Rapport de gestion du Conseil d’administration
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Résultats financiers de l’exercice 2020
Rapport de gestion
du Conseil d’administration
2021, de nouvelles vagues d’infection et de nouveaux
variants du virus suscitent des inquiétudes quant aux
perspectives. Dans un contexte marqué par une incertitude
exceptionnelle, la chute attendue du PIB mondial à -3,5% en
2020 devrait laisser place à un rebond avec une économie
mondiale en croissance de 5,5 % en 2021, puis de 4,2 % en
2022 selon le FMI.
Risque relatifs aux marchés
financiers
Total Capital International réalise la plupart de ses
opérations en couverture des besoins de liquidité et de
risque de taux du groupe TOTAL. Les positions ouvertes,
c’est-à-dire spéculatives, sont prises dans le respect des
limites accordées par le Président - Directeur Général. Total
Capital International réalise également des opérations de
change, principalement pour la couverture de ses intérêts en
devises ainsi que dans le cadre d'opérations de change à
terme avec des filiales.
Les pays avancés ont, d’une manière générale, été à même
d’assurer un vaste soutien budgétaire aux ménages et aux
entreprises (par des mesures fiscales directes et des
dépenses, mais aussi par des injections de capitaux, des
prêts et des garanties), bien relayés par les banques
centrales. Compte tenu de l’intervention des pouvoirs publics
et de la disponibilité de vaccins attendue pour l’été 2021, les
pertes de production prévues sont, par rapport aux
prévisions pré-COVID, relativement moins importantes pour
les pays avancés que pour les autres. Selon le FMI, les
trajectoires de redressement varient au sein du groupe: les
États-Unis et le Japon devraient renouer avec les niveaux
d’activité de fin 2019 au deuxième semestre 2021, tandis
qu’au Royaume-Uni et dans la zone euro, l’activité devrait
rester en dessous des niveaux de fin 2019 jusqu’à 2022. Ces
divergences s’expliquent dans une large mesure par les
différences entre pays sur les plans de la riposte sanitaire
des autorités et du comportement de la population face aux
infections, mais également par la souplesse et la capacité
d’adaptation de l’activité économique aux entraves à la
mobilité.
Activité de l’exercice 2020
Environnement
L’année 2020 restera profondément marquée par la crise
sanitaire de la Covid-19, apparue en Chine en fin d’année
2019 et qui s’est propagée à l’échelle planétaire, ainsi que
par la crise économique mondiale qu’elle a provoquée, d’une
ampleur sans précédents en temps de paix. Les réponses
apportées par les gouvernements, tant sur le plan sanitaire
qu’économique, relèvent également de l’inédit. Suite à
l’envolée du nombre de cas en Europe puis sur le continent
américain, les gouvernements ont été successivement
contraints de mettre en place de mesures de confinement
afin de contrer la crise sanitaire. Ces mesures ont provoqué
l’arrêt de l’économie mondiale et une chute de la croissance
économique, de l’ordre de -3,5% à l’échelle mondiale selon
les derniers chiffres du Fonds Monétaire International
(janvier 2021). Afin de contrer la crise économique et éviter
la propagation à la sphère financière, les banque centrales
ont réagi rapidement en opérant une détente monétaire
importante via des baisses de taux (jusqu’à 150 bps pour la
Réserve Fédérale) et la mise en place de programmes de
rachats d’actifs pour plusieurs milliers de milliards d’euros.
Par ailleurs, les gouvernements ont mis en place des plans
de relance massifs avec pour objectif de soutenir les
entreprises et éviter la destruction des capacités de
production. L’économie reste donc sous perfusion depuis le
deuxième trimestre 2020.
L’économie française, très touchée par la crise sanitaire,
enregistre une contraction de 8.3% de son PIB sur l’année
2020 (selon l’INSEE), seule l’Italie (-9,2%), le Royaume-Uni
(-10,0%) et l’Espagne (-11,1%) devraient faire moins bien.
L’ampleur de la contraction en zone euro devrait s’établir
quant à elle à -7,2%. A contrario, moins touché par la crise
sanitaire et ayant adopté des stratégies de défense
différentes contre la maladie, les Etats-Unis ont fait preuve
de résilience avec une chute de la production qui devrait
s’établir à -3,4%. La Chine devrait échapper à la contraction
et connaître une croissance de 2,3%.
Pour le groupe des pays émergents et des pays en
développement, la chute de la croissance devrait s’établir à
2,4% en 2020. L’Inde devrait voir son économie chuter de
8,0%, le Brésil de 4,5% et l’Afrique de 2,6%. Les trajectoires
de redressement devraient diverger et l’écart devrait
significativement se creuser entre la Chine, qui connaît une
Si l’approbation récente de plusieurs vaccins affermit l’espoir
que la pandémie se résorbe dans le courant de l’année
TOTAL CAPITAL INTERNATIONAL – Rapport financier annuel 2020
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