Dans un marché toujours plus concurrentiel et touché par des transformations sans précédent, Banque Stellantis France continue sa progression avec un résultat d’exploitation de 461 millions d’euros, en progression de 1,5%.
Avec un peu plus de 2,15 millions de véhicules immatriculés, le marché français est en hausse de 14,7% par rapport à 2022. Sur ce marché, Peugeot et Citroën occupent les 2ème et 3ème marches du podium avec respectivement 14,2% et 8,4% de part de marché. Les nouvelles marques de STELLANTIS progressent significativement : +26,5% pour Alfa Romeo, +24,8% pour Jeep, +19,7% pour Opel et +5,7% pour Fiat.
En préambule, rappelons que cette année 2023 sera historique pour notre société. En effet, PSA Banque France est devenu Banque Stellantis France. Depuis le 3 avril 2023, notre périmètre d’intervention a évolué puisque nous prenons en charge, sur le territoire français, l’ensemble des financements à destination de la clientèle finale de tous les réseaux de distribution des marques de STELLANTIS à l’exception de la location longue durée aux professionnels et entreprises. Cette dernière est confiée, pour la nouvelle production, à Leasys.
De plus, nous gérons également l’ensemble des financements wholesale pour les réseaux de distribution des marques de STELLANTIS.
Enfin, notons également que Banque Stellantis France a acquis les sociétés de financement automobiles en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas.
La stratégie de la banque reste la même, celle d’accompagner la stratégie commerciale de chacune des marques dans le but de conquérir et de fidéliser toutes les typologies de clientèle.
Dans un environnement marqué par une évolution continue et exceptionnelle du refinancement, Banque Stellantis France a su encore améliorer sa performance commerciale, notamment pour la clientèle des particuliers sur les véhicules neufs et d’occasion. Les différentes stratégies de refinancement de la banque, l’élargissement de la collecte des dépôts en Allemagne, en Espagne et aux Pays-Bas, la réalisation de deux nouvelles émissions obligataires et le placement d’une nouvelle opération de titrisation nous ont permis de maintenir une marge brute cohérente, assurant une rentabilité pérenne de nos encours.
Cette belle performance commerciale est assortie d’une habituelle excellente performance en taux de placement de nos produits d’assurances complémentaires.
Cette performance a généré un chiffre d’affaires record de 5,2 milliards d’euros en France, en évolution de plus de 13%.
L’année 2024 devra être l’année de la consolidation des performances avec nos marques historiques et de la convergence pour les nouvelles marques.
Laurent AUBINEAU
Directeur Général
ÉVOLUTION DES VÉHICULES FINANCÉS (en milliers de véhicules) |
| ÉVOLUTION DES ENCOURS DE FINANCEMENTS CLIENTÈLE FINALE ET RÉSEAU DE DISTRIBUTION (en millions d’euros) |
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TAUX DE PÉNÉTRATION FINANCEMENTS ET SERVICES (en % des ventes de véhicules neufs des marques de STELLANTIS / |
| SOURCES DE REFINANCEMENT AU 31 décembre 2023 |
CAPITAUX PROPRES ET RÉSULTAT NET (en millions d’euros) |
| RATIOS DE CAPITAL (en %) |
Les informations financières présentées dans le présent rapport annuel ont été préparées dans le respect des normes IFRS (International Financial Reporting Standards) adoptées par les pays membres de l’Union européenne.
Les comptes consolidés ont été certifiés au 31 décembre 2023 par les commissaires aux comptes du groupe Banque Stellantis France, PricewaterhouseCoopers Audit et Mazars.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Variation en % |
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Produit net bancaire | 685 | 643 | 6,5% |
Charges générales d’exploitation et assimilées | (195) | (166) | 17,5% |
Coût du risque | (29) | (23) | 26,1% |
Résultat d’exploitation | 461 | 454 | 1,5% |
Autre résultat hors exploitation | 40 | (3) | - |
Résultat avant impôts | 501 | 451 | 11,1% |
Impôts sur les bénéfices | (135) | (105) | 28,6% |
Résultat net | 366 | 346 | 5,8% |
(en millions d’euros)
Actif | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 | Variation en % |
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Caisse, banques centrales, CCP | 1 838 | 848 | 116,7% |
Actifs financiers | 25 | 283 | (91,2%) |
Prêts et créances sur les établissements de crédit | 801 | 622 | 28,8% |
Prêts et créances sur la clientèle | 19 762 | 15 602 | 26,7% |
Actifs d’impôts | 25 | 43 | (41,9%) |
Autres actifs | 583 | 171 | 240,9% |
Immobilisations corporelles | 97 | 15 | - |
Immobilisations incorporelles | 37 | - | - |
Total de l’actif | 23 168 | 17 584 | 31,8% |
Passif | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 | Variation en % |
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Passifs financiers | 28 | 4 | - |
Dettes envers les établissements de crédit | 7 022 | 5 509 | 27,5% |
Dettes envers la clientèle | 4 401 | 3 372 | 30,5% |
Dettes représentées par un titre | 7 309 | 5 022 | 45,5% |
Passifs d’impôts | 703 | 582 | 20,8% |
Autres passifs | 1 050 | 806 | 30,3% |
Dettes subordonnées | 301 | 155 | 94,2% |
Capitaux propres | 2 354 | 2 134 | 10,3% |
Total du passif | 23 168 | 17 584 | 31,8% |
(en millions d’euros) | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 | Variation en % |
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Réseau de distribution | 6 299 | 4 474 | 40,8% |
Clientèle finale | 13 463 | 11 128 | 21,0% |
Total des prêts et créances sur la clientèle | 19 762 | 15 602 | 26,7% |
Stellantis Financial Services Europe, entité financière de STELLANTIS (née de la fusion des groupes PSA et FCA en janvier 2021), spécialisée dans le financement automobile et Santander Consumer Finance, la filiale de Banco Santander spécialisée dans le crédit à la consommation, ont signé le 10 juillet 2014 un accord-cadre sur la constitution d’un partenariat bancaire portant sur 11 pays en Europe puis le 31 mars 2022 suite à l’annonce fin 2021 du projet de réorganisation de la configuration européenne des activités de financement de STELLANTIS, pour permettre de proposer des offres de financement cohérentes et attractives à l’ensemble des clients, concessionnaires et distributeurs des marques de STELLANTIS.
Depuis le 3 avril 2023, Santander Consumer Finance mène, par le biais de sociétés communes codétenues avec STELLANTIS, les activités de financement (exception faite de la location longue durée pour les professionnels et les entreprises) en France, en Italie, en Espagne, en Belgique, en Pologne, aux Pays-Bas et, par le biais d’un accord commercial au Portugal, et est le partenaire exclusif de STELLANTIS sur ce périmètre d’activités et dans ces pays.
PSA Banque France est alors devenue « Banque Stellantis France » et le périmètre d’intervention du groupe s’est élargi en devenant la financière de l’ensemble des marques de STELLANTIS (Peugeot, Citroën, DS et désormais Opel, Fiat, Abarth, Alfa Romeo, Jeep, Maserati et Ram) distribuées en France pour toutes les techniques de financement et toutes les typologies de clientèle, exception faite de la location longue durée pour les professionnels et les entreprises.
Puis le 30 mai 2023, Banque Stellantis France a acquis auprès de Stellantis Financial Services España (joint-venture en Espagne détenue à 50/50 par Stellantis Financial Services Europe et Santander Consumer Finance) les titres des sociétés Stellantis Financial Services Belux et Stellantis Financial Services Nederland. Le groupe Banque Stellantis France consolide désormais, sans impact sur leur activité commerciale, ces deux sociétés de financement automobile opérant en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas.
La coopération avec Santander Consumer Finance dynamise les activités du groupe Banque Stellantis France grâce notamment à des offres financières plus compétitives réservées aux clients et aux réseaux de distribution des marques de STELLANTIS. Une gamme complète d’assurances et de services permet aux clients de bénéficier d’une offre globale et cohérente sur le lieu de vente des voitures. Le groupe Banque Stellantis France assure également aux réseaux de distribution des marques de STELLANTIS, le financement de leurs stocks de véhicules (neufs et d’occasion) et de pièces de rechange, ainsi que d’autres financements tels que celui du besoin en fonds de roulement.
Banque Stellantis France est contrôlée à 50/50 par Stellantis Financial Services Europe et par Santander Consumer Finance, et se trouve consolidée par intégration globale au sein du groupe Santander.
Banque Stellantis France est un établissement de crédit et société mère à 100% :
Le groupe Banque Stellantis France est implanté et exerce son activité sur l’ensemble du territoire français depuis son siège social, sis au 2-10, boulevard de l’Europe, Poissy (78300) et ses trois agences (Grand Paris, Lyon et Rennes), et depuis le 30 mai 2023, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas.
La coopération entre Stellantis Financial Services Europe et Santander Consumer Finance s’organise au sein du groupe Banque Stellantis France au travers d’une gouvernance partagée.
La règle de gouvernance des comités mise en place dans le cadre de la coopération dans tous les domaines (commerce, risque, finance, etc.) est compatible avec le cadre réglementaire de la gouvernance d’entreprise.
Fort de son modèle économique fondé sur sa proximité avec les différentes marques de STELLANTIS, de réseaux de distribution historiques ainsi que du support financier du groupe Santander, le groupe Banque Stellantis France a démontré sa capacité à réagir efficacement dans des contextes complexes (pandémie de Covid-19, pénurie de semi-conducteurs, tensions géopolitiques, problèmes logistiques, etc.) et à élargir son champ d’activité aux réseaux de l’ensemble des marques de STELLANTIS.
Les principaux leviers mis en œuvre par le groupe Banque Stellantis France sont :
Bien que bénéficiant pleinement de son statut de partenaire financier dédié de STELLANTIS, le groupe Banque Stellantis France opère selon une structure de management autonome qui vise au succès de ses activités tout en assurant un contrôle rigoureux de ses propres risques. La politique commerciale est quant à elle déterminée en lien étroit avec la stratégie marketing et commerciale des marques de STELLANTIS.
Le système de gestion des actifs repose sur une politique robuste d’acceptation des crédits accordés aux particuliers basée sur un score de crédit développé en interne, ainsi que sur des standards élevés d’analyse crédit pour le financement aux entreprises.
Le groupe Banque Stellantis France propose en France, et depuis mai 2023, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas des offres de financement, d’assurances et de services ainsi que d’épargne grand public en France, et depuis 2023, en Allemagne puis en Espagne et aux Pays-Bas :
Les activités de financement et le capital restant dû sur les prêts et créances sont analysés par portefeuille, en fonction du segment de clientèle :
Le groupe Banque Stellantis France finance l’achat et la location avec ou sans option d’achat de véhicules neufs et d’occasion par une clientèle de particuliers et d’entreprises (exception faite de la location longue durée pour les professionnels et les entreprises) au travers des réseaux de concessionnaires des marques de STELLANTIS. Les solutions de financement proposées incluent des assurances et des services qui protègent le client et/ou son véhicule.
Le groupe Banque Stellantis France est aussi le partenaire financier exclusif des quadricycles Citroën AMI et Fiat TOPOLINO lancés fin 2023, et le partenaire d’Aramis, réseau spécialiste de la vente de voitures neuves et d’occasion de STELLANTIS.
En 2023, le groupe Banque Stellantis France a soutenu le lancement des nouveaux modèles de toutes les marques de STELLANTIS par la mise en place d’offres fidélisantes dédiées proposant à la fois le financement, l’assurance et les services en s’appuyant notamment sur des solutions de location.
Les taux d’intérêt proposés à la clientèle sont principalement des taux fixes.
Des offres promotionnelles bénéficiant du support des marques peuvent également être proposées à la clientèle afin de dynamiser les ventes de véhicules ou de favoriser la commercialisation de certains modèles. Les procédures habituelles de score et de tarification sont également appliquées à ce type de financements.
Le groupe Banque Stellantis France travaille de manière privilégiée avec les réseaux de distribution des marques Peugeot, Citroën et DS et depuis avril 2023 avec ceux des autres marques de STELLANTIS. Au cours de l’année 2023, il a financé 30,0% des véhicules neufs immatriculés en France par les marques Peugeot, Citroën et DS et, à partir d’avril 2023, aussi les autres marques de STELLANTIS puis, à partir de mai 2023, également en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas.
Les solutions de financement sont commercialisées par l’intermédiaire de ces réseaux de distribution, avec une approche globale visant à proposer à la clientèle finale, au moment de la vente du véhicule, une offre de financement, d’assurances et de services. Ces solutions évoluent en fonction du besoin des clients pour une mobilité simple et facile.
Les systèmes d’information du groupe Banque Stellantis France sont intégrés à ceux des marques, donnant au réseau de distribution une grande réactivité dans la conduite des processus de négociation et de contractualisation avec les clients. Cette capacité de one-stop shopping est indéniablement un avantage apprécié par la clientèle. Les clients éligibles peuvent ainsi obtenir une décision concernant leur demande de financement directement auprès du distributeur. Ce système d’information intégré est un levier majeur de réduction des coûts et du temps de traitement des demandes. La signature électronique est possible pour les particuliers et les clients entreprises dont le signataire est aussi dirigeant. Cette démarche de simplification du parcours client et de la relation avec le point de vente démontre la volonté du groupe Banque Stellantis France d’être le partenaire privilégié de ses clients.
Accompagnant la communication et les offres des marques de STELLANTIS sur leurs sites internet, le groupe Banque Stellantis France a développé des outils de simulation de financements disponibles sur les sites des marques et des réseaux de distribution. Initiée en 2017, par la mise en place d’une solution en ligne de financement, puis en 2019 avec une décision intégrée pour les commandes de véhicules disponibles en stock de STELLANTIS, la proposition de solutions digitales continue d’évoluer pour répondre aux besoins des clients. La possibilité est par exemple offerte aux clients particuliers de configurer, commander et financer en ligne leur nouveau véhicule neuf (selon la marque) tout en favorisant la relation avec un point de vente des réseaux des marques.
Le taux de pénétration est mesuré en rapportant le nombre de nouveaux financements de véhicules neufs au nombre de véhicules particuliers et utilitaires légers immatriculés en France, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas par STELLANTIS. Le nombre de nouveaux véhicules immatriculés inclut les véhicules achetés au comptant, donc sans financement. Depuis avril 2023, le groupe Banque Stellantis France s’adresse aux réseaux des autres marques de STELLANTIS et le taux de pénétration est également suivi comme indicateur de performance sur ces nouveaux périmètres.
Le financement d’une vente par un crédit se fait principalement à mensualités constantes, couvrant le remboursement progressif du capital et le paiement d’intérêts. Dans certains cas, des offres de crédit ballon peuvent également être proposées à la clientèle et se caractérisent par une dernière mensualité plus importante que les précédentes. Dans ce dernier cas, le client, propriétaire du véhicule financé par le crédit, a la possibilité de revendre son véhicule au concessionnaire au terme du contrat pour un montant équivalant à la dernière mensualité (paiement ballon) selon l’engagement de reprise du véhicule signé par le concessionnaire au moment de l’acquisition du véhicule.
Ce financement peut être total ou partiel. L’emprunteur a en effet la possibilité d’effectuer un apport personnel couvrant une partie du prix du véhicule et de recourir à un financement pour le montant résiduel. Dans tous les cas, le montant du financement ne peut excéder 100% du prix du véhicule, options et accessoires inclus. De nombreux clients (principalement les particuliers) choisissent de financer partiellement le prix d’achat de leur véhicule.
Les durées de financement s’échelonnent principalement entre un et six ans. Les remboursements sont généralement mensuels. Il est possible dans certains cas de décaler la première échéance à 60 ou 90 jours. L’emprunteur peut procéder à un remboursement anticipé à tout moment. Des pénalités peuvent dans ce cas être demandées au client.
Les financements de véhicules octroyés par le groupe Banque Stellantis France peuvent être assortis de garanties, notamment en fonction du type de véhicule financé et/ou en raison du profil de risque du client, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une entreprise.
Le groupe Banque Stellantis France peut ainsi demander le cautionnement d’un tiers. Pour la clientèle d’entreprises, une garantie sur des actifs de l’entreprise ou sur son fonds de commerce peut être également demandée.
Les activités de location sont constituées pour les particuliers par la location longue durée (LLD) ainsi que par la location avec option d’achat (LOA) ou le crédit-bail (CB) pour les professionnels. Ces différents types de locations sont comptabilisés comme des locations financières dans les comptes consolidés du groupe Banque Stellantis France, et sont intégrés aux prêts et créances sur la clientèle. Les véhicules en location ne sont pas enregistrés comme des actifs immobilisés dans les comptes consolidés établis selon les normes comptables internationales.
Ainsi, le groupe Banque Stellantis France achète des véhicules aux concessionnaires et les loue aux clients finaux. Les contrats de location sont principalement proposés pour une durée d’un à cinq ans. Le groupe Banque Stellantis France reste propriétaire du véhicule tout au long de la période de location. Au terme du contrat de LOA ou de CB, le client a le choix d’exercer son option d’achat ou de rendre le véhicule. Comme pour les contrats de LLD, le concessionnaire ou, dans certains cas, le constructeur lui-même s’engage alors à racheter le véhicule au groupe Banque Stellantis France lors de sa restitution par le locataire en fin de contrat, à un prix déterminé au moment de la mise en place du contrat de location. Cette valeur de rachat du véhicule correspond à la valeur résiduelle estimée du véhicule à l’issue de la période de location. Cet engagement de reprise du véhicule permet au groupe Banque Stellantis France de ne pas être exposé au risque lié à la reprise du véhicule et à la variation éventuelle de sa valeur en fin de contrat de location (le concessionnaire ou le constructeur respectant leur engagement de rachat). Bien que le client puisse être dans l’obligation de payer des frais si le véhicule n’est pas restitué dans un état satisfaisant ou si son kilométrage est supérieur à celui fixé dans le contrat de location, le montant que le concessionnaire ou le constructeur paye au groupe Banque Stellantis France n’en est pas pour autant affecté. Cependant, le groupe Banque Stellantis France supportera généralement le risque sur la valeur de revente du véhicule si, au cours de la période de location du véhicule, le client interrompt le paiement de ses loyers. En effet, le prix prédéterminé de reprise du véhicule par le concessionnaire ou le constructeur peut ne pas être suffisant pour compenser la perte des loyers futurs non versés par le client. Les contrats de LLD incluent en conséquence une clause visant à compenser le préjudice financier dû à la résiliation anticipée du contrat.
Le groupe Banque Stellantis France a développé des scores d’acceptation différenciés pour :
Les données utilisées pour évaluer le risque de contrepartie des emprunteurs proviennent notamment des renseignements et/ou documents fournis directement par les clients et complétés, le cas échéant, par des informations issues de bases de données internes établies à partir des profils détaillés des clients et de leurs historiques de paiements. Les informations relatives aux clients sont vérifiées grâce aux différentes bases de données mises à disposition par les organismes publics (tels que la Banque de France). Pour la clientèle d’entreprises, le groupe Banque Stellantis France utilise des sources variées d’informations publiques et commerciales afin de vérifier leur solvabilité. En cas de refus de financement, le groupe Banque Stellantis France conserve le dossier pendant une période de six mois, ce qui peut engendrer une alerte en cas de nouvelle demande de financement émanant du même client pendant cette période.
Les échéances et les loyers sont en général réglés par prélèvement automatique. En cas de détection d’impayé, un second prélèvement est déclenché afin de traiter de manière automatique le plus grand nombre possible d’arriérés de paiement. Pour les impayés résiduels, des courriers ou appels téléphoniques sont effectués dans les jours suivant la détection de l’incident, et sont répétés si l’incident n’est pas résolu rapidement. Le groupe Banque Stellantis France utilise à la fois des équipes internes de recouvrement amiable pour tenter de résoudre cet incident ainsi qu’un prestataire extérieur qui intervient en support de l’équipe interne et prend en charge le démarrage de la procédure.
Lorsque des impayés subsistent au-delà de 65 jours, les équipes du recouvrement précontentieux reprennent la gestion de ces incidents de paiement. Des courriers sont alors adressés aux clients, appuyés également par des appels téléphoniques. En fonction des éléments constitutifs du dossier et des informations communiquées par le client, les équipes de recouvrement déterminent la solution qui semble la plus adaptée à la situation du client afin qu’il soit procédé à la mise à jour des arriérés de paiement. Il pourra être envisagé de demander à un spécialiste du recouvrement à domicile d’intervenir auprès du client ou de mettre en place des solutions de réaménagement de dettes, et si aucune de ces solutions ne semble appropriée, de proposer la reprise du véhicule financé de façon amiable ou judiciaire, déclenchant alors la résiliation du contrat de financement.
Après la reprise du véhicule, le groupe Banque Stellantis France met en œuvre les procédures légales existantes (comme les enchères, par exemple) pour revendre le véhicule.
Lorsque des impayés subsistent au-delà de 150 jours, les dossiers de financement sont déclarés déchus de leur terme et les équipes du recouvrement contentieux vont tenter de récupérer le solde total du financement en tentant tout d’abord de trouver un ultime arrangement avec les clients concernés avant de lancer des procédures plus contraignantes ou de reprendre possession du véhicule si cela n’a pas pu être fait antérieurement.
Lorsque des impayés subsistent au-delà des 48 mois pour les financements par crédit ou des 24 mois pour les contrats de location après la déchéance du terme, les équipes du recouvrement contentieux demandent l’intervention de prestataires externes spécialisés afin de recouvrer les impayés et, le cas échéant, de procéder à une cession de créances.
Le groupe Banque Stellantis France propose des solutions de financement pour les stocks de véhicules neufs, de démonstration, d’occasion et de pièces détachées détenus par les distributeurs des marques de STELLANTIS. En complément de cette activité principale, d’autres types de financements sont également proposés aux concessionnaires de ces marques afin de répondre à leurs besoins d’exploitation (fonds de roulement, comptes courants, etc.) ou d’investissements.
Des lignes de crédit peuvent aussi être accordées aux concessionnaires pour financer leurs rachats de véhicules dans le cadre d’engagements de reprises ou de retours de locations et crédits ballon. Le financement couvre la totalité du prix de reprise du véhicule par les concessionnaires, dans la limite d’un montant global fixé pour chaque concessionnaire. Une revue régulière, et a minima annuelle, de la solvabilité et de la situation globale des concessionnaires est menée par le groupe Banque Stellantis France afin d’ajuster, si nécessaire, les limites des financements.
Depuis de nombreuses années, le groupe Banque Stellantis France étoffe son offre commerciale en proposant à ses clients des produits d’assurance et de services élaborés avec :
Le groupe Banque Stellantis France propose ainsi à sa clientèle finale, conjointement ou non avec l’offre de financement, une gamme complète de produits d’assurances et de services liés à la personne ou au véhicule.
L’objectif poursuivi avec une offre 360° est de permettre une approche globale autour de la vente du véhicule, son financement et la proposition de services complémentaires facultatifs lors d’un unique contact au point de vente du véhicule. Les offres commerciales qui peuvent être composées de plusieurs services, en sus des prestations proposées individuellement, permettent également de bénéficier de conditions encore plus compétitives tout en protégeant au mieux le client et le véhicule et en s’adaptant à des besoins toujours plus prononcés de flexibilité et de liberté.
Ainsi, des offres très spécifiques incluant le financement, l’assurance et les services complémentaires sont commercialisées, comme « Pack Perspectives » pour Peugeot, le Pack Pro pour toutes les marques ou encore l’offre « Trust & Go » avec SPOTICAR.
Le groupe Banque Stellantis France complète également son offre conformément à la stratégie de distribution multicanaux en permettant à sa clientèle d’acquérir sur le lieu de vente du véhicule ou en ligne une large gamme de produits et services concernant le véhicule, son entretien ou son assurance automobile.
En 2023, le groupe Banque Stellantis France a poursuivi le développement d’offres de financement innovantes et designées dans l’esprit « Mobility as a service ». Ainsi, après Flex & Free, il a lancé en partenariat avec la marque Peugeot le « loyer sur mesure » qui permet d’accompagner les clients dans la transition électrique en garantissant une adaptation toujours plus souple à leurs usages. Ce produit a été lancé sur des véhicules phares comme e-208, e-2008 ou encore e-308 et rencontre un réel succès en utilisant les données connectées du véhicule. Une solution d’abonnement a été lancée en décembre 2023 avec SPOTICAR et la gamme de produits pour répondre aux besoins évolutifs des clients continuera de s’étoffer dans le futur.
En parallèle de ces produits financiers qui associent connectivité et souplesse, le groupe Banque Stellantis France élabore également des services toujours plus flexibles avec ses partenaires, que cela soit avec :
La gestion d’une activité d’épargne grand public permet au groupe Banque Stellantis France d’être présent sur le marché de l’épargne en ligne tout en diversifiant ses sources de refinancement. Les offres de livrets d’épargne et de comptes à terme à taux fixe s’adressaient uniquement aux particuliers résidents fiscalement en France. En 2023, et à l’occasion de ses dix ans, la marque « Distingo par PSA Banque » est devenue « Distingo Bank ,» et a pris une dimension internationale avec le lancement de son offre en Allemagne, puis en Espagne et aux Pays-Bas.
Le statut du groupe Banque Stellantis France, partenaire financier des marques de STELLANTIS en France, et depuis mai 2023 aussi en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas, permet une relation de proximité et de partenariat avec le réseau de distribution de ces marques automobiles et lui procure naturellement un positionnement privilégié. Il peut ainsi répondre efficacement aux besoins de financement des points de vente, en lien étroit avec la politique commerciale des marques. Par ailleurs, le groupe Banque Stellantis France se différencie de ses concurrents grâce à la spécificité de son offre destinée à la clientèle finale, au travers des solutions one-stop shopping. Ces offres conçues en collaboration avec les marques permettent de répondre instantanément sur le point de vente aux besoins de chaque client. Cette proximité avec les marques permet au groupe Banque Stellantis France d’accompagner STELLANTIS dans sa politique d’acteur majeur de la mobilité de ses clients.
Les concessionnaires des marques de STELLANTIS n’étant pas contractuellement tenus de s’adresser au groupe Banque Stellantis France pour couvrir leurs propres besoins de financements ni pour proposer des solutions de financement à leurs clients, il en découle une mise en concurrence du groupe Banque Stellantis France sur ces deux segments d’activité avec ses concurrents principaux que sont les banques commerciales, les établissements spécialisés dans le crédit à la consommation et les loueurs professionnels. De plus, la possibilité offerte aux clients finaux d’acquérir leur véhicule au comptant ou à l’aide d’un crédit non affecté (tel que par exemple un prêt personnel) constitue également une autre forme de concurrence.
Au 31 décembre 2023, l’effectif global du groupe Banque Stellantis France s’élève à 911 collaborateurs (hors alternants), soit en équivalent temps plein de 866 salariés avec, en complément, 50 apprentis en contrats à durée déterminée.
Le groupe Banque Stellantis France n’est propriétaire d’aucun bien immobilier, ni pour son siège social, ni pour ses antennes locales, qui font l’objet de contrats de bail.
Le groupe Banque Stellantis France respecte les lois et réglementations en vigueur. L’essentiel des procédures judiciaires est composé des litiges issus des créances impayées enregistrées sur la clientèle finale et dans une moindre mesure sur les concessionnaires dans le cadre du déroulement normal des activités de financement.
L’activité principale du groupe Banque Stellantis France consiste à proposer des solutions de financement pour l’acquisition de véhicules neufs de STELLANTIS et d’occasion par une clientèle de particuliers et d’entreprises (exception faite de la location longue durée pour les professionnels et les entreprises) ainsi qu’à financer les stocks de véhicules et de pièces détachées pour les concessionnaires des marques de STELLANTIS. Le produit net bancaire du groupe Banque Stellantis France est principalement constitué des revenus d’intérêt nets perçus sur les crédits et locations accordés à ses clients. Une autre partie du produit net bancaire provient de la commercialisation de produits d’assurances et autres services proposés aux clients des marques de STELLANTIS.
Le résultat d’exploitation du groupe Banque Stellantis France pour l’exercice 2023 s’élève à 461 millions d’euros, à comparer aux 454 millions d’euros obtenus en 2022.
En 2023, les ventes en France des véhicules particuliers (VP) et véhicules utilitaires légers (VUL) des marques Peugeot, Citroën, DS, Opel, Fiat, Abarth, Alfa Romeo, Jeep, Maserati et Ram ont progressé de 2,2% à 634 305 unités, représentant une part de marché de 29,4% (en baisse de 3,7% par rapport à fin décembre 2022).
La marque Peugeot régresse par rapport à l’an passé avec des ventes VP en baisse de 1,7% pour un total de 241 512 unités, malgré trois modèles placés parmi les dix modèles les plus vendus en France : la 208 (4,9% de part de marché) est le 2ème véhicule le plus vendu en France sur 2023, la 2008 (2,8%) conserve la 5ème position et la 308 garde la 7ème position (2,6%). Les ventes de VUL représentent 63 783 unités, en hausse de 7,3% par rapport à 2022.
La marque Citroën a immatriculé quant à elle 181 006 voitures en France, ce qui représente une baisse de 2,2% par rapport à l’année précédente. Ce chiffre se répartit entre 125 932 VP et 55 074 VUL. Dans la catégorie des VP, la C3 garde la 4ème place des voitures les plus vendues en France avec 3,4% de part de marché.
La marque Opel avec 43 237 VP enregistre la plus forte hausse avec 19,9% pour une part de marché de 2,4%. Sur le marché VUL avec 8 639 véhicules vendus, la marque progresse de 18,6%.
Avec 23 372 immatriculations de VP à fin 2023, la marque DS enregistre une hausse de 11,5% et une part de marché de 1,3% sur le marché des particuliers, qui reste stable par rapport à 2022.
Enfin, la marque Fiat atteint 2,3% de part de marché VP avec 40 336 unités vendues. 19 686 véhicules utilitaires ont été vendus, en baisse de 3,0% par rapport à 2022.
Les marques Abarth, Alfa Romeo, Jeep, Maserati, Ram représentent une part de marché de 0,6%.
Le nombre de véhicules particuliers et utilitaires légers immatriculés en Belgique et au Luxembourg s’est élevé pour l’année 2023 à 605 000 unités en augmentation de 27% par rapport à l’année 2022, avec 105 000 véhicules pour STELLANTIS en progression de 3,8%.
Aux Pays-Bas, en 2023, le nombre total d’immatriculations de véhicules particuliers et utilitaires légers a atteint 440 000 unités contre 371 600 unités en 2022, soit une hausse de 16% avec des immatriculations stables à 64 450 véhicules pour les véhicules des marques de STELLANTIS.
Le groupe Banque Stellantis France enregistre une hausse des volumes de financement VN et VO à la clientèle finale de 15,8% sur l’année 2023, passant ainsi de 263 867 à 305 687 contrats de financement souscrits pour une production totale de 5 848 millions d’euros, en hausse de 1 232 millions d’euros, soit 26,7% par rapport à 2022, s’expliquant par :
Le groupe Banque Stellantis France a financé 212 529 véhicules neufs des marques de STELLANTIS en 2023, à travers des contrats de crédit ou de location, ce qui représente une hausse de 16,4% (dont 12% en France hors activité location longue durée arrêtée) par rapport à l’année 2022.
Le taux de pénétration VN du groupe Banque Stellantis France s’établit à 30,0% en 2023 avec :
Les volumes de financement VO progressent de 14,7% par rapport à 2022 avec 93 158 financements dont 3 607 financements en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas en 2023.
L’encours de financement à la clientèle finale progresse de 21,0%, passant de 11 128 millions d’euros à 13 463 millions d’euros. Cette progression est due pour plus de moitié à l’apport des filiales belge et néerlandaise de 1 256 millions d’euros. La progression des encours de la France est de 9,7% avec l’apport des nouvelles marques intégrées.
Les tableaux ci-après reprennent les principaux indicateurs de l’activité de financement à la clientèle finale du groupe Banque Stellantis France en 2023.
| 2023 | 2022 | Variation en % |
---|---|---|---|
Nombre de nouveaux dossiers | 305 687 | 263 867 | 15,8% |
dont France | 280 278 | 263 867 | 6,2% |
dont Belgique, Luxembourg | 17 592 | - | - |
dont Pays-Bas | 7 817 | - | - |
Production de nouveaux financements (en millions d’euros) | 5 848 | 4 616 | 26,7% |
dont France | 5 247 | 4 616 | 13,7% |
dont Belgique, Luxembourg | 407 | - | - |
dont Pays-Bas | 194 | - | - |
(en millions d’euros) | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 | Variation en % |
---|---|---|---|
Encours de financement | 13 463 | 11 128 | 21,0% |
dont France | 12 207 | 11 128 | 9,7% |
dont Belgique, Luxembourg | 754 | - | - |
dont Pays-Bas | 502 | - | - |
En 2023, les encours de financement au réseau de distribution des marques STELLANTIS ont augmenté de 40,8% par rapport à décembre 2022, du fait de l’intégration du réseau de distribution des autres marques de STELLANTIS, financées par le groupe Banque Stellantis France à partir d’avril 2023 et la consolidation à partir de mai 2023 des deux sociétés de financement automobile opérant en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas.
Le tableau ci-dessous présente l’encours de crédit accordé aux concessionnaires.
(en millions d’euros) | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 | Variation en % |
---|---|---|---|
Encours de financement | 6 299 | 4 474 | 40,8% |
dont France | 5 846 | 4 474 | 30,7% |
dont Belgique, Luxembourg | 301 | - | - |
dont Pays-Bas | 152 | - | - |
Par ailleurs, STELLANTIS a renforcé son partenariat avec son réseau de distributeurs multi-marques en Europe afin d’améliorer l’expérience client et de simplifier l’ensemble de son parcours avec la signature de nouveaux contrats de vente et d’après-vente en Europe en 2023. Ainsi, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas ont déjà adopté le nouveau modèle de distribution « New Retailer Model » à partir du 4 septembre 2023. Les concessionnaires deviennent alors des agents commissionnés et les marques financent désormais les véhicules de démonstration dans les points de vente. La France devrait mettre en place ce nouveau modèle à l’horizon 2026.
En 2023, le nombre de contrats d’assurance et de services a augmenté de 14,3% par rapport à l’année précédente avec 580 284 nouveaux contrats souscrits contre 507 565 en 2022, notamment avec les contrats liés aux financements des véhicules des nouvelles marques et ceux des filiales belge et néerlandaise.
Le groupe Banque Stellantis France a vendu en moyenne 1,9 contrat d’assurance ou de services à chaque client ayant souscrit un financement.
Les tableaux ci-après reprennent les principaux indicateurs de l’activité d’assurance et de services du groupe Banque Stellantis France.
(en nombre de contrats) | 2023 | 2022 | Variation en % |
---|---|---|---|
Assurances liées aux financements | 265 273 | 236 849 | 12,0% |
dont France | 259 064 | 236 849 | 9,4% |
dont Belgique, Luxembourg | 3 859 | - | - |
dont Pays-Bas | 2 350 | - | - |
Assurances et services liés au véhicule | 315 011 | 270 716 | 16,4% |
dont France | 288 050 | 270 716 | 6,4% |
dont Belgique, Luxembourg | 16 123 | - | - |
dont Pays-Bas | 10 838 | - | - |
Assurances | 580 284 | 507 565 | 14,3% |
dont France | 547 114 | 507 565 | 7,8% |
dont Belgique, Luxembourg | 19 982 | - | - |
dont Pays-Bas | 13 188 | - | - |
(en %) | 2023 | 2022 | Variation en pts |
---|---|---|---|
Assurances liées aux financements | 86,8 | 89,4 | (2,6 pts) |
dont France | 92,4 | 89,4 | 3,1 pts |
dont Belgique, Luxembourg | 21,9 | - | - |
dont Pays-Bas | 30,1 | - | - |
Assurances et services liés au véhicule | 103,1 | 103,0 | 0,1 pt |
dont France | 102,8 | 103,0 | (0,2 pt) |
dont Belgique, Luxembourg | 91,5 | - | - |
dont Pays-Bas | 138,6 | - | - |
ASSURANCES | 189,8 | 192,4 | (2,5 pts) |
dont France | 195,2 | 192,4 | 2,8 pts |
dont Belgique, Luxembourg | 113,4 | - | - |
dont Pays-Bas | 168,7 | - | - |
En 2023, et à l’occasion de ses dix ans, la marque « Distingo par PSA Banque » devient « Distingo Bank » et prend une dimension internationale avec le lancement de son offre en Allemagne en milieu d’année, puis en Espagne et aux Pays-Bas en fin d’année.
« Distingo Bank » confirme également son engagement sociétal avec le lancement de son site réalisé en éco-conception et de son premier compte à terme Green, exclusivement réservé au financement des véhicules électriques.
Ces différentes actions ont contribué à la performance de l’année 2023.
Les encours liés à l’activité d’épargne ont ainsi progressé de 30,6% sur l’année 2023 pour atteindre 3 995 millions d’euros en fin d’année, soit une hausse de 936 millions d’euros par rapport à fin 2022.
(en millions d’euros) | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 | Variation en % |
---|---|---|---|
Encours | 3 995 | 3 059 | 30,6% |
dont France | 3 393 | 3 059 | 10,9% |
dont Allemagne | 367 | - | - |
dont Pays-Bas | 228 | - | - |
dont Espagne | 7 | - | - |
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Variation en % |
---|---|---|---|
Produit net bancaire | 685 | 643 | 6,5% |
dont clientèle finale | 410 | 461 | (11,1%) |
dont réseau de distribution | 76 | 44 | 72,7% |
dont assurances et services | 139 | 127 | 9,4% |
dont non répartis et autres* | 60 | 11 | 445,5% |
Charges générales d’exploitation et assimilées | (195) | (166) | 17,5% |
Coût du risque | (29) | (23) | 26,1% |
dont clientèle finale | (47) | (16) | 193,8% |
dont réseau de distribution | 18 | (7) | (357,1%) |
Résultat d’exploitation | 461 | 454 | 1,5% |
Autre résultat hors exploitation | 40 | (3) | - |
Résultat avant impôts | 501 | 451 | 11,1% |
Impôts sur les bénéfices | (135) | (105) | 28,6% |
Résultat net | 366 | 346 | 5,8% |
|
Le produit net bancaire est principalement constitué des revenus nets sur les crédits et locations aux clients finaux et réseaux de distribution, ainsi que sur les produits assurances et autres services proposés aux clients.
Il s’établit à 685 millions d’euros au 31 décembre 2023, soit une croissance de 6,5% contre 643 millions d’euros au 31 décembre 2022, notamment avec l’apport des filiales belge et néerlandaise à hauteur de 53 millions d’euros.
Si la hausse des taux d’intérêt durant l’année 2023 a impacté négativement la marge sur les financements à la clientèle finale, l’activité réseau de distribution a présenté une forte croissance avec l’intégration des réseaux des nouvelles marques de STELLANTIS et des filiales belge et néerlandaise (à hauteur de 29 millions d’euros pour la clientèle finale et de 12 millions d’euros pour les réseaux de distribution belge et néerlandais).
La marge obtenue sur les prestations d’assurance et de services est en hausse de 9,4% avec 139 millions d’euros générés au 31 décembre 2023 par rapport à 2022, dont 8 millions d’euros pour les filiales belge et néerlandaise.
Les charges générales d’exploitation et assimilées ont atteint 195 millions d’euros au 31 décembre 2023 contre 166 millions à fin décembre 2022. Cette augmentation de 29 millions d’euros est notamment liée aux coûts d’extension des financements à l’ensemble des marques de STELLANTIS à partir d’avril 2023 et à l’intégration des entités belge et néerlandaise. Le cœfficient d’exploitation augmente ainsi de 25,8% à 28,4%.
Le coût du risque consolidé (intégrant la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas) ressort au 31 décembre 2023 à 29 millions d’euros, soit un taux de 0,16% des encours nets moyens. Le coût du risque en France est de 28 millions d’euros (soit 0,17% des encours nets moyens) contre 23 millions d’euros au 31 décembre 2022 (0,17% des encours nets moyens). L’ensemble des encours fait l’objet d’un provisionnement.
L’évolution du coût du risque en 2023 résulte :
Le coût du risque sur les activités de financement à la clientèle finale s’établit ainsi à 47 millions d’euros pour l’année 2023 contre 16 millions d’euros pour 2022. Pour l’activité de financement du réseau de distribution, le coût du risque ressort positif de 18 millions d’euros contre 7 millions d’euros en 2022, grâce à la reprise de provision spécifique de 13,5 millions d’euros suite à l’accord entre STELLANTIS et les concessionnaires résiliés ainsi qu’à la baisse de la provision suite à un accord de rachat d’un concessionnaire en difficulté au premier semestre 2023.
Le résultat avant impôts du groupe Banque Stellantis France s’élève au 31 décembre 2023 à 501 millions d’euros en augmentation de 11,1% par rapport au 31 décembre 2022. Le résultat net consolidé de l’exercice 2023 s’élève à 366 millions d’euros.
Le taux effectif d’impôt sur les sociétés s’établit à 26,2% du résultat imposable contre 22,8% pour l’année 2022. Le taux d’impôt 2023 sur les sociétés est de 25,8% (cf. Note 30.3 – Preuve d’impôt du groupe Banque Stellantis France). La charge d’impôts de l’exercice 2023 s’établit à 135 millions d’euros.
Le total des actifs du groupe Banque Stellantis France au 31 décembre 2023 s’élève à 23 168 millions d’euros, en hausse de 31,8% par rapport au 31 décembre 2022.
Les encours totaux de financements accordés s’élèvent à 19 762 millions d’euros, en hausse de 26,7% par rapport au 31 décembre 2022. Les prêts à la clientèle finale progressent de 21,0% ainsi que les financements au réseau de distribution de 40,8% du fait de l’extension des financements à l’ensemble des marques de STELLANTIS à partir d’avril 2023 et de la consolidation des deux sociétés de financement automobile opérant en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas à partir de mai 2023.
Les dépréciations viennent corriger la valeur des prêts inscrits au bilan, dès qu’un indice révélateur de risque apparaît. Les procédures de constatation des dépréciations sur encours sont décrites en Note 2.C.4.4. Lorsqu’un prêt ou une créance est considéré comme définitivement irrécouvrable, ce dernier est enregistré en perte au compte de résultat. Toute provision pour dépréciation d’encours enregistrée précédemment est alors reprise également dans le compte de résultat. Si, après le passage en perte, des encaissements sont obtenus sur ces créances, ils seront également enregistrés dans le compte de résultat comme un produit. Toutes ces opérations sont constatées dans la rubrique du compte de résultat correspondant au coût du risque.
Le tableau présenté en Note 29.1 détaille l’ensemble des créances dont également les créances saines avec impayés (créances incidentées) et les créances douteuses avec les montants correspondant au 31 décembre 2023 et 2022.
Le groupe Banque Stellantis France a adopté au 1er janvier 2018 la norme IFRS 9 qui modifie sa méthode de dépréciation des actifs financiers.
Depuis le 1er janvier 2021, le groupe Banque Stellantis France applique les nouvelles règles européennes relatives au défaut (dites « nouvelle définition du défaut »), introduites par l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) au titre de l’article 178 du règlement (UE) 575/2013 afin d’harmoniser les approches des établissements de crédit des pays de l’Union européenne. Depuis la mise en application de la nouvelle définition du défaut, le groupe Banque Stellantis France a mené un projet d’alignement entre cette approche prudentielle et l’approche IFRS 9, mis en place au 1er janvier 2022.
Le modèle de dépréciation actuel est basé sur l’estimation des « pertes de crédit attendues ». Ce modèle est basé sur les paramètres de risques tels que la probabilité de défaut (PD) et la perte en cas de défaut (Loss Given Default – LGD). Les dépréciations sont classées selon trois niveaux ou « stages » conformément aux principes définis par la norme IFRS 9 :
Par application de la norme IFRS 9, le groupe Banque Stellantis France exerce :
Pour les financements octroyés à la clientèle de particuliers et de petites et moyennes entreprises, les provisions pour dépréciation sur encours sont calculées en fonction de la classification des créances par « stage » et des paramètres de risques associés. Suite à la mise en place de nouvelle définition du défaut, les stades du processus de recouvrement en fonction du nombre de jours d’impayés sont pris en compte dans la classification par « stage ».
En complément, pour les financements accordés au réseau de distribution ainsi qu’aux grandes entreprises, l’analyse au cas par cas des situations de défaut permet d’isoler les situations de risques aggravés. Ces derniers sont alors répertoriés comme créances douteuses (en « stage 3 ») et des provisions pour dépréciation sur créances douteuses sont enregistrées au compte de résultat. Des dépréciations sur encours sains ou incidentés sont également constatées sur l’ensemble des portefeuilles Corporate via l’application du modèle d’évaluation du risque afin de couvrir les pertes de crédit attendues.
(en millions d’euros, sauf pourcentage)
Le profil de risque consolidé (intégrant la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas) demeure favorable avec un taux de créances douteuses diminuant à 1,2% de l’encours moyen au 31 décembre 2023 contre 1,4% au 31 décembre 2022 :
Le taux de couverture total des encours douteux s’améliore à 98,8% en 2023 contre 98,0% en 2022 (les provisions pour dépréciation augmentant de 19 millions en 2023, passant ainsi de 187 millions d’euros en 2022 à 206 millions d’euros, pour une hausse de 18 millions des créances douteuses en 2023). Le taux de couverture des encours douteux totaux en « stage 3 » progresse de 57% à 60% à fin décembre 2023 (Cf. Note 29.1 des comptes consolidés).
Le groupe Banque Stellantis France s’appuie sur une structure de capital adéquate, qui se traduit par un solide ratio de fonds propres conforté par la qualité des actifs de la banque.
La stratégie de refinancement du groupe Banque Stellantis France repose sur la diversification de ses sources de liquidité, tout en assurant la cohérence des maturités de ses emplois et de ses ressources. Depuis la création de la coopération entre Stellantis Financial Services Europe et Santander Consumer Finance début 2015, le groupe Banque Stellantis France a mis en place différentes sources de financement :
Au 31 décembre 2023, le refinancement du groupe Banque Stellantis France se répartissait de la manière suivante :
Le tableau et les graphiques ci-après présentent une ventilation des sources de refinancement au 31 décembre 2023 comparée au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021.
(en millions d’euros) | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 | 31 décembre 2021 |
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Financements bancaires | 802 | 4% | 400 | 3% | 100 | 1% |
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Marchés de capitaux | 4 224 | 22% | 2 858 | 20% | 3 133 | 24% |
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Dépôts – épargne clientèle particuliers | 3 995 | 21% | 3 059 | 22% | 2 956 | 23% |
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Titrisation (1) | 3 481 | 18% | 2 159 | 15% | 2 305 | 18% |
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dont pensions de titres et opération belge | 395 | 2% | - | - | - | - |
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Autres refinancements (2) | 2 184 | 12% | 3 119 | 23% | 3 260 | 25% |
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Refinancement externe | 14 686 | 77% | 11 595 | 83% | 11 754 | 91% |
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Refinancement intra-groupe | 4 047 | 21% | 2 308 | 16% | 985 | 8% |
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Dettes subordonnées | 301 | 2% | 155 | 1% | 155 | 1% |
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Capitaux propres | 2 354 |
| 2 134 |
| 1 794 |
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Autres passifs | 1 780 |
| 1 391 |
| 1 057 |
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Total Bilan | 23 168 |
| 17 584 |
| 15 734 |
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(en millions d’euros)
L’encours total des sources de refinancements augmente de 4 976 millions d’euros (dont 1 709 millions d’euros suite à l’acquisition de Stellantis Financial Services Belux et Stellantis Financial Services Nederland), accompagnant la hausse de 4 160 millions d’euros des encours de prêts et créances sur la clientèle et de 975 millions d’euros du HQLA.
L’encours de financements bancaires (sous forme de lignes bilatérales tirées) est en hausse à 802 millions d’euros au 31 décembre 2023 avec la remise en place d’emprunts arrivés à échéance en 2020, 2021 et 2022 et l’élargissement à de nouvelles contreparties bancaires.
Les encours de financement sur les marchés de capitaux sont en hausse de 1 366 millions d’euros au 31 décembre 2023, notamment suite aux deux émissions obligataires réalisées en 2023 et aux émissions sous programme NEU CP proche des 2 milliards d’euros, après avoir révisé à la hausse le plafond d’émission de ce programme en juin 2023.
Les encours de l’activité d’épargne grand public augmentent à 3 995 millions d’euros, en progression de 936 millions d’euros avec le lancement en 2023 de l’offre en Allemagne, puis en Espagne et aux Pays-Bas.
Le refinancement par titrisation de créances françaises du groupe Banque Stellantis France s’appuie, au 31 décembre 2023, sur six opérations mises en place par sa filiale CREDIPAR pour un montant total de créances cédées aux structures de titrisation de 7 496 millions d’euros (cf. Note 8.4 des comptes consolidés) :
Le financement en provenance des opérations placées de titrisation sur des créances françaises est en hausse avec un encours de 3 084 millions d’euros, complété de la mise en place d’une première opération de pension de titres sur la base de titres émis par Auto ABS French Loans Master, d’un montant de 83,9 millions d’euros au 31 décembre 2023.
Le refinancement par titrisation de créances sur clients belges s’appuie, au 31 décembre 2023, sur le programme Auto ABS Belgium Loans 2019 restructuré en octobre 2022 pour une période de rechargement additionnelle de deux ans et un financement maximum de 350 millions d’euros, dont 311 millions d’euros de financement à fin 2023.
De plus, le groupe Banque Stellantis France bénéficie de financements collatéralisés obtenus auprès de la Banque Centrale Européenne dans le cadre des opérations de refinancement TLTRO-III pour une participation totale en baisse à 1 725 millions d’euros (cf. Note 14 des comptes consolidés) après les remboursements trimestriels intervenus à partir de juin 2023.
Enfin, l’encours des emprunts subordonnés est en hausse à 300 millions d’euros suite à l’exercice de l’option de remboursement anticipé des deux emprunts mis en place en décembre 2017 pour un montant total de 155 millions et leur remplacement par deux nouveaux en février 2023 d’un montant total de 210 millions d’euros et deux autres en décembre 2023 d'un montant total de 90 millions d’euros (cf. Note 19 des comptes consolidés).
Le groupe Banque Stellantis France recherche l’équilibre le plus pertinent entre la sécurité en termes de liquidité et l’optimisation de ses coûts de financement. Il emprunte les ressources nécessaires à la continuité de son activité commerciale et procède aux équilibrages actif-passif en gérant l’exposition au risque de taux par l’utilisation de swaps de taux d’intérêt.
Près de 70% des financements au 31 décembre 2023 avaient une durée initiale de douze mois ou plus.
La maturité moyenne des financements à moyen et long termes mis en place en 2023 est d’environ 2,9 ans, notamment avec les émissions obligataires de janvier à trois ans et de juillet à trois ans et demi.
Les lignes de crédit bancaire tirées au 31 décembre 2023 n’imposent pas d’obligation en matière de constitution de sûretés, défaillance et clauses similaires, au-delà des pratiques de marché. Trois événements pourraient entraîner l’annulation de ces lignes de crédit :
Par ailleurs, le groupe Banque Stellantis France dispose :
Au 31 décembre 2023, le groupe Banque Stellantis France a donné en faveur de la clientèle des engagements de financements à hauteur de 874 millions d’euros et des engagements de garantie à hauteur de 2 millions d’euros (cf. Note 22 des comptes consolidés).
Après avoir dégradé à négative la perspective de la notation de crédit long terme attribuée à Banque Stellantis France en avril 2020, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, Standard & Poor’s Global Ratings l’a révisée à stable le 24 juin 2021 et a confirmé la notation BBB+.
Le 29 mai 2019, Moody’s Investors Service avait relevé la notation de crédit long terme de Banque Stellantis France à A3, assortie d’une perspective stable.
Pour plus de détail, se référer à la section « Notations de Crédit » du site internet du groupe Banque Stellantis France (https://www.banque-stellantis-france.com/fr/finance/rating-banque-stellantis-france).
Toute révision de notation, qu’elle soit positive ou négative, est susceptible d’affecter la capacité de la banque à obtenir des financements à court, moyen et long termes sur les marchés.
(en millions d’euros) | Programmes actifs | Plafonds au 31 décembre 2023 | Encours total de titres de créance au 31 décembre 2023 | |
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Moody’s | S&P | Court terme |
|
|
P2 | A-2 | NEU CP | 3 000 | 1 972,5 |
|
| Long terme |
|
|
A3 | BBB+ | NEU MTN | 1 000 | 210 |
A3 | BBB+ | EMTN | 4 000 | 2 000 |
2023 a été pour l’ensemble du groupe Banque Stellantis France la dernière année du plan stratégique triennal : AMES. Un nouveau plan stratégique triennal a été défini début 2024 par la Direction Générale et le Comité Exécutif pour l’ensemble du groupe Banque Stellantis France. Ce nouveau plan, dénommé ETRE, se base sur les quatre piliers suivants, dont l’objectif commun est de poursuivre la transformation du groupe et d’asseoir sa position de leader sur le marché concurrentiel du financement automobile :
Après avoir procédé à la réorganisation des activités de financement du groupe STELLANTIS début avril 2023, le groupe Banque Stellantis France va continuer en 2024 à soutenir le développement des marques historiques Peugeot, Citroën et DS et à délivrer le même engagement, la même expertise et les mêmes produits au bénéfice des marques nouvellement financées, à savoir, Opel, Fiat, Abarth, Alfa Romeo, Jeep, Maserati et Ram ainsi qu’à leurs réseaux de distribution.
Ce soutien se traduira tout particulièrement par la mise en place de produits innovants favorisant la transition énergétique des marques de STELLANTIS mais également la fidélisation des clients, en particulier pour les véhicules d’occasion avec notamment la recommercialisation des véhicules « basse émission de carbone ».
Ce soutien sera particulièrement attendu et crucial en France, pour l’ensemble des marques de STELLANTIS qui prévoient de participer dès janvier 2024 au programme du gouvernement français baptisé « leasing électrique » dont le but est de rendre accessibles les véhicules électriques à une clientèle à revenus modérés, avec un loyer mensuel maximal de 100 à 150 euros selon le modèle, obtenu grâce à une subvention publique.
La fidélisation et la satisfaction de la clientèle resteront également au cœur des projets et des actions du groupe Banque Stellantis France en 2024 qui mettra tout en œuvre pour améliorer le parcours client en continuant sa politique de digitalisation de l’ensemble de ses process afin de favoriser encore davantage la fréquence de renouvellement par les clients de leur véhicule auprès des marques de STELLANTIS ainsi que des produits de financements associés, proposés par le groupe Banque Stellantis France.
Enfin, le groupe Banque Stellantis France poursuivra également en 2024 sa stratégie de diversification de ses sources de refinancement et en particulier la collecte d’épargne, y compris dans d’autres pays européens, qui constitue une source de refinancement stable, notamment en période de crise. À ce titre, une activité de collecte directe d’épargne sera initiée en Allemagne et dans d’autres pays en Europe à l’instar de ce que Banque Stellantis France fait en France et en parallèle de la collecte d’épargne démarrée en 2023 en Allemagne, en Espagne et aux Pays-Bas, en partenariat avec la société Raisin.
Cette partie du rapport de gestion présente les principaux risques auxquels le groupe Banque Stellantis France est exposé dans le cadre de l’exercice de ses activités et qui pourraient avoir, selon ses estimations et s’ils se concrétisaient, un impact défavorable significatif sur son activité, sa rentabilité et sa situation financière, sa solvabilité ou sa capacité à se refinancer. Les informations sur l’appétence aux risques du groupe Banque Stellantis France et sur les dispositifs de suivi et de maîtrise de ces risques sont fournies ainsi que sur les fonds propres.
Elle a pour objectif de répondre :
L’information au titre du Pilier III est publiée annuellement avec communication des indicateurs clés chaque semestre. Aucune information significative, sensible ou confidentielle n’est omise.
Les principales catégories de risques propres à l’activité du groupe Banque Stellantis France peuvent être appréhendées au travers des actifs pondérés ou d’indicateurs spécifiques comme pour le risque de liquidité.
(en % du total RWA au 31 décembre 2023 : 15 611 millions d’euros)
(en % du total des expositions nettes au 31 décembre 2023 : 24 188 millions d’euros)
Ce tableau fournit une vue d’ensemble des indicateurs clés prudentiels et réglementaires couverts par le règlement (UE) 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (CRR), modifié par le règlement (UE) 2019/876, selon l’article 447 points a) à g), « Publication d’informations sur les indicateurs clés » et l’article 438 point b), « Publication d’informations sur les exigences de fonds propres et sur les montants d’exposition pondérés ». Il comprend également certaines informations relatives aux exigences du Pilier II (notamment le P2R).
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 30/06/2023 | 31/12/2022 | |
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| Fonds propres disponibles (montants) |
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1 | Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) | 1 891 | 1 887 | 1 623 |
2 | Fonds propres de catégorie 1 | 1 891 | 1 887 | 1 623 |
3 | Fonds propres totaux | 2 191 | 2 097 | 1 777 |
| Montants d’exposition pondérés |
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4 | Montant total d’exposition au risque | 15 611 | 15 056 | 11 991 |
| Ratios de fonds propres (en pourcentage du montant d’exposition pondéré) |
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5 | Ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (%) | 12,1% | 12,5% | 13,5% |
6 | Ratio de fonds propres de catégorie 1 (%) | 12,1% | 12,5% | 13,5% |
7 | Ratio de fonds propres totaux (%) | 14,0% | 13,9% | 14,8% |
| Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif (en pourcentage du montant d’exposition pondéré) | |||
EU-7a | Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif (%) | 1,5% | 1,5% | 1,5% |
EU-7b | dont : Ã satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage) | 0,8% | 0,8% | 0,8% |
EU-7c | dont : à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1 (points de pourcentage) | 1,1% | 1,1% | 1,1% |
EU-7d | Exigences totales de fonds propres SREP (%) | 9,5% | 9,5% | 9,5% |
| Exigence globale de coussin et exigence globale de fonds propres (en pourcentage du montant d’exposition pondéré) |
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8 | Coussin de conservation des fonds propres (%) | 2,5% | 2,5% | 2,5% |
EU-8a | Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou systémique constaté au niveau d’un État membre (%) | 0,0% | 0,0% | 0,0% |
9 | Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement (%) | 0,5% | 0,5% | 0,0% |
EU-9a | Coussin pour le risque systémique (%) | 0,0% | 0,0% | 0,0% |
10 | Coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale (%) | 0,0% | 0,0% | 0,0% |
EU-10a | Coussin pour les autres établissements d’importance systémique (%) | 0,0% | 0,0% | 0,0% |
11 | Exigence globale de coussin (%) | 3,0% | 3,0% | 2,5% |
EU-11a | Exigences globales de fonds propres (%) | 12,5% | 12,5% | 12,0% |
12 | Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences totales de fonds propres SREP (%) | 3,0% | 3,7% | 4,7% |
| Ratio de levier |
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13 | Mesure de l’exposition totale | 23 885 | 22 071 | 18 620 |
14 | Ratio de levier (%) | 7,9% | 8,6% | 8,7% |
| Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (en pourcentage de la mesure de l’exposition totale) |
| ||
EU-14a | Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (%) | 0,0% | 0,1% | 0,1% |
EU-14b | dont : Ã satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage) | 0,0% | 0,1% | 0,1% |
EU-14c | Exigences de ratio de levier SREP totales (%) | 3,0% | 3,1% | 3,1% |
| Exigence de coussin lié au ratio de levier et exigence de ratio de levier globale (en pourcentage de la mesure de l’exposition totale) |
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| |
EU-14d | Exigence de coussin lié au ratio de levier (%) | 0,0% | 0,0% | 0,1% |
EU-14e | Exigence de ratio de levier globale (%) | 3,0% | 3,1% | 3,1% |
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 30/06/2023 | 31/12/2022 | |
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| Ratio de couverture des besoins de liquidité |
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15 | Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée – moyenne) | 1 233 | 998 | 820 |
EU-16a | Sorties de trésorerie – Valeur pondérée totale | 1 484 | 1 378 | 1 195 |
EU-16b | Entrées de trésorerie – Valeur pondérée totale | 2 702 | 1 733 | 1 040 |
16 | Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée) | 371 | 366 | 326 |
17 | Ratio de couverture des besoins de liquidité (%) | 334% | 281% | 268% |
| Ratio de financement stable net |
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18 | Financement stable disponible total | 15 672 | 14 935 | 12 812 |
19 | Financement stable requis total | 14 812 | 14 179 | 12 174 |
20 | Ratio NSFR (%) | 106% | 105% | 105% |
Le groupe Banque Stellantis France est exposé à différents facteurs de risques liés à son statut d’établissement de crédit opérant dans les secteurs bancaire et automobile, à des changements de l’environnement macroéconomique, financier et désormais sanitaire dans lequel il évolue, et à des modifications du cadre législatif et réglementaire qui lui est applicable.
Les risques propres à son activité sont ainsi présentés ci-après selon quatre catégories avec trois niveaux de gravité (risque faible, moyen ou élevé), conformément aux dispositions de l’article 16 du règlement (UE) 2017/1129 (Prospectus 3) du 14 juin 2017 applicables aux facteurs de risques depuis le 21 juillet 2019.
Au sein de chaque catégorie, sont listés en premier les risques que le groupe Banque Stellantis France considère actuellement comme étant les plus significatifs, sur la base d’une évaluation de leur probabilité de survenance et de leur impact potentiel tout en mentionnant (dans la mesure du possible) des informations quantitatives relatives à chacun de ces risques. Les politiques de gestion des risques ont également été prises en compte dans l’appréciation de la matérialité de ces différents risques.
Risques liés à l’environnement dans lequel le groupe Banque Stellantis France évolue | Niveau de gravité |
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| Élevé |
| Moyen |
| Moyen |
| Moyen |
| Moyen |
Risques de crédit et de contrepartie | Niveau de gravité |
---|---|
| Moyen |
| Faible |
Risques financiers | Niveau de gravité |
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| Moyen |
| Moyen |
| Moyen |
Risques opérationnels et de non-conformité | Niveau de gravité |
---|---|
| Moyen |
| Moyen |
| Moyen |
| Faible |
Cette catégorie de risques comprend les risques liés aux changements de l’environnement macroéconomique, financier et désormais sanitaire, des conditions de marché ainsi que du cadre législatif et réglementaire applicable au groupe Banque Stellantis France par rapport au respect des réglementations et lois encadrant ses activités bancaires ou de différentes normes (environnementales, sociales ou de gouvernance).
Se référer au paragraphe 1.4.3 « Gestion du capital et adéquation des fonds propres » pour plus d’informations sur les exigences réglementaires du groupe Banque Stellantis France au titre de ses activités bancaires selon la réglementation prudentielle Bâle III.
1. Le résultat d’exploitation et la situation financière du groupe Banque Stellantis France dépendent de l’activité et de la stratégie du constructeur automobile STELLANTIS et reposent principalement sur les volumes de ventes de véhicules des marques de STELLANTIS réalisées en France et depuis mai 2023 en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas que le groupe Banque Stellantis France finance ainsi que sur la politique marketing de ces marques.
L’activité prédominante du groupe Banque Stellantis France, en tant que financière de STELLANTIS consiste dans le financement en France, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas des ventes de véhicules de toutes les marques de STELLANTIS. Depuis avril 2023, le groupe Banque Stellantis France a étendu son activité de financement à l’ensemble des marques de STELLANTIS dont celles de Fiat et Opel, à l’exception désormais de la location longue durée pour les professionnels et les entreprises. Elle représente environ 70% du produit net bancaire du groupe en 2023, le reste provenant des assurances et des services associés qu’il propose. Le groupe Banque Stellantis France a financé 30% des véhicules neufs immatriculés en 2023 en France, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas avec 31,5% sur le seul marché français. L’activité du groupe Banque Stellantis France dépend étroitement de celle de STELLANTIS et notamment de sa capacité à vendre des véhicules (c’est-à -dire des volumes de ventes ainsi que des politiques marketing des marques, lesquelles peuvent également intégrer les opérations de financement effectuées par le groupe Banque Stellantis France).
En conséquence, l’activité du groupe Banque Stellantis France sera affectée par la même catégorie de risques que ceux auxquels STELLANTIS est exposé, c’est-à -dire :
qui viendraient paralyser partiellement ou totalement ses activités.
Tout impact défavorable sur l’activité de STELLANTIS en France en lien avec la réalisation de ces risques peut avoir une répercussion significative sur le niveau d’activité du groupe Banque Stellantis France, et donc sur son résultat d’exploitation et sa situation financière (pour plus de détails, se référer à la description des risques auxquels STELLANTIS est exposé dans la section « Risk Factors » de son rapport annuel 2023).
L’activité du groupe Banque Stellantis France repose significativement sur la capacité de STELLANTIS à développer et à lancer de nouveaux véhicules tout en assurant leur marketing. À cet égard, le groupe Banque Stellantis France prépare son business plan sur la base des prévisions de ventes de STELLANTIS. Toutefois, la décision de développer de nouveaux modèles de véhicules, de nouveaux types de motorisation et de procéder à leur lancement est basée sur des études marketing et de rentabilité effectuées plusieurs années avant leur lancement effectif. Dans le contexte d’un marché automobile de plus en plus sensible et compétitif, les prévisions de STELLANTIS pourraient se révéler moins réalistes, ce qui altérerait dans le futur le niveau d’activité et le résultat d’exploitation du groupe Banque Stellantis France.
Les volumes de ventes réalisés en France, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas par les marques de STELLANTIS pourraient être affectés par un changement du mix produit en faveur de certains véhicules et/ou de certaines motorisations, par la compétitivité quant au prix de vente de ceux-ci (importance croissance de la concurrence américaine et asiatique sur les véhicules électriques) et par la demande des consommateurs pour l’achat ou la location de véhicules neufs ou d’occasion. En plus de ces facteurs, les volumes de ventes de véhicules pourraient être impactés par les politiques gouvernementales destinées à encourager l’achat de véhicules neufs, notamment électriques.
Par ailleurs, STELLANTIS, à travers sa filiale détenue à 100%, Stellantis Financial Services Europe, intervient sur les décisions du groupe Banque Stellantis France, notamment les plans de développement, les stratégies marketing, les offres produits. Certains membres du Conseil d’Administration du groupe Banque Stellantis France sont également dirigeants de Stellantis Financial Services Europe, comme le Directeur Général de Stellantis Financial Services Europe. Bien que le groupe Banque Stellantis France soit commercialement intégré à STELLANTIS avec l’avantage significatif qui en résulte pour lui, il est possible que les intérêts et stratégies des deux entités soient amenés à terme à diverger.
Ainsi, les liens stratégiques, commerciaux et financiers entre STELLANTIS et le groupe Banque Stellantis France, ainsi que la concentration de l’activité du groupe Banque Stellantis France sur le financement des ventes des marques du groupe automobile, rendent son activité très dépendante de STELLANTIS. Cela l’expose indirectement à des facteurs externes affectant STELLANTIS.
2. L’augmentation de la concurrence dans son secteur d’activité pourrait affecter négativement le résultat d’exploitation et la situation financière du groupe Banque Stellantis France.
Le groupe Banque Stellantis France opère dans le secteur bancaire, dans un environnement très compétitif, particulièrement en matière de financement, que ce soit sous la forme de prêts ou de locations, accordés à des particuliers ou des entreprises. Les principaux concurrents du groupe Banque Stellantis France sont d’autres financières de constructeurs automobiles, des filiales bancaires et, plus récemment, des acteurs indépendants. Il finance près d’un véhicule neuf sur trois immatriculés des marques de STELLANTIS (30% des véhicules neufs immatriculés en 2023 en France, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas).
Banque Stellantis France dispose de partenariats de longue date établis avec les concessionnaires des marques Peugeot, Citroën et DS de STELLANTIS. mais ceux-ci pourraient ne plus continuer à encourager le financement de l’acquisition de véhicules par leur clientèle notamment suite à la réorganisation par STELLANTIS de son réseau de distribution et la mise en place d’un nouveau modèle de distribution : « New Retailer Model » en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Si le groupe Banque Stellantis France ne parvenait pas à maintenir ces partenariats, en raison de la concurrence de la part d’autres acteurs, cela pourrait affecter son volume d’activité et donc son résultat d’exploitation.
Par ailleurs, depuis la restructuration des partenariats financiers de STELLANTIS en avril 2023 avec l’extension de l’activité de financement à l’ensemble des marques de STELLANTIS (apport des nouvelles marques de 602 millions d’euros dont 434 millions en France en 2023), le groupe Banque Stellantis France doit développer ses liens commerciaux auprès des concessionnaires de ces marques nouvellement financées.
En concurrence avec des établissements financiers bien établis, le groupe Banque Stellantis France est convaincu que le prix, de même que le niveau et la qualité de service ainsi que la force de sa relation client, sont des avantages concurrentiels majeurs et pourrait ne pas maintenir son taux de pénétration, ce qui aurait un effet négatif sur son résultat d’exploitation. Les concurrents du groupe Banque Stellantis France, dont un certain nombre fait partie de grands groupes automobiles, pourraient être tentés de pratiquer une concurrence agressive en termes de prix. Si les conditions des offres de financement du groupe Banque Stellantis France s’éloignaient trop de celles de ses concurrents, il pourrait perdre des clients et/ou une partie de son volume d’activité. En effet, les clients peuvent être amenés à chercher un financement auprès de concurrents à des conditions identiques, voire meilleures que celles offertes par le groupe Banque Stellantis France. En conséquence, le groupe Banque Stellantis France pourrait ne pas maintenir son taux de pénétration, ce qui aurait un effet négatif sur son résultat d’exploitation. Suivre la pression baissière sur les prix instaurée par ses concurrents, que ce soit pour maintenir ou pour accroître ses parts de marché, pourrait affecter négativement les marges du groupe Banque Stellantis France et impacterait son résultat d’exploitation et sa situation financière.
Par ailleurs, le groupe Banque Stellantis France doit également faire face à une concurrence de la part de fournisseurs indépendants sur les produits et services au travers des assurances, garanties, assistances routières qu’il propose, ce qui pourrait affecter sa profitabilité.
En conséquence, l’augmentation de la pression concurrentielle pourrait avoir un effet négatif sur le volume de financements accordés, les revenus et la marge du groupe Banque Stellantis France, et donc sur son résultat d’exploitation et sa situation financière.
3. Le groupe Banque Stellantis France intervient dans un environnement très réglementé et est soumis à un cadre législatif, de surveillance et réglementaire étendu en France. Les changements législatifs et réglementaires en cours ou à venir pourraient avoir un effet significatif sur l’activité du groupe Banque Stellantis France et sur sa situation financière avec les coûts potentiellement induits, de même que sur l’environnement financier et économique dans lequel il opère.
Le groupe Banque Stellantis France est soumis à une réglementation et une supervision étendues. À cet égard, les règles applicables au groupe Banque Stellantis France en tant qu’établissement de crédit et notamment liées à son statut de banque tendent principalement à limiter son exposition au risque, à préserver sa stabilité et sa solidité financière et à protéger ses clients, déposants, créanciers et investisseurs.
Parmi les évolutions réglementaires courantes et à venir qui ont ou pourraient avoir un impact significatif sur le groupe Banque Stellantis France figurent :
La conformité avec ces réglementations requiert la mise en place de moyens de contrôle importants. Tout défaut de conformité pourrait conduire à des sanctions financières, en plus de nuire à l’image du groupe Banque Stellantis France, ou à la suspension imposée de ses activités, voire au retrait de ses autorisations accordées pour mener ses activités (y compris sa licence bancaire), ce qui pourrait affecter significativement son activité et son résultat d’exploitation.
Ce cadre réglementaire est de nature évolutive et d’une complexité croissante, ce qui augmente l’incertitude quant aux impacts futurs sur l’activité et la rentabilité du groupe Banque Stellantis France. Les mesures relatives au secteur bancaire pourraient être à nouveau modifiées, étendues ou renforcées. Ce cadre réglementaire évolutif a un impact sur l’environnement financier et économique dans lequel le groupe évolue. Il est impossible de prévoir avec précision quelles mesures supplémentaires seront adoptées ou de déterminer quel en sera le contenu exact et, compte tenu de la complexité et de l’incertitude d’un certain nombre de ces mesures, de déterminer précisément les effets futurs, ou dans certains cas, les conséquences potentielles de ces mesures pour le groupe Banque Stellantis France. L’effet de ces mesures pourrait impacter négativement l’activité du groupe Banque Stellantis France (qui devra s’adapter à ces nouvelles contraintes) et sa situation financière (avec les coûts de mise en conformité de ses activités, comme, par exemple, avec le renforcement des exigences en fonds propres applicables aux activités du groupe ou en liquidité).
4. Le groupe Banque Stellantis France est soumise à la réglementation relative aux procédures de résolution bancaire, ce qui pourrait avoir un effet négatif sur ses activités, ses résultats et sa situation financière et la valeur de ses instruments financiers.
La directive 2014/59/UE du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne du 15 mai 2014 établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit, dite « DRRB » en fournissant aux autorités un ensemble d’outils permettant d’intervenir suffisamment tôt et rapidement dans un établissement considéré comme étant défaillant, de manière à assurer la continuité des fonctions financières et économiques essentielles de l’établissement tout en minimisant l’impact de sa défaillance sur l’économie et le système financier (y compris l’exposition des contribuables aux pertes) et en protégeant les fonds et les actifs des clients. Le Mécanisme de résolution unique (MRU), second pilier de l’Union bancaire, a été défini en 2014 par le règlement n° 806/2014 établissant des règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique (FRU), financés par les établissements bancaires via une contribution annuelle.
La directive DRRB a été révisée le 20 mai 2019 (DRRB 2) avec la mise en place d’une exigence minimale de ratio MREL (Minimum Requirement for own funds and Eligible Liabilities) applicable au 1er janvier 2024, assortie d’une exigence intermédiaire applicable depuis le 1er janvier 2022.
Ce cadre européen a introduit un dispositif de prévention et de résolution des crises bancaires et le MRU organise le partage des compétences entre le Conseil de résolution unique (CRU), doté de pouvoirs centralisés importants en vue de prendre toute mesure nécessaire à la résolution d’un établissement de crédit et les autorités nationales de résolution (l’ACPR en France).
Les différents outils de résolution sont la séparation des actifs, la création d’un établissement-relais, la séparation des actifs performants et des actifs toxiques ainsi qu’un mécanisme de renflouement interne dit bail-in. Ce processus de renflouement interne fait supporter les pertes, avec certaines exceptions, conformément à l’ordre de priorité des créances tel que défini en France dans le Code monétaire et financier (notamment l’article L. 613-30-3). Les pertes seraient supportées en priorité par les actionnaires, puis par les détenteurs d’instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 (Additional Tier 1) et de catégorie 2 (dettes subordonnées Tier 2), puis par les détenteurs d’obligations senior non préférées et enfin par les détenteurs d’obligations senior préférées conformément à la hiérarchie des créanciers dans le cadre de procédures normales d’insolvabilité. La mise en œuvre de ce processus peut mener à la dépréciation totale ou partielle des titres de dette ou à leur conversion en titres de capital entraînant un risque de perte en capital pour les détenteurs de ces titres. La mise en œuvre des autres mesures de résolution telles que la modification des conditions des instruments de dette (y compris modification de l’échéance et/ou du montant des intérêts payables et/ou suspension temporaire des paiements imposée), l’interruption de la cotation et de l’admission à la négociation des instruments financiers pourrait également affecter la valeur des instruments émis par le groupe Banque Stellantis France et souscrits par ses investisseurs.
L’application de toute mesure en vertu des dispositions françaises d’application de la DRRB à l’égard du groupe Banque Stellantis France pourrait avoir un impact négatif important sur sa capacité à satisfaire ses obligations en vertu de tout instrument financier et, en conséquence, les détenteurs de titres pourraient subir des pertes.
Le groupe Banque Stellantis France est consolidé au sein de l’entité de résolution Banco Santander et suit le ratio MREL sur base consolidée après accord du régulateur, obtenu fin 2022. Au 31 décembre 2023, le groupe Banque Stellantis France ne détient aucun instrument de dette éligible au MREL, ni de fonds propres additionnels de catégorie 1. Les fonds propres de catégorie 2 (Tier 2) s’élevaient à 300 millions d’euros.
Le cadre applicable tel que décrit ci-dessus est en cours d’évolution et des mesures de renforcement du cadre dit de gestion des crises bancaires et de garantie des dépôts pourraient amener le groupe Banque Stellantis France à devoir accroître sa contribution annuelle au FRU ainsi qu’à devoir adapter la répartition de ses différents instruments de passif selon la hiérarchie des créanciers dans le cadre de procédures normales d’insolvabilité avec un effet négatif sur ses résultats et sa situation financière.
5. Les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et en particulier ceux liés au changement climatique sont susceptibles d’impacter les activités, le résultat d’exploitation, la situation financière et la réputation du groupe Banque Stellantis France.
Les risques ESG correspondent aux effets que peuvent provoquer des événements climatiques et environnementaux, des évolutions sociales et sociétales ainsi que des défaillances de gouvernance dans le fonctionnement et la conduite des activités du groupe Banque Stellantis France mais également pour ses clients. Ils sont vus comme des facteurs pouvant aggraver des catégories traditionnelles de risques (risques de crédit et de contrepartie, risques opérationnels et de non-conformité, risque de réputation ainsi que risque de liquidité et de refinancement).
Le groupe Banque Stellantis France est ainsi exposé aux risques environnementaux, et en particulier aux risques liés aux changements climatiques de par son activité de financement automobile. Les risques climatiques comprennent le risque physique (impact direct du changement climatique avec la multiplication d’événements météorologiques extrêmes sur les personnes et les biens) et le risque de transition (résultant du processus de transition vers une économie bas carbone, qui marque l’apparition de nouvelles contraintes réglementaires, de ruptures technologiques ou encore l’évolution des préférences des consommateurs).
Le groupe Banque Stellantis France pourrait être exposé au risque climatique physique impactant sa capacité à maintenir ses services dans des zones géographiques impactées par des événements extrêmes (comme l’inondation de son siège social à Poissy, basé à proximité de la Seine), ainsi que par l’impact négatif qu’auraient des épisodes climatiques extrêmes sur l’activité de ses clients ou même directement sur les véhicules financés.
Le groupe Banque Stellantis France pourrait être aussi exposé au risque de transition à travers son portefeuille de crédit sur ses clients soumis à des réglementations plus sévères ou touchés par des ruptures technologiques amenant à une moindre profitabilité et à une baisse significative de leurs revenus faisant suite à un changement de comportement d’achat chez leurs clients ou à des coûts supplémentaires liés à l’application de nouvelles normes environnementales. Il pourrait également être exposé à un risque de réputation si ses engagements en faveur de la transition étaient considérés comme insuffisants par ses parties prenantes, notamment par les investisseurs contribuant à son refinancement.
La mise en place d’un dispositif réglementaire européen relatif à la finance durable accroît aussi les obligations de reportings non financiers. Ainsi, en application du règlement (UE) 2020/852 du 18 juin 2020 (« règlement Taxonomie ») et de ses différents actes délégués de 2021 établissant les critères permettant de déterminer si une activité économique est considérée comme durable, le groupe Banque Stellantis France publie dans sa Déclaration de Performance Extra-Financière la part de ses financements alignés sur cette taxonomie (véhicules électriques et hybrides) avec ratio d’actifs verts des activités alignées (GAR) qui s’élève à 8,2% en 2023.
Par ailleurs, le groupe Banque Stellantis France est exposé à des risques sociaux et de gouvernance propres, mais aussi de ses clients, liés par exemple au respect du droit du travail, à la gestion des ressources humaines et à des problématiques de santé et sécurité sur le lieu de travail, éthiques ou de transparence, notamment en matière de gouvernance (par exemple, la lutte contre le blanchiment d’argent) qui sont susceptibles d’être à l’origine de risques de non-conformité, de réputation et de crédit du groupe Banque Stellantis France ou d’aggraver ces risques.
L’ensemble de ces risques pourraient avoir un impact sur les activités, les résultats et la réputation du groupe Banque Stellantis France à court ou plus long terme.
En tant qu’établissement de crédit, le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque d’insolvabilité de ses clients et des concessionnaires du réseau de distribution des marques de STELLANTIS, ainsi que de ses contreparties financières, à savoir le défaut d’exécution par un emprunteur (principalement le non-paiement des mensualités d’un contrat de prêt ou de location) ou une contrepartie de ses obligations vis-à -vis du groupe Banque Stellantis France conformément aux conditions convenues.
Le risque de crédit a un impact sur les comptes consolidés du groupe Banque Stellantis France du fait des pertes enregistrées en résultat car même s’il a la capacité de récupérer et revendre le véhicule financé, la valeur de revente peut ne pas compenser le montant des pertes suite au défaut.
Cependant, le groupe Banque Stellantis France ne porte pas de risque de valeur résiduelle (valeur nette de revente d’un actif à la fin d’un contrat de crédit-bail ou de location inférieure à l’estimation) du fait de l’existence des engagements de reprise des véhicules en fin de période de location de la part des concessionnaires principalement ou des marques de STELLANTIS.
Au 31 décembre 2023, les actifs pondérés en fonction des risques du groupe Banque Stellantis France concernant le risque de crédit représentaient 14 395 millions d’euros c’est-à -dire 92% des RWA du groupe (dont 12 625 millions d’euros en France soit 81% des RWA du groupe, 1 091 millions d’euros en Belgique et au Luxembourg, soit 7% des RWA du groupe et 679 millions d’euros aux Pays-Bas, soit 4% des RWA du groupe). L’encours total des prêts et créances sur la clientèle s’élevait à 19 762 millions d’euros (dont 18 053 millions en France, 1 055 millions en Belgique et au Luxembourg, 654 millions aux Pays-Bas).
Se référer au paragraphe 1.4.5 « Risque de crédit » pour plus informations sur l’exposition du groupe Banque Stellantis France au risque de crédit et de contrepartie.
6. Le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque de crédit des clients et concessionnaires du réseau de distribution des marques de STELLANTIS qui peut être augmenté par le risque de concentration, notamment sur les concessionnaires ou les entreprises les plus importants. Des provisions tardives ou insuffisantes sur l’exposition au risque de crédit ou une augmentation importante des nouvelles provisions peuvent affecter son résultat d’exploitation et sa position financière.
Le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque de crédit vis-à -vis de nombreux clients dans le cadre de son activité courante d’octroi de financements auprès des particuliers et des entreprises, selon des politiques spécifiques d’acceptation propres au risque de crédit des typologies de clientèle :
Dans le cadre de son activité de financement, le groupe Banque Stellantis France comptabilise régulièrement des provisions pour pertes sur prêts qui sont enregistrées en compte de résultat dans la rubrique « coût du risque », afin d’anticiper l’apparition des pertes et de réduire la volatilité de ses résultats :
Dans les deux cas, des provisions sont comptabilisées pour les encours sains, incidentés et douteux. En 2023, le coût du risque s’est élevé à 29 millions d’euros (0,16% des encours nets moyens) et les encours douteux à 208 millions d’euros. Le taux de créances douteuses a légèrement diminué à 1,2% de l’encours moyen et le taux de couverture globale de ces créances douteuses s’est établi à 98,8%.
L’évolution brutale du contexte de taux d’intérêt n’a pas encore eu d’incidence marquée sur la qualité de crédit des actifs avec un coût du risque et un ratio de créances douteuses sur encours restant à des niveaux relativement faibles, mais la situation macroéconomique (notamment l’effet inflation) pourrait avoir des effets sur les provisions au titre du risque de crédit. Le niveau actuel d’inflation affecte le pouvoir d’achat des ménages tandis que les entreprises sont impactées par le resserrement des conditions financières et leur niveau d’activité. Ce risque pourrait également augmenter dans le futur suite à des changements de contexte. Le prix de l’immobilier, le taux de chômage ou la confiance du consommateur, et d’autres facteurs tels qu’une épidémie ou une pandémie, pourraient également modifier le comportement des consommateurs par rapport aux techniques actuelles utilisées de gestion du risque de crédit.
En conséquence, si les taux de défaut des clients augmentaient par rapport aux taux précédemment utilisés pour les provisions, le groupe Banque Stellantis France pourrait avoir à enregistrer des charges et provisions additionnelles importantes pour créances douteuses ou irrécouvrables, ce qui aurait un effet défavorable significatif sur le coût du risque, les résultats et la situation financière du groupe Banque Stellantis France.
Le risque de crédit est accru en cas de concentration des expositions sur un emprunteur, une contrepartie ou un secteur d’activité en particulier. Le groupe Banque Stellantis France est exposé de façon significative à STELLANTIS et aux concessionnaires les plus importants du réseau de distribution des marques de STELLANTIS ainsi qu’au risque de concentration sectoriel sur les financements des flottes d’entreprises :
Au 31 décembre 2023, aucune exposition nette sur une même contrepartie ne dépasse 25% des fonds propres prudentiels de catégorie 1 (application de CRR II).
Se référer au paragraphe 1.4.5.3 « Diversification du risque de crédit/risque de concentration » pour plus d’informations sur la concentration des expositions du groupe Banque Stellantis France.
Le défaut d’une ou plusieurs contreparties importantes pourrait impacter son activité et conduire le groupe Banque Stellantis France à subir des pertes avec un effet défavorable significatif sur son coût du risque, ses résultats et sa situation financière, même lorsque les conditions économiques sont globalement favorables.
7. Le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque de contrepartie de par ses relations avec d’autres contreparties financières.
Le groupe Banque Stellantis France est en relation avec différentes contreparties financières pour mener ses activités, notamment dans le cadre de la gestion de sa trésorerie ou des transactions de dérivés de taux pour la couverture de son bilan. Le risque de contrepartie est la manifestation du risque de crédit à l’occasion de ces opérations de marché ou de règlements, la contrepartie ne pouvant pas honorer ses obligations de verser au groupe Banque Stellantis France les flux attendus.
Le groupe Banque Stellantis France a cependant un nombre limité de contreparties financières, toutes des contreparties bancaires de premier rang, et depuis la mise en place de la réglementation EMIR, la grande majorité des dérivés de taux est compensée centralement auprès de la chambre de compensation LCH Clearnet via un clearing member.
Les expositions sur les dérivés sont évaluées en approche standard SA-CCR. Au 31 décembre 2023, le risque de contrepartie calculé selon cette approche s’élevait à 21 millions d’euros, c’est-à -dire 0,1% des RWA du groupe.
Se référer au paragraphe 1.4.5.7 « Risque de contrepartie » pour plus d’informations sur l’exposition du groupe Banque Stellantis France au risque de contrepartie.
Les risques financiers comportent :
Se référer au paragraphe 1.4.6 « Risque de liquidité et de refinancement » pour plus d’informations sur l’exposition du groupe Banque Stellantis France au risque de liquidité et de refinancement.
Se référer au paragraphe 1.4.8.2 « Risque de taux d’intérêt » pour plus d’informations sur l’exposition du groupe Banque Stellantis France au risque de taux d’intérêt.
8. Le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque de liquidité et de refinancement qui peut matériellement affecter sa position de liquidité, sa capacité à honorer ses obligations vis-à -vis de ses contreparties ainsi que le développement de son activité si l’accès à ses différentes sources de financement était perturbé.
Ce risque est inhérent à l’exercice des activités de financement du groupe Banque Stellantis France qui est dépendant de son accès à des sources de refinancement et de liquidité et peut donc s’accroître du fait de différents facteurs qu’il ne peut maîtriser comme des phénomènes touchant profondément les marchés financiers (graves perturbations/dislocation des marchés, tensions sur les marchés monétaires et obligataires). Afin d’éviter toute dépendance excessive envers une source particulière de financement, le groupe Banque Stellantis France a développé une structure de financement diversifiée, fonction de l’accès à différentes sources de liquidité.
Il ne peut cependant pas assurer qu’il puisse maintenir son niveau de financement en cas de tensions sur l’une d’entre elles :
Le risque de liquidité est évalué par le groupe Banque Stellantis France au travers de différents indicateurs internes et réglementaires, tels que :
Avec un montant mensuel moyen d’actifs liquides (HQLA) de 1 233 millions d’euros, le LCR moyen sur l’année 2023 était de 334%, à comparer au seuil réglementaire exigé de 100%.
Concernant le NSFR, il s’élevait à 106% au 31 décembre 2023.
Fin 2023, la réserve de liquidité totale s’élevait à 2 727 millions d’euros.
Se référer au paragraphe 1.4.6 « Risque de liquidité et de refinancement » pour plus d’informations sur les différents indicateurs de suivi de l’exposition du groupe Banque Stellantis France au risque de liquidité et de refinancement.
9. L’accès du groupe Banque Stellantis France à certaines formes de refinancement à un coût optimal peut être rendu plus difficile, voire temporairement impossible en cas de résurgence des crises financières, de détérioration des conditions économiques, de dégradation des notations de crédit du groupe Banque Stellantis France, accroissant les spreads de crédit, ce qui peut avoir un effet défavorable significatif sur son coût de refinancement, son résultat d’exploitation et sa situation financière.
Afin de financer ses activités aux meilleurs taux possibles dans des conditions normales, le groupe Banque Stellantis France a développé une structure de refinancement diversifiée en fonction de l’accès à différentes sources de liquidité. Si le groupe n’était plus capable d’accéder aux marchés monétaires et obligataires à des conditions acceptables avec l’émission de nouveaux titres de dette ou devait faire face à des sorties de fonds telles qu’une baisse importante des dépôts clientèle, le groupe Banque Stellantis France devrait avoir recours à des sources de financement plus chères qui réduiraient sa marge d’intérêt nette, impactant ainsi négativement ses résultats financiers. Le groupe Banque Stellantis France est aussi exposé au risque d’augmentation des spreads de crédit car le coût de financement à moyen et long termes est directement lié au niveau des spreads de crédit qui évolue en fonction des conditions de marché. Ainsi, face aux incertitudes importantes liées à la pandémie de Covid-19, les niveaux secondaires des spreads de crédit du groupe Banque Stellantis France avaient significativement augmenté (de plus de 200 bps au mois de mars 2020) au début de la pandémie au premier semestre 2020, rendant les conditions d’accès aux marchés de capitaux moins acceptables.
Le niveau de ces spreads peut être aussi impacté par la dégradation des notations de crédit du groupe Banque Stellantis France par les deux agences de notation, Moody’s Investors Service ou Standard & Poor’s Global Ratings, qui évaluent le groupe. Même si le rating du groupe Banque Stellantis France a été amélioré à BBB+ par Standard & Poor’s Global Ratings en décembre 2018 et à A3 par Moody’s Investors Service en mai 2019, une dégradation dans le futur de sa position de liquidité, du risque de crédit, de l’adéquation de ses fonds propres ou de sa profitabilité pourrait amener les agences de notation à revoir à la baisse leurs notations actuelles.
Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, Standard & Poor’s Global Ratings avait révisé le 15 avril 2020 la perspective de la notation de crédit de Banque Stellantis France de stable à négative tout en confirmant la notation de crédit long terme à BBB+, avant de rétablir la perspective à stable le 24 juin 2021.
10. Le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque structurel de taux d’intérêt qui résulte d’une évolution défavorable des taux d’intérêt des marchés financiers ou des taux proposés pour les dépôts clientèle particuliers et qui impacterait négativement son résultat d’exploitation et sa position financière.
Le groupe Banque Stellantis France réalise une part importante de ses résultats sous forme de marge nette d’intérêt et est exposé à ce titre aux variations du niveau absolu des taux d’intérêt de la zone euro, ainsi qu’à la forme de la courbe des taux. Après une période prolongée de taux d’intérêt bas, l’environnement inflationniste a conduit la Banque Centrale Européenne à procéder à une remontée rapide de ses taux directeurs (hausse de +450 bps pour le taux de dépôt en septembre 2023 par rapport à mi-2022) impactant le coût des refinancements à taux variables ainsi que les nouveaux refinancements du groupe Banque Stellantis France. Les barèmes des offres de financement à la clientèle ont été adaptés mais avec les restrictions existantes en matière de révision possible des taux des prêts (taux d’usure).
Le risque de taux d’intérêt pour le groupe Banque Stellantis France provient de l’inadéquation entre ses actifs et ses passifs mesurés par l’écart de réajustement en prix (repricing gap) entre les actifs productifs d’intérêts et les passifs portant intérêts :
Le groupe Banque Stellantis France utilise deux indicateurs pour mesurer son risque de taux d’intérêt et contrôler son exposition dans les limites de sensibilité définies dans le respect de son cadre de tolérance au risque :
Au 31 décembre 2023, par rapport au pire scénario de hausse ou de baisse des taux parallèles de +/-100 bps :
Se référer au paragraphe 1.4.8.2 « Risque de taux d’intérêt » pour plus d’informations sur les différents indicateurs de suivi de l’exposition du groupe Banque Stellantis France au risque de taux d’intérêt.
Le suivi du risque de taux d’intérêt est basé sur le gap de repricing pour décider des programmes de couvertures. Leur coût est fonction de la pentification de la courbe des taux existante lors de leur mise en place et elles pourraient ne pas toujours se révéler comme les plus appropriées au regard d’un environnement de taux extrêmement volatil, ce qui pourrait affecter le résultat d’exploitation du groupe Banque Stellantis France et sa situation financière.
Le risque opérationnel est le risque de perte résultant de processus internes défaillants ou inadéquats, ou d’événements externes, de nature accidentelle, délibérée ou naturelle. Les processus internes sont notamment ceux impliquant le personnel et les systèmes informatiques. Les incendies, les catastrophes naturelles (inondations, tremblements de terre, etc.) ou les épidémies sont des exemples d’événements externes. Le risque opérationnel inclut notamment les risques liés aux systèmes d’information, les risques de fraude, les risques juridiques et de non-conformité ainsi que de réputation.
Au 31 décembre 2023, les actifs pondérés en fonction des risques du groupe Banque Stellantis France concernant le risque opérationnel représentaient 1 142 millions d’euros (dont 1 038 millions en France, 59 millions en Belgique et au Luxembourg, 45 millions aux Pays-Bas), en utilisant la méthodologie de l’approche standard de la réglementation de Bâle, c’est-à -dire 7,3% des RWA du groupe (dont 6,6% en France, 0,4% en Belgique et au Luxembourg, 0,3% aux Pays-Bas).
Se référer au paragraphe 1.4.11 « Risques opérationnels » pour plus d’informations sur l’exposition du groupe Banque Stellantis France aux risques opérationnels.
11. Le groupe Banque Stellantis France est exposé aux risques liés à la sécurité et à la fiabilité de ses systèmes informatiques pour assurer la poursuite de son activité.
Les systèmes d’information sont essentiels aux processus opérationnels du groupe Banque Stellantis France, de l’acceptation des crédits à la gestion de l’ensemble des prêts et des créances.
Le bon fonctionnement des systèmes de contrôle financier, de comptabilité ou autres systèmes de collecte et de traitement des données est essentiel à l’activité du groupe Banque Stellantis France et à sa capacité à être compétitif. Par ailleurs, le groupe Banque Stellantis France a conclu des accords-cadres avec Stellantis Financial Services Europe sur la fourniture de systèmes d’information et de services informatiques et bénéficie du dispositif d’alerte et de prévention des risques de cybersécurité de STELLANTIS, qui permet de garantir une bonne maîtrise de ces risques.
Le risque lié aux difficultés à maintenir pleinement opérationnels tous les systèmes d’information suite à un événement perturbateur entraînant ou non des dommages matériels (cyberattaque, catastrophe naturelle telle qu’une inondation, épidémie ou pandémie) peut affecter défavorablement les capacités du groupe Banque Stellantis France à poursuivre ses activités, et ce malgré l’activation du Plan de Reprise d’Activité.
Des pertes peuvent résulter d’une inadéquation du personnel, des processus et des systèmes de contrôle interne ou de leur défaillance, ou d’événements externes qui interrompent l’activité ordinaire. Le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque d’une inadéquation dans la conception de ses contrôles et procédures ou au risque que ceux-ci fassent l’objet de contournements de telle sorte que ses données et/ou dossiers clients soient incomplets, non récupérables ou non stockés de manière sécurisée. Et cela, bien que le groupe Banque Stellantis France travaille avec ses clients, prestataires de services, contreparties et autres tiers afin de développer des capacités sécurisées de traitement, de stockage et de transmission des données et d’informations dans l’objectif de prévenir les risques de sécurité des informations.
Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du groupe Banque Stellantis France pourrait provoquer des pertes significatives d’informations relatives aux clients ou une interruption du maintien de son activité.
Enfin, toute atteinte à la sécurité informatique pourrait exposer le groupe Banque Stellantis France, en dehors des procédures judiciaires, à la divulgation ou à l’altération de renseignements confidentiels qui impacterait sa réputation et porterait ainsi atteinte à la confiance de ses clients et à sa rentabilité.
12. Le groupe Banque Stellantis France est exposé aux risques de fraudes, principalement de fraudes externes qui peuvent causer des pertes suite au non-paiement des mensualités des crédits accordés ou des contrats de location.
En tant qu’établissement de crédit octroyant des financements à ses clients, le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque de fraude. Ce risque peut provenir de l’inadéquation ou de la défaillance de process internes, du personnel ou des systèmes d’information dans le processus d’acceptation des financements et dans le suivi de son paiement/remboursement par mensualités mais les fraudes restent principalement le fait des clients sollicitant un financement. Le processus d’octroi de crédit repose fortement sur les documents fournis par les éventuels clients, comme leurs justificatifs de revenu et de coordonnées bancaires pour organiser les prélèvements automatiques, des statuts (pour les entreprises) ou des pièces d’identité. Un risque surviendra lors de la conclusion d’un contrat de financement lorsqu’un client aura préalablement fourni de faux documents ou usurpé l’identité de quelqu’un d’autre.
Malgré les dispositifs en place, le groupe Banque Stellantis France pourrait ne pas être en mesure de détecter certaines fraudes amenant au non-paiement des créances avec l’impossibilité d’en effectuer le recouvrement, ce qui entraînerait des pertes économiques.
13. Le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque de non-conformité avec le risque de payer des dommages ou des amendes suite à des procédures judiciaires ou réglementaires qui pourraient impacter négativement son résultat d’exploitation et sa position financière.
Le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque juridique et de non-conformité qui est le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions de l’organe exécutif prises notamment en application des orientations de l’organe de surveillance.
Les facteurs de risque sont liés à une interprétation incorrecte des textes ou à une déclinaison insuffisante de ceux-ci au niveau des modes opératoires, procédures ou instructions internes.
Dans le cadre de ses activités ordinaires, le groupe Banque Stellantis France peut être impliqué dans différents types de litiges, notamment civils, administratifs, fiscaux, pénaux et d’arbitrage relatifs au non-respect des dispositions précitées.
Dans ces cas de défaillance, le groupe Banque Stellantis France est exposé à plusieurs conséquences pouvant affecter son activité :
En particulier, du fait de son appartenance directe à Stellantis Financial Services Europe ainsi qu’à Santander Consumer Finance (et par conséquent aux groupes STELLANTIS et Santander), le groupe Banque Stellantis France peut également être impacté par le risque de non-conformité auxquels ces deux groupes sont exposés. Cela pourrait notamment avoir un impact commercial lors d’événements défavorables perturbant considérablement le fonctionnement du groupe Banque Stellantis France, tels que des embargos ou des fermetures de sites.
14. Toute atteinte portée à la réputation ou à l’image du groupe Banque Stellantis France pourrait affecter sa position concurrentielle avec une perte d’activité de ses clients et de confiance de la part de ses contreparties et de ses investisseurs qui est susceptible d’avoir un effet défavorable sur son résultat d’exploitation ou sa situation financière.
Le risque de réputation est le risque d’atteinte à la confiance que portent à une entreprise ses clients, ses contreparties, ses fournisseurs, ses collaborateurs, ses actionnaires, son superviseur ou tout autre tiers dont la confiance est une condition nécessaire à la poursuite normale de son activité. Pour le groupe Banque Stellantis France, le risque de réputation et d’image se décompose principalement en :
Le risque d’image et de réputation est dans une large mesure lié à des risques déjà encourus et identifiés par le groupe Banque Stellantis France.
Du fait de son appartenance directe à Stellantis Financial Services Europe ainsi qu’à Santander Consumer Finance (et par conséquent aux groupes STELLANTIS et Santander), la réputation et l’image du groupe Banque Stellantis France peuvent également être influencées par la réputation et l’image de ces deux groupes.
Toute atteinte portée à la réputation et à l’image du groupe Banque Stellantis France pourrait affecter son activité du fait de la perte de confiance de la part de ses clients, de ses contreparties et investisseurs, avec un effet défavorable sur son résultat d’exploitation ou sa situation financière.
Depuis la création de la coopération entre Stellantis Financial Services Europe (anciennement Banque PSA Finance) et Santander Consumer Finance, le groupe Banque Stellantis France a adopté une organisation robuste et efficiente pour surveiller et maîtriser, à tous les niveaux de l’établissement, ses risques à travers des processus d’identification et d’évaluation des risques, dont ceux de non-conformité, mis en œuvre au sein de l’ensemble des différents métiers, y compris pour les activités externalisées.
Le groupe Banque Stellantis France a une démarche de sensibilisation forte aux risques de ses collaborateurs avec un programme de formation continue et d’éducation au profil de risque adéquat. La gestion des risques se traduit par l’identification, la mesure, la maîtrise et la surveillance des risques qui sont assurées par la Direction des Risques. Le Directeur des Risques est membre du Comité Exécutif, ce qui lui permet d’informer périodiquement les dirigeants effectifs, de même qu’il rend compte régulièrement de ses missions au Conseil d’Administration et au Comité d’Audit et Risques.
La gouvernance des risques couvre notamment leur pilotage, la validation des méthodes ou modèles de mesure ainsi que la fixation du niveau de risque souhaitable.
Cette gouvernance se base, en premier lieu, sur une cartographie et une évaluation additionnelle annuelle de l’ensemble des risques et du niveau auquel le groupe Banque Stellantis France est exposé, et de l’évaluation de leur criticité potentielle compte tenu des politiques de gestion retenues, des obligations réglementaires, de l’environnement économique et concurrentiel ainsi que de son business model.
Sur la base de l’identification, de l’évaluation des risques, de leur performance et de la stratégie définie par le Conseil d’Administration du groupe Banque Stellantis France en matière de risque, la Direction des Risques propose et formalise un Risk Appetite Framework (RAF) ou Cadre d’Appétence aux Risques qui fait l’objet d’une approbation par le Conseil d’Administration. Ce Cadre d’Appétence aux Risques sert de référence lors de la définition des objectifs stratégiques et commerciaux ainsi que lors des exercices budgétaires annuels et pluriannuels afin de s’assurer que ces derniers maintiennent le groupe dans le profil de risque souhaité par le Conseil d’Administration.
Il intègre également :
Le Cadre d’Appétence aux Risques fait l’objet d’une revue régulière et intègre, si nécessaire, de nouveaux indicateurs assortis de limites destinées au contrôle de risques dont l’occurrence ou la criticité viendraient à apparaître ou à s’accroître dans le cours de l’activité du groupe Banque Stellantis France.
Le Cadre d’Appétence aux Risques défini par le Conseil d’Administration constitue la politique générale en matière de gestion des risques en fixant les orientations et les limites à respecter au sein du groupe Banque Stellantis France.
Dans ce cadre général, l’appétence aux risques correspond au niveau global et aux types de risques que le Conseil d’Administration du groupe Banque Stellantis France est disposé à assumer, en ligne avec la réglementation, la capacité de la banque à faire face aux risques et au regard des objectifs stratégiques et commerciaux.
Dans l’organisation de la gestion des risques, le groupe Banque Stellantis France adopte les trois lignes de défense du dispositif de gestion et contrôle des risques :
Il existe un degré de séparation suffisant entre la fonction de contrôle des risques, la fonction de contrôle interne et la fonction d’audit interne, pour garantir que leurs fonctions sont exercées de façon indépendante.
La fonction Gestion et Contrôle des Risques est indépendante des autres fonctions opérationnelles. La Direction des Risques conduit des travaux de mesure et de surveillance des risques et peut accéder directement aux organismes de gestion et de gouvernance chargés d’établir et de superviser la stratégie ainsi que la bonne application des politiques des risques en adéquation avec le Cadre d’Appétit aux Risques défini par le Conseil d’Administration.
À l’aide du process Risk Identification and Assessment (RIA), la fonction Gestion et Contrôle des Risques identifie et évalue tous les risques auxquels la banque peut être exposée ou pourrait s’exposer à l’avenir.
Ce process introduit la démarche de la gestion et contrôle des risques. Il est constitué en parties quantitative et qualitative :
La cartographie des risques est révisée annuellement a minima par la fonction de Gestion et Contrôle des Risques, qui recense l’ensemble des risques auxquels le groupe Banque Stellantis France est exposé du fait de son activité de financement automobile. La dernière mise à jour est en date du 20 décembre 2023. Elle contribue à vérifier la robustesse du dispositif de contrôle du groupe Banque Stellantis France, en mettant en regard les risques bruts identifiés, les pertes liées à ces risques ainsi que le résultat des contrôles de deuxième niveau et enfin le risque résiduel.
Conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié, relatif au contrôle interne des établissements de crédit, le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par le groupe Banque Stellantis France s’articule autour :
Le groupe Banque Stellantis France a défini dans une charte les principes fondamentaux d’organisation et de fonctionnement de son dispositif de contrôle interne. La Charte de contrôle interne fixe les organisations, les moyens, les champs d’action et les missions, ainsi que les modalités de fonctionnement du dispositif de contrôle du groupe Banque Stellantis France.
Ces contrôles se situent au sein des structures opérationnelles. Les contrôles y sont exercés par l’ensemble des salariés dans le cadre de leurs activités quotidiennes, en application de procédures intégrant les divers contrôles à effectuer, ou par des agents dédiés à ces fonctions au sein même de ces structures. Les contrôles de premier niveau font l’objet d’une surveillance par le contrôle permanent.
Contrôle de deuxième niveau, cette fonction composée d’une équipe autonome de trois personnes et de leur responsable, dont aucune n’exerce de fonction opérationnelle, est rattachée au Secrétaire Général, qui est également responsable de la fonction de vérification de la conformité.
Le contrôle permanent est en charge de différentes missions :
Les missions de contrôle des risques opérationnels portent sur :
La cartographie des risques est révisée chaque année par la fonction de gestion et de contrôle des risques, qui recense l’ensemble des risques auxquels le groupe Banque Stellantis France est exposé. Elle contribue à vérifier la robustesse du dispositif de contrôle du groupe Banque Stellantis France, en mettant en regard les risques identifiés, les pertes liées à ces risques ainsi que le résultat des contrôles de deuxième niveau.
Conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié et aux orientations de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE), le Rapport sur le Contrôle Interne et sur la mesure et la surveillance des risques (RACI) de l’exercice 2023 a été communiqué aux administrateurs pour avis puis transmis à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) le 29 mars 2024. De son côté, le RACI spécifique dit « Rapport de Contrôle Interne dédié à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) et au gel des avoirs » de l’exercice 2023 sera communiqué à l’ACPR avant le 30 avril 2024.
Le contrôle périodique, contrôle de troisième niveau, vérifie de manière indépendante la qualité, l’efficacité et la conformité des processus et dispositifs du contrôle interne, de la gestion du risque et de la gouvernance.
Il est exercé par l’équipe d’audit interne composée de cinq personnes et du Directeur de l’Audit sous forme de missions ponctuelles conduites selon un plan à quatre ans couvrant l’ensemble des organisations et entités du groupe Banque Stellantis France, y compris la sous-traitance.
Le groupe Banque Stellantis France a fait l’objet de 14 missions d’audit en 2023.
En rendant compte de ses activités aux dirigeants effectifs, au Conseil d’Administration et au Comité d’Audit et Risques, l’audit interne contribue à l’amélioration des processus et à la maîtrise des risques du groupe Banque Stellantis France.
Le dispositif de contrôle interne est suivi par les organes délibérant et exécutif, notamment lors de la tenue a minima trimestrielle du Comité d’Audit et Risques du groupe Banque Stellantis France qui intervient sur les sujets relevant des trois entités du groupe, à savoir Banque Stellantis France elle-même, CREDIPAR et CLV.
Le Conseil d’Administration veille à la maîtrise des principaux risques encourus par le groupe Banque Stellantis France dans son ensemble et s’assure de la fiabilité du dispositif de contrôle interne. Par l’intermédiaire du Comité d’Audit et Risques, il examine les principaux enseignements issus de la surveillance des risques et des travaux de contrôles périodiques et permanents.
Le Comité d’Audit et Risques du groupe Banque Stellantis France priorise ses missions en fonction des risques identifiés dans chacune des entités qui le compose. Parmi ses prérogatives se trouvent la planification, la supervision et la revue des audits internes et les contrôles du contrôle permanent ainsi que la revue des travaux des commissaires aux comptes. Il est aussi responsable du suivi des plans de résolution des faiblesses potentielles, relevant essentiellement de déficiences de premier niveau, dans l’environnement de contrôle des processus métiers identifiées par les auditeurs externes.
Le Comité d’Audit et Risques s’assure également du respect de la conformité aux exigences réglementaires, comme celles définies par les accords de Bâle III, et de la mise en place des mesures de conformité à ces normes. Enfin, le Comité d’Audit et Risques fait la revue des comptes consolidés ainsi que des états financiers respectifs des entités du groupe Banque Stellantis France en conformité avec les méthodes comptables utilisées.
Le cas échéant, le Comité d’Audit et Risques peut demander à consulter le Président du Conseil d’Administration de Banque Stellantis France, les Directeurs Généraux ainsi que les commissaires aux comptes ou toute autre personne utile à l’exercice de sa fonction. Plusieurs fois par an, le Président du Comité d’Audit et Risques rencontre les représentants des contrôles périodiques et permanents et ceux de la Direction des Risques.
L’organe exécutif, et en particulier le Directeur Général, est responsable de la définition et de la mise en œuvre du dispositif de contrôle interne. Par l’intermédiaire du Comité Contrôles et Conformité, il en surveille le bon fonctionnement et veille à l’adéquation des missions et des moyens.
Les processus de contrôle s’appuient sur un ensemble de contrôles réguliers qui s’exercent au moyen de délégations applicables aux entités opérationnelles. Ces délégations concernent notamment les opérations bancaires et financières, les accords de crédit, les conditions appliquées à la clientèle, les nouveaux produits et les engagements de dépenses.
Dans le cadre du Comité d’Audit et Risques ou dans le cadre de comités opérationnels, les principales orientations du groupe Banque Stellantis France sont précisées et mises en œuvre. Ces comités spécifiques concernent notamment les risques de crédit, où sont examinées les évolutions des impayés et des pertes et où sont analysées les performances des outils de sélection du risque pour les portefeuilles Retail et Corporate (flottes de véhicules et réseaux de distribution).
Au cours de ces comités, sont également présentés pour décisions :
La gouvernance de la maîtrise des risques du groupe Banque Stellantis France est pilotée au plus haut niveau à travers deux instances principales : le Conseil d’Administration et la Direction Générale qui s’appuient sur un ensemble de comités spécialisés dont le périmètre de compétence inclut les trois entités composant le groupe Banque Stellantis France (Banque Stellantis France, CREDIPAR, CLV) :
Présidés par la Direction des Risques, les comités qui assurent le pilotage des risques se réunissent à fréquence régulière :
La Direction des Risques participe également aux comités décisionnels suivants :
Les membres de l’organe exécutif sont soit partie prenante à ces comités, soit informés de leur teneur, des sujets portés à leur ordre du jour et des décisions prises.
Les autres comités réglementaires (en plus du Comité d’Audit et Risques) du groupe Banque Stellantis France, pour les trois entités qui le composent, sont les suivants :
Un Comité Exécutif dédié à la fraude se tient désormais une fois tous les deux mois depuis la fin d’année 2021.
Le profil de risque est déterminé par l’ensemble des risques inhérents aux activités qu’exerce le groupe Banque Stellantis France, qui sont identifiés dans la cartographie des risques du groupe et qui font régulièrement l’objet d’une évaluation et d’une révision.
Le process RIA (cf. paragraphe 1.4.2.2.1 « Dispositif de pilotage des risques et contrôles ») permet d’identifier et d’évaluer les profils de risques. Celui-ci est pris en compte pour élaborer et mettre en place des règles de gestion de ces risques, afin notamment d’aligner les décisions impactant la stratégie commerciale en adéquation avec le niveau d’appétence aux risques approuvé par le Conseil d’Administration et la stratégie du groupe.
Le profil de risque du groupe Banque Stellantis France est exprimé au moyen d’indicateurs clés, d’axes qualitatifs inhérents à la stratégie et aux activités du groupe qui ne sont pas quantifiés à ce stade et de seuils d’alerte et limites définis en cohérence avec les indicateurs clés.
Le risque de solvabilité traduit le risque d’une insuffisance en fonds propres du groupe Banque Stellantis France ne lui permettant plus de répondre aux exigences réglementaires et/ou à ses objectifs commerciaux internes.
Son suivi a pour objectif de veiller à ce que l’appétit aux risques prenne bien en compte, maintienne et préserve les fonds propres du groupe, en gardant une marge de sécurité par rapport aux exigences réglementaires, tant dans le scénario de base que dans les scénarios stressés.
Le risque de crédit résulte de l’incapacité d’un client à faire face au paiement ou à d’autres obligations d’un contrat de financement conclu avec le groupe Banque Stellantis France.
Il est évalué pour les portefeuilles Retail et Corporate à partir d’indicateurs de risques (coût du risque, taux de couverture défaut, etc.) en cohérence avec le plan stratégique et commercial du groupe.
Le risque de concentration provient d’une accumulation importante d’expositions sur certaines catégories, secteurs ou marchés.
Son suivi a pour objectif de déterminer le niveau maximal de concentration que la banque est prête à prendre dans le cadre de son activité, en accord avec son plan stratégique.
Le risque de liquidité découlerait du fait que le groupe Banque Stellantis France ne dispose pas de liquidités suffisantes pour faire face à ses engagements dans les délais impartis, et ne puisse accéder de façon satisfaisante à des sources de refinancement et de liquidité pour l’exercice de son activité de financement.
Son suivi permet de déterminer le niveau minimal de liquidité que le groupe doit maintenir afin de faire face en permanence à tous les paiements/sorties nettes de trésorerie liés à son activité, à la fois en situation normale et stressée.
Le risque de taux d’intérêt émane des pertes possibles dues aux variations de taux d’intérêt sur la structure des fonds propres du groupe Banque Stellantis France.
Son suivi limite la volatilité négative potentielle des résultats. Ceux-ci font l’objet d’une prévision dans le plan stratégique du groupe Banque Stellantis France, en situation normale et en situation stressée.
Les risques opérationnels sont les risques de pertes résultant de processus internes défaillants ou inadéquats (défaillance des systèmes d’information, du personnel) ou d’événements externes ayant une faible probabilité mais avec potentiellement un impact important. Il comprend notamment les risques informatiques et de sécurité des systèmes d’information, de fraudes, de non-conformité avec le risque associé de sanction ainsi que de réputation.
L’appétence aux risques est traduite au niveau opérationnel par des limites et seuils d’alerte associés définis dans le Risk Appetite Statement ou Déclaration d’Appétit aux Risques. Les indicateurs utilisés pour définir ces limites peuvent être qualitatifs et/ou quantitatifs et couvrent les risques majeurs du groupe Banque Stellantis France, en ligne avec ses obligations réglementaires.
La Déclaration d’Appétit aux Risques est présentée au moins chaque trimestre au Conseil d’Administration du groupe Banque Stellantis France et garantit le respect de l’ensemble des limites fixées ou la mise en œuvre de plans d’actions dans le cas contraire. La gouvernance en matière de gestion des risques prévoit des prises de décisions par des organismes collégiaux en incluant dans le processus de décision une variété de points de vue méthodologiques proportionnés à l’impact potentiel de la décision et à la complexité des facteurs qui entrent en jeu.
La Direction des Risques qui contrôle l’appétit aux risques prépare ce rapport sur la base d’une surveillance et d’une gestion continues. Ce rapport est soumis pour examen au Comité de Gestion et Contrôle des risques qui, si nécessaire, proposera des mesures correctrices pour adapter l’appétit aux risques au profil de risque.
Le Conseil d’Administration du groupe Banque Stellantis France se prononce annuellement sur l’appétence au risque via une déclaration formelle.
Au cours de sa séance du 19 décembre 2023, après avoir pris connaissance de la situation de la Banque au regard des seuils et limites d’appétit aux risques établis pour 2023, le Conseil d’Administration du groupe Banque Stellantis France a validé, sur la base de l’ensemble des informations qui lui ont été soumises, ses seuils et limites pour l’année 2024 et leur adéquation avec le profil de risque et la stratégie du groupe Banque Stellantis France.
Les stress tests, ou tests de résistance en cas de crises, font partie intégrante du dispositif de gestion des risques du groupe Banque Stellantis France. Les stress tests contribuent à la gestion prévisionnelle des risques, à l’évaluation de l’adéquation du niveau de fonds propres, tout en répondant à des exigences réglementaires.
Les stress tests comprennent :
Le périmètre prudentiel utilisé pour calculer le ratio de solvabilité est identique au périmètre de consolidation décrit dans l’annexe des États financiers IFRS (Note 1.C) du rapport annuel 2023.
Depuis le 1er janvier 2014, le groupe Banque Stellantis France est soumis au respect de la réglementation prudentielle définie par les accords de Bâle III : règlement (UE) 575/2013 du Parlement européen et du Conseil (CRR), amendé par le règlement (UE) 2019/876 (CRR II), et directive 2013/36/EU (CRD IV) amendée par la directive (UE) 2019/878 (CRD V).
À noter qu’en principe, les établissements bancaires doivent faire l’objet d’une double surveillance, sur base consolidée et sur base individuelle. Toutefois, le 29 janvier 2015, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) a rendu un avis favorable à la demande de dérogation qui lui a été soumise pour une surveillance prudentielle sur base consolidée uniquement, conformément aux modalités du règlement CRR article 7. À compter de mai 2023, le périmètre du groupe Banque Stellantis France s’est étendu à la Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Il n’existe pas d’obstacle au transfert de fonds propres entre Banque Stellantis France et ses filiales.
(en millions d’euros) | 31 décembre 2023 | 30 juin 2023 | 31 décembre 2022 |
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Capitaux propres comptables (1) | 2 354 | 2 183 | 2 134 |
Part du résultat net de l’année en attente d’affectation (2) | 366 | 96 | 346 |
Projet de distribution de dividendes (2) | 96 | - | - |
Montants négatifs résultant du calcul des montants de pertes attendues | 141 | 142 | 147 |
Autres immobilisations incorporelles | 37 | 40 | - |
Autres déductions prudentielles | 15 | 18 | 18 |
Fonds propres prudentiels catégorie 1 | 1 891 | 1 887 | 1 623 |
Emprunts subordonnés Tier 2 | 300 | 210 | 154 |
Fonds propres prudentiels | 2 191 | 2 097 | 1 777 |
|
Les informations de cette section ne sont pas couvertes par l’opinion des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.
Les fonds propres prudentiels sont répartis en trois catégories (les fonds propres de base de catégorie 1, les fonds propres additionnels de catégorie 1 et les fonds propres de catégorie 2), composées d’instruments de capital et de dettes, sur lesquels sont effectués des ajustements réglementaires. Le groupe Banque Stellantis France dispose d’instruments de fonds propres de base de catégories 1 et 2.
Les instruments de fonds propres de catégorie 1 sont constitués des éléments suivants :
Les déductions réglementaires effectuées sur ces fonds propres portent sur les éléments suivants :
Les éléments de fonds propres de catégorie 2 sont constitués exclusivement de dettes subordonnées.
Au total, trois niveaux de ratio de solvabilité sont calculés :
Ces ratios sont calculés en rapportant chaque catégorie de fonds propres du groupe à la somme des actifs pondérés par les risques.
Ce tableau fournit la répartition géographique des montants d’exposition et des montants d’exposition pondérés de leurs expositions de crédit utilisés comme base pour le calcul de leur coussin de fonds propres contracyclique, selon l’article 440, point a), du CRR, « Publication d’informations sur le coussin de fonds propres contracyclique ».
(en millions d’euros) | Expositions générales de crédit | Expositions de crédit pertinentes – risque de marché | Expositions de titrisation – Valeur exposée au risque pour le portefeuille hors négociation | Valeur d’expositions totale |
| ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Valeur exposée au risque selon l’approche standard | Valeur exposée au risque selon l’approche NI | Somme des positions longues et courtes des expositions relevant du portefeuille de négociation pour l’approche standard | Valeur des expositions du portefeuille de négociation pour les modèles internes | ||||
Allemagne | 0 | - | - | - | - | 0 | ... |
Belgique | 1 305 | - | - | - | - | 1 305 | ... |
Espagne | 40 | - | - | - | - | 40 |
|
France | 3 693 | 15 101 | - | - | 752 | 19 546 |
|
Luxembourg | 4 | - | - | - | - | 4 |
|
Pays-Bas | 820 | - | - | - | - | 820 |
|
Total | 5 862 | 15 101 | - | - | 752 | 21 715 | ... |
(en millions d’euros) |
| Exigences de fonds propres | Montants d’exposition pondérés | Pondérations des exigences de fonds propres (%) | Taux de coussin contracyclique (%) | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Expositions au risque de crédit pertinentes – risque de crédit | Expositions de crédit pertinentes – risque de marché | Expositions de crédit pertinentes – positions de titrisation dans le portefeuille hors négociation | Total | ||||
Allemagne | ... | 0 | - | - | 0 | 0 | 0,0% | 0,75% |
Belgique |
| 84 | - | - | 84 | 1 054 | 7,3% | 0,00% |
Espagne |
| 1 | - | - | 1 | 8 | 0,1% | 0,00% |
France |
| 1 005 | - | 6 | 1 011 | 12 638 | 88,1% | 0,50% |
Luxembourg |
| 0 | - | - | 0 | 2 | 0,0% | 0,50% |
Pays-Bas | ... | 52 | - | - | 52 | 646 | 4,5% | 1,00% |
Total | ... | 1 142 | - | 6 | 1 148 | 14 348 | 100,0% |
|
Ce tableau fournit le montant du coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement, selon l’article 440, point b) du CRR, « Publication d’informations sur le coussin de fonds propres contracyclique ».
(en millions d’euros) |
|
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Montant total d’exposition au risque | 15 611 |
Taux de coussin contracyclique spécifique à l’établissement | 0,5% |
Exigences de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement | 76 |
À compter du 7 avril 2023, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a relevé le coussin de fonds propres bancaires contracyclique de 0% à 0,5% en France. Celui augmente à 1% à partir du 2 janvier 2024.
Ce tableau fournit une ventilation des éléments constitutifs des fonds propres réglementaires, selon l’article 437, points a), d), e) et f), du CRR, « Publication d’informations sur les fonds propres ».
(en millions d’euros) | Montants | Source basée sur les numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de consolidation réglementaire | |
---|---|---|---|
| Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : instruments et réserves |
|
|
1 | Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents | 738 | (a) |
| dont : Type d’instrument 1 | 738 |
|
| dont : Type d’instrument 2 | - |
|
| dont : Type d’instrument 3 | - |
|
2 | Résultats non distribués | 303 | (b) |
3 | Autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves) | 947 | (b), (c) |
EU-3a | Fonds pour risques bancaires généraux | - |
|
4 | Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 3, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des CET1 | - |
|
5 | Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés) | - |
|
EU-5a | Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l’objet d’un contrôle indépendant | 96 |
|
6 | Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant ajustements réglementaires | 2 084 |
|
| Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : ajustements réglementaires |
| |
7 | Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif) | - |
|
8 | Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d’impôt associés) (montant négatif) | (37) |
|
9 | Sans objet | - |
|
10 | Actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif) | - |
|
11 | Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur | (0) |
|
12 | Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées | (141) |
|
13 | Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant d’actifs titrisés (montant négatif) | - |
|
14 | Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont liés à l’évolution de la qualité de crédit de l’établissement | - |
|
15 | Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant négatif) | - |
|
16 | Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif) | - |
|
17 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif) | - |
|
18 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10%, net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
19 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant au-dessus du seuil de 10%, net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
20 | Sans objet | - |
|
EU-20a | Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent une pondération de 1 250%, lorsque l’établissement a opté pour la déduction | (2) |
|
EU-20b | dont : participations qualifiées hors du secteur financier (montant négatif) | - |
|
EU-20c | dont : positions de titrisation (montant négatif) | (2) |
|
EU-20d | dont : positions de négociation non dénouées (montant négatif) | - |
|
21 | Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10%, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif) | - |
|
22 | Montant au-dessus du seuil de 17,65% (montant négatif) | - |
|
23 | dont : détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles il détient un investissement important | - |
|
24 | Sans objet | - |
|
25 | dont : actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles | - |
|
EU-25a | Pertes de l’exercice en cours (montant négatif) | - |
|
EU-25b | Charges d’impôt prévisibles relatives à des éléments CET1, sauf si l’établissement ajuste dûment le montant des éléments CET1 dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à concurrence duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les risques ou pertes (montant négatif) | - |
|
26 | Sans objet | - |
|
27 | Déductions AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de l’établissement (montant négatif) | - |
|
27a | Autres ajustements réglementaires | (13) |
|
28 | Total des ajustements réglementaires des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) | (193) |
|
29 | Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) | 1 891 |
|
| Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : instruments |
|
|
30 | Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents | - |
|
31 | dont : classés en tant que capitaux propres selon le référentiel comptable applicable | - |
|
32 | dont : classés en tant que passifs selon le référentiel comptable applicable | - |
|
33 | Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 4, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des AT1 | - |
|
EU-33a | Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1 | - |
|
EU-33b | Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1 | - |
|
34 | Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers | - |
|
35 | dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive | - |
|
36 | Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant ajustements réglementaires | - |
|
| Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : ajustements réglementaires |
| |
37 | Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments AT1 (montant négatif) | - |
|
38 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif) | - |
|
39 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10%, net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
40 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
41 | Sans objet | - |
|
42 | Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de l’établissement (montant négatif) | - |
|
42a | Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1 | - |
|
43 | Total des ajustements réglementaires des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) | - |
|
44 | Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) | - |
|
45 | Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1) | 1 891 |
|
| Fonds propres de catégorie 2 (T2) : instruments |
|
|
46 | Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents | 300 | (d) |
47 | Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 5, du CRR et des comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des T2 conformément à l’article 486, paragraphe 4, du CRR | - |
|
EU-47a | Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2 | - |
|
EU-47b | Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2 | - |
|
48 | Instruments de fonds propres éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers | - |
|
49 | dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive | - |
|
50 | Ajustements pour risque de crédit | - |
|
51 | Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements réglementaires | 300 |
|
| Fonds propres de catégorie 2 (T2) : ajustements réglementaires |
|
|
52 | Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments et emprunts subordonnés T2 (montant négatif) | - |
|
53 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif) | - |
|
54 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
54a | Sans objet | - |
|
55 | Détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
56 | Sans objet | - |
|
EU-56a | Déductions admissibles d’engagements éligibles dépassant les éléments d’engagements éligibles de l’établissement (montant négatif) | - |
|
EU-56b | Autres ajustements réglementaires des fonds propres T2 | - |
|
57 | Total des ajustements réglementaires des fonds propres de catégorie 2 (T2) | - |
|
58 | Fonds propres de catégorie 2 (T2) | 300 |
|
59 | Total des fonds propres (TC = T1 + T2) | 2 191 |
|
60 | Montant total d’exposition au risque | 15 611 |
|
| Ratios et exigences de fonds propres, y compris les coussins |
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61 | Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) | 12,1% |
|
62 | Fonds propres de catégorie 1 | 12,1% |
|
63 | Total des fonds propres | 14,0% |
|
64 | Exigences globales de fonds propres CET1 de l’établissement | 8,3% |
|
65 | dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres | 2,5% |
|
66 | dont : exigence de coussin de fonds propres contracyclique | 0,5% |
|
67 | dont : exigence de coussin pour le risque systémique | 0,0% |
|
EU-67a | dont : exigence de coussin pour établissement d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement d’importance systémique (autre EIS) | 0,0% |
|
EU-67b | dont : exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif | 0,8% |
|
68 | Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du montant d’exposition au risque) disponibles après le respect des exigences minimales de fonds propres | 3,0% |
|
| Minima nationaux (si différents de Bâle III) |
|
|
69 | Sans objet | - |
|
70 | Sans objet | - |
|
71 | Sans objet | - |
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| Montants inférieurs aux seuils pour déduction (avant pondération) |
|
|
72 | Détentions directes et indirectes de fonds propres et d’engagements éligibles d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant en dessous du seuil de 10%, net des positions courtes éligibles) | - |
|
73 | Détentions directes et indirectes, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant en dessous du seuil de 17,65%, net des positions courtes éligibles) | - |
|
74 | Sans objet | - |
|
75 | Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant en dessous du seuil de 17,65%, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) | 4 |
|
| Plafonds applicables lors de l’inclusion de provisions dans les fonds propres de catégorie 2 | ||
76 | Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche standard (avant application du plafond) | - |
|
77 | Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche standard | - |
|
78 | Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche fondée sur les notations internes (avant application du plafond) | - |
|
79 | Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche fondée sur les notations internes | - |
|
| Instruments de fonds propres soumis à exclusion progressive (applicable entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2022 uniquement) |
|
|
80 | Plafond actuel applicable aux instruments CET1 soumis à exclusion progressive | - |
|
81 | Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances) | - |
|
82 | Plafond actuel applicable aux instruments AT1 soumis à exclusion progressive | - |
|
83 | Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances) | - |
|
84 | Plafond actuel applicable aux instruments T2 soumis à exclusion progressive | - |
|
85 | Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances) | - |
|
Ce tableau permet d’identifier les différences entre le périmètre de consolidation comptable et le périmètre de consolidation réglementaire et montrer le lien entre le bilan publié dans les états financiers et les chiffres utilisés dans la déclaration de la composition des fonds propres prévue par le tableau EU CC1, selon l’article 437, point a), du CRR, « Publication d’informations sur les fonds propres ».
(en millions d’euros) | Bilan dans les états financiers publiés au 31/12/2023 | Selon le périmètre de consolidation réglementaire au 31/12/2023 | Référence |
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Actifs - Ventilation par catégorie d’actifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés |
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Caisse, banques centrales | 1 838 | 1 838 |
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Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 25 | 25 |
|
Instruments dérivés de couverture | 5 | 5 |
|
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | - |
|
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés, au coût amorti | 801 | 801 |
|
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 19 762 | 19 762 |
|
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 11 | 11 |
|
Actifs d’impôts courants | 21 | 21 |
|
Actifs d’impôts différés | 4 | 4 |
|
Comptes de régularisation et actifs divers | 567 | 567 |
|
Immobilisations corporelles | 97 | 97 |
|
Immobilisations incorporelles | 37 | 37 |
|
Total des actifs | 23 168 | 23 168 |
|
|
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|
Passifs - Ventilation par catégorie de passifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés |
|
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|
Banques centrales | - | - |
|
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 22 | 22 |
|
Instruments dérivés de couverture | 6 | 6 |
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Dettes envers les établissements de crédit et assimilés | 7 022 | 7 022 |
|
Dettes envers la clientèle | 4 401 | 4 401 |
|
Dettes représentées par un titre | 7 309 | 7 309 |
|
Contrats d’assurance émis | 4 | 4 |
|
Passifs d’impôts courants | 7 | 7 |
|
Passifs d’impôts différés | 696 | 696 |
|
Comptes de régularisation et passifs divers | 1 026 | 1 026 |
|
Provisions | 20 | 20 |
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Dettes subordonnées | 301 | 301 | (d) |
Capitaux propres | 2 354 | 2 354 |
|
Total des passifs | 23 168 | 23 168 |
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Capitaux propres |
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Capitaux propres part du groupe | 2 354 | 2 354 |
|
Capital et réserves liées | 757 | 757 | (a) |
Réserves consolidées | 1 600 | 1 600 | (b) |
dont : résultat net part du groupe | 366 | 366 |
|
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | (3) | (3) | (c) |
Intérêts minoritaires | - | - |
|
Total des capitaux propres | 2 354 | 2 354 |
|
Au 31 décembre 2023, le ratio de fonds propres catégorie 1 Bâle III (CRD IV) au titre du Pilier I atteint 12,1% et le ratio de fonds propres total est de 14,0%. Les fonds propres prudentiels catégorie 1 Bâle III ressortent à 1 891 millions d’euros à la clôture de l’exercice 2023, tenant compte de la déduction de l’écart de dépréciations comptables/pertes attendues sur le périmètre IRB, soit -141 millions d’euros. Les exigences de fonds propres s’établissent à 1 249 millions d’euros au 31 décembre 2023.
(en millions d’euros) | RWA | Exigences de fonds propres | RWA | Exigences de fonds propres | RWA | Exigences de fonds propres |
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31/12/2023 | 30/06/2023 | 31/12/2022 |
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| Total | dont France | dont Belgique, Luxem- bourg | dont Pays-Bas | Total | Total | dont France | dont Belgique, Luxem- bourg | dont Pays-Bas | Total | France |
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Risque de crédit | 14 395 | 12 625 | 1 091 | 679 | 1 152 | 13 878 | 11 939 | 1 168 | 771 | 1 110 | 10 910 | 872 |
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Méthode standard | 4 151 | 2 381 | 1 091 | 679 | 332 | 3 581 | 1 642 | 1 168 | 771 | 286 | 1 343 | 107 |
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Souverains, banques centrales et administrations | 18 | 18 | 0 | 0 | 1 | 18 | 18 | 0 | 0 | 1 | 16 | 1 |
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Établissements | 197 | 169 | 3 | 25 | 16 | 157 | 149 | 7 | 1 | 13 | 156 | 13 |
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Entreprises | 1 617 | 975 | 390 | 252 | 129 | 1 526 | 670 | 503 | 353 | 122 | 429 | 34 |
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Clientèle de détail | 1 725 | 846 | 503 | 376 | 138 | 1 357 | 458 | 535 | 364 | 108 | 390 | 31 |
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Autres actifs | 594 | 373 | 195 | 26 | 48 | 523 | 347 | 123 | 53 | 42 | 352 | 28 |
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Méthode de Notation Interne Fondation (IRB-F) | 5 832 | 5 832 | 0 | 0 | 467 | 6 021 | 6 021 | - | - | 482 | 5 401 | 432 |
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Entreprises | 5 832 | 5 832 | 0 | 0 | 467 | 6 021 | 6 021 | - | - | 482 | 5 401 | 432 |
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Méthode de Notation Interne Avancée (IRB-A) | 4 412 | 4 412 | 0 | 0 | 353 | 4 276 | 4 276 | - | - | 342 | 4 166 | 333 |
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Clientèle de détail | 4 412 | 4 412 | 0 | 0 | 353 | 4 276 | 4 276 | - | - | 342 | 4 166 | 333 |
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Expositions de titrisation dans le portefeuille bancaire (après plafonnement) | 74 | 74 | 0 | 0 | 6 | 90 | 90 | - | - | 7 | 112 | 9 |
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Risque opérationnel (méthode standard) | 1 142 | 1 038 | 59 | 45 | 91 | 1 088 | 973 | 65 | 50 | 87 | 969 | 78 |
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Risque de marché | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | - | - | - | - | - | - | - |
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Totaux | 15 611 | 13 737 | 1 150 | 724 | 1 249 | 15 056 | 13 002 | 1 233 | 821 | 1 204 | 11 991 | 959 |
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Fonds propres prudentiels catégorie 1 | 1 891 |
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| 1 887 |
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| 1 623 |
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Ratio de solvabilité catégorie 1 | 12,1% |
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| 12,5% |
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| 13,5% |
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Fonds propres prudentiels totaux | 2 191 |
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| 2 097 |
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| 1 777 |
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Ratio de solvabilité total | 14,0% |
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| 13,9% |
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| 14,8% |
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Les fonds propres de base correspondent au capital social et aux primes d’émission associées, aux réserves, aux résultats nets d’impôts non distribués ainsi qu’aux autres éléments du résultat global accumulés et intérêts minoritaires, après application des dispositions transitoires relatives aux filtres prudentiels.
Les fonds propres de base CET1 du groupe Banque Stellantis France représentent 86% des fonds propres prudentiels totaux à fin décembre 2023 et s’établissent à 1 891 millions d’euros.
Les fonds propres AT1 correspondent aux instruments de capital dégagés de toute incitation ou obligation de remboursement conformément aux articles 51 et 52 du CRR. Le groupe Banque Stellantis France ne détient aucun instrument de ce type.
Les fonds propres T2 correspondent aux instruments de dettes subordonnées d’une durée minimale de cinq ans et ne comportant pas de remboursement anticipé au cours des cinq premières années, conformément aux articles 62 et 63 du CRR. Ils s’établissent à 300 millions d’euros au 31 décembre 2023 en catégorie emprunts subordonnés suivant deux emprunts dont le traitement doit être identique et simultané (dépréciation et/ou conversion).
Conformément à l’article 64 du CRR, un amortissement est calculé sur la valeur comptable de ces instruments de fonds propres de catégorie 2 à partir des cinq dernières années avant leur échéance contractuelle.
Le groupe Banque Stellantis France est consolidé au sein de l’entité de résolution Banco Santander et suit le ratio MREL (Minimum Requirement for Own Funds and Eligible Liabilities) sur base consolidée après accord du régulateur obtenu fin 2022. Le groupe Banque Stellantis France ne détient aucun instrument de dette éligible au MREL au 31 décembre 2023.
Ce tableau fournit une description des principales caractéristiques des instruments de fonds propres et d’engagements éligibles réglementaires, selon l’article 437, points b) et c), du CRR, « Publication d’informations sur les fonds propres ».
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| Informations quantitatives ou qualitatives |
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1 | Émetteur | Banque Stellantis France | Banque Stellantis France | Banque Stellantis France | Banque Stellantis France |
2 | Identifiant unique | Stellantis Financial Services Europe Subordinated Loan 2023-1 | Santander Consumer Finance Subordinated Loan 2023-1 | Stellantis Financial Services Europe Subordinated Loan 2023-2 | Santander Consumer Finance Subordinated Loan 2023-2 |
2a | Placement public ou privé | Privé | Privé | Privé | Privé |
3 | Droit(s) régissant l’instrument | Droit français | Droit français | Droit français | Droit français |
3a | Reconnaissance contractuelle des pouvoirs de dépréciation et de conversion des autorités de résolution | Oui | Oui | Oui | Oui |
| Traitement réglementaire |
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4 | Traitement actuel compte tenu, le cas échéant, des règles transitoires du CRR | Fonds propres de catégorie 2 | Fonds propres de catégorie 2 | Fonds propres de catégorie 2 | Fonds propres de catégorie 2 |
5 | Règles CRR après transition | Fonds propres de catégorie 2 | Fonds propres de catégorie 2 | Fonds propres de catégorie 2 | Fonds propres de catégorie 2 |
6 | Éligible au niveau individuel/(sous-)consolidé/individuel et (sous-)consolidé | Sous-consolidé | Sous-consolidé | Sous-consolidé | Sous-consolidé |
7 | Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) | Emprunt subordonné | Emprunt subordonné | Emprunt subordonné | Emprunt subordonné |
8 | Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires ou en engagements éligibles (monnaie en millions, à la dernière date de clôture) | 105 millions d’euros | 105 millions d’euros | 45 millions d’euros | 45 millions d’euros |
9 | Valeur nominale de l’instrument | 105 millions d’euros | 105 millions d’euros | 45 millions d’euros | 45 millions d’euros |
EU-9a | Prix d’émission | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
EU-9b | Prix de rachat | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
10 | Classification comptable | Passif – coût amorti | Passif – coût amorti | Passif – coût amorti | Passif – coût amorti |
11 | Date d’émission initiale | 28 février 2023 | 28 février 2023 | 20 décembre 2023 | 20 décembre 2023 |
12 | Perpétuel ou à durée déterminée | Durée déterminée | Durée déterminée | Durée déterminée | Durée déterminée |
13 | Échéance initiale | 28 février 2033 | 28 février 2033 | 20 décembre 2033 | 20 décembre 2033 |
14 | Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’autorité de surveillance | Oui | Oui | Oui | Oui |
15 | Date facultative d’exercice de l’option de rachat, dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat | À partir du 28 février 2028 avec remboursement du nominal – sous réserve d’un traitement identique du prêt subordonné « Santander Consumer Finance Subordinated Loan 2023-01 » | À partir du 28 février 2028 avec remboursement du nominal – sous réserve d’un traitement identique du prêt subordonné « Stellantis Financial Services Europe Subordinated Loan 2023-01 » | À partir du 20 décembre 2028 avec remboursement du nominal – sous réserve d’un traitement identique du prêt subordonné « Santander Consumer Finance Subordinated Loan 2023-02 » | À partir du 20 décembre 2028 avec remboursement du nominal – sous réserve d’un traitement identique du prêt subordonné « Stellantis Financial Services Europe Subordinated Loan 2023-02 » |
16 | Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu | Possibilité de remboursement à toute date après le 28 février 2028 | Possibilité de remboursement à toute date après le 28 février 2028 | Possibilité de remboursement à toute date après le 20 décembre 2028 | Possibilité de remboursement à toute date après le 20 décembre 2028 |
| Coupons/dividendes |
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17 | Dividende/coupon fixe ou flottant | Variable | Variable | Variable | Variable |
18 | Taux du coupon et indice éventuel associé | E3M+2,6% | E3M+2,6% | E3M+2,71% | E3M+2,71% |
19 | Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) | Non | Non | Non | Non |
EU-20a | Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire ou obligatoire des versements (en termes de calendrier) | Obligatoire | Obligatoire | Obligatoire | Obligatoire |
EU-20b | Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire ou obligatoire des versements (en termes de montant) | Obligatoire | Obligatoire | Obligatoire | Obligatoire |
21 | Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération (step-up) ou d’une autre incitation au rachat | Non | Non | Non | Non |
22 | Cumulatif ou non cumulatif | Cumulatif | Cumulatif | Cumulatif | Cumulatif |
23 | Convertible ou non convertible | Non convertible* | Non convertible* | Non convertible* | Non convertible* |
24 | Si convertible, déclencheur(s) de la conversion | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
25 | Si convertible, entièrement ou partiellement | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
26 | Si convertible, taux de conversion | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
27 | Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
28 | Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
29 | Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
30 | Caractéristiques en matière de réduction du capital | Non* | Non* | Non* | Non* |
31 | Si réduction du capital, déclencheur de la réduction | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
32 | Si réduction du capital, totale ou partielle | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
33 | Si réduction du capital, définitive ou provisoire | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
34 | Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
34a | Type de subordination (uniquement pour les engagements éligibles) | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
EU-34b | Rang de l’instrument dans une procédure normale d’insolvabilité | Subordonné | Subordonné | Subordonné | Subordonné |
35 | Rang de l’instrument en cas de liquidation (indiquer le type d’instrument de rang immédiatement supérieur) | Senior | Senior | Senior | Senior |
36 | Caractéristiques non conformes pendant la période de transition | Non | Non | Non | Non |
37 | Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
37a | Lien vers les conditions contractuelles complètes de l’instrument (balisage) | Non applicable (contrat privé) | Non applicable (contrat privé) | Non applicable (contrat privé) | Non applicable (contrat privé) |
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Les exigences prudentielles sont déterminées conformément aux textes et dispositions transitoires applicables à compter du 1er janvier 2014 aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement, publiés au Journal officiel de l’Union européenne le 26 juin 2013 : le règlement (UE) 575/2013 (CRR) et la directive 2013/36/EU (CRD IV).
Au 6 avril 2009, Stellantis Financial Services Europe a obtenu de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution l’autorisation d’utiliser les approches internes « avancées » du risque de crédit (« IRB-A », Internal Rating Based Advanced) pour le calcul des exigences de fonds propres réglementaires sur le portefeuille Retail ainsi que les approches internes « fondation » du risque de crédit (« IRB-F », Internal Rating Based Foundation) pour le portefeuille Corporate. Cette mesure s’est appliquée aux entités du groupe Banque Stellantis France dès le 1er janvier 2009.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la coopération entre Stellantis Financial Services Europe et Santander Consumer Finance en 2015, les deux partenaires ont eu pour objectif de maintenir l’utilisation des modèles de notation interne (IRB) développés par Stellantis Financial Services Europe, après revue et validation de ces modèles par les organes de contrôle du groupe Santander et accord des autorités de supervision compétentes.
À ce titre, le système de notation interne du groupe Banque Stellantis France a fait l’objet d’une mission d’inspection par la Banque Centrale Européenne, suite à laquelle le groupe Banque Stellantis France a obtenu, courant 2017, l’autorisation de maintenir les méthodes de notations internes initialement développées par Stellantis Financial Services Europe pour le calcul des actifs pondérés des risques (RWA). Depuis 2019, suite à la mise en place d’une première opération synthétique de transfert de risque, suivie par une seconde opération en 2022, les titres senior retenus par CREDIPAR font l’objet d’une évaluation selon la méthode SEC IRB.
L’ensemble des données nécessaires à la modélisation et aux calculs du risque de crédit est issu des applicatifs de gestion. Ces derniers alimentent les bases communes de risques BRC (Base Risque Centrale pour la clientèle Retail) et BUIC (base pour la clientèle Corporate) qui permettent un suivi homogène de l’ensemble des paramètres de risque du groupe Banque Stellantis France. À compter de mai 2023, le périmètre consolidé du groupe Banque Stellantis France s’est étendu à la Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas, pour lesquels seule l’approche standard est utilisée.
Les informations issues des bases de risques alimentent l’outil central de gestion des fonds propres (Risk Authority).
Parallèlement, certaines données comptables sont également intégrées à cet outil central. Après une phase de réconciliation entre les données de gestion et la comptabilité, les exigences en fonds propres sont calculées à partir des outils précités et les états réglementaires sont produits.
Le risque opérationnel est traité en méthode standard. L’exigence en fonds propres est ainsi calculée à partir de l’application d’un ratio de 12% sur le produit net bancaire de la clientèle Retail et un ratio de 15% sur le produit net bancaire des autres segments d’actifs.
Ce tableau donne un aperçu du total des RWA figurant au dénominateur des exigences de fonds propres fondées sur le risque selon l’article 438, point d), du CRR, « Publication d’informations sur les exigences de fonds propres et sur les montants d’exposition pondérés ».
(en millions d’euros) | Montant total d’exposition au risque (RWA) | Exigences totales de fonds propres | ||
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31/12/2023 | 30/06/2023 | 31/12/2023 | ||
1 | Risque de crédit (hors CCR) | 14 374 | 13 862 | 1 150 |
2 | dont approche standard | 4 130 | 3 565 | 330 |
3 | dont approche NI simple (F-IRB) | 5 832 | 6 021 | 467 |
4 | dont approche par référencement | - | - | - |
EU-4a | dont actions selon la méthode de pondération simple | - | - | - |
5 | dont approche NI avancée (A-IRB) | 4 412 | 4 276 | 353 |
6 | Risque de crédit de contrepartie – CCR | 21 | 16 | 2 |
7 | dont approche standard | 13 | 15 | 1 |
8 | dont méthode du modèle interne (IMM) | - | - | - |
EU-8a | dont expositions sur une CCP | 0 | 1 | 0 |
EU-8b | dont ajustement de l’évaluation de crédit – CVA | - | - | - |
9 | dont autres CCR | 8 | - | 1 |
10 | Sans objet | - | - | - |
11 | Sans objet | - | - | - |
12 | Sans objet | - | - | - |
13 | Sans objet | - | - | - |
14 | Sans objet | - | - | - |
15 | Risque de règlement | - | - | - |
16 | Expositions de titrisation dans le portefeuille hors négociation (après le plafond) | 74 | 90 | 6 |
17 | dont approche SEC-IRBA | 74 | 90 | 6 |
18 | dont SEC-ERBA (y compris IAA) | - | - | - |
19 | dont approche SEC-SA | - | - | - |
EU-19a | dont 1 250%/déduction | - | - | - |
20 | Risques de position, de change et de matières premières (risque de marché) | - | - | - |
21 | dont approche standard | - | - | - |
22 | dont approche fondée sur les modèles internes | - | - | - |
EU-22a | Grands risques | - | - | - |
23 | Risque opérationnel | 1 142 | 1 088 | 91 |
EU-23a | dont approche élémentaire | - | - |
|
EU-23b | dont approche standard | 1 142 | 1 088 | 91 |
EU-23c | dont approche par mesure avancée | - | - | - |
24 | Montants inférieurs aux seuils de déduction (soumis à pondération de 250%)* | 4 | 14 | 0 |
25 | Sans objet | - | - | - |
26 | Sans objet | - | - | - |
27 | Sans objet | - | - | - |
28 | Sans objet | - | - | - |
29 | Total | 15 611 | 15 056 | 1 249 |
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Les emplois pondérés (RWA) au titre du risque de crédit, du risque de marché et du risque opérationnel s’élèvent à 15 611 millions d’euros au 31 décembre 2023, contre 15 056 millions d’euros au 30 juin 2023.
L’augmentation des RWA sur le territoire français, soit 13 737 millions d’euros au 31 décembre 2023, contre 13 002 millions d’euros au 30 juin 2023, reflète la croissance de l’activité globale du groupe Banque Stellantis France avec le financement de l’ensemble des marques de STELLANTIS depuis avril 2023 et le lancement de l’activité de collecte de dépôts en Allemagne depuis fin juin 2023, atténuée par deux transactions SRT mises en place en 2019 et en 2022 sur le portefeuille Retail de prêts classiques et des garanties utilisées pour atténuer le risque de concentration. Par ailleurs, l’intégration des sociétés belge et néerlandaise à compter de mai 2023 est venue accroître les RWA respectivement de 1 150 millions d’euros et de 724 millions d’euros 31 décembre 2023.
La politique de capital, validée par les deux actionnaires du groupe, détermine les critères à appliquer pour définir les objectifs de capital interne du groupe Banque Stellantis France, et identifier les actions en capital nécessaires pour respecter les ratios réglementaires (Pilier I et Pilier II), le retour sur fonds propres (ROE).
Le besoin en capital interne correspond au seuil minimal de capital que le management du groupe Banque Stellantis France estime nécessaire pour faire face à son profil de risque et à sa stratégie.
La politique de distribution des dividendes définit les critères qui permettent d’établir les profits qui peuvent être distribués par le groupe Banque Stellantis France à ses deux actionnaires : Stellantis Financial Services Europe et Santander Consumer Finance.
Elle est proposée et validée par le Comité ALCO dans le cadre du pilotage du capital interne. Elle est cohérente avec le profil de risque du groupe, et vise à respecter les exigences réglementaires.
Le ratio de levier rapporte les fonds propres Tier 1 (au numérateur) à une exposition composée des éléments de bilan et d’éléments de hors-bilan non pondérés par les risques (au dénominateur). Il s’applique au périmètre de consolidation du groupe Banque Stellantis France qui s’est élargi aux filiales belge et néerlandaise à compter de mai 2023.
Le ratio de levier n’est pas un ratio sensible aux facteurs de risque et à ce titre, il est considéré comme une mesure venant compléter le dispositif de pilotage de la solvabilité et de la liquidité permettant déjà de maîtriser la croissance du bilan.
Le risque de levier excessif peut entraîner la prise de mesures correctives non prévues par la trajectoire financière et de capital, notamment la cession d’actifs. Le ratio de levier s’inscrit dans le dispositif de maîtrise des risques. Ce ratio est inclus dans un tableau de bord présenté au Conseil d’Administration tous les mois. Un suivi mensuel s’assure donc que le ratio de levier est en ligne avec l’objectif fixé par le groupe Banque Stellantis France.
Le ratio de levier au 31 décembre 2023 ressort à 7,9% (versus 8,6% au 30 juin 2023).
En comparaison au 30 juin 2023, les fonds propres (au numérateur) augmentent de 94 millions d’euros.
Les fonds propres Tier 1 augmentent globalement de 4 millions d’euros se répartissant suivant :
Les fonds propres Tier 2 augmentent de 90 millions d’euros, suite à l’émission de deux emprunts subordonnés le 20 décembre 2023.
En comparaison au 30 juin 2023, l’exposition de levier (au dénominateur) présente une hausse globale de 1 815 millions d’euros avec :
Ce ratio est inclus dans le tableau de bord des risques transmis sur base trimestrielle au Comité d’Audit et Risques et au Conseil d’Administration. Même si ce ratio est supérieur aux exigences réglementaires, la limite interne vise un niveau supérieur à 6%.
Ce tableau rapproche les actifs totaux figurant dans les états financiers publiés de la mesure de l’exposition totale aux fins du ratio de levier, selon l’article 451, paragraphe 1, point b), du CRR, « Publication d’informations sur le ratio de levier ».
(en millions d’euros) | Montant applicable | |
---|---|---|
1 | Total de l’actif selon les états financiers publiés | 23 168 |
2 | Ajustement pour les entités consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent pas dans le périmètre de la consolidation prudentielle | - |
3 | (Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de risque) | - |
4 | (Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les banques centrales (le cas échéant)) | - |
5 | (Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la mesure totale de l’exposition au titre de l’article 429 bis, paragraphe 1, point i), du CRR) | - |
6 | Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs financiers faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de transaction | - |
7 | Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion centralisée de la trésorerie | - |
8 | Ajustement pour instruments financiers dérivés | 36 |
9 | Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT) | (1) |
10 | Ajustement pour les éléments de hors-bilan (résultant de la conversion des expositions de hors-bilan en montants de crédit équivalents) | 821 |
11 | (Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit les fonds propres de catégorie 1) | 0 |
EU-11a | (Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR) | - |
EU-11b | (Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR) | - |
12 | Autres ajustements | (139) |
13 | Mesure de l’exposition totale | 23 885 |
Ce tableau fournit une ventilation détaillée des composantes du dénominateur du ratio de levier ainsi que des informations sur le ratio de levier effectif, les exigences minimales et les coussins, selon l’article 451, paragraphe 1, points a) et b), et l’article 451, paragraphe 3, du CRR, « Publication d’informations sur le ratio de levier », tout en prenant en considération, le cas échéant, l’article 451, paragraphe 1, point c), et l’article 451, paragraphe 2, dudit règlement.
(en millions d’euros) | Expositions aux fins du ratio de levier en vertu du CRR | ||
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31/12/2023 | 30/06/2023 | ||
| Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT) |
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1 | Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses) | 23 184 | 21 475 |
2 | Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés, lorsqu’elles sont déduites des actifs du bilan selon le référentiel comptable applicable | 6 | 31 |
3 | (Déduction des créances comptabilisées en tant qu’actifs pour la marge de variation en espèces fournie dans le cadre de transactions sur dérivés) |
| - |
4 | (Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d’opérations de financement sur titres qui sont comptabilisés en tant qu’actifs) |
| - |
5 | (Ajustements pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan) |
| - |
6 | (Montants d’actifs déduits lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1) | (182) | (189) |
7 | Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT) | 23 008 | 21 317 |
| Expositions sur dérivés |
|
|
8 | Coût de remplacement de toutes les transactions dérivées SA-CCR (c’est-à -dire net des marges de variation en espèces éligibles) | 14 | 55 |
EU-8a | Dérogation pour dérivés : contribution des coûts de remplacement selon l’approche standard simplifiée | - | - |
9 | Montants de majoration pour l’exposition future potentielle associée à des opérations sur dérivés SA-CCR | 27 | 23 |
EU-9a | Dérogation pour dérivés : contribution de l’exposition potentielle future selon l’approche standard simplifiée | - | - |
EU-9b | Exposition déterminée par application de la méthode de l’exposition initiale | - | - |
10 | (Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (SA-CCR) | - | - |
EU-10a | (Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (approche standard simplifiée) | - | - |
EU-10b | (Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients (méthode de l’exposition initiale) | - | - |
11 | Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus | - | - |
12 | (Différences notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour les dérivés de crédit vendus) | - | - |
13 | Expositions totales sur dérivés | 41 | 78 |
| Expositions sur opérations de financement sur titres (OFT) |
|
|
14 | Actifs OFT bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes | 15 | - |
15 | (Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des actifs OFT bruts) | (15) | - |
16 | Exposition au risque de crédit de la contrepartie pour les actifs OFT | 15 | - |
EU-16a | Dérogation pour OFT : exposition au risque de crédit de contrepartie conformément à l’article 429 sexies, paragraphe 5, et à l’article 222 du CRR | - | - |
17 | Expositions lorsque l’établissement agit en qualité d’agent | - | - |
EU-17a | (Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des clients) | - | - |
18 | Expositions totales sur opérations de financement sur titres | 15 | - |
| Autres expositions de hors-bilan |
|
|
19 | Expositions de hors-bilan en valeur notionnelle brute | 1 637 | 1 586 |
20 | (Ajustements pour conversion en montants de crédit équivalents) | (816) | (911) |
21 | (Provisions générales déduites lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1 et provisions spécifiques associées aux expositions de hors-bilan) | - | - |
22 | Expositions de hors-bilan | 821 | 676 |
| Expositions exclues |
|
|
EU-22a | (Expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR) | - | - |
EU-22b | (Expositions exemptées en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et hors bilan)) | - | - |
EU-22c | (Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Investissements publics) | - | - |
EU-22d | (Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Prêts incitatifs) | - | - |
EU-22e | (Exclusions d’expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques (ou unités de banques) qui ne sont pas des banques publiques de développement) | - | - |
EU-22f | (Exclusions de parties garanties d’expositions résultant de crédits à l’exportation) | - | - |
EU-22g | (Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d’agents tripartites) | - | - |
EU-22h | (Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point o), du CRR) | - | - |
EU-22i | (Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point p), du CRR) | - | - |
EU-22j | (Réduction de la valeur d’exposition des crédits de préfinancement ou intermédiaires) | - | - |
EU-22k | (Total des expositions exemptées) | - | - |
| Fonds propres |
|
|
23 | Fonds propres de catégorie 1 | 1 891 | 1 887 |
24 | Mesure de l’exposition totale | 23 885 | 22 071 |
| Ratio de levier |
|
|
25 | Ratio de levier (%) | 7,9% | 8,6% |
EU-25 | Ratio de levier (hors incidence de l’exemption des investissements publics et des prêts incitatifs) (%) | 7,9% | 8,6% |
25a | Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) (%) | 7,9% | 8,6% |
26 | Exigence réglementaire de ratio de levier minimal (%) | 3,0% | 3,0% |
EU-26a | Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif (%) | 0,0% | 0,1% |
EU-26b | dont : Ã constituer avec des fonds propres CET1 | 0,0% | 0,1% |
27 | Exigence de coussin lié au ratio de levier (%) | 0,0% | 0,0% |
EU-27a | Exigence de ratio de levier global (%) | 3,0% | 3,1% |
| Choix des dispositions transitoires et expositions pertinentes |
|
|
EU-27b | Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres | - | - |
| Publication des valeurs moyennes |
|
|
28 | Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts (après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants) | - | - |
29 | Valeur de fin de trimestre des actifs OFT bruts (après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants) | - | - |
30 | Mesure de l’exposition totale (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants) | 23 885 | 22 071 |
30a | Mesure de l’exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants) | 23 885 | 22 071 |
31 | Ratio de levier (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants) | 7,9% | 8,6% |
31a | Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants) | 7,9% | 8,6% |
Ce tableau fournit une ventilation de la mesure de l’exposition totale au bilan aux fins du ratio de levier, selon l’article 451, paragraphe 1, point b), du CRR, « Publication d’informations sur le ratio de levier ».
(en millions d’euros) | Expositions aux fins du ratio de levier en vertu du CRR | |
---|---|---|
EU-1 | Total des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées), dont : | 23 184 |
EU-2 | Expositions du portefeuille de négociation | - |
EU-3 | Expositions du portefeuille bancaire, dont : | 23 184 |
EU-4 | Obligations garanties | - |
EU-5 | Expositions considérées comme souveraines | 1 954 |
EU-6 | Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de développement, organisations internationales et entités du secteur public non considérés comme des emprunteurs souverains | 73 |
EU-7 | Établissements | 346 |
EU-8 | Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier | - |
EU-9 | Expositions sur la clientèle de détail | 10 695 |
EU-10 | Entreprises | 8 131 |
EU-11 | Expositions en défaut | 129 |
EU-12 | Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit) | 1 856 |
L’exposition en cas de défaut (EAD) comprend ici les expositions de crédit telles qu’inscrites au bilan et au hors-bilan sur le périmètre consolidé du groupe Banque Stellantis France, incluant les filiales belge et néerlandaise à compter de mai 2023.
Le groupe Banque Stellantis France utilise trois niveaux de classification de créances (stages) et détermine les dépréciations sur base individuelle ou collective comme décrit dans le paragraphe 1.3.2 « Dépréciations sur créances douteuses ».
La segmentation des portefeuilles d’activité du groupe Banque Stellantis France reproduit la classification bâloise : les deux pôles d’activité que sont les Flottes (financement des flottes de véhicules d’entreprises et d’administrations) et le Wholesale (financement des réseaux de concessionnaires STELLANTIS) sont exclusivement dédiés aux portefeuilles bâlois Corporate – Banques – Administrations locales – Souverains, alors que l’activité de financement Retail (Particuliers, PME) constitue le portefeuille bâlois Retail.
Les systèmes de notation sont dans ce cadre également dissociés entre Retail et Corporate ; les paramètres qui en découlent (PD, LGD, EAD) sont directement ceux utilisés pour le calcul des exigences en fonds propres au titre du risque de crédit.
Le tableau ci-après présente le montant total des expositions nettes au 31 décembre 2023 par catégorie d’exposition.
(en millions d’euros) | Valeur nette des expositions au 31/12/2023 |
| |||
Total | dont France | dont Belgique, Luxembourg | dont Pays-Bas |
| |
Administrations centrales ou banques centrales | - | - | - | - |
|
Établissements | - | - | - | - |
|
Entreprises | 7 045 | 7 045 | - | - |
|
dont : Financements spécialisés | - | - | - | - |
|
dont : PME | 706 | 706 | - | - |
|
Clientèle de détail | 8 924 | 8 924 | - | - |
|
Expositions garanties par un bien immobilier | - | - | - | - |
|
PME | - | - | - | - |
|
Non-PME | - | - | - | - |
|
Expositions renouvelables éligibles | - | - | - | - |
|
Autre – clientèle de détail | 8 924 | 8 924 | - | - |
|
PME | 2 590 | 2 590 | - | - |
|
Non-PME | 6 334 | 6 334 | - | - |
|
Actions | - | - | - | - |
|
Total approche IRB | 15 929 | 15 929 | - | - |
|
Administrations centrales ou banques centrales | 1 954 | 1 939 | 13 | 2 |
|
Administrations régionales ou locales | 74 | 72 | 2 | 0 |
|
Entités du secteur public | - | - | - | - |
|
Banques multilatérales de développement | - | - | - | - |
|
Organisations internationales | - | - | - | - |
|
Établissements | 424 | 361 | 10 | 53 |
|
Entreprises | 2 167 | 1 575 | 338 | 254 |
|
dont : PME | 544 | 312 | 178 | 54 |
|
Clientèle de détail | 2 465 | 1 208 | 718 | 539 |
|
dont : PME | 801 | 369 | 268 | 164 |
|
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier | 0 | 0 | - | - |
|
dont : PME | - | - | - | - |
|
Expositions en défaut | 47 | 12 | 33 | 2 |
|
Éléments présentant un risque particulièrement élevé | - | - | - | - |
|
Obligations garanties | - | - | - | - |
|
Créances sur des établissements et des entreprises faisant l’objet d’une évaluation de crédit à court terme | 454 | 454 | - | 0 |
|
Titres d’organismes de placement collectif | - | - | - | - |
|
Expositions sur actions | - | - | - | - |
|
Autres expositions | 674 | 367 | 261 | 46 |
|
Total approche standard | 8 259 | 5 988 | 1 375 | 896 |
|
total | 24 188 | 21 917 | 1 375 | 896 |
|
Ce tableau donne une vision exhaustive de la qualité de crédit des expositions performantes et non performantes, notamment leur dépréciation cumulée, les provisions et les variations négatives de la juste valeur dues au risque de crédit et le montant des sûretés et garanties financières reçues par portefeuille et par catégorie d’expositions, selon l’article 442, points c) et e), du CRR, « Publication d’informations sur les expositions au risque de crédit et au risque de dilution ».
(en millions d’euros) | Valeur comptable brute/ Montant nominal | Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions | Sorties partielles du bilan cumulées | Sûretés et garanties financières reçues | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Expositions non performantes | Expositions non performantes | Expositions performantes – dépréciations cumulées et provisions | Expositions non performantes – dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions | Sur les expositions performantes | Sur les expositions non performantes | ||||||||||
| dont étape 1 | dont étape 2 |
| dont étape 2 | dont étape 3 |
| dont étape 1 | dont étape 2 |
| dont étape 2 | dont étape 3 | ||||
Comptes à vue auprès des banques centrales et autres dépôts à vue | 2 639 | 2 639 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Prêts et avances | 19 707 | 18 327 | 1 368 | 260 | 51 | 199 | (78) | (32) | (45) | (128) | (3) | (118) | - | 11 266 | 93 |
Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Administrations publiques | 82 | 79 | 2 | 5 | 2 | 2 | (0) | (0) | (0) | (2) | (1) | (1) | - | 76 | 3 |
Établissements de crédit | 2 | 2 | 0 | - | - | - | (0) | (0) | - | - | - | - | - | 2 | - |
Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entreprises non financières | 11 389 | 10 280 | 1 099 | 140 | 32 | 99 | (48) | (18) | (29) | (60) | (1) | (52) | - | 5 878 | 80 |
dont PME | 4 442 | 4 200 | 238 | 109 | 13 | 90 | (22) | (14) | (9) | (53) | (1) | (48) | - | 3 242 | 46 |
Ménages | 8 234 | 7 966 | 267 | 115 | 17 | 98 | (30) | (14) | (16) | (66) | (1) | (65) | - | 5 310 | 10 |
Titres de créance | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Administrations publiques | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Établissements de crédit | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entreprises non financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Expositions hors bilan | 1 945 | 872 | 2 | 2 | - | 2 | 2 | 2 | 0 | 1 | - | 1 |
| - | - |
Banques centrales | 1 070 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| - | - |
Administrations publiques | 1 | 1 | - | - | - | - | 0 | 0 | - | 0 | - | 0 |
| - | - |
Établissements de crédit | 0 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| - | - |
Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| - | - |
Entreprises non financières | 414 | 412 | 2 | 2 | - | 2 | 2 | 2 | 0 | 1 | - | 1 |
| - | - |
Ménages | 459 | 459 | - | - | - | - | 0 | 0 | - | - | - | - |
| - | - |
Total | 24 291 | 21 388 | 1 370 | 262 | 51 | 201 | (76) | (30) | (45) | (127) | (3) | (117) | - | 11 266 | 93 |
Ce tableau fournit une ventilation des expositions nettes par échéance résiduelle et catégorie d’exposition, selon l’article 442, point g), du CRR, « Publication d’informations sur les expositions au risque de crédit et au risque de dilution ».
(en millions d’euros) | Valeur exposée au risque nette | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
À vue | ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | Aucune échéance déclarée | Total | |
Prêts et avances | - | 9 819 | 9 168 | 100 | 675 | 19 762 |
Titres de créance | - | - | - | - | - | - |
Total | - | 9 819 | 9 168 | 100 | 675 | 19 762 |
Ce tableau fournit une vue d’ensemble de la qualité des expositions renégociées (forborne exposures), selon l’article 442, point c), du CRR, « Publication d’informations sur les expositions au risque de crédit et au risque de dilution ».
(en millions d’euros) | Valeur comptable brute/ Montant nominal des expositions faisant l’objet de mesures de renégociation | Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions |
| Sûretés reçues et garanties financières reçues pour des expositions renégociées | ||||
Performantes renégociées | Non performantes renégociées | Sur les expositions performantes renégociées | Sur les expositions non performantes renégociées | |||||
| dont en défaut | dont dépréciées | dont sûretés reçues et garanties financières reçues pour des expositions non performantes faisant l’objet de mesures de renégociation | |||||
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue | - | - | - | - | - | - | - | - |
Prêts et avances | 8 | 25 | 25 | 25 | (1) | (16) | 4 | 2 |
Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - |
Administrations publiques | - | 0 | 0 | 0 | - | (0) | - | - |
Établissements de crédit | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entreprises non financières | 0 | 5 | 5 | 5 | (0) | (4) | 1 | - |
Ménages | 8 | 20 | 20 | 20 | (1) | (12) | 3 | - |
Titres de créance | - | - | - | - | - | - | - | - |
Engagements de prêts donnés | - | - | - | - | - | - | - | - |
Total | 8 | 25 | 25 | 25 | (1) | (16) | 4 | 2 |
Ce tableau fournit une analyse des expositions comptabilisées comme en souffrance par ancienneté des impayés, selon l’article 442, point d), du CRR, « Publication d’informations sur les expositions au risque de crédit et au risque de dilution ».
(en millions d’euros) | Valeur comptable brute/montant nominal | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Expositions performantes | Expositions | ||||||||||
| Pas en souffrance ou en souffrance ≤ 30 jours | En souffrance > 30 jours ≤ 90 jours |
| Paiement improbable, mais pas en souffrance ou en souffrance ≤ 90 jours | En souffrance > 90 jours ≤ 180 jours | En souffrance > 180 jours ≤ 1 an | En souffrance > 1 an ≤ 2 ans | En souffrance > 2 ans ≤ 5 ans | En souffrance > 5 ans ≤ 7 ans | En souffrance > 7 ans | dont en défaut | |
Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue | 2 639 | 2 639 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Prêts et avances | 19 707 | 19 657 | 50 | 260 | 104 | 40 | 36 | 40 | 36 | 3 | 1 | 260 |
Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Administrations publiques | 82 | 82 | 0 | 5 | 4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 5 |
Établissements de crédit | 2 | 2 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entreprises non financières | 11 389 | 11 369 | 20 | 140 | 70 | 22 | 17 | 17 | 9 | 3 | 1 | 140 |
dont PME | 4 442 | 4 427 | 15 | 109 | 43 | 21 | 17 | 16 | 8 | 3 | 1 | 109 |
Ménages | 8 234 | 8 204 | 30 | 115 | 30 | 18 | 18 | 22 | 27 | 0 | 0 | 115 |
Titres de créance | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Administrations publiques | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Établissements de crédit | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entreprises non financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Expositions hors bilan | 1 945 |
|
| 2 |
|
|
|
|
|
|
| 0 |
Banques centrales | 1 070 |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| - |
Administrations publiques | 1 |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| 0 |
Établissements de crédit | 0 |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| - |
Autres entreprises financières | - |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| - |
Entreprises non financières | 414 |
|
| 2 |
|
|
|
|
|
|
| 0 |
Ménages | 459 |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| - |
Total | 24 291 | 22 296 | 50 | 262 | 104 | 40 | 36 | 40 | 36 | 3 | 1 | 260 |
Le risque de crédit est le risque de perte résultant de l’incapacité d’un client à faire face au paiement ou à d’autres obligations d’un contrat conclu avec le groupe Banque Stellantis France. Si le groupe a généralement la possibilité de reprendre et revendre le véhicule financé suite à un défaut de paiement, le prix de revente d’un véhicule peut ne pas suffire à couvrir la perte encourue suite au défaut de paiement. Par ailleurs, contractuellement, le groupe Banque Stellantis France ne supporte pas de risque de valeur résiduelle compte tenu des engagements de reprise des véhicules par les concessionnaires automobiles ou les marques elles-mêmes.
Indépendamment de la politique de sélection de la clientèle qui est prudente, le niveau du risque de crédit est influencé par la conjoncture économique et ce, tant au niveau des défauts qu’au niveau de la valeur de marché des véhicules repris et cédés sur le marché secondaire.
La mesure du risque est appréhendée quotidiennement.
À l’octroi, la mesure du risque est fondée sur des modèles de notations internes développés et backtestés par des experts risques. La sélection de la clientèle s’opère à partir de modèles de rating (pour la clientèle Corporate) ou d’outils décisionnels de score (pour la clientèle Retail), tous deux gérés et contrôlés par la Direction des Risques du groupe Banque Stellantis France avec le support apporté par les actionnaires, Stellantis Financial Services Europe et Santander Consumer Finance. Les systèmes décisionnels sont paramétrés selon les caractéristiques propres au marché automobile, permettant ainsi d’en optimiser l’efficacité et d’en assurer la conformité. Un monitoring est très régulièrement réalisé afin de mesurer l’efficacité des outils mis en œuvre.
Pour les financements accordés à la clientèle de particuliers et de petites et moyennes entreprises (qualifiée de clientèle Retail), soit les décisions d’octroi sont automatiques, soit elles nécessitent des analyses complémentaires demandées dans le cadre des systèmes expert d’analyse du risque ou réalisées à l’initiative de l’analyste de crédit. Les modèles sont enrichis de données provenant de bases de données externes, ou d’informations internes comme le comportement payeur d’un client (en cas de renouvellement d’un financement consécutif à l’achat d’un nouveau véhicule). Le suivi des décisions d’octroi sur les dossiers de crédit Retail est soumis au Comité de Crédit du groupe Banque Stellantis France ou le Comité de Crédit de la Coopération selon le niveau de délégation.
Pour les portefeuilles Corporate (constitués par les grandes entreprises et les entités publiques ainsi que par le réseau de distribution des marques de STELLANTIS), les décisions d’octroi poursuivent la même démarche et vont jusqu’à l’approbation du Comité de crédit local ou le Comité de Crédit de la Coopération dirigé par les actionnaires.
Le portefeuille du réseau de distribution des marques bénéficie d’une surveillance rapprochée et encadrée par les comités de Management Réseau avec les marques de STELLANTIS.
La maîtrise du risque de crédit est notamment fondée sur :
À cela s’ajoutent pour les portefeuilles Corporate réseau :
Pour l’activité Retail, la surveillance du risque concerne :
Les indicateurs de surveillance du risque sont analysés par des analystes du groupe Banque Stellantis France. Les zones de risques décelées peuvent induire la modification de la mesure ou de la maîtrise du risque.
Pour les portefeuilles Corporate, la surveillance du risque s’exerce principalement via :
Une surveillance transversale du risque est également réalisée en continu par la fonction gestion et contrôle des risques. Des monitorings très réguliers (quantitatifs et qualitatifs) sur le risque de crédit sont notamment réalisés sur l’ensemble des portefeuilles et communiqués au sein du groupe Banque Stellantis France ainsi qu’aux actionnaires. Les surveillances et monitorings du risque de crédit sur l’ensemble des portefeuilles (Retail et Corporate) sont encadrés par le Comité de Gestion et Contrôle des Risques et leurs résultats sont reportés mensuellement à la Direction Générale à travers ce comité.
Le risque de concentration provient d’une accumulation importante d’expositions sur certaines catégories, secteurs ou marchés.
Le groupe Banque Stellantis France est soumis à plusieurs natures de risque de concentration :
Le risque de concentration individuelle est encadré par des limites internes et par la limite réglementaire de 25% des fonds propres prudentiels de catégorie 1, en conformité avec le Risk Appetite Framework.
Le niveau du risque de concentration est appréhendé par des indices de concentration pour les risques de concentration sectorielle et individuelle des opérations de crédit. Des limites de risque ont été fixées pour les risques de concentration individuelle, de concentration sectorielle et de concentration des établissements de crédit accordant des lignes bancaires aux sociétés du groupe Banque Stellantis France.
Selon leur nature, les limites de risque de concentration sont présentées à fréquence mensuelle au Comité de Gestion et de Contrôle des Risques ainsi qu’aux différents organes de surveillance du groupe Banque Stellantis France.
Le groupe Banque Stellantis France suit tout particulièrement le niveau de ses engagements vis-à -vis de STELLANTIS.
Au 31 décembre 2023, les encours du groupe Banque Stellantis France détenus sur STELLANTIS s’élèvent à 370 millions d’euros, soit 19,6% des fonds propres prudentiels de catégorie 1.
À cette même date, les dix principaux encours du groupe Banque Stellantis France, hors ceux sur STELLANTIS, représentent un montant total de 2 702 millions d’euros.
Ces dix principaux encours se décomposent selon les catégories de contrepartie suivantes :
Au 31 décembre 2023, aucune exposition nette sur une même contrepartie ne dépasse 25% des fonds propres prudentiels de catégorie 1. Cela est en partie rendu possible par la mise en place de cinq polices d’assurance-crédit auprès de cinq assureurs de premier plan en couverture partielle du risque lié aux opérations de financement des stocks de véhicules et des pièces de rechange financés par le groupe Banque Stellantis France.
Les administrations centrales et banques centrales, les établissements bancaires et les collectivités locales sont appréciés en méthode standard pour le calcul des besoins en fonds propres prudentiels.
Afin de calculer l’exigence de fonds propres au titre du risque de crédit en méthode standard, le dispositif de notation externe du groupe Banque Stellantis France consiste à attribuer une note court/long terme pour chaque contrepartie en se basant sur trois Organismes Externes d’Évaluation du Crédit (OEEC) : par ordre de priorité Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch.
Le rapprochement de ces notations avec les échelons de qualité de crédit prévus par la réglementation est conforme aux prescriptions du superviseur. Les OEEC sont utilisées pour les catégories d’exposition suivantes : les administrations et banques centrales, les établissements bancaires et les collectivités locales.
L’échelon et la pondération de la contrepartie sont déterminés en fonction de sa notation. Cette pondération est associée à l’actif émis par la contrepartie. Actuellement, selon l’arbre de décision, toutes les banques en relation avec le groupe Banque Stellantis France sont en échelon 2, avec une pondération de 20%. Pour les contreparties suivantes : banques multinationales, banque centrale souveraine, sans notation, le rating de la France (i.e. AA, soit l’échelon 1) est utilisé. De fait, la pondération applicable à la banque centrale souveraine est 0%. La pondération applicable aux banques multiples est 20%. Pour les expositions sans notation, le groupe Banque Stellantis France s’appuie sur l’arbre de décision des contreparties non cotées.
Au-delà de ce cadre, le recours à une notation externe non directement applicable est inexistant. Sur les expositions non notées, le groupe Banque Stellantis France applique les pondérations réglementaires, conformément aux dispositions mentionnées dans le CRR. Les expositions en provenance de la Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas sont exclusivement traitées en approche standard.
Ces tableaux spécifient la correspondance entre les évaluations du risque de crédit effectuées par les organismes externes d’évaluation du crédit et les échelons de qualité de crédit prévus dans le règlement (UE) 575/2013 aux fins de l’article 16 du règlement d’exécution (UE) 2016/1799 de la Commission, amendé par le règlement d’exécution (UE) 2021/2005 de la Commission du 16 novembre 2021, applicable à partir du 6 décembre 2021.
Échelon de qualité de crédit | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 |
---|---|---|---|---|---|---|
Standard & Poor’s Global Ratings europe limited | ||||||
Échelle de notation de crédit des émetteurs à long terme | AAA, AA | A | BBB | BB | B | CCC, CC, R, SD/D |
Échelle de notation de crédit des émissions à long terme | AAA, AA | A | BBB | BB | B | CCC, CC, C, D |
Échelle de notation de la solidité financière des assureurs | AAA, AA | A | BBB | BB | B | CCC, CC, SD/D, R |
Échelle de notation des contreparties à la résolution d’établissements financiers à long terme | AAA, AA | A | BBB | BB | B | CCC, CC, SD, D |
Échelle de notation des entreprises de taille intermédiaire (Mid-Market Evaluation) |
| MM1 | MM2 | MM3, MM4 | MM5, MM6 | MM7, MM8, MMD |
Échelle de notation de crédit des émetteurs à court terme | A-1+ | A-1 | A-2, A-3 | B, C, R, SD/D |
|
|
Échelle de notation de crédit des émissions à court terme | A-1+ | A-1 | A-2, A-3 | B, C, D |
|
|
Échelle de notation des contreparties à la résolution d’établissements financiers à court terme | A-1+ | A-1 | A-2, A-3 | B, C, SD/D |
|
|
Moody’s Investors Service | ||||||
Échelle de notation à long terme mondiale | Aaa, Aa | A | Baa | Ba | B | Caa, Ca, C |
Échelle de notation à court terme mondiale | P-1 | P-2 | P-3 | NP |
|
|
Fitch Ratings ireland limited | ||||||
Échelle de notation du risque de défaut des émetteurs à long terme | AAA, AA | A | BBB | BB | B | CCC, CC, C, RD, D |
Obligations d’entreprises – Échelle de notation à long terme | AAA, AA | A | BBB | BB | B | CCC, CC, C |
Échelle internationale de notation de la solidité financière à long terme des assureurs | AAA, AA | A | BBB | BB | B | CCC, CC, C |
Échelle de notation des contreparties de dérivés | AAA dcr, AA dcr | A dcr | BBB dcr | BB dcr | B dcr | CCC dcr, CC dcr, C dcr |
Échelle de notation à court terme | F1+ | F1 | F2, F3 | B, C, RD, D |
|
|
Échelle de notation de la solidité financière à court terme des assureurs | F1+ | F1 | F2, F3 | B, C |
|
|
Le groupe Banque Stellantis France recourt à l’utilisation de l’approche standard pour les catégories d’expositions suivantes :
À compter de mai 2023, le périmètre consolidé du groupe Banque Stellantis France s’est étendu à la Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Les expositions en provenance ces pays sont exclusivement traitées en approche standard.
Ce tableau illustre les effets des techniques d’atténuation du risque de crédit sur le calcul des exigences de fonds propres en vertu de l’approche standard pour le risque de crédit par catégorie d’exposition, selon l’article 453, points g), h) et i), du CRR, « Publication d’informations sur l’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit » et l’article 444, point e), du CRR, « Publication d’informations sur l’utilisation de l’approche standard ».
La densité des RWA donne une mesure synthétique du niveau de risque de chaque portefeuille.
Catégories d’expositions   (en millions d’euros) | Expositions pré-CCF et ARC | Expositions après CCF et après ARC | RWA et densité des RWA | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Expositions au bilan | Expositions hors bilan | Expositions au bilan | Expositions hors bilan | RWA | Densité des RWA (%) | |
Administrations centrales ou banques centrales | 1 954 | 0 | 1 954 | 0 | - | 0% |
Administrations régionales ou locales | 74 | 1 | 74 | 1 | 15 | 20% |
Entités du secteur public | - | - | - | - | - | - |
Banques multilatérales de développement | - | - | - | - | - | - |
Organisations internationales | - | - | - | - | - | - |
Établissements | 346 | 0 | 346 | 0 | 84 | 24% |
Entreprises | 1 174 | 992 | 2 151 | 83 | 1 506 | 67% |
Clientèle de détail | 2 155 | 310 | 2 153 | 310 | 1 704 | 69% |
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier | 0 | - | 0 | - | 0 | 0% |
Expositions en défaut | 45 | 2 | 45 | 2 | 59 | 124% |
Expositions présentant un risque particulièrement élevé | - | - | - | - | - | - |
Obligations garanties | - | - | - | - | - | - |
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation de crédit à court terme | 455 | - | 455 | - | 91 | 20% |
Organismes de placement collectif | - | - | - | - | - | - |
Actions | - | - | - | - | - | - |
Autres éléments | 662 | 12 | 662 | 2 | 671 | 101% |
Total | 6 865 | 1 317 | 7 840 | 398 | 4 130 | 50% |
Ce tableau présente la répartition des expositions au risque de crédit selon l’approche standard par classe d’actifs et par coefficient de pondération des risques (correspondant au niveau de risque attribué à l’exposition dans l’approche standard), selon l’article 444, point e), du CRR, « Publication d’informations sur l’utilisation de l’approche standard ».
Catégories d’expositions (en millions d’euros) | Pondération de risque | Total | dont non notées | ||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
0% | 2% | 4% | 10% | 20% | 35% | 50% | 70% | 75% | 100% | 150% | 250% | 370% | 1 250% | Autres | |||
Administrations centrales ou banques centrales | 1 954 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 954 | 1 954 |
Administrations régionales ou locales | - | - | - | - | 75 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 75 | 75 |
Entités du secteur public | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Banques multilatérales de développement | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Organisations internationales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| - |
Établissements | - | - | - | - | 296 | - | 50 | - | - | - | - | - | - | - | - | 346 | 296 |
Entreprises | - | - | - | - | 415 | - | 562 | - | - | 1 258 | - | - | - | - | - | 2 234 | 1 258 |
Expositions sur la clientèle de détail | - | - | - | - | - | - | - | - | 2 463 | - | - | - | - | - | - | 2 463 | 2 463 |
Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 0 | - | - | - | - | - | 0 | 0 |
Expositions en défaut | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 24 | 23 | - | - | - | - | 47 | 47 |
Expositions présentant un risque particulièrement élevé | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Obligations garanties | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Expositions sur des établissements et des entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme | - | - | - | - | 455 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 455 | - |
Parts ou actions d’organismes de placement collectif | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Expositions sous forme d’actions | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres éléments | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 584 | - | 4 | - | - | 76 | 664 | 664 |
Total | 1 954 | - | - | - | 1 240 | - | 612 | - | 2 463 | 1 866 | 23 | 4 | - | - | 76 | 8 238 | 6 756 |
Le Conseil de Gouvernance de la Banque Centrale Européenne a confirmé en 2017 l’autorisation accordée au groupe Banque Stellantis France d’utiliser l’approche fondée sur les notations internes afin de calculer ses montants d’exposition pondérés selon les modalités suivantes.
De nouveaux modèles et paramètres IRB, adossés à la nouvelle définition du défaut et répondant aux nouvelles normes de modélisation et d’estimations édictées par l’Autorité Bancaire Européenne (ABE), ont été validés début 2022 par la Banque Centrale Européenne (BCE) et mis en place en juin 2022 par le groupe Banque Stellantis France.
L’ensemble des données figurant dans les tableaux suivants sont déterminées par application de ces nouveaux modèles et paramètres.
Les expositions gérées en approche avancée sont celles de la clientèle de détail (portefeuilles Retail) qui regroupe l’ensemble des financements (prêts et location) octroyés aux personnes physiques (Particuliers et Professionnels) et aux PME dont l’encours n’excède pas 500 000 euros. Les segmentations des modèles sont les suivantes :
(en millions d’euros) | Portefeuille | Modèle | Expositions post-CCF et CRM | RWA | Description du modèle |
---|---|---|---|---|---|
PD | Particuliers | PD – particuliers | 6 406 | 3 129 | Modèle statistique établissant une PD moyenne de long terme |
PME | PD – PME avec données financières | 894 | 390 | Modèle statistique établissant une PD moyenne de long terme | |
PD – PME sans données financières | 1 730 | 887 | Modèle statistique établissant une PD moyenne de long terme | ||
PD – particuliers | 16 | 6 | Modèle statistique établissant une PD moyenne de long terme | ||
Total |
|
| 9 046 | 4 412 |
|
(en millions d’euros) | Portefeuille | Modèle | Expositions post-CCF et CRM | RWA | Description du modèle |
---|---|---|---|---|---|
EAD | Clientèle Retail | CCF – encours au bilan | 8 734 | 4 187 | Application d’un CCF de 100% |
CCF – encours au hors-bilan | 312 | 225 | Application d’un CCF de 100% | ||
Total |
|
| 9 046 | 4 412 |
|
(en millions d’euros) | Portefeuille | Modèle | Expositions post-CCF et CRM | RWA | Description du modèle |
---|---|---|---|---|---|
LGD | Portefeuille sain | LGD – vente à crédit – véhicules neufs | 214 | 101 | Modèle statistique produisant une LGD de bas de cycle |
LGD – vente à crédit – véhicules d’occasion | 1 044 | 729 | Modèle statistique produisant une LGD de bas de cycle | ||
LGD – location avec option d’achat | 6 012 | 2 463 | Modèle statistique produisant une LGD de bas de cycle | ||
LGD – location longue durée | 1 620 | 863 | Modèle statistique produisant une LGD de bas de cycle | ||
Portefeuille en défaut | LGD du portefeuille en défaut | 156 | 256 | Modèle statistique produisant une LGD de bas de cycle | |
Total |
|
| 9 046 | 4 412 |
|
L’approche IRB-F s’applique aux expositions sur le portefeuille des Flottes (PME et grandes entreprises) et sur le portefeuille Wholesale (réseau des concessionnaires et affiliés de STELLANTIS). Les segmentations des modèles sont les suivantes :
(en millions d’euros) | Portefeuille | Modèle | Expositions post CCF et CRM | RWA | Description du modèle |
---|---|---|---|---|---|
PD | Flottes | Rating flottes | 1 627 | 1 783 | Modèle statistique établissant une PD moyenne de long terme |
Wholesale | Rating Wholesale | 4 348 | 3 936 | Modèle statistique établissant une PD moyenne de long terme | |
PME | PD – PME avec données financières | 28 | 40 | Modèle statistique établissant une PD moyenne de long terme | |
PD – PME sans données financières | 52 | 73 | Modèle statistique établissant une PD moyenne de long terme | ||
Total |
|
| 6 055 | 5 832 |
|
L’ensemble des modèles de notation interne du groupe Banque Stellantis France repose sur la définition réglementaire du défaut, à savoir : le défaut de paiement à 90 jours, ou une forte présomption de non-paiement des échéances à venir ; ces modèles ont été adaptés à la nouvelle définition du défaut émise par l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) dans ses guidelines de septembre 2016, et appliquée à partir du 1er janvier 2021. Ces nouveaux modèles et paramètres IRB ont été validés début 2022 par la Banque Centrale Européenne (BCE) et mis en place en juin 2022 par le groupe Banque Stellantis France.
Les modèles de PD de la clientèle de détail sont construits sur un historique long de données de profil et de comportement payeur des clients du groupe Banque Stellantis France. Ils sont évalués sur un historique significatif de taux de défaut constatés, pour fournir une estimation moyenne à long terme de la probabilité de défaut.
Les PD sont calculées pour chaque grade de notation de trois types de clientèles : les particuliers, les PME diffusant leurs informations financières et les PME ne les diffusant pas de manière publique. Au sein de chacune de ces catégories, les expositions sont classées en fonction de leur risque de crédit au moyen d’un score de comportement spécifique, puis affectées à un grade (classe de risque homogène).
Les PD sont affectées par un plancher réglementaire de 0,03%.
(en millions d’euros) | Particuliers | PME avec données financières | PME sans données financières | Total |
---|---|---|---|---|
[0,03%-0,10%[ | - | - | - | - |
[0,10%-0,25%[ | - | - | - | - |
[0,25%-0,50%[ | 332 | - | - | 332 |
[0,50%-0,75%[ | 2 199 | 156 | - | 2 355 |
[0,75%-1,75%[ | 2 305 | 276 | 351 | 2 932 |
[1,75%-2,50%[ | 511 | 191 | 458 | 1 160 |
[2,50%-5,00%[ | 345 | 101 | 671 | 1 117 |
[5,00%-10,00%[ | - | 126 | 116 | 242 |
[10,00%-20,00%[ | 115 | 5 | 25 | 145 |
[20,00%-30,00%[ | 532 | 16 | - | 548 |
[30,00% -100,00%[ | - | 4 | 55 | 59 |
100% (défaut) | 83 | 19 | 54 | 156 |
Total | 6 422 | 894 | 1 730 | 9 046 |
Trois modèles de LGD s’appliquent aux expositions de la clientèle de détail :
Ces modèles sont issus de modèles statistiques, fondés sur l’observation des taux de perte des expositions en défaut. Ces taux de perte prennent en compte l’ensemble des pertes économiques encourues, et intègrent notamment à ce titre les frais de recouvrement des créances dues, ainsi que le coût de portage des encours pendant toute la période de recouvrement.
La LGD calculée (LGD sur encours sains et LGD défaut), dite downturn, est calibrée sur les taux de perte constatés les plus élevés entre ceux des années de bas de cycle économique et les années les plus récentes. À ces taux de perte observés (pondérés en nombre de dossiers) s’ajoutent des marges de conservatisme, intégrant notamment la volatilité moyenne de ces taux de perte.
Les taux de perte sont observés au bout d’une période de récupération de cinq ans (représentative de plus de 90% des flux de récupération) ; les process de recouvrement en cours et n’ayant pas atteint ces cinq années sont prolongés à cinq ans pour éviter tout biais d’estimation.
(en millions d’euros) | Valeur exposée au risque post-CRM et post-CCF |
---|---|
34,9% | 6 012 |
44,7% | 214 |
49,8% | 1 620 |
51,0% | 450 |
60,2% | 594 |
Total | 8 890 |
Note : les LGD moyennes sont calculées par modèle et les PD à 100% sont exclues de ce tableau. |
Le groupe Banque Stellantis France n’utilise pas de modèle de facteurs de conversions pour ses expositions Retail portées au bilan de la banque, le financement étant crédité en totalité au compte du client. Les contrats non encore mis en force mais acceptés (comptabilisés au hors-bilan de la banque) sont quant à eux affectés d’un facteur de conversion systématique de 100%.
Deux modèles de PD sont en œuvre pour les entreprises, qui s’appuient chacun sur un modèle de rating spécifique :
Chacun des deux modèles de PD attribue une probabilité de défaut moyenne à chaque rating, fondée sur la moyenne des taux de défaut observés sur un historique long, incluant des périodes de bas de cycle économique. S’agissant de portefeuilles à faible nombre de défauts constatés, des marges de conservatisme sont ajoutées aux PD estimées, afin de couvrir les incertitudes et la volatilité des observations de taux de défaut.
(en millions d’euros) | Flottes | Wholesale | Total |
---|---|---|---|
[0,03%-0,10%[ | - | - | - |
[0,10%-0,25%[ | - | - | - |
[0,25%-0,50%[ | 384 | 2 483 | 2 867 |
[0,50%-0,75%[ | 259 | - | 259 |
[0,75%-1,75%[ | 640 | 1 176 | 1 816 |
[1,75%-2,50%[ | 15 | - | 15 |
[2,50%-5,00%[ | 10 | - | 10 |
[5,00%-10,00%[ | 335 | 630 | 965 |
[10,00%-20,00%[ | 3 | 38 | 41 |
[20,00%-30,00%[ | 42 | - | 42 |
[30,00%-100,00%[ | 3 | 14 | 17 |
100% (défaut) | 16 | 7 | 23 |
Total | 1 707 | 4 348 | 6 055 |
Les paramètres moyens appliqués en notation interne sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Expositions Retail | IRB-A | PD moyenne* | LGD moyenne | LGD des encours en défaut |
---|---|---|---|---|
| Particuliers | 3,2% | 40,3% | 85,0% |
| PME | 4,2% | ||
Expositions Corporate | IRB-F | PD moyenne* |
|
|
| Flottes | 2,6% |
|
|
| Wholesale | 1,6% |
|
|
|
La clientèle de détail est notée de manière automatique : les modèles de PD et LGD sont appliqués tous les mois à l’ensemble de la clientèle, par des processus informatisés appliqués à un entrepôt de données regroupant la totalité des contrats de financement du groupe Banque Stellantis France.
Les clients entreprises sont notés par les analystes risques du groupe Banque Stellantis France, au moins une fois par an (ou plus souvent en fonction de leur niveau de risque), qui leur attribuent un rating. À chaque rating est affectée une probabilité moyenne de défaut long terme, issue des taux de défauts observés sur un historique long.
Il est à noter que les analystes risques disposent pour la clientèle entreprises de la notation externe de la Banque de France (cotation FIBEN) ; cette notation est également intégrée dans les modèles de rating.
Les notations attribuées ne sont pas exclusivement dédiées au calcul des montants d’exposition pondérés : elles sont plus largement utilisées dans le cadre de la politique de gestion des risques du groupe Banque Stellantis France (définition et suivi de l’appétence au risque de la banque ; octroi et/ou renouvellement de financements), dans le calcul des seuils de rentabilité escomptée des barèmes (Retail) et des opérations unitaires (Corporate) de crédit, ainsi que comme éléments de détermination des provisions pour dépréciation des créances.
Enfin, nombre de reportings de gestion et de contrôle utilisent la notation Bâle II comme caractéristique et/ou comme axe de segmentation.
La qualité globale du système de notation interne est garantie par les éléments suivants :
Le groupe Banque Stellantis France applique les principes de gouvernance des modèles établis par le groupe Santander, fondés sur une organisation en trois lignes de défense. Le développement des modèles et leur implémentation informatique sont réalisés par des collaborateurs dédiés de Stellantis Financial Services Europe, selon des standards méthodologiques établis par le groupe Santander :
Les conclusions de ces trois lignes de défense sont régulièrement communiquées au Comité de Gestion et de Contrôle des Risques.
Avant son implémentation effective, chaque modèle ou chaque évolution fait l’objet d’un examen et d’une approbation par des comités dédiés (Comités modèles du groupe Santander, Comité de Gestion et de Contrôle des Risques du groupe Banque Stellantis France).
Selon la matérialité du changement, le modèle est ensuite notifié pour accord à la Banque Centrale Européenne.
Un contrôle permanent de la qualité des données est effectué, et le cas échéant des actions correctives sont menées, afin de garantir que les modèles soient appliqués à bon escient et sur des données en tous points conformes à leur construction statistique.
Les systèmes de notation interne, sont backtestés intégralement annuellement, et suivis plus souvent dans le cadre de monitorings dédiés.
Le backtesting est réalisé par Stellantis Financial Services Europe, par des analystes indépendants des équipes de construction des modèles de notation. Il est ensuite analysé au sein d’une structure dédiée du groupe Banque Stellantis France, logée au sein de la Direction des Risques, également indépendante des équipes de construction ainsi que des équipes internes de notation (analystes risques).
Parallèlement, un monitoring mensuel de la qualité des données intervenant dans la notation permet au groupe Banque Stellantis France de s’assurer de la pertinence de ces modèles.
Les backtestings des modèles et paramètres portent notamment sur :
Les paramètres apparaissent suffisamment prudents sur les derniers exercices de backtesting.
Un rapport trimestriel de gestion concernant l’ensemble des modèles de notation interne est adressé au Conseil d’administration du groupe Banque Stellantis France, ainsi qu’au Comité de Gestion et de Contrôle des Risques ; ce reporting, élaboré par l’entité propriétaire des modèles de notation interne, présente la cartographie générale de ces modèles, ainsi qu’une synthèse de la qualité de chacun des modèles (conclusions des exercices de backtesting, ensemble des recommandations et des plans d’actions et de remédiations des déficiences éventuelles).
Pour les particuliers, en raison de la mise en place des nouveaux modèles IRB en juin 2022, les données sont désormais segmentées en trois catégories :
Ce tableau fournit les principaux paramètres ayant servi au calcul des exigences en fonds propres dans les modèles NI, afin d’améliorer la transparence du calcul des RWA de la banque et la fiabilité des mesures réglementaires, selon l’article 452 point g), i) à v), du CRR, « Publication d’informations sur l’utilisation de l’approche NI pour le risque de crédit ».
(en millions d’euros) | Fourchette de PD | Expositions au bilan | Expositions hors bilan avant CCF | CCF moyen pondéré | Exposition après CCF et après ARC | PD moyenne, pondérée (%) | Nombre de débiteurs | LGD moyenne, pondérée (%) | Échéance moyenne pondérée (années) | Montant d’exposition pondéré après facteurs supplétifs | Densité du montant d’exposition pondéré | Montant des pertes anticipées | Corrections de valeur et provisions |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
IRB-A Clientèle de détail - Autres PME | 0,00 à <0,15 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
0,00 Ã <0,10 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,10 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,15 Ã <0,25 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,25 Ã <0,50 | 1 | - | - | 1 | 0,3% | 97 | 41,6% | 0 | 0 | 18,6% | 0 | (0) | |
0,50 Ã <0,75 | 145 | 17 | 100% | 162 | 0,6% | 3 642 | 41,4% | 0 | 42 | 26,0% | 0 | (1) | |
0,75 Ã <2,50 | 1 250 | 34 | 100% | 1 284 | 1,6% | 52 179 | 44,0% | 0 | 539 | 42,0% | 9 | (8) | |
0,75 Ã <1,75 | 612 | 21 | 100% | 633 | 1,1% | 23 470 | 44,4% | 0 | 240 | 37,8% | 3 | (4) | |
1,75 Ã <2,50 | 638 | 13 | 100% | 651 | 2,1% | 28 709 | 43,6% | 0 | 299 | 46,0% | 6 | (4) | |
2,50 à <10,00 | 964 | 50 | 100% | 1 014 | 4,8% | 48 505 | 42,5% | 0 | 511 | 50,4% | 21 | (7) | |
2,50 Ã <5,00 | 732 | 40 | 100% | 772 | 4,1% | 37 129 | 42,2% | 0 | 380 | 49,2% | 13 | (5) | |
5,00 Ã <10,00 | 232 | 10 | 100% | 242 | 7,0% | 11 376 | 43,4% | 0 | 131 | 54,1% | 8 | (2) | |
10,00 Ã <100,00 | 105 | 1 | 100% | 106 | 35,3% | 6 475 | 42,0% | 0 | 83 | 77,5% | 16 | (1) | |
10,00 Ã <20,00 | 30 | 0 | 100% | 30 | 18,4% | 1 636 | 41,2% | 0 | 22 | 71,6% | 2 | (0) | |
20,00 Ã <30,00 | 17 | 1 | 100% | 18 | 22,7% | 1 317 | 43,1% | 0 | 14 | 81,5% | 2 | (0) | |
30,00 Ã <100,00 | 58 | - | - | 58 | 47,9% | 3 522 | 42,1% | 0 | 47 | 79,3% | 12 | (1) | |
100,00 | 73 | - | - | 73 | 100,0% | 4 074 | 80,4% | 0 | 108 | 149,4% | 50 | (33) | |
Sous-total | 2 538 | 102 | 100% | 2 640 | 6,8% | 114 972 | 44,2% | 0 | 1 283 | 48,6% | 96 | (50) | |
IRB-A Clientèle de détail - Autres non-PME | 0,00 à <0,15 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
0,00 Ã <0,10 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,10 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,15 Ã <0,25 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,25 Ã <0,50 | 331 | - | 0% | 331 | 0,3% | 84 701 | 42,9% | 0 | 82 | 24,8% | 0 | (2) | |
0,50 Ã <0,75 | 2 193 | - | 0% | 2 193 | 0,7% | 150 157 | 36,1% | 0 | 710 | 32,4% | 5 | (7) | |
0,75 Ã <2,50 | 2 809 | - | 0% | 2 809 | 1,4% | 269 595 | 40,7% | 0 | 1 359 | 48,4% | 16 | (11) | |
0,75 Ã <1,75 | 2 299 | - | 0% | 2 299 | 1,3% | 219 923 | 40,2% | 0 | 1 050 | 45,7% | 11 | (9) | |
1,75 Ã <2,50 | 510 | - | 0% | 510 | 2,2% | 49 672 | 43,3% | 0 | 309 | 60,6% | 5 | (2) | |
2,50 Ã <10,00 | 344 | - | 0% | 344 | 3,3% | 33 158 | 42,0% | 0 | 216 | 62,8% | 5 | (2) | |
2,50 Ã <5,00 | 344 | - | 0% | 344 | 3,3% | 33 158 | 42,0% | 0 | 216 | 62,8% | 5 | (2) | |
5,00 Ã <10,00 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
10,00 Ã <100,00 | 436 | 210 | 100% | 646 | 20,4% | 44 645 | 40,1% | 0 | 615 | 95,2% | 53 | (1) | |
10,00 Ã <20,00 | 101 | 14 | 100% | 115 | 17,0% | 10 214 | 46,5% | 0 | 118 | 102,5% | 9 | (0) | |
20,00 Ã <30,00 | 335 | 196 | 100% | 531 | 21,2% | 34 431 | 38,8% | 0 | 497 | 93,6% | 44 | (1) | |
30,00 Ã <100,00 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
100,00 (défaut) | 83 | - | 0% | 83 | 100,0% | 12 561 | 88,9% | 0 | 147 | 177,1% | 62 | (49) | |
Sous-total | 6 196 | 210 | 100% | 6 406 | 4,4% | 594 817 | 39,9% | 0 | 3 129 | 48,8% | 141 | (72) | |
Total IRB-A | 8 734 | 312 | 100% | 9 046 |
| 709 789 |
| 0 | 4 412 | 48,8% | 237 | (122) | |
IRB-F Entreprises - PME | 0,00 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
0,00 Ã <0,10 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,10 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,15 Ã <0,25 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,25 Ã <0,50 | 254 | 0 | 75% | 254 | 0,4% | 131 | 45,0% | 0 | 125 | 49,0% | 0 | (0) | |
0,50 Ã <0,75 | 37 | 1 | 75% | 38 | 0,6% | 81 | 45,0% | 0 | 21 | 54,3% | 0 | (0) | |
0,75 Ã <2,50 | 219 | 2 | 75% | 221 | 1,6% | 404 | 45,0% | 0 | 173 | 78,4% | 2 | (1) | |
0,75 Ã <1,75 | 219 | 2 | 75% | 221 | 1,6% | 404 | 45,0% | 0 | 173 | 78,4% | 2 | (1) | |
1,75 Ã <2,50 | 0 | 0 | 0% | 0 | 0,0% | 0 | 0,0% | 0 | 0 | 0,0% | 0 | (0) | |
2,50 Ã <10,00 | 174 | 1 | 75% | 175 | 5,7% | 365 | 45,0% | 0 | 204 | 116,9% | 4 | (1) | |
2,50 Ã <5,00 | 0 | 0 | 0% | 0 | 0,0% | 0 | 0,0% | 0 | 0 | 0,0% | 0 | (0) | |
5,00 Ã <10,00 | 174 | 1 | 75% | 175 | 5,7% | 365 | 45,0% | 0 | 204 | 116,9% | 4 | (1) | |
10,00 Ã <100,00 | 16 | 0 | 75% | 16 | 24,2% | 167 | 45,0% | 0 | 27 | 175,3% | 2 | (0) | |
10,00 Ã <20,00 | 0 | 0 | 0% | 0 | 0,0% | 1 | 0,0% | 0 | 0 | 0,0% | 0 | (0) | |
20,00 Ã <30,00 | 13 | 0 | 75% | 13 | 22,1% | 111 | 45,0% | 0 | 23 | 177,6% | 1 | (0) | |
30,00 Ã <100,00 | 3 | 0 | 75% | 3 | 34,2% | 55 | 45,0% | 0 | 4 | 164,6% | 1 | (0) | |
100,00 (défaut) | 11 | 0 | 0% | 11 | 100,0% | 59 | 45,0% | 0 | - | 0,0% | 5 | (8) | |
Sous-total | 711 | 4 | 75% | 715 | 4,2% | 1 207 | 45,0% | 0 | 550 | 76,9% | 13 | (10) | |
IRB-F Entreprises - Autres | 0,00 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
0,00 Ã <0,10 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,10 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,15 Ã <0,25 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
0,25 Ã <0,50 | 3 250 | 8 | 75% | 2 613 | 0,4% | 1 123 | 45,0% | 3 | 1 850 | 70,8% | 5 | (12) | |
0,50 Ã <0,75 | 221 | 1 | 75% | 221 | 0,6% | 442 | 45,0% | 3 | 186 | 84,2% | 1 | (1) | |
0,75 Ã <2,50 | 1 865 | 22 | 75% | 1 610 | 1,1% | 1 796 | 45,0% | 3 | 1 653 | 102,6% | 8 | (5) | |
0,75 Ã <1,75 | 1 850 | 22 | 75% | 1 595 | 1,1% | 1 499 | 45,0% | 3 | 1 633 | 102,3% | 8 | (5) | |
1,75 Ã <2,50 | 15 | 0 | 75% | 15 | 2,1% | 297 | 45,0% | 3 | 20 | 135,4% | 0 | (0) | |
2,50 Ã <10,00 | 863 | 2 | 75% | 800 | 5,8% | 1 202 | 45,0% | 3 | 1 374 | 171,8% | 21 | (3) | |
2,50 Ã <5,00 | 10 | 0 | 75% | 10 | 4,1% | 193 | 45,0% | 3 | 16 | 162,4% | 0 | (0) | |
5,00 Ã <10,00 | 853 | 2 | 75% | 790 | 5,9% | 1 009 | 45,0% | 3 | 1 358 | 171,9% | 21 | (3) | |
10,00 Ã <100,00 | 84 | 1 | 75% | 84 | 22,4% | 381 | 45,0% | 3 | 219 | 259,6% | 9 | (0) | |
10,00 Ã <20,00 | 41 | 0 | 75% | 41 | 17,2% | 46 | 45,0% | 3 | 100 | 245,7% | 3 | (0) | |
20,00 Ã <30,00 | 29 | 0 | 75% | 29 | 22,1% | 281 | 45,0% | 3 | 83 | 281,1% | 3 | (0) | |
30,00 Ã <100,00 | 14 | 1 | 75% | 14 | 38,0% | 54 | 45,0% | 3 | 36 | 255,1% | 3 | (0) | |
100,00 (défaut) | 11 | 1 | 75% | 12 | 100,0% | 87 | 45,0% | 3 | - | 0,0% | 5 | (6) | |
Sous-total | 6 294 | 35 | 75% | 5 340 | 2,0% | 5 031 | 45,0% | 2,5 | 5 282 | 98,9% | 49 | (27) | |
Total IRB-F | 7 005 | 39 | 75% | 6 055 |
| 6 238 |
| 2,2 | 5 832 | 96,3% | 62 | (37) |
Ce tableau présente la répartition des expositions soumises à l’approche standard ou à l’approche NI entre les catégories d’expositions telles que définies selon l’approche NI, selon l’article 452, point b), du CRR, « Publication d’informations sur l’utilisation de l’approche NI pour le risque de crédit ».
(en millions d’euros) | Valeur exposée au risque au sens de l’article 166 du CRR pour les expositions en approche NI | Valeur exposée au risque totale des expositions en approches standard et en approche NI | Pourcentage de la valeur exposée au risque totale faisant l’objet de l’utilisation partielle permanente de SA (%) | Pourcentage de la valeur exposée au risque totale faisant l’objet de l’approche NI (%) | Pourcentage de la valeur exposée au risque totale faisant l’objet d’un plan de déploiement (%) |
---|---|---|---|---|---|
Administrations centrales | - | 1 984 | 100% | - | - |
dont : Administrations régionales ou locales |
| - | - | - | - |
dont : Entités du secteur public |
| - | - | - | - |
Établissements | - | 942 | 100% | - | - |
Entreprises | 7 034 | 8 320 | 15,4% | 84,6% | - |
dont : Entreprises - Financement spécialisé, à l’exclusion de l’approche de référencement |
| - | - | - | - |
dont : Entreprises - Financement spécialisé, dans le cadre de l’approche de référencement |
| - | - | - | - |
Clientèle de détail | 9 046 | 11 557 | 21,7% | 78,3% | - |
dont : Clientèle de détail - garanties par des biens immobiliers PME |
| - | - | - | - |
dont : Clientèle de détail - garanties par des biens immobiliers non-PME |
| - | - | - | - |
dont : Clientèle de détail - expositions renouvelables éligibles |
| - | - | - | - |
dont : Clientèle de détail - autres PME |
| 3 468 | 23,9% | 76,1% | - |
dont : Clientèle de détail - autres non-PME |
| 8 089 | 20,8% | 79,2% | - |
Actions | - | - | - | - | - |
Autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit | - | 671 | 100% | - | - |
Total | 16 080 | 23 474 | 31,5% | 68,5% | - |
Ce tableau illustre l’effet des dérivés de crédit sur le calcul des exigences de fonds propres, selon l’approche NI, selon l’article 453, point j), du CRR, « Publication d’informations sur l’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit ».
(en millions d’euros) | Montant d’exposition pondéré avant dérivés de crédit | Montant d’exposition pondéré réel |
---|---|---|
Expositions faisant l’objet de l’approche NI simple (IRB-F) | 5 832 | 5 832 |
Administrations centrales et banques centrales | - | - |
Établissements | - | - |
Entreprises | 5 832 | 5 832 |
dont : Entreprises – PME | 550 | 550 |
dont : Entreprises – Financements spécialisés | - | - |
Expositions faisant l’objet de l’approche NI avancée (IRB-A) | 4 412 | 4 412 |
Administrations centrales et banques centrales | - | - |
Établissements | - | - |
Entreprises | - | - |
dont : Entreprises – PME | - | - |
dont : Entreprises – Financement spécialisé | - | - |
Clientèle de détail | 4 412 | 4 412 |
dont : Clientèle de détail – PME – Garanties par une sûreté immobilière | - | - |
dont : Clientèle de détail – non-PME – Garanties par une sûreté immobilière | - | - |
dont : Clientèle de détail – Expositions renouvelables éligibles | - | - |
dont : Clientèle de détail – PME – Autres | 1 282 | 1 282 |
dont : Clientèle de détail – non-PME – Autres | 3 129 | 3 129 |
Total (incluant expositions approches ni simple et avancée) | 10 244 | 10 244 |
Ce tableau fournit des informations sur les types de techniques d’Atténuation du Risque de Crédit (CRM), séparément pour les expositions faisant l’objet de l’approche NI simple (F-IRB) et pour les expositions faisant l’objet de l’approche NI avancée (A-IRB), selon l’article 453, point g), du CRR, « Publication d’informations sur l’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit ».
Notation interne simple (F-IRB)
(en millions d’euros) | Total des expositions | Techniques d’atténuation du risque de crédit | Techniques d’atténuation du risque de crédit dans le calcul des RWA | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Protection de crédit financée | Protection de crédit non financée | |||||||||||||
| Partie des expositions couverte par des sûretés financières (%) | Partie des expositions couverte par d’autres sûretés éligibles (%) | Partie des expositions couverte par d’autres formes de protections de crédit financées (%) | Partie des expo- sitions couverte par des garanties (%) | Partie des expo- sitions couverte par des dérivés de crédit (%) | RWA sans effets de substi- tution (effet de réduction unique- ment) | RWA sans effets de substi- tution (effets de réduction et de substi- tution) | |||||||
|
| Partie des expo- sitions couverte par des sûretés immo- bilières (%) | Partie des expo- sitions couverte par des créances à recouvrer (%) | Partie des expo- sitions couverte par d’autres sûretés réelles (%) |
| Partie des expo- sitions couverte par des dépôts en espèces (%) | Partie des expo- sitions couverte par des polices d’assu- rance vie (%) | Partie des expo- sitions couverte par des instru- ments détenus par un tiers (%) | ||||||
Administrations centrales et banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Établissements |
| - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entreprises | 7 044 | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 13,9% | 0% | 5 978 | 5 832 |
dont : entreprises – PME | 716 | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 696 | 550 |
dont : entreprises – Financement spécialisé | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : entreprises – Autres | 6 328 | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 15,5% | 0% | 5 282 | 5 282 |
Total | 7 044 | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 13,9% | 0% | 5 978 | 5 832 |
Notation interne avancée (A-IRB)
(en millions d’euros) | Total des expositions | Techniques d’atténuation du risque de crédit | Techniques d’atténuation du risque de crédit dans le calcul des RWA | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Protection de crédit financée | Protection de crédit non financée | |||||||||||||
| Partie des expositions couverte par des sûretés financières (%) | Partie des expositions couverte par d’autres sûretés éligibles (%) | Partie des expositions couverte par d’autres formes de protections de crédit financées (%) | Partie des expo- sitions couverte par des garanties (%) | Partie des expo- sitions couverte par des dérivés de crédit (%) | RWA sans effets de substi- tution (effet de réduction unique- ment) | RWA sans effets de substi- tution (effets de réduction et de substi- tution) | |||||||
|
| Partie des expo- sitions couverte par des sûretés immo- bilières (%) | Partie des expo- sitions couverte par des créances à recouvrer (%) | Partie des expo- sitions couverte par d’autres sûretés réelles (%) |
| Partie des expo- sitions couverte par des dépôts en espèces (%) | Partie des expo- sitions couverte par des polices d’assu- rance vie (%) | Partie des expo- sitions couverte par des instru- ments détenus par un tiers (%) | ||||||
Administrations centrales et banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Établissements | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entreprises | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : entreprises – PME | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : entreprises – Financement spécialisé | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : entreprises – Autres | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Clientèle de détail | 9 046 | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 4 779 | 4 412 |
dont : clientèle de détail – Biens immobiliers PME | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : clientèle de détail – Biens immobiliers non-PME | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : clientèle de détail – Expositions renouvelables éligibles | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : clientèle de détail – Autres PME | 2 640 | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 1 650 | 1 283 |
dont : clientèle de détail – Autres non-PME | 6 406 | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 3 129 | 3 129 |
Total | 9 046 | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 4 779 | 4 412 |
Ce tableau fournit les variations des montants d’exposition pondérés de la période de publication actuelle par rapport à celle immédiatement antérieure qui résultent de l’utilisation de l’approche NI, ainsi qu’un résumé des principaux facteurs à l’origine de ces variations, selon l’article 438, point h), du CRR, « Publication d’informations sur les exigences de fonds propres et sur les montants d’exposition pondérés ».
(en millions d’euros) |
| Montant d’exposition pondéré |
---|---|---|
Montant d’exposition pondéré à la fin de la période de déclaration précédente | 30 juin 2023 | 10 297 |
Taille de l’actif (+/-) |
| (580) |
Qualité de l’actif (+/-) |
| (81) |
Mise à jour des modèles (+/-) |
| - |
Méthodologie et politiques (+/-) |
| - |
Acquisitions et cessions (+/-) |
| - |
Variations des taux de change (+/-) |
| - |
Autres (+/-) |
| - |
Montant d’exposition pondérée à la fin de la période de déclaration | 30 septembre 2023 | 9 636 |
(en millions d’euros) |
| Montant d’exposition pondéré |
---|---|---|
Montant d’exposition pondéré à la fin de la période de déclaration précédente | 30 septembre 2023 | 9 636 |
Taille de l’actif (+/-) |
| 701 |
Qualité de l’actif (+/-) |
| (93) |
Mise à jour des modèles (+/-) |
| - |
Méthodologie et politiques (+/-) |
| - |
Acquisitions et cessions (+/-) |
| - |
Variations des taux de change (+/-) |
| - |
Autres (+/-) |
| - |
Montant d’exposition pondérée à la fin de la période de déclaration | 31 décembre 2023 | 10 244 |
Ce tableau fournit des données de contrôle a posteriori afin de valider la fiabilité des calculs de probabilité de défaut, selon l’article 452, point h), du CRR « Publication d’informations sur l’utilisation de l’approche NI pour le risque de crédit ».
Le tableau compare en particulier les PD utilisées dans les calculs de fonds propres en approche fondée sur la notation interne. Ces PD sont regroupées par niveau fixe et présentant les taux de défaut effectifs des débiteurs. Afin de faciliter la comparabilité des informations publiées par les différents établissements, l’échelle de probabilité de défaut utilisée dans ce tableau est fondée sur des niveaux fixes et prédéfinis, lesquels reflètent les niveaux de PD figurant dans le tableau EU CR6.
Notation interne avancée
(en millions d’euros) |
| Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente | Taux de défaut moyen observé (%) | PD moyenne, pondérée (%) | PD moyenne (%) | Taux de défaut annuel historique moyen (%) | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Fourchette de PD |
| dont : nombre de débiteurs qui ont fait défaut au cours de l’année | |||||
IRB-A Clientèle de détail - Autres PME | 0,00 à <0,15 | - | - | - | - | - | - |
0,00 Ã <0,10 | - | - | - | - | - | - | |
0,10 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - | |
0,15 Ã <0,25 | - | - | - | - | - | - | |
0,25 Ã <0,50 | 129 | - | 0,0% | 0,3% | 0,3% | - | |
0,50 Ã <0,75 | 11 368 | 22 | 0,2% | 0,6% | 0,6% | 0,5% | |
0,75 Ã <2,50 | 92 702 | 1 094 | 1,2% | 1,6% | 1,7% | 1,3% | |
0,75 Ã <1,75 | 43 392 | 361 | 0,8% | 1,1% | 1,1% | 1,0% | |
1,75 Ã <2,50 | 49 310 | 733 | 1,5% | 2,1% | 2,2% | 1,7% | |
2,50 Ã <10,00 | 77 587 | 2 684 | 3,5% | 4,8% | 4,9% | 3,7% | |
2,50 Ã <5,00 | 58 752 | 1 871 | 3,2% | 4,1% | 4,1% | 3,3% | |
5,00 Ã <10,00 | 18 835 | 813 | 4,3% | 7,0% | 7,1% | 5,0% | |
10,00 Ã <100,00 | 9 401 | 1 998 | 21,3% | 35,3% | 34,8% | 20,2% | |
10,00 Ã <20,00 | 2 076 | 281 | 13,5% | 18,4% | 18,3% | 12,6% | |
20,00 Ã <30,00 | 2 740 | 181 | 6,6% | 22,7% | 22,8% | 9,3% | |
30,00 Ã <100,00 | 4 585 | 1 536 | 33,5% | 47,9% | 49,5% | 32,9% | |
100,00 (défaut) | 5 911 | 5 911 | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% | |
|
|
|
|
|
|
|
|
IRB-A Clientèle de détail - Autres non-PME | 0,00 à <0,15 | - | - | - | - | - | - |
0,00 Ã <0,10 | - | - | - | - | - | - | |
0,10 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - | |
0,15 Ã <0,25 | - | - | - | - | - | - | |
0,25 Ã <0,50 | 93 655 | 96 | 0,1% | 0,3% | 0,3% | 0,2% | |
0,50 Ã <0,75 | 151 465 | 349 | 0,2% | 0,7% | 0,7% | 0,5% | |
0,75 Ã <2,50 | 269 034 | 1 582 | 0,6% | 1,4% | 1,4% | 1,0% | |
0,75 Ã <1,75 | 218 922 | 1 005 | 0,5% | 1,3% | 1,2% | 0,8% | |
1,75 Ã <2,50 | 50 112 | 577 | 1,2% | 2,2% | 2,2% | 1,7% | |
2,50 Ã <10,00 | 33 003 | 601 | 1,8% | 3,3% | 3,3% | 2,6% | |
2,50 Ã <5,00 | 33 003 | 601 | 1,8% | 3,3% | 3,3% | 2,6% | |
5,00 Ã <10,00 | - | - | - | - | - | - | |
10,00 Ã <100,00 | 46 139 | 4 319 | 9,4% | 20,4% | 20,1% | 14,1% | |
10,00 Ã <20,00 | 10 760 | 895 | 8,3% | 17,0% | 17,0% | 11,4% | |
20,00 Ã <30,00 | 35 379 | 3 424 | 9,7% | 21,2% | 21,0% | 15,0% | |
30,00 Ã <100,00 | - | - | - |
| - | - | |
100,00 (défaut) | 12 573 | 12 573 | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% |
Notation interne fondation
(en millions d’euros) |
| Nombre de débiteurs à la fin de l’année précédente | Taux de défaut moyen observé (%) | PD moyenne, pondérée (%) | PD moyenne (%) | Taux de défaut annuel historique moyen (%) | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Fourchette de PD |
| dont : nombre de débiteurs qui ont fait défaut au cours de l’année | |||||
IRB-F Entreprises - PME | 0,00 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - |
0,00 Ã <0,10 | - | - | - | - | - | - | |
0,10 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - | |
0,15 Ã <0,25 | - | - | - | - | - | - | |
0,25 Ã <0,50 | 131 | - | 0,0% | 0,4% | 0,4% | 0,1% | |
0,50 Ã <0,75 | 81 | 1 | 1,2% | 0,6% | 0,6% | 0,1% | |
0,75 Ã <2,50 | 404 | - | 0,0% | 1,6% | 1,7% | 0,7% | |
0,75 Ã <1,75 | 404 | - | 0,0% | 1,6% | 1,7% | 0,7% | |
1,75 Ã <2,50 | - | - | - |
| - | - | |
2,50 Ã <10,00 | 365 | 11 | 3,0% | 5,7% | 5,7% | 1,9% | |
2,50 Ã <5,00 | - | - | - |
| - | - | |
5,00 Ã <10,00 | 365 | 11 | 3,0% | 5,7% | 5,7% | 1,9% | |
10,00 Ã <100,00 | 167 | 9 | 5,4% | 24,2% | 26,0% | 5,4% | |
10,00 Ã <20,00 | 1 | - | 0,0% |
| 17,1% | 6,8% | |
20,00 Ã <30,00 | 111 | 8 | 7,2% | 22,1% | 22,1% | 5,0% | |
30,00 Ã <100,00 | 55 | 1 | 1,8% | 34,2% | 34,2% | 3,6% | |
100,00 (défaut) | 59 | 59 | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% | |
|
|
|
|
|
|
|
|
IRB-F Entreprises - Autres | 0,00 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - |
0,00 Ã <0,10 | - | - | - | - | - | - | |
0,10 Ã <0,15 | - | - | - | - | - | - | |
0,15 Ã <0,25 | - | - | - | - | - | - | |
0,25 Ã <0,50 | 1 065 | - | 0,0% | 0,4% | 0,4% | 0,0% | |
0,50 Ã <0,75 | 467 | 1 | 0,2% | 0,6% | 0,6% | 0,4% | |
0,75 Ã <2,50 | 2 146 | 1 | 0,1% | 1,1% | 1,6% | 0,3% | |
0,75 Ã <1,75 | 1 880 | 1 | 0,1% | 1,1% | 1,5% | 0,3% | |
1,75 Ã <2,50 | 266 | - | 0,0% | 2,1% | 2,1% | 0,0% | |
2,50 Ã <10,00 | 1 467 | 20 | 1,4% | 5,8% | 5,7% | 1,4% | |
2,50 Ã <5,00 | 190 | - | 0,0% | 4,1% | 4,1% | 0,0% | |
5,00 Ã <10,00 | 1 277 | 20 | 1,6% | 5,9% | 5,9% | 1,4% | |
10,00 Ã <100,00 | 694 | 12 | 1,7% | 22,4% | 24,6% | 5,5% | |
10,00 Ã <20,00 | 59 | - | 0,0% | 17,2% | 17,2% | 6,5% | |
20,00 Ã <30,00 | 505 | 11 | 2,2% | 22,1% | 22,1% | 5,7% | |
30,00 Ã <100,00 | 130 | 1 | 0,8% | 38,0% | 37,9% | 3,1% | |
100,00 (défaut) | 169 | 169 | 100,0% | 100,0% | 100% | 100,0% |
Dans le cadre de ses obligations réglementaires, le groupe Banque Stellantis France veille à réduire son risque de crédit à chaque fois que possible. Pour cela, en plus de la qualité du dossier et de la contrepartie qui sont les éléments essentiels de la prise de décision, le groupe cherche à disposer de garanties pour limiter sa perte en cas de défaut de la contrepartie.
Pour ce faire, le groupe a mis en place un référentiel de types de garanties, des procédures et des règles de sélection des garants qu’il accepte de prendre.
Deux typologies de garantie sont mises en œuvre au sein du groupe Banque Stellantis France :
Ces garanties peuvent prendre la forme :
Ces garanties peuvent aussi permettre de conforter un dossier et de revenir sur un refus initial.
Les garanties ne sont jamais prises en compte dans le calcul du grading du client et ne sont pas utilisées pour réduire les RWA des crédits sous-jacents.
Ces garanties doivent présenter une valeur financière, dans la mesure du possible, quantifiée, ou, a minima, quantifiable, et être juridiquement valables. En revanche, ces garanties ne font pas l’objet d’un exercice par le groupe Banque Stellantis France.
Dans le cadre de l’application de l’article 453 point b) de la Capital Requirement Regulation (CRR) et depuis 2019, le groupe Banque Stellantis France a mis en place des polices d’assurance-crédit diversifiées auprès d’assureurs de premier plan en couverture partielle du risque lié aux opérations de financement des stocks de véhicules et de pièces de rechange sur les principaux concessionnaires financés par le groupe Banque Stellantis France. Ces polices d’assurance permettent au groupe Banque Stellantis France de réduire son exposition au risque de concentration dans le cadre des grands risques pour les clients concernés tout en réduisant les RWA associés en leur substituant ceux des assureurs-crédit pour le montant de couverture nette obtenue et en fonction de leur notation de crédit attribuée par des OEEC (principe de substitution en vigueur depuis juin 2021 avec l’application de CRR II) :
Par ailleurs, afin d’atténuer l’exposition aux risques et d’économiser des ressources consommées en capital, le groupe Banque Stellantis France a réalisé des transactions synthétiques SRT (Significant Risk Transfer) au cours des exercices 2019 et 2022. Ces opérations ont permis de transférer une partie du risque sur le portefeuille à des investisseurs. Le portefeuille est composé par les prêts de vente à crédit (VAC) accordés aux consommateurs en France pour l’achat de voitures neuves et d’occasion, et qui bénéficient d’un niveau de RW relativement élevé, principalement en raison d’une forte proportion de véhicules d’occasion. Grâce à ces transactions, le RWA a été réduit de 357 millions d’euros au 31 décembre 2023.
Ces garanties ayant pour objectif l’atténuation du risque de crédit du groupe Banque Stellantis France ont fait l’objet d’un avis juridique quant à leur validité et à leur caractère exécutoire.
Ce tableau fournit des informations quant au degré d’utilisation des techniques d’atténuation du risque de crédit (CRM) selon l’article 453, point f), du CRR, « Publication d’informations sur l’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit ».
(en millions d’euros) |
| Valeur comptable garantie | |||
---|---|---|---|---|---|
Valeur comptable non garantie |
| dont garantie par des sûretés | dont garantie par des garanties financières | dont garantie par des dérivés de crédit | |
Prêts et avances | 21 420 | 11 359 | 10 172 | 1 186 | - |
Titres de créance | 1 | - | - | - |
|
total | 21 421 | 11 359 | 10 172 | 1 186 | - |
dont : expositions non performantes | 260 | 93 | 93 | - | - |
dont : en défaut | 260 | 0 |
|
|
|
Le risque de contrepartie correspond à la manifestation du risque de crédit portant sur les opérations de marché, d’investissement, de pension de titres et/ou de règlement. Il correspond au risque que la contrepartie financière ne puisse pas honorer ses obligations auprès des entités du groupe Banque Stellantis France.
Le risque de contrepartie du groupe Banque Stellantis France est également lié directement ou indirectement au groupe Santander avec qui les dérivés sont soit traités en bilatéral, soit clearés dans la chambre de compensation via le groupe Santander agissant comme clearing member pour le groupe Banque Stellantis France. Ces opérations de dérivés avec ou via le groupe Santander font l’objet d’une exemption de limite. Cependant, des opérations de dérivés en bilatéral avec d’autres contreparties bancaires génèrent du risque de contrepartie et de concentration et doivent respecter des limites internes qui font l’objet d’une revue a minima une fois par an soumise à l’approbation du groupe Santander. Les expositions sur les dérivés sont évaluées en approche standard SA-CCR.
Le groupe Banque Stellantis France met en œuvre plusieurs mécanismes d’atténuation du risque de contrepartie :
Le risque de contrepartie est atténué et partagé entre les différents membres de la chambre de compensation via les enchères quand une contrepartie fait défaut (pas de general ou de specific wrong way risque).
Le groupe Banque Stellantis France n’a pas de sûretés à fournir si sa note de crédit était abaissée.
Le groupe Banque Stellantis France n’a pas d’autres objectifs de gestion des risques et politiques pertinentes liés au risque de crédit de contrepartie que ceux décrits précédemment.
Le risque de contrepartie calculé est non significatif pour le groupe Banque Stellantis France avec 21 millions d’euros sur un total de RWA de 15 611 millions d’euros au 31 décembre 2023 :
Ce tableau donne une vision complète des méthodes utilisées pour calculer les exigences réglementaires applicables au risque de contrepartie ainsi que des principaux paramètres utilisés pour chaque méthode, selon l’article 439, points f), g), et k), du CRR, « Publication d’informations sur les expositions au risque de crédit de contrepartie ». Ce tableau exclut les expositions sur une contrepartie centrale (troisième partie, titre II, chapitre 6, section 9, du CRR) telles que définies aux fins du tableau EU CCR8.
(en millions d’euros) | Coût de remplacement (RC) | Exposition future potentielle (PFE) | EEPE | Facteur Alpha utilisé pour calculer l’exposition réglementaire | Valeur exposée au risque avant ARC | Valeur exposée au risque après ARC | Valeur exposée au risque | Montant d’exposition pondéré (RWA) | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
EU-1 | EU - Méthode de l’exposition initiale (pour les dérivés) | - | - |
| 1,4 | - | - | - | - |
EU-2 | EU - SA-CCR simplifiée (pour les dérivés) | - | - |
| 1,4 | - | - | - | - |
1 | SA-CCR (pour les dérivés) | 11 | 7 |
| 1,4 | 57 | 26 | 26 | 13 |
2 | IMM (pour les dérivés et les OFT) |
|
| - | - | - | - | - | - |
2a | dont : ensembles de compensation d’opérations de financement sur titres |
|
| - |
| - | - | - | - |
2b | dont : ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé |
|
| - |
| - | - | - | - |
2c | dont issues d’ensembles de compensation multiproduits |
|
| - |
| - | - | - | - |
3 | Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT) |
|
|
|
| - | - | - | - |
4 | Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT) |
|
|
|
| 99 | 15 | 15 | 8 |
5 | VaR pour les OFT |
|
|
|
| - | - | - | - |
6 | Total |
|
|
|
| 156 | 41 | 41 | 21 |
Ce tableau fournit une décomposition des expositions au risque de crédit de contrepartie calculées sur la base du chapitre 6 de la troisième partie, titre II du CRR et pondérées du risque sur la base du chapitre 3 de la troisième partie, titre I, par portefeuille (type de contreparties) et par coefficient de pondération de risque (niveau de risque déterminé sur la base de l’approche standard), selon l’article 444, point e), du CRR, « Publication d’informations sur l’utilisation de l’approche standard ».
(en millions d’euros) | Pondération de risque | Valeur d’exposition totale | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
0% | 2% | 4% | 10% | 20% | 50% | 70% | 75% | 100% | 150% | Autres | ||
Administrations centrales ou banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Administrations régionales ou locales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entités du secteur public | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Banques multilatérales de développement | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Organisations internationales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Établissements | - | 36 | - | - | 0 | 41 | - | - | - | - | - | 77 |
Entreprises | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Clientèle de détail | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation de crédit à court terme | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres éléments | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Valeur d’exposition totale | - | 36 | - | - | 0 | 41 | - | - | - | - | - | 77 |
Ce tableau fournit une ventilation de tous les types de sûretés constituées ou reçues afin de couvrir ou de réduire les expositions les expositions au risque de contrepartie correspondant aux opérations sur dérivés ou aux OFT, y compris les transactions compensées par une CCP, selon l’article 439, point e), du CRR, « Publication d’informations sur les expositions au risque de crédit de contrepartie ».
Type de sûreté
(en millions d’euros) | Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés | Sûretés utilisées dans des SFT | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Juste valeur des sûretés reçues | Juste valeur des sûretés fournies | Juste valeur des sûretés reçues | Juste valeur des sûretés fournies | |||||
Faisant l’objet d’une ségrégation | Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | Faisant l’objet d’une ségrégation | Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | Faisant l’objet d’une ségrégation | Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | Faisant l’objet d’une ségrégation | Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | |
Espèces – monnaie nationale | 107 | 13 | 19 | - | - | 84 | - | - |
Espèces – autres monnaies | - | - | - | - | - | - | - | - |
Dette souveraine nationale | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autre dette souveraine | - | - | - | - | - | - | - | - |
Dette des administrations publiques | - | - | - | - | - | - | - | - |
Obligations d’entreprises | - | - | - | - | - | - | - | - |
Actions | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres sûretés | - | - | - | - | - | - | - | 99 |
Total | 107 | 13 | 19 | - | - | 84 | - | 99 |
Ce tableau fournit une vue d’ensemble des expositions sur des contreparties centrales, selon l’article 439, point i), du CRR, « Publication d’informations sur les expositions au risque de crédit de contrepartie ».
(en millions d’euros) | Valeur exposée au risque | Montant d’exposition pondéré (RWA) |
---|---|---|
Expositions aux contreparties centrales éligibles (total) |
| 0 |
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont : | 31 | 0 |
(i) Dérivés de gré à gré | 31 | 0 |
(ii) Dérivés négociés en Bourse | - | - |
(iii) Opérations de financement sur titres | - | - |
(iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduit a été approuvée | - | - |
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation | - |
|
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | 5 | 0 |
Contributions préfinancées au fonds de défaillance | - | - |
Contributions non financées au fonds de défaillance | - | - |
Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total) |
| - |
Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales non éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont | - | - |
(i) Dérivés de gré à gré | - | - |
(ii) Dérivés négociés en Bourse | - | - |
(iii) Opérations de financement sur titres | - | - |
(iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduit a été approuvée | - | - |
Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation | - |
|
Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | - | - |
Contributions préfinancées au fonds de défaillance | - | - |
Contributions non financées au fonds de défaillance | - | - |
Le groupe Banque Stellantis France se refinance grâce aux financements levés sur les marchés de capitaux (titres de créances négociables et émissions obligataires sous programme EMTN) et apportés par les opérations de titrisations de créances, à la collecte d’épargne grand public auprès de la clientèle, à un accès aux opérations de refinancement de la Banque Centrale Européenne et de lignes bancaires bilatérales, en complément du financement intra-groupe fourni directement par Santander Consumer Finance. Ainsi, le risque de liquidité constitue l’un des principaux risques financiers auxquels le groupe est exposé.
Ce risque résulte de la possibilité que, sur une période donnée, la banque ne puisse pas respecter ses engagements dans les délais prévus du fait de facteurs externes (situation sur les marchés financiers mondiaux, crises de liquidité interbancaire, etc.) ou de paramètres internes (liés par exemple à la notation du groupe par les agences de notation).
Les principaux objectifs de la gestion du risque de liquidité sont par conséquent de :
Ceux-ci sont accompagnés par les principes d’exécution suivants :
L’analyse et le suivi du risque de liquidité se basent sur les hypothèses de :
Le groupe Banque Stellantis France bénéficie depuis février 2016 d’un avis favorable de la Banque Centrale Européenne à la demande de dérogation à l’application des exigences de liquidité sur base individuelle qui lui a été soumise en application de l’article 8 du règlement (UE) 575/2013 (CRR). Le sous-groupe de liquidité est constitué des entités Banque Stellantis France, CREDIPAR, CLV et en plus, depuis mai 2023, des entités Stellantis Financial Services Belux et Stellantis Financial Services Nederland.
Le Conseil d’Administration établit la politique de refinancement et le profil de risque, et veille au respect du niveau de tolérance au risque.
La Direction des Risques évalue le niveau de la maîtrise des risques et le suivi du respect des limites et de leur consommation. Le résultat de ces contrôles fait l’objet de reportings mensuels au Comité de Gestion et Contrôle des Risques et au Comité ALCO.
Le département ALM exerce un premier niveau de contrôle pour veiller au respect global des limites internes et réglementaires de liquidité dans les processus de gestion de bilan incluant l’établissement de projections, du budget notamment.
Le département Trésorerie, Refinancement et Moyens de Paiements s’assure du respect des limites et des seuils définis, ainsi que de la conformité des opérations à la politique du risque de liquidité.
En référence à la méthodologie standard des deux groupes actionnaires, les principaux indicateurs d’évaluation du risque de liquidité sont calculés sur une base mensuelle. Ces indicateurs sont déclinés en deux catégories :
(en mois) | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 |
---|---|---|
Actifs | 12,5 | 12,6 |
Passifs | 18,5 | 18,4 |
(en millions d’euros) | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022 |
---|---|---|
Dépôts à la Banque de France (hors réserves obligatoires et intérêts) | 1 785 | 810 |
Titres HQLA disponibles (après décote) | 0 | 0 |
Autres actifs éligible BCE disponibles (après décote) | 942 | 139 |
Total réserve de liquidité | 2 727 | 949 |
Le groupe Banque Stellantis France a un dispositif renforcé de gestion du risque de liquidité en ligne avec les préconisations de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE). L’ILAAP 2023 (Internal Liquidity Adequacy Assessment Process) sera approuvé par le Conseil d’Administration au premier semestre 2024.
Ce tableau présente la ventilation des sorties et entrées de trésorerie ainsi que les actifs liquides de haute qualité disponibles (HQLA), tels que définis et mesurés selon la norme LCR (moyennes arithmétiques simples des observations de fin de mois pour les douze mois précédant la fin de chaque trimestre), selon l’article 451 bis, paragraphe 2, du CRR, « Publication d’informations sur les exigences de liquidité ».
Portée de la consolidation (consolidé) (en millions d’euros) | Total de la valeur non pondérée (moyenne) | Total de la valeur pondérée (moyenne) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Trimestre se terminant le | 31/03/23 | 30/06/23 | 30/09/23 | 31/12/23 | 31/03/23 | 30/06/23 | 30/09/23 | 31/12/23 |
Nombre de points de données utilisés pour le calcul des moyennes | 12 | 12 | 12 | 12 | 12 | 12 | 12 | 12 |
Actifs liquides de haute qualité |
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Total des actifs liquides de haute qualité (HQLA) |
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| 944 | 998 | 1 035 | 1 233 |
Sorties de trésorerie |
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Dépôts de détail et dépôts de petites entreprises clientes, dont : | 3 079 | 3 108 | 3 159 | 3 307 | 344 | 345 | 348 | 358 |
Dépôts stables |
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|
|
|
Dépôts moins stables | 3 079 | 3 108 | 3 159 | 3 307 | 344 | 345 | 348 | 358 |
Financement de gros non garanti | 594 | 663 | 630 | 664 | 436 | 517 | 485 | 511 |
Dépôts opérationnels (toutes contreparties) et dépôts dans des réseaux de banques coopératives | 204 | 189 | 188 | 198 | 51 | 47 | 47 | 50 |
Dépôts non opérationnels (toutes contreparties) | 213 | 264 | 269 | 264 | 208 | 259 | 264 | 259 |
Créances non garanties | 177 | 210 | 173 | 202 | 177 | 210 | 173 | 202 |
Financement de gros garanti |
|
|
|
| 0 | 0 | 0 | 0 |
Exigences supplémentaires | 982 | 961 | 943 | 949 | 211 | 222 | 224 | 243 |
Sorties associées à des expositions sur instruments dérivés et autres exigences de sûreté | 122 | 134 | 137 | 152 | 122 | 134 | 137 | 152 |
Sorties associées à des pertes de financement sur des produits de créance | 17 | 20 | 24 | 31 | 17 | 20 | 24 | 31 |
Facilités de crédit et de trésorerie | 844 | 807 | 783 | 766 | 72 | 68 | 64 | 60 |
Autres obligations de financement contractuel | 290 | 337 | 393 | 422 | 247 | 294 | 347 | 373 |
Autres obligations de financement éventuel | - | - | - | - | - | - | - | - |
Total des sorties de trésorerie |
|
|
|
| 1 238 | 1 378 | 1 404 | 1 484 |
Entrées de trésorerie |
|
|
|
|
|
|
|
|
Opérations de prêt garanties (par exemple, prises en pension) | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entrées provenant des expositions pleinement performantes | 1 836 | 1 948 | 2 137 | 2 263 | 1 127 | 1 451 | 1 871 | 2 263 |
Autres entrées de trésorerie | 297 | 320 | 380 | 439 | 244 | 282 | 361 | 439 |
(Différence entre le total des entrées de trésorerie pondérées et le total des sorties de trésorerie pondérées résultant d’opérations effectuées dans des pays tiers où s’appliquent des restrictions aux transferts, ou libellées en monnaie non convertible) |
|
|
|
| - | - | - | - |
(Excédent d’entrées de trésorerie provenant d’un établissement de crédit spécialisé lié) |
|
|
|
| - | - | - | - |
Total des entrées de trésorerie | 2 133 | 2 268 | 2 517 | 2 702 | 1 371 | 1 733 | 2 232 | 2 702 |
Entrées de trésorerie entièrement exemptées | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entrées de trésorerie soumises au plafond de 90% | - | - | - | - | - | - | - | - |
Entrées de trésorerie soumises au plafond de 75% | 2 133 | 2 268 | 2 517 | 2 702 | 1 371 | 1 733 | 2 232 | 2 702 |
Total de la valeur ajustée |
|
|
|
|
|
|
|
|
Coussin de liquidité |
|
|
|
| 944 | 998 | 1 035 | 1 233 |
Total des sorties nettes de trésorerie |
|
|
|
| 320 | 366 | 351 | 371 |
Ratio de couverture des besoins de liquidité (%) |
|
|
|
| 300% | 281% | 295% | 334% |
Ce tableau fournit les informations quantitatives nécessaires au calcul du ratio de financement stable net (NSFR), selon l’article 451 bis, paragraphe 3, du CRR, « Publication d’informations sur les exigences de liquidité ».
(en millions d’euros) | Valeur non pondérée par échéance résiduelle | Valeur pondérée | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Pas d’échéance | < 6 mois | 6 mois à < 1 an | ≥ 1 an | |||
Éléments du financement stable disponible | ||||||
1 | Éléments et instruments de fonds propres | 2 354 | - | - | 300 | 2 654 |
2 | Fonds propres | 2 354 | - | - | 300 | 2 654 |
3 | Autres instruments de fonds propres |
| - | - | - | - |
4 | Dépôts de la clientèle de détail |
| 3 739 | 151 | 142 | 3 643 |
5 | Dépôts stables |
| - | - | - | - |
6 | Dépôts moins stables |
| 3 739 | 151 | 142 | 3 643 |
7 | Financement de gros |
| 4 286 | 3 496 | 6 917 | 8 816 |
8 | Dépôts opérationnels |
| 272 | 0 | 0 | 7 |
9 | Autres financements de gros |
| 4 015 | 3 496 | 6 917 | 8 809 |
10 | Engagements interdépendants |
| - | - | - | - |
11 | Autres engagements |
| 1 121 | 151 | 483 | 558 |
12 | Engagements dérivés affectant le NSFR |
|
|
|
|
|
13 | Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories ci-dessus |
| 1 121 | 151 | 483 | 558 |
14 | Financement stable disponible total |
|
|
|
| 15 672 |
Financement stable disponible total | ||||||
15 | Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA) |
|
|
|
| - |
EU-15a | Actifs grevés pour une échéance résiduelle d’un an ou plus dans un panier de couverture |
| - | - | - | - |
16 | Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles |
| 243 | - | - | 121 |
17 | Prêts et titres performants |
| 8 069 | 2 883 | 9 366 | 14 165 |
18 | Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0% |
| - | - | - | - |
19 | Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers |
| 505 | 10 | 46 | 102 |
20 | Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont : |
| 7 564 | 2 874 | 9 319 | 14 063 |
21 | Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35% selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit |
| 27 | 13 | 44 | 49 |
22 | Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont : |
| - | - | - | - |
23 | Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35% selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit |
| - | - | - | - |
24 | Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en Bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan |
| - | - | - | - |
25 | Actifs interdépendants |
| - | - | - | - |
26 | Autres actifs |
| 577 | 1 | 219 | 483 |
27 | Matières premières échangées physiquement |
|
|
| - | - |
28 | Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP |
| - | - | - | - |
29 | Actifs dérivés affectant le NSFR |
| 24 |
|
| - |
30 | Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie |
| 27 |
|
| 1 |
31 | Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus |
| 526 | 1 | 219 | 482 |
32 | Éléments de hors-bilan |
| 836 | - | - | 42 |
33 | Financement stable requis total |
|
|
|
| 14 812 |
34 | Ratio de financement stable net (%) |
|
|
|
| 106% |
En plus du support financier apporté par Santander Consumer Finance sous forme de financement intra-groupe, le groupe Banque Stellantis France dispose de sources de refinancement et de liquidité diversifiées pour accompagner la croissance de ses activités :
Sont considérés comme grevés les actifs du bilan et les actifs reçus en garantie qui ont été utilisés comme nantissement, garantie ou rehaussement pour une opération financière du groupe Banque Stellantis France dont ils ne peuvent être librement retirés.
Les principales opérations avec grèvement d’actifs sont les suivantes :
Les titres auto-souscrits ne sont pas considérés comme grevés, dès lors qu’ils ne sont pas utilisés en collatéral ou nantis.
Ce tableau fournit des informations quantitatives sur les actifs grevés et non grevés, selon l’article 443 du CRR, « Publication d’informations sur les actifs grevés et les actifs non grevés ».
(en millions d’euros) | Valeur comptable des actifs grevés | Juste valeur des actifs grevés | Valeur comptable des actifs non grevés | Juste valeur des actifs non grevés | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles |
| dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles |
| dont EHQLA et HQLA |
| dont EHQLA et HQLA | |
Actifs de l’établissement déclarant | 7 918 | - |
|
| 15 249 | 1 785 |
|
|
Instruments de capitaux propres | - | - |
|
| 5 | - | 5 | - |
Titres de créance | - | - | - | - | 1 | - | 1 | - |
dont : obligations garanties | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : titrisations | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : émis par des administrations publiques | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : émis par des sociétés financières | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : émis par des sociétés non financières | - | - | - | - | 1 | - | 1 | - |
Autres actifs | 7 918 | - |
|
| 15 244 | 1 785 |
|
|
Ce tableau fournit des informations quantitatives sur les sûretés reçues et propres titres de créance émis, selon l’article 443 du CCR, « Publication d’informations sur les actifs grevés et les actifs non grevés ».
|
| Non grevés | ||
---|---|---|---|---|
| Juste valeur des sûretés grevées reçues ou des propres titres de créance grevés émis | Juste valeur des sûretés reçues ou des propres titres de créance émis pouvant être grevés | ||
(en millions d’euros) |
| dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles |
| dont EHQLA et HQLA |
Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations | - | - | - | - |
Prêts à vue | - | - | - | - |
Instruments de capitaux propres | - | - | - | - |
Titres de créance | - | - | - | - |
dont : obligations garanties | - | - | - | - |
dont : titrisations | - | - | - | - |
dont : émis par des administrations publiques | - | - | - | - |
dont : émis par des sociétés financières | - | - | - | - |
dont : émis par des sociétés non financières | - | - | - | - |
Prêts et avances autres que prêts à vue | - | - | - | - |
Autres sûretés reçues | - | - | - | - |
Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations | - | - | - | - |
Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement |
|
| 322 | - |
Total sûretés reçues et propres titres de créance émis | 7 918 | - |
|
|
Ce tableau fournit des informations quantitatives sur les sources des charges grevant les actifs, selon l’article 443 du CRR, « Publication d’informations sur les actifs grevés et les actifs non grevés ».
(en millions d’euros) | Passifs correspondants, passifs éventuels ou titres prêtés | Actifs, sûretés reçues et propres titres de créance émis, autres qu’obligations garanties et titrisations, grevés |
---|---|---|
Valeur comptable de passifs financiers sélectionnés | 5 247 | 7 918 |
Les informations descriptives complémentaires sur les charges grevant les actifs sont conformes à l’article 443 du CRR, « Publication d’informations sur les actifs grevés et les actifs non grevés ».
La cession de créances dans le cadre d’opérations de titrisation permet au groupe Banque Stellantis France de diversifier ses sources de financement par l’émission de titres ABS.
La remise en garantie de créances (TRICP) ou de titres peut également intervenir dans le cadre des opérations de politique monétaire de la BCE.
Le groupe Banque Stellantis France ne dispose pas d’activité en devise qui pourrait l’exposer au risque de change.
Néanmoins, en cas de position de change, la couverture des opérations en devise serait validée par le comité compétent.
Le risque de taux d’intérêt est la possibilité de pertes dues à l’impact des mouvements de taux d’intérêt sur la structure des capitaux propres de l’entité (via revenus, charges, actif, passif et autres transactions de bilan).
Les financements accordés aux clients le sont principalement sous forme de prêts ou d’offre de location à taux fixe avec une durée maximale de 72 mois tandis que les financements des réseaux de distribution ne dépassent pas 12 mois et sont donc renouvelés/réajustés en prix durant l’année. Le groupe Banque Stellantis France se refinance avec des instruments financiers à taux fixe (obligations, prêts intra-groupe, dépôts à terme et à vue, NEU CP à taux fixe, titrisations à taux fixe) et avec des sources de financement à taux variables/révisables (titrisations à taux variable, NEU MTN, NEU CP à taux variable, lignes bancaires, TLTRO-III, pension livrée, dette subordonée, prêts intra-groupe).
L’objectif du groupe Banque Stellantis France est de limiter les effets défavorables de l’évolution des taux de marché sur ses bénéfices et sa valeur économique et de renforcer sa sécurité et sa solidité. Pour ajuster la structure de taux des emprunts avec celle des prêts accordés à la clientèle, une souplesse encadrée est admise dans la couverture du risque de taux.
La politique en matière de risque de taux d’intérêt est plutôt conservatrice et évite toute spéculation. Elle vise à piloter et à encadrer des positions en risque de taux à l’intérieur des limites de sensibilité en accord avec l’appétit au risque défini.
La gestion du risque de taux consiste à respecter cette politique et à s’en assurer par un contrôle régulier et des mesures de couverture.
Le portefeuille des swaps de taux d’intérêt est le principal élément utilisé pour couvrir l’exposition de risque de taux du bilan.
Le risque de taux peut essentiellement impacter la marge d’intérêt nette et la valeur de marché des fonds propres du groupe Banque Stellantis France. La gestion du risque de taux d’intérêt est encadrée par des limites de sensibilité en accord avec l’appétit au risque.
Les principaux indicateurs d’évaluation du risque sont calculés sur une base mensuelle :
L’outil de mesure de risque de taux a été mis à jour afin d’être conforme à la nouvelle directive EBA/GL/2022/14 de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) concernant le risque de taux d’intérêt et le risque d’écart de crédit inhérents aux activités hors portefeuille de négociation avec dates d’application au 30 juin 2023 et au 31 décembre 2023 respectivement.
Les indicateurs de suivi du risque de taux se basent sur les hypothèses de :
Les limites du risque de taux d’intérêt sont fixées en référence aux indicateurs de risque de taux qui sont la sensibilité à la variation de la NIM sur 12 mois ou celle de la MVE en conformité avec l’appétit au risque défini par le groupe Banque Stellantis France. Ces limites sont formellement approuvées par le Conseil d’Administration du groupe Banque Stellantis France.
Parallèlement, dans le cadre de la maîtrise des risques lors de la mise en place de nouveaux instruments exposant au risque de taux d’intérêt, des tests d’efficacité de couverture sont réalisés.
La maîtrise du risque de taux est, enfin, assurée par le suivi mensuel de ces indicateurs, le contrôle du respect des limites établies et des éventuelles mesures à prendre pour encore mieux mesurer, maîtriser ou surveiller cette catégorie de risque.
Ce suivi fait l’objet de rapports mensuels présentés au Comité de Gestion Actif/Passif (Comité ALCO) ainsi qu’au Comité de Gestion et de Contrôle des Risques.
L’ensemble des indicateurs de risque de taux est resté conforme, au cours de l’exercice 2023, aux limites fixées par le Conseil d’Administration de Banque Stellantis France.
Le tableau ci-après présente, au 31 décembre 2023, le gap de taux d’intérêt et, juste après, la sensibilité des différents indicateurs au pire scénario de risque (scénario parallèle) ainsi que l’exercice SOT.
(en millions d’euros) | Total | ≤ 1 mois | ≤ 3 mois | ≤ 1 an | ≤ 2 ans | ≤ 5 ans | > 5 ans | Non sensible |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Actif | 23 168 | 6 004 | 4 092 | 3 828 | 3 686 | 4 456 | 28 | 1 074 |
Passif | 23 168 | 7 760 | 1 982 | 3 020 | 2 985 | 2 397 | 792 | 4 232 |
Hors-bilan | 0 | 729 | 2 803 | (1 776) | (1 602) | (159) | 4 | 0 |
Impasse de taux net | 0 | (1 026) | 4 913 | (969) | (900) | 1 900 | (761) | (3 158) |
(en millions d’euros) | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022* | 31 décembre 2023 | 31 décembre 2022* |
---|---|---|---|---|
Variation de la valeur de marché des fonds propres (MVE) | Variation de la marge nette d’intérêt (NIM) | |||
Scénarios prudentiels de chocs | Période actuelle | Période précédente | Période actuelle | Période précédente |
Déplacement parallèle vers le haut | (82) | (14) | (5) | 15 |
Déplacement parallèle vers le bas | 84 | 11 | (5) | (24) |
Pentification de la courbe | 33 | 25 | (19) | (21) |
Aplatissement de la courbe | (48) | (28) | 22 | 24 |
Hausse des taux courts | (68) | (30) | 33 | 36 |
Baisse des taux courts | 73 | 32 | (40) | (48) |
|
Le groupe Banque Stellantis France a pour politique de ne pas créer d’exposition au risque de marché au sens de la réglementation bancaire. Le groupe Banque Stellantis France n’est pas autorisé, ni pour le compte de client ni pour ses propres comptes, à exercer une activité spéculative de marché. Il n’y a donc pas de risque de marché relatif au portefeuille de négociation.
Le groupe s’assure régulièrement du respect de cette règle interne et du bon adossement des couvertures aux éléments couverts.
Les organes de gouvernance doivent être informés immédiatement des expositions au risque de marché aux travers des principaux comités compétents.
Le groupe Banque Stellantis France n’ayant pas d’activité spéculative et ne disposant pas de portefeuille de négociation, le dispositif de surveillance porte sur les limites relatives au risque structurel de taux d’intérêt mises en place pour le portefeuille bancaire. Les opérations sur instruments dérivés de taux qui sont conclues ont pour vocation à couvrir des éléments du bilan qui ne sont pas destinés à être cédés à court terme.
Le groupe Banque Stellantis France utilise la titrisation comme source de diversification de son refinancement et, depuis 2019, comme outil d’optimisation de ses besoins réglementaires en capital. Le groupe Banque Stellantis France n’est sponsor d’aucune opération de titrisation. Le groupe Banque Stellantis France ne réalise pas d’opérations de retitrisation ou d’opérations NPL (Non-Performing Loans).
Le groupe Banque Stellantis France n’investit pas dans des opérations de titrisations dont les créances sous-jacentes sont originées par des tiers :
Surveillance en vie courante des opérations
Les performances et la qualité de crédit des principales contreparties des fonds font l’objet d’un suivi mensuel publié auprès des investisseurs. Ce suivi permet de détecter d’éventuelles dérives des performances des créances titrisées ou de devoir remplacer une contrepartie dont la notation de crédit serait devenue insuffisante au regard de la notation (publique ou implicite) des titres du fonds. Une dégradation inattendue et exceptionnelle de la qualité des actifs titrisés ou un fort infléchissement de la production nouvelle de financements limitant la capacité de recharger avec suffisamment de nouvelles créances les opérations de titrisation en phase de rechargement peuvent, au-delà d’un certain seuil, déboucher sur l’activation :
Ce tableau fournit les expositions de titrisation dans le portefeuille hors négociation, selon l’article 449, point j), du CRR, « Publication d’informations sur les expositions aux positions de titrisation ».
| L’établissement agit en tant qu’initiateur | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Classiques | Synthétiques | Sous-total | |||||
STS | Non STS |
|
| ||||
(en millions d’euros) |
| dont TRS |
| dont TRS |
| dont TRS |
|
Total des expositions | - | - | - | - | 683 | 683 | 683 |
Clientèle de détail (total) | - | - | - | - | 683 | 683 | 683 |
Prêts hypothécaires résidentiels | - | - | - | - | - | - | - |
Cartes de crédit | - | - | - | - | - | - | - |
Autres expositions sur la clientèle de détail | - | - | - | - | 683 | 683 | 683 |
Retitrisation | - | - | - | - | - | - | - |
Clientèle de gros (total) | - | - | - | - | - | - | - |
Prêts aux entreprises | - | - | - | - | - | - | - |
Prêts hypothécaires commerciaux, contrats de location | - | - | - | - | - | - | - |
Contrats de location et créances à recevoir | - | - | - | - | - | - | - |
Autres expositions sur la clientèle de gros | - | - | - | - | - | - | - |
Retitrisation | - | - | - | - | - | - | - |
(en millions d’euros) | L’établissement agit en tant que sponsor | L’établissement agit en tant qu’investisseur | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Classiques | Synthétiques | Sous-total | Classiques | Synthétiques | Sous-total | |||
STS | Non STS |
|
| STS | Non STS |
|
| |
Total des expositions | - | - | - | - | - | - | - | - |
Clientèle de détail (total) | - | - | - | - | - | - | - | - |
Prêts hypothécaires résidentiels | - | - | - | - | - | - | - | - |
Cartes de crédit | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres expositions sur la clientèle de détail | - | - | - | - | - | - | - | - |
Retitrisation | - | - | - | - | - | - | - | - |
Clientèle de gros (total) | - | - | - | - | - | - | - | - |
Prêts aux entreprises | - | - | - | - | - | - | - | - |
Prêts hypothécaires commerciaux, contrats de location | - | - | - | - | - | - | - | - |
Contrats de location et créances à recevoir | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres expositions sur la clientèle de gros | - | - | - | - | - | - | - | - |
Retitrisation | - | - | - | - | - | - | - | - |
Ce tableau fournit les expositions de titrisation dans le portefeuille hors négociation ainsi que les exigences de fonds propres réglementaires associées dans le cas où la banque agit en tant qu’initiateur ou sponsor, selon l’article 449, points k) et i), du CRR, « Publication d’informations sur les expositions aux positions de titrisation ».
(en millions d’euros) | Valeurs exposées au risque (par fourchette de pondération/déductions) | Valeurs exposées au risque (par approche réglementaire) | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pondération ≤ 20% | Pondération > 20% et ≤ 50% | Pondération > 50% à 100% | Pondération > 100% et < 1 250% | Pondération 1 250%/ déductions | SEC-IRBA | SEC-ERBA (y compris IAA) | SEC-SA | pondération 1 250%/ déductions | |
Total des expositions | 671 | - | - | - | 5 | 671 | - | - | 5 |
Opérations classiques | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Titrisation | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Clientèle de détail | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : STS | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Clientèle de gros | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : STS | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Retitrisation | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Opérations synthétiques | 671 | - | - | - | 5 | 671 | - | - | 5 |
Titrisation | 671 | - | - | - | 5 | 671 | - | - | 5 |
Sous-jacent de détail | 671 | - | - | - | 5 | 671 | - | - | 5 |
Clientèle de gros | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Retitrisation | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
(en millions d’euros) | RWA (par approche réglementaire) | Exigence de fonds propres après application du plafond | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
SEC-IRBA | SEC-ERBA (y compris IAA) | SEC-SA | Pondération 1 250%/ déductions | SEC-IRBA | SEC-ERBA (y compris IAA) | SEC-SA | Pondération 1 250%/ déductions | |
Total des expositions | 74 | - | - | - | 6 | - | - | - |
Opérations classiques | - | - | - | - | - | - | - | - |
Titrisation | - | - | - | - | - | - | - | - |
Clientèle de détail | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : STS | - | - | - | - | - | - | - | - |
Clientèle de gros | - | - | - | - | - | - | - | - |
dont : STS | - | - | - | - | - | - | - | - |
Retitrisation | - | - | - | - | - | - | - | - |
Opérations synthétiques | 74 | - | - | - | 6 | - | - | - |
Titrisation | 74 | - | - | - | 6 | - | - | - |
Sous-jacent de détail | 74 | - | - | - | 6 | - | - | - |
Clientèle de gros | - | - | - | - | - | - | - | - |
Retitrisation | - | - | - | - | - | - | - | - |
Ce tableau présente les expositions titrisées en défaut et les ajustements pour risque de crédit spécifique sur la période, selon l’article 449, point l), du CRR, « Publication d’informations sur les expositions aux positions de titrisation ».
(en millions d’euros) | Expositions titrisées par l’établissement - L’établissement agit en tant qu’initiateur ou en tant que sponsor | ||
---|---|---|---|
Montant nominal total de l’encours | Montant total des ajustements pour risque de crédit spécifique effectués au cours de la période | ||
| dont expositions en défaut | ||
Total des expositions | 8 031 | 60 | - |
Clientèle de détail (total) | 2 754 | 22 | - |
Prêts hypothécaires résidentiels | - | - | - |
Cartes de crédit | - | - | - |
Autres expositions sur la clientèle de détail | 2 754 | 22 | - |
Retitrisation | - | - | - |
Clientèle de gros (total) | 5 277 | 38 | - |
Prêts aux entreprises | - | - | - |
Prêts hypothécaires commerciaux | - | - | - |
Contrats de location et créances à recevoir* | 4 082 | 38 | - |
Autres expositions sur la clientèle de gros | 1 195 | - | - |
Retitrisation | - | - | - |
|
Conformément au règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 et à l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié le 28 juillet 2021, la définition du risque opérationnel recouvre le « risque de pertes découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d’événements extérieurs ». Le risque opérationnel inclut notamment les risques liés à des événements de faible probabilité d’occurrence mais à fort impact, les risques liés aux systèmes d’information, les risques de fraude interne et externe, les risques juridiques et de non-conformité ainsi que de réputation.
La cartographie des risques couvrant l’ensemble des activités du groupe Banque Stellantis France identifie et hiérarchise sur trois niveaux les risques opérationnels et de non-conformité qui sont classés par activités, processus et sous-processus. Ceux-ci se composent de risques opérationnels en rapport avec le risque de crédit tels que les fraudes externes, et dans une moindre mesure des risques sur les activités externalisées auprès de prestataires ou de partenaires.
La maîtrise des risques s’exerce par des dispositifs intégrés aux procédures ou instructions de travail et fait l’objet de contrôles de second niveau exercés par la fonction de contrôle permanent. Ils peuvent aussi se décliner sous forme de règles de décision et de délégations ainsi que dans des dispositions spécifiques intégrées aux systèmes informatiques. Des plans de reprise d’activité ont été définis et déployés pour les locaux et systèmes d’information. Ils sont testés a minima une fois par an.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels du groupe Banque Stellantis France se place dans le cadre de l’approche standard des risques opérationnels.
Les systèmes d’information sont essentiels aux processus opérationnels du groupe Banque Stellantis France, de l’acceptation des crédits à la gestion de l’ensemble des prêts et des créances.
Le bon fonctionnement des systèmes de contrôle financier, de comptabilité ou autres systèmes de collecte et de traitement des données est essentiel à l’activité du groupe Banque Stellantis France et à sa capacité à être compétitif. Par ailleurs, le groupe Banque Stellantis France a conclu des accords-cadres avec Stellantis Financial Services Europe sur la fourniture de systèmes d’information et de services informatiques et bénéficie du dispositif d’alerte et de prévention des risques de cybersécurité de STELLANTIS, qui permet de garantir une bonne maîtrise de ces risques.
Le risque lié aux difficultés à maintenir pleinement opérationnels tous les systèmes d’information suite à un événement perturbateur entraînant ou non des dommages matériels (cyberattaque, catastrophe naturelle telle qu’une inondation, etc.) peut affecter défavorablement les capacités du groupe Banque Stellantis France à poursuivre ses activités et ce, malgré l’activation du Plan de Reprise d’Activité.
Des pertes peuvent résulter d’une inadéquation du personnel, d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus et des systèmes de contrôle interne, ou d’événements externes qui interrompent l’activité ordinaire. Le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque d’une inadéquation dans la conception de ses contrôles et procédures ou au risque que ceux-ci fassent l’objet de contournements de telle sorte que ses données et/ou dossiers clients soient incomplets, non récupérables ou non stockés de manière sécurisée ; et cela, bien que le groupe Banque Stellantis France travaille avec ses clients, prestataires de services, contreparties et autres tiers afin de développer des capacités sécurisées de traitement, de stockage et de transmission des données et d’informations dans l’objectif de prévenir les risques de sécurité des informations.
Le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque de fraude, principalement attribuables aux fraudes externes entraînant des pertes du fait de crédits ou de loyers impayés.
En tant qu’établissement de crédit accordant des prêts et des baux à ses clients, le groupe Banque Stellantis France est exposé au risque de fraude. Ce risque peut résulter de l’inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes et des systèmes d’information, mais les fraudes restent principalement le fait des clients sollicitant un financement.
Le processus d’octroi de crédit du groupe Banque Stellantis France est fortement tributaire des documents fournis par des clients potentiels (particuliers ou professionnels). Un risque surviendra lors de la conclusion d’un contrat de financement lorsqu’un client a fourni de faux documents ou usurpé l’identité d’une tierce personne. Cela a été récemment accru par l’augmentation de la criminalité organisée et le développement de techniques de fausse documentation (pour les particuliers ou les professionnels).
Le groupe Banque Stellantis France bénéficie de polices d’assurances fraude-malveillance et dommages matériels et pertes d’exploitation souscrites par la Direction des Assurances de STELLANTIS.
Le risque de non-conformité est le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions de l’organe exécutif prises notamment en application des orientations de l’organe de surveillance.
Les facteurs de risque sont liés à une interprétation incorrecte des textes ou à une déclinaison insuffisante de ceux-ci au niveau des modes opératoires, procédures ou instructions internes.
Dans le cadre de ses activités ordinaires, le groupe Banque Stellantis France peut être impliqué dans différents types de litiges, notamment civils, administratifs, fiscaux, pénaux et d’arbitrage relatifs au non-respect des dispositions précitées.
Dans ces cas de défaillance, le groupe Banque Stellantis France est exposé à plusieurs conséquences pouvant affecter son activité :
En particulier, du fait de son appartenance directe à Stellantis Financial Services Europe ainsi qu’à Santander Consumer Finance (et par conséquent aux groupes STELLANTIS et Santander), le groupe Banque Stellantis France peut également être impacté par le risque de non-conformité auquel ces deux groupes sont exposés. Cela pourrait notamment avoir un impact commercial lors d’événements défavorables perturbant considérablement le fonctionnement du groupe Banque Stellantis France, tels que des embargos ou des fermetures de sites.
La mesure du risque est réalisée en amont via un dispositif de veille réglementaire qui vise à recenser les changements ainsi que les motifs des sanctions émanant des autorités de tutelle, à analyser les informations ainsi recueillies et enfin à en évaluer les impacts sur la relation client, les processus et l’organisation, les systèmes d’information, le périmètre d’activité et plus généralement sur le modèle économique.
La maîtrise du risque de non-conformité s’effectue notamment via l’adaptation des procédures, instructions ou modes opératoires, la détection des personnes politiquement exposées ou faisant l’objet d’une mesure de gel des avoirs, la fixation de critères et de seuils de significativité des anomalies en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme ainsi qu’un dispositif de recueil des signalements. La surveillance du risque de non-conformité s’effectue au travers de la réalisation d’un programme de contrôles de premier niveau par le département Conformité et de second niveau par le Contrôle Permanent. Les résultats de ces contrôles sont présentés au Comité Contrôles et Conformité organisé de façon mensuelle.
Pour le groupe Banque Stellantis France, le risque de réputation et d’image se décompose en :
Le risque d’image et de réputation est dans une large mesure lié à des risques déjà identifiés, couverts par des dispositifs de contrôle interne : il en est notamment ainsi pour les risques de fraude interne ou externe ou pour le risque de non-conformité.
Du fait de son appartenance directe à Stellantis Financial Services Europe ainsi qu’à Santander Consumer Finance (et par conséquent aux groupes STELLANTIS et Santander), la réputation et l’image du groupe Banque Stellantis France peuvent également être influencées par la réputation et l’image de ses deux actionnaires.
La prévention de ces risques s’effectue au travers de plusieurs dispositifs tels que :
Conformément à l’article 446 du CRR « Publication d’informations sur la gestion du risque opérationnel » et à l’article 454 du CRR, « Publication d’informations sur l’utilisation des approches par mesure avancée pour le risque opérationnel », ce tableau fournit des informations sur le calcul des exigences de fonds propres au titre du risque opérationnel dans le cadre de :
(en millions d’euros) | Indicateurs pertinents | Exigences de fonds propres | Montant d’exposition au risque | ||
---|---|---|---|---|---|
Exercice N-3 | Exercice N-2 | Précédent exercice | |||
Activités bancaires en approche élémentaire (BIA) | - | - | - | - | - |
Activités bancaires en approche standard (TSA)/ en approche standard de remplacement (ASA) | 689 | 735 | 726 | 91 | 1 142 |
En approche standard (TSA) | 689 | 735 | 726 | - |
|
En approche standard de remplacement (ASA) | - | - | - | - |
|
Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA) | - | - | - | - | - |
La politique de rémunération fixe le référentiel en matière de rémunération des collaborateurs, des dirigeants, des corps de contrôle, des preneurs de risque et des membres du Conseil d’Administration des trois entités du groupe Banque Stellantis France.
Les principes édictés par la Politique de rémunération du groupe Banque Stellantis France tiennent compte des directives des actionnaires (Santander Consumer Finance et Stellantis Financial Services Europe).
Le Conseil d’Administration détermine et approuve le périmètre et l’application de cette politique qui lui a préalablement été proposée conjointement par le Comité des Rémunérations et le Comité des Nominations, chacun pour les parties qui le concernent (article L. 511-72 du Code monétaire et financier).
La politique de rémunération a été adoptée dans sa première version par une décision du Conseil d’Administration de Banque Stellantis France, lors d’une séance tenue le 11 février 2016. Elle est revue annuellement conformément à l’article L. 511-72 du CMF (Code monétaire et financier). En 2024, la politique a été scindée en deux, avec une politique des rémunérations sur le périmètre France et une politique des nominations avec avis du Conseil d’Administration dans sa séance tenue le 14 novembre 2023.
Le Directeur des Ressources Humaines est en charge de l’interprétation de ces deux politiques au sein du groupe Banque Stellantis France pour le périmètre France. Il intervient auprès du Conseil d’Administration, du Comité des Rémunérations, du Comité des Nominations qu’il informe de la mise en œuvre de cette politique conformément à l’article L. 511-72 du Code monétaire et financier et au paragraphe 28 des Orientations EBA de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE).
Tout écart vis-à -vis de ces politiques doit être soumis pour validation au Comité des Rémunérations et au comité des Nominations de Banque Stellantis France afin de s’assurer de la cohérence avec la politique du groupe Banque Stellantis France.
Le groupe Banque Stellantis France a mis en place une politique de rémunération variable qui intègre principalement un bonus annuel en lien avec des objectifs individuels et collectifs pour l’ensemble des salariés à contrat permanent ayant établi une certaine durée d’exercice actif dans l’année.
Tous les plans de rémunération variable doivent :
Les objectifs individuels doivent prendre en compte le risque au niveau du groupe Banque Stellantis France sans incitation à des prises de risques répréhensibles, sous la responsabilité des managers ayant des preneurs de risque dans leur équipe. Dans leur définition, les objectifs répondent au principe dit « SMART » (Spécifique, Mesurable, Ambitieux, Réaliste et Temporel).
Les objectifs collectifs sont fixés au niveau de chaque Direction et portent sur les différentes ambitions du plan stratégique (notamment sur la maîtrise des coûts, l’amélioration de la satisfaction client, la conduite des projets de transformation ou la mise en œuvre des recommandations d’audit). Les objectifs collectifs ou individuels ne doivent pas faire l’objet de conflits d’intérêts avec les missions de contrôle qui leur sont confiées au sein du groupe Banque Stellantis France. La rémunération variable totale ne doit pas dépasser le plafond de 100% de la rémunération fixe sauf accord de l’assemblée générale, même en cas de performance exceptionnelle (surperformance possible limitée à 150% avec l’obligation de préciser un seuil d’objectif exigeant). Une rémunération variable n’est attribuée aux salariés que si elle ne porte pas préjudice au respect par le groupe Banque Stellantis France de ses ratios de fonds propres. En outre, il doit être possible que le résultat de la rémunération variable soit nul si le groupe Banque Stellantis France n’atteint pas a minima un pourcentage de réalisation des objectifs fixés annuellement.
Les seuils de déclenchement suivants doivent être atteints pour le versement d’une rémunération variable :
Du fait de la spécificité des activités de financement et de distribution de services automobiles de Banque Stellantis France, la politique de rémunération variable des preneurs de risque dans ce domaine d’activité ne diffère pas de celle des autres collaborateurs et respecte les modalités de l’article L. 511-82 du CMF. Conformément à l’article L. 511-75 du CMF, le personnel exerçant des fonctions de contrôle est rémunéré suivant la réalisation des objectifs liés à ses fonctions et non selon la performance des activités contrôlées.
Le Conseil d’Administration examine chaque année la rémunération variable de la Direction Générale, des membres du Comité Exécutif et des preneurs de risque et personnel appartenant aux fonctions de contrôle, octroyée en numéraire sauf exception de part variable supérieure au seuil de 50 000 euros dont l’étalement pour la troisième part prend la forme d’un instrument financier.
La rémunération variable différée se répartie de la manière suivante :
Répartition | Année de versement | Numéraire | Actions virtuelles |
---|---|---|---|
Versement immédiat à hauteur de 60% | N+1 | 30% | 30% (paiement cash l’année suivante si instrument virtuel) |
Versement reporté à hauteur de 40% | N+2 | 5% | 5% (paiement cash l’année suivante si instrument virtuel) |
N+3 | 5% | 5% (paiement cash l’année suivante si instrument virtuel) | |
N+4 | 5% | 5% (paiement cash l’année suivante si instrument virtuel) | |
N+5 | 5% | 5% (paiement cash l’année suivante si instrument virtuel) |
L’instrument financier, dit « action virtuelle », correspond à un « facteur » représentant l’évolution de la valeur théorique des actions de Banque Stellantis France étant donné qu’il n’est pas possible de se référer à un cours de Bourse (les actions des entités du groupe n’étant pas admises aux négociations sur un marché réglementé).
La rémunération variable sera attribuée sous condition de présence dans l’entreprise et sous réserve de la non-application de la clause de clawback ou de la clause de malus décidées par le comité des Rémunérations et du Conseil d’Administration.
Cette partie définit le processus d’identification, d’évaluation et d’examen des événements qui peuvent nécessiter une correction ou une restitution de la rémunération variable des preneurs de risque en fonction notamment des agissements ou du comportement de la personne concernée.
Ces agissements ou comportements peuvent s’appliquer en particulier si :
Afin de déterminer la dimension de la correction, les événements peuvent être classés en trois catégories :
Banque Stellantis France étant une société dont les actions ne sont pas admises aux négociations sur un marché réglementé, aucune détention de capital n’est octroyée aux collaborateurs et par conséquent aucune exigence de détention du capital n’est corrélativement imposée.
Nom | Fonction au sein du groupe Banque Stellantis France |
---|---|
Abdou SOW, Président | Administrateur de Banque Stellantis France |
Rafael MORAL SALARICH | Administrateur et Président du Conseil d’Administration de Banque Stellantis France |
Rémy BAYLE | Administrateur de Banque Stellantis France |
Hélène BOUTELEAU | Administrateur de Banque Stellantis France |
Le Comité des Rémunérations s’est tenu six fois en 2023 conformément à l’article L. 511-73 du Code monétaire et financier.
La politique de rémunération globale des collaborateurs du groupe Banque Stellantis France intégrant celle des 40 personnes identifiées répondant stricto sensu aux critères définis à l’article L. 511-71 du Code monétaire et financier (dont seules 24 ont un statut CREDIPAR) du fait de l’impact que peut avoir leur fonction sur le profil de risque du groupe est présentée au moins une fois par an au Comité des Rémunérations pour approbation.
Conformément à l’article L. 511-73 du Code monétaire et financier, l’enveloppe globale des rémunérations de toutes natures versées à ces personnes durant l’exercice 2023 s’élève à un montant global (brut fiscal) de 4 150 000,00 euros se décomposant en rémunérations fixes à hauteur de 3 229 048 euros, en rémunérations variables à hauteur de 622 908 euros et au titre des avantages en nature à hauteur de 67 898 euros et 294 739 euros au titre d’éléments exceptionnels, étant précisé qu’aucun salarié ne perçoit une rémunération annuelle supérieure à 1 million d’euros.
Les éléments présentés dans les tableaux ci-après sont établis sur la base du périmètre France.
Ce tableau fournit des informations quantitatives sur la rémunération, ventilées entre le personnel de direction et les membres du personnel dont les activités professionnelles ont un impact significatif sur le profil de risque, selon l’article 450, paragraphe 1, point h), i) à ii), du CRR, « Publication d’informations sur la politique de rémunération ».
(en euros) |
|
| Organe de direction – Fonction de surveillance | Organe de direction – Fonction de gestion | Autres membres de la Direction Générale | Autres membres du personnel identifiés |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Rémunération fixe | Nombre de membres du personnel identifiés | 13* | 15 | - | 17 |
2 | Rémunération fixe totale | -* | 1 831 386 | - | 1 397 662 | |
3 | dont : en numéraire | - | 1 831 386 | - | 1 397 662 | |
4 | (Sans objet dans l’UE) | - | - | - | - | |
EU-4a | dont : actions ou droits de propriété équivalents | - | - | - | - | |
5 | dont : instruments liés à des actions ou instruments non numéraires équivalents | - | - | - | - | |
EU-5x | dont : autres instruments | - | - | - | - | |
6 | (Sans objet dans l’UE) |
|
|
|
| |
7 | dont : autres formes | - | - | - | - | |
8 | (Sans objet dans l’UE) |
|
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| |
9 | Rémunération variable | Nombre de membres du personnel identifiés | 13* | 15 | - | 17 |
10 | Rémunération variable totale | -* | 454 219 | - | 168 689 | |
11 | dont : en numéraire | - | 442 619 | - | 168 689 | |
12 | dont : différée | - | 43 639 | - | - | |
EU-13a | dont : actions ou droits de propriété équivalents | - | 11 600 | - |
| |
EU-14 a | dont : différée | - | 11 600 | - | - | |
EU-13b | dont : instruments liés à des actions ou instruments non numéraires équivalents | - | - | - | - | |
EU-14b | dont : différée | - | - | - | - | |
EU-14x | dont : autres instruments | - | - | - | - | |
EU-14y | dont : différée | - | - | - | - | |
15 | dont : autres formes | - | - | - | - | |
16 | dont : différée | - | - | - | - | |
17 | Rémunération totale (2 + 10) | -* | 2 285 605 | - | 1 566 351 | |
|
Ce tableau fournit des informations quantitatives sur les rémunérations différées et soumises à une période de rétention, ventilées entre le personnel de direction et les membres du personnel dont les activités professionnelles ont un impact significatif sur le profil de risque, selon l’article 450, paragraphe 1, point h), iii) à iv), du CRR, « Publication d’informations sur la politique de rémunération ».
Rémunérations différées et retenues (en euros) | Montant total des rémunérations différées octroyées au titre des périodes de performance antérieures | dont devenant acquises au cours de l’exercice | dont devenant acquises au cours des exercices suivants | Montant de l’ajustement en fonction des performances appliqué au cours de l’exercice aux rémunérations différées qui devaient devenir acquises au cours de l’exercice | Montant de l’ajustement en fonction des performances appliqué au cours de l’exercice aux rémunérations différées qui devaient devenir acquises au cours d’années de performance futures | Montant total de l’ajustement au cours de l’exercice dû à des ajustements implicites ex post (par exemple changements de valeur des rémunérations différées dus aux variations du cours des instruments) | Montant total des rémunérations différées octroyées avant l’exercice effectivement versées au cours de l’exercice | Montant total des rémunérations différées octroyées au titre de périodes de performance antérieures qui sont devenues acquises mais font l’objet de périodes de rétention |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Organe de direction – Fonction de surveillance | - | - | - | - | - | - | - | - |
En numéraire | - | - | - | - | - | - | - | - |
Actions ou droits de propriété équivalents | - | - | - | - | - | - | - | - |
Instruments liés à des actions ou instruments non numéraires équivalents | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres instruments | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres formes | - | - | - | - | - | - | - | - |
Organe de direction – Fonction de gestion | 328 918 | 55 239 | 273 679 | - | - | - | 55 239 | - |
En numéraire | 107 986 | 43 639 | 64 347 | - | - | - | 43 639 | - |
Actions ou droits de propriété équivalents | 199 629 | 11 600 | 188 029 | - | - | - | 11 600 | - |
Instruments liés à des actions ou instruments non numéraires équivalents | 21 303 | - | 21 303 | - | - | - | - | - |
Autres instruments | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres formes | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres membres de la Direction Générale | - | - | - | - | - | - | - | - |
En numéraire | - | - | - | - | - | - | - | - |
Actions ou droits de propriété équivalents | - | - | - | - | - | - | - | - |
Instruments liés à des actions ou instruments non numéraires équivalents | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres instruments | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres formes | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres membres du personnel identifiés | - | - | - | - | - | - | - | - |
En numéraire | - | - | - | - | - | - | - | - |
Actions ou droits de propriété équivalents | - | - | - | - | - | - | - | - |
Instruments liés à des actions ou instruments non numéraires équivalents | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres instruments | - | - | - | - | - | - | - | - |
Autres formes | - | - | - | - | - | - | - | - |
Montant total | 328 918 | 55 239 | 273 679 | - | - | - | 55 239 | - |
Ce tableau fournit des informations quantitatives sur les rémunérations des membres du personnel dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque, ventilées par domaine d’activité, selon l’article 450, paragraphe 1, point g), du CRR, « Publication d’informations sur la politique de rémunération ».
(en euros) | Rémunérations dans l’organe de direction |
| Domaines d’activité | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Organe de direction – Fonction de surveillance | Organe de direction – Fonction de gestion | Ensemble de l’organe de direction | Banque d’investissement | Banque de détail | Gestion d’actifs | Fonctions transversales | Fonctions de contrôle interne indépendant | Tous les autres | Total | ||
Nombre total de membres du personnel identifiés |
|
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| 40 (2) |
dont : membres de l’organe de direction | 13 (1) | 15 | - |
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|
dont : autres membres de la Direction Générale |
|
|
|
| - | - | - | - | - | - |
|
dont : autres membres du personnel identifiés |
|
|
|
| - | 17 | - | - | - | - |
|
Rémunération totale des membres du personnel identifiés | - (3) | 2 595 853 | - |
| - | 1 618 741 | - | - | - | - |
|
dont : rémunération variable | - | 454 219 | - |
| - | 168 689 | - | - | - | - |
|
dont : avantage en nature | - | 52 594 | - |
| - | 15 105 | - | - | - | - |
|
dont : rémunération fixe | - | 1 831 386 | - |
| - | 1 397 662 | - | - | - | - |
|
dont : éléments exceptionnels | - | 257 454 |
|
|
| 37 285 |
|
|
|
|
|
|
| CRR | Concordance | Tableaux | Page(s) |
---|---|---|---|---|
Article 431 | Exigences et politiques en matière de publication d’informations | 1.4.5.7 - Risque de contrepartie 1.4.13 - Déclaration sur les informations publiées au titre du Pilier III | CCRA | |
Article 432 | Informations non significatives, sensibles ou confidentielles | 1.4 - Introduction |
| |
Article 433 | Fréquence et portée des publications | 1.4 - Introduction |
| |
Article 435 | Objectifs et politiques en matière de gestion des risques |
|
|
|
1a |
| 1.4.2.2 - Organisation de la gestion des risques 1.4.2.6 - Dispositifs de stress tests 1.4.5.2 - Gestion du risque de crédit 1.4.5.3 - Diversification du risque de crédit/risque de concentration 1.4.5.7 - Risque de contrepartie 1.4.6 - Risque de liquidité et de refinancement 1.4.8 - Risque de change et de taux d’intérêt 1.4.9 - Risque de marché 1.4.11 - Risques opérationnels | OVA + CRA + MRA + ORA
|
|
1b |
| 1.4.2.1 - Cadre d’appétence aux risques - Risk Appetite Framework 1.4.2.2 - Organisation de la gestion des risques 1.4.5.2 - Gestion du risque de crédit 1.4.11 - Risques opérationnels | OVA + CRA + ORA |
|
1c |
| 1.4.2.3 - Profil de risque 1.4.2.4 - Déclaration d’appétit aux risques – Risk Appetite Statement 1.4.11 - Risques opérationnels | OVA + ORA |
|
1d |
| 1.4.5.6 - Techniques d’atténuation du risque de crédit 1.4.11 - Risques opérationnels | OVA + CRA + ORA | |
1e |
| 1.4.2.5 - Adéquation aux risques des dispositifs de l’établissement | OVA | |
1f |
| 1.4.2.3 - Profil de risque | OVA + CRA | |
2a-c |
| 1.4.2.2.2 - Principales instances de gouvernance de la gestion des risques | OVB | |
2d, e |
| 1.4.2.2.2 - Principales instances de gouvernance de la gestion des risques | OVB | |
Article 436 | Champ d’application |
|
|
|
a |
| 1.4 - Introduction |
| |
b |
| Non applicable : pas de différence entre le périmètre de consolidation comptable et le périmètre de consolidation prudentielle | LIA(NA) + LI1(NA) + LI2(NA) + LI3(NA) |
|
c |
| Non applicable | LI1(NA) + LI3(NA) |
|
d |
| Non applicable | LIA(NA) + LI2(NA) |
|
e |
| Non applicable : pas de PVA | PV1(NA) |
|
f-h |
| Non applicable | LIB(NA) |
|
Article 437 | Fonds propres |
|
|
|
a |
| 1.4.3.2 - Fonds propres et exigences de fonds propres | CC1 + CC2 | Tableau EU CC1 – composition des fonds propres réglementaires |
b-c |
| 1.4.3.2.1 - Fonds propres | CCA | |
d, e-f |
| 1.4.3.2 - Fonds propres et exigences de fonds propres | CC1 | Tableau EU CC1 – composition des fonds propres réglementaires |
Article 437 bis | Fonds propres et les engagements éligibles | Non applicable : Banco Santander est l’entité de résolution |
|
|
Article 438 | Exigences de fonds propres et montants d’exposition pondérés |
|
|
|
a |
| 1.4.2.6 - Dispositifs de stress tests | OVC | |
b |
| 1.4 - Introduction | KM1 | |
c |
| Non applicable : pas de demande du régulateur |
|
|
d |
| 1.4.3.2.2 - Exigence en fonds propres 1.4.11 - Risques opérationnels | OV1 + OR1 | Tableau EU OV1 – Vue d’ensemble des montants totaux d’exposition au risque (RWA) |
e |
| Non applicable : pas d’exposition de financement spécialisé et sous forme d’actions faisant l’objet de la méthode de pondération simple | CR10(NA) |
|
f-g |
| Non applicable : pas d’entité assurance | INS1(NA) + INS2(NA) |
|
h |
| 1.4.5.5 - Méthode avancée (article 452) | CR8 + CCR7(NA) + MR2-B(NA) | |
Article 439 | Expositions au risque de crédit de contrepartie |
|
|
|
a-g |
| 1.4.5.7 - Risque de contrepartie | CCRA + CCR1 + CCR5 | Tableau EU CCR1 – Analyse des expositions au RCC par approche Tableau EU CCR5 – Composition des sûretés pour les expositions au CCR |
h |
| Non applicable : pas de risque CVA | CCR2(NA) |
|
i |
| 1.4.5.7 - Risque de contrepartie | CCR8 | |
j |
| Non applicable : pas de dérivés de crédit | CCR6(NA) |
|
k-m |
| 1.4.5.7 - Risque de contrepartie | CCR1 + CCR3 + CCR4(NA) | Tableau EU CCR1 – Analyse des expositions au RCC par approche |
Article 440 | Coussin de fonds propres contracyclique |
|
|
|
a |
| 1.4.3.2 - Fonds propres et exigences de fonds propres | CCyB1 | |
b |
| 1.4.3.2 - Fonds propres et exigences de fonds propres | CCyB2 | |
Article 441 | Indicateurs d’importance systémique mondiale | Non applicable : le groupe Banque Stellantis France n’est pas soumis au coussin prévu pour les établissements d’importance systémique (G-SIB) |
|
|
Article 442 | Expositions au risque de crédit et au risque de dilution |
|
|
|
a-b |
| 1.4.5.1 - Exposition au risque de crédit | CRB | |
c |
| 1.4.5.1 - Exposition au risque de crédit | CR1 + CR2a(NA) + CQ1 + CQ2(NA) + CQ4(NA) + CQ5(NA) + CQ6(NA) + CQ7(NA) + CQ8(NA) | Tableau EU CR1 – Expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes Tableau EU CQ1 – Qualité de crédit des expositions renégociées
|
d |
| 1.4.5.1 - Exposition au risque de crédit | CQ3 | |
e |
| 1.4.5.1 - Exposition au risque de crédit | CR1 + CQ1 + CQ4(NA) + CQ5(NA) + CQ7(NA) | Tableau EU CR1 – Expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes Tableau EU CQ1 – Qualité de crédit des expositions renégociées |
f |
| 1.4.5.1 - Exposition au risque de crédit | CR1 + CR2(NA) + CR2a(NA) + CQ1 + CQ2(NA) + CQ4(NA) + CQ5(NA) + CQ6(NA) + CQ7(NA) + CQ8(NA) | Tableau EU CR1 – Expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes
Tableau EU CQ1 – Qualité de crédit des expositions renégociées
|
g |
| 1.4.5.1 - Exposition au risque de crédit | CR1-A | |
Article 443 | Actifs grevés et les actifs non grevés | 1.4.7 - Actifs grevés | AE1 + AE2 + AE3 + AE4 | |
Article 444 | Utilisation de l’approche standard |
|
|
|
a-d |
| 1.4.5.4 - Méthode standard | CRD | |
e |
| 1.4.5.4 - Méthode standard 1.4.5.7 - Risque de contrepartie | CR4 + CR5 + CCR3 | Tableau EU CR4 – Approche standard – Exposition au risque de crédit et effets de l’ARC (CRM), Tableau EU CR5 – Approche standard |
Article 445 | Exposition au risque de marché | Non applicable : le groupe Banque Stellantis France n’a pas de risque de marché | MR1(NA) |
|
Article 446 | Gestion du risque opérationnel | 1.4.11 - Risques opérationnels | ORA + OR1 | |
Article 447 | Indicateurs clés | 1.4 - Introduction | KM1 | |
Article 448 | Expositions au risque de taux d’intérêt pour les positions non détenues dans le portefeuille de négociation | 1.4.8 - Risque de change et de taux d’intérêt | IRRBBA + IRRBB1 | Tableau EU IRRBB – Risque de taux d’intérêt dans le portefeuille bancaire (SOT POUR MVE/NIM) |
Article 449 | Expositions aux positions de titrisation |
|
|
|
a-i |
| 1.4.10 - Titrisation | SECA | |
j |
| 1.4.10 - Titrisation | SEC1 + SEC2(NA) | Tableau EU SEC1 – Expositions de titrisation dans le portefeuille hors négociation |
j i |
| 1.4.10 - Titrisation | SEC3 | |
j ii |
| Non applicable : le groupe Banque Stellantis France n’agit pas en tant qu’investisseur | SEC4(NA) |
|
l |
| 1.4.10 - Titrisation | SEC5 | |
Article 449 bis | Risques en matière environnementale, sociale et de gouvernance (risques ESG) | 1.4.1 - Facteurs de risques |
| |
Article 450 | Politique de rémunération |
|
|
|
a-f |
| 1.4.12 - Politique de rémunération | REMA | |
g |
| 1.4.12 - Politique de rémunération | REM4(NA) + REM5 | |
h i-ii |
| 1.4.12 - Politique de rémunération | REM1 | Tableau EU REM1 – Rémunérations octroyées pour l’exercice financier |
h iii-iv |
| 1.4.12 - Politique de rémunération | REM3 | |
h v-vii |
| 1.4.12 - Politique de rémunération | REM2(NA) |
|
i |
| 1.4.12 - Politique de rémunération | REM4(NA) + REM5 | |
j |
| 1.4.12 - Politique de rémunération | REMA | |
Article 451 | Ratio de levier |
|
|
|
1a |
| 1.4.4 - Ratio de levier | LR2 | Tableau EU LR2 – LRCom – Ratio de levier – déclaration commune |
1b |
| 1.4.4 - Ratio de levier | LR1 + LR2 + LR3 | Tableau EU LR1 – LRSum – résumé du rapprochement entre actifs comptables et expositions aux fins du ratio de levier - Tableau EU LR3 – LRSpl – Ventilation des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées) |
1c |
| 1.4.4 - Ratio de levier | LR2 le cas échéant | Tableau EU LR2 – LRCom – Ratio de levier – déclaration commune |
1d-e |
| 1.4.4 - Ratio de levier | LRA | |
2 |
| 1.4.4 - Ratio de levier | LR2 le cas échéant | Tableau EU LR2 – LRCom – Ratio de levier – déclaration commune |
Article 451 bis | Exigences de liquidité |
|
|
|
1 |
| 1.4.6 - Risque de liquidité et de refinancement | LIQA | |
2 |
| 1.4.6 - Risque de liquidité et de refinancement | LIQ1 | |
3 |
| 1.4.6 - Risque de liquidité et de refinancement | LIQ2 | |
4 |
| 1.4.6 - Risque de liquidité et de refinancement | LIQA | |
Article 452 | Utilisation de l’approche NI pour le risque de crédit |
|
|
|
a |
| 1.4.5.5.1 - Périmètre d’application des notations internes (IRB) | CRE | |
b |
| 1.4.5.5 - Méthode avancée (article 452) | CR6-A | Tableau EU CR6-A – Champ d’application des approches NI et SA |
c-e |
| 1.4.5.5 - Méthode avancée (article 452) | CRE | |
f |
| 1.4.5.5.2 - Description des modèles de notation interne 1.4.5.5.3 - Processus de notation interne | CRE | |
g |
| 1.4.5.5 - Méthode avancée (article 452) 1.4.5.7 - Risque de contrepartie | CR6 + CCR4(NA) | Tableau EU CR6 – Approche NI – Expositions au risque de crédit par catégorie d’expositions et fourchette de PD, Tableau EU CCR5 – Composition des sûretés pour les expositions au CCR
|
h |
| 1.4.5.5 - Méthode avancée (article 452) | CR9 + CR9.1(NA) | |
Article 453 | Utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit |
|
|
|
a-e |
| 1.4.5.6 - Techniques d’atténuation du risque de crédit | CRC | |
f |
| 1.4.5.6 - Techniques d’atténuation du risque de crédit | CR3 | |
g |
| 1.4.5.4 - Méthode standard 1.4.5.5 - Méthode avancée (article 452) | CR4 + CR7-A | Tableau EU CR4 – Approche standard – Exposition au risque de crédit et effets de l’ARC (CRM) |
h-i |
| 1.4.5.4 - Méthode standard | CR4 | Tableau EU CR4 – Approche standard – Exposition au risque de crédit et effets de l’ARC (CRM) |
j |
| 1.4.5.5 - Méthode avancée (article 452) | CR7 | |
Article 454 | Utilisation des approches par mesure avancée pour le risque opérationnel | Non applicable : pas d’approche de mesure avancée | ORA + OR1 |
|
Article 455 | Utilisation de modèles internes de risque de marché | Non applicable : le groupe Banque Stellantis France n’a pas de risque de marché | MRB(NA) + MR2-A(NA) + MR3(NA) + MR4(NA) |
J’atteste que le groupe Banque Stellantis France publie au titre du rapport Pilier III les informations requises en vertu de la huitième partie du règlement (UE) 575/2013 modifié ultérieurement par le règlement (UE) 2019/876 conformément aux politiques formelles et aux procédures, systèmes et contrôles internes.
Après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, je confirme que les informations communiquées au 31 décembre 2023 ont été soumises au même niveau de vérification interne que les autres informations fournies dans le cadre du Rapport Annuel 2023.
Fait à Poissy, le 13 mars 2024
Laurent AUBINEAU
Directeur Général de Banque Stellantis France
Dénomination sociale :
Nationalité :
Siège social :
Forme juridique :
Registre et numéro d’identification : Banque Stellantis France est immatriculée au R.C.S. Versailles.
Date de constitution et durée :
L’objet social de la Société est celui d’une banque de plein exercice.
Exercice social : l’exercice social commence le 1er janvier et se clôture le 31 décembre de chaque année.
En tant que Prestataire de Services d’Investissement (PSI), Banque Stellantis France est soumise aux dispositions du règlement général de l’AMF (Autorités des Marchés Financiers). Le Directeur Général Délégué de Banque Stellantis France, agréé par l’AMF et titulaire de la carte professionnelle requise, exerce la fonction de Responsable Conformité des Services d’Investissement (RCSI) dans les conditions définies aux articles 313 et suivants du règlement général de l’AMF.
Les règles applicables à la modification des statuts sont celles de l’article L. 225-96 du Code de Commerce.
Au 31 décembre 2023, le capital social de l’entité Banque Stellantis France s’établit à 144 842 528 euros, divisé en 9 052 658 actions de 16 euros chacune, entièrement libéré, dont la répartition est paritaire entre :
Stellantis Financial Services Europe est une filiale détenue directement et indirectement à 100% par
Aucune modification n’a eu lieu dans la composition du capital de Banque Stellantis France depuis le 2 février 2015.
Les titres représentatifs du capital de Banque Stellantis France ne sont pas cotés en Bourse. Néanmoins certains titres de dettes (obligations EMTN) sont listés auprès d’Euronext Paris.
Le Conseil d’Administration de Banque Stellantis France est composé de six membres nommés pour une durée renouvelable de trois ans. Conformément aux dispositions de l’article L. 225-18 alinéa 1er du Code de commerce, les administrateurs sont nommés par l’Assemblée Générale Ordinaire, sur proposition du Conseil d’Administration qui lui-même se voit proposer les candidatures par le Comité des Nominations. Aussi, trois membres du Conseil d’Administration de Banque Stellantis France sont choisis par chacun des deux actionnaires. En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs sièges d’administrateur, le Conseil d’Administration procède, entre deux Assemblées Générales, à des nominations à titre provisoire (« cooptations ») qui sont ensuite soumises à la ratification de la prochaine assemblée générale ordinaire, conformément aux dispositions de l’article L. 225-24 du Code de commerce. La durée du mandat de l’administrateur coopté est identique à celle du mandat de son prédécesseur. Aussi, un administrateur issu d’un actionnaire sera remplacé par un administrateur issu de ce même actionnaire, afin de préserver l’équilibre dans la représentation des actionnaires dans le cadre de la Coopération.
Par ailleurs, une rotation intervient tous les trois ans, pour trois fonctions :
Les mandats d’administrateur et de Président du Conseil d’Administration de M. Rafael MORAL SALARICH, comme ceux des autres administrateurs de Banque Stellantis France, ne donnent pas lieu à versement de jetons de présence.
Le Président, avec son Conseil d’Administration et ses comités réglementaires (Comité des Nominations, Comité des Rémunérations et Comité d’Audit et Risques), exerce la surveillance de l’activité de Banque Stellantis France pilotée par le Directeur Général, le Directeur Général Délégué, le Comité Exécutif et les comités opérationnels.
Conformément à la Politique de Gouvernance du groupe Banque Stellantis France, le Conseil d’Administration se réunit autant de fois que nécessaire et au minimum une fois par trimestre. Les convocations aux réunions du Conseil d’Administration, comprenant l’ordre du jour, sont adressées dans un délai de dix jours calendaires sur première convocation, trois jours calendaires sur deuxième convocation et un jour ouvré en cas d’urgence. La préparation des réunions du Conseil est initiée par le biais d’un dialogue entre le Secrétariat Général et la Présidence du Conseil, puis fait l’objet d’échanges entre le Secrétariat Général et les différents membres du Comité Exécutif, à l’issue desquels est dressé un document de présentation. Le délai minimal d’envoi des présentations et autres documents venant en support de l’ordre du jour est de deux jours ouvrés avant la réunion du Conseil d’Administration (hors cas d’urgence). Les réunions sont soumises à un quorum de deux administrateurs (l’un issu de l’actionnaire Santander Consumer Finance, l’autre issu de l’actionnaire Stellantis Financial Services Europe). Les décisions sont prises à la majorité absolue des membres présents ou représentés, étant précisé qu’un administrateur peut se faire représenter par un autre, dans la limite d’un pouvoir de représentation par administrateur. Un procès-verbal est dressé à l’issue de chaque réunion du Conseil d’Administration puis signé et retranscrit dans un registre. L’assiduité aux réunions du Conseil d’Administration est assurée, en particulier grâce au fait que les séances peuvent se tenir tant en présentiel qu’en visioconférence.
Sept Conseils d’Administration se sont tenus sur l’exercice 2023.
À ce jour, il n’existe aucun conflit d’intérêts entre les obligations des membres du Conseil d’Administration ainsi que des organes de direction et leurs intérêts privés à l’égard du groupe Banque Stellantis France. Il n’existe pas de conventions intervenues, directement ou par personne interposée, entre l’un des mandataires sociaux ou l’un des actionnaires à l’exception des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales.
Il n’existe aucune délégation, en cours de validité ou utilisée au cours de l’exercice 2023, accordée par l’Assemblée Générale au Conseil d’Administration en matière d’augmentation, d’émission de capital ou de rachat d’actions.
En application des dispositions de l’article L. 225-37-4 1° du Code de commerce, est présentée ci-après la liste de l’ensemble des mandats ou fonctions exercés durant l’exercice 2023 par chacun des membres du Conseil d’Administration de la société Banque Stellantis France.
Rafael Moral SALARICH | Comités |
| ||
---|---|---|---|---|
Né le 18 octobre 1981 | Président du Conseil d’Administration Début de mandat : 11 décembre 2020 Échéance du mandat : 2026 | Administrateur Début de mandat : 11 décembre 2020 Échéance du mandat : 2026 |
|
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| ||||
Autres mandats exercés au cours de l’année 2023 Directeur du développement commercial (exécutif)
Président du Conseil d’Administration et administrateur
Administrateur
Membre du Conseil de Surveillance
|
| |||
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Laurent AUBINEAU | Comité | ||
---|---|---|---|
Né le 29 décembre 1962 | Directeur Général Début de mandat : 1er septembre 2020 Échéance du mandat : 2024 | Administrateur Début de mandat : 28 août 2017 Échéance du mandat : 2026 |
|
Autres mandats exercés au cours de l’année 2023 Directeur Général et administrateur
|
Jean-Paul DUPARC | Comité | ||
---|---|---|---|
Né le 16 mai 1968 | Directeur Général Délégué Début de mandat : 1er septembre 2020 Échéance du mandat : 2024 | Administrateur Début de mandat : 28 août 2017 Échéance du mandat : 2026 |
|
Autres mandats exercés au cours de l’année 2023 Directeur Général Délégué et administrateur
Représentant permanent de la Compagnie Générale de Crédit aux Particuliers – CREDIPAR (France)
|
Rémy BAYLE | Comités |
|
|
|
|
| ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Né le 26 décembre 1961 | Vice-Président du Conseil d’Administration Début de mandat : 31 mars 2023 Échéance du mandat : 2026 | Administrateur Début de mandat : 23 avril 2015 Échéance du mandat : 2026 |
|
|
|
|
|
|
Autres mandats exercés au cours de l’année 2023 Directeur Général et administrateur
Vice-Président du Conseil d’Administration et administrateur
Président du Conseil d’Administration et administrateur
Vice-Président et membre du Conseil
Administrateur
|
|
|
|
Martin THOMAS | Comités | |
---|---|---|
Né le 22 février 1974 | Administrateur Début de mandat : 2 février 2015 Échéance du mandat : 23 octobre 2023 |
|
Autres mandats exercés au cours de l’année 2023 Président du Conseil d’Administration et administrateur
Responsable de la succursale en France
|
ABDOU SOW | Comités | |
---|---|---|
Né le 24 janvier 1977 | Administrateur Début de mandat : 14 novembre 2023 Échéance du mandat : 2026 |
|
Autres mandats exercés au cours de l’année 2023 Administrateur
|
HÉLÈNE BOUTELEAU | Comités | |
---|---|---|
Née le 22 juillet 1975 | Administratrice Début de mandat : 27 juillet 2021 Échéance du mandat : 2026 |
|
Autres mandats exercés au cours de l’année 2023 Directrice Générale Déléguée
Vice-Présidente du Conseil d’Administration et administratrice
Administratrice
Membre du Conseil de Surveillance
Manager Exécutif (Gerente)
|
Au 31 décembre 2023, le Comité d’Audit et Risques est constitué des membres suivants :
Nom | Fonction au sein du groupe Banque Stellantis France |
---|---|
Rafael MORAL SALARICH, Président | Administrateur et Président du Conseil d’Administration de Banque Stellantis France |
Rémy BAYLE | Administrateur et Vice-Président du Conseil d’Administration de Banque Stellantis France |
Abdou SOW | Administrateur de Banque Stellantis France |
Hélène BOUTELEAU | Administratrice de Banque Stellantis France |
Au 31 décembre 2023, le Comité des Nominations est constitué des membres suivants :
Nom | Fonction au sein du groupe Banque Stellantis France |
---|---|
Abdou SOW, Président | Administrateur de Banque Stellantis France |
Rafael MORAL SALARICH | Administrateur et Président du Conseil d’Administration de Banque Stellantis France |
Rémy BAYLE | Administrateur et Vice-Président du Conseil d’Administration de Banque Stellantis France |
Hélène BOUTELEAU | Administratrice de Banque Stellantis France |
Au 31 décembre 2023, le Comité des Rémunérations est constitué des membres suivants :
Nom | Fonction au sein du groupe Banque Stellantis France |
---|---|
Abdou SOW, Président | Administrateur de Banque Stellantis France |
Rafael MORAL SALARICH | Administrateur et Président du Conseil d’Administration de Banque Stellantis France |
Rémy BAYLE | Administrateur et Vice-Président du Conseil d’Administration de Banque Stellantis France |
Hélène BOUTELEAU | Administratrice de Banque Stellantis France |
Au 31 décembre 2023, le Comité Exécutif est constitué des membres suivants :
Nom | Fonction |
---|---|
Laurent AUBINEAU | Directeur Général |
Jean-Paul DUPARC | Directeur Général Délégué |
Jean-Charles BATTAGLIA | Directeur des risques |
Grégory BONNIN | Directeur des ressources humaines |
Charles DUMAS ALONSO | Directeur de l’audit |
Laure DURAND | Directrice des opérations |
Patrice GOBERT | Directeur conformité et éthique des affaires |
Alban HOUSSAY | Directeur de la transformation |
Alban HOUSSAY (par intérim) | Directeur marketing et assurances |
Catherine NOGUIER | Secrétaire Générale et responsable de la fonction de vérification de la conformité |
Gilles PEREZ | Directeur du recouvrement |
Stéphane RIEHL | Directeur financier |
Amine SAIFEDDINE | Directeur du commerce |
Corinne YONNET | Responsable organisation informatique |
Au 1er janvier 2024, Patrick POULETTY a repris la fonction de Directeur des opérations.
Nom | Fonction |
---|---|
Laurent AUBINEAU | Directeur Général |
Jean-Paul DUPARC | Directeur Général Délégué |
Jean-Charles BATTAGLIA | Directeur des risques |
Grégory BONNIN | Directeur des ressources humaines |
Charles DUMAS ALONSO | Directeur de l’audit |
Patrice GOBERT | Directeur conformité et éthique des affaires |
Alban HOUSSAY | Directeur de la transformation |
Alban HOUSSAY (par intérim) | Directeur marketing et assurances |
Catherine NOGUIER | Secrétaire Générale et Directrice du contrôle permanent |
Gilles PEREZ | Directeur du recouvrement |
Patrick POULETTY | Directeur des opérations |
Stéphane RIEHL | Directeur financier |
Amine SAIFEDDINE | Directeur du commerce |
Corinne YONNET | Responsable organisation informatique |
Aucune rémunération et aucun jeton de présence n’ont été versés par Banque Stellantis France à ses administrateurs ou à son Président sur l’exercice 2023, ce dernier exerçant un mandat rémunéré au sein de l’entité consolidant Banque Stellantis France. L’information de sa rémunération, au titre de cet autre mandat, exercé hors de France, peut faire l’objet d’une publication par ladite entité.
Il en va de même des rémunérations versées aux mandataires sociaux de la société Banque Stellantis France qui exercent également un mandat au sein des entités du groupe Banco Santander ou de STELLANTIS, qui la co-contrôlent.
Banque Stellantis France n’attribue aucune action ou stock-option à ses dirigeants.
Banque Stellantis France dispose d’une équipe de direction diversifiée qui constitue une source de valeur ajoutée et de performance pour l’entreprise.
En effet, en valorisant la représentation diversifiée au sein de son Conseil d’Administration comme au sein de son Comité Exécutif en termes d’âge, sexe, catégories socio-démographiques, parcours académique et professionnel y compris au sein des groupes STELLANTIS ou Santander, Banque Stellantis France marque le fait que ces différences sont un atout et traduit ainsi la richesse générée par la mise en place, depuis février 2015 en France, de l’accord de partenariat conclu entre Stellantis Financial Services Europe et Santander Consumer Finance.
En étendant progressivement ces mêmes pratiques à l’ensemble de l’entreprise, Banque Stellantis France favorise l’engagement et la motivation de chaque salarié.
La Politique de Gouvernance de Banque Stellantis France ainsi que la Politique de Nominations, mises à jour en 2023 par le Conseil d’Administration, matérialisent ces engagements en faveur de la diversité du Conseil d’Administration. En particulier, et conformément aux orientations émises par l’Autorité Bancaire Européenne, le Comité des Nominations de Banque Stellantis France évalue l’aptitude de chaque candidat aux fonctions d’administrateur avant sa nomination en vue de proposer sa candidature au Conseil d’Administration, puis réévalue celle-ci de manière périodique, au minimum une fois par an. Parmi les critères d’aptitude évalués par le Comité des Nominations figurent :
Sur la diversité en termes de sexe, les politiques précitées se réfèrent aux textes législatifs et réglementaires applicables en termes de représentation équilibrée entre femmes et hommes au sein du Conseil d’Administration. Le groupe Banque Stellantis France, pleinement engagé en ce sens, a fait le choix d’une féminisation de la présidence du Conseil d’Administration de CREDIPAR en nommant Madame Sophie PERRIER en qualité de Présidente le 14 novembre 2023, dont Madame Hélène BOUTELEAU est la Vice-Présidente. Le Conseil d’Administration de CREDIPAR compte trois femmes sur huit administrateurs, celui de Banque Stellantis France une femme sur six administrateurs. Le groupe Banque Stellantis France s’est engagé, lors de son dernier Comité des Nominations, à des efforts dans le sens d’une plus grande féminisation du Conseil d’Administration de Banque Stellantis France.
Il est précisé que Banque Stellantis France est une entité détenue à parts égales par deux actionnaires, Stellantis Financial Services Europe et Santander Consumer Finance, qui décident à parité la composition des six membres du Conseil d’Administration.
Au sein du Comité Exécutif, la diversité en termes d’âge, de catégories socio-démographiques et de parcours académique et professionnel est satisfaisante.
Crystal Park, 63, rue de Villiers,
92200 Neuilly-sur-Seine,
société par actions simplifiée au capital de 2 510 460 euros, enregistrée au R.C.S. de Nanterre n° 672 006 483.
Commissaire aux comptes membre de la Compagnie régionale de Versailles.
Durée du mandat : six ans.
Date de fin de mandat : exercice comptable 2028.
Représentée au 31 décembre 2023 par M. Gaël COLABELLA.
61, rue Henri Régnault,
92400 Courbevoie,
société anonyme au capital de 8 320 000 euros, enregistrée au R.C.S. de Nanterre n° 784 824 153.
Commissaire aux comptes membre de la Compagnie régionale de Versailles.
Durée du mandat : six ans.
Date de fin de mandat : exercice comptable 2026.
Représentée au 31 décembre 2023 par Mme Alexandra KRITCHMAR.
Années | Cessions – dissolutions – fusions | Acquisitions |
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2023 | 3 avril 2023 : transfert à la société Leasys du fonds de commerce de CREDIPAR (incluant le personnel) dédié à l’activité de location longue durée aux professionnels et aux entreprises
| 3 avril 2023 : transfert du fonds de commerce d’Opel Bank France (incluant le personnel), excluant l’activité de location longue durée aux professionnels et aux entreprises
30 mai 2023 : acquisition de 100% des titres des sociétés Stellantis Financial Services Belux et Stellantis Financial Services Nederland |
2016-2022 | - | - |
2015 | 1er mai 2015 : fusion-absorption de SOFIRA dans CREDIPAR | 30 janvier 2015 : acquisition de CREDIPAR et SOFIRA |
Le groupe Banque Stellantis France bénéficie de prestations de soutien réalisées par Stellantis Financial Services Europe au titre de contrats de services portant notamment sur les services informatiques et de comptabilité. En outre, le groupe Banque Stellantis France fait appel à Santander Consumer Finance comme à d’autres entités du groupe Santander en ce qui concerne certaines prestations de services telles que de la sous-traitance de prestations d’audit interne ou la supervision, l’évaluation et le monitoring des risques.
En dehors de ces contrats de prestations de services et de leurs éventuels avenants conclus entre Banque Stellantis France avec l’un et l’autre de ses actionnaires ou l’une de leurs sociétés affiliées, les conventions intra-groupe suivantes sont en vigueur :
Aucune convention n’a été conclue entre Banque Stellantis France et l’un de ses mandataires sociaux.
Approbation du rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés, incluant le rapport sur le gouvernement d’entreprise
L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’Administration sur les comptes sociaux et consolidés, lequel comprend le rapport sur le gouvernement d’entreprise prévu à l’article L. 225-37 du Code de commerce, approuve les termes du rapport de gestion.
Présentation des rapports des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023, et sur le gouvernement d’entreprise
L’Assemblée Générale, connaissance prise des rapports des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux et consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, et sur le gouvernement d’entreprise, approuve les termes des rapports des Commissaires aux comptes.
Approbation des comptes sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2023 ; quitus aux administrateurs
L’Assemblée Générale, à la suite de la présentation du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux, approuve les comptes sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2023 tels qu’ils ont été présentés et qui font ressortir un bénéfice de 133 266 123,69 euros.
L’Assemblée Générale donne quitus entier et sans réserve au Conseil d’Administration, de l’exécution de son mandat pour ledit exercice.
Affectation du résultat de l’exercice
L’Assemblée Générale, sur proposition du Conseil d’Administration, constate que le bénéfice distribuable s’établit à la somme de 435 967 035,41 euros, constitué du bénéfice de l’exercice 2023 pour 133 266 123,69 euros cumulé avec le solde du compte « Report à nouveau » antérieur s’élevant à la somme de 302 700 911,72 euros.
L’Assemblée Générale, au vu de la trajectoire des fonds propres à moyen terme, décide d’affecter comme suit le bénéfice distribuable de l’exercice :
L’Assemblée Générale prend acte par conséquent qu’un dividende de 12,21 euros par action sera versé au titre de l’exercice 2023, le 30 juin 2024 au plus tard.
Conformément à l’article 243 bis du Code Général des Impôts, l’Assemblée Générale rappelle qu’un dividende de 15,92 euros par action a été versé aux actionnaires au titre de l’exercice 2022, qu’aucun dividende n’a été versé au titre de l’exercice 2021 et qu’un dividende de 13,94 euros par action a été versé au titre de l’exercice 2020.
Approbation des comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023
L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, approuve les comptes consolidés arrêtés au 31 décembre 2023 qui font apparaître un produit net bancaire de 685 millions d’euros et un bénéfice consolidé total de 366 millions d’euros.
Approbation des charges non déductibles fiscalement
L’Assemblée Générale prend acte de ce que les comptes de l’exercice écoulé ne prennent pas en charge de dépenses non déductibles fiscalement visées à l’article 39-4 du Code Général des Impôts.
Approbation du rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées
L’Assemblée Générale, connaissance prise du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions relevant de l’article L. 225-38 et suivants du Code de commerce, approuve les conclusions dudit rapport faisant ressortir l’absence de toute convention de cette nature.
Avis sur l’enveloppe globale des rémunérations de toutes natures versées aux dirigeants responsables et à certaines catégories de personnel
Conformément aux dispositions de l’article L. 511-73 du Code Monétaire et Financier, l’enveloppe globale des rémunérations versées par le groupe Banque Stellantis France durant l’exercice 2023 aux 40 personnes identifiées répondant stricto sensu aux critères définis à l’article L. 511-71 du même Code (dont seules 24 font l’objet d’une rémunération supportée par le groupe Banque Stellantis France) s’élève à un montant global (brut fiscal) de 4 150 000 euros, se décomposant en rémunérations fixes à hauteur de 3 229 048 euros, en rémunérations variables à hauteur de 622 908 euros, en avantages en nature à hauteur de 67 898 euros, en éléments exceptionnels à hauteur de 294 739 euros, étant précisé qu’aucun salarié ne perçoit une rémunération annuelle supérieure à 1 million d’euros.
L’Assemblée Générale donne un avis favorable sur le montant de cette enveloppe globale de rémunération.
Concernant le montant des rémunérations versées aux personnes identifiées comme « preneuses de risques » sur l’exercice 2023, qui ne sont pas salariées d’une entité du groupe Banque Stellantis France et qui exercent également un mandat au sein des entités ayant le contrôle de Banque Stellantis France, cette information peut faire l’objet d’une publication par celles-ci conformément à leur réglementation applicable. Si la rémunération variable atteint un montant supérieur à un seuil, maintenu à 50 000 € sur l’exercice 2023, elle donne lieu à un étalement sur une durée de quatre ans et peut pour partie prendre la forme d’un paiement en instruments financiers non monnayables pendant leur première année de détention.
Aucune rémunération ou aucun jeton de présence n’a été versé par Banque Stellantis France à ses administrateurs ou à son Président. Ceux-ci peuvent détenir par ailleurs un mandat rémunéré au sein d’une entité ayant le contrôle conjoint de Banque Stellantis France.
Ratification de la cooptation de Monsieur Abdou SOW en qualité d’administrateur de Banque Stellantis France
L’Assemblée Générale ratifie la nomination en qualité d’administrateur de Monsieur Abdou SOW, né le 24 janvier 1977 à Dakar (Sénégal), domicilié 19 rue Danielle Casanova – 91130 Ris-Orangis, faite à titre provisoire par le Conseil d’Administration lors de sa réunion du 14 novembre 2023, en remplacement de Monsieur Martin THOMAS, démissionnaire.
En conséquence, Monsieur Abdou SOW exercera lesdites fonctions pour la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur, soit jusqu’à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires à tenir dans l’année 2026 pour statuer sur les comptes de l’exercice 2025.
Nomination d’un nouvel Organisme Tiers Indépendant « OTI » de Banque Stellantis France
L’Assemblée Générale décide de nommer en qualité d’Organisme Tiers Indépendant de Banque Stellantis France le cabinet Mazars dont le siège social est sis 6, rue Régnault Tour Exaltis – 92400 Courbevoie, avec pour mission la vérification de la conformité et de la sincérité des informations extra-financières publiées dans la Déclaration de Performance Extra-Financière, au titre de l’exercice 2023.
L’Assemblée Générale prend acte de ce qu’une Assemblée Générale Ordinaire sera convoquée au cours de l’exercice 2024 aux fins de désigner les Organismes Tiers Indépendants de Banque Stellantis France, ayant pour mission la vérification des informations en matière de durabilité à partir de l’exercice 2024, en application des nouvelles obligations issues de la Corporate Sustainability Reporting Directive, dite « CSRD ».
Pouvoir en vue des formalités
L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal de la présente Assemblée pour effectuer toutes les formalités légales ou administratives, ainsi que toutes mesures de publicité et notamment tout dépôt au greffe du Tribunal de Commerce, prévues par la législation en vigueur.
En application de l’ordonnance du 19 juillet 2017 qui transpose la directive européenne 2014/95/UE relative à la publication d’informations sociales et environnementales, le groupe Banque Stellantis France effectue la publication de sa Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) à la section 1.6 de son rapport annuel 2023, comprenant notamment la matrice de matérialité et le modèle d’affaires.
Détenue à 50/50 par Stellantis Financial Services Europe et par Santander Consumer Finance, Banque Stellantis France et les sociétés qui lui sont affiliées intègrent la dimension RSE aussi bien à leur stratégie à moyen et long termes que dans leurs opérations au quotidien.
Le groupe Banque Stellantis France opère en France et, depuis mai 2023, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas, sur le marché du financement automobile, qui a connu une très forte croissance depuis les dix dernières années, portée en particulier par le développement de l’offre de location avec option d’achat (désormais 85% en valeur des financements de voitures neuves en France) et un environnement de taux financiers historiquement bas avant que le secteur ne soit impacté en 2020 par les conséquences de la pandémie de Covid-19 et depuis mi-2022 par la remontée des taux d’intérêt.
Il progresse de 8,7% par rapport à 2022 en France grâce aux véhicules neufs. Sur l’année 2023, les financements d’automobiles ont ainsi augmenté :
L’engouement des clients pour des véhicules plus écologiques continue de se confirmer en 2023, notamment grâce au dispositif gouvernemental français d’aide à l’achat d’un véhicule neuf électrique, et début 2024 avec le lancement du « leasing électrique » en France (part augmentant de 1,9% en 2019 à 6,7% en 2020, 9,8% en 2021, 13,3% en 2022 et à 16,8% en 2023) ou hybride rechargeable (de 0,8% à 4,5% en 2020, 8,5% en 2021, 8,3% en 2022 et à 9,2% en 2023). La part des hybrides (full, mild et rechargeable) progresse de 3,5 points en 2023 pour atteindre désormais 33,5% des véhicules neufs en France (source : CCFA).
Le groupe Banque Stellantis France propose en France et depuis mai 2023 en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas des offres :
Avec plus de 900 collaborateurs, le groupe Banque Stellantis France est implanté et exerce son activité sur l’ensemble du territoire français depuis son siège social, sis au 2-10, boulevard de l’Europe, Poissy (78300), et ses trois agences (Grand Paris, Lyon et Rennes), et depuis mai 2023, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas.
Banque Stellantis France est :
L’ensemble des activités de financement du groupe Banque Stellantis France est ainsi réalisé par l’entité Banque Stellantis France et ses filiales CREDIPAR, CLV, Stellantis Financial Services Nederland et Stellantis Financial Services Belux.
Pour le groupe Banque Stellantis France, adopter un comportement responsable et transparent sur l’ensemble de ses activités est la façon d’assurer son développement et sa performance économique sur une base durable et pérenne à long terme. Il a ainsi développé un cadre de dialogue avec ses différentes parties prenantes et a mis en place une gouvernance de gestion de ses risques extra-financiers assise sur des politiques et programmes couvrant les différents enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour :
Les politiques et programmes couvrant les thématiques ESG ainsi que le système de management des risques sont intégrés dans les structures de gouvernance des risques du groupe Banque Stellantis France.
Le modèle d’affaires du groupe Banque Stellantis France est fondé sur sa proximité avec les marques de STELLANTIS (toutes les marques de STELLANTIS depuis avril 2023) et leurs réseaux de distribution en France, et depuis mai 2023 aussi en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas avec l’ambition, grâce à des solutions innovantes de financement et de services, de faciliter l’accès à des propositions de mobilité pour le plus grand nombre de clients. Il s’appuie également depuis début 2015 sur le partenariat avec Santander Consumer Finance dont il bénéficie du support financier pour son refinancement en plus de ses sources diversifiées de refinancement.
Le groupe Banque Stellantis France a su démontrer la résilience de ses activités et de son modèle d’affaires avec :
Avec un taux de pénétration sur client final à 30,0% en 2023, le groupe Banque Stellantis France a continué à supporter les ventes des marques de STELLANTIS, en particulier en accompagnant l’électrification de sa gamme, avec la mise en place de solutions innovantes de financement et de services de mobilité.
En 2020, le groupe Banque Stellantis France a mis à jour la cartographie de ses parties prenantes avec les opportunités de dialogues auprès de chacune d’entre elles afin de mieux anticiper les risques extra-financiers et d’identifier également les opportunités qui pourraient être créées.
Les parties prenantes suivantes ont fait l’objet en 2023 d’un dialogue et/ou d’une communication avec le groupe Banque Stellantis France, selon un dispositif de dialogue en place.
Parties prenantes concernées | Dispositif de dialogue |
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Clients | Suivi et analyse de la satisfaction client (enquêtes de satisfaction) Espace web personnel avec formulaire de demande Mesures proactives de report d’échéance dans le contexte de la pandémie de Covid-19 Dispositif de prévention du surendettement |
Collaborateurs | Enquête annuelle engagement salariés Entretien individuel professionnel et entretien individuel de performance Dispositif de lanceur d’alerte |
Partenaires sociaux | Dialogue avec les instances représentatives du personnel Comité Social et Économique (CSE) |
Fournisseurs | Revue de contrats entre chargés d’affaires et donneurs d’ordres Mise en place de boîtes mail génériques pour les appels d’offres et les retards de paiement |
Société civile | Réseaux sociaux |
Investisseurs | Rencontres investisseurs |
Agences de notation (Moody’s, S&P) | Échanges et suivis des évaluations de performance financière Suivi des évaluations des performances extra-financières |
Régulateurs et superviseurs (BCE, ACPR, AMF) | Relations étroites avec :
Participation aux consultations et événements de place |
Actionnaires | Conseils d’Administration et différents comités |
Le groupe Banque Stellantis France a identifié cinq catégories de risques/enjeux extra-financiers comme matériels pour lui et ses parties prenantes. Selon le Global Reporting Initiative (GRI), les risques matériels sont ceux comportant des impacts significatifs économiques, environnementaux et sociaux ou ayant une influence notable dans l’évaluation et la prise de décision des parties prenantes. Cette identification constitue la première étape de l’évaluation des risques selon deux axes :
La matrice de matérialité des risques/enjeux extra-financiers, présentée ci-dessous, mentionne les 12 risques/enjeux qui sont les plus stratégiques pour le groupe, selon une méthode décrite en annexe.
Pour chacun, le groupe Banque Stellantis France adopte des mesures proportionnelles à son degré d’importance dans la matrice de matérialité.
La version la plus récente de la matrice de matérialité a été approuvée pendant le Conseil d’Administration du 23 février 2023.
Cinq catégories de risques/enjeux sont identifiées :
Le groupe Banque Stellantis France a présenté début 2024 son nouveau plan stratégique ETRE qui intègre des ambitions en termes de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) dans l’ensemble de ses activités, pleinement conscient de sa responsabilité dans le cadre de l’exercice de ses métiers de financement dans le secteur automobile.
Ainsi, les ambitions du groupe Banque Stellantis France s’articulent à la fois autour de trois thématiques qui régissent sa conduite des affaires :
et autour des orientations portant sur l’impact que peuvent avoir ses activités :
L’ensemble du groupe Banque Stellantis France, de ses dirigeants à ses managers et collaborateurs, est sensibilisé au développement des comportements qui contribuent à sa réussite et à ses engagements, tout particulièrement en matière de satisfaction de ses clients.
Banque Stellantis France est engagée depuis plus de 20 ans (norme ISO 9001, et plus récemment norme ISO 18295, QUALIOPI) dans une démarche de certification Qualité pour l’ensemble de ses activités de financement de la clientèle automobile et des réseaux de vente des marques de STELLANTIS. Le déploiement de la démarche Qualité se traduit par une forte volonté de rendre les processus de la banque encore plus centrés sur la satisfaction des clients. Le groupe Banque Stellantis France s’efforce aussi d’être le plus possible à l’écoute des attentes des clients, dans une démarche d’offre responsable de produits, en s’assurant de la bonne réception des nouveaux projets.
La protection de la clientèle est un enjeu essentiel pour le groupe Banque Stellantis France. Avec le déploiement de nouveaux moyens de communication, le développement de la digitalisation des relations contractuelles et des techniques de vente à distance, la banque renforce sa vigilance et sa surveillance de certains de ses risques, notamment ceux liés à la cybercriminalité et à la fraude externe. Consciente de ses nouveaux défis, la banque conduit des actions pour améliorer les outils, pour sensibiliser et former l’ensemble des collaborateurs.
Cette protection de la clientèle est également au cœur de la stratégie Assurances & Services du groupe Banque Stellantis France. Grâce à des partenariats agiles et porteurs d’innovation, l’offre s’enrichit régulièrement de produits apportant de nouvelles protections et adaptés aux préoccupations actuelles des clients ou aux nouveaux usages des véhicules. Avec ses intermédiaires ou au travers des communications digitales, le groupe Banque Stellantis France renforce également l’écoute de ses clients particuliers ou entreprises et s’assure de la proposition d’offres adaptées aux aléas qu’ils pourraient rencontrer.
Depuis avril 2023, le groupe Banque Stellantis France s’est en outre réorganisé en créant un département Transformation et Projets Stratégiques dont l’objectif est d’accélérer la réponse du groupe et son adaptation aux évolutions de son environnement et à l’évolution, voire l’anticipation des besoins des clients. Ce département intègre un service à part entière d’Expérience Client/Communication Externe et Qualité afin de concentrer les divers indices de satisfaction de la clientèle et de porter la voix du client au sein de l’entreprise en parallèle des engagements de protection déjà bien ancrés dans chacun des services.
Le respect de standards d’intégrité les plus élevés est demandé aux collaborateurs conformément à une Charte Éthique et au code de conduite anti-corruption.
Chacun des collaborateurs du groupe Banque Stellantis France a conscience de ses responsabilités et a été sensibilisé à l’importance de l’éthique (anti-corruption), de la conformité (anti-blanchiment et financement du terrorisme) et des différentes exigences réglementaires, notamment liées au secteur bancaire.
Le groupe Banque Stellantis France, via sa filiale détenue à 100%, CREDIPAR, participe activement à l’offre de mobilité de STELLANTIS avec des solutions d’abonnement, des produits d’assurance toujours plus pertinents pour aider le client en cas de difficulté.
Par ailleurs, dans le cadre des activités de financement de véhicules auprès des entreprises, le groupe Banque Stellantis France réalise un suivi des financements mis en place au profit des entreprises et associations exerçant dans des activités à dimensions sociales, sociétales ou en faveur de l’environnement, en vue de développer ce type de financements.
En sa qualité de financière de marque, le groupe Banque Stellantis France accompagne activement la stratégie d’électrification des gammes des marques de STELLANTIS en concevant et commercialisant auprès de leurs clientèles des offres spécifiques de financement et de services prenant ainsi en compte les risques environnementaux. Fin 2023 et début 2024, le groupe Banque Stellantis France a accompagné l’État français sur la transition écologique avec sa forte participation au dispositif de leasing électrique, et comme acteur central dans sa définition pour rendre une large gamme de véhicules électriques abordables aux ménages les plus modestes.
De plus, le groupe Banque Stellantis France a engagé plusieurs projets de digitalisation visant à dématérialiser les échanges avec les clients et les réseaux de distribution, dans une démarche zéro papier et dans le cadre de son plan de transformation.
Enfin, le groupe Banque Stellantis France a prévu d’emménager dans le premier grEEn-campus de STELLANTIS en construction (le double E du nom donné à ce campus : E pour Environnement et E pour Employés) avec une labellisation E+C-, niveau E3C1, qui bénéficiera d’une architecture écoresponsable afin d’atteindre la neutralité carbone en exploitation avec des panneaux photovoltaïques et disposera d’une excellente performance thermique.
Le groupe Banque Stellantis France privilégie l’emploi stable qui favorise l’engagement, la motivation et les compétences des équipes implantées en France au siège social et sur deux agences régionales principales (Lyon et Rennes).
La politique RH du groupe Banque Stellantis France vise à privilégier la gestion dynamique des parcours et à prioriser la mobilité interne des collaborateurs tout en promouvant l’égalité femmes/hommes.
Au même titre que l’égalité professionnelle, les parties considèrent que la prise en compte de la diversité et de l’égalité des chances constitue aujourd’hui un enjeu fondamental qu’il convient de placer au centre de la politique sociale de l’entreprise. La diversité des équipes tant au regard de l’âge que des origines sociales ou culturelles est source de complémentarité et d’équilibre.
Ces principes de neutralité et d’ouverture sont réaffirmés au sein de l’entreprise depuis la conclusion en France, le 27 juin 2018, d’un accord d’entreprise relatif à l’égalité professionnelle, à la diversité et à la qualité de vie au travail (remplacé par un nouvel accord signé le 31 janvier 2024), ainsi que par le déploiement, auprès de l’ensemble des managers, d’un guide du recruteur mettant en œuvre ces principes.
De fait, les nombreux recrutements effectués au cours des dernières années ont conduit à une diversité croissante que le groupe Banque Stellantis France encourage et accompagne.
Le déploiement du télétravail ouvert à une large catégorie de collaborateurs permet à ceux qui en ont fait le choix d’optimiser leur qualité de vie professionnelle/personnelle, après l’avoir généralisé suite à la pandémie de Covid-19.
Des enquêtes périodiques réalisées auprès des collaborateurs permettent de disposer d’indicateurs s’agissant de l’adhésion des équipes aux valeurs du groupe Banque Stellantis France et de mettre en place les actions correctrices si nécessaire.
La mise en action de ces dimensions combinées fait du groupe Banque Stellantis France un acteur responsable et conscient de l’évolution des nouveaux comportements liés aux thématiques ESG pour lesquelles il a défini précisément ses différentes ambitions et stratégies associées, afin de répondre au mieux aux nouvelles attentes des différentes parties prenantes que sont, notamment, ses clients finaux particuliers et entreprises et les réseaux de distribution des marques de STELLANTIS.
La stratégie RSE du groupe Banque Stellantis France reste cependant étroitement associée à celle de ses deux actionnaires ultimes Banco Santander et STELLANTIS et plus globalement à leur image et leur réputation. Le groupe Banque Stellantis France dépend notamment de la capacité de STELLANTIS à produire des véhicules électrifiés, à partager ses données constructeur (par exemple, en matière d’émission de CO2 par motorisation) ainsi qu’à asseoir la réputation et l’attractivité du secteur automobile au service d’une plus grande mixité professionnelle. La stratégie RSE du groupe Banque Stellantis France est également impactée par les évolutions réglementaires, dont celles propres au secteur bancaire, comme dernièrement les nouvelles exigences de publication d’informations en matière de durabilité, notamment en lien avec la taxonomie européenne.
Le groupe Banque Stellantis France déploie sa politique RSE, qui se structure aujourd’hui autour de ces cinq catégories de risques et enjeux extra-financiers identifiés. L’ensemble de ses actions est piloté à l’aide de politiques et de programmes, ainsi que d’indicateurs avec des cibles associées, portant sur les objectifs définis pour chacun des enjeux clés.
Les Objectifs de Développement Durable des Nations unies (ODD) regroupent 17 objectifs interconnectés à atteindre d’ici 2030 pour répondre aux défis mondiaux comme la lutte contre la pauvreté, la lutte contre les inégalités, la lutte contre le changement climatique ou contre la dégradation de l’environnement, et pour construire un avenir meilleur et plus durable.
La politique RSE du groupe Banque Stellantis France contribue activement à 11 ODD, au travers de ses activités et des financements qu’il octroie.
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Les risques extra-financiers peuvent être identifiés comme une catégorie de risque à part entière ou comme un facteur impactant les catégories existantes de risques et pouvant conduire à leur matérialisation, tels que les risques de crédit, de liquidité, opérationnel, juridique et réglementaire de non-conformité et de réputation.
Risques/Enjeux ESG | Matérialité | Facteurs de risques | Horizon | |
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Environnement |
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Lutte contre le changement climatique | Risque physique, suite à des évènements climatiques extrêmes, de dégradations matérielles fortes - des actifs des clients (inondation d’un entrepôt, averses de grêles endommageant des véhicules chez les concessionnaires, tempête détruisant les logements des clients particuliers) impactant leur situation financière et leur capacité à rembourser leur crédit. | Risque de crédit | CT/MT/LT | |
- des infrastructures physiques, installations et équipements du groupe Banque Stellantis France (inondations, tempêtes, etc.) entraînant des interruptions opérationnelles impactant sa capacité à maintenir des opérations normales en fournissant des services de financement. | Risque opérationnel | CT/MT/LT | ||
Intensité et fréquence en hausse des évènements météorologiques graves fragilisant certains secteurs d’activité générant des variations soudaines et importantes sur les marchés financiers, impactant le refinancement du groupe Banque Stellantis France. | Risque de liquidité | CT/MT/LT | ||
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Accompagner la transition énergétique | Risque de transition des clients s’ils ne parvenaient pas à adapter leurs modèles économiques aux nouvelles contraintes que la transition énergétique exige ainsi qu’à la financer vers un modèle économique décarboné, amenant à une dégradation de leur situation financière. | Risque de crédit
| MT/LT
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Risque de non-conformité suite à l’apparition de nouvelles normes et réglementations environnementales dans le cas où le groupe Banque Stellantis France ne saurait s’y adapter dans les délais, pouvant entraîner des sanctions financières (amendes et pénalités) occasionnant également un risque d’image et de réputation. | Risque juridique et réglementaire de non-conformité Risque de réputation
| MT/LT
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Empreinte environnementale liée au fonctionnement : utilisation des ressources naturelles et gestion des déchets | Risque de gestion inadéquate (non raisonnée et non durable) des ressources naturelles et des émissions de gaz à effet de serre par le groupe Banque Stellantis France amenant à une augmentation des charges d’exploitation (augmentation des consommations et des factures d’eau, d’énergie, de papier) et potentiellement à des amendes et des pénalités avec également un impact sur son image et sa réputation. | Risque opérationnel Risque juridique et réglementaire de non-conformité Risque de réputation | CT/MT/LT | |
Sociétal et social |
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Satisfaction et protection des clients | Offre responsable de produits | Risque du lancement commercial de nouveaux produits non conformes et considérant insuffisamment les attentes et intérêts des clients amenant à un risque de sanctions réglementaires et financières ainsi que de litige et de réputation. | Risque juridique et réglementaire, Risque de réputation | CT/MT |
Gestion et protection des données personnelles des clients | Risque d’altération ou de défaut d’intégrité des données personnelles des clients (destruction, perte, vol, détournement) pouvant engendrer un préjudice en termes d’image et un risque de sanctions réglementaires et financières ainsi que de litiges. | Risque de réputation, Risque juridique et réglementaire | CT/MT/LT | |
Cybersécurité | Risque de cyberattaque majeure avec indisponibilité prolongée des systèmes informatiques du groupe Banque Stellantis France impactant la tenue normale de ses activités et ayant un effet défavorable sur son résultat d’exploitation et sa situation financière. Toute cyberattaque ou intrusion ayant pour conséquence la divulgation ou l’altération de données confidentielles ou avoirs financiers des clients serait de nature à leur causer un préjudice moral et financier avec un risque de réputation pour le groupe Banque Stellantis France. | Risque opérationnel, Risque de réputation | CT/MT/LT | |
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Innovations sociétales pour un avenir responsable | Solution de mobilité et innovation | Risque de ne pas développer les solutions de mobilité et les innovations technologiques associées et nécessaires à leur déploiement, dont la mobilité urbaine pour des villes durables. | Risque opérationnel, Risque de réputation
| CT/MT |
Soutien aux projets socialement responsables | Risque de ne pas avoir de dispositif pour supporter les financements de véhicules d’entreprise exerçant dans un domaine d’activité socialement responsable. | Risque de réputation | CT/MT/LT | |
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Employeur responsable | Engagement des collaborateurs Bien-être au travail | Évolution défavorable de l’engagement des collaborateurs dans un cadre de travail impactant leur confiance envers le groupe Banque Stellantis France pouvant entraîner une diminution de la qualité des services et prestations auprès des clients, impactant alors le fonctionnement du groupe, son efficacité opérationnelle, sa performance commerciale et financière. | Risque opérationnel | CT/MT |
Formation et développement personnel | Risque d’un manque d’attractivité en ne développant pas les compétences et l’employabilité sur le long terme nécessaires à l’exercice de compétences clés pour les activités du groupe Banque Stellantis France. | Risque opérationnel | CT/MT | |
Égalité, diversité, droits de l’homme | Risque de manquement aux obligations en matière de respect de l’égalité professionnelle femmes‑hommes, de lutte contre l’exclusion sociale et de diversité du recrutement des collaborateurs. | Risque réglementaire Risque de réputation | CT/MT/LT | |
| Dialogue social | Importance d’entretenir un dialogue social de qualité et se prémunir ainsi d’éventuels risques de réputation, de pénalités et de conflits. | Risque réglementaire Risque de réputation | CT/MT/LT |
Gouvernance |
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Éthique des affaires | Promotion d’une culture éthique | Risque de comportement inadapté des collaborateurs au regard des valeurs et règles éthiques du groupe Banque Stellantis France pouvant porter atteinte à ses engagements, nuire à son image et à sa réputation et l’exposant à des risques de contentieux et de pénalités financières. | Risque juridique Risque de réputation
| CT/MT/LT |
Lutte contre la corruption, le blanchiment et le terrorisme et actions contre les pratiques anti-concurrentielles | Des manquements dans le dispositif de lutte contre la corruption, le blanchiment et le financement du terrorisme du groupe Banque Stellantis France pourraient entraîner des sanctions financières et réglementaires avec des amendes, voire le retrait des autorisations pour mener ses activités (licence bancaire) ce qui affecterait significativement son activité, son résultat d’exploitation et sa réputation. | Risque réglementaire de non-conformité Risque de réputation | CT/MT/LT |
Pour la définition de sa stratégie et le déploiement de sa politique RSE, le groupe Banque Stellantis France s’appuie sur sa structure de gouvernance. La démarche RSE est portée au plus haut niveau de l’entreprise.
Le groupe Banque Stellantis France organise sa gouvernance autour :
Les différents Comités Décisionnels Spécialisés ont ainsi participé à la réalisation de la cartographie des risques et enjeux extra-financiers pour établir la matrice de matérialité en prenant en compte leur criticité ainsi que les intérêts et attentes des parties prenantes concernées internes ou externes.
La Déclaration de Performance Extra-Financière avec la matrice de matérialité est approuvée par le Conseil d’Administration.
Un Comité ESG, sous-comité du Comité Exécutif dédié aux questions ESG a été mis en place fin 2023 et se réunit deux fois par an. Le premier comité s’est tenu le 20 novembre 2023 avec notamment une formation aux nouvelles obligations de reporting de durabilité liées à l’application de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) à partir de début 2025 au titre de l’exercice 2024, comme première année de reporting ESRS (European Sustainability Reporting Standards). Les administrateurs issus de Banco Santander sont sensibilisés à la finance durable et ceux désignés par STELLANTIS sont au fait des enjeux propres à la transition énergétique avec la stratégie d’électrification du constructeur dans le cadre des stratégies carbone net zéro et des engagements correspondants des deux groupes.
Les engagements ESG sont présents à tous les niveaux de la gouvernance du groupe Banque Stellantis France, des collaborateurs des Comités de Direction, des opérationnels aux fonctions de contrôle jusqu’au Conseil d’Administration. La gestion des risques extra-financiers est intégrée à la conduite des affaires du groupe Banque Stellantis France, dans un contexte évoluant rapidement, pour assurer et préserver une création de valeur sur le long terme.
Le département Conformité et Éthique des Affaires, rattaché à la Direction Générale, a été créé en 2019. Ses missions (définies dans la Charte de Conformité et Éthique des Affaires), outre de veiller à la maîtrise des risques de non-conformité à la réglementation en vigueur, sont de superviser la démarche éthique dans la conduite des affaires et de s’assurer de la bonne application par l’ensemble des collaborateurs des règles et dispositifs internes qui ont été mis en place. Par ailleurs, cette entité a en charge la surveillance de la qualité des processus délivrés aux clients en matière de financement automobile. Ce département dispose, via le traitement des réclamations et l’exercice des droits gérées par le service en charge des consommateurs qui lui est directement rattaché, des moyens d’identifier les dysfonctionnements nécessitant des mesures correctives afin de répondre aux attentes des clients et de prévenir toute atteinte à l’image et à la réputation du groupe Banque Stellantis France.
Les différents sujets liés aux fraudes sont traités mensuellement dans le cadre du Comité Contrôles et Conformité.
Pour plus d’informations sur la gouvernance et le dispositif de contrôle interne, se référer aux sections 1.4 et 1.5 du rapport annuel 2023.
Les politiques et programmes de la gouvernance de Banque Stellantis France sont mises en place pour prévenir, réduire et éviter autant que possible des conséquences importantes liées aux différents risques des cinq catégories identifiées. Ces politiques et procédures sont validées par le Conseil d’Administration, et périodiquement à chaque fois qu’une politique ou procédure est substantiellement modifiée, de façon à s’assurer qu’elle reste toujours pertinente au regard de la stratégie et des activités du groupe Banque Stellantis France, mais également au regard de l’évolution de son contexte réglementaire ou des thématiques ESG. Une révision ad hoc d’une politique peut également être réalisée sur demande du Conseil d’Administration ou sur proposition argumentée d’un des Comités Décisionnels Spécialisés.
Charte Éthique | Actualisée en 2024 |
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Elle traduit l’ambition par rapport à des engagements collectifs pris envers les principales contreparties et notamment les clients, les collaborateurs, les actionnaires et les partenaires. Officialisés dans les politiques internes et les contrats, et par la conformité aux normes internationales, ces engagements sur le développement responsable encadrent les actions du groupe Banque Stellantis France, notamment dans les domaines de la responsabilité sociale et environnementale, de la qualité, de l’information financière et de la communication. Pour atteindre les objectifs définis dans ces engagements, les collaborateurs du groupe Banque Stellantis France doivent tous respecter les règles de conduite éthique présentées dans ce Code de bonne conduite.
Ces règles couvrent :
Tous les collaborateurs doivent appliquer ces règles de bonne conduite dans l’exécution de leurs tâches. La violation de ces règles peut entraîner des sanctions pour infraction au droit du travail, outre toutes celles prévues par le droit administratif ou le droit pénal et qui peuvent résulter d’une telle violation. |
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Charte de Conformité et Éthique des Affaires | Actualisée en 2024 |
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La Charte de Conformité et Éthique des Affaires établit une politique commune pour la gestion des risques de non-conformité (l’identification, la mesure, la maîtrise et le contrôle des risques de non-conformité). Le périmètre de la Conformité et l’Éthique des Affaires s’entend sur les sujets de conformité réglementaire, de LCB-FT, de fraudes internes et externes, de protection des données à caractère personnel, de qualité des données, de protection de la clientèle, de gestion des signalements (lanceur d’alerte) et du suivi de la qualité consommateurs. |
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Code de conduite relevant des faits de corruption | Actualisé en 2024 |
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Le groupe Banque Stellantis France tient à s’assurer que ses activités sont menées selon les standards définis dans sa Charte Éthique et en conformité avec l’ensemble des dispositions légales applicables. La corruption, en particulier, est illégale et n’est pas compatible avec les valeurs et les principes éthiques que le groupe Banque Stellantis France s’est donnés comme cadre de conduite et interdit donc à ses collaborateurs tout acte de corruption, quels qu’en soient la forme ou l’objectif.
Le code de conduite relevant des faits de corruption détaille les principes éthiques et les règles de conduite devant régir le comportement de tous les employés du groupe Banque Stellantis France :
Il s’applique aux membres du Conseil d’Administration, du Comité Exécutif et à tous les collaborateurs (CDI, CDD, alternants, stages, intérimaires, prestataires). Il comprend tous les types de corruption : corruption active, corruption passive, directe ou indirecte, trafic d’influence, corruption d’agents publics ou privés, paiement de facilitation, favoritisme, extorsion de fonds, collusion avec un fournisseur, un client ou un partenaire, blanchiment d’argent, détournement de fonds, cadeaux ou avantages excessifs, donnés ou reçus, nuisant à l’impartialité envers un fournisseur, un client ou un partenaire. Il a pour objectif de préciser aux employés les différents domaines et circonstances dans lesquelles ces interdictions s’appliquent et le comportement à adopter pour prévenir toute corruption/trafic d’influence. |
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Dispositif de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB-FT) | Actualisé en 2024 |
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Il assure que le dispositif mis en place par le groupe soit connu de chaque collaborateur afin de répondre totalement aux exigences réglementaires en la matière et éviter que le collaborateur ne se trouve involontairement mêlé à des activités illicites, au blanchiment des capitaux ou au financement du terrorisme. |
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Dispositif de recueil des signalements (procédure whistleblowing) | Actualisé en 2024 |
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Il donne la possibilité de signaler des problèmes pouvant sérieusement affecter l’activité du groupe Banque Stellantis France ou engager gravement sa responsabilité. Ce dispositif intervient en complément des autres modes d’alerte existants (intervention auprès de la hiérarchie, des représentants du personnel, notamment). |
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Guide du recruteur (non-discrimination à l’embauche et diversité) | Actualisé en 2023 |
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Ce guide donne toutes les informations utiles pour aider dans les démarches de recrutement. Il précise les différentes étapes de sélection des candidats et du recrutement, les attitudes et comportements attendus du recruteur, les obligations légales, en particulier les droits des candidats. Il permet de souligner toutes les bonnes pratiques, notamment l’importance que Banque Stellantis France attache à la diversité des talents, aux compétences techniques et managériales, à la contribution des candidats au développement de Banque Stellantis France dans le respect de ses valeurs. |
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Charte de la mobilité collaborateurs | 2017 |
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Elle propose 14 principes de bonnes pratiques allant de la préparation à la mobilité, à sa mise en œuvre, ainsi qu’au traitement des candidatures jusqu’à la finalisation. |
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Accord d’entreprise relatif à l’égalité professionnelle, à la diversité, à la qualité de vie au travail et au droit à la déconnexion | Actualisé en 01/2024 |
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Il engage toute l’entreprise, et en particulier les responsables, managers, qui au quotidien ont pour responsabilité l’attention au bien-être des salariés au même titre que la performance économique et la satisfaction clients :
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Politique de protection des données à caractère personnel/RGPD | Actualisée en 2023 |
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Elle décrit la gouvernance, les structures de gestion, les méthodes et les procédures pour assurer la conformité aux lois et aux règlements applicables en matière de protection des données personnelles et en premier lieu au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). |
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Procédure lancement nouveaux produits financiers ou modification de produits financiers existants | Actualisée en 2022 |
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Elle a pour objectif de définir le processus de validation et de lancement de nouveaux produits financiers ou encore de modifications substantielles de produits existants. |
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Politique d’approbation des nouveaux produits ou modification de produits d’assurance existants | Actualisée en 2022 |
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Elle a pour objectif de définir le processus de validation et de lancement de nouveaux produits d’assurance ou encore de modifications substantielles de produits existants. |
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Politique de respect des règles de la concurrence (Antitrust/Competition law) | 2018 |
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Elle a pour objectif de sensibiliser tous les collaborateurs à respecter les objectifs de Banque Stellantis France à agir équitablement et selon les règles du droit de la concurrence dans toutes ses transactions commerciales sur les marchés, de même qu’à agir dans l’intérêt de ses clients ; il s’agit d’un fondement essentiel du succès et de la réputation de son organisation. Cette politique vise à favoriser au sein du groupe Banque Stellantis France une culture de sensibilisation et de conformité autour du droit de la concurrence et de façon proactive. |
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Politique de diversité applicable à la sélection des membres de l’organe de direction (intégrée à la Corporate Policy) | Depuis 2015, suite au partenariat avec Santander Consumer Finance |
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Le groupe Banque Stellantis France dispose d’une équipe de direction diversifiée qui constitue une source de valeur ajoutée et de performance pour l’entreprise. En effet, en valorisant la représentation au sein de son Comité Exécutif de différentes catégories sociodémographiques et de différentes compétences, appréciées sur des critères objectifs de résultats dans un souci de recherche de complémentarité, le groupe Banque Stellantis France fait de ces différences un atout et traduit ainsi la richesse générée par la constitution d’une équipe issue de chacun de ses deux actionnaires Stellantis Financial Services Europe et Santander Consumer Finance. Banque Stellantis France garde pour objectif de mettre en œuvre une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein de son Comité Exécutif qui comprend actuellement 33% de femmes, hors dirigeants effectifs. |
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Process achats/relation fournisseurs en ligne avec la politique achats responsable de STELLANTIS et avec les exigences réglementaires pour les prestataires de services essentiels. Procédure outsourcing | 2023 |
Le groupe Banque Stellantis France a mis en place des règles de gouvernance et des procédures rigoureuses de contractualisation et de suivi des prestataires auprès desquels elle confie de manière durable et à titre habituel l’exécution de services ou d’activités qui relèvent de fonctions qu’elle pourrait raisonnablement exercer, même si elle ne les a pas exercées par le passé. Dans la mesure où Banque Stellantis France demeure totalement responsable du respect de toutes ses obligations légales et réglementaires et qu’elle entend garantir une même qualité de service vis-à -vis de sa clientèle, que les activités soient internalisées ou externalisées, elle a mis en place des dispositifs d’identification, d’évaluation, de surveillance et de gestion des risques pour l’ensemble des accords d’externalisation qu’elle conclut avec des tiers. Ces dispositifs sont renforcés dès lors que le service ou l’activité externalisés sont qualifiés de Prestations Critiques ou Importantes au sens de la réglementation, notamment en application des orientations de l’autorité bancaire européenne en la matière. Un comité « Outsourcing » comprenant la Direction Générale et l’ensemble des membres du Comité Exécutif se réunit au moins deux fois par an pour assurer le suivi global des prestations externalisées, évaluer l’impact des éventuels manquements au respect des règles établies et décider, le cas échéant, d’actions correctives. |
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La prise en compte des enjeux RSE du groupe Banque Stellantis France dans la rémunération des salariés et des membres de la Direction Générale et du Comité Exécutif s’opère à plusieurs niveaux :
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible | Horizon |
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Émission de GES (t eq. CO2) | - | 1 981 231 | - | supporter la stratégie carbon net zéro de STELLANTIS d’ici 2038 | |
Empreinte immobilière (m2) | 7 510 | 7 034 | 5 915 | < 6 000 | 2025 (grEEn Campus) |
Déclaration CITEO de tonnage papier (t) | 41 | 47 | 30 | < 50 | annuel |
Salariés éligibles en CDI ayant signé un avenant télétravail (% des salariés) | 80% | 86% | 85% | - | - |
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Depuis plusieurs années déjà , le groupe Banque Stellantis France affirme son engagement et mène des actions dans le cadre du développement durable et de l’environnement. D’une façon générale, le groupe Banque Stellantis France intègre autant qu’il se peut, dans ses décisions, les aspects écologiques et l’efficacité énergétique de ses projets :
Dans le cadre de la rationalisation des déplacements, le groupe Banque Stellantis France encourage l’utilisation de réunions à distance (audioconférences) et a mis en place le télétravail depuis 2015.
Il s’est généralisé dans le contexte de la pandémie de Covid-19 et avec la charte relative au télétravail (mise à jour en 2022). Afin de minimiser son impact environnemental, le groupe Banque Stellantis France prévoit, dans sa politique des déplacements professionnels, de privilégier les voyages en train plutôt qu’en avion lorsque le trajet de gare à gare est inférieur à quatre heures.
Enfin, afin de sensibiliser ses salariés aux enjeux environnementaux, l’entreprise organise des animations liées au recyclage et à l’éco-responsabilité. Sous forme d’ateliers, les collaborateurs apprennent à créer des produits naturels ou participent à des animations type éco-quiz. L’entreprise sensibilise également ses collaborateurs à l’alimentation, la santé et l’écologie.
Le bilan carbone permet l’évaluation de l’empreinte environnementale des activités du groupe. Il vise à quantifier l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) du groupe, notamment celles associées à son activité de financement des véhicules des marques de STELLANTIS (fabrication, utilisation et la fin de vie). Au titre de 2022, il porte alors sur le périmètre de consolidation de Banque Stellantis France, CREDIPAR et CLV pour les émissions relatives aux activités du groupe sur le territoire national, étant assujetti à réglementation française de l’ADEME.
Ces émissions sont valorisées en tonnes équivalent CO2 (t eq. CO2), indice de simplification permettant de comparer les impacts que les gaz à effet de serre ont sur l’environnement.
Les émissions totales de GES s’élèvent à 1 981 231 tonnes équivalent CO2 en 2022, ce qui représente 2 430 tonnes équivalent CO2 par collaborateur.
(en t. eq CO2) | 2022 | Scope d’émissions |
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Énergie | 1 599 | 1+2 |
Carburant essence | 1 395 | 1 |
Carburant diesel | 12 | 1 |
Gaz naturel | 160 | 1 |
Électricité | 32 | 2 |
Déplacement | 521 | 3 |
Émissions liées aux déplacements domicile-travail | 375 |
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Émissions liées aux déplacements professionnels | 146 |
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Biens immobilisés | 909 | 3 |
Mobilier, fournitures | 461 |
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Bâtiments | 342 |
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Matériel informatique | 106 |
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Achats | 3 742 | 3 |
Services | 2 498 |
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Logiciel | 661 |
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Courrier | 371 |
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Réparation, entretien équipements | 140 |
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Nettoyage | 38 |
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Restauration | 34 |
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Déchets | 305 | 3 |
Papier | 198 |
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DIB | 107 |
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Biens financés | 1 974 156 | 1+2+3 |
Véhicules roulants | 1 947 844 | 1+2+3 |
dont fabrication | 567 956 | 3 |
dont utilisation | 1 379 888 | 1+2 |
Véhicules non roulants | 26 312 | 3 |
Total | 1 981 231 |
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Ratios |
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Émissions totales de GES par personne | 2 430 |
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(équivalent temps plein 2022, y compris alternants) |
Les consommables utilisés pendant la durée de vie des véhicules (pneus, liquide de freins, huile, etc.), les pièces détachées et la maintenance ne sont pas pris en compte ainsi que l’usage informatique, les serveurs et l’échange des données informatiques par manque d’informations précises.
L’année 2022 a été marquée par la fin des restrictions mises en place pendant la crise de COVID-19 et la reprise du travail sur site, dont les effets ont été en partie compensés par le télétravail.
La consommation d’énergie du groupe Banque Stellantis France comprend la consommation totale d’énergie utilisée pour le chauffage, la climatisation, l’électricité des activités quotidiennes ainsi que par sa flotte entreprise de véhicules. Le poste de consommation d’énergie est commun aux Scopes 1 et 2 reprenant les émissions directes des sources fixes de combustion (gaz naturel pour le chauffage des bâtiments) et mobiles (véhicules de société du groupe) ainsi que les émissions indirectes liées à l’énergie électrique utilisée pour le fonctionnement des bâtiments. Les émissions de GES liées à la consommation énergétique des bâtiments sont calculées en utilisant les facteurs d’émission fournis par l’ADEME. Pour les émissions des véhicules, le calcul prend en compte la consommation en litres des véhicules de sociétés avec les cartes carburants disponibles pour les employés concernés. Les émissions indirectes liées à l’énergie électrique sont calculées sur la base de la consommation en kilowattheures (kWh), en utilisant les facteurs d’émission fournis par l’ADEME (location-based) et au prorata de la surface occupée par les employés du groupe Banque Stellantis France, lorsque son implantation figure au sein d’un bâtiment de STELLANTIS.
De nombreux aménagements sont actuellement en place au sein des bâtiments du groupe afin de réduire les émissions comme des éclairages LED, une climatisation et un chauffage optimisés et la mise en place d’une température minimum et maximum autorisée.
Les émissions liées aux déplacements se décomposent entre celles liées :
Les déplacements domicile-travail ont été calculés en récupérant les lieux d’habitation et de travail des employés et en catégorisant les moyens de transport utilisés (remboursement partiel carte de transport, SNCF ou véhicule particulier). Les données collectées concernant les déplacements professionnels regroupent les voyages en avion et train et les notes de frais pour les déplacements en voiture.
Les émissions de GES portent sur les biens immobiliers (bâtiments amortis sur 30 ans) avec le facteur émission identifié associé et sur l’aménagement, les fournitures, le matériel informatique et le mobilier pour lesquels un facteur monétaire est utilisé.
Les émissions de GES portent sur les achats de service, de licences de logiciels, les frais d’envoi de courrier, de réparations, entretien et nettoyage ainsi que sur la restauration d’entreprise et le prorata du nombre de repas servis pour les collaborateurs de Banque Stellantis France.
Les émissions de GES correspondent principalement aux déchets papier, aux déchets industriels banals (nombre approximatif de poubelles de déchets courants).
L’impact de la fabrication et de l’utilisation des véhicules financés est pris en compte, sauf pour les véhicules encore en stock et non roulant (véhicules en stock chez les concessionnaires avant d’être acquis ou loués à un client) où ne sera considérée que l’impact de leur fabrication :
Il est à noter qu’il y a un double comptage, par rapport aux données déjà présentées dans le bilan carbone de STELLANTIS, en termes de fabrication et d’utilisation des véhicules.
En ligne avec l’ambition de STELLANTIS d’atteindre zéro émission nette de carbone d’ici 2038, tous scopes confondus, le groupe Banque Stellantis France accompagne la stratégie d’électrification de la gamme de véhicules de STELLANTIS en proposant des solutions de financement de ces véhicules à faibles émissions de CO2 ainsi que de mobilité associée, développe des innovations technologiques au service de la prévention des risques environnementaux et prévoit également d’emménager dans le premier grEEn-campus de STELLANTIS en 2025 avec une architecture écoresponsable afin d’atteindre la neutralité carbone en exploitation.
Indicateur clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible | Horizon |
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Part de financement des véhicules électriques accordés (% de financements sur les véhicules électriques livrés neufs aux particuliers) | 84% | 86% | 89% | > 90% | annuel |
Depuis fin 2019, tous les nouveaux modèles proposent au client final la possibilité d’une propulsion électrique ou hybride. En 2023, avec une hausse des ventes de 14% par rapport à 2022, la version 100% électrique de la nouvelle 208 (e-208) a représenté plus de 22% de l’ensemble des nouvelles 208 et est la troisième voiture électrique la plus vendue en France. La Fiat 500e est arrivée en quatrième position. Le lancement en 2024 de la Citroën eC3 devrait marquer une étape supplémentaire de la stratégie d’électrification avec l’un des positionnements prix les plus ambitieux du marché.
Le groupe Banque Stellantis France accompagne l’électrification des modèles de STELLANTIS en mettant en place des solutions de financement et en formant ses collaborateurs pour qu’ils comprennent l’évolution des technologies d’électrification. Début 2024, via le dispositif de « leasing électrique » mis en place par le Gouvernement français, le groupe Banque Stellantis France a soutenu l’engagement fort de STELLANTIS de démocratiser l’accès à la mobilité automobile électrique avec des loyers accessibles (de 49 à 149 euros par mois) à travers une large offre de modèles emblématiques des marques Citroën, Fiat, Abarth, Jeep, Opel et Peugeot, tous produits en Europe.
Elle sera complétée courant 2024 par une offre de financement pour l’acquisition et l’installation des bornes de charges à domicile. Cette démarche permet à la fois de déployer une mobilité propre et abordable au plus grand nombre tout en répondant aux attentes des clients avec une offre diversifiée et complète pour les accompagner au mieux dans leur transition énergétique.
En janvier 2023, le groupe Banque Stellantis France a émis sa première obligation verte (green bond) après avoir mis en place son Green Financing Framework en décembre 2022. Les actifs financés éligibles concernent les prêts et locations de véhicules électriques. En avril 2023, le groupe Banque Stellantis France a également lancé dans ce cadre son premier compte à terme vert.
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible | Horizon |
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Assurance connectée (milliers de souscriptions depuis le lancement du programme en 2019) | 35,5 | 43,6 | 49,7 | - | - |
Part des contrats de financement signés électroniquement par des clients particuliers (% de l’éligible à la e-signature) | 72% | 79% | 88% | > 60% | annuel |
Part de souscription 100% en ligne à Distingo (% des demandes d’ouvertures de livrets) | 69% | 92% | 93% | > 75% | annuel |
En assurance automobile, les solutions d’assurance connectée (payez en fonction de votre conduite) proposées sur l’ensemble des gammes des marques de STELLANTIS permettent aux clients particuliers et aux professionnels de baisser leur prime grâce à une conduite responsable. Après avoir reçu avec ses partenaires, en juin 2022, l’Argus d’Or de la « Meilleure Assurance affinitaire/ collaborative » pour Drive & Connect, le groupe Banque Stellantis France a poursuivi le déploiement de cette solution d’assurance connectée aux particuliers sur d’autres modèles de la gamme. Par ailleurs, lorsque le véhicule est équipé de dispositifs de sécurité de type ADAS (Advanced Driver-Assistance Systems, systèmes d’aide à la conduite), la prime s’en trouve également optimisée. Ces offres sont enfin adaptées aux véhicules électrifiés de STELLANTIS.
De plus, le groupe Banque Stellantis France a engagé plusieurs projets de digitalisation visant à dématérialiser les échanges avec les clients et les réseaux de distribution, dans une démarche zéro papier :
En 2025, le groupe Banque Stellantis France a prévu d’emménager dans le premier grEEn-campus de STELLANTIS en construction (le double E du nom donné à ce campus : E pour Environnement et E pour Employés). Le nouveau bâtiment bénéficiera en particulier d’une architecture écoresponsable afin d’atteindre la neutralité carbone en exploitation, et cela, dès sa mise en service. Conçu pour être extrêmement performant d’un point de vue environnemental et résilients au changement climatique, ce bâtiment disposera d’une excellente performance thermique grâce aux choix architecturaux (conception bioclimatique des bâtiments, optimisation des volumes, des quantités de matériaux). Outre la labellisation E+C-, niveau E3C1, qui caractérise l’efficacité énergétique très élevée en exploitation, et les efforts de réduction des émissions de CO2 induites par le choix de matériaux de construction, les consommations d’énergie seront équilibrées avec la production d’énergie naturelle sur site grâce à des panneaux photovoltaïques. Ce futur campus prend également en compte les nouveaux modes de travail hybride et flexible, devenus la référence.
Le règlement (UE) 2020/852 du 18 juin 2020 (« règlement Taxonomie ») établit un cadre visant à favoriser les investissements durables avec une mise en application au 1er janvier 2022. La taxonomie (ou taxinomie) est un système de classification des activités économiques en fonction de leur contribution aux six objectifs environnementaux définis par la Commission européenne :
L’article 8 y traite de la transparence des entreprises dans leurs déclarations non financières et a été complété par deux actes délégués en 2021 :
La taxonomie s’articule ainsi autour de notions associées aux activités économiques des entreprises soumises à la directive européenne 2014/95/UE du 22 octobre 2014 sur le reporting extra-financier (Non-Financial Reporting Directive ou NFRD) :
L’article 10 de l’acte délégué du 6 juillet 2021, conjointement avec l’annexe V, précise la liste des informations avec le contenu des indicateurs clés de performance (ICP) relatifs à l’éligibilité et à l’alignement des activités financées que les établissements de crédit doivent publier à partir du 1er janvier 2024.
L’annexe V de l’acte délégué du 6 juillet 2021 définit le périmètre des différents actifs financiers du bilan sur lesquels doit porter l’analyse d’éligibilité et d’alignement (notion d’actifs couverts totaux) et ceux qui en sont exclus, pour le calcul du numérateur ou du dénominateur des différentes parts dans l’actif total :
Comme identifié dans sa matrice de matérialité des risques extra-financiers, la lutte contre le changement climatique est un axe prioritaire de l’ambition RSE du groupe Banque Stellantis France. Il accompagne ainsi ses clients dans leur transition énergétique en leur proposant des solutions adaptées de financement de véhicules à faibles émissions de CO2 (électriques et hybrides).
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| Total des actifs durables sur le plan environnemental En M EUR | ICP**** | ICP***** | % de couverture (par rapport au total des actifs)*** | % d’actifs exclus du numérateur du GAR (article 7, paragraphes 2 et 3 et section 1.1.2 de l’annexe V) | % d’actifs exclus du dénominateur du GAR (article 7, paragraphe 1 et section 1.2.4 de l’annexe V) |
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ICP principal | Encours du ratio d’actifs verts (GAR) | 1 775 | 8,2% | 8,2% | 92,1% | 52,8% | 7,9% |
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| Total des activités durables sur le plan environnemental En M EUR | ICP | ICP | % de couverture (par rapport au total des actifs) | % d’actifs exclus du numérateur du GAR (article 7, paragraphes 2 et 3 et section 1.1.2 de l’annexe V) | % d’actifs exclus du dénominateur du GAR (article 7, paragraphe 1 et section 1.2.4 de l’annexe V) |
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ICP supplémentaires | GAR (flux) | 1 642 | 17,3% | 17,3% | 83,8% | 33,5% | 16,2% |
| Portefeuille de négociation* | NA | NA | NA |
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| Garanties financières | - | - | - |
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| Actifs sous gestion | NA | NA | NA |
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| Frais et commissions perçus** | NA | NA | NA |
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* Pour les établissements de crédit ne remplissant pas les conditions de l’article 94, paragraphe 1, ou de l’article 325 bis, paragraphe 1, du CRR.
** Frais et commissions sur services autres que prêts et gestion d’actifs.
Les établissements fournissent des informations prospectives pour ces ICP, notamment sur les cibles visées, et des explications pertinentes sur la méthode appliquée.
*** % d’actifs sur lesquels porte l’ICP, par rapport au total des actifs bancaires.
**** Sur la base de l’ICP du chiffre d’affaires de la contrepartie.
***** Sur la base de l’ICP des CapEx de la contrepartie, sauf pour les activités de prêt générales, pour lesquelles c’est l’ICP du chiffre d’affaires qui est utilisé.
| (en millions d’euros) | Valeur comptable [brute] | Date de référence des informations 2023 |
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Atténuation du changement climatique (CCM) | Adaptation au changement | Ressources aquatiques et marines (RAM) | Economie Circulaire | Pollution | Biodiversité et Ecosystèmes | TOTAL | ||||||||||||||||||||||||||
dont vers des secteurs pertinents | dont vers des secteurs pertinents | dont vers des secteurs pertinents | dont vers des secteurs pertinents | dont vers des secteurs pertinents | dont vers des secteurs pertinents (éligibles à la taxonomie) | dont vers des secteurs pertinents | ||||||||||||||||||||||||||
| dont durable sur le plan |
| dont durable sur le plan environnemental |
| dont durable sur le plan environnemental |
| dont durable sur le plan environnemental |
| dont durable sur le plan environnemental |
| dont durable sur le plan environnemental |
| dont durable sur le plan | |||||||||||||||||||
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| dont utilisation | dont | dont |
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| dont utilisation du produit | dont |
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| dont utilisation du produit | dont habilitant |
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| dont utilisation | dont habilitant |
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| dont utilisation | dont habilitant |
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| dont utilisation | dont habilitant |
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| dont utilisation | dont transitoire | dont habilitant | |||
  | GAR - Actifs couverts par le numérateur |
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1 | Prêts et avances, titres de créance et instruments | 9 194 | 6 292 | 1 775 | 1 775 | - | - |
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| 6 292 | 1 775 | 1 775 | - | - |
2 | Entreprises financières | 2 | 2 | 1 | 1 | - | - |
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| 2 | 1 | 1 | - | - |
3 | Etablissements de crédit |
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4 | Prêts et avances | 2 | 2 | 1 | 1 | - | - |
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| 2 | 1 | 1 | - | - |
5 | Titres de créance, y compris dont l'utilisation |
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6 | Instruments de capitaux propres |
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7 | Autres entreprises financières |
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8 | dont entreprises d’investissement |
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9 | Prêts et avances |
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10 | Titres de créance, y compris dont l'utilisation |
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11 | Instruments de capitaux propres |
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12 | dont sociétés de gestion |
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13 | Prêts et avances |
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14 | Titres de créance, y compris dont l'utilisation |
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15 | Instruments de capitaux propres |
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16 | dont entreprises d'assurance |
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17 | Prêts et avances |
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18 | Titres de créance, y compris dont l'utilisation |
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19 | Instruments de capitaux propres |
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20 | Entreprises non financières | 755 | 755 | 123 | 123 | - | - |
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| 755 | 123 | 123 | - | - |
21 | Prêts et avances | 755 | 755 | 123 | 123 | - | - |
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| 755 | 123 | 123 | - | - |
22 | Titres de créance, y compris dont l'utilisation |
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23 | Instruments de capitaux propres |
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24 | Ménages | 8 350 | 5 534(4) | 1 652 | 1 652 | - | - |
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| 5 534 | 1 652 | 1 652 | - | - |
25 | dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels |
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26 | dont prêts à la rénovation de bâtiments |
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27 | dont prêts pour véhicules à moteur | 8 350 | 5 534 | 1 652 | 1 652 | - | - |
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| 5 534 | 1 652 | 1 652 | - | - |
28 | Financements d'administrations locales | 87 | - (5) | - | - | - | - |
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| 0 | 0 | 0 | - | - |
29 | Financements de logements |
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30 | Autres financements d'administrations locales | 87 | - | - | - | - | - |
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| 0 | 0 | 0 | - | - |
31 | Sûretés obtenues par saisie: biens immobiliers résidentiels et commerciaux |
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32 | Actifs exclus du numérateur pour le calcul | 12 342 |
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33 | Entreprises financières et non financières | 10 774 |
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34 | PME et entreprises non financières (autres | 10 774 |
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35 | Prêts et avances | 10 774 |
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36 | dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux | 22 |
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37 | dont prêts à la rénovation de bâtiments |
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38 | Titres de créance |
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39 | Instruments de capitaux propres |
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40 | Contreparties de pays tiers non soumises | - |
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41 | Prêts et avances |
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42 | Titres de créances |
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43 | Instruments de capitaux propres |
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44 | Dérivés | 5 |
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45 | Prêts interbancaires à vue | 801 |
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46 | Trésorerie et équivalents de trésorerie |
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47 | Autres catégories d’actifs (goodwill, matières premières, etc.) | 762 |
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48 | Total des actifs du GAR | 21 536 | 6 292 | 1 775 | 1 775 | - | - |
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| 6 292 | 1 775 | 1 775 | - | - |
49 | Actifs n'entrant pas dans le calcul du GAR | 1 838 |
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50 | Administrations centrales et émetteurs supranationaux | - |
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51 | Expositions sur des banques centrales | 1 838 |
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52 | Portefeuille de négociation | - |
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53 | Total actifs | 23 374 |
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Expositions de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD |
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54 | Garanties financières | - |
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55 | Actifs sous gestion | - |
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56 | dont titres de créance |
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57 | dont instruments de capitaux propres |
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(1) | Ce modèle comprend des informations sur les prêts et avances, les titres de créance et les instruments de capitaux propres du portefeuille bancaire qui concernent des entreprises financières, des entreprises non financières (NFC), PME incluses, des ménages (immobilier résidentiel, prêts à la rénovation de logements et prêts automobiles uniquement) et des administrations locales/municipalités (financement de logements). |
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(2) | Les catégories comptables d'actifs financiers suivantes sont à prendre en considération: Actifs financiers au coût amorti, actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, investissements dans des filiales, coentreprises et entreprises associées, actifs financiers désignés comme évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat, actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat, et sûretés immobilières saisies par les établissements de crédit en échange de l'annulation de dettes. |
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(3) | Les banques qui ont des filiales en dehors de l'UE doivent fournir ces informations séparément pour les expositions sur des contreparties hors UE. Pour les expositions hors UE, si l'absence d'exigences et de méthodes communes en matière de publication d'informations pose des difficultés supplémentaires, puisque la taxinomie de l'UE et la directive ne s'appliquent qu'au niveau de l'Union, les établissements de crédit ayant des filiales dans des pays tiers devraient, compte tenu de l'importance de ces expositions pour eux, publier dans toute la mesure du possible un GAR distinct pour leurs expositions hors UE, sous forme d'estimations et de fourchettes, en s'aidant d'approximations et en en expliquant les hypothèses, les réserves et les limitations. |
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(4) | Pour les prêts automobiles, les établissements n'incluent que les expositions créées après la date d'entrée en application de l'obligation de publication. |
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(5) | Financements spécialisés de projets uniquement. |
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  | (en millions d’euros) | Valeur comptable [brute] | Date de référence des informations 2022 |
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Atténuation du changement climatique (CCM) | Adaptation au changement | Ressources aquatiques et marines (RAM) | Economie Circulaire | Pollution | Biodiversité et Ecosystèmes | TOTAL | ||||||||||||||||||||||||||
dont vers des secteurs pertinents | dont vers des secteurs pertinents | dont vers des secteurs pertinents | dont vers des secteurs pertinents | dont vers des secteurs pertinents | dont vers des secteurs pertinents (éligibles à la taxonomie) | dont vers des secteurs pertinents | ||||||||||||||||||||||||||
  | dont durable sur le plan |   | dont durable sur le plan environnemental |   | dont durable sur le plan |   | dont durable sur le plan environnemental |   | dont durable sur le plan environnemental |   | dont durable sur le plan environnemental |   | dont durable sur le plan | |||||||||||||||||||
  |   | dont utilisation du produit | dont | dont |   |   | dont utilisation du produit | dont habilitant |   |   | dont utilisation du produit | dont habilitant |   |   | dont utilisation du produit | dont habilitant |   |   | dont utilisation du produit | dont habilitant |   |   | dont utilisation du produit | dont habilitant |   |   | dont utilisation du produit | dont transitoire | dont habilitant | |||
  | GAR - Actifs couverts par le numérateur |
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1 | Prêts et avances, titres de créance et instruments | 7 213 | 2 911 | 684 | 684 | - | - |
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| 2 911 | 684 | 684 |
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2 | Entreprises financières | 2 | 2 | 0,6 | 0,6 | - | - |
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| 2 | 0,6 | 0,6 | - | - |
3 | Etablissements de crédit |
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4 | Prêts et avances | 2 | 2 | 0,6 | 0,6 | - | - |
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| 2 | 0,6 | 0,6 | - | - |
5 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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6 | Instruments de capitaux propres |
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7 | Autres entreprises financières |
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8 | dont entreprises d’investissement |
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9 | Prêts et avances |
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10 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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11 | Instruments de capitaux propres |
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12 | dont sociétés de gestion |
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13 | Prêts et avances |
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14 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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15 | Instruments de capitaux propres |
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16 | dont entreprises d’assurance |
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17 | Prêts et avances |
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18 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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19 | Instruments de capitaux propres |
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20 | Entreprises non financières | 543 | 543 | 32 | 32 | - | - |
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| 543 | 32 | 32 | - |
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21 | Prêts et avances | 543 | 543 | 32 | 32 | - | - |
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| 543 | 32 | 32 | - | - |
22 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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23 | Instruments de capitaux propres |
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| T |
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24 | Ménages | 6 588 | 2 367 (4) | 652 | 652 | - | - |
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| 2 367 | 652 | 652 | - | - |
25 | dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels |
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26 | dont prêts à la rénovation de bâtiments |
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27 | dont prêts pour véhicules à moteur | 6 588 | 2 367 | 652 | 652 | - | - |
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| 2 367 | 652 | 652 | - | - |
28 | Financements d’administrations locales | 80 | - (5) | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - |
29 | Financements de logements |
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30 | Autres financements d’administrations locales | 80 | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - |
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31 | Sûretés obtenues par saisie: biens immobiliers résidentiels et commerciaux |
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32 | Actifs exclus du numérateur pour le calcul | 7 213 |
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33 | Entreprises financières et non financières |
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34 | PME et entreprises non financières (autres | 8 577 |
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35 | Prêts et avances |
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36 | dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux |
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37 | dont prêts à la rénovation de bâtiments |
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38 | Titres de créance |
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39 | Instruments de capitaux propres |
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40 | Contreparties de pays tiers non soumises |
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41 | Prêts et avances |
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42 | Titres de créances |
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43 | Instruments de capitaux propres |
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44 | Dérivés | 0 |
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45 | Prêts interbancaires à vue | 622 |
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46 | Trésorerie et équivalents de trésorerie | - |
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47 | Autres catégories d’actifs (goodwill, matières premières, etc.) | 263 |
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48 | Total des actifs du GAR | 16 675 | 2 911 | 684 | 684 | - | - |
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| 2 911 | 684 | 684 |
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49 | Actifs n’entrant pas dans le calcul du GAR | 1 096 |
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50 | Administrations centrales et émetteurs supranationaux | 248 |
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51 | Expositions sur des banques centrales | 848 |
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52 | Portefeuille de négociation | - |
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53 | Total actifs | 17 771 |
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| 2 911 | 684 | 684 |
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Expositions de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD |
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54 | Garanties financières | - |
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55 | Actifs sous gestion |
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56 | dont titres de créance |
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57 | dont instruments de capitaux propres |
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(1) | Ce modèle comprend des informations sur les prêts et avances, les titres de créance et les instruments de capitaux propres du portefeuille bancaire qui concernent des entreprises financières, des entreprises non financières (NFC), PME incluses, des ménages (immobilier résidentiel, prêts à la rénovation de logements et prêts automobiles uniquement) et des administrations locales/municipalités (financement de logements). |
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(2) | Les catégories comptables d'actifs financiers suivantes sont à prendre en considération: Actifs financiers au coût amorti, actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, investissements dans des filiales, coentreprises et entreprises associées, actifs financiers désignés comme évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat, actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat, et sûretés immobilières saisies par les établissements de crédit en échange de l'annulation de dettes. |
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(3) | Les banques qui ont des filiales en dehors de l'UE doivent fournir ces informations séparément pour les expositions sur des contreparties hors UE. Pour les expositions hors UE, si l'absence d'exigences et de méthodes communes en matière de publication d'informations pose des difficultés supplémentaires, puisque la taxinomie de l'UE et la directive ne s'appliquent qu'au niveau de l'Union, les établissements de crédit ayant des filiales dans des pays tiers devraient, compte tenu de l'importance de ces expositions pour eux, publier dans toute la mesure du possible un GAR distinct pour leurs expositions hors UE, sous forme d'estimations et de fourchettes, en s'aidant d'approximations et en en expliquant les hypothèses, les réserves et les limitations. |
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(4) | Pour les prêts automobiles, les établissements n'incluent que les expositions créées après la date d'entrée en application de l'obligation de publication. |
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| ||||||||||||||
(5) | Financements spécialisés de projets uniquement. |
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| Ventilation par secteur - niveau à 4 chiffres de la NACE | Atténuation du changement climatique | Adaptation au changement climatique | Ressources aquatiques et marines | Économie circulaire | Pollution | Biodiversité et Écosystèmes | Total | |||||||||||||||||||||
Entreprises | PME | Entreprises | PME | Entreprises | PME | Entreprises | PME | Entreprises | PME | Entreprises | PME | Entreprises | PME | ||||||||||||||||
Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | Valeur comptable | ||||||||||||||||
En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | En M | dont durable | ||
1 | 4321A - Travaux d’installation électrique | 82,7 | 24,1 |
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| 82,7 | 24,1 |
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2 | 7732Z - Location et location-bail machines | 46,8 | 11,1 |
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| 46,8 | 11,1 |
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3 | 4511Z - Commerce de voitures | 28,6 | 10,8 |
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| 28,6 | 10,8 |
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4 | 4222Z - Construction de réseaux électriques | 20,1 | 7,9 |
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| 20,1 | 7,9 |
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5 | 4322B - Travaux d’installation équipements thermiques et climatisation | 18,0 | 5,3 |
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| 18,0 | 5,3 |
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6 | 7010Z - Activités des sièges sociaux | 10,7 | 4,5 |
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| 10,7 | 4,5 |
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7 | 8211Z - Services administratifs combinés de bureau | 22,9 | 4,3 |
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| 22,9 | 4,3 |
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8 | 7711A - Location de courte durée voitures | 14,4 | 4,0 |
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| 14,4 | 4,0 |
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9 | 4211Z - Construction de routes et autoroutes | 35,0 | 4,0 |
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| 35,0 | 4,0 |
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10 | 4399D - Autres travaux spécialisés de construction | 16,7 | 3,8 |
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| 16,7 | 3,8 |
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11 | 7112B - Ingénierie, études techniques | 17,2 | 3,1 |
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| 17,2 | 3,1 |
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12 | 7711B - Location de longue durée voitures | 17,3 | 3,0 |
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| 17,3 | 3,0 |
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13 | 7022Z - Conseil pour les affaires et autres conseils | 9,9 | 2,2 |
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| 9,9 | 2,2 |
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14 | 6202A - Conseil en systèmes et logiciels informatiques | 8,6 | 2,0 |
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| 8,6 | 2,0 |
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15 | 4931Z - Transports urbains et suburbains de voyageurs | 7,2 | 1,9 |
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| 7,2 | 1,9 |
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16 | 4939B - Autres transports routiers de voyageurs | 2,4 | 1,6 |
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| 2,4 | 1,6 |
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17 | 8110Z - Activités combinées de soutien | 4,9 | 1,5 |
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| 4,9 | 1,5 |
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18 | 4321B - Travaux d’installation électrique | 2,5 | 1,2 |
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| 2,5 | 1,2 |
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19 | 5221Z - Services auxiliaires des transports terrestres | 114,4 | 1,2 |
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| 114,4 | 1,2 |
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20 | 8299Z - Autres activités de soutien | 5,8 | 1,1 |
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| 5,8 | 1,1 |
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21 | 0812Z - Exploit. gravières & sablières, extraction argiles & kaolin | 5,3 | 1,1 |
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| 5,3 | 1,1 |
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22 | 3320D - Instal. éqpts électriq, mat. électro. | 2,6 | 1,1 |
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| 2,6 | 1,1 |
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23 | 4221Z - Construction de réseaux pour fluides | 9,7 | 1,1 |
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| 9,7 | 1,1 |
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24 | 4939A - Transports routiers réguliers de voyageurs | 10,4 | 1,1 |
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| 10,4 | 1,1 |
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25 | 4291Z - Construction d’ouvrages maritimes et fluviaux | 3,7 | 1,1 |
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| 3,7 | 1,1 |
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26 | 4120B - Construction d’autres bâtiments | 6,4 | 1,0 |
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| 6,4 | 1,0 |
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27 | 4213B - Construction et entretien de tunnels | 3,8 | 0,8 |
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| 3,8 | 0,8 |
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28 | 3320B - Installation de machines | 3,7 | 0,8 |
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| 3,7 | 0,8 |
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29 | 4322A - Travaux d’installation d’eau et de gaz | 6,0 | 0,8 |
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| 6,0 | 0,8 |
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30 | 4329B - Autres travaux d’installation n.c.a. | 3,0 | 0,7 |
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| 3,0 | 0,7 |
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31 | 7820Z - Activités des agences de travail temporaire | 21,7 | 0,6 |
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| 21,7 | 0,6 |
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32 | 3511Z - Production d’électricité | 0,6 | 0,6 |
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| 0,6 | 0,6 |
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33 | 4621Z - Comm. de gros céréales, tabac non manuf. | 15,1 | 0,5 |
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| 15,1 | 0,5 |
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34 | 4910Z - Transport ferroviaire interurbain de voyageurs | 12,0 | 0,5 |
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| 12,0 | 0,5 |
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35 | 7490B - Activités spécialisées, scientifiques | 1,1 | 0,5 |
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| 1,1 | 0,5 |
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36 | 6420Z - Activités des sociétés holding | 1,9 | 0,5 |
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| 1,9 | 0,5 |
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37 | 5223Z - Services auxiliaires des transports aériens | 0,9 | 0,5 |
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| 0,9 | 0,5 |
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38 | 4110A - Promotion immobilière de logements | 5,3 | 0,5 |
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| 5,3 | 0,5 |
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39 | 4941B - Transports routiers de fret de proximité | 9,2 | 0,4 |
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| 9,2 | 0,4 |
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40 | 6311Z - Traitement de données, hébergement | 3,1 | 0,4 |
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| 3,1 | 0,4 |
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41 | 6832A - Administration d’immeubles | 1,5 | 0,4 |
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| 1,5 | 0,4 |
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42 | 4212Z - Construction de voies ferrées de surface | 6,4 | 0,4 |
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| 6,4 | 0,4 |
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43 | 4669B - Commerce de gros de fournitures | 1,1 | 0,3 |
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| 1,1 | 0,3 |
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44 | 4774Z - Comm. détail d’articles médicaux | 2,4 | 0,3 |
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| 2,4 | 0,3 |
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45 | 4213A - Construction d’ouvrages d’art | 0,8 | 0,3 |
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| 0,8 | 0,3 |
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46 | 8730A - Hébergement social pour personnes âgées | 0,5 | 0,3 |
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| 0,5 | 0,3 |
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47 | 1013A - Préparation industrielle de produits | 2,6 | 0,3 |
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| 2,6 | 0,3 |
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48 | 5229A - Messagerie, fret express | 5,1 | 0,3 |
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| 5,1 | 0,3 |
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49 | 4312B - Travaux de terrassement spécialisés | 7,7 | 0,3 |
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| 7,7 | 0,3 |
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50 | 1051C - Fabrication de fromage | 0,8 | 0,2 |
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| 0,8 | 0,2 |
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51 | 2399Z - Fabrication d’autres produits minéraux | 0,7 | 0,2 |
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| 0,7 | 0,2 |
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| AUTRES | 113,7 | 6,1 |
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| 113,7 | 6,1 |
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| ||||||||||||||||
(1) | Les établissements de crédit donnent dans ce modèle des informations sur les expositions du portefeuille bancaire à des secteurs couverts par la taxonomie (niveau 4 des secteurs 4 NACE), en utilisant les codes NACE pertinents pour l’activité principale de la contrepartie. |
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(2) | Le rattachement de la contrepartie à un secteur de la NACE repose exclusivement sur la nature de la contrepartie directe. La classification des expositions relevant conjointement de plus d’un débiteur s’effectue sur la base des caractéristiques du débiteur qui a été le plus pertinent, ou le plus déterminant, pour l’autorisation de l’exposition de l’établissement. La ventilation par code de la NACE des expositions conjointement encourues dépend des caractéristiques du débiteur le plus pertinent ou le plus déterminant. Les informations sont publiées par les établissements par code NACE avec le niveau de désagrégation requis dans un modèle. |
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(3) | Les secteurs présentés dans la catégorie « Autres » représentent moins de 5% du total des expositions alignées. |
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| % (du total des actifs couverts au dénominateur) | Date de référence des informations 2023 |
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Atténuation du changement climatique | Adaptation au changement climatique | Ressources aquatiques et marines | Économie Circulaire | Pollution | Biodiversité et Écosystèmes | Total |
| |||||||||||||||||||||||||
Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part | |||||||||||||||||||||||||
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs | |||||||||||||||||||
|
| dont | dont transitoire | dont habilitant |
|
| dont | dont habilitant |
|
| dont | dont habilitant |
|
| dont | dont habilitant |
|
| dont | dont habilitant |
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| dont | dont habilitant |
|
| dont | dont transitoire | dont habilitant | |||
| GAR - Actifs couverts par le numérateur |
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1 | Prêts et avances, titres de créance et instruments | 29,2% | 8,2% | 8,2% | - | - |
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| 29,2% | 8,2% | 8,2% |
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| 42,7% |
2 | Entreprises financières | 0,01% | 0,01% | 0,01% | - | - |
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| 0,01% | 0,01% | 0,01% | - | - | 0,01% |
3 | Établissements de crédit |
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4 | Prêts et avances | 0,01% | 0,01% | 0,01% | - | - |
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| 0,01% | 0,01% | 0,01% | - | - | 0,01% |
5 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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6 | Instruments de capitaux propres |
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|
7 | Autres entreprises financières |
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8 | dont entreprises d’investissement |
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9 | Prêts et avances |
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10 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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11 | Instruments de capitaux propres |
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12 | dont sociétés de gestion |
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13 | Prêts et avances |
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14 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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15 | Instruments de capitaux propres |
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16 | dont entreprises d’assurance |
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17 | Prêts et avances |
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18 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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19 | Instruments de capitaux propres |
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20 | Entreprises non financières | 3,5% | 0,6% | 0,6% | - | - |
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| 3,5% | 0,6% | 0,6% | - | - | 3,5% |
21 | Prêts et avances | 3,5% | 0,6% | 0,6% | - | - |
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| 3,5% | 0,6% | 0,6% | - | - | 3,5% |
22 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
|
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23 | Instruments de capitaux propres |
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24 | Ménages | 25,7% | 7,7% | 7,7% | - | - |
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| 25,7% | 7,7% | 7,7% | - | - | 38,8% |
25 | dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels |
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26 | dont prêts à la rénovation de bâtiments |
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27 | dont prêts pour véhicules à moteur | 25,7% | 7,7% | 7,7% | - | - |
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| 25,7% | 7,7% | 7,7% | - | - | 38,8% |
28 | Financement d’administrations locales | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - | 0,4% |
29 | Financements de logements |
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30 | Autres financements d’administrations locales | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - | 0,4% |
31 | Sûretés obtenues par saisie : |
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32 | Total des actifs du GAR | 29,2% | 8,2% | 8,2% | - | - |
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| 29,2% | 8,2% | 8,2% |
|
| 100% |
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(1) | L’établissement indique dans ce modèle les ICP GAR pour l’encours de ses prêts, calculés sur la base des données publiées dans le modèle 1 relatif aux actifs couverts, en appliquant les formules proposées dans ce modèle. |
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(2) | Les informations sur le GAR (ratio d’actifs verts des activités« éligibles ») doivent être accompagnées d’informations sur la part des actifs totaux couverte par le GAR. |
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(3) | Outre les informations à fournir dans le présent modèle, les établissements de crédit peuvent indiquer la part des actifs finançant des secteurs pertinents pour la taxonomie qui sont durables sur le plan environnemental (alignés sur la taxonomie). Ces informations peuvent compléter les informations sur l’ICP des actifs durables sur le plan environnemental par rapport au total des actifs couverts. |
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(4) | Les établissements de crédit répliquent ce modèle pour les informations fondées sur les produits perçus et sur les CapEx. |
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| % (du total des actifs couverts au dénominateur) | Date de référence des informations 2022 |
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Atténuation du changement climatique | Adaptation au changement climatique | Ressources aquatiques et marines | Économie Circulaire | Pollution | Biodiversité et Écosystèmes | Total |
| |||||||||||||||||||||||||
Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part | |||||||||||||||||||||||||
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs |
| Part du total des actifs | |||||||||||||||||||
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| dont | dont transitoire | dont habilitant |
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| dont | dont habilitant |
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| dont | dont habilitant |
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| dont | dont habilitant |
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| dont | dont habilitant |
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| dont | dont habilitant |
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| dont | dont transitoire | dont habilitant | |||
| GAR - Actifs couverts par le numérateur |
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1 | Prêts et avances, titres de créance et instruments | 17,5% | 4,1% | 4,1% | - | - |
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| 17,5% | 4,1% | 4,1% | - | - | 43,3% |
2 | Entreprises financières | 0,01% | 0,003% | 0,003% | - | - |
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| 0,01% | 0,003% | 0,003% | - | - | 0,01% |
3 | Établissements de crédit |
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| - |
4 | Prêts et avances | 0,01% | 0,003% | 0,003% | - | - |
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| 0,01% | 0,003% | 0,003% | - | - | 0,01% |
5 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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6 | Instruments de capitaux propres |
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7 | Autres entreprises financières |
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8 | dont entreprises d’investissement |
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9 | Prêts et avances |
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10 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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11 | Instruments de capitaux propres |
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12 | dont sociétés de gestion |
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13 | Prêts et avances |
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14 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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15 | Instruments de capitaux propres |
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16 | dont entreprises d’assurance |
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17 | Prêts et avances |
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18 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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19 | Instruments de capitaux propres |
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20 | Entreprises non financières | 3,3% | 0,2% | 0,2% | - | - |
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| 3,3% | 0,2% | 0,2% | - | - | 3,3% |
21 | Prêts et avances | 3,3% | 0,2% | 0,2% | - | - |
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| 3,3% | 0,2% | 0,2% | - | - | 3,3% |
22 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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23 | Instruments de capitaux propres |
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24 | Ménages | 14,2% | 3,9% | 3,9% | - | - |
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| 14,2% | 3,9% | 3,9% | - | - | 39,5% |
25 | dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels |
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26 | dont prêts à la rénovation de bâtiments |
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27 | dont prêts pour véhicules à moteur | 14,2% | 3,9% | 3,9% | - | - |
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| 14,2% | 3,9% | 3,9% | - | - | 39,5% |
28 | Financement d’administrations locales | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - | 0,5% |
29 | Financements de logements |
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30 | Autres financements d’administrations locales | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - | 0,5% |
31 | Sûretés obtenues par saisie : |
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32 | Total des actifs du GAR | 17,5% | 4,1% | 4,1% | - | - |
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| 17,5% | 4,1% | 4,1% |
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| 100% |
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(1) | L’établissement indique dans ce modèle les ICP GAR pour l’encours de ses prêts, calculés sur la base des données publiées dans le modèle 1 relatif aux actifs couverts, en appliquant les formules proposées dans ce modèle. |
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(2) | Les informations sur le GAR (ratio d’actifs verts des activités« éligibles ») doivent être accompagnées d’informations sur la part des actifs totaux couverte par le GAR. |
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(3) | Outre les informations à fournir dans le présent modèle, les établissements de crédit peuvent indiquer la part des actifs finançant des secteurs pertinents pour la taxonomie qui sont durables sur le plan environnemental (alignés sur la taxonomie). Ces informations peuvent compléter les informations sur l’ICP des actifs durables sur le plan environnemental par rapport au total des actifs couverts. |
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(4) | Les établissements de crédit répliquent ce modèle pour les informations fondées sur les produits perçus et sur les CapEx. |
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  | % (du total des actifs couverts au dénominateur) | Date de référence des informations 2023 |
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Atténuation du changement climatique | Adaptation au changement climatique | Ressources aquatiques et marines | Économie Circulaire | Pollution | Biodiversité et Écosystèmes | TOTAL |
| |||||||||||||||||||||||||
Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part du total des actifs couverts | Part | |||||||||||||||||||||||||
| Part du total des actifs |   | Part du total des actifs |   | Part du total des actifs |   | Part du total des actifs |   | Part du total des actifs |   | Part du total des actifs |   | Part du total des actifs | |||||||||||||||||||
|
| dont | dont | dont |   |   | dont | dont |   |   | dont | dont |   |   | dont | dont |   |   | dont | dont |   |   | dont | dont |   |   | dont | dont | dont | |||
  | GAR - Actifs couverts par le numérateur |
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1 | Prêts et avances, titres de créance et instruments | 60,0% | 17,3% | 17,3% |
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| 60,0% | 17,3% | 17,3% |
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| 60,1% |
2 | Entreprises financières | 0,3% | 0,1% | 0,1% |
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| 0,3% | 0,1% | 0,1% |
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| 0,29% |
3 | Établissements de crédit |
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4 | Prêts et avances | 0,3% | 0,1% | 0,1% |
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| 0,3% | 0,1% | 0,1% |
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| 0,29% |
5 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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6 | Instruments de capitaux propres |
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7 | Autres entreprises financières |
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8 | dont entreprises d’investissement |
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9 | Prêts et avances |
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10 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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11 | Instruments de capitaux propres |
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12 | dont sociétés de gestion |
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13 | Prêts et avances |
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14 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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|
15 | Instruments de capitaux propres |
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16 | dont entreprises d’assurance |
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17 | Prêts et avances |
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18 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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19 | Instruments de capitaux propres |
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20 | Entreprises non financières | 4,3% | 1,3% | 1,3% |
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| 4,3% | 1,3% | 1,3% |
|
| 4,3% |
21 | Prêts et avances | 4,3% | 1,3% | 1,3% |
|
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| 4,3% | 1,3% | 1,3% |
|
| 4,3% |
22 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation |
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23 | Instruments de capitaux propres |
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24 | Ménages | 55,4% | 15,9% | 15,9% |
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| 55,4% | 15,9% | 15,9% |
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| 55,4% |
25 | dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels |
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26 | dont prêts à la rénovation de bâtiments |
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27 | dont prêts pour véhicules à moteur | 55,4% | 15,9% | 15,9% |
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| 55,4% | 15,9% | 15,9% |
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| 55,4% |
28 | Financement d’administrations locales | - | - | - |
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| - | - | - | - | - | 0,03% |
29 | Financements de logements |
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30 | Autres financements d’administrations locales | - | - | - |
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| - | - | - | - | - | 0,03% |
31 | Sûretés obtenues par saisie : |
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32 | Total des actifs du GAR | 60,0% | 17,3% | 17,3% |
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| 60,0% | 17,3% | 17,3% |
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| 100% |
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(1) | L’établissement indique dans ce modèle les ICP GAR pour les flux de prêts (nouveaux prêts, en net) calculés sur la base des données publiées dans le modèle 1 relatif aux actifs couverts, en appliquant les formules proposées dans ce modèle. |
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(2) | Les établissements de crédit répliquent ce modèle pour les informations fondées sur les produits perçus et sur les CapEx. |
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Par le règlement délégué modificatif (UE) 2022/1214 du 9 mars 2022 publié au JOUE du 15 juillet 2022, les activités gazières et nucléaires seront incluses dans les activités économiques écologiquement durables énumérées aux annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 du 4 juin 2021. Il prévoit plusieurs obligations de publications, au titre des expositions vis-à -vis d’activités de production d’énergie à partir de gaz fossile et d’énergie nucléaire.
Comme précédemment mentionné, les prêts et avances du groupe Banque Stellantis France portent exclusivement sur le financement de véhicules, ce qui permet de les considérer comme des actifs à 100% éligibles et correspondant à l’activité économique classifiée n° 6.5 « Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers » de la taxonomie européenne et dont la description est « l’achat, le financement, la location, le crédit-bail et l’exploitation de véhicules ».
À ce titre, ils ne constituent donc pas d’expositions (montants et proportions nuls) vis-à -vis d’activités de production d’énergie à partir de gaz fossile et d’énergie nucléaire telles que définies dans le règlement délégué modificatif (UE) 2022/1214 aux sections suivantes et pour lesquelles un reporting est demandé selon les modèles n° 4 et n° 5 présentés à l’annexe III (annexe XII de l’acte délégué du 6 juillet 2021) :
Activités liées à l’énergie nucléaire | |
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L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de démonstration et de déploiement d’installations innovantes de production d’électricité à partir de processus nucléaires avec un minimum de déchets issus du cycle du combustible. | Non |
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d’exploitation sûre de nouvelles installations nucléaires de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, y compris leurs mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles. | Non |
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d’exploitation sûre d’installations nucléaires existantes de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, à partir d’énergie nucléaire, y compris leurs mises à niveau de sûreté. | Non |
Activités liées au gaz fossile | |
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L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. | Non |
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d’exploitation d’installations de production combinée de chaleur/froid et d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. | Non |
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état ou d’exploitation d’installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à partir de combustibles fossiles gazeux. | Non |
Les produits et services conçus et distribués par le groupe Banque Stellantis France font l’objet d’une surveillance avec une évaluation au moyen de différents dispositifs, dont des audits (internes, périodiques, qualité) ou des indicateurs spécifiques aux activités ainsi que par l’analyse des réclamations. Les contrôles sont intégrés dans chaque processus et réalisés soit par les opérationnels eux-mêmes, soit par le contrôle interne de la banque. Une vigilance accrue est effectuée au moment de l’entrée en chiffre d’affaires des nouveaux contrats sachant que cette étape déclenche la facturation du client. Des contrôles systématiques sont effectués afin de s’assurer que les contrats de financement transmis par les Intermédiaires en opérations de banque sont conformes aux différentes exigences (internes, contractuelles, réglementaires, légales). La mise sur le marché d’un nouveau produit (financement, assurance, service) destiné à la clientèle suit une démarche structurée qui démarre systématiquement par une étude d’opportunité comportant notamment la prise en compte des attentes des clients. Le dossier produit élaboré par les équipes en charge de sa réalisation suit un processus de validation et d’approbation rigoureux visant à s’assurer de la fiabilité et de la conformité à la réglementation du projet. La décision de lancer le développement du produit en conception fait suite à une validation dans différents comités ad hoc (Comité Marketing et Commercial, Comité Contrôles et Conformité). La décision de lancer commercialement le nouveau produit, après que toutes les vérifications et tous les tests ont été réalisés, est prise par la Direction Générale du groupe Banque Stellantis France (après accord du Conseil d’Administration).
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible | Horizon |
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Litiges/plaintes clients recouvrement (% lié à la gestion du groupe Banque Stellantis France) | 16% | 20% | 24% | min. | annuel |
Gestion des dossiers de surendettement (délai de traitement en mois) | 0 | 0 | 0 | < 1 mois | annuel |
Taux de conscience de souscription à un produit d’assurance (% des clients ayant souscrit une assurance décès) | 84% | 84% | 75% | > 90% | 2025 |
De plus, dans le cadre de la réglementation relative à la protection des consommateurs, des formations sont dispensées aux nouveaux collaborateurs en vue de les sensibiliser pleinement au devoir d’information et de conseil des clients.
La distribution de crédits à la consommation, qui représente près de 70% du total des crédits distribués, fait l’objet d’une réglementation spécifique, protectrice des droits des consommateurs.
Le groupe Banque Stellantis France dispose d’un processus de détection de ses clients particuliers en situation de fragilité financière en application de la Charte d’inclusion bancaire et de prévention du surendettement adoptée par l’Association Française des Établissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement (AFECEI). Ce dispositif mis en œuvre en après-vente et au recouvrement permet, selon des critères prédéfinis, d’identifier précocement les clients fragiles, de les accompagner et de trouver des solutions internes qui évitent l’aggravation de leur situation financière. Les collaborateurs concernés par ce dispositif bénéficient annuellement d’une formation spécifique.
Plus largement, dans un souci de qualité et d’amélioration de ses processus clients, le groupe Banque Stellantis France a mis en place un dispositif de traitement des réclamations de la clientèle visant notamment à assurer la qualité de leur traitement (engagement sur des délais de réponse, exigence d’une réponse écrite sur un support durable). Ce dispositif impose de désigner un responsable du traitement des réclamations, de traiter les réclamations reçues en conformité avec ses dispositions, d’effectuer un suivi de ces réclamations (en volume et par typologie), de les analyser et, dans le cas où leur analyse révélerait des dysfonctionnements, de mettre en œuvre les mesures correctives appropriées.
Le groupe Banque Stellantis France adhère au système de médiation de la Fédération Bancaire Française. Sa filiale à 100% CREDIPAR adhère de son côté au système de médiation mis en œuvre par l’Association Française des Sociétés Financières – ASF – et mentionne, dans ses contrats de financement, les coordonnées de ce médiateur indépendant ainsi que celles de son département Consommateurs en charge du traitement des réclamations. Toute réponse négative du département Consommateurs à la réclamation du client particulier donne lieu à communication des coordonnées du médiateur indépendant.
Le groupe Banque Stellantis France, via sa filiale CREDIPAR, a adhéré à l’« Accord sur le recouvrement amiable en crédit à la consommation » conclu entre l’ASF et différentes associations de consommateurs et qui vise à garantir aux clients la mise en œuvre d’un certain nombre de règles de bonne conduite (progressivité dans la démarche de recouvrement, respect de la confidentialité et de la vie privée, transparence des relations avec le client) et privilégie, en conséquence, les réaménagements amiables de créances en cas d’impayés non régularisés pour prévenir de façon proactive le surendettement.
Le groupe Banque Stellantis France, par l’intermédiaire de sa filiale CREDIPAR, participe également au sein de l’ASF à des groupes de travail sur la protection des consommateurs (emprunteurs) et la lutte contre le surendettement.
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible | Horizon |
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Enquêtes satisfaction client (milliers de réponses clients reçues) | 94 | 105 | 100 | - | - |
Enquête satisfaction concessionnaires sur financement véhicules neufs (% satisfaits et très satisfaits) | 82% | 87% | 91% | > 90% | annuel |
NPS – Net Promoter Score (différence entre le % d’avis favorables – promoteurs donnant un score de 9 à 10/10 et le % d’avis défavorables – détracteurs attribuant un score de 6/10 ou moins. Les scores 7 et 8/10 ne sont pas comptabilisés) | 17 | 23 | 36 | > 0 | annuel |
L’extension de l’offre à de nouveaux services de mobilité et la digitalisation des outils renforcent l’exigence que le groupe Banque Stellantis France doit avoir vis-à -vis de ses clients.
Pour garantir une fiabilité de ses offres et de ses prestations au meilleur niveau, la Direction Générale communique régulièrement auprès de ses collaborateurs sur l’importance de positionner le client au cœur de ses préoccupations et veille à la fixation et au suivi d’objectifs Qualité. Le groupe Banque Stellantis France bénéficie d’une certification Qualité (norme ISO 9001). La Plate-forme Relation Client (PRC) dispose depuis octobre 2020 de la certification ISO 18295-1 « centres de contact clients » qui garantit le niveau d’exigences et de qualité du contact dans les échanges avec les clients pour la gestion de leur financement (fluidité de la communication, implication des collaborateurs, prise en compte des réclamations, etc.).
Tous les processus opérationnels du groupe Banque Stellantis France sont tournés vers les clients et sont régulièrement animés grâce à des indicateurs mesurant le niveau de la qualité qui leur est délivrée :
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible | Horizon |
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Suivi des formations par les collaborateurs sur la protection des données personnelles et la réglementation RGPD (en % des effectifs) | 98% | 95% | 98% | > 90% | annuel |
Suivi des formations de sensibilisation à la cybersécurité (en % des effectifs) | 69% | 71% | 68% | - | - |
Pour le groupe Banque Stellantis France, la protection des données personnelles est un droit fondamental, facteur de confiance pour ses clients, ses prospects et ses collaborateurs. La politique établie s’applique à toutes les données personnelles collectées et traitées par l’entreprise, ses partenaires et sous-traitants. Le groupe Banque Stellantis France s’assure en permanence du respect des règles régissant le traitement des données personnelles (licéité et limitation du traitement, transparence vis-à -vis du client, adéquation des données collectées à la stricte finalité du traitement, exactitude des données, intégrité, confidentialité et conservation des données).
Ainsi, lors de la collecte des données personnelles auprès de ses prospects et clients au moyen de questionnaires dédiés, le groupe Banque Stellantis France informe ces personnes de manière claire et concise de toutes les caractéristiques des traitements de données, à savoir de l’ensemble des finalités réglementaires et contractuelles, des différents destinataires, des durées de conservation, des flux internationaux, des différents droits qu’elles peuvent exercer ainsi que des droits spécifiques en matière de prospection commerciale, opposition ou acceptation, qu’elles peuvent exprimer dès avant la finalisation de cette collecte de données. L’ensemble de ces dispositions est repris au sein des conditions générales des différents produits du groupe Banque Stellantis France. Les prospects et clients ont le choix de mettre en œuvre l’ensemble de leurs droits en s’adressant par voie postale auprès du département consommateurs des établissements du groupe Banque Stellantis France, ou par voie électronique auprès du « Data Protection Officer » du groupe Banque Stellantis France.
Par ailleurs, les clients peuvent demander directement en ligne au sein de leur « espace client personnel » certaines modifications et mises à jour de leurs données personnelles. Le groupe Banque Stellantis France met à jour annuellement un registre de l’ensemble de ses traitements impliquant des données personnelles et est particulièrement vigilant quant à l’encadrement du transfert de données à caractère personnel de ses clients à ses sous-traitants. Ainsi, l’ensemble des prestataires est contractuellement encadré par la stricte mise en œuvre des dispositions du RGPD en matière de sous-traitance. Et concernant la sécurité des traitements, il est exigé des prestataires la fourniture d’un « plan d’assurance sécurité » opérationnel qui est examiné et validé par le responsable de la sécurité des systèmes d’information du groupe Banque Stellantis France. Des instructions plus spécifiques, telles que la procédure de contrôle protection des données des prestations externalisées définit les niveaux progressifs de contrôles mis en œuvre. Un Data Processing Agreement (DPA) en complément du contrat fournisseur est établi afin de s’assurer du respect de la réglementation RGPD. Des audits sont également réalisés auprès des fournisseurs.
Le groupe Banque Stellantis France est doté d’une procédure générale et de procédures spécifiques en matière de protection des données personnelles. Ainsi, elle met en œuvre une politique de protection des données à caractère personnel décrivant la gouvernance, les structures de gestion, les méthodes et les procédures pour assurer la conformité aux normes en vigueur. Cette politique décrit notamment les mesures à adopter en cas de violation de données personnelles, ainsi que la mise en œuvre des principes RGPD de « protection des données dès la conception et de protection des données par défaut ». Elle précise également le processus de réalisation des analyses d’impact relatives à la protection des données.
Un pôle protection des données, relevant de la Conformité et Éthique des Affaires, veille à ce que les traitements des fichiers, systèmes informatiques et contrats contenant des données à caractère personnel sur des personnes physiques (clients, prospects, fournisseurs, collaborateurs) soient en permanence conformes aux dispositions légales et plus particulièrement à la loi Informatique et libertés, au RGPD ainsi qu’à la réglementation bancaire relative au fichier Banque de France/Fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP). Le comité mensuel Contrôles et Conformité permet de reporter, d’examiner et de prendre les décisions nécessaires les plus importantes dans le domaine de la protection des données. Le groupe Banque Stellantis France n’a pas reçu en 2023 de plaintes concernant des atteintes à la confidentialité des données des clients, provenant de parties prenantes externes ou d’autorités de régulation.
Un pôle de compétence relatif au Data Office permet de définir et d’animer la gouvernance des données au sein du groupe Banque Stellantis France en vue d’améliorer et de garantir leur qualité. En cela, le Data Office vient en soutien du pôle de protection des données pour veiller à la conservation de données complètes, précises et mises à jour. Les travaux engagés et mis en œuvre sont désormais suivis chaque mois au sein d’un sous-comité Data.
Chaque nouveau projet informatique ou évolution majeure d’un système existant doit appliquer la procédure Quality Gate (RGPD). Cette procédure consiste à évaluer le risque, mettre à jour le registre de traitement et réaliser une analyse d’impact relative à la protection des données (AIPD) si nécessaire. Ces éléments permettent d’évaluer le DICT (Disponibilité, Intégrité, Confidentialité, Traçabilité) et les exigences non fonctionnelles à implémenter dans l’application. Le DICT de chaque application fait l’objet d’une évaluation annuelle. Un audit et une revue du niveau de risque RGPD ont été réalisés en 2021 sur l’ensemble des applications. Ainsi, plusieurs actions de sensibilisation au privacy by design ont été menées auprès des équipes informatiques. Une nouvelle revue a été lancée début 2023.
Le groupe Banque Stellantis France s’appuie sur la politique de sécurité des systèmes d’information et celle de gestion des crises et des incidents liés à la sécurité de l’information de son actionnaire Stellantis Financial Services Europe. Il dispose d’un programme de gestion des questions de cybersécurité en matière de stratégie de sécurité des systèmes informatiques, de sécurité comportementale, applicative et de l’infrastructure. Il est structuré autour de 15 axes organisés selon cinq catégories :
Des campagnes de test de phishing sont menées chaque trimestre auprès des collaborateurs pour mesurer et renforcer leur vigilance. Un programme complet de sensibilisation de l’ensemble des collaborateurs à la cybersécurité a également été mis en place en 2023, comme c’est le cas depuis 2020.
Toutes les applications informatiques font l’objet d’une revue de droits utilisateurs par les structures hiérarchiques chaque semestre ainsi que d’une revue des droits des comptes d’administration et à privilèges. Plusieurs applications informatiques ont fait l’objet de tests d’intrusion ou pentests en 2023.
Des audits informatiques ont été menés en 2023, sur DSP2, sur IRB, sur les risques informatiques liés aux moyens de paiement et sur la continuité d’activation. Une nouvelle évaluation selon le référentiel cybersécurité du NIST CSF (National Institute of Standards and Technology - Cyber Security Framework) a également été lancée fin 2023 par un cabinet externe. Une analyse des écarts vis-à -vis de la nouvelle réglementation européenne DORA (Digital Operational Resilience Act) a été menée en 2023 et un projet de couverture de ces écarts est lancé début 2024 en vue de l’entrée en application de DORA en janvier 2025.
Le groupe Banque Stellantis France s’inscrit dans l’esprit des start-up dont l’objectif est de faciliter la mobilité pour les particuliers et les entreprises. Des offres spécifiques sont élaborées et viennent compléter l’offre produits pour accompagner l’évolution des besoins des clients tout en restant dans un cadre maîtrisé par les réseaux de distribution.
Le groupe Banque Stellantis France accompagne notamment l’électrification de la gamme de STELLANTIS en mettant en place des solutions innovantes de financement et de services de la mobilité :
Le groupe Banque Stellantis France poursuit également la mise en place de solutions flexibles, avec l’élargissement de LOCAVIE sur l’ensemble des offres LOA commercialisées par les marques de STELLANTIS, option qui permet (pour le prix d’une assurance décès invalidité classique) d’arrêter son contrat de financement au bout de trois mois sous certaines conditions liées à des événements de la vie (mariage, divorce, PACS, dissolution de PACS, naissance, changement professionnel). Enfin des tests sur des offres sans engagement ont été réalisés en 2023 et se poursuivront en 2024.
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible | Horizon |
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Part de financement des véhicules d’entreprises exerçant leur activité dans des domaines socialement responsables (% des encours flottes de véhicules d’entreprises) | 11% | 11% | 11% | > 10% | annuel |
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Dans le cadre des activités de financement véhicules d’entreprises et professionnels, le groupe Banque Stellantis France réalise un suivi des financements mis en place au profit des entreprises et associations exerçant dans des activités à dimensions sociales, sociétales ou en faveur de l’environnement.
Un suivi mensuel de la proportion d’encours financés au bénéfice de ces entreprises et associations, rapportés à la totalité des encours sur les flottes de véhicules, est réalisé en vue de développer ce type de financements.
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible | Horizon |
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Part de collaborateurs engagés (% des effectifs vis-à -vis de l’entreprise selon enquête annuelle) | 64% | 66% | report 2024 | > 60% | annuel |
Adhésion aux valeurs (% des effectifs vis-à -vis de l’entreprise selon enquête annuelle) | 62% | 64% | report 2024 | > 60% | annuel |
Collaborateurs formés (% des effectifs) | 96% | 99,6% | 99,7% | 100% | annuel |
Nombre d’heures de formation par an par collaborateur (heures) | 20,6 | 19,7 | 22,7 | > 1 journée | annuel |
Turnover (% des effectifs, y compris départ à la retraite et hors restructuration des services financiers) | 3,5% | 7,3% |
6,3% | < 15% | annuel |
Taux d’absentéisme maladie rémunéré (hors maternité et arrêt pour accident du travail) | 2,7% | 2,7% | 1,9% | < 4% | annuel |
Salariés éligibles en CDI ayant signé un avenant télétravail (% des salariés) | 80% | 86% | 85% | - | - |
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Le premier axe majeur de la politique des ressources humaines est la gestion et le développement tout au long de la vie professionnelle :
Le deuxième axe est constitué par les relations sociales et le bien-être au travail :
Le groupe Banque Stellantis France applique une politique de proximité forte entre les managers et les collaborateurs. Cette proximité permet à l’entreprise de répondre avec agilité et réactivité aux problématiques liées à la santé/sécurité, au bien-être au travail, au dialogue social, à la promotion de la diversité, à la gestion de l’emploi et au développement des compétences.
Le groupe Banque Stellantis France utilise certains outils SIRH de STELLANTIS mis à disposition de l’ensemble des salariés visant à améliorer les interfaces RH et la gestion des compétences : gestion des absences et des journées de télétravail, entretien de performance, entretien de développement individuel avec le plan de développement personnel et des modules d’auto-formation.
En janvier 2024, un nouvel accord relatif à la Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels (GEPP) a été conclu entre la Direction et les partenaires sociaux. Cet accord vise à anticiper et appréhender au mieux les profonds changements impactant la profession bancaire, notamment liés aux nouveaux comportements des clients induits par une utilisation accrue des nouvelles technologies et à l’évolution des règles prudentielles qui guident de façon renforcée l’activité commerciale. Pour ce faire, le groupe Banque Stellantis France s’engage, d’une part, à identifier les changements à venir et les enjeux qui s’y rattachent afin de communiquer aux salariés leurs propres perspectives de développement et opportunités professionnelles, et d’autre part, a mis en place les dispositifs permettant l’évolution des salariés tout au long de leur vie professionnelle.
En 2021, le flex-office au sein des locaux et une nouvelle charte du télétravail (mise à jour en 2022) pour les ayants droit jusqu’à trois jours par semaine ont été mis en œuvre, avec réaffirmation du droit à déconnexion.
Le groupe Banque Stellantis France a également signé un accord faisant évoluer le régime d’horaires variables de travail des techniciens pour moderniser l’outil de suivi et faire évoluer les plages d’entrée et de sortie des collaborateurs afin d’améliorer la conciliation vie privée/vie professionnelle et contribuer à la performance collective de l’entreprise.
Le groupe Banque Stellantis France prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé de ses collaborateurs :
Celui-ci veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte de tout changement intervenu et tendre à l’amélioration des situations existantes. Ainsi, dans le contexte de pandémie de Covid-19, le groupe Banque Stellantis France a appliqué strictement toutes les mesures suggérées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les autorités françaises, tout en assurant la continuité de son activité avec la généralisation du travail à distance en instaurant un télétravail systématique dès que possible et la mise en place d’un protocole de sécurité renforcé contre le risque sanitaire. Des formations ont été organisées pour s’adapter au travail à distance afin que ses collaborateurs puissent optimiser leur manière de travailler loin de leurs collègues ou de leur responsable, maintenir leur motivation, communiquer efficacement et gérer leur temps de travail dans ce nouveau contexte.
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible |
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Nombre de nouveaux recrutements en CDI (au cours de l’année considérée et hors restructurations des services financiers en 2023) | 17 | 59 |
68 | - |
Insertion professionnelle des jeunes (nombre d’alternants présents chaque fin d’année) | 50 | 58 | 50 | - |
Le groupe Banque Stellantis France est un employeur responsable :
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible |
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Nombre d’accords signés sur l’année | 6 | 7 | 6 | - |
La convention collective nationale de la Banque s’applique au groupe Banque Stellantis France en tant qu’entreprise agréée en France en qualité de banque en application de l’article L. 511-9 du Code monétaire et financier.
Au titre du dialogue et de la concertation sociale, le Comité Social et Économique (CSE) est amené à connaître tout projet impactant l’entreprise, la situation économique et financière, la politique sociale, les conditions de travail et d’emploi du groupe Banque Stellantis France. Il se réunit au moins une fois par mois, à l’exception du mois d’août par accord.
Les accords collectifs concernent l’intégralité des salariés du groupe Banque Stellantis France.
Le projet de réorganisations des services financiers a été finalisé en avril 2023 avec la création de deux structures pour gérer les produits et services de mobilité pour l’ensemble des marques de STELLANTIS en France.
Six accords ont été signés en 2023 :
Ci-dessous, les accords existants :
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible | Horizon |
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Index de l’égalité professionnelle femmes-hommes (points) | 93 | 94 | 94 | > 85 | annuel |
Part de collaboratrices parmi les cadres (% des effectifs) | 43% | 44% | 45% | 50% | 2030 |
Le groupe Banque Stellantis France veille à lutter contre l’exclusion sociale et à promouvoir le respect des droits de l’homme en favorisant l’égalité femmes-hommes et la diversité du recrutement de ses collaborateurs.
Dans ce domaine, le groupe Banque Stellantis France conserve un index de l’égalité professionnelle femmes-hommes de 94 points sur 100 pour l’année 2023 en France. Les politiques RH mises en œuvre depuis plusieurs années, notamment dans le domaine salarial, ont un impact positif sur la situation des femmes au sein de l’entreprise.
| Points obtenus | Nombre de points maximum des indicateurs calculables |
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| 39 | 40 |
| 20 | 20 |
| 15 | 15 |
| 15 | 15 |
| 5 | 10 |
Index de l’égalité professionnelle femmes-hommes (sur 100 points) | 94 | 100 |
Au même titre que l’égalité professionnelle, les parties considèrent que la prise en compte de la diversité et de l’égalité des chances constitue aujourd’hui un enjeu fondamental qu’il convient de placer au centre de la politique sociale de l’entreprise. La diversité des équipes tant au regard de l’âge que des origines sociales, ethniques ou culturelles est source de complémentarité et d’équilibre.
Ces principes de neutralité et d’ouverture sont réaffirmés au sein de l’entreprise depuis la conclusion, le 27 juin 2018, d’un accord d’entreprise relatif à l’égalité professionnelle, à la diversité et à la qualité de vie au travail (remplacé par un nouvel accord signé le 31 janvier 2024) ainsi que par le déploiement, auprès de l’ensemble des managers, d’un guide du recruteur mettant en œuvre ces principes.
Le groupe Banque Stellantis France n’a identifié en 2023 aucun cas de non-conformité aux législations et/ou réglementations dans le domaine social et économique.
Le groupe Banque Stellantis France se mobilise chaque année contre l’exclusion et la précarité. En 2023, il a notamment organisé une collecte alimentaire en faveur du Secours populaire de Poissy puis, en décembre, une collecte de jouets en faveur des Restos du cœur de Mantes-la-Jolie.
Le groupe Banque Stellantis France organise dans le cadre de la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées :
Dans le cadre de sa politique de qualité de vie au travail et prévention santé, le groupe Banque Stellantis France soutient chaque année la participation de ses collaborateurs à différents événements sportifs :
Du fait de ses activités et son modèle d’affaires, Banque Stellantis France considère ne pas avoir d’impact matériel au titre de l’enjeu : « promotion du lien Nation-armée et soutien de l’engagement dans les réserves ».
Le groupe Banque Stellantis France applique les nouveaux articles du Code du travail :
Afin de promouvoir le développement responsable du groupe Banque Stellantis France, les principales valeurs qui doivent régir l’activité des collaborateurs ont été définies dans une Charte Éthique dès 2016, actualisée en 2022. Cette ambition se traduit par des engagements collectifs pris envers les principales contreparties et notamment les clients, les collaborateurs, les actionnaires et les partenaires.
Officialisés dans les politiques internes, ces engagements sur le développement responsable, formalisés par des règles de conduite éthique, encadrent les actions du groupe Banque Stellantis France, notamment dans les domaines de la responsabilité sociale et environnementale, de la qualité, de l’information financière et de la communication.
Ces règles couvrent :
Tous les collaborateurs doivent appliquer ces règles de bonne conduite dans l’exécution de leurs tâches. La violation de ces règles peut entraîner des sanctions pour infraction au droit du travail, outre toutes celles prévues par le droit administratif ou le droit pénal qui pourraient résulter d’une telle violation.
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible | Horizon |
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Non-conformité réglementaire (nombre de cas identifiés/signalés) | 0 | 0 | 0 | 0 | annuel |
Suivi des formations par les collaborateurs (% des effectifs) - sur la lutte contre le blanchiment/financement du terrorisme - sur la lutte contre la corruption/au dispositif de recueil des signalements | 93% 99% | 93% 97% | 98% 97% | > 90% > 90% |
annuel annuel |
En conformité avec la loi n° 2016-1691, dite « loi Sapin II », relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, le groupe Banque Stellantis France a renforcé son dispositif destiné à prévenir et à détecter des faits de corruption ou de trafic d’influence en France ou à l’étranger. Des procédures ont été approuvées en Conseil d’Administration et appliquées au sein de la Société comme la Procédure et son manuel de prévention des délits, une procédure de lutte contre la corruption (code anti-corruption actualisé en 2022 avec système déclaratif de cadeau reçu, accepté ou refusé avec un seuil fixé à 50 euros et un seuil de 150 euros pour ceux proposés) et un modèle de contrôle interne en matière de prévention des risques et des délits. Une évaluation de l’exposition du groupe Banque Stellantis France à l’ensemble de ces risques a été effectuée et n’a pas mis en évidence de défaillance majeure.
Le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) a été renforcé avec l’actualisation en 2022 de la procédure LCB-FT et de la procédure KYC. De plus, un dispositif de formation de tous les collaborateurs et des vendeurs en point de vente du réseau de concessionnaires est en place. Tous les collaborateurs ont eu à compléter un quizz pour vérifier la bonne acquisition des connaissances. Enfin, un ensemble de contrôles (avec trois niveaux de contrôles) porte sur les risques identifiés pour chaque processus opérationnel. À ce titre, le groupe Banque Stellantis France dispose notamment d’outils de détection des personnes faisant l’objet d’une mesure de gel des avoirs (listes de sanctions ONU, UE et France). La qualité de personne politiquement exposée (PPE) est également systématiquement contrôlée. Les diligences requises, en particulier en matière d’identification, de vérification et de provenance de fonds, sont réalisées afin de garantir une bonne connaissance des clients et des opérations.
Le groupe Banque Stellantis France dispose d’un dispositif de recueil des signalements de lanceurs d’alerte à l’intention de tous ses collaborateurs quelle que soit la nature de leur lien contractuel, qui permet à tout salarié du groupe de porter à la connaissance du responsable de la conformité toute situation de non-conformité liée aux activités ou d’éventuels dysfonctionnements dont il aurait connaissance. Cet outil, placé dans un contexte de strict respect des règles fixées par les procédures internes (décrivant les attendus à l’égard de chaque collaborateur notamment en termes de fiabilité des informations fournies, de respect de la loi, de respect du client, de l’entreprise et des personnes), et des impératifs de confidentialité, participe au dispositif de lutte contre les fraudes internes et les conflits d’intérêts. Les collaborateurs et les tiers peuvent ainsi adresser un e-mail à la boîte générique, gérée par le département Conformité et Éthique des Affaires :
jvfralerte-conformite@stellantis-finance.com
ou via la plateforme BKMS (au niveau de STELLANTIS)
https://secure.ethicspoint.eu/
avec une integrity helpline 24h/24 et 7j/7 pour la France :
0800-90-4871.
Un rappel des règles du dispositif de recueil des signalements a été effectué en 2022, le signalement devant être relatif :
Le Comité des Irrégularités du groupe Banque Stellantis France analysant les signalements recueillis a les objectifs suivants :
Ce comité s’est tenu à deux reprises en 2023.
Indicateurs clés de performance | 2021 | 2022 | 2023 | Cible | Horizon |
---|---|---|---|---|---|
Suivi des formations par les collaborateurs au droit de la concurrence (% des effectifs) | 98% | 95% | 99% | > 90% | annuel |
Afin d’être garant des bonnes pratiques de ses collaborateurs en matière de droit de la concurrence, le groupe Banque Stellantis France s’est donné l’ambition de former sans distinction tous ses salariés chaque année depuis 2019 afin de les sensibiliser sur les fondamentaux du droit de la concurrence que sont le bon fonctionnement du marché, la libre pratique tarifaire et la protection du consommateur.
En 2023, 99% des collaborateurs de Banque Stellantis France ont ainsi été formés sur les pratiques autorisées et les pratiques interdites par le droit de la concurrence comme les abus de position dominante ou les ententes qui ont pour objet ou pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché de produits ou de services déterminé, les pratiques concertées qui peuvent se traduire par des réunions au cours desquelles il sera discuté des prix actuels, des prix futurs, de la profitabilité, de taux pratiqués voire de l’identité des clients. Ces formations ont pour objectif d’instruire les collaborateurs sur le fait que des échanges d’informations entre concurrents, peu importe qu’ils se fassent directement ou via une association de professionnels, constituent une infraction au droit de la concurrence, pratiques qui sont prohibées par le groupe Banque Stellantis France qui attend de tous ses collaborateurs une vigilance et un comportement exemplaires lorsqu’ils interviennent en particulier au nom de l’entreprise dans des réunions avec des concurrents, dans le cadre d’actions de lobbying au sein de fédérations professionnelles ou dans des actions de benchmarking.
La politique fiscale du groupe Banque Stellantis France obéit à des règles de transparence et de responsabilité. Le Comité Juridique et Fiscal, dont la tenue est a minima trimestrielle, est responsable du suivi et de la gestion des évolutions et risques fiscaux, et veille également à la conformité de la stratégie fiscale avec la réglementation. Le Comité conseille et propose à la Direction Générale, le cas échéant au Conseil d’Administration, des orientations en matière de politique fiscale pour le groupe Banque Stellantis France.
Elle repose sur les principes suivants :
Le périmètre de consolidation RSE comprend les trois entités du périmètre historique de consolidation financière du groupe Banque Stellantis France : Banque Stellantis France, CREDIPAR et CLV, les entités Stellantis Financial Services Belux et Stellantis Financial Services Nederland ayant été intégrées en mai 2023. Seuls les tableaux de reporting du GAR (Green Asset Ratio) le sont sur la base consolidée de l’ensemble des cinq entités.
Les informations et indicateurs concernent l’année 2023. Les indicateurs chiffrés sont calculés sur la période du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023 (12 mois), avec des données arrêtées au 31 décembre 2023. La majorité des indicateurs sont présentés avec un historique de trois ans.
La Déclaration de Performance Extra-Financière est publiée annuellement.
Cette Déclaration de Performance Extra-Financière au titre de l’année 2023 est publiée en mai 2024, la précédente au titre de l’année 2022, en mai 2023.
Pour plus d’information, vous pouvez écrire au service communication du groupe Banque Stellantis France,
2-10, boulevard de l’Europe, Poissy (78300)
ou le contacter par email :
communication-credipar@stellantis-finance.com.
Les quatre principes de reporting définissant le contenu de la Déclaration de Performance Extra-Financière sont :
afin de présenter une information transparente et de la meilleure qualité possible, en conformité avec les réglementations, et d’évaluer les progrès de la démarche RSE.
Il se conforme ainsi aux exigences de l’ordonnance du 19 juillet 2017 qui transpose la directive européenne 2014/95/UE relative à la publication d’informations sociales et environnementales (DPEF) et s’appuie dès que possible sur les normes Global Reporting Initiative de reporting de développement durable (normes GRI) qui représentent le standard de reporting international de référence.
Le groupe Banque Stellantis France a identifié ses différents risques/enjeux extra-financiers à l’aide d’une matrice de matérialité. La dernière version de cette matrice, qui priorise 12 risques/enjeux selon cinq catégories, a été approuvée par les membres du Conseil d’Administration lors de leur réunion le 24 février 2022. Pour les identifier, le groupe Banque Stellantis France a procédé à une revue des risques rapportés par ses pairs dans l’industrie ainsi que par ses actionnaires dont les groupes Banco Santander et STELLANTIS, avec une analyse des cadres de référence et standards existants en matière de reporting ESG (comprenant les Global Reporting Initiative Standards et les exigences de la DPEF).
Une approche structurée permet au groupe de dresser la liste de tous les facteurs de risque présentant un caractère matériel. Les risques/enjeux extra-financiers sont positionnés sur un graphique à deux dimensions, avec mention de ceux couverts par les ambitions du plan stratégique ETRE :
GRI | Éléments d’informations | Numéros de section | Numéros de page |
---|---|---|---|
102 | Éléments généraux d’information |
|
|
| Profil de l’organisation |
|
|
| 102-1 Nom de l’organisation | 1. Contexte de développement durable | |
| 102-2 Activités, marques, produits et services | 1. Contexte de développement durable | |
| 102-3 Lieu géographique du siège social | 1. Contexte de développement durable | |
| 102-4 Lieu géographique des sites d’activité | 1. Contexte de développement durable | |
| 102-5 Capital et forme juridique | 1. Contexte de développement durable | |
| 102-6 Marchés desservis | 1. Contexte de développement durable ; | |
| 102-7 Taille de l’organisation | 1. Contexte de développement durable ; | |
| 102-9 Chaîne d’approvisionnement | 1. Contexte de développement durable ; | |
| 102-11 Principe de précaution | 1. Contexte de développement durable : | 128 |
|
| 3. Dialogue avec les parties prenantes | 131, 128 |
|
| 5. Cartographie des principaux risques | 136 |
|
| 6. Gouvernance, programmes et politiques existants | 139 |
| Stratégie |
|
|
| 102-15 Principaux impacts, risques | 5. Cartographie des principaux risques | 136 |
| Cibles et performances par rapport aux cibles précisées | 135 | |
|
| 7. Enjeux environnementaux ; 8. Enjeux sociétaux ; | 135
|
| Éthique et intégrité |
|
|
| 102-16 Valeurs, principes, normes | 4. Stratégie RSE du groupe Banque Stellantis France ; | 139 |
|
| 6. Gouvernance, programmes et politiques existants : Programmes et politiques de gestion des risques extra-financiers ; | 139 |
|
| 9. Enjeux sociaux ; | 170 |
|
| 10. Éthique des affaires et gouvernance | 134 |
| 102-17 Mécanismes de conseil et de gestion des préoccupations concernant les questions éthiques | 10. Éthique des affaires et gouvernance | |
| Gouvernance |
|
|
| 102-18 Structure de gouvernance | 6. Gouvernance, programmes et politiques existants | |
| 102-21 Consultation des parties prenantes au sujet des enjeux économiques, environnementaux et sociaux | 3. Dialogue avec les parties prenantes et matrice de matérialité | |
| 102-22 Composition de l’organe de gouvernance le plus élevé et de ses comités | 6. Gouvernance, programmes et politiques existants | Organes de la gouvernance du groupe Banque Stellantis France |
| 102-23 Présidence de l’organe de gouvernance | 6. Gouvernance, programmes et politiques existants | Organes de la gouvernance du groupe Banque Stellantis France |
| 102-25 Conflits d’intérêts | 10. Éthique des affaires et gouvernance : Actions engagées pour prévenir la corruption et lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme | |
| 102-26 Rôle de l’organe de gouvernance le plus élevé dans la définition de l’objet social, des valeurs et de la stratégie | 6. Gouvernance, programmes et politiques existants | Organes de la gouvernance du groupe Banque Stellantis France |
| 102-29 Identification et gestion des impacts économiques, environnementaux et sociaux | 4. Stratégie RSE du groupe Banque Stellantis France ; 5. Cartographie des principaux risques et enjeux extra-financiers ; 6. Gouvernance, programmes et politiques existants | |
| 102-31 Examen des enjeux économiques, environnementaux et sociaux | 5. Cartographie des principaux risques et enjeux extra-financiers ; 6. Gouvernance, programmes et politiques existants | |
| 102-32 Rôle de l’organe de gouvernance le plus élevé dans le reporting de développement durable | 5. Cartographie des principaux risques et enjeux extra-financiers ; 6. Gouvernance, programmes et politiques existants | |
| Implication des parties prenantes |
|
|
| 102-40 Listes des groupes de parties prenantes | 3. Dialogue avec les parties prenantes et matrice de matérialité : Cartographie des parties prenantes du groupe Banque Stellantis France | |
| 102-41 Accords de négociation collective | 9. Enjeux sociaux : Dialogues/relations sociales | |
| 102-42 Identification et sélection des parties prenantes | 3. Dialogue avec les parties prenantes et matrice de matérialité : Cartographie des parties prenantes du groupe Banque Stellantis France | |
| 102-43 Approche de l’implication des parties prenantes | 3. Dialogue avec les parties prenantes et matrice de matérialité | |
| Pratique de reporting |
|
|
| 102-45 Entités incluses dans les états financiers consolidés | 1. Contexte de développement durable : Structure du groupe Banque Stellantis France ; 11. Annexes : Pratique de reporting et méthodologie | |
| 102-46 Définition du contenu du rapport et des périmètres de l’enjeu | 3. Dialogue avec les parties prenantes et matrice de matérialité ; 11. Annexes : Pratique de reporting et méthodologie | |
| 102-47 Liste des enjeux pertinents | 3. Dialogue avec les parties prenantes et matrice de matérialité | |
| 102-50 Période de reporting | 11. Annexes : Pratique de reporting et méthodologie | |
| 102-51 Date du rapport le plus récent | 11. Annexes : Pratique de reporting et méthodologie | |
| 102-52 Cycle de reporting | 11. Annexes : Pratique de reporting et méthodologie | |
| 102-53 Point de contact pour les questions relatives au rapport | 11. Annexes : Pratique de reporting et méthodologie | |
| 102-55 Index du contenu GRI | 11. Annexes : Normes GRI – Table de concordance | |
| 102-56 Vérification externe | 12. Rapport de l’organisme tiers indépendant sur la déclaration consolidée de performance extra-financière figurant dans le rapport de gestion | |
200 | Enjeux économiques |
|
|
| 103.1 Explication de l’enjeu pertinent et de son périmètre | 5. Cartographie des principaux risques et enjeux extra-financiers ; 10. Éthique des affaires et gouvernance | |
| 103.2 L’approche managériale et ses composantes | 5. Cartographie des principaux risques et enjeux extra-financiers ; 6. Gouvernance, programmes et politiques existants : Politiques et programmes qui supportent la stratégie RSE du groupe Banque Stellantis France ; 10. Éthique des affaires et gouvernance | |
| 103.3 Évaluation de l’approche managériale | 10. Éthique des affaires et gouvernance | |
| Lutte contre la corruption |
|
|
| 205-1 Activités évaluées en termes de risque lié à la corruption | 6. Gouvernance, programmes et politiques existants : Politiques et programmes qui supportent la stratégie RSE du groupe Banque Stellantis France ; 10. Éthique des affaires et gouvernance : Actions engagées pour prévenir la corruption et lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme | |
| 205-2 Communication et formation relatives aux politiques et procédures de lutte contre la corruption | 10. Éthique des affaires et gouvernance : Actions engagées pour prévenir la corruption et lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme | |
| Fiscalité |
|
|
| 207-1 Approche de la politique fiscale | 10. Éthique des affaires et gouvernance : Actions engagées pour prévenir l’évasion fiscale | |
| 207-2 Gouvernance fiscale, contrôle et gestion des risques | 10. Éthique des affaires et gouvernance : Actions engagées pour prévenir l’évasion fiscale | |
300 | Enjeux environnementaux |
|
|
| 103-1 Explication de l’enjeu pertinent et de son périmètre | 5. Cartographie des principaux risques et enjeux extra-financiers ; 7. Enjeux environnementaux | |
| 103-2 L’approche managériale et ses composantes | 5. Cartographie des principaux risques et enjeux extra-financiers ; 6. Gouvernance, programmes et politiques existants : Politiques et programmes qui supportent la stratégie RSE du groupe Banque Stellantis France ; 7. Enjeux environnementaux | 1.6.5, 1.6.6, Politiques et programmes qui supportent la stratégie RSE du groupe Banque Stellantis France |
| 103-3 Évaluation de l’approche managériale | 7. Enjeux environnementaux | |
| 301-1 Matières utilisées par poids ou par volume | 7. Enjeux environnementaux : Déclaration CITEO de tonnage papier | |
| 305-1 Émissions directes de GES (scope 1) | 7. Enjeux environnementaux : Bilan GES | Émissions GES par poste de consommation et Scope d’émissions |
| 305-2 Émissions indirectes de GES (scope 2) | 7. Enjeux environnementaux : Bilan GES | Émissions GES par poste de consommation et Scope d’émissions |
| 305-3 Émissions indirectes de GES (scope 3) | 7. Enjeux environnementaux : Bilan GES | Émissions GES par poste de consommation et Scope d’émissions |
| 305-4 Intensité des émissions de GES | 7. Enjeux environnementaux : Bilan GES | Émissions GES par poste de consommation et Scope d’émissions |
| 305-5 Réduction des émissions de GES | 7. Enjeux environnementaux : grEEn campus et financement des véhicules plus écologiques (électriques et hybrides) | |
400 | Enjeux sociaux |
|
|
| 103-1 Explication de l’enjeu pertinent et de son périmètre | 5. Cartographie des principaux risques et enjeux extra-financiers ; 8. Enjeux sociétaux ; 9. Enjeux sociaux | |
| 103-2 L’approche managériale et ses composantes | 5. Cartographie des principaux risques et enjeux extra-financiers ; 6. Gouvernance, programmes et politiques existants : Politiques et programmes qui supportent la stratégie RSE du groupe Banque Stellantis France ; 8. Enjeux sociétaux ; 9. Enjeux sociaux | |
| 103-3 Évaluation de l’approche managériale | 8. Enjeux sociétaux ; 9. Enjeux sociaux | |
| Emploi |
|
|
| 401-1 Recrutement de nouveaux employés et rotation du personnel | 4. Stratégie RSE du groupe Banque Stellantis France : Employeur responsable ; | |
| Santé et sécurité au travail |
|
|
| 403-1 Système de management de la santé et de la sécurité au travail | 9. Enjeux sociaux : Employeur responsable | |
| 403-2 Identification des dangers, évaluation des risques et investigation des événements indésirables | 9. Enjeux sociaux : Employeur responsable | |
| 403-4 Participation et consultation des travailleurs et communication relative à la santé et à la sécurité au travail | 9. Enjeux sociaux : Employeur responsable | |
| 403-5 Formation des travailleurs à la santé et à la sécurité au travail | 9. Enjeux sociaux : Employeur responsable | |
| 403-7 Prévention et réduction des impacts sur la santé et la sécurité au travail directement liés aux relations d’affaires | 9. Enjeux sociaux : Employeur responsable | |
| Formation et éducation |
|
|
| 404-1 Nombre d’heures de formation par an par employé | 9. Enjeux sociaux : Employeur responsable | |
| Diversité et égalité des chances |
|
|
| 405-1 Diversité des organes de gouvernance et des employés | 9. Enjeux sociaux : Actions engagées en faveur des droits de l’homme et des personnes handicapées | Actions engagées en faveur des droits de l’homme et des personnes handicapées |
| Confidentialité des données des clients |
|
|
| 418-1 Plaintes fondées relatives à l’atteinte à la confidentialité des données des clients et aux pertes de données des clients | 8. Enjeux sociétaux : Actions engagées pour la protection des données clients/cybersécurité | Actions engagées pour la protection des données clients/cybersécurité |
| Conformité socio-économique |
|
|
| 419-1 Non-conformité à la législation et aux réglementations sociales et économiques | 9. Enjeux sociaux |
Éléments | Textes de référence | Numéros de section | Numéros de page |
|
---|---|---|---|---|
Modèle d’affaires (ou modèle commercial) | Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, I du Code de commerce | 2. Modèle d’affaires |
| |
Description des principaux risques liés à l’activité du groupe | Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, I. 1° du Code de commerce | 3. Dialogue avec les parties prenantes et matrice de matérialité : Matrice de matérialité ; |
| |
5. Cartographie des principaux risques et enjeux extra-financiers ; |
| |||
6. Gouvernance, programmes et politiques existants |
| |||
Informations sur les effets de l’activité quant au respect des droits de l’homme et à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, et la manière dont le groupe prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité (description des politiques appliquées et procédures de diligence raisonnable mises en œuvre pour prévenir, identifier et atténuer les principaux risques liés à l’activité du groupe) | Articles L. 225-102-1, III, L. 22-10-36, R. 22-10-29, R. 225-104 et R. 225-105, I.2° du Code de commerce | 3. Dialogue avec les parties prenantes et matrice de matérialité : Matrice de matérialité ; |
| |
4. Stratégie RSE du groupe Banque Stellantis France ; |
| |||
5. Cartographie des principaux risques et enjeux extra-financiers ; |
| |||
6. Gouvernance, programmes et politiques existants ; |
| |||
10. Éthique des affaires et gouvernance |
| |||
Résultats des politiques appliquées par le groupe, incluant des indicateurs clés de performance | Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, I. 3° du Code de commerce | Indicateurs chiffrés présentés dans les sections suivantes : |
|
|
7. Enjeux environnementaux ; |
| |||
8. Enjeux sociétaux ; |
| |||
9. Enjeux sociaux ; |
| |||
10. Éthique des affaires et gouvernance |
| |||
Informations environnementales (politique générale en matière environnementale, pollution, changement climatique) | Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, II. A. 2° du Code de commerce | 7. Enjeux environnementaux |
| |
Informations sociales (emploi, organisation du travail, santé et sécurité, relations sociales, formation, égalité de traitement) | Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, II. A. 1° du Code de commerce | 9. Enjeux sociaux |
| |
Informations sociétales (engagements sociétaux en faveur du développement durable, loyauté des pratiques) | Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, II. A. 3° du Code de commerce | 8. Enjeux sociétaux ; |
| |
10. Éthique des affaires et gouvernance |
| |||
Informations relatives à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale | Articles L. 225-102-1, L. 22-10-36, R. 22-10-29 et R. 225-105, II. B. 1° du Code de commerce | 10. Éthique des affaires et gouvernance : |
|
|
Actions engagées pour prévenir la corruption et lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme ; |
| |||
Actions engagées pour prévenir l’évasion fiscale |
| |||
Accords collectifs conclus dans l’entreprise et leurs impacts sur la performance économique de l’entreprise ainsi que sur les conditions de travail des salariés | Articles L. 225-102-1, III et R. 225-105, II. A. 1° du Code de commerce | 9. Enjeux sociaux : Dialogues/relations sociales |
| |
Informations relatives aux actions en faveur des droits de l’homme | Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, II. B. 2° du Code de commerce | 9. Enjeux sociaux : Actions engagées en faveur des droits de l’homme et des personnes handicapées | Actions engagées en faveur des droits de l’homme et des personnes handicapées |
|
Informations relatives aux actions visant à promouvoir la pratique d’activités physiques et sportives et aux mesures prises en faveur des personnes handicapées | Article L. 225-102-1 du Code de commerce
| 9. Enjeux sociaux : |
|
|
Actions engagées en faveur des droits de l’homme et des personnes handicapées ; | Actions engagées en faveur des droits de l’homme et des personnes handicapées |
| ||
Actions visant à promouvoir la pratique d’activités physiques et sportives | Actions visant à promouvoir la pratique d’activités physiques et sportives |
| ||
Informations relatives aux actions visant à promouvoir le lien Nation-armée et à soutenir l’engagement dans les réserves | Article L. 225-102-1 du Code de commerce | 9. Enjeux sociaux : Informations relatives aux actions visant à promouvoir le lien Nation-armée et à soutenir l’engagement dans les réserves | Actions visant à promouvoir la pratique d’activités physiques et sportives |
|
Attestation de l’organisme tiers indépendant sur les informations présentes dans la DPEF | Articles L. 225-102-1, III et R. 225-105-2 du Code de commerce | 12. Rapport de l’organisme tiers indépendant sur la déclaration consolidée de performance extra-financière figurant dans le rapport de gestion |
|
Exercice clos le 31 décembre 2023
Aux actionnaires,
En notre qualité d’organisme tiers indépendant, membre du réseau Mazars, commissaire aux comptes de Banque Stellantis France (ci-après la « Société »), accrédité par le COFRAC Inspection sous le numéro 3-1895 (accréditation dont la liste des sites et la portée sont disponibles sur www.cofrac.fr), nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur les informations historiques (constatées ou extrapolées, ci-après les « Informations ») de la déclaration consolidée de performance extra-financière (ci-après la « Déclaration »), préparées selon les procédures de la Société (ci-après le « Référentiel »), pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, présentées dans le rapport de gestion de la Société, en application des dispositions des articles L. 225-102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du Code de commerce.
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la Déclaration est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
L’absence de cadre de référence généralement accepté et communément utilisé ou de pratiques établies sur lesquels s’appuyer pour évaluer et mesurer les Informations permet d’utiliser des techniques de mesure différentes, mais acceptables, pouvant affecter la comparabilité entre les entités et dans le temps.
Par conséquent, les Informations doivent être lues et comprises en se référant au Référentiel dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration.
Les Informations peuvent être sujettes à une incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées. Certaines informations sont sensibles aux choix méthodologiques, hypothèses et/ou estimations retenues pour leur établissement et présentées dans la Déclaration.
Il appartient au Conseil d’Administration :
La Déclaration a été établie en appliquant le Référentiel de la Société tel que mentionné ci-avant.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur :
Nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur les informations historiques, constatées ou extrapolées.
Comme il nous appartient de formuler une conclusion indépendante sur les Informations telles que préparées par la direction, nous ne sommes pas autorisés à être impliqués dans la préparation desdites Informations, car cela pourrait compromettre notre indépendance. Il ne nous appartient pas en revanche de nous prononcer sur :
Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225-1 et suivants du Code de commerce, à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention tenant lieu de programme de vérification et à la norme internationale ISAE 3000 (révisée).
Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l’article L. 822-11 du Code de commerce et le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et réglementaires applicables, des règles déontologiques et de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention.
Nos travaux ont mobilisé les compétences de quatre personnes et se sont déroulés entre janvier et mars 2024. Nous avons mené une dizaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration.
Nous avons planifié et effectué nos travaux en prenant en compte le risque d’anomalies significatives sur les Informations.
Nous estimons que les procédures que nous avons menées en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée :
Les procédures mises en œuvre dans le cadre d’une mission d’assurance modérée sont moins étendues que celles requises pour une mission d’assurance raisonnable effectuée selon la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
Paris-La Défense, le 13 mars 2024
L’organisme tiers indépendant
Mazars SAS
Tristan Mourre
Associé Sustainability
Annexe 1 : informations considérées comme les plus importantes
Indicateurs clés de performance et autres résultats quantitatifs
|
---|
Bilan carbone (Scopes 1, 2 et 3) |
Déclaration CITEO de tonnage papier |
Part de financement des véhicules électriques accordés (% de financements sur les véhicules électriques livrés neufs aux particuliers) |
Litiges/plaintes clients recouvrement |
Net Promoter Score |
Part de financement des flottes de véhicules d’entreprises exerçant leur activité dans des domaines socialement responsables |
Nombre d’heures de formation par an par collaborateur |
Turnover |
Taux d’absentéisme maladie rémunéré |
Nombre de nouveaux recrutements en CDI |
Nombre d’accords signés sur l’année |
Part de collaboratrices parmi les cadres |
Suivi des formations par les collaborateurs sur la protection des données personnelles et la réglementation RGPD |
Suivi des formations par les collaborateurs sur la lutte contre le blanchiment/financement du terrorisme et la lutte contre la corruption/au dispositif de recueil des signalements |
(en millions d’euros) | Notes | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
|
|
---|---|---|---|---|---|
Actif |
|
|
|
|
|
Caisse, banques centrales | 3 |
|
| ||
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 4 |
|
| ||
Instruments dérivés de couverture | 5 |
|
| ||
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 6 |
|
| ||
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés, au coût amorti | 7 |
|
| ||
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 8 et 29 |
|
| ||
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 9 et 26.1 | ( |
|
| |
Actifs d’impôts courants | 30.1 |
|
| ||
Actifs d’impôts différés | 30.1 |
|
| ||
Comptes de régularisation et actifs divers | 10 |
|
| ||
Immobilisations corporelles | 11 |
|
| ||
Immobilisations incorporelles | 11 |
|
| ||
Total de l’actif |
|
|
|
(en millions d’euros) | Notes | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
Passif |
|
|
|
Banques centrales |
| ||
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 12 | ||
Instruments dérivés de couverture | 13 | ||
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés | 14 | ||
Dettes envers la clientèle | 15 | ||
Dettes représentées par un titre | 16 | ||
Passifs d’impôts courants | 30.1 | ||
Passifs d’impôts différés | 30.1 | ||
Comptes de régularisation et passifs divers | 17 | ||
Provisions | 18 | ||
Dettes subordonnées | 19 | ||
Capitaux propres |
| ||
Capitaux propres part du groupe |
| ||
Capital et réserves liées |
| ||
Réserves consolidées |
| ||
    dont résultat net – part du groupe |
| ||
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
| ( | |
Total du passif |
|
(en millions d’euros) | Notes | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
Intérêts et produits assimilés | 23 | ||
Intérêts et charges assimilées | 24 | ( | ( |
Commissions (produits) | 25 | ||
Commissions (charges) | 25 | ( | ( |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | 26 | ||
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres | ( | ||
Produits des autres activités | 27 | ||
Charges des autres activités | 27 | ( | ( |
Produit net bancaire |
| ||
Charges générales d’exploitation | 28 | ( | ( |
Personnel |
| ( | ( |
Autres charges générales d’exploitation |
| ( | ( |
Dotations aux amortissements et dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles |
| ( | ( |
Résultat brut d’exploitation |
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Coût du risque de crédit | 29 | ( | ( |
Résultat d’exploitation |
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Charges des engagements sociaux |
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Produits des engagements sociaux |
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Autres éléments hors exploitation |
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Résultat avant impôt |
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Impôt sur les bénéfices | 30.2 et 30.3 | ( | ( |
Résultat net |
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dont part du groupe |
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Résultat par action (en euros) |
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(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | ||||
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Avant impôts | Impôts | Après impôts | Avant impôts | Impôts | Après impôts | |
Résultat net | ( | ( | ||||
dont intérêts minoritaires |
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Éléments recyclables par résultat | ( | ( | ( | |||
Réévaluation des actifs financiers | ( | ( | ||||
dont évaluation reprise en résultat net | ||||||
dont évaluation directe par capitaux propres | ( | ( | ||||
Réévaluation des instruments dérivés de couverture | ( | ( | ( | |||
dont évaluation reprise en résultat net | ||||||
dont évaluation directe par capitaux propres | ( | ( | ( | |||
Éléments non recyclables par résultat | ( | ( | ( | |||
Écarts actuariels sur engagements de retraite | ( | ( | ( | |||
Autres | ||||||
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ( | ( | ( | |||
dont intérêts minoritaires |
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| - |
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Total Résultat et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ( | ( | ||||
dont intérêts minoritaires |
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| - |
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dont part du groupe |
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(en millions d’euros) | Capital et réserves liées | Réserves consolidées | Écarts d’évaluation – Part du groupe | Capitaux propres part du groupe | Capitaux propres part des minoritaires | Total capitaux propres consolidés | ||||
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Capital | Primes d’émission, d’apport et de fusion | Réserve légale et autres réserves | Écarts actuariels sur engagements de retraite | Réévaluation à la juste valeur par capitaux propres | ||||||
Actifs financiers | Instruments dérivés de couverture | |||||||||
Au 1er janvier 2022 | ( | |||||||||
Affectation du résultat de l’exercice précédent | ||||||||||
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ( | |||||||||
Dividendes versés à Santander Consumer Finance |
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Dividendes versés à Stellantis Financial Services Europe |
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Au 31 décembre 2022 | ( | |||||||||
Affectation du résultat de l’exercice précédent | ||||||||||
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ( | ( | ||||||||
Écarts actuariels de Stellantis Financial Services Nederland |
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Dividendes versés à Santander Consumer Finance | ( | ( | ( | |||||||
Dividendes versés à Stellantis Financial Services Europe | ( |
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Au 31 décembre 2023 | ( | |||||||||
Au 31 décembre 2014, le capital social de Banque Stellantis France était de 9 600 000 euros, intégralement libéré ; il était divisé en 600 000 actions. Au 31 décembre 2015, le capital social de Banque Stellantis France était de 144 842 528 euros, intégralement libéré ; il était divisé en 9 052 658 actions. Pour mémoire, le 30 janvier 2015 ont été constatées chez Banque Stellantis France :
Depuis le 31 décembre 2016, le capital social de Banque Stellantis France est de 144 842 528 euros, intégralement libéré ; il est divisé en 9 052 658 actions. |
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
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Résultat avant impôts | ||
Élimination des résultats sans effet sur la trésorerie |
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Dotations nettes aux amortissements et dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles | ||
Dotations nettes aux provisions et dépréciations | ||
Pertes/gains nets des activités d’investissement | ||
Produits/charges des activités de financement | ||
Autres mouvements | ( | |
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat avant impôts et des autres ajustements | ||
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | ( | |
Flux liés aux opérations avec la clientèle | ( | ( |
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers | ( | |
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | ( | |
Impôt sur les bénéfices versés | ( | |
Diminution/augmentation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles | ( | |
Total flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A) | ||
Flux liés aux participations | ( | |
Encaissements liés aux cessions de filiales | ||
Décaissements liés aux acquisitions de filiales | ( | |
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | ( | ( |
Décaissements liés aux acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles | ( | ( |
Encaissements liés aux cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles | ||
Effet des variations de périmètre | ||
Total flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B) | ( | ( |
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires | ( | |
Décaissements liés aux dividendes payés à : |
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> Santander Consumer Finance | ||
> Stellantis Financial Services Europe | ( | |
Encaissements liés aux émissions d’instruments de capitaux propres | ||
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement |
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Encaissement/décaissement lié à la dette subordonnée/dette de location | ( | |
Total flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C) | ( | ( |
Effets de la variation des taux de change (D) | ||
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) | ||
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture | ||
Caisse, banques centrales (actif et passif) | ||
Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit | ||
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | ||
Caisse, banques centrales (actif et passif) | ||
Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit |
Contexte macroéconomique
Au cours du premier semestre 2023, la Banque centrale européenne a continué à relever ses taux d’intérêt, mais en ralentissant le rythme des hausses, jusqu’à les maintenir stables depuis mi-septembre 2023, tenant compte à la fois du repli de l’inflation et de la faible croissance économique en zone euro.
Réorganisation de la configuration européenne des activités de financement de STELLANTIS
Le 17 décembre 2021, STELLANTIS avait annoncé l’entrée en négociations exclusives avec ses partenaires financiers européens, visant à réorganiser la configuration européenne de ses activités de financement, permettant ainsi de proposer des offres de financement cohérentes et attractives à l’ensemble des clients, concessionnaires et distributeurs des marques de STELLANTIS.
Les « accords-cadres » avaient été signés le 31 mars 2022 et Santander Consumer Finance devait mener, par le biais de sociétés communes codétenues avec STELLANTIS, les activités de financement (exception faite de la location longue durée pour les professionnels et les entreprises) en France, en Italie, en Espagne, en Belgique, en Pologne, aux Pays-Bas et, par le biais d’un accord commercial, au Portugal.
À compter du 3 avril 2023, Santander Consumer Finance est ainsi devenu le partenaire exclusif de STELLANTIS sur ce périmètre d’activités et pour l’ensemble des marques du groupe.
Lancement de la collecte de dépôts à l’international
À l’occasion de ses dix ans, la marque « Distingo par PSA Banque » devient « Distingo Bank » et prend une dimension internationale avec le lancement de son offre en Allemagne en juin 2023, puis en Espagne et aux Pays-Bas fin 2023.
Dans le cadre du partenariat entre Stellantis Financial Services Europe et Santander Consumer Finance, Banque Stellantis France a acquis le 30 mai 2023 auprès de Stellantis Financial Services España (joint-venture en Espagne détenue à 50/50 par Stellantis Financial Services Europe et Santander Consumer Finance), les titres des sociétés Stellantis Financial Services Belux et Stellantis Financial Services Nederland. Le groupe Banque Stellantis France consolide désormais, sans impact sur leur activité commerciale, ces deux sociétés de financement automobile opérant en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas.
En octobre 2023, CREDIPAR a cédé au FCT Auto ABS French LT Leases 2023 des créances correspondant aux loyers futurs de contrats de location avec option d’achat. CREDIPAR conserve l’essentiel des résultats opérationnels attachés aux créances cédées au fonds. En conséquence, ce dernier est consolidé par intégration globale depuis octobre 2023.
Sociétés | Code ISO pays | Participation de Banque Stellantis France | 31/12/2023 | 31/12/2022 | ||||
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Directe % | Indirecte | Méthode de consolidation | % intérêts | Méthode de consolidation | % intérêts | |||
% | Détenue par | |||||||
Filiales |
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Financement des ventes |
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CREDIPAR | FR | 100 | - | - | IG | 100 | IG | 100 |
CLV | FR | - | 100 | CREDIPAR | IG | 100 | IG | 100 |
Stellantis Financial Services Belux* | BE | 100 | - | - | IG | 100 | - | - |
Stellantis Financial Services Nederland* | NL | 100 | - | - | IG | 100 | - | - |
Entités ad hoc |
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FCT Auto ABS French Loans Master | FR | - | - |
| IG | 100 | IG | 100 |
FCT Auto ABS DFP Master – Compartment France 2013 | FR | - | - |
| IG | 100 | IG | 100 |
FCT Auto ABS French Leases Master – Compartment 2016 | FR | - | - |
| IG | 100 | IG | 100 |
FCT Auto ABS French LT Leases Master | FR | - | - |
| IG | 100 | IG | 100 |
FCT Auto ABS Belgium Loans 2019* | BE | - | - |
| IG | 100 | - | - |
FCT Auto ABS French Leases 2021 | FR | - | - |
| IG | 100 | IG | 100 |
FCT Auto ABS French Leases 2023 | FR | - | - |
| IG | 100 | - | - |
* Suite à l’acquisition de Stellantis Financial Services Belux et de Stellantis Financial Services Nederland le 30 mai 2023.
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En application du règlement européen CE n° 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales à partir du 1er janvier 2005, le groupe Banque Stellantis France a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards), tel qu’adopté dans l’Union européenne et d’application obligatoire à cette date. Il n’existe pas actuellement de différence matérielle au sein de Banque Stellantis France entre les IFRS telles que publiées par l’IASB et telles qu’adoptées dans l’Union européenne, y compris en termes de date d’application obligatoire.
Le Collège de l’ANC a adopté le 8 avril 2022 la recommandation n° 2022-01 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales pour répondre aux exigences de présentation liées à la norme IFRS 17 – Contrats d’assurance. Cette recommandation se substitue à la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017. Elle est devenue applicable à compter de la date de première application de la norme IFRS 17, soit le 1er janvier 2023. Les modifications de présentation étant liées à l’activité d’assurance, ce texte n’a pas d’impact pour Banque Stellantis France.
Le référentiel IFRS comprend les normes IFRS, les normes IAS (International Accounting Standards), ainsi que leurs interprétations IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee) et SIC (Standing Interpretations Committee).
Les normes et interprétations appliquées sont identiques à celles appliquées au 31 décembre 2022, complétées par les normes et interprétations dont l’application est obligatoire pour la première fois en 2023.
Il n’y a pas de nouveaux textes d’application obligatoire au 1er janvier 2023, applicables par le groupe Banque Stellantis France.
En l’absence de modèle de présentation imposé par le référentiel IFRS, la présentation des états de synthèse du groupe Banque Stellantis France est largement inspirée de la Recommandation de l’ANC (Autorité des Normes Comptables) n° 2022-01 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales. Cette Recommandation, adoptée le 8 avril 2022 par le Collège de l’ANC, se substitue à la recommandation 2017-02 du 2 juin 2017. Elle est applicable depuis la date de première application de la norme IFRS 17 – Contrats d’assurance, soit le 1er janvier 2023.
Les comptes consolidés regroupent les comptes de la société Banque Stellantis France et de ses filiales, selon les principes de consolidation exposés dans « Méthodes de consolidation » au paragraphe A.1 ci-après.
Les comptes individuels sociaux de Banque Stellantis France et de ses filiales sont établis selon les règles comptables en vigueur en France et sont, pour des raisons d’homogénéité, retraités avant d’être consolidés.
Les principes comptables utilisés sont décrits aux paragraphes B à G ci-après.
Les parties liées correspondent aux entités ayant entre elles les liens suivants : contrôle exclusif, contrôle conjoint et influence notable conformément à la définition précisée par IAS 24 R.
Les comptes consolidés annuels du groupe Banque Stellantis France ainsi que les notes annexes afférentes ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 13 février 2024.
Les sociétés sur lesquelles Banque Stellantis France détient directement ou indirectement un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale.
Les comptes réciproques ainsi que les résultats de cessions entre les sociétés du groupe sont éliminés.
La comptabilisation et l’évaluation des opérations en devises sont définies par la norme IAS 21 – Effets des variations des cours des monnaies étrangères. En application de cette norme, d’une part, de la réglementation qui s’impose aux banques françaises, d’autre part, les opérations libellées en monnaies étrangères sont comptabilisées dans leur devise d’origine. À chaque arrêté comptable, les éléments du bilan en devises étrangères sont réévalués en juste valeur au cours de clôture de la BCE. Les écarts de réévaluation correspondants sont enregistrés au compte de résultat, sur la ligne « Opérations de change ». Au 31 décembre 2023, il n’y a pas d’écart de réévaluation au titre des opérations en devises dans les comptes de Banque Stellantis France.
La préparation des états financiers en accord avec les principes comptables IAS/IFRS requiert, de la part de la Direction, la prise en compte d’estimations et d’hypothèses pour la détermination des montants comptabilisés de certains actifs, passifs, produits et charges ainsi que de certaines informations données en notes annexes sur les actifs et passifs éventuels. Les estimations et hypothèses retenues sont celles que la Direction considère comme étant les plus pertinentes et réalisables, compte tenu de l’environnement du groupe.
Compte tenu du caractère incertain inhérent à ces modes de valorisation, les montants réels définitifs peuvent s’avérer différents de ceux précédemment estimés.
Pour limiter ces incertitudes, les estimations et hypothèses font l’objet de revues périodiques ; les modifications apportées sont immédiatement comptabilisées, conformément à la norme IAS 8 – Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs.
Dans les comptes sociaux en normes françaises, les principes de comptabilisation à la juste valeur requis par la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation ne sont pas reconnus. La comptabilisation en juste valeur des instruments dérivés, des actifs ou de certains passifs financiers à la juste valeur par résultat ainsi que la traduction comptable de la méthode de couverture prévue par la norme IAS 39 nécessitent d’effectuer des retraitements dans les comptes consolidés, dont les principes sont détaillés dans le paragraphe C « Actifs et passifs financiers » ci-après. Les principes d’évaluation à la juste valeur sont appliqués conformément à la norme IFRS 13.
Certains retraitements apportés aux comptes sociaux pour les mettre en harmonie avec les principes comptables retenus pour la consolidation, ainsi que certains reports d’imposition dans le temps qui existent dans les comptes sociaux ou qui sont liés aux écritures de consolidation, peuvent dégager des différences temporaires entre la base imposable fiscalement et le résultat retraité. Conformément à la norme IAS 12 – Impôts sur le résultat, ces différences donnent lieu, sous réserve de perspectives réelles d’utilisation dans un horizon raisonnable, à la constatation d’impôts différés dans les comptes consolidés et sont déterminées en application de la méthode du report variable. Les déficits fiscaux donnent lieu, sous la même réserve, à constatation d’un actif d’impôts différés sur déficits lorsque leur recouvrabilité est probable.
Selon la norme IAS 16 – Immobilisations corporelles, les immobilisations corporelles sont enregistrées à leur coût d’acquisition. Les immobilisations corporelles autres que les terrains sont amorties linéairement sur les durées d’utilité estimées, dont les principales sont les suivantes :
| 20 Ã 30 ans ; 4 ans ; 4 Ã 10 ans. |
L’amortissement est calculé sous déduction le cas échéant d’une valeur résiduelle. Sauf cas particuliers, les valeurs résiduelles sont nulles.
La durée d’utilité de ces actifs est revue et fait l’objet d’un ajustement si nécessaire, à chaque date d’arrêté comptable.
Suite à l’entrée en vigueur d’IFRS 16 – Contrats de location à partir du 1er janvier 2019, tout contrat de location s’analyse par le preneur comme l’acquisition d’un droit d’utilisation d’un actif, pendant la durée du contrat, en contrepartie de l’obligation de payer les loyers.
En conséquence, dès l’origine, Banque Stellantis France, en tant que preneur, comptabilise ce droit d’utilisation qui est amorti sur la durée du contrat. En contrepartie, une dette de location est reconnue en autres passifs financiers. Les loyers versés se présentent comme des échéances de remboursement, intégrant une part de capital et une part d’intérêts en compte de résultat. Ainsi, la charge annuelle de location (amortissement et intérêts de la période) est décroissante sur la durée du contrat.
Selon la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs, la valeur d’utilité des immobilisations corporelles et incorporelles est testée dès l’apparition d’indices de pertes de valeur, passés en revue à chaque clôture. Ce test est effectué au minimum une fois par an pour les actifs à durée de vie indéfinie, catégorie limitée dans le cas du groupe aux écarts d’acquisition, et seulement dans le cas où l’actif en question est significatif.
Pour ce test, les immobilisations sont regroupées en Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) et les écarts d’acquisition sont affectés à l’UGT concernée. Les UGT sont des ensembles homogènes d’actifs dont l’utilisation continue génère des entrées de trésorerie, largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres groupes d’actifs. La valeur d’utilité de ces unités est déterminée par référence à des flux futurs nets de trésorerie actualisés. Lorsque cette valeur est inférieure à la valeur nette comptable de l’UGT, une perte de valeur est enregistrée pour la différence et imputée en priorité sur les écarts d’acquisition.
Le groupe Banque Stellantis France dans son intégralité représente une seule UGT.
L’évaluation et la comptabilisation des actifs et passifs financiers sont définies par la norme IFRS 9 adoptée par la Commission européenne en novembre 2016, par le biais du règlement (UE) 2016/2067.
Conformément à la possibilité offerte par la norme IFRS 9, le groupe Banque Stellantis France a choisi comme élément déclencheur de la comptabilisation au bilan la date de transaction. En conséquence, lorsqu’un délai sépare la date de transaction (i.e. engagement) de la date de règlement, l’achat ou la vente de titres fait l’objet d’une comptabilisation au bilan à la date de la transaction (cf. paragraphe C.5.2 ci-après).
Le groupe Banque Stellantis France comptabilise des dépôts à vue de la clientèle en « Dettes envers la clientèle ».
Tous les instruments dérivés sont enregistrés au bilan à leur juste valeur. Sauf exception relative à la couverture, détaillée ci-dessous, la variation de juste valeur des instruments dérivés est enregistrée en contrepartie du compte de résultat.
Les instruments dérivés peuvent être désignés comme instruments de couverture dans une relation de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie :
La comptabilité de couverture est applicable dans les conditions restrictives suivantes :
L’application de la comptabilité de couverture a pour conséquence :
La part inefficace de la variation de valeur des instruments de couverture, quelle que soit la stratégie, est systématiquement enregistrée au compte de résultat.
Au bilan :
Dans le compte de résultat :
Les techniques d’évaluation doivent maximiser l’utilisation de données observables sur le marché. Ces techniques sont classées selon une hiérarchie à trois niveaux (par ordre décroissant de priorité) qui reprend celle d’IFRS 7 pour les instruments financiers :
Sont enregistrés en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » :
Ce poste intègre les dettes financières ayant fait l’objet d’une option pour une comptabilisation à la juste valeur par résultat. Cette option permet d’évaluer des instruments financiers à la juste valeur par le résultat à condition que cette désignation soit irrévocable et qu’elle soit effectuée lors de la comptabilisation initiale. Cette option a pour but d’améliorer la présentation des états financiers en permettant de rendre symétriques les variations de valeur de dérivés couvrant économiquement le risque de taux de ces dettes, et la variation de valeur de ces mêmes dettes. Les variations de valeur de ces dettes intègrent alors celles du spread émetteur du groupe Banque Stellantis France.
Les passifs financiers à la juste valeur par résultat enregistrent également les valeurs négatives des dérivés non utilisés à des fins de couverture au sens de la norme IFRS 9, ce qui est le cas notamment des swaps de taux couvrant économiquement les actifs ou les passifs financiers à la juste valeur par résultat.
Les différentes catégories de clientèle sont présentées dans le paragraphe E « Information sectorielle » ci-après.
Les encours de crédit à la clientèle sont répartis par type de financement :
Un actif financier est évalué au coût amorti si les deux conditions suivantes sont réunies :
Les encours de crédit figurant au bilan correspondent à l’engagement financier net du groupe Banque Stellantis France. Ainsi, le capital restant dû des créances sur la clientèle, majoré des créances rattachées et hors effet de l’application de la comptabilité de couverture (cf. paragraphe C.4.3 ci-après), intègre également :
Cette valorisation des encours au coût amorti représente la meilleure estimation de l’exposition maximale au risque de contrepartie sur ce poste.
Les produits d’intérêts comptabilisés correspondent au rendement actuariel tiré des flux de trésorerie à recouvrer, évalués au taux d’intérêt effectif (TIE).
Conformément aux normes IFRS 16 – Contrats de location et IFRS 9 – Instruments financiers, en dehors des véhicules de démonstration loués dans le cadre du nouveau modèle de distribution « New Retailer Model », les véhicules loués à la clientèle sont comptabilisés en substance comme des crédits, car le groupe Banque Stellantis France ne détient pas les risques et avantages liés à la propriété du véhicule (cf. Note 8.1 – Ventilation des prêts et créances par type de financement).
Les loyers et amortissements relatifs à ces immobilisations sont ainsi retraités afin de présenter l’ensemble de ces opérations comme des encours de crédit.
Les véhicules de démonstration loués dans le cadre du nouveau modèle de distribution « New Retailer Model » sont classés en location simple en raison du non-transfert des risques et avantages inhérents à la propriété des véhicules. Cette qualification tient également compte de la durée des contrats, nettement inférieure à la durée de vie économique des véhicules.
En application d’IAS 16 – Immobilisations corporelles, les véhicules faisant l’objet de contrats de location simple sont comptabilisés comme des immobilisations corporelles, à l’actif du bilan pour leur valeur brute, nette du cumul des amortissements et dépréciations. Les amortissements sont calculés sur une base amortissable correspondant à la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle en fin de contrat et sont rapportés au résultat de manière linéaire sur la durée restante du contrat. La valeur résiduelle est estimée en date d’acquisition et est revue a minima chaque trimestre. Les dépréciations sont déterminées et comptabilisées conformément à la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.
Au compte de résultat, les revenus locatifs sont comptabilisés en produits de façon linéaire sur toute la durée du contrat de location.
Les encours de crédit peuvent faire l’objet de couvertures les immunisant contre le risque de taux. L’application de la comptabilité de couverture, dans le cadre d’une stratégie de couverture de juste valeur, entraîne la correction de la valeur de la partie couverte des encours, par contrepartie du résultat (cf. paragraphe C.1.1 « Principes d’enregistrement des dérivés et des couvertures » ci-avant).
Les dépréciations sont isolées dans des postes spécifiques.
Les différentes catégories de clientèle sont présentées dans le paragraphe E « Information sectorielle » ci-après.
Conformément à la norme IFRS 9, les encours de crédit Retail et Corporate font l’objet d’une dépréciation pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses) dès la date de première comptabilisation.
Les instruments financiers concernés sont classés en trois catégories (stages) dépendant de l’évolution de la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Une dépréciation est enregistrée sur les encours de chacun de ces stages suivant les modalités présentées ci-dessous :
Stage 1
Il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est comptabilisée, pour ces encours, à hauteur des pertes attendues à un an. Les produits d’intérêts relatifs à ces encours sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation.
Stage 2
Les encours sains, pour lesquels est constatée une augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, sont transférés en stage 2. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à maturité). Les produits d’intérêts se rapportant à ces encours sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation.
Stage 3
Les encours dits « dépréciés » au sens de la norme IFRS 9 sont classés en stage 3. Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre les créances pour lesquelles a été identifié un événement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à -dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation.
Les procédures du groupe Banque Stellantis France prévoient le passage en pertes des créances Retail présentant 48 mois, 36 mois ou 24 mois d’impayés, en fonction du type de financement, ainsi que des créances Corporate dès lors qu’un crédit est considéré comme irrécouvrable. La perte est constatée dès les comptes sociaux. La dépréciation antérieurement comptabilisée est reprise en résultat et tout montant recouvré ultérieurement est crédité en « Coût du risque » au compte de résultat.
Les dettes sont comptabilisées initialement à leur juste valeur. Ainsi, outre le principal des dettes contractées, majoré des intérêts courus, y sont intégrés :
Les charges d’intérêts comptabilisées correspondent au coût actuariel tiré des flux de trésorerie à rembourser, évalués au taux d’intérêt effectif (TIE).
Les dettes financières couvertes par des swaps de taux d’intérêt font l’objet d’une comptabilité de couverture de juste valeur. La valeur de ces dettes est corrigée de la variation de valeur de leur partie couverte, par contrepartie du compte de résultat, neutralisant ainsi les variations de juste valeur des instruments de couverture, dans la mesure de leur efficacité (cf. paragraphe C.1.1 « Principes d’enregistrement des dérivés et des couvertures », ci-avant).
Les dettes représentées par un titre regroupent les bons de caisse, les emprunts obligataires, les titres du marché interbancaire et les titres de créances négociables, à l’exclusion des titres subordonnés classés parmi les dettes subordonnées.
Sont également enregistrés en « Dettes représentées par un titre » les titres à livrer, dès la date de transaction.
Conformément à la norme IAS 37 – Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels, une provision est comptabilisée lorsque le groupe a une obligation actuelle à l’égard d’un tiers résultant d’un événement passé et qu’il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. Dans le cas d’une restructuration, une obligation est constituée dès lors que la restructuration a fait l’objet d’une annonce et d’un plan détaillé ou d’un début d’exécution.
Les effets d’actualisation sont comptabilisés uniquement lorsqu’ils sont significatifs.
En application d’IFRS 8, le groupe Banque Stellantis France a identifié les trois segments suivants, en convergence avec le dispositif prudentiel (portefeuilles dits « Bâle II ») :
Une ventilation par segment du bilan et du compte de résultat est donnée dans la Note 31 – Information sectorielle.
Les salariés du groupe Banque Stellantis France perçoivent, en complément des allocations de retraite conformes à la législation, des suppléments de retraite et des indemnités de départ à la retraite (cf. Note 18 – Provisions). Le groupe offre ces avantages à travers soit des régimes à cotisations définies, soit des régimes à prestations définies.
Dans le cadre des régimes à cotisations définies, le groupe n’a pas d’autre obligation que le paiement de cotisations ; la charge qui correspond à ces cotisations versées est prise en compte en résultat sur l’exercice.
Conformément à la norme IAS 19 – Avantages du personnel, dans le cadre des régimes à prestations définies, les engagements de retraite et assimilés sont évalués par des actuaires indépendants, suivant la méthode des unités de crédits projetées. Selon cette méthode, chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chacune de ces unités est évaluée pour obtenir l’obligation finale. Cette obligation finale est ensuite actualisée. Ces calculs intègrent principalement :
Pour les principaux régimes, ces évaluations sont effectuées deux fois par an pour les clôtures semestrielles et annuelles, et tous les trois ans pour les autres régimes, sauf lorsque des modifications d’hypothèses ou de fortes modifications de données démographiques nécessitent des chiffrages à une fréquence plus rapprochée.
Les gains et pertes actuariels sont générés par des changements d’hypothèses ou des écarts d’expérience (écart entre le projeté et le réel) sur les engagements ou sur les actifs financiers du régime. Ces écarts actuariels sont comptabilisés en « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » (OCI), qui sont non recyclables dans le compte de résultat.
En cas de modification des avantages accordés par un régime, les effets des changements de régimes de retraite postérieurs au 1er janvier 2012 sont intégralement comptabilisés dans le compte de résultat de la période au cours de laquelle ils sont intervenus, en « Résultat d’exploitation ».
Ainsi, pour chaque plan à prestations définies, le groupe comptabilise une provision égale aux engagements, nets de la juste valeur des actifs financiers du régime.
En outre, en cas d’obligation minimale de financement imposée par la loi ou par un règlement de plan de retraite, lorsque le groupe n’a pas un droit inconditionnel à remboursement sur les fonds au sens de l’interprétation IFRIC 14, le plafonnement de l’actif s’en trouve affecté. Que le plan soit en déficit ou en surplus, une provision complémentaire est comptabilisée au titre de la quote-part non disponible de la valeur actualisée des contributions minima afférentes à des services passés qui, une fois payées, après avoir comblé le déficit constaté au sens de la norme IAS 19, donneraient lieu à un surplus excédant le plafond déterminé conformément à cette norme.
Ainsi, la charge nette de l’exercice des retraites à prestations définies correspond à la somme :
Les engagements sociaux assimilés qui font l’objet d’un provisionnement sont, pour les filiales, le versement de primes liées à l’ancienneté.
Lorsque le régime prévoit le versement d’une indemnité aux salariés, s’ils sont présents à la date de leur départ en retraite et dont le montant dépend de l’ancienneté et est plafonné à un certain nombre d’années de service, l’engagement est étalé sur les années de services précédant le départ en retraite au titre desquels les salariés génèrent un droit à l’avantage, conformément à la décision IFRIC d’avril 2021 relative à l’attribution des avantages aux périodes de service (IAS 19). Au 31 décembre 2023, les provisions pour engagements de retraite figurant au passif du bilan de Banque Stellantis France s’élèvent à 10 millions d’euros.
Il n’y a plus d’engagement au titre de la dette résiduelle contractée en France auprès de la CRPB (Caisse de Retraite du Personnel Bancaire), les versements effectués à ce jour couvrant l’intégralité des droits acquis, selon les dernières estimations des experts.
Conformément aux exigences de la norme IFRS 9, les engagements irrévocables donnés ou reçus par les sociétés du groupe sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur (engagements de financement irrévocables donnés à la clientèle, qui correspondent à la période entre la promesse de financement faite au client et la mise en place effective du crédit ; engagements de garantie ; autres engagements reçus ou donnés, etc.). Les conditions de ces engagements étant proches des conditions de marché, leur juste valeur est nulle.
Les dépréciations des engagements de financement ou de garantie sont enregistrées en provisions conformément à la norme IAS 37 et présentés dans le poste « Coût du risque de crédit » conformément à la Recommandation n° 2022-01 du 8 avril 2022. Ces engagements par signature sont repris pour leur montant nominal dans la Note 22 – Autres engagements.
Les engagements représentatifs des instruments financiers à terme de taux ou de change sont traités au paragraphe C.1 ci-avant et sont présentés en valeur nominale dans la Note 26 – Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Caisse et CCP |
|
|
Banque centrale* | 1 838 | 848 |
dont réserves obligatoires auprès de la Banque de France | 52 | 38 |
dont intérêts à percevoir | 1 |
|
Total | 1 838 | 848 |
|
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Juste valeur des instruments financiers à terme de trading (1) | 21 | 30 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 21 | 30 |
Compensation de la juste valeur positive avec les appels de marge reçus | (2) | - |
Produits à recevoir sur instruments financiers à terme de trading | 0 | 0 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 0 | 0 |
Contributions à la garantie des dépôts (2) | 6 | 5 |
dont certificat d’associé (FGDR) | 5 | 4 |
dont certificats d’association (FGDR) | 1 | 1 |
Total | 25 | 35 |
|
Swaps gagnants (en millions d’euros) | Montant brut actif | Montant net actif avant compensation | Compensation avec les appels de marge reçus | Montant après compensation dans le bilan | |
---|---|---|---|---|---|
Jambe gagnante du swap | Jambe perdante du swap | ||||
Juste valeur positive | 21,2 | (0,1) | 21,1 | - | 21,1 |
Swaps avec appel de marge | 11,7 | - | 11,7 | - | 11,7 |
Swaps sans appel de marge* | 9,5 | (0,1) | 9,4 | - | 9,4 |
Compensation | - | - | - | (2,1) | (2,1) |
Produits à recevoir | 0,4 | (0,2) | 0,2 | - | 0,2 |
Swaps avec appel de marge | - | - | - | - | - |
Swaps sans appel de marge | 0,4 | (0,2) | 0,2 | - | 0,2 |
Total à l’actif | 21,6 | (0,3) | 21,3 | (2,1) | 19,2 |
Appels de marge reçus sur swaps de trading (en produits constatés d’avance – cf. Note 17) | - | - | 3,3 | (2,1) | 1,2 |
Total au passif | - | - | 3,3 | (2,1) | 1,2 |
|
Swaps gagnants (en millions d’euros) | Montant brut actif | Montant net actif avant compensation | Compensation avec les appels de marge reçus | Montant après compensation dans le bilan | |
---|---|---|---|---|---|
Jambe gagnante du swap | Jambe perdante du swap | ||||
Juste valeur positive | 29,8 | (0,1) | 29,7 | - | 29,7 |
Swaps avec appel de marge | - | - | - | - | - |
Swaps sans appel de marge* | 29,8 | (0,1) | 29,7 | - | 29,7 |
Compensation | - | - | - | - | - |
Produits à recevoir | 0,1 | (0,0) | 0,1 | - | 0,1 |
Swaps avec appel de marge | - | - | - | - | - |
Swaps sans appel de marge | 0,1 | (0,0) | 0,1 | - | 0,1 |
Total à l’actif | 29,9 | (0,1) | 29,8 | - | 29,8 |
Appels de marge reçus sur swaps de trading (en produits constatés d’avance – cf. Note 17) | - | - | - | - | - |
Total au passif | - | - | - | - | - |
|
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Juste valeur positive des swaps de couverture | 105 | 238 |
Des obligations | - | - |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | - | - |
Des emprunts | - | - |
Des EMTN/NEU MTN* | 2 | 3 |
Des encours clientèle (vente à crédit, location avec option d’achat et location longue durée) | 105 | 235 |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | - | - |
Compensation de la juste valeur positive avec les appels de marge reçus (cf. Note 5.2) | (115) | (245) |
Produits à recevoir sur swaps de couverture | 15 | 7 |
Total | 5 | 0 |
|
La juste valeur est déterminée à partir de techniques de valorisation utilisant des données observables sur les marchés (niveau 2).
L’analyse de l’efficacité de la couverture en Fair Value Hedge est donnée dans la Note 26.2.
Swaps gagnants (en millions d’euros) | Montant brut actif | Montant net actif avant compensation | Compensation avec les appels de marge reçus | Montant après compensation dans le bilan | |
---|---|---|---|---|---|
Jambe gagnante du swap | Jambe perdante du swap | ||||
Juste valeur positive | 127,3 | (22,1) | 105,2 | - | 105,2 |
Swaps avec appel de marge | 127,3 | (22,1) | 105,2 | - | 105,2 |
Swaps sans appel de marge | - | - | - | - | - |
Compensation | - | - | - | (114,9) | (114,9) |
Produits à recevoir | 18,3 | (3,7) | 14,6 | - | 14,6 |
Swaps avec appel de marge | 18,3 | (3,7) | 14,6 | - | 14,6 |
Swaps sans appel de marge | - | - | - | - |
|
Total à l’actif | 145,6 | (25,8) | 119,8 | (114,9) | 4,9 |
Appels de marge reçus sur swaps de couverture (en produits constatés d’avance – cf. Note 17) | - | - | 116,3 | (114,9) | 1,4 |
Total au passif | - | - | 116,3 | (114,9) | 1,4 |
Swaps gagnants (en millions d’euros) | Montant brut actif | Montant net actif avant compensation | Compensation avec les appels de marge reçus | Montant après compensation dans le bilan | |
---|---|---|---|---|---|
Jambe gagnante du swap | Jambe perdante du swap | ||||
Juste valeur positive | 278,6 | (40,9) | 237,7 | - | 237,7 |
Swaps avec appel de marge | 278,6 | (40,9) | 237,7 | - | 237,7 |
Swaps sans appel de marge | - | - | - | - | - |
Compensation | - | - | - | (244,7) | (244,7) |
Produits à recevoir | 8,5 | (1,2) | 7,3 | - | 7,3 |
Swaps avec appel de marge | 8,5 | (1,2) | 7,3 | - | 7,3 |
Swaps sans appel de marge | - | - | - | - | - |
Total à l’actif | 287,1 | (42,1) | 245,0 | (244,7) | 0,3 |
Appels de marge reçus sur swaps de couverture (en produits constatés d’avance – cf. Note 17) | - | - | 245,6 | (244,7) | 0,9 |
Total au passif | - | - | 245,6 | (244,7) | 0,9 |
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | ||
---|---|---|---|---|
Valeur de marché | dont variation de valeur comptabilisée directement en capitaux propres | Valeur de marché | dont variation de valeur comptabilisée directement en capitaux propres | |
Instruments de dettes | - | - | 248 | (1) |
dont obligations et autres titres de dette | - | - | 248 | (1) |
Total | - | - | 248 | (1) |
|
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Créances à vue hors groupe | 799 | 622 |
Comptes ordinaires débiteurs | 749 | 618 |
dont détenus par les fonds de titrisation | 191 | 169 |
dont nantis au titre de l’opération SRT (1) | 31 | 36 |
dont comptes d’affectation spéciale (CAS) (2) | 224 | 187 |
Montants à recevoir sur comptes de banque | - | - |
Comptes et prêts financiers au jour le jour | 50 | 4 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 50 | 4 |
Créances à terme | - | - |
Créances rattachées | 2 | 0 |
Total | 801 | 622 |
|
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Vente à crédit | 2 478 | 2 049 |
dont encours titrisés (1) | 2 116 | 1 701 |
Location avec option d’achat (2) | 6 469 | 5 041 |
Capital restant dû et intérêts à recevoir | 7 385 | 5 685 |
dont encours titrisés (1) | 4 323 | 2 687 |
Intérêts non courus sur location avec option d’achat | (916) | (644) |
dont encours titrisés (1) | (559) | (288) |
Location longue durée (2) | 4 645 | 4 054 |
Capital restant dû et intérêts à recevoir | 5 070 | 4 400 |
dont encours titrisés (1) | 945 | 1 001 |
Intérêts non courus sur location longue durée | (423) | (346) |
dont encours titrisés (1) | (94) | (103) |
Dépôts de garantie activité location | (2) | - |
dont encours titrisés (1) | - | - |
Créances commerciales | 4 966 | 3 533 |
Entreprises liées avec STELLANTIS | 22 | 20 |
Hors groupe | 4 944 | 3 513 |
dont encours titrisés (1) | 1 189 | 773 |
Autres créances (dont crédits à l’équipement, crédits revolving) | 692 | 521 |
Comptes ordinaires | 223 | 90 |
Entreprises liées avec STELLANTIS | - | 13 |
Hors groupe | 223 | 77 |
Éléments intégrés au coût amorti des prêts et créances sur la clientèle | 289 | 314 |
Étalement des coûts d’acquisition | 452 | 389 |
Étalement des frais de dossiers | (1) | (2) |
Étalement de la participation des marques et des réseaux | (162) | (73) |
Total des créances au coût amorti (3) | 19 762 | 15 602 |
dont encours titrisés (1) | 7 920 | 5 771 |
|
Segment IFRS 8 | Corporate Réseau | Client final | Total | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Retail | Corporate et assimilés | |||||||
Type de financement | (A - cf. renvoi B Note 29.1) | (B - cf. renvoi A Note 29.1) | (C - cf. renvoi C Note 29.1) | |||||
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | 31/12/2023 | 31/12/2022 | 31/12/2023 | 31/12/2022 | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
Vente à crédit | 18 | 13 | 2 458 | 2 035 | 2 | 1 | 2 478 | 2 049 |
Location avec option d’achat | 14 | 6 | 6 340 | 4 982 | 115 | 53 | 6 469 | 5 041 |
Location longue durée | 379 | 305 | 2 586 | 2 307 | 1 680 | 1 442 | 4 645 | 4 054 |
Créances commerciales | 4 966 | 3 533 | - | - | - | - | 4 966 | 3 533 |
Autres créances | 688 | 516 | 1 | 1 | 3 | 4 | 692 | 521 |
Comptes ordinaires | 223 | 90 | - | - | - | 0 | 223 | 90 |
Éléments intégrés au coût amorti | 11 | 10 | 225 | 253 | 53 | 51 | 289 | 314 |
Total des encours par segment IFRS 8 | 6 299 | 4 473 | 11 610 | 9 578 | 1 853 | 1 551 | 19 762 | 15 602 |
(en millions d’euros) | Non réparti | 0 mois à 3 mois | 3 mois à 6 mois | 6 mois à 1 an | 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Total au 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Vente à crédit | 16 | 202 | 189 | 367 | 1 682 | 21 | 2 478 |
Créances brutes | 84 | 202 | 189 | 367 | 1 682 | 21 | 2 546 |
Dépréciations | (68) | - | - | - | - | - | (68) |
Location avec option d’achat | 34 | 325 | 322 | 795 | 4 982 | 11 | 6 469 |
Créances brutes | 89 | 325 | 322 | 795 | 4 982 | 11 | 6 524 |
Dépréciations | (55) | - | - | - | - | - | (55) |
Location longue durée | 56 | 834 | 427 | 835 | 2 436 | 57 | 4 645 |
Créances brutes | 112 | 834 | 427 | 835 | 2 436 | 57 | 4 701 |
Dépôts de garantie | (2) | - | - | - | - | - | (2) |
Dépréciations | (54) | - | - | - | - | - | (54) |
Créances commerciales | (9) | 3 659 | 744 | 569 | 3 | - | 4 966 |
Créances brutes | 1 | 3 659 | 744 | 569 | 3 | - | 4 976 |
Dépôts de garantie | - | - | - | - | - | - | - |
Dépréciations | (10) | - | - | - | - | - | (10) |
Autres créances | 66 | 212 | 40 | 299 | 64 | 11 | 692 |
Créances brutes | 83 | 212 | 40 | 299 | 64 | 11 | 709 |
Dépréciations | (17) | - | - | - | - | - | (17) |
Comptes ordinaires | 223 | - | - | - | - | - | 223 |
Créances brutes | 225 | - | - | - | - | - | 225 |
Dépréciations | (2) | - | - | - | - | - | (2) |
Éléments intégrés au coût amorti | 289 | - | - | - | - | - | 289 |
Total créances nettes | 675 | 5 232 | 1 722 | 2 865 | 9 168 | 100 | 19 762 |
Créances brutes | 594 | 5 232 | 1 722 | 2 865 | 9 168 | 100 | 19 681 |
Dépôts de garantie | (2) | - | - | - | - | - | (2) |
Dépréciations | (206) | - | - | - | - | - | (206) |
Éléments intégrés au coût amorti | 289 | - | - | - | - | - | 289 |
(en millions d’euros) | Non réparti | 0 mois à 3 mois | 3 mois à 6 mois | 6 mois à 1 an | 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Total au 31/12/2022 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Vente à crédit | 12 | 166 | 162 | 316 | 1 380 | 13 | 2 049 |
Créances brutes | 69 | 166 | 162 | 316 | 1 380 | 13 | 2 106 |
Dépréciations | (57) | - | - | - | - | - | (57) |
Location avec option d’achat | 21 | 263 | 258 | 609 | 3 886 | 4 | 5 041 |
Créances brutes | 66 | 263 | 258 | 609 | 3 886 | 4 | 5 086 |
Dépréciations | (45) | - | - | - | - | - | (45) |
Location longue durée | 38 | 706 | 369 | 746 | 2 195 | 0 | 4 054 |
Créances brutes | 79 | 706 | 369 | 746 | 2 195 | 0 | 4 095 |
Dépôts de garantie | 0 | - | - | - | - | - | 0 |
Dépréciations | (41) | - | - | - | - | - | (41) |
Créances commerciales | 9 | 2 836 | 384 | 302 | 2 | - | 3 533 |
Créances brutes | 25 | 2 836 | 384 | 302 | 2 | - | 3 549 |
Dépôts de garantie | - | - | - | - | - | - | - |
Dépréciations | (16) | - | - | - | - | - | (16) |
Autres créances | 61 | 178 | 16 | 206 | 53 | 7 | 521 |
Créances brutes | 87 | 178 | 16 | 206 | 53 | 7 | 547 |
Dépréciations | (26) | - | - | - | - | - | (26) |
Comptes ordinaires | 90 | - | - | - | - | - | 90 |
Créances brutes | 92 | - | - | - | - | - | 92 |
Dépréciations | (2) | - | - | - | - | - | (2) |
Éléments intégrés au coût amorti | 314 | - | - | - | - | - | 314 |
Total créances nettes | 545 | 4 149 | 1 189 | 2 179 | 7 516 | 24 | 15 602 |
Créances brutes | 418 | 4 149 | 1 189 | 2 179 | 7 516 | 24 | 15 475 |
Dépôts de garantie | 0 | - | - | - | - | - | 0 |
Dépréciations | (187) | - | - | - | - | - | (187) |
Éléments intégrés au coût amorti | 314 | - | - | - | - | - | 314 |
Fonds | Créances cédées nettes | |||
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Closing, i.e. première date de cession | Type de financement | Au 31/12/2023 | Au 31/12/2022 | |
FCT Auto ABS French Loans Master | 13/12/2012 (2) | Vente à crédit | 1 692 | 1 701 |
FCT Auto ABS DFP Master – Compartment France 2013 | 03/05/2013 (2) | Créances commerciales | 1 189 | 773 |
FCT Auto ABS French Leases Master – Compartment 2016 | 28/07/2016 (2) | Location avec option d’achat (1) | 2 669 | 1 562 |
FCT Auto ABS French LT Leases Master | 27/07/2017 (2) | Location longue durée (3) | 851 | 898 |
FCT Auto ABS French Leases 2021 | 28/06/2021 | Location avec option d’achat (1) | 529 | 837 |
FCT Auto ABS Belgium Loans 2019 | 19/09/2019 | Vente à crédit | 424 | - |
FCT Auto ABS French Leases 2023 | 26/10/2023 | Location avec option d’achat (1) | 566 | - |
Total |
|
| 7 920 | 5 771 |
|
Lorsque CREDIPAR se refinance par titrisation, CREDIPAR utilise des Fonds Commun de Titrisation (FCT) auxquels il cède ses créances. Ces FCT constituent des entités ad hoc, intégrées dans le périmètre de consolidation du groupe Banque Stellantis France, dans la mesure où les revenus perçus par la filiale CREDIPAR comprennent l’essentiel des risques (principalement le coût du risque) et des avantages (le produit net bancaire) de ces entités ad hoc.
En effet, les techniques de rehaussement de crédit utilisées par le groupe Banque Stellantis France dans le cadre de ses opérations de titrisation maintiennent à sa charge les risques financiers inhérents à ces opérations. Le groupe finance également l’ensemble des réserves permettant de faire face aux risques spécifiques (general reserve, commingling reserve et performance reserve). Enfin, le groupe reste le bénéficiaire exclusif des avantages qui découlent de ces opérations, en particulier en ce qui concerne le financement obtenu en contrepartie de la vente du portefeuille au fonds, financé par le placement des tranches « senior » sur la plupart des opérations.
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
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Écart de réévaluation des encours* |
|
|
Vente à crédit | - | (39) |
Location avec option d’achat | 6 | (84) |
Location longue durée | 5 | (62) |
Créances commerciales | - | - |
Total | 11 | (185) |
|
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Débiteurs divers | 311 | 142 |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | 202 | 84 |
État et autres organismes sociaux | 88 | 50 |
Produits à recevoir | 11 | 9 |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | 9 | 8 |
Charges constatées d’avance | 16 | 8 |
dont appels de marge payés sur swaps (1) | - | - |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | - | - |
dont hors groupe | - | - |
Autres comptes de régularisation (2) | 141 | 147 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 19 | 42 |
Total | 567 | 356 |
|
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
|
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Valeur brute | Amortissements | Valeur nette | Valeur brute | Amortissements | Valeur nette |
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Immobilisations corporelles | 116 | (19) | 97 | 27 | (12) | 15 |
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Terrains et constructions – droit d’utilisation (1) | 15 | (10) | 5 | 14 | (7) | 7 |
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Matériel de transport | 8 | (3) | 5 | 6 | (2) | 4 |
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Véhicules donnés en location (2) | 86 | (3) | 83 |
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Autres | 7 | (3) | 4 | 7 | (3) | 4 |
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Immobilisations incorporelles (3) | 41 | (4) | 37 | - | - | - |
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Total | 157 | (23) | 134 | 27 | (12) | 15 |
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(1) Conformément à la norme IFRS 16, les immobilisations corporelles incluent des droits d’utilisation (des contrats de location) pour une valeur brute de 15,1 millions d’euros et un amortissement correspondant de -9,6 millions d’euros au 31 décembre 2023. (2) Suite à l’adoption en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas du nouveau modèle de distribution « New Retailer Model » à partir de septembre 2023, les véhicules de démonstration sont alors classés en location simple en raison du non‑transfert des risques et avantages inhérents à la propriété des véhicules. (3) Les immobilisations incorporelles incluent le fonds de commerce acquis en avril 2023 auprès d’OPEL Bank et de FCA Bank. |
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(en millions d’euros) | 31/12/2022 | Acquisitions | Cessions | Autres mouvements | 31/12/2023 |
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Immobilisations corporelles | 27 | 91 | (5) | 3 | 116 |
Terrains et constructions – droit d’utilisation | 14 | 1 | (1) | 1 | 15 |
Matériel de transport | 6 | 4 | (4) | 2 | 8 |
Véhicules données en location | - | 86 | - | - | 86 |
Autres | 7 | - | - | - | 7 |
Immobilisations incorporelles | - | 30 | - | 9 | 41 |
Total | 27 | 121 | (3) | 12 | 157 |
(en millions d’euros) | 31/12/2022 | Dotations | Reprises | Autres mouvements | 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|---|
Immobilisations corporelles | (12) | (7) | 1 | (1) | (19) |
Terrains et constructions – droit d’utilisation | (7) | (2) | - | (1) | (10) |
Matériel de transport | (2) | (1) | - | - | (3) |
Véhicules données en location | - | (3) | - | - | (3) |
Autres | (3) | (3) | 1 | - | (3) |
Immobilisations incorporelles | - | (1) | - | - | (4) |
Total | (12) | (11) | 1 | (1) | (23) |
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Juste valeur des instruments financiers à terme de trading | 22 | 30 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 22 | 30 |
Compensation de la juste valeur négative avec les appels de marge versés | - | (26) |
Charges à payer sur instruments financiers à terme de trading | 0 | 0 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 0 | 0 |
Total | 22 | 4 |
Les swaps classés en trading concernent les opérations de titrisation. À l’exception des frais d’intermédiation, les variations de juste valeur de ces swaps sont compensées par les variations de juste valeur de swaps en sens inverse avant compensation des appels de marge chez CREDIPAR.
En effet, le taux du swap mis en place dans l’entité titrisante (CREDIPAR) depuis 2018 inclut des frais d’intermédiation alors que ce n’est pas le cas pour le swap mis en place en sens inverse dans l’entité de titrisation (FCT) (cf. Notes 4.1 et 26.1).
Swaps perdants (en millions d’euros) | Montant brut passif | Montant net passif avant compensation | Compensation avec les appels de marge payés | Montant après compensation dans le bilan | |
---|---|---|---|---|---|
Jambe gagnante du swap | Jambe perdante du swap | ||||
Juste valeur négative | (0,1) | 21,5 | 21,4 | - | 21,4 |
Swaps avec appel de marge | (0,1) | 9,5 | 9,4 | - | 9,4 |
Swaps sans appel de marge | - | 12,1 | 12,0 | - | 12,0 |
Compensation | - | - | - | - | - |
Charges à payer | (0,2) | 0,3 | 0,1 | - | 0,1 |
Swaps avec appel de marge | (0,2) | 0,3 | 0,1 | - | 0,1 |
Swaps sans appel de marge | - | - | - | - | - |
Total au passif | (0,3) | 21,8 | 21,5 | - | 21,5 |
Appels de marge payés sur swaps de trading (en charges constatées d’avance – cf. Note 10) | - | - | - | - | - |
Total à l’actif | - | - | - | - | - |
Swaps perdants (en millions d’euros) | Montant brut passif | Montant net passif avant compensation | Compensation avec les appels de marge payés | Montant après compensation dans le bilan | |
---|---|---|---|---|---|
Jambe gagnante du swap | Jambe perdante du swap | ||||
Juste valeur négative | (0,1) | 29,9 | 29,8 | - | 29,8 |
Swaps avec appel de marge | (0,1) | 29,9 | 29,8 | - | 29,8 |
Swaps sans appel de marge | - | - | - | - | - |
Compensation | - | - | - | (26,1) | (26,1) |
Charges à payer | (0,0) | 0,1 | 0,1 | - | 0,1 |
Swaps avec appel de marge | (0,0) | 0,1 | 0,1 | - | 0,1 |
Swaps sans appel de marge | - | - | - | - | - |
Total au passif | (0,1) | 30,0 | 29,9 | (26,1) | 3,8 |
Appels de marge payés sur swaps de trading (en charges constatées d’avance – cf. Note 10) | - | - | 26,1 | (26,1) | - |
Total à l’actif | - | - | 26,1 | (26,1) | - |
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Juste valeur négative des swaps de couverture | 6 | - |
Des emprunts | - | - |
Des EMTN/NEU MTN | - | - |
Des obligations | - | - |
Des NEU CP, autres dettes représentées par un titre | - | - |
Des encours clientèle (vente à crédit, location avec option d’achat et location longue durée) | 6 | - |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | - | - |
Compensation de la juste valeur négative avec les appels de marge versés (cf. Note 13.2) | - | - |
Charges à payer sur swaps de couverture | 0 | 0 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | - | - |
Total | 6 | 0 |
La juste valeur est déterminée à partir de techniques de valorisation utilisant des données observables sur les marchés (niveau 2).
L’analyse de l’efficacité de la couverture en Fair Value Hedge est donnée dans la Note 26.2
Swaps perdants (en millions d’euros) | Montant brut passif | Montant net passif avant compensation | Compensation avec les appels de marge payés | Montant après compensation dans le bilan | |
---|---|---|---|---|---|
Jambe gagnante du swap | Jambe perdante du swap | ||||
Juste valeur négative | (31,2) | 36,8 | 5,6 |
| 5,6 |
Swaps avec appel de marge | (31,2) | 36,8 | 5,6 |
| 5,6 |
Swaps sans appel de marge |
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Compensation |
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Charges à payer |
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Swaps avec appel de marge |
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Swaps sans appel de marge |
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Total au passif | (31,2) | 36,8 | 5,6 |
| 5,6 |
Appels de marge payés sur swaps de couverture (en charges constatées d’avance – cf. Note 10) |
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Total à l’actif |
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Swaps perdants (en millions d’euros) | Montant brut passif | Montant net passif avant compensation | Compensation avec les appels de marge payés | Montant après compensation dans le bilan | |
---|---|---|---|---|---|
Jambe gagnante du swap | Jambe perdante du swap | ||||
Juste valeur négative | - | - | - | - | - |
Swaps avec appel de marge | - | - | - | - | - |
Swaps sans appel de marge | - | - | - | - | - |
Compensation | - | - | - | - | - |
Charges à payer | (0,3) | 0,4 | 0,1 | - | 0,1 |
Swaps avec appel de marge | (0,3) | 0,4 | 0,1 | - | 0,1 |
Swaps sans appel de marge | - | - | - | - | - |
Total au passif | (0,3) | 0,4 | 0,1 | - | 0,1 |
Appels de marge payés sur swaps de couverture (en charges constatées d’avance – cf. Note 10) | - | - | - | - | - |
Total à l’actif | - | - | - | - | - |
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Dettes à vue | 40 | 1 |
Comptes ordinaires créditeurs | 9 | 0 |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | 0 | 0 |
Comptes et emprunts financiers au jour le jour | 30 | - |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 30 | - |
Autres sommes dues | 1 | 1 |
Dettes rattachées à vue | 0 | (0) |
Dettes à terme hors groupe | 6 906 | 5 541 |
Bancaires classiques | 4 870 | 2 716 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 3 987 | 2 301 |
Titrisation de créances de Stellantis Financial Services Belux | 311 | - |
Financement obtenu auprès de la BCE (cf. Note 22) | 1 725 | 2 825 |
Éléments intégrés au coût amorti des dettes envers les établissements de crédit | (1) | (5) |
Frais d’émission à étaler | (1) | (5) |
Dettes rattachées à terme | 77 | (28) |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 31 | 7 |
Total des dettes au coût amorti* | 7 022 | 5 509 |
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(en millions d’euros) | Emprunts émis |
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Fonds | Tranche | Au 31/12/2023 | Au 31/12/2022 | À l’origine |
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FCT Auto ABS Belgium Loans 2019 |
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| Prêt Senior | 311 | - | 400 |
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| Prêt Junior | 142 | - | 153 |
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Élimination des opérations intra-groupe |
| (142) | - |
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Total |
| 311 | - |
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(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
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Dettes à vue | 3 851 | 3 032 |
Comptes courants | 335 | 240 |
Entreprises liées avec STELLANTIS | 59 | 125 |
Hors groupe | 276 | 115 |
Comptes d’épargne sur livret | 3 453 | 2 728 |
Autres sommes dues à la clientèle | 63 | 64 |
Entreprises liées avec STELLANTIS | - | - |
Hors groupe | 63 | 64 |
Dettes rattachées | - | - |
dont comptes d’épargne sur livret | - | - |
Dettes à terme | 542 | 336 |
Comptes à terme | 533 | 327 |
Autres dettes à terme | 9 | 9 |
Entreprises liées | - | - |
Hors groupe | 9 | 9 |
Dettes rattachées | 8 | 4 |
dont comptes à terme | 8 | 4 |
Total* | 4 401 | 3 372 |
|
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
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Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables | 4 183 | 2 860 |
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EMTN, NEU MTN et assimilés (1) | 2 210 | 1 880 |
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dont en cours de livraison | - | - |
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NEU CP | 1 973 | 980 |
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dont en cours de livraison | - | - |
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Titres émis par les fonds de titrisation (cf. Note 16.3) | 3 084 | 2 154 |
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Dettes rattachées | 56 | 7 |
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Titrisation | 2 | 1 |
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Éléments intégrés au coût amorti des dettes représentées par un titre | (14) | 1 |
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Frais d’émission et primes d’émission à étaler | (14) | 1 |
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Total des dettes au coût amorti (2) | 7 309 | 5 022 |
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(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | ||||
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Titrisations | TCN | Autres | Titrisations | TCN | Autres | |
Non réparti | - | - | (14) | - | - | 1 |
0 Ã 3 mois | 281 | 325 | - | 80 | 372 | - |
3 mois à 6 mois | 148 | 1 265 | - | 52 | 992 | - |
6 mois à 1 an | 331 | 948 | - | 177 | 431 | - |
1 an à 5 ans | 2 324 | 1 645 | - | 1 845 | 1 065 | - |
Plus de 5 ans | - | - | - | - | - | - |
Total | 3 084 | 4 183 |
| 2 154 | 2 860 | 1 |
(en millions d’euros) | Obligations émises |
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Fonds | Obligations | Notation (1) | Au 31/12/2023 | Au 31/12/2022 | À l’origine |
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FCT Auto ABS French Loans Master |
| Fitch/Moody’s |
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| Classe A | AA/Aa2 | 1 636 | 1 628 | N/A |
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| Classe B | - | 131 | 150 | N/A |
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FCT Auto ABS DFP Master – Compartment France 2013 |
| S&P/Moody’s |
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Classe S | AA/Aa2 | 993 | 658 | N/A |
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| Classe B | - | 202 | 119 | N/A |
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FCT Auto ABS French Leases Master – Compartment 2016 |
| Non noté |
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Classe A | - | 1 675 | 947 | N/A |
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| Classe B | - | 1 058 | 667 | N/A |
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FCT Auto ABS French LT Leases Master |
| Non noté |
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| Classe A | - | 535 | 600 | N/A |
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| Classe B | - | 348 | 323 | N/A |
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FCT Auto ABS French Leases 2021 |
| S&P/DBRS |
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| Classe A | AAA/AAA | 348 | 654 |
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| Classe B | AA+/AAH | 65 | 65 |
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| Classe C | - | 141 | 141 |
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FCT Auto ABS French Leases 2023 |
| S&P/DBRS |
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| Classe A | AAA/AAA | 450 | - |
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| Classe B | AA/AAH | 38 | - |
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| Classe C | - | 85 | - |
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Élimination des opérations intra-groupe (2) |
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| (4 621) | (3 798) |
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Total |
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| 3 084 | 2 154 |
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(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
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Dettes fournisseurs | 311 | 215 |
Entreprises liées | 28 | 161 |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | 222 | 161 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 6 | 0 |
Hors groupe | 83 | 54 |
Dettes financières | 6 | 7 |
Hors groupe | 6 | 7 |
État et autres organismes sociaux | 73 | 48 |
Charges à payer | 382 | 317 |
Entreprises liées | 30 | 27 |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | 24 | 22 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 6 | 5 |
Hors groupe | 352 | 290 |
Autres créditeurs divers | 118 | 115 |
Entreprises liées | 18 | 17 |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | 18 | 17 |
Hors groupe | 100 | 98 |
Produits constatés d’avance | 27 | 26 |
dont appels de marge reçus sur swaps* | 3 | 1 |
Entreprises liées | 128 | 265 |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | 17 | 19 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 111 | 246 |
Hors groupe | (101) | (239) |
Autres comptes de régularisation | 113 | 54 |
Hors groupe | 113 | 54 |
Total | 1 030 | 782 |
|
(en millions d’euros) | 31/12/2022 | Dotations | Reprises utilisées | Reprises non utilisées | Capitaux propres | Reclassements et autres mouvements | 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Provisions pour pensions et retraites | 10 | 0 | 0 | - | 1 | (1) | 10 |
Provisions pour engagements douteux | 5 | 3 | (5) | - | - | 0 | 3 |
Corporate réseau | 3 | 0 | (2) | - | - | - | 1 |
Corporate et assimilés | 2 | 3 | (3) | - | - | 0 | 2 |
Provisions pour litiges commerciaux et fiscaux | - | 0 | (0) | - | - | 1 | 1 |
Autres provisions | 9 | 1 | (4) | - | - | - | 6 |
Total | 24 | 4 | (9) | - | 1 | 0 | 20 |
La provision pour engagements résiduels du régime de la Caisse de Retraite du Personnel Bancaire est constituée, si nécessaire, sur la base de la valeur actuelle probable des versements annuels, destinés à compléter les ressources nécessaires au paiement des retraites par l’AGIRC et l’ARRCO. Il n’y a plus de provision au titre de cet engagement, les versements effectués à ce jour couvrant l’intégralité des droits acquis.
Les salariés du groupe Banque Stellantis France perçoivent, en complément des allocations de retraite conformes à la législation, des suppléments de retraite et des indemnités de départ à la retraite. La Société offre ces avantages à travers soit un régime à cotisations définies, soit un régime à prestations définies.
Dans le cadre du régime à cotisations définies, le groupe n’a pas d’autre obligation que le paiement des cotisations ; la charge qui correspond aux cotisations versées est prise en compte en résultat de l’exercice.
Pour ce qui concerne les retraites complémentaires versées au personnel ayant quitté le groupe, la compagnie d’assurances a reçu les fonds nécessaires et est responsable du versement des rentes. Les droits acquis au titre des retraites complémentaires concernant le personnel en activité sont totalement couverts par les fonds versés à la compagnie d’assurances.
Dans le cadre des régimes à prestations définies, les engagements de retraite et assimilés sont évalués par des actuaires indépendants, suivant la méthode des unités de crédits projetées. Selon cette méthode, chaque période de service donne lieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chacune de ces unités est évaluée pour obtenir l’obligation finale. Cette obligation finale est ensuite actualisée. Ces calculs intègrent principalement :
Il s’agit des indemnités de fin de carrière, pour lesquelles les droits acquis sont intégralement couverts.
Ces évaluations sont effectuées deux fois par an pour les clôtures semestrielles et annuelles, et tous les trois ans pour les autres régimes, sauf lorsque des modifications d’hypothèses ou de fortes modifications de données démographiques nécessitent des chiffrages à une fréquence plus rapprochée. Les gains et pertes actuariels sont générés par des changements d’hypothèses ou des écarts d’expérience (écart entre le projeté et le réel) sur les engagements ou sur les actifs financiers du régime. Ces écarts sont reconnus en « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » (OCI) sur l’année de leur constatation.
Les fonds externes sont appelés à couvrir la totalité des engagements de retraite. Ainsi, dans le cas où les actifs financiers excèdent les engagements comptabilisés, une charge constatée d’avance est comptabilisée à l’actif du bilan.
La dette latente couvrant les charges futures de règlement des médailles du travail est intégralement couverte par une provision.
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Dettes subordonnées* | 300 | 155 |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | 150 | 77,5 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 150 | 77,5 |
Dettes rattachées | 1 | 0 |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | 1 | 0 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | 0 | 0 |
Total | 301 | 155 |
|
(en millions d’euros) | Ouverture | Flux de trésorerie | Variation résultat | 31/12/2023 | |
---|---|---|---|---|---|
Encaissements | Décaissements | ||||
Dettes subordonnées | 155 | 300 | (155) | - | 300 |
Dettes rattachées | - | - | (11) | 12 | 1 |
Total | 155 | 300 | (166) | 12 | 301 |
(en millions d’euros) | Ouverture | Flux de trésorerie | Variation résultat | 31/12/2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Encaissements | Décaissements | ||||
Dettes subordonnées | 155 | - | - | - | 155 |
Dettes rattachées | - | - | (3) | 3 | 0 |
Total | 155 | - | (3) | 3 | 155 |
La gestion du risque de liquidité est décrite dans le paragraphe « Risque de liquidité et de refinancement » du rapport de gestion.
La présentation retenue pour analyser le risque de liquidité repose sur le détail des postes d’actif et de passif, ventilé par échéances d’encaissement et de remboursement. En conséquence, les intérêts contractuels futurs ne sont pas présents dans les échéances.
Les instruments dérivés de couverture, qui couvrent les intérêts futurs contractuels, ne sont pas ventilés.
Les postes ventilés le sont en fonction des tombées d’échéances. Les principes suivants ont été retenus :
Les capitaux propres, étant à échéance non déterminée, sont réputés remboursables au-delà de cinq ans, à l’exception des dividendes dont le paiement doit intervenir dans le délai légal maximal de neuf mois à compter de la date de clôture de l’exercice comptable. La quatrième résolution soumise à adoption par l’Assemblée Générale du 28 mars 2024 prévoit une distribution de dividendes de
(en millions d’euros) | Non réparti | 0 mois à 3 mois | 3 mois à 6 mois | 6 mois à 1 an | 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Actif |
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|
Caisse, banques centrales, CCP | - | 1 838 | - | - | - | - | 1 838 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 25 | - | - | - | - | - | 25 |
Instruments dérivés de couverture | 5 | - | - | - | - | - | 5 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | - | - | - | - | - | - |
Prêts et créances sur les établissements de crédit | - | 801 | - | - | - | - | 801 |
Prêts et créances sur la clientèle | 675 | 5 232 | 1 722 | 2 865 | 9 168 | 100 | 19 762 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 11 | - | - | - | - | - | 11 |
Autres actifs | 726 | - | - | - | - | - | 726 |
Total de l’actif | 1 442 | 7 871 | 1 722 | 2 865 | 9 168 | 100 | 23 168 |
|
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|
|
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|
Passif |
|
|
|
|
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|
Banques centrales, CCP | - | - | - | - | - | - | - |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 22 | - | - | - | - | - | 22 |
Instruments dérivés de couverture | 6 | - | - | - | - | - | 6 |
Dettes envers les établissements de crédit | 77 | 1 194 | 650 | 2 153 | 2 948 | - | 7 022 |
Dettes envers la clientèle | 9 | 3 986 | 107 | 156 | 143 | - | 4 401 |
Dettes représentées par un titre | 42 | 606 | 1 413 | 1 279 | 3 969 | - | 7 309 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | - | - | - | - | - | - |
Dettes subordonnées | 1 | - | - | - | - | 300 | 301 |
Autres passifs | 1 753 | - | - | - | - | - | 1 753 |
Capitaux propres | - | - | - | (111) | - | 2 465 | 2 354 |
Total du passif | 1 910 | 5 786 | 2 170 | 3 477 | 7 060 | 2 765 | 23 168 |
(en millions d’euros) | Non réparti | 0 mois à 3 mois | 3 mois à 6 mois | 6 mois à 1 an | 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | 31/12/2022 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Actif |
|
|
|
|
|
|
|
Caisse, banques centrales, CCP | - | 848 | - | - | - | - | 848 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 35 | - | - | - | - | - | 35 |
Instruments dérivés de couverture | 0 | - | - | - | - | - | 0 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | (1) | 79 | 120 | 50 | - | - | 248 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit | - | 622 | - | - | - | - | 622 |
Prêts et créances sur la clientèle | 545 | 4 149 | 1 189 | 2 179 | 7 516 | 24 | 15 602 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | (185) | - | - | - | - | - | (185) |
Autres actifs | 414 | - | - | - | - | - | 414 |
Total de l’actif | 808 | 5 698 | 1 309 | 2 229 | 7 516 | 24 | 17 584 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Passif |
|
|
|
|
|
|
|
Banques centrales, CCP | - | - | - | - | - | - | - |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 4 | - | - | - | - | - | 4 |
Instruments dérivés de couverture | 0 | - | - | - | - | - | 0 |
Dettes envers les établissements de crédit | (32) | 410 | 50 | 1 645 | 3 436 | - | 5 509 |
Dettes envers la clientèle | 4 | 3 092 | 50 | 39 | 184 | 3 | 3 372 |
Dettes représentées par un titre | 8 | 452 | 1 044 | 608 | 2 910 | - | 5 022 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | - | - | - | - | - | - |
Dettes subordonnées | 0 | - | - | - | - | 155 | 155 |
Autres passifs | 1 388 | - | - | - | - | - | 1 388 |
Capitaux propres | - | - | - | - | - | 2 134 | 2 134 |
Total du passif | 1 372 | 3 954 | 1 144 | 2 292 | 6 530 | 2 292 | 17 584 |
Les contrats signés par le groupe Banque Stellantis France concernant les dettes, y compris dans certains cas pour les dettes représentées par un titre, comportent des clauses d’exigibilité anticipée classiques pour ce type de contrat. Il s’agit notamment :
Par ailleurs, trois clauses spécifiques d’exigibilité anticipée apparaissent dans des contrats :
(en millions d’euros) | Valeur au bilan | Juste valeur | Hiérarchie de la juste valeur | ||
---|---|---|---|---|---|
31/12/2023 | 31/12/2023 | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
Actif |
|
|
|
|
|
Actifs financiers à la juste valeur par résultat (1) | 25 | 25 | - | 20 | 5 |
Instruments dérivés de couverture (1) | 5 | 5 | - | 5 | - |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (2) | - | - | - | - | - |
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés, au coût amorti (3) | 801 | 801 | - | - | 801 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti (4) | 19 773 | 19 594 | - | - | 19 594 |
Passif |
|
|
|
|
|
Passifs financiers à la juste valeur par résultat (1) | 22 | 22 | - | 22 | - |
Instruments dérivés de couverture (1) | 6 | 6 | - | 6 | - |
Dettes envers les établissements de crédit (5) | 7 022 | 7 058 | - | 7 058 | - |
Dettes représentées par un titre (5) | 7 309 | 7 296 | 2 334 | 4 962 | - |
Dettes envers la clientèle (3) | 4 401 | 4 401 | - | - | 4 401 |
Dettes subordonnées (5) | 301 | 308 | - | 308 | - |
Conformément à la norme IFRS 13, le processus de détermination de la juste valeur est détaillé ci-après :
|
(en millions d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Engagements de financement |
|
|
Engagements reçus d’établissements de crédit | 1 | - |
Engagements donnés en faveur d’établissements de crédit | - | - |
Engagements donnés en faveur de la clientèle (1) | 874 | 857 |
Engagements de garantie |
|
|
Cautions, avals, autres garanties reçus d’établissements de crédit (2) | 1 118 | 506 |
Garanties reçues sur encours clientèle | 988 | 476 |
Garanties reçues sur titres détenus | - | - |
Autres garanties reçues d’établissements de crédit | 130 | 30 |
Garanties données en faveur d’établissements de crédit | 0 | 0 |
Garanties données en faveur de la clientèle | 2 | 3 |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | - | - |
Autres engagements reçus |
|
|
Titres reçus en garantie | - | - |
Autres (3) | 128 | 73 |
Autres engagements donnés |
|
|
Actifs donnés en garantie pour compte propre, reste mobilisable (4) | 1 070 | 157 |
dont à la Banque Centrale Européenne | 1 070 | 157 |
|
Le groupe Banque Stellantis France ne comptabilise pas les garanties reçues des clients, et n’en tient pas compte dans ses calculs d’exposition au risque de crédit.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Sur les actifs financiers au coût amorti | 860 | 544 |
Opérations avec la clientèle | 808 | 526 |
Ventes à crédit | 124 | 115 |
   dont entreprises liées avec STELLANTIS | 3 | 0 |
   dont encours titrisés | 98 | 93 |
Location avec option d’achat | 411 | 339 |
   dont entreprises liées avec STELLANTIS | 45 | 41 |
   dont encours titrisés | 166 | 155 |
Location longue durée | 285 | 238 |
   dont entreprises liées avec STELLANTIS | (2) | (2) |
   dont encours titrisés | 58 | 57 |
Créances commerciales | 242 | 69 |
   dont entreprises liées avec STELLANTIS | 160 | 55 |
Autres financements (dont crédits à l’équipement, crédits revolving) | 26 | 8 |
   dont entreprises liées avec STELLANTIS | 0 | 0 |
Comptes ordinaires | 1 | - |
Engagements de garantie | 0 | 0 |
Rémunérations des apporteurs | (235) | (224) |
Ventes à crédit | (21) | (92) |
Location avec option d’achat/location longue durée | (84) | (132) |
Autres financements | - | - |
   dont entreprises liées avec STELLANTIS | (32) | (33) |
Autres coûts d’acquisition | (46) | (19) |
Opérations avec les établissements de crédit* | 52 | 18 |
Dettes représentées par un titre | - | - |
Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | - |
Intérêts courus et échus sur instruments de couverture | 153 | 18 |
Autres intérêts et produits assimilés | 0 | 0 |
Total | 1 013 | 562 |
|
(en millions d’euros) | Notes | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Sur les passifs financiers au coût amorti |
| (542) | (90) |
Opérations avec la clientèle |
| (101) | (34) |
Ventes à crédit |
| - | - |
Location avec option d’achat |
| - | - |
Location longue durée |
| - | - |
Créances commerciales |
| (15) | (6) |
Autres financements (dont crédits à l’équipement, crédits revolving) |
| - | - |
Comptes ordinaires |
| 0 | 0 |
Comptes d’épargne | 24.2 | (76) | (24) |
Engagements de financement reçus |
| (10) | (4) |
Opérations avec les établissements de crédit | 24.3 | (236) | (19) |
Dettes représentées par un titre | 24.4 | (205) | (37) |
Intérêts courus et échus sur instruments de couverture | 24.5 | - | (10) |
Autres intérêts et charges assimilées |
| (11) | (12) |
Total |
| (553) | (112) |
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Intérêts sur comptes d’épargne | (76) | (24) |
Sur livret | (67) | (20) |
Compte à terme | (9) | (4) |
Total | (76) | (24) |
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Intérêts sur opérations de trésorerie et opérations interbancaires | (154) | (14) |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | - | 0 |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | (123) | (12) |
Charges d’intérêts d’actifs | (78) | (2) |
Charges d’intérêts assimilables à des frais d’émission | (4) | (3) |
Total | (236) | (19) |
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Charges sur dettes représentées par un titre | (180) | (24) |
dont titrisation : obligations placées | (79) | (10) |
Charges sur dettes subordonnées | (12) | (3) |
Charges d’intérêts assimilables à des frais d’émission | (13) | (10) |
Total | (205) | (37) |
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Swaps de couverture (Fair Value Hedge) | - | (10) |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | - | - |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | - | - |
Total | - | (10) |
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Produits | 161 | 149 |
Commissions accessoires aux contrats de financement | 20 | 18 |
Commissions sur prestations des activités de service | 141 | 131 |
Autres | 0 | 0 |
Charges | (8) | (5) |
Commissions sur prestations des activités de service | (8) | (5) |
Autres | - | 0 |
Total | 153 | 144 |
(en millions d’euros) | Notes | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Dividendes et produits nets sur titres de participation |
| - | - |
Intérêts assimilés sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat |
| (1) | - |
Gains/pertes sur opérations des portefeuilles de placement |
| (0) | - |
Gains/pertes sur les instruments dérivés classés en opération de transaction* |
| (0) | 0 |
Résultat de la comptabilité de couverture | 26.2 | 55 | 49 |
Couvertures de juste valeur : variation instruments de couverture des encours clientèle |
| (154) | 222 |
Couvertures de juste valeur : variation des encours clientèle couverts |
| 209 | (173) |
Couvertures de juste valeur : variation instruments de couverture des emprunts |
| (0) | 0 |
Couvertures de juste valeur : variation des emprunts couverts |
| - | - |
Total |
| 54 | 49 |
|
(cf. paragraphes « Risque de crédit » et « Risques de change et de taux d’intérêt » du rapport de gestion).
Risque de taux
La politique en matière de risque de taux d’intérêt est plutôt conservatrice et évite toute spéculation. Elle vise à piloter et encadrer des positions en risque de taux à l’intérieur des limites de sensibilité en accord avec l’appétit du risque défini. La gestion du risque de taux consiste à respecter cette politique et à s’en assurer par un contrôle régulier et des mesures de couverture.
Le nominal des swaps de couverture de taux des encours clientèle s’élève à un montant de 4 834 millions d’euros au 31 décembre 2023.
Risque de change
Le groupe Banque Stellantis France n’a pas d’opérations en devises. Le risque de change est inexistant.
Risque de contrepartie
Les risques sont limités aux opérations sur produits dérivés négociées dans le cadre de contrats FBF ou ISDA et à des opérations de placement de liquidité à très court terme avec des contreparties de premier plan. Suite à la réglementation EMIR, de nouveaux contrats-cadres CDEA (Cleared Derivatives Execution Agreement) ont été mis en place. En ce qui concerne le risque de crédit sur la clientèle, se reporter à la Note 29.
Dans le cadre de sa politique de placement, le groupe Banque Stellantis France limite le risque au maximum. Les excédents de liquidité, en dehors de comptes interbancaires et de dépôts sur les comptes de banques centrales, sont exclusivement investis dans des placements de type HQLA.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | Entrée de périmètre | Variation de valeur | Inefficacité en résultat* | dont inefficacité « réelle » en résultat | dont amortissement du SLI |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Écart de réévaluation des encours clientèle (vente à crédit, location avec option d’achat et location longue durée) |
|
|
|
|
|
|
|
Ventes à crédit | (0,2) | (39,2) | (5,3) |
| - |
|
|
Location avec option d’achat | 5,9 | (84,4) | (1,7) |
| - |
|
|
Location longue durée | 5,3 | (61,7) | (6,2) |
| - |
|
|
Total valorisation nette | 11,0 | (185,3) | (13,1) | 209,4 | - |
|
|
Instruments dérivés de couverture de l’encours clientèle |
|
|
|
|
|
|
|
À l’actif | 105,1 | 234,8 | 19,1 |
| - |
|
|
Au passif (cf. Note 13) | (5,6) | 0,0 | 0,0 |
| - |
|
|
Total valorisation nette | 99,5 | 234,8 | 19,1 | (154,4) | 55,0 | 1,0 | 54,0 |
Inefficacité en stock | 110,5 | 49,5 | 6,0 |
| 55,0 | 1,0 | 54,0 |
dont inefficacité « réelle » en résultat | 0,3 | (3,2) | 2,4 |
| 1,0 |
|
|
dont amortissement du SLI | 110,2 | 52,7 | 3,5 |
| 54,0 |
|
|
Écart de réévaluation des emprunts couverts |
|
|
|
|
|
|
|
Valorisation nette | - | - |
| - | - |
|
|
Total valorisation nette | - | - |
| - | - |
|
|
Instruments dérivés de couverture des emprunts |
|
|
|
|
|
|
|
À l’actif | - | - |
| - | - |
|
|
Au passif (cf. Note 13) | - | - |
| - | - |
|
|
Total valorisation nette | - | - |
| - | - |
|
|
Inefficacité en stock | - | - |
| - | - |
|
|
Écart de réévaluation des obligations couvertes |
|
|
|
|
|
|
|
Valorisation nette | - | - |
| - | - |
|
|
Total valorisation nette | - | - |
| - | - |
|
|
Instruments dérivés de couverture des obligations |
|
|
|
|
|
|
|
À l’actif | - | - |
| - | - |
|
|
Au passif (cf. Note 13) | - | - |
| - | - |
|
|
Total valorisation nette | - | - |
| - | - |
|
|
Inefficacité en stock | - | - |
| - | - |
|
|
|
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net | |
Résultat de cession des véhicules d’occasion | 39 | - | 39 | 41 | - | 41 |
Quote-part sur opérations faites en commun | - | (16) | (16) | - | (19) | (19) |
Autres produits/charges d’exploitation bancaire | - | (6) | (6) | 0 | (9) | (9) |
Autres produits/charges d’exploitation | 11 | (14) | (3) | 11 | (23) | (12) |
Total | 50 | (36) | 14 | 52 | (51) | 1 |
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Frais de personnel | (81) | (68) |
Rémunérations | (51) | (41) |
Charges sociales | (23) | (20) |
Intéressement et participation | (7) | (7) |
Autres charges générales d’exploitation | (109) | (93) |
dont entreprises liées avec STELLANTIS | (54) | (40) |
dont entreprises liées avec le groupe Santander Consumer Finance | (2) | (2) |
Total | (190) | (161) |
L’effectif inscrit moyen des salariés (CDI et CDD, y compris alternants) employés par le groupe Banque Stellantis France pendant l’exercice 2023 est de 953,2. Il se compose de 451,8 techniciens et de 501,4 cadres.
Les tableaux ci-après présentent le coût du risque par catégorie de clientèle, aucune autre perte significative de valeur n’ayant été constatée sur d’autres actifs financiers.
(en millions d’euros) | Bilan au 31/12/2022 | Production nette | Coût du risque | Total coût du risque en 2023 | Bilan au 31/12/2023 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Dotations | Reprises | Passages en pertes | Récupérations sur créances amorties | |||||
Retail |
|
|
|
|
|
|
|
|
Créances en stage 1 | 8 973 | 1 974 | - | - | - | - | - | 10 947 |
Créances en stage 2 | 342 | 75 | - | - | - | - | - | 417 |
Dépôts de garantie | 0 | (2) | - | - | - | - | - | 2 |
Créances en stage 3 | 137 | 85 | - | - | (38) | - | (38) | 184 |
Encours brut | 9 452 | 2 132 | - | - | (38) | - | (38) | 11 546 |
Dépréciations créances en stage 1 | (21) | (2) | (6) | 3 | - | - | (3) | (26) |
Dépréciations créances en stage 2 | (19) | (3) | (7) | 3 | - | - | (4) | (26) |
Dépréciations créances en stage 3 | (86) | (14) | (41) | 32 | - | - | (9) | (109) |
Dépréciations | (126) | (18) | (54) | 39 | - | - | (15) | (161) |
Éléments intégrés au coût amorti | 253 | (27) | - | - | - | - | - | 226 |
Encours net (A – cf. renvoi B de la Note 8.2) | 9 578 | 2 086 | (54) | 39 | (38) | - | (53) | 11 610 |
Dépréciations sur engagements |
|
| (1) | 1 | - | - | - |
|
Récupérations sur créances amorties |
|
| - | - | - | 9 | 9 |
|
Dépréciations autres opérations clientèle |
|
| (1) | 0 | - | - | (1) |
|
Coût du risque Retail |
|
| (56) | 39 | (38) | 9 | (45) |
|
(en millions d’euros) | Bilan au 31/12/2022 | Production nette | Coût du risque | Total coût du risque en 2023 | Bilan au 31/12/2023 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Dotations | Reprises | Passages en pertes | Récupérations sur créances amorties | |||||
Corporate réseaux |
|
|
|
|
|
|
|
|
Créances en stage 1 | 3 805 | 1 627 | - | - | - | - | - | 5 432 |
Créances en stage 2 | 666 | 212 | - | - | - | - | - | 878 |
Dépôts de garantie | - | - | - | - | - | - | - | - |
Créances en stage 3* | 39 | (29) | - | - | (1) | - | (1) | 9 |
Encours brut | 4 510 | 1 810 | - | - | (1) | - | (1) | 6 319 |
Dépréciations créances en stage 1 | (13) | (1) | (11) | 23 | - | - | 12 | (2) |
Dépréciations créances en stage 2 | (20) | (0) | (10) | 10 | - | - | - | (20) |
Dépréciations créances en stage 3 | (15) | (0) | (11) | 18 | - | - | 7 | (7) |
Dépréciations | (48) | (1) | (32) | 51 | - | - | 19 | (30) |
Éléments intégrés au coût amorti | 10 | 0 | - | - | - | - | - | 10 |
Encours net (B – cf. renvoi A de la Note 8.2) | 4 473 | 1 809 | (32) | 51 | (1) | - | 18 | 6 299 |
Dépréciations sur engagements |
|
| (1) | 2 | - | - | 1 |
|
Récupérations sur créances amorties |
|
| - | - | - | - | - |
|
Dépréciations autres opérations clientèle |
|
| (1) | 0 | - | - | (1) |
|
Coût du risque Corporate réseaux |
|
| (34) | 53 | (1) | - | 18 |
|
Corporate et assimilés |
|
|
|
|
|
|
|
|
Créances en stage 1 | 1 383 | 282 | - | - | - | - | - | 1 665 |
Créances en stage 2 | 115 | 18 | - | - | - | - | - | 134 |
Dépôts de garantie | - | 0 | - | - | - | - | - | 0 |
Créances en stage 3 | 15 | 2 | - | - | (1) | - | (1) | 16 |
Encours brut | 1 513 | 302 | - | - | (1) | - | (1) | 1 815 |
Dépréciations créances en stage 1 | (3) | (0) | (1) | 0 | - | - | (1) | (4) |
Dépréciations créances en stage 2 | (2) | (0) | (1) | 1 | - | - | - | (3) |
Dépréciations créances en stage 3 | (8) | (0) | (2) | 1 | - | - | (1) | (9) |
Dépréciations | (13) | (0) | (4) | 2 | - | - | (2) | (15) |
Éléments intégrés au coût amorti | 51 | 2 | - | - | - | - | - | 53 |
Encours net (C – cf. renvoi C de la Note 8.2) | 1 551 | 304 | (4) | 2 | (1) | - | (3) | 1 853 |
Dépréciations sur engagements |
|
| (0) | 1 | - | - | 1 |
|
Récupérations sur créances amorties |
|
| - | - | - | - | - |
|
Dépréciations autres opérations clientèle |
|
| (0) | (0) | - | - | (0) |
|
Coût du risque Corporate et assimilés |
|
| (4) | 3 | (1) | - | (2) |
|
Encours total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Créances en stage 1 | 14 161 | 3 883 | - | - | - | - | - | 18 044 |
Créances en stage 2 | 1 124 | 305 | - | - | - | - | - | 1 429 |
Dépôts de garantie | 0 | (2) | - | - | - | - | - | (2) |
Créances en stage 3 | 190 | 58 | - | - | (40) | - | (40) | 208 |
Encours brut | 15 475 | 4 244 | - | - | (40) | - | (40) | 19 679 |
Dépréciations créances en stage 1 | (37) | (3) | (18) | 26 | - | - | 8 | (32) |
Dépréciations créances en stage 2 | (42) | (3) | (18) | 14 | - | - | (4) | (49) |
Dépréciations créances en stage 3 | (108) | (14) | (54) | 51 | - | - | (2) | (125) |
Dépréciations | (187) | (20) | (90) | 92 | - | - | 2 | (206) |
Éléments intégrés au coût amorti | 314 | (25) | - | - | - | - | - | 289 |
Encours net (A+B+C) | 15 602 | 4 199 | (90) | 92 | (40) | - | (38) | 19 762 |
Dépréciations sur engagements |
|
| (2) | 4 | - | - | 2 |
|
Récupérations sur créances amorties |
|
| - | - | - | 9 | 9 |
|
Dépréciations autres opérations clientèle |
|
| (2) | 0 | - | - | (2) |
|
Total Coût du risque |
|
| (94) | 96 | (40) | 9 | (29) |
|
|
(en millions d’euros) | Retail | Corporate réseaux | Corporate et assimilés | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|---|---|
Créances en stage 1 |
|
|
|
|
|
Dotations pour dépréciations | (6) | (11) | (1) | (18) | (6) |
Reprises de dépréciations | 3 | 23 | 0 | 26 | 9 |
Créances en stage 2 |
|
|
|
|
|
Dotations pour dépréciations | (7) | (10) | (1) | (18) | (18) |
Reprises de dépréciations | 3 | 10 | 1 | 14 | 5 |
Créances en stage 3 |
|
|
|
|
|
Dotations pour dépréciations | (41) | (11) | (2) | (54) | (17) |
Reprises de dépréciations | 32 | 18 | 1 | 51 | 25 |
Dépréciations sur engagements |
|
|
|
|
|
Dotations pour dépréciations | (1) | (1) | (0) | (2) | (1) |
Reprises de dépréciations | 1 | 2 | 1 | 4 | 1 |
Autres opérations clientèle en stage 3 |
|
|
|
|
|
Dotations pour dépréciations | (1) | (1) | (0) | (2) | (1) |
Reprises de dépréciations | 0 | 0 | (0) | 0 | 2 |
Pertes sur créances irrécupérables | (38) | (1) | (1) | (40) | (30) |
Récupérations sur créances amorties | 9 | - | - | 9 | 8 |
Coût du risque | (45) | 18 | (2) | (29) | (23) |
La politique de gestion du risque de crédit est décrite au paragraphe « Risque de crédit » du rapport de gestion.
Le modèle de dépréciation actuel est basé sur l’estimation des « pertes de crédit attendues ». Ce modèle est basé sur les paramètres de risques tels que la probabilité de défaut (PD) ou la perte en cas de défaut (LGD). Conformément aux principes comptables, le calcul des paramètres de risques utilisés pour l’estimation de la perte attendue prend en compte à la fois les données historiques selon une moyenne à court terme à un moment donné (approche Point in Time) et des données prospectives à travers une évaluation du risque de détérioration future des créances (modèles forward-looking). Cette dernière évaluation est réalisée à partir de modèles statistiques permettant d’intégrer dans l’estimation de la perte attendue les conditions économiques actuelles et futures (cinq scénarios macroéconomiques pris en compte, du plus favorable au plus défavorable).
Les résultats sont soumis à la validation de plusieurs corps de contrôles et comités. Des suivis réguliers sont réalisés afin de valider la pertinence du modèle de dépréciation du groupe Banque Stellantis France et de s’assurer de la meilleure estimation possible de la perte à la date de clôture.
Depuis la mise en application de la nouvelle définition du défaut le 1er janvier 2021, le groupe Banque Stellantis France a mené un projet d’alignement entre cette approche prudentielle et l’approche IFRS 9, mis en place au 1er janvier 2022.
Les dépréciations sont classées selon trois niveaux ou « stages » conformément aux principes définis par la norme IFRS 9 :
La classification entre stages est réalisée selon des critères quantitatifs (par exemple l’âge des impayés) et qualitatifs (par exemple l’application du défaut conditionnel).
Les principaux critères permettant de mettre en évidence un accroissement significatif du risque de crédit (stage 2) sont :
Les contrats en défaut sont exclusivement classés en « stage 3 ». Le défaut se matérialise selon :
Les principaux facteurs de sensibilité du calcul des pertes de crédit attendues (ECL) sont :
La répartition des encours par stage du groupe Banque Stellantis France est relativement stable dans le temps. De plus, les transitions progressives entre stages permettent une évaluation graduelle du risque et de valider la correcte identification par le groupe Banque Stellantis France des facteurs indiquant un accroissement significatif du risque. Les transferts entre stages sur l’année 2023 sont présentés dans le tableau ci-dessous :
(en millions d’euros) | Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total |
---|---|---|---|---|
Stock de dépréciations au 31/12/2022 | 37 | 42 | 108 | 187 |
Transferts |
|
|
|
|
Transfert du stage 1 au stage 2 | (1) | 12 | - | 11 |
Transfert du stage 1 au stage 3 | (0) | - | 19 | 18 |
Transfert du stage 2 au stage 3 | - | (4) | 20 | 16 |
Transfert du stage 2 au stage 1 | 0 | (6) | - | (6) |
Transfert du stage 3 au stage 2 | - | 1 | (5) | (4) |
Transfert du stage 3 au stage 1 | 0 | - | (0) | (0) |
Modifications des PD/LGD sur les actifs restant dans le même stage | 3 | 2 | 0 | 5 |
Changements méthodologiques | - | - | - | - |
Actifs financiers décomptabilisés n’étant pas passés en pertes* | (13) | (23) | 1 | (35) |
Nouveaux actifs financiers (nouvelle production) | 18 | 28 | 21 | 67 |
Pertes : reprise de provisions réalisées le mois avant le passage en pertes | - | - | 5 | 5 |
Pertes : impact dépréciations sur actifs passés en pertes | - | - | (40) | (40) |
Provision d’ajustement post-modèle | (12) | (2) | (4) | (18) |
Stock de dépréciations au 31/12/2023 | 32 | 49 | 125 | 206 |
|
Les principaux mouvements sont :
(en millions d’euros) | Bilan au 31/12/2022 | Résultat | Capitaux propres | Règlements | Bilan au 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|---|
Impôts courants |
|
|
|
|
|
Actif | 33 |
|
|
| 21 |
Passif | (1) |
|
|
| (7) |
Total | 32 | (10) | - | (8) | 14 |
Impôts différés |
|
|
|
|
|
Actif | 10 |
|
|
| 4 |
Passif | (581) |
|
|
| (696) |
Total | (571) | (125) | 1 | 3 | (692) |
Certaines différences entre les résultats fiscaux des sociétés et les résultats inclus en consolidation donnent lieu à la constatation d’impôts différés. Ces différences résultent principalement des règles retenues pour la comptabilisation des opérations de crédit-bail et de location longue durée.
Les impôts différés sont déterminés selon la méthode comptable précisée dans le dernier paragraphe de la Note 2.A qui traite de l’imposition différée.
Le taux d’imposition auquel est soumis le groupe Banque Stellantis France est de 25%.
La loi sur le financement de la Sécurité sociale n° 99-1140 du 29 décembre 1999 a instauré un complément d’imposition égal à 3,3% de l’impôt de base dû portant le taux légal théorique à 25,8%.
Au 31 décembre 2023, les impôts sont évalués suivant les taux prévus par la loi de finances 2024, publiée le 31 décembre 2023.
L’accord « Pilier 2 » de l’OCDE vise à garantir que les sociétés multinationales paient, dans chaque juridiction où elles opèrent, un taux d’imposition effectif minimum de 15% et de nombreux pays ont lancé des procédures législatives nationales pour promulguer ces règles instituant un impôt mondial minimum. En décembre 2023, la France a adopté la législation « Pilier 2 » qui entre en vigueur le 1er janvier 2024. La France étant la juridiction de la société mère du groupe constitué autour de Banque Stellantis France, les règles « Pilier 2 » instituées dans le droit français lui seront applicables pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2024. Les autres juridictions dans lesquelles le groupe Banque Stellantis France exerce ses activités ont également adopté, à compter du 1er janvier 2024, une législation locale relative à « Pilier 2 ». Comme aucune de ces législations, française ou étrangères, n’était en vigueur à la date de clôture, aucun impôt complémentaire, susceptible d’être rendu exigible à raison du taux d’imposition minimum de 15%, n’a été constaté dans les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2023.
Le groupe est en train d’évaluer l’impact de la législation française « Pilier 2 » et des autres législations nationales sur ses opérations. Cette évaluation consiste notamment à analyser si les juridictions dans lesquelles le groupe exerce ses activités ont un taux d’imposition effectif inférieur à 15% et si cette circonstance est susceptible de rendre exigible un impôt complémentaire, en France ou à l’étranger. En raison de la complexité des règles « Pilier 2 » et de l’incertitude quant à leur application, l’impact quantitatif des règles ne peut pas être raisonnablement estimé pour le moment.
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Impôts courants |
|
|
Impôt sur les bénéfices | (10) | (2) |
Impôts différés |
|
|
Impôts différés de l’exercice | (125) | (103) |
Actifs sur déficits non reconnus et pertes de valeur |
| - |
Total | (135) | (105) |
(en millions d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Résultat avant impôt | 501 | 451 |
Différences permanentes | 14 | 9 |
Total imposable | 515 | 460 |
Charge d’impôt théorique | (133) | (119) |
Taux théorique | 25,83% | 25,83% |
Évaluation des impôts différés hors contribution exceptionnelle de 15% | - | 15 |
dont impact de la réévaluation du stock d’IDP | - | 15 |
Contributions sur revenus distribués | - | - |
Reclassement de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) en impôt courant (IAS 12) | - | (2) |
Autres | (2) | 1 |
Impôt sur les bénéfices | (135) | (105) |
Taux effectif d’impôt groupe | 26,2% | 22,8% |
(en millions d’euros) | 31/12/2022 | Nouveaux déficits générés | Utilisations de déficits | Dotation/ Reprise pour dépréciations | Impôts différés décomptabilisés | Écart de conversion et autres | 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Impôts différés actifs sur déficits reportables | 7 |
| (7) |
|
|
| 0 |
Dépréciations | - |
|
|
|
|
|
|
Total | 7 |
| (7) |
|
|
| 0 |
(en millions d’euros) | Activités de financement | Assurances et services | Total au 31/12/2023 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Corporate Réseau | Client final | Éléments non répartis | ||||
Retail | Corporate et assimilés | |||||
Actif |
|
|
|
|
|
|
Prêts et créances sur la clientèle | 6 299 | 11 610 | 1 853 | - | - | 19 762 |
Caisse, banques centrales | 569 | 1 049 | 220 | - | - | 1 838 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | - | - | 25 | - | - | 25 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit | 23 | 144 | 634 | - | - | 801 |
Autres postes de l’actif |
|
|
| 742 | - | 742 |
Total de l’actif |
|
|
|
|
| 23 168 |
Passif |
|
|
|
|
|
|
Dettes de refinancement* | 4 619 | 12 133 | 1 917 | - | - | 18 669 |
Dettes envers la clientèle* | 5 | 52 | 6 | - | - | 63 |
Autres postes du passif |
|
|
| 2 078 | 4 | 2 082 |
Capitaux propres |
|
|
| 2 354 | - | 2 354 |
Total du passif |
|
|
|
|
| 23 168 |
|
(en millions d’euros) | Activités de financement | Total au 31/12/2022 | |||
---|---|---|---|---|---|
Corporate Réseau | Client final | Éléments non répartis | |||
Retail | Corporate et assimilés | ||||
Actif |
|
|
|
|
|
Prêts et créances sur la clientèle | 4 473 | 9 578 | 1 551 | - | 15 602 |
Caisse, banques centrales | 232 | 497 | 119 | - | 848 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | - | - | 35 | - | 35 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit | 12 | 135 | 475 | - | 622 |
Autres postes de l’actif |
|
|
| 477 | 477 |
Total de l’actif |
|
|
|
| 17 584 |
Passif |
|
|
|
|
|
Dettes de refinancement* | 2 709 | 9 591 | 1 539 | - | 13 839 |
Dettes envers la clientèle* | 9 | 48 | 7 | - | 64 |
Autres postes du passif |
|
|
| 1 547 | 1 547 |
Capitaux propres |
|
|
| 2 134 | 2 134 |
Total du passif |
|
|
|
| 17 584 |
|
(en millions d’euros) | Activités de financement | Assurances et services | 2023 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Corporate Réseau | Client final | Éléments non répartis | ||||
Retail | Corporate et assimilés | |||||
Intérêts et produits assimilés | 279 | 466 | 58 | 210 |
| 1 013 |
Intérêts et charges assimilées | (207) | (147) | (22) | (177) |
| (553) |
Commissions (produits) | 4 | 8 | 8 | 0 | 141 | 161 |
Commissions (charges) | - | - | - | (0) | (8) | (8) |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat* | - | - | - | 54 |
| 54 |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | - | - | 4 |
| 4 |
Produits des autres activités | - | 38 | 1 | 5 | 6 | 50 |
Charges des autres activités | - | (0) | - | (36) |
| (36) |
Produit net bancaire | 76 | 365 | 45 | 60 | 139 | 685 |
Coût du risque de crédit | 18 | (45) | (2) |
|
| (29) |
Résultat après coût du risque | 94 | 320 | 43 | 60 | 139 | 656 |
Charges générales d’exploitation et assimilées |
|
|
| (195) |
| (195) |
Résultat d’exploitation | 94 | 320 | 43 | (135) | 139 | 461 |
|
(en millions d’euros) | Activités de financement | Assurances et services | 2022 | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Corporate Réseau | Client final | Éléments non répartis | ||||
Retail | Corporate et assimilés | |||||
Intérêts et produits assimilés | 87 | 381 | 58 | 36 |
| 562 |
Intérêts et charges assimilées | (46) | (26) | (6) | (34) |
| (112) |
Commissions (produits) | 3 | 9 | 5 | 0 | 132 | 149 |
Commissions (charges) | - | (0) | - | (0) | (5) | (5) |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | - | - | - | 49 |
| 49 |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | - | - | (1) |
| (1) |
Produits des autres activités | 0 | 32 | 8 | 12 |
| 52 |
Charges des autres activités | 0 | - | - | (51) |
| (51) |
Produit net bancaire | 44 | 396 | 65 | 11 | 127 | 643 |
Coût du risque de crédit | (7) | (12) | (4) |
|
| (23) |
Résultat après coût du risque | 37 | 384 | 61 | 11 | 127 | 620 |
Charges générales d’exploitation et assimilées |
|
|
| (166) |
| (166) |
Résultat d’exploitation | 37 | 384 | 61 | (155) | 127 | 454 |
|
Montants hors taxe (en millions d’euros) | Mazars | PricewaterhouseCoopers Audit | ||
---|---|---|---|---|
Montant | % | Montant | % | |
Certification des comptes | 0,86 | 97% | 1,30 | 96% |
France | 0,86 |
| 1,14 |
|
Belgique | - |
| 0,11 |
|
Pays Bas | - |
| 0,05 |
|
Services autres que la certification des comptes* | 0,03 | 3% | 0,05 | 4% |
France | 0,03 |
| 0,04 |
|
Belgique | - |
| 0,01 |
|
Total | 0,89 |
| 1,35 |
|
|
Montants hors taxe (en millions d’euros) | Mazars | PricewaterhouseCoopers Audit | ||
---|---|---|---|---|
Montant | % | Montant | % | |
Certification des comptes | 0,82 | 97% | 1,11 | 96% |
Services autres que la certification des comptes | 0,03 | 3% | 0,04 | 4% |
Total | 0,85 |
| 1,16 |
|
Depuis le 31 décembre 2023 et jusqu’au 13 février 2024, date d’examen des comptes par le Conseil d’Administration, aucun événement n’est intervenu susceptible d’influer de manière significative sur les décisions économiques prises sur la base des présents états financiers.
À l’Assemblée Générale,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du groupe Banque Stellantis France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.
Référentiel d’audit
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Indépendance
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2023 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Risque de crédit – dépréciation des opérations avec la clientèle
Risque identifié
Dans le cadre de son activité, le groupe Banque Stellantis France assure le financement du réseau de concessionnaires des marques du réseau STELLANTIS en France, en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas et fournit des solutions de financement automobile à ses clients finaux particuliers et professionnels sur ces géographies.
L’appréciation de l’existence d’un risque de non-recouvrement ainsi que le montant des dépréciations comptabilisées pour couvrir ce risque relèvent du jugement exercé par la direction du Groupe. Celle-ci prend notamment en considération des indicateurs tels que les défauts de paiements contractuels, la situation financière des emprunteurs affectant leur capacité de remboursement, les secteurs économiques dans lesquels ils évoluent, ou encore la viabilité de leurs modèles économiques.
Comme indiqué dans les notes 2, 8 et 29 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe comptabilise ainsi des dépréciations au titre des pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d’un instrument financier (crédit, titre de dette, garantie, etc.), sur un horizon de douze mois pour les encours classés en Stage 1, ou à maturité si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné (Stage 2). Enfin, pour les encours en défaut avéré, les dépréciations pour risque de crédit sont calculées à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à maturité), sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à -dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties.
Compte tenu du caractère significatif des encours dans le bilan du Groupe, de l’importance du jugement de la direction dans la détermination des hypothèses sous-jacentes aux calculs des dépréciations pour risque de crédit, dans un environnement macro-économique marqué par le retour de l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les tensions provoquées par la guerre en Ukraine, et de la nouvelle stratégie de distribution du groupe STELLANTIS induisant la résiliation des contrats de vente et de distribution de services de toutes les marques de STELLANTIS, nous avons considéré que l’appréciation du niveau de couverture du risque de crédit et le coût du risque associé constituent un point clé de l’audit pour l’exercice 2023.
Les prêts et créances sur la clientèle du groupe s’élèvent à 19,8 milliards d’euros dont 206 millions d’euros de dépréciations au 31 décembre 2023.
Notre réponse
Dans le cadre de notre audit, avec l’appui de nos experts, nos travaux ont principalement consisté à :
Nous avons également apprécié les informations sur le risque de crédit présentées dans les états financiers au 31 décembre 2023.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce Code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant.
Format de présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Directeur Général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des comptes consolidés selon le format d’information électronique unique européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes annexes ne soit pas restitué de manière identique aux comptes consolidés joints au présent rapport.
Par ailleurs, il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Désignation des commissaires aux comptes
Nous avons été nommés commissaires aux comptes du groupe PSA Banque France par votre assemblée générale du 15 mars 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 10 mai 2005 pour le cabinet Mazars.
Au 31 décembre 2023, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 7ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 19ème année.
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité du Groupe à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider le Groupe ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Objectif et démarche d’audit
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre groupe.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit.
En outre :
Rapport au comité d’audit
Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 13 mars 2024
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Gaël Colabella
Mazars
Alexandra Kritchmar
Le PNB de Banque Stellantis France augmente de 71 097 milliers d’euros, passant de 60 885 milliers d’euros fin 2022 à 131 982 milliers d’euros fin 2023 principalement grâce à l’augmentation des dividendes versés par sa filiale CREDIPAR qui étaient de 64 410 milliers d’euros en 2022 et de 118 086 milliers d’euros en 2023. À ce montant se sont ajoutés les dividendes versés par la filiale acquise en mai 2023, Stellantis Financial Services Nederland, pour un montant de 9 000 milliers d’euros.
Les produits d’intérêts perçus auprès des établissements de crédit augmentent de 166 690 milliers d’euros du fait principalement de la hausse des taux constatée en 2023 par rapport à l’exercice précédent. Les produits sur opérations avec la clientèle augmentent de 7 455 milliers d’euros. Cette évolution est essentiellement liée à la hausse des intérêts perçus sur les crédits de trésorerie ainsi que sur les comptes ordinaires débiteurs.
Les charges d’intérêts versés sur les emprunts à terme augmentent de 21 705 milliers d’euros et de 8 860 milliers d’euros pour les emprunts subordonnés, du fait à la fois d’un effet volume avec le doublement du montant des emprunts bancaires et des prêts subordonnés et d’un effet taux lié au fait que les emprunts sont souscrits à taux variable. Les charges d’intérêts liés aux comptes d’épargne Distingo augmentent de 44 069 milliers d’euros du fait également d’un effet mixte lié à une augmentation du montant d’épargne collectée ainsi qu’à une hausse des taux de rémunération servis aux épargnants. Enfin, les charges d’intérêts sur obligations et autres titres à revenu fixe augmentent de 87 243 milliers d’euros, également du fait de l’effet conjugué de la hausse des taux ainsi que d’un effet volume compte tenu des deux nouvelles émissions obligataires réalisées en 2023 et de l’augmentation du plafond du programme de NEU CP.
Le coût du risque s’établit à 2 725 milliers d’euros contre 5 068 milliers d’euros en 2022. Cette réduction du coût du risque s’explique principalement par l’amélioration de la situation de certains distributeurs automobiles ayant bénéficié de financements de la part de Banque Stellantis France. Cette amélioration a permis de reprendre les provisions pour risque de contrepartie constituée les années précédentes.
Les frais généraux de la banque sont stables et n’augmentent que de 77 milliers d’euros en 2023 pour atteindre un montant total de 4 052 milliers d’euros au 31 décembre 2023.
Le résultat courant avant impôt s’élève à 130 655 milliers d’euros en 2023 contre 61 978 milliers d’euros en 2022. Cette hausse significative du résultat social de la banque est essentiellement liée à la progression du PNB et en particulier à la hausse des dividendes versés par les filiales de la banque.
Le bénéfice net après impôts s’est élevé à 133 266 milliers d’euros en 2023 contre 62 055 milliers d’euros en 2022. Le résultat net de la banque est supérieur au résultat courant avant impôts pour 2 611 milliers d’euros correspondant à l’imputation de reports déficitaires sur le montant du bénéfice fiscal 2023 du groupe intégré Banque Stellantis France impactant la maison mère.
Le total du bilan de Banque Stellantis France au 31 décembre 2023 ressort à 10 314 millions d’euros contre 8 020 millions d’euros en 2022. À l’actif du bilan, cette augmentation s’explique essentiellement par la hausse des prêts accordés à sa filiale CREDIPAR et au passif du bilan par la hausse des emprunts bancaires et la progression des encours de dépôts de la clientèle.
L’Assemblée Générale, sur proposition du Conseil d’Administration, constate que le bénéfice distribuable s’établit à la somme de 435 967 035,41 euros, constitué du bénéfice de l’exercice 2023 pour 133 266 123,69 euros et du solde du compte « Report à nouveau antérieur » s’élevant à la somme de 302 700 911,72 euros.
L’Assemblée Générale, au vu de la trajectoire des fonds propres à moyen terme, décide d’affecter comme suit le bénéfice distribuable de l’exercice :
Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend note qu’un dividende de 12,21 euros par action sera versé au titre de l’exercice 2023.
L’Assemblée Générale rappelle qu’un dividende de 15,92 euros par action avait été versé aux actionnaires au titre de l’exercice 2022, qu’aucun dividende n’avait été versé au titre de l’exercice 2021 et qu’un dividende de 13,94 euros par action a été versé au titre de l’exercice 2020.
Les tableaux ci-dessous présentent les délais de paiement des fournisseurs et des clients en application de l’article D. 441-6 du Code de commerce. Les montants présentés sont exprimés en milliers d’euros.
(en milliers d’euros) | Factures reçues non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu | |||||
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0 jour (indicatif) | 1 Ã 30 jours | 31 Ã 60 jours | 61 Ã 90 jours | 91 jours et plus | Total (1 jour et plus) | |
(A) Tranches de retard de paiement | ||||||
Nombre cumulé de factures concernées | 8 |
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| 4 |
Montant cumulé des factures concernées TTC | 2 040 | - | - | - | 0,2 | 5,9 |
Pourcentage du montant total TTC des factures reçues dans l’année | 5,69% | 0,01% | - | - | 0,01% | 0,02% |
Pourcentage du montant total TTC des factures émises dans l’année |
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(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||
Nombre des factures exclues |
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Montant total des factures exclues |
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(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal – articles L. 441-10 à L. 441-16 du Code de commerce) | ||||||
Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement | Selon délais contractuels : selon fournisseurs et dans un délai maximum de 45 jours fin de mois à compter de la date de la facture, en conformité avec les dispositions de la loi de modernisation de l’économie (articles L. 441-10 à L. 441-16 du Code de commerce) |
(en milliers d’euros) | Factures émises non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
0 jour (indicatif) | 1 Ã 30 jours | 31 Ã 60 jours | 61 Ã 90 jours | 91 jours et plus | Total (1 jour et plus) | |
(A) Tranches de retard de paiement | ||||||
Nombre cumulé de factures concernées | - |
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|
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| - |
Montant cumulé des factures concernées TTC | - | - | - | - | - | - |
Pourcentage du montant total TTC des factures reçues dans l’année |
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Pourcentage du montant total TTC des factures émises dans l’année | - | - | - | - | - | - |
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||
Nombre des factures exclues |
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Montant total des factures exclues |
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(C) Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal – articles L. 441-10 à L. 441-16 du Code de commerce) | ||||||
Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement | Selon délais contractuels : selon clients |
Concernant les factures émises non réglées à la date de clôture de l’exercice, les opérations bancaires sont exclues du périmètre des informations relatives aux délais de paiement.
Pour Banque Stellantis France, les services fournis par les commissaires aux comptes, autres que la certification des comptes, correspondent d’une part aux lettres de confort établies dans le cadre du programme d’émission obligataire de Banque Stellantis France (EMTN) pour respectivement 22,5 milliers d’euros pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et 22,5 milliers d’euros pour le cabinet Mazars, et d’autre part, aux attestations émises dans le cadre des contributions au Fonds de Résolution Unique (FRU) pour respectivement 3,9 milliers d’euros pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et 9,8 milliers d’euros pour le cabinet Mazars.
Conformément aux dispositions de l’article R. 225-102 du Code de commerce, le tableau suivant présente les résultats financiers de la Société au titre des cinq derniers exercices.
(Articles D. 133, D. 135, D. 148 du décret du 23 mars 1967)
(en milliers d’euros, sauf précision contraire) | Exercice 2023 | Exercice 2022 | Exercice 2021 | Exercice 2020 | Exercice 2019 |
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Capital en fin d’exercice |
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Capital social | 144 843 | 144 843 | 144 843 | 144 843 | 144 843 |
Nombre d’actions émises | 9 052 658 | 9 052 658 | 9 052 658 | 9 052 658 | 9 052 658 |
Résultat global des opérations de l’exercice |
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Chiffre d’affaires hors taxes | 5 766 | 5 329 | 5 993 | 6 172 | 6 627 |
Résultat avant impôt, amortissements et provisions | 127 930 | 56 910 | 72 249 | 82 443 | 139 307 |
Impôt sur les bénéfices | 2 611 | 77 | 1 823 | (640) | (755) |
Résultat après impôt, amortissements et provisions | 133 266 | 62 055 | 73 556 | 81 737 | 139 944 |
Dividendes | 110 533 | 144 118 | - | 126 194 | 120 310 |
Résultat des opérations réduit à une seule action (en euros) |
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|
Résultat après impôts, mais avant amortissements et provisions | 14,42 | 6,30 | 8,18 | 9,04 | 15,31 |
Résultat après impôts, amortissements et provisions | 14,72 | 6,85 | 8,13 | 9,03 | 15,46 |
Dividende net attribué à chaque action |
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Dividende distribué | 12,21 | 15,92 | - | 13,94 | 13,29 |
Avoir fiscal néant (intégration fiscale) | - | - | - | - | - |
Capitaux propres (Note 15) | 1 193 026 | 1 203 878 | 1 141 823 | 1 194 461 | 1 233 034 |
Montant de la masse salariale de l’exercice | - | - | - | - | - |
Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux | - | - | - | - | - |
La société Banque Stellantis France n’emploie pas de personnel direct. Les charges afférentes au personnel externe mis à sa disposition lui sont facturées. |
Après avoir procédé à la réorganisation des activités de financement de STELLANTIS début avril 2023, Banque Stellantis France va continuer en 2024 à soutenir le développement des marques historiques Peugeot, Citroën et DS et délivrer le même engagement, la même expertise et les mêmes produits au bénéfice des marques nouvellement financées par la banque, à savoir Opel, Fiat, Abarth, Alfa Romeo, Jeep, Maserati et Ram, ainsi qu’à leurs réseaux de distribution.
Banque Stellantis France continuera également d’apporter tout son soutien au développement de ses filiales et en particulier à CREDIPAR en lui apportant les financements nécessaires à la hausse de son activité tant avec sa clientèle finale qu’avec les réseaux de distribution des marques de STELLANTIS.
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Actif |
|
|
Opérations interbancaires et assimilées (Note 3) | 8 756 429 | 6 795 324 |
Créances sur les établissements de crédit | 8 756 429 | 6 795 324 |
Opérations avec la clientèle (Note 4) | 461 743 | 314 011 |
Autres concours à la clientèle | 246 494 | 223 600 |
Comptes ordinaires débiteurs | 215 249 | 90 411 |
Participations et autres titres détenus à long terme (Note 5) | 1 051 281 | 860 874 |
Autres actifs (Note 6) | 29 169 | 42 383 |
Comptes de régularisation (Note 7) | 15 009 | 7 544 |
Total de l’actif | 10 313 631 | 8 020 136 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Passif |
|
|
Opérations interbancaires et assimilées (Note 8) | 807 848 | 423 636 |
Dettes envers les établissements de crédit | 807 848 | 423 636 |
Opérations avec la clientèle (Note 9) | 3 679 461 | 3 313 269 |
Dettes représentées par un titre (Note 10) | 4 237 437 | 2 866 033 |
Autres passifs (Note 11) | 69 067 | 40 374 |
Comptes de régularisation (Note 12) | 24 419 | 17 062 |
Provisions (Note 13) | 877 | 594 |
Dettes subordonnées (Note 14) | 301 496 | 155 290 |
Capitaux propres (Note 15) | 1 193 026 | 1 203 878 |
Primes d’émission | 593 347 | 593 347 |
Capital souscrit | 144 843 | 144 843 |
Réserves | 18 869 | 18 869 |
Report à nouveau | 302 701 | 384 764 |
Résultat de l’exercice | 133 266 | 62 055 |
Total du passif | 10 313 631 | 8 020 136 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Engagements donnés |
|
|
Engagements de financement | 307 015 | 155 172 |
Engagements en faveur de la clientèle | 87 015 | 125 172 |
Engagements en faveur d’établissement de crédit (1) | 220 000 | 30 000 |
Engagements de garantie | 681 | 681 |
Garanties d’ordre de la clientèle (2) | 301 | 301 |
Garanties d’ordre d’établissement de crédit (3) | 380 | 380 |
Engagements reçus |
|
|
Engagements de financement | - | - |
Garanties reçues d’établissements de crédit | - | - |
Engagements de garantie | (92 028) | (85 280) |
Garanties reçues d’établissements de crédit | - | - |
Autres garanties reçues de la clientèle | (92 028) | (85 280) |
|
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
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Intérêts et produits assimilés | 222 971 | 48 826 |
Sur opérations avec les établissements de crédit (Note 16) | 211 823 | 45 133 |
Sur opérations avec la clientèle (Note 17) | 11 148 | 3 693 |
Intérêts et charges assimilées | (219 515) | (53 026) |
Sur opérations avec les établissements de crédit (Note 16) | (46 149) | (15 448) |
Sur opérations avec la clientèle (Note 17) | (71 826) | (23 281) |
Sur obligations et autres titres à revenu fixe (Note 18) | (101 540) | (14 297) |
Revenus des titres à revenu variable (Note 19) | 127 086 | 64 410 |
Commissions (produits) (Note 20) | 3 201 | 2 702 |
Commissions (charges) (Note 20) | (871) | (430) |
Autres produits d’exploitation bancaire (Note 21) | 87 | 70 |
Autres charges d’exploitation bancaire (Note 21) | (976) | (1 667) |
Produit net bancaire | 131 982 | 60 885 |
Charges générales d’exploitation (Note 22) | (4 052) | (3 975) |
Résultat brut d’exploitation | 127 930 | 56 910 |
Coût du risque (Note 23) | 2 725 | 5 068 |
Résultat d’exploitation | 130 655 | 61 978 |
Gains ou pertes sur actifs immobilisés | - | - |
Résultat courant avant impôt | 130 655 | 61 978 |
Résultat exceptionnel | - | - |
Impôt sur les bénéfices (Note 24) | 2 611 | 77 |
Résultat de l’exercice | 133 266 | 62 055 |
Résultat par action (en euros) | 14,72 € | 6,85 € |
A.Contexte macroéconomique
Au cours du premier semestre 2023, la Banque centrale européenne a continué à relever ses taux d’intérêt, mais en ralentissant le rythme des hausses, jusqu’à les maintenir stables depuis mi-septembre 2023, tenant compte à la fois du repli de l’inflation et de la faible croissance économique en zone euro.
Suite aux négociations menées depuis 2021 entre Stellantis Financial Services Europe et ses principaux partenaires bancaires, BNP Paribas Personal Finance, Crédit Agricole Consumer Finance et Santander Consumer Finance, ce dernier est devenu à compter du 3 avril 2023 le partenaire exclusif de Stellantis Financial Services Europe ainsi que de l’ensemble des marques de STELLANTIS et de leurs réseaux de distribution pour la France, la Belgique et le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la Pologne.
Ce nouvel accord couvre tant les financements de véhicules à la clientèle finale que les financements alloués aux réseaux de distribution de l’ensemble des marques de STELLANTIS dans les pays concernés. Par contre, le groupe Banque Stellantis France, a cessé de proposer les financements en location longue durée auprès de la clientèle d’entreprises. Le droit de proposer ce type de financements à cette catégorie de clientèle a été cédé à la société Leasys, filiale à 50% de STELLANTIS, et spécialisée dans cette activité pour l’ensemble de l’Europe.
En date du 3 avril 2023, dans le cadre de cette nouvelle organisation des activités de financement de STELLANTIS, la société PSA Banque France a changé sa dénomination sociale pour se nommer désormais Banque Stellantis France.
À l’occasion de ses dix ans et du changement de dénomination sociale de PSA Banque France, la marque « Distingo par PSA Banque » devient « Distingo Bank ». Cette marque est désormais également utilisée par la filiale de Banque Stellantis France, la société CREDIPAR, pour le lancement d’une offre d’épargne en Allemagne depuis le mois de juin 2023 ainsi qu’en Espagne et aux Pays-Bas au mois de novembre 2023.
Au mois de mai 2023, Banque Stellantis France a acquis 100% du capital des sociétés Stellantis Financial Services Belux et Stellantis Financial Services Nederland auprès de leur actionnaire unique Stellantis Financial Services España. Le but de cette réorganisation interne est de maintenir la même efficacité en termes de capital pour les groupes actionnaires et en particulier pour le groupe Santander.
Les états financiers de la société Banque Stellantis France sont établis et présentés conformément aux principes applicables en France aux établissements de crédit, notamment le règlement n° 2014-07 du 26 novembre 2014 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire qui est entré en vigueur le 1er janvier 2015 et amendé par le règlement 2020-10 du 22 décembre 2020.
Les principes comptables utilisés sont décrits aux paragraphes A à G ci-après.
Le terme « entreprises liées » désigne toutes les entreprises présentes dans le périmètre de consolidation des groupes STELLANTIS et Santander Consumer Finance, auxquels Banque Stellantis France appartient.
Au 31 décembre 2023, Banque Stellantis France ne détient aucune immobilisation corporelle ni incorporelle.
Conformément aux dispositions du règlement ANC n° 2014-07 Livre II – Titre 3, du 26 novembre 2014, les titres sont classés en fonction de l’intention qui préside à leur détention.
Les titres de placement regroupent les titres acquis sans intention de les conserver jusqu’à leur échéance. Les titres sont enregistrés pour leur prix d’achat hors frais d’acquisition. Pour les titres à revenu fixe, l’écart éventuel entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement des titres est amorti de façon linéaire sur leur durée de vie résiduelle. La valeur comptable des titres est ainsi progressivement ajustée à la valeur de remboursement.
Lorsque le prix de marché des titres à la date de clôture est inférieur à la valeur comptable au bilan, une dépréciation est comptabilisée.
Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les intérêts sont inscrits au compte de résultat dans la rubrique « Autres intérêts et produits assimilés », les intérêts courus non échus étant comptabilisés prorata temporis.
Les titres dont on estime la possession durable utile à l’activité de la banque sont classés en titres de participation. Ces titres sont enregistrés à leur coût d’acquisition, hors frais accessoires d’achat.
Au bilan, ces titres sont maintenus à leur coût historique, sauf en cas de baisse durable de leur valeur d’utilité, auquel cas des dépréciations sont constatées. Leur valeur d’utilité est appréciée par l’analyse combinée de plusieurs paramètres à savoir le montant de l’actif net ainsi que les perspectives de bénéfices futurs et de flux de trésoreries futurs telles que les prévisions de dividendes des années à venir. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
Au 31 décembre 2023, Banque Stellantis France détient 100% des titres de la société CREDIPAR, détenant elle-même 100% des titres de la société CLV ainsi que 100% des titres des deux sociétés acquises en mai 2023, Stellantis Financial Services Belux et Stellantis Financial Services Nederland. Cet ensemble de sociétés constitue un périmètre de consolidation de l’activité de financement des marques de STELLANTIS en France, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas détenu conjointement par Santander Consumer Finance et Stellantis Financial Services Europe (anciennement Banque PSA Finance).
La valeur brute des différents financements consentis à la clientèle comprend le montant principal avancé et les intérêts courus qui sont comptabilisés en produits financiers sur une base mensuelle. Les crédits accordés sont enregistrés au bilan à leur valeur nominale.
Conformément au règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014, les engagements présentant des échéances impayées depuis plus de 90 jours, ou présentant des risques avérés de non-recouvrement (« grading D » dans la notation interne) sont classés en créances douteuses.
Les encours douteux incluent les encours pour lesquels des procédures judiciaires affectent la contrepartie, notamment des procédures de surendettement, redressement judiciaire, règlement judiciaire, liquidation judiciaire, faillite personnelle, liquidation de bien, ainsi que les assignations devant un tribunal international.
Le classement pour une contrepartie donnée de ses encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garanties ou cautions. Cette règle ne concerne ni les encours affectés de litiges ponctuels non liés à l’insolvabilité de la contrepartie, ni le risque de crédit dépendant de la solvabilité d’un tiers et non de celle de la contrepartie même (cas de l’escompte commercial).
Lorsque la contrepartie appartient à un groupe segmenté Corporate, les conséquences de cette défaillance sont examinées au niveau du groupe et la nécessité de classer en encours douteux l’ensemble des encours relatifs aux entités juridiques formant ce groupe d’entreprises est appréciée.
Conformément au règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014, les engagements considérés comme irrécouvrables ou qui présentent des échéances impayées de plus de 149 jours sont classés en créances douteuses compromises. À partir de ce moment, la déchéance du terme est prononcée et la comptabilisation des produits financiers correspondants est suspendue.
Dans les deux cas ci-dessus relatifs aux encours douteux et douteux compromis, des dépréciations sont calculées de façon individuelle, en tenant compte des éventuelles garanties présentes dans les dossiers concernés.
À la suite de la revue de qualité des actifs (Asset Quality Review, AQR) effectuée en 2014 par la Banque Centrale Européenne, différents indicateurs (risques pays, secteurs, zones à risques, etc.) ont été pris en compte à titre complémentaire afin de déterminer des dépréciations sur base collective.
À la demande du régulateur, un modèle de dépréciation a été développé. La Société enregistre une dépréciation collective sur l’encours sain Corporate depuis fin 2014.
Un encours douteux peut être restructuré, du fait de la situation financière du débiteur. En fonction des modalités de restructuration choisies, la Société est amenée à constater ou non une décote.
La décote correspond à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs de capital et d’intérêts issus de la restructuration.
Indépendamment des aspects liés aux garanties complémentaires éventuellement demandées, les modalités de restructuration suivantes peuvent être utilisées, seules ou combinées :
Pour ses créances restructurées, la Société a choisi le retour en encours sains, dans une sous-catégorie spécifique (encours sains restructurés), jusqu’à l’échéance finale.
Cette possibilité est spécifiquement prévue par le règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014, sous réserve du respect des conditions suivantes :
L’inscription en encours sains restructurés est faite dès que les nouvelles modalités de relations établies entre la Société et le client sont connues (report d’échéance à titre gratuit, baisse de taux, etc.).
Dans la mesure où l’existence d’une restructuration antérieure constitue un indicateur effectif de risque de perte (loss event), il a été décidé de maintenir une dépréciation sur les encours restructurés, égale à celle prévue sur les encours sains avec impayés.
Dans la mesure où la Société maintient une dépréciation sur encours restructurés supérieure au montant de la décote, aucune décote n’est comptabilisée, conformément à la possibilité ouverte par l’article 2221-5 du règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014.
Lorsqu’à la suite d’un retour en encours sains par restructuration de la créance, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, il est immédiatement transféré en encours douteux, dès le premier impayé. Après 149 jours d’impayés, il est déclassé en encours douteux compromis, selon la procédure classique.
Les produits et charges liés aux opérations d’échange de taux d’intérêt sont comptabilisés conformément au règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014, selon que les contrats ont pour objet :
L’impact des variations de taux d’intérêt sur la valeur économique du bilan et sur la marge nette d’intérêt est géré dans le respect du seuil défini en contractant des dérivés avec des contreparties bancaires. Ces dérivés sont qualifiés de macro-couverture.
Les dérivés en vie à la date de clôture figurent dans les engagements hors bilan. Les dérivés de taux sont enregistrés conformément au règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014.
Les montants inscrits dans les comptes de hors-bilan correspondent aux engagements nominaux et représentent le volume des opérations et non les risques qui leur sont associés.
Opérations de macro-couverture
Les opérations de couverture des encours clientèle à taux fixe réalisées par Banque Stellantis France sont qualifiées de macro-couverture : les charges et les produits sont inscrits au prorata temporis en compte de résultat.
Lorsque des options de swap sont achetées, la prime payée est étalée sur la durée du swap à compter de sa mise en place. En cas d’absence d’exercice de l’option, la prime est intégralement positionnée en charge. Il n’est pas pratiqué de ventes d’options.
Opérations de micro-couverture
Pour les opérations de Banque Stellantis France qualifiées d’opérations de micro-couverture, les charges et les produits relatifs aux dérivés utilisés, affectés dès l’origine à un élément ou à un ensemble homogène d’éléments identifiés, sont constatés dans les résultats de manière symétrique à la prise en compte des produits et des charges sur les éléments couverts.
Traitement des soultes
Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l’assignation d’un contrat, ou de son remplacement par un autre contrat, sont rapportées immédiatement au compte de résultat.
Traitement des acomptes sur résultat futur des swaps – appels de marges
Dans le cas de swaps avec acompte payé ou reçu sur résultat futur :
Au 31 décembre 2023, Banque Stellantis France n’enregistre aucune opération en devise.
Il s’agit principalement des commissions perçues par Banque Stellantis France sur les mouvements de trésorerie enregistrés sur les comptes courants de ses clients.
En 2016 a été créé le groupe d’intégration fiscale Banque Stellantis France regroupant sa filiale française détenue à 100%, CREDIPAR, ainsi que CLV, filiale française elle-même détenue à 100% par CREDIPAR.
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Comptes ordinaires débiteurs | 97 269 | 110 575 |
dont entreprises liées | - | - |
dont créances rattachées | 844 | - |
Comptes et prêts au jour le jour | 230 416 | 296 |
dont entreprises liées (1) | 230 416 | 296 |
Prêts à terme | 8 362 500 | 6 675 000 |
dont entreprises liées (2) | 8 362 500 | 6 675 000 |
Créances rattachées | 66 244 | 9 453 |
dont entreprises liées | 66 244 | 9 453 |
Total | 8 756 429 | 6 795 324 |
|
(en milliers d’euros) | Moins de 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Total |
---|---|---|---|---|---|
Prêts à terme | 625 000 | 3 432 500 | 4 005 000 | 300 000 | 8 362 500 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Autres concours à la clientèle | 245 907 | 221 840 |
Crédits de trésorerie | 215 932 | 183 978 |
Crédits à l’équipement | 6 971 | 9 225 |
Crédits immobiliers | 21 873 | 28 637 |
Autres crédits à la clientèle | 1 132 | - |
Comptes ordinaires débiteurs | 215 249 | 90 411 |
Créances rattachées | 153 | 199 |
Crédits de trésorerie | 89 | 79 |
Crédits à l’équipement | 6 | 9 |
Crédits à l’habitat | 58 | 111 |
Autres crédits à la clientèle |
|
|
Créances douteuses compromises nettes | 434 | 1 561 |
Montant brut | 4 872 | 9 475 |
Dépréciations* | (4 438) | (7 914) |
Total | 461 743 | 314 011 |
|
(en milliers d’euros) | Moins de 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Total |
---|---|---|---|---|---|
Autres concours à la clientèle (hors provisions sur encours sains) | 161 317 | 20 262 | 55 141 | 9 187 | 245 907 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Parts dans des établissements de crédit | 1 045 549 | 855 425 |
Titres de participations CREDIPAR* | 855 425 | 855 425 |
Titres de participation Belgique, Luxembourg* | 113 022 | - |
Titres de participation Pays-Bas* | 77 102 | - |
Certificats d’Associations du Fonds de Garantie des Dépôts | 5 732 | 5 449 |
Total | 1 051 281 | 860 874 |
|
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
État et organismes sociaux* | 20 382 | 37 632 |
IS Ã recevoir des filiales | - | - |
dont entreprises liées | - | - |
Dépôts de garantie | 4 716 | 4 303 |
Autres actifs | 4 018 | 87 |
Appel de marge | 53 | 361 |
dont entreprises liées | 53 | 361 |
Total | 29 169 | 42 383 |
|
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Primes d’émission des titres à revenu fixe* | 2 537 | 1 140 |
Autres charges à répartir sur dettes à terme | 1 626 | 873 |
Charges à répartir | 9 916 | 5 120 |
Produits à recevoir | 10 | 167 |
Autres comptes de régularisation | 920 | 244 |
Total | 15 009 | 7 544 |
|
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Comptes ordinaires créditeurs | 5 172 | 8 156 |
dont entreprises liées (1) | 5 163 | 8 155 |
Comptes et emprunts à terme (2) | 800 000 | 415 000 |
dont entreprises liées | - | 15 000 |
Dettes rattachées | 2 676 | 480 |
Au jour le jour et comptes ordinaires | - | - |
dont entreprises liées | - | - |
Sur emprunts à terme | 2 676 | 480 |
dont entreprises liées | - | - |
Total | 807 848 | 423 636 |
|
(en milliers d’euros) | Moins de 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Total |
---|---|---|---|---|---|
Comptes et emprunts à terme |
|
|
|
|
|
Entreprises liées | - | - | - | - | - |
Autres établissements de crédit | - | 300 000 | 500 000 | - | 800 000 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Dettes à vue | 3 129 973 | 2 972 825 |
Comptes ordinaires créditeurs concessionnaires | 278 348 | 238 580 |
dont entreprises liées | - | - |
Comptes d’épargne aux particuliers (1) | 2 851 112 | 2 728 189 |
dont dettes rattachées sur livret | - | - |
Autres sommes dues | 512 | 6 056 |
Dettes à terme | 549 488 | 340 444 |
Comptes d’épargne aux particuliers (2) | 533 316 | 326 683 |
Comptes créditeurs à terme concessionnaires | 7 872 | 9 364 |
Dépôt de garantie | 40 | 40 |
Dettes rattachées sur comptes créditeurs à terme | 8 260 | 4 357 |
Total | 3 679 461 | 3 313 269 |
|
(en milliers d’euros) | Moins de 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Total |
---|---|---|---|---|---|
Comptes d’épargne aux particuliers à terme |
|
|
|
|
|
Hors groupe | 132 573 | 258 394 | 142 349 | - | 533 316 |
Comptes créditeurs à terme (concessionnaires) |
|
|
|
|
|
Hors groupe | - | 4 720 | 508 | 2 644 | 7 872 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables | 4 182 500 | 2 860 000 |
Émission de NEU MTN/EMTN (1) | 2 210 000 | 1 880 000 |
Émission de NEU CP (2) | 1 972 500 | 980 000 |
Dettes rattachées sur titres de créances négociables | 54 937 | 6 033 |
Dettes rattachées sur titres de créances négociables | 54 937 | 6 033 |
Total | 4 237 437 | 2 866 033 |
|
(en milliers d’euros) | Moins de 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Total |
---|---|---|---|---|---|
Titres de créances négociables |
|
|
|
|
|
Entreprises liées |
|
| 13 800 | - | 13 800 |
Hors groupe | 325 000 | 2 212 500 | 1 631 200 | - | 4 168 700 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
État et organismes sociaux* | 63 077 | 40 364 |
Autres passifs | 13 | 10 |
Dettes fournisseurs | 5 977 | 0 |
Total | 69 067 | 40 374 |
|
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
---|---|---|
Autres produits constatés d’avance (1) | 15 133 | 10 589 |
Autres charges à payer (2) | 6 973 | 4 664 |
dont entreprises liées | 6 219 | 4 224 |
Comptes de régularisation divers | 2 313 | 1 806 |
Charges à payer sur instruments financiers | - | 3 |
dont entreprises liées Santander | - | - |
Total | 24 419 | 17 062 |
|
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | Dotations | Reprises utilisées | Reprises non utilisées | 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|---|
Provisions pour risques d’exécution des engagements financement réseaux | - |
| - |
|
|
Provisions pour risques et charges | 594 | 337 | - | (54) | 877 |
Provisions encours sains |
|
|
|
|
|
Comptes ordinaires | 172 | 271 | - | (33) | 410 |
Autres crédits à la clientèle* | 404 | 66 | - | (17) | 453 |
Crédits à l’équipement | 18 | - | - | (4) | 14 |
Total | 594 | 337 | - | (54) | 877 |
|
(en milliers d’euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 |
|
|
|
---|---|---|---|---|---|
Autres emprunts subordonnés à terme* | 300 000 | 155 000 |
|
|
|
dont entreprises liées Santander Consumer Finance | 150 000 | 77 500 |
|
|
|
dont entreprises liées Stellantis Financial Services Europe | 150 000 | 77 500 |
|
|
|
Dettes rattachées | 1 496 | 290 |
|
|
|
dont entreprises liées Santander Consumer Finance | 748 | 145 |
|
|
|
dont entreprises liées Stellantis Financial Services Europe | 748 | 145 |
|
|
|
Total | 301 496 | 155 290 |
|
|
|
|
|
|
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | Affectation du résultat 2022 | Variation du capital | Résultat de l’exercice 2023 | 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|---|
Capital (1) | 144 843 | - | - | - | 144 843 |
Primes d’émission et primes d’apport | 593 347 | - | - | - | 593 347 |
Réserve légale | 14 484 | - | - | - | 14 484 |
Autres réserves | 4 385 | - | - | - | 4 385 |
Report à nouveau | 384 764 | (82 064) | - | - | 302 701 |
Résultat de l’exercice (2) | 62 055 | (62 055) | - | 133 266 | 133 266 |
Total | 1 203 878 | (144 118) | - | 133 266 | 1 193 026 |
|
(en milliers d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Produits |
|
|
Intérêts sur comptes ordinaires débiteurs | 2 192 | 6 |
Intérêts sur comptes et prêts au jour le jour | - | - |
dont entreprises liées (CREDIPAR) | - | - |
Intérêts sur comptes et prêts à terme | 204 441 | 40 259 |
dont entreprises liées (CREDIPAR) | 204 441 | 40 259 |
Impact net de la micro-couverture des emprunts | - | - |
Produits sur engagements de garantie | - | - |
Produits divers d’intérêts | 2 719 | 2 318 |
Produits sur frais d’émission | 2 472 | 2 550 |
dont entreprises liées (CREDIPAR) | 2 472 | 2 550 |
Total | 211 823 | 45 133 |
Charges |
|
|
Intérêts sur comptes ordinaires créditeurs | (39) | (32) |
Intérêts sur comptes et emprunts à terme | (22 233) | (528) |
dont entreprises liées (Santander Consumer Finance) | - | - |
Intérêts sur emprunts subordonnés* | (11 904) | (3 044) |
dont entreprises liées (Stellantis Financial Services Europe) | (5 952) | (1 522) |
dont entreprises liées (Santander Consumer Finance) | (5 952) | (1 522) |
Charges diverses d’intérêts | (11 611) | (11 710) |
dont entreprises liées (CREDIPAR) | (26) | (1 296) |
dont entreprises liées (Santander Consumer Finance) | (9 350) | (7 236) |
Charges sur engagements de garantie reçus | (1) | (1) |
dont entreprises liées (Santander Consumer Finance) | - | - |
Charges sur frais d’émission | (361) | (133) |
dont entreprises liées (Santander Consumer Finance) | (105) | (106) |
Total | (46 149) | (15 448) |
|
(en milliers d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Produits |
|
|
Intérêts sur autres concours à la clientèle | 11 141 | 3 687 |
Créances commerciales | - | - |
Crédits de trésorerie | 7 152 | 1 942 |
Crédits à l’équipement | 112 | 135 |
Crédits à l’habitat | 725 | 926 |
Autres crédits à la clientèle | 71 | - |
Comptes ordinaires débiteurs | 3 082 | 684 |
Produits sur engagements de garantie | 6 | 6 |
Total | 11 148 | 3 693 |
Charges |
|
|
Intérêts sur comptes ordinaires à la clientèle | - | - |
dont entreprises liées | - | - |
Intérêts sur comptes d’épargne aux particuliers (1) | (63 794) | (19 725) |
Intérêts sur comptes créditeurs à terme | (8 032) | (3 556) |
dont entreprises liées | - | - |
dont hors groupe | (8 032) | (3 556) |
Total | (71 826) | (23 281) |
|
(en milliers d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Charges |
|
|
Charges sur titres de créances négociables (1) | (101 522) | (14 189) |
Charges sur titres (2) | (18) | (108) |
Total | (101 540) | (14 297) |
|
(en milliers d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Revenus des parts dans les entreprises liées |
|
|
Dividendes reçus* | 127 086 | 64 410 |
Autres produits assimilés | - | - |
Total | 127 086 | 64 410 |
|
(en milliers d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Produits |
|
|
Sur opérations de trésorerie et interbancaires | - | - |
Sur opérations avec la clientèle* | 2 826 | 2 453 |
Sur opérations sur titres | - | - |
Sur opérations de change | - | - |
Sur titres gérés ou en dépôts | - | - |
Sur opérations sur titres pour le compte de la clientèle | - | - |
Sur commissions sur opérations sur titres | 194 | 82 |
Sur moyens de paiement | 172 | 156 |
Sur autres produits sur prestations de services financiers | 10 | 11 |
Total | 3 201 | 2 702 |
Charges |
|
|
Sur opérations de trésorerie et interbancaires | (363) | (106) |
Sur moyens de paiement | (120) | (101) |
Sur autres prestations de services financiers | (164) | (111) |
dont entreprises liées (Santander) | (8) | - |
Sur commissions sur opérations sur titres | (225) | (112) |
Total | (871) | (430) |
|
(en milliers d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Autres produits d’exploitation bancaire | 87 | 70 |
Autres charges d’exploitation bancaire* | (976) | (1 667) |
Total | (889) | (1 597) |
|
(en milliers d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Autres charges de structure | (4 052) | (3 975) |
Impôts et taxes | (396) | (406) |
Services extérieurs fournis par des sociétés du groupe | (1 160) | (1 057) |
Autres services extérieurs | (2 496) | (2 512) |
Transports et déplacements | - | - |
Autres produits d’exploitation | - | - |
Transfert de charges | - | - |
Total | (4 052) | (3 975) |
(en milliers d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Concernant les créances sur les concessionnaires |
|
|
Dotations pour dépréciations des créances douteuses avérées | - | - |
Dotations pour dépréciations des créances douteuses compromises | - | (77) |
Reprises sur dépréciations des créances douteuses avérées | - | - |
Reprises sur dépréciations des créances douteuses compromises | 3 477 | 5 198 |
Créances irrécouvrables couvertes par des provisions | (469) | (98) |
Récupérations sur créances amorties | - | - |
Dépréciations sur encours sains | (337) | - |
Reprises sur encours sains | 54 | 40 |
Dotations aux provisions pour risques et charges | - | (91) |
Reprises aux provisions pour risques et charges | - | 96 |
Total | 2 725 | 5 068 |
(en milliers d’euros) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Impôts sur les bénéfices |
|
|
Impôt courant de l’exercice | 2 611 | 77 |
Total | 2 611 | 77 |
Nature (en euros) | 31/12/2023 | 31/12/2022 | ||
---|---|---|---|---|
| Nombre de titres | Valeur nette | Nombre de titres | Valeur nette |
Parts dans des établissements de crédit |
|
|
|
|
Apport des titres CREDIPAR | 6 706 251 | 662 641 581 | 6 706 251 | 662 641 581 |
Apport des titres SOFIRA absorbée par CREDIPAR le 1er mai 2015 | 7 867 090 | 192 783 605 | 7 867 090 | 192 783 605 |
Total | 8 657 313* | 855 425 186 | 8 657 313* | 855 425 186 |
Acquisition des titres de Stellantis Financial Services Belux le 30 mai 2023 | 2 860 002 | 113 021 652 | - | - |
Acquisition des titres de Stellantis Financial Services Nederland le 30 mai 2023 | 2 | 77 101 808 | - | - |
Total | 11 517 317* | 1 045 548 646 | 8 657 313* | 855 425 186 |
|
|
Depuis le 31 décembre 2023 et jusqu’au 13 février 2024, date d’examen des comptes par le Conseil d’Administration, il n’est survenu aucun événement susceptible d’influer de manière significative les décisions économiques prises sur la base des présents états financiers.
À l’Assemblée Générale,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Stellantis France relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.
Référentiel d’audit
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.
Indépendance
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2023 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous devons porter à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Nous avons déterminé qu’il n’y avait pas de point clé de l’audit à communiquer dans notre rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires à l’exception du point ci-dessous.
La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante :
Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire.
Informations relatives au gouvernement d’entreprise
Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d’administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-4 et L. 22-10-10 du Code de commerce à l’exception du point suivant :
Banque Stellantis France ne décrit pas la politique de diversité au regard de critères tels que l’âge, le sexe ou les qualifications et l’expérience professionnelle appliquée aux membres du conseil d’administration telle que requise par l’article L. 22-10-10 2° du Code de commerce. Banque Stellantis France ne décrit pas non plus les modalités de mise en œuvre de cette politique, ni la manière dont la société recherche une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du comité mis en place par la direction générale en vue de l’assister régulièrement dans l’exercice de ses missions générales et sur les résultats en matière de mixité dans les 10% de postes à plus forte responsabilité.
Format de présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Désignation des commissaires aux comptes
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Stellantis France par votre assemblée générale du 15 mars 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 10 mai 2005 pour le cabinet Mazars.
Au 31 décembre 2023, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 7ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 19ème année.
Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Objectif et démarche d’audit
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit.
En outre :
Rapport au comité d’audit
Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 13 mars 2024
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Gaël Colabella
Mazars
Alexandra Kritchmar
Laurent AUBINEAU
Directeur Général de Banque Stellantis France
J’atteste qu’à ma connaissance, les comptes annuels sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de Banque Stellantis France et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion du présent document présente également un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats, de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Fait à Poissy, le 13 mars 2024
Laurent AUBINEAU
Directeur Général de Banque Stellantis France