Le présent Document d’Enregistrement Universel a été déposé le 26 avril 2024 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers, en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement européen n° 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement.
Le Document d’Enregistrement Universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est complété par une note relative aux titres financiers et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au Document d’Enregistrement Universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’Autorité des Marchés Financiers conformément au règlement européen n° 2017/1129.
Des exemplaires du présent Document d’Enregistrement Universel sont disponibles sans frais auprès de la société M.R.M., 5 avenue Kléber – 75016 Paris – et sur son site Internet (https://www.mrminvest.com/) ainsi que sur le site Internet de l’Autorité des Marchés Financiers (http://www.amf-france.org).
Les informations figurant sur le site Internet de la Société (https://www.mrminvest.com/), à l’exception de celles incorporées par référence, ne font pas partie du présent Document d’Enregistrement Universel. À ce titre, ces informations n’ont pas été examinées ni approuvées par l’AMF.
En application de l’article 19 du règlement européen n° 2017/1129, les éléments suivants sont inclus par référence dans le présent Document d’Enregistrement Universel :
Société foncière cotée qui a opté pour le statut SIIC (société d’investissements immobiliers cotée) à compter du 1er janvier 2008, M.R.M. (la « Société ») détient un portefeuille d’actifs valorisé 235,5 millions d’euros hors droits au 31 décembre 2023, composé d’immeubles à usage de commerce répartis dans plusieurs régions de France. M.R.M. met en œuvre une stratégie dynamique de valorisation et de gestion des actifs, alliant rendement et appréciation en capital.
Depuis le 29 mai 2013, M.R.M. a pour actionnaire principal la société SCOR SE qui détient, à la date du présent Document d’Enregistrement Universel, 56,6 % du capital.
M.R.M. est une société par actions dont les actions sont admises aux négociations sur le marché réglementé Euronext Paris, compartiment C (ISIN : FR00140085W6 – code Bloomberg : M.R.M. FP – code Reuters : M.R.M. PA).
Au 31 décembre 2023, le patrimoine de M.R.M. est constitué d’actifs de commerce.
Patrimoine | 31/12/2023 |
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Valeur (*) du patrimoine hors droits inscrite dans les comptes consolidés | 235,5 M€ |
Surface totale | 90 100 m2 |
Répartition en valeur | 100 % commerces |
CAPEX réalisés en 2023 | 2,6 M€ |
|
Le Groupe fait évaluer son patrimoine deux fois par an.
L’ensemble du patrimoine du Groupe a fait l’objet d’une valorisation à la date du 31 décembre 2023 par la société d’expertise BNP Paribas Real Estate Valuation France. Cette société est indépendante : elle n’a pas de lien et n’est pas en situation de conflit d’intérêts avec la Société. L’expertise a été réalisée selon des méthodes reconnues et homogènes dans le temps, en conformité avec les normes françaises et internationales d’évaluation que sont la charte de l’expertise en évaluation immobilière réalisée par l’ensemble des associations d’experts immobiliers français et les principes RICS (Appraisal and Valuation Manual publié par la Royal Institution of chartered Surveyors). Les précédents travaux d’expertise avaient été réalisés en juin 2023.
La méthodologie retenue par l’expert évaluateur repose sur la mise en œuvre combinée de différentes techniques d’évaluation, à savoir l’approche par capitalisation ainsi que l’approche par les flux futurs actualisés.
BNP Paribas Real Estate Valuation
50 cours de l’Ïle Seguin
92100 Boulogne-Billancourt France
Tél. : 01 47 59 17 00
D’une manière concrète, toute expertise repose sur une visite approfondie des actifs immobiliers.
Par ailleurs, l’expert consulte la documentation juridique, administrative, technique et économique relative à chacun des actifs immobiliers. La consultation de la documentation relative aux immeubles constitue le préalable indispensable à toute évaluation d’actif. La phase de valorisation repose au cas par cas, selon les particularités des immeubles, sur les méthodes suivantes selon les définitions de la charte de l’expertise en évaluation immobilière.
L’expert se base sur les informations fournies par la Société concernant le type de propriété, son étendue, la jouissance du bien, les usages autorisés et autres renseignements.
L’expert suppose que ces informations sont exactes, mises à jour et complètes et que les biens se trouvent en situation régulière au regard des lois et règlements en vigueur.
En matière d’urbanisme et de voirie, les informations recueillies verbalement auprès des autorités locales responsables sont supposées exactes. Aucun acte ou certificat d’urbanisme n’est demandé dans le cadre des missions de l’expert. L’expert vérifie par ailleurs qu’il n’existe pas de projet d’urbanisme ou de desserte routière qui pourrait entraîner une vente forcée ou affecter directement la propriété des biens considérés.
Il n’est en général procédé à aucun métrage des surfaces par un géomètre.
Les surfaces indiquées sont celles qui ont été fournies par les architectes ou les gestionnaires de l’immeuble et sont supposées exactes.
Les évaluations incluent les équipements et installations normalement considérés comme faisant partie des installations de l’immeuble et qui resteraient attachés à l’immeuble en cas de vente ou location. Les éléments d’équipement et le matériel ainsi que leurs fondations spécifiques et supports, le mobilier, les véhicules, le stock et les outils d’exploitation ainsi que les installations des locataires sont exclus des évaluations.
Pour les biens en cours de construction ou de réhabilitation, l’expert expose le stade atteint par la construction, les dépenses déjà engagées ainsi que celles à venir à la date de l’estimation, selon les informations fournies par la Société. Il est tenu compte des engagements contractuels des parties impliquées dans la construction et de toute dépense estimée obtenue des conseils professionnels travaillant sur le projet.
Pour les biens récemment achevés, il n’est pas tenu compte des rétentions, dépenses de construction en cours de règlement, honoraires, ou toutes autres dépenses pour lesquelles un engagement aurait été pris.
Dans leurs estimations, l’expert ne tient pas compte des coûts de transaction, de l’assujettissement à toute taxe qui pourrait être exigible dans le cas d’une cession, ni d’éventuelles hypothèques ou toute autre inscription financière de ce type sur l’immeuble. Les estimations sont réalisées hors TVA.
Les conclusions développées par l’expert se réfère à la notion de valeur vénale ainsi qu’à la notion de valeur locative.
La valeur locative de marché correspond à « la contrepartie financière annuelle susceptible d’être obtenue sur le marché de l’usage d’un bien immobilier dans le cadre d’un contrat de location. Elle correspond donc au loyer de marché qui doit pouvoir être obtenu d’un bien immobilier aux clauses et conditions usuelles des baux pour une catégorie de biens et dans une région donnée » (1).
La valeur vénale de marché d’un bien est « le prix auquel un droit de propriété pourrait raisonnablement être vendu sur le marché à l’amiable au moment de l’expertise, les conditions suivantes étant supposées préalablement réunies :
Ces méthodes consistent, à partir soit d’un revenu constaté ou existant, soit d’un revenu théorique ou potentiel (loyer de marché ou valeur locative de marché), à capitaliser ce revenu en lui appliquant un taux de rendement.
Les méthodes par le revenu sont également appelées méthodes « par capitalisation du revenu » ou « par le rendement ». Elles peuvent être déclinées de différentes façons selon l’assiette des revenus considérés (loyer effectif, loyer de marché, revenu net), auxquels correspondent des taux de rendement distincts.
Le taux de capitalisation correspond au rendement côté vendeur ou dans l’optique d’un exercice courant de gestion. Le taux de capitalisation exprime, en pourcentage, le rapport existant entre le revenu brut ou net de l’immeuble et sa valeur vénale. Il est dit brut ou net selon que l’on retient au numérateur le revenu brut ou le revenu net de l’immeuble.
Au 31 décembre 2023, le taux de capitalisation moyen du patrimoine du Groupe est de 7,0 %.
Le taux de rendement correspond au rendement côté acquéreur ou investisseur. Le taux de rendement exprime, en pourcentage, le rapport existant entre le revenu brut ou net de l’immeuble et le capital engagé par l’acquéreur (prix d’acquisition + frais et droits de mutation = valeur vénale brute dite « acte en mains »).
Cette méthode prospective repose sur l’estimation des revenus et charges prévisionnels de l’immeuble, sur la détermination d’une « valeur à terme » ou valeur de sortie à l’issue de la période d’analyse et sur l’actualisation de l’ensemble des flux de trésorerie.
Il s’agit, sur une période donnée et prospectivement, d’anticiper l’ensemble des événements (traduits en flux financiers) qui vont impacter positivement et négativement la vie de l’immeuble (loyers, charges, vacance, travaux…). Par le biais de l’actualisation, l’ensemble de ces flux futurs sera ramené en valeur d’aujourd’hui afin de déterminer la valeur actuelle de l’actif.
| 31/12/2023 |
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Expert | BNP Paribas Real Estate Valuation |
Date des dernières visites | 55 % des actifs (1) visités il y a moins de 12 mois 45 % des actifs (1) visités entre 12 et 24 mois |
Type de détention | 13 actifs en pleine propriété 3 actifs en copropriété 3 actifs en lots de volume |
Valeur d’expertise hors droits | 235,5 M€ |
Valeur dans les comptes consolidés | 235,5 M€ |
Taux de capitalisation | Compris entre 5,5 % et 11,5 % (soit 7,0 % en moyenne) |
Taux de rendement net | Compris entre 5,2 % et 13,8 % (soit 6,6 % en moyenne) |
Taux d’occupation physique (2) | 90 % |
Taux d’occupation financier (2) | 90 % |
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(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
---|---|---|---|
Immeubles de placement | 235,5 | 244,9 | 162,0 |
Créances/Actifs courants | 9,3 | 11,0 | 7,6 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 6,0 | 10,0 | 9,8 |
Total de l’actif | 250,8 | 265,9 | 179,4 |
Capitaux propres | 123,2 | 139,0 | 97,4 |
Endettement financier | 118,7 | 116,7 | 74,4 |
Autres dettes et passifs | 8,9 | 10,2 | 7,6 |
Total du passif | 250,8 | 265,9 | 179,4 |
La valeur hors droits du patrimoine du Groupe a évolué comme suit au cours des trois dernières années :
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | 2021 |
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Revenus locatifs bruts | 15,2 | 10,2 | 9,7 |
Charges immobilières non récupérées | - 2,5 | - 2,1 | - 1,8 |
Revenus locatifs nets | 12,7 | 8,1 | 8,0 |
Charges d’exploitation | - 3,0 | - 2,4 | - 2,5 |
Dotations aux provisions nettes de reprises | - 0,5 | 0,8 | - 0,9 |
Autres produits et charges opérationnels | - 0,6 | - 1,1 | - 0,1 |
Résultat opérationnel avant cessions et variation de juste valeur | 8,5 | 5,4 | 4,5 |
Résultat de sortie des éléments de l’actif | - | - | 0,5 |
Variation de la juste valeur des immeubles de placement | - 11,9 | - 8,8 | 2,6 |
Résultat opérationnel | - 3,4 | - 3,4 | 7,6 |
Coût de l’endettement financier net | - 4,6 | - 1,8 | - 1,2 |
Autres produits et charges financières | - 2,0 | 1,6 | - 0,8 |
Résultat net avant impôt | - 10,0 | - 3,6 | 5,6 |
Résultat net consolidé | - 10,0 | - 3,6 | 5,6 |
Résultat net par action (en euros) | - 3,12 | - 1,57 | 0,13 |
Depuis l’achèvement du recentrage du portefeuille de la Société sur l’immobilier commercial en 2019, et la cession d’une plateforme logistique en 2021, les revenus locatifs bruts et nets sont désormais intégralement générés par des actifs de commerce.
Les revenus locatifs bruts 2023 augmentent de 48,5 % pour atteindre 15,2 millions d’euros. À périmètre comparable (2), c’est-à-dire hors acquisition des centres commerciaux de Flins et Ollioules, ils progressent de 0,7 %. Cette évolution résulte, d’une part, de l’effet positif de l’indexation et, d’autre part, de la rotation des locataires au sein du portefeuille historique.
Malgré les acquisitions réalisées fin 2022, l’augmentation des charges immobilières non récupérées est relativement modeste. Celle-ci passent de 2,1 millions d’euros en 2022 à 2,5 millions d’euros en 2023, cette hausse intégrant l’effet périmètre, l’impact de la vacance stratégique et la hausse des coûts liés à l’inflation.
Les revenus locatifs nets s’établissent ainsi à 12,7 millions d’euros, contre 8,1 millions d’euros en 2022, soit une hausse de 55,7 %.
En décembre 2021, M.R.M. a refinancé l’intégralité de sa dette bancaire et s’est dotée de nouvelles ressources financières en vue de réaliser des investissements, pour un montant total de 82,1 millions d’euros à échéance 7 ans, auprès d’un pool bancaire constitué de Banque Européenne du Crédit Mutuel, LCL et BRED Banque Populaire.
Ce financement hypothécaire inclut une ligne de crédit de 6,4 millions d’euros destinée à financer de nouveaux investissements visant à exploiter le potentiel de création de valeur que recèle encore le patrimoine, mais aussi des investissements soutenant les objectifs que M.R.M. s’est fixés en matière environnementale. En septembre 2022, M.R.M. a tiré un montant de 0,8 million d’euros sur cette enveloppe. Le montant de crédit disponible sur cette ligne est donc de 5,5 millions d’euros au 31 décembre 2022.
En novembre 2022, dans le cadre de l’Opération d’Acquisition (cf. Section 1.2 du Document d’Enregistrement Universel 2022), M.R.M. a signé un nouvel emprunt bancaire pour un montant total de 42,0 millions d’euros à échéance 7 ans, aux fins de financer une partie du prix d’acquisition des deux centres commerciaux de Flins et d’Ollioules. Il a été contracté auprès d’un pool bancaire constitué de Banque Européenne du Crédit Mutuel, LCL et BRED Banque Populaire.
Au 31 décembre 2023, l’encours de la dette bancaire du Groupe s’élève à 118,7 millions d’euros, contre 116,7 millions d’euros un an plus tôt.
Au 31 décembre 2023, 100 % de la dette bancaire est rémunérée à taux variable. 75 % de la dette bancaire est couverte par des instruments financiers de type caps (avec des taux strike compris entre 1,00 % et 2,50 % et portant sur l’Euribor 3 mois). Le coût moyen de la dette ressort à 377 points de base en 2023, en hausse de 170 points de base par rapport à 2022. Cette évolution reflète le contexte actuel de taux d’intérêts à la hausse ainsi que les conditions financières de la dette bancaire mise en place par le Groupe à l’occasion de l’acquisition réalisée en novembre 2022.
Au 31 décembre 2023, compte tenu de la trésorerie et des équivalents de trésorerie disponibles pour un montant total de 6,0 millions d’euros, l’endettement net total du Groupe s’élève donc à 112,7 millions d’euros et représente 47,8 % de la valeur hors droits du patrimoine.
Au 31 décembre 2023, le Groupe respecte l’ensemble de ses engagements vis-à-vis de ses partenaires bancaires en matière de covenants LTV et ICR/DSCR. Les seuils maximums sont compris entre 60,0 % et 65,0 % pour les covenants LTV, et les seuils minimum sont compris entre 100 % et 200 % pour les covenants ICR/DSCR.
| 31/12/2023 | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
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Endettement financier | 118,7 M€ | 116,7 M€ | 74,4 M€ |
Coût moyen de la dette (1) | 377 bps | 207 bps | 155 bps |
Trésorerie et équivalents | 6,0 M€ | 10,0 M€ | 9,7 M€ |
loan to value (LTV) (2) | 50,4 % | 47,7 % | 46,0 % |
Endettement net total (3) | 47,8 % | 43,6 % | 40,0 % |
|
L’endettement total du Groupe a évolué comme suit sur les trois dernières années :
Au 31 décembre 2023, l’intégralité de la dette du Groupe est rémunérée à taux variable.
Le Groupe détient des caps destinés à la réduction du risque de taux sur son endettement financier à taux variable. Ainsi, au 31 décembre 2023, 75 % de l’endettement financier est « capé » (caps portant sur l’Euribor 3 mois à un taux strike compris entre 1,00 % et 2,50 %).
L’échéancier des emprunts se présente comme suit au 31 décembre 2023 :
Échéances des emprunts | Montant | En % |
---|---|---|
2024 | 0,7 M€ | 0,6 % |
2024-2027 | 3,9 M€ | 3,3 % |
2028 | 75,8 M€ | 63,8 % |
2029 | 38,3 M€ | 32,3 % |
Total | 118,7 M€ | 100 % |
L’Actif Net Réévalué (« ANR ») est un indicateur qui mesure la valeur patrimoniale d’une société foncière, l’ANR appréhende l’évolution de la valorisation de M.R.M. à travers l’évolution de ses capitaux propres.
Trois modalités de calcul sont préconisées par l’European Public Real Estate Association (« EPRA ») :
Au 31 décembre 2023, l’ANR EPRA NDV du Groupe s’établit à 123,2 millions d’euros (38,50 euros par action), en baisse de 11,3 % par rapport au 31 décembre 2022 (soit - 11,0 millions d’euros), principalement sous l’effet de la distribution de primes aux actionnaires versée en 2023 au titre de l’année 2022 et de la baisse de la valeur des expertises constatées au 31 décembre 2023. En tenant compte de la distribution de primes susmentionnée, l’ANR EPRA NDV par action est en baisse de - 7,4 %.
L’ANR EPRA NTA du Groupe ressort, quant à lui au 31 décembre 2023, à 121,9 millions d’euros (38,11 euros par action). Il appréhende l’évolution de la valorisation de M.R.M., hors effet des évolutions de juste valeur des instruments financiers.
Enfin, l’ANR EPRA NRV du Groupe ressort au 31 décembre 2023 à 138,1 millions d’euros (43,16 euros par action).
L’Actif Net Réévalué en euros par action a évolué comme suit sur les deux dernières années :
Données ANR | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Capitaux propres consolidés – Part du Groupe | 123,2 M€ | 139,0 M€ |
ANR EPRA NDV par action | 38,50 € | 43,40 € |
ANR EPRA NTA par action | 38,11 € | 42,48 € |
ANR EPRA NRV par action | 43,16 € | 47,72 € |
Le tableau des flux de trésorerie simplifié sur les trois dernières années est présenté ci-dessous :
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
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Résultat net consolidé | - 10,0 | - 3,6 | 5,6 |
Capacité d’auto-financement | 9,1 | 4,6 | 5,3 |
Variation du BFR d’exploitation | - 1,7 | 1,7 | 0,5 |
Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation | 7,3 | 6,3 | 5,8 |
Variation de la trésorerie issue des opérations d’investissement | - 2,8 | - 88,0 | 0,3 |
Variation de la trésorerie issue des opérations de financement | - 8,5 | 82,0 | - 6,6 |
Variation nette de la trésorerie | - 4,0 | 0,3 | - 0,5 |
Trésorerie d’ouverture | 10,0 | 9,7 | 10,2 |
Trésorerie de clôture | 6,0 | 10,0 | 9,7 |
M.R.M. était initialement une société holding cotée, à la tête d’un groupe organisé autour de trois pôles d’activités, la fabrication et vente de produits en velours (JB Martin Holding), la conception et la distribution de vêtements au Mexique (Edoardos Martin), la production et la vente de câbles et de tubes plastiques (M.R. Industries). Au début des années 2000, M.R.M. s’est engagée dans une politique active de recentrage de ses activités sur les deux premiers pôles et a cédé progressivement toutes les sociétés du pôle M.R. Industries, cette dernière société ayant été cédée, avec son unique filiale Tecalemit Fluid System, le 29 juin 2007 à JB Martin Holding pour un prix d’un euro.
29 juin 2007 : Dynamique Bureaux, société d’investissement immobilier gérée par CB Richard Ellis Investors, prend le contrôle de M.R.M., véhicule coté sur l’Eurolist d’Euronext Paris, en procédant à l’acquisition d’un bloc représentant 70,03 % de son capital. Préalablement à cette acquisition, M.R.M. avait cédé l’ensemble de ses activités opérationnelles, regroupées au sein de la filiale JB Martin Holding.
31 juillet 2007 : Dynamique Bureaux lance une offre publique d’achat simplifiée visant la totalité des actions M.R.M.
30 août 2007 : À l’issue de l’offre publique d’achat simplifiée, Dynamique Bureaux détient alors 96,93 % du capital et des droits de vote de M.R.M.
28 septembre 2007 : M.R.M. procède à de premières acquisitions d’immeubles à usage de bureaux via des sociétés immobilières.
9 novembre 2007 : À la suite de l’obtention, le 8 novembre 2007, du visa de l’AMF sur le document E. 07-163, M.R.M. annonce son projet de réorientation vers une activité de société foncière mixte cotée. Ce projet prend la forme d’une fusion-absorption de la société Dynamique Bureaux par M.R.M. et d’un apport des titres de la société Commerces Rendement (directement et indirectement avec l’apport de la totalité des parts sociales d’Investors Retail Holding, société dont les actifs étaient exclusivement limités à sa participation dans Commerces Rendement).
12 décembre 2007 : L’Assemblée Générale des actionnaires de M.R.M. approuve, notamment, les opérations suivantes :
30 janvier 2008 : M.R.M. opte pour le statut SIIC à compter du 1er janvier 2008.
Le régime des « sociétés d’investissements immobiliers cotées » ou régime SIIC, visé à l’article 208 C du Code général des impôts, permet aux sociétés qui remplissent les conditions d’éligibilité de bénéficier, sur option, d’une exonération d’impôt sur les sociétés, sur les bénéfices provenant de la location d’immeubles et sur les plus-values de cession d’immeubles ou de titres de sociétés immobilières.
Les conditions d’éligibilité au régime sont de deux ordres :
L’option pour le régime SIIC doit être exercée avant la fin du quatrième mois de l’ouverture de l’exercice au titre duquel la Société souhaite être soumise à ce régime. L’option prend effet le premier jour de l’exercice au titre duquel elle est effectuée et est irrévocable. Le changement de régime fiscal qui en résulte entraîne les conséquences d’une cessation d’entreprise (taxation des plus-values latentes, des bénéfices en sursis d’imposition et des bénéfices d’exploitation non encore taxés).
L’impôt sur les sociétés au titre de la taxation des plus-values latentes, bénéfices en sursis d’imposition et bénéfices d’exploitation non encore taxés, au taux de 16,5 % (généralement dénommé exit tax), doit être payé par quart le 15 décembre de l’année de l’option et de chacune des années suivantes.
Les SIIC et leurs filiales ayant opté pour le régime spécial sont exonérées d’impôt sur les sociétés sur la fraction de leur bénéfice provenant :
25 mars 2008 : M.R.M. intègre l’indice Euronext IEIF SIIC.
7 mars 2013 : M.R.M. signe un protocole d’investissement avec SCOR SE, prévoyant la prise de participation majoritaire de ce groupe dans le capital de M.R.M.
13 mai 2013 : L’Assemblée Générale de M.R.M. approuve, notamment, l’opération de recapitalisation de la Société prévue par le protocole d’investissement signé le 7 mars 2013 avec SCOR SE et les opérations suivantes sous réserve de la réalisation de ladite opération :
29 mai 2013 : L’opération de recapitalisation prévue par le protocole d’investissement signé avec SCOR SE le 7 mars 2013 est réalisée. Elle se traduit notamment par la prise de participation majoritaire de SCOR SE à hauteur de 59,9 % dans le capital de M.R.M., ainsi que par la conversion en actions M.R.M. de la totalité de l’emprunt obligataire d’un montant nominal de 54,0 millions d’euros émis par DB Dynamique Financière, filiale à 100 % de M.R.M. La participation de SCOR SE dans le capital de M.R.M. étant inférieure à 60 %, M.R.M. continue de bénéficier de son statut SIIC et du régime fiscal avantageux qui l’accompagne. Le siège social de M.R.M. est transféré au 5, avenue Kléber à Paris (16e).
28 juillet 2022 : Poursuivant sa stratégie de diversification et de développement de ses actifs, M.R.M. signe un protocole d’accord avec les sociétés Altarea, SCOR SE, Retail Flins, Retail Ollioules, Foncière Altarea, Alta Ollioules 1 et Alta Ollioules 2, portant sur l’acquisition auprès d’Altarea de deux centres commerciaux situés à Flins et à Ollioules, pour un montant total de 90,4 millions d’euros droits inclus.
16 novembre 2022 : L’Assemblée Générale de M.R.M. approuve, notamment, la réalisation définitive d’une augmentation de capital de 21,0 millions d’euros réservée à Altarea par voie d’apport en nature, l’autorisation de procéder à une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires de 28,9 millions d’euros et la nomination d’Altarea en qualité d’administrateur.
7 décembre 2022 : L’opération d’acquisition prévue par le protocole d’accord signé le 28 juillet 2022 et son financement sont réalisés. Cette opération, transformante pour M.R.M., se traduit par une augmentation de plus de 50 % de la valeur de son patrimoine, des perspectives d’amélioration de sa profitabilité et une évolution de sa structure actionnariale, tout en maintenant son endettement net à un niveau maîtrisé. À la suite de l’émission des actions nouvelles liées aux deux augmentations de capital réalisées dans le cadre de l’opération, les participations respectives de SCOR SE et d’Altarea sont de 56,63 % et de 15,94 %. Ainsi, la nouvelle structurelle actionnariale de M.R.M. à l’issue de l’opération d’acquisition respecte les exigences du régime SIIC.
Les données de marché présentées dans cette section sont issues d’une étude publiée par BNP Paribas Real Estate.
Le lecteur pourra se référer au paragraphe 1.3 du rapport de gestion figurant en section 3.6 du présent Document d’Enregistrement Universel, afin de compléter certains éléments de présentation du groupe M.R.M.
M.R.M., en tant que société foncière, a pour objet l’acquisition, la détention, la valorisation, la location et l’arbitrage d’actifs immobiliers. Le Groupe détient un portefeuille comportant des biens stabilisés et des biens faisant l’objet d’un plan de valorisation.
La croissance repose sur le développement des revenus locatifs par l’amélioration du taux d’occupation des immeubles et la baisse des charges immobilières, la valorisation des immeubles et sur la combinaison du développement interne et de la croissance externe.
Le Groupe opère sur le marché de l’immobilier de commerce, qui présente des caractéristiques qui lui sont propres. Ce métier requiert une connaissance fine des marchés de l’investissement et de la location, de la réglementation et enfin de l’environnement concurrentiel.
L’immobilier à usage de commerce représente un segment de marché bien spécifique s’inscrivant dans un secteur économique et réglementaire particulier. L’évolution de ce marché fait l’objet d’un développement spécifique au paragraphe 1.4.2 « Le marché de l’immobilier commercial en France en 2023 ».
Le développement du commerce et de la distribution est intimement lié au développement des villes et de leurs périphéries. Depuis de nombreuses années, les périphéries des villes se sont énormément développées, souvent au détriment des centres-villes moins faciles d’accès et plus contraints en termes d’urbanisme.
D’autre part, un changement s’est également opéré au niveau des commerçants : historiquement le commerce et la distribution étaient principalement le fait de commerçants indépendants, situés en centre-ville, sur des métiers de proximité. Le développement des périphéries a au contraire été réalisé par des chaînes de magasins, nationales ou internationales, centralisées. Aujourd’hui, ces deux modèles, succursales et franchises, ne s’opposent plus forcément et se retrouvent aussi bien en centre-ville qu’en périphérie, les deux étant bien souvent complémentaires.
Dans le même temps, l’e-commerce connaît un fort développement et représente un canal de distribution incontournable dans tous les secteurs de consommation (prêt-à-porter, voyages, produits électroniques et culturels…). Le commerce alimentaire conserve néanmoins une place importante dans la distribution française eu égard aux comportements spécifiques du consommateur français dans ce secteur, même si ce segment est également en plein bouleversement, avec le retour de la proximité au détriment des hypermarchés, trop grands, impersonnels, moins en phase avec les aspirations écologiques des Français. C’est pourquoi ces enseignes, aujourd’hui implantées dans la majorité des grandes villes de l’Hexagone, opèrent un maillage plus fin du territoire en ouvrant des points de vente sur des zones de chalandise de plus petite taille, tout en restant opportunistes sur les conditions d’entrée compte tenu du contexte économique peu favorable.
Les rapports de forces entre locataires et bailleurs sont déterminés par l’importance de la propriété commerciale et du fonds de commerce, qui appartiennent aux locataires et de ce fait induisent une forte fidélisation des locataires, et la régulation de l’offre de locaux par le dispositif d’autorisation préalable à toute ouverture de moyenne ou grande surface, régi par le droit de l’urbanisme commercial. Celle-ci est suivie avec attention par les différents intervenants sur ce marché.
En conséquence, les investissements en murs commerciaux subissent d’une manière plus limitée les effets de vacance que peuvent connaître les autres secteurs de l’immobilier.
Dans un contexte de forte variation de l’indice du coût de la construction (« ICC ») qui était l’indice traditionnellement utilisé, la réglementation a imposé l’utilisation d’un nouvel indice : l’indice des loyers commerciaux (« ILC ») qui intègre certains indicateurs d’activité commerciale en volume pour pondérer l’indicateur de l’ICC.
L’environnement concurrentiel de la Société se caractérise par la domination de grandes sociétés foncières cotées d’envergure nationale ou internationale, spécialisées en immobilier de commerce, telles qu’Unibail-Rodamco-Westfield, Klépierre, Mercialys ou Altarea, au côté desquelles on trouve de nombreux autres opérateurs tels que les foncières de groupes d’hypermarchés, les foncières patrimoniales, les foncières spécialisées de petite et moyenne taille, les fonds d’investissement et autres véhicules dédiés.
À l’origine, le Groupe détenait un portefeuille mixte d’actifs à usage de bureaux et à usage de commerce, présentant un potentiel d’amélioration de leur rendement locatif et donc de leur valorisation.
Le Groupe avait annoncé en 2013, son objectif de recentrer son activité sur l’immobilier de commerce et de céder graduellement son patrimoine de bureaux. M.R.M. ayant cédé son tout dernier immeuble de bureaux en janvier 2019, ce processus de recentrage est terminé.
Au total, sur la période 2013-2019, le Groupe a ainsi cédé neuf immeubles de bureaux, pour un montant cumulé de 132,3 millions d’euros hors droits, supérieur de 9,8 % aux valeurs d’expertise au 30 juin 2013 en tenant compte des CAPEX investis sur la période.
La stratégie du Groupe consiste par ailleurs également à renforcer l’attractivité de ses actifs de commerce et capter leur potentiel d’accroissement de valeur en les rénovant et remettant à niveau leurs prestations aux meilleurs standards du marché, en réalignant leurs revenus locatifs sur les niveaux de marché, mais aussi en mettant en œuvre des projets d’extension lorsqu’applicables. En 2016, le Groupe s’est ainsi engagé dans un important plan d’investissements destiné à valoriser ses actifs de commerce actuellement en portefeuille, et représentant un montant total d’investissements prévisionnels de 35,5 millions d’euros. Le dernier programme de ce plan : l’extension du centre commercial Valentin à Besançon, a été achevé en juin 2021.
En 2022, dans une logique de diversification et de développement de ses actifs, M.R.M. a changé de dimension en acquérant auprès d’Altarea deux centres commerciaux situés à Flins-sur-Seine (Yvelines) et à Ollioules (Var), tous deux attenants à des hypermarchés Carrefour, pour un montant total de 90,4 millions d’euros droits inclus. Ces deux actifs disposent d’un potentiel de valorisation qui donneront à M.R.M. la possibilité de déployer son savoir-faire en matière de gestion d’actifs (rénovation, redéveloppement partiel, gestion locative dynamique, évolution du mix enseignes).
Le Groupe envisage également la possibilité de réaliser d’éventuelles acquisitions ou cessions opportunistes d’actifs de commerce en vue d’une gestion de portefeuille dynamique.
Source : Extraits de l’étude BNP Paribas Real Estate intitulée « Le marché du commerce en France – At a glance T4 2023 ».
Le PIB français a affiché un rebond de + 0,6 % t/t au T2, suivi d’un recul de - 0,1 % au T3. Le dernier trimestre de l’année devrait être légèrement positif, permettant d’atteindre une croissance annuelle de + 0,8 % en 2023.
L’investissement des entreprises est le principal moteur de l’économie, ralentie par une consommation des ménages limitée par l’inflation. La croissance devrait toutefois rester morose en 2024 (+ 0,8 % attendu), puis repartir à partir de 2025.
Après une inflation établie à + 5,2 % en 2022, la désinflation s’est enclenchée au cours du premier semestre de 2023. L’évolution de l’IPC affiche + 3,7 % a/a en décembre. Le niveau moyen reste élevé en 2023 (+ 4,9 %).
L’inflation reste au-dessus de l’objectif, mais la tendance permet d’être optimiste quant à un retour à la normale fin 2024.
Après l’énergie en 2022, l’alimentaire a été la composante principale de l’inflation en 2023. Les indices des directeurs d’achats pour l’industrie et les services restent toutefois négatifs depuis plusieurs semestres, et s’élèvent respectivement à 42 et 44 en décembre.
La croissance de la zone Euro devrait afficher + 0,5 % en 2023. L’économie européenne devrait rester affaiblie en 2024 et pourrait enregistrer + 0,6 %, soutenue par le fort niveau d’emploi (taux de chômage de 5,9 % en novembre).
La BCE maintient ses taux directeurs. Une baisse pourrait être envisagée à partir du second semestre 2024, afin de stimuler les économies européennes.
Une grande part des loyers commerciaux sont indexés aujourd’hui sur l’ICC ou l’ILC. L’ICC est généralement la référence pour les boutiques de centre-ville. Celui-ci a connu une envolée en 2022, porté notamment par l’augmentation des prix des matières premières et les pénuries liées au conflit en Ukraine.
À l’instar de l’IPC, l’ICC a commencé à redescendre à la fin de l’année 2023 et devrait retrouver des variations plus habituelles en 2024.
Les loyers de la quasi-totalité des magasins installés dans des centres commerciaux sont indexés sur l’ILC.
La forte poussée inflationniste en 2021 et 2022 a poussé le gouvernement à plafonner les indexations de loyer sur l’ILC à + 3,5 % pour les PME à partir du deuxième trimestre 2022.
Ce « bouclier loyer » a été prolongé jusqu’au premier trimestre 2024.
Le trafic aérien dans les deux aéroports Paris-Charles de Gaulle et Orly se rapproche de ses niveaux d’avant Covid-19.
99,7 millions de passagers sont passés par les aéroports de Paris durant l’année 2023. Cela représente une hausse de 15,1 % par rapport à 2022 et 92,3 % du trafic de 2019.
En décembre 2023, 7,9 millions de passagers sont passés par les deux aéroports parisiens, CDG et Orly, en hausse de 4,2 % par rapport à décembre 2022. Cela représente 97,7 % du trafic de 2019.
Le retour des voyageurs en provenance d’Asie est confirmé (en hausse de 37,1 % par rapport à 2022), mais cela ne représente que 83,1 % du trafic de 2019 en provenance d’Asie. Les touristes chinois tardent à revenir depuis la reprise des liaisons aériennes en mars 2023, impactés notamment par la crise économique touchant les classes moyennes du pays ainsi que par la baisse des vols.
L’inflation moyenne a crû tout au long de l’année 2022, de même qu’au cours du troisième trimestre de l’année 2023.
Celle-ci a atteint un point haut et tend à ralentir, atteignant + 8,2 % en moyenne à un an en novembre 2023, tous circuits confondus (alimentaire et petit bazar). Cette inflation culmine tout de même à + 21,1 % en cumul sur 2 ans.
Les prix dans les hypermarchés sont en hausse de 8,4 % sur un an, et de 7,4 % dans les supermarchés.
L’inflation des marques de distributeurs est la moins importante à 1 an, avec + 7,5 % contre + 7,6 % pour les premiers prix et + 8,5 % pour les marques nationales.
Par ailleurs, le secteur non alimentaire voit son chiffre d’affaires reculer de 4 % durant la période du Black Friday par rapport à 2022.
Au troisième trimestre 2023, la Fevad (fédération du e-commerce et de la vente à distance) rapporte un taux de croissance du e-commerce de 9,8 % par rapport à la même période en 2022, pour atteindre un chiffre d’affaires de 38,3 milliards d’euros. 573 millions de transactions ont été recensées au cours du trimestre.
Les ventes de produits ralentissent, impactées par les arbitrages effectués par les ménages face à l’inflation. Ceux-ci privilégient les achats alimentaires et se tournent vers le discount.
Les ventes de services garantissent la croissance du e-commerce (+ 18 %), notamment les secteurs du tourisme et des loisirs. Les services sont eux aussi touchés par l’inflation.
Alors que le e-commerce semblait atteindre un plafond jusqu’en 2019, son potentiel a été stimulé par la crise sanitaire jusqu’à représenter désormais 12,5 % des parts du commerce de détail dans la vente de produits.
Le chiffre d’affaires du commerce de détail en valeur progresse de 5,2 % en septembre 2023 en glissement annuel, tandis qu’il progressait de 6,4 % au second trimestre 2023.
Le contexte national et international pèse sur les chiffres d’affaires. Ainsi, le taux de croissance en volume était, lui, de - 0,9 % en juillet, et s’affichait en septembre en baisse, à - 1,6 %.
Les enseignes du commerce spécialisé ont été touchées par la baisse de pouvoir d’achat des ménages, touché par les hausses des prix de l’alimentaire. La confiance des ménages s’affiche à 85, en légère hausse (84 au cours du trimestre précédent).
Chiffre d’affaires du commerce de détail Taux de croissance en valeur au T3 2023 (glissement annuel) |
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Informatique | + 0,9 % |
Habitat – Ameublement | + 2,9 % |
Habillement | + 3,5 % |
Commerce de détail | + 5,2 % |
Culture – Loisirs | + 5,7 % |
Alimentaire spécialisée | + 7,6 % |
À prédominance alimentaire | + 7,6 % |
Parfums – Cosmétiques | + 13,5 % |
Restauration | + 14,0 % |
Comme lors des trimestres précédents, tous les secteurs du commerce de détail voient leur chiffre d’affaires progresser au premier trimestre.
Le secteur de la restauration croît encore de 14 % en valeur, récupérant des trimestres des années précédentes perturbées par la COVID-19.
Ce phénomène s’observe également pour le secteur des parfums et cosmétiques, en hausse de 13,5 %.
Les chiffres d’affaires par secteur en valeur progressent, mais l’inflation explique en partie ces hausses en valeur. La hausse en volume, elle, ne suit pas la même trajectoire.
Les transactions significatives sur certaines des artères les plus emblématiques de la capitale se sont multipliées au cours des derniers mois, et devraient continuer à se matérialiser. Peu de disponibilités sont dénombrées sur la majorité des artères « prime », la vacance baisse fortement.
Preuve de ce dynamisme, trois artères parisiennes voient leurs loyers « prime » se stabiliser entre 14 000 euros et 16 000 euros par m2 : les Champs-Elysées, l’avenue Montaigne et la rue Saint-Honoré, aux loyers « prime » les plus élevés de notre panel.
Les Champs-Elysées accueillent les touristes asiatiques de retour, notamment chinois. Les marques ont pris position en prévision des échéances sportives de l’été. Le haut de l’avenue est devenu l’emplacement privilégié des marques de luxe. La demande est plus dynamique sur le bas de celle-ci, où les enseignes premium et sportswear sont positionnées.
Le « Triangle d’Or » parisien est toujours aussi attractif pour les enseignes. L’avenue Montaigne est ainsi très demandée, son loyer « prime » atteint 14 000 euros par m2, un loyer similaire à celui proposé rue Saint-Honoré.
Les ouvertures de flagships se succèdent sur les artères les plus prisées de France et d’Europe tout en restant suffisamment rares pour être synonyme d’exclusivité. Ces lieux deviennent des outils de communication, de puissance et d’influence pour les enseignes, permettant de développer l’offre et l’expérience des clients sur des surfaces plus importantes.
Ces nouveaux espaces haut de gamme, uniques, permettent à la marque de se différencier pour être spectaculaire.
Ils deviennent des destinations où s’affichent les valeurs de l’enseigne, des lieux de rencontres. Ce sont également des formats instagrammables, spectaculaires, à même d’attirer les nouvelles générations, notamment dans le luxe et le premium
Le renforcement de l’identification à la marque et la personnalisation sont de plus en plus poussés.
Alors qu’il est possible de tout acheter ou presque en ligne, il est désormais nécessaire d’attirer la clientèle en boutique en convertissant le désir en visite, la visite en achat. L’expérience est clé.
Le luxe a porté en partie l’investissement en immobilier commercial en 2023, visant surtout les pieds d’immeubles parisiens avec des jumbo deals emblématiques. Ces transactions utilisateurs n’apparaissent pas toutes dans les chiffres relatifs à l’investissement publiés par le GIE Immostat.
Les ventes utilisateurs représentaient près de la moitié des montants investis en commerce en 2023.
Les groupes LVMH et Kering engagent des moyens considérables pour solidifier leur patrimoine immobilier sur les artères les plus prestigieuses de Paris.
La rivalité entre LVMH et Kering à Paris donne lieu à une forte compétition pour s’implanter sur l’emplacement le plus prestigieux. Alors que le Groupe Kering était jusqu’alors plutôt installé sur la rive gauche de la Seine, la compétition se joue maintenant de tous les côtés.
Les groupes se rendent coup pour coup et n’hésitent pas à investir des centaines de millions d’euros pour contrer le concurrent, que cela soit au cœur du Triangle d’Or ou sur des artères prestigieuses de la capitale.
[…]
L’investissement en commerce attend 2024 empli d’espoir. Il représente 21 % des engagements en immobilier d’entreprise en 2023, contre une moyenne décennale de 17 %. Dans un marché porté par les acteurs européens, 3 milliards d’euros ont été investis en commerce, soit une baisse de 40 % par rapport à la moyenne décennale.
0,7 milliard d’euros a été investi durant le T4, une contraction de 64 % par rapport à la moyenne décennale pour un T4, et - 32,9 % par rapport au T4 2022. L’acquisition de Polygone Riviera par Frey pour 272 millions d’euros représente la plus grosse transaction du trimestre.
À noter toutefois : environ 2,9 milliards d’euros ne sont pas comptabilisés dans les volumes de 2023, car classés en Vente Utilisateur, dont les transactions importantes menées par les géants du luxe LVMH et Kering.
L’investissement en commerce par trimestre (en milliards d’euros) | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | 2018 | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 |
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T1 | 1,4 | 1,4 | 0,4 | 0,8 | 0,7 | 0,6 | 0,5 | 1,3 | 1,1 | 0,5 | 0,6 |
T2 | 0,5 | 1,5 | 0,6 | 1,5 | 1,1 | 1,4 | 0,7 | 1,1 | 0,9 | 3,3 | 0,4 |
T3 | 0,4 | 1,9 | 1,2 | 0,9 | 1,4 | 0,8 | 0,9 | 0,5 | 1,2 | 0,4 | 0,5 |
T4 | 0,7 | 1,1 | 1,1 | 1,5 | 3,7 | 1,8 | 2,0 | 2,4 | 2,3 | 2,8 | 1,6 |
Total | 3,0 | 5,9 | 3,2 | 4,6 | 7,0 | 4,6 | 4,1 | 5,2 | 5,5 | 7,0 | 3,2 |
Moyenne sur 10 ans | 5,0 |
Les centres commerciaux ont porté le marché au cours du quatrième trimestre, comme ils l’ont fait tout au long de l’année 2023. Ils représentent 39 % des montants investis et 1,1 milliard d’euros en un. L’acquisition par Etixia du centre commercial Bay 1 auprès de Carmila et Frey pour 42 millions d’euros est à évoquer pour le T4 2023.
La périphérie s’affiche en retrait par rapport à son excellente année 2022 (- 56 %). Cette typologie représente 34 % des montants investis en 2023, avec notamment l’acquisition au T4 par Realty Income d’un portefeuille paneuropéen de magasins Decathlon, estimé à 180 millions d’euros pour sa portion hexagonale.
Le commerce de centre-ville s’affiche en retrait de - 60 % par rapport à son excellente année 2022.
L’investissement en commerce par typologie (en milliards d’euros) | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | 2018 | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Centre commercial | 1,1 | 1,5 | 0,6 | 1,6 | 1,3 | 0,6 | 1,1 | 1,0 | 1,8 | 5,1 |
Commerce de centre-ville | 0,8 | 2,0 | 1,1 | 2,2 | 3,5 | 3,0 | 1,9 | 2,7 | 2,5 | 1,3 |
Commerce de périphérie | 1,0 | 2,3 | 1,5 | 0,8 | 2,2 | 1,1 | 1,1 | 1,5 | 1,2 | 0,6 |
Total | 3,0 | 5,9 | 3,2 | 4,6 | 7,0 | 4,6 | 4,1 | 5,2 | 5,5 | 7,0 |
L’OAT 10 ans France, estimé à 2,56 % au T4 2023, comprime la prime de risque pour les actifs immobiliers, faisant progresser les taux de rendement « prime ».
Une hausse généralisée des taux immobiliers pour reconstituer la prime de risque est observée.
Le taux « prime » en pied d’immeuble se décompresse à hauteur de 4,25 %.
Le taux « prime » pour les centres commerciaux se stabilise à 5 %, faute de demande.
Les retails parks restent prisés par les investisseurs, en témoigne Frunshopping d’Halluin passant dans les mains de De Vlier Real Estate pour 16 millions d’euros. Leurs taux « prime » sont également en hausse de 25 points de base, à 6 % pour les meilleurs actifs.
L’activité locative est restée soutenue tout au long de l’année 2023. M.R.M. a su tirer plein effet de l’intégration des centres commerciaux de Flins et d’Ollioules acquis fin 2022. Ainsi, les revenus locatifs bruts 2023 augmentent de 48,5 % pour atteindre 15,2 millions d’euros et les revenus locatifs nets s’établissent à 12,7 millions d’euros (+ 55,7 % par rapport à 2022).
Dans un contexte encore complexe pour nombre d’acteurs de la distribution et du commerce, la bonne marche de l’activité locative de M.R.M. a permis de limiter l’impact de la libération de plusieurs cellules et elle s’est traduite par la signature de 28 nouveaux baux ou renouvellements, représentant 10 % de la base locative de M.R.M.
Les actions ont été menées à bien tout en maintenant une qualité de gestion certaine sur le patrimoine existant :
Ces résultats sont le signe d’un portefeuille d’actifs résilient, en lien avec les tendances de marché observées au niveau des enseignes :
M.R.M. a l’intention de continuer de travailler ces tendances dans les années à venir.
En janvier 2019, le Groupe a finalisé son plan de cession de ses actifs de bureaux initié en 2013. Depuis, le patrimoine est donc intégralement composé d’actifs de commerce. D’une surface totale de 90 100 m2 à fin 2023, il est valorisé 235,5 millions d’euros.
Depuis la prise de contrôle de M.R.M. par Dynamique Bureaux et sa transformation en foncière cotée au cours du second semestre 2007, le patrimoine du Groupe a évolué en trois phases :
Apport par voie de fusion de Dynamique Bureaux pour une valeur d’expertise hors droits de 162 millions d’euros au 31 août 2007.
Le portefeuille comptait alors neuf actifs de bureaux qui représentaient une surface totale de 53 650 m2. L’opération a été approuvée par l’Assemblée Générale Mixte de M.R.M. du 12 décembre 2007, avec effet rétroactif au 1er septembre 2007.
Apport de Commerces Rendement pour une valeur d’expertise hors droits de 143 millions d’euros au 31 août 2007.
Le portefeuille comptait 19 actifs de commerce pour une surface totale de 75 582 m2. L’opération a été approuvée par l’Assemblée Générale Mixte de M.R.M. du 12 décembre 2007.
Acquisitions du 1er septembre au 31 décembre 2007 : immeubles de bureaux acquis en septembre et octobre 2007 pour 65,5 millions d’euros, immeubles de commerces acquis en septembre 2007 pour 3,8 millions d’euros, ainsi qu’un ensemble de commerces et bureaux acquis en novembre et décembre 2007 pour 80,4 millions d’euros (prix d’acquisition hors droits) ;
Acquisitions réalisées en 2008 : un immeuble de bureaux acquis en avril 2008 pour 6 millions d’euros, des ensembles de commerces (deux jardineries et cinq murs de restaurants), acquis en mai et juillet 2008, pour 11,3 millions d’euros (prix d’acquisition hors droit) ;
Acquisition réalisée en 2010 : un lot commercial de 1 000 m2.
Sur la période 2009-2012, dans le cadre d’un plan d’ajustement comportant un important programme de cessions d’actifs, M.R.M. a procédé aux cessions suivantes :
En 2009, trois immeubles de commerce ont été cédés pour un total de 22,7 millions d’euros hors droits.
En 2010, les murs de quatre restaurants Pizza Hut en région parisienne, deux actifs de commerce (l’un à Brétigny-sur-Orge et l’autre à Angoulême), trois immeubles de bureaux (situés à Nanterre, Clichy-la-Garenne et Levallois-Perret) ainsi que le centre de marques Marques Avenue A6 à Corbeil-Essonnes ont été cédés pour un total de 151 millions d’euros hors droits.
En 2011, cinq actifs de commerce (situés à Barjouville, Moulin-les-Metz, Vineuil et Chambray-les-Tours pour deux d’entre eux), et trois immeubles de bureaux (à Boulogne-Billancourt, Rueil-Malmaison et Puteaux) ont été cédés pour un total de 55,3 millions d’euros hors droits.
En 2012, cinq actifs de commerce (situés à Claye-Souilly, Coignières, Créteil, Montigny-lès-Cormeilles et Pierrelaye), un immeuble de bureaux (situé rue Niepce à Paris 14e) et une surface de logement (située au sein d’un immeuble de commerce à Tours) ont été cédés pour un total de 22,5 millions d’euros hors droits.
Enfin, dans le cadre de sa stratégie de recentrage sur l’immobilier de commerce initiée mi-2013 à la suite de l’entrée de SCOR SE au capital, M.R.M. a depuis procédé aux cessions d’immeubles de bureaux et aux acquisitions d’actifs de commerce suivantes :
En 2013, un immeuble de bureaux situé rue de la Bourse à Paris (2e), a été cédé pour un montant de 10,4 millions d’euros hors droits.
En 2014, deux immeubles de bureaux, situés rue Cadet à Paris (9e) et à Rungis, ont été cédés pour un total de 22,5 millions d’euros hors droits.
En 2015, un immeuble de bureaux situé rue de la Brèche aux Loups à Paris (12e) a été cédé pour un montant de 16,8 millions d’euros hors droits.
En 2016, trois immeubles de bureaux situés à Rueil-Malmaison, aux Ulis et à Cergy-Pontoise ont été cédés pour un total de 38,4 millions d’euros hors droits.
En 2017, M.R.M. a acquis la pleine propriété du retail park Aria Parc à Allonnes, moyennant l’achat d’une cellule commerciale de 1 500 m2 pour 1,8 million d’euros hors taxes, et a cédé, pour un montant non significatif, un local commercial de petite taille anciennement exploité sous enseigne Gamm Vert.
En 2018, M.R.M. a cédé Nova, un immeuble de bureaux situé à La Garenne-Colombes, pour un prix de 38,0 millions d’euros hors droits. Par ailleurs, dans le cadre d’une gestion dynamique du portefeuille de commerces, M.R.M. a également cédé un local commercial de petite taille anciennement exploité sous enseigne Gamm Vert, pour un montant de 0,2 million d’euros hors droits.
Enfin janvier 2019, M.R.M. a annoncé la cession d’Urban, un immeuble de bureaux inoccupé de 7 970 m2 situé à Montreuil, pour un prix de 6,35 millions d’euros hors droits. Cette cession marque l’aboutissement du processus de recentrage du patrimoine de M.R.M. sur l’immobilier de commerce. Elle porte le montant cumulé des cessions d’actifs de bureaux réalisées par M.R.M. dans le cadre de ce processus, à 132,3 millions d’euros, soit un montant supérieur de 9,8 % aux valeurs d’expertise du 30 juin 2013 après prise en compte des CAPEX.
Fin 2022, M.R.M. a procédé à l’acquisition de deux centres commerciaux à Flins-sur-Seine et à Ollioules, pour un montant total de 90,4 millions d’euros droits inclus. Cette acquisition transformante a permis à M.R.M. de changer de dimension. Tout en étendant la présence géographique de M.R.M. dans deux régions dynamiques, la Société a vu la taille de son portefeuille augmenter de 51 %.
En 2023, M.R.M. a bénéficié du plein effet de l‘acquisition des centres commerciaux de Flins et d’Ollioules réalisée le 16 novembre 2022, sur ses revenus locatifs ainsi que sur l’amélioration de sa profitabilité opérationnelle grâce à une meilleure absorption de ses coûts fixes.
| 31/12/2023 | 31/12/2022 |
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Valeur hors droits | 235,5 M€ | 244,9 M€ |
| - 3,8 % vs 31/12/2022 | + 51,2 % vs 31/12/2021 |
|
| - 0,9 % hors effet des acquisitions |
Surface totale | 90 100 m2 | 89 600 m2 |
Répartition en valeur | 100 % commerces | 100 % commerces |
Les actifs de commerce du Groupe sont situés en centre-ville ou en périphérie de villes françaises moyennes. La typologie des actifs est diversifiée : galeries, centres commerciaux, boutiques en pied d’immeuble et bâtiments commerciaux indépendants de périphérie et parcs d’activités commerciales. La grande majorité des 216 locataires sont des enseignes nationales et internationales. L’ensemble de ces enseignes représente en effet 81 % des loyers annualisés bruts.
Au 31 décembre 2023, le patrimoine est valorisé 235,5 millions d’euros hors droits et développe une surface de 90 100 m2, comparé à une valeur de 244,9 millions d’euros et une surface de 89 600 m2 un an plus tôt. La valeur du patrimoine baisse de - 3,8 % reflétant les conditions actuelles du marché locatif et du marché de l’investissement.
En 2023, l’activité locative a été dynamique avec la signature de 28 nouveaux baux ou renouvellements de baux, représentant un montant de loyers cumulés de 1,6 million d’euros et portant sur une surface totale de 11 850 m2. Parmi ces signatures, on trouve notamment :
Les départs liés aux difficultés de certaines enseignes, nationales notamment, ont été absorbées par le dynamisme des nouvelles signatures, ce qui s’est traduit par une stabilité du taux d’occupation physique et une progression de 2 points du taux d’occupation financier du portefeuille par rapport à leur niveau de fin décembre 2022. Au 31 décembre 2023, les taux d’occupation physique et financier s’élèvent ainsi à tous deux à 90 %.
Les loyers annualisés nets au 1er janvier 2024 s’établissent quant à eux à 14,5 millions d’euros, comparés à 14,9 millions d’euros un an plus tôt. Cette évolution s’explique par la hausse des charges non récupérées, la rotation des locataires et la vacance stratégique sur le site de Flins, qui ont été partiellement compensées par un effet positif de l’indexation.
Immeuble | Typologie | Localisation | Surface (en m2) |
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Aria Parc, Allonnes (72) – ZAC du Vivier – Route de la Bérardière | Retail park | Le Mans | 12 774 |
Carré Vélizy, Vélizy-Villacoublay (78) – 2-4, avenue de l’Europe | Ensemble mixte | IDF | 11 685 |
Sud Canal, Montigny-le-Bretonneux (78) – 41, boulevard Vauban | Centre Cial | IDF | 11 606 |
Centre commercial Flins, Flins-sur-Seine (78) – 67 Route départementale 14 | Galerie Ciale | IDF | 10 057 |
Halles du Beffroi, Amiens (80) – Place Maurice Vast | Centre Cial | Amiens | 7 405 |
Passage du Palais, Tours (37) – 19, place Jean Jaurès | Galerie Ciale | Tours | 6 660 |
Centre commercial Valentin, Ecole-Valentin (25) – 6, rue Châtillon | Galerie Ciale | Besançon | 6 662 |
Passage de la Réunion, Mulhouse (68) – 25, place de la Réunion | Galerie Ciale | Mulhouse | 4 988 |
Nozay (91) – Gamm Vert – ZA de la Butte | BCIP | IDF | 3 143 |
Centre commercial Ollioules, Ollioules (83) – 55, chemin de la Bouyère | Galerie Ciale | Toulon | 3 125 |
Reims (51) – 2-10, rue de l’Étape | Pied d’I. | Reims | 2 779 |
Romorantin (41) – Gamm Vert – ZAC de Plaisance | BCIP | Centre | 2 436 |
Lamotte-Beuvron (41) – Gamm Vert – 9-11, avenue de l’Hôtel de Ville | BCIP | Centre | 1 649 |
Brie-Comte-Robert (77) – Gamm Vert – ZI de La Haye Passart | BCIP | IDF | 1 350 |
Onzain (41) – Gamm Vert – 10, rue Lecoq | BCIP | Centre | 1 002 |
Montoire-sur-le-Loir (41) – Gamm Vert – 23, rue de la Paix | BCIP | Centre | 901 |
Vierzon (18) – Gamm Vert – rue Étienne Dolet | BCIP | Centre | 676 |
Saint-Aignan (41) – Gamm Vert – 2, rue des Vignes | BCIP | Centre | 629 |
Cour Cheverny (41) – Gamm Vert – 24, boulevard Carnot | BCIP | Centre | 605 |
Total |
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| 90 130 |
Retail park : Parc d’activité commerciale. Centre Cial : Centre commercial. Galerie Ciale : Galerie commerciale. BCIP : Bâtiment commercial indépendant de périphérie. Pied d’I. : Pied d’immeuble. |
| 31/12/2023 | 31/12/2022 |
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Valeur du portefeuille (1) | 235,5 M€ | 244,9 M€ |
Surface totale | 90 100 m2 | 89 600 m2 |
Localisation (2) | 50 % en Régions | 50 % en Régions |
| 50 % en Île-de-France | 50 % en Île-de-France |
Taux d’occupation physique (3) | 90 % | 90 % |
Taux d’occupation financier (3) | 90 % | 88 % |
Loyers annualisés nets (4) | 14,5 M€ | 14,9 M€ (5) |
Panorama des preneurs : |
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Nombre de locataires | 216 | 232 |
Part des enseignes nationales et internationales | 81 % des loyers perçus (Action, Basic-Fit, C & A, Carrefour Market, Fitness Park, Gamm Vert, Gautier, Indiana Café, Centrakor…) | 80 % des loyers perçus (Action, Basic-Fit, C & A, Carrefour Market, Fitness Park, Gamm Vert, Gautier, Habitat, Indiana Café, Centrakor…) |
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Baux | % des loyers | Type de bail Échéance |
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Bail n°1 | 3,4 % | bail 6-9-10 06/2028 |
Bail n°2 | 3,3 % | bail 6-9-12 04/2032 |
Bail n°3 | 3,3 % | bail 6-9-10 10/2030 |
Bail n°4 | 2,8 % | bail 3-6-9-12 02/2025 |
Bail n°5 | 2,2 % | bail 6-9-10 10/2031 |
Bail n°6 | 1,9 % | bail 6-9-10 08/2025 |
Bail n°7 | 1,5 % | bail 6-9-10 06/2028 |
Bail n°8 | 1,3 % | bail 9-10 06/2029 |
Bail n°9 | 1,2 % | bail 3-6-9 09/2029 |
Bail n°10 | 1,2 % | Bail 6-9-10 05/2027 |
Total des loyers des 10 premiers baux | 22,0 % |
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Au cours de l’année 2023, les investissements sur les immeubles en portefeuille concernent principalement des travaux réalisés sur les immeubles dans le cadre des programmes de valorisation et RSE et se sont élevés à 2,6 millions d’euros.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | 2021 |
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Acquisitions | - | 90,7 | - |
Investissements/Capex | 2,6 | 1,4 | 2,8 |
Total | 2,6 | 92,1 | 2,8 |
Lors du conseil d'administration du 04 avril 2024, Monsieur François Matray a fait part au conseil qu'il ne solliciterait pas le renouvellement de son mandat de Directeur Général qui arrive à échéance à l'issue de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos, le 31 décembre 2023 prévu le 05 juin 2024 pour des raisons personnelles et familiales.
Le conseil du 04 avril 2024 a décidé de nommer Monsieur Damien Chiaffi (Directeur Immobilier & RSE du groupe) à effet à l'issue de ladite Assemblée Générale pour une durée de 4 ans.
Par ailleurs, le conseil a également décidé de proposer à l'Assemblée Générale prévue le 05 juin 2024, la nomination de Monsieur Thierry Lacaze aux fonctions d'administrateur en remplacement de Madame Brigitte Gauthier-Darcet démissionnaire. Monsieur Thierry Lacaze remplit les conditions pour être qualifié d'administrateur indépendant.
En 2024, M.R.M. va poursuivre le déploiement de la stratégie de gestion de ses actifs axée sur :
M.R.M. confirme viser un montant de loyers annualisés nets supérieur à 16 millions d’euros à l’horizon 2025. Cet objectif est donné sur la base du portefeuille actuel (hors acquisitions ou cessions).
Enfin, M.R.M. entend continuer à étudier de potentielles acquisitions ou cessions, et maintenir sa politique de distribution régulière aux actionnaires.
À la date du présent Document d’Enregistrement Universel, l’organigramme juridique du Groupe se présente comme suit :
La liste des sociétés comprises dans le périmètre de consolidation au 31 décembre 2023 figure dans le présent Document d’Enregistrement Universel en section 3.7 intitulée « Comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023 », dans la note 3.2 « Liste des sociétés consolidées » de l’annexe aux comptes.
Au 31 décembre 2023, le nombre de sociétés contrôlées par M.R.M. est de 6.
Toutes les sociétés du Groupe sont détenues directement et indirectement à 100 % par M.R.M., elle-même détenue à 56,6 % par SCOR SE.
L’adresse des sièges sociaux de l’ensemble des entités du Groupe figure dans le présent Document d’Enregistrement Universel en section 3.7intitulée « Comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023 », dans la note 3.2 « Liste des sociétés consolidées » de l’annexe aux comptes.
Le rôle de M.R.M. vis-à-vis de ses filiales est décrit dans le présent Document d’Enregistrement Universel en section 3.6 intitulée « Rapport de gestion relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2023 », au paragraphe 1.3 « Situation et activité des sociétés contrôlées par M.R.M. et de leur portefeuille d’actifs immobiliers ».
L’activité des filiales est décrite dans le présent Document d’Enregistrement Universel en section 3.6 intitulée « Rapport de gestion relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2023 », au paragraphe 1.3.1 « Portefeuille d’actifs immobiliers ».
Les principaux flux financiers entre M.R.M. et ses filiales, correspondent aux avances en comptes courants, aux honoraires de présidence et aux honoraires de prestations de services, ils sont présentés dans le présent Document d’Enregistrement Universel en section 3.9 intitulée « Comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2023 », respectivement dans les notes « Liste des filiales et participations » et « Ventilation du chiffre d’affaires net » de l’annexe aux comptes.
La structure de bilan de M.R.M. figure dans le présent Document d’Enregistrement Universel en section 3.9 intitulée « Comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2023 ».
Depuis la recapitalisation de M.R.M. opérée en mai 2013, SCOR SE est l’actionnaire majoritaire de M.R.M.
Quatrième réassureur mondial, SCOR offre à ses clients une gamme innovante et diversifiée de solutions et de services pour le contrôle et la gestion des risques. SCOR conjugue une présence mondiale avec une expertise reconnue au sein du secteur et des solutions financières de pointe.
SCOR propose à ses clients des solutions à forte valeur ajoutée grâce à une politique de souscription fondée sur la profitabilité, supportée par une gestion du risque performante et une politique d’investissement prudente. En termes de solidité financière, les agences de notation indépendantes placent SCOR parmi les compagnies de réassurance les plus solides au monde (notations de A1 de Moody’s, A d’AM Best et A + de S & P et de Fitch).
En 2023, le groupe SCOR a enregistré 19,4 milliards d’euros de primes. Représenté à travers 35 bureaux dans le monde, il est au service de ses clients dans plus de 160 pays.
Le groupe SCOR s’organise autour de deux activités commerciales de réassurance et d’une activité de gestion d’actifs :
Le groupe SCOR est organisé autour de trois plateformes principales (« hubs ») situées à Paris/Londres/Zurich pour l’Europe, Singapour/Hong Kong pour l’Asie et New York/Miami pour le hub Amériques.
En tant qu’actionnaire majoritaire de M.R.M., SCOR SE entend, par sa présence au sein du Conseil d’administration de la Société et de ses comités (voir paragraphe 1.3 « Composition du Conseil d’administration et de la Direction Générale » du rapport sur le gouvernement d’entreprise inséré en section 4.1 du présent Document d’Enregistrement Universel), accompagner M.R.M. dans son nouveau positionnement de foncière recentrée sur la détention et la gestion d’un patrimoine de commerces.
Outre les dividendes que M.R.M. pourrait être amenée à verser à SCOR SE en sa qualité d’actionnaire, les flux financiers existants entre le groupe M.R.M. et SCOR SE se limitent aux loyers et charges locatives versés à SCOR SE en vertu du bail portant sur des locaux à usage de bureaux situés avenue Kléber à Paris. Pour plus d’informations sur SCOR SE : www. SCOR. com.
L’équipe de direction (Direction Générale, Direction Financière et direction de l’Asset Management) de M.R.M. est internalisée. Pour la gestion locative (quittancement et recouvrement des loyers) et la gestion technique de ses immeubles, le Groupe s’appuie sur des sociétés de property management expérimentées et aux compétences reconnues sur le marché.
Suite à la recapitalisation de M.R.M. opérée en 2013, la Société a internalisé sa Direction Générale et sa Direction Financière à compter du 1er août 2013. Avant cette date, la Société ne comptait aucun salarié dans ses effectifs.
En 2015, une nouvelle organisation pour l’asset management de ses actifs immobiliers a été mise en place et la Société a internalisé la fonction d’asset management.
À ce jour, les effectifs de la Société comptent six personnes salariées, toutes basées au siège social, situé 5 avenue Kléber à Paris (16e). Le Directeur Général de la Société a, quant à lui, le statut de mandataire social rémunéré (voir paragraphe 2.2.1 « Rémunération du Directeur Général » du rapport sur le gouvernement d’entreprise inséré en section 4.1 du présent Document d’Enregistrement Universel).
Depuis 2019, M.R.M. a mis en place des plans d’attribution gratuite d’actions, destinés à ses salariés. Les informations relatives à ces plans d’attribution gratuite d’actions sont détaillées dans le présent Document d’Enregistrement Universel en section 3.6 intitulée « Rapport de gestion relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2023 », au paragraphe 3.3 « Participation des salariés au capital social ».
Enfin, la politique sociale de la Société fait l’objet d’un développement dans la partie 5.4 « Pilier Social » de la Déclaration de performance extra-financière, insérée en section 5. du présent Document d’Enregistrement Universel.
M.R.M., société foncière, ne conduit aucune politique de recherche et développement compte tenu de la nature de son activité. Elle a enregistré le nom de domaine « www.mrminvest.com ».
La Société considère ne pas être dépendante à l’égard d’une quelconque marque, brevet ou licence pour son activité ou sa rentabilité.
La politique environnementale de la Société fait l’objet d’un développement complet dans la Déclaration de performance extra-financière, insérée en section 5. du présent Document d’Enregistrement Universel.
Forte d’une situation financière solide et assainie depuis la recapitalisation de la Société en 2013, et conformément aux orientations prises lors de l’arrivée du groupe SCOR au capital de la Société, M.R.M. a progressivement recentré son activité vers la détention et la gestion d’actifs de commerce. M.R.M. a achevé ce processus en 2019 et est depuis une pure foncière de commerces.
L’année 2022 a été marquée par l’acquisition structurante des deux centres commerciaux de Flins et d’Ollioules (cf. Section 1.2 du Document d’Enregistrement Universel 2022). Ces deux centres commerciaux sont intégrés dans le patrimoine et consolidés dans les comptes de M.R.M. depuis le 16 novembre 2022.
Situés l’un à Flins dans les Yvelines et l’autre à Ollioules dans le Var, il s’agit de deux actifs performants, alliant rendement et potentiel de création de valeur. Ayant l’un et l’autre un hypermarché Carrefour comme locomotive alimentaire, ils constituent des centres de référence dans leur zone de chalandise. Leur intégration représente un véritable changement de dimension pour M.R.M. La valeur de son portefeuille a en effet augmenté de plus de 50 % et ses loyers annualisés nets de plus de 60 %, ce qui lui ouvre de nouvelles perspectives. La transaction a été financée à hauteur de 50 millions d’euros par deux augmentations de capital souscrites par SCOR SE et Altarea pour 25 millions d’euros chacun. Le solde de l’opération a été financé par la mise en place d’un prêt bancaire de 42 millions d’euros. Ce schéma a permis à M.R.M. de préserver un niveau d’endettement maîtrisé, inférieur à 44 %.
La Société est confrontée à des risques génériques liés à l’environnement économique, réglementaire, etc. ou au fonctionnement normal d’une entreprise, ainsi qu’à des risques spécifiques propres à ses activités ou au secteur d’activité dans lequel elle intervient ou encore propres à son organisation.
En constante évolution, ces risques doivent être recensés et faire l’objet d’une mise à jour et d’un suivi régulier. La gestion des risques ne vise pas leur élimination hypothétique, mais permet de définir le degré de contrôle des risques nécessaire pour que la Société puisse conduire ses activités quotidiennes et mettre en œuvre sa stratégie.
La Société s’est dotée d’un outil de gestion et de maîtrise des risques, via la réalisation d’une cartographie complète de ses risques ayant pour fonction d’identifier les risques portés par le Groupe, de recenser et évaluer les procédures existantes, de mettre en place des actions pour compléter ou optimiser le traitement des risques. Ce travail a été réalisé par la Direction Générale, en collaboration avec la direction Administrative et Financière et la direction de l’Asset Management. Il a ensuite fait l’objet d’une présentation et d’une revue détaillée lors de la réunion du Comité d’audit du 6 mars 2024. Cette cartographie fait l’objet d’une mise à jour et d’une revue régulière.
La cartographie a permis d’identifier 42 risques classés en 6 grandes catégories :
Pour chacun des risques identifiés, M.R.M. a évalué leur importance en fonction (i) de la probabilité de les voir se matérialiser et (ii) de l’ampleur estimée de leur impact négatif (financier/juridique/de réputation).
La probabilité de survenance du risque est fonction de l’occurrence sur douze mois, elle correspond à une évaluation subjective réalisée dans le cadre du processus de gestion des risques décrit ci-dessus. Elle est divisée en trois niveaux : faible, modéré, élevé.
L’appréciation de l’ampleur estimée de l’impact négatif tient compte des mesures de prévention, d’atténuation et de protection mises en place par la Société, il s’agit donc de l’impact « net » du risque. Elle est, elle aussi, divisée en trois niveaux : faible, modéré, élevé.
Les risques jugés les plus significatifs par la Société sont ceux qui ressortent avec l’une des combinaisons suivantes :
Conformément au règlement européen n° 2017/1129 applicable depuis le 21 juillet 2019, M.R.M. détaille au paragraphe 2.2, les risques spécifiques jugés les plus significatifs auxquels elle est exposée et qui pourraient avoir un effet défavorable sur son activité, sa situation financière ou ses résultats, ou sur sa capacité à réaliser ses objectifs.
Les risques détaillés ci-après sont présentés :
Ce classement est le résultat du processus réalisé dans le cadre de la gestion des risques décrit dans le paragraphe 2.1.
Guerre en ukraine | ||
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Description du risque et de ses impacts | Mesures d’atténuation du risque | |
Le conflit armé entre l’Ukraine et la Russie, qui a débuté en février 2022, a déclenché de très vives tensions géopolitiques en Europe de l’Est avec un risque d’extension de ce conflit à d’autres pays. Ceci constitue une source de risques et d’incertitudes dont les conséquences économiques (directes et indirectes), financières, sociales et environnementales pourraient avoir des impacts négatifs significatifs sur tous les acteurs économiques. En France, territoire sur lequel l’ensemble des actifs de M.R.M. sont implantés, les conséquences économiques indirectes de ce conflit se font fortement ressentir avec notamment une hausse du coût des matières premières, de l’énergie, une inflation certaine et des problématiques d’approvisionnement. | Les actifs de M.R.M. étant tous situés en France, M.R.M. ne souffre pas d’impact direct de la guerre. M.R.M. reste néanmoins exposée aux conséquences indirectes de cette guerre et aux incertitudes économiques engendrées et reste donc attentive aux effets indirects du conflit sur son activité, comme l’impact de la hausse du coût de l’énergie sur les charges de fonctionnement de ses centres commerciaux. |
Les procédures mises en place pour suivre les risques relatifs à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière sont décrites au paragraphe 1.7 du rapport de gestion figurant en section 3.6 du présent Document d’Enregistrement Universel.
Évolution défavorable des taux d’intérêt | ||
---|---|---|
Description du risque et de ses impacts | Mesures d’atténuation du risque | |
L’investissement immobilier étant une activité fortement capitalistique, M.R.M. a besoin de mobiliser des ressources financières à long terme, soit sous la forme d’emprunts, soit sous la forme de fonds propres, afin de financer ses investissements et acquisitions mais aussi de refinancer ses dettes arrivant à échéance. Après une décennie de taux d’intérêts historiquement bas voire négatifs, on observe depuis le milieu de l’année 2022 une remontée forte des taux d’intérêts longs sur les marchés financiers mondiaux. L’ensemble des emprunts bancaires souscrits par le groupe M.R.M. sont à taux variable, la remontée des taux entraîne donc mécaniquement un renchérissement du coût de ses crédits et une hausse des charges financières du Groupe, ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur sa rentabilité et ses résultats et être susceptible de freiner les projets de développement de la Société. | Pour se prémunir contre la hausse des taux d’intérêt, le Groupe procède systématiquement à la couverture des dettes contractées à taux variable en souscrivant des caps. Au 31 décembre 2023, 100 % de la dette bancaire du Groupe est rémunérée à taux variable. Elle est couverte à 75 % par des caps portant sur l’Euribor 3 mois et à des taux strike compris entre 1,0 % et 2,5 %. Une analyse de sensibilité à la hausse des taux montre qu’une hausse de l’Euribor 3 mois de 100 ou 200 de base aurait un impact négatif respectif de 300 milliers d’euros et 160 milliers d’euros sur les charges financières du Groupe. Enfin, la prochaine échéance significative de remboursement de dette bancaire et donc de refinancement du Groupe est en décembre 2028, ce qui laisse du temps pour une amélioration des conditions économiques et financières. |
Estimation de la valeur des actifs immobiliers | ||
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Description du risque et de ses impacts | Mesures d’atténuation du risque | |
Le portefeuille immobilier de la Société fait l’objet d’une évaluation semestrielle, au 30 juin et au 31 décembre de chaque année par des experts évaluateurs indépendants. Les coordonnées des experts évaluateurs du Groupe et l’approche méthodologique retenue par ces derniers lors de leur mission d’évaluation sont détaillées au paragraphe 1.2.1 « Physionomie du patrimoine du Groupe » du présent Document d’Enregistrement Universel. M.R.M. a opté pour la comptabilisation de ses actifs immobiliers selon la méthode de la juste valeur, qui consiste conformément à l’option offerte par la norme IAS 40, à comptabiliser les immeubles de placement à leur valeur vénale et à constater les variations de valeur au compte de résultat. Les corrections positives ou négatives de la valorisation des actifs détenus par les différentes sociétés du Groupe ont donc un impact direct sur le résultat du Groupe. Du fait de la comptabilisation du patrimoine immobilier de M.R.M. à sa valeur de marché et sur la base des expertises indépendantes réalisées, sa valeur est donc susceptible d’être affectée par la variation des hypothèses retenues et des paramètres utilisés dans les méthodes d’évaluation (évolution du marché de l’immobilier notamment en termes de valeurs locatives, montant des loyers perçus, évolution des taux d’intérêt notamment en termes de taux d’actualisation et de taux de capitalisation retenus), avec pour conséquence indirecte un impact sur le ratio de loan to value (LTV) qui constitue un indicateur du risque d’endettement et de liquidité du Groupe. Par ailleurs, conformément au Code de déontologie des SIIC, M.R.M. procède à une rotation de son expert évaluateur tous les cinq ans. Les typologies diversifiées des actifs détenus par M.R.M. peuvent induire un nombre limité de références de marché entraînant des marges d’appréciation plus larges pour les experts immobiliers. Un expert évaluateur nouvellement nommé pourrait avoir une appréciation différente de la valeur intrinsèque des sites. Une étude de sensibilité montre qu’une hausse des taux de capitalisation de 50 points de base aurait un impact négatif de 9,6 millions d’euros sur la valeur du patrimoine au 31 décembre 2023 (soit une baisse de 4,1 %) tandis qu’une diminution de 50 points de base la majorerait de 10,9 millions d’euros (soit une hausse de 4,6 %). | M.R.M. suit étroitement les transactions immobilières ayant lieu sur le marché. Une actualisation de la sensibilité de la valeur du patrimoine est effectuée semestriellement sur la base d’une diminution/augmentation de 25 et 50 points de base du taux de capitalisation. Le risque de la dégradation des valeurs d’expertise, au travers d’hypothèses sous-jacentes défavorablement orientées est donc régulièrement suivi. M.R.M. fait systématiquement appel à des cabinets d’expertise renommés et adoptant les mêmes méthodes de travail décrites dans la Charte de l’expertise en évaluation immobilière. À ce jour, l’évaluation du patrimoine de M.R.M. est confiée à l’expert BNP Paribas Real Estate Valuation. Par ailleurs, concernant les rotations d’experts évaluateurs, elles sont réalisées de manière échelonnée et raisonnée. Ainsi, le cas échéant, les actifs immobiliers faisant l’objet d’une restructuration ou d’un programme de valorisation ne changent pas d’expert évaluateur tant que le programme n’est pas arrivé à son terme. Enfin, M.R.M. s’attache à accompagner les experts évaluateurs auxquels elle a recours, dans une connaissance et une compréhension des enjeux les plus approfondies possibles, des sites dont ils ont la charge de l’évaluation. |
Non réalisation ou retard dans la réalisation de projets d’acquisitions ou d’investissements | ||
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Description du risque et de ses impacts | Mesures d’atténuation du risque | |
Dans le cadre de la stratégie de valorisation de son patrimoine, la Société est amenée à réaliser des investissements en procédant à des rénovations, des restructurations ou des extensions de ses sites. Les retards ou la non-réalisation de certains des projets d’investissements envisagés sont susceptibles de venir freiner le développement de la Société, de retarder la mise en location des actifs et d’avoir un impact défavorable sur son activité et ses résultats. De plus, la rotation des actifs, par des cessions et acquisitions de biens, fait également partie intégrante de la stratégie de M.R.M. en vue d’une gestion dynamique de son patrimoine. Là aussi, dans un marché de l’investissement très concurrentiel, les retards ou la non-réalisation de certaines décisions d’acquisition ou de cession sont susceptibles de venir freiner la croissance de la Société et d’avoir un impact défavorable sur son activité et ses résultats. | Le Directeur de l’Asset Management assure un suivi régulier de l’état d’avancement des projets d’investissements (rénovation, restructuration, extension) sous tous leurs aspects. L’état d’avancement des projets, leur budget et leurs résultats sont revus par la direction sur une base trimestrielle. Les projets d’acquisition et de cession sont quant à eux suivis par la Direction Générale et le Comité d’investissement rattaché au Conseil d’administration. |
Recrutement, fidélisation des collaborateurs clés et succession | ||
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Description du risque et de ses impacts | Mesures d’atténuation du risque | |
M.R.M. est une organisation de taille modeste qui intervient dans un secteur très concurrentiel. À ce jour, ses effectifs ne comptent que sept personnes (un dirigeant mandataire social et six collaborateurs) et son personnel a une forte employabilité, ce qui signifie que la rétention des talents est une priorité pour M.R.M. Un manque d’attractivité de M.R.M. en tant qu’employeur amoindrirait sa capacité de recrutement, de motivation et de rétention des talents en particulier sur les postes clés. Une perte des compétences clés, de connaissances et d’expertise en cas de taux de rotation élevé des effectifs pourrait impacter la capacité de M.R.M. à faire appliquer ses décisions et à mener efficacement ses activités. De même, une incapacité à établir un plan de succession formel en cas de départ de son dirigeant pourrait avoir un effet défavorable sur l’activité, la situation financière et/ou les résultats de M.R.M. | M.R.M. prend des mesures pour se montrer un employeur attractif. Elle offre des packages salariaux compétitifs et attrayants et un environnement de travail de grande qualité au sein des locaux de son actionnaire majoritaire SCOR SE, et un recours au télétravail. De plus, en tant que société de petite taille, M.R.M. est en mesure de proposer à ses collaborateurs une organisation du travail plus agile et des postes au contenu plus riche et diversifié, comparé aux grands groupes où l’organisation du travail « en silos » peut cloisonner les services et nuire au partage de l’information. En outre, des plans d’attribution gratuite d’actions ont été mis en place par la Société chaque année depuis 2019 dans l’optique d’une rétention des talents. Soucieuse du développement et de l’évolution des collaborateurs, M.R.M. porte une attention particulière à la formation et au développement des compétences au sein de l’entreprise. Lors de son entretien annuel d’évaluation individuelle, chaque collaborateur a l’assurance que sa situation et ses performances sont discutées et évaluées attentivement par le management. Enfin, depuis 2017, le Conseil d’administration de M.R.M. s’est doté d’un plan de succession de ses dirigeants mandataires sociaux (Président du Conseil et Directeur Général). Ce plan est revu régulièrement par le Conseil d’administration. |
Concurrence | ||
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Description du risque et de ses impacts | Mesures d’atténuation du risque | |
Face à de nombreuses sociétés foncières concurrentes disposant d’un patrimoine ou d’une surface financière plus importants, M.R.M., compte tenu de la taille de son patrimoine et de ses moyens financiers relativement modestes, pourrait manquer de visibilité ou rencontrer des difficultés à établir des relations préférentielles auprès des vendeurs/acquéreurs/enseignes et des brokers, entraînant des pertes d’opportunités d’acquisition, de cession ou commercialisation. | En tant que société cotée, M.R.M. communique régulièrement au marché et, à ce titre, a acquis une certaine visibilité. L’adossement au groupe SCOR, réassureur mondial de premier plan, ainsi qu’au groupe Altarea, leader incontesté de la fabrique de la ville, lui confère également une certaine notoriété et visibilité. M.R.M. veille également à participer aux salons, grands évènements et rencontres investisseurs du secteur de l’immobilier, et à entretenir ses contacts et réseaux professionnels. |
Respect de la fiscalité et du régime SIIC | ||
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Description du risque et de ses impacts | Mesures d’atténuation du risque | |
M.R.M. est exposée à l’évolution des règles fiscales en vigueur en France. Toute évolution fiscale qui se traduirait par une hausse du niveau d’imposition de la Société pourrait avoir une incidence négative significative sur l’activité de M.R.M., sa situation financière et ses résultats d’exploitation, entraînant une baisse de sa rentabilité, une perte d’attractivité pour les investisseurs en actions ou une diminution de la valeur de la Société. Depuis le 1er janvier 2008, M.R.M. bénéficie du statut de SIIC régi par l’article 208 C du Code général des impôts et, à ce titre, bénéficie d’une exonération d’impôt sur les sociétés, sous condition de distribution, sur la partie de son bénéfice provenant notamment de la location de ses immeubles, des plus-values réalisées sur les cessions d’immeubles ou de certaines participations dans des sociétés immobilières et, de certains dividendes. Le manquement à cette obligation de distribution au cours d’un exercice social entraînerait l’absence d’exonération d’impositions au titre de cet exercice. De plus, M.R.M. perdrait le bénéfice du régime SIIC si un ou plusieurs actionnaires de la Société agissant de concert (autres que des sociétés cotées bénéficiant du régime SIIC) venaient à détenir 60 % ou plus des actions ou droits de vote de la Société. La Société n’envisage pas à ce jour qu’un de ses actionnaires détienne directement ou indirectement 60 % ou plus de ses actions ou droits de vote. La perte du statut de SIIC pourrait avoir un effet défavorable significatif pour M.R.M. Enfin, M.R.M. est exposée au risque de modifications futures du régime SIIC ou de l’interprétation des dispositions le concernant par les autorités fiscales ou comptables, qui seraient susceptibles d’affecter l’activité, les résultats et la situation financière de la Société. Des désaccords avec l’administration fiscale pourraient conduire M.R.M. à des litiges fiscaux. Un paiement incorrect de l’impôt pourrait nuire à la réputation de M.R.M. et avoir un impact financier. | Pour se tenir informée des évolutions fiscales et de leur impact, pour la gestion de ses obligations déclaratives, et pour toute question qu’elle pourrait avoir en matière juridique et fiscale, M.R.M. a recours à des conseils extérieurs de qualité. Concernant le suivi du pourcentage de détention de SCOR en actions et en droits de vote, les équipes de M.R.M. et de SCOR sont mobilisées pour veiller à ne pas dépasser le seuil de 60 %. La suppression des droits de vote doubles en 2019 a permis de faciliter le suivi des droits de vote par les actionnaires et par conséquent le respect de leurs obligations déclaratives à l’occasion d’éventuels franchissements de seuil mais aussi de faciliter la gestion des contraintes de détention liées au régime SIIC. |
Durcissement de la réglementation en matière de performance énergétique et environnementale des bâtiments | ||
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Description du risque et de ses impacts | Mesures d’atténuation du risque | |
M.R.M. est soumise à la réglementation en matière de performance énergétique et environnementale des bâtiments en vigueur en France, tel le Décret Eco Énergie Tertiaire qui impose une baisse des consommations d’énergie supérieure à 40 % d’ici 2030. Le respect de cette règle implique des dépenses supplémentaires dans les plans de travaux pluriannuels des immeubles, des travaux de mise en conformité et d’amélioration des systèmes techniques en vue d’améliorer les performances énergétiques des bâtiments, le tout dans un contexte actuel d’inflation et d’augmentation des coûts de construction. De manière générale, toute évolution ou durcissement réglementaire qui se traduirait par une hausse significative des investissements nécessaires pour y faire face, pourrait avoir une incidence négative sur l’activité de M.R.M., sa situation financière et ses résultats d’exploitation, entraînant une baisse de sa rentabilité, une perte d’attractivité pour les investisseurs en actions ou une diminution de la valeur de la Société. | M.R.M. n’a pas attendu la mise en place d’une réglementation contraignante pour travailler sur les sujets de performance énergétique de ses centres commerciaux. Afin d’amplifier les actions engagées par la Société en la matière depuis 2015, M.R.M. a adopté en 2020 un Plan Climat, élaboré sous l’égide du Conseil d’administration et piloté par le Comité de Responsabilité Sociale et Environnementale. Depuis 2023, la Société a pris la décision de publier sa Déclaration de performance extra-financière sur une base volontariste. M.R.M. se dote ainsi d’un outil de pilotage de ses engagements extra-financiers envers l’ensemble des parties prenantes et le rend public. La Déclaration de performance extra-financière est insérée au chapitre 5. du présent Document d’Enregistrement Universel. |
Sanction de la part du marché, des investisseurs et des établissements financiers pour les sociétés n’intégrant pas de réfléxion ESG à leur stratégie | ||
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Description du risque et de ses impacts | Mesures d’atténuation du risque | |
Les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (« ESG ») ne peuvent plus être pris à la légère par les entreprises, et encore moins par les sociétés cotées sur un marché réglementé qui ont une obligation de transparence accrue sur ces sujets vis-à-vis des marchés. La Société doit intégrer les enjeux ESG à sa stratégie globale et être en mesure d’expliquer les actions concrètes mises en œuvre en cohérence avec la réglementation et de rendre compte des résultats obtenus dans un souci d’amélioration constante de ses performances en la matière. En plus d’être un devoir moral vis-à-vis des générations futures, la prise en compte de ces sujets représente un enjeu financier pour que la Société reste attractive auprès des investisseurs et des établissements financiers, mais aussi des autres parties prenantes comme les locataires ou les clients de ses centres commerciaux, de plus en plus exigeants et attentifs à ces sujets. La non-prise en compte de cette nouvelle réalité par la Société pourrait avoir une incidence négative sur son activité, sa capacité à se financer, ou à attirer des locataires et des clients dans ses centres commerciaux, se traduisant par une détérioration de ses résultats d’exploitation et de sa situation financière, une baisse de sa rentabilité, une perte d’attractivité vis-à-vis des investisseurs en actions et une diminution de la valeur de la Société. | Afin d’amplifier les actions engagées par la Société en la matière depuis 2015, M.R.M. a adopté en 2020 un Plan Climat, élaboré sous l’égide du Conseil d’administration et piloté par le Comité de Responsabilité Sociale et Environnementale. Depuis 2023, la Société a pris la décision de publier sa Déclaration de performance extra-financière sur une base volontariste. M.R.M. se dote ainsi d’un outil de pilotage de ses engagements extra-financiers envers l’ensemble des parties prenantes et le rend public. La Déclaration de performance extra-financière est insérée au chapitre 5. du présent Document d’Enregistrement Universel. Enfin, les critères de performance conditionnant l’octroi de la rémunération variable du Directeur Général intègrent depuis plusieurs années des objectifs en matière environnementale, plaçant ainsi ce sujet au même rang d’importance que les autres. |
Changement climatique | ||
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Description du risque et de ses impacts | Mesures d’atténuation du risque | |
Du fait du changement climatique, de forts aléas climatiques sont observés : hausse des températures et augmentation du nombre de phénomènes météorologiques extrêmes (inondations, tempêtes, canicules, sécheresse…). Les actifs immobiliers de M.R.M. sont potentiellement exposés aux dommages causés par les impacts du changement climatique :
| Au cours des dernières années, M.R.M. a eu à cœur d’intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (« ESG ») à la gestion de son activité aussi bien au niveau corporate qu’à l’échelle de son patrimoine immobilier. M.R.M. a fait un pas supplémentaire en formalisant ses engagements stratégiques en termes de Responsabilité Sociale et Environnement (« RSE »), en réalisant une cartographie de ses risques liés au changement climatique, et en introduisant un plan d’actions opérationnel cohérent, en accord avec les ambitions de la Société pour notamment réduire son empreinte carbone. Par ailleurs, sur les actifs en portefeuille, M.R.M. procède à des audits énergétiques et des audits Biodiversité, met en place des procédures pour réduire les consommations d’énergie et améliorer l’efficacité environnementale, et veille à intégrer les risques environnementaux majeurs dans ses décisions d’investissement et/ou acquisition. L’ensemble de ces éléments sont présentés dans la Déclaration de performance extra-financière insérée au chapitre 5. du présent Document d’Enregistrement Universel. Enfin, les immeubles de M.R.M. sont assurés contre les phénomènes météorologiques. |
Les actifs immobiliers du Groupe font l’objet de polices d’assurances multirisques, couvrant les dommages matériels, les pertes de loyers et la responsabilité civile propriétaire.
Les risques couverts par les différentes polices courantes sont généralement les suivants : vols, dégâts des eaux, bris de glace, bris de machines, tempêtes-grêle-chute d’aéronefs, attentats-vandalisme-émeutes, responsabilité civile, risques spéciaux.
Par ailleurs, lorsque la Société engage des travaux sur ses actifs, elle souscrit une assurance Tous Risques Chantiers qui garantit les dommages matériels à l’ouvrage pendant la durée des travaux, les conséquences des catastrophes naturelles caractérisées par arrêté ministériel publié au Journal Officiel, ainsi que la responsabilité civile du propriétaire pendant la durée des travaux.
M.R.M. a souscrit, pour son propre compte ainsi que celui de ses filiales, une police d’assurance pour responsabilité des dirigeants de M.R.M. et de ses filiales.
À la date du présent Document d’Enregistrement Universel, et à la connaissance de la Société, il n’existe pas de procédure administrative, judiciaire ou d’arbitrage, y compris les procédures en cours ou menaces de procédures dont l’émetteur a connaissance, qui pourrait avoir ou a eu récemment, au cours des douze derniers mois, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe.
La Société a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et elle considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir.
La dénomination sociale de la Société est M.R.M. (article 2 des Statuts).
La Société est immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 544 502 206.
L’identifiant unique d’identité juridique de la Société, aussi dénommé Legal Entity Identifier (« LEI »), est 96950047J5JOCUPMHI30.
Le siège social de la Société est situé au : 5, avenue Kléber à Paris (16e).
Son numéro de téléphone est le 01 58 44 70 00. La Société est une société anonyme de droit français à Conseil d’administration régie par les lois et règlements français en vigueur et notamment par le livre II du Code de commerce ainsi que par ses Statuts.
L’adresse du site Internet de la Société est la suivante : www.mrminvest.com.
Les documents juridiques peuvent être consultés au siège social ainsi que sur le site Internet de la Société : www.mrminvest.com.
Sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation décidée par l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires, la durée de la Société expirera le 20 avril 2038. La Société a été constituée sous sa forme actuelle le 21 janvier 1992.
L’exercice social, d’une durée de douze mois, commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de chaque année (article 18 des Statuts).
La Société a pour objet, dans tous pays :
Elle peut réaliser toutes les opérations qui sont compatibles avec cet objet, s’y rapportent et contribuent à sa réalisation (article 3 des Statuts).
« Sur le bénéfice diminué, le cas échéant, des pertes antérieures, il est prélevé 5 % pour constituer le fonds de réserve légale. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque le fonds de réserve a atteint le minimum obligatoire.
Sur l’excédent disponible, l’Assemblée, sur la proposition du Conseil d’administration ou du Directoire selon le mode d’administration adopté, peut prélever toutes sommes qu’elle juge convenables de fixer, soit pour être reportées à nouveau sur l’exercice suivant, soit pour être affectées à un ou plusieurs fonds de réserves généraux ou spéciaux.
Le solde, s’il en existe, est réparti entre les actionnaires à titre de dividende complémentaire.
Tout actionnaire, autre qu’une personne physique :
sera débiteur vis-à-vis de la Société au moment de la mise en paiement de toute distribution d’une somme correspondant au montant du prélèvement dû par la Société au titre de ladite distribution ». (article 18 des Statuts).
Au 31 décembre 2022, le capital social s’élève à 64 113 940 euros il était composé de 3 205 697 actions de 20 euros de valeur nominale, entièrement libérées, toutes de même catégorie.
Au 31 décembre 2023, le capital social s’élève à 64 157 680 euros, et est composé de 3 207 884 actions de 20 euros de valeur nominale, entièrement libérées, toutes de même catégorie.
Cette modification du capital social de la Société fait suite à l’augmentation de capital en date du 26 juin 2023 résultant de l’acquisition définitive par leurs bénéficiaires d’un total de 2 187 actions de 20 euros de valeur nominale attribuées gratuitement dans le cadre du Plan 2020-01.
A la date du présent document, le capital social s'élève à 64 190 640 euros, et est composé de 3 209 532 actions de 20 euros de valeur nominal entièrement libérées, toutes de même catégorie.
Cette modification du capital social de la Société fait suite à l’augmentation de capital en date du 1er avril 2024 résultant de l’acquisition définitive par leurs bénéficiaires d’un total de 1 648 actions de 20 euros de valeur nominale attribuées gratuitement dans le cadre du Plan 2021-01.
Les actions sont admises aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext Paris sous le nouveau code ISIN FR00140085W6(1) depuis le 20 avril 2022. Le code mnémonique (M.R.M.) reste inchangé.
Les actions entièrement libérées sont nominatives ou au porteur, au choix de l’actionnaire, sous réserve des dispositions impératives de la loi en la matière. (articles 6 et 7 des Statuts).
Le capital social est modifié dans les conditions prévues par la loi.
Le nombre total de droits de vote théoriques au 31 décembre 2023 était de 3 207 884 et est de 3 209 532 à la date du présent Document d’Enregistrement Universel. Retraité des actions auto-détenues, le nombre de droits de vote réels était au 31 décembre 2023 de 3 200 263. À la date du présent Document d’Enregistrement Universel il est de 3 201 515.
L’Assemblée Générale Mixte du 7 juin 2023, dans sa dix-septième résolution à caractère extraordinaire, a autorisé le Conseil d’administration, dans le cadre des dispositions des articles L.225-197-1, L.225-197-2, L.22-10-59 et L.22‑10‑60 du Code de commerce, à procéder à des attributions gratuites d’actions ordinaires de la Société, existantes ou à émettre, au profit de membres du personnel salarié et/ou certains mandataires sociaux.
Le nombre total des actions ordinaires attribuées gratuitement dans ce cadre ne pourra être supérieur à 0,5 % du capital au jour de ladite Assemblée, étant toutefois précisé à cet égard que les attributions décidées, au titre de la présente résolution, en faveur des dirigeants mandataires sociaux de la Société ne pourront représenter plus de deux tiers des actions ordinaires autorisées par la présente résolution.
L’attribution des actions ordinaires aux bénéficiaires deviendra définitive, sous réserve le cas échéant des conditions d’attribution, pour tout ou partie des actions ordinaires attribuées au terme d’une période d’acquisition d’une durée minimale de trois ans, étant précisé que le Conseil pourra ou non prévoir une période de conservation. Les attributions au profit des dirigeants mandataires sociaux seront intégralement soumises à conditions de performance appréciées sur une période minimale de trois (3) ans.
Cette autorisation a été donnée pour une période de 26 mois à compter du jour de ladite Assemblée.
Néant.
À la date du présent Document d’Enregistrement Universel, il n’existe aucun autre titre non représentatif du capital de la Société.
Il n’existe aucun titre émis et donnant accès au capital dont l’exercice serait susceptible d’avoir un impact dilutif sur l’actionnariat de la Société.
En 2023, la Société a procédé à une attribution gratuite d’actions au bénéfice des salariés et de son Directeur Général, soumises à condition de présence et de performance, et portant sur 2 187 actions de 20 euros de valeur nominale, étant précisé que le Conseil d’administration remettra, à l’issue de la période d’acquisition, des actions nouvelles.
L’historique des attributions gratuites d’actions décidées par le Conseil d’administration au cours des exercices clos passés est présenté au paragraphe 3.3 du rapport de gestion figurant en section 3.6 du présent Document d’Enregistrement Universel. Depuis la clôture de l'exercice, le Plan 2021-01 a fait l'objet d'une attribution définitive à hauteur de 1 648 actions gratuites.
A la date du présent document de référence, le nombre maximum d'actions susceptibles d'être émises dans le cadre des plans d'attribution en cours de période d'acquisition s'élève à 11 037 actions, soit un taux de dilution maximum de 0,34 % du capital.
| Nombre d’actions de 20 euros de nominal attribuées gratuitement |
---|---|
Plan 2022-01 | 3 762* |
Plan 2023-01 | 3 885** |
Plan 2024-01 | 3 390 |
Total | 11 037 |
* dont 1 005 actions devenues caduques à la date du présent document ** dont 990 actions devenues caduques à la date du présent document |
Il est précisé que le Directeur Général est le seul mandataire social qui a bénéficié d’attribution gratuite d’actions en 2023.
Actions attribuées gratuitement aux mandataires sociaux attributaires | Nombre d’actions de 20 euros de nominal attribuées gratuitement |
---|---|
Actions attribuées gratuitement durant l’exercice par l’émetteur, aux mandataires sociaux (Information globale) | 2 040 |
Actions attribuées gratuitement par l’émetteur, ayant fait l’objet d’une attribution définitive durant l’exercice, aux mandataires sociaux (Information globale) | 0 |
Actions attribuées gratuitement aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaire et attribution définitive au profit de ces derniers au cours de l'exerice 2023 | Nombre d’actions de 20 euros de nominal attribuées gratuitement |
---|---|
Actions attribuées gratuitement durant l’exercice par l’émetteur, aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’actions consenties est le plus élevé (Information globale) | 1 845 |
Actions attribuées gratuitement par l’émetteur, ayant fait l’objet d’une attribution définitive durant l’exercice, aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’actions ainsi attribuées est le plus élevé (Information globale) | 2 187 |
Il est précisé que depuis la clôture de l'exercice, 1 648 actions attribuées gratuitement au titre du plan 2021-01 ont fait l'objet d'une attribution définitive, dont 1 374 au Directeur Général.
Le tableau des délégations et autorisations en cours en matière d’augmentation de capital est présenté au paragraphe 1.16 du rapport sur le gouvernement d’entreprise figurant en section 4.1 du présent Document d’Enregistrement Universel.
Au 31 décembre 2023, la Société détenait 7 621 de ses propres actions représentant 0,24 % du capital et 0,00 % des droits de vote réels de la Société.
Néant.
À la connaissance de la Société, le capital de M.R.M. ne fait l’objet d’aucun nantissement.
Date | Nature des opérations | Augmentation de capital/ (en euros) | Prime d’émission (en euros) | Nombre d’actions créées/ | Valeur nominale (en euros) | Nombre d’actions cumulées | Capital après opération (en euros) |
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31/12/2007 |
|
|
|
| 8 | 3 501 977 | 28 015 816 |
29/05/2013 | Réduction de capital | - 24 513 839 |
|
| 1 | 3 501 977 | 3 501 977 |
29/05/2013 | Augmentation de | 26 155 664 | 27 135 917 | 26 155 664 | 1 | 29 657 641 | 29 657 641 |
29/05/2013 | Conversion | 14 007 888 | 40 768 894 | 14 007 888 | 1 | 43 665 529 | 43 665 529 |
31/12/2013 | Exercice des BSA | 2 284 | 2 370 | 2 284 | 1 | 43 667 813 | 43 667 813 |
24/02/2022 | Réduction de capital | - 13 |
| - 13 | 1 | 43 667 800 | 43 667 800 |
20/04/2022 | Regroupement |
|
|
| 20 | 2 183 390 | 43 667 800 |
29/05/2022 | Acquisition définitive | 31 960 |
| 1 598 | 20 | 2 184 988 | 43 699 760 |
16/11/2022 | Augmentation | 8 585 040 | 12 414 960 | 429 252 | 20 | 2 614 240 | 52 284 800 |
07/12/2022 | Augmentation de capital avec maintien du DPS | 11 829 140 | 17 104 936,44 | 591 457 | 20 | 3 205 697 | 64 113 940 |
26/06/2023 | Acquisition définitive d’actions attribuées gratuitement | 43 740 |
| 2 187 | 20 | 3 207 884 | 64 157 680 |
01/04/2024 | Acquisition définitive d'actions attribuées gratuitement | 32 960 |
| 1 648 | 20 | 3 209 532 | 64 190 640 |
Au cours des trois derniers exercices, la répartition de l’actionnariat (actionnaires ayant plus de 2,5 % du capital et/ou des droits de vote), en capital et en droits de vote, a été, à la connaissance de la Société, la suivante :
Actionnaires | Nombre | % du capital | % des droits de | % des droits |
---|---|---|---|---|
SCOR SE | 1 815 388 | 56,56 % | 56,56 % | 56,70 % |
Altarea | 510 852 | 15,92 % | 15,92 % | 15,96 % |
Compagnie Financière MI 29 – Eurobail (1) | 108 662 | 3,39 % | 3,39 % | 3,39% |
Auto-détention | 8 017 | 0,25 % | 0,25 % | - |
Public | 766 613 | 23,89 % | 23,89 % | 23,95 % |
Total | 3 209 532 | 100 % | 100 % | 100 % |
|
Actionnaires | Nombre | % du capital | % des droits de | % des droits |
---|---|---|---|---|
SCOR SE | 1 815 388 | 56,59 % | 56,59 % | 56,73 % |
Altarea | 510 852 | 15,92 % | 15,92 % | 15,96 % |
Compagnie Financière MI 29 – Eurobail (1) | 108 662 | 3,39 % | 3,39 % | 3,40 % |
Auto-détention | 7 621 | 0,24 % | 0,24 % | - |
Public | 765 361 | 23,86 % | 23,86 % | 23,92 % |
Total | 3 207 884 | 100 % | 100 % | 100 % |
|
Actionnaires | Nombre | % du capital | % des droits de | % des droits |
---|---|---|---|---|
SCOR SE | 1 815 388 | 56,63 % | 56,63 % | 56,70 % |
Altarea | 510 852 | 15,94 % | 15,94 % | 15,95 % |
Compagnie Financière MI 29 – Eurobail (1) | 108 662 | 3,39 % | 3,39 % | 3,39 % |
Auto-détention | 3 747 | 0,12 % | 0,12 % | - |
Public | 767 048 | 23,93 % | 23,93 % | 23,96 % |
Total | 3 205 697 | 100 % | 100 % | 100 % |
|
Actionnaires | Nombre | % du capital | % des droits de | % des droits |
---|---|---|---|---|
SCOR SE | 26 155 662 | 59,90 % | 59,90 % | 59,96 % |
Compagnie Financière MI 29 – Eurobail (1) | 2 173 254 | 4,98 % | 4,98 % | 4,98 % |
Auto-détention | 42 486 | 0,10 % | 0,10 % | - |
Public | 15 296 411 | 35,03 % | 35,03 % | 35,06 % |
Total | 43 667 813 | 100 % | 100 % | 100 % |
|
À la connaissance de la Société et au jour de l’établissement du présent Document d’Enregistrement Universel, il n’existe aucun autre actionnaire détenant, directement ou indirectement, seul ou de concert, plus de 2,5 % du capital ou des droits de vote.
Les mesures prises en vue d’éviter que le contrôle de la Société par SCOR SE ne soit exercé de manière abusive sont décrites au paragraphe 1.17 « Gestion des conflits d’intérêts » du rapport sur le gouvernement d’entreprise inséré en section 4.1 du présent Document d’Enregistrement Universel. En outre, il est rappelé la présence d’administrateurs indépendants au sein du Conseil d’administration et de son Comité d’audit, ainsi que la dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général.
Aucun franchissement de seuil n'a été déclaré à la société au cours de l'exercice 2023 qui depuis sa clôture jusqu'à la date du présent Document d'Enregistrement Universel.
En vue de l’identification des détenteurs de titres au porteur, la Société peut demander à tout moment, dans les conditions légales et réglementaires en vigueur, les informations concernant les propriétaires de ses actions et des titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres assemblées d’actionnaires (article 7 des Statuts).
Le tableau ci-dessous présente des informations mensuelles sur le cours de bourse de la Société au cours des trois derniers exercices :
Mois | Haut | Bas | Cours moyen | Volumes échangés (nombre de titres) |
---|---|---|---|---|
Janvier 2021 | 0,96 € | 0,89 € | 0,92 € | 72 785 |
Février 2021 | 0,94 € | 0,86 € | 0,91 € | 246 084 |
Mars 2021 | 0,90 € | 0,87 € | 0,89 € | 246 444 |
Avril 2021 | 1,02 € | 0,88 € | 0,96 € | 96 897 |
Mai 2021 | 1,09 € | 0,99 € | 1,05 € | 83 527 |
Juin 2021 | 1,09 € | 1,01 € | 1,06 € | 52 476 |
Juillet 2021 | 1,05 € | 0,93 € | 1,02 € | 96 577 |
Août 2021 | 1,03 € | 0,97 € | 1,02 € | 47 363 |
Septembre 2021 | 1,04 € | 1,00 € | 1,01 € | 32 779 |
Octobre 2021 | 1,04 € | 0,99 € | 1,02 € | 686 777 |
Novembre 2021 | 1,25 € | 1,02 € | 1,16 € | 240 527 |
Décembre 2021 | 1,21 € | 1,09 € | 1,15 € | 174 330 |
Janvier 2022 | 1,30 € | 1,19 € | 1,25 € | 146 401 |
Février 2022 | 1,30 € | 1,18 € | 1,26 € | 105 307 |
Mars 2022 | 1,33 € | 1,20 € | 1,27 € | 125 116 |
Avril 2022 | 28,00 € | 26,19 € | 26,96 € | 69 543 |
Mai 2022 | 27,00 € | 25,00 € | 25,69 € | 4 867 |
Juin 2022 | 27,50 € | 23,00 € | 24,83 € | 5 975 |
Juillet 2022 | 26,20 € | 24,30 € | 25,49 € | 6 846 |
Août 2022 | 27,80 € | 26,50 € | 27,06 € | 5 739 |
Septembre 2022 | 27,49 € | 25,00 € | 26,19 € | 2 235 |
Octobre 2022 | 26,50 € | 24,00 € | 25,54 € | 1 712 |
Novembre 2022 | 28,80 € | 25,00 € | 26,24 € | 5 964 |
Décembre 2022 | 26,90 € | 25,70 € | 26,27 € | 3 048 |
Janvier 2023 | 26,10 € | 23,33 € | 25,47 € | 6 022 |
Février 2023 | 26,95 € | 26,00 € | 26,45 € | 2 312 |
Mars 2023 | 26,80 € | 24,98 € | 25,62 € | 4 145 |
Avril 2023 | 26,00 € | 24,60 € | 24,96 € | 2 064 |
Mai 2023 | 25,60 € | 24,60 € | 24,90 € | 3 089 |
Juin 2023 | 25,20 € | 22,20 € | 23,56 € | 7 435 |
Juillet 2023 | 23,00 € | 20,40 € | 21,54 € | 7 786 |
Août 2023 | 23,00 € | 21,60 € | 22,14 € | 6 485 |
Septembre 2023 | 23,00 € | 22,00 € | 22,29 € | 1 919 |
Octobre 2023 | 22,00 € | 19,60 € | 20,44 € | 4 134 |
Novembre 2023 | 21,00 € | 19,50 € | 20,09 € | 8 462 |
Décembre 2023 | 19,40 € | 17,20 € | 17,92 € | 18 189 |
Janvier 2024 | 20,00 € | 19,00 € | 19,39 € | 7 125 |
Février 2024 | 20,40 € | 18,50 € | 19,37 € | 7 008 |
La capitalisation boursière de M.R.M., au 31 décembre 2023, sur la base du cours de clôture du dernier jour de cotation de l’exercice 2023, soit 20,00 euros, était de 64 157 680 euros.
La Société a procédé courant 2023 à une attribution gratuite d’actions au bénéfice des salariés et du Directeur Général, soumise à condition de présence et de performance et portant sur 2 187 actions de 20 euros de valeur nominale.
L’historique des attributions gratuites d’actions décidées par le Conseil d’administration est présenté au paragraphe 3.3 du rapport de gestion figurant en section 3.6 ainsi qu'au paragraphe 3.2.2 du présent Document d’Enregistrement Universel.
La politique de distribution de dividendes est conforme aux règles liées au statut de SIIC. En particulier, 95 % des bénéfices provenant des opérations de location d’immeubles sont distribués avant la fin de l’exercice qui suit leur réalisation, et 70 % des plus-values de cession d’immeubles, des parts de sociétés immobilières fiscalement transparentes ou de titres de filiales soumises à l’impôt sur les sociétés ayant opté, sont distribuées avant la fin du deuxième exercice qui suit celui de leur réalisation ; et les dividendes reçus des filiales ayant opté sont intégralement redistribués au cours de l’exercice qui suit leur perception.
Les distributions des trois derniers exercices sont présentées au paragraphe 2.4 « Rappel des dividendes et autres distributions » du rapport de gestion figurant en section 3.6 du présent Document d’Enregistrement Universel.
Le délai de prescription des dividendes est de cinq ans. Les dividendes dont le paiement n’a pas été demandé sont reversés au Trésor Public.
Mesdames, Messieurs,
Nous vous avons réunis en Assemblée Générale Ordinaire en application des Statuts et des dispositions du Code de commerce pour vous rendre compte notamment de l’activité de M.R.M. SA (la « Société ») au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023, des résultats de cette activité et des perspectives d’avenir, et soumettre à votre approbation les comptes annuels et les comptes consolidés dudit exercice. Ces comptes sont joints au présent rapport.
Les convocations prescrites par la loi vous ont été régulièrement adressées et tous les documents et pièces prévus par la réglementation en vigueur ont été tenus à votre disposition dans les délais impartis.
M.R.M. est une société d’investissement immobilier cotée qui détient un patrimoine immobilier composé d’actifs de commerce répartis dans plusieurs régions de France. À ce titre, M.R.M. et ses filiales mettent en œuvre une stratégie dynamique de valorisation et de gestion des actifs, alliant rendement et appréciation en capital.
Depuis le 29 mai 2013, M.R.M. a pour actionnaire majoritaire la société SCOR SE qui détient, à la date du présent rapport, 56,6 % du capital.
M.R.M. est une société par actions dont les actions sont admises aux négociations sur le marché réglementé Euronext Paris, compartiment C. Elle a opté pour le régime des sociétés d’investissement immobilier cotée (« SIIC ») à effet du 1er janvier 2008.
Code ISIN : FR00140085W6
Code Bloomberg : M.R.M.: FP
Code Reuters : M.R.M.PA.
Avant la réorientation de son activité vers celle d’une société foncière en 2007, M.R.M. était initialement une société holding cotée, à la tête d’un groupe organisé autour de trois pôles d’activités : la fabrication et la vente de produits en velours (JB Martin Holding), la conception et la distribution de vêtements au Mexique (Edoardos Martin) et la production et la vente de câbles et de tubes plastiques (M.R. Industries).
L’année 2013 a été marquée par une vaste opération de recapitalisation de M.R.M., via une prise de participation majoritaire de SCOR SE au capital, à hauteur de 59,9 %, et la conversion en actions de la société M.R.M. de la totalité d’un emprunt obligataire de 54,0 millions d’euros qui avait été émis par une filiale de M.R.M. Accompagnée d’une restructuration du passif obligataire et bancaire à laquelle elle était conditionnée, cette opération de recapitalisation a permis un renforcement et un assainissement de la structure financière de M.R.M. qui s’est caractérisée par un renforcement de ses fonds propres, par une forte réduction et un rééchelonnement de sa dette, ainsi que par une restauration de sa situation de trésorerie.
Dès lors, la stratégie de M.R.M. a été de recentrer son activité vers la détention et la gestion d’actifs de commerce, via la cession graduelle de ses actifs de bureaux. Ce processus de recentrage s’est achevé en 2019.
En 2022, dans une logique de diversification et de développement de ses actifs, M.R.M. a changé de dimension en acquérant auprès d’Altarea deux centres commerciaux situés à Flins-sur-Seine (Yvelines) et à Ollioules (Var), tous deux attenants à des hypermarchés Carrefour, pour un montant total de 90,4 millions d’euros droits inclus (l’« Opération d’Acquisition »). L’Opération d’Acquisition s’est concrétisée par des augmentations de capital représentant un montant total de 50,0 millions d’euros et réalisées à un prix de souscription unitaire égal à l’ANR de reconstitution par action de M.R.M. au 30 juin 2022, soit 48,92 euros. Elles ont été souscrites à hauteur de 25,0 millions d’euros par SCOR SE et de 25,0 millions d’euros par Altarea. Le solde du prix d’acquisition a été financé par un nouveau prêt bancaire de 42,0 millions d’euros. Cette structure de financement a permis à M.R.M. de préserver un niveau d’endettement maîtrisé.
À la suite de cette Opération d’Acquisition, les participations respectives de SCOR SE et d’Altarea sont de 56,6 % et de 15,9 %. La gouvernance de la Société a été modifiée en vue de refléter le nouvel actionnariat de M.R.M.
Cette Opération d’Acquisition a ouvert de nouvelles perspectives de développement pour M.R.M. avec le déploiement de sa politique de gestion dynamique des actifs sur la base d’un portefeuille élargi.
7 mars 2023 : M.R.M. publie ses résultats annuels pour l’année 2022.
27 avril 2023 : M.R.M. annonce la publication et la mise à disposition du Document d’Enregistrement Universel de 2022.
11 mai 2023 : M.R.M. publie les informations financières relatives au premier trimestre 2023.
7 juin 2023 : L’Assemblée Générale Mixte de M.R.M. approuve l’ensemble des résolutions proposées, dont une distribution en numéraire Aux actionnaires de 1,80 euro par action au titre de l’exercice 2022.
27 juillet 2023 : M.R.M. publie ses résultats semestriels et son rapport financier semestriel de 2023.
9 novembre 2023 : M.R.M. publie les informations financières relatives au troisième trimestre 2023.
12 décembre 2023 : M.R.M. annonce l’évolution de la composition de son Conseil d’administration.
Aucune prise de participation ou de contrôle n’est intervenue au cours de l’exercice 2023.
Au cours de l’exercice 2023, afin de rationaliser et simplifier la structure juridique du groupe il a été procédé :
Ainsi au 31 décembre 2023, M.R.M. détient le contrôle de six sociétés, contre dix au 31 décembre 2022. La liste des participations est communiquée en annexe 2 du présent rapport.
Conformément aux dispositions de l’article L.232-1 du Code de commerce, nous vous informons que la Société ne dispose pas de succursale à la date du présent rapport.
Conformément aux dispositions de l’article L.232-1 du Code de commerce, nous vous informons que la Société n’a effectué aucune activité de recherche et de développement au cours de l’exercice écoulé.
Nous vous rappelons que M.R.M. a une activité de pure holding, l’ensemble des actifs immobiliers étant détenu par ses filiales. Le tableau des filiales et participations est communiqué en annexe 2 du présent rapport.
Le patrimoine immobilier de M.R.M. est uniquement composé d’actifs à dominante « commerce ».
Le patrimoine est détenu de manière directe ou indirecte par les filiales SAS DB Neptune, SAS Commerces Rendement, SAS DB Piper, SAS Retail Flins, SAS Retail Ollioules et SCI Immovert. L’organigramme du Groupe est consultable au chapitre 1 du Document d’Enregistrement Universel 2023.
En 2023, M.R.M. a bénéficié du plein effet de l’acquisition des centres commerciaux de Flins et d’Ollioules réalisée le 16 novembre 2022, sur ses revenus locatifs ainsi que sur l’amélioration de sa profitabilité opérationnelle grâce à une meilleure absorption de ses coûts fixes.
La surface totale du patrimoine s’élève à 90 000 m2 au 31 décembre 2023. Le patrimoine est diversifié : il est constitué de onze ensembles commerciaux de taille moyenne, aux typologies variées, et situés en centre-ville ou en périphérie de villes françaises moyennes.
En 2023, M.R.M. a procédé à la signature de 28 nouveaux baux ou renouvellements de baux, représentant un montant de loyers cumulés de 1,6 million d’euros et portant sur une surface totale de 11 850 m2. Parmi ces signatures, on trouve notamment :
Les départs liés aux difficultés de certaines enseignes, nationales notamment, ont été absorbées par le dynamisme des nouvelles signatures, ce qui s’est traduit par une stabilité du taux d’occupation physique et une progression de 2 points du taux d’occupation financier(2) du portefeuille par rapport à leur niveau de fin décembre 2022. Au 31 décembre 2023, les taux d’occupation physique et financier s’élèvent ainsi tous deux à 90 %.
Les loyers annualisés nets au 1er janvier 2024 s’établissent quant à eux à 14,5 millions d’euros, comparés à 14,9 millions d’euros un an plus tôt. Cette évolution s’explique par la hausse des charges non récupérées, la rotation des locataires et la vacance stratégique sur le site de Flins, qui ont été partiellement compensées par un effet positif de l’indexation.
Au 31 décembre 2023, la valeur du patrimoine de M.R.M. s’établit à 235,5 millions d’euros, contre 244,9 millions d’euros au 31 décembre 2022, soit une baisse de 3,8 % reflétant les conditions actuelles du marché locatif et du marché de l’investissement.
Après prise en compte des CAPEX réalisés sur l’année, la variation de juste valeur du patrimoine de M.R.M. ressort négative de 11,9 millions d’euros.
L’Actif Net Réévalué (« ANR ») est un indicateur qui mesure la valeur patrimoniale d’une société foncière, l’ANR appréhende l’évolution de la valorisation de M.R.M. à travers l’évolution de ses capitaux propres.
Trois modalités de calcul de l’ANR sont préconisées par l’European Public Real Estate Association (« EPRA ») :
Au 31 décembre 2023, l’ANR EPRA NDV du Groupe s’établit à 123,2 millions d’euros (38,50 euros par action), en baisse de 11,3 % par rapport au 31 décembre 2022 (soit - 11,0 millions d’euros), principalement sous l’effet de la distribution de primes aux actionnaires versée en 2023 au titre de l’année 2022 et de la baisse de la valeur des expertises constatée au 31 décembre 2023. En tenant compte de la distribution de primes susmentionnée, l’ANR EPRA NDV par action est en baisse de - 7,4 %.
L’ANR EPRA NTA du Groupe ressort, quant à lui au 31 décembre 2023, à 121,9 millions d’euros (38,11 euros par action). Il appréhende l’évolution de la valorisation de M.R.M., hors effet des évolutions de juste valeur des instruments financiers.
Enfin, l’ANR EPRA NRV du Groupe ressort au 31 décembre 2023 à 138,1 millions d’euros (43,16 euros par action).
Pour le calcul de l’ANR par action, les actions auto-détenues ont été retraitées.
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | Variation |
---|---|---|---|
Capitaux propres consolidés part du Groupe | 123,2 | 139,0 | - 11,3 % |
Réévaluation de la dette à taux fixe | - | - |
|
ANR EPRA NDV (Net Disposal Value) | 123,3 | 139,0 | - 11,3 % |
ANR EPRA NDV par action (en euros) | 38,50 | 43,40 | - 11,3 % |
Retraitement de la réévaluation de la dette à taux fixe | - | - |
|
Retraitement de la juste valeur des instruments financiers | - 1,3 | - 2,9 |
|
Retraitement des immobilisations incorporelles | - 0,0 | - 0,0 |
|
ANR EPRA NTA (Net Tangible Assets) | 121,9 | 136,0 | - 10,3 % |
ANR EPRA NTA par action (en euros) | 38,11 | 42,48 | - 10,3 % |
Retraitement des immobilisations incorporelles | 0,0 | 0,0 |
|
Droits d’enregistrement sur la juste valeur des immeubles | 16,2 | 16,8 |
|
ANR EPRA NRV (Net Reinstatement Value) | 138,1 | 152,8 | - 9,6 % |
ANR EPRA NRV par action (en euros) | 43,16 | 47,72 | - 9,6 % |
Nombre d’actions totalement dilué (1) | 3 200 263 | 3 201 950 |
|
|
La variation de l’ANR EPRA NDV (en millions d’euros) entre le 31 décembre 2022 et le 31 décembre 2023 se décompose comme suit :
Le cashflow opérationnel net correspond au résultat net consolidé avant impôt du Groupe, retraité des éléments non monétaires. Il s’élève à 4,8 millions d’euros, en hausse de 18,9 % par rapport à 2022. Cette progression significative résulte de la hausse des revenus locatifs nets portés par l’acquisition des centres commerciaux de Flins et Ollioules, qui a été en partie compensée par une hausse des charges d’exploitation et du coût de l’endettement.
Cash flow opérationnel net (en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Évolution |
---|---|---|---|
Revenus locatifs nets | 12,7 | 8,2 | + 54,9 % |
Mesures d’accompagnement COVID | - | 0,4 |
|
Charges d’exploitation | - 3,0 | - 2,4 | + 24,9 % |
Autres produits et charges opérationnels | - 0,4 | - 0,4 |
|
Excédent brut d’exploitation | 9,4 | 5,8 | + 61,2 % |
Coût de l’endettement net | - 4,6 | - 1,8 | x 2,6 |
Autres charges financières | - | - |
|
cash flow opérationnel net | 4,8 | 4,0 | + 18,9 % |
Le niveau de profitabilité de M.R.M. s’est fortement amélioré grâce à une meilleure absorption de ses coûts fixes. Son ratio « Charges d’exploitation sur Revenus locatifs nets » est en effet passé de 29,5 % en 2022 à 23,7 % en 2023.
Les financements du Groupe sont intégralement constitués de dettes bancaires hypothécaires. Leur encours s’élève à 118,7 millions d’euros au 31 décembre 2023, en hausse de 2,0 millions par rapport au 31 décembre 2022. Cette hausse s’explique par :
Le montant de crédit disponible sur la ligne de crédit susvisée est de 2,8 millions d’euros au 31 décembre 2023.
La totalité de la dette bancaire est rémunérée à taux variable et est couverte à 75 % par des instruments financiers de type caps.
Le coût moyen de la dette s’établit à 3,77 % en 2023, contre 2,07 % en 2022. Cette évolution reflète le contexte actuel de taux d’intérêts à la hausse ainsi que les conditions financières de la dette bancaire mise en place par le Groupe à l’occasion de l’acquisition réalisée en novembre 2022.
Coût moyen de la dette (en millions d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Coût de l’endettement financier brut | 4,6 | 1,8 |
Retraitement postes non récurrents | - 0,1 | - 0,0 |
Coût de l’endettement financier brut retraité | 4,5 | 1,7 |
Encours moyen de la dette | 119,0 | 83,3 |
coût moyen de la dette | 3,77 % | 2,07 % |
Les emprunts du Groupe au 31 décembre 2023 présentent la maturité suivante :
La dette à maturité à un an au plus comprend les amortissements contractuels à pratiquer dans les douze prochains mois.
L’échéancier de la dette bancaire (en millions d’euros) se présente comme suit :
Le niveau d’endettement du Groupe (ratio Loan-To-Value consolidé) ressort à 50,4 % au 31 décembre 2023, contre 47,7 % au 31 décembre 2022.
Compte tenu de la trésorerie disponible, le ratio d’endettement net total ressort à 47,8 % au 31 décembre 2023, contre 43,6 % au 31 décembre 2022.
Au 31 décembre 2023, le Groupe respecte l’ensemble de ses engagements en matière de covenants LTV, ICR et DSCR vis-à-vis de ses partenaires financiers.
Post-clôture de l’exercice, M.R.M. a procédé en janvier 2024 à la souscription d’une facilité de crédit revolving pouvant aller jusqu’à 5 millions d’euros, destinée à financer des dépenses corporate. Le Groupe a également souscrit de nouveaux instruments de couverture de taux sur une durée de 4 ans.
Pour l’ensemble de l’année 2024, M.R.M. se fixe les priorités suivantes :
Au 1er janvier 2024, les loyers annualisés nets s’élèvent à 14,5 millions d’euros. M.R.M. confirme viser un montant de loyers annualisés nets supérieur à 16 millions d’euros à l’horizon 2025. Cet objectif est donné sur la base du portefeuille actuel (hors acquisitions ou cessions).
Les risques et incertitudes auxquels la Société est confrontée sont, à la date d’établissement du présent rapport, ceux dont la réalisation est susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur la Société, son activité, sa situation, ses résultats ou le cours des actions de la Société et qui sont importants pour la prise de décisions d’investissement.
La Société a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats (ou sur sa capacité à réaliser ses objectifs) et considère qu’il n’y a pas d’autres risques significatifs que ceux présentés au chapitre 2. du Document d’Enregistrement Universel 2023.
L’exposition de la Société aux risques de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie, ainsi que les politiques de couverture font l’objet d’une présentation détaillée dans les notes annexes aux comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023.
S’agissant plus particulièrement des risques financiers liés aux effets du changement climatique, les mesures prises par la Société pour les réduire en mettant en œuvre une stratégie bas-carbone dans toutes les composantes de son activité sont décrites dans la Déclaration de performance extra-financière (« DPEF ») préparée par M.R.M. sur une base volontaire et insérée au chapitre 5. du Document d’Enregistrement Universel 2023.
Les procédures de contrôle mises en place pour le groupe M.R.M. (i.e. la Société et l’ensemble des sociétés qu’elle contrôle de manière directe ou indirecte) relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière ont pour objectifs de :
Le contrôle interne ne peut cependant fournir une garantie absolue que les objectifs de la Société seront atteints.
Le Directeur Général assure la transmission et la coordination des informations financières entre les différents prestataires, en tenant compte de la stratégie définie. Il assure la qualité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques.
Le Directeur Général, le Président du Conseil et le Conseil d’administration ont une vision globale des sociétés du groupe M.R.M., et ils veillent au respect des engagements légaux et conventionnels, financiers, fiscaux et administratifs pour une gestion efficace et optimale.
Pour mener à bien sa mission, le Directeur Général veille à être informé par le Directeur Administratif et Financier et le Directeur de l’Immobilier de tout ce qui a trait aux immeubles du Groupe, à prendre les mesures nécessaires pour collecter les informations le cas échéant, à valider les décisions prises et à alerter les organismes compétents des conséquences éventuellement défavorables des décisions en suspens.
Le Directeur Général assure, en supervisant l’action du Directeur Administratif et Financier et du Directeur de l’Immobilier, la préparation et la présentation du budget global et du plan d’activité, présentant les objectifs et la stratégie à court et moyen terme.
Le Directeur Administratif et Financier est notamment chargé de :
Au titre de l’activité de gestion administrative et financière de la Société et des sociétés détenues par la Société, le Directeur Administratif et Financier se charge notamment de :
La Direction Administrative et Financière effectue également des missions de contrôle de gestion, aux fins, notamment, de renforcer les procédures de gestion du Groupe, de contrôler les rapports de gestion des Administrateurs de biens, suivre les budgets d’investissement et mesurer les performances immobilières et financières du Groupe.
Rattaché au Directeur Général, le Directeur de l’Immobilier assure plus particulièrement l’asset management des actifs immobiliers détenus par le Groupe et, dans le cadre du processus d’élaboration de l’information comptable et financière, est notamment chargé de :
Les administrateurs de biens gèrent les recettes et les dépenses relatives aux immeubles, selon la réglementation comptable en vigueur en France. Ils assurent le suivi et l’enregistrement informatique des règlements, des relances, des arrangements ou des contentieux et de leur résultat, de sorte que le Directeur de l’Immobilier puisse disposer d’informations claires et actualisées. Les administrateurs de biens sont également chargés de la gestion immobilière et technique des immeubles. Ils établissent notamment les budgets de charges de fonctionnement et de travaux, et leur refacturation aux locataires.
Les conventions liant les administrateurs de biens aux filiales de M.R.M. prévoient et organisent les obligations d’information et de reporting auxquelles sont soumis les Administrateurs de biens dans l’exécution de leur mission.
À tout moment et chaque fois que cela est nécessaire, les administrateurs de biens transmettent au Directeur de l’Immobilier et à la direction Administrative et Financière les éléments qui permettent d’établir les déclarations fiscales et sociales. Tous les mois, les éléments nécessaires à la bonne tenue de la comptabilité sont transmis dans les plus brefs délais à la direction Administrative et Financière. Ces éléments font l’objet de revue par la direction Administrative et Financière qui, le cas échéant, demande directement aux administrateurs de biens les précisions ou clarifications nécessaires.
Le Comité d’audit assure le suivi des processus qui concourent à l’établissement des comptes sociaux et consolidés et apprécie la validité des méthodes choisies pour traiter les opérations significatives. Il en rend compte au Conseil d’administration.
Cet examen des comptes est effectué en conjonction avec l’intervention des Commissaires aux comptes. Il porte principalement sur la nature des moyens mis en œuvre pour établir et examiner les comptes.
Pour accomplir sa mission, le Comité d’audit procède, principalement à :
Le Comité d’audit entend, en particulier, les Commissaires aux comptes sur :
Le Comité d’audit prend connaissance des principales zones de risques ou d’incertitudes sur les comptes annuels ou consolidés (y compris les comptes semestriels) identifiées par les Commissaires aux comptes, de leur approche d’audit et des difficultés éventuellement rencontrées dans l’exécution de leur mission.
Le Comité d’audit examine également la nature des moyens mis en œuvre pour s’assurer de la fiabilité des informations comptables et financières données aux actionnaires et au marché. Les modalités de cet examen diffèrent selon qu’il s’agit d’informations financières diffusées dans le cadre de l’information périodique ou de l’information permanente.
S’agissant des informations financières périodiques, l’examen de la nature des moyens mis en œuvre pour s’assurer de leur fiabilité intervient dans le cadre de l’examen de la nature des moyens mis en œuvre pour établir et contrôler les comptes. Cet examen se déroule, en principe, avant la diffusion du communiqué officiel par la Société.
La rapidité avec laquelle les informations doivent être diffusées dans le cadre de l’information permanente empêche, en principe, un examen préalable par le Comité d’audit de l’information diffusée par la Société. Cet examen intervient donc généralement a posteriori.
L’établissement des comptes sociaux et des comptes consolidés est confié à des experts-comptables en liaison étroite avec le Directeur Général, le Directeur Administratif et Financier, le Comité d’audit et les membres du Conseil, et les principales options à retenir quant aux choix des méthodes comptables sont discutées préalablement entre les experts-comptables, les Commissaires aux comptes et la Direction Générale, la direction Administrative et Financière, le Comité d’audit et le cas échéant, le Conseil d’administration.
L’élaboration de l’information comptable et financière diffusée auprès des actionnaires s’appuie sur la collaboration entre le Directeur Général, le Directeur Administratif et Financier, le Comité d’audit, le cas échéant le Conseil d’administration, et les intervenants externes (experts-comptables et Commissaires aux comptes).
Le Président du Conseil d’administration, le Directeur Administratif et Financier, le Comité d’audit et le Conseil d’administration sont chargés de l’élaboration et du contrôle de l’information comptable et financière délivrée aux actionnaires, en liaison avec les experts-comptables et sous le contrôle des Commissaires aux comptes.
Des réunions régulières sont organisées entre le Directeur Général, le Directeur Administratif et Financier et les experts-comptables dans le cadre de la préparation des éléments financiers.
Le Comité d’audit entend le Directeur Administratif et Financier et les Commissaires aux comptes sur les procédures internes de collecte, d’enregistrement, de remontée et d’examen des informations utilisées pour l’établissement des comptes sociaux et des comptes consolidés ou pour l’établissement des communiqués officiels devant être faits au marché.
Il procède à l’évaluation des moyens mis en œuvre pour s’assurer de l’amélioration permanente, de la fiabilité et de l’examen de l’application de ces procédures.
Il communique chaque année un avis au Conseil d’administration sur l’évaluation de ces procédures. Il est informé du programme de travail du Directeur Administratif et Financier.
Les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2023 que nous soumettons à votre approbation (et qui figurent en annexe 3 du présent rapport) ont été établis conformément aux règles de présentation et aux méthodes d’évaluation prévues par la réglementation en vigueur. Les règles de présentation et les méthodes d’évaluation retenues sont identiques à celles de l’exercice précédent.
L’activité de M.R.M. au cours de l’exercice est une activité de société holding. Son résultat 2023 est marqué par :
Le résultat net comptable ressort en perte de 10 751 milliers d’euros, comparé à une perte de 370 milliers d’euros en 2022.
Le total du bilan de l’exercice est de 109 393 milliers d’euros, composé essentiellement des titres de participation des filiales détenues directement ou indirectement à 100 %, des comptes courants entre la Société et ses filiales, et de la trésorerie et équivalents de trésorerie de la Société.
Est joint en annexe 1 du présent rapport, le tableau des résultats des cinq derniers exercices, prévu par l’article R.225-102 du Code de commerce.
En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés au 31 décembre 2023 du groupe M.R.M. ont été établis conformément aux normes et interprétations applicables au 31 décembre 2023 publiées par l’International Accounting Standards Board (IASB) adoptées par l’Union européenne, en vigueur à la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’administration.
Les normes, amendements de normes et interprétations, publiées par l’IASB et présentées ci-dessous sont applicables à partir des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023 :
Ces nouveaux textes n’ont pas eu d’incidence significative sur les résultats et la situation financière du Groupe au 31 décembre 2023.
Normes, amendements et interprétations publiés par l’IASB applicables au 1er janvier 2024 mais non encore adoptés par l’Union européenne :
L’entrée en vigueur de ces amendements est prévue au 1er janvier 2024.
Les quatre opérations de fusion réalisées en 2023 et décrites au paragraphe 1.1.4 du présent rapport, ont entrainé en conséquence une modification du périmètre de consolidation de M.R.M.
Le montant des revenus locatifs bruts consolidés des immeubles s’établit à 15 157 milliers d’euros et reflète les loyers et produits locatifs générés par le patrimoine du Groupe, il est en hausse de 48,5 % par rapport à 2022. Les revenus locatifs bruts ont été portés par le plein effet de l’acquisition des centres commerciaux de Flins et d’Ollioules intégrés à compter du 16 novembre 2022, par l’indexation et les prises d’effet de nouveaux baux. Dans le même temps, ils ont été affectés par la vacance stratégique relative au projet de travaux dans le centre commercial de Flins, la libération de boutiques notamment par des enseignes en difficulté au niveau national, ainsi que par le départ de locataires de surfaces de bureaux au sein de l’ensemble mixte de Carré Vélizy.
Les charges immobilières nettes de récupération sont en hausse limitée de 20,3 % par rapport à 2022 et s’élèvent à (2 477) milliers d’euros, faisant ainsi ressortir des revenus locatifs nets de 12 680 milliers d’euros en progression de 55,7 %.
Les charges opérationnelles nettes s’élèvent à (4 154) milliers d’euros en 2023. Ce poste est en hausse de 53,5 % par rapport à 2022. Il se décompose comme suit :
Le résultat opérationnel avant cessions et variation de juste valeur des immeubles s’établit ainsi à 8 526 milliers d’euros, contre 5 439 milliers d’euros en 2022.
Après prise en compte de la variation de la juste valeur des immeubles de placement pour (11 950) milliers d’euros, le résultat opérationnel ressort en perte de 3 424 milliers d’euros. Pour mémoire, en 2022, il ressortait en perte de 3 362 milliers d’euros.
Le résultat financier s’établit à (6 563) milliers d’euros en 2023 et se décompose comme suit :
Compte tenu de ce qui précède, le résultat net après impôt ressort en perte de 9 987 milliers d’euros en 2023, contre perte de 3 582 milliers d’euros en 2022.
Au 31 décembre 2023, les actifs non courants s’élèvent à 236 441 milliers d’euros, contre 247 935 milliers d’euros au 31 décembre 2022, et correspondent essentiellement aux immeubles de placement pour 235 530 milliers d’euros et aux instruments financiers (caps) pour 814 milliers d’euros.
Au 31 décembre 2023, les actifs courants totalisent à 14 351 milliers d’euros, contre 17 992 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Ils se composent principalement :
Au passif, après prise en compte du résultat net de l’exercice de (9 987) milliers d’euros et de la distribution aux actionnaires de (5 761) milliers d’euros versée en 2023 au titre de l’exercice 2022, les capitaux propres consolidés s’élèvent à la clôture de l’exercice à 123 208 milliers d’euros. Au 31 décembre 2022, ce poste totalisait 138 956 milliers d’euros.
Au 31 décembre 2023, les passifs non courants, payables à plus d’un an, s’élèvent à 120 478 milliers d’euros, contre 118 811 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Ils sont principalement composés de la part non courante de la dette bancaire pour 117 943 milliers d’euros et de dépôts de garantie reçus des locataires pour 1 787 milliers d’euros, ainsi que d’autres dettes financières relatives aux caps à primes lissées pour 749 milliers d’euros.
Les passifs courants, payables à moins d’un an, s’élèvent quant à eux à 7 106 milliers d’euros au 31 décembre 2023, contre 8 161 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Ce montant est essentiellement composé de dépôts de garantie reçus des locataires pour un total de 1 356 milliers d’euros, de la part courante de la dette bancaire pour 723 milliers d’euros, d’intérêts courus non échus pour 961 milliers d’euros, de dettes fournisseurs de biens et services et d’immobilisations pour 1 244 milliers d’euros, et d’autres dettes et comptes de régularisation pour 2 538 milliers d’euros.
Conformément aux articles L. 225-100 et L.233-16 du Code de commerce, nous vous demandons de bien vouloir approuver les comptes consolidés, lesquels figurent en annexe 4 du présent rapport.
Nous vous proposons d’affecter le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2023, débiteur de 10 750 944,09 euros, de la manière suivante :
À la suite de cette affectation du résultat, le report à nouveau serait porté de (349 484,07) euros à (11 100 428,16) euros.
Nous vous proposons par ailleurs de procéder à une distribution de prime de 1,30 euro par action, soit un montant total de 4 170 249,20 euros, par prélèvement sur le poste « Prime d’émission, de fusion et d’apport » et plus particulièrement sur le sous-poste « Prime d’apport ».
À la suite de la distribution de prime :
Cette distribution serait considérée comme un remboursement d’apport et, à ce titre, non soumise à l’impôt de distribution pour les actionnaires résidents français, et non soumise à retenue à la source pour les non-résidents français.
En cas de variation du nombre d’actions ouvrant droit à distribution, le montant global de la distribution de prime serait ajusté en conséquence et le montant prélevé sur le compte « Prime d’apport » serait déterminé sur la base de la distribution effectivement mise en paiement.
La date de détachement interviendrait le 10 juin 2024 et la date de versement le 12 juin 2024.
Conformément aux dispositions de l’article 243 bis du Code général des impôts, nous vous rappelons qu’il a été procédé aux distributions suivantes au titre des trois précédents exercices :
Exercice | Revenus éligibles à la réfaction (1) | Revenus non éligibles à la réfaction (1) | ||
Dividendes | Autres revenus distribués | Dividendes | Autres revenus distribués | |
2020 | - | - | - | 2 181 072 € Soit 0,05 € par action |
2021 | - | - | 2 466 851 € Soit 1,13 € | 1 462 646 € Soit 0,67 € par action |
2022 | - | - | - | 5 760 837 € Soit 1,80 € par action |
|
Nous précisons que les montants indiqués dans le tableau ci-dessus n’incluent pas les montants non versés correspondant aux actions auto-détenues.
En application de l’article 223 quater du Code général des impôts, nous vous faisons part de l’absence de dépenses et charges visées à l’article 39.4 dudit Code au cours de l’exercice écoulé et par conséquent de l’absence d’impôt supporté par la Société à raison de la non-déductibilité de ces charges.
Aucune dépense visée par l’alinéa 5 de l’article 39 du Code général des impôts ne fait l’objet d’une réintégration fiscale au titre de l’exercice 2023.
Au 31 décembre 2023, le capital social s’élève à 64 157 680 euros, contre 64 113 940 euros un an plus tôt. Il est composé de 3 207 884 actions de 20 euros de valeur nominale, entièrement libérées, toutes de même catégorie.
Cette modification du capital social de la Société fait suite à l’augmentation de capital en date du 26 juin 2023 résultant de l’acquisition définitive par leurs bénéficiaires d’un total de 2 187 actions de 20 euros de valeur nominale attribuées gratuitement dans le cadre du Plan 2020-01.
Date | Nature des | Augmentation (en euros) | Prime d’émission (en euros) | Nombre d’actions créées/ | Valeur nominale (en euros) | Nombre d’actions cumulées | Capital (en euros) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
31/12/2022 |
|
|
|
| 20 | 3 205 697 | 64 113 940 |
26/06/2023 | Acquisition définitive d’actions attribuées gratuitement | 43 740 |
| 2 187 | 20 | 3 207 884 | 64 157 680 |
Les délégations en matière d’augmentation de capital, accordées par l’Assemblée Générale des actionnaires au Conseil d’administration, sont présentées dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise joint en annexe 5 du présent rapport.
Conformément à l’article L.233-13 du Code de commerce, nous vous indiquons l’identité des personnes, tant physiques que morales, qui détenaient au 31 décembre 2023, plus de 5 %, 10 %, 15 %, 20 %, 25 %, un tiers, 50 %, deux tiers, 90 % ou 95 % du capital de la Société ou des droits de vote aux Assemblées Générales.
Nous vous rappelons que l’Assemblée Générale Mixte du 29 mai 2019 a décidé, après approbation de l’Assemblée Spéciale des actionnaires titulaires d’actions à droit de vote double du même jour, la suppression du droit de vote double qui était jusque-là conféré à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il était justifié d’une inscription nominative depuis au moins deux ans, au nom d’un même actionnaire, dans les conditions prévues par la loi. En conséquence, le nombre total de droits de vote théoriques de la Société s’établit, au 31 décembre 2023 et à la date du présent rapport, à 3 207 884.
Actionnaires | À la date du présent rapport | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
SCOR SE | 56,6 % du capital | 56,6 % du capital | 56,6 % du capital |
Actionnaires | À la date du présent rapport | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
Altarea | 15,9 % du capital | 15,9 % du capital | 15,9 % du capital |
Au 31 décembre 2023 et à la date du présent rapport, à la connaissance de la Société, aucun autre actionnaire de M.R.M. ne détient individuellement plus de 5 % du capital de la Société ou des droits de vote aux Assemblées Générales.
À titre d’information, Monsieur François Matray, Directeur Général de la Société, détient à la date du présent rapport 250 actions. Il détient en conséquence directement 0,01 % du capital et des droits de vote.
Néant.
Les sociétés contrôlées par la Société ne détenaient à la date de clôture de l’exercice écoulé aucune participation dans la Société.
À l’ouverture de l’exercice 2023, la Société détenait 3 747 actions propres.
Il est rappelé que depuis le 7 janvier 2014, M.R.M. a confié à la société Invest Securities la mise en œuvre d’un contrat de liquidité, visant à favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des titres, étant précisé que ce contrat a été mis à jour le 28 février 2020 pour l’adapter aux évolutions de la réglementation relative aux contrats de liquidité. La rémunération forfaitaire annuelle d’Invest Securities à ce titre s’élève à 10 000 euros HT.
Par ailleurs, un programme de rachat a été mis en œuvre au cours de l’exercice 2023 selon les objectifs suivants :
Les objectifs cités ci-dessus sont présentés sans préjuger de l’ordre effectif d’utilisation de l’autorisation de rachat.
Au cours de l’exercice 2023, la Société a acquis 10 489 titres et en a vendu 6 615. Le prix moyen des achats a été de 22,69 euros et le prix moyen des ventes a été de 22,66 euros. Ces opérations ayant toutes été réalisées à travers le contrat de liquidité en vertu du premier objectif susvisé du programme de rachat d’action. Il n’y a eu aucune réallocation au cours de l’exercice. Les frais de négociation se sont élevés à 0 euro.
La Société détenait donc au total, à la clôture de l’exercice écoulé, 7 621 actions propres représentant 0,24 % du capital social et une valeur nominale de 152 420 euros affectés au premier objectif susvisé du programme de rachat d’action. Ces titres sont inscrits à l’actif de la Société dans ses comptes sociaux et déduits des capitaux propres dans les comptes consolidés.
Le 9 janvier 2023, la Société a procédé à un apport complémentaire de 50 000 euros au contrat de liquidité.
Il sera proposé à l’Assemblée Générale des actionnaires appelée à se prononcer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023 de renouveler les autorisations de rachat d’actions propres.
Conformément aux dispositions de l’article L.225-102 du Code de commerce, nous vous informons que la participation de salariés au capital de la Société au dernier jour de l’exercice 2023 représente 0,12 % du capital, soit 3 785 actions résultant de l’acquisition définitive par leurs bénéficiaires d’actions attribuées gratuitement dans le cadre des Plans 2019-01 et 2020-01.
Conformément aux dispositions des articles L. 225-184 et L.225-197-4 alinéa 1er du Code de commerce, nous vous informons :
Les informations relatives aux plans d’attribution gratuite d’actions en cours sont détaillées dans le tableau ci-dessous :
| Plan 2023-1 | Plan 2022-1 | Plan 2021-1 | Plan 2020-1 |
---|---|---|---|---|
Date d’Assemblée Générale | 24 juin 2021 | 24 juin 2021 | 29 mai 2019 | 29 mai 2019 |
Date du Conseil d’administration | 4 avril 2023 | 7 avril 2022 | 1er avril 2021 | 26 juin 2020 |
Nombre total d’actions attribuées, dont le nombre attribué à : | 3 885 | 3 762 | 3 836 (1) | 2 187 (1) |
Les mandataires sociaux | 2 040 | 2 067 | 2 329 (1) | 0 |
Date d’acquisition des actions | 4 avril 2026 | 7 avril 2025 | 1er avril 2024 | 26 juin 2023 |
Date de fin de période de conservation | 4 avril 2026 | 7 avril 2025 | 1er avril 2024 | 26 juin 2023 |
Conditions de performance (2) | Oui | Oui | Oui | N/A |
Nombre d’actions acquises au 31 décembre 2023 | 0 | 0 | 0 | 2 187 |
Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques | 20 | 0 | 0 | 0 |
Actions de performance restantes au 31 décembre 2023 | 3 885 | 3 762 | 3 836 | 0 |
|
La capitalisation boursière de M.R.M., au 31 décembre 2023, sur la base du cours de clôture du dernier jour de cotation de l’exercice 2023, soit 18,70 euros, était de 59 987 430,80 euros.
Ci-après un graphique (3) reprenant l’évolution du cours de bourse en 2023 :
Source : Euronext.
Nous vous confirmons l’absence d’opérations mentionnées à l’article L.621-18-2 du Code monétaire et financier et réalisées sur les actions de la Société au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2023 par les personnes visées à cet article (Dirigeants de la Société, hauts responsables et personnes auxquelles ils sont étroitement liés).
Se reporter à la Déclaration de performance extra financière (« DPEF »), préparée en 2023 par la Société pour la seconde fois sur une base volontaire et insérée au chapitre 5. du Document d’Enregistrement Universel 2023.
Au 31 décembre 2023, les dettes fournisseurs de la Société s’élèvent à 23 milliers d’euros HT, soit 2,8 % des achats HT de l’exercice.
Dettes fournisseurs HT (1) | Tranches de retard | |||||
0 j | 1 à 30 j | 31 à 60 j | 61 à 90 j | > 90 j | Total | |
Nb de factures concernées (A) | 1 | - | 1 | - | 6 | 8 |
Montant des factures en euros HT | 5 620 | - | 3 866 | - | 13 418 | 22 904 |
% des achats HT de l’année | 0,7 % | - | 0,5 % | - | 1,6 % | 2,8 % |
Nb de factures exclues (2) | - | - | - | - | - | - |
Montant des factures exclues | - | - | - | - | - | - |
Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement | Délais contractuels : 30 jours fin de mois Délais légaux : 30 jours fin de mois |
| ||||
|
Au 31 décembre 2023, la Société ne détient aucune créance.
Créances clients HT5 | Tranches de retard | |||||
0 j | 1 à 30 j | 31 à 60 j | 61 à 90 j | > 90 j | Total | |
Nb de factures concernées (B) | - |
|
|
|
| - |
Montant des factures en euros HT | - | - | - | - | - | - |
% du chiffre d’affaires HT de l’année |
|
|
|
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|
|
Nb de factures exclues (1) | - | - | - | - | - | - |
Montant des factures exclues | - | - | - | - | - | - |
Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement | Délais contractuels : 30 jours fin de mois Délais légaux : 30 jours fin de mois |
| ||||
|
Natures des indications/Exercices | 31/12/2023 | 31/12/2022 | 31/12/2021 | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
---|---|---|---|---|---|
Capital social (en euros) | 64 157 680 | 64 113 940 | 43 667 813 | 43 667 813 | 43 667 813 |
Nombre des actions : |
|
|
|
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|
Ordinaires existantes | 3 207 884 | 3 205 697 | 43 667 813 | 43 667 813 | 43 667 813 |
à dividende prioritaire existantes (sans droit de vote) |
|
|
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|
Nombre maximal d’actions futures à créer : |
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|
Par conversion d’obligations |
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|
Par exercice de droits de souscription |
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Opérations et résultats de l’exercice |
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Chiffres d’affaires hors taxes | 1 366 658 | 1 139 951 | 666 817 | 259 420 | 282 593 |
Résultat avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions | 2 106 820 | - 281 634 | - 606 245 | - 628 155 | - 12 952 263 |
Impôts sur les bénéfices | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Participation des salariés due au titre de l’exercice |
|
|
|
|
|
Résultat après impôts, participation des salariés, et dotations aux amortissements et provisions | - 10 750 944 | - 369 547 | 2 621 815 | - 11 465 128 | - 838 358 |
Résultat distribué |
| 2 466 851 |
|
|
|
Résultat par action (euro/action) : |
|
|
|
|
|
Résultat après impôts, participation des salariés, mais avant dotations aux amortissements et provisions | 0,05 | - 0,09 | - 0,01 | - 0,01 | - 0,30 |
Résultat après impôts, participation des salariés, et dotations aux amortissements et provisions | - 0,25 | - 0,12 | 0,06 | - 0,26 | - 0,02 |
Dividende attribué à chaque action |
| 1,13 |
|
|
|
Effectif : |
|
|
|
|
|
Effectif moyen de l’exercice | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 |
Montant de la masse salariale de l’exercice (en euros) | 859 498 | 671 786 | 622 575 | 662 641 | 653 838 |
Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale, œuvres sociales…) (en euros) | 371 459 | 296 647 | 262 770 | 278 506 | 261 583 |
| Méthode de consolidation | Intérêt | Contrôle |
---|---|---|---|
SA M.R.M. | Mère | 100 % | 100 % |
SAS Commerces Rendement | Intégration Globale | 100 % | 100 % |
SAS DB Neptune | Intégration Globale | 100 % | 100 % |
SAS DB Piper | Intégration Globale | 100 % | 100 % |
SAS Retail Flins | Intégration Globale | 100 % | 100 % |
SAS Retail Ollioules | Intégration Globale | 100 % | 100 % |
SCI Immovert | Intégration Globale | 100 % | 100 % |
Toutes les sociétés du Groupe sont immatriculées en France.
Adresse commune à l’ensemble des sociétés du Groupe : 5, avenue Kléber - 75795 Paris Cedex 16
Se reporter à la section 3.9 « Comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2023 » du présent Document d’Enregistrement Universel.
Se reporter à la section 3.7 « Comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023 » du présent Document d’Enregistrement Universel.
Se reporter à la section 4.1 « Rapport sur le gouvernement d’entreprise » du présent Document d’Enregistrement Universel.
Sommaire | Page | Page |
(en milliers d’euros) |
| 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
Immobilisations incorporelles | Note 4.2 | ||
Droits d’utilisation | Note 4.3 | ||
Immeubles de placement | Note 4.5 | ||
Instruments financiers dérivés | Note 4.9 | ||
Dépôts versés |
| ||
Actifs non courants |
| ||
Actifs détenus en vue de la vente | Note 4.6 | ||
Avances et acomptes versés |
| ||
Clients et comptes rattachés | Note 4.7 | ||
Autres créances | Note 4.8 | ||
Instruments financiers dérivés | Note 4.9 | ||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | Note 4.10 | ||
Actifs courants |
| ||
Total des actifs |
|
(en milliers d’euros) |
| 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
Capital |
| ||
Primes |
| ||
Actions M.R.M. auto-détenues |
| - | - |
Réserves et RAN |
| ||
Résultat |
| - | - |
Capitaux propres Groupe | Note 4.11 | ||
Intérêts minoritaires |
| ||
Capitaux propres |
| ||
Provisions | Note 4.12 | ||
Dettes auprès des établissements de crédit | Note 4.13 | ||
Dettes de location | Note 4.13 | ||
Dépôts de garantie reçus | Note 4.13 | ||
Autres dettes financières | Note 4.13 | ||
Passifs non courants |
| ||
Part courante des dettes financières | Note 4.13 | ||
Fournisseurs |
| ||
Dettes sur immobilisations |
| ||
Autres dettes et comptes de régularisation | Note 4.14 | ||
Passifs courants |
| ||
Total des capitaux propres et passifs |
|
(en milliers d’euros) |
| 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
Revenus locatifs bruts | Note 5.1 | ||
Charges externes immobilières non récupérées | Note 5.2 | - | - |
Revenus locatifs nets |
| ||
Charges d’exploitation | Note 5.3 | - | - |
Reprises de provisions et dépréciations |
| ||
Dotations aux amortissements, provisions et dépréciations |
| - | - |
Autres produits opérationnels | Note 5.4 | ||
Autres charges opérationnelles | Note 5.4 | - | - |
Résultat opérationnel avant cessions et variation de juste valeur des immeubles |
| ||
Résultat de sortie des éléments de l’actif |
| ||
Variation de la juste valeur des immeubles | Note 5.5 | - | - |
Résultat opérationnel |
| - | - |
Coût de l’endettement financier brut | Note 5.6 | - | - |
Produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie |
| ||
Variation de la juste valeur des instruments financiers | Note 5.7 | - | |
Actualisation des dettes et créances |
| - | - |
Autres produits financiers |
| ||
Résultat financier |
| - | - |
Résultat net avant impôt |
| - | - |
Charge d’impôt |
| ||
Résultat net |
| - | - |
Résultat de la période attribuable aux intérêts minoritaires |
| ||
Résultat de la période attribuable aux propriétaires de la société mère |
| - | - |
Résultat net par action (en euros) |
| - | - |
Résultat net par action dilué (en euros) |
| - | - |
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
|
|
---|---|---|---|---|
Résultat net | - | - |
|
|
Éléments reclassables en résultat |
|
| ||
Profits et pertes relatifs à la cession d’instruments de capitaux propres |
|
| ||
Éléments non reclassables en résultat |
|
| ||
Autres éléments du résultat global |
|
| ||
Charge d’impôt relative aux autres éléments du résultat global |
|
| ||
Résultat global total | - | - |
|
|
Résultat global total pour la période attribuable aux intérêts minoritaires |
|
| ||
Résultat global total pour la période attribuable aux propriétaires | - | - |
|
|
(en milliers d’euros) |
| 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
Capacité d’auto-financement : |
|
|
|
Résultat net consolidé |
| - | - |
Élimination des charges et produits calculés |
|
|
|
Variation des dépréciations, provisions et CAR |
| - | |
Ajustement de valeur des immeubles de placement | Note 5.5 | ||
Ajustement de valeur des instruments financiers | Note 5.7 | - | |
Actualisation des dettes et des créances |
| ||
Coût de l’endettement financier net | Note 5.6 | ||
Coûts de rupture d’emprunts |
| ||
Élimination des plus ou moins values de cession |
| ||
Autres éléments |
| - | |
Capacité d’auto-financement |
| ||
Variation du BFR d’exploitation |
|
|
|
Créances Clients |
| - | |
Autres Créances |
| - | - |
Dettes Fournisseurs |
| - | |
Autres dettes |
| - | - |
Variation du BFR d’exploitation |
| - | |
Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation | |||
Acquisition d’immeubles de placement | Note 4.5 | - | - |
Acquisition de titres de sociétés consolidées nette de la trésorerie acquise |
| - | |
Cession d’immeubles de placement |
| ||
Variation des autres actifs financiers |
| - | |
Variation des dettes sur immobilisations |
| - | - |
Variation de la trésorerie issue des opérations d’investissement | - | - | |
Variation des dettes |
|
|
|
Augmentation des dettes sur établissement de crédit | Note 4.13 | ||
Diminution des dettes sur établissement de crédit | Note 4.13 | - | |
Variation des autres dettes financières |
| - | - |
Autres variations |
|
|
|
Augmentation de capital |
| ||
Dividendes versés | Note 1.2 | - | - |
Instruments financiers |
| - | |
Achat/Cession actions propres |
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Frais d’émissions d’emprunts décaissés |
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Coûts de rupture d’emprunts décaissés |
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Intérêts payés | Note 5.6 | - | - |
Variation de la trésorerie issue des opérations de financement | - | ||
Variation nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie | - | ||
Trésorerie d’ouverture |
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Trésorerie de clôture |
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Disponibilités | Note 4.14 | ||
Autres éléments de trésorerie | Note 4.14 | ||
Variation de trésorerie |
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(en milliers d’euros) | Capital | Primes Émission | Actions propres | Réserves et RAN | Résultat net | Capitaux Groupe |
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Capitaux 31/12/2021 | - |
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Affectation résultat net 2021 | - |
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Augmentation de capital |
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Distributions aux actionnaires | - | - | - |
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Plan d’attribution d’actions gratuites |
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Ventes actions propres | - | - |
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Reclassement | - |
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Résultat net 2022 | - | - |
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Autres éléments du résultat global |
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Capitaux 31/12/2022 | - | - |
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Affectation résultat net 2022 | - |
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Distributions aux actionnaires | - | - |
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Plan d’attribution d’actions gratuites |
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Achat actions propres | - | - |
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Reclassement | - |
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Résultat net 2023 | - | - |
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Autres éléments du résultat global |
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Capitaux 31/12/2023 | - | - |
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Sommaire détaillé des notes annexes | Page | Page |
Note 1 | Description de la Société et éléments significatifs |
La société
M.R.M. a opté pour le statut de société d’investissements immobiliers cotée (SIIC), avec effet au 1er janvier 2008.
La Société est cotée sur l’Eurolist, au sein du compartiment C d’Euronext Paris (France).
Depuis le 29 mai 2013, M.R.M. a pour actionnaire majoritaire la société
La publication des états financiers consolidés du Groupe au 31 décembre 2023 a été autorisée par le Conseil d’administration en date du 7 mars 2024. Ils sont exprimés en milliers d’euros, sauf indication contraire. La monnaie fonctionnelle de chaque entité du Groupe est l’euro.
Pour rappel, la fin de la période de reporting des comptes annuels de l’ensemble des sociétés du Groupe est le 31 décembre.
M.R.M. rappelle que l’année 2022 a été marquée par une opération d’acquisition auprès d’Altarea de deux centres commerciaux situés à Flins sur Seine, dans les Yvelines, et à Ollioules, dans le Var, pour un montant de 90,4 millions d’euros droits inclus. Intégrés au patrimoine de M.R.M. en date du 16 novembre 2022, les actifs, tous deux attenants à des hypermarchés Carrefour sont des centres commerciaux de référence dans leur zone de chalandise. Il s’agit d’actifs performants, alliant rendement et potentiel de création de valeur.
Cette opération structurante a permis à M.R.M. de changer de dimension, elle s’est traduite par :
En 2023, M.R.M. a donc bénéficié du plein effet de l’acquisition des centres commerciaux de Flins et d’Ollioules sur ses revenus locatifs ainsi que sur l’amélioration de sa profitabilité opérationnelle grâce à une meilleure absorption de ses coûts fixes.
En 2023, l’activité locative est restée soutenue et s’est traduite par la signature de 28 nouveaux baux ou renouvellements de baux, représentant un montant de loyers cumulés de 1,6 million d’euros pour une surface totale de 11 850 m2. Parmi ces signatures, on trouve notamment :
Dans un contexte sectoriel complexe, la bonne marche de l’activité locative a finalement permis de compenser les libérations de cellules, notamment liées à l’accélération des procédures collectives concernant tant des enseignes nationales que des commerçants indépendants. Cela se traduit donc par une stabilité du taux d’occupation physique et une progression de 2 points du taux d’occupation financier (4) du portefeuille par rapport à leur niveau de fin décembre 2022. Au 31 décembre 2023, les taux d’occupation physique et financier s’élèvent ainsi tous deux à 90 %.
Les loyers annualisés nets au 1er janvier 2024 s’établissent quant à eux à 14,5 millions d’euros, comparés à 14,9 millions d’euros un an plus tôt. Cette évolution est la résultante d’une part de l’effet de l’indexation (+ 0,8 million d’euros) et, d’autre part, de la hausse des charges non récupérées et de la rotation des locataires (soit un impact total de - 0,7 million d’euros) ainsi que de la vacance stratégique sur le site de Flins (qui représente un impact de - 0,5 million d’euros).
L’Assemblée Générale Mixte des actionnaires du 7 juin 2023 a autorisé, dans sa troisième résolution, une distribution de primes aux actionnaires en numéraire de
Retraité des actions auto-détenues, le montant total de la distribution s’est élevé à
Post clôture de l’exercice, M.R.M. a procédé en janvier 2024 à la souscription d’une facilité de crédit revolving pouvant aller jusqu’à 5 millions d’euros, destinée à financer des dépenses corporate. Le Groupe a également souscrit de nouveaux instruments de couverture de taux sur une durée de 4 ans.
Note 2 | Principes comptables |
Les principales méthodes comptables appliquées lors de la préparation des états financiers consolidés sont exposées ci-après. Sauf indication contraire, ces méthodes ont été appliquées de façon permanente sur toutes les périodes présentées.
Les comptes au 31 décembre 2023 ont été établis conformément au principe de continuité d’exploitation compte tenu des opérations réalisées au cours de l’exercice et décrites à la note 1.2 « Événements significatifs de la période ».
En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés au 31 décembre 2023 du groupe M.R.M. ont été établis conformément aux normes et interprétations applicables au 31 décembre 2023 publiées par l’International Accounting Standards Board (IASB) adoptées par l’Union européenne à la date d’arrêté des comptes par le Conseil d’administration.
Les normes, amendements de normes et interprétations, publiées par l’IASB et présentées ci-dessous sont applicables à partir des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023 :
Ces nouveaux textes n’ont pas eu d’incidence significative sur les résultats et la situation financière du Groupe au 31 décembre 2023.
L’entrée en vigueur de ces amendements est prévue au 1er janvier 2024.
L’état de la situation financière est présenté en distinguant les éléments d’actifs et de passifs courants et non courants :
Les postes de produits et de charges comptabilisés au cours de la période sont présentés dans deux états :
Le compte de résultat consolidé met donc en exergue les éléments suivants :
Les autres éléments du résultat global comprennent les éléments de produits et de charges (y compris des ajustements et des reclassements) qui ne sont pas comptabilisés dans le résultat comme l’imposent ou l’autorisent certaines IFRS.
Pour l’établissement des comptes, le Groupe utilise des estimations et formule des jugements, qui sont régulièrement mis à jour et sont fondés sur des informations historiques et sur d’autres facteurs, notamment des anticipations d’évènements futurs jugés raisonnables au vu des circonstances.
Les estimations risquant de façon importante d’entraîner un ajustement significatif de la valeur comptable des actifs et des passifs au cours de la période suivante concernent essentiellement la détermination de la juste valeur du patrimoine immobilier qui est notamment fondée sur l’évaluation du patrimoine effectuée par des experts indépendants selon la méthodologie décrite dans la note 4.5.
L’instabilité sur les marchés financiers a provoqué une baisse significative du nombre de transactions représentatives. Les transactions réalisées dans un contexte de crise peuvent ne pas refléter les estimations des experts indépendants.
Compte tenu du caractère estimatif inhérent à ces évaluations, il est possible que le résultat de cession de certains immeubles diffère significativement de l’évaluation effectuée, même en cas de cession dans les quelques mois suivant l’arrêté comptable.
Dans ce contexte, les évaluations du patrimoine du Groupe, effectuées par des experts indépendants, pourraient varier significativement selon la sensibilité des données suivantes :
Ces données étant liées au marché, elles peuvent varier significativement dans le contexte actuel. Ainsi, elles peuvent avoir un impact significatif sur l’évaluation de la juste valeur du patrimoine immobilier, aussi bien à la hausse qu’à la baisse.
Les comptes du Groupe intègrent les enjeux liés aux changements climatiques et au développement durable au travers de sa politique d’investissements et de dépenses pour répondre notamment aux dispositifs réglementaires applicables et au Plan Climat adopté par le Groupe dans le cadre de sa politique RSE. Ainsi, des enveloppes de ressources annuelles sont identifiées pour financer les actions à entreprendre, et le refinancement bancaire opéré par le Groupe en 2021 a été l’occasion de mettre en place une ligne de crédit destinée en partie à financer des investissements soutenant les objectifs que M.R.M. s’est fixés en matière environnementale.
Pour l’essentiel, les enjeux climatiques sont pris en compte lors de la détermination de la juste valeur des immeubles de placement selon la norme IAS 40 et l’évaluation des autres actifs du Groupe au travers des règles prévues par la norme IAS 36 relative aux tests de dépréciation. Il a notamment été considéré qu’il n’existait aucun indice de perte de valeur lié aux changements climatiques et que les durées d’utilité utilisées jusqu’alors pour les tests de dépréciation ne nécessitaient pas d’être revues.
Note 3 | Périmètre de consolidation |
Les filiales sont des entreprises contrôlées par le Groupe. Une filiale est contrôlée lorsque le Groupe détient le pouvoir de diriger directement ou indirectement les politiques financières et opérationnelles de l’entreprise de manière à pouvoir obtenir des avantages de celle-ci. D’une manière générale, les filiales sont présumées contrôlées lorsque M.R.M. détient directement ou indirectement plus de 50 % des droits de vote.
Les comptes des filiales sont intégrés globalement à partir de la date de prise de contrôle et cessent de l’être lorsque le contrôle a été transféré à l’extérieur du Groupe. Les comptes consolidés incluent l’intégralité des actifs, passifs, produits et charges de la filiale. Les capitaux propres distinguent la part du Groupe et la part des minoritaires.
Au 31 décembre 2023, toutes les sociétés du périmètre de consolidation sont contrôlées de façon exclusive par le Groupe et sont donc consolidées par intégration globale.
Les sociétés associées seraient des entreprises dans lesquelles le Groupe exercerait une influence notable en matière de politique opérationnelle et financière sans en détenir le contrôle. D’une manière générale, cette influence notable est acquise lorsque le Groupe détient au moins 20 % des droits de vote. Les participations du Groupe dans des entreprises associées seraient comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence qui consiste à retenir dans les états financiers consolidés :
Au 31 décembre 2023, il n’existe pas de sociétés associées dans le Groupe.
Les soldes de l’état de la situation financière, les produits et les charges, les pertes et gains latents résultant des opérations intra-groupes sont éliminés lors de la préparation des états financiers consolidés. Les gains découlant des transactions avec les entreprises associées sont éliminés par la contrepartie des titres mis en équivalence à concurrence des parts d’intérêt du Groupe dans l’entreprise. Les pertes latentes sont éliminées de la même façon que les profits latents, mais seulement dans la mesure où elles ne sont pas représentatives d’une perte de valeur.
Les états financiers regroupent, par la méthode de l’intégration globale, les comptes de toutes les sociétés dans lesquelles M.R.M. exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif.
| Méthode de consolidation | Intérêt | Contrôle |
---|---|---|---|
SA M.R.M. | Mère | 100 % | 100 % |
SAS Commerces Rendement | Intégration globale | 100 % | 100 % |
SAS DB Neptune | Intégration globale | 100 % | 100 % |
SAS DB Piper | Intégration globale | 100 % | 100 % |
SCI Immovert | Intégration globale | 100 % | 100 % |
SAS Retail Flins | Intégration globale | 100 % | 100 % |
SAS Retail Ollioules | Intégration globale | 100 % | 100 % |
Toutes les sociétés du Groupe sont enregistrées en France.
En 2023, dans le cadre d’une simplification de l’organigramme juridique du Groupe, quatre sociétés sont sorties du périmètre de consolidation :
Au 31 décembre 2023, l’adresse commune à l’ensemble des sociétés du Groupe est le 5 avenue Kléber – 75016 Paris.
Note 4 | Notes relatives au bilan |
Conformément à IFRS 3, le coût d’acquisition est évalué à la juste valeur des actifs remis, capitaux propres émis et passifs encourus à la date de l’échange. Les actifs et passifs identifiables de l’entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date de l’acquisition. Les coûts directement attribuables à l’acquisition sont comptabilisés en « Autres charges opérationnelles ».
Les différences positives entre le coût d’acquisition des titres et la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables à la date de prise de contrôle sont inscrites à l’actif en goodwill.
Les différences négatives sont représentatives d’un badwill et sont enregistrées directement en résultat de la période, dans la rubrique « Autres produits et charges non opérationnels ».
Les goodwill ne sont pas amortis. Conformément à IAS 36 « Dépréciation d’actifs », ils font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an et plus fréquemment en cas d’apparition d’un indice de perte de valeur. Les modalités du test visent à s’assurer que la valeur recouvrable de l’unité génératrice de trésorerie à laquelle est rattaché le goodwill est au moins égale à sa valeur nette comptable. Si une perte de valeur est constatée, une dépréciation est enregistrée dans le résultat opérationnel, en « Autres produits et charges opérationnels ».
Lorsque le Groupe acquiert une entité qui constitue un groupement d’actifs et de passifs mais sans activité économique au sens d’IFRS 3, ces acquisitions ne relèvent pas de regroupement d’entreprises au sens de la même norme et sont enregistrées comme une acquisition d’actifs et de passifs, sans constater d’écart d’acquisition.
Toute différence entre le coût d’acquisition et la juste valeur des actifs et passifs acquis est allouée sur la base des justes valeurs relatives des actifs et des passifs individuels identifiables du Groupe à la date d’acquisition.
Conformément à IAS 12 § 15 (b) pour les entités acquises soumises à l’impôt, aucun impôt différé n’est constaté lors de l’acquisition d’actifs et passifs.
Conformément à IAS 38, les immobilisations incorporelles sont valorisées au coût historique diminué du cumul des amortissements et des éventuelles pertes de valeur. Elles ne font l’objet d’aucune réévaluation.
Les immobilisations incorporelles ayant une durée de vie non définie ne sont pas amorties. Elles font l’objet d’un test de dépréciation sur une base annuelle et plus fréquemment si des indices de pertes de valeur sont identifiés. Si leur valeur d’utilité est inférieure à leur valeur nette comptable, une dépréciation est comptabilisée.
Les immobilisations incorporelles ayant une durée de vie définie sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité estimée.
Depuis le 1er janvier 2019, les engagements locatifs du Groupe sont comptabilisés en application de la norme IFRS 16 « Contrats de location », ce qui se traduit par la reconnaissance, au bilan, d’un actif lié au droit d’utilisation de l’actif loué et, en contrepartie, d’une dette financière. Dans le compte de résultat, la charge de loyer est remplacée par une charge d’amortissement des droits d’utilisation, comptabilisée en « Dotations aux provisions et dépréciations » et par une charge d’intérêt financier comptabilisée dans le coût de l’endettement financier brut.
Les droits d’utilisation se décomposent ainsi :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | ||
Brut | Amort | Net | Net | |
Droits d’utilisation – Actifs immobiliers | - | - | - | 33 |
Total droits d’utilisation | - | - | - | 33 |
Le contrat de location étant arrivé à échéance le 31 décembre 2023, il n’y a plus de droit d’utilisation ni de dette financière enregistrés au bilan.
Au cours de l’année 2023, 33 milliers d’euros de charges de location ont été éliminés, et une charge d’amortissement des droits d’utilisation de 32 milliers d’euros ainsi qu’une charge d’intérêts financiers inférieure à 1 millier d’euros ont été comptabilisées.
Les éléments dont le coût peut être déterminé de façon fiable et pour lesquels il est probable que les avantages économiques futurs iront au Groupe sont comptabilisés en immobilisations. Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Lorsque des composants des immobilisations corporelles ont des durées d’utilisation différentes, ils sont comptabilisés en tant qu’immobilisations corporelles distinctes.
Les immobilisations sont amorties sur leur durée d’utilité propre.
Les amortissements sont comptabilisés en charges selon le mode linéaire sur la durée d’utilisation estimée pour chaque composant d’une immobilisation corporelle.
IAS 40 « Immeubles de placement » définit les immeubles de placement comme étant des ensembles immobiliers détenus par le propriétaire ou par le preneur dans le cadre d’un contrat de location pour en retirer des loyers et/ou pour valoriser le capital.
Les immeubles de placement sont présentés sur une ligne distincte de l’état de la situation financière parmi les actifs non courants.
En application des modèles d’évaluation proposés par IAS 40 et conformément aux recommandations de l’European Public Real Estate Association (« EPRA »), le Groupe a opté pour la méthode de la juste valeur en tant que méthode permanente et valorise les immeubles de placement à leur juste valeur. Les immeubles de placement faisant l’objet d’une restructuration sont soumis aux règles de classement et d’évaluation (en juste valeur) prévues par IAS 40.
Les immeubles de placement sont évalués à la juste valeur, toute variation en résultant étant comptabilisée en résultat. Aucun amortissement n’est constaté. La mise en œuvre de cette méthode s’applique de la façon suivante :
À la date de leur acquisition, les immeubles de placement sont enregistrés à leur coût d’acquisition, correspondant au prix d’achat augmenté des frais accessoires. À la clôture de l’exercice, ils sont évalués à leur juste valeur. L’écart entre le coût d’entrée et leur juste valeur est comptabilisé en résultat.
Les variations de juste valeur des immeubles de placement sont déterminées de la façon suivante :
Valeur de marché N — [valeur de marché N-1 + montant des travaux et dépenses capitalisés de l’exercice – mises au rebut touchant les immeubles en restructuration]
La valeur de marché de ces actifs s’entend hors droits liés à la cession éventuelle. Le résultat de cession d’un immeuble de placement est calculé par rapport à la dernière juste valeur enregistrée dans l’état de situation financière.
La juste valeur retenue pour l’ensemble des immeubles de placement du Groupe est la valeur hors droit déterminée par des experts indépendants qui valorisent le patrimoine du Groupe au 30 juin et au 31 décembre de chaque année.
Le Groupe a confié à l’expert indépendant BNP Paribas Real Estate Valuation le soin d’évaluer son patrimoine.
Les expertises ont été conduites conformément aux règles édictées par le « Appraisal and Valuation Manual » publié par la Royal Institution of chartered Surveyors (« RICS »). L’ensemble du patrimoine de la Société a fait l’objet d’études de marché et de concurrence.
L’évaluation de la valeur du portefeuille immobilier dépend de nombreux facteurs, liés notamment aux hypothèses de flux futurs et de taux, au rapport entre l’offre et la demande sur le marché, aux conditions économiques et à la réglementation applicable. Ces facteurs peuvent varier de façon significative, avec des conséquences sur la valorisation des actifs. Dès lors, l’évaluation de ces actifs peut ne pas être en adéquation avec leur valeur de réalisation dans le cadre d’une cession.
La méthodologie retenue par les experts repose sur la mise en œuvre combinée de différentes techniques d’évaluation, à savoir, l’approche par capitalisation et l’approche par les flux futurs actualisés. Les valeurs déterminées en référence à ces deux approches sont corroborées par la mise en œuvre de la méthode des comparables et/ou de la méthode des coûts de remplacement. La démarche des experts est conforme à leurs référentiels professionnels (notamment RICS).
L’approche par capitalisation des revenus locatifs a pour principe l’application d’un taux de rendement pratiqué sur des actifs comparables dans le marché aux revenus locatifs nets et qui tient compte du niveau de loyer effectif par rapport au prix de marché.
L’approche par les flux futurs actualisés (communément appelée « Discounted Cash-Flow ») a pour fondement l’appréhension des revenus à venir en fonction de paramètres tels que la vacance, les augmentations prévisionnelles de loyers, les charges d’entretien récurrentes et les charges courantes destinées à maintenir l’actif en état d’exploitation.
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 |
---|---|
Solde net à l’ouverture | 244 867 |
Travaux | 2 612 |
Variation de la juste valeur | - 11 950 |
Solde net à la clôture | 235 530 |
Au 31 décembre 2023, la totalité des immeubles de placement sont majoritairement à usage de commerce.
Taux de capitalisation | Taux d’actualisation |
---|---|
Compris entre 5,5 % et 11,5 % | Compris entre 6,8 % et 14,0 % |
Le taux d’actualisation correspond au rendement côté acheteur, ou dans l’optique d’un exercice courant de gestion. Le taux de capitalisation exprime en pourcentage, le rapport existant entre le revenu brut ou net de l’immeuble et sa valeur vénale. Il est dit brut ou net selon que l’on retient au numérateur le revenu brut ou net de l’immeuble.
(en euros) | Loyer net passant par an et par m2 au 31/12/2023 | |
Fourchette (1) | Moyenne | |
| 11 – 2 718 | 330 |
|
Une étude de sensibilité simulant une variation des taux de capitalisation au 31 décembre 2023 fait ressortir qu’une augmentation de ces derniers de 50 points de base aurait un impact négatif de 9 610 milliers d’euros sur la valeur du patrimoine (soit – 4,1 %), tandis qu’une diminution de 50 points de base la majorerait de 10 940 milliers d’euros (soit + 4,6 %).
Immeuble | Adresse | Date d’acquisition | Surface GLA | Typologie |
---|---|---|---|---|
Sud Canal | 24-26 Place Étienne Marcel 41 Boulevard Vauban 78180 Montigny-le-Bretonneux | 27/10/2004 | 11 604 | Commerces |
Reims | 2 Rue de l’Étape 51100 Reims | 10/11/2004 | 2 779 | Commerces |
Passage de la Réunion | 25 Place de la Réunion 68100 Mulhouse | 15/04/2005 | 4 988 | Commerces |
Aria Parc | ZAC du Vivier Route de la Bérardière 72700 Allonnes | 20/12/2005 et 20/06/2017 | 12 795 | Commerces |
Carré Vélizy | 16-18 Avenue Morane Saulnier 2-4 Avenue de l’Europe 78140 Vélizy-Villacoublay | 30/12/2005 | 11 685 | Mixte Bureaux/ |
Passage du Palais | 17-19 Place Jean Jaurès 37000 Tours | 16/06/2006 et 28/09/2007 | 6 660 | Commerces |
Halles du Beffroi | Place Maurice Vast 80000 Amiens | 31/08/2006 | 7 405 | Commerces |
Portefeuille Gamm Vert | Multi-sites | 21/12/2007 et 27/05/2008 | 12 232 | Commerces |
Centre Commercial Valentin | 6 Rue Châtillon 25480 Besançon École-Valentin | 27/12/2007 | 6 662 | Commerces |
Centre Commercial Flins | 14, Route Départementale 78410 Flins-sur-Seine | 16/11/2022 | 10 057 | Commerces |
Centre Commercial Ollioules | 55, Chemin de la Bouyère 83190 Ollioules | 16/11/2022 | 3 125 | Commerces |
Total |
|
| 89 993 |
|
Le Groupe fait procéder à l’évaluation de son patrimoine par des experts évaluateurs indépendants, deux fois par an, au 30 juin et au 31 décembre. Conformément à la politique du Groupe de rotation des experts par roulement tous les cinq ans, l’expert indépendant BNP Paribas Real Estate Valuation a été nommé en 2020, pour évaluer le patrimoine.
Les honoraires versés sont déterminés de façon forfaitaire et se sont élevés à 33 milliers d’euros pour l’année 2023, contre 46 milliers d’euros en 2022.
Les honoraires sont en outre déterminés avant la campagne d’évaluation et ne sont pas proportionnels à la valeur des actifs évalués. Pour BNP Paribas Real Estate Valuation, les honoraires facturés au Groupe représentent un pourcentage non significatif de son chiffre d’affaires.
Les actifs et passifs pour lesquels une décision de cession a été prise par la Société et dont la valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d’une vente plutôt que par leur utilisation continue, sont classés en « Actifs destinés à être cédés » et en « Passifs destinés à être cédés ».
Le poste « Actifs destinés à être cédés » intègre l’ensemble des créances représentatives des avantages accordés aux locataires des immeubles.
Pour que la vente soit hautement probable, un plan de vente de l’actif doit avoir été engagé et un programme actif pour trouver un acheteur doit avoir été lancé.
Les immeubles inscrits dans cette catégorie continuent à être évalués selon le modèle de la juste valeur de la manière suivante :
Au 31 décembre 2023, comme au 31 décembre 2022, le Groupe ne porte pas d’actifs détenus en vue de la vente.
Les créances sont enregistrées à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale, puis au coût amorti diminué des dépréciations.
Une dépréciation des créances clients esxt constituée lorsqu’il existe un indicateur objectif de l’incapacité du Groupe à recouvrer l’intégralité des montants dus dans les conditions initialement prévues lors de la transaction. Des difficultés financières importantes rencontrées par le débiteur, la probabilité d’une faillite ou d’une restructuration financière du débiteur et une défaillance ou un défaut de paiement constituent des indicateurs de dépréciation d’une créance.
D’une manière générale, le Groupe déprécie les créances locataires âgées de plus de six mois, en appliquant un taux de dépréciation pouvant aller jusqu’à 100 % (en fonction du risque estimé par le Groupe) du montant hors taxe de la créance diminuée du dépôt de garantie encaissé le cas échéant.
Par ailleurs, le Groupe retient le modèle fondé sur les pertes attendues exposé par IFRS 9, en appliquant aux factures à établir, créances saines et créances douteuses un taux de dépréciation moyen calculé sur la base de l’historique des créances devenues irrécouvrables sur les cinq derniers exercices. Un complément de dépréciation est comptabilisé lorsque le calcul impliquant le taux de dépréciation moyen historique est supérieur à la dépréciation comptabilisée selon le principe comptable décrit ci-dessus, pour chaque catégorie d’actifs précédemment citée.
Le montant de la dépréciation est comptabilisé en résultat dans la rubrique « Dotations aux provisions et dépréciations ».
Les créances clients se décomposent ainsi :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Total brut créances clients | 7 954 | 7 748 |
Dépréciation sur créances clients | - 3 864 | - 3 535 |
Total net créances clients | 4 090 | 4 213 |
Factures à établir | - 34 | - 73 |
Franchises et réductions de loyers étalées sur la durée du bail | - 1 478 | - 1 719 |
Total net créances clients exigibles | 2 578 | 2 421 |
La balance âgée des créances clients se présente ainsi :
(en milliers d’euros) | Échues depuis moins de 90 j. | Échues depuis moins de 180 j. | Échues depuis | Total |
---|---|---|---|---|
Total net créances clients | 400 | 113 | 2 065 | 2 578 |
IFRS 9 impose l’actualisation de toutes les sommes bénéficiant d’un différé de paiement ou d’encaissement non conforme aux usages courants.
Les valeurs de ces dettes ou créances sont actualisées et une charge ou un produit financier sont constatés sur l’état du résultat global sur la période du différé de paiement.
Le taux d’actualisation retenu correspond à celui utilisé pour l’actualisation des cashflows et la capitalisation des loyers dans le cadre de la valorisation des immeubles par les experts indépendants.
Les seuls différés de paiement constatés concernent les dépôts de garantie des locataires. Il n’y a pas de créance avec différé de paiement.
Au 31 décembre 2023, le taux d’actualisation utilisé est le taux de capitalisation retenu par l’expert indépendant pour chaque immeuble. Il est compris entre 5,5 % et 11,5 %.
Les autres créances se décomposent ainsi :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | ||
Brut | Dépréciation | Net | Net | |
Créances fiscales (1) | 1 269 | - | 1 269 | 1 530 |
Autres créances (2) | 1 861 | - | 1 861 | 1 717 |
Fonds déposés auprès de tiers | 82 | - | 82 | 48 |
Honoraires de commercialisation (3) | 225 | - | 225 | 319 |
Charges constatées d’avance | 279 | - | 279 | 134 |
Total autres créances | 3 716 | - | 3 716 | 3 749 |
|
Le Groupe classe ses actifs financiers selon les catégories suivantes :
La classification dépend des raisons ayant motivé l’acquisition des actifs financiers.
Le Groupe classe dans cette catégorie les instruments financiers dérivés qu’il souscrit. Les dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur, les coûts de transaction attribuables sont comptabilisés en résultat lorsqu’ils sont encourus.
Ils sont réévalués à leur juste valeur à chaque clôture, la variation de juste valeur étant inscrite en résultat dans la rubrique « Résultat financier ».
Pour le Groupe, cela concerne des instruments souscrits dans une optique de réduction du risque de taux (caps pour l’intégralité) – Se reporter au paragraphe « Produits dérivés » ci-dessous. La juste valeur de ces instruments retenue pour la clôture des comptes se fonde sur les valorisations fournies par les établissements financiers émetteurs, qui font appel à des techniques de valorisation s’appuyant sur des données de marché observables.
Ces actifs sont des actifs financiers non dérivés à paiements déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont inclus dans les actifs courants, hormis ceux dont l’échéance est supérieure à douze mois après la fin de la période de reporting.
Ces derniers sont classés dans les actifs non courants (ces actifs sont enregistrés initialement à leur juste valeur puis évalués au coût amorti).
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour réduire son exposition aux risques de marché provenant de la fluctuation des taux d’intérêt.
Le recours à des produits dérivés s’exerce dans le cadre de la politique définie par le Groupe en matière de gestion des risques de taux.
Le Groupe utilise des instruments dérivés pour la couverture de ses dettes à taux variable contre le risque de taux (couverture de flux de trésorerie futurs).
Compte tenu des caractéristiques de son endettement, le Groupe n’a pas opté pour la comptabilité de couverture au sens de IFRS 9 et classe les actifs et passifs financiers ainsi détenus en « Actifs et passifs financiers » comptabilisés à la juste valeur par le résultat.
Tous les instruments dérivés sont donc comptabilisés sur l’état de la situation financière à leur juste valeur et les variations d’une période sur l’autre sont inscrites sur l’état de résultat global dans la rubrique « Résultat financier ».
Au 31 décembre 2023, la totalité de la dette bancaire du Groupe est rémunérée à taux variable.
Le Groupe a contracté des instruments financiers (caps) qui n’ont pas été considérés au plan comptable comme des instruments de couverture, mais comme des actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en contrepartie du résultat.
Au 31 décembre 2023, 75 % de la dette bancaire du Groupe est couverte par ces caps. Ces instruments financiers ont été portés à l’origine à l’actif pour leurs justes valeurs qui sont fournies par les établissements émetteurs.
Les différences de valeur des instruments financiers entre chaque arrêté sont portées au résultat par le compte « Variation de valeur des instruments financiers et VMP ». La valorisation des caps au 31 décembre 2023 se traduit par une variation négative de 1 678 milliers d’euros.
La variation de la juste valeur des caps sur la période se présente ainsi :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 |
---|---|
Valorisation des instruments financiers à l’ouverture | 2 938 |
Achats de cap | - |
Variation de la juste valeur | - 1 678 |
Valorisation des instruments financiers à la clôture | 1 260 |
Type de contrat | Date d’échéance | Notionnel | Taux de référence | Taux | Juste valeur | Échéance à – d’1 an | Échéance entre | Échéance à + de 5 ans |
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Cap | 22/01/2024 | 2 716 | Euribor 3 mois | 1,00 % | 21 | 21 |
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Cap | 22/01/2024 | 4 947 | Euribor 3 mois | 1,00 % | 39 | 39 |
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Cap | 22/01/2024 | 25 852 | Euribor 3 mois | 1,00 % | 202 | 202 |
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Cap | 22/01/2024 | 10 313 | Euribor 3 mois | 1,00 % | 80 | 80 |
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Cap | 22/01/2024 | 13 376 | Euribor 3 mois | 1,00 % | 104 | 104 |
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Cap | 16/11/2027 | 7 880 | Euribor 3 mois | 2,50 % | 197 |
| 197 |
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Cap | 16/11/2027 | 11 820 | Euribor 3 mois | 2,50 % | 289 |
| 289 |
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Cap | 16/11/2027 | 13 397 | Euribor 3 mois | 2,50 % | 328 |
| 328 |
|
| Total | 1 260 | 446 | 814 | - |
La rubrique « Trésorerie et équivalents de trésorerie » comprend les liquidités, les dépôts bancaires à vue, les autres placements à court terme très liquides ayant des échéances initiales inférieures ou égales à trois mois.
Les valeurs mobilières de placement sont classées en équivalent de trésorerie, elles remplissent les conditions d’échéance, de liquidité et d’absence de volatilité.
Elles sont évaluées à la juste valeur en contrepartie du résultat.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie se décomposent ainsi :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Valeurs mobilières de placement | - | - |
Disponibilités | 6 049 | 10 014 |
Total trésorerie et équivalents | 6 049 | 10 014 |
L’activité opérationnelle du Groupe a généré en 2023 un flux net positif de trésorerie de 7 338 milliers d’euros. Cette trésorerie issue des opérations d’exploitation a été employée prioritairement au paiement des dividendes (- 5 761 milliers d’euros) et des intérêts financiers (- 4 259 milliers d’euros).
Les opérations d’investissement ont engendré un flux de trésorerie de - 2 779 milliers d’euros, elles correspondent essentiellement aux travaux réalisés sur les immeubles dans le cadre des programmes de valorisation et RSE qui leur sont consacrés. Ces investissements ont été financés par des tirages sur des lignes de crédit pour un montant de 2 677 milliers d’euros.
Au 31 décembre 2023, l’ensemble des flux de trésorerie générés par le Groupe fait ressortir une consommation de trésorerie de 3 965 milliers d’euros.
Les actions M.R.M. auto-détenues par la Société sont comptabxilisées en déduction des capitaux propres consolidés à leur coût d’acquisition. Toutes les opérations concernant les actions propres sont comptabilisées directement dans les capitaux propres consolidés.
Selon IAS 32, les frais liés à l’émission d’instruments de capitaux propres sont enregistrés directement en capitaux propres. Il s’agit des frais directement imputables à l’opération, autrement dit des frais qui n’auraient pas été engagés si l’opération n’avait pas eu lieu.
La politique du Groupe consiste à maintenir une base de capital solide, afin de préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché et de soutenir le développement futur de l’activité. Le Conseil d’administration prête attention au rendement des capitaux propres, défini comme étant le résultat opérationnel divisé par les capitaux propres totaux.
Le Groupe communique son ratio d’endettement net qui représente la dette financière nette exprimée en pourcentage de la juste valeur de son patrimoine hors droits. Au 31 décembre 2023, la dette bancaire nette s’élève à 112 616 milliers d’euros après prise en compte des excédents de trésorerie (6 049 milliers d’euros), et la juste valeur du patrimoine hors droits à 235 530 milliers d’euros. Le ratio d’endettement net du Groupe ressort donc à 47,8 %, contre 43,6 % au 31 décembre 2022.
La Société a par ailleurs conclu un contrat de liquidité avec Invest Securities, aux termes duquel elle achète occasionnellement ses propres actions sur le marché. Le rythme de ces achats dépend des cours et des mouvements sur le marché.
Par suite de l’acquisition définitive par leurs bénéficiaires d’un total de 2 187 actions attribuées gratuitement, le capital social de M.R.M. est composé de 3 207 884 actions d’une valeur nominale de 20 euros au 31 décembre 2023, contre 3 205 697 actions au 31 décembre 2022.
Déduction faite des 7 621 actions auto-détenues par M.R.M. au 31 décembre 2023 notamment par le biais du contrat de liquidité confié à Invest Securities, le nombre d’actions en circulation à cette date s’élève par conséquent à 3 200 263, contre 3 201 950 un an plus tôt.
Au titre de l’exercice 2023, il n’existe pas de frais relatifs à une augmentation de capital ayant été portés directement en réduction des capitaux propres.
Une provision est enregistrée lorsqu’il existe pour le Groupe une obligation à l’égard d’un tiers, résultant d’un évènement passé, dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers et pouvant être estimée de manière fiable. Cette obligation peut être d’ordre légal, réglementaire ou contractuel.
Elle peut également découler des pratiques passées de l’entité, de sa politique affichée ou d’engagements publics suffisamment explicites qui ont créé une attente légitime des tiers concernés sur le fait qu’elle assumera certaines responsabilités.
L’estimation d’une provision correspond au montant de la sortie de ressources que le Groupe devra supporter pour éteindre son obligation. Elle est estimée en fonction des données connues à la date d’arrêté des comptes.
Lorsque l’effet de la valeur temps est significatif, le montant de la provision est déterminé en actualisant les sorties de ressources estimées à un taux fondé sur un taux d’intérêt de marché sans risque avant impôt, augmenté, lorsque cela est approprié, des risques spécifiques au passif concerné.
Comme au 31 décembre 2022, aucune provision n’est comptabilisée au 31 décembre 2023.
Les passifs financiers comprennent les emprunts et autres dettes porteuses d’intérêts.
Lors de leur comptabilisation initiale, ils sont évalués à leur juste valeur, tenant compte des coûts de transaction qui sont directement attribuables à l’émission du passif. Ils sont ensuite comptabilisés au coût amorti sur la base du taux d’intérêt effectif. Le taux effectif comprend le taux facial et l’amortissement actuariel des frais d’émission et des primes d’émission et de remboursement.
La part à moins d’un an des dettes financières est classée dans le poste « Part courante des dettes financières ».
IAS 23 révisée « Coûts d’emprunt » supprime l’option consistant à comptabiliser en charges les coûts d’emprunt et impose qu’une entité immobilise, en tant que composant du coût de l’actif, les coûts d’emprunt directement attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif qualifié.
Au 31 décembre 2023, le Groupe n’a plus d’actif qualifié permettant d’incorporer des intérêts dans son coût de revient.
La ventilation de la part courante/non courante des emprunts et dettes financières se présente ainsi :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Dettes auprès des établissements de crédit | 117 943 | 115 975 |
Dette de location | 0 | 0 |
Dépôts de garantie reçus | 1 787 | 1 845 |
Autres dettes financières | 749 | 991 |
Non courant | 120 478 | 118 811 |
Dettes auprès des établissements de crédit | 723 | 735 |
Dette de location | - | 34 |
Dépôts de garantie reçus | 1 356 | 1 081 |
Autres dettes financières | 286 | 268 |
Intérêts courus non échus | 961 | 649 |
Courant | 3 325 | 2 768 |
Total emprunts et dettes financières | 123 803 | 121 580 |
La ventilation par échéance des emprunts et dettes financières se présente ainsi :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 1 an | Entre | + de 5 ans |
---|---|---|---|---|
Dettes auprès des établissements de crédit | 118 665 | 723 | 79 663 | 38 280 |
Dette de location | - | - | - | - |
Dépôts de garantie reçus | 3 143 | 1 356 | 1 673 | 113 |
Autres dettes financières | 1 035 | 286 | 749 | - |
Intérêts courus non échus | 961 | 961 | - | - |
Total emprunts | 123 803 | 3 325 | 82 085 | 38 393 |
Établissements | Date convention | Échéance | Montant crédit accordé (en milliers d’euros) | Total tirages effectués (en milliers d’euros) | Total encours (en milliers d’euros) |
---|---|---|---|---|---|
BECM-LCL-BRED | 22/12/2021 | 22/12/2028 | 57 980 | 55 144 | 54 877 |
BECM-LCL-BRED | 22/12/2021 | 22/12/2028 | 20 220 | 20 220 | 20 129 |
BECM-LCL-BRED | 22/12/2021 | 22/12/2028 | 3 900 | 3 900 | 3 881 |
BECM-LCL-BRED | 09/11/2022 | 09/11/2029 | 25 000 | 25 000 | 24 627 |
BECM-LCL-BRED | 09/11/2022 | 09/11/2029 | 11 935 | 11 935 | 11 757 |
BECM-LCL-BRED | 09/11/2022 | 09/11/2029 | 3 177 | 3 177 | 3 130 |
BECM-LCL-BRED | 09/11/2022 | 09/11/2029 | 1 888 | 1 888 | 1 860 |
| 124 100 | 121 264 | 120 259 |
Le montant de crédit disponible au 31 décembre 2023, compte tenu des tirages déjà effectués à cette date, s’élève à 2 836 milliers d’euros.
(en milliers d’euros) | Dette non courante | Dette courante |
---|---|---|
Solde net à l’ouverture | 115 975 | 735 |
Augmentations (1) | 2 677 | - |
Frais d’émission d’emprunt | 6 | - |
Diminutions (2) | - | - 1 005 |
Reclassement | - 715 | 715 |
Actualisation | - | 277 |
Solde net à la clôture | 117 943 | 723 |
|
La totalité des emprunts souscrits auprès des établissement de crédit est rémunéré à taux variable.
Les autres dettes et comptes de régularisation se décomposent ainsi :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Avances & Acomptes reçus | 157 | 146 |
Dettes sociales | 92 | 79 |
Dettes fiscales (1) | 1 466 | 1 422 |
Autres dettes (2) | 746 | 1 126 |
Produits constatés d’avance | 76 | 160 |
Total autres dettes et comptes de régularisation | 2 538 | 2 933 |
|
IFRS 13 sur l’évaluation à la juste valeur, exige la présentation des justes valeurs selon une hiérarchie plaçant au plus haut les prix cotés sur des marchés actifs (niveau 1) et au plus bas les données d’entrée non observables sur un marché actif. Les trois niveaux sont les suivants :
Le Groupe n’a pas de passifs évalués à la juste valeur.
(en milliers d’euros) | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total |
---|---|---|---|---|
Immeubles de placement | - | - | 235 530 | 235 530 |
Instruments financiers dérivés | - | 1 260 | - | 1 260 |
Valeurs mobilières de placement | - | - | - | - |
(en milliers d’euros) | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total |
---|---|---|---|---|
Immeubles de placement | - | - | 244 867 | 244 867 |
Instruments financiers dérivés | - | 2 938 | - | 2 938 |
Valeurs mobilières de placement | - | - | - | - |
Note 5 | Notes relatives à l’état du résultat global |
IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » précise le traitement des revenus locatifs provenant des contrats de location, ainsi que des coûts directs initiaux encourus par le bailleur. Ces revenus locatifs sont comptabilisés en produits, de façon linéaire sur toute la durée du contrat de location Cette norme a pour effet de procéder à l’étalement sur la durée du bail des conséquences financières de toutes les clauses prévues au contrat de bail. Il en va ainsi des franchises, des paliers et des droits d’entrée.
Les droits d’entrée qui peuvent être perçus par le bailleur s’analysent comme des compléments de loyers.
Le droit d’entrée fait partie du montant net échangé par le bailleur et le preneur dans le cadre d’un contrat de location.
À ce titre, les périodes comptables pendant lesquelles ce montant net est comptabilisé ne doivent pas être affectées par la forme de l’accord et les échéances de paiement. Ces droits sont à étaler sur la première période ferme du bail.
Les indemnités de résiliation peuvent être perçues des locataires lorsque ces derniers résilient le bail avant son échéance contractuelle.
Le cas échéant, la part de ces indemnités assimilable à des loyers est étalée sur la durée résiduelle du bail et comptabilisée dans le poste « Revenus locatifs ».
Lorsque le bailleur résilie un bail en cours, il peut être amené à verser une indemnité d’éviction au locataire en place.
Remplacement d’un locataire : Si le versement d’une indemnité d’éviction permet de modifier ou de maintenir le niveau de performance de l’actif (augmentation du loyer et donc de la valeur de l’actif), cette dépense, selon IAS 16 révisée, peut être capitalisée dans le coût de l’actif sous réserve que l’augmentation de valeur soit confirmée par les expertises. Dans le cas contraire, la dépense est passée en charge.
Rénovation d’un immeuble nécessitant le départ des locataires en place : Si le versement d’indemnité d’éviction s’inscrit dans le cadre de travaux de rénovation lourde ou de la reconstruction d’un immeuble pour lesquels il est impératif d’obtenir au préalable le départ des locataires, ce coût est considéré comme une dépense préliminaire inclue comme composant supplémentaire à la suite de l’opération de rénovation.
Sur les 15 197 milliers d’euros de revenus locatifs bruts au titre de l’année 2023, les loyers variables s’élèvent à 149 milliers d’euros.
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 |
---|---|
À moins d’un an | 14 041 |
À plus d’un an et moins de cinq ans | 19 357 |
À plus de cinq ans | 2 603 |
Total paiements futurs minimaux | 36 002 |
L’analyse des charges payées nettes de refacturation se présente ainsi :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Charges locatives et de copropriété | - 5 296 | - 3 151 |
Taxes foncières et Taxes sur les bureaux et commerces | - 1 648 | - 1 425 |
Maintenance et Gros entretien | - 187 | - 388 |
Total charges externes immobilières | - 7 132 | - 4 964 |
Refacturations de charges | 3 310 | 1 492 |
Refacturations de taxes | 1 315 | 1 140 |
Refacturations de Maintenance et Gros entretien | 30 | 274 |
Total refacturations | 4 655 | 2 905 |
Total charges externes immobilières non récupérées | - 2 477 | - 2 059 |
L’analyse des charges de structure se présente ainsi :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Honoraires (1) | - 1 133 | - 820 |
Frais bancaires | - 59 | - 82 |
Autres achats et charges externes | - 400 | - 368 |
Autres impôts et taxes | - 93 | - 97 |
Charges de personnel | - 1 319 | - 1 038 |
Total charges d’exploitation | - 3 003 | - 2 405 |
|
Les autres produits et charges opérationnels correspondent aux évènements inhabituels, anormaux ou peu fréquents visés au paragraphe 28 du « IASB Framework ».
Ils sont le plus souvent constitués d’indemnités transactionnelles, peu fréquentes en pratique, versées ou perçues des locataires et d’indemnités perçues des assurances en cas de sinistre.
Les autres charges opérationnelles s’élèvent à 922 milliers d’euros et sont principalement composées d’abandons de créances ou de pertes sur des créances devenues irrécouvrables (785 milliers d’euros) qui font par ailleurs l’objet de reprises de provisions (538 milliers d’euros).
Les autres produits opérationnels s’élèvent à 286 milliers d’euros et sont principalement composés de refacturations de travaux aux locataires étalées sur la durée ferme des baux.
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 |
---|---|
Solde net des immeubles à l’ouverture | 244 867 |
Travaux | 2 612 |
Solde net des immeubles à la clôture | 235 530 |
Variation de la juste valeur | - 11 950 |
Le coût de l’endettement financier net se présente ainsi :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Intérêts reçus | 25 | - |
Intérêts et charges assimilés | - 4 581 | - 1 764 |
coût de l’endettement financier net | - 4 556 | - 1 764 |
L’évolution de ce poste reflète le contexte actuel de taux d’intérêts à la hausse ainsi que les conditions financières de la dette bancaire mise en place par le Groupe à l’occasion de l’acquisition réalisée en novembre 2022.
La variation négative de juste valeur de 1 678 milliers d’euros concerne exclusivement la variation de juste valeur des caps (Voir note 4.9 « Instruments financiers dérivés »).
Le résultat net consolidé par action ressort à - 3,12 euros, il est calculé en rapportant les données consolidées au nombre d’actions en circulation à la date de clôture hors autocontrôle, soit 3 200 263 actions en 2023. Se reporter à la note 4.11 § Informations sur le nombre d’actions en circulation.
Note 6 | Impôts |
M.R.M. a opté depuis début 2008 pour le statut SIIC sur un périmètre étendu à l’ensemble des sociétés du Groupe.
Le régime SIIC permet de bénéficier d’une exonération d’impôt sur :
En contrepartie de cette exonération, les SIIC sont soumises à l’obligation de distribution à hauteur de :
L’option pour le régime SIIC avait entraîné l’exigibilité d’un impôt de sortie au taux réduit de 16,5 % (« exit tax ») sur les plus-values latentes relatives aux immeubles et aux titres de sociétés de personnes non soumises à l’impôt sur les sociétés. Le Groupe s’est acquitté de sa dette d’exit tax depuis le 15 juin 2012.
En raison de l’adoption du statut SIIC qui exonère de l’impôt sur les sociétés, aucun impôt différé n’a été comptabilisé sur les opérations entrant dans le champ d’application de ce régime.
Le Groupe reste néanmoins redevable d’un impôt sur les sociétés pour la réalisation d’opérations n’entrant pas dans le champ du régime des SIIC. Le Groupe n’a pas constaté de charge d’impôt au titre de l’exercice 2023.
Les impôts différés sont comptabilisés pour les activités et sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés selon la méthode du report variable à concurrence des différences temporelles entre la base fiscale des actifs et passifs et leur valeur comptable dans les états financiers consolidés. Les impôts différés sont déterminés à l’aide des taux d’impôt (et des réglementations fiscales) qui ont été adoptés à la fin de la période de reporting et dont il est prévu qu’ils s’appliqueront lorsque l’actif d’impôt différé concerné sera réalisé ou le passif d’impôt différé réglé. Les actifs d’impôts différés ne sont reconnus que dans la mesure où la réalisation d’un bénéfice imposable futur, qui permettra d’imputer les différences temporelles, est probable.
Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles liées à des participations dans des filiales et des entreprises associées, sauf lorsque le calendrier de renversement de ces différences temporelles est contrôlé par le Groupe et qu’il est probable que ce reversement n’interviendra pas dans un avenir proche.
Du fait de l’option pour le régime SIIC, aucun impôt sur les sociétés n’est dû au titre de l’activité de location d’immeubles, directement ou indirectement à travers les produits reçus des filiales et aucun impôt différé n’est constaté au 31 décembre 2023. De même, les plus-values de cession des immeubles ou des titres des filiales soumises au même régime sont exonérées.
En l’absence de différence temporelle entre la base fiscale des actifs et passifs situés hors champ du régime SIIC et leur valeur comptable dans les états financiers consolidés, aucun impôt différé n’a été constaté en 2023.
Note 7 | Informations sectorielles |
Depuis 2019, M.R.M. est une pure foncière de commerce. En effet, la cession d’Urban, un immeuble de bureaux vacant situé à Montreuil, en janvier 2019 a marqué l’aboutissement du processus initié en juin 2013 à la suite de l’entrée de SCOR au capital de M.R.M. et consistant à recentrer progressivement l’activité de la foncière sur la détention et la gestion d’actifs de commerce. De ce fait, le Groupe n’exerce plus que sur un seul secteur opérationnel : l’immobilier de commerce.
Note 8 | Exposition aux risques et stratégie de couverture |
Au 31 décembre 2023, le Groupe n’a pas d’activité susceptible de l’exposer à un quelconque risque de change.
Au 31 décembre 2023, la totalité de la dette bancaire du Groupe est rémunérée à taux variable.
Le Groupe détient des caps destinés à la réduction du risque de taux sur son endettement financier à taux variable. Ainsi, au 31 décembre 2023, 75 % de l’endettement financier est « capé » (caps portant sur l’Euribor 3 mois à un taux strike compris entre 1,00 % et 2,50 %).
Le niveau du levier financier de la Société pourrait affecter négativement sa capacité à obtenir des financements supplémentaires. La politique du Groupe en matière de liquidité est de s’assurer que le montant des loyers est, à tout moment, supérieur aux besoins du Groupe pour couvrir ses charges d’exploitation, les charges d’intérêt et de remboursement au titre de l’ensemble de la dette financière existante et qu’il viendrait à contracter dans le cadre de la mise en œuvre de son programme d’investissement.
Certains des contrats de prêts conclus ou qui seront conclus par le Groupe ou ses filiales contiennent ou pourront contenir des clauses usuelles de remboursement anticipé et d’engagements financiers dits « covenants ».
Ces covenants définissent des seuils à respecter pour plusieurs ratios et notamment le ratio LTV (loan to value, défini par le rapport entre le montant du prêt et la valeur de marché du bien immobilier qu’il finance), le ratio ICR (Interest coverage rate, représentant le taux de couverture des charges d’intérêts par les loyers) et le ratio DSCR (Debt Service Coverage Ratio, représentant le taux de couverture des amortissements de la dette et des charges d’intérêts par les loyers).
Le respect des covenants s’apprécie au niveau du Groupe et des filiales du Groupe, qui sont propriétaires des biens immobiliers financés. Les covenants du Groupe portant sur les ratios de LTV indiquent des seuils maximums compris entre 60 % et 65 %. Les covenants portant sur les ratios d’ICR/DSCR mentionnent des seuils minimum compris entre 100 % et 200 %.
Au 31 décembre 2023, le Groupe respecte l’ensemble de ses engagements en matière de covenants LTV, ICR et DSCR, vis-à-vis de ses partenaires bancaires.
Le risque de crédit représente le risque de perte financière pour le Groupe dans le cas où un client ou une contrepartie à un instrument financier viendrait à manquer à ses obligations contractuelles.
Pour le Groupe, ce risque provient de ses créances clients. En effet, les contreparties du Groupe pour les actifs financiers qu’il détient sont des établissements de crédit bénéficiant des meilleures notations. Pour mémoire, il convient de rappeler que les actifs financiers sont limités aux produits dérivés (des caps).
La Société a défini une politique de crédit lui permettant de limiter son exposition. Des procédures sont en place pour s’assurer que les contrats de location sont conclus avec des clients dont la solvabilité est analysée et répond aux critères de risques définis par le Groupe. Certains locataires représentent une quote-part significative des loyers facturés annuellement par la Société. La résiliation d’un ou plusieurs baux pourrait avoir un impact sur le niveau des loyers perçus par la Société ainsi que sur sa rentabilité. Toutefois, les principaux baux sont des baux récents et certains locataires sont tenus par des baux fermes sur une période pouvant aller de trois à neuf ans.
Le portefeuille immobilier du Groupe fait l’objet d’une évaluation semestrielle. L’évaluation de la valeur du portefeuille immobilier dépend de nombreux facteurs, liés notamment au rapport entre l’offre et la demande sur le marché, aux conditions économiques et à la réglementation applicable, qui peuvent varier de façon significative, avec pour conséquence directe l’impact sur la valorisation des actifs de la Société et pour conséquence indirecte l’impact sur les différents ratios LTV qui constituent un indicateur du risque d’endettement du Groupe.
L’évaluation des actifs du Groupe peut ne pas être en adéquation avec leur valeur de réalisation dans le cadre d’une cession. Par ailleurs, les évaluations reposent sur un certain nombre d’hypothèses qui pourraient ne pas se vérifier. Du fait de la comptabilisation du patrimoine immobilier du Groupe à sa valeur de marché et sur la base des expertises indépendantes réalisées, sa valeur est susceptible d’être affectée par la variation des paramètres utilisés dans les méthodes d’évaluations (évolution du marché de l’immobilier notamment en termes de montant des loyers perçus, évolution des taux d’intérêts notamment en termes de taux d’actualisation et de taux de capitalisation retenus).
Note 9 | Engagements de financement et de garantie |
Les engagements donnés se composent essentiellement de :
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 |
---|---|
Dettes garanties par des sûretés réelles (principal et accessoires) | 128 678 |
Avals et cautions | - |
Certains comptes bancaires des filiales font l’objet de nantissement auprès d’établissements financiers.
Les engagements reçus correspondent aux cautions des locataires et représentent un total de 1 576 milliers d’euros.
Note 10 | Rémunération et avantages au personnel |
L’effectif moyen salarié du Groupe est de 4,9 en 2023 contre 4 en 2022.
Les charges de personnel, charges sociales et attributions d’actions gratuites incluses, et en ce compris la rémunération du Directeur Général (qui a le statut de mandataire social rémunéré), se sont élevées à 1 319 milliers d’euros au titre de l’année 2023, contre 1 038 milliers d’euros en 2022.
Les informations relatives aux attributions d’actions gratuites sont détaillées dans la section 3.3 du rapport de gestion, lui-même inséré au chapitre 3. du Document d’Enregistrement Universel 2023.
Les informations relatives à la rémunération des mandataires sociaux sont, quant à elles, détaillées dans la section 2. du Rapport sur le gouvernement d’entreprise, lui-même inséré au chapitre 4. du Document d’Enregistrement Universel 2023.
IAS 19 impose de prendre en charge sur la période d’acquisition des droits l’ensemble des avantages ou rémunérations, présents et futurs, accordés par l’entreprise à son personnel ou à un tiers.
Au 31 décembre 2023, M.R.M., dont les effectifs ne comptent que 6 personnes salariées, a considéré comme non significatif le montant des engagements de retraite représentatifs de prestations définies et n’a donc pas réalisé de valorisation de son engagement en la matière.
Note 11 | Informations complémentaires |
Les transactions réalisées entre les sociétés du Groupe et des parties liées sont conclues à des conditions normales.
Aux termes du bail et du contrat de prestations de services informatiques signés avec SCOR SE, le montant des dépenses facturées par SCOR SE au cours de l’exercice 2023 s’élève à 50 milliers d’euros.
Les Commissaires aux comptes titulaires sont :
Leur mandat de Commissaires aux comptes expirera à l’Assemblée Générale à tenir en 2029 qui statuera sur la clôture des comptes de l’année 2028.
(en milliers d’euros HT) | 2023 | 2022 | ||
Mazars | RSM Paris | Mazars | RSM Paris | |
Certification des comptes individuels et consolidés : |
|
|
|
|
| 62,8 | 55,2 | 60,7 | 53,3 |
| 23,7 | 29,7 | 13,3 | 19,3 |
Services autres que la certification des comptes : |
|
|
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|
|
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|
|
|
Dont mission de vérification de la DPEF | 16,0 | - | 18,6 | - |
Dont prospectus et amendement URD | - | - | 47,7 | 15,3 |
| - | - | - | - |
Total | 100,5 | 82,9 | 138,3 | 85,9 |
À l’assemblée générale de la société M.R.M,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société M.R.M. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2023 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les appréciations suivantes qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importantes pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
(note 2.3 et 4.5 de l’annexe)
Compte tenu de l’activité de foncière de M.R.M., la juste valeur des immeubles de placement représente 93,9 % de l’actif du Groupe au 31 décembre 2023, soit 235,5 millions d’euros. En application de la norme IAS 40, le Groupe a opté pour la méthode de la juste valeur en tant que méthode permanente et comptabilise les immeubles de placement à la juste valeur.
La note 4.5 de l’annexe aux comptes consolidés précise que la juste valeur retenue est la valeur hors droits déterminée par des experts immobiliers indépendants et décrit les méthodes d’évaluation utilisées et les principales hypothèses retenues.
Comme indiqué aux notes 2.3 et 4.5, la valorisation d’un actif immobilier est un exercice complexe d’estimation, par ailleurs soumis aux aléas de la conjoncture économique et à la volatilité de certains paramètres de marché utilisés (taux, loyers de marché), et dépendant de plusieurs hypothèses (période de vacance, besoins en matière d’entretien).
Par conséquent, nous avons considéré l’évaluation des immeubles de placement comme un point clé de notre audit, compte tenu du degré élevé d’estimation et de jugement mis en œuvre par la Direction et du caractère significatif de ce poste au regard des comptes consolidés du groupe.
Nos travaux ont consisté à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L.451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Directeur Général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des comptes consolidés selon le format d’information électronique unique européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes annexes ne soit pas restitué de manière identique aux comptes consolidés joints au présent rapport.
Par ailleurs, il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés Commissaires aux comptes de la société M.R.M. par l’assemblée générale du 1er juin 2017 pour les cabinets Mazars et RSM Paris.
Au 31 décembre 2023, les cabinets Mazars et RSM Paris étaient dans la septième année de leur mission sans interruption.
Il appartient à la Direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L.821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons un rapport au Comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris La Défense et Paris, le 19 avril 2024
Les Commissaires aux comptes
Mazars
Johan Rodriguez
Associé
RSM Paris
Sébastien Martineau
Associé
(en euros) | 31/12/2023 | 31/12/202 | ||
Brut | Amortissements et dépréciations | Net | Net | |
Frais d’établissement | 18 403 | - 18 403 | - | - |
Autres immobilisations incorporelles | 180 000 | - | 180 000 | - |
Autres participations | 90 283 204 | - 21 431 279 | 68 851 926 | 81 512 245 |
Autres titres immobilisés | 47 112 | - 43 820 | 3 293 | 4 540 |
Actif immobilisé | 90 528 720 | 21 493 501 | 69 035 218 | 81 516 785 |
Clients et Comptes rattachés | 10 524 | - | 10 524 | 180 000 |
Autres créances | 37 220 490 | 438 239 | 36 782 251 | 36 813 211 |
Valeurs mobilières de placement | 194 141 | 55 932 | 138 209 | 93 069 |
Disponibilités | 3 425 739 | - | 3 425 739 | 5 959 480 |
Charges constatées d’avance | 586 | - | 586 | 23 416 |
Actif circulant | 40 851 480 | 494 171 | 40 357 308 | 46 069 176 |
Total général | 131 380 200 | 21 987 673 | 109 392 527 | 124 585 961 |
(en euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Capital (dont versé : 64 157 680) | 64 157 680 | 64 113 940 |
Primes d’émission, de fusion, d’apport | 42 739 702 | 48 578 639 |
Écarts de réévaluation | 339 807 | 339 807 |
Réserve légale | 6 411 394 | 6 411 394 |
Autres réserves | 230 060 | 215 763 |
Report à nouveau | - 349 484 | - |
Résultat de l’exercice (Bénéfice ou perte) | - 10 750 944 | - 369 547 |
Capitaux propres | 102 778 215 | 119 289 996 |
Provisions pour risques et charges | - | - |
Provisions pour risques et charges | - | - |
Emprunts et dettes financières diverses | 6 027 789 | 3 663 292 |
Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 365 979 | 1 414 206 |
Dettes fiscales et sociales | 219 834 | 218 227 |
Autres dettes | 710 | 240 |
Dettes (1) | 6 614 312 | 5 295 965 |
Total général | 109 392 527 | 124 585 961 |
| 6 614 312 | 5 295 965 |
(en euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | ||
France | Export | Total | ||
Production vendue de services | 1 366 658 | - | 1 366 658 | 1 139 951 |
Chiffre d’affaires net | 1 366 658 | - | 1 366 658 | 1 139 951 |
Reprises sur dépréciations, provisions (et amortissements), transferts de charges |
|
| - | 5 333 |
Autres produits |
|
| 1 964 | 3 |
Produits d’exploitation (1) |
|
| 1 368 622 | 1 145 287 |
Autres achats et charges externes |
|
| - 831 701 | - 1 035 824 |
Impôts, taxes et versements assimilés |
|
| - 59 427 | - 45 005 |
Salaires et traitements |
|
| - 859 498 | - 671 786 |
Charges sociales |
|
| - 371 459 | - 296 647 |
Dotations aux amortissements et dépréciations |
|
|
|
|
Sur immobilisations : dotations aux amortissements |
|
| - | - |
Sur immobilisations : dotations aux dépréciations |
|
| - | - |
Sur actif circulant : dotations aux dépréciations |
|
| - 63 276 | - 65 343 |
Autres charges |
|
| - 59 406 | - 63 806 |
Charges d’exploitation (2) |
|
| - 2 244 766 | - 2 178 411 |
Résultat d’exploitation |
|
| - 876 144 | - 1 033 123 |
Produits financiers de participations (3) |
|
| 2 003 278 | 869 974 |
Produits des autres valeurs mobilières et créances |
|
| 1 068 134 | - |
Autres intérêts et produits assimilés (3) |
|
| 9 938 | - |
Reprises sur dépréciations et provisions, |
|
| 160 | 632 |
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières |
|
| 995 | 16 373 |
Produits financiers |
|
| 3 082 504 | 886 979 |
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions |
|
| - 12 704 649 | - 23 201 |
Intérêts et charges assimilées (4) |
|
| - 281 202 | - 200 792 |
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières |
|
| - 822 | - 82 |
Charges financières |
|
| - 12 986 673 | - 224 075 |
Résultat financier |
|
| - 9 904 170 | 662 904 |
Résultat courant avant impôts |
|
| - 10 780 313 | - 370 219 |
Produits exceptionnels sur opérations de gestion |
|
| 29 369 | 672 |
Produits exceptionnels sur opérations en capital |
|
| - | - |
Reprises sur dépréciations et provisions, |
|
| - | - |
Produits exceptionnels |
|
| 29 369 | 672 |
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion |
|
| - | - |
Charges exceptionnelles sur opérations en capital |
|
| - | - |
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions |
|
| - | - |
Charges exceptionnelles |
|
| - | - |
Résultat exceptionnel |
|
| 29 369 | 672 |
Impôts sur les bénéfices |
|
| - | - |
Total produits |
|
| 4 480 495 | 2 032 939 |
Total des charges |
|
| - 15 231 439 | - 2 402 485 |
Bénéfice ou perte |
|
| - 10 750 944 | - 369 547 |
|
|
| - - 3 071 411 - 12 660 320 | 672
|
L’exercice clôturé au 31 décembre 2023, d’une durée de 12 mois tout comme le précédent exercice, présente un montant total du bilan avant affectation du résultat de 109 392 527 euros et dégage une perte de 10 750 944 euros.
(Code de commerce – Art. R. 123-196 3°)
M.R.M. rappelle que l’année 2022 a été marquée par une opération d’acquisition auprès d’Altarea de deux centres commerciaux situés à Flins sur Seine, dans les Yvelines, et à Ollioules, dans le Var, pour un montant de 90,4 millions d’euros droits inclus. Intégrés au patrimoine de M.R.M. en date du 16 novembre 2022, les actifs, tous deux attenants à des hypermarchés Carrefour sont des centres de référence dans leur zone de chalandise. Il s’agit d’actifs performants, alliant rendement et potentiel de création de valeur.
Cette opération structurante a permis à M.R.M. de changer de dimension, elle s’est traduite par :
En 2023, le Groupe a donc bénéficié du plein effet de l’acquisition des centres commerciaux de Flins et d’Ollioules sur ses revenus locatifs ainsi que sur l’amélioration de sa profitabilité opérationnelle grâce à une meilleure absorption de ses coûts fixes.
En 2023, l’activité locative est restée soutenue et s’est traduite par la signature de 28 nouveaux baux ou renouvellements de baux, représentant un montant de loyers cumulés de 1,6 million d’euros pour une surface totale de 11 850 m2.
Dans un contexte sectoriel complexe, la bonne marche de l’activité locative a permis de compenser les libérations de cellules, notamment liées à l’accélération des procédures collectives concernant tant des enseignes nationales que des commerçants indépendants. Cela se traduit donc par une stabilité du taux d’occupation physique et une progression de 2 points du taux d’occupation financier du portefeuille par rapport à leur niveau de fin décembre 2022. Au 31 décembre 2023, les taux d’occupation physique et financier s’élèvent ainsi tous deux à 90 %.
Les loyers annualisés nets au 1er janvier 2024 s’élèvent quant à eux à 14,5 millions d’euros, comparés à 14,9 millions d’euros un an plus tôt.
L’Assemblée Générale Mixte des actionnaires du 7 juin 2023 a autorisé, dans sa troisième résolution, une distribution de primes aux actionnaires en numéraire de 1,80 euro par action au titre de l’exercice 2022. Retraité des actions auto-détenues, le montant total de la distribution s’est élevé à 5 760 837 euros. Le détachement du coupon est intervenu le 12 juin 2023 et le paiement a été effectué le 14 juin 2023.
En 2023, il a été procédé à une simplification de l’organigramme juridique du Groupe, à la suite de laquelle :
En janvier 2024, M.R.M. a procédé à la souscription d’une facilité de crédit revolving pouvant aller jusqu’à 5 millions d’euros, destinée à financer des dépenses corporate.
(Code de commerce – Art. R. 123-196 1° et 2° ; PCG art. 531-1/1)
Les comptes sont établis en conformité avec les dispositions du Code de commerce, du Plan Comptable Général et des autres textes applicables :
Les conventions générales comptables ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base suivantes :
Les recommandations énoncées dans le Guide Professionnel des entreprises du secteur d’activité ont notamment été respectées.
L’exercice a une durée de 12 mois couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2023.
Les éléments inscrits en comptabilité sont évalués selon la méthode des coûts historiques.
Les notes ou tableaux ci-après font partie intégrante des comptes annuels.
Les principales méthodes comptables utilisées sont les suivantes :
Le 31 janvier 2008, la Société a opté pour le statut de société d’investissements immobiliers cotée, avec effet au 1er janvier 2008.
Le régime SIIC, institué par l’article 11 de la loi de finance 2003, ouvert aux sociétés cotées de plus de 15 millions d’euros de capital ayant pour objet exclusif l’activité immobilière, propose aux sociétés ayant opté de manière irrévocable, une exonération d’impôt sur les sociétés sur la fraction de leur bénéfice net provenant des activités immobilières sous les conditions de distributions suivantes :
L’entrée dans le régime a entraîné, en 2008, l’imposition immédiate des plus-values latentes des immeubles et parts de sociétés immobilières détenus, au taux réduit de 16,5 %, payable sur 4 ans. À ce titre, aucune dette d’impôt n’a été constatée à la suite de l’imputation des déficits antérieurs.
Les titres de participation sont inscrits au bilan pour leur coût d’acquisition, la société a opté pour l’incorporation des frais d’acquisition dans la valeur des titres. Ces frais d’acquisition font l’objet d’un amortissement dérogatoire sur une durée de cinq ans.
La plupart des participations détenues par M.R.M. sont des sociétés immobilières qui détiennent un ou plusieurs ensembles immobiliers, à usage de locaux commerciaux.
À chaque clôture, M.R.M. apprécie la valeur de ses titres de participation par rapport à leur valeur d’usage. La valeur d’usage de chaque filiale est déterminée en référence à la quote-part de situation nette détenue, réévaluée en fonction de la valeur actuelle des actifs immobiliers qu’elle porte, et en référence à ses perspectives. Les actifs immobiliers font l’objet d’expertises par des évaluateurs indépendants à chaque clôture.
Si la valeur d’usage ainsi déterminée est inférieure à la valeur nette comptable, une dépréciation est constatée.
Elles correspondent aux actions propres détenues par M.R.M. en dehors du contrat de liquidité signé avec la société Invest Securities.
Les actions propres acquises dans le cadre du contrat de liquidité sont présentées en Valeurs Mobilières de Placement.
La société a conclu avec ses filiales une convention d’avances en compte courant. Ces avances sont classées à l’actif dans la rubrique « Autres créances ».
Les comptes courants présentant à la clôture un solde créditeur dans les livres de M.R.M. sont présentés au passif en « Emprunts et dettes financières divers ».
À chaque clôture, lorsque la quote-part de situation nette des filiales détenue par M.R.M. est négative, une dépréciation des comptes courants est constatée dans la limite de la quote-part de situation nette détenue.
La valeur brute est constituée par le coût d’achat hors frais accessoires. Lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur brute, la différence fait l’objet d’une dépréciation. La valeur d’inventaire des actions propres est constituée par le cours moyen de bourse du dernier mois avant la clôture.
La valeur brute des autres titres immobilisés et des valeurs mobilières de placement est constituée par le coût d’achat hors frais accessoires.
Les créances et les dettes sont comptabilisées à leur valeur nominale.
En ce qui concerne les créances, le risque de non-recouvrement est apprécié à chaque clôture et une dépréciation est comptabilisée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable.
Sont notamment provisionnées les situations nettes négatives des SCI détenues, diminuées des dépréciations déjà constituées à l’actif sur les comptes courants.
Les éléments des activités ordinaires même exceptionnels par leur fréquence ou leur montant sont compris dans le résultat courant. Seuls les éléments ne se rapportant pas aux activités ordinaires de l’entreprise ont été comptabilisés dans le résultat exceptionnel.
(en euros) | Valeur brute début | Augmentations | |
Réévaluations | Acquisitions | ||
Frais d’établissements et de développement | 18 403 | - | - |
Autres postes d’immobilisations incorporelles | - | - | 180 000 |
Autres participations | 90 288 204 | - | - |
Autres titres immobilisés | 47 112 | - | - |
Total général | 90 353 720 | - | 180 000 |
(en euros) | Diminutions | Valeur brute fin d’exercice | Réévaluation Valeur d’origine | |
Poste à poste | Cessions | |||
Frais établissement et de développement | - | - | 18 403 | - |
Autres postes d’immobilisations incorporelles | - | - | 180 000 | - |
Autres participations | - | 5 000 | 90 283 204 | - |
Autres titres immobilisés | - | - | 47 112 | - |
Total général | 173 | 5 000 | 90 528 720 | - |
Situations et mouvements de l’exercice (en euros) | Montant début d’exercice | Dotations de l’exercice | Diminutions | Montant fin d’exercice |
---|---|---|---|---|
Frais établissement recherche-développement | 18 403 | - | - | 18 403 |
Total | 18 403 | - | - | 18 403 |
Provisions pour dépréciation (en euros) | Montant début d’exercice | Augmentations Dotations | Diminutions Montants | Diminutions Montants | Montant fin d’exercice |
---|---|---|---|---|---|
Sur titres de participation | 8 775 959 | 12 660 320 | 5 000 | - | 21 431 279 |
Sur autres immobilisations | 42 572 | 1 247 | - | - | 43 820 |
Autres provisions pour dépréciation | 433 385 | 106 357 | 45 571 | - | 494 171 |
Total | 9 251 917 | 12 767 924 | 50 571 | - | 21 969 270 |
Dont dotations et reprises |
|
|
|
|
|
|
| 65 276 | - | - |
|
|
| 12 704 649 | 160 | - |
|
État des créances (en euros) | Montant brut | À 1 an au plus | À plus de 1 an |
---|---|---|---|
Autres créances clients | 10 524 | 10 524 | - |
Personnel et comptes rattachés | 1 200 | 1 200 | - |
Taxe sur la valeur ajoutée | 54 936 | 54 936 | - |
Groupe et associés | 37 092 651 | 37 092 651 | - |
Débiteurs divers | 71 703 | 71 703 | - |
Charges Constatées d’avance | 586 | 586 | - |
Total | 37 231 600 | 37 231 600 | - |
État des dettes (en euros) | Montant brut | À 1 an au plus | De 1 à 5 ans | À plus de 5 ans |
---|---|---|---|---|
Fournisseurs et comptes rattachés | 365 979 | 365 979 | - | - |
Personnel et comptes rattachés | 26 843 | 26 843 | - | - |
Sécurité sociale et autres organismes sociaux | 65 345 | 65 345 | - | - |
Taxe sur la valeur ajoutée | 99 167 | 99 167 | - | - |
Autres impôts taxes et assimilés | 28 478 | 28 478 | - | - |
Groupe et associés | 6 027 789 | 6 027 789 |
|
|
Autres dettes | 710 | 710 | - | - |
Total | 6 614 312 | 6 614 312 | - | - |
(PCG art. 831-3 et 832-13)
Différentes catégories | Valeur (en euros) |
| Nombre de titres | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Au début | Créés | Annulés/radiés | En fin | |||
Actions ISIN FR00140085W6 | 20 |
| 3 205 697 | 2 187 |
| 3 207 884 |
Au 31 décembre 2022, le capital social s’élevait à 64 113 940 euros et était composé de 3 205 697 actions de 20 euros de valeur nominale, entièrement libérées, toutes de même catégorie.
Au 31 décembre 2023, le capital social s’élève à 64 157 680 euros et est composé de 3 207 884 actions de 20 euros de valeur nominale, entièrement libérées, toutes de même catégorie.
Cette modification du capital social et du nombre d’actions de la Société fait suite à l’événement suivant :
(Code de commerce art. R.123-186, al. 4)
(en euros) | Valeurs | Taux d’amortissement |
---|---|---|
Frais de constitution | 16 771 | - |
Frais d’augmentation de capital | 1 632 | - |
Total | 18 403 |
|
Montant des produits à recevoir inclus dans les postes suivants du bilan (en euros) | Montant |
---|---|
Créances clients et comptes rattachés | 10 524 |
Total | 10 524 |
Montant des charges à payer incluses dans les postes suivants du bilan (en euros) | Montant |
---|---|
Emprunts et dettes financières diverses | 239 166 |
Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 338 493 |
Dettes fiscales et sociales | 43 043 |
Total | 620 703 |
(PCG art. 831-2/14)
Répartition par secteur d’activité (en euros) | Montant |
---|---|
Rémunération de présidence | 132 246 |
Prestations de services | 1 234 412 |
Total | 1 366 658 |
Répartition par secteur géographique (en euros) | Montant |
---|---|
Région parisienne | 1 366 658 |
Total | 1 366 658 |
(PCG art. 831-2 et art. 832-13)
(en euros) | Charges financières | Produits financiers |
---|---|---|
Total | 12 986 673 | 3 082 504 |
Dont entreprises liées | 12 660 320 | 3 071 412 |
Le montant total des honoraires 2023 des Commissaires aux comptes est de 137 milliers d’euros, contre 196 milliers d’euros en 2022. Ils se décomposent de la manière suivante :
(PCG art. 531-2/9)
(en euros) | Montant |
---|---|
Nantissement des titres DB Piper | 4 272 551 |
Nantissement des titres Commerces Rendement | 34 576 556 |
Nantissement des titres Immovert | 1 361 992 |
Nantissement des titres Flins | 30 219 250 |
Nantissement des titres Retail Ollioules | 19 810 590 |
Cautions | 126 677 641 |
Total (1) | 218 918 580 |
| 218 918 580 |
Néant.
(PCG art. 831-3)
Dénomination sociale | Forme | Capital (en euros) | Siège social |
---|---|---|---|
SCOR SE SIREN : 562 033 357 | SE | 1 412 831 042 | 5 avenue Kléber 75016 Paris |
Altarea SIREN : 335 480 877 | SCA | 316 865 818 | 87 rue Richelieu 75002 Paris |
(Code de commerce Art. L.233-15 ; PCG art. 832-6, 833-6 et 841-6)
Société | Capital (en euros) | Capitaux propres autres que le capital (en euros) | Quote- (en %) | Valeur comptable | Prêts et avances consentis et non (en euros) | Chiffre d’affaires du dernier exercice (en euros) | Résultat net du dernier exercice (en euros) | Dividendes (en euros) | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Brute (en euros) | Nette (en euros) | ||||||||
A. Renseignements détaillés | |||||||||
| |||||||||
SAS Retail Ollioules | 1 981 059 | 15 003 697 | 100,00 | 19 810 590 | 16 894 756 |
| 2 372 061 | - 2 775 629 |
|
Retail Flins | 3 021 925 | 21 507 903 | 100,00 | 30 129 250 | 24 529 828 |
| 4 367 187 | - 5 648 232 |
|
Retail Carmes |
|
| 100,00 |
|
|
|
|
|
|
SAS Commerces Rendement | 6 770 000 | 6 097 936 | 100,00 | 34 576 556 | 21 702 798 | 36 589 518 | 9 640 470 | - 3 811 849 |
|
SAS DB Piper | 2 436 000 | 4 287 106 | 100,00 | 4 272 551 | 4 272 551 |
| 2 664 084 | - 588 287 |
|
SAS DB Neptune | 63 000 | 501 239 | 100,00 | 42 265 |
| 503 133 |
| - 63 276 |
|
SCI Immovert | 1 362 000 | 1 862 864 | 99,99 | 1 361 992 | 1 361 992 |
| 922 402 | 408 396 | 1 068 134 |
| |||||||||
Néant | |||||||||
B. Renseignements globaux | |||||||||
| |||||||||
|
(en euros) | Solde ouverture | Affectation | Augmentation | Diminution | Solde clôture |
---|---|---|---|---|---|
Capital versé | 64 113 940 | - | 43 740 | - | 64 157 680 |
Primes | 48 578 639 | - | 9 418 | - 5 848 355 | 42 739 702 |
Réserve légale | 6 411 394 | - | - | - | 6 411 394 |
Autres réserves | 215 763 | - 20 063 | 78 100 | - 43 740 | 230 060 |
Écart de réévaluation | 339 807 | - | - | - | 339 807 |
Report à nouveau | - | - 349 484 | - | - | - 349 484 |
Résultat de l’exercice | - 369 547 | 369 547 | - | - 10 750 944 | - 10 750 944 |
Provisions réglementées | - | - | - | - | - |
Total | 119 289 996 | - | 131 258 | - 16 643 039 | 102 778 215 |
À l’assemblée générale de la société M.R.M.,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société M.R.M. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d’audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2023 à la date d’émission de ce rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R.821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
(note 2.1 de l’annexe)
Les titres de participation figurent à l’actif pour leur coût d’acquisition. La société a opté pour l’incorporation des frais d’acquisition dans la valeur des titres comme précisé dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels. Ces frais d’acquisition font l’objet d’un amortissement dérogatoire sur une durée de cinq ans. Au 31 décembre 2023, les titres de participation figurent au bilan pour une valeur nette de 68,9 millions d’euros.
Postérieurement à l’acquisition, les titres de participation sont évalués par rapport à leur valeur d’usage, déterminée en référence à la quote-part de situation nette détenue, réévaluée en fonction de la valeur actuelle des actifs immobiliers qu’elle porte, et en référence à ses perspectives. Les actifs immobiliers font l’objet d’expertises par des évaluateurs indépendants à chaque clôture.
Dans ce contexte, nous avons considéré que l’évaluation des titres de participation, des créances qui leur sont rattachées et des provisions pour risques afférentes est un exercice complexe d’estimation et de jugement de la Direction et constituait un point clé de notre audit.
Nos travaux ont consisté à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés Aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441-6 du Code de commerce.
Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-4, L.22-10-10 et L.22-10-9 du Code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.22-10-9 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange, fournies en application des dispositions de l’article L.22-10-11 du Code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L.451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Directeur Général.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés Commissaires aux comptes de la société M.R.M. par l’assemblée générale du 1er juin 2017 pour les cabinets Mazars et RSM Paris.
Au 31 décembre 2023, les cabinets Mazars et RSM Paris étaient dans la septième année de leur mission sans interruption.
Il appartient à la Direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L.821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au Comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L.821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris La Défense et Paris, le 19 avril 2024
Les Commissaires aux comptes
Mazars
Johan Rodriguez
Associé
RSM Paris
Sébastien Martineau
Associé
Conformément aux dispositions des articles L. 225-37, L.225-37-4 et L.22-10-8 à L.22-10-11 du Code de commerce, le présent rapport a notamment pour objet de présenter des informations relatives à la composition, au fonctionnement et aux pouvoirs du Conseil d’administration et des dirigeants de M.R.M. SA (la « Société »), des informations relatives aux rémunérations de ses dirigeants, ainsi que des informations relatives aux éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique.
Pour établir ce rapport, le Conseil d’administration s’est appuyé notamment sur le rapport 2023 de l’Autorité des Marchés Financiers (l’« AMF ») sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants des sociétés cotées, sur le Guide d’application du Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF (le « Code AFEP-MEDEF ») publié en juin 2022 par le Haut Comité de Gouvernement d’Entreprise (le « HCGE »), ainsi que sur le rapport annuel du HCGE de novembre 2023. Le Code AFEP-MEDEF, révisé en décembre 2022, est disponible sur le site Internet www.afep.com.
L’élaboration du présent rapport a donné lieu à des travaux préparatoires impliquant le Président du Conseil d’administration, le Directeur Général et le Directeur Administratif et Financier. Ce rapport fait l’objet d’une revue par le Conseil d’administration.
Depuis le Conseil d’administration en date du 24 novembre 2008, la Société se réfère au Code AFEP-MEDEF. Il est précisé que le Code AFEP-MEDEF et les recommandations HCGE peuvent être consultés au siège social ainsi que sur le site Internet www.afep.com.
Conformément aux dispositions de l’article L.22-10-10 alinéa 4 du Code de commerce, le présent rapport précise les raisons pour lesquelles certaines dispositions du Code AFEP-MEDEF, auquel la Société s’est volontairement référée, sont temporairement non-conformes, ont été écartées ou demeurent en cours de mise en œuvre.
Dans les sociétés contrôlées au sens de l’article L.233.3 du Code de commerce, et conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF (paragraphe 10.3), la part des administrateurs indépendants siégeant au Conseil d’administration doit être d’au moins un tiers.
Lors de sa réunion du 12 décembre 2023, le Conseil d’administration de la Société a constaté la perte de la qualité d’administrateur indépendant de Madame Brigitte Gauthier-Darcet à compter du 29 novembre 2023. En effet, le paragraphe 10.5.6 du Code AFEP-MEDEF prévoit qu’un administrateur, pour être qualifié d’indépendant, ne peut pas être administrateur de la Société depuis plus de douze ans, étant précisé que la perte de la qualité d’administrateur indépendant intervient à la date des douze ans. Or, Madame Brigitte Gauthier-Darcet a été nommée en qualité d’administrateur le 29 novembre 2011.
En conséquence, depuis le 29 novembre 2023, le Conseil ne compte plus qu’un administrateur sur six qualifié d’indépendant, soit une proportion inférieure à la recommandation du Code AFEP-MEDEF qui est donc écartée temporairement jusqu’à la nomination d’un nouvel administrateur indépendant en remplacement de Madame Brigitte Gauthier-Darcet. Une recherche de candidat est en cours dans le respect de la procédure de sélection des administrateurs indépendants adoptée par le Conseil d’administration, en vue d’une nomination dans les prochains mois.
Le Conseil d’administration est assisté, dans l’exercice de ses missions, d’un Comité d’audit, d’un Comité d’investissement et d’un Comité de Responsabilité Sociale et Environnementale. La Société ne compte aucun autre comité spécialisé à la date du présent rapport. Cette situation s’explique notamment par les spécificités de la Société en termes de taille, d’activité, et compte tenu de ce qu’elle compte seulement six salariés.
S’agissant du comité des rémunérations, les missions qui lui sont dévolues par le Code AFEP-MEDEF sont actuellement directement exercées par le Conseil d’administration. En outre, la nécessité d’un tel comité peut paraître pour l’instant limitée dans la mesure où le Directeur Général est l’unique mandataire social rémunéré de la Société et où il a été décidé que seuls les administrateurs non salariés de l’actionnaire majoritaire de la Société disposeraient d’une rémunération, selon la règle de répartition présentée au paragraphe 2.2.3 « Rémunération des mandataires sociaux non dirigeants » du présent rapport.
De même, s’agissant du comité des nominations, pour les mêmes raisons, les missions qui lui sont dévolues par le Code AFEP-MEDEF sont actuellement directement exercées par le Conseil d’administration.
S’agissant du Comité d’audit, il est composé de quatre membres, dont un membre indépendant. La non-application de la recommandation du Code AFEP-MEDEF relative à la part d’au moins deux tiers d’administrateurs indépendants dans le Comité d’audit est justifiée par la taille restreinte du Conseil (six membres), et par la volonté d’Altarea (administrateur non indépendant) de participer au Comité d’audit. Dans le cadre de la recherche d’un nouvel administrateur indépendant en remplacement de Madame Brigitte Gauthier-Darcet, il est envisagé de nommer ce dernier au sein du Comité d’audit et de lui en confier la présidence, de sorte que le Comité d’audit serait alors composé de deux membres indépendants sur quatre et à nouveau présidé par un membre indépendant.
Le Conseil d’administration, au cours de sa réunion du 3 décembre 2020, a confirmé qu’il considère nécessaire de rechercher une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances dirigeantes de la Société, ainsi que dans les postes à plus forte responsabilité. Le Conseil d’administration a toutefois décidé de ne pas fixer d’objectifs en matière de mixité au sein des instances dirigeantes, compte tenu de la représentation homme-femme déjà équilibrée au sein de la Société, de ses effectifs réduits et de l’absence de Comité exécutif.
Les Statuts de la Société prévoient que le Conseil d’administration est composé de trois membres au moins et douze au plus, sauf dérogation légale. Les administrateurs sont nommés par l’Assemblée Générale Ordinaire qui peut les révoquer à tout moment. Les mandats des administrateurs sortants sont renouvelables. En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs sièges d’administrateur, le Conseil d’administration peut, entre deux Assemblées Générales, procéder à des nominations à titre provisoire. Si le nombre d’administrateurs devient inférieur à trois, le ou les administrateurs restants doivent convoquer immédiatement l’Assemblée Générale Ordinaire en vue de compléter l’effectif du Conseil. Les nominations provisoires effectuées par le Conseil sont soumises à ratification de la plus proche Assemblée Générale Ordinaire. L’administrateur nommé en remplacement d’un autre, demeure en fonction pendant le temps restant à courir du mandat de son prédécesseur.
Chaque administrateur est tenu d’être propriétaire d’au moins une action de la Société. Afin de s’assurer que les administrateurs ont un alignement d’intérêt avec la Société, le Conseil d’administration, lors de sa réunion du 26 février 2014, a renforcé cette obligation et fixé le montant de la détention minimum à un nombre d’actions représentant une valeur de 1 000 euros, devant être détenue pendant toute la durée du mandat de chaque administrateur concerné (étant entendus comme les administrateurs non liés à l’actionnaire majoritaire de la Société). Par ailleurs, en vertu de la recommandation 24 du Code AFEP-MEDEF, le Conseil d’administration a décidé en 2017 de demander également au Président du Conseil d’administration et au Directeur Général d’acquérir (directement ou indirectement) et de conserver au nominatif jusqu’au terme de leur mandat un nombre d’actions correspondant à une valeur minimum de 1 000 euros, étant précisé que les dirigeants mandataires sociaux salariés de l’actionnaire majoritaire de la Société ne sont pas personnellement tenus à cette obligation, leur intérêt pour la bonne gouvernance de la Société étant inhérent à la détention de plus de 50 % du capital social de M.R.M. par la société qui les emploie.
La durée des fonctions des administrateurs est de quatre ans expirant à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expire le mandat. À titre exceptionnel, à l’occasion de l’Assemblée Générale procédant à la mise en place du renouvellement des administrateurs par roulement, l’Assemblée Générale peut nommer un ou plusieurs administrateurs pour un mandat d’une durée inférieure à quatre ans.
Le nombre des administrateurs ayant atteint l’âge de 70 ans ne peut dépasser le tiers des membres du Conseil d’administration. Si cette limite est atteinte, l’administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’office, à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes de l’exercice au cours duquel la proportion du tiers susvisée aura été dépassée.
Le Conseil d’administration nomme parmi ses membres un Président qui doit être une personne physique, dont la durée des fonctions ne peut excéder celle de son mandat d’administrateur. Le Conseil peut à tout moment mettre fin à son mandat. Lorsque le Conseil vote sur le fait de mettre fin au mandat de son Président, celui-ci ne prend pas part au vote. La limite d’âge pour l’exercice des fonctions de Président est fixée à 70 ans. La limite d’âge applicable aux Directeur Général et Directeurs Généraux Délégués est celle applicable au Président du Conseil d’administration et prend effet à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes de l’exercice au cours duquel l’intéressé aura atteint les 70 ans.
S’il le juge utile, le Conseil d’administration peut nommer un ou plusieurs Vice-Président(s) dont les fonctions consistent exclusivement, en l’absence du Président, à présider les séances du Conseil.
À ce jour, le Conseil d’administration compte six membres, dont un administrateur indépendant. Il est composé de quatre membres personnes physiques et de deux membres personnes morales.
Le Conseil d’administration respecte les dispositions légales relatives à la représentation équilibrée des hommes et des femmes dans les conseils d’administration de huit membres ou moins, il est composé de quatre femmes et deux hommes. Les administrateurs n’ont aucun lien familial entre eux ou avec la Direction Générale de la Société.
Pour les besoins de leurs mandats sociaux, les administrateurs sont professionnellement domiciliés au siège social de la Société, à savoir au 5 avenue Kléber à Paris (16e).
Au 31 décembre 2023, le Conseil d’administration et ses comités sont composés comme suit :
| Informations personnelles | Expérience | Position au sein du Conseil | Position au sein du Conseil | Participation à des comités du Conseil | Fonction principale exercée en dehors de la Société | |||||||
Âge (ans) | Sexe | Nationalité | Nombre d’actions | Nombre de mandats dans une société cotée | Indépendance | Date de 1re nomination | Échéance du mandat | Ancienneté au Conseil (ans) | Comité d’investissement | Comité d’audit | Comité RSE | ||
Louis Bourrousse Président du Conseil d’administration | 39 | M | Français | 1 | - | Non | 12/12/2023 | AG 2025 | 0 | P (1) | - | - | Directeur Général de SCOR Investment Partners SE |
SCOR SE, repr. par Carole de Rozières Administrateur | 45 | F | Française | 1 815 388 | - | Non | 29/05/2013 | AG 2025 | 10 | - | - | - | Chief Asset Owner Officer chez SCOR |
Karine Trébaticky Administratrice | 49 | F | Française | 1 |
| Non | 28/07/2022 | AG 2026 | 1 | M (1) | M (1) | M (1) | Directrice des actifs immobiliers chez SCOR Investment Partners SE |
Altarea, repr. par Rodrigo Clare Administrateur | 42 | M | Français | 510 852 | - | Non | 16/11/2022 | AG 2027 | 1 | M (1) | M (1) | M (1) | Directeur Général Délégué d’Altarea Commerce |
Brigitte Gauthier-Darcet Administratrice | 68 | F | Française | 400 | - | Non | 29/11/2011 | AG 2027 | 12 | - | P (1) | M (1) | Président de la SAS Neufbis’ness |
Valérie Ohannessian Administratrice | 58 | F | Française | 93 | - | Oui | 21/02/2019 | AG 2027 | 4 | - | M (1) | P (1) | Secrétaire Générale |
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La Direction Générale est exercée par Monsieur François Matray depuis le 1er octobre 2020.
| Informations personnelles | Expérience | Position | Position | Participation à des comités du Conseil | Fonction principale exercée en dehors de la Société | |||||
Age (ans) | Sexe | Nationalité | Nombre d’actions | Nombre de mandats dans une société cotée | Date de 1re nomination | Échéance du mandat | Comité d’investissement | Comité d’audit | Comité RSE | ||
François Matray Directeur Général non administrateur | 42 | M | Français | 250 | - | 23/09/2020 avec effet le 01/10/2020 | AG 2024 | - | - | - | Néant |
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Aucun changement n’est intervenu dans la composition de la Direction Générale au cours de l’année 2023.
En revanche, au cours de l’année 2023, la composition du Conseil d’administration et de ses comités a évolué comme suit :
Le tableau ci-dessous récapitule les changements intervenus au sein du Conseil d’administration et de ses comités au cours de l’année 2023 :
| Renouvellements | Départs | Nominations |
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Conseil d’administration | Brigitte Gauthier-Darcet Valérie Ohannessian | François de Varenne Karina Lelièvre, (le 12/12/2023) | Louis Bourrousse Carole de Rozières, (CA du 12/12/2023) |
Comité d’audit | Brigitte Gauthier-Darcet Valérie Ohannessian (AG du 07/06/2023) | - | - |
Comité RSE | Brigitte Gauthier-Darcet Valérie Ohannessian (AG du 07/06/2023) | - | - |
Comité d’investissement | - | François de Varenne (le 11/12/2023) | Louis Bourrousse (CA du 12/12/2023) |
Conformément aux dispositions de l’article L.225-37-4, alinéa 1 du Code de commerce, nous vous communiquons ci-après la liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute société en dehors du groupe M.R.M., par chacun des mandataires sociaux de la Société durant l’exercice.
Nous vous précisons par ailleurs que les mandataires sociaux de la Société n’ont exercé aucun mandat ni fonction au sein des filiales de la Société durant l’exercice.
Prénom et Nom | Autres mandats et fonctions principaux exercés en dehors du groupe M.R.M. (1) | Autres mandats et fonctions précédemment exercés au cours des cinq derniers exercices en dehors du groupe M.R.M. |
François de Varenne Administrateur et Président du Conseil jusqu’au 11 décembre 2023 |
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Louis Bourrousse Administrateur et Président du Conseil à compter du 12 décembre 2023 |
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SCOR SE Représentée par Karina Lelièvre jusqu’au 12 décembre 2023 Représentée par Carole de Rozières à compter du 12 décembre 2023 | Mandats exercés par SCOR SE :
Mandats et fonctions exercés par Madame Karina Lelièvre :
Mandats et fonctions exercés par Madame Carole de Rozières :
| Mandats exercés par SCOR SE :
Mandats et fonctions exercés par Madame Karina Lelièvre :
Mandats et fonctions exercés par Madame Carole de Rozières :
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Karine Trébaticky |
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Altarea Représenté par Rodrigo Clare | Mandats exercés par Altarea :
Mandats et fonctions exercés par Monsieur Rodrigo Clare :
| Mandats exercés par Altarea :
Mandats et fonctions exercés par Monsieur Rodrigo Clare :
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Brigitte Gauthier-Darcet |
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Valérie Ohannessian |
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François Matray |
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La Société applique la définition et les critères de l’indépendance objets du point 10 du Code AFEP-MEDEF. Est indépendant l’administrateur qui « n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la société, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement ».
En application du Code AFEP-MEDEF, pour se prononcer sur l’indépendance des administrateurs, le Conseil a examiné les critères suivants :
Aux critères ci-dessus définis par le Code AFEP-MEDEF, la Société ajoute les critères et les précisions suivants :
Le règlement intérieur du Conseil d’administration prévoit de vérifier annuellement la situation individuelle de chacun des administrateurs au regard de la qualification d’administrateur indépendant, ainsi que préalablement à leur cooptation ou à la présentation de leur candidature à l’Assemblée Générale.
Le tableau ci-dessous présente la synthèse de la situation des membres du Conseil, examinée par le Conseil d’administration au cours de sa réunion du 7 mars 2024, par rapport aux critères d’indépendance énumérés ci-dessus :
Prénom et Nom/Critères | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Indépendant |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Louis Bourrousse | - | √ | √ | √ | √ | √ | √ | - (1) | Non |
SCOR SE, représentée par Carole de Rozières | - | √ | √ | √ | √ | √ | - | - | Non |
Karine Trébaticky | - | √ | √ | √ | √ | √ | √ | - (2) | Non |
Altarea, représentée par Rodrigo Clare | √ | √ | √ | √ | √ | √ | √ | √ | Non |
Brigitte Gauthier-Darcet | √ | √ | √ | √ | √ | - | √ | √ | Non |
Valérie Ohannessian | √ | √ | √ | √ | √ | √ | √ | √ | Oui |
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Il est précisé que depuis le 29 novembre 2023, date de son douzième anniversaire en tant qu’administratrice de la Société, Madame Brigitte Gauthier-Darcet ne respecte plus le critère d’indépendance n° 6 et ne peut donc plus être considérée comme indépendante.
Le Conseil estime donc, au regard des recommandations du Code AFEP-MEDEF et des critères de son règlement intérieur, qu’un administrateur sur six est indépendant : à savoir Madame Valérie Ohannessian, soit une proportion inférieure à celle visée par la recommandation 10.3 du Code AFEP-MEDEF applicables aux sociétés contrôlées(1).
Il est précisé qu’il n’existe aucune relation d’affaires entre la Société ou son Groupe et l’administrateur indépendant.
Par ailleurs, lors de sa réunion du 8 décembre 2021, le Conseil d’administration a adopté une procédure écrite destinée à sélectionner les futurs administrateurs indépendants. Cette procédure, annexée au règlement intérieur du Conseil d’administration et disponible sur le site Internet de la Société (www.mrminvest.com), prévoit que le Président du Conseil d’administration a pour mission d’identifier des personnes susceptibles d’être nommées administrateurs indépendants, quel que soit leur rôle au sein du Conseil d’administration, d’établir et de s’efforcer de maintenir une liste desdites personnes, qui sera suivie périodiquement. Dans la détermination des candidats potentiels, le Président apprécie notamment, leurs connaissances, compétence, expérience professionnelle, expertise, nationalité, honorabilité, âge et indépendance au regard de la Société et de son activité et de la composition actuelle du Conseil d’administration.
Cette procédure est actuellement mise en œuvre, dans le cadre de la recherche d’un nouvel administrateur indépendant et destiné à remplacer Madame Brigitte Gauthier-Darcet.
Louis Bourrousse Président du Conseil | Louis Bourrousse a rejoint SCOR en 2013 en tant que Head of Strategy & Development pour SCOR Global Investments. Il a ensuite été promu Head of Strategic Planning & Investments en 2017, puis Head of Investment Business Performance en 2019. En novembre 2021, il est nommé Directeur du développement et membre du Directoire de SCOR Investment Partners avant d’être nommé Directeur Général en novembre 2023. Louis Bourrousse a débuté sa carrière en 2006 en tant que banquier d’affaires spécialisé dans les opérations de fusions-acquisitions, chez Oddo BHF et chez Nomura. Louis Bourrousse est diplômé de l’Ecole polytechnique et de l’ENSAE ParisTech avec une spécialisation en Finance. |
SCOR SE, représentée par Carole de Rozières Administrateur | SCOR SE est une société européenne, dont le siège social est situé 5 avenue Kleber, 75016 Paris, identifiée sous le numéro 562 033 357 RCS Paris. Quatrième réassureur mondial, le groupe SCOR s’organise autour de deux activités commerciales, SCOR Global P & C (réassurance Dommages) et SCOR Global Life (réassurance Vie), et d’une activité de gestion d’actifs, SCOR Investment Partners. Carole de Rozières, représentant permanent de SCOR SE au Conseil d’administration de M.R.M., a rejoint SCOR en septembre 2022 en tant que Chief Asset Owner Officer. Elle a commencé sa carrière en 2002 chez AXA France en tant qu’actuaire, puis a rejoint en 2007 la Direction des Investissements comme contrôleur financier avant d’être promue successivement Responsable de l’allocation d’actifs des portefeuilles Vie Individuelle, puis Responsable des Investissements et de l’Allocation des entités d’AXA en France. Avant de rejoindre SCOR elle était responsable de l’Offre en Unités de Compte et du Devoir de Conseil au sein de la direction Epargne et Prévoyance. Carole de Rozières est CFA charterholder, diplômée de l’ENSAE spécialité Finance et Actuariat, et d’un DEA de Modélisation et Méthodes Mathématiques en Economie de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne. |
Karine Trébaticky Administrateur | Karine Trébaticky est diplômée de l’ICH et titulaire du Mastère Spécialisé Immobilier et Bâtiments Durables de l’École des Ponts. Elle a plus de 20 ans d’expérience professionnelle dans le secteur de l’immobilier à usage de bureaux. Elle a débuté sa carrière en tant qu’attachée de direction chez France Pierre 2, promoteur immobilier présent sur le secteur de l’Ile de France, avant de poursuive en qualité de chargée de relations bailleurs chez Come, puis chargée de prise à bail à la Direction de l’immobilier du réseau d’agences bancaires de la Société Générale. Elle a intégré SCOR Investment Partners en 2008 en tant que responsable de l’asset management avant d’être nommée Directrice de la gestion des actifs immobiliers en décembre 2018 puis Directrice des actifs immobiliers en juillet 2022. Elle est également membre de la RICS depuis 2011. |
Altarea, représentée par Rodrigo Clare Administrateur | Altarea est une société en commandite par actions, dont le siège social est situé 87, rue de Richelieu, 75002 Paris, immatriculée sous le numéro 335 480 877 RCS Paris. Avec près de 900 projets maîtrisés fin décembre 2022, Altarea développe le plus important portefeuille de projets immobiliers de France représentant une valeur potentielle de plus de 21,3 milliards d’euros, toutes catégories de produits confondues : logement, immobilier d’entreprise et commerce. Rodrigo Clare, représentant permanent d’Altarea au Conseil d’administration de M.R.M., est polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées. Il a rejoint le Groupe Altarea en 2008 où il a exercé plusieurs fonctions à la Direction Financière du Groupe puis comme Managing Director de la filiale italienne du Groupe. Il y a développé une expertise dans les activités d’asset management ainsi que dans les opérations d’investissement en actifs immobiliers commerciaux. Il exerce actuellement les fonctions de Directeur Général Délégué d’Altarea Commerce. |
Brigitte Gauthier-Darcet Administrateur | Brigitte Gauthier-Darcet est ingénieur de l’École Centrale de Paris et diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris. Elle a plus de 40 ans d’expérience professionnelle acquise dans les domaines de l’ingénierie, de la construction, de la communication et de l’investissement. Après avoir débuté sa carrière chez Serete où elle a été en charge de la Direction Financière, elle a exercé plusieurs responsabilités de Direction Financière et de Direction Générale au sein de Lagardère Active. Elle a ensuite réalisé diverses missions de conseil et de management et a été de 2007 à 2013, administrateur et Directeur Général Délégué de CIPM International. De 2015 à début 2022, elle a assuré le pilotage des fonctions supports chez CBRE France. |
Valérie Ohannessian Administrateur indépendant | Valérie Ohannessian est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris et titulaire du certificat d’aptitude à la profession d’avocat ainsi que d’un master 2 en Droit bancaire et financier de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Elle a rejoint le Groupe Indigo en novembre 2022 comme Secrétaire Générale et membre du Directoire. Valérie Ohannessian était précédemment Directrice Générale de la Société française des analystes financiers (SFAF). Avant cela, elle a notamment exercé les fonctions de Directrice de la Communication et de l’Information à la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), Directrice de la Communication de Groupama-GAN et Directrice Générale Adjointe de la Fédération bancaire française (FBF) chargée de la stratégie de la communication et des adhérents. |
François Matray Directeur Général non administrateur | François Matray est diplômé de l’EDHEC Business School (spécialité Finance) et de l’ESSEC Business School (Master Management Immobilier), il est un spécialiste de l’investissement immobilier. Il était depuis 2018 Directeur Général Adjoint de SOCRI REIM. Il avait rejoint le Groupe familial spécialisé dans l’immobilier commercial et l’urbanisme de cœur de ville en 2014 en tant que Directeur de l’Asset Management, puis Directeur Administratif et Financier. Il a débuté sa carrière en 2004 chez Axa IM Real Assets où il a d’abord exercé différentes fonctions au sein de la Direction Financière. En 2007, il prend des responsabilités de gestion de fonds d’investissement immobiliers sur des activités pan européennes avant d’être nommé, en 2011, Fund Manager, responsable d’un fonds d’investissement spécialisé en centres commerciaux en France et d’une société cotée en Espagne. En 2013, il devient Asset Manager en charge d’un portefeuille de centres commerciaux et de bureaux. |
Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société, veille à leur mise en œuvre conformément à son intérêt social, et contrôle la gestion de la Société, tout en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de ses activités. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, le Conseil se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Toute opération significative hors stratégie annoncée fait l’objet d’une approbation préalable du Conseil, dont notamment celles décrites au paragraphe 1.6 ci-après. Il procède, en outre, aux vérifications et contrôles qu’il juge opportuns.
Le Conseil d’administration délibère sur toutes questions relevant de ses attributions légales, réglementaires ou statutaires. Le Conseil d’administration procède notamment à l’examen et à l’arrêté des comptes semestriels et annuels (comptes sociaux et consolidés), ainsi qu’à l’arrêté des termes des rapports sur l’activité et les résultats de la Société, et à l’établissement du rapport sur le gouvernement d’entreprise.
Le Conseil d’administration est informé, de manière régulière et par tous moyens, par le Directeur Général, de la situation financière, de la trésorerie, des engagements de la Société ainsi que de tous événements et opérations significatifs relatifs à la Société.
Une fois par trimestre au moins, le Directeur Général présente un rapport au Conseil d’administration sur l’activité et la marche des affaires du Groupe.
Chaque administrateur peut compléter son information de sa propre initiative, le Directeur Général étant à la disposition du Conseil d’administration pour fournir les explications et éléments d’information pertinents.
Chaque administrateur peut également bénéficier à sa demande d’une formation complémentaire sur les spécificités de l’entreprise, ses métiers, son secteur d’activité et ses enjeux en matière de responsabilité sociale et environnementale, en particulier sur les sujets climatiques.
Depuis le 29 mai 2013, les fonctions de Président du Conseil d’administration de la Société sont dissociées de celles du Directeur Général afin de refléter la structure actionnariale de la Société et de tenir compte de l’expérience de son équipe dirigeante.
Le Président du Conseil d’administration exerce les missions qui lui sont attribuées par la loi. À ce titre, il organise et dirige les travaux du Conseil dont il rend compte à l’Assemblée Générale. Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société, et s’assure en particulier que les administrateurs sont en mesure d’accomplir leur mission.
Il exerce également les fonctions de Président du Comité d’investissement de la Société. À ce titre, il organise et supervise les travaux de ce comité, dont il rend ensuite compte au Conseil d’administration.
Par ailleurs, le Conseil d’administration dans sa séance du 5 avril 2018 a décidé de confier la mission du dialogue actionnarial à son Président. Il a alors été précisé que cette mission doit permettre d’expliciter auprès des actionnaires les positions prises par le Conseil dans ses domaines de compétence et de veiller à ce que les actionnaires reçoivent l’information attendue.
Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société, sous réserve des limitations de pouvoirs exposées ci-après. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social, sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires ainsi que des pouvoirs qu’elle réserve de façon spéciale au Conseil d’administration.
Le Directeur Général représente la Société dans ses rapports avec les tiers.
Conformément au règlement intérieur du Conseil, les décisions suivantes ne peuvent être prises par le Directeur Général sans l’autorisation préalable du Conseil d’administration :
Aucune autorisation annuelle n’a été donnée par le Conseil d’administration au profit du Directeur Général, à l’effet de consentir au nom de la Société des cautions, avals et garanties à l’égard des administrations fiscales et douanières et/ou à l’égard de tiers, pour une durée ne pouvant excéder une année et, sauf dans les cas prévus par la réglementation, dans la limite d’un plafond global fixé par le Conseil. Aussi chaque caution, aval ou garantie donné par la Société en garantie d’engagements pris par des tiers doit-il faire l’objet d’une autorisation préalable du Conseil d’administration, selon les dispositions de l’article L.225-35 du Code de commerce.
Le Conseil d’administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige, soit au siège social, soit en tout autre lieu précisé dans la convocation. Le Conseil est convoqué par tous moyens par son Président ou toute personne qu’il délègue à cet effet. Lorsque le Conseil ne s’est pas réuni depuis plus de deux mois, le tiers au moins de ses membres peut demander au Président de convoquer celui-ci sur un ordre du jour déterminé. Les fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur Général étant dissociées, le Directeur Général peut également demander au Président de convoquer le Conseil d’administration sur un ordre du jour déterminé.
Les réunions sont présidées par le Président du Conseil d’administration. En cas d’absence du Président, le Conseil est présidé par un Vice-Président (s’il en est doté) et, à défaut ou en l’absence de ce(s) dernier(s), le Conseil désigne pour chaque séance celui de ses membres qui doit la présider.
Le Conseil ne délibère valablement que si la moitié au moins de ses membres sont présents. Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés.
Le Règlement intérieur du Conseil prévoit notamment que celui-ci doit se réunir au minimum quatre fois par an. Un projet de calendrier des réunions est arrêté au plus tard en octobre pour l’année suivante, pour permettre l’assiduité de ses membres. Il organise en outre le recours aux moyens de visioconférence ou de télécommunication pour la tenue de séances du Conseil, en prévoyant que sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les administrateurs qui participent à la réunion du Conseil par ces moyens, dans les limites et sous les conditions fixées par la législation et la réglementation en vigueur. Toutefois, lorsque le Conseil est appelé à statuer sur l’adoption des décisions suivantes : (i) établissement des comptes annuels et du rapport de gestion et (ii) établissement des comptes consolidés annuels et du rapport de gestion du Groupe, les administrateurs qui participent à la réunion du Conseil par voie de visioconférence ou de télécommunication ne sont pas réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité.
Le Conseil d’administration peut également prendre des décisions par consultation écrite des administrateurs dans les conditions prévues par la loi.
Le Conseil d’administration de la Société s’est réuni cinq fois en 2023 avec des réunions ayant duré entre 2 et 3 heures.
Les principaux travaux au cours de l’année 2023 ont porté sur :
Il est précisé que l’examen par le Conseil d’administration de la performance annuelle du Directeur Général se déroule hors la présence de ce dernier, et que, lorsque le Directeur Général est administrateur, il ne prend pas non plus part au vote lors de la détermination de sa rémunération. À ce jour, le Directeur Général n’est pas administrateur.
Par ailleurs, concernant le plan de succession des dirigeants, celui-ci a été débattu et adopté par le Conseil d’administration lors de sa séance du 12 décembre 2023. Ledit plan vise les cas d’empêchement du Président ou du Directeur Général.
En 2023, l’assiduité moyenne des membres du Conseil a été de 100 %. Le tableau suivant présente l’assiduité de chacun des membres du Conseil d’administration de la Société au cours de l’année écoulée :
Membres du Conseil d’administration | Taux d’assiduité |
---|---|
François de Varenne (1) | 4 réunions sur 4, soit 100 % |
Louis Bourrousse (2) | 1 réunion sur 1, soit 100 % |
SCOR SE (3), représentée par Karina Lelièvre | 4 réunions sur 4, soit 100 % |
SCOR SE (3), représentée par Carole de Rozières | 1 réunions sur 1, soit 100 % |
Karine Trébaticky | 5 réunions sur 5, soit 100 % |
Altarea, représentée par Rodrigo Clare | 5 réunions sur 5, soit 100 % |
Brigitte Gauthier-Darcet | 5 réunions sur 5, soit 100 % |
Valérie Ohannessian | 5 réunions sur 5, soit 100 % |
Taux global | 100 % |
|
Par ailleurs, en vertu de la recommandation 7.2 du Code AFEP-MEDEF, le Conseil d’administration a fixé, au cours de sa réunion du 5 avril 2018, les objectifs, les modalités et les résultats de sa politique en matière de diversité (représentation des femmes et des hommes, nationalités, expériences internationales, expertises…). Ainsi au regard de la taille du Conseil d’administration et de sa composition actuelle, le Conseil s’est fixé pour objectif le maintien d’un niveau de diversité en termes de membres indépendants, de compétence et de féminisation analogue au taux actuel.
Au 31 décembre 2023, l’objectif de diversité en termes de membres indépendants n’est temporairement pas atteint car le Conseil ne compte plus qu’un membre indépendant, en attendant le remplacement par un nouvel administrateur indépendant de Madame Brigitte Gauthier-Darcet qui a perdu sa qualité d’administrateur indépendant le 29 novembre 2023. L’objectif de diversité en termes de féminisation est quant à lui dépassé car le Conseil est composé de quatre femmes et deux hommes.
Comme chaque année, la Société a élaboré un questionnaire d’évaluation du mode de fonctionnement du Conseil d’administration et l’a adressé aux administrateurs au mois de novembre 2023. Ceci lui permet d’identifier les points à améliorer mais également les points qui ont progressé. Le questionnaire a porté sur la composition du Conseil, son organisation, son fonctionnement ainsi que la composition et le fonctionnement de ses comités.
Tous les administrateurs ont répondu à ce questionnaire et le Conseil d’administration a consacré un point de l’ordre du jour de sa réunion du 12 décembre 2023, à la présentation d’une synthèse des réponses au questionnaire et à un débat sur ce sujet.
Les principales conclusions de cette analyse sont les suivantes : sur un barème de notes allant de 1 à 5 (5 étant la meilleure note), les notes conférées par les administrateurs sont élevées, dans une fourchette allant de 4,3 à 5 selon les rubriques. La notation globale 2023 ressort à un niveau très élevé de 4,8 sur 5, elle est stable sur deux ans.
En synthèse, les administrateurs ont salué les points positifs suivants, à savoir :
L’évaluation fait également ressortir une amélioration de la communication entre les administrateurs indépendants en dehors des séances du Conseil.
L’évaluation fait également ressortir une amélioration de la pertinence des sujets abordés au regard des enjeux de la Société et des missions du Conseil et de l’utilité des travaux préparatoires des comités pour la prise de décisions par le Conseil.
Les administrateurs ont par ailleurs formulé les commentaires suivants :
Le Conseil a également discuté des pistes d’améliorations identifiées par les administrateurs, à savoir la proportion de membres indépendants, le reporting du Comité d’investissement au Conseil, et l’accès à des formations permettant une connaissance satisfaisante de la Société et de ses enjeux en matière de responsabilité sociale et environnementale.
Le Conseil d’administration a décidé le 20 avril 2009 d’instaurer en son sein un Comité d’audit, qui a pour mission :
En matière de déontologie, le Comité a pour mission :
À ce jour, les membres du Comité d’audit sont :
Le Comité d’audit comporte un administrateur sur quatre qualifié d’indépendant au regard des critères mentionnés au § 1.3.4. ci-avant. Cette proportion n’est pas conforme à la recommandation du Code AFEP-MEDEF en la matière (voir § 1.1 « Référence au Code de Gouvernement d’Entreprise AFEP-MEDEF – Recommandations écartées » du présent rapport).
De plus, depuis la perte de la qualité d’administrateur indépendant de Madame Brigitte Gauthier-Darcet le 29 novembre 2023, la présidence du Comité d’audit n’est plus assurée par un administrateur indépendant. La composition du Comité d’audit n’est donc pas conforme au règlement intérieur du Conseil. Cette non-conformité est temporaire, le temps que la Société procède au remplacement de Madame Brigitte Gauthier-Darcet par un nouvel administrateur indépendant (voir § 1.1 « Référence au Code de Gouvernement d’Entreprise AFEP-MEDEF – Non-conformité temporaire » du présent rapport).
Madame Brigitte Gauthier-Darcet, Présidente du Comité d’audit, présente des compétences particulières en matière financière et comptable. En effet, elle a plus de 40 ans d’expérience professionnelle acquise dans les domaines de l’ingénierie, de la construction, de la communication et de l’investissement. Après avoir débuté sa carrière chez Serete où elle a été en charge de la Direction Financière, Madame Brigitte Gauthier-Darcet a exercé plusieurs responsabilités de Direction Financière et de Direction Générale au sein de Lagardère Active. De 2015 à début 2022, elle a assuré le pilotage des fonctions supports chez CBRE France.
Madame Valérie Ohannessian présente des compétences particulières en matière de droit bancaire et financier, de financement et de communication. Elle a notamment occupé les fonctions de Directrice Générale Adjointe de la Fédération Bancaire Française pendant 10 ans, en charge des secteurs « stratégie, affaires publiques, communication » et « banque de détail, systèmes et moyens de paiement, digital ».
Madame Karine Trébaticky, de par ses différentes expériences de chargée de relations bailleurs et de chargée de prise à bail chez Come et à la Société Générale, et à la Direction de l’immobilier chez SCOR, est une spécialiste de la gestion des actifs immobiliers. En tant que diplômée de l’ICH, elle apporte au Comité d’audit ses compétences en matière d’analyse financière et d’évaluation immobilière.
Monsieur Rodrigo Clare, représentant permanent d’Altarea, de par les différentes fonctions qu’il a exercées au sein du groupe Altarea depuis 2008 à la Direction Financière puis comme Managing Director de la filiale italienne, présente de solides compétences en matière financière et plus particulièrement dans le secteur de l’immobilier commercial et des sociétés cotées.
Le Comité d’audit est régi par un règlement intérieur dont la dernière mise à jour est datée du 18 novembre 2022. Ce règlement intérieur, annexé au règlement intérieur du Conseil d’administration, est disponible sur le site Internet de la Société (www.mrminvest.com).
Ce règlement intérieur prévoit notamment que le Comité peut recourir à des experts extérieurs, auditionner les Commissaires aux comptes, et les responsables financiers et comptables du Groupe, que les délais d’examen des comptes par le Comité d’audit doivent être suffisants, que pour son examen des comptes, le Comité recevra une note des Commissaires aux comptes soulignant les points essentiels non seulement des résultats mais aussi des options comptables retenues, ainsi qu’une note de la Direction Financière décrivant l’exposition aux risques, y compris ceux de nature sociale et environnementale, et les engagements hors bilan significatifs de la Société.
Le Comité d’audit s’est réuni six fois au cours de l’exercice 2023 et ses réunions, d’une durée moyenne de deux heures, ont porté notamment sur :
En 2023, l’assiduité moyenne des membres du Comité d’audit a été de 100 %. Le tableau suivant présente l’assiduité de chacun des membres du Comité d’audit de la Société au cours de l’année écoulée :
Membres du Comité d’audit | Taux d’assiduité |
---|---|
Brigitte Gauthier-Darcet | 6 réunions sur 6, soit 100 % |
Valérie Ohannessian | 6 réunions sur 6, soit 100 % |
Karine Trébaticky | 6 réunions sur 6, soit 100 % |
Altarea, représentée par Rodrigo Clare | 6 réunions sur 6, soit 100 % |
Taux global | 100 % |
Le Conseil d’administration a décidé le 16 novembre 2022 d’instaurer en son sein un Comité d’investissement en remplacement du Comité stratégique, qui a notamment pour mission d’étudier et de rendre des avis consultatifs et recommandations pour éclairer le Conseil d’administration sur toutes les décisions d’investissement ou de désinvestissement d’un montant supérieur à un million d’euros.
Le Comité d’investissement exprime au Conseil ses avis et recommandations sur les sujets relevant de sa compétence.
À ce jour, les membres du Comité d’investissement sont :
Le Comité d’investissement s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2023 et sa réunion d’une durée de deux heures, a porté notamment sur :
En 2023, l’assiduité moyenne des membres du Comité d’investissement a été de 100 %. Le tableau suivant présente l’assiduité de chacun des membres du Comité d’investissement de la Société au cours de l’année écoulée :
Membres du Comité stratégique | Taux d’assiduité |
---|---|
François de Varenne (1) | 1 réunion sur 1, soit 100 % |
Louis Bourrousse (2) | N/A |
Karine Trébaticky | 1 réunion sur 1, soit 100 % |
Altarea, représenté par Rodrigo Clare | 1 réunion sur 1, soit 100 % |
Taux global | 100 % |
|
Le Conseil d’administration a décidé le 26 juin 2020 d’instaurer en son sein un Comité RSE, qui a notamment pour mission :
Le Comité RSE exprime au Conseil ses avis et recommandations sur les sujets relevant de sa compétence.
À ce jour, les membres du Comité RSE sont :
La collaboration du Comité RSE avec le Comité d’audit afin d’analyser les risques extra-financiers et contrôler l’information extra-financière élaborée par la Société, est facilitée par le fait que les membres du Comité RSE siègent également au Comité d’audit.
Le Comité de RSE s’est réuni trois fois en 2023 et ses réunions, d’une durée moyenne de deux heures, ont porté notamment sur :
En 2023, l’assiduité moyenne des membres du Comité RSE a été de 92 %. Le tableau suivant présente l’assiduité de chacun des membres du Comité RSE de la Société au cours de l’année écoulée :
Membres du Comité de Responsabilité Sociale et Environnementale | Taux d’assiduité |
---|---|
Valérie Ohannessian | 3 réunions sur 3, soit 100 % |
Brigitte Gauthier-Darcet | 3 réunions sur 3, soit 100 % |
Karine Trébaticky | 3 réunions sur 3, soit 100 % |
Altarea, représentée par Rodrigo Clare | 2 réunions sur 3, soit 67 % |
Taux global | 92 % |
Conformément aux dispositions de l’article L.225-37-4 al. 3 du Code de commerce, nous vous indiquons qu’aucune délégation accordée par l’Assemblée Générale des actionnaires au Conseil d’administration dans le domaine des augmentations de capital, par application des articles L. 225-129-1 et L. 225-129-2 du Code de commerce, n’est en cours de validité au 31 décembre 2023, à l’exception de la délégation d’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription indiquée dans le tableau ci-après et qui a été intégralement utilisée par le Conseil d’administration du 18 novembre 2022.
Il est rappelé que le Conseil d’administration dispose d’une autorisation en matière d’attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre dont les caractéristiques sont indiquées dans le tableau ci-après.
Nature de la délégation ou de l’autorisation | Date de l’AG | Date d’expiration | Montant autorisé | Utilisations | Montant résiduel au 31 décembre 2023 |
---|---|---|---|---|---|
Délégation d’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription | 16/11/2022 | 15/01/2025 | 11 829 140 € | 11 829 140 € (1) | 0 € |
Autorisation d’attribution gratuite d’actions | 07/06/2023 | 23/08/2025 | 0,5 % du capital au jour de l’AG, soit 16 028 actions | - | 16 028 actions |
|
À la connaissance de la Société et au jour de l’établissement du présent rapport, aucune personne membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance, au cours des cinq dernières années :
Les administrateurs de la Société et leurs représentants, dans le cas d’administrateurs personnes morales, font état au Conseil d’administration de tout conflit d’intérêts avéré ou potentiel, auquel ils sont ou pourraient être exposés.
Il existe des conflits d’intérêts potentiels s’agissant de SCOR SE, en sa double qualité d’actionnaire majoritaire et d’administrateur de la Société et s’agissant des administrateurs issus du groupe SCOR. Il existe également des conflits d’intérêts potentiels s’agissant d’Altarea, compte tenu de ses activités sur le marché de l’immobilier commercial, marché sur lequel la Société opère également.
Il est rappelé que les administrateurs ont une obligation de loyauté envers la Société et sont tenus d’agir dans l’intérêt de celle-ci. En effet, les dispositions relatives aux conflits d’intérêts entre sociétés et actionnaires majoritaires sont régies par la loi et la jurisprudence en vigueur, et, par ailleurs, la Société a pris le soin d’édicter des règles visant à prévenir les conflits d’intérêts dans le Règlement intérieur du Conseil d’administration.
Les règles de prévention et de gestion des conflits d’intérêts prévues par le Règlement intérieur sont les suivantes :
« Chaque administrateur a une obligation de loyauté envers la Société. Il ne doit en aucun cas agir pour son intérêt propre contre celui de la Société.
Chaque administrateur s’engage à ne pas rechercher ou accepter de la Société ou du Groupe ou de tout tiers, directement ou indirectement, des fonctions, avantages ou situations susceptibles d’être considérés comme étant de nature à compromettre son indépendance d’analyse, de jugement et d’action dans l’exercice de ses fonctions au sein du Conseil d’administration (un « Conflit d’Intérêt »). Il rejettera également toute pression, directe ou indirecte, pouvant s’exercer sur lui et pouvant émaner des autres administrateurs, de groupes particuliers d’actionnaires, de créanciers, de fournisseurs et en général de tout tiers.
À ce titre, il s’engage à soumettre au Conseil d’administration ainsi qu’au Comité d’audit, conformément à la procédure décrite en Annexe 1, préalablement à leur signature, tout projet de convention relevant de l’article L.225-38 du Code de commerce.
Il s’assure que sa participation au Conseil n’est pas source pour lui ou la Société de Conflit d’Intérêt tant sur le plan personnel qu’en raison des intérêts professionnels qu’il représente.
En cas de doute sur l’existence d’un Conflit d’Intérêt, l’administrateur peut consulter le Président du Conseil qui le guidera sur ce point.
En cas de Conflit d’Intérêt avéré ponctuel à l’occasion d’un dossier particulier soumis au Conseil d’administration, l’administrateur concerné doit en informer complètement le Conseil d’administration préalablement à sa réunion sur ce point ; il est tenu de s’abstenir de participer aux débats et à la prise de décision du Conseil sur ce point (il est dans ce cas exclu du calcul du quorum et du vote).
Chaque administrateur s’engage par ailleurs, en cas de Conflit d’Intérêt général avéré à :
À la connaissance de la Société et au jour de l’établissement du présent rapport, aucun conflit d’intérêts potentiel n’est identifié, en dehors des éléments mentionnés ci-avant concernant Altarea, SCOR SE et les administrateurs issus du groupe SCOR, entre les devoirs de l’une quelconque des personnes membres d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance à l’égard de l’émetteur et ses intérêts privés et/ou d’autres devoirs.
À la connaissance de la Société et au jour de l’établissement du présent rapport, il n’existe pas d’arrangement ou d’accord conclu avec les principaux actionnaires, des clients, fournisseurs ou autres, en vertu duquel l’une quelconque des personnes membres d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance a été sélectionné en tant que membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la Direction Générale, en dehors du pacte d’actionnaires non concertant relatif à la Société d’une durée initiale de dix ans conclu entre Altarea et SCOR SE aux termes duquel notamment :
À la connaissance de la Société et au jour de l’établissement du présent rapport, il n’existe aucune restriction acceptée par les personnes membres d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance concernant la cession, dans un certain laps de temps, des titres de l’émetteur qu’elles détiennent, à l’exception de l’obligation décrite au paragraphe 1.2 ci-avant (détention au nominatif par les administrateurs et dirigeants mandataires sociaux non liés à l’actionnaire majoritaire, d’un nombre minimum d’actions représentant une valeur de 1 000 euros pendant toute la durée de leur mandat) et de l’engagement d’inaliénabilité d’Altarea d’une durée de 18 mois soit jusqu’au 16 mai 2024 inclus sur l’intégralité de sa participation figurant dans le pacte d’actionnaires non concertant relatif à la Société conclu entre Altarea et SCOR SE.
Enfin, les fonctions de Directeur Général et de Président du Conseil d’administration étant dissociées, et la Société ayant pris le soin d’édicter, dans le Règlement intérieur du Conseil d’administration, des règles visant à prévenir les conflits d’intérêts, le Conseil d’administration n’a pas jugé nécessaire de procéder à la désignation d’un Administrateur Référent en matière de conflits d’intérêts.
Conformément aux dispositions de l’article L.22-10-10 alinéa 5 du Code de commerce, il est précisé que les modalités relatives à la participation des actionnaires à l’Assemblée Générale sont prévues par l’article 16 des Statuts de la Société.
Les assemblées d’actionnaires sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par la loi.
L’avis de convocation des Assemblées Générales décidant la mise en paiement de toute distribution rappellera aux actionnaires leurs obligations au titre de l’article 8 « Droits attachés à chaque action - Franchissement de seuils » des Statuts. Tout actionnaire autre qu’une personne physique, détenant directement ou indirectement 10 % ou plus des droits de dividendes de la Société, devra confirmer ou infirmer les informations déclarées en application de l’article 8 des Statuts au plus tard trois jours avant la date de l’Assemblée.
Les réunions se tiennent soit au siège social, soit dans un autre lieu du département du siège social, des départements limitrophes de Paris ou même dans tout autre lieu indiqué dans l’avis de convocation.
Tout actionnaire peut participer, personnellement ou par mandataire, aux Assemblées sous réserve de justifier de l’inscription en compte de ses titres à son nom ou au nom de l’intermédiaire inscrit pour son compte en application de l’article L.228-1 alinéa 7 du Code de commerce, au deuxième jour ouvré précédant l’assemblée à zéro heure, soit dans les comptes au nominatif tenus par la Société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité.
Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité, les actionnaires qui participent à l’Assemblée par visioconférence ou par des moyens de télécommunication permettant leur identification et conformes à la réglementation en vigueur, lorsque le Conseil d’administration décide l’utilisation de tels moyens de participation, antérieurement à la convocation de l’Assemblée Générale.
Néant.
Lors de sa réunion du 5 décembre 2019, le Conseil d’administration a adopté une procédure permettant d’évaluer régulièrement si les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales remplissent bien ces critères. Les personnes directement et indirectement intéressées à l’une de ces conventions ne participent pas à son évaluation.
En amont de la réunion du Conseil d’administration du 7 mars 2024, appelé à arrêter les comptes 2023, la convention en vigueur qualifiée de courante et conclue à des conditions normales a été réexaminée par la Direction Administrative et Financière, et les conclusions de l’examen annuel mené par la Direction Administrative et Financière ont été transmises aux membres du Comité d’audit pour observations. Le Conseil d’administration a été informé par le Comité d’audit de la mise en œuvre de la procédure d’évaluation, de ses résultats et de ses éventuelles observations.
Si, à l’occasion de l’examen annuel, la Direction Administrative et Financière estime qu’une convention précédemment considérée comme courante et conclue à des conditions normales ne satisfait plus les critères précités, elle saisit le Conseil d’administration. Celui-ci requalifie le cas échéant la convention en convention réglementée, la ratifie et la soumet à la ratification de la plus prochaine Assemblée Générale, sur rapport spécial des Commissaires aux comptes, conformément aux dispositions de l’article L.225-42 du Code de commerce.
Néant.
Néant.
Néant.
Conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, nous tenons à votre disposition le rapport spécial des Commissaires aux comptes relatif aux conventions visées aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce.
Cette partie est établie en application des articles L. 22-10-8 et R. 22-10-14 du Code de commerce et fait partie intégrante du Rapport sur le gouvernement d’entreprise.
Conformément à l’article L.22-10-8 du Code de commerce, dans les sociétés cotées sur un marché réglementé, le Conseil d’administration établit une politique de rémunération des mandataires sociaux, qui doit faire l’objet d’un projet de résolution soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire (vote ex-ante).
En tenant compte des recommandations du Code AFEP-MEDEF, le Conseil d’administration a établi une politique de rémunération pour chacun des mandataires sociaux de la Société conforme à son intérêt social, contribuant à sa pérennité et s’inscrivant dans sa stratégie dynamique de valorisation et de gestion de ses actifs immobiliers, alliant rendement et appréciation en capital. Pour ce faire, le Conseil d’administration a fixé la politique de rémunération du Directeur Général en lien avec ces éléments, en particulier en fixant des critères de sa rémunération variable liés à la mise en œuvre de cette stratégie commerciale dans le respect de l’intérêt social.
Aucun élément de rémunération, de quelque nature que ce soit, ne pourra être déterminé, attribué ou versé par la Société, ni aucun engagement pris par la Société s’il n’est pas conforme à la politique de rémunération approuvée ou, en son absence, aux rémunérations ou aux pratiques existant au sein de la Société. Toutefois, en cas de circonstances exceptionnelles, le Conseil d’administration pourra déroger à l’application de la politique de rémunération si cette dérogation est temporaire, conforme à l’intérêt social et nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société. Sous réserve de respecter les conditions ci-après définies, le Conseil pourra déroger de façon temporaire à l’application de la politique de rémunération du Directeur Général conformément au deuxième alinéa du III de l’article L.22-10-8 du Code de commerce concernant les seuls éléments de rémunération suivants : rémunération variable annuelle. Le Conseil vérifiera si cette dérogation est conforme à l’intérêt social et nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société. Ces justifications seront portées à la connaissance des actionnaires dans le prochain rapport sur le gouvernement d’entreprise. Il est précisé que le Directeur Général n’assiste pas aux délibérations du Conseil sur ces questions.
En l’absence d’un Comité des rémunérations comme expliqué au paragraphe 1.1 du présent rapport, la détermination, la révision et la mise en œuvre de la politique de rémunération de chacun des mandataires sociaux est réalisée par le Conseil d’administration. Il est précisé que le Directeur Général n’assiste pas aux délibérations sur ces questions.
Dans le cadre du processus de décision suivi pour la détermination et la révision de la politique de rémunération, les conditions de rémunération et d’emploi des salariés de la Société ont été prises en compte par le Conseil d’administration au travers des informations relatives aux ratios d’équité mentionnés ci-après.
En cas d’évolution de la gouvernance, la politique de rémunération sera appliquée aux nouveaux mandataires sociaux de la Société, le cas échéant avec les adaptations nécessaires.
Il est précisé que la durée des mandats des mandataires sociaux de la Société est indiquée au paragraphe 1.3.1 du présent rapport. Par ailleurs, il n’existe aucun contrat de travail ni de prestations de services passés entre les mandataires sociaux et la Société.
La politique de rémunération du Directeur Général, fixée par le Conseil d’administration, est décrite ci-dessous. Elle fera l’objet d’une résolution à caractère ordinaire soumise à l’approbation des actionnaires à l’Assemblée Générale à tenir en 2024 (vote ex-ante).
Les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature qui peuvent être accordés au Directeur Général en raison de son mandat, ainsi que leur importance respective sont les suivants :
Le Directeur Général perçoit une rémunération fixe annuelle payable en douze mensualités dont le montant est déterminé en fonction notamment de l’étendue de ses fonctions et de ses responsabilités en tenant compte des pratiques de marché.
Le Directeur Général perçoit une rémunération variable annuelle qui est plafonnée à un pourcentage de la rémunération fixe annuelle, préétabli annuellement par le Conseil et ne pouvant dépasser 50 %. Le versement de cette rémunération sera conditionné à l’atteinte des critères de performance quantitatifs et/ou qualitatifs fixés par le Conseil d’administration pour l’année concernée.
Pour l’exercice 2024, le Conseil d’administration du 7 mars 2024 a plafonné la rémunération variable annuelle de l’actuel Directeur Général à un maximum de 85 % de la rémunération fixe annuelle, et a décidé que son montant et son versement seront conditionnés au niveau d’atteinte des critères de performance suivants :
Le niveau de réalisation attendu des critères quantitatifs/quantifiables a été préétabli par le Conseil d’administration mais n’est pas rendu public pour des raisons de confidentialité.
Ces critères de la rémunération variable contribuent aux objectifs de la politique de rémunération car ils visent notamment à consolider et accroître le socle de revenus locatifs générés par le Groupe, à tirer parti du potentiel de valorisation de ses actifs immobiliers, et à accélérer sa stratégie RSE facteur de croissance à long-terme.
Pour déterminer dans quelle mesure il est satisfait aux critères de performance prévus pour la rémunération variable, le Conseil d’administration se fondera, notamment pour les critères financiers, sur les comptes annuels/consolidés arrêtés par le Conseil et audités par les Commissaires aux comptes. Pour les critères non financiers, le Conseil d’administration se fondera sur les indicateurs de la Déclaration de performance extra-financière établie par la Société et qui aura fait l’objet d’une vérification par un organisme tiers indépendant.
Le Conseil d’administration se réserve la possibilité de mettre en place une rémunération long terme en numéraire, en attribution gratuite d’actions et/ou stock-options, au bénéfice du Directeur Général, dont le montant et le versement ou l’attribution seront conditionnés au niveau d’atteinte de critères de performance quantitatifs et/ou qualitatifs apprécié sur une période minimale de trois ans, tels que notamment la réalisation d’un objectif de loyers annualisés, d’un objectif de distribution moyenne cible sur la période considérée et/ou l’atteinte des objectifs du plan stratégique.
Les critères de la rémunération long terme contribueront aux objectifs de la politique de rémunération.
Pour déterminer dans quelle mesure il serait satisfait aux critères de performance prévus pour la rémunération long terme, le Conseil d’administration se fondera, notamment pour les critères financiers, sur les comptes annuels/consolidés arrêtés et audités par les Commissaires aux comptes.
En cas d’attribution gratuite d’actions, la valeur de celles-ci sera plafonnée à un maximum de 30 % de la rémunération fixe annuelle. Il sera également prévu une période d’acquisition d’une durée minimale de trois ans. Le Conseil d’administration prévoira, en outre, l’obligation pour le Directeur Général de conserver une quotité de ces actions au nominatif jusqu’à la cessation de ses fonctions.
Le Conseil d’administration peut décider d’octroyer une rémunération exceptionnelle au Directeur Général au regard de circonstances très particulières. Le versement de ce type de rémunération doit pouvoir être justifié par un événement tel que la réalisation d’une opération majeure pour la Société. Le montant de la rémunération exceptionnelle ainsi décidée ne pourra pas excéder un maximum de 25 % de la rémunération fixe annuelle.
Le Directeur Général qui serait également administrateur ne bénéficiera pas de rémunération au titre de son mandat d’administrateur.
Le Directeur Général bénéficie d’une couverture santé (mutuelle) et prévoyance. Il est rattaché au régime des salariés de la Sécurité Sociale (maladie, invalidité, décès, retraite) et au régime de retraite complémentaire de l’APICIL.
Il peut bénéficier d'un système indemnitaire de garantie sociale du chef d'entreprise (GSC).
Il pourrait également bénéficier d’un véhicule de fonction.
Sur décision du Conseil d’administration et sous réserve du respect de la réglementation applicable en la matière, le Directeur Général peut bénéficier, en cas de révocation de ses fonctions de Directeur Général avant le terme de son mandat, d’un engagement de versement d’une indemnité de départ, sous réserve du respect de conditions de performance de nature financière et le cas échéant de nature non financière.
Dans ce cadre, le Conseil d’administration, lors de sa réunion du 23 septembre 2020, a consenti, au bénéfice du Directeur Général l’engagement suivant :
En cas de départ contraint avant le terme de son mandat, le Directeur Général se verra attribuer une indemnité de départ n’excédant pas le montant de six mois de sa rémunération annuelle fixe brute dans les conditions ci-après :
La condition de performance (la « Condition de Performance ») sera réalisée au titre d’un exercice donné si au moins deux des trois critères suivants sont vérifiés consécutivement sur les deux exercices précédents la date de départ du Directeur Général :
En dehors de l’hypothèse d’un Départ Contraint et notamment, mais sans limitation, si le Directeur Général quittait ses fonctions, aucune indemnité, de quelque sorte que ce soit, ne sera due au bénéfice du Directeur Général.
Ces critères de l’indemnité de départ contribuent aux objectifs de la politique de rémunération car ils visent notamment à favoriser la rentabilité du Groupe et son attractivité vis-à-vis des investisseurs et à accélérer sa stratégie de responsabilité sociale et environnementale, facteur de croissance à long-terme.
Dans le cadre du renouvellement du mandat du Directeur Général ou de la nomination d’un nouveau Directeur Général, le Conseil d’administration pourra consentir un nouvel engagement avec la fixation de nouveaux critères de performance de natures financière et non-financière, qui contribueront aux objectifs de la politique de rémunération visés au paragraphe précédent.
Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, le Directeur Général ne bénéficie pas d’un contrat de travail.
Dans l’hypothèse où le Conseil d’administration déciderait la nomination d’un ou plusieurs Directeurs Généraux Délégués, la politique de rémunération applicable au Directeur Général serait applicable aux Directeurs Généraux Délégués.
Dans l’hypothèse où le Conseil d’administration déciderait un cumul des fonctions de Président et de Directeur Général, la politique de rémunération applicable au Directeur Général serait applicable au Président Directeur Général.
Le versement des éléments de rémunération variable et, le cas échéant, exceptionnelle attribués au titre de l’exercice écoulé est conditionné à l’approbation par l’Assemblée Générale Ordinaire des éléments composant la rémunération et les avantages de toute nature du Directeur Général versés au cours de l’exercice écoulé ou attribués au titre dudit exercice (vote ex-post individuel). En conséquence, le versement de ces éléments interviendra, sous cette condition, à l’issue de l’Assemblée Générale appelée à se réunir en 2025 pour statuer sur les comptes de l’exercice 2024.
La politique de rémunération du Président du Conseil d’administration, fixée par le Conseil d’administration, est décrite ci-dessous. Elle fera l’objet d’une résolution à caractère ordinaire soumise à l’approbation des actionnaires à l’Assemblée Générale à tenir en 2024 (vote ex-ante).
Le Conseil d’administration a décidé que lorsque le Président du Conseil d’administration est salarié du groupe SCOR, il ne perçoit pas de rémunération au titre de son mandat de Président du Conseil d’administration de M.R.M.
Ainsi, Monsieur Louis Bourrousse, Président du Conseil d’administration de M.R.M. depuis le 12 décembre 2023, salarié du groupe SCOR, ne perçoit aucune rémunération ni aucun avantage de la part de la Société et de ses filiales. De même, il ne bénéficie d’aucune rémunération, ni aucun avantage susceptible d’être dû ou attribué en raison de son mandat de Président du Conseil d’administration de M.R.M.
Néanmoins, dans l’hypothèse où le Conseil d’administration déciderait de nommer un nouveau Président du Conseil non salarié du groupe SCOR, la politique de rémunération serait la suivante.
Les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature qui pourraient lui être accordés en raison de son mandat, ainsi que leur importance respective seraient les suivants :
Le Président du Conseil d’administration percevrait une rémunération fixe annuelle payable en douze mensualités dont le montant serait déterminé en fonction notamment de l’étendue de ses fonctions et de ses responsabilités en tenant compte des pratiques de marché.
Le Président du Conseil d’administration pourrait bénéficier d’une rémunération au titre de son mandat de membre du Conseil dans les mêmes conditions que celles prévues pour les autres membres (voir ci-dessous).
Le Président du Conseil d’administration pourrait bénéficier d’une couverture santé (mutuelle) et prévoyance, ainsi que d’un véhicule de fonction.
L’Assemblée Générale du 7 juin 2023 a fixé dans sa neuvième résolution à caractère ordinaire le montant global annuel de la rémunération à allouer aux membres du Conseil d’administration à 80 000 euros, étant précisé que ce montant est valable à compter de l’exercice 2023 et jusqu’à nouvelle décision de l’Assemblée Générale.
La politique de rémunération des membres du Conseil fixée par le Conseil d’administration est décrite ci-dessous. Elle fera l’objet d’une résolution à caractère ordinaire soumise à l’approbation des actionnaires à l’Assemblée Générale à tenir en 2024 (vote ex-ante).
L’enveloppe est utilisée aux fins de rémunérer l’assiduité des administrateurs, et ce dans les proportions suivantes, liées notamment aux pratiques de place s’agissant des montants :
Par exception, les administrateurs personnes physiques salariés du groupe SCOR ne percevront pas de rémunération à cet égard.
En application de l’article L.22-10-9 I du Code de commerce, la Société rend compte ci-après de la rémunération totale ainsi que des avantages de toute nature versés durant l’exercice écoulé ou attribué au titre de l’exercice écoulé, conformément aux politiques de rémunération des mandataires sociaux approuvés par l’Assemblée Générale du 7 juin 2023 dans ses dixième, onzième et douzième résolutions, à chacun des mandataires sociaux par la Société et les sociétés comprises dans le périmètre de consolidation au sens de l’article L.223-16 du Code de commerce.
Ces informations feront l’objet d’une résolution à caractère ordinaire soumise à l’approbation des actionnaires à l’Assemblée Générale à tenir en 2024, conformément à l’article L.22-10-34 I du Code de commerce.
Les dirigeants mandataires sociaux de la Société, pour l’exercice 2023, sont :
Les mandataires sociaux non dirigeants de la Société, pour l’exercice 2023, sont SCOR SE représentée par Madame Karina Lelièvre jusqu’au 12 décembre 2023 puis par Madame Carole de Rozières à compter du 12 décembre 2023, Madame Karine Trébaticky, Altarea représentée par Monsieur Rodrigo Clare, Madame Brigitte Gauthier-Darcet et Madame Valérie Ohannessian.
Monsieur François Matray est l’unique mandataire social à avoir reçu une attribution gratuite d’actions en 2023. Les autres mandataires sociaux (dirigeants ou non dirigeants) de la Société, n’ont reçu aucune option de souscription ou d’achat d’actions ou action gratuite de la part de la Société.
Lors de sa réunion du 7 juin 2023, le Conseil d’administration de la Société a décidé d’utiliser l’enveloppe d’un montant de 80 000 euros, qui a été allouée à la rémunération au titre des mandats d’administrateurs par l’Assemblée Générale du 7 juin 2023 et ce jusqu’à nouvelle décision, aux fins de rémunérer les administrateurs indépendants et les administrateurs non-salariés du groupe SCOR, au titre de l’année 2023.
Monsieur François de Varenne n’a perçu aucune rémunération ni aucun avantage de la part de la Société et de ses filiales, au titre de son mandat de Président du Conseil d’administration de la Société jusqu’au 11 décembre 2023. Il est rémunéré par la société SCOR SE, société contrôlant la Société au sens de l’article L.233-16 du Code de commerce, en sa qualité de membre du Comité exécutif de SCOR SE. Il n’a bénéficié d’aucune rémunération due ou attribuée en raison de son mandat de Président du Conseil d’administration de M.R.M.
Monsieur Louis Bourrousse n’a perçu aucune rémunération ni aucun avantage de la part de la Société et de ses filiales, au titre de son mandat de Président du Conseil d’administration de la Société depuis le 12 décembre 2023. Il est rémunéré par la société SCOR SE, en sa qualité de Directeur Général de SCOR Investment Partners SE. Il ne bénéficie d’aucune rémunération due ou attribuée en raison de son mandat de Président du Conseil d’administration de M.R.M.
Le tableau ci-dessous présente la synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées par la Société au Directeur Général au cours des deux derniers exercices :
| 2023 | 2022 |
---|---|---|
François Matray, Directeur Général |
|
|
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillé au tableau 2 dans le paragraphe 2.2.1) | 240 425 € | 294 204 € |
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice | - | - |
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | - | - |
Valorisation des actions attribuées gratuitement (détaillé au tableau 6 dans le paragraphe 2.2.1) | 50 592 € | 52 500 € |
Valorisation des autres plans de rémunérations de long terme | - | - |
Total | 291 017 € | 346 704 € |
Le tableau ci-dessous présente la synthèse des contrats de travail, retraites spécifiques, indemnités de départ et clause de non-concurrence des dirigeants mandataires sociaux, conclus avec la Société :
Dirigeants mandataires sociaux | Contrat de travail | Régime de retraite supplémentaire | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | Indemnité relative à une clause de non-concurrence | ||||
Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
François de Varenne Président du Conseil d’administration jusqu’au 11 décembre 2023 Début de mandat : 29 mai 2013 Fin de mandat : 11 décembre 2023 |
| X |
| X |
| X |
| X |
Louis Bourrousse Président du Conseil d’administration depuis le 12 décembre 2023 Début de mandat : 12 décembre 2023 Fin de mandat : À l’issue de l’Assemblée Générale appelée à se tenir en 2025 pour statuer sur les comptes de l’exercice écoulé |
| X |
| X |
| X |
| X |
François Matray Directeur Général Début de mandat : 1er octobre 2020 Fin de mandat : Assemblée Générale appelée à se tenir en 2024 pour statuer sur les comptes de l’exercice écoulé |
| X |
| X | X (1) |
|
| X |
|
Dans la mesure où aucun plan de pension ou de retraite supplémentaire n’a été mis en place par la Société ou ses filiales, ces sociétés n’ont ni provisionné ni constaté de sommes aux fins de versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages.
Le tableau suivant présente une synthèse de la rémunération totale incluant les rémunérations brutes attribuées au titre et versées au cours des deux derniers exercices à Monsieur François Matray :
Tableau 2 | 2023 | 2022 | ||
Montants attribués | Montants versés | Montants attribués | Montants versés | |
Rémunération fixe | 175 000 € | 175 000 € | 175 000 € | 175 000 € |
Rémunération variable annuelle | 59 500 € | 70 000 € | 70 000 € | 70 000 € |
Rémunération exceptionnelle | - | 43 750 € | 43 750 € | - |
Rémunération au titre du mandat d’administrateur | - | - | - | - |
Avantages en nature (1) | 5 925 € | 5 925 € | 5 454 € | 5 454 € |
Total | 240 425 € | 294 675 € | 294 204 € | 250 454 € |
|
Pour les exercices 2022 et 2023, la rémunération annuelle fixe brute de Monsieur François Matray était fixée à 175 000 euros, payable en douze mensualités. Elle n’a pas varié depuis sa nomination en qualité de Directeur Général en 2020.
Pour l’exercice 2023, la rémunération annuelle variable de Monsieur François Matray pouvait atteindre un maximum de 40 % de sa rémunération annuelle fixe brute (soit 70 000 euros), dont le versement était conditionné au niveau d’atteinte des critères de performance suivants : (i) Commercialisation des surfaces disponibles et augmentation des revenus locatifs des actifs vers l’objectif de 16 millions d’euros de loyers annualisés nets (hors cessions ou acquisitions), (ii) Objectif de cashflow opérationnel net au moins égal à 6,2 millions d’euros, (iii) Maîtrise du coût de financement avec un objectif en ligne avec le budget, (iv) Réalisation d’un objectif d’acquisition, (v) Réalisation d’un objectif de cession, et (vi) Déploiement du Plan climat adopté par le Conseil d’administration, avec une attention toute particulière portée à la réduction des consommations d’énergie.
Le Conseil d’administration réuni le 7 mars 2024 a décidé d’attribuer à Monsieur François Matray un taux d’atteinte de 85 % aux critères de performance, tel que précisé dans le paragraphe 2.3 ci-dessous. Ces taux d’atteinte sont appliqués au montant de la rémunération fixe 2023 de Monsieur François Matray, faisant ainsi ressortir une rémunération annuelle variable de 59 500 euros bruts au titre de l’exercice 2023, soit 34 % de sa rémunération fixe annuelle, et dont le versement est conditionné à l’approbation par l’Assemblée Générale Ordinaire des éléments de rémunération versés au cours ou attribués au titre dudit exercice au Directeur Général (vote ex-post individuel).
En conséquence, le versement de cet élément interviendra, sous cette condition, à l’issue de l’Assemblée Générale à tenir en 2024 appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2023. Voir le paragraphe 2.3 ci-après.
Tableau 6 | Actions attribuées gratuitement au Directeur Général | |||||
N° et date du plan | Nombre d’actions attribuées durant l’exercice | Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidés | Date d’acquisition | Date de disponibilité (2) | Conditions de performance | |
| Plan 2021-01 | 2 329 (1) | 41 456 € | 01/04/2024 | 01/04/2024 | Oui |
| Plan 2022-01 | 2 067 | 52 500 € | 07/04/2025 | 07/04/2025 | Oui |
| Plan 2023-01 | 2 040 | 50 592 € | 04/04/2026 | 04/04/2026 | Oui (cf. détail ci-après) |
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Pour l’exercice 2023, Monsieur François Matray pouvait percevoir une rémunération long terme en numéraire ou en attribution gratuite d’actions ou de stock-options dont le montant et le versement ou l’attribution seraient conditionnés au niveau d’atteinte de critères de performance quantitatifs et/ou qualitatifs apprécié sur une période minimale de trois ans.
Le Conseil d’administration réuni le 4 avril 2023 a décidé l’attribution gratuite de 2 040 actions valorisées 50 592 euros, à Monsieur François Matray. L’attribution définitive de l’intégralité de ces actions est soumise au respect de conditions de performance selon les modalités précisées ci-après. Sous réserve que soit satisfaite la condition de présence, l’attribution définitive des actions gratuites et le nombre d’actions attribuées définitivement seront déterminés en fonction du niveau d’atteinte des critères de performance suivants :
Le niveau d’atteinte des conditions de performance sera constaté par le Conseil d’administration préalablement à l’attribution définitive desdites actions. Voir le paragraphe 2.3 ci-après.
Les actions attribuées gratuitement au Directeur Général en cours d’acquisition représentent 0,2 % du capital à ce jour.
Conformément aux dispositions de l’article L.225-197-1 du Code de commerce, le Conseil d’administration a décidé que le Directeur Général devra conserver au nominatif 10 % des actions qui lui ont été attribuées gratuitement dans le cadre de cette attribution, jusqu’à la cessation de ses fonctions de dirigeant mandataire social.
Par ailleurs, conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, le Directeur Général s’est engagé à s’abstenir d’effectuer des opérations de couverture du risque relatif aux actions attribuées gratuitement. Cet engagement restera applicable jusqu’à l’expiration de son mandat.
Conformément à l’article L.22-10-9 I du Code de commerce et aux lignes directrices de l’AFEP sur les multiples de rémunération, le tableau suivant présente sur les cinq dernières années l’évolution des ratios d’équité entre la rémunération totale brute (2) versée au Directeur Général (le ratio n’est pas présenté pour le Président du Conseil d’administration, ce dernier n’étant pas rémunéré au titre de son mandat) et la rémunération totale moyenne/médiane brute (3) versée aux salariés au cours de l’exercice considéré :
| 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|
Rémunération moyenne des salariés hors mandataires sociaux | 107 511 € | 97 650 € | 94 821 € | 95 255 € | 95 348 € |
Évolution N/N-1 | + 10,1 % | + 3,0 % | - 0,5 % | - 0,1 % | + 5,2 % |
Rémunération médiane des salariés hors mandataires sociaux | 65 468 € | 85 483 € | 99 441 € | 96 780 € | 99 740 € |
Évolution N/N-1 | - 23,4 % | - 14,0 % | + 2,7 % | - 3,0 % | + 8,0 % |
Rémunération totale du Directeur Général | 294 675 € | 250 454 € | 238 507 € | 282 508 € | 289 828 € |
Évolution N/N-1 | + 17,7 % | + 5,0 % | - 15,6 % | - 2,5 % | + 9,1 % |
Ratio par rapport à la rémunération moyenne des salariés | 274 % | 256 % | 252 % | 297 % | 304 % |
Évolution N/N-1 | + 6,9 % | + 2,0 % | - 15,2 % | - 2,4 % | + 3,7 % |
Ratio par rapport à la rémunération médiane des salariés | 450 % | 293 % | 240 % | 292 % | 291 % |
Évolution N/N-1 | + 53,6 % | + 22,2 % | - 17,8 % | + 0,5 % | + 1,0 % |
Par ailleurs, le tableau suivant présente l’évolution de la performance du Groupe sur les cinq dernières années :
| 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|
Résultat net consolidé | - 9 987 k€ | - 3 582 k€ | 5 603 k€ | - 7 173 k€ | 3 157 k€ |
Évolution N/N-1 | - 178,8 % | - 163,9 % | + 178,1 % | - 327,2 % | - 130,3 % |
Cash flow opérationnel net | 4 804 k€ | 4 042 k€ | 3 936 k€ | 2 946 k€ | 2 958 k€ |
Évolution N/N-1 | + 18,9 % | + 2,7 % | + 33,6 % | - 0,4 % | + 23,3 % |
Monsieur François de Varenne, Président du Conseil d’administration de la Société jusqu’au 11 décembre 2023, n’a perçu aucune rémunération de la Société ni de ses filiales.
Par ailleurs, en sa qualité de membre du Comité exécutif de SCOR SE (société contrôlant la Société au sens de l’article L.233-16 du Code de commerce), il a perçu de cette dernière des rémunérations et avantages mais ne bénéficie à ce titre d’aucune rémunération due ou attribuée en raison de son mandat de Président du Conseil d’administration de M.R.M.
Monsieur Louis Bourrousse, Président du Conseil d’administration de la Société depuis le 12 décembre 2023, ne perçoit aucune rémunération de la Société ni de ses filiales.
Par ailleurs, en sa qualité de Directeur Général de SCOR Investment Partners SE, il perçoit de SCOR SE des rémunérations et avantages mais ne bénéficie à ce titre d’aucune rémunération due ou attribuée en raison de son mandat de Président du Conseil d’administration de M.R.M.
La rémunération prévue par l’article L.225-45 du Code de commerce (anciennement dénommée « jetons de présence ») est l’unique élément de rémunération versé aux mandataires sociaux non dirigeants. Il a été décidé par l’Assemblée Générale Mixte du 7 juin 2023 de fixer, et ce jusqu’à nouvelle décision, le montant global maximum de cette rémunération à allouer aux administrateurs à 80 000 euros.
Lors de sa réunion du 7 juin 2023, le Conseil a décidé d’utiliser cette enveloppe aux fins de rémunérer l’assiduité des administrateurs non-salariés du groupe SCOR, et ce dans les proportions suivantes, liées notamment aux pratiques de place s’agissant des montants :
À part le dernier élément, destiné à favoriser le respect de la condition de détention d’actions imposée par le Règlement intérieur, il s’agit d’une rémunération entièrement variable reposant exclusivement sur l’assiduité et la participation des administrateurs aux réunions du Conseil d’administration et de ses comités. Les rémunérations attribuées au titre de l’exercice désigné ou versées au cours dudit exercice par la Société (et, le cas échéant, ses filiales) aux administrateurs non dirigeants sur les deux derniers exercices sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Rémunération au titre du mandat d’administrateur et autres rémunérations versées ou attribuées par la Société (autres que le Président) | 2023 | 2022 | ||
Montants attribués | Montants versés | Montants attribués | Montants versés | |
SCOR SE représentée par Carole de Rozières depuis le 12 décembre 2023 (1) |
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Rémunération au titre du mandat d’administrateur | 5 500 € | 3 300 € | - | - |
Autres rémunérations | - | - | - | - |
Karine Trébaticky |
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Rémunération au titre du mandat d’administrateur | - | - | - | - |
Autres rémunérations | - | - | - | - |
Altarea représentée par Rodrigo Clare |
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Rémunération au titre du mandat d’administrateur | 15 400 € | 9 900 € | - | - |
Autres rémunérations | - | - | - | - |
Brigitte Gauthier-Darcet |
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Rémunération au titre du mandat d’administrateur | 22 000 € | 26 400 € | 26 400 € | 23 100 € |
Autres rémunérations | - | - | - | - |
Valérie Ohannessian |
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Rémunération au titre du mandat d’administrateur | 18 700 € | 24 200 € | 24 200 € | 19 800 € |
Autres rémunérations | - | - | - | - |
Jacques Blanchard (2) |
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Rémunération au titre du mandat d’administrateur | - | 4 400 € | 9 900 € | 9 900 € |
Autres rémunérations | - | - | - | - |
Total | 61 600 € | 68 200 € | 60 500 € | 52 800 € |
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Cette partie du présent rapport est établie en application de l’article L.22-10-34 II du Code de commerce, qui sera soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale à tenir en 2024.
À titre liminaire, il est rappelé que le Président du Conseil d’administration jusqu’au 11 décembre 2023, Monsieur François de Varenne, n’a perçu aucune rémunération ni aucun avantage de la part de la Société et de ses filiales. De même, il n’a bénéficié d’aucune rémunération, ni aucun avantage susceptible d’être dû ou attribué en raison de son mandat de Président du Conseil d’administration de M.R.M. jusqu’au 11 décembre 2023. De même, le Président du Conseil d’administration depuis le 12 décembre 2023, Monsieur Louis Bourrousse, ne perçoit aucune rémunération ni aucun avantage de la part de la Société et de ses filiales. Il ne bénéficie d’aucune rémunération, ni aucun avantage susceptible d’être dû ou attribué en raison de son mandat de Président du Conseil d’administration de M.R.M. depuis le 12 décembre 2023.
En vertu de l’article L.22-10-34 II du Code de commerce, il sera demandé à l’Assemblée Générale à tenir en 2024 de bien vouloir statuer sur les éléments fixes, variables ou exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2023 au Directeur Général (vote ex-post individuel).
Le tableau ci-dessous présente l’ensemble des éléments de rémunération et avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2023 à Monsieur François Matray, Directeur Général, conformément à la politique de rémunération du Directeur Général approuvée par l’Assemblée Générale du 7 juin 2023 dans sa douzième résolution, et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale à tenir en 2024 :
Éléments de rémunération versés au cours de l’exercice clos ou attribués au titre de l’exercice clos | Montants ou valorisation comptable soumis au vote | Présentation |
---|---|---|
Rémunération fixe | 175 000 € (montant brut versé mensuellement à parts égales en 2023) | Rémunération annuelle fixe brute de 175 000 € |
Rémunération variable annuelle | 70 000 € (montant versé en 2023 au titre de 2022, après approbation de l’Assemblée Générale tenue en 2023) | Pour la rémunération variable versée en 2023 au titre de 2022, voir § 2.2.1 du rapport sur le gouvernement d’entreprise inséré au chapitre 4 du Document d’Enregistrement Universel 2022. |
| 59 500 € (montant à verser au titre de 2023, après approbation de l’Assemblée Générale à tenir en 2024, sous réserve de son vote favorable) | Les critères de performance conditionnant l’octroi de la rémunération variable annuelle au titre de 2023 sont les suivants : (i) Commercialisation des surfaces disponibles et augmentation des revenus locatifs des actifs vers l’objectif de 16 millions d’euros de loyers annualisés nets, (ii) Objectif de cash-flow opérationnel net au moins égal à 6,2 millions d’euros, (iii) Maîtrise du coût de financement avec un objectif en ligne avec le budget, (iv) Réalisation d’un objectif d’acquisition, (v) Réalisation d’un objectif de cession, et (vi) Déploiement du Plan climat adopté par le Conseil d’administration, avec une attention toute particulière portée à la réduction des consommations d’énergie. Le Conseil d’administration réuni le 7 mars 2024 a décidé d’attribuer au Directeur Général un taux d’atteinte de 85 % pour les critères (i) à (vi). |
Rémunération long terme en numéraire ou en attribution gratuite d’actions et/ou de stock-options | 50 592 € (valorisation comptable des actions à attribuer définitivement en 2026, sous réserve du respect des conditions décrites ci-après) | Le Conseil d’administration réuni le 4 avril 2023 a décidé l’attribution gratuite au Directeur Général de 2 040 actions valorisées 50 592 euros. Sous réserve que soit satisfaite la condition de présence, l’attribution définitive des actions gratuites et le nombre d’actions attribuées définitivement le 4 avril 2026 seront déterminés en fonction du niveau d’atteinte des critères de performance suivants :
|
Rémunération exceptionnelle | - | Le Conseil d’administration peut décider d’octroyer une rémunération exceptionnelle au Directeur Général au regard de circonstances très particulières. Le versement de ce type de rémunération doit pouvoir être justifié par un événement tel que la réalisation d’une opération majeure pour la Société. Le Conseil d’administration n’a pas mis en place de telle rémunération au titre de l’année 2023. |
Rémunération au titre du mandat d’administrateur | - | Le Directeur Général ne bénéficie pas de rémunération au titre de son mandat d’administrateur. |
Éléments de rémunérations à raison de la cessation ou du changement de ces fonctions, des engagements de retraite et des engagements de non concurrence | Aucun montant au titre de l’exercice | Le Conseil d’administration du 23 septembre 2020, a consenti, au bénéfice du Directeur Général l’engagement suivant :
En cas de départ contraint avant le terme de son mandat, le Directeur Général se verra attribuer une indemnité de départ n’excédant pas le montant de six mois de sa rémunération annuelle fixe brute dans les conditions ci-après. En cas de révocation de ses fonctions de Directeur Général liée à un changement de contrôle ou de stratégie du Groupe M.R.M. ou pour juste motif, sauf faute lourde, imputable au Directeur Général ou à la suite d’une performance notoirement négative de la Société (un « Départ Contraint »), le Directeur Général bénéficiera d’une indemnité de départ limitée à un montant de 87 500 euros, i.e. un maximum de six mois de rémunération fixe annuelle brute (l’« Indemnité ») sous réserve du respect de conditions de performance. Le versement de cette Indemnité sera soumis à la vérification préalable de la condition de performance définie ci-dessous.
La condition de performance (la « Condition de Performance ») sera réalisée au titre d’un exercice donné si au moins deux des trois critères suivants sont vérifiés consécutivement sur les deux exercices précédents la date de départ du Directeur Général :
En cas de Départ Contraint, le Conseil se réunira pour constater la réalisation ou non de la Condition de Performance. Dans le cas où le Conseil constaterait la réalisation de la Condition de Performance, l’Indemnité devra être versée au Directeur Général dans les meilleurs délais. À toutes fins utiles il est précisé qu’en cas de Départ Contraint avant l’expiration d’une période de deux ans à compter de la prise de ses fonctions de Directeur Général, la Condition de Performance sera considérée comme réalisée si l’un des critères ci-dessus est vérifié sur l’intégralité de la période qu’aura effectivement duré le mandat du Directeur Général. |
Valorisation comptable des avantages de toute nature | 5 925 € | Le Directeur Général bénéficie d’une couverture santé (mutuelle) et prévoyance. |
Les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique au sens de l’article L.22-10-11 du Code de commerce sont les suivants :
Voir les paragraphes 3.2 et 3.6.3 du Document d’Enregistrement Universel 2023.
« Le droit de vote attaché aux actions de capital ou de jouissance est proportionnel à la quotité du capital qu’elles représentent, et chaque action donne droit à une voix au moins. Les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au moins au nom du même actionnaire ne bénéficient pas d’un droit de vote double.
Au cas de démembrement de propriété, le droit de vote appartient à l’usufruitier dans les Assemblées Générales Ordinaires et au nu-propriétaire dans les Assemblées Générales Extraordinaires.
Toute personne physique ou morale qui viendrait à franchir, à la hausse ou à la baisse, un seuil de détention de capital ou de droits de vote dans la Société égal à 2,5 % ou à un multiple de ce seuil (soit les seuils de détention de 2,5 %, 5 %, 7,5 %, etc.) doit obligatoirement déclarer à la Société, dans les quinze jours de ce franchissement de seuil, le nombre d’actions qu’il détient. Cette obligation cesse de s’appliquer au-delà du seuil de 32,5 % du capital ou, selon le cas, des droits de vote. » (Article 8 des Statuts).
Voir le paragraphe 3.2.11 du Document d’Enregistrement Universel 2023.
Néant.
Néant.
À la connaissance de la Société, un pacte d’actionnaires non concertant relatif à la Société d’une durée initiale de dix ans, a été conclu entre Altarea et SCOR SE (le « Pacte ») aux termes duquel :
Au titre du Pacte, Altarea et SCOR SE n’entendent pas agir de concert vis-à-vis de la Société au sens de l’article L.233‑10 du Code de commerce.
S’agissant des règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d’administration, se reporter aux paragraphes 1.2 « Règles de composition du Conseil d’administration » et 3.6 « Accords entre actionnaires dont la Société a connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au transfert d’actions et à l’exercice des droits de vote » du présent rapport.
Les règles applicables à la modification des Statuts de la Société sont les règles légales.
À ce jour, le Conseil d’administration de la Société ne dispose d’aucune délégation lui permettant d’émettre des actions, en dehors de l’autorisation d’attribuer gratuitement des actions à ses salariés et dirigeants mandataires. Voir le paragraphe 1.16 « Délégations en matière d’augmentation de capital » du présent rapport.
L’Assemblée Générale Mixte du 7 juin 2023 a autorisé, dans sa quinzième résolution à caractère ordinaire, le Conseil d’administration, pour une période de 18 mois, conformément aux articles L22-10-62 et suivants et L225-210 et suivants du Code de commerce, à procéder à l’achat, en une ou plusieurs fois aux époques qu’il déterminera, d’actions de la Société dans la limite de 10 %, du nombre d’actions composant le capital social, le cas échéant ajusté afin de tenir compte des éventuelles opérations d’augmentation ou de réduction de capital pouvant intervenir pendant la durée du programme.
Cette autorisation a mis fin à l’autorisation donnée au Conseil d’administration par l’Assemblée Générale Mixte du 7 juin 2023 dans sa douzième résolution à caractère ordinaire.
Les acquisitions peuvent être effectuées en vue :
Ces achats d’actions peuvent être opérés par tous moyens, y compris par voie d’acquisition de blocs de titres, et aux époques que le Conseil d’administration appréciera.
La Société se réserve le droit d’utiliser des mécanismes optionnels ou instruments dérivés dans le cadre de la réglementation applicable.
Le prix maximum d’achat est fixé à 50 euros par action. En cas d’opération sur le capital, notamment de division ou de regroupement des actions ou d’attribution gratuite d’actions Aux actionnaires, le montant sus-indiqué sera ajusté dans les mêmes proportions (coefficient multiplicateur égal au rapport entre le nombre d’actions composant le capital avant l’opération et le nombre d’actions après l’opération).
Le montant maximal de l’opération est fixé à 16 028 450 euros.
Il est précisé que les contrats de crédit conclus auprès d’établissements financiers par les filiales de M.R.M. contiennent une clause de remboursement obligatoire anticipé en cas de changement de contrôle de la Société.
Néant.
Les conventions réglementées sont présentées dans le présent Document d’Enregistrement Universel en section 4.1 intitulée « Rapport sur le gouvernement d’entreprise » au paragraphe 1.20 « Conventions visées aux articles L. 225‑38 et L. 225-40-1 du Code de commerce – Procédure d’évaluation des conventions courantes conclues à des conditions normales ».
Le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées figure dans le présent Document d’Enregistrement Universel en section 4.3 intitulée « Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées ».
À la connaissance de la Société, il n’existe pas de contrat de service liant les membres du Conseil d’administration ou de la Direction Générale à la Société ou à l’une de ses filiales prévoyant l’octroi d’avantages.
À l’assemblée générale de la société M.R.M,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission.
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du Code de commerce.
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention déjà approuvée par l’assemblée générale dont l’exécution se serait poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
Paris La Défense et Paris, le 19 avril 2024
Les Commissaires aux comptes
Mazars
Johan Rodriguez
Associé
RSM Paris
Sébastien Martineau
Associé
Les Commissaires aux comptes titulaires de la Société sont :
Mazars
61, rue Henri Regnault
92075 Paris-La Défense Cedex
Représenté par Monsieur Johan Rodriguez.
Date de première nomination : Assemblée Générale Mixte du 1er juin 2017.
Date d’expiration du mandat : Assemblée Générale à tenir dans l’année 2029 et appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2028.
À l’issue d’un appel d’offres, sur recommandation du Comité d’audit et sur proposition du Conseil d’administration, l’Assemblée Générale du 1er juin 2017 a décidé de nommer le cabinet Mazars en qualité de commissaire aux comptes titulaire, en remplacement du cabinet KPMG Audit FS I.
RSM Paris
26, rue Cambacérès
75008 Paris
Représenté par Madame Sébastien Martineau.
Date de première nomination : Assemblée Générale Mixte du 1er juin 2017.
Date d’expiration du mandat : Assemblée Générale à tenir dans l’année 2029 et appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2028.
À l’issue d’un appel d’offres, sur recommandation du Comité d’audit et sur proposition du Conseil d’administration, l’Assemblée Générale du 1er juin 2017 a décidé de nommer le cabinet RSM Paris en qualité de commissaire aux comptes titulaire, en remplacement du cabinet RSM Rhône-Alpes.
L’Assemblée Générale du 1er juin 2017 a constaté que les fonctions de Commissaires aux comptes suppléants du cabinet KPMG Audit FS II et de Monsieur Roland Carrier arrivaient à échéance et a décidé, conformément à la loi, de ne pas procéder à leur renouvellement ni à leur remplacement.
Les honoraires versés aux Commissaires aux comptes au titre de l’exercice 2023 figurent dans le présent Document d’Enregistrement Universel en section 3.7 intitulée « Comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023 », dans la note 11.2 « Relations avec les Commissaires aux comptes » de l’annexe aux comptes.
« Dans le prolongement de son engagement pris l’année passée et de sa première Déclaration de performance extra-financière (DPEF), M.R.M. conforte sa trajectoire comme le montre cette deuxième déclaration. Ses premiers résultats et réalisations sont conformes aux engagements pris. Nous pouvons souligner, entre autres, les travaux de décarbonation du site de Carré Vélizy ainsi que les baisses de consommations énergétiques sur l’intégralité du patrimoine. Nous poursuivrons nos efforts et nos investissements en 2024. »
Valérie Ohannessian,
administratrice indépendante et Présidente du Comité RSE du Conseil d’administration de M.R.M.
Question à François Matray, Directeur Général de M.R.M.
Alors que vous publiez pour la deuxième année vos données extra-financières sur une base volontariste, quelle est la dynamique de M.R.M. sur les sujets ESG ?
François Matray : « L’approche ESG de notre activité s’est déployée depuis 2015 et s’est concrétisée à partir de 2020 avec l’adoption d’un Plan Climat, dont la publication des premières réussites figure la dans notre première DPEF, en 2023. Nous renouvelons et pérenniserons cet exercice cette année, pour faire preuve de transparence sur nos actions environnementales et sociales auprès de nos parties prenantes. En 2024, nous conservons notre priorité pour les sujets de décarbonation et de limitation du réchauffement climatique, qui demeurent les problématiques pour lesquelles l’ambition doit être la plus forte. Des avancées marquantes ont été obtenues au cours des dernières années sur le patrimoine de M.R.M., et le présent rapport prouve l’impact positif que des sociétés immobilières comme M.R.M. peuvent avoir grâce à une stratégie déterminée de rénovation. »
Sobriété énergétique - 45 %
Réduction des consommations d’énergie finale (1) surfaciques des actifs (2) par rapport aux références historiques | Décarbonation - 48 %
Réduction des émissions de GES surfaciques des actifs (2) par rapport aux références historiques |
73 kWhEF/m2
Consommation énergétique des parties communes (3) du patrimoine en 2023 | 10,3 kgCO2eq/m2
Émissions de GES des parties communes du patrimoine (3) |
112 %
de la trajectoire déjà effectués pour atteindre à l’horizon 2030 l’objectif de réduction de 40 % par rapport aux références historiques, soit 76 kWhEF/m2 Plus d’informations dans le chapitre 3.2. | 8,1 kgCO2eq/m2
Plafond d’émissions cible à l’horizon 2030 selon la trajectoire sectorielle définie pour un réchauffement limité à + 1,5 °C (seuil CRREM) Plus d’informations dans le chapitre 3.3. |
Engagement des locataires 100 %
des nouveaux baux signés comportent | |
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Face à la crise climatique et dans un contexte social complexe, anticiper les sujets environnementaux, sociaux et de gouvernance (« ESG ») devient une source de différenciation et un levier de performance clé pour les entreprises. C’est aussi une nécessité alors que se renforcent progressivement les réglementations en matière d’ESG et que ces sujets prennent une importance croissante au sein de la communauté des investisseurs, soucieux d’atténuer leur impact environnemental mais aussi de minimiser les risques de leurs investissements.
Déterminé à participer activement à la transition écologique du secteur immobilier (1), qui compte parmi les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, M.R.M. a formalisé une stratégie ESG structurée, transparente et évolutive. Son objectif : s’emparer des différentes problématiques de façon pragmatique, c’est-à-dire en les priorisant et en y répondant par le biais d’actions concrètes et mesurables, et en élargissant progressivement leur périmètre, à mesure que l’entité progresse. Avec volontarisme et en tenant compte du contexte climatique, des attentes du marché et de la réglementation émergente, M.R.M. a fait le choix de donner la priorité aux enjeux de l’énergie et du carbone, puis, dans un deuxième temps, celui de la biodiversité et de l'ancrage territorial.
Depuis l’exercice précédent, les orientations et le contenu de la ligne de conduite ESG n’ont pas changé. Les items prioritaires, et en premier lieu la maîtrise de l’énergie, sont maintenus et constituent le cœur de sa stratégie. La thématique de la décarbonation s’est aussi précisée, intrinsèquement liée au sujet des consommations énergétiques dont elle est issue. Bien qu’apparaissant paradoxal, ce sens de causalité de l’énergie vers le carbone est logique pour une foncière comme M.R.M. : sur leur cycle de vie, les actifs immobiliers génèrent la quasi-totalité de leurs émissions de gaz à effet de serre à deux stades bien précis : lors de la construction d’une part, et par le biais des consommations énergétiques d’autre part, sur sa période d’exploitation. Or, l’activité de M.R.M. étant centrée sur l’exploitation d’actifs, sa stratégie s’articule autour des émissions liées aux consommations énergétiques en exploitation. La Société prévoit et effectue toutefois ponctuellement des opérations de travaux (rénovations, extensions). L’analyse carbone et environnementale de ces projets se fait au cas par cas, dans le cadre de leur pilotage opérationnel avec pour objectif la minimisation des impacts ESG.
Cette seconde Déclaration de Performance Extra-Financière (« DPEF ») s’inscrit dans la continuité de la première pour incarner l’ambition stricte de M.R.M. de se placer dans une trajectoire cohérente avec ses objectifs de décarbonation à différentes échelles : locale, nationale et européenne(2). A terme, d’autres sujets, aujourd’hui pris en compte de manière indirecte par les initiatives liées à la stratégie carbone et à la biodiversité, seront traités plus frontalement. Parmi eux, citons les déchets, les ressources, la gestion de l’eau ou encore la résilience et l’adaptation face au changement climatique. Par souci de cohérence des résultats, il a été décidé de ne pas rapporter ici sur ces sujets qui ne sont pas encore formellement intégrés à la stratégie ESG de M.R.M.
Société foncière cotée qui a opté pour le statut SIIC (société d’investissements immobiliers cotée) depuis le 1er janvier 2008, M.R.M. détient un portefeuille d’actifs valorisé à 235,5 millions d’euros hors droits au 31 décembre 2023, composé d’immeubles à usage de commerce répartis dans plusieurs régions de France. M.R.M. met en œuvre une stratégie dynamique de valorisation et de gestion des actifs alliant rendement et appréciation en capital. Depuis le 29 mai 2013, M.R.M. a pour actionnaire principal la société SCOR SE qui détient à ce jour 56,6 % du capital. M.R.M. est une pure foncière de commerces.
M.R.M. est une société à taille humaine. En 2023 son effectif moyen comptait cinq personnes (un dirigeant mandataire social et quatre collaborateurs). M.R.M. est une société d'investissement immobilier cotée sur le compartiment C d'Euronext Paris (ISIN : FR00140085W6 – code Bloomberg : M.R.M. FP – code Reuters : M.R.M. PA).
En tant que société foncière, M.R.M. a pour objet l’acquisition, la détention, la valorisation, la location et l’arbitrage d’actifs immobiliers tertiaires, principalement de commerce. La Société détient un portefeuille comportant des biens stabilisés et des biens faisant l’objet d’un plan de valorisation. Sa croissance repose sur le développement des revenus locatifs par l’amélioration du taux d’occupation des immeubles et la baisse des charges immobilières, la valorisation des immeubles et sur la combinaison du développement interne et de la croissance externe. Elle opère sur le marché de l’immobilier de commerce, qui présente des caractéristiques qui lui sont propres. Ce métier requiert une connaissance fine des marchés de l’investissement et de la location, de la réglementation et enfin de l’environnement concurrentiel.
L’immobilier à usage de commerce, représente un segment de marché bien spécifique s’inscrivant dans un secteur économique et réglementaire particulier. Le développement du commerce et de la distribution est intimement lié au développement des villes et de leurs périphéries. Depuis de nombreuses années, les périphéries des villes se sont énormément développées, souvent au détriment des centres-villes moins faciles d’accès et plus contraints en termes d’urbanisme. Un changement s’est également opéré au niveau des commerçants : historiquement le commerce et la distribution étaient principalement le fait de commerçants indépendants, situés en centre-ville, sur des métiers de proximité. Le développement des périphéries a, au contraire, été réalisé par des chaînes de magasins, nationales ou internationales, centralisées. Aujourd’hui, ces deux modèles, succursales et franchises, ne s’opposent plus et se retrouvent aussi bien en centre-ville qu’en périphérie, les deux étant complémentaires. Dans le même temps, l’e-commerce connaît un fort développement et représente un canal de distribution incontournable dans tous les secteurs de consommation (prêt-à-porter, voyages, produits électroniques et culturel…). Le commerce alimentaire conserve néanmoins une place importante dans la distribution française, eu égard aux comportements spécifiques du consommateur dans ce secteur, même si ce segment est également en plein bouleversement, avec le retour de la proximité au détriment des hypermarchés, moins en phase avec les aspirations écologiques des Français. C’est pourquoi ces enseignes, aujourd’hui implantées dans la majorité des grandes villes de l’Hexagone, opèrent un maillage plus fin du territoire en ouvrant des points de vente sur des zones de chalandise de plus petite taille, tout en restant opportunistes sur les conditions d’entrée, compte tenu du contexte économique peu favorable.
L’environnement concurrentiel de la Société se caractérise par la domination de grandes sociétés foncières cotées d’envergure nationale ou internationale, spécialisées en immobilier de commerce, telles qu’Unibail-Rodamco-Westfield, Klépierre, Mercialys ou Altarea, au côté desquelles on trouve de nombreux autres opérateurs tels que les foncières liées aux groupes d’hypermarchés (telles que Carmila, Mercialys, Nhood / Ceetrus), les foncières patrimoniales, les foncières spécialisées de petite et moyenne taille, les fonds d’investissement et autres véhicules dédiés.
La stratégie de la société consiste à renforcer l’attractivité de ses actifs et à capter leur potentiel d’accroissement de valeur en les rénovant et remettant à niveau leurs prestations aux meilleurs standards du marché, en réalignant leurs revenus locatifs sur les niveaux de marché, mais aussi en mettant en œuvre des projets d’extension lorsqu’applicables. Les actifs de commerce du Groupe sont aussi bien situés en région parisienne qu’en régions. La typologie des actifs est diversifiée : galeries, centres commerciaux, boutiques en pied d’immeuble, bâtiments commerciaux indépendants de périphérie et parcs d’activités commerciales. La grande majorité des locataires sont des enseignes nationales et internationales. Il est à noter que les opérations de construction et rénovation de la Société sont marginales en comparaison avec l’activité principale d’exploitation. À titre d’illustration, l’extension de site réalisée sur Ecole Valentin représente moins de 4 % du patrimoine total (en surface).
En tant que propriétaire d’actifs commerciaux, M.R.M. est consciente de la diversité de ses parties prenantes. Elle structure de ce fait une stratégie 360° afin d’adresser avec pertinence les besoins de ces différentes typologies d’acteurs. Du point de vue interne, la Société déploie une politique RH à destination de ses collaborateurs en tenant compte de leurs besoins et intérêts. M.R.M. porte et promeut des valeurs d’inclusivité, visant l’épanouissement de son personnel sur les plans professionnel et humain. Sur le plan externe, lié plus directement à la gestion opérationnelle de ses actifs, la Société s’inscrit dans une démarche d’ancrage territorial en participant au développement de l’activité économique et des acteurs des territoires où la Société est implantée. L’objectif est de satisfaire les utilisateurs, intermédiaires et finaux, de son patrimoine. Cela implique de porter attention, à tous les niveaux de sa chaîne de valeur, au bien-être et la santé de ses partenaires professionnels et de ses locataires dans la perspective de mener une transition commune durable.
Pour plus de détails sur cette section, il est possible de se référer à la partie Gouvernement d’entreprise du Document d’Enregistrement Universel.
Le Conseil d’administration, comme le veut la loi française, détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre, conformément à son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Il contrôle la gestion de la Direction. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle, par ses délibérations, les affaires qui la concernent. Il procède, en outre, aux vérifications et contrôles qu’il juge opportuns.
Le Conseil d’administration veille à ce que les actionnaires et les investisseurs reçoivent une information pertinente, équilibrée et pédagogique sur la stratégie, le modèle de développement, la prise en compte des enjeux extra financiers significatifs pour la Société ainsi que sur ses perspectives à long terme.
Le rôle du Comité RSE est de piloter et de coordonner la démarche ESG de M.R.M. ainsi que la gestion de la performance extra-financière du patrimoine. Ses principales missions sont les suivantes :
Le Comité ESG émet des avis consultatifs ainsi que des recommandations stratégiques. Il se réunit au moins 2 fois par an. En 2023, il s’est réuni 3 fois. Ses avis et recommandations sont adoptés à la majorité simple et sont remontés au Conseil d’administration.
Pour plus d’informations sur le fonctionnement du comité de responsabilité sociale et environnementale, se référer au chapitre Gouvernement d’entreprise du Document d’Enregistrement Universel.
La Direction Générale valide et supervise la stratégie ESG de la Société. Elle coordonne la direction de l’asset management et la direction administrative et financière, s’assure de la mise en œuvre et veille à la bonne atteinte des objectifs à court, moyen et long terme.
La direction de l’asset management est chargée de la gestion opérationnelle du patrimoine immobilier, et donc du déploiement opérationnel et de la remontée des données concernant les différents chantiers de la stratégie ESG.
La Direction Financière s’assure de la revue des données traitées et fiabilisées par le prestataire extérieur et est chargée de leur publication dans les documents officiels et légaux de la Société.
M.R.M. choisit d’effectuer le reporting pour sa DPEF sur un périmètre ESG incluant tous les actifs sur lesquels la foncière peut avoir un impact organisationnel ou technique et possédés par la foncière sur plus de la moitié de l’année civile écoulée. Le portefeuille de jardineries détenu par M.R.M. mais sur lesquels la foncière n’a pas de levier d’action (énergie, technique, etc.) est donc exclu du périmètre ESG.
Les deux centres commerciaux de Flins et d’Ollioules acquis par M.R.M. à l’automne 2022 sont intégrés, à partir de l’exercice 2023, dans le cadre de la présente DPEF, au périmètre de reporting.
Le périmètre ESG couvre donc, en 2023, 10 actifs sous gestion.
Selon les indicateurs, tous les sites ne sont pas concernés par le reporting. Ainsi, des périmètres thématiques principaux sont utilisés dans ce document :
Ces différents périmètres sont liés aux spécificités respectives des actifs qui peuvent en entraîner l’exclusion lorsque les thèmes ESG traités ne leur sont pas applicables. Les sites de Reims et ceux du portefeuille de jardinerie ne sont pas inclus dans les périmètres Énergie-Carbone et Ancrage Territorial car ils ne présentent aucun levier d’action à la portée de M.R.M. En effet, la société ne peut agir sur les actifs dont elle n’a pas la responsabilité, ce qui est le cas lorsque le site est occupé en monolocation, et ne dispose donc d’aucune partie commune. Dans une telle situation, le locataire est le seul décideur des actions à déployer localement. Toutefois, la Société tend à adopter une posture proactive et encourage malgré tout la mise en place d’actions ESG sur les sites dont elle n’est pas gestionnaire. C’est ainsi que le monolocataire de Reims a accepté la réalisation d’un audit biodiversité, par exemple, et a ainsi rejoint le périmètre Biodiversité. L’objectif à court et moyen termes n’est autre que d’optimiser la montée en compétence de la Société sur ces sujets et d’inciter ses parties prenantes (notamment les Locataires) à collaborer, dans la perspective de démultiplier l’impact des politiques mises en œuvre.
Les périmètres de reporting pour les différents indicateurs sont précisés en notes de bas de page dans le document et font l’objet d’une présentation détaillée dans le protocole de reporting disponible en annexe. Sauf mention contraire dans le document, les consommations et émissions annoncées sont les consommations des parties communes et les consommations réparties, c’est-à-dire celles gérées directement par le bailleur.
De plus, avec l’intégration aux périmètres de reporting des deux sites de Flins et Ollioules, les périmètres présentés ci-dessus sont des périmètres dits courants, utilisés par défaut. Ces périmètres courants pourront être substitués ponctuellement par des périmètres constants, qui sont l’intersection des périmètres des exercices 2022 et 2023, soit le périmètre courant moins les deux sites ajoutés en 2023. L’utilisation de ces périmètres constants sera systématiquement précisée.
Concernant la temporalité, pour permettre le traitement des données en vue de cette publication, la période de reporting choisie pour les données énergétiques et carbone du patrimoine débute au mois d’octobre 2022 jusqu’à septembre 2023.
Les autres données sont évaluées sur la période de janvier à décembre 2023.
La Société procède chaque année à une analyse de risques auxquels elle est exposée et qui sont susceptibles de dégrader son activité ou sa situation financière. Le processus ici se focalise sur l’analyse des risques extra-financiers.
L’analyse de risques de M.R.M. suit une méthodologie en trois étapes :
M.R.M. a mené son analyse de risques en s’appuyant sur les compétences du cabinet de conseil qui l’accompagne dans le déploiement de sa stratégie ESG. La méthodologie a ici été structurée par le prestataire, la Société a ensuite apporté les données relatives à l’activité afin d’estimer son exposition aux risques considérés.
Cette méthodologie a permis de recenser 25 risques ESG :
Parmi eux ont été identifiés comme risques prioritaires (matériels), les 11 items dont les scores bruts sont les plus élevés. Ces derniers sont présentés par ordre de priorité décroissante dans le tableau à suivre :
# | Risque | Thématique | Détail |
| Correspondance avec les risques génériques Dans le chapitre Gouvernement d’entreprise | |
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E1 | Obligation de réduction des consommations des bâtiments | Énergie |
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| N° 3 | Durcissement de la réglementation en matière de performance énergétique et environnementale des bâtiments, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique |
E2 | Augmentation du prix des énergies fossiles | Énergie |
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E3 | Reporting énergétique comme critère environnemental prioritaire | Énergie |
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E4 | Contraintes réglementaires carbone | Carbone | Réglementations :
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G1 | Crédibilité de l'entité dégradée | Parties prenantes |
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| N° 4 | Sanction de la part du marché, des investisseurs et des établissements financiers pour les sociétés intégrant pas de réflexion ESG à leur stratégie |
E5 | Décote verte | Carbone |
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S1 | Danger pour la santé et la sécurité des locataires | Santé et sécurité des locataires |
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| N° 2 | Pandémie |
E6 | Réglementations en faveur de la biodiversité | Biodiversité |
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| N° 3 | Durcissement de la réglementation en matière de performance énergétique et environnementale des bâtiments, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique |
E7 | Réputation et attractivité locataire | Biodiversité |
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| N° 4 | Sanction de la part du marché, des investisseurs et des établissements financiers pour les sociétés n’intégrant pas de réflexion ESG à leur stratégie |
E8 | Risques climatiques | Changement climatique et Adaptation |
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| N° 5 | Changement climatique |
S2 | Mécontentement des locataires | Confort & bien-être des locataires |
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| N° 4 | Sanction de la part du marché, des investisseurs et des établissements financiers pour les sociétés n’intégrant pas de réflexion ESG à leur stratégie |
N.B. : Les actions d’atténuation mises en œuvre par la Société au regard de ces risques bruts sont exposées en Annexe (p. 5.5).
En complément de cette analyse des risques à l’échelle de l’entité, une analyse des risques physiques a été menée pour les actifs individuels. Cette démarche couvre 100 % des actifs du portefeuille.
Pour différents aléas climatiques (ici en particulier les vagues de chaleur et inondations), le niveau de risque a été déterminé grâce à l’outil Bat-ADAPT, devenu depuis R4RE, proposé par l’Observatoire de l’Immobilier Durable, permettant de mesurer l’impact néfaste potentiel de ces aléas sur les actifs immobiliers.
Un certain nombre de thématiques ESG sont obligatoires dans le cadre de la publication d’une DPEF. En tant qu’entreprise financière opérant sur le secteur de l’immobilier, et à l’issue de l’analyse des risques menée, les thématiques requises ne sont pas toutes identifiées comme risques majeurs pour la société. Elles ne sont donc pas toutes prises en compte dans la stratégie ESG. Les thématiques en question sont listées ci-dessous :
La stratégie ESG de M.R.M. implique un lien étroit avec ses parties prenantes tout au long de sa chaîne de valeur. L’objectif est d’être à l’écoute des besoins des différents acteurs et de faire converger les intérêts et ambitions respectifs de chacun. La matrice de matérialité permet de classer les enjeux ESG prioritaires pour l’activité au regard des ambitions de l’entreprise et des attentes de ses parties prenantes.
Pour l’établir, il est nécessaire, dans un premier temps, d’identifier les enjeux prioritaires à cibler selon les perceptions des parties prenantes. L'année passée, un questionnaire de matérialité a été envoyé afin de prioriser les enjeux ESG de l’entreprise selon les attentes et perceptions des parties prenantes à la fois internes (collaborateurs dont dirigeants) et externes (partenaires, clients, administrateurs, property managers, investisseurs, etc.). Celui-ci explore les aspects propres au domaine d’activité et à la raison d’être de l’entreprise mais aussi les aspects relatifs à l’organisation interne de la structure.
Les réponses à ce questionnaire initialement transmis en 2022 ont été à nouveau utilisées, et le formulaire a été envoyé en 2023 à de nouvelles parties prenantes identifiées. De plus, les répondants de l'année précédente, ayant quitté le périmètre de l'activité de M.R.M, ont été exclus de l'analyse et les parties prenantes l'ayant rejoint ont été invitées à y répondre. Ainsi, 3 répondants ont été retirés, et 5 ont été ajoutés.
Identifiés et hiérarchisés au sein de la matrice de matérialité, ces enjeux servent ensuite de support d’aide à la décision pour l’entreprise et permettent d’élaborer ou de réorienter une stratégie ESG au plus près des attentes de l’ensemble des parties prenantes de la Société. Associées au processus, les parties prenantes s’impliquent par ailleurs plus facilement dans une démarche qui nécessite l’investissement de tous. Combinée à l’analyse de risques, le questionnaire de matérialité permet une priorisation solide des enjeux à aborder à court, moyen et long terme.
Le niveau de connaissance retranscrit dans le questionnaire révèle enfin le niveau « d’ancrage » des enjeux ESG au sein de l’entreprise et permet d’évaluer les progrès des ambitions exprimées jusqu’alors.
On observe une corrélation positive, c’est-à-dire une convergence globale entre les intérêts des parties prenantes internes et externes. Les enjeux Environnementaux et Sociaux sont relativement dispersés selon les sujets qu’ils concernent. On distingue notamment les intérêts à l’échelle des actifs, nettement prioritaires, et ceux à l’échelle plus large du territoire qui interviennent dans un second lieu. Les enjeux de Gouvernance, souvent moins tangibles et indirectement traités par le biais de la formalisation sur le plan stratégique, se situent plutôt à un niveau intermédiaire par rapport aux autres thématiques environnementales et sociales. Les notes sont dans l’ensemble élevées, aucun item ne se trouve en dessous de la moyenne (2,5/5), ce qui indique que les parties prenantes prêtent attention et/ou sont déjà sensibilisées aux enjeux ESG.
Il apparaît que l’analyse de matérialité et l’analyse de risques convergent, témoignant de la pertinence des risques retenus à l’issue de la cartographie réalisée. Ces résultats, démontrent l’alignement des préoccupations, et viennent donc confirmer et renforcer l’orientation stratégique initiée.
Catégorie | Indicateur | Unité de mesure | Résultats 2022 | Résultats 2023 (1) |
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Égalité | Diversité des sexes | Part d'employé par sexe | 50 % femmes et 50 % hommes | 50 % femmes et 50 % hommes |
Ressources Humaines | Formation et développement des employés | Heures moyennes de formation par salarié(e)(2) | 7,5 heures | 26,1 heures |
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| Part de salarié ayant bénéficié d'au moins une formation dans l'année | 2 / 4 = 50 % | 2 / 4,9 = 40,8 % |
| Appréciation des performances des employés | % de l’ensemble des employés qui ont bénéficié d’un examen régulier de carrière et de leurs performances au cours de la période considérée(3) | 100 % | 100 % |
| Nouvelle embauche et turn over | Nombre total et taux d’embauche de nouveaux employés | 0 % | 50 % 3 arrivées, 1 départ |
| Santé et sécurité des employés | Nombre de jours perdus par salarié(se) pour arrêt maladie(4) | 2 (0,9 % selon l'ancienne méthodologie) | 1,22 % |
Gouvernance interne | Composition du corps le plus haut de la gouvernance | Qualitatif (fournit une vue d’ensemble de la structure de gouvernance de la Société et de la composition de son Conseil d’administration, ainsi que de leurs compétences en matière d’évaluation économique, environnementale et sociale) | Composition du CA au 01/11/2022 :
| Composition du Conseil d'administration au 01/12/2023 :
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| Processus de nomination et de sélection des membres du plus haut corps de gouvernance | Qualitatif | Référence au Règlement intérieur :
La nomination des candidats Administrateurs est proposée par le Conseil à l'Assemblée Générale des actionnaires de la Société, au vu de leurs connaissances, compétences, expérience internationale, expertise, nationalité, mérite et de leur indépendance au regard de l'activité de la Société. Les Administrateurs sont au service de l'intérêt social. La composition du Conseil doit garantir l'impartialité de ses délibérations. A ce titre, le Conseil doit être composé d'au moins un tiers (1/3) d'Administrateurs indépendants dénués de tout lien d'intérêt direct ou indirect avec la Société ou le Groupe, selon la définition et les critères qui en sont donnés par le Code AFEP-MEDEF (les « administrateurs indépendants ») | Le processus de nomination et de sélection des membres du plus haut corps de gouvernance est le même qu'en 2020.
Madame Brigitte Gauthier-Darcet a perdu sa qualification d'administrateur indépendant le 29 novembre 2023. En effet, le paragraphe 10.5.6 du Code AFEP-MEDEF auquel la Société se réfère prévoit qu'un administrateur, pour être qualifié d'indépendant, ne peut pas être administrateur de la Société depuis plus de douze ans, étant précisé que la perte de la qualité d'administrateur indépendant intervient à la date des douze ans. Or, Madame Brigitte Gauthier-Darcet a été nommée en qualité d'administrateur le 29 novembre 2011. De ce fait, la composition du Conseil d'administration n'est plus conforme aux disposition du Règlement intérieur. Cette règle prévue dans le Règlement intérieur est donc écartée temporairement jusqu'à la nomination d'un administrateur indépendant en remplacement de Madame Brigitte Gauthier-Darcert. |
| Processus pour gérer les situations de conflits d’intérêts | Qualitatif | Référence au Règlement intérieur (Partie II, section 4) et intégration du sujet à chaque Conseil d'Administration en tant que point spécifique de l'ordre de jour | Renvoi au paragraphe 1.17 du chapitre sur le Gouvernement d’entreprise du Document d’Enregistrement Universel 2023 |
Enjeux ESG et Gestion des risques | Due-diligence | % des actifs analysés selon des critères environnementaux et/ou sociaux en phase de due-diligence (5) | 100 % | N/A pour 2023 |
Comité de développement durable |
| Oui - 4 comités en 2022 | Oui - 3 comités en 2023 | |
Mandats de property management | % des actifs en valeur couverts par des mandats contenant des clauses environnementales | 88,5 % | 98,5 % | |
| % des actifs en surface couverts par des mandats contenant des clauses environnementales |
| 91,3 % | |
Comités Verts avec les locataires | % d’actifs en surface ayant fait l’objet d’un Comité Vert avec les locataires dans les deux dernières années | N/A | 63,4 % | |
Réunions de gestion avec les Property Managers incluant les enjeux ESG | % d’actifs en valeur faisant l’objet d’une réunion de gestion, à minima annuelle, incluant les enjeux ESG | N/A | 90,1 % | |
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| % d’actifs en surface faisant l’objet d’une réunion de gestion, à minima annuelle, incluant les enjeux ESG |
| 98,5 % |
Achats responsables | Favoriser les partenariats locaux (2) | % des prestataires locaux (6) pour la gestion | 72 % | Entre 55 % et 65 % |
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| % pour les travaux | 87% | Entre 80 et 90 % (7) |
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L’Accord de Paris sur le climat, adopté en 2015, fixe des objectifs drastiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. Pour les atteindre, le secteur immobilier donne priorité à la décarbonation de ses activités (construction et exploitation), notamment à travers les objectifs figurant dans la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique.
Dans ce contexte, M.R.M. a fait le choix d’anticiper les réglementations de plus en plus exigeantes, à l’image du Décret Tertiaire (destiné aux acteurs de l’immobilier tertiaire dont les actifs ont une surface supérieure ou égale à 1000 m2) qui vise l’accélération de la transition via des paliers de réduction de consommations énergétiques de - 40 % dès 2030, - 50 % en 2040 et - 60 % en 2050 par rapport à 2010.
M.R.M. souhaite atteindre au plus tôt ces seuils, grâce à une stratégie de baisse des consommations énergétiques ambitieuse, associée à une attention complémentaire portée à la baisse des émissions de gaz à effet de serre via la décarbonation du mix énergétique de ses bâtiments. Ensemble, baisse des consommations énergétiques et décarbonation du mix énergétique du patrimoine constituent les deux leviers qui doivent être activés pour accélérer la transition du secteur. Il est à noter que la Société se concentre particulièrement sur les thématiques des consommations énergétiques en phase d’exploitation, puisqu’elle ne réalise que marginalement des opérations de construction.
Par ailleurs, la stratégie carbone de M.R.M. s’articule aujourd’hui autour de l’impact carbone des consommations énergétiques sur ses sites. Pour la première fois en 2023, M.R.M. a calculé un bilan carbone complet de ses activités sur les scopes 1, 2 et 3 sur l’exercice 2022. C’est une première étape pour comprendre ses postes principaux d’émissions et entrer dans la définition d’une stratégie carbone élargie. Les résultats de ce bilan carbone ne sont pas publiés car cette DPEF concerne l’exercice 2023.
Les émissions de GES liées aux transports n’ont pas été calculées en 2023. Dans le cas de M.R.M., ces émissions sont majoritairement dues aux déplacements des clients. La proximité des actifs à des stations de transport en commun permet aux clients de se rendre dans les centres commerciaux avec un moyen de transport doux, mais la voiture reste le moyen le plus fréquemment utilisé par les clients, notamment pour les centres commerciaux situés en périphérie.
Consciente de son potentiel d’impact positif, en particulier auprès de ses locataires, M.R.M. a intégré à 100 % de ses nouveaux baux signés en 2023 une annexe environnementale.
Enfin, la stratégie climat de M.R.M. évolue et s’étoffe avec le temps, en s’adaptant aux résultats obtenus pour porter une ambition forte en demeurant opérationnelle et réaliste.
Le plan de CapEx précité a été déterminé à partir d’une analyse, actif par actif. L’intérêt premier des actions mises en œuvre provient du fait qu’elles interviennent à la source des problématiques ESG. Pour cette raison, la question de la compensation n’est considérée que dans un second temps, en guise d’opportunité complémentaire et volontaire, visant à optimiser l’impact environnemental de la stratégie si l’occasion se présente.
Les retombées effectives des efforts engagés se manifesteront quant à elles à horizon 2025, après le déploiement de la stratégie ESG et des travaux associés. Pour une question de pragmatisme, les dates butoirs de 2025 et 2030 ont été définies comme les plus appropriées pour entrevoir les bénéfices générés par le plan d’actions et la conformité à l’objectif 1,5 °C. Ces résultats graduels sont en adéquation avec les ambitions des Accords de Paris ainsi qu’avec la temporalité des projets inhérente au secteur immobilier. Ils permettront une analyse et un reporting concret, au plus proche de la réalité terrain, ainsi qu’une meilleure visibilité sur la trajectoire amorcée.
73 kWhEF/m2
➘ - 23 % par rapport à 2022
Consommation énergétique des parties communes* du patrimoine
*Sites avec consommations communes et réparties, hors parking (8/10 actifs), parkings exclus (5)
45 %
de réduction des consommations d’énergie finale* surfacique des actifs par rapport à leurs consommations de référence
*Énergie consommée par le bâtiment, pour répondre à ses usages (notée EF)
La consommation énergétique des immeubles est un enjeu environnemental historique pour les acteurs immobiliers et particulièrement les sociétés foncières. De ce fait, M.R.M. y porte une attention majeure depuis plusieurs années. En 2023, la performance énergétique du patrimoine de la Société demeure prioritaire dans sa stratégie : par son ambition forte d’engagement pour le climat et de décarbonation à long terme ; par la pérennisation des efforts de sobriété énergétique incontournables dans un contexte énergétique encore instable ; et, enfin, par la mise en conformité avec un cadre réglementaire en plein essor et de plus en plus exigeant, tant nationalement avec le Décret Tertiaire que dans l’évolution des cadres de reporting (Taxonomie, CSRD) à l’échelle européenne.
Pour répondre efficacement à ces obligations, M.R.M. a mis en place la centralisation de ses données de consommation énergétique, étape préalable indispensable à la mesure et au suivi de l’amélioration de la performance énergétique. Les données de consommation historiques sont centralisées et consolidées, depuis 2010 sur certains actifs. Elles sont consolidées et complètes sur l’ensemble du patrimoine depuis 2018, c’est pourquoi certains indicateurs sont calculés sur la période 2018-2023.
Par ailleurs, la Société a initié plusieurs actions en faveur de la baisse des consommations énergétiques telles que le renouvellement des équipements, l’actualisation des modes de gestion et de pilotage mais aussi la sensibilisation des Property Managers et mainteneurs, ainsi que l’élaboration d’un plan d’amélioration à long terme.
Les efforts portés par M.R.M. en matière d’amélioration de la performance énergétique de son patrimoine se traduisent par une progression très favorable vis-à-vis des objectifs définis par le Décret Tertiaire. Sur la totalité du patrimoine (6), la consommation surfacique d’énergie finale des actifs a diminué de 45 % par rapport à leur année de référence respective (7).
Les objectifs à 2030 du Décret Tertiaire sont donc ainsi déjà atteints sur les parties communes à travers le choix d’une année de référence optimale (8).
Sur le top 95 % des actifs, représentatif de la stratégie long-terme de M.R.M., les consommations totales d’énergie ont diminué de 50 % au total par rapport à leurs consommations de références respectives, pour atteindre 70 kWhEF/m2(9).
Les années de référence mentionnées dans cette DPEF sont définies à l’échelle de chaque actif, en fonction de la disponibilité des consommations historiques et de leurs résultats. Les années sélectionnées sont donc différentes en fonction des actifs et ne correspondent pas à une année de référence unique.
C’est l’agrégation de ces données de référence par actifs qui consolide la consommation de référence du patrimoine, et de la même manière les émissions de gaz à effet de serre (GES) de référence du patrimoine.
- 48 %
de consommation énergétique du patrimoine de M.R.M. par rapport au benchmark sectoriel de l’OID (10) pour les centres commerciaux.
OID : 140 kWhEF/m2
112 %
Déjà effectués de la trajectoire 2030 de - 40 % du Décret Tertiaire du patrimoine par rapport aux années de référence
Objectif estimé : 79,5 kWhEF/m2
Le graphique précédent représente l’évolution des consommations surfaciques (en énergie finale) du patrimoine de M.R.M., en gris sur la périmètre historique (constant) et en orange sur le périmètre actuel (courant).
Il n’a été retenu ici que les surfaces tertiaires (hors parkings ouverts au public) pour des raisons de comparabilité des données, et la période 2018-2023, en ligne pleine, correspondant à une couverture de l’ensemble du périmètre.
On constate en 2023, une diminution des consommations surfaciques de 26 % par rapport à 2022 sur le périmètre constant.
Bien que l’année 2023 ait été relativement clémente sur le plan climatique, cette diminution reste très importante et s’explique par les efforts menés sur les centres commerciaux en termes de sobriété, par les property managers et par les travaux menés par M.R.M. L’impact des baisses de consommations est d’autant plus notable dans un contexte de diminution continue des consommations déjà observable les années précédentes (2018-2022).
Ces résultats en périmètre constant expriment des baisses de consommations réalisées de façon généralisée sur les sites historiques de M.R.M. La proximité entre les résultats en périmètre constant et courant démontre aussi la cohérence dans la performance des acquisitions au regard du reste du patrimoine.
La comptabilité de l’énergie consommée par les bâtiments peut se faire selon deux méthodes :
La majorité des résultats sont présentés en énergie finale dans cette DPEF, afin de rendre compte de la performance intrinsèque des actifs de M.R.M. et pour être aligné avec cette comptabilisation utilisée pour le Décret Tertiaire.
Bilan énergétique du patrimoine (1) | |||
---|---|---|---|
Énergie |
|
| 2023 |
Consommation d’énergie totale | MWhEF |
| 4 331 |
Dont fossile | MWhEF | Fuels-Abs & Fuels-LfL | 1 352 |
Dont électricité | MWhEF | Elec-Abs & Elec-LfL | 2 366 |
Dont réseau urbain | MWhEF | DH & C-Abs & DH & C-LfL | 613 |
Consommation d’énergie totale | Ratios par m2 | Energy-Int | 63 |
Dont fossile | Ratios par m2 |
| 20 |
Dont électricité | Ratios par m2 |
| 34 |
Dont réseau urbain | Ratios par m2 |
| 9 |
|
10,3 kgCO2/m2/an
➘ - 18 % par rapport à 2022
Émissions de GES des parties communes du patrimoine*
* Sites avec consommations communes et réparties, hors parking (8/10 actifs), parkings exclus (11)
48 %
De réduction des émissions de GES surfaciques des actifs* par rapport à leurs consommations de référence respectives.
* Sites avec consommations communes et réparties (8/10 actifs)
La stratégie carbone de M.R.M. se traduit par deux leviers d’action majeurs que la foncière peut actionner en tant que bailleur : la réduction des consommations d’énergie via la recherche de sobriété et d’efficacité énergétiques, et la décarbonation du mix énergétique des bâtiments, grâce à la réduction du recours aux énergies fossiles. C’est par ce couple d’actions complémentaires que sont possibles des réductions significatives et rapides de l’impact carbone des actifs.
Ainsi, pour compléter le plan de réduction des consommations énergétiques présenté dans la partie précédente, M.R.M. sort progressivement de sa dépendance aux énergies les plus carbonées, suivant une stratégie en ce sens. D'abord, en effectuant l’analyse des sites les plus émetteurs de gaz à effet de serre, par recherche des causes des intensités élevées d’émissions, l’analyse des leviers d’action disponibles et la priorisation des actions à réaliser, afin de définir un investissement en capital menant à la mise en œuvre des travaux sur les sites prioritaires. C’est par exemple le cas pour des déposes de chaudières gaz remplacées par des solutions électriques efficaces énergétiquement.
En parallèle, la Société compare ses émissions avec les trajectoires d’émissions de GES à adopter par le secteur pour suivre les objectifs de l’Accord de Paris, par le biais de la mise en regard de ses performances énergétiques et carbone avec les trajectoires du CRREM (Carbon Risk Real Estate Monitor). Cet outil européen définit en effet des trajectoires d’intensité d’émissions de CO2 à suivre par les différentes typologies d’actifs immobiliers afin de mettre son patrimoine en cohérence avec une limitation du réchauffement climatique global à + 2 °C ou + 1,5 °C, ce dernier objectif étant l’ambition de M.R.M.
Cette étude permet donc à la Société d’évaluer son impact carbone en regard des meilleures pratiques sur son secteur d’activité, et de concrétiser ses ambitions climatiques au travers d’objectifs d’émissions scientifiquement définis.
D’autres leviers sont engagés en parallèle par M.R.M, notamment l’achat d’énergie verte vers laquelle une partie des contrats d'énergie sont orientés. Toutefois, la stratégie de la foncière priorise aujourd’hui l’amélioration de l’efficacité énergétique et carbone de son patrimoine, en cohérence avec sa volonté d’être un acteur engagé et directement impliqué de la décarbonation de son secteur d’activité (12).
La stratégie de décarbonation de M.R.M. a permis une réduction des émissions surfaciques de gaz à effet de serre liées à l’énergie de 48 % sur le patrimoine immobilier de M.R.M., par rapport aux années de référence des actifs.
Le top 95 % des actifs de la foncière (périmètre stratégique) atteint quant-à-lui une réduction de ses émissions surfaciques de gaz à effet de serre totales de 53 % par rapport aux émissions de référence, pour atteindre 9,7 kgCO2EQ/m2 en 2023 (13).
*Sites avec consommations communes et réparties, parkings exclus
Le graphique ci-dessus représente l’évolution des émissions surfaciques (en kgEqCO2/m2) du patrimoine de M.R.M. Il n’a été retenu ici que les surfaces tertiaires (hors parkings ouverts au public) pour des raisons de comparabilité des données.
Ainsi, sur la période 2018 - 2023, une diminution de 38 % des émissions surfaciques de GES à périmètre constant du patrimoine(14) est constatée, dont 24 % sur la seule année 2023.
Les résultats à périmètre courant sont de – 33 % d’émissions surfaciques entre 2018 et 2023, avec l’intégration des nouveaux actifs ayant une performance carbone cohérente avec le patrimoine historique de M.R.M.
Le CRREM est un outil proposant des trajectoires d’émissions carbone à respecter, traduisant la capacité des acteurs qui les suivent à se placer en cohérence avec une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C ou à défaut, 2 °C.
En 2023, le CRREM a mis à jour les trajectoires de décarbonation à 1,5 °C de réchauffement climatique afin qu’elles soient alignées à celles du SBTi (Science-Based Target initiative). Ces nouvelles trajectoires de décarbonation font état de l’urgence climatique et sont beaucoup plus ambitieuses.
Le patrimoine de M.R.M. a donc été réévalué suivant les deux trajectoires disponibles, pour tenir compte de l’évolution de son patrimoine.
Pour le patrimoine de M.R.M., le CRREM dans sa version initiale définit des plafonds d’émissions visées à 15,4 kgCO2eq/m2 à horizon 2030 pour la trajectoire à 2°C et à 10,9 kgCO2eq/m2 pour la trajectoire à 1,5 °C.
La nouvelle version du CRREM (v2) définit quant à elle un objectif plus exigeant, à 8,1 kgCO2eq/m2 pour respecter les 1,5 °C de réchauffement climatique global.
Émissions de gaz à effet de serre des consommations énergétiques du patrimoine (1) | |||
---|---|---|---|
Émissions |
|
| 2023 |
Émissions totales liées à l’énergie | teqCO2 |
| 600 |
Dont directes | teqCO2 | GHG-Dir-Abs | 307 |
Dont indirectes | teqCO2 | GHG-Indirect-Abs | 293 |
Émissions totales liées à l’énergie | Ratios par m2 | GHG-Int | 8,8 |
Dont directes | Ratios par m2 |
| 4,5 |
Dont indirectes | Ratios par m2 |
| 4,3 |
|
| Seuil V1 CRREM 2°C 2030 | Seuil V1 CRREM 1,5 °C 2030 | Seuil V2 CRREM 1,5 °C 2030 |
---|---|---|---|
Objectifs M.R.M. | 15,4 kgCO2/m2 | 10,9 kgCO2/m2 | 8,1 kgCO2/m2 |
Patrimoine M.R.M. (1) | 10,3 kgCO2/m2 | ||
|
Les émissions de gaz à effet de serre des actifs de la foncière sont de 10,3 kgCO2/m2 en 2023 sur les consommations communes et réparties, ce qui positionne le patrimoine dans une trajectoire de décarbonation largement cohérente avec un objectif 2°C, y compris en estimant des émissions complémentaires générées par les consommations des locataires.
Pour M.R.M., l’ambition est d’aligner ses actifs avec l’objectif à 1,5 °C, c’est-à-dire d’atteindre pour 2030 les 8,1 kgCO2/m2. Alors que l’atteinte des objectifs du CRREM à 1,5 °C dans sa première version était en cours d’atteinte, la mise à jour de ces trajectoires pour l’ensemble du secteur engage M.R.M. à continuer dans sa dynamique de décarbonation. Cet objectif est poursuivi à travers son plan de réduction des consommations énergétiques et la décarbonation du mix énergétique de ses actifs.
M.R.M. a défini en 2022 un plan d’investissement pluriannuel à destination de l’amélioration de la performance énergétique de son patrimoine. Ce plan d’investissement a vocation à répondre au double objectif de la Société : réglementaire avec le Décret Tertiaire d’une part, climatique par l’alignement aux seuils 1,5 °C du CRREM d’autre part.
Le suivi d’une telle stratégie sur un patrimoine immobilier est un travail au long cours, structuré sur plusieurs années entre analyse initiale, mise en œuvre de travaux et impact des résultats. M.R.M. s’est donc employée à projeter sa performance actuelle et future pour déterminer les objectifs d’atteinte de sa trajectoire 1,5 °C à horizon 2030. Afin d’assurer la concrétisation de ces décisions prévisionnelles, un jalon intermédiaire à 2025 est visé, permettant d’observer les premiers résultats tangibles obtenus, et ainsi d’ajuster le plan d’action selon les niveaux de résultats et leur correspondance avec les objectifs définis.
L’impact carbone des consommations énergétiques peut être réduit par l’achat d’énergie verte, via des garanties d’origine. Deux façons de mesurer les émissions de GES de l’énergie existent alors, dites respectivement location-based, prenant en compte un facteur d’émission correspondant au mix électrique du réseau, et market-based, utilisant le facteur d’émission spécifique de l’énergie achetée, permettant ainsi de valoriser ces achats d’énergie verte.
M.R.M. a démarré la contractualisation d’achat d’énergie verte en 2023 avec des prises d’effet progressives entre 2023 et 2024, et a décidé pour cette année transitoire de ne pas encore mesurer les émissions via la méthode market-based. Aujourd’hui concentrée sur ses leviers d’impact directs que sont la baisse des consommations énergétiques et la réduction de l’utilisation des énergies fossiles, M.R.M. conserve ce dernier levier, indirect, comme une possibilité complémentaire pour aller plus loin dans sa stratégie de décarbonation.
Appliqués aux actifs de M.R.M., les objectifs en matière de réduction des émissions carbone et des consommations énergétiques se traduisent par des résultats probants.
Afin de remplacer un réseau de chaleur urbain actuellement très carboné, des travaux ont été réalisés dans l’ensemble mixte Carré Vélizy situé à Vélizy Villacoublay pour installer des équipements CVC (chauffage-ventilation-climatisation) sur site de type DRV (à débit de réfrigérant variable), efficaces énergétiquement et peu carbonés car utilisant de l’électricité. Le réseau de chaleur reste partiellement conservé en secours. D’autres actions ont été mises en œuvre simultanément, telles que la revue de la GTB (Gestion Technique du Bâtiment), afin de mettre en place un pilotage cohérent des nouvelles installations et optimiser l’ensemble des consommations énergétiques de l’immeuble. La première phase de travaux a été terminée sur l’exercice 2023, avec un impact le plus marquant qui pourra être observé sur la période d’hiver, à partir de la fin de l’année 2023.
Lors de l’extension du site en 2019, une pompe à chaleur a été installée plutôt que d’étendre la boucle de chauffage existante alimentée par une chaudière au gaz. En 2022, la chaudière à gaz qui alimentait seulement la partie ancienne du bâtiment (les boutiques) a elle aussi été remplacée par une pompe à chaleur, permettant à la fois une baisse des consommations énergétiques, et une réduction drastique des émissions de GES du site, mesurable au cours des prochaines années.
Plus généralement sur ce projet, M.R.M. adopte des bonnes pratiques à hauteur des enjeux, notamment en matière de biodiversité, prenant ainsi une longueur d’avance sur les réglementations à venir. Les actions déployées par la Société ont permis de contrebalancer les impacts de cette extension. Parmi ses actions se démarquent notamment :
La stratégie mise en place a donc permis l’obtention de bénéfices environnementaux globaux. Ils englobent simultanément des résultats en matière de réduction carbone, de maintien d’espèces et d’espaces naturels, de facilitation de la lutte contre les vagues de chaleur et donc d’adaptation au changement climatique, ainsi que l’opportunité d’offrir un site agréable et intégré dans son environnement proche aux visiteurs et utilisateurs du centre.
Site de Besançon-Valentin ayant fait l’objet d’une extension
M.R.M. effectue trimestriellement, avec ses gestionnaires de sites, des revues des budgets opérationnels et d’investissements ainsi que des CapEx engagés ou sur le point de l’être, dans le but de prévenir de trop grands écarts au regard des budgets prévisionnels.
Ces revues sont un moyen d’assurer que les investissements de la Société dans l’amélioration de la performance énergétique de ses actifs puissent être menés à bien sans que les fluctuations des coûts des matériaux ressentis à l’échelle nationale sur les derniers exercices ne soient un frein à la mise en œuvre de la décarbonation du patrimoine.
Dans le cadre de l’acquisition de nouveaux actifs, M.R.M. mène des analyses en Due Diligence sur le plan énergétique, au regard des objectifs visés par le Décret Tertiaire, ainsi que sur le volet carbone en comparant leur performance aux seuils du Carbon Risk Real Estate Monitor.
Bien qu’aucun actif n’ait été acquis en 2023, donc aucune analyse menée, les résultats obtenus suite à l’intégration des sites de Flins et Ollioules sur cet exercice démontrent l’importance de la démarche d’analyse ESG en due diligence : étudiés selon ces prismes, ces deux actifs s’intègrent logiquement dans le patrimoine en se plaçant sensiblement au niveau du patrimoine historique sur les plans de la performance énergétique et carbone.
Pour cette DPEF, M.R.M. présente un exercice de bilan d’émissions au niveau de son siège. Ce reporting Corporate se limite pour l’instant aux émissions directes et indirectes liées aux consommations énergétiques de son siège à Paris.
La méthode de calcul de cet indicateur a été consolidée en 2023, afin d’être plus représentative des émissions réelles. Les données de 2022 ont donc été également recalculées à partir de cette nouvelle méthode(15).
Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant :
Émissions liées aux consommations - siège social |
| |||
---|---|---|---|---|
Énergie |
|
| 2023 | 2022 |
Total Scopes 1 & 2 | Consommation d’énergie totale | kWhEF | 5 326 | 4 468 |
|
| kWhEP (1) | 8 919 | 7 157 |
Scope 1 | Dont fossile (gaz et fioul) | kWhEF | - | — |
Scope 2 | Dont électricité | kWhEF | 2 763 | 2 068 |
| Dont réseau de chaleur | kWhEF | 797 | 923 |
| Dont réseau de froid urbain | kWhEF | 1 766 | 1 477 |
Total Scopes 1 & 2 | Consommation d’énergie totale (Par m2) | kWhEF/m2 | 152 | 179 |
|
| kWhEF/m2 | 152 | 286 |
Total Scopes 1 & 2 | Consommation d’énergie totale (par ETP) | kWhEF/ETP | 761 | 894 |
|
| kWhEP/ETP | 1 274 | 1 431 |
Émissions de GES |
|
|
|
|
Total Scopes 1 & 2 | Émissions CO2 totales | kgCO2eq | 314 | 288 |
Scope 1 | Dont fossile (gaz et fioul) | kgCO2eq | - | - |
Scope 2 | Dont électricité | kgCO2eq | 177 | 132 |
| Dont réseau de chaleur | kgCO2eq | 125 | 145 |
| Dont réseau de froid urbain | kgCO2eq | 12 | 10 |
Total Scopes 1 & 2 | Émissions CO2 totales (par m2) | kgCO2eq/m2 | 9 | 12 |
Total Scopes 1 & 2 | Émissions CO2 totales (par ETP) | kgCO2eq/ETP | 45 | 58 |
|
Bien qu’il ne soit pas présenté au sein de ce document, M.R.M. a conscience de l’impact du Scope 3 de ses émissions, tant au niveau Corporate que dans la gestion de ses actifs. Ces émissions indirectes (scope 3) ont fait l’objet, pour la première fois, d’un bilan d’émission de gaz à effet de serre en 2023.
Suite à ce premier exercice permettant d’identifier les données supplémentaires à collecter ou préciser, les prochaines versions du Bilan Carbone de la Société seront l’occasion de travailler à un plan approfondi de réduction de l’impact carbone de la société sur les postes où elle a la plus grande marge d’action derrière celui, principal, des consommations énergétiques.
À ce stade, M.R.M. a fait le choix de se concentrer en priorité sur les émissions issues de son périmètre de responsabilités, à savoir celles en lien avec le patrimoine dont elle a la gestion et sur lequel elle a des leviers d’action directs, qui représentent la part la plus matérielle de ses émissions.
100 %
des sites du périmètre ESG couverts par un diagnostic écologique
Sujet dont les acteurs de l’immobilier s’emparent encore peu par rapport à celui du carbone, la biodiversité est pourtant un enjeu complémentaire essentiel, qui constitue un pan incontournable de la transition environnementale. Sur ce sujet, le secteur immobilier a une importante responsabilité et un rôle déterminant à jouer notamment concernant l’artificialisation des sols et l’accueil et la protection des espèces (animales et végétales).
Depuis 2021, M.R.M. a lancé de nombreuses actions sur les actifs de son périmètre ESG afin de prendre connaissance, informer et préserver la biodiversité :
Ces audits, accompagnant les conclusions spécifiques à chacun des actifs, permettent d’identifier les enjeux clés liés à la biodiversité selon l'implantation des sites et leur emprise.
Ainsi, les centres commerciaux situés en périphérie de ville, par leur implantation particulière, représentent un enjeu important à deux niveaux :
Pour cette catégorie d’actifs, il s’agit de limiter au mieux l’impact que peut générer le projet sur son milieu.
Pour les sites de centre-ville, les enjeux sont liés à une urbanisation plus importante qui induit une majorité d’espaces imperméabilisés. Des espèces protégées, végétales et animales, habitent, malgré tout, ces espaces. Les enjeux pour ces sites relèvent le plus souvent de :
Dans ce milieu, il s’agit de (re)créer des espaces favorables à la biodiversité, en phase avec les considérations ESG montantes sur ce sujet.
Les espèces (faunes et flores) ayant été répertoriées sur et aux abords des sites font l’objet d’une attention particulière de la part de la Société et de ses prestataires (en accord avec les constats réalisés et les actions menées en ce sens).
Catégorie | Indicateur | Unité | Résultat 2023 | Résultat 2022 |
---|---|---|---|---|
Énergie | Consommation d’énergie du patrimoine | Consommation totale d’énergie finale annuelle en kWh | 4 331 MWhEF | 3 998 MWhEF |
| Intensité énergétique du patrimoine | Intensité énergétique du patrimoine (hors parkings) en kWh/m2 | 73 kWhEF/m2 | 95 kWhEF/m2 |
Carbone | Réduction des émissions | Comparaison annuelle avec les objectifs du CRREM | En conformité avec la trajectoire 2 °C | En conformité avec la trajectoire 2°C |
|
| Réalisation d’un bilan d'émission des consommations du siège social chaque année | Oui | Oui |
Biodiversité | Diagnostic environnemental | % des actifs sur lesquels un diagnostic environnemental a été réalisé | 100 % | 100 % |
| Végétation | Coefficient de Biotope Surfacique (CBS) Moyen CBS Total | 0,13 0,11 | 0,14 0,12 |
M.R.M. souhaite avoir un impact social positif, une ambition qui se manifeste en interne, auprès de ses collaborateurs, mais aussi envers ses parties prenantes externes, qui sont engagées dans la stratégie ESG de l’entreprise.
En interne, la démarche sociale de M.R.M. concerne, en 2023, ses 7 collaborateurs (dont le Directeur Général). Elle est guidée par des valeurs fondamentales relatives à l’égalité des chances et la reconnaissance du travail accompli.
M.R.M., dans sa gestion des ressources humaines, accorde une importance particulière à la mobilité professionnelle, à la formation et au développement des compétences, le tout au service de l’épanouissement professionnel de ses salariés.
Dans sa volonté d’impact social positif, M.R.M. soutient aussi, depuis 2018, H’Up Entrepreneurs, une association qui accompagne les entrepreneurs en situation de handicap pour le succès de leur entreprise, grâce à une équipe de 400 bénévoles.
Les actifs du patrimoine de M.R.M., à dominante de commerces et centres commerciaux, s’inscrivent dans des dynamiques sociales et économiques locales. Les sites sont implantés dans des espaces urbains ou péri-urbains qui favorisent l’accueil de visiteurs locaux et les échanges avec les entreprises, les commerces et les collectivités locales.
M.R.M. a donc souhaité mesurer et comprendre son impact territorial, d’une part à travers la formalisation de ses pratiques d’ancrage territorial et d’autre part en analysant sa contribution au tissu économique local.
La relation de M.R.M. avec ses parties prenantes externes (locataires, clients des centres, prestataires, etc.) fait partie intégrante de sa vision stratégique, qui se caractérise par une démarche d’ancrage territorial forte.
La collaboration de M.R.M. avec ses parties prenantes externes reflète ses valeurs éthiques : la recherche du travail bien fait grâce aux prestataires les plus compétents, la recherche de pérennité des travaux réalisés, mais aussi les actions en faveur de la santé et de la sécurité des utilisateurs, via un suivi rigoureux de la réglementation. En effet les réglementations sont d’autant plus exigeantes sur le segment de l’immobilier commercial, comme constaté durant la pandémie et depuis lors. M.R.M. porte une attention particulière à opérer tout changement en matière réglementaire avec réactivité et exhaustivité. C’est pourquoi la Société procède à l’élaboration annuelle de plans de travaux pour 100 % de ses actifs éligibles (multilocataires). Ces plans de travaux incluent des actions visant à assurer la sécurité globale de l’ensemble des occupants, telles que l’entretien des systèmes incendie, des audits PMR ou encore l’amélioration de l’évacuation des eaux de pluie.
M.R.M. intègre par ailleurs le bien-être et la santé de ses parties prenantes externes dans sa démarche de transition, à l’image des nombreuses actions mises en place dans ses centres depuis la pandémie de Covid-19, visant à assurer des conditions sanitaires d’accueil strictes et adéquates pour ses locataires et visiteurs. Parmi ses parties prenantes sont considérées celles tout au long de sa chaîne de valeur, on y retrouve entre autres les locataires, les utilisateurs finaux, les prestataires de travaux, les sociétés de property management, les banques, les administrateurs de la société, ou encore ses actionnaires.
Pour les locataires, une démarche d’embarquement et de coopération est progressivement mise en œuvre afin de les intégrer aux démarches de décarbonation et de baisse des consommations énergétiques pour lesquelles ils peuvent avoir une contribution majeure. Ainsi, M.R.M. inclut à ses baux des annexes environnementales à la fois pour les baux de plus de 2,000 m2, conformément à la réglementation, mais aussi désormais sur tous les nouveaux baux qui n’y sont pas assujettis réglementairement, afin de déployer le plus largement possible sa stratégie de décarbonation sur toutes les parties prenantes concernées. 100 % des baux signés en 2023 intègrent l’annexe environnementale.
En tant que propriétaire d’actifs commerciaux, M.R.M. souhaite, dans le cadre de sa stratégie ESG, contribuer au développement de l’activité et des acteurs économiques locaux. Cette approche est concrétisée par une démarche forte d’ancrage territorial, qui inclut le maintien d’une relation privilégiée avec toutes ses parties prenantes ainsi qu’une proximité avec les territoires au sein desquels ils sont implantés.
Si l’attractivité des territoires influence grandement le choix de localisation des acteurs économiques, M.R.M. considère la réciproque avec autant d’attention en souhaitant suivre concrètement sa contribution au développement territorial. Ainsi, sa démarche est formalisée à travers deux éléments :
Les Property Managers des actifs de M.R.M. sont des partenaires clés dans la conduite de cette stratégie d’ancrage territorial. La Charte d’ancrage territorial les implique pleinement dans cette démarche, définissant les indicateurs à suivre, les données sources à collecter, ainsi que les actions attendues et les objectifs chiffrés que les Property Managers signataires se doivent d’atteindre.
La Charte d’ancrage territorial suit les indicateurs suivants :
Cette Charte permet de formaliser la stratégie ESG de M.R.M., définissant ses objectifs de contribution en matière de dynamisme local et de suivre ses performances en la matière.
M.R.M. favorise et participe au dynamisme économique local par le biais d’une stratégie d’ancrage territorial forte fondée sur quatre principaux piliers :
Engagé dans la vie locale, M.R.M. développe de nombreuses initiatives en partenariat avec des acteurs de la vie culturelle, sportive ou associative des territoires dans lesquels elle est implantée tout en maintenant un dialogue ouvert avec les collectivités.
Au sein de plusieurs de ses centres commerciaux de centre-ville, M.R.M. a favorisé la mise en avant des artistes locaux en mettant à leur disposition un mur d’art sur lequel des œuvres sont régulièrement exposées en partenariat avec des écoles d’art locales.
Afin de renforcer le tissu local en favorisant la culture, l’entraide et la connexion entre les clients de ses centres, M.R.M. a également permis la diffusion de journaux locaux et des annonces de quartier, ou encore mis à disposition des boîtes à livres favorisant à la fois la seconde vie des objets, la création de lien et de partage et l’accès à la culture.
La volonté de M.R.M. est de favoriser le recours à des entreprises locales, aussi bien pour la gestion et l’entretien que pour les travaux sur ses sites. Ce choix a pour objectif de développer un dynamisme économique local, mais aussi de limiter les déplacements de personnes et de biens, afin de réduire l’impact carbone aval de son activité.
Ainsi, en 2023, entre 55 et 65 % des prestataires de services et de maintenance et entre 80 et 90 % des prestataires de travaux de M.R.M. étaient des prestataires locaux.
En 2023, M.R.M. a soutenu financièrement l’association Jeunesse Sportive d’Allonnes (JSA) qui a pour but la pratique de sports ou d’activités culturelles. Cette aide a notamment été dirigée vers la section football de l’association afin de l’aider dans son développement.
Dans le cadre de son partenariat avec l’association ViensVoirMonTaf, M.R.M. a également accueilli un élève de l’éducation prioritaire (REP, REP +, quartiers prioritaires de la politique de la Ville) à réaliser son stage de 3e dans la société.
En tant que lieux de passage et d’accueil, M.R.M. souhaite aussi que ses centres commerciaux puissent servir à des associations locales, qui sont des acteurs de première ligne de création de lien social local. En 2023, 29,2 % des actifs en surface ont mis à disposition des espaces pour des associations (Médecins sans frontières, les Restos du Cœur, SPA, etc).
Implanté dans leur tissu économique local, M.R.M. et son activité sont à l’origine en 2023 de 833 emplois directs et 47 emplois indirects, liés principalement à l’activité commerciale des locataires des sites. M.R.M. favorise naturellement ces emplois locaux en valorisant au mieux l’activité de ses centres commerciaux, mais met aussi en place des actions complémentaires plus indirectes, telles que la mise en place de Mur des petites annonces proposant des offres d’emploi sur certains sites.
Thématique | Indicateur | Unité de mesure | Résultat 2023 | Résultat 2022 |
---|---|---|---|---|
Mobilité | Proximité des sites aux transports en commun | % des actifs situés à moins de 500 m des transports en commun | 100 % | 100 % |
Impact territorial/Emploi | Charte d’ancrage territorial | % d’actifs en valeur couverts par une Charte d’ancrage territorial | 98,5 % |
|
|
| % d'actifs en surface couverts par une Charte d'ancrage territorial | 90,1 % | 88 % en surface |
| Création d’emplois directs et indirects | Nombre d’emplois directs liés à l’activité des preneurs / locataires et à l’administration du centre | 833 | 686 |
|
| Nombre d’emplois indirects liés à l’activité des prestataires de services | 47 | 31 |
Impact social positif | Engagement associatif | % d’actifs en valeur faisant l'objet d'actions à impact social | 24,9 % |
|
|
| % d'actifs en surface faisant l'objet d'actions à impact social | 29,2 % | 53 % en surface |
Santé et sécurité des occupants | Manquement en matière de santé et sécurité des actifs | Occurrence (oui ou non) d'alerte indicit sécurité de Niveau 4 | 0 | NA |
|
| Nombre d'incident(s) majeur(s) lié(s) à la défaillance du bâtiment | 0 | NA |
|
| Nombre de sanction(s) pour non-conformité en matière d'hygiène et de sécurité | 0 | NA |
Les « % d'actifs » sont donnés pour chaque indicateur, en valeur et en surface |
Les graphiques ci-dessous représentent les consommations énergétiques et émissions de GES historiques.
Il est à noter que le reporting énergétique couvre un périmètre qui évolue progressivement au cours des années 2010 à 2017, ce qui explique les évolutions observables sur cette période.
*Sites avec consommations communes et réparties, hors parkings
*Sites avec consommations communes et réparties, hors parkings
Thématique | Risque | Indicateur | Unité |
| Politique d’atténuation |
---|---|---|---|---|---|
Énergie | Obligation de réduire la consommation des bâtiments
Augmentation du prix des énergies fossiles
Reporting énergétique comme critère environnemental prioritaire
Contraintes réglementaires : fluides frigorigènes ; RE2020 | Consommation énergétique totale | MWhEF |
| Stratégie décret tertiaire
Analyse énergétique des sites
Plan de CapEx pour amélioration de la performance énergétique (APE)
Reporting environnemental |
| MWhEF | ||||
| MWhEF | ||||
| MWhEF | ||||
| kWh/m2 | ||||
Carbone | Contraintes réglementaires carbone
Décote verte | Émissions de GES relative à la consommation énergétique totale | teqCO2 |
| Mesure de émissions de gaz à effet de serre relatives à la consommation énergétique
Travaux d’amélioration de la performance énergétique
Analyse du patrimoine au regard du CRREM |
| teqCO2 | ||||
| teqCO2 | ||||
| kgeqCO2/m2 | ||||
Comparaison trajectoire CRREM | kgeqCO2/m2 | ||||
Réalisation d’un bilan carbone scope 1 et 2 | teqCO2 | ||||
Biodiversité | Réglementations en faveur de la biodiversité
Réputation et attractivité locataire | Taux de végétalisation | CBS moyen |
| Investissements ponctuels en faveur du développement de la biodiversité sur le patrimoine (équipement, désartificialisation, etc.)
Couverture du parc par des diagnostics biodiversité (faune/flore) et étude de végétalisation généralisée (calcul de CBS moyen et total).
Activité peu concernée par l’expansion de l’artificialisation |
CBS total | |||||
Diagnostic écologique | Part d’actifs (en valeur) ayant fait l’objet d’un diagnostic écologique | ||||
Part d’actifs (en surface) ayant fait l’objet d’un diagnostic écologique
| |||||
Adaptation au changement climatique | Risques climatiques physiques | Analyse de risques physiques | Part d’actifs (en surface) ayant fait l’objet d’une analyse de risques climatiques |
| Analyse des risques climatiques physique de l’ensemble des sites via les plateformes R4RE et Bat’Adapt
Étude de végétalisation sur l’ensemble des sites |
Part d’actifs (en valeur) ayant fait l’objet d’une analyse de risques climatiques | |||||
Mobilité | Mauvaise accessibilité en transports en commun et incompatibilité des sites avec les mobilités douces | Proximité des sites aux transports en commun | Part d’actifs en valeur situés à moins de 500 m des transports en commun |
| Majorité des sites en centre-ville ou centres commerciaux donc de fait desservis (sauf Gamm Vert) – accessibles en transports en commun
Plan d’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques |
Part d’actifs en surface situés à moins de 500 m des transports en commun | |||||
Impact territorial | Manque ou absence de contribution au développement socio-économique local
Mécontentement des acteurs locaux | Charte d’ancrage territorial | Part d’actifs en valeur couverts par la Charte d’ancrage territorial |
| Génération d’emplois directs et indirects par le biais des commerces et de la maintenance/travaux sur parties communes
Animations régulières (Noël, Exposition, etc.)
Relations étroites avec les élus de la ville |
Part d’actifs en surface couverts par la Charte d’ancrage territorial | |||||
Création d’emplois directs et indirects | Nombre d’emplois directs liés à l’activité des preneurs et à l’administration du centre | ||||
Nombre d’emplois indirects liés à l’activité des prestataires de services | |||||
Impact social positif | Engagement associatif | Part d’actifs en valeur faisant l’objet d’actions à impact social |
| Soutien d’associations locales
Mise à disposition des centres pour des actions à impact (ex : SPA, Forum emploi, collecte resto du cœur, etc.) | |
Part d’actifs en surface faisant l’objet d’actions à impact social | |||||
Part d’actifs en valeur appartenant ou participant activement dans des associations ou œuvre caritatives et organisant des événements | |||||
Part d’actifs en surface appartenant ou participant activement dans des associations ou œuvre caritatives et organisant des événements | |||||
Confort des occupants | Mécontentement des locataires | Organisation de Comités Verts | Part d’actifs en surface ayant fait l’objet d’un Comité Vert avec les locataires dans les deux dernières années. |
| Maintien de relation étroite avec les occupants, les PMs |
Analyse de risques physiques | Part d’actifs (en surface) ayant fait l’objet d’une analyse de risques climatiques |
| Analyse des risques climatiques physique de l’ensemble des sites via les plateformes R4RE et Bat’Adapt | ||
Santé et sécurité des occupants | Danger pour la santé et la sécurité des locataires | Manquement en matière de santé et de sécurité des actifs | Occurrence (oui ou non) d’alerte incident sécurité de Niveau 4 |
| Personnel de sécurité
Dispositif d’urgence
Suivi de l’occurrence ou de l’absence d’alertes sécurité sur les sites lors des réunion MRM x PMs |
Nombre d’incident(s) majeur(s) lié(s) à la défaillance du bâtiment | |||||
Nombre de sanction(s) pour non-conformité en matière d’hygiène et de sécurité | |||||
Engagement parties prenantes | Crédibilité de l’entité dégradée liée à une mauvaise réputation | Organisation de Comités Verts | Part d’actifs en valeur faisant l’objet d’une réunion de gestion a minima annuelle incluant les enjeux ESG. |
| DPEF volontaire impliquant un suivi multithématiques régulier
Communication vérifiée par OTI
Communication régulière avec les PMs, mise en place de réunions récurrentes de suivi et d’échange
Reporting d’ancrage territorial
Engagement des prestataires par la signature d’une clause ESG |
Part d’actifs en surface faisant l’objet d’une réunion de gestion a minima annuelle incluant les enjeux ESG. | |||||
Part d’actifs en surface ayant fait l’objet d’un Comité Vert avec les locataires dans les deux dernières années. | |||||
Mandat Property Management | Part d’actifs en valeur couverts par des mandats contenant une clause ESG | ||||
Part d’actifs en surface couverts par des mandats contenant une clause ESG | |||||
Gestion des risques ESG | Mauvaise gestion de risques ESG et manque d’anticipation impactant la réputation | Due Diligence ESG | Part d’actifs (en valeur) analysés selon des critères environnementaux et/ou sociaux en phase de due-diligence |
| Analyse des sites en due diligence Environnementale au moment de l’acquisition
Suivi environnementale pour reporting ESG et Communication de la DPEF volontaire vérifiée par OTI
Prestataire pour le suivi de la stratégie ESG sur la durée |
Part d’actifs (en surface) analysés selon des critères environnementaux et/ou sociaux en phase de due-diligence | |||||
Comité RSE | Organisation (oui ou non) d’un Comité RSE se réunissant au moins deux fois par an. | ||||
Collaborateurs | Perte de personnes ou de compétence stratégique et matérielle pour la continuité de l’activité | Parité femme-homme | Part d’employé(e)s |
| Collaboration avec diverses parties prenantes favorisant le partage de l’information (collaborateurs, property managers, administrateurs, etc.)
Veille à l’épanouissement professionnel des collaborateurs |
Formation et développement des employé(e)s | Heures de formation moyennes par salarié(e) Part des salariés ayant reçu au moins une formation dans l’année | ||||
Appréciation des performances des employé(e)s | Part d’employé(e) s ayant bénéficié d’un examen régulier de carrière et de leurs performances | ||||
Recrutement et turnover | Taux de recrutement de nouveaux employés et turnover | ||||
Santé et sécurité employé(e)s | Part de journées perdues pour maladie ou accident du travail | ||||
Gouvernance interne | Manquement vis-à-vis de la réglementation (éthique et ESG) | Composition du corps de gouvernance le plus haut | Qualitatif |
| Veille règlementaire
Relation étroite PM
Point spécifique de l’ordre du jour des CA pour traiter les sujets ESG majeurs et les potentiels conflits d’intérêt |
Processus de nomination et de sélection de ses membres | Qualitatif | ||||
Processus de gestion des conflits d’intérêt | Qualitatif | ||||
Achats responsables | Manque d’engagement des parties prenantes et conséquences sur l’image et la réputation de la société | Partenariats locaux | Part des prestataires locaux pour la gestion |
|
|
Part de prestataires locaux pour les travaux |
|
|
La méthode de calcul de cet indicateur a été consolidée en 2023, afin d’être plus représentative des émissions réelles. Les données de 2022 ont donc été également recalculées à partir de cette nouvelle méthode.
Les résultats en sont synthétisés dans le tableau suivant :
Émissons liées aux consommations - siège social |
| |||
---|---|---|---|---|
Énergie |
|
| 2023 | 2022 |
Total Scopes 1 & 2 | Consommation d’énergie totale | kWhEF | 5 326 | 4 468 |
|
| kWhEP (1) | 8 919 | 7 157 |
Scope 1 | Dont fossile (gaz et fioul) | kWhEF | - | — |
Scope 2 | Dont électricité | kWhEF | 2 763 | 2 068 |
| Dont réseau de chaleur | kWhEF | 797 | 923 |
| Dont réseau de froid urbain | kWhEF | 1 766 | 1 477 |
Total Scopes 1 & 2 | Consommation d’énergie totale (par m2) | kWhEF/m2 | 152 | 179 |
|
| kWhEF/m2 | 255 | 286 |
Total Scopes 1 & 2 | Consommation d’énergie totale (par ETP) | kWhEF/ETP | 761 | 894 |
|
| kWhEP/ETP | 1 274 | 1 431 |
Émissions de GES |
|
|
| |
Total Scopes 1 & 2 | Émissions CO2 totales | kgCO2eq | 314 | 288 |
Scope 1 | Dont fossile (gaz et fioul) | kgCO2eq | - | - |
Scope 2 | Dont électricité | kgCO2eq | 177 | 132 |
| Dont réseau de chaleur | kgCO2eq | 125 | 145 |
| Dont réseau de froid urbain | kgCO2eq | 12 | 10 |
Total Scopes 1 & 2 | Émissions CO2 totales (par m2) | kgCO2eq/m2 | 9 | 12 |
Total Scopes 1 & 2 | Émissions CO2 totales (par ETP) | kgCO2eq/ETP | 45 | 58 |
|
Actif | Année de référence (1) |
---|---|
Mulhouse Réunion | 2017 |
Besançon | 2018 |
Tours | 2017 |
Amiens | 2010 |
Sud Canal PC | 2018 |
Sud Canal Parking Halles | 2015 |
Sud Canal Parking Loggia | 2019 |
Vélizy | 2016 |
Flins | 2010 |
Ollioules | 2016 |
|
Périmètre | Nomenclature | Usage | Nombre de bâtiments |
---|---|---|---|
A0 | Périmètre courant Contient tous les bâtiments du périmètre ESG (Tous sauf jardineries) | Périmètre par défaut (toujours utilisé en l’absence de précisions) | 10 |
B0 | Périmètre constant Périmètre A0 excluant les sites nouveaux (équivalent du A0 de l’année précédente). | Utilisé en complément pour tous les indicateurs calculés pour le Périmètre courant (A0), afin de comparer les données au périmètre courant de l’année N-1 | 8 |
A1 | Périmètre fluides (courant) Contient tous les bâtiments pour lesquels M.R.M. à la gestion des fluides (soit A0 avec exclusion sans communs) | Périmètre par défaut (toujours utilisé en l’absence de précisions) | 8 |
B1 | Périmètre fluides (constant) Contient tous les bâtiments pour lesquels M.R.M. à la gestion des fluides et qui sont communs avec l’année précédente | Utilisé en complément pour tous les indicateurs calculés pour le Périmètre fluides courant (A1), afin de comparer les données au périmètre courant de l’année N-1 | 6 |
A2/B2 | TOP 95 % (+ 95 % en valeur) Périmètre A1 ou B1 à l’exception d’un bâtiment non-stratégique pour M.R.M. | Utilisation ponctuelle | (Idem à X (1)1) - 1 |
A3/B3 | Périmètre social et de gouvernance Périmètre A0 ou B0 à l’exception d’un bâtiment | Périmètre utilisé par défaut pour le calcul des indicateurs relatifs aux thématiques sociales et de gouvernance sur le patrimoine. (exemple : part d’actif…) | (Idem à X0) - 1 |
(X) hp | Périmètre parkings exclus | Utilisé dans les indicateurs (par m2) | Idem à X |
|
Ainsi la première lettre indique le périmètre (A = courant ; B = constant) ;
Le chiffre précise des exclusions de bâtiments (0 = aucune exclusion ; 1 = périmètre gestion fluides ; 2 = TOP 95 % (en valeur)
La mention hp signifie que les parkings indépendants ont été exclus.
Exemple : On note le périmètre constant, du TOP 95 % en excluant les parkings, de la façon suivante : B2hp. Ce périmètre contient alors (6-1) = 5 bâtiments et est utilisé pour un indicateur intensif, en complément de l’indicateur A2hp afin de permettre une comparaison avec le même indicateur calculé en année N-1.
En l’absence de données sources, des estimations ou des calculs peuvent être effectués selon des méthodes d’extrapolation. Toutefois, si aucune méthode n’est concluante, l’indicateur n’est pas rapporté.
Il n'y a eu aucun recours aux estimations sur les données de consommation en 2023.
Les données énergétiques et fluides viennent en priorité des factures transmises par les gestionnaires des sites. Les factures ont été croisées avec les listes des Points de Livraison (PDL) transmises par ces mêmes interlocuteurs afin de s’assurer qu’aucun poste de consommation n’a été oublié.
Deux principales méthodes sont employées pour compléter les données.
Méthode 1 : Reconstitution par l’historique de la donnée
Dans ce cas, les consommations sont extrapolées en prenant en compte une correction climatique basée sur les DJUmoy du mois en question et des mois utilisés pour l’extrapolation.
Par exemple, pour extrapoler la consommation d’une année n sans donnée à partir de la consommation des mois de l’année n-1 : Cdécembre_n = Cdécembre_n-1 * (DJUdécembre_n/DJUdécembre_n-1)(17)
Méthode 2 : évaluation à partir des similitudes sur le bâtiment
Si une donnée est absente sur une partie d’un bâtiment celle-ci est extrapolée par un ratio de surface sur la donnée disponible d’un local loué comparable au sein d’un même immeuble.
Par exemple, la consommation d’énergie de 2018 du 1er étage du bâtiment B loué par X est remplacée par la consommation d’énergie de 2018 du 2e étage du bâtiment B loué par Y.
Correction en cas de valeur erronée pour les données disponibles de l’année N-1 ou N-2
Si une donnée de l’année N-1 ou N-2 était erronée, cette valeur est corrigée avec les valeurs fournies pendant l’année N afin d’utiliser la valeur corrigée pour les calculs. Par ailleurs, si une donnée avait été estimée en année N-1 ou N-2 et que la valeur réelle a été collectée depuis, cette valeur est également modifiée pour être la plus représentative.
Ainsi, en 2023 les données 2022 ont été consolidées en ce sens (les données indiquées dans cette DPEF 2023 peuvent donc légèrement différer des données des communications extra-financières précédentes).
À titre d’exemple, le calcul des émissions de GES relatives aux consommations énergétiques des bâtiments est réalisé en pondérant les données relatives à chaque typologie de consommation énergétique par les facteurs d’émissions de GES correspondants ;
Les émissions de GES directes et indirectes, qui ne relèvent pas des consommations énergétiques, sont obtenues grâce à la réalisation d’un bilan carbone annuel sur le périmètre « Corporate » et la réalisation d’un bilan carbone périodique sur les bâtiments du périmètre « Gestion ».
La publication annuelle des indicateurs ESG suit les recommandations du dernier guide « EPRA sBPR ».
Une partie des indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance publiés par M.R.M. sont en ligne avec les recommandations de l’EPRA (European Public Real Estate Association). L’EPRA publie notamment des « Sustainability Best Practices Recommandations » (s-BPR) qui définissent les lignes directrices à suivre par les sociétés foncières cotées en matière d’information ESG afin de renforcer la transparence et la comparabilité des données publiées dans leurs rapports annuels. La dernière version révisée des recommandations de l’EPRA est prise en compte dans ce rapport.
Une table de concordance située à la page 11. établit le parallèle entre les données de l’EPRA et les indicateurs publiés dans le présent rapport.
Ces recommandations sont appliquées sur le périmètre organisationnel de la société (dit « Corporate ») et sur le périmètre de l’activité de détention d’actifs immobiliers répartis sur le périmètre « Gestion/Usages ».
Périmètres | 1. Corporate | 2. Gestion | 3. Usages |
---|---|---|---|
Activités prises en compte | Activité des locaux du siège et de l’entité sociale M.R.M. | Gestion des immeubles par la direction asset management et le property-manager | Usage des immeubles par les locataires |
Indicateurs concernés | Ensemble des indicateurs « Corporate » | Ensemble des indicateurs « Patrimoine » | |
Périmètre physique | Siège social | Parties communes des immeubles et usages communs | Parties privatives des immeubles et usages privatifs |
Le reporting s’applique sur le patrimoine géré opérationnellement (totalement ou partiellement) par M.R.M. : 10 actifs au 1er janvier 2023 (Allonnes, Reims, Sud-Canal, Vélizy, Mulhouse, Besançon, Tours, Amiens, Flins, Ollioules) ; ainsi que sur les aspects « corporate », c’est-à-dire, liés aux activités de ses collaborateurs situés au siège social (5 avenue Kléber, 75016, PARIS).
La période de reporting des données énergétiques et fluides du périmètre « Gestion » s’étend du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023. La collecte est opérée par le cabinet Wild Trees, auprès des Property Managers des actifs entrant dans le champ de reporting cette année-là. Elle est faite deux fois par an, une première fois en mars-avril et une deuxième fois entre octobre et janvier. Les données collectées pour le rapport ESG sont consolidées par le cabinet Wild Trees en janvier N + 1. Sauf mention spécifique contraire, la période de reporting des autres indicateurs et autres périmètres s’étendent du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023.
Tout actif acquis en année N, ne pourra être intégré qu’au reporting de l’année N + 1. De la même manière, un actif cédé en année N, est exclu du reporting de cette même année. Les deux centres commerciaux de Flins et d’Ollioules acquis par M.R.M. à l’automne 2022 sont donc intégrés à partir de l’exercice 2023, donc dans le cadre de la présente DPEF, au périmètre de reporting.
Les données publiées ont fait l’objet d’une revue par un organisme tiers externe indépendant (Mazars) dont le rapport d’assurance est disponible en Annexe 5.6.
La version synthétique de la méthodologie de reporting utilisée est disponible ci-dessous.
Catégorie | Indicateur | Unité | Code EPRA | Périmètre | Résultat 2023 Patrimoine |
---|---|---|---|---|---|
Énergie | Consommation d’énergie totale | MWhEF |
| Corporate & Patrimoine | 4 331 |
| Dont fossile | MWhEF | Fuels-Abs & Fuels-LfL | Corporate & Patrimoine | 1 352 |
| Dont électricité | MWhEF | Elec-Abs & Elec-LfL | Corporate & Patrimoine | 2 366 |
| Dont réseau urbain | MWhEF | DH & C-Abs & DH & C-LfL | Corporate & Patrimoine | 613 |
|
| Ratios par m2 kWhEF/m2 | Energy-Int | Corporate & Patrimoine | 63 |
| Dont fossile | Ratios par m2 kWhEF/m2 |
| Corporate & Patrimoine | 20 |
| Dont électricité | Ratios par m2 kWhEF/m2 |
| Corporate & Patrimoine | 34 |
| Dont réseau urbain | Ratios par m2 kWhEF/m2 |
| Corporate & Patrimoine | 9 |
Carbone | Émissions totales liées à l’énergie | teqCO2 |
| Corporate & Patrimoine | 600 |
| Dont directes | teqCO2 | GHG-Dir-Abs | Corporate & Patrimoine | 307 |
| Dont indirectes | teqCO2 | GHG-Indirect-Abs | Corporate & Patrimoine | 293 |
|
| Ratios par m2 kgCO2/m2 | GHG-Int | Corporate & Patrimoine | 8,8 |
| Dont directes | Ratios par m2 kgCO2/m2 |
| Corporate & Patrimoine | 4,5 |
| Dont indirectes | Ratios par m2 kgCO2/m2 |
| Corporate & Patrimoine | 4,3 |
Mesures de performances selon L’EPRA | Code EPRA de la mesure de performance | Indicateurs GRI | Pages correspondantes | Correspondance des chapitres | Concordance Axes de la DPEF | Périmètre |
---|---|---|---|---|---|---|
Mesures de la performance environnementale | ||||||
Consommation d’électricité totale | Elec-Abs | 302-1 | p. 26 ; p. 53 | Chapitre « Bilan d’Émissions de Gaz à Effet de Serre du Siège » ; Annexe « Indicateurs EPRA » § Environnement | Environnement | Corporate/Gestion/Usages |
Consommation de réseau de chaud et de froid totale | DH & C-Abs | 302-1 | p. 26 ; p. 53 | Annexe « Indicateurs EPRA » § Environnement | Environnement | Corporate/Gestion/Usages |
Consommation totale d’énergies fossiles | Fuels-Abs | 302-1 | p. 26 ; p. 53 | Annexe « Indicateurs EPRA » § Environnement | Environnement | Corporate/Gestion/Usages |
Indicateur d’intensité énergétique des consommations des bâtiments | Energy-Int | 302-1 | p. 26 ; p. 53 | Chapitre « Stratégie Bas Carbone et Sobriété Energétique » § Réduction des consommations énergétiques et décret tertiaire ; Annexe « Indicateurs EPRA » § Environnement | Environnement | Corporate/Gestion/Usages |
Émissions directes totales de GES | GHG-Dir-Abs | 305-1 | p. 29 ; p. 53 | Chapitre « Décarbonation du Patrimoine Immobilier de la Société » § Indicateurs clés ; Chapitre « Bilan d’Émissions de Gaz à Effet de Serre du Siège » ; Annexe « Indicateurs EPRA » § Environnement | Environnement | Corporate/Gestion/Usages |
Émissions indirectes totales de GES | GHG-Indirect- | 305-2 | p. 29 ; p. 53 | Annexe « Indicateurs EPRA » § Environnement | Environnement | Corporate/Gestion/Usages |
Indicateur d’intensité des émissions de GES liées à la consommation énergétique des bâtiments | GHG-Int | CRE3 | p. 29 ; p. 53 | Annexe « Indicateurs EPRA » § Environnement | Environnement | Corporate/Gestion/Usages |
Mesures de la performance sociale | ||||||
Engagement communautaire, évaluations d’impact et programmes de développement | Comty-Eng | 413-1 | p. 41 | § Récapitulatif des indicateurs sociaux | Social | Gestion/Usages |
Diversité des sexes | Diversity-Emp | 405-1 | p. 19-20 | « Tableau récapitulatif des indicateurs de gouvernance », chapitre « Gestion des risques ESG » | Gouvernance | Corporate |
Formation et développement des employés | Emp-Training | 404-1 | p. 19-20 | « Tableau récapitulatif des indicateurs de gouvernance », chapitre « Gestion des risques ESG » | Gouvernance | Corporate |
Appréciation des performances des employés | Emp-Dev | 404-3 | p. 19-20 | « Tableau récapitulatif des indicateurs de gouvernance », chapitre « Gestion des risques ESG » | Gouvernance | Corporate |
Nouvelle embauche et turn over | Emp-Turnover | 401-1 | p. 19-20 | « Tableau récapitulatif des indicateurs de gouvernance », chapitre « Gestion des risques ESG » | Gouvernance | Corporate |
Santé et sécurité des employés | H & S-Emp | 403-2 | p. 19-20 | « Tableau récapitulatif des indicateurs de gouvernance », chapitre « Gestion des risques ESG » | Gouvernance | Corporate |
Mesures de la performance sur la gouvernance | ||||||
Composition du corps le plus haut de la gouvernance | Gov-Board | 102-22 | p. 19-20 | « Tableau récapitulatif des indicateurs de gouvernance », chapitre « Gestion des risques ESG » | Gouvernance | Corporate |
Processus de nomination et de sélection des membres du plus haut corps de gouvernance | Gov-Selec | 102-24 | p. 19-20 | « Tableau récapitulatif des indicateurs de gouvernance », chapitre « Gestion des risques ESG » | Gouvernance | Corporate |
Processus pour gérer les situations de conflits d’intérêt | Gov-CoI | 102-25 | p. 19-20 | Règlement intérieur (Partie II, section 4) | Gouvernance | Corporate |
Les autres indicateurs spécifiques à la démarche de M.R.M. et à son activité sont répartis sur l’ensemble des trois piliers Environnement, Social et Gouvernance. Ils sont reportés dans les tableaux récapitulatifs en fin de chaque pilier, ainsi que dans le corps du texte du présent rapport.
Aux actionnaires,
En notre qualité d’organisme tiers indépendant, membre du réseau Mazars, commissaire aux comptes de la société M.R.M. SA, accrédité par le COFRAC Inspection sous le numéro 3-1895 (accréditation dont la liste des sites et la portée sont disponibles sur www.cofrac.fr), nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur les informations historiques (constatées ou extrapolées) de la déclaration de performance extra financière (ci-après respectivement les « Informations » et la « Déclaration »), préparées selon les procédures de l’Entité (ci-après le « Référentiel »), pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, présentées de manière volontaire dans le rapport de gestion de M.R.M. SA (ci-après la « Société » ou l’« Entité »), en référence aux dispositions des articles L. 225 102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du Code de commerce.
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la Déclaration de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
L’absence de cadre de référence généralement accepté et communément utilisé ou de pratiques établies sur lesquels s’appuyer pour évaluer et mesurer les Informations permet d’utiliser des techniques de mesure différentes, mais acceptables, pouvant affecter la comparabilité entre les entités et dans le temps.
Par conséquent, les Informations doivent être lues et comprises en se référant au Référentiel dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration.
Les Informations peuvent être sujettes à une incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées. Certaines informations sont sensibles aux choix méthodologiques, hypothèses et/ou estimations retenues pour leur établissement et présentées dans la Déclaration.
Il appartient au Conseil d’administration :
La Déclaration a été établie en appliquant le Référentiel de l’entité tel que mentionné ci-avant.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur :
Nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur les informations historiques, constatées ou extrapolées.
Comme il nous appartient de formuler une conclusion indépendante sur les Informations telles que préparées par la Direction, nous ne sommes pas autorisés à être impliqués dans la préparation desdites Informations, car cela pourrait compromettre notre indépendance.
Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur :
Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225 1 et suivants du Code de commerce, à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette intervention tenant lieu de programme de vérification et à la norme internationale ISAE 3000 (révisée).
Le présent rapport est établi conformément au programme de vérification RSE_SQ_Programme de vérification_DPEF.
Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l’article L.822-11 du Code de commerce et le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et réglementaires applicables, des règles déontologiques et de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette intervention.
Nos travaux ont mobilisé les compétences de 3 personnes et se sont déroulés entre janvier et mars 2024 sur une durée totale d’intervention de 3 semaines.
Nous avons mené une dizaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration représentant notamment la Direction Générale et les personnes en charge de la collecte et du traitement des données extra-financières.
Nous avons planifié et effectué nos travaux en prenant en compte le risque d’anomalies significatives sur les Informations.
Nous estimons que les procédures que nous avons menées en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée :
Les procédures mises en œuvre dans le cadre d’une mission d’assurance modérée sont moins étendues que celles requises pour une mission d’assurance raisonnable effectuée selon la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
L’organisme tiers indépendant,
Mazars SAS
Paris La Défense, le 19 avril 2024
Edwige Rey
Associée RSE & Développement Durable
Indicateurs quantitatifs incluant les indicateurs clés de performance |
|
Consommations d’énergie (kWhEF en valeur totale) des actifs et répartition en énergie fossile, électricité et réseau urbain |
|
Consommations d’énergie (kWhEF par m2) des actifs |
|
Émissions totales liées aux consommations d’énergie des actifs (kgCO2) et répartition en émissions directes et indirectes |
|
Émissions totales liées aux consommations d’énergie des actifs (kgCO2 par m2) |
|
Émissions de GES liées aux consommations énergétiques du siège |
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Taux de végétalisation total |
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Taux de végétalisation moyen |
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Part des actifs acquis en 2022 sur lesquels un diagnostic environnemental a été réalisé |
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Part d’actifs ayant fait l’objet d’une analyse de risques climatiques |
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Part de femmes parmi les employés |
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Taux de recrutement de nouveaux employés |
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Part d’employés avec une ancienneté d’au moins un an qui ont bénéficié d’un examen de leur carrière et de leur performance en 2023 |
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Nombre d’heures de formation moyen par employé |
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Nombre de jours perdus pour accident de travail ou maladie par employé |
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Part d’actifs situés à moins de 500 m des transports en commun |
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Part des actifs analysés selon des critères environnementaux et/ou sociaux en phase de due-diligence |
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Part des actifs couverts par des mandats contenant une clause ESG |
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Part des actifs faisant l’objet d’actions à impact social |
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Occurrence d’alerte accident sécurité niveau 4 |
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Part d’actifs couverts par la charte d’ancrage territorial |
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Part d’actifs (en valeur) faisant l’objet d’une réunion de gestion a minima semestrielle incluant les enjeux ESG |
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La liste des sociétés comprises dans le périmètre de consolidation du groupe M.R.M. figure à la note 3.2 de l’annexe aux comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023, insérés en section 3.7 du présent Document d’Enregistrement Universel.
Les filiales du Groupe font également l’objet d’une présentation en section 1.6 du présent Document d’Enregistrement Universel, intitulée « Organisation du Groupe ».
Monsieur François Matray
Directeur Général de M.R.M.
16 mai 2024 | Informations financières du 1er trimestre 2024 |
5 juin 2024 | Assemblée Générale Mixte des actionnaires |
26 juillet 2024 | Résultats semestriels 2024 |
14 novembre 2024 | Informations financières du 3e trimestre 2024 |
Des exemplaires du présent Document d’Enregistrement Universel sont disponibles sans frais auprès de la Société ainsi que sur son site Internet (www.mrminvest.com) et celui de l’AMF (www.amf-france.org).
L’ensemble des documents juridiques et financiers devant être mis à la disposition des actionnaires conformément à la réglementation applicable peut être consulté au siège social de M.R.M. : 5, avenue Kléber à Paris (16e) ainsi que sur son site Internet (www.mrminvest.com).
Peuvent notamment être consultés :
La rubrique « Informations réglementées » du site Internet de la Société est disponible à l’adresse suivante :
https://mrm.gcs-web.com/fr/amf-regulated-information
Cet espace regroupe l’ensemble de l’information réglementée diffusée par M.R.M. en application des dispositions des articles 221-1 et suivants du règlement général de l’AMF.
Monsieur François Matray, Directeur Général de M.R.M.
J’atteste que les informations contenues dans le présent Document d’Enregistrement Universel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.
J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion figurant aux pages 3.6 à 3.7 présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et qu’il décrit les principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
François Matray
Directeur Général
Afin de faciliter la lecture du présent Document d’Enregistrement Universel, la table de concordance présentée ci-dessous permet d’identifier les principales informations requises par les annexes 1 et 2 du règlement européen délégué 2019/980 du 14 mars 2019.
Références DEU | Intitulés | Paragraphes |
---|---|---|
Section 1 | Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports |
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Point 1.1 | Personnes responsables des informations | |
Point 1.2 | Attestation des responsables du document | |
Point 1.3 | Déclaration d’expert | N/A |
Point 1.4 | Autres attestations en cas d’informations provenant de tiers | N/A |
Point 1.5 | Déclaration relative à l’approbation du document | Page de garde |
Section 2 | Contrôleurs légaux des comptes |
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Point 2.1 | Coordonnées | |
Point 2.2 | Changements | |
Section 3 | Facteurs de risques |
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Point 3.1 | Description des risques importants | |
Section 4 | Informations concernant l’émetteur |
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Point 4.1 | Raison sociale et nom commercial | |
Point 4.2 | Enregistrement au RCS et identifiant (LEI). | |
Point 4.3 | Date de constitution et durée | |
Point 4.4 | Siège social – forme juridique – législation applicable – site web – autres | |
Section 5 | Aperçu des activités |
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Point 5.1 | Principales activités |
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Point 5.1.1 | Nature des opérations et principales activités | |
Point 5.1.2 | Nouveaux produits et/ou services | N/A |
Point 5.2 | Principaux marchés | |
Point 5.3 | Évènements importants | |
Point 5.4 | Stratégie et objectifs financiers et non financiers | |
Point 5.5 | Degré de dépendance | N/A |
Point 5.6 | Position concurrentielle | N/A |
Point 5.7 | Investissements |
|
Point 5.7.1 | Investissements importants réalisés | |
Point 5.7.2 | Investissements importants en cours ou engagements fermes | N/A |
Point 5.7.3 | Coentreprises et participations significatives | N/A |
Point 5.7.4 | Impact environnemental de l’utilisation des immobilisations corporelles | 1.9 ; 5.1 |
Section 6 | Structure organisationnelle |
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Point 6.1 | Description sommaire du groupe/Organigramme | |
Point 6.2 | Liste des filiales importantes |
Références DEU | Intitulés | Paragraphes |
Section 7 | Examen de la situation financière et du résultat |
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Point 7.1 | Situation financière | |
Point 7.1.1 | Exposé de l’évolution et résultat des activités | |
Point 7.1.2 | Évolutions futures et activités en matière de recherche et de développement | |
Point 7.2 | Résultats d’exploitation | |
Point 7.2.1 | Facteurs importants | N/A |
Point 7.2.2 | Changements importants du chiffre d’affaires net ou des produits nets | N/A |
Section 8 | Trésorerie et capitaux |
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Point 8.1 | Capitaux de l’émetteur | |
Point 8.2 | Flux de trésorerie | |
Point 8.3 | Besoins de financement et structure de financement | |
Point 8.4 | Restriction à l’utilisation des capitaux | N/A |
Point 8.5 | Sources de financement attendues | N/A |
Section 9 | Environnement réglementaire |
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Point 9.1 | Description de l’environnement réglementaire et des facteurs extérieurs influant | |
Section 10 | Informations sur les tendances |
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Point 10.1 | a) Principales tendances récentes | |
| b) Changement significatif de performance financière du groupe depuis la clôture | N/A |
Point 10.2 | Élément susceptible d’influer sensiblement sur les perspectives | |
Section 11 | Prévisions ou estimations du bénéfice |
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Point 11.1 | Prévision ou estimation du bénéfice en cours | N/A |
Point 11.2 | Principales hypothèses | N/A |
Point 11.3 | Attestation sur la prévision ou l’estimation du bénéfice | N/A |
Section 12 | Organes d’administration, de direction et de surveillance et Direction Générale |
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Point 12.1 | Informations concernant les membres des organes d’administration et de direction de la Société | |
Point 12.2 | Conflits d’intérêts | |
Section 13 | Rémunération et avantages |
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Point 13.1 | Rémunérations et avantages versés ou octroyés | |
Point 13.2 | Provisions pour retraite ou autres | N/A |
Section 14 | Fonctionnement des organes d’administration et de direction |
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Point 14.1 | Durée des mandats | |
Point 14.2 | Contrats de service | |
Point 14.3 | Comités | |
Point 14.4 | Conformité aux règles du gouvernement d’entreprise | |
Point 14.5 | Incidences significatives potentielles et modifications futures de la gouvernance | N/A |
Section 15 | Salariés |
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Point 15.1 | Répartition des salariés | |
Point 15.2 | Participations et stock-options | |
Point 15.3 | Accord de participation des salariés au capital |
Références DEU | Intitulés | Paragraphes |
Section 16 | Principaux actionnaires |
|
Point 16.1 | Répartition du capital | |
Point 16.2 | Droits de vote différents (ou déclaration appropriée) | |
Point 16.3 | Contrôle de l’émetteur | |
Point 16.4 | Accord d’actionnaires | N/A |
Section 17 | Transactions avec des parties liées |
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Point 17.1 | Détail des transactions | |
Section 18 | Informations financières concernant l’actif et le passif, la situation financière et les résultats de l’émetteur |
|
Point 18.1 | Informations financières historiques |
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Point 18.1.1 | Informations financières historiques auditées | |
Point 18.1.2 | Changement de date de référence comptable | N/A |
Point 18.1.3 | Normes comptables | |
Point 18.1.4 | Changement de référentiel comptable | N/A |
Point 18.1.5 | Contenu minimal des informations financières auditées | |
Point 18.1.6 | États financiers consolidés | |
Point 18.1.7 | Date des dernières informations financières | |
Point 18.2 | Informations financières intermédiaires et autres |
|
Point 18.2.1 | Informations financières trimestrielles ou semestrielles | N/A |
Point 18.3 | Audit des informations financières annuelles historiques |
|
Point 18.3.1 | Rapport d’audit | |
Point 18.3.2 | Autres informations auditées | N/A |
Point 18.3.3 | Informations financières non auditées | N/A |
Point 18.4 | Informations financières pro forma |
|
Point 18.4.1 | Modification significative des valeurs brutes | N/A |
Point 18.5 | Politique en matière de dividendes |
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Point 18.5.1 | Description | |
Point 18.5.2 | Montant du dividende par action | |
Point 18.6 | Procédures judiciaires et d’arbitrage |
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Point 18.6.1 | Procédures significatives | |
Point 18.7 | Changement significatif de la situation financière de l’émetteur |
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Point 18.7.1 | Changement significatif depuis la clôture | |
Section 19 | Informations supplémentaires |
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Point 19.1 | Capital social |
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Point 19.1.1 | Montant du capital émis | |
Point 19.1.2 | Actions non représentatives du capital | |
Point 19.1.3 | Actions auto-détenues | |
Point 19.1.4 | Valeurs mobilières | |
Point 19.1.5 | Conditions de droit d’acquisition et/ou toute obligation | N/A |
Point 19.1.6 | Option ou accord | |
Point 19.1.7 | Historique du capital social | |
Point 19.2 | Acte constitutif et statuts |
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Point 19.2.1 | Inscription au registre et objet social | |
Point 19.2.2 | Catégories d’actions existantes | N/A |
Point 19.2.3 | Disposition impactant un changement de contrôle | N/A |
Références DEU | Intitulés | Paragraphes |
Section 20 | Contrats importants |
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Point 20.1 | Résumé de chaque contrat | N/A |
Section 21 | Documents disponibles |
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Point 21.1 | Déclaration sur les documents consultables |
Afin de faciliter la lecture du présent document, la table de concordance ci-après permet d’identifier, dans le présent Document d’Enregistrement Universel, les informations qui constituent le rapport financier annuel devant être publié par les sociétés cotées conformément aux articles L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et 222-3 du règlement général de l’AMF.
N° | Informations | Sections |
---|---|---|
1. | Comptes sociaux | |
2. | Comptes consolidés | |
3. | Rapport de gestion (au sens du Code monétaire et financier) | |
3.1 | Informations relatives à l’activité de la Société et du Groupe |
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| |
|
| paragraphe 1.3 |
|
| paragraphe 1.6 |
|
| paragraphe 1.7 |
|
| paragraphe 1.3.4 |
|
| paragraphe 4. |
3.2 | Rachats par la Société de ses propres actions | paragraphe 3.2 |
4. | Déclaration des personnes physiques qui assument la responsabilité du rapport financier annuel | |
5. | Rapports des contrôleurs légaux des comptes sur les comptes sociaux et consolidés | |
6. | Rapport sur le gouvernement d’entreprise |