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1 Société Anonyme d’Explosifs et de Produits Chimiques Société anonyme à conseil d’administration au capital de 7 014 773 euros Siège social : Tour Initiale, 1 Terrasse Bellini, CS 70222, 92935 Paris La Défense RCS Nanterre : 542 037 361 DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL Le Document d’enregistrement universel a été déposé le 30 avril 2024 auprès de l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement. Le Document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé de tous les amendements apportés au Document d’enregistrement universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au règlement (UE) 2017/1129.

2 Remarques générales Dans le cadre du présent Document d’enregistrement universel : • la « Société » ou « EPC SA » désigne la Société Anonyme d’Explosifs et de Produits Chimiques ; • le « Groupe » ou le « Groupe EPC » désigne la Société, ainsi que ses filiales, directes ou indirectes, désignées dans l’organigramme du Groupe qui figure à la section 6.1) ; et • les renvois aux numéros de sections renvoient aux numéros de sections du présent Document d’enregistrement universel. Les données chiffrées sont exprimées en « millions d’euros » (M€), en « milliers d’euros » (K€), en « milliards d’euros » (Md€) et ont été arrondies à la décimale la plus proche (deux chiffres après la virgule). Les investisseurs sont invités à prendre attentivement en considération les facteurs de risques décrits à la section 3 avant de prendre leur décision d’investissement. La réalisation de tout ou partie de ces risques est susceptible d’avoir un effet négatif sur les activités, la situation, les résultats du Groupe ou sur sa capacité à réaliser ses objectifs, ainsi que sur la valeur ou le cours de l’action de la Société. En outre, d’autres risques, non encore actuellement identifiés ou considérés comme non significatifs par le Groupe, pourraient avoir également un effet négatif. Le présent Document d’enregistrement universel contient des indications sur les objectifs du Groupe, ainsi que des déclarations prospectives, notamment aux sections 10 et 11. Ces indications et déclarations sont parfois identifiées par l’utilisation du futur, du conditionnel et de termes à caractère prospectif tels que « penser », « avoir pour objectif », « s’attendre à », « entendre », « devoir », « ambitionner », « estimer », « croire », « souhaiter », « pouvoir », « viser », ainsi que d’autres termes similaires. Ces informations sont fondées sur les données, hypothèses et estimations considérées comme raisonnables par le Groupe. Elles sont susceptibles d’évoluer ou d’être modifiées en raison des incertitudes liées notamment à l’évolution de l’environnement économique, financier, concurrentiel ou règlementaire. En outre, la matérialisation de certains risques décrits à la section 3 ci-dessous du présent Document d’enregistrement universel est susceptible d’avoir un impact notamment sur les activités du Groupe et sa capacité à réaliser ses objectifs. Par ailleurs, la réalisation de ces objectifs suppose le succès de la stratégie présentée dans la section 5. Le Groupe ne prend aucun engagement ni ne donne aucune garantie quant à la réalisation des objectifs. Le présent Document d’enregistrement universel contient également des informations relatives aux marchés et au positionnement concurrentiel du Groupe et de ses concurrents, notamment à la section 5.2. Toutefois, les informations publiquement disponibles que la Société considère comme fiables n’ont pas été vérifiées par un expert indépendant et la Société ne peut garantir qu’un tiers utilisant des méthodes pour réunir, analyser ou calculer des données sur les marchés obtiendrait les mêmes résultats. Le Groupe ne prend aucun engagement ni ne donne aucune garantie quant à l’exactitude de ces informations. Le présent Document d’enregistrement universel présente : • les comptes sociaux de la Société pour la période de douze mois close le 31 décembre 2023 préparés conformément aux normes comptables françaises ; et • les comptes consolidés du Groupe pour la période de douze mois close le 31 décembre 2023 préparés conformément aux normes d’information financière internationales (IFRS et IAS) et à leurs interprétations, qui ont été adoptées par l’Union Européenne à la date de clôture de ces états financiers et qui sont d’application obligatoire à cette date.

3 Table des matières 1. PERSONNES RESPONSABLES .................................................................................................................. 8 1.1 Responsable du Document d’enregistrement universel........................................................... 8 1.2 Attestation de la personne responsable.................................................................................... 8 1.3 Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts ................. 8 1.4 Informations provenant de tiers ............................................................................................... 8 1.5 Déclaration concernant le présent Document d’enregistrement universel .............................. 8 2. CONTROLEURS LÉGAUX DES COMPTES .............................................................................................. 9 2.1 Commissaires aux comptes titulaires ...................................................................................... 9 2.2 Commissaires aux comptes suppléants ................................................................................... 9 3. FACTEURS DE RISQUES.......................................................................................................................... 10 3.1 Risques liés à l’activité et à la stratégie de la Société ........................................................... 12 3.1.1 Risques liés aux joint-ventures conclues par le Groupe et situations de co-entreprises 12 3.1.2 Risques relatifs à la dépendance du Groupe EPC à l’égard de certains fournisseurs .... 13 3.2 Risques opérationnels de la Société ...................................................................................... 13 3.2.1 Risques relatifs à la survenance d’accidents industriels et environnementaux ............. 13 3.2.2 Rupture d’approvisionnement lié à un problème sur la chaine logistique..................... 14 3.2.3 Risques relatifs à une défaillance informatique............................................................. 14 3.3 Risques financiers.................................................................................................................. 15 3.3.1 Risques relatifs à la fluctuation du prix des matières premières ................................... 15 3.3.2 Risques de liquidité et de taux ....................................................................................... 16 3.4 Risques liés au marché et à l’environnement de la Société ................................................... 17 3.4.1 Risques relatifs à la survenance d’une pandémie .......................................................... 17 3.4.2 Risques politiques.......................................................................................................... 18 4. INFORMATIONS CONCERNANT LA SOCIETE .................................................................................... 19 4.1 Dénomination sociale et nom commercial de la Société ....................................................... 19 4.2 Lieu et numéro d’enregistrement de la Société...................................................................... 19 4.3 Date de constitution et durée de vie de la Société.................................................................. 19 4.4 Siège social, forme juridique et législation applicable de la Société ..................................... 19 5. APERCU DES ACTIVITÉS DU GROUPE EPC ........................................................................................ 20 5.1 Principales activités ............................................................................................................... 21 5.1.1 Explosifs, forage-minage............................................................................................... 23 5.1.2 Déconstruction............................................................................................................... 24 5.1.3 Économie circulaire....................................................................................................... 25 5.1.4 Autres activités .............................................................................................................. 25 5.2 Principaux marchés ............................................................................................................... 26 5.2.1 Le marché des explosifs civils....................................................................................... 26 5.2.2 La déconstruction .......................................................................................................... 30 5.3 Évènements importants survenus dans le développement des activités de la Société ........... 31

4 5.3.1 Évènements importants survenus en 2023 .................................................................... 31 5.3.2 Evènements importants survenus depuis la clôture de l’exercice 2023 ........................ 32 5.4 Stratégie et objectifs de l’émetteur ........................................................................................ 32 5.4.1 Les explosifs civils ........................................................................................................ 32 5.4.2 La déconstruction et l’économie circulaire ................................................................... 35 5.5 Dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication ............................................... 36 5.6 Position concurrentielle ......................................................................................................... 36 5.6.1 Explosifs civils et Forage Minage ................................................................................. 36 5.6.2 Démolition ..................................................................................................................... 38 5.7 Investissements...................................................................................................................... 38 5.7.1 Investissements importants réalisés............................................................................... 38 5.7.2 Investissements en cours ............................................................................................... 39 5.7.3 Coentreprises et participations significatives ................................................................ 40 5.7.4 Questions environnementales pouvant influencer l’utilisation par l’émetteur de ses immobilisations corporelles .......................................................................................................... 41 6. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ................................................................................................... 42 6.1 Description sommaire et organigramme du Groupe.............................................................. 42 6.2 Liste des filiales importantes ................................................................................................. 44 6.3 Principaux flux intragroupes ................................................................................................. 45 7. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIERE ET DU RESULTAT........................................................ 46 7.1 Situation financière................................................................................................................ 46 7.1.1 Analyse de l'évolution et du résultat des activités de l'émetteur.................................... 46 7.1.2 Recherche et développement ......................................................................................... 51 7.2 Résultat opérationnel ............................................................................................................. 52 7.2.1 Facteurs importants influant sensiblement sur le revenu d’exploitation ....................... 52 7.2.2 Explication des changements importants du chiffre d’affaires...................................... 52 7.3 Eléments financiers complémentaires ................................................................................... 53 7.3.1 Tableaux des résultats des cinq derniers exercices........................................................ 53 7.3.2 Délais de paiement des fournisseurs et des clients ........................................................ 54 8. TRESORERIE ET CAPITAUX ................................................................................................................... 55 8.1 Informations sur les capitaux de la Société ........................................................................... 55 8.2 Flux de trésorerie ................................................................................................................... 55 8.2.1 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles ...................................................... 55 8.2.2 Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement ................................................... 56 8.2.3 Flux de trésorerie liés aux activités de financement ...................................................... 56 8.2.4 Variation de trésorerie ................................................................................................... 57 8.2.5 Ressources financières non utilisées ............................................................................. 57 8.3 Besoins de financement et structure de financement............................................................. 57 8.3.1 Dettes financières courantes .......................................................................................... 58

5 8.3.2 Dettes financières non courantes ................................................................................... 58 8.3.3 Réconciliation des « émissions / remboursements d’emprunts » avec le Tableau de flux de trésorerie ................................................................................................................................... 59 8.3.4 Échéancier des dettes financières non courantes et instruments financiers ................... 59 8.4 Restrictions à l’utilisation des capitaux ................................................................................. 59 9. ENVIRONNEMENT REGLEMENTAIRE ................................................................................................. 64 9.1 Règlementations relatives à la mise sur le marché des explosifs civils................................. 64 9.1.1 Dispositions générales ................................................................................................... 64 9.1.2 Traçabilité des explosifs civils ...................................................................................... 65 9.2 Règlementation européenne relative aux risques industriels................................................. 65 9.2.1 Activité des explosifs civils ........................................................................................... 65 9.2.2 Activités de tri, recyclage et stockage des déchets issus de la déconstruction .............. 66 9.3 Réglementations internationales et européennes relatives au transport des marchandises dangereuses ....................................................................................................................................... 66 9.4 Réglementation européenne relative au risque amiante ........................................................ 67 9.5 Propriété intellectuelle........................................................................................................... 67 9.5.1 Brevets ........................................................................................................................... 67 9.5.2 Logiciels ........................................................................................................................ 68 9.5.3 Marques ......................................................................................................................... 68 9.5.4 Noms de domaine .......................................................................................................... 69 10. INFORMATIONS SUR LES TENDANCES .............................................................................................. 70 11. PREVISIONS OU ESTIMATIONS DU BENEFICE .................................................................................. 70 12. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GENERALE ......................................................................................................................................................... 71 12.1 Organes d’administration et de direction .............................................................................. 71 12.1.1 Direction de la Société................................................................................................... 71 12.1.2 Conseil d’administration ............................................................................................... 71 12.1.3 Informations sur les mandataires sociaux...................................................................... 76 12.2 Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration et de direction ........................... 83 13. REMUNERATION ET AVANTAGES ....................................................................................................... 84 13.1 Politique de rémunération et montant des rémunérations versées et avantages en nature octroyés aux mandataires sociaux ..................................................................................................... 84 13.1.1 Politique de rémunération des mandataires sociaux ...................................................... 84 13.1.2 Montant des rémunérations versées et avantages en nature octroyés aux membres des organes d’administration et de direction ....................................................................................... 90 13.2 Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages ...................................................................................... 96 13.2.1 Contrat de travail ........................................................................................................... 96 13.2.2 Régime de retraite ......................................................................................................... 97 13.2.3 Clause de non-concurrence............................................................................................ 99 13.3 Ratio et tableau de comparaison ............................................................................................ 99 14. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION ......................... 102

6 14.1 Date d’expiration des mandats des administrateurs et dirigeants ........................................ 102 14.2 Contrats de service liant les administrateurs ou les dirigeants à la Société ou à l’une de ses filiales ............................................................................................................................................. 102 14.3 Comités du Conseil d’administration .................................................................................. 102 14.3.1 Comité d’audit ............................................................................................................. 102 14.3.2 Comité des rémunérations et des nominations ............................................................ 103 14.3.3 Comité stratégique et de la responsabilité sociale et environnementale...................... 105 14.4 Travaux du Conseil d’administration et de ses Comités en 2023........................................ 106 14.5 Gouvernement d’entreprise ................................................................................................. 107 14.6 Incidences significatives potentielles sur la gouvernance d’entreprise ............................... 113 15. SALARIÉS ................................................................................................................................................. 114 15.1 Nombre de salariés .............................................................................................................. 114 15.2 Participation dans le capital et stock-options détenues par les membres des organes d’administration et de direction....................................................................................................... 114 15.3 Accords prévoyant une participation des salariés dans le capital de la Société .................. 114 16. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES.............................................................................................................. 115 16.1 Actionnaires détenant plus de 5 % du capital ...................................................................... 115 16.2 Existence de droits de vote différents.................................................................................. 117 16.3 Contrôle de la Société.......................................................................................................... 117 16.4 Accord dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement de contrôle de l’émetteur .... ............................................................................................................................................. 118 17. TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIEES .................................................................................... 119 17.1 Détail des transactions avec des parties liées ...................................................................... 119 17.2 Informations relatives aux conventions réglementées ......................................................... 121 17.2.1 Revue périodique des conventions réglementées ........................................................ 121 17.2.2 Conventions conclues entre un dirigeant ou un actionnaire significatif et une filiale . 123 17.2.3 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées pour l’exercice 2023 ............................................................................................................................ 125 18. INFORMATIONS FINANCIERES CONCERNANT L’ACTIF ET LE PASSIF, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS DE L’EMETTEUR ............................................................................... 129 18.1 Informations financières historiques ................................................................................... 129 18.1.1 Informations financières historiques auditées ............................................................. 129 18.1.2 Changement de date de référence comptable .............................................................. 129 18.1.3 Normes comptables ..................................................................................................... 129 18.1.4 Changement de référentiel comptable ......................................................................... 129 18.1.5 Normes comptables nationales .................................................................................... 129 18.1.6 Etats financiers pour l’exercice 2023 .......................................................................... 130 18.1.7 Date des dernières informations financières annuelles................................................ 229 18.2 Informations financières intermédiaires .............................................................................. 229 18.3 Audit des informations financières annuelles historiques ................................................... 230 18.3.1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes ............................................ 230

7 18.3.2 Autres informations auditées par les contrôleurs légaux ............................................. 244 18.3.3 Informations non auditées par les contrôleurs légaux ................................................. 244 18.4 Informations financières pro forma ..................................................................................... 244 18.5 Politique en matière de dividendes ...................................................................................... 244 18.5.1 Modalités de paiement des dividendes ........................................................................ 244 18.5.2 Affectation et répartition des résultats......................................................................... 244 18.5.3 Politique de distribution des dividendes ...................................................................... 245 18.5.4 Dividendes versés au cours des trois derniers exercices ............................................. 245 18.6 Procédures judiciaires et d’arbitrage ................................................................................... 245 18.6.1 Epilogue des contentieux introduits par Candel & Partners ........................................ 246 18.7 Changement significatif de la situation financière .............................................................. 247 19. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES................................................................................................ 248 19.1 Capital social ....................................................................................................................... 248 19.1.1 Montant du capital social............................................................................................. 248 19.1.2 Titres non représentatifs du capital.............................................................................. 248 19.1.3 Acquisition par la Société de ses propres actions ........................................................ 248 19.1.4 Valeurs mobilières ouvrant droit à une quote-part du capital ..................................... 250 19.1.5 Capital autorisé ............................................................................................................ 250 19.1.6 Capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ................................. 251 19.1.7 Historique du capital ................................................................................................... 251 19.1.8 Nantissement du capital............................................................................................... 251 19.2 Actes constitutifs et statuts .................................................................................................. 251 19.2.1 Objet social (article 3 des statuts)................................................................................ 251 19.2.2 Droits, privilèges et restrictions attachées aux actions ................................................ 252 19.2.3 Dispositifs permettant de retarder, différer ou empêcher un changement de contrôle 254 20. CONTRATS IMPORTANTS .................................................................................................................... 255 20.1 Contrats de financement PGE ............................................................................................. 255 20.2 Financement senior mis en place en 2022 ........................................................................... 255 21. DOCUMENTS DISPONIBLES................................................................................................................. 256 21.1 Agenda Financier ................................................................................................................ 256 22. INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES : DECLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIERE (DPEF) ......................................................................................................................... 257 22.1 Déclaration de performance extra-financière ...................................................................... 257 22.2 Informations requises des entreprises non financières ........................................................ 349 22.3 Rapport de l’Organisme Tiers Indépendant ........................................................................ 353 23. ASSEMBLEE GENERALE DU 26 JUIN 2024 ........................................................................................ 360 24. TABLES DE CONCORDANCE ............................................................................................................... 370 24.1 Table de concordance avec le Rapport de gestion............................................................... 370 24.2 Table de concordance avec le rapport financier annuel ...................................................... 375

8 1. PERSONNES RESPONSABLES 1.1 Responsable du Document d’enregistrement universel Olivier Obst, Président-Directeur Général. Adresse : Tour Initiale, 1 Terrasse Bellini, CS 70222, 92935 Paris La Défense Téléphone : +33 1 40 69 80 00 Courriel : contact@epc-groupe.com 1.2 Attestation de la personne responsable J’atteste que les informations contenues dans le présent Document d’enregistrement universel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. J’atteste que, à ma connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et que le rapport de gestion, figurant en section 24.1 du présent Document d’enregistrement universel, présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et qu’il décrit les principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. 1.3 Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts Néant. 1.4 Informations provenant de tiers Néant. 1.5 Déclaration concernant le présent Document d’enregistrement universel Le Document d’enregistrement universel a été déposé le 30 avril 2024 auprès de l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement. Le Document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé de tous les amendements apportés au Document d’enregistrement universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au règlement (UE) 2017/1129.

9 2. CONTROLEURS LÉGAUX DES COMPTES 2.1 Commissaires aux comptes titulaires PricewaterhouseCoopers Audit Représentée par Monsieur Christophe Drieu 63, rue de Villiers – 92200 Neuilly-sur-Seine Membre de la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes de Versailles Date de début du premier mandat : Exercice 2009 Durée du mandat en cours : 6 exercices à compter de l’assemblée générale annuelle des actionnaires statuant sur l’exercice clos le 31 décembre 2020, soit jusqu’à l’assemblée générale annuelle des actionnaires statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026. BDO Paris Représentée par Madame Audrey Leroy 43-47, avenue de la Grande Armée - 75116 Paris Membre de la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes de Paris Date de début du premier mandat : Exercice 2021 Durée du mandat en cours : 6 exercices à compter de l’assemblée générale annuelle des actionnaires statuant sur l’exercice clos le 31 décembre 2020, soit jusqu’à l’assemblée générale annuelle des actionnaires statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026. La société Auditeurs et Conseils d’Entreprise Audit (ACE Audit) a exercé le mandat de Commissaire aux comptes titulaires de la Société de l’exercice 2006 jusqu’à l’assemblée statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2020. A la suite d’une procédure d’appel d’offres, la Société a retenu le cabinet BDO Paris en remplacement d’ACE Audit, et l’assemblée générale du 23 juin 2021 a procédé à sa désignation pour une durée de 6 exercices. 2.2 Commissaires aux comptes suppléants Conformément aux dispositions de l’article L. 821-40 du Code de commerce, la Société n’a pas procédé à la désignation de commissaires aux comptes suppléants.

10 3. FACTEURS DE RISQUES Le Groupe exerce ses activités dans un environnement évolutif comportant des risques dont certains échappent à son contrôle. Les investisseurs sont invités à prendre en considération l’ensemble des informations figurant dans le présent Document d’enregistrement universel, y compris les facteurs de risques décrits dans la présente section avant de décider d’acquérir ou de souscrire des actions de la Société. Dans le cadre de la préparation du présent Document d’enregistrement universel, la Société a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur la Société, son activité, sa situation financière ou sa capacité à réaliser ses objectifs et n’a pas connaissance à ce jour d’autres risques significatifs que ceux présentés ci-après. L’attention des investisseurs est toutefois attirée sur le fait que d’autres risques, inconnus ou dont la réalisation n’est pas considérée, à la date d’enregistrement du Document d’enregistrement universel, comme susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur la Société, son activité, sa situation financière, ses résultats ou ses perspectives, peuvent ou pourraient exister ou survenir. Méthode d’analyse des facteurs de risque : Conformément aux dispositions de l’article 16 du Règlement (UE) 2017/1129 du Parlement européen et du Conseil, sont présentés en premier lieu, au sein de chacune des catégories de risques mentionnées ci-dessous, les facteurs de risques considérés comme les plus importants à la date du présent Document d’enregistrement universel, à la suite d’une évaluation qui tient compte de leur probabilité d’occurrence et de leur niveau d’impact, ainsi que des actions et mesures de maîtrise des risques mises en place par la Société. Pour chacun des risques exposés ci-dessous, la Société a procédé comme suit : - présentation du risque brut, tel qu’il existe dans le cadre de l’activité de la Société ; et - présentation des mesures mises en œuvre par la Société aux fins de gestion dudit risque. L’application de ces mesures au risque brut permet à la Société d’analyser un risque net.

11 La Société a évalué le degré de criticité du risque net, lequel repose sur l’analyse conjointe de deux critères selon une échelle qualitative de quatre niveaux (« limité », « modéré », « élevé » et « critique ») : (1) la probabilité de survenance des risques et (2) l’ampleur estimée de leur impact négatif. Facteurs de risques Probabilité de survenance Impact négatif potentiel Degré de criticité Référence DEU Référence DPEF 1 Risques liés à l’activité et à la stratégie de la Société Risques liés aux joint-ventures conclues par le Groupe et situations de co-entreprises modérée modéré modéré 3.1.1 Risques relatifs à la dépendance du Groupe à l’égard de certains fournisseurs limitée modéré limité 3.1.2 C.1.1 et C.1.2 Risques opérationnels de la Société Risques relatifs à la survenance d’accidents industriels et environnementaux modérée élevé élevé 3.2.1 C.3.2 Rupture d’approvisionnement lié à un problème sur la chaine logistique modérée modéré modéré 3.2.2 C.1.1 Risques relatifs à une défaillance informatique limitée modéré limité 3.2.3 Risques financiers Risques relatifs à la fluctuation du prix des matières premières modérée modéré modéré 3.3.1 C.1.2 Risques de liquidité et de taux modérée modéré limité 3.3.2 Risques liés au marché et à l’environnement de la Société Risques relatifs à la survenance d’une pandémie modérée modéré modéré 3.4.1 Risques politiques modérée limité limité 3.4.2 1 Certains risques ont également été identifiés dans l’analyse de risque menée pour la DPEF. Cette colonne renvoie au paragraphe de la DPEF traitant du sujet.

12 Une analyse de risque complémentaire et exhaustive incluant notamment tous les risques liés au changement climatique a été menée suivant les référentiels ESRS. Cette analyse a permis de mettre en évidence, outre les points mentionnés plus haut, les risques spécifiques suivants : Nature Principaux risques identifiés Référence DPEF Risques liés à l’adaptation au changement climatique Hausse de la fréquence et de l’intensité des phénomènes naturels entrainant des dégâts matériels importants C.1.1, C.3.2 et C.4.3 Risques liés à l’atténuation du changement climatique Renforcement des obligations réglementaires C.4.2 Risques liés à l’efficacité énergétique Pénurie de disponibilité de l’énergie et hausse des tarifs C.4.2 Risques liés à la sécurité des travailleurs Survenance d’accidents du travail C.3.1 et C.3.2 La méthode ayant conduit à extérioriser ces risques et les politiques mises en place pour y faire face est décrite au paragraphe B.4 de la DPEF attaché au présent Document d’enregistrement universel. 3.1 Risques liés à l’activité et à la stratégie de la Société 3.1.1 Risques liés aux joint-ventures conclues par le Groupe et situations de co- entreprises Selon l’environnement concurrentiel et les caractéristiques des marchés ciblés, le Groupe s’est appuyé sur différentes stratégies d’entrée en optant dans certaines zones pour la mise en place de partenariats, sous la forme de joint-ventures minoritaires ou à contrôle conjoint (50/50), notamment en Arabie Saoudite (Modern Chemical Services (MCS), en Irlande (Kemek), aux Émirats Arabes Unis (Arabian Explosives (AREX)), en Guinée (Nitrokemine Guinée) et en Belgique (EPC-B SCRL). Le Groupe exerce sur les co-entreprises une influence notable, dans la mesure où il dispose du pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle, sans toutefois exercer un contrôle sur ces orientations. Le Groupe apporte un soin particulier à la négociation d’accord de joint-venture afin de lui permettre de participer aux orientations stratégiques et de préserver ses intérêts financiers dans la joint-venture. Le Groupe n’étant pas en situation de contrôle sur ces partenariats, il doit systématiquement se mettre d’accord avec le partenaire pour les décisions importantes comme, par exemple, l’entrée sur un nouveau marché, la politique de dividende, les investissements majeurs. Cela peut affecter la capacité du Groupe à remonter le résultat des joint-ventures au sein du Groupe. En cas de désaccord stratégique, la position internationale du Groupe pourrait être précarisée dans certains pays, ce qui aurait un effet défavorable sur ses activités, ses résultats et ses perspectives financières. Les co-entreprises ont contribué de manière significative à la rentabilité du Groupe au cours des derniers exercices. Elles ont représenté 66 M€ en 2023, soit 12% de l’activité du Groupe. La part du résultat des sociétés mises en équivalence a représenté 13 M€, soit 39% du résultat opérationnel courant consolidé du Groupe.

13 3.1.2 Risques relatifs à la dépendance du Groupe EPC à l’égard de certains fournisseurs Les achats du Groupe sont relativement concentrés. Une soixantaine de produits ont été identifiés comme pouvant potentiellement impacter le Groupe en cas de défaillance d’approvisionnement. Le Groupe est exposé à un risque relatif aux relations avec les fournisseurs de ces produits. Les fournisseurs du Groupe ont été rigoureusement sélectionnés. A ce jour, des produits représentants moins de 5% des achats du Groupe ont été identifiés comme ayant des sources d’approvisionnement uniques. Les progrès réalisés sur les produits d’amorçage ont été compensés par la disparition du panel de certains fournisseurs russes sous sanctions. Le Groupe ne peut exclure un risque de défaillance ponctuelle ou définitive d’un fournisseur dont le service est considéré comme critique pour l’activité du Groupe, une consolidation de ces fournisseurs, une augmentation de la dépendance du Groupe à l’égard de certains fournisseurs et/ou une modification significative de la politique de prix pratiquée par un fournisseur clé. Le Groupe a mis en œuvre plusieurs actions afin de conserver la maîtrise de ce risque : - une politique d’approvisionnement est menée afin d’identifier, de qualifier et de référencer plusieurs fournisseurs potentiels afin d’éviter de se retrouver en situation de dépendance par rapport à un seul fournisseur ; - mise en œuvre d’un reporting détaillé, par produit et par fournisseur sur chacune des géographies ; - intégration des achats dans le périmètre du plan de continuité d’activité du Groupe (certifié suivant la norme ISO 22301) avec anticipation d’un mode dégradé en cas d’indisponibilité des produits critiques ; - suivi par l’émission de rapport mensuel ; et - notation des fournisseurs sur les critères ESG afin de mieux évaluer leur capacité de résilience aux risques liés au changement climatique. La réalisation d’un ou plusieurs de ces évènements pourrait affecter négativement la production du Groupe, ainsi que sa capacité à continuer de fournir ses services à des conditions satisfaisantes, ce qui à terme est susceptible d’avoir un impact négatif sur son activité et ses résultats. 3.2 Risques opérationnels de la Société 3.2.1 Risques relatifs à la survenance d’accidents industriels et environnementaux Le Groupe doit faire face au risque de survenance d’un accident industriel majeur tant sur ses sites que lors du transport (maritime ou terrestre) ou lors d’activités liées à ses opérations. Les activités du Groupe sont exposées, pendant ses opérations à des risques d’explosions, des incendies et des dangers pour l’environnement, comme des rejets accidentels de produits polluants ou dangereux. De tels évènements viendraient perturber ou interrompre la conduite des opérations du Groupe et limiter sa production. Ses activités sont également exposées à des risques liés au cycle de vie des produits fabriqués, ainsi qu’aux substances utilisées. Les sites de production d’explosifs du Groupe sont exposés à des risques d’accidents industriels majeurs pouvant causer des dommages aux personnes, aux biens et à l’environnement. Au titre de ses activités de production, de mise en œuvre d’explosifs et de démolition par exemple, ou encore de ses activités de désamiantage/déplombage réalisées sous atmosphère contrôlée, il existe un risque de dissémination d’hydrocarbures et/ou de produits amiantés ou plombés dans l’environnement. A titre d’illustration, au cours de l’exercice 2023, un accident grave est survenu chez un de nos fournisseurs partenaires en Italie qui fabriquait des produits sous licence EPC. Bien que l’accident n’ait pas eu lieu sur la ligne de production des produits EPC, le site a été fermé par les autorités italiennes au

14 moment de l’accident et reste inaccessible aujourd’hui. Le Groupe a dû mettre en vigueur son plan de continuité d’activité pour fournir le Groupe avec ce type de produit. Ce type d’incident reste néanmoins très exceptionnel du fait des procédures mises en place pour contenir ce type de risque. Les entités du Groupe et leurs dirigeants pourraient être exposés à des poursuites judiciaires, notamment en cas d’atteinte à la vie humaine, de dommages corporels et matériels, et de dommages environnementaux. En outre, les autorités pourraient imposer au Groupe de procéder à des investigations, à des remises en état, à des investissements ou encore de restreindre ses activités ou de fermer ses installations, temporairement ou définitivement, et/ou de payer des amendes. La Société met en place différents mécanismes pour maîtriser ce risque et notamment : - dans les principales filiales de production, une démarche de continuité d’activité certifiée (ISO 22301) permettant de mieux anticiper les conséquences d’un accident sur un site industriel et anticipant la mise en place de solutions palliatives ; - publication mensuelle d’un rapport Santé Sécurité réalisé à partir d’un reporting élaboré par chacune des filiales ; - renouvellement depuis 2008 du programme d’Assurance Groupe avec extension progressive aux nouvelles filiales et amélioration des garanties dommages ; - couverture systématique de la perte d’exploitation pour les sites de production ; - mise en place de programmes systématiques de couverture accident du travail et prévoyance ; - programme de campagne de prélèvements sur les principaux sites du Groupe qui le nécessitent ; - mise en place d’une Police d’assurance RC Environnement afin de couvrir le risque de la survenance de pollutions accidentelles ; et - mise en place d’un reporting environnemental permettant d’établir des indicateurs de performance environnementale (cf. section 22 incluant la DPEF pour plus d’informations). La responsabilité du Groupe pourrait également être recherchée au titre de ses activités passées, en cas de dommages aux personnes ou aux biens, d’atteinte à l’environnement, ce qui pourrait entraîner des conséquences défavorables sur ses résultats. Ces actions sont également susceptibles de porter atteinte à la réputation du Groupe. 3.2.2 Rupture d’approvisionnement lié à un problème sur la chaine logistique Le Groupe importe très peu de composants en provenance d’Asie du Sud Est et est donc peu concerné par la hausse et la disponibilité du fret sur ces destinations. En revanche, cela a des répercussions indirectes sur les disponibilités de navire sur les lignes maritimes entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen- Orient. Certains marchés peuvent se trouver temporairement en manque de produits à vendre. Cette situation s’est matérialisée une fois cette année suite à la crise en mer Rouge pour notre filiale aux Émirats Arabe Unis. La présence du Groupe en Arabie Saoudite voisine a permis de minimiser l’impact de ces pénuries en fournissant des produits depuis cette autre co-entreprise. Une rupture sur un marché important n’est toutefois pas à exclure. 3.2.3 Risques relatifs à une défaillance informatique Le Groupe s’appuie sur des systèmes et technologies d’information de pointe et sur l’infrastructure associée (centres informatiques, serveurs, réseaux) pour accompagner ses activités et contribuer à son efficacité opérationnelle. La multiplicité des implantations géographiques du Groupe, la diversité des marchés et gammes de services, ainsi que des activités constituent un environnement complexe. Comme

15 toute organisation s’appuyant sur des moyens informatiques, le Groupe EPC est confronté à des risques de défaillance informatique. Le dysfonctionnement ou la défaillance de ces systèmes peut avoir des causes externes ou internes : - virus ou autres logiciels malveillants et piratage informatique, pannes de réseau ; - actes de malveillance, erreur humaine ou négligence, obsolescence ; - incidents graves sur le réseau opérateur ; - panne informatique majeure sur un applicatif de gestion (ERP Sage x3, système de reporting et de consolidation SAP FC) ; - défaillance d’un logiciel métier EXPERTIR, EXPLORE ; ou - défaillance de l’application Track and Trace. Pour maîtriser ce risque, le Groupe a entamé ces dernières années une transformation majeure de ces process de suivi et a mis en place un kit opérationnel contenant les procédures en mode dégradé à suivre en fonction de la survenance d’un des évènements précisés ci-dessus. Afin de réduire le risque lié à la disponibilité des infrastructures, l’ensemble des serveurs hébergés par le Groupe a été transféré au sein d’un data center de premier rang disposant des plus hauts standards de sécurité, de duplication et de sauvegarde. La survenance de ces évènements pourrait notamment entraîner une perturbation, voire une interruption de tout ou partie de l’activité ou une perte de compétitivité et avoir un impact significatif sur les opérations du Groupe et ses résultats financiers. 3.3 Risques financiers 3.3.1 Risques relatifs à la fluctuation du prix des matières premières Le Groupe est exposé au risque de variation du cours de certaines matières premières et en particulier du nitrate d’ammonium et du fuel. Si le Groupe ne parvenait pas à répercuter l’augmentation du coût des matières premières dans ses prix de vente, cela pourrait réduire sa marge brute et donc son résultat. Le Groupe, dans son activité de production d’explosifs, utilise le nitrate d’ammonium, que l’on va retrouver sous forme solide ou liquide dans ses principaux produits, notamment le nitrate fuel, l’émulsion vrac et l’émulsion encartouchée. Cette matière première est produite à partir de gaz naturel, le plus souvent par des producteurs d’engrais. Le prix de cette matière première est d’ailleurs partiellement corrélé avec l’indice FERTECON (indice de référence pour l’engrais utilisé également pour la fixation du prix du nitrate d’ammonium acheté par le Groupe). Les très importantes variations du prix du gaz naturel en Europe, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient connaissent une forte volatilité, notamment depuis la guerre en Ukraine. Le graphique ci-après illustre l’évolution du prix du gaz naturel en Europe (en Euro/MWh) sur cinq ans :

16 Source : Site Tradingeconomics.com Certains des concurrents (ORICA, DYNONOBEL) du Groupe sont également producteurs du nitrate qu’ils utilisent. Ce n’est pas le cas du Groupe qui l’achète sur le marché mondial. Cependant, cette situation n’induit pas de différence car cette hausse provient de l’augmentation du prix de la matière première du nitrate d’ammonium, le gaz naturel. Tous les producteurs d’explosifs sont donc confrontés à cette volatilité. Plusieurs mécanismes permettent au Groupe de répercuter cette volatilité sur le prix des produits et prestations vendus : - les clauses d’ajustement de prix figurant dans les contrats long terme qui prévoient des ajustements mensuels ou trimestriels automatiques ; - l’activation des clauses d’imprévisibilités quand cela est nécessaire ; et - la négociation de nouveaux tarifs avec les clients. Le Groupe est également exposé marginalement à une hausse du prix du fuel qui constitue à la fois une matière première pour la production d’explosifs et un carburant pour les engins de chantier utilisés dans l’activité forage minage et démolition. Le risque pour la rentabilité du Groupe se matérialise quand il y a un décalage dans le temps entre la hausse subie des matières premières et la répercussion sur les prix de vente. A ce jour, les différents mécanismes mis en place ont permis de répercuter intégralement les hausses des prix matières aux clients finaux. A l’échelle du Groupe, la marge générée par le Groupe a été sauvegardée, dans les périodes de hausse comme dans les périodes de baisse. 3.3.2 Risques de liquidité et de taux EPC est en situation d’endettement net. Au 31 décembre 2023, la dette financière brute totale s’élevait à 93 M€. Au 31 décembre 2023, la dette courante s’élevait à 25,2 M€. Comme toute entreprise en situation d’endettement net, EPC est soumise à un risque de liquidité.

17 Afin de prévenir ce risque, le Groupe dispose : - d’un contrat d’affacturage du Groupe d’un montant maximum de 25 M€, qui a été mis en place avec SG Factoring dès 2012 pour couvrir ce besoin. Au 31 décembre 2023, le montant disponible (créances cédées) et non utilisé s’élevait à 12,8 M€ ; - d’un crédit RCF immédiatement disponible et à usage multiple d’un montant de 30 M€ confirmé jusqu’en juillet 2027. Au 31 décembre 2023, cette ligne était tirée à hauteur de 10 M€ ; - d’un reporting de trésorerie mensuel ; - d’une centralisation de trésorerie sur le périmètre France, Espagne, Belgique et Italie permettant d’utiliser les excédents de certaines filiales pour couvrir le besoin des autres ; et - d’une ligne de découvert au niveau du Groupe de 5,7 M€ (tirée au 31/12/2023 à hauteur de 0,03 M€). La Société effectue régulièrement une revue de son risque de liquidité et considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir au cours des 12 prochains mois sans difficulté particulière. La Société a toujours privilégié les emprunts à taux fixes pour tous les emprunts dont les en-cours sont connus de manière certaine. Conformément à cette politique, la partie in fine de 20 M€ du nouveau contrat de crédit senior a donc fait l’objet d’une couverture de taux à 100% dès le mois de juillet 2022. La part à taux variables de la dette financière s’élève à 33%. 3.4 Risques liés au marché et à l’environnement de la Société 3.4.1 Risques relatifs à la survenance d’une pandémie Du fait de son implantation internationale, le Groupe a identifié le risque de pandémie comme un risque pouvant avoir un impact sérieux sur ses activités. Le Groupe est présent dans de nombreux pays impactés par la pandémie de Covid-19. Le Groupe a su s’adapter aux nouvelles contraintes que la pandémie a généré en intégrant des mesures préventives dans ses procédures internes. Plusieurs crises passées, notamment les épidémies Ebola, ont permis au Groupe de se préparer à de tels scénarios et de réagir rapidement face à une pandémie et en particulier à celle de la Covid-19. Le Groupe s’était ainsi préparé à une restriction stricte des déplacements et a mis en place diverses mesures : - des outils de visioconférence perfectionnés et généralisés ; - un système de gestion du télétravail ; et - des procédures de sécurité de tous les sites du Groupe et de ses activités ont été adaptées pour permettre à nos salariés de reprendre le travail dans de bonnes conditions dans le cadre des différentes réglementations applicables (masques, gants, lunettes et gels hydroalcooliques). Les principaux facteurs résiduels de risques identifiés à ce jour, sans que cette liste soit exhaustive, concernent : - la perturbation temporaire des chantiers et sites sur lesquels opèrent le Groupe du fait des hausses de l’absentéisme dans les différents pays touchés par l’épidémie ; et - les restrictions de déplacements qui compliquent le management des entités, le contrôle et la formation des collaborateurs. La survenance de ce risque pourrait entraîner un ralentissement de l’activité à l’image de l’impact qu’a eu la crise de la Covid-19 en 2020 (baisse du chiffre d’affaires consolidé de 2%).

18 3.4.2 Risques politiques Le Groupe est implanté dans de nombreux pays dans le monde, notamment du fait de sa stratégie de proximité avec les clients. Certains de ces pays peuvent connaitre des situations d’instabilité politique, économique et sociale (notamment les pays d’Afrique subsaharienne et les pays du Golfe Arabo- Persique à proximité de zones de conflits (Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis)). Ces situations, en fonction du degré d’instabilité du pays, peuvent avoir des conséquences diverses sur l’activité du Groupe. Les difficultés peuvent découler de l’impossibilité temporaire d’importer les matières premières ou les produits de négoce. Enfin, en cas extrême (terrorisme, guerre civile ou extérieure), cela peut se traduire par une destruction ou une confiscation définitive des installations. Afin de se prémunir de ces risques, le Groupe s’organise autour de plusieurs axes : - diversification de son implantation géographique afin d’équilibrer ses sources de revenus ; - analyse au cas par cas des situations politiques et des enjeux financiers pour éventuellement mettre en place une couverture « risque politique Investissement » ; et - mise en place depuis 2017 d’une police d’assurance spécifique visant à couvrir les risques liés aux émeutes à caractère politique et au terrorisme dans les principaux pays d’implantation du Groupe. La matérialisation de ce risque peut causer une baisse momentanée du chiffre d’affaires liée au ralentissement global de l’activité dans le pays ou aux restrictions demandées par les autorités au transport des produits. En cas d’évènement plus sérieux, cela peut conduire à une impossibilité d’exploiter les installations du Groupe, soit du fait du retrait du personnel expatrié, soit de l’impossibilité pour nos agents d’avoir accès aux sites de production et de distribution.

19 4. INFORMATIONS CONCERNANT LA SOCIETE 4.1 Dénomination sociale et nom commercial de la Société La dénomination sociale et le nom commercial de la Société sont « Société Anonyme d’Explosifs et de Produits Chimiques ». 4.2 Lieu et numéro d’enregistrement de la Société La Société est immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Nanterre sous le numéro 542 037 361. Le code APE est 7010Z. L’identifiant LEI est 969500USKOS4RHAJLM09. 4.3 Date de constitution et durée de vie de la Société La Société a été créée sous forme d’une société anonyme le 1 er octobre 1892 et immatriculée le 15 juillet 1954. Sauf prorogation ou dissolution anticipée, elle expirera le 28 avril 2082. 4.4 Siège social, forme juridique et législation applicable de la Société La Société est une société anonyme à conseil d’administration, régie par le droit français. Elle est soumise, pour son fonctionnement, aux articles du Livre II du Code de commerce et notamment aux articles L. 225-1 et suivants du Code de commerce (régissant la société anonyme), ainsi que par ses stipulations statutaires. Le siège social de la Société est situé Tour Initiale, 1 Terrasse Bellini, CS 70222, 92935 Paris La Défense. Téléphone : +33 1 40 69 80 00 Courriel : contact@epc-groupe.com Site Internet : www.epc-groupe.com Avertissement : les informations figurant sur le site internet de la Société ne font pas partie du présent Document d’enregistrement universel, sauf si ces informations y sont incorporées par référence.
20 5. APERÇU DES ACTIVITÉS DU GROUPE EPC

21 5.1 Principales activités Fondé en 1893 par Eugène-Jean Barbier avec la construction de la première usine d’explosifs à Saint Martin de Crau en France, le Groupe compte parmi les acteurs majeurs du marché mondial des explosifs à usage civil. Le Groupe s’est développé à l’international au cours du vingtième siècle via un réseau de filiales et de co-entreprises, en visant des marchés européens (Italie, Royaume-Uni), puis en poursuivant son expansion au-delà des frontières de l’Europe, avec notamment des implantations au Maroc et aux Émirats Arabes Unis. Au début des années 2000, le Groupe a diversifié ses activités sur le marché de la démolition et des additifs diesel dans le secteur civil. Au cours des vingt dernières années, le Groupe a étendu sa gamme de produits et complété son offre de services et connu une accélération de son développement à l’international avec des implantations en Afrique (Guinée, Sénégal, Cameroun, Gabon, Burkina Faso, Bénin, Côte d’Ivoire, Congo et Mali), en Scandinavie (Norvège et Suède), en Arabie Saoudite et, plus récemment, au Canada, au Pérou, au Japon, au Chili, en Malaisie et au Singapour. Selon l’environnement concurrentiel et les caractéristiques des marchés ciblés, le Groupe s’est appuyé sur différentes stratégies d’entrée en optant dans certaines zones pour la mise en place de partenariats, notamment sous la forme de co-entreprise (joint-ventures), c’est-à-dire d’entité dont le contrôle est partagé entre deux parties ou plus. Le Groupe exerce ainsi une influence notable ou un contrôle conjoint au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce dans plusieurs co-entreprises localisées en Arabie Saoudite 2 , en Irlande 3 , aux Émirats Arabes Unis 4 , en Guinée 5 et en Belgique 6 . Les états financiers des co-entreprises sont comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence conformément à l’application de la norme IFRS 11. Toutefois, les indicateurs financiers présentés dans le tableau ci-dessous sont issus de l’Information Sectorielle présentée au paragraphe 4 de l’Annexe des Comptes Consolidés, qui est établie sur la base des données de gestion internes utilisées pour l’analyse de la performance des activités, c’est-à-dire avec une intégration proportionnelle des co-entreprises. Des tableaux de passage de l’information sectorielle publiée au compte de résultat consolidé figurent ci-après. Les activités consolidées (comprenant les co-entreprises) d’EPC se répartissent entre deux secteurs opérationnels correspondant à des regroupements de zones géographiques d’implantation du Groupe : 2 Modern Chemical Services (MCS) 3 Kemek 4 Arabian Explosives (AREX) 5 Nitrokemine Guinée 6 EPC-B SCRL
22 (1) Retraitement des activités de service (Silex Securidad : gardiennage). Les tableaux ci-dessous permettent de faire le rapprochement avec le produit des activités ordinaires figurant dans le compte de résultat consolidé et l’information sectorielle détaillée ci-dessus en 2021, 2022 et 2023. En K€ Zone Europe Méditerranée Amérique Zone Afrique Moyen Orient Asie Total En % 2023 (EMA) (AMOA) Produit des activités ordinaires 392 526 89 739 482 265 88% Contribution des JV 12 221 53 791 66 012 12% Activité consolidée 404 747 143 530 548 277 100%

23 En K€ Zone Europe Méditerranée Amérique Zone Afrique Moyen Orient Asie Total En % 2022 (EMA) (AMOA) Produit des activités ordinaires 389 151 78 360 467 511 90% Contribution des JV 11 898 37 698 46 596 10% Activité consolidée 401 049 116 058 517 017 100% En K€ Zone Europe Méditerranée Amérique Zone Afrique Moyen Orient Asie Total En % 2021 (EMA) (AMOA) Produit des activités ordinaires 324 084 53 548 377 631 92% Contribution des JV 14 043 20 123 34 166 8% Activité consolidée 338 127 73 670 411 797 100% 5.1.1 Explosifs, forage-minage Dans le secteur des explosifs et du forage-minage, le métier d’EPC est d’inventer, de mettre en œuvre, de vendre, de distribuer, de stocker, de produire et d’industrialiser les produits et solutions d’optimisation de haut niveau pour l’accomplissement des travaux d’abattage et travaux spéciaux dans les carrières, mines et le secteur des travaux publics. Dans l’exercice de ce métier, EPC a toujours à cœur : - d’opérer en sécurité ; - d’améliorer la productivité et la qualité de l’exploitation de ses clients ; - de réduire l’impact environnemental ; et - d’agir dans le respect des collaborateurs et des parties prenantes. Le Groupe fait partie des acteurs leaders sur le marché des explosifs à usage civil en couvrant l’essentiel de la chaîne de valeur : - Fabrication : EPC produit une large gamme de produits explosifs à partir d’une quinzaine de sites de production répartis sur les zones EMA et AMOA, et dispose également d’une expertise en matière d’assemblage de détonateurs ; - Stockage et livraison : le Groupe s’appuie sur un large réseau de dépôts et d’unités mobiles de fabrication d’explosifs pour assurer la commercialisation de ses produits et les services de logistique proposés à ses clients ; et - Autres services : EPC propose également des services complémentaires (conception de plans de tir, chargement des explosifs, profilage des fronts, mesure de vibrations...) en développant des solutions de gestion globale des données sur les opérations de ses clients. La fabrication d’explosifs et les services associés proposés par le Groupe sont principalement destinés aux industries extractives (mines et carrières), en particulier dans les phases de forage-minage. Dans le

24 secteur minier, le Groupe signe des contrats pluriannuels de fourniture exclusive. Le Groupe a également un savoir-faire reconnu dans le secteur du minage pour les travaux publics. C’est un partenaire de premier plan pour les entreprises de travaux publics, tant en France qu’à l’international. Les explosifs se transportant difficilement, le Groupe privilégie la production dans des unités de fabrication de taille moyenne situées au plus près des marchés de consommation. Le Groupe dispose aujourd’hui de 15 usines de fabrication en activité (8 pour la zone Europe Méditerranée Amérique et 7 pour la zone Afrique Moyen-Orient Asie). Pour distribuer ses produits, le Groupe dispose d’un réseau de dépôt d’explosifs (environ 75 dépôts en activité dans le monde) qui permet de stocker les produits en toute sécurité et d’assurer la distribution finale. Enfin, pour assurer les services de forage-minage, le Groupe est propriétaire d’un parc de foreuses et de pelles de démolition qui est entretenu dans un réseau d’agences de service sur les différentes zones d’implantation du Groupe. Compte tenu de la forte intensité concurrentielle, la stratégie d’EPC à l’international consiste à atteindre une position de leader sur les marchés ciblés 7 . En 2023, l’activité Explosif-Forage-Minage, regroupant la production et la distribution d’explosifs, ainsi que les services de forage-minage, a représenté 77% de l’activité consolidée. Le Groupe est aujourd’hui : - un acteur de premier plan au niveau Européen avec des positions de leader ou de coleader sur la France, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Irlande, la Belgique, la Suède et l’Espagne, essentiellement dans le secteur des carrières et des travaux publics ; - un fournisseur reconnu au service du secteur minier avec des références de premier plan en Afrique, au Canada, en Europe du Nord, au Moyen-Orient et en Nouvelle-Calédonie ; - le leader dans la production et la distribution d’explosifs civils sur l’Afrique de l’Ouest avec des implantations au Maroc, au Sénégal, en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Gabon, au Cameroun, au Bénin et au Mali ; et - une référence en matière technologique que ce soit dans la conception des équipements de production d’explosifs (Usine Modulaire, Unité Mobile de Fabrication) ou dans les outils digitaux de programmation et de simulation de tir, jusqu’à la collecte et l’exploitation des données avec la suite logiciel Vertex. 5.1.2 Déconstruction Au début des années 2000, le Groupe a acquis plusieurs sociétés spécialisées dans le domaine de la démolition et du désamiantage. En 2023, Prodemo, Occamat, Occamiante et ATD ont été fusionnées au sein d’une seule et même entité juridique EPC Demosten, organisée en agence. Cela consacre le rapprochement opéré depuis plusieurs années, tout en donnant une meilleure visibilité commerciale aux activités du Groupe. Aujourd’hui, l’expertise du Groupe dans le domaine de la démolition recouvre les métiers du démantèlement (démolition mécanique, déconstruction et foudroyage de bâtiments) et du désamiantage, qui constituent l’activité Déconstruction et l’activité Economie Circulaire (infra). En 2023, l’activité Déconstruction a représenté 18% du chiffre d’affaires consolidé du Groupe. 7 Lorsqu’il ne dispose pas d’une taille critique, le Groupe peut être contraint de se retirer d’un marché (ainsi, par exemple, la cession en 2013 de filiales implantées en Europe centrale ou la fermeture de la joint-venture KEMEK US en 2022).

25 Le Groupe intervient sur de très nombreux grands chantiers sur l’ensemble du territoire national. C’est un acteur de référence dans le domaine industriel avec des références chez tous les grands donneurs d’ordre (EDF, SNCF, TOTAL, RETIA, YARA, STELLANTIS et ALSTOM). C’est également un partenaire incontournable pour les grands promoteurs immobiliers et les agences publiques dans leur projet de réhabilitation urbaine. Le Groupe a développé une véritable expertise dans le curage des monuments historiques avant leur restauration. Il dispose aujourd’hui des plus belles références du secteur en France (Hôtel de la Marine à Paris, Monnaie de Paris, Hôtel Dieu, Grand Palais, Château de Villers-Cotterêts). Avec un chiffre d’affaires de 99 M€ dans l’activité Déconstruction, le Groupe est l’un des leaders de la démolition en France. Depuis plusieurs années, le marché connait une évolution technique et règlementaire importante. Le tri, la récupération et le recyclage des matériaux issus de la démolition ont permis de développer le recyclage et le réemploi. C’est ce qui permet aujourd’hui de parler de la « mine urbaine ». Le Groupe se positionne ainsi en prestataire de référence pour la fourniture de matières premières secondaires. 5.1.3 Économie circulaire Le Groupe est présent dans le secteur de l’économie circulaire depuis le milieu des années 2000 avec la création de la filiale 2B Recyclage. En 2023, la filiale a été rebaptisée EPC COLIBRI. Cette activité a représenté en 2023 15 M€ de chiffre d’affaires, soit 3% du chiffre d’affaires consolidé du Groupe. Elle traite une partie des matériaux secondaires produits par EPC DEMOSTEN et intervient également pour de nombreux autres acteurs du secteur. EPC est présent dans quatre secteurs qui sont intimement liés : - la gestion des déchets non dangereux (essentiellement en provenance du bâtiment) avec une chaine de tri ; - la dépollution de sol, en particulier les terres amiantées ; - des unités de concassage et de revalorisation pour le ferroviaire et les industriels du béton ; et - la collecte et l’enfouissement de l’amiante (avec deux centres d’enfouissement en exploitation). Le Groupe investit de manière significative dans ce secteur afin d’élargir ses compétences et son empreinte géographique. C’est un maillon essentiel de la chaine de valeur pour l’extraction des matières premières secondaires. 5.1.4 Autres activités En 2023, la Société a annoncé la cessation définitive de l’activité de production et de distribution d’additifs pour le carburant diesel (2EHN), et la cession de certains actifs clefs de production. Les dernières ventes de produits ont eu lieu en juin 2023. Elle a généré un chiffre d’affaires de 7,5 M€ en 2023. Il sera nul en 2024. A partir de 2024, cette activité ne regroupera donc plus que des activités annexes comme le transport et le stockage pour le compte de tiers au Royaume-Uni, la chimie énergétique également au Royaume- Uni, le transport et le gardiennage en Espagne ou la vente de technologie à des tiers. Ces activités (hors additifs diesel) ont représenté un chiffre d’affaires de 8,2 M€ en 2023, soit 1,5% de l’activité du Groupe.

26 5.2 Principaux marchés 5.2.1 Le marché des explosifs civils 5.2.1.1 Composition sectorielle du marché Le marché des explosifs civils (ou « industriels ») est essentiellement constitué des secteurs nécessitant l’abattage et le déplacement de massifs rocheux, que ce soit dans un but d’exploitation de la roche elle- même (carrières), de son contenu (mines), ou de réalisation de travaux (TP). Les industries extractives (mines et carrières) représentent un marché mondial de l’ordre de 9 Mds de USD 8 , correspondant à plus de 16 M tonnes d’explosifs par an 9 . La plus grande partie de ce marché est constituée par les mines de charbon (environ 40%) 10 . Cette part a fortement décru en raison des efforts pour réduire les émissions de CO2 au niveau global 11 . Une part, croissante, évaluée à 33%, est représentée par les mines métalliques. Les secteurs de la construction et de la production de ciment représentent autour de 16% du marché mondial de l’explosif civil industriel. Le Groupe EPC sert historiquement le secteur des carrières et des travaux publics. Le secteur minier représente néanmoins une part croissante du portefeuille client du Groupe. a. Le marché minier L’industrie minière mondiale fait face à une demande sans précédent de métaux 12 et en particulier de « minéraux stratégiques » (ou « critiques » : minéraux nécessaires à la transition énergétique), en raison, notamment, de la demande liée à la transition énergétique et digitale. Après une très forte croissance en 2021 (les 40 plus grandes sociétés minières du monde ont enregistré des résultats records en 2021, avec 8 Source : Global Industrial Explosives Market – Research and Markets – March 2024 9 D’après Expert Market Research, 2023 10 Chiffres S&P Global, Chemical Economics Handbook Explosives and Blasting Agents – 2019-2024 11 Selon World Mining Data 2022, la production mondiale de charbon a baissé de 4,8% entre 2029 et 2020. On notera néanmoins un rebond significatif de ces chiffres dès 2021 sous l’influence de la reprise post-COVID et de la crise énergétique provoquée par les tensions internationales. L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) relève d’ailleurs un « plus haut historique dans la production de charbon en 2022 » dans son rapport Coal Analysis and forecast to 2025. 12 Selon World Mining Data 2022, la production mondiale de métaux s’est accrue de 28% entre 2010 et 2020, et de plus de 145% depuis 2000. Selon le World Economic Forum : “Global production of both iron ore and aluminum has more than tripled relative to the mid-1990s”. D’après Business Wire “The global mined copper market production was 22.42 megatons in 2021. The mined copper production is expected to reach 29.19 megatons by 2027.” Mines de charbon 45% Mines métalliques 37% Carrières et construction 18% % de la consommation mondiale d'explosifs par l'industrie extractive et le secteur de la construction

27 des chiffres d’affaires en hausse de 32 % et des résultats nets qui ont bondi de 127 %), la performance du secteur s’est stabilisée en 2022 13 . La mine est aujourd’hui confrontée à de nombreux défis et doit se réinventer pour faire face à des changements fondamentaux : d’une part, une croissance prévisionnelle de la demande liée aux objectifs de « net zéro » que l’offre pourra difficilement satisfaire à court terme et qui engendrera, en même temps que des potentiels inédits de croissance, des besoins d’investissement considérables, et d’autre part, un accroissement des contraintes réglementaires, financières, sociétales et environnementales qui poussent d’ores et déjà le secteur à repenser ses opérations et son développement. Comme vu plus haut, le marché minier est le principal consommateur d’explosifs à usage civil dans le monde (plus de 80%). Plus de la moitié de la part minière est aujourd’hui utilisée pour l’exploitation du charbon. Cette part devrait continuer à décroitre au profit des mines métalliques. Une demande d’expertise croissante mais inégale Les volumes d’explosifs consommés par le marché minier et, singulièrement, par les grands opérateurs du secteur (Rio Tinto, BHP Billiton, etc.), en font un marché de commodité. Cependant, l’accroissement des contraintes sociétales, techniques, environnementales pesant sur les opérateurs et la nécessité d’une économie plus contrôlée, les rendent de plus en plus exigeants quant à la qualité des produits et de plus en plus réceptifs à des services associés permettant d’optimiser leur exploitation. Une double tendance se dessine sous l’effet du progrès technologique d’une part, et des exigences d’amélioration environnementales d’autre part : la digitalisation et la recherche de sobriété opérationnelle. Ces deux tendances se recoupent en un point : la nécessité d’une meilleure maitrise de l’ensemble des paramètres de l’exploitation. Le prix des matières premières comme boussole oscillante L’instabilité, à la hausse comme à la baisse, des cours des matières premières demande aux fournisseurs de l’industrie minière une grande flexibilité. La volatilité du prix des matières premières place l’exploitant sous une pression constante qui l’amène à arbitrer entre l’achat d’explosif au meilleur prix (raisonnement court-terme favorisant les progrès rapides de fournisseurs « low cost »), et un produit plus cher incluant un service lui permettant d’optimiser le rendement énergétique de l’explosif. Groupes mondiaux, contrats locaux La pratique commune dans l’industrie minière est la signature de contrats de fourniture exclusifs pluriannuels (3 à 7 ans) par mine à l’issue d’un processus d’appel d’offres. Certaines mines de très grandes tailles préfèrent l’absence d’exclusivité avec les fournisseurs. L’opérateur se prémunit ainsi du risque de défaillance dans la fourniture d’explosifs et/ou de détonateurs. Il privilégiera néanmoins toujours des solutions fiables et des fournisseurs reconnus ; en effet, l’interruption d’approvisionnement l’amènerait à suspendre son activité d’extraction. Logistique et contraintes de sécurité La problématique de l’acheminement des produits vers des zones souvent reculées ainsi que celle liée au transport de matières dangereuses font de plus en plus préférer aux opérateurs la fabrication sur site et l’utilisation d’émulsion, mélange qui ne devient explosif qu’une fois mis en œuvre dans un trou de mine. 13 Source : Mine 2022, A critical transition, PWC, Juin 2022 et Mine 2023, The era of reinvention, PWC, 2023

28 L’empreinte carbone et la Taxonomie, de nouveaux défis Si la transition énergétique est un facteur considérable de croissance de l’industrie minière, les contraintes environnementales qui l’accompagnent poussent celle-ci à plus de sobriété et d’efficience. Le tir d’abattage est une composante essentielle de la chaine de valeur de l’extraction minière. Sa qualité influe sur la dilution du minerai, la granulométrie de la roche abattue et sa facilité d’accès, de manipulation et de traitement, donc sur l’ensemble de l’efficience financière et environnementale de l’opération « mine to mill » (« de la roche en place au concasseur ») 14 . b. Le marché des carrières Des volumes d’explosifs inférieurs à l’industrie minière Le secteur des carrières regroupe des sites de taille en général plus modeste que les sites miniers. La taille des tirs et leur fréquence sont également inférieures. Les moyens mécanisés de chargement de l’explosif ne sont utilisables que dans les carrières de grande taille (Royaume-Uni, Belgique, Nord de la France, Amérique du Nord, notamment) compte tenu de la taille des tirs et de leur maille. Le volume de livraison moyen en carrière est faible. Les commandes d’explosifs sont généralement livrables le jour du tir dans la mesure où la plupart des carrières ne disposent pas d’autorisation de stockage. Un réseau de dépôts de proximité et une logistique agile sont donc des éléments clés pour l’équilibre économique du fournisseur. Un marché en prise directe avec le secteur de la construction Les matériaux issus des carrières ont pour débouché direct le secteur de la construction (agrégats, calcaire pour les cimenteries, notamment). L’activité du Groupe dans ce marché est dépendante de son évolution. Cette industrie est donc particulièrement sensible aux défis du secteur de la construction. Un marché plus réceptif au service Malgré une tendance naturelle à rechercher les prix d’approvisionnement les plus bas - tendance favorisée, comme mentionné plus haut, par la concentration des acteurs du métier - l’industrie de la carrière est plus réceptive que ne l’est encore l’industrie minière aux services associés à l’explosif. Les fortes contraintes, logistiques et environnementales, qui pèsent sur des sites parfois très intégrés au tissu urbain, les amènent souvent à considérer favorablement les services visant à l’optimisation des tirs et, par-là, de l’ensemble de leur chaîne de coûts. Cette évolution est encore renforcée par la pression sur la réduction des émissions carbone. c. Le marché des travaux publics Dépendance à la commande publique et partenariat public-privé Le marché des travaux publics est par définition très lié à la commande publique et donc extrêmement sensible au contexte politique, mais surtout budgétaire, des Etats. Il est, pour une grande part, directement dépendant des politiques de grands travaux et des décisions de développement des infrastructures, notamment logistiques (ports, routes, tunnels, voies ferrées…) et énergétiques (barrages). 14 La consommation énergétique de la phase comminution (concassage, criblage, broyage) des mines est évaluée à environ 1% de la consommation globale d’énergie. Une amélioration progressive de 5% de l'efficacité énergétique au niveau des opérations de comminution se traduirait par une réduction de plus de 30 millions de tonnes de CO2. (source : WEIR Group)

29 Un marché techniquement très exigeant Le marché est le plus souvent objet de procédures d’appels d’offres, qui intègrent des cahiers des charges aux contraintes fortes et pour lesquelles le niveau d’exigence est généralement élevé. C’est ainsi un marché exigeant en matière de qualité, de technicité et de services associés. Des projets multiples avec des grands donneurs d’ordre Le marché est mondial et dépendant, comme indiqué ci-dessus, des politiques et décisions des Etats. Contrairement aux marchés miniers et carriers, il est constitué de projets ponctuels, limités dans le temps des chantiers. La qualité de la relation avec les grands groupes du BTP est un facteur important de succès car ils sont souvent les prescripteurs de la solution d’abattage retenue. Un secteur aujourd’hui très actif à l’exportation Le développement rapide de l’Afrique et l’accélération de l’urbanisation offrent aujourd’hui des opportunités majeures dans ce secteur. EPC accompagne régulièrement les grands groupes de TP avec lesquels des relations de confiance ont été nouées depuis de nombreuses années. Cela peut concerner des routes, des barrages hydroélectriques, ou tout autre type d’infrastructure nécessitant du minage. 5.2.1.2 Les principaux sous-jacents du marché a. La demande mondiale en matières premières Le marché des explosifs civils est, pour sa part correspondant à l’exploitation minière, très directement sensible aux variations des demandes mondiales en matières premières. Les variations des cours des minéraux ont une incidence forte sur les consommations des opérations minières (plus ou moins impactées selon les minéraux et selon leur résilience économique). Les prévisions à long terme de consommation de minéraux (comme le fer, l’or, le cuivre, l’aluminium, le nickel…) ou de charbon, ont, elles, une incidence directe sur le développement de nouveaux projets miniers, ou la fermeture d’exploitations et donc sur les potentiels de croissance de notre industrie. La demande accrue pour les « minéraux essentiels » (lithium, cobalt, nickel, cuivre, aluminium…), couplée avec la volonté nouvelle de maitrise de ces ressources par certains gouvernements sera un des paramètres fondamentaux de l’évolution de la demande et de sa répartition géographique. b. La construction et les politiques de développement Les parts « carrière » et « TP » du marché sont, comme vu plus haut, directement sensibles à la conjoncture en matière de construction/bâtiment et aux politiques de développement des infrastructures. c. La réglementation L’industrie des explosifs est particulièrement exposée à la pression réglementaire, et ce à toutes les étapes de la chaîne, de la production à la mise œuvre : - la production est soumise aux réglementations pyrotechniques nationales, auxquelles s’ajoutent, le cas échéant, les réglementations liées aux substances utilisées ou produites (agrément CE, directive Seveso, REACH…) ; - la logistique est encadrée par diverses normes, directives et réglementations (ADR, Track and Trace en UE, règlement pyrotechnique…) ; et - la mise en œuvre est souvent également cadrée par des réglementations imposant, par exemple, la certification des boutefeus.

30 Cette forte contrainte réglementaire pèse sur les coûts d’exploitation et de développement de l’industrie des explosifs. Elle est également une forte barrière à l’entrée pour de nouveaux entrants et, partant, une forme de protection pour l’opérateur déjà en place. De même, l’exigence de « contenu local » dans un nombre croissant de pays, en Afrique, au Moyen Orient et en Asie, notamment, est un facteur favorisant de l’implantation locale. d. La contrainte environnementale et sociale Le marché de l’industrie des explosifs industriels, qu’il soit mines, carrières ou TP, est de plus en plus impacté par la réglementation, ou les attentes, en matière de préservation de l’environnement et d’impact social neutre ou positif. Les marchés sont donc de plus en plus réceptifs à des propositions leur permettant d’améliorer leur empreinte environnementale et sociale. La mise en place progressive de la directive Taxonomie et des objectifs carbone sont également de nature à modifier le comportement de acteurs, sans qu’il soit aujourd’hui possible d’en mesurer l’ampleur. 5.2.2 La déconstruction Dans le domaine de la déconstruction, le Groupe EPC est exclusivement actif sur le marché français métropolitain. a. La déconstruction Le marché de la déconstruction en France s’articule en 3 pôles : - démolition urbaine ; - démolition industrielle ; et - démolition d’ouvrages d’art/infrastructures. Les principaux sous-jacents du marché de la démolition sont : - le marché de la rénovation (résidentiel et non résidentiel), directement lié à celui de la construction, en redressement (légère croissance) depuis 2015. On anticipe une accélération dans les années à venir ; en effet, l’exigence de réduction de l’empreinte carbone des bâtiments va conduire à la démolition de nombreux immeubles dont la performance énergétique ne peut pas être améliorée ; - le dynamisme économique national, qui présente une incidence forte sur le taux de renouvellement des sites industriels ; - la politique budgétaire en matière de travaux d’infrastructure ; et - l’obligation de réemploi des matériaux dans la construction offre une nouvelle opportunité ; le secteur étant de plus en plus perçu comme un fournisseur de matériaux secondaires. Le marché, très concurrentiel, est assez largement constitué par des appels d’offres, publics ou privés. Le prix est un élément déterminant. Cependant, pour les contrats importants (supérieur à 1 M€) la concurrence est moins intense, peu d’acteurs étant capables de gérer les contraintes organisationnelles et réglementaires liées à ce type d’affaire. Par ailleurs, l’accroissement des contraintes, environnementales notamment, conduit à une prise en compte accrue de la technicité des opérations de démolition.

31 b. Le désamiantage Le marché du désamiantage est constitué du « stock » d’amiante à traiter, « figé » par l’interdiction d’usage de ce produit depuis 1997. Depuis 1998, ce stock diminue d’environ 0,3 à 0,4 M tonnes/an en moyenne. A ce rythme, l’exploitation totale du marché ne devrait pas intervenir avant 2040. Le marché est directement influencé par la réglementation, tant sur le plan de son volume (un durcissement des objectifs d’élimination entraîne une hausse directe du marché annuel) que de son ouverture. Les nouvelles contraintes sur de nouveaux produits reconnus comme toxiques et nécessitant leur retrait apparaissent. C’est notamment le cas du plomb. Plusieurs chantiers ont été réalisés récemment sur ce nouveau créneau. c. Le traitement des déchets Le marché du traitement des déchets, couvrant le spectre de l’enfouissement au recyclage, est en forte croissance et encore en phase d’organisation. Il est fortement dépendant de l’activité économique (pour ce qui concerne la génération des déchets) et soumis à la pression réglementaire (pour ce qui concerne la nature du traitement desdits déchets). Une nouvelle dynamique est portée par l’extension de la REP (responsabilité élargie des producteurs) qui a été élargie aux PMCB (produits ou matériaux de construction du secteur du bâtiment) 15 . 5.3 Évènements importants survenus dans le développement des activités de la Société 5.3.1 Évènements importants survenus en 2023 Les évènements importants survenus en 2023 sont décrits à la section 18.1.6.1 (cf. §2 de l’annexe au comptes consolidés 2023). Ils concernent en particulier les événements favorables, tels que : - la cession de deux terrains au Portugal et au Royaume-Uni ; - l’acquisition des actionnaires minoritaires d’EPC UK ; - le Groupe EPC se retire de la production d’additifs pour le caruburant diesel (2EHN) ; - la création de Diogen – Société de développement logiciel du Groupe EPC ; 15 La loi n°2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire entend accélérer le changement des modèles de production et de consommation. Son but est de réduire les déchets et de préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat. Elle s’inscrit dans la mise en œuvre de la Charte de l’environnement de 2004. La loi prévoit que tout producteur ou vendeur de matériaux de construction du secteur du bâtiment contribue à la gestion des déchets engendrés (art. 62). Cette loi porte sur un grand nombre de secteur, dont le BTP. L’objectif est de diminuer les décharges sauvages, de faciliter le réemploi et le recyclage et d’aboutir à une REP (responsabilité élargie du producteur) bâtiment.

32 - l’acquisition de la totalité du capital d’Adex ; - la prolongation du R.C.F. ; - la fusion de l’activité Déconstruction au sein d’EPC Demosten ; - le changement de nom dans l’économie circulaire ; et - le nouveau contrat sur le chantier du tunnel Euralpin Lyon Turin. Plusieurs évènements défavorables sont également survenus : - le coup d’état au Gabon ; - le coup d’état au Burkina Faso ; et - le tremblement de terre au Maroc. 5.3.2 Évènements importants survenus depuis la clôture de l’exercice 2023 Les évènements importants suivants sont intervenus entre la clôture de l’exercice 2023 et l’arrêté des comptes : - l’acquisition de Vibraquipo et Vibratesting ; et - le nouveau contrat sur le chantier du Tunnel Euralpin Lyon Turin. Aucun évènement important n’est survenu depuis l’arrêté des comptes. 5.4 Stratégie et objectifs de l’émetteur Dans le secteur des explosifs et du forage-minage, le métier d’EPC est de mettre en œuvre, de vendre, de distribuer, de stocker, de produire, d’industrialiser et d’inventer les produits et solutions d’optimisation de haut niveau pour l’accomplissement des travaux d’abattage et travaux spéciaux dans les carrières, mines et le secteur des travaux publics. Dans l’exercice de ce métier, EPC a toujours à cœur : - d’opérer en sécurité ; - d’améliorer la productivité et la qualité de l’exploitation de ses clients ; - de réduire l’impact environnemental ; et - d’agir dans le respect des collaborateurs et parties prenantes. Le Groupe est actif sur des « marchés de volume », de plus en plus « commoditisés », où les produits sont peu différenciés. Le Groupe EPC a donc fait le choix de la sélectivité et de la technicité, proposant à ses clients des solutions complètes et des solutions d’optimisation plutôt que de simples livraisons de produits. 5.4.1 Les explosifs civils 5.4.1.1 Position historique et évolution d’EPC a. L’expérience des carrières et TP (Travaux Publics) Comme indiqué plus haut (cf. section 5.2) le marché des explosifs civils est hautement concurrentiel et, pour une large part, un marché de volumes. Ceci est particulièrement marqué pour le marché minier, soit plus des 4/5 èmes du marché total.

33 Source : S&P Global, Chemical Economics Handbook Explosives and Blasting Agents – 2019-2024 Le Groupe EPC est traditionnellement plus présent sur le marché des carrières et TP. Le niveau d’exigence de ce marché, tant en termes de diversité de prestations que de qualité de celles- ci, a permis au Groupe EPC de développer un savoir-faire de haut niveau et une gamme de service très complète qui lui permettent maintenant d’aborder le secteur minier avec une offre « augmentée ». b. Le choix du « prestataire/partenaire » Depuis sa création, le Groupe a fait le choix de la proximité, optant pour l’implantation plutôt que l’exportation. Ce choix, exigeant en investissements, permet au Groupe EPC d’offrir à ses clients disponibilité, réactivité, ainsi qu’un précieux soutien logistique et administratif. A cette orientation historique, s’est ajouté, dans les années 1990, le choix de l’élargissement et du déplacement de l’offre. C’est ainsi que le Groupe a été un pionnier, dans l’industrie des explosifs civils, de l’intégration des activités de forage productif. En outre, le Groupe EPC a développé, depuis plusieurs années, des méthodologies et des outils experts d’ingénierie de tir (dont des logiciels et solutions digitales de conception et d’optimisation) permettant l’optimisation de l’abattage et, en conséquence, de l’ensemble de la chaine de production de roche ou de minerai, tant sur le plan économique que sur celui des empreintes environnementales et sociales des opérations extractives. Ces options stratégiques décisives ont permis au Groupe de proposer de manière systématique à ses clients, non plus seulement Mines de charbon 40% Mines métalliques 33% Carrières et construction 16% Autres 11% % de la consommation mondiale d'explosifs par l'industrie extractive et le secteur de la construction

34 des explosifs, mais des leviers d’amélioration de la performance de leurs exploitations. Le Groupe EPC vise ainsi à devenir un prestataire et partenaire des acteurs miniers, carriers et de TP dans leurs efforts d’amélioration responsable de leurs opérations et, ainsi, un facilitateur de la transition énergétique. Les activités de service représentent une part significative du chiffre d’affaires relatif à l’activité des explosifs du Groupe EPC, et aujourd’hui plus de 21% de celui-ci. c. Le choix de la technique et de la technologie : l’innovation Depuis sa création, le Groupe EPC est à la pointe du développement des explosifs civils : à l’origine du premier brevet pour le Nitrate-Fioul, pionnier du développement de formules spécifiques d’émulsion en vrac (dont l’émulsion « verte », à base de fioul recyclé) ou encartouchées de haute performance (pour le remplacement des dynamites, par exemple). Depuis quelques décennies, l’innovation dans l’industrie des explosifs civils s’est élargie du produit à ses modes d’application et à l’optimisation de son usage. Le Groupe EPC a ainsi développé ses propres technologies de camions mélangeurs sur site (à ciel ouvert ou en souterrain), ainsi que d’usines modulaires, adaptables aux conditions du terrain et à la nature des marchés. En outre, le Groupe EPC développe et améliore en permanence les moyens digitaux d’élaboration et d’optimisation des tirs à travers le développement de logiciels et d’outils experts. Son système Vertex©, incluant le logiciel de tir Expertir©, vise à apporter aux clients du Groupe la maîtrise, l’optimisation et le suivi complet de leurs opérations d’abattage. 5.4.1.2 Stratégie de développement Sur la base de ce qui précède, la stratégie du Groupe EPC pour son activité explosifs, vise à la création de valeur et s’articule comme suit : La sélectivité géographique permet de concentrer les ressources et d’en assurer ainsi l’efficience. Elle entraîne une plus grande proximité avec les opérateurs des marchés ciblés et une capacité d’action accrue. Elle permet de transformer, dans un second temps, ces marchés en base de développement régionale. La différenciation par le service, la technique et la technologie est au cœur de la stratégie du Groupe. Elle permet d’éviter le fonctionnement de « commodité ». Les clients ou marchés de taille moyenne sont moins attractifs pour les géants de notre industrie (Orica, Dyno, Maxam) que les très grosses opérations (certaines mines consomment ainsi à elles-seules plus que la totalité du marché français) et sont ainsi souvent « laissés pour compte ». En outre, leur taille plus réduite ne leur permet souvent pas d’intégrer l’ensemble des services périphériques aux explosifs

35 (ingénierie de tir, forage, minage, logistique). Ils sont donc plus réceptifs à l’offre « sur-mesure » du Groupe EPC. 5.4.1.3 Les objectifs Le Groupe EPC, en cohérence avec la stratégie décrite plus haut, développe des actions de : - consolidation de sa présence sur ses géographies traditionnelles (Europe du Nord et du Sud, Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et Moyen Orient) ; - implantation sur de nouveaux marchés ; et - développement de son offre technique et technologique. Les acteurs de l’industrie extractive sont de plus en plus sensibles à l’impératif d’amélioration de leur performance, économique et environnementale. Au moyen de la sélection de ses marchés cibles, de son approche axée sur la création de valeur pour ses clients, et d’un effort constant et accru de développement de méthodes et d’outils techniques et technologiques innovants, EPC a pour objectif de devenir un partenaire de référence des opérateurs miniers, carriers et de TP en leur fournissant des leviers d’optimisation de leur exploitation. 5.4.2 La déconstruction et l’économie circulaire Le Groupe a développé une activité de démolition au début des années 2000 essentiellement par acquisitions de sociétés sur le marché français. L’objectif était de diversifier les activités du Groupe dans un secteur connexe à celui des Explosifs afin de servir de relais de croissance à une activité « explosif » mature sur le marché européen. Dans le même temps, le Groupe s’est développé dans le secteur de l’économie circulaire avec la création de la filiale 2B Recyclage. La stratégie poursuivie aujourd’hui a consisté à développer tous les savoirs du métier de la démolition en s’orientant vers les secteurs à haute valeur ajoutée, à savoir : - les grands projets avec des contraintes techniques fortes ; - les spécialités complexes et à fortes contraintes réglementaires (désamiantage, déplombage notamment) ; et - le tri, l’enfouissement et le traitement des déchets du bâtiment récupérés dans les chantiers de démolition. Présent à l’origine essentiellement dans l’ouest et en région parisienne, le Groupe a développé également une stratégie de couverture du territoire national par la création de nouvelles agences ou par le biais d’acquisitions. En 2022, le Conseil d’administration d’EPC SA a initié un processus de cession de l’activité déconstruction du Groupe, qui a été abandonné. Le Conseil d’administration a dans un premier temps confirmé le caractère non-stratégique de l’activité déconstruction et sa volonté de la céder à terme. Depuis, le Groupe a rationnalisé les structures de production dans la déconstruction et le désamiantage pour les rendre plus performantes et aussi plus lisibles pour les clients et il a continué à investir dans l’économie circulaire en développant le maillage géographique et les process de valorisation des déchets du bâtiment. Ces investissements et de nouveaux débouchés dans le domaine des mesures d’atténuation et d’adaptions aux changements climatiques ont mis à jour une forte complémentarité stratégique entre l’activité principale du Groupe dans les explosifs et l’activité déconstruction, conduisant le Conseil d’administration à renoncer à la cession de l’activité déconstruction.

36 5.5 Dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication EPC SA estime qu’il n’est pas en situation de dépendance par rapport à un fournisseur ou à un client ni par rapport à un brevet, une licence, un contrat commercial ou financier. 5.6 Position concurrentielle 5.6.1 Explosifs civils et Forage Minage 5.6.1.1 Structure oligopolistique Le marché des explosifs civils est assez largement oligopolistique. A ce jour, 70% du marché est dominé par neuf acteurs. Cependant, l’histoire de cette industrie, ainsi que la force de sa composante réglementaire, ont maintenu une structure de marché très régionalisée. Ainsi, sur les neuf groupes mentionnés ci-dessus, seuls deux sont réellement mondiaux, les autres (y compris le n°2 mondial) sont essentiellement régionaux ou « plurirégionaux ». Vient ensuite un grand nombre d’intervenants locaux ou régionaux, survivance, souvent, des anciens systèmes protectionnistes (cf. ci-dessous). Le Groupe EPC fait partie des neuf intervenants principaux, avec une large présence plurirégionale. Les dernières années voient se renforcer la structure oligopolistique par le biais d’un mouvement continu de concentration. En Europe ainsi, rares sont les intervenants historiques nationaux ayant survécus à cette réorganisation sans se transformer, soit en perdant leur indépendance, soit en absorbant eux-mêmes d’autres acteurs du marché. Le Groupe EPC fait partie de cette seconde catégorie, et a constamment renforcé sa position européenne par le biais de croissance externe ou de nouvelles implantations. Il est aujourd’hui l’un des leaders du marché de l’Europe de l’Ouest.

37 5.6.1.2 Nature de commodité Au cours des dernières décennies du 20 ème siècle, l’abaissement des barrières douanières et réglementaires a profondément modifié la nature du marché des explosifs. D’une organisation très protégée par les barrières nationales réglementaires et logistiques, faite d’une juxtaposition de marchés nationaux plus ou moins fermés, servis par des monopoles ou des duopoles, il est passé à un système relativement ouvert (les contraintes logistiques et réglementaires demeurant, cependant, une forme de barrière à l’entrée), le plus souvent régional, et plus fortement concurrentiel. En parallèle, l’évolution des explosifs civils vers des produits de plus en plus sûrs, non seulement pour leur usage, mais également pour leur production a abaissé la barrière pyrotechnique. Le développement, dans les années 1980 et 1990, de l’usage des explosifs vracs a également contribué à banaliser le produit. Afin d’assurer des économies d’échelle et de maîtriser des coûts, les plus gros intervenants du secteur ont pris l’option de l’intégration « verticale », notamment l’amont, avec la production de nitrate d’ammonium (principale matière première des explosifs civils) et des accessoires d’initiation (détonateurs, cordeau, boosteurs, etc.). Le Groupe EPC, afin de se soustraire à la logique de commodité, a fait le choix de l’intégration du service. Il est un pionnier de l’intégration complète du Forage-Minage et un spécialiste reconnu de l’ingénierie et du développement de solutions digitales associées au tir. Les principaux concurrents internationaux d’EPC sur ses marchés sont les groupe MAXAM, ORICA et plus récemment INCITEC PIVOT (acquéreurs de TITANOBEL (France) en 2022).

38 5.6.1.3 Position d’EPC dans la chaine de valeur 5.6.1.4 Nouveaux entrants Sur certaines géographies, la concurrence des explosifs civils s’est intensifiée avec l’entrée sur le marché de nouveaux intervenants. Il s’agit, en particulier, d’entreprises de grandes nations émergentes, comme la société indienne Solar ou le groupe chinois Auxin. Le faible coût de leur main d’œuvre, associé à l’importance de leur marché domestique (relativement protégé) leur permet de pratiquer des politiques de prix très agressives à l’exportation. Cet avantage comparatif est néanmoins fortement limité par les contraintes logistiques et le coût du transport. Les entreprises de production d’explosifs chinoises cherchent, en outre, à s’implanter dans les pays de consommation. Elles trouvent un marché favorable constitué par les entreprises minières chinoises, de plus en plus présentes, en Afrique notamment. Les efforts de ces nouveaux entrants, choisissant le positionnement « low cost » pour gagner des parts de marché, notamment en Afrique et en Asie, confortent le Groupe EPC dans sa politique de différentiation par le service et la qualité. 5.6.2 Démolition Le marché de la démolition en France est très atomisé avec de nombreux acteurs. Néanmoins trois acteurs, dont EPC, ont une taille significative et disposent de l’ensemble des compétences leur permettant de prendre des affaires d’ensemble. 5.7 Investissements 5.7.1 Investissements importants réalisés Le montant total des investissements réalisés par le Groupe s’est élevé à 22,8 M€ au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023, à 29,4 M€ au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 et à 17,6 M€ au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021. Ces investissements comprennent principalement des acquisitions d’immobilisations corporelles. Les principaux investissements réalisés au cours des trois derniers exercices sont détaillés ci-après. FOURNISSEURS MATIERES PREMIERES PRODUITS DE NEGOCE LOGISTIQUE AMONT LOGISTIQUE AVAL PRODUCTION EN USINE FABRICATION SUR SITE PRODUITS DE NEGOCE EMBALLAGES EXPLOITATION PAR LE CLIENT DE LA ROCHE ABATTUE = FIN DE VIE DU PRODUIT TRAVAUX SPECIAUX / EXPERTISE & INGENIERIE / FORMATION / LOGICIELS EXPERTS R & D CLIENTS EPC GROUPE EPC CLIENT CONCEPTION DU TIR EPC CLIENT FORAGE EPC CLIENT MINAGE EPC CLIENT TIR

39 Investissements (en K€) 2021 2022 2023 Immobilisations incorporelles 1 115 747 468 Immobilisations corporelles 16 454 28 726 22 342 Immobilisations financières 0 0 0 TOTAL 17 569 29 473 22 810 Droits d’utilisation 8 216 9 575 10 867 - Les principaux projets financés en 2021 ont été : o la poursuite des investissements au Canada par l’acquisition de nouveaux camions d’Emulsion, l’accroissement de capacité sur l’usine de MFQ et la modernisation de l’usine en Ontario ; o la construction d’une nouvelle usine en Côte d’Ivoire et l’acquisition de Camion d’émulsion pour le contrat PERSEUS ; et o une augmentation du parc matériel dans la démolition notamment chez ATD pour faire face à l’augmentation de l’activité. - Les principaux projets financés en 2022 ont été : o le nouveau centre d’essai à Saint Martin de Crau ; o dans l’économie circulaire, l’acquisition du terrain de l’Hostellerie de Flée où le Groupe exploite un centre d’enfouissement amiante et l’acquisition du fonds de commerce, des terrains et des installations de la société en liquidation Ecocentre à Le Loroux Bottereau dans l’agglomération nantaise ; o la construction de la nouvelle usine maxi modulaire sur le site MFQ au Québec et la finalisation de la modernisation de l’usine de Daine en Ontario (deux installations inaugurées début 2023) ; o l’acquisition des équipements pour l’usine de Tietto Minerals en Côte d’Ivoire ; et o la construction de la nouvelle usine d’EPC Singapour en Malaisie et des UMF (Unités mobiles de fabrication) associées. - Les principaux projets financés en 2023 ont été : o la construction de l’usine de Tietto Minerals en Côte d’Ivoire ; o la construction du nouveau Centre d’essai à Saint Martin de Crau ; o les acquisitions du matériel pour l’usine de Booster chez EPC UK ; et o l’aménagement de la plateforme de tri du Lorroux Bottereau acquise par EPC Colibri en 2022. 5.7.2 Investissements en cours En 2024, les projets en cours sont les suivants : - la construction de la nouvelle ligne de production de booster sur le site de Rough Close Works en Angleterre ; - la finalisation par EPC Colibri de l’aménagement de la plateforme du Lorroux Bottereau en région Nantaise ; - la construction d’une nouvelle ligne d’assemblage de détonateur en Guinée ; - la fourniture de Spur pour le projet TELT chez EPC France ; et

40 - le renouvellement des équipements sur le contrat CBG en Guinée et le contrat Prony ressources en Nouvelle Calédonie (contrats renouvelés en 2023). 5.7.3 Coentreprises et participations significatives Le Groupe détient des participations dans sept coentreprises : Kemek, Kemek US, EPC-B SCRL, Modern Chemical Services, Nitrokemine Guinée, Société de Minage en Guinée (maison mère de Nitrokemine Guinée) et Arabian Explosives. Les coentreprises du Groupe ont été regroupées au 31 décembre 2023 par secteur géographique, Afrique Moyen-Orient Asie (AMOA) ou Europe - Amérique (EUR), les sociétés d’une même zone présentant en effet des caractéristiques similaires en termes de risque et de rendement attendu. Ces coentreprises regroupées par zone (et non pas prises individuellement) sont jugées significatives du fait de la forte contribution du Résultat des Mises en Equivalence au résultat net du Groupe. Société Siège IEJ Secteur Principale activité % d’intérêt au 31/12/23 Arabian Explosives (AREX) P.O.Box 998, Khor Khuwair Ras Al Khaimah Emirats Arabes Unis 242 AMOA Production et distribution d’explosifs 20% Modern Chemicals & Services (MCS) Olaya Street, Akariya 2, Gate 10, Office 414 P.O. Box 300834 Riyadh 11372 Arabie Saoudite 2250048964 AMOA Production d’explosifs et forage minage 40% Nitrokemine Guinée BP 4044, Conakry Guinée RCCM/GC- KAL/038.527A/2012 AMOA Production et distribution d’explosifs 50% Société de minage en Guinée Tour Initiale 1 Terrasse Bellini, 92935 Paris La Défense Cedex France 439 808 361 AMOA Holding 50% EPC-B SCRL Rue du Bois de Huy, 5D 4540 Amay Belgique BE0666.438.005 EMA Production et distribution d’explosifs 67% Kemek Clonagh, Enfield, Co Meath Irlande 500208 EMA Production et distribution d’explosifs 50% Kemek (llc) US 1150 Glenlivet Drive A21- 22, Allentown PA 18106 Etats-Unis 1290722 EMA Distribution d’explosifs 50% Le tableau ci-après présente des éléments d’information concernant les coentreprises du Groupe EPC dans lesquelles la Société ou l’une de ses filiales détient une part de capital susceptible d’avoir une incidence significative sur l’évaluation de son actif et de son passif, de sa situation financière ou de ses résultats. Des éléments complémentaires sur les filiales sont indiqués en Annexe aux comptes sociaux figurant à la section 18.1.6.2.

41 Société Devises Capital social émis Résultat du dernier exercice Réserves Montants restants dus sur les actions acquises Dividendes perçus au cours du dernier exercice Dettes envers la Société ou la filiale actionnaire Dettes envers la co-entreprise Arabian Explosives KAED 1 000 14 443 129 425 0 0 0 0 Kemek KEUR 683 4 443 9 545 0 1 500 0 0 Kemek US KEUR 683 -188 -1 102 0 0 0 0 Modern Chemical & Services KSAR 59 181 96 731 862 0 16 000 15 187 0 Nitrokemine Guinée MGNF 50 3 486 19 128 0 6 460 1495 0 Société de minage en Guinée KEUR 320 687 65 0 390 0 675 EPC-B SCRL KEUR 750 56 106 0 33 0 760 Les données chiffrées du tableau ci-dessus sont présentées dans la devise locale de chaque filiale. 5.7.4 Questions environnementales pouvant influencer l’utilisation par l’émetteur de ses immobilisations corporelles Le Groupe a développé une politique Sécurité Santé Environnement du Groupe marquant son souci des questions environnementales et influençant l’utilisation de ses immobilisations corporelles. Le montant de la provision Démantèlement, Décontamination, Dépollution au 31 décembre 2023 est de 14,2 M€ (contre 13,3 M€ au 31 décembre 2022, cette hausse s’expliquant par la mise à jour des hypothèses actuarielles). Elle couvre essentiellement : - les frais que pourra encourir le Groupe lors de l’arrêt de ses lignes de production (démantèlement et décontamination) ; et - les frais que pourra encourir le Groupe en cas d’arrêt de fin d’activité sur un site de production dans son ensemble (dépollution). La Société apporte des précisions supplémentaires concernant ces questions environnementales en section 22 du Document d’enregistrement universel.
42 6. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 6.1 Description sommaire et organigramme du Groupe L’organigramme du Groupe en page suivante présente les détentions en % du capital à la date du Document d’enregistrement universel :

44 Début 2023, la société Nitrates & Innovation a été renommée « Innovation & Industrie ». Des informations complémentaires sur le périmètre de consolidation et les pourcentages de détentions majoritaires et minoritaires sont présentées à la note 8 de l’annexe aux comptes consolidés de la Société pour l’exercice 2023 qui figure à la section 18.1.6.1 ci-dessous du présent Document d’enregistrement universel. Le 20 juin 2023, la Société a procédé, directement et indirectement, à l’acquisition du solde du capital de la société ADEX SNC dont le siège social est situé Tour Initiale, 1 Terasse Bellini, CS 70222, 92935 Paris La Défense. Jusqu’à cette date, la société ADEX SNC était détenue à 95% par la société E.J. Barbier et à 5% par la Société. 6.2 Liste des filiales importantes Les principales filiales présentées ci-dessous ont été retenues sur la base de leur contribution au chiffre d’affaires consolidé. - EPC France EPC France est une société par actions simplifiée de droit français au capital social de 7 325 318,00 €, dont le siège social est situé 4, rue de Saint-Martin, 13310 Saint-Martin-de-Crau, détenue à 100% du capital et des droits de vote par EPC SA. EPC France a pour objet la fabrication et le négoce des poudres et explosifs, ainsi que des produits composants et dérivés (dynamite, nitrates, encartouchage), nitrate industriel, engrais, transport public routier de marchandises et/ou location de véhicules industriels pour le transport de marchandises, commissionnaire de transport. En 2023, la société EPC France a réalisé un chiffre d’affaires de 90,2 M€. - EPC United Kingdom Limited EPC United Kingdom Limited est une Private Company Limited by Shares de droit anglais inscrite sous le numéro 84170 au capital de 990 445 £, dont le siège social est situé à Venture Crescent - Alfreton - Derbyshire DE55 7RA (ANGLETERRE), détenue à 100% du capital et des droits de vote par EPC SA. EPC United Kingdom Limited a pour objet la fabrication et la distribution de produits explosifs et de chimie fine. En 2023, la société EPC United Kingdom Limited a réalisé un chiffre d’affaires de 42,5 M£ (48,9 M€). - EPC Sverige AB EPC Sverige AB est une société de droit suédois au capital de 204 100 SEK, dont le siège social est situé à Hugelsta - 635 02 ESKILTUNA (SUEDE), détenue à 100% du capital et des droits de vote par EPC SA. EPC Sverige AB a pour objet la fabrication et la distribution de produits explosifs. En 2023, la société EPC Sverige AB a réalisé un chiffre d’affaires de 376,6 M SEK (32,8 M€). - EPC Côte d’Ivoire SA EPC Côte d’Ivoire SA est une société anonyme avec conseil d’administration au capital de 2.016.860.000 FCFA, dont le siège social est situé Immeuble Samba Diop – 2 ème étage, Quartier Millionnaire, BP 1783 Yamoussoukro (COTE D’IVOIRE), détenue à 75% du capital et des droits de vote par EPC SA. EPC Côte d’Ivoire SA a pour objet l’importation de matières premières et de matériels, la fabrication, le stockage, le conditionnement, le transport, la mise en œuvre, ainsi que la vente d’explosifs et d’accessoires de tirs à destination d’autres entreprises du secteur des mines, des carrières et des chantiers de travaux publics. En 2023, la société EPC Cote d’Ivoire SA a réalisé un chiffre d’affaires de 30.316 M FCFA (46,2 M€).

45 - EPC Canada Explosives Ltd. EPC Canada Explosives Ltd. est une société de droit canadien au capital social de 18 919 000 dollars CAD, dont le siège social est situé 4400-180 Bay St, Toronto, ON M5J 2T3 (CANADA), détenue à 100% du capital et des droits de vote par EPC SA. EPC Canada Explosives Ltd. a pour objet la fabrication et la distribution d’explosifs commerciaux dans l’est canadien aux secteurs des mines, des carrières et de la construction. La société propose aussi des services d’ingénierie du forage et du minage. En 2023, la société EPC Canada Explosives Ltd. a réalisé un chiffre d’affaires de 68,6 M CAD (47,0 M€). 6.3 Principaux flux intragroupes Les principaux flux intragroupes entre EPC SA et ses filiales représentent environ 66 M€ annuellement et reposent essentiellement sur les conventions suivantes : - des conventions de management fees entre EPC SA et ses filiales pour 13,4 M€ ; - des conventions de redevance de marque entre EPC SA et ses filiales pour 2,3 M€ ; - des conventions de redevance de technologie entre EPC Innovation et les filiales du Groupe dans le secteur des explosifs et du forage minage pour 2,7 M€ ; - des conventions de redevance d’utilisation de logiciel entre DIOGEN et les filiales du Groupe pour 0,8 M€ ; et - des achats vente de produits et services entre les filiales pour 46,8 M€. Les flux avec les parties liées non consolidées par EPC SA sont présentées à la section 17 « Transactions avec des Parties liées ».

46 7. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIERE ET DU RESULTAT 7.1 Situation financière 7.1.1 Analyse de l'évolution et du résultat des activités de l'émetteur 7.1.1.1 Situation en 2023 7.1.1.1.1 L’activité en 2023 Dans un contexte de relative stabilité des prix, le Groupe EPC a continué sur sa dynamique de croissance avec une progression de l’activité, y compris JV, de 7,7%. La production et la commercialisation des Additifs Diesel ont cessé définitivement mi-2023. Les équipements de process ont été cédés à un concurrent, permettant de couvrir les coûts de démantèlement et les frais de restructuration supportés par EPC UK pendant l’exercice. Les tensions rencontrées en 2021 et 2022 sur le marché du Nitrate d’Ammonium (principale matière première de l’activité explosif) se sont calmées, conduisant à une stabilisation des prix. Le secteur des mines métalliques a été très dynamique. Grâce aux commandes engrangées récemment (MFQ au Canada, Tietto et Perseus en Côte d’Ivoire, Maaden Phosphate en Arabie Saoudite, Belinga au Gabon), le Groupe EPC se positionne en acteur de référence pour accompagner ce développement. Plusieurs clients miniers importants ont également renouvelé leur confiance au Groupe EPC cette année (CBG en Guinée, Prony ressources en Nouvelle Calédonie). Le secteur des infrastructures a aussi affiché un dynamisme remarquable en 2023. L’expertise reconnue du Groupe dans les opérations de minage complexes ont permis d’exécuter de nombreux contrats dans de bonnes conditions techniques et financières. Que ce soit en Europe avec le projet TELT et les aéroports au Groenland, en Afrique avec les barrages en Zambie, en Côte d’Ivoire et au Sénégal ou en Asie avec le projet de tunnels pour Neom (Arabie Saoudite), le Groupe EPC se positionne en partenaire de référence pour les grands acteurs des travaux publics. Le secteur des carrières a connu une évolution plus contrastée, très dynamique dans les pays en développement (Afrique Subsaharienne, Moyen Orient, Malaisie), il s’est plutôt contracté en Europe dans un contexte morose dans le secteur du bâtiment. L’activité d’EPC Demosten (qui regroupe désormais les activités de déconstruction) a bien performé cette année avec un portefeuille très diversifié intervenant pour les industriels, les promoteurs, mais aussi les grands donneurs d’ordres dans les monuments historiques. L’activité de dépollution (désamiantage et déplombage) a réalisé une très bonne année. Enfin, EPC Colibri, actif dans l’économie circulaire du bâtiment, continue sa croissance dans un secteur porteur. Le Groupe EPC a poursuivi son développement géographique avec le démarrage des activités de production en Malaisie pour le marché domestique et Singapour. La présence en Amérique du Sud est renforcée avec le rachat des parts de notre partenaire dans EPC Servicios Peru (désormais détenue à 100%). 7.1.1.1.2 Les performances en information sectorielle Les états financiers des sociétés Arabian Explosives, Kemek, Kemek US, Modern Chemical Services, Nitrokemine Guinée, EPC-B SCRL et Société de Minage en Guinée, qui sont des co-entreprises, c’est- à-dire des entreprises dans laquelle la Société partage le contrôle avec un tiers, sont comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence conformément à l’application de la norme IFRS 11. Toutefois, les indicateurs financiers présentés dans le tableau ci-dessous sont issus de l’Information Sectorielle présentée au paragraphe 4 de l’Annexe des Comptes Consolidés, qui est établie sur la base des données de gestion internes utilisées pour l’analyse de la performance des activités, c’est-à-dire avec

47 une intégration proportionnelle des co-entreprises, parce que ce sont ces indicateurs qui sont suivis par la Direction et les partenaires financiers du Groupe pour le calcul des ratios bancaires prudentiels. L’Ebitda incluant la part des co-entreprises mises en équivalence (en information sectorielle) s’établit à 69,2 M€ en progression de 34% par rapport à 2022. Cette progression beaucoup plus rapide que la croissance du chiffre d’affaires est liée à plusieurs facteurs : - une modification du mix produit en faveur des explosifs et de l’économie circulaire, activités mieux margées que les additifs diesel dont la production a été arrêtée en cours d’année ; - une modification du mix géographique avec une croissance concentrée sur l’Afrique Moyen Orient Asie, zones traditionnellement plus rentables que l’Europe Amérique ; et - le retour à la rentabilité du Maroc. Le résultat opérationnel courant (en information sectorielle) croit de 30%. Il intègre un niveau important de dotation aux provisions lié à l’arrêt d’une ligne de production en Italie. Le résultat opérationnel s’établit (en information sectorielle) à 34,5 M€. Il intègre 0,6 M€ de charges non courantes correspondant aux frais de restructuration liés à l’arrêt de la ligne de production d’additifs diesel au Royaume-Uni. Le résultat financier s’établit à -6,2 M€ contre -2,6 M€ en 2022. 2022 avait bénéficié d’une reprise de provision financière de 1,5 M€ liée au retour à meilleure fortune sur la fermeture des activités de KEMEK aux Etats-Unis. Ce résultat est également influencé par la hausse des taux et par une charge de désactualisation plus forte sur la provision dépollution démantèlement. Après prise en compte d’un impôt de 5,4 M€, le résultat net s’établit à 22,9 M€, en progression de 21% par rapport à l’exercice précédent. 7.1.1.1.3 Évolution du chiffre d’affaires Pour mémoire, les entreprises associées Arex, Kemek EPC B Scrl, Kemek US, Modern Chemical Services, Nitrokemine Guinée et Société de Minage en Guinée sont consolidées par mise en équivalence.

48 * La variation à périmètre et taux de change constants est calculée en convertissant les chiffres 2023 aux taux de change moyen mensuel 2022 et en ajoutant (ou retranchant) aux chiffres 2023 les entrées (ou sorties) de périmètre. C’est le redressement de l’Euro face à la Livre Sterling, au Dollar Canadien et à la Couronne Suédoise qui justifie l’écart entre la variation réelle et la variation à taux de change constant. Le chiffre d’affaires (hors co-entreprise) sur l’exercice 2023 s’établit à 482,3 M€ contre 467,5 M€ en 2022. Cela correspond à une hausse de 4,8% à taux de change et périmètre constants. (A noter que le chiffre d’affaires des Additifs Diesels dont la commercialisation a cessé en juin 2023 est passé de 15,7 M€ en 2022 à 7,5 M€ en 2023, soit une baisse de 8,2 M€. Sans cet impact la croissance du chiffre d’affaires du groupe aurait été de 5,1%). Europe Méditerranée Amérique Les ventes d’Additifs Diesel ont totalement cessé fin juin. C’est ce qui explique la baisse de la ligne Additifs et Autres. L’activité Déconstruction confirme sa bonne tenue avec plusieurs chantiers d’envergure qui ont contribué à l’activité, notamment avec la SNCF à la Gare d’Austerlitz et EDF à Cordemais. L’Economie circulaire affiche une progression de près de 10% sur l’année 2023. L’ensemble des activités a bénéficié notamment de l’activité tri qui s’est trouvée boostée par le démarrage du site de Loroux-Bottereau près de Nantes. Les Explosifs et le Forage Minage sur la zone Europe Méditerranée Amériques affichent une croissance cumulée sur 12 mois de 2,6% par rapport à 2022. Sur le trimestre le chiffre d’affaires est en repli du fait de la baisse des surcharges matières premières facturées aux clients dans un contexte de baisse des prix du Nitrate d’Ammonium. Les marges sont néanmoins préservées. L’activité distribution d’explosifs a marqué le pas en France en fin d’année dans un contexte de ralentissement du secteur du bâtiment. Cette évolution est compensée par la très bonne tenue de l’activité

49 travaux tant en France (Tunnel Lyon Turin) que sur les chantiers exports (Barrage en Zambie et Côte d’Ivoire notamment). Sur l’ensemble de l’année la croissance est solide avec une progression de 6,7%. L’activité en Italie a progressé fortement en fin d’année grâce à plusieurs chantiers de Tunnel. L’Espagne est également au rendez-vous avec une croissance annuelle de plus de 15%, confirmant la bonne performance commerciale de la filiale. La conjoncture en Suède a été morose depuis septembre avec une baisse de 7% du chiffre d’affaires à taux de change constant sur l’ensemble de l’année. La bonne activité sur les chantiers au Groenland a permis de partiellement compenser le fort ralentissement du marché intérieur intervenu en septembre. L’évolution du taux de change a également été défavorable. Le redressement se confirme au Maroc. EPC a su tirer profit cette année de sa nouvelle usine inaugurée en mars à Settat. Depuis le début de l’année, l’activité vente d’explosifs croit de près de 19% à taux de change constant. L’activité travaux reste en berne dans le royaume, elle est en revanche dynamique à l’export avec notamment le chantier du port de Djibouti. Le secteur des carrières au Royaume-Uni voit sa production légèrement baisser dans un contexte de restriction budgétaire, tant pour les ménages que pour les collectivités. Dans ce contexte, EPC continue à développer son offre de service complet de forage minage qui rencontre un succès croissant auprès des grands acteurs qui y voient un moyen de mieux maitriser leurs coûts. Ceci permet de gagner des parts de marché tout en conservant des marges satisfaisantes. Enfin, le Canada poursuit sa croissance avec un chiffre d’affaires à taux de change constant en hausse de 20%. C’est essentiellement le secteur minier au Québec et en Ontario qui porte cette dynamique. Afrique Asie Pacifique La zone (y compris joint-venture) affiche une progression d’activité de 23,7 % en termes réels (24,7% à taux de change et périmètre constants). Elles représentent pour la première fois en 2023 plus du quart du chiffre d’affaires du Groupe. EPC Côte d’Ivoire voit ses ventes progresser de 14,3% par rapport à 2022, malgré une baisse des prix liée à la baisse des prix des matières premières. Le démarrage de l’installation de production sur la mine de Tietto Minerals s’est passé aux dates prévues et à la pleine satisfaction du client. EPC dispose désormais de trois usines dans ce pays en fort développement. Le secteur des carrières est resté également bien orienté, notamment grâce aux travaux préparatoires de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations). EPC Mineex Sénégal réalise une performance exceptionnelle avec une croissance de 47% portée par la prise de nouveaux clients dans le secteur des carrières mais aussi par la poursuite du contrat de barrage de Sambangalou réalisé avec Vinci. L’activité en Guinée reste pénalisée par les volumes faibles produits par la mine de la CBG.

50 L’activité au Gabon n’a pas souffert des incertitudes politiques. Le démarrage de la mine de fer de Belinga permet aux ventes de progresser de près de 48% par rapport à 2022. En Arabie Saoudite, les prises de parts de marché dans le domaine minier chez Maaden et le démarrage de l’activité sur NEOM ont permis une très forte augmentation des volumes vendus. Les premières unités SPUR (livrées par EPC 2I) qui permettent la fabrication sur site d’explosifs ont été réceptionnées avec succès avec le client. A taux de change constant, les ventes progressent de 59%, comparées à 2022. Enfin, les activités à Singapour et en Malaisie ont démarré comme prévu en milieu d’année et apportent une première contribution cette année avec près de 2 M€ de chiffre d’affaires. 7.1.1.1.4 Evolution des principaux postes de la situation financière consolidée. Actifs non-courants La croissance des actifs non-courants s’explique principalement par la poursuite en 2023 de l’effort d’investissement dans une nouvelle plateforme de tri et le centre de R&D en France et dans de nouvelles usines de production en Côte d’Ivoire et au Royaume-Uni notamment. Les actifs financiers augmentent suite aux bonnes performances des JV dont les résultats ont dépassé les distributions de dividende notamment au Moyen Orient. En K€ 2022 2023 Ecart Actifs non-courants 193 112 208 874 +15 762 Actifs courants Les actifs courants sont restés stables. L’augmentation des comptes clients liée à la croissance de l’activité a été compensée par la baisse des stocks rendue possible par la détente sur le front des matières premières qui a permis de baisser les stocks de sécurité qui avaient été constitués pendant la période de crise. Le niveau de trésorerie disponible est resté stable à 26 M€. En K€ 2022 2023 Ecart Actifs courants 236 617 236 758 +141 Capitaux propres En l’absence de distribution de dividendes en 2023, les capitaux propres continuent leur progression pour atteindre 144,9 M€ grâce au solide résultat net dégagé cette année (22,9 M€) partiellement compensé par des écarts actuariels et des écarts de change négatifs à hauteur de 3,2 M€. En K€ 2022 2023 Ecart Capitaux propres 126 381 144 925 +18 541 Passifs non-courants Les passifs non-courants augmentent essentiellement sous l’effet : - de l’augmentation des provisions pour risques et charges constatées suite à l’arrêt forcé de notre ligne de booster en Italie ; et - de l’augmentation des provisions pour avantage aux salariés du fait des écarts actuariels constatés notamment au Royaume-Uni.

51 En K€ 2022 2023 Ecart Passifs non-courants 115 520 123 648 +8 128 Passifs courants C’est la baisse des comptes fournisseurs qui explique l’essentiel de la baisse des passifs courants. Les principaux contributeurs de cette baisse sont les sociétés qui achètent de grandes quantités de Nitrate d’Ammonium (Cote d’Ivoire, France, Canada, Maroc). L’arrêt de l’activité Additifs Diesel et le rachat d’ADEX ont également contribué de manière significative et structurelle à cette baisse. En K€ 2022 2023 Ecart Passifs courants 187 829 177 059 -10 770 7.1.2 Recherche et développement Afin de coordonner sa démarche R&D et de s’assurer de la cohérence stratégique avec les objectifs de développement du Groupe, un comité spécifique organise, suit et anticipe les besoins. Il se réunit plusieurs fois par an. Aujourd’hui, plus de 32 sujets R&D sont en cours. Le Groupe s’est également doté, avec l’aide de l’Etat français, d’un nouveau centre de recherche et d’essai sur les sites de Saint-Martin de Crau d’une surface de plus de 1000 m 2 . Ce centre a été inauguré en mars 2023. Le laboratoire d’une surface de plus de 300 m 2 a également été entièrement rénové. Ce sont aujourd’hui 18 ingénieurs et techniciens qui travaillent exclusivement sur la R&D, auxquels s’ajoutent une dizaine de spécialistes qui travaillent sur les data et le développement des nouvelles solutions logicielles. La recherche et développement du Groupe EPC poursuit essentiellement quatre objectifs : Disposer des produits les plus sûrs et les plus performants avec un souci constant de compétitivité et d’excellence environnementale. Le renchérissement des matières premières ont conduit le Groupe à tester des nouvelles formules permettant d’intégrer des intrants à moindre coût. En recherche fondamentale, différentes pistes de réduction de l’empreinte carbone sont également en cours d’étude. Disposer des équipements de production les plus simples et les plus fiables pouvant être déployés sur toutes les géographies. Un accent particulier a été mis sur la mise au point d’équipement de fabrication d’émulsion sur site en sous-terrain. Dans le même esprit, des équipements de fabrication miniaturisés de matrice ont été développés et brevetés pour servir certaines applications particulières. Collecter et exploiter les données. Une démarche systématique de collecte et de structuration des données techniques a été mise en place. L’objectif est de recenser et exploiter le patrimoine exceptionnel que constituent les bases de données générées en production, mais aussi lors de la mise en œuvre des produits et service EPC sur les sites clients. Disposer de la gamme logicielle la plus avancée pour permettre au client de dimensionner ses tirs, suivre leur efficacité et entrer dans une boucle d’amélioration continue. Un effort exceptionnel est en cours avec la mise au point de la suite logiciel VERTEX© destinée à collecter les données, les analyser et développer des modèles prédictifs. Cette suite intègre également un modèle permettant aux clients de mesurer et optimiser l’empreinte carbone de leur exploitation. Les développements logiciels et la promotion de VERTEX© ont été confiés à une filiale dédiée, la société Demosten.

52 7.2 Résultat opérationnel 7.2.1 Facteurs importants influant sensiblement sur le revenu d’exploitation Malgré la hausse d’activité, il est constaté une légère baisse des achats consommés (-5,4 M€). Ceci s’explique par l’arrêt en cours d’année de l’activité Additifs Diesel et par la stabilisation des prix Nitrate. L’inflation sur les charges de personnel et les achats et charges externes est venue compenser les économies réalisées sur les achats consommés. Les salaires et les coûts salariaux supportés par la société ADEX ont été pris en compte en charges externes (comme les années précédentes) jusqu’au 30 juin. Depuis son rachat par EPC, ils figurent en Charges de Personnel. Les dotations aux provisions progressent notamment pour prendre en compte les conséquences de l’arrêt de la ligne de production de booster en Italie, intervenu en septembre 2023. La part du résultat des mises en équivalence progresse à nouveau nettement, passant de 7,7 à 13 M€. L’ensemble des sociétés mises en équivalence ont progressé cette année avec une contribution particulièrement significative de MCS en Arabie Saoudite qui améliore sa rentabilité dans un contexte de forte activité. L’ensemble de ces éléments ont permis d’améliorer le résultat opérationnel courant de 26,2 M€ en 2022 à 33,2 M€ en 2023. 7.2.2 Explication des changements importants du chiffre d’affaires L’évolution du chiffre d’affaires est détaillée à la section 7.1.1.1.3 et des informations sur la reconnaissance du chiffre d’affaires sont développées aux annexes aux comptes consolidés de la Société pour l’exercice 2023 qui figurent à la section 18.1.6.1. En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Activités poursuivies - - Produit des activités ordinaires 482 265 467 511 Autres produits 5 451 2 338 Achats consommés (216 175) (221 565) Autres achats et charges externes (111 664) (105 052) Variation des stocks d’encours et de produits finis 2 307 2 513 Charges de personnel (114 255) (100 831) Amortissements et dépréciations des immobilisations (25 704) (24 018) Dotations et reprises de provisions (4 806) 1 755 Autres produits et charges d’exploitation 2 744 (4 174) Part du résultat des mises en équivalence 13 001 7 714 Résultat opérationnel courant incluant la part des mises en équivalence 33 164 26 191
53 7.3 Eléments financiers complémentaires 7.3.1 Tableaux des résultats des cinq derniers exercices

54 7.3.2 Délais de paiement des fournisseurs et des clients Au 31 décembre 2023, les balances âgées fournisseurs et clients (1) de la Société s’établissent comme suit : (1) Concernant les clients, seules des factures intragroupes sont concernées. Factures reçues et émises non réglées au 31/12/2023 dont le terme est échu (tableau prévu au I de l'article D. 441-4) Montants en Euros Factures reçues non réglées au 31/12/2023 dont le terme est échu Factures émises non réglées au 31/12/2023 dont le terme est échu 0 jour 1 à 30 jours 31 à 60 jours 61 à 90 jours 91 jours et plus TOTAL (1 jour et plus) 0 jour 1 à 30 jours 31 à 60 jours 61 à 90 jours 91 jours et plus TOTAL (1 jour et plus) (A) Tranches de retard de paiement Nombre de factures concernées 64 11 2 25 102 12 10 16 514 552 Montant total HT des factures concernées 243 491 39 473 5 600 21 829 310 392 293 000 453 588 415 208 11 073 161 12 234 957 Pourcentage du montant total HT des achats de l'exercice 1,17% 0,19% 0,03% 0,10% 1,49% Pourcentage du chiffre d'affaires HT de l'exercice 1,68% 2,60% 2,38% 63,55% 70,22% (B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées Nombre des factures exclues NEANT NEANT Montant total HT des factures exlues NEANT NEANT (C) Délais de paiement de référence utilisés Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement Contractuel : 60 jours Contractuel : 30 jours le 15

55 8. TRESORERIE ET CAPITAUX 8.1 Informations sur les capitaux de la Société Le lecteur est invité à se reporter également aux notes en annexe des comptes sociaux et consolidés de la Société pour l’exercice 2023 figurant à la section 18.1.6 et aux notes en annexe des comptes sociaux et consolidés de la Société pour les exercices 2022 et 2021 incorporés par référence et accessibles sur le site de la Société (https://www.epc-groupe.com/investisseurs/), tel que décrit à la section 18.1.1. 8.2 Flux de trésorerie 8.2.1 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles en milliers d’euros Exercice Exercice 2023 2022 Résultat net consolidé 22 883 18 983 Elim. du résultat des mises en équivalence -13 001 -7 414 Elim. des amortissements et provisions 28 663 19 690 Elim des produits de cession et profits de dilution -3 214 555 Elim. des autres produits et charge sans influence sur la trésorerie -1 239 - 663 Dividendes reçus des co-entreprises 8 971 2 365 Marge brute d’autofinancement 43 063 33 216 Variation de BFR -15 076 -14 822 Elim. du coût de l’endettement financier 5 643 3 637 Elim. de la charge d’impôts 3 722 3 819 Impôts payés -4 224 -5 300 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 33 128 20 550 Le flux de trésorerie lié aux activités opérationnelles s’établit en 2023 à 33,1 M€ contre 20,6 M€ en 2022. L’élimination des amortissements 2023 inclut 10,2M€ au titre d’IFRS 16. La Marge Brute d’Autofinancement continue à progresser du fait de la hausse du résultat. Elle s’établit à 43,1 M€ contre 33,2 M€ en 2022. Le BFR augmente à nouveau cette année (-15,1 M€). Les stocks ont pu être réduits du fait de la détente sur le marché des matières premières. En revanche, le compte client a augmenté du fait de la croissance de l’activité explosifs, et le compte fournisseur a baissé du fait de la baisse des prix matières.

56 8.2.2 Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement en milliers d’euros Exercice Exercice 2023 2022 Incidences des variations de périmètre 356 -175 Acquisition d’immobilisations - 22 573 -29 066 Variation des prêts et avances consenties -547 1 230 Cessions d’immobilisations et actifs financiers 5 715 775 Autres 117 21 Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement -16 932 -27 215 Les acquisitions d’immobilisations baissent légèrement tout en restant à un niveau significatif. Certains projets se sont poursuivis cette année en complément des investissements de renouvellement. Les principaux projets financés en 2023 sont : - le nouveau centre d’essai à Saint Martin de Crau ; - l’aménagement de la plateforme de tri du Loroux-Bottereau dans l’agglomération nantaise ; - la construction de l’usine de Tietto Minerals en Côte d’Ivoire ; - la construction de la nouvelle usine d’EPC Singapour en Malaisie et des UMF (Unités mobiles de fabrication) associées ; - l’acquisition des équipements pour la nouvelle usine de Booster chez EPC-UK ; - l’acquisition d’équipement pour la réalisation des nouveaux contrats pris par EPC Mineex Sénégal ; et - des cessions d’immobilisations (un terrain en Angleterre pour 2,3 M€, un terrain au Portugal pour 0,8 M€ et la cession des équipements de l’usine d’additifs au Royaume-Uni) ont permis de financer une partie significative du programme d’investissement. 8.2.3 Flux de trésorerie liés aux activités de financement en milliers d'euros Exercice 2023 Exercice 2022 Augmentation de capital - 24 Emission d’emprunts 13 549 51 554 Remboursement d’emprunts - 14 903 -24 566 Diminution des dettes de location -10 569 -10 615 Intérêts financiers versés - 5 637 - 3 875 Transactions entre actionnaires -170 - Dividendes payés - 604 -203 Flux de trésorerie liés aux activités de financement - 18 334 12 319

57 Le Groupe a amorcé une trajectoire de désendettement cette année. En 2023, EPC SA a remboursé 4,6 M€ de Prêts Garantis par l’Etat accordés pendant la période du Covid-19, et 4 M€ sur le RCF. Le montant des intérêts versés a augmenté sous l’effet de la hausse des taux passant de 3,9 M€ à 5,6 M€. 8.2.4 Variation de trésorerie en milliers d'euros Exercice Exercice 2023 2022 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 33 128 20 550 Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement - 16 932 -27 215 Flux de trésorerie liés aux activités de financement - 18 334 -12 319 Incidence des écarts de change et autres - 239 263 Variation de la Trésorerie - 2 377 5 917 Trésorerie d’ouverture 26 919 21 001 Trésorerie de clôture 24 542 26 919 La position de trésorerie est en légère baisse. L’amélioration de la solvabilité de la captive d’assurance EPCapRé a permis d’augmenter le montant de la trésorerie placée par cette dernière chez EPC SA, permettant une meilleure compensation de la trésorerie active avec les dettes court terme. 8.2.5 Ressources financières non utilisées Le Groupe dispose de lignes d’affacturage (non-mobilisées au 31 décembre 2023) sur des créances cédées à SGF(factor) de 12,8 M€. Le Groupe dispose également d’un crédit RCF à usage multiple de 30 M€ tiré à hauteur de 10 M€ au 31 décembre 2023 (échéance en juillet 2028). Le Groupe dispose d’une ligne de découvert de 5,7 M€ non-tirée au 31 décembre 2023. 8.3 Besoins de financement et structure de financement En milliers d’euros Exercice 2023 Exercice 2022 Dettes financières non courantes Dettes financières courantes (hors découverts bancaires) Découvert 67 760 23 557 1 703 68 812 23 725 792 Total dettes financières 93 020 93 329 En 2023, la structure de financement de la Société est restée relativement stable. La Société a intégralement auto-financé le développement de son activité (Investissements et BFR) tout en amorçant son désendettement.

58 8.3.1 Dettes financières courantes Les mobilisations de créances concernent essentiellement le programme européen mis en place avec SGF (groupe Société Générale) au profit des filiales françaises, anglaise, italienne et espagnole. Ce programme confidentiel vis-à-vis des clients n’est pas déconsolidant. 8.3.2 Dettes financières non courantes Les emprunts bancaires se composent en particulier des dettes suivantes souscrites au niveau d’EPC SA : PGE (échéance en 2026) pour 12,6 M€, dette In Fine (échéance en 2029) 20 M€ et RCF (échéance en 2028) pour 10 M€. En milliers d’euros 31 décembre 2022 Augmen- tation Diminution Variations de périmètre Reclas- sement Autres 31 décembre 2023 Emprunts obligataires - - Emprunts bancaires 13 246 1 703 (14 786) - 12 619 (31) 12 751 Utilisation de lignes de crédits renouvelables - - - - - - - Instruments de couverture de taux 6 - - - (2) - 4 Mobilisation de créances 10 058 256 - - - 43 10 357 Autres emprunts et dettes assimilées 2 - (118) 24 91 - (1) Intérêts courus sur emprunt 413 607 (420) - (154) - 446 Total dettes financières courantes hors découverts bancaires 23 725 2 566 (15 324) 24 12 554 12 23 557 Découverts bancaires 792 911 - - 0 1 703 Total dettes financières courantes 24 517 3 477 (15 324) 24 12 554 12 25 260 En milliers d’euros 31 décembre 2022 Augmen- tation Variations de périmètre Reclas- sement Autres 31 décembre 2023 Emprunts 19 - - - - 19 Emprunts bancaires 68 793 11 590 57 (12 677) - 22 67 741 Instruments de couverture de taux - - - - - - Total dettes financières non courantes 68 812 11 590 57 (12 677) (22) 67 760

59 8.3.3 Réconciliation des « émissions / remboursements d’emprunts » avec le Tableau de flux de trésorerie 8.3.4 Échéancier des dettes financières non courantes et instruments financiers En milliers d’euros Emprunts bancaires et obligataires Dettes sur location financement Total au 31 décembre 2023 Total au 31 décembre 2022 Entre 1 et 2 ans 12 708 6 111 18 819 17 155 Entre 2 et 3 ans 10 783 3 574 14 357 14 521 Entre 3 et 4 ans 7 796 1 893 9 689 8 291 Entre 4 et 5 ans 33 043 1 023 34 066 17 386 Plus de 5 ans 3 430 2 853 6 283 25 369 Total 67 760 15 454 83 214 82 722 8.4 Restrictions à l’utilisation des capitaux Il existe un certain nombre de restrictions à l’utilisation des capitaux au sein du Groupe. Ces restrictions sont présentées ci-après : - Le contrat de financement PGE de 5 400 000 euros avec Crédit Lyonnais prévoit l’exigibilité anticipée du prêt en cas de : o réalisation par la Société de toute opération de fusion, scission ou apport partiel d’actif ou opération similaire (emportant une transmission universelle de patrimoine) sauf consentement préalable de Crédit Lyonnais ; o dans le cas où la société 4 Décembre viendrait à ne plus détenir directement ou indirectement la majorité du capital ou des droits de vote de la Société ; ou o défauts de paiements, inexécution d’un engagement, inexactitude d’une déclaration, procédures collectives. En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Augmentation des dettes financières non courantes 11 590 43 530 Augmentation des dettes financières courantes 2 566 8 368 Retraitement de la variation des intérêts courus (607) (344) Retraitement de la variation des dettes sur location financement - - Emission d’emprunts – Tableau de Flux de Trésorerie 13 549 51 554 Diminution des dettes financières non courantes - (15 000) Diminution des dettes financières courantes (15 323) (10 130) Retraitement de la variation des intérêts courus 420 564 Diminution des dettes de location (10 569) (10 615) Remboursement d’emprunts – Tableau de Flux de Trésorerie (25 472) (35 181)

60 - Le contrat de financement PGE de 5 400 000 euros avec la Société Générale prévoit l’exigibilité anticipée du prêt en cas de : o réalisation par la Société de toute opération de fusion, fusion absorption ou scission ; o liquidation judiciaire, amiable, dissolution dans le cadre d’une procédure collective ou cessation de l’exploitation ; o situation irrémédiablement compromise ou comportement gravement répréhensible de la Société au sens de l’article L. 313-12 du code monétaire et financier ; o réduction du capital de la Société ; ou o dans le cas où 4 Décembre viendrait à ne plus détenir directement ou indirectement le contrôle de la Société. Par ailleurs, la Société s’est engagée auprès de la Société Générale à : o ne pas céder, sans l’accord préalable de cette dernière, tout ou partie de ses actifs pour un montant supérieur à 10% des actifs consolidés du Groupe pendant la durée du prêt, sauf dans le cadre de sa pratique usuelle antérieure ou de sa gestion courante ; et o ne procéder à aucun versement de dividendes ou toutes autres formes de dividendes en numéraire ou en action tant que le Ratio Financier R2 tel qu’établi par la Convention de crédits sénior du 29 mars 2017 et modifiée par avenant en date du 18 décembre 2019 sera supérieur à 3,2, hormis les distributions intra-groupes permettant à la société française bénéficiaire des dividendes de respecter ses engagements contractuels vis-à- vis de ses créanciers. - Le contrat de financement PGE de 7 200 000 euros avec BNP Paribas prévoit le remboursement obligatoire anticipé du prêt en cas de : o réalisation par la Société de toute opération de fusion, fusion absorption ou scission ; o liquidation judiciaire, amiable, dissolution dans le cadre d’une procédure collective ou cessation de l’exploitation ; o perte du contrôle de la Société par la société 4 Décembre ; o incident de paiement, de non-paiement de la dette ; ou o comportement gravement répréhensible, comme au cas où sa situation s’avérerait irrémédiablement compromise au sens de l’article L. 313-12 du code monétaire et financier. - L’accord de financement du 20 juillet 2022 avec BNP Paribas (Arrangeur), LCL (Arrangeur), HSBC et CIC pour un Crédité Renouvelable de 30 000 000 d’euros et LBPAM (Prêt de Refinancement de 20 000 000 d’euros) prévoit : o des cas d’exigibilité anticipée en cas de : défaut de paiement ; inexactitude d’une déclaration ; violation d’un document de financement Senior ; réduction du capital ; non-respect du ratio de levier financier R (Dette Nette sur Ebitda), refus de certification des Commissaires aux Comptes ; modification de la Date de clôture ; incidents Banque de France n’ayant pas été régularisés dans un délai de 15 jours ; fusion, scission, apports partiels d’actifs ou transmission universelle de patrimoine ; défaut croisé, défaut de paiement à la bonne date pour un montant unitaire ou cumulé de 500 000 euros ; faillite, dissolution, administration provisoire ou liquidation ; litiges, saisies-expropriation pour lequel l’exposition du Groupe est supérieure à 2 000 000 d’euros ou plusieurs litiges dont le montant cumulé net est supérieur à 5 000 000 d’euros ; séquestre dont le montant unitaire est supérieur à 2 000 000 d’euros ; ou

61 modifications concernant les Membres du Groupe (forme juridique, objet social…), o et/ou le remboursement anticipé obligatoire dans les cas suivants : survenance d’un changement de contrôle de la Société ; ou cession de certains actifs immobilisés. La documentation contractuelle impose un ratio de levier financier R (dette nette sur Ebitda) inférieur ou égal à 3,25. Le ratio calculé s’améliore fortement passant de 1.68 à fin 2022 à 1.30 à fin 2023. L’Ebitda et la Dette Nette sont calculés sur le périmètre incluant les JV tel que détaillé dans l’information sectorielle paragraphe 4 de l’annexe aux comptes consolidés. L’EBITDA correspond au Résultat Opérationnel Courant augmenté des dotations aux amortissements et provisions. Les critères ESG ont été finalisés avec les partenaires bancaires en mars 2024. Compte tenu des résultats obtenus au 31 décembre 2023, la marge applicable a été abaissée de 10 points de base. - Le contrat de financement Prêt Vert de 5 000 000 d’euros avec BPI prévoit l’exigibilité anticipée du prêt en cas de : o détournement des fonds de l’objet stipulé du prêt ; o réalisation par la Société de toute opération de fusion, scission, transfert partiel d’activité, dissolution, cessation ou changement d’activité ; o cession ou remise en garantie, sans l’accord préalable du prêteur, de tout ou partie des actions, parts ou droits de vote de la société emprunteuse ou de l’une de ses filiales ; o défauts de paiements total, exact et à bonne date d’une échéance ; o décès de tout assuré et dans tous les cas de résiliations de toute police d’assurances décès ; o fausse déclaration de l’emprunteur ou si les déclarations ne sont plus exactes à toute date au cours de la vie du contrat ; ou o inexécution ou violation de l’une des clauses du contrat. - Le contrat de financement Prêt Croissance de 4 000 000 d’euros avec BPI prévoit l’exigibilité anticipée du prêt en cas de : o détournement des fonds de l’objet stipulé du prêt ; o réalisation par la Société de toute opération de fusion, scission, transfert partiel d’activité, dissolution, cessation ou changement d’activité ; o cession ou remise en garantie, sans l’accord préalable du prêteur, de tout ou partie des actions, parts ou droits de vote de la société emprunteuse ou de l’une de ses filiales ; o défauts de paiements total, exact et à bonne date d’une échéance ; o décès de tout assuré et dans tous les cas de résiliations de toute police d’assurances décès ; o fausse déclaration de l’emprunteur ou si les déclarations ne sont plus exactes à toute date au cours de la vie du contrat ; ou o inexécution ou violation de l’une des clauses du contrat. - Le contrat de financement EPC Côte d’Ivoire de 1 300 000 000 FCFA avec la Bridge Bank prévoit l’exigibilité anticipée du prêt en cas de non-respect des engagements suivants : o gage du matériel financé ; o domiciliation des recettes du contrat (EMOBAF et SOMAIR) ; et o cas coll de 50 000 000 FCFA. - Le contrat de financement EPC Côte d’Ivoire de 2 623 828 000 FCFA avec la Bridge Bank prévoit l’exigibilité anticipée du prêt en cas de non-respect des engagements suivants : o défaut de paiement à bonne date ;

62 o survenance de quelconque événement affectant la situation financière ou l’activité de l’emprunteur de façon substantielle ; o cessation d’exploitation ou de changement significatif d’activité principale, de redressement judiciaire ou de liquidation amiable ou judiciaire ; o fusion, scission, dissolution, ou transfert de son siège social en dehors du territoire ivoirien ; et o mutation de propriété, apport en société, saisie de tout ou partie des biens donnés ou qui pourront être donnés en garantie. - Le contrat de financement EPC Côte d’Ivoire de 1 100 000 000 FCFA avec la BICICI prévoit l’exigibilité anticipée du prêt en cas de : o défauts de paiements, inexécution d’un engagement, inexactitude d’une déclaration, procédures collectives ; o réalisation par EPC Côte d’Ivoire de toute opération de fusion, scission ou apport partiel d’actif ou opération similaire (emportant une transmission universelle de patrimoine) ; ou o liquidation judiciaire, amiable, dissolution dans le cadre d’une procédure collective ou cessation de l’exploitation. Par ailleurs, EPC Côte d’Ivoire s’est engagée auprès de la BICICI à : o ne pas consentir au profit de tiers, quelconque sûreté sur ses biens immobiliers ; o ne pas céder tout ou partie des actifs sauf dans le cadre de sa gestion courante habituelle ; o ne pas acquérir ou fournir du matériel ou intervenir dans des secteurs sous embargo des Nations Unies, de l’UE et de la France ; et o ne pas utiliser directement ou indirectement le financement pour consentir de distributions et prêts ou autres à un affilié, filiale, partenaire, co-entreprise ou toute autre personne. - Le contrat de financement EPC Canada de 6 654 000 $CAD avec la Banque Nationale du Canada, prévoit l’exigibilité anticipée du prêt en cas de : o incident de paiement, non-paiement de la dette ; o perte ou retrait de tout permis ou autorisation ; ou o liquidation judiciaire, procédure de faillite ou insolvabilité de l’emprunteur, ou de la caution ou de ses biens. Par ailleurs, EPC Canada s’est engagée auprès de la Banque Nationale du Canada à : o ne pas consentir de distributions et prêts à ses dirigeants, administrateurs, actionnaires, associés, membres ou personnes liées ; o ne pas consentir de cautionnement, investissement ou aide financière pour le compte d’un tiers autre qu’une filiale ; o ne pas réaliser d’opération de fusion, fusion absorption ou scission ; et o ne pas modifier significativement le projet financé par la banque. - Le contrat de financement EPC Canada de 5 600 000 $CAD avec Investissement Québec, prévoit l’exigibilité anticipée du prêt en cas de : o modification significative du projet financé par la banque sans avis d’IQ et sans son consentement ; o interruption ou abandon du projet en tout ou en partie ; o faillite ou insolvabilité de l’emprunteur, ou de la caution ou de ses biens ; ou o fausse déclaration, fraude, falsification de documents de la part de l’emprunteur ou de la caution. Par ailleurs, EPC Canada s’est engagée auprès de IQ à : o maintenir le ratio de couverture des charges fixes à 1,20 à compter du 31/12/2021 ; o ne pas déclarer ou verser de dividendes ;

63 o tenir informé IQ de toutes opérations, litiges, actions, procédures en cours ; et o ne pas avoir d’incident de paiement, de non-paiement de la dette. - Le contrat de financement EPC Explo Maroc de 58 000 000 MAD avec la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE bank), prévoit l’exigibilité anticipée du prêt en cas de : o défauts de paiements, inexécution d’un engagement, inexactitude d’une déclaration, procédures collectives ; o liquidation judiciaire, amiable, dissolution dans le cadre d’une procédure collective ou cessation de l’exploitation, fusion, scission ; o faillite ou insolvabilité de l’emprunteur, ou de la caution ou de ses biens ; ou o fausse déclaration, fraude, falsification de documents de la part de l’emprunteur ou de la caution. - Le contrat de financement OPTIMA EPC France de 3 400 000 euros avec la Société Générale prévoit l’exigibilité anticipée du prêt en cas de : o liquidation judiciaire, liquidation amiable, dissolution, plan de cession de l’entreprise dans le cadre d’une procédure collective ou cessation d’exploitation du client ; ou o situation du client irrémédiablement compromise ou comportement gravement répréhensible du client au sens de l’article L. 313-12 du code monétaire et financier.

64 9. ENVIRONNEMENT REGLEMENTAIRE Le Groupe opère dans un environnement règlementaire complexe, évolutif et multi-juridictionnel. La présente section présente les principales règlementations applicables en se focalisant sur les zones géographiques dans lesquelles le Groupe est le plus actif. Les règles applicables à tout type d’entreprise (droit des sociétés, droit du travail, fiscalité, droit boursier) ne sont pas mentionnées ici, même si bien entendu elles s’appliquent aux différentes sociétés du Groupe. 9.1 Règlementations relatives à la mise sur le marché des explosifs civils 9.1.1 Dispositions générales Les explosifs civils sont soumis aux dispositions de la directive 2014/28/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l'harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché et le contrôle des explosifs à usage civil (refonte). Cette directive est transposée en droit interne par codification notamment aux articles L 557-1 et L 557- 4 du Code de l’environnement. Cette directive harmonisée est associée aux normes de la série NF EN 13631 dont l’application permet de couvrir les exigences essentielles de sécurité auxquelles les explosifs à usage civil doivent répondre et telles qu’elles sont prescrites aux termes de l’annexe I de la directive précitée. Le CEN (Comité Européen de Normalisation) en charge des explosifs (CEN/TC 321) a lancé une révision de ces normes à la suite de la Demande de Normalisation de la Commission européenne approuvée le 30 septembre 2019. Le Groupe EPC est membre actif du comité d'expert français animé par l’AFNOR (T70A) et présidé par le SFEPA (Syndicat des Fabricants d'Explosifs, de Pyrotechnie et d’Artifices) dédié à ces travaux de révision des normes. Ces normes sont en cours de révision et les travaux associés ont été confiés aux experts européens réunis au sein du TC321. Le Responsable Conformité et Réglementation Produits Explosifs Groupe d’EPC participe activement à ces travaux ; il assure le rôle de « Convenor » du WG6 au niveau européen (groupe de travail sur les explosifs et propergols) et anime les travaux visant à délivrer un TS (Technical Specification : document technique préalable à l’éventuelle création de nouvelles normes européennes). Les nouvelles normes et le TS sont désormais en phase finale du processus de validation du CEN/CENELEC avant publication pour application au sein de l’UE. La Société et ses filiales, dont une filiale dédiée à la recherche, à l’innovation et à la conception et fabrication de moyens de production, disposent d’équipements de laboratoires et de personnels compétents et dédiés au suivi des épreuves et critères fixés par cette série de normes, tant pour la mise sur le marché des innovations, que pour le contrôle de conformité des lots fabriqués. Les dispositifs de contrôle de la qualité sont couverts à la fois par les procédures d’évaluation de la conformité européenne (annexe III de la directive précitée) et, en l’espèce, par les modules « D » ou « E » de conformité au type sur la base de l’assurance qualité de la production (ibidem) et par des certifications ISO9001, ISO14001, ISO45001 et ISO22301 (Continuité d'Activité). Il convient de préciser que le SFEPA (Syndicat des Fabricants d’Explosifs, de Pyrotechnie et d’Artifices) était, jusqu’à fin 2023, présidé par le Président-Directeur Général du Groupe. Ce syndicat professionnel est la seule organisation à représenter le secteur des explosifs civils, militaires, des pyro-mécanismes de la sécurité automobile, du spatial et de l’aérien, du divertissement, il regroupe plus de 30 sociétés adhérentes qui totalisent un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards d’euros et plus de 30.000 salariés de l’industrie française des produits pyrotechniques.

65 Le Groupe est représenté au bureau du SFEPA depuis de très nombreuses années. Au niveau européen, le Groupe est également membre du comité exécutif de la FEEM (Federation of European Explosive Manufacturers) dont il a assuré la présidence tournante en 2014 et 2015. 9.1.2 Traçabilité des explosifs civils Appelée par l’article 15 de la directive 2014/28/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché et le contrôle des explosifs à usage civil (refonte), la directive 2012/4/UE de la Commission du 22 février 2012 modifiant la directive 2008/43/CE du 4 avril 2008 portant mise en œuvre, en application de la directive 93/15/CEE du Conseil, d’un système d’identification et de traçabilité des explosifs à usage civil instaure des obligations de traçabilité des explosifs transposées en droit national par le décret n°2012-1238 du 7 novembre 2012 relatif à l’identification et à la traçabilité des explosifs à usage civil modifiant le code de la défense. Afin de répondre à cette règlementation applicable dans toute l’Europe depuis avril 2015, le Groupe a procédé au déploiement du système développé avec la société ZETES. Le logiciel est actuellement déployé et opérationnel dans l’ensemble des filiales européennes du Groupe EPC et permet de satisfaire aux obligations et prescriptions en matière de traçabilité précitées. 9.2 Règlementation européenne relative aux risques industriels 9.2.1 Activité des explosifs civils La fabrication d’explosifs civils entre dans le périmètre de la réglementation encadrant les activités susceptibles de générer des risques industriels, et principalement de la directive 2012/18/UE du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, modifiant puis abrogeant la directive 96/82/CE du conseil, transposée en droit français par la loi n°2013-619 du 16 juillet 2013 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans le domaine du développement durable et les décrets n°2014-284 du 3 mars 2014 modifiant le titre Ier du livre V du code de l’environnement et le décret n°2014-285 du 3 mars 2014 modifiant la nomenclature des ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement). Les installations de production et de stockage d’explosifs civils du Groupe EPC respectent les normes applicables dans les pays de production et font l’objet de contrôles internes et de contrôles, fréquents et approfondis, des administrations de tutelle des pays d’implantation. En France, pays d’implantation de la plus importante usine de fabrication d’explosifs civils du Groupe, les contrôles exercés par l’Inspection des Installations Classées de la DREAL, par l’Inspection des Poudres et Explosifs de la Direction Générale de l’Armement, par les services en charge de la sûreté et de la sécurité de l’État du ministère de l’Intérieur et par l’Inspection du Travail de la DREETS viennent auditer les mesures de maîtrise du risque industriel, de protection des travailleurs vis-à-vis du risque pyrotechnique auquel ils sont exposés et des mesures de sûreté déployées par le service QHSE de la filiale, épaulé par les services groupe de Santé Sécurité Environnement et de Conformité et Règlementation. Le dispositif interne est par ailleurs couvert par une certification selon les normes ISO9001, ISO14001, ISO45001 et ISO22301 (Continuité d’Activité).

66 9.2.2 Activités de tri, recyclage et stockage des déchets issus de la déconstruction La directive 2008/98/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux déchets et abrogeant certaines directives définit les normes cardinales de la doctrine applicable. L’ordonnance n°2010-1579 du 17 décembre 2010 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans le domaine des déchets transpose cette directive en droit national et la codifie au sein du code de l’environnement. La filiale du pôle démolition du Groupe qui exploite un centre de tri, de recyclage et de stockage ultime par enfouissement de certains des déchets issus de la déconstruction – notamment des déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante – dispose des autorisations requises au titre de la législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement. Les installations sont suivies par les personnels compétents et dédiés en interne et également contrôlées par l’Inspection des Installations Classées de la DREAL. La REP PMCB, responsabilité élargie du producteur des produits et matériaux de construction du bâtiment (REP Bâtiment), est un système de gestion des déchets qui prévoit que les metteurs sur le marché de produits du bâtiment prennent en charge financièrement leur traitement et leur valorisation en fin de vie. Basé sur le principe du « pollueur payeur », le mécanisme de la REP repose sur une éco-contribution ajoutée au prix de vente des produits et matériaux, collectée par les metteurs sur le marché (fabricants, importateurs), reversée à des éco-organismes agréés par l’État qui ont pour mission d’organiser la reprise sans frais des déchets triés et leur valorisation. Instaurée par la loi AGEC (LOI n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire), et encadrée par les dispositions réglementaires qui ont été codifiées (principalement à la section 19 du chapitre III du titre IV du livre V de la partie réglementaire du code de l’environnement), la REP Bâtiment est mise en place progressivement entre 2023 et 2026. Les filiales du Groupe sont impliquées et actives dans ces activités nouvellement objet des dispositions précitées. Le Groupe EPC est adhérent du SEDDRE (Syndicat des Entreprises de Démolition, de Désamiantage et de Recyclage), syndicat professionnel sectoriel rattaché à la FFB (Fédération Française du Bâtiment). Il est à noter que l’un des représentants du Groupe est très impliqué dans la commission "environnement" du SEDDRE. 9.3 Réglementations internationales et européennes relatives au transport des marchandises dangereuses Le transport national ou international des marchandises dangereuses entre dans le cadre de l’ADR (Accord for Dangerous Goods by Road), de l’IMDG (International Maritime Dangerous Goods), et du IATA (International Air Transport Association - Dangerous Goods Regulations), dont plus de 50 pays sont signataires. L’ADR est, en France, juridiquement contraignant en application de l’arrêté du 29 mai 2009 relatif aux transports de marchandises dangereuses par voies terrestres (dit « arrêté TMD »). Les explosifs constituent la classe 1 des matières dangereuses et sont par conséquent soumis à ces réglementations pour le transport multimodal, tant à l’intérieur des frontières des états contractants que pour les transferts au sein du territoire de l’UE ou des importations / exportations en provenance ou à destination des pays tiers. Le Groupe dispose de personnels formés (CSTMD : Conseiller à la Sécurité du Transport des Matières Dangereuses) qui contrôlent et auditent les procédures présidant aux transports d’explosifs.

67 Le Groupe fait approuver et valider les certificats de classement au transport des matières dangereuses par une autorité compétente d’une partie contractante à l’ADR. Le plus souvent, il s’agit de l’autorité française : l’INERIS. Deux personnes du Groupe EPC (le CSTMD de la filiale française et le responsable conformité et réglementation produits explosifs du Groupe) sont membres du jury de rédaction des sujets d’examens de Conseiller à la Sécurité du Transport des Marchandises Dangereuses pour les explosifs de la classe 1 au sein du CIFMD (Comité Interprofessionnel pour le développement de la Formation dans les transports de Marchandises Dangereuses). 9.4 Réglementation européenne relative au risque amiante Du fait de ses activités dans la dépollution, la déconstruction et le désamiantage, le Groupe est assujetti à la réglementation dite « amiante ». Il s'agit principalement de la directive 2009/148/CE du Parlement européen et du Conseil du 30 novembre 2009 concernant la protection des travailleurs contre le risque lié à une exposition à l'amiante pendant le travail. Ce texte a été transposé en droit français par le décret n°2012-639 du 4 mai 2012 relatif aux risques d’exposition à l’amiante et codifiant les dispositions du droit communautaire dans le code du travail. Les filiales du Groupe EPC intervenant dans le domaine de la déconstruction, la dépollution et le désamiantage disposent de personnels compétents, tant pour conduire les opérations que pour contrôler la conformité des modes opératoires et des prescriptions réglementaires. L’ensemble de ces dispositions font l’objet d’un système qualité sanctionné par la certification réglementaire 1512 délivrée par QUALIBAT après des audits documentaires et des audits de terrain. L’ensemble des filiales du pôle démolition, intervenants principalement ou très accessoirement dans le domaine de l’amiante, disposent à ce jour de cette certification 1512. Les sociétés sont, pour les plus importantes du pôle démolition, également certifiées ISO 9001, 14001. Le Groupe EPC est adhérent du SEDDRE (Syndicat des Entreprises de Démolition, de Désamiantage et de Recyclage), syndicat professionnel sectoriel rattaché à la FFB (Fédération Française du Bâtiment). Il est à noter que c’est un des représentants du Groupe EPC qui assume la vice-présidence du SEDDRE et la présidence de la commission « amiante » du SEDDRE. 9.5 Propriété intellectuelle Les produits et services commercialisés par le Groupe font appel à des technologies innovantes, dont la protection et l’utilisation sont régies par le droit de la propriété intellectuelle. Cela concerne principalement les logiciels créés et utilisés par le Groupe EPC et les inventions, mais également le droit des marques. Ces règles sont, dans une large mesure, unifiées au niveau mondial (ex : Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle, Traité de Berne sur le droit d’auteur) et codifiées en droit national (en France, dans le Code de la propriété intellectuelle). 9.5.1 Brevets Le savoir-faire et les innovations issues des recherches de la filiale Innovation & Industrie font l’objet de dépôts de brevets afin de protéger la propriété intellectuelle du Groupe EPC. La société détenant au sein du Groupe la titularité de ces brevets est Innovation & Industrie. Le titulaire des innovations veille à procéder à des dépôts prioritaires en France et à procéder ensuite à des extensions via le PCT. Ces brevets sont étendus sur les marchés du Groupe EPC afin de lui procurer une arme efficace de lutte contre les contrefaçons de ses innovations. Depuis 2011, le Groupe EPC a déposé 10 familles de brevets portant tant sur (i) les produits de l’activité explosive comme les émulsions à base d’huile recyclée, les explosifs bi-composant, des boosters au

68 TNT, que sur (ii) les équipements tels que par exemple l’usine d’émulsion modulaire en conteneurs permettant de déployer en très peu de temps une usine n’importe où dans le monde, ainsi que le mélangeur pour faire des cartouches à partir d’émulsion à froid permettant ainsi la fabrication sur site de cartouches avec un process simple, ou encore un emballage pour le transport des détonateurs pour simplifier la logistique. Ces brevets font aussi l’objet d’extension sur des territoires prospects du Groupe EPC ainsi que sur des territoires limitrophes de ses pays d’activité. Les revues de brevets annuelles permettent une optimisation dans la politique de gestion des brevets par le Groupe EPC. Par ailleurs, une veille technologique a pour objet d’identifier d’éventuelles contrefaçons par des concurrents et de suivre les évolutions du marché des explosifs. Les brevets du Groupe EPC sont licenciés pour une utilisation interne aux filiales du Groupe EPC afin de développer l’activité du Groupe EPC et permettre ainsi la reconnaissance d’une expertise commune dans tous les pays d’implantation du Groupe EPC. Le savoir-faire de certaines technologies brevetées est aussi licencié à des tiers via la vente des équipements du Groupe EPC tels que l’usine de fabrication d’émulsion explosive encartouchée et vrac. 9.5.2 Logiciels Les logiciels développés pour les activités du Groupe EPC auprès de ses clients et centralisés au sein de sa filiale Diogen font l’objet de dépôts réguliers auprès de l’APP (Agence de Protection des Programmes) permettant ainsi une traçabilité de documents stratégiques confidentiels. Le Groupe EPC valorise ainsi, sur la durée, son portefeuille de créations numériques telle que notamment la suite Expertir© logiciel de design de plan de tirs d’abattage à l’explosifs en mines ou carrières à ciel ouvert lors de prestations clients, le logiciel Expertab™ utilisé sur site par l’opérateur afin de permettre l’implantation, le contrôle qualité du chargement et la remontée d’informations métiers sur la réalisation des tirs depuis le terrain sur un support nomade (application Android) ou encore Explore TM le logiciel permettant la centralisation et le partage des informations métiers entre les logiciels du Groupe EPC et leurs utilisateurs. 9.5.3 Marques La maison mère Société Anonyme d’Explosifs et de Produits Chimiques dispose de 31 marques françaises dont la protection a été étendue ensuite à l’étranger (i) via un dépôt de marques auprès de l’EUIPO pour les pays de l’Union Européenne, (ii) via un dépôt international de marques auprès du WIPO, (iii) via des dépôts auprès de l’OAPI pour toute la partie Afrique de l’Ouest et enfin (iv) via des dépôts nationaux (par exemple, le Canada avant son adhésion récente au Protocole de Madrid). Ainsi Société Anonyme d’Explosifs et de Produits Chimiques dispose au total de 59 signes distinctifs enregistrés à titre de marques qui bénéficient au Groupe EPC. Ce portefeuille de marques regroupe de nombreuses marques déposées récemment. De fait, l’absence de risque majeur d’être soumis à déchéance le rend solide. En complément, un audit des marques et des signes distinctifs réalisé en 2016 a permis d’instaurer une gestion prudente et rationnelle du portefeuille de marques EPC. Cette rationalisation du portefeuille de marques par rapport aux signes distinctifs exploités écarte ainsi tout élément de faiblesse dans les marques détenues par le Groupe EPC. Tous ces éléments couplés à une politique active de surveillance des marques majeures du Groupe EPC et de signes semi-figuratifs assurent la pérennité des licences de marques octroyées aux filiales du Groupe EPC, pour l’exploitation des produits et technologies, du savoir-faire et l’utilisation de leur propre dénomination.
69 9.5.4 Noms de domaine Les noms de domaine phares du Groupe EPC (epc-groupe.com, epc-groupe.fr ou encore euro- itrace.com) sont gérés par la société Adex qui a mis en place une politique d’uniformisation de l’extension du nom de domaine par rapport au Groupe (par exemple, epc-groupe.it ou epc-groupe.jp).

70 10. INFORMATIONS SUR LES TENDANCES Après un cycle de forts investissements (rénovation de l’usine en Ontario, nouvelle usine en Malaisie, ligne de booster en Angleterre, ligne d’assemblage de détonateur en Guinée) et de diversification de ses positions géographiques, le Groupe entrevoit de bonnes perspectives de croissance en 2024 et entend accroitre ses positions sur les marchés à fort potentiel. La croissance des opérations sur la zone Afrique – Asie – Pacifique devrait se poursuivre, portée par la montée en puissance des chantiers d’infrastructure régionaux et de belles perspectives dans le secteur minier, notamment sur le segment très porteur des mines métalliques africaines. Pour la zone Europe – Méditerranée – Amérique, le Groupe envisage l’année 2024 avec confiance, grâce notamment à : - les récentes prises de commande dans les infrastructures sur le marché Européen ; - le développement de l’offre intégrée (Produit et services) dans le secteur des carrières en Italie et en Suède ; et - les solides perspectives offertes par les segments Déconstruction (démantèlement industriel, rénovation du patrimoine) et l’Economie Circulaire (montée en gamme des plateformes de tri) en France. Enfin, le Groupe profite de sa bonne performance 2023 et des perspectives favorables pour 2024 pour intensifier son effort de R&D autour de deux axes : - le développement de nouveaux produits et de nouveau procédés de mise en œuvre avec la volonté de disposer de produits différenciants sur le marché des explosifs civils afin de renforcer notre avantage concurrentiel ; et - le développement de la suite logicielle VERTEX, solution métiers jusqu’ici réservée aux usages internes du Groupe et déjà reconnue comme une des meilleures solutions du marché pour optimiser les opérations de minage (plan de tir, forage, utilisation des explosifs, etc…), tant en mine qu’en carrière. Le nouveau centre d’essai, la rénovation complète du laboratoire technologique central et les recrutements réalisés notamment dans la partie logicielle sont les signes concrets de cet effort sans précédent pour le Groupe et de sa confiance dans le potentiel de création de valeur de ses activités. 11. PREVISIONS OU ESTIMATIONS DU BENEFICE Le Groupe ne communique pas de prévision de chiffre d’affaires ni d’estimation de bénéfice.

71 12. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GENERALE 12.1 Organes d’administration et de direction 12.1.1 Direction de la Société La Société est une société anonyme à conseil d’administration. Le 23 juin 2014, le Conseil d’administration a opté pour le cumul des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur Général. A la date du présent Document d’enregistrement universel, la Société est dirigée par Monsieur Olivier OBST, qui a été désigné en qualité de Président-Directeur Général le 1 er juillet 2014 et renouvelé à ces fonctions, en dernier lieu, le 28 juin 2023, pour la durée de son mandat d’administrateur, soit jusqu’à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer en 2026 sur les comptes de l’exercice 2025. Afin d’assurer un équilibre des pouvoirs entre le Président-Directeur Général et le Conseil d’administration, le Règlement Intérieur du Conseil d’administration prévoit, sans que ces restrictions soient opposables aux tiers, que le Président-Directeur Général ne peut, sans autorisation préalable du Conseil d’administration et quel que soit le montant : - procéder à des acquisitions, prises de contrôle, prises de participations, apports, cessions de sociétés, de participations, ou de fonds de commerce ou d’industrie ou de biens immobiliers ; - procéder à des acquisitions et cessions d’immobilisations ne relevant pas de la gestion courante ; - octroyer des cautions, avals ou garanties au nom de la société ; - déléguer tout ou partie de ses pouvoirs dans la limite de ses attributions, sauf en ce qui concerne l’exercice des droits de vote attachés aux actions détenues directement ou indirectement par la société pour lesquels le Président-Directeur Général a le pouvoir de déléguer sans autorisation préalable du Conseil. Il est précisé qu’en application des articles L. 225-35 et R. 225-28 du Code de commerce, le 27 mars 2024, le Conseil d’administration a autorisé le Président-Directeur Général, à consentir des cautions, avals et garanties (à l’exception de tout nantissement de titres) en faveur de tiers, pour le compte de la société et ses filiales, pour une durée maximale de 5 ans et dans la double limite d’un montant par engagement de 2,5 millions d’euros et d’un montant global de 7 millions d’euros (ou l’équivalent en tout autre devise), en sus des autorisations déjà consenties par le Conseil. Cette autorisation est valable un an. 12.1.2 Conseil d’administration 12.1.2.1 Composition du Conseil d’administration 12.1.2.1.1 Présentation synthétique de la composition du Conseil d’administration et des comités du Conseil d’administration La composition du Conseil d’administration tient compte de la proportion significative du capital détenue par l’actionnaire majoritaire du Groupe et des recommandations du Code Middlenext concernant les administrateurs indépendants. La Société n’est pas soumise à l’obligation de désigner des administrateurs représentant les salariés en application de l’article L. 225-27-1 du Code de commerce et les statuts ne prévoient pas que le Conseil d’administration comprend des administrateurs désignés conformément à l’article L. 225-27 du même code. A l’exception de M. Olivier OBST, aucun administrateur n’est lié avec la Société ou l’une quelconque de ses filiales par un contrat de travail. Monsieur Olivier OBST, Président-Directeur Général, est lié par un contrat de travail avec la société ADEX, dont la Société détient directement et indirectement la totalité

72 du capital depuis le 21 juin 2023. Ce contrat de travail a été suspendu à compter du 1 er février 2015 (à la suite de sa désignation en qualité de Président-Directeur Général le 1 er juillet 2014), pour la durée de ses fonctions de Président-Directeur Général d’EPC SA (cf. section 13.2.1). Aux termes de la loi et des statuts, le mandat des administrateurs a une durée maximum de six ans. Historiquement, le Conseil d’administration propose la désignation de nouveaux administrateurs pour une durée d’un an seulement, les renouvellements étant proposés pour une durée de trois ans seulement. Les administrateurs sont révoqués dans les conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires applicables. Au cours de l’exercice 2023, le Conseil d’administration était composé comme suit : Nom, prénom, titre ou fonction des administrateurs Administrateur indépendant (oui/non) Année de première nomination Échéance de mandat d’adminis trateurs Comité d’audit Comité des rémunérations Expérience et expertise apportées Olivier OBST Président- Directeur Général Non 23/06/2014 2026 Expérience à des postes de direction au sein de sociétés industrielles. Longue expérience du marché des explosifs. Expertise en gestion, finance, développement d’affaires. Connaissance approfondie du Groupe et des équipes Louis GODRON Administrateur Non 17/12/2020 2026 Membre Expérience dans le capital-investissement, Expertise en conseil finance, restructuring Anne-Karin PORTUNATO Administrateur Non 17/12/2020 2025 Expérience dans le capital-investissement. Expertise en finance, audit et conformité Patrick JARRIER Administrateur Oui 25/06/1987 2026 Président Président Expérience en banque d’affaires. Expertise en financement international, audit Thomas RIBÉREAU Administrateur Non 17/12/2020 2024 Membre Expérience dans le capital-investissement. Expertise en finance, développement d’affaires Société Argos Wityu, représentée par Jacqueline Darbyshire Administrateur Non 17/12/2020 2025 Groupe européen de capital-investissement actif depuis 31 ans. Expertise dans le conseil aux industries et aide à la croissance

73 Veronika PEGUILHAN Administrateur Oui Cooptation le 13/12/2022, ratifiée le 28 juin 2023 2024 Membre Expérience dans l’industrie de l’énergie, de la défense et des services d’ingénierie à des postes de direction. Expertise dans la conduite et la direction de projets industriels Il sera proposé à l’assemblée générale du 26 juin 2024 de nommer Mme Marie-Hélène Cartal avec effet au 1 er juillet 2024, en remplacement de M. Patrick Jarrier, démissionnaire à effet du 30 juin 2024 (cf. supra section 23). Les curriculums vitae détaillés des administrateurs figurent dans la section 12.1.3. Le 22 mars 2023, conformément aux recommandations du Code Middlenext, le Conseil d’administration a créé en son sein un comité stratégique et de la responsabilité sociale et environnementale. Il a également élargi les attributions du comité des rémunérations aux nominations, devenu ainsi le comité des rémunérations et des nominations. Depuis cette date, il existe trois comités du Conseil d’administration : le Comité d’audit, le Comité des rémunérations et des nominations et le Comité stratégique et de la responsabilité sociale et environnementale. La composition, les attributions et les travaux de ces différents comités sont présentés à la section 14.3. 12.1.2.2 Administrateurs indépendants Le Code Middlenext recommande que le Conseil d’administration comporte au moins deux administrateurs indépendants et énonce cinq critères permettant de présumer l’indépendance des membres du Conseil, qui se caractérise par l’absence de relation financière, contractuelle, familiale ou de proximité significative susceptible d’altérer l’indépendance du jugement. Critère 1 : Salarié ou mandataire social Ne pas avoir été, au cours des cinq dernières années, et ne pas être salarié ni mandataire social dirigeant de la société ou d’une société de son groupe ; Critère 2 : Relations d’affaires significatives Ne pas avoir été, au cours des deux dernières années, et ne pas être en relation d’affaires significative avec la société ou son groupe (client, fournisseur, concurrent, prestataire, créancier, banquier, etc.) ; Critère 3 : Actionnaire de référence Ne pas être actionnaire de référence de la société ou détenir un pourcentage de droit de vote significatif ; Critère 4 : Lien familial ou relation de proximité Ne pas avoir de relation de proximité ou de lien familial proche avec un mandataire social ou un actionnaire de référence ; Critère 5 : Commissaire aux comptes Ne pas avoir été, au cours des six dernières années, commissaire aux comptes de l’entreprise. Selon le Code Middlenext, un administrateur n’est pas présumé ne plus être indépendant lorsque son mandat a atteint une certaine durée.

74 Le Code Middlenext précise que : - L’indépendance est aussi un état d’esprit qui indique avant tout celui d’une personne capable d’exercer pleinement sa liberté de jugement et de savoir, si nécessaire, s’opposer voire se démettre. - L’indépendance est une manière de concevoir et d’approcher ses propres responsabilités, donc une question d’éthique personnelle et de loyauté vis-à-vis de l’entreprise et des autres administrateurs. - C’est pourquoi, il appartient au Conseil d’administration d’examiner au cas par cas la situation de chacun de ses membres au regard des critères énoncés ci-dessus. La qualité d’indépendant s’apprécie lors de la première nomination de « membre du Conseil » et chaque année au moment de la rédaction et de l’approbation du rapport sur le gouvernement d’entreprise. - Sous réserve de justifier sa position, le Conseil d’administration peut considérer qu’un de ses membres est indépendant alors qu’il ne remplit pas tous ces critères ; à l’inverse, il peut également considérer qu’un de ses membres remplissant tous ces critères n’est pas indépendant. Situation des administrateurs au regard des critères d’indépendance Conformément aux recommandations du Code Middlenext, le Conseil d’administration examine la situation des administrateurs au regard des critères d’indépendance prévus par ledit code, chaque année au moment de l’approbation du rapport sur le gouvernement d’entreprise. Lors de sa réunion du 27 mars 2024, le Conseil d’administration a procédé à cet examen et décidé que deux administrateurs, Monsieur Patrick Jarrier et Madame Véronika Peguilhan, peuvent être qualifiés d’administrateurs indépendants, soit un nombre égal à celui recommandé par le Code Middlenext. Les conclusions de cet examen sont présentées dans le tableau ci-dessous : Critères Critère 1 : Contrat de travail ou mandat Critère 2 : Relations d’affaires significatives Critère 3 : Actionnaire de référence Critère 4 : Lien familial ou relation de proximité Critère 5 : Commissaires aux comptes Qualification d’administrateur indépendant Administrateurs au 31 décembre 2023 Olivier OBST ○ • • • • Non Louis GODRON • • • ○ • Non Thomas RIBEREAU • • • ○ • Non Patrick JARRIER • • • • • Oui ARGOS WITYU SAS • • ○ ○ • Non

75 Critères Critère 1 : Contrat de travail ou mandat Critère 2 : Relations d’affaires significatives Critère 3 : Actionnaire de référence Critère 4 : Lien familial ou relation de proximité Critère 5 : Commissaires aux comptes Qualification d’administrateur indépendant Représentée par Jacqueline Darbyshire Anna Karin PORTUNATO • • • ○ • Non Veronika PEGUILHAN • • • • • Oui • Critère d’indépendance satisfait ○ Critère d’indépendance non satisfait 12.1.2.3 Conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration et évaluation du Conseil d’administration 12.1.2.3.1 Règlement intérieur du Conseil d’administration Depuis 2016, un règlement intérieur précise et complète les règles relatives à la composition et au fonctionnement du Conseil d’administration en vue d’améliorer l’efficacité des réunions et des débats, et de favoriser le bon fonctionnement des organes d’administration de la Société. Ce règlement intérieur est complété par : - une charte précisant les règles de fonctionnement de chacun des comités du Conseil d’administration (comité d’audit, comité des rémunérations et des nominations et comité stratégique et de la RSE) ; et - une charte de l’administrateur qui précise les droits et devoirs des administrateurs. Le règlement intérieur a été révisé à deux reprises, en 2020 et en 2023. En outre, la Société a adopté un code de bonne conduite à l’attention des dirigeants mandataires sociaux, administrateurs, cadres dirigeants de la Société, ainsi que toute personne ayant un accès régulier ou occasionnel à des informations privilégiées concernant la Société ou le Groupe relatives aux opérations sur les titres de la Société. Chaque administrateur adhère au règlement intérieur, aux chartes susvisées et au Code de bonne conduite par l’acceptation de son mandat. Le texte intégral des statuts, du règlement intérieur et des chartes et code susvisés peut être téléchargé sur le site www.epc-groupe.com. 12.1.2.3.2 Evaluation du Conseil d’administration Le Règlement Intérieur du Conseil d’administration prévoit, conformément aux recommandations du Code Middlenext, qu’une fois par an, le Président invite les administrateurs à s’exprimer sur le fonctionnement du Conseil d’administration, des comités, ainsi que sur la préparation de ses travaux. Cette discussion est inscrite au procès-verbal de la séance. Le Président rend compte dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise que cette procédure a bien eu lieu.

76 Conformément à cette recommandation, le Président a adressé à tous les administrateurs des questionnaires d’évaluation du Conseil d’administration et des différents Comités. Ces questionnaires avaient pour objectif de permettre aux administrateurs de (i) faire le point sur les modalités de fonctionnement du Conseil d’administration et des Comités, (ii) de vérifier que les questions traitées par le Conseil d’administration et les Comités sont convenablement préparées et débattues et (iii) d’apprécier la contribution effective de chaque administrateur aux travaux du Conseil d’administration et des Comités. Le 27 mars 2024, le Conseil d’administration a procédé à cette évaluation pour l’exercice 2023 sur la base de questionnaires envoyés aux administrateurs et aux membres des Comités et a examiné dans ce cadre la question de l’équilibre au sein des organes de gouvernance de la Société. Les principales conclusions de cette évaluation sont les suivantes : Appréciation générale : l’appréciation générale est très satisfaisante. L’environnement de travail et la qualité des échanges est jugé de manière positive, ainsi que les efforts de discussion pour pouvoir porter à des décisions partagées. Axes d’amélioration pour 2024 : un effort de formation vers les administrateurs indépendants sera entrepris sur un programme pluri annuel à l’occasion du changement d’administrateur proposé à la prochaine assemblée générale. 12.1.3 Informations sur les mandataires sociaux 12.1.3.1 Président-Directeur Général Olivier OBST Tour Initiale, 1 Terrasse Bellini, 92935 Paris La Défense Né le 17/06/1966 – Nationalité française 1 ère nomination : 23 juin 2014 (1 er juillet 2014 en qualité de Président Directeur Général) Renouvelé en dernier lieu lors de l’assemblée générale du 28 juin 2023 pour une durée de trois ans Échéance du mandat : 2026 Expertise et expérience Olivier OBST est diplômé d’HEC. Il a passé neuf ans dans le groupe Usinor Sacilor. Il a été dirigeant des filiales italiennes du Groupe EPC pendant 10 ans. Il a été responsable Europe du Sud et dirigeant de la division Défense du Groupe jusqu’en 2008. Il a été Directeur Général Délégué d’EPC SA du 3 octobre 2008 au 24 juin 2009, puis Directeur Général du 24 juin 2009 au 30 juin 2014. Il a été nommé Président- Directeur Général d’EPC SA le 1 er juillet 2014 et exerce cette fonction depuis cette date. Olivier OBST n’exerce pas de mandat dans d’autres sociétés cotées. Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe En France : Président de 4 Décembre SAS, Administrateur et Président-Directeur général d’E.J. BARBIER, Président de DEMOKRITE, DEMOSTEN, EPC MINETECH, SMA et SONOUVEX, Gérant de SICIEX, Représentant de INNOVATION & INDUSTRIE, Président d’EPC France, Représentant permanent d’EPC France au conseil d’administration de CORSE EXPANSIF. A l’étranger : Président et administrateur de EPC ESPAÑA SILEX (Espagne), EPCapRé (Luxembourg), GALILEO EXPLOSIVOS (Espagne), SERAFINA ORTEGA E HIJOS (Espagne), SILEX SEGURIDAD (Espagne), SEI EPC ITALIA (Italie), INTEREM (Italie) et EPC UK (Grande Bretagne), Vice-président et administrateur de MODERN CHEMICALS AND SERVICES (Arabie Saoudite), Administrateur de EPC (Belgique), EPC MAROC, MARODYN (Maroc), EPC CANADA (Canada), EPC SVERIGE (Suède), IRISH INDUSTRIAL EXPLOSIVES (Irlande), KEMEK PLC (Irlande),

77 KEMEK US (Irlande), ULSTER INDUSTRIAL EXPLOSIVES (Irlande du nord) et MINING EXPLOSIVES (Grande Bretagne), Représentant permanent d’EPC SA au Conseil d’administration de EPC GUINEE (Guinée), SOCIETE DE MINAGE EN GUINEE. Mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Président du Syndicat des Fabricants d’Explosifs, de Pyrotechnie et d’Artifices (SFEPA) à compter du 1 er janvier 2020, Administrateur de Middlenext à compter du 16 septembre 2022. Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières années N/A 12.1.3.2 Autres Administrateurs au 31 décembre 2023 Louis GODRON Tour Initiale, 1 Terrasse Bellini, 92935 Paris La Défense Né le 21/10/1966 – Nationalité française 1 ère nomination : 17 décembre 2020 par cooptation ratifiée lors de l’assemblée générale du 22 avril 2021 Renouvelé en dernier lieu lors de l’assemblée générale du 28 juin 2023 pour une durée de trois ans Échéance du mandat : 2026 Expertise et expérience Louis GODRON est Président de la société Argos Wityu, fonds d’investissement dans lequel il est présent depuis sa création. Proche des équipes dirigeantes, Louis GODRON a accompagné de nombreux entrepreneurs sur des opérations complexes de transformation et de croissance. Il a participé au déploiement d’Argos Wityu dans les 8 pays où le groupe est investi désormais. Diplômé de Centrale Paris, Louis GODRON est également administrateur de la fondation Médecins Sans Frontières, et trésorier de l’Institut de l’Engagement. Il a également été Président de l’Association française des investisseurs en capital (aujourd’hui France Invest) entre 2012 et 2014. Louis GODRON n’exerce pas de mandat dans d’autres sociétés cotées. Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Administrateur de EJ Barbier SA Président du Conseil de surveillance de 4 Décembre SAS Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Président d’Argos Wityu SAS, Président du Comité d’Investissement d’Argos Wityu SAS, Administrateur de Argos Wityu Partners SA, Gérant catégorie A de Argos VI Lux GP S.à.r.l, Gérant de Argos VII General Partner S.à.r.l, Gérant catégorie A de Argos VII Lux GP S.à.r.l, Gérant catégorie A de Argos VIII Lux Co-invest GP S.à.r.l, Gérant catégorie A de Argos VIII Lux GP S.à.r.l, Gérant de catégorie A de Argos Climate Action GP S.à r.l., Gérant catégorie A de Argos Lux MLP S.à.r.l, Gérant de Argos VIIII Lux BE Feeder GP S.à.r.l, Gérant d’Argos VIII Roxane GP SARL, Gérant de catégorie A d’Argos Climate Action GP S.à.r.l., Directeur Général de Euroknights General Partner LLP, Gérant de Société Civile Colchide, Président du Conseil de Surveillance de Zodiac Milpro SAS, Membre du Conseil de Surveillance et du Comité Stratégique de Blue Moon Software SA,

78 Président du Comité de Surveillance de Manufacture Selmer SAS, Membre du Comité de Surveillance de Henri Selmer Paris, Administrateur de Leaves SA, Administrateur de Starfire SA, Administrateur de Stardoc SA, Président de Alsis SAS, Directeur Général de One Tech Beyond SAS, Gérant de SCI 1667, Gérant de SCI Chamarel, Gérant de SCI Xanadu, Gérant de SCI Pamplemousses, Gérant de SCI Vezin, Membre du Comité de Sélection de France Invest, Administrateur de l’Institut de l’Engagement, Administrateur de la Fondation Médecins Sans Frontières (association), Fondateur de la Fondation FIFHA, Membre du Mid-Market Council de Invest Europe et administrateur d’Invest Europe, Gérant de WHAT SARL. Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières années Administrateur de Enternext (groupe Euronext) jusqu’en juin 2019, Vice-Président du Conseil de Surveillance de Efeso Consulting Group jusqu’en janvier 2019, Membre du Conseil de Surveillance de Revima Holding SAS (ex-As Wagram 2) jusqu’en avril 2019, Président du Conseil de Surveillance et du Comité Stratégique de BMS S.A. jusqu’en juillet 2019, Président de Zodiac Milpro SAS (ex-AS Wagram ZM) jusqu’en février 2018, Président de AS Wagram Z2M SAS jusqu’en février 2018, Président de Manufacture Selmer SAS jusqu’en mars 2018, Président de Windwin SAS jusqu’en mars 2018, Président de AS Wagram 2M SAS jusqu’en février 2018, Gérant d’ACA 1 GP SARL jusqu’en décembre 2023, Gérant d’ACA 1 MLP SARL(jusqu’en décembre 2023, Gérant de catégorie A de Argos VIII Lux MLP S.à r.l jusqu’en décembre 2023, Gérant de catégorie A de Argos Climate Action MLP S.à r.l jusqu’en décembre 2023, Gérant de catégorie A de Argos VIII Roxane MLP S.à r.l jusqu’en novembre 2023. Thomas RIBEREAU Tour Initiale, 1 Terrasse Bellini, 92935 Paris La Défense Né le 01/08/1989 – Nationalité française 1ère nomination : 17 décembre 2020, par cooptation ratifiée lors de l’assemblée générale du 22 avril 2021 Renouvelé en dernier lieu lors de l’assemblée générale du 23 juin 2021 pour une durée de trois ans Échéance du mandat : 2024 Renouvellement proposé à l’assemblée générale du 26 juin 2024 Expertise et expérience Thomas RIBEREAU est associé au sein de la société Argos Wityu SAS, fonds d’investissement qu’il a rejoint en 2014. Thomas RIBEREAU a pu ainsi participer au déploiement des fonds gérés ou conseillés par Argos Wityu et accompagner plusieurs équipes de gestion dans des projets de transformation et de croissance sur des industries variées telles que les logiciels, la maintenance aéronautique ou le financement d’équipements technologiques. Thomas RIBEREAU est diplômé de l’Ecole Centrale Paris et titulaire d’un Master of Science en Management Science & Engineering de l’Université de Columbia. Thomas RIBEREAU n’exerce pas de mandat dans d’autres sociétés cotées. Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Membre du Conseil de surveillance de 4 Décembre SAS, Administrateur de EJ Barbier SA.

79 Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Associé au sein de la société Argos Wityu SAS, Président de SCS Invest SAS, Président et membre du Conseil de surveillance de SCS Wagram Holding SAS, Représentant permanent de la société Argos Wityu SAS au conseil de surveillance de la société Belenos SAS, Représentant permanent de la société Argos Wityu SAS au comité de surveillance de la société Newvalves SAS, Membre du Conseil de surveillance de la société Zodiac Milpro SAS, Membre du comité de surveillance de la société Revima Holding SAS, Gérant de TDL Investissements SARL, Gérant de Douze Immobilier SARL, Gérant de SCI Standard. Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières années Directeur Général de la société TDL Goods SAS, Présdient de la société SCS Wityu Holding SAS, Membre du Conseil de surveillance de la société Revima Holding, Membre du Conseil de surveillance de la société Salvia Développement et représentant permanent de la société Argos Wityu SAS au Conseil de surveillance de la société Salvia Développement, Membre du Conseil de surveillance de la société 4 Décembre, Membre du Conseil de surveillance de la société Olinn SAS, Représentant permanent de la société Argos Wityu SAS au Conseil de surveillance et au Comité stratégique de la société Blue Moon Software SA. Anna Karin PORTUNATO Tour Initiale, 1 Terrasse Bellini, 92935 Paris La Défense Née le 02/08/1966 – Nationalité suisse 1 ère nomination : 17 décembre 2020, par cooptation ratifiée lors de l’assemblée générale du 22 avril 2021 Renouvelée en dernier lieu lors de l’assemblée générale du 29 juin 2022 pour une durée de trois ans Échéance du mandat : 2025 Expertise et expérience Anna Karin PORTUNATO, licenciée de HEC Lausanne en Economie Politique, a commencé son activité professionnelle chez Arthur Andersen à Genève. Après 6 ans, elle rejoint le groupe Argos Wityu (préalablement Argos Soditic) en 1996. Elle a exercé diverses fonctions au sein du groupe et est en charge aujourd’hui des Relations Investisseurs. Elle supervise également la fonction RCCI (Responsable de la Conformité et du Contrôle Interne), étant au bénéfice de la carte professionnelle de l’Autorité de Marchés Financiers en France. Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Membre du Conseil de surveillance de 4 Décembre SAS. Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Directrice générale adjointe de Argos Wityu SAS (France), Vice-présidente du conseil d’administration de Argos Wityu SA (Suisse), Membre du conseil d’administration de Argos Wityu Partners SA (Luxembourg), Membre du conseil d’administration de Argos Wityu Italie SpA (Italie), Membre du conseil d’administration de CleanDent SA (Luxembourg), Directrice de Euroknights VI Carried Interest & Co-Invest Partner Limited (Royaume-Uni), Liquidatrice de Decofi (Suisse) Sàrl.. Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières années RCCI (Responsable de la Conformité et du Contrôle Interne) de Argos Wityu SAS (France) jusqu’en novembre 2023,

80 Présidente du conseil d’administration de Implanta S.p.A. (Italie) jusqu’en mars 2020. ARGOS WITYU S.A.S. Société par actions simplifiée au capital de 1.000.000 € 112, avenue de Wagram – 75017 Paris 377 854 682 RCS Paris 1 ère nomination : 17 décembre 2020, par cooptation ratifiée lors de l’assemblée générale du 23 juin 2021 Renouvelée en dernier lieu lors de l’assemblée générale du 29 juin 2022 pour une durée de trois ans Échéance du mandat : 2025 Expertise et expérience Argos Wityu SAS est une Société de Gestion de Portefeuille (SGP) française, agréée par l’AMF depuis 2005 pour la gestion de FIA notamment de capital investissement dédié à des investisseurs professionnels. La société de gestion gère des FPCI et les Limited partnership dont les investisseurs sont professionnels et majoritairement des institutionnels. La politique d’investissement des FIA gérés par la SGP se définit de la façon suivante : - investissement en capital et en quasi capital ; - principalement dans des sociétés non cotées ; - ayant des revenus annuels consolidés compris entre 20 et 600 millions d’euros ; et - situées en Europe, et plus particulièrement en France, Italie, Allemagne, Benelux, Suisse et Autriche. Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Membre du Conseil de surveillance de 4 Décembre. Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Gérant de Euroknights VII Co-Invest A LP, Gérant de Euroknights VII Co-Invest B LP, Gérant d’Argos VII F&F SLP, Gérant d’Argos VIII ECOSYSTEM SLP, Gérant d’Argos VIII Roxane SLP, Gérant d’Argos VIII BE Feeder (Pricaf), Gérant d’Erginos SC, Membre du Comité de surveillance de Bélénos SAS, Membre du Conseil de surveillance de Berger International SAS, Membre du Conseil de surveillance et du Comité Stratégique de Blue Moon Sofware S.A., Membre du Conseil de surveillance de Coexya Group SAS, Gérant de Colchide VII SC, Gérant de Colchide VIII SC, Membre du Comité de surveillance de Groupe Sasa Demarle SAS, Membre du Conseil de surveillance de Just W SAS, Membre du Comité de surveillance de Manufacture Selmer SAS, Membre du Comité de surveillance de Newvalves SAS, Membre du Conseil de surveillance de Zodiac Milpro SAS, Membre du Conseil de surveillance d’Agôn Electronics SAS, Membre du Conseil de surveillance de SCS Wagram Holding. Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières années Gérant d’ACA 1 SLP jusqu’en juin 2023, Membre du Conseil de surveillance de La Compagnie des Desserts SAS jusqu’en février 2023, Membre du Comité de surveillance de catégorie B de FE Expansion jusqu’en juin 2022, Membre du Comité de surveillance de catégorie B FE Group jusqu’en juin 2022, Membre du Comité de surveillance catégorie B de LC'LEV SAS jusqu’en juin 2022,

81 Membre du Conseil de surveillance Juragroup SAS jusqu’en octobre 2022, Membre du Comité de surveillance de Datafirst SAS jusqu’en juin 2019, Membre du Conseil de surveillance d’Efeso Consulting Group jusqu’en janvier 2019, Membre du Comité de surveillance de Groupe Spengler Holtex jusqu’en avril 2021, Membre du Comité de surveillance d’IDF Software SAS jusqu’en septembre 2019, Membre du Comité de surveillance de Olinn SAS jusqu’en décembre 2021, Membre du Comité de surveillance de Revima Holding SAS (ex-As Wagram 2) jusqu’en avril 2019, Membre du Conseil de surveillance de Salvia Développement SAS jusqu’en avril 2019, Membre du Comité de surveillance de Vectis Finances SAS jusqu’en juillet 2019, Membre du Comité de surveillance de Vitalibuzz SAS jusqu’en janvier 2019. Jacqueline DARBYSHIRE – représentant permanent d’Argos Wityu S.A.S. (depuis le 31 janvier 2022) Tour Initiale, 1 Terrasse Bellini, 92935 Paris La Défense Née le 28/02/1964 – Nationalité française et britannique Expertise et expérience Jacqueline DARBYSHIRE a rejoint le groupe Argos Wityu fin 2019 en tant que CFO Groupe et Évaluateur interne indépendant. Elle bénéficie d’une expérience de plus de vingt ans dans le back ou le middle office et dans la direction financière de fonds de capital investissement. Titulaire d’un diplôme équivalent au DESCF et d’un certificat IFRS, elle a, tout au long de son expérience professionnelle, participé à, puis été responsable de la valorisation des sociétés en portefeuille de ces fonds. Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe Représentante permanente de la société Argos Wityu SAS au conseil de surveillance de la société 4 Décembre SAS. Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Membre du conseil d’administration de Louise Freight S.A. (Luxembourg), Membre du conseil d’administration de Louise Rail S.A. (Luxembourg), Membre du conseil d’administration de Supervalves S.A. (Luxembourg), Membre du conseil d’administration de Piret Holding 3 S.à.r.l. (Luxembourg), Membre du conseil d’administration de Euliq VI S.A. (Luxembourg). Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières années Membre du conseil d’administration de Leaves S.A. (Luxembourg) jusqu’en juin 2021, Membre du conseil d’administration de Starfire S.A. (Luxembourg) jusqu’en juin 2021. Patrick JARRIER Tour Initiale, 1 Terrasse Bellini, 92935 Paris La Défense Né le 28/06/1944 – Nationalité française 1 ère nomination : 25 juin 1987 Renouvelé en dernier lieu lors de l’assemblée générale du 28 juin 2023 pour une durée de trois ans Échéance du mandat : 2026 Expertise et expérience Patrick JARRIER est diplômé de l’ESCP, titulaire d’une Maîtrise des Sciences Économiques et d’un MBA de l’INSEAD. Il a exercé les fonctions de Directeur et Banquier Conseil rattaché au Directeur Général de la Banque Indosuez et de Numéro 2 du département Financement Exportations et Commerce International de la banque CALYON. Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe N/A Mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe N/A

82 Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières années N/A Veronika PEGUILHAN Tour Initiale, 1 Terrasse Bellini, 92935 Paris La Défense Née le 14/10/1965 – Nationalité française 1 ère nomination : 13 décembre 2022, par cooptation soumise pour ratification à l’assemblée générale du 28 juin 2023 Renouvelée en dernier lieu lors de l’assemblée générale du 28 juin 2023 pour une durée d’un an Échéance du mandat : 2024 Renouvellement proposé à l’assemblée générale du 26 juin 2024 Expertise et expérience Diplômée de Heriot-Watt University, Aberdeen et RGN University, Mining de Zagreb Croatie, Veronika PEGUILHAN a plus de 30 ans d’expérience dans l’industrie de l’énergie, de la défense et des services d’ingénierie. Elle a commencé sa carrière comme opérationnelle au sein de l’ANDRA (Agence Nationale de gestion des Déchets Radioactifs), ensuite comme Project Manager au sein du Groupe Schlumberger Oilfield services, puis a travaillé comme directeur de Marketing et des ventes de groupe Thales. De 2010 à 2021, Veronika PEGUILHAN était Présidente de la Divion Sodexo Defense Services et a travaillé notamment dans les pays du Golfe dont l’Afghanistan et l’Iraq. Elle est actuellement Executive Global Client Partner chez Capgemini Engineering. Autres mandats et fonctions exercés au sein du Groupe N/A Mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Membre Indépendant du Board des directeurs du groupe DCI (Défense Conseil International). Mandats et fonctions expirés au cours des cinq dernières années N/A 12.1.3.3 Synthèse des participations dans le capital et stock-options détenues par les membres des organes d’administration et de direction Nom, prénom et fonction Nombre d’actions détenues directement % de participation dans le capital Olivier OBST Président-Directeur Général 200 0,009% Louis GODRON Administrateur 20 0,001% Thomas RIBEREAU Administrateur 20 0,001% Anna Karin PORTUNATO Administrateur 20 0,001% Argos Wityu SAS Administrateur 20 0,001% Veronika PEGUILHAN Administrateur 20 0,001% Patrick JARRIER Administrateur 218 0,010% TOTAL 618 0,024%

83 Aucune option d’achat ou de souscription d’actions de la Société n’est détenue par, ni n’a été attribuée au Président-Directeur Général ou l’un quelconque des membres du Conseil d’administration de la Société. 12.1.3.4 Absence de condamnation ou mise en cause des mandataires sociaux À la connaissance de la Société, aucun des membres du Conseil d’administration présents au 31 décembre 2023 et/ou à la date du Document d’enregistrement universel n’a, au cours des cinq dernières années : - subi de condamnation pour fraude, de mise en cause ou de sanction publique officielle de la part d’une quelconque autorité statutaire ou réglementaire (y compris des organismes professionnels désignés) ; - été associé à une faillite, mise sous séquestre, liquidation ou placement d’entreprise sous administration judiciaire ; ou - été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur. 12.2 Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration et de direction A la connaissance de la Société, il n’existe aucun conflit d’intérêts actuel ou potentiel entre les devoirs à l’égard de la Société et les intérêts privés ou autres devoirs des membres du Conseil d’administration présents au 31 décembre 2023 et à la date du Document d’enregistrement universel. Le Conseil d’administration a adopté une Charte de l’administrateur annexée au Règlement intérieur du Conseil d’administration qui prévoit l’obligation pour tout administrateur se trouvant, même potentiellement, en situation de conflit d’intérêts à l’égard de la Société, en raison des fonctions qu’il exerce ou des intérêts qu’il possède, directement ou indirectement, par ailleurs, d’informer le Conseil d’administration. A la connaissance de la Société : - il n’existe aucun arrangement ou accord avec les principaux actionnaires ou avec des clients, fournisseurs ou autres, en vertu duquel l’une des personnes mentionnées à la section 12.1 ci- dessus a été nommée en tant que membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la direction générale ; et - il n’existe aucune restriction acceptée par les personnes visées à la section 12.1 ci-dessus concernant la cession des titres de l’émetteur qu’elles détiennent, sous réserve de tout pacte Dutreil que Messieurs Olivier OBST et Louis GODRON pourraient être amenés à conclure avec certains associés de la société 4 Décembre SAS dans le cadre des dispositions de l’article 787 B du Code général des impôts. En 2021, Monsieur Louis GODRON et Monsieur Olivier OBST ont conclu un pacte Dutreil portant sur les actions 4 Décembre SAS qu’ils détiennent.

84 13. REMUNERATION ET AVANTAGES La présente section rassemble, d’une part, les informations concernant la politique de rémunération et les rémunérations versées et avantages en nature octroyés aux mandataires sociaux de la Société (section 13.1) et, d’autre part, dans les formes recommandées par le Code Middlenext ou par l’AMF dans sa position-recommandation DOC-2021-02 (Guide d’élaboration des documents d’enregistrement universel), les informations relatives au montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages (section 13.2). 13.1 Politique de rémunération et montant des rémunérations versées et avantages en nature octroyés aux mandataires sociaux 13.1.1 Politique de rémunération des mandataires sociaux 13.1.1.1 Principes généraux de la rémunération des mandataires sociaux Conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, le Conseil d’administration a établi une politique de rémunération de l’ensemble des mandataires sociaux (dirigeants mandataires sociaux et administrateurs). Cette politique est conforme à l’intérêt social de la Société, contribue à sa pérennité et s’inscrit dans sa stratégie commerciale. Elle décrit toutes les composantes de la rémunération fixe et variable des mandataires sociaux d’EPC SA et explique le processus de décision suivi pour sa détermination, sa révision et sa mise en œuvre. En outre, la politique de rémunération établie par le Conseil d’administration de la Société se conforme aux recommandations du Code de gouvernement d’entreprise Middlenext pour les mandataires sociaux et à celles de l’Autorité des marchés financiers. La politique de rémunération fait l’objet d’un projet de résolution soumis à l’approbation de l’assemblée générale ordinaire des actionnaires chaque année et lors de chaque modification importante dans la politique de rémunération. Si elle est approuvée, elle s’appliquera à toute personne exerçant un mandat social au sein de la Société au cours de l’exercice. Lorsqu’un mandataire social est nommé entre deux assemblées générales d’actionnaires, sa rémunération, s’il y a lieu, est définie en application des dispositions de la politique de rémunération approuvée par la dernière assemblée générale des actionnaires. Les politiques de rémunération applicables aux administrateurs et au Président-Directeur Général présentées ci-après ont été révisées, en dernier lieu, par le Conseil d’administration le 28 mars 2023 et approuvées par l’assemblée générale du 28 juin 2024. Elles ont été renouvelées sans modification par le Conseil d’administration lors de sa séance du 27 mars 2024 et seront, à nouveau, soumises à l’approbation de l’assemblée générale du 26 juin 2024. 13.1.1.1.1 Détermination de la politique de rémunération La politique de rémunération des mandataires sociaux est fixée par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations. Le Conseil d’administration définit les éléments d’analyse qu’il souhaite se voir présenter par le Comité des rémunérations et des nominations en soutien de ses propositions. Les principes qui régissent la détermination de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux sont établis conformément au Code de gouvernement d’entreprise Middlenext. A ce titre, le niveau et les modalités de rémunération des dirigeants mandataires sociaux sont fondés sur les principes d’exhaustivité, d’équilibre, de benchmark, de cohérence, de lisibilité, de mesure et de transparence. La rémunération doit être conforme à la stratégie, aux objectifs, aux valeurs et aux intérêts à long terme du Groupe EPC. La rémunération doit en particulier avoir pour objectif de promouvoir la performance

85 de la Société pour assurer sa croissance et la création de valeur pour ses actionnaires, ses employés et l’ensemble des parties prenantes. Le Comité des rémunérations et des nominations veille à la compétitivité de la rémunération des mandataires sociaux et recommande des rémunérations conformes à l’intérêt social de la Société. Le Comité des rémunérations et des nominations veille également à ce que l’évolution de la rémunération des mandataires sociaux prenne en compte l’évolution des conditions de rémunération et d’emploi des salariés du Groupe. Afin d’éviter d’éventuels conflits d’intérêts, et conformément à l’article L. 225-37-2 IV du Code de commerce, lorsque le Conseil d’administration se prononce sur un élément de rémunération au bénéfice de son Président, d’un Directeur Général ou d’un Directeur Général Délégué, ou des cas de dissociation des fonctions, les personnes concernées ne peuvent prendre part ni aux délibérations ni au vote sur les éléments de rémunérations les concernant. La politique de rémunération participe ainsi à la pérennité de la Société et s’inscrit dans sa stratégie commerciale de manière conforme à son intérêt social. 13.1.1.1.2 Possibilité de dérogation, révision et mise en œuvre de la politique de rémunération En cas de circonstances exceptionnelles, le Conseil d’administration, après avoir consulté le Comité des rémunérations et des nominations, pourra déroger de manière temporaire à la politique de rémunération des mandataires sociaux dans la mesure où les changements réalisés sont conformes à l’intérêt social et nécessaires pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société. Les dérogations pourront consister en une augmentation ou une diminution de la rémunération concernée. La politique de rémunération et des nominations est revue de manière régulière afin notamment d’évaluer son efficacité. En outre, le Comité des rémunérations et des nominations fait des propositions au Conseil d’administration concernant la rémunération du Président-Directeur Général et donne chaque année un avis sur l’évolution de cette rémunération. La politique de rémunération est mise en œuvre par le Conseil d’administration conformément aux résolutions votées par l’assemblée générale. 13.1.1.2 Politique de rémunération des administrateurs Conformément à l’article L. 225-45 du Code de commerce, le Conseil d’administration peut proposer à l’assemblée générale d’allouer aux administrateurs une rémunération globale fixe annuelle. L’assemblée générale détermine cette somme sans être liée par ses décisions antérieures. Elle peut fixer cette somme pour l’exercice en cours et les exercices ultérieurs jusqu’à nouvelle décision. Dans ce cas, l’assemblée générale n’a pas à être à nouveau consultée sur la fixation de la rémunération annuelle globale des administrateurs tant que le Conseil d’administration ne propose pas de le réviser, à raison notamment de services exceptionnels ou d’une modification du nombre, de la composition ou des attributions des comités du Conseil d’administration. Le Conseil d’administration répartit librement la somme globale fixée par l’assemblée générale entre ses membres, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, conformément aux principes énoncés ci-après. La somme globale fixée par l’assemblée générale est divisée en une partie fixe d’au plus 40 % et une partie variable d’au moins 60 %. La partie fixe, qui rémunère les responsabilités attachées à la qualité d’administrateur, est répartie par parts égales entre tous les administrateurs (ou seulement ceux qui n’ont pas renoncé à percevoir une rémunération).

86 La partie variable est répartie entre tous les administrateurs (ou seulement ceux qui n’ont pas renoncé à percevoir une rémunération) en fonction de leur assiduité aux réunions du conseil et des comités dont ils sont membres, ainsi que du temps qu’ils consacrent à l’exercice de leurs missions (travaux préparatoires). Les présidents de comités reçoivent à ce titre une part complémentaire. Le règlement de la rémunération des administrateurs est effectué chaque année avant la fin de l’exercice social et ladite rémunération est portée aux charges d’exploitation de l’exercice. Lorsque le Conseil d’administration n’est pas composé conformément au premier alinéa de l’article L. 225-18-1 du Code de commerce (parité homme / femme), le versement de la rémunération des administrateurs est suspendu. Il est rétabli lorsque la composition du Conseil d’administration devient régulière, incluant l’arriéré depuis la suspension. Sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations et dans la limite de la somme globale fixée par l’assemblée générale, le Conseil d’administration peut allouer aux administrateurs des rémunérations exceptionnelles au titre des missions exceptionnelles qu’il leur confie. Les administrateurs sont remboursés, sur justificatifs, des frais de voyage et de déplacement ainsi que des autres dépenses engagées par eux dans l’intérêt de la Société. La Société souscrit une police d’assurance de responsabilité civile auprès d’un assureur de premier rang afin de garantir les conséquences financières des réclamations formées à l’encontre des administrateurs sur le fondement de la responsabilité civile, personnelle ou solidaire, résultant de l’exercice de leurs fonctions. Proposition de rémunération globale des administrateurs soumise à l’assemblée générale du 26 juin 2024 et modalités envisagées de répartition Historiquement, l’assemblée générale annuelle fixait la rémunération globale des administrateurs au titre de l’exercice écoulé (et non au titre de l’exercice en cours), les administrateurs percevant en conséquence leurs « jetons de présence » au titre d’une année n seulement l’année suivante après l’assemblée générale et décision de répartition du Conseil d’administration. Depuis 2023, la politique de rémunération d’EPC SA consiste à rémunérer les administrateurs l’année d’exercice de leurs fonctions et à porter lesdites rémunérations au titre des charges d’exploitation de cet exercice. Sur la recommandation du Comité des rémunérations et des nominations, le Conseil d’administration proposera à l’assemblée générale ordinaire du 26 juin 2024 de fixer la rémunération globale des administrateurs au titre de l’exercice 2024 à 64.000 euros (9 ème résolution). Cette somme a été déterminée en considération du fait que la société Argos Wityu et les administrateurs qui lui sont affiliés (MM. Louis Godron, Thomas Ribéreau, et Mme Anna Karin Portunato) ont renoncé à percevoir une rémunération au titre de leurs fonctions d’administrateurs. Ce montant s’appliquera pour l’exercice 2024 et les années suivantes jusqu’à nouvelle décision de l’assemblée générale. Ainsi, les années suivantes, l’assemblée devra approuver chaque année la politique de rémunération mais il ne sera pas nécessaire de fixer à nouveau la rémunération globale des administrateurs tant que le Conseil d’administration ne proposera pas de la réviser.

87 En application de la politique de rémunération, le Conseil d’administration répartira cette somme globale entre les administrateurs concernés de la manière suivante en fonction de l’assiduité et du temps consacrés par les administrateurs à leur mission (sont présentés ci-dessous les montants maximum) : Administrateurs rémunérés Rémunération Fixe Participation aux réunions du Conseil et des Comités / travaux préparatoires Présidence Comités Olivier OBST 6 000 € 10 000 € _ Patrick JARRIER (jusqu’au 1 er juillet 2024) 3 000€ 7 000€ 3 000 € Valérie PEGUILHAN 6 000 € 17 000 € _ Marie-Hélène CARTAL (à compter du 1 er juillet 2024) 3 000 € 6 000 € 3 000 € Total 18 000 € 40 000 € 6 000 € 13.1.1.3 Politique de rémunération du Président-Directeur Général Le Président-Directeur Général n’est lié par aucun contrat de travail avec la Société. Il est lié par un contrat de travail avec la société ADEX (dont la Société détient, directement et indirectement, la totalité du capital depuis le 21 juin 2023). Ce contrat de travail est à ce jour suspendu pour la durée de ses fonctions de Président-Directeur Général d’EPC SA. Le Président-Directeur Général bénéficie d’une rémunération fixe et d’une rémunération variable depuis l’exercice 2022. • Rémunération fixe La rémunération fixe tient compte du niveau et de la difficulté des responsabilités de dirigeant mandataire social, de son expérience professionnelle et de son ancienneté dans le Groupe, ainsi que des pratiques relevées dans les groupes exerçant des activités comparables. En considération des données d’évolution salariale et de l’augmentation des rémunérations du top management au sein du Groupe EPC, le Conseil d’administration, a décidé, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, d’augmenter la rémunération fixe annuelle du Président- Directeur Général de 4,5% à compter du 1 er janvier 2024. La rémunération fixe brute (avant impôts et charges sociales) annuelle du Président-Directeur Général s’élève pour 2024 à 548 391 euros. • Rémunération variable Le Conseil d’administration peut décider d’attribuer au Président-Directeur Général une rémunération variable d’un montant maximal qu’il fixe discrétionnairement et qui est subordonnée à l’atteinte d’objectifs quantitatifs ou qualitatifs qu’il détermine une année n et apprécie souverainement l’année suivante. Le 28 mars 2023, le Conseil d’administration a décidé, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, d’attribuer au Président-Directeur Général, au titre de l’exercice 2023, une

88 rémunération variable annuelle d’un montant maximal de 44.000 euros, conditionnée à l’atteinte des objectifs suivants : - 1/4 sur l’atteinte du budget d’EBITDA 2023 (mettant de côté les charges liées à l’accélération de l’offre digitale), - 1/4 sur la réduction du ratio moyen Clients/CA de 5 % par rapport à 2022 (soldes mensuels), - 1/4 lié au suivi du plan de réduction de l’empreinte climatique, - 1/4 discrétionnaire (lié à des options stratégiques). Le 27 mars 2024, le Conseil d’administration, après avoir constaté que l’objectif relatif au ratio moyen Clients / CA avait été atteint à 96% et les trois autres avaient été atteints ou dépassés, a décidé, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, d’attribuer au Président-Directeur Général une rémunération variable d’un montant de 43.560 euros au titre de l’exercice 2023. Le versement de cette rémunération variable demeure subordonné à son approbation par l’assemblée générale du 26 juin 2024 (cf. section 23, 7 ème résolution). Par ailleurs, le Conseil d’administration du 27 mars 2024 a décidé, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, d’attribuer au Président Directeur Général, au titre de l’exercice 2024, une rémunération variable annuelle d’un montant maximal de 48.000 euros, conditionnée à l’atteinte des objectifs suivants : - 1/4 sur l’atteinte du budget d’EBITDA 2024 (mettant de côté les charges liées à l’accélération de l’offre digitale), - 1/4 sur la réduction du ratio moyen Clients/CA de 5% par rapport à 2023 (soldes mensuels), - 1/4 lié à la mise en place plus détaillée de la trajectoire de réduction des gaz GES du Groupe qui sera présentée au Conseil d’administration sur l’exercice 2024, - 1/4 discrétionnaire (lié à des options stratégiques). • Rémunérations en qualité d’administrateur Le Président-Directeur Général conserve les rémunérations qui lui sont versées au titre de ses mandats d’administrateur dans EPC SA et ses filiales. • Avantages en nature Le Président-Directeur Général dispose d’un véhicule de fonction et bénéficie de la garantie sociale des chefs d’entreprise (GSC). • Régimes de retraite supplémentaire Le Président Directeur Général peut bénéficier d’un régime de retraite par capitalisation à cotisations définies (article 83 du Code général des impôts) et d’un contrat de retraite supplémentaire individuel relevant de l’article 82 du Code général des impôts. o Régime de retraite à cotisations définies (article 83 du CGI) La rémunération de référence pour ce régime est égale au salaire brut annuel. Les droits sont acquis au rythme de 8 % de la rémunération de référence par année, dans la limite de 8 PASS. o Régime de retraite à cotisations définies (article 82 du CGI) La rémunération de référence pour ce régime est égale au salaire brut annuel. Les droits sont acquis au rythme de 10 % de la rémunération de référence par année. o Régime de retraite à prestations définies (article 39 du CGI) Monsieur Olivier OBST a bénéficié jusqu’au 31 décembre 2019 d’un régime de retraite à prestations définies. Toutefois, le Conseil d’administration a décidé de geler définitivement ce régime de retraite à effet du 1 er janvier 2020. Le Président Directeur Général n’a acquis aucun nouveau droit supplémentaire

89 depuis le 1 er janvier 2020, mais conserve les droits acquis jusqu’au 31 décembre 2019 inclus, qu’il sera en mesure de liquider dans les conditions prévues par ledit régime. • Rémunération exceptionnelle Le Conseil d’administration peut décider d’attribuer au Président-Directeur Général une prime exceptionnelle, dont il fixe discrétionnairement le montant, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, en considération du caractère exceptionnel des services rendus par l’intéressé. Conformément aux dispositions légales en vigueur, toute rémunération exceptionnelle attribuée au Président-Directeur Général ne pourra être effectivement versée qu’après approbation de son montant par l’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité prévues pour les assemblées générales ordinaires. • Indemnité de départ Le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des rémunérations et des nominations, peut décider d’attribuer une indemnité au Président-Directeur Général à l’occasion et à raison de la cessation de son mandat, dans les conditions suivantes : - il ne peut bénéficier d’une indemnité qu’en cas de départ contraint, quelle que soit la forme de la cessation de son mandat (démission sollicitée, non renouvellement, révocation) à l’exclusion des cas de révocation pour faute grave ou lourde. Aucune indemnité ne peut lui être attribuée en cas de départ à l’initiative de l’intéressé pour exercer d’autres fonctions dans un autre groupe, ou s’il fait valoir ses droits à la retraite ; - l’attribution d’une indemnité de cessation de mandat est exclue lorsque la Société est en situation d’échec ou lorsque le Président-Directeur Général est lui-même en situation d’échec dans l’exercice de son mandat ; il appartient au Conseil d’administration d’apprécier souverainement et de caractériser, par une décision spécialement motivée, que ni la Société ni le Président-Directeur Général ne sont dans une telle situation ; pour apprécier l’absence de situation d’échec du Président-Directeur Général et déterminer le montant de l’indemnité, le Conseil d’administration peut prendre en compte, notamment, le niveau des rémunérations variables ou exceptionnelles attribuées, le cas échéant, au Président Directeur Général au cours du ou des exercices précédents ; et - le montant global des indemnités versées à raison du départ (en ce compris, le cas échéant, toutes indemnités versées à raison de la cessation du contrat de travail, hors indemnités de congés payés) ne peut dépasser l’équivalent de 24 mois de la rémunération mensuelle moyenne perçue au titre des trois dernières années civiles d’activité. • Indemnité de non-concurrence Le Président-Directeur Général peut bénéficier d’une indemnité de non-concurrence. En vertu de l’article R. 22-10-14 III du Code de commerce, le versement de cette indemnité de non-concurrence est exclu dès lors que le Président-Directeur Général fait valoir ses droits à la retraite.

90 13.1.2 Montant des rémunérations versées et avantages en nature octroyés aux membres des organes d’administration et de direction Les chiffres figurant dans les tableaux 1 et 2 ci-dessous correspondent aux montants bruts (c’est-à- dire avant charges sociales et impôts) dus ou versés aux dirigeants mandataires sociaux concernés par l’ensemble des sociétés contrôlées, au sens des paragraphes II et III de l’article L. 233-16 du Code de commerce, par 4 Décembre SAS, qui consolide les comptes d’EPC SA. Tableau 1 Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social 2023 2022 Olivier OBST, Président-Directeur Général Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 690 448 644 597 Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice N/A N/A Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (détaillées au tableau 4) N/A N/A Valorisation des actions attribuées gratuitement (détaillées au tableau 6) 1 554 411,24 (1) 862 312 (2) Valorisation des autres plans de rémunération de long terme N/A N/A (1) Au 31 décembre 2023. (2) Au 31 décembre 2022. Tableau 2 Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social 2023 2022 Olivier OBST, Président-Directeur Général (1) Montants dus Montants versés Montants dus Montants versés Rémunération fixe 548 391 548 391 517 350 517 350 Rémunération variable annuelle 43 560 40 000 40 000 0 Rémunération variable pluriannuelle N/A N/A N/A N/A Rémunération exceptionnelle 0 0 0 0 Jetons de présence (2) 72 128 68 128 63 618 63 618 Avantages en nature (3) 26 368 26 368 23 629 23 629 Total EPC SA et ses filiales 690 448 682 888 644 597 604 598 Autres N/A N/A N/A N/A TOTAL GENERAL 690 448 682 888 644 597 604 597 (1) M. Olivier OBST ne perçoit aucune rémunération au titre de ses mandats d’administrateur et de Président Directeur Général d’E.J. Barbier et de Président du Directoire de 4 Décembre SAS. (2) Montant brut total des jetons de présence perçus par M. Olivier OBST au titre de ses mandats d’administrateur dans EPC SA et ses filiales.

91 (3) M. Olivier OBST dispose d’un véhicule de fonction et bénéficie de la garantie sociale des chefs d’entreprise (GSC). *** Les chiffres figurant dans le tableau 3 ci-dessous correspondent aux montants bruts (c’est-à-dire avant charges sociales et impôts) dus ou versés aux mandataires sociaux non dirigeants concernés par l’ensemble des sociétés contrôlées au sens des II et III de l’article L.233-16 du Code de commerce par EPC SA. Tableau 3 Tableau sur les rémunérations allouées à raison du mandat d’administrateur et les autres rémunérations perçues par les mandataires sociaux non dirigeants Mandataires sociaux non dirigeants Montants attribués au titre de l’exercice 2023, versés en 2023 Montants attribués au titre de l’exercice 2022, versés en 2023 Montants attribués au titre de l’exercice 2021, versés en 2022 Patrick JARRIER, Administrateur, Président du Comité d’audit et du Comité des rémunérations et des nominations Rémunérations (fixe, variable) 24 000 € 24 000 € 21 000 € Autres rémunérations N/A N/A N/A Veronika PEGUILHAN, Administrateur, membre du Comité d’audit Rémunérations (fixe, variable) 22 000 € N/A N/A Autres rémunérations N/A N/A N/A Nathalie BRUNELLE-SOULAS, Administrateur et membre du Comité d’audit jusqu’au 1 er novembre 2022 Rémunérations (fixe, variable) N/A 18 000 € 16 000 € Autres rémunérations N/A N/A N/A Louis GODRON, Administrateur, membre du Comité des rémunérations et des nominations Rémunérations (fixe, variable) N/A N/A N/A Autres rémunérations N/A N/A N/A Thomas RIBEREAU, Administrateur, membre du Comité d’audit Rémunérations (fixe, variable) N/A N/A N/A Autres rémunérations N/A N/A N/A Anna Karin PORTUNATO, Administrateur Rémunérations (fixe, variable) N/A N/A N/A Autres rémunérations N/A N/A N/A ARGOS WITYU, Administrateur

92 Rémunérations (fixe, variable) N/A N/A N/A Autres rémunérations N/A N/A N/A TOTAL 46 000 € 42 000 € 37 000 € (1) Jusqu’à l’exercice 2022 inclus, le Conseil d’administration proposait à l’assemblée générale de fixer la rémunération globale des administrateurs au titre d’une année n lors de l’assemblée générale statuant sur les comptes de cet exercice, et ladite rémunération était versée aux administrateurs, selon les modalités de répartition librement définies par le Conseil d’administration après ladite assemblée générale annuelle. Ainsi les administrateurs percevaient leurs « jetons de présence » au titre d’une année n seulement l’année suivante après l’assemblée générale. Depuis l’exercice 2023, l’assemblée générale fixe la rémunération globale des administrateurs au titre de l’exercice en cours, et ladite rémunération est versée aux administrateurs, selon les modalités de répartition librement définies par le Conseil d’administration, avant la fin de l’exercice. L’augmentation de la rémunération proposée en 2023 est due à la création en mars 2023 du comité stratégique et de la responsabilité sociale et environnementale. Il est précisé que cette rémunération globale correspond à celle des administrateurs indépendants et du président du Conseil d’administration, la société Argos Wityu et les administrateurs qui lui sont affiliés (MM. Louis GODRON, Thomas RIBEREAU, et Mme Anna Karin PORTUNATO) ayant renoncé à percevoir une quelconque rémunération au titre de leurs fonctions d’administrateurs depuis leur nomination en qualité d’administrateur le 17 décembre 2020. *** Les Tableaux 4 (Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du groupe) et 5 (Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social) ne sont pas applicables, aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’ayant été attribuée à un dirigeant mandataire social. *** Les informations figurant dans le tableau 6 ci-dessous correspondent aux actions attribuées gratuitement aux dirigeants mandataires sociaux concernés par l’ensemble des sociétés contrôlées, au sens des paragraphes II et III de l’article L.233-16 du Code de commerce, par 4 Décembre SAS, qui consolide les comptes d’EPC SA. Tableau 6 Actions attribuées gratuitement à chaque mandataire social Actions attribuées gratuitement par l’émetteur ou une société du Groupe N° et date du plan Nombre d’actions attribuées Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidées Date d’acquisition Date de disponibilité Conditions de présence ou de performance Olivier OBST Actions de préférence (ADP) émises et attribuées par la société 4 17 décembre 2020 11.020 ADP 1 398 107,40 € 17 décembre 2021 17 décembre 2022 Être toujours mandataires sociaux et/ou salariés du groupe au 9 juillet 2021 98 ADP 12 433,26 € 9 juillet 2022 9 juillet 2023

93 Décembre SAS 9 octobre 2022 430 ADP 54 554,10 € 9 octobre 2023 9 octobre 2024 jour de l’expiration de la période d’acquisition 27 octobre 2023 704 ADP 89 316,48 € 27 octobre 2024 27 octobre 2025 Patrick JARRIER N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A Veronika PEGUILHAN N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A Louis GODRON N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A Thomas RIBEREAU N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A Anna Karin PORTUNATO N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A ARGOS WITYU N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A (1) En application des dispositions de l’article L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce, la collectivité des associés de la société 4 Décembre SAS a autorisé, le 17 décembre 2020, le Président de 4 Décembre SAS a procédé, en une ou plusieurs fois, sur autorisation du Conseil de surveillance, à une attribution gratuite d’ADP de la société 4 Décembre SAS au profit des dirigeants sociaux et des membres du personnel du Groupe, dont il appartiendra au Président de 4 Décembre SAS de déterminer l’identité, en fonction des critères et conditions qu’il aura définis, dans la limite de 61.224 ADP. Le 9 juillet 2021, cette limite a été portée à 63.601 ADP à la suite du rachat des ADP d’un salarié ayant quitté le Groupe. La période d’acquisition a été fixée à 1 an à compter de leur date d’attribution. L’attribution définitive des ADP est subordonnée à la condition que les bénéficiaires soient toujours mandataires sociaux et/ou salariés du Groupe au jour de l’expiration de la période d’acquisition, sauf décision contraire expresse du Président de 4 Décembre SAS (prise sur autorisation du Conseil de Surveillance) et sauf disposition contraire du plan d’attribution. Au titre de ce plan, Monsieur Olivier OBST s’est vu attribuer définitivement par décisions du Président de 4 Décembre SAS, 11.548 ADP d’une valeur nominale de 1 euro chacune, soit 0,20% du capital. Il détenait, préalablement à ces attributions 45.400 actions de 4 Décembre en rémunération de l’apport de 230 actions EPC le 17 décembre 2020 dans le cadre de l’acquisition d’EJB par 4 Décembre. Désormais, compte tenu des 1.400 actions ordinaires complémentaires acquises le 27 octobre 2023, Monsieur Olivier OBST détient 58.348 actions de 4 Décembre SAS, soit 1,01% du capital. 430 ADP demeurent soumises à une période de conservation par le bénéficiaire jusqu’au 9 octobre 2024. ***

94 Les informations figurant dans le tableau 7 ci-dessous correspondent aux actions attribuées gratuitement aux dirigeants mandataires sociaux concernés par l’ensemble des sociétés contrôlées, au sens des paragraphes II et III de l’article L. 233-16 du Code de commerce, par 4 Décembre SAS, qui consolide les comptes d’EPC SA. Tableau 7 Actions attribuées gratuitement et devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire social Actions attribuées gratuitement devenues disponibles pour chaque dirigeant mandataire social N° et date du plan Nombre d’actions devenues disponibles durant l’exercice Conditions d’acquisition Olivier OBST Actions de préférence (ADP) émises et attribuées par la société 4 Décembre SAS 9 juillet 2021 98 ADP Être toujours mandataires sociaux et/ou salariés du groupe au jour de l’expiration de la période d’acquisition TOTAL 98 ADP *** Tableau 8 Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions Information sur les options de souscription ou d’achat Plan d’options d’achat d’actions existantes EPC n°23-01 Délégation consentie par l’assemblée Dix-huitième résolution Date 28 juin 2023 Nombre maximum d’options / d’actions 80 000 Durée 38 mois Décision du conseil d’administration ayant arrêté le plan et la liste des bénéficiaires Date 27 septembre 2023 Nombre d’options / actions attribuées 72 435 Nombre de bénéficiaires 1 317 Nombre d’options par bénéficiaire 55 Conditions d’attribution / d’exercice Condition d’ancienneté à la date d’attribution 2 ans Acceptation du règlement d’options au plus tard le 29 février 2024

95 Condition de présence à la date d’exercice oui Condition de performance N/A Période d’acquisition N/A Période de conservation N/A Décision du Président-Directeur Général ayant fixé le prix d’acquisition des actions et la date d’attribution effective 6 novembre 2023 Date d’attribution effective 6 novembre 2023 Date de caducité des options 6 novembre 2028 Prix d’exercice des options / d’achat des actions 98,89 € (1) Nombre cumulé d’option d’achat d’actions annulées ou caduques 33 330 Nombre d’actions acquises au 31 mars 2024 0 Nombre d’options susceptibles d’être exercées au 29 février 2024 39 105 Périodes d’exercice (2) (3) (i) du 1 er au 30 avril 2024 et du 1 er au 31 octobre 2024, (ii) du 1 er au 30 avril 2025 et du 1 er au 31 octobre 2025, (iii) du 1 er au 30 avril 2026 et du 1 er au 31 octobre 2026, (iv) du 1 er au 30 avril 2027 et du 1 er au 31 octobre 2027, (v) du 1 er au 30 avril 2028 et du 6 octobre au 6 novembre 2028 (1) L’assemblée générale a décidé que le prix d’achat des actions par les bénéficiaires serait fixé le jour où les options seraient consenties par le Conseil d’administration, étant précisé qu’il ne pourrait être inférieur (i) à 80% du cours moyen d’achat des actions détenues par la Société au titre de l’article L. 22-10-62 du Code de commerce et (ii) à 95% de la moyenne des cours côtés aux 20 séances de bourse précédant le jour où l’option est consentie. Le Président-Directeur Général, agissant sur délégation de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires et subdélégation du Conseil d’administration, a fixé le prix d’exercice des options d’achat sur la base de la moyenne pondérée des cours de l’action EPC SA des 20 séances de la période du 9 octobre au 3 novembre 2023. La date d’attribution des options correspond à la date de fixation du prix d’achat. (2) Toutefois, en cas d'émission de nouvelles valeurs mobilières donnant accès au capital ainsi qu'en cas de fusion ou de scission de la Société, le Conseil d’administration pourra, à sa discrétion, suspendre temporairement le droit d’exercer les options d’achat pour une période maximum de trois (3) mois, conformément aux articles L. 225-149-1 et R. 225-133 du Code de commerce. En ce cas, les options d’achat pourront être exercées au cours de la période de 30 jours suivant la fin de la période de suspension. (3) En cas d’offre publique d’achat ou d’échange visant les actions de la Société pendant la période de validité des options d’achat, le Conseil d’administration pourra, à sa discrétion, déterminer une période dérogatoire d’au moins 10 jours ouvrables pendant laquelle les bénéficiaires pourront exercer leurs options d’achat afin d’être en mesure d’apporter les actions sous option à l’offre publique, s’ils le souhaitent. Dans l’hypothèse où il serait annoncé que ladite offre publique d’achat ou d’échange pourrait être suivie d’un retrait obligatoire, le Conseil d’administration aura l’obligation de prévoir une période dérogatoire d’au moins 10 jours ouvrables pendant laquelle les bénéficiaires devront exercer leurs options d’achat, à peine de caducité de celles-ci ; le cas échéant,

96 les actions sous option seront obligatoirement cédées par les bénéficiaires dans le cadre du retrait obligatoire. *** Tableau 9 Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options levées par ces derniers (1) Nombre total d’option attribuées / d’actions achetées Prix moyen pondéré Options consenties, durant l’exercice, par la Société et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options, aux dix salariés de la Société et de toute société comprise dans ce périmètre, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé 550 98,89 € Options détenues sur la Société et les sociétés visées précédemment, levées, durant l’exercice, par les dix salariés de la Société et de ces sociétés, dont le nombre d’actions ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé 0 N/A (1) EPC SA n’employant pas de salariés, sont ici considérés les dix premiers salariés des sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-16 II du Code de commerce. Les options présentées dans ce tableau ont été attribuées en application du Plan d’options d’achat d’actions 2023-01 présenté dans le tableau 8 ci-avant. *** Le Tableau 10 (Historique des attributions gratuites d’actions) n’est pas applicable, le Conseil d’administration n’ayant décidé aucune attribution gratuite d’actions. *** 13.2 Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages Tableau 11 Dirigeants Mandataires Sociaux Contrat de travail Régime de retraite supplémentaire Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions Indemnités relatives à une clause de non- concurrence Olivier OBST Président Directeur Général Oui Oui Non Oui 13.2.1 Contrat de travail M. Olivier OBST a été embauché par ADEX, pour une durée indéterminée à compter du 1 er octobre 1998, par contrat écrit du 19 mai 1998. Il a été successivement Directeur des filiales du Groupe EPC en Italie puis en Europe du Sud et ensuite Directeur des participations industrielles de l’activité Explosifs et Forage Minage du Groupe EPC. Il a conservé son contrat de travail avec ADEX après sa nomination en qualité de Directeur Général d’EPC SA le 24 juin 2009. A la suite de sa désignation en qualité de Président-Directeur Général d’EPC SA le 1 er juillet 2014, le Conseil

97 d’administration a décidé de maintenir son contrat de travail mais de le suspendre à compter du 1 er février 2015 et pour toute la durée de ses fonctions de Président-Directeur Général d’EPC SA. Le maintien de son contrat de travail est justifié par l’ancienneté acquise avant sa désignation en qualité de Directeur Général d’EPC SA (plus de 10 ans). 13.2.2 Régime de retraite M. Olivier OBST a bénéficié de 2008 au 31 décembre 2019 d’un régime de retraite à prestations définies (article 39 du Code général des impôts) et bénéficie d’un régime de retraite par capitalisation à cotisations définies (article 83 du Code général des impôts), ainsi que d’un contrat d’assurance-vie (article 82 du Code général des impôts). Par une décision du 16 décembre 2015, le Conseil d’administration a autorisé, conformément à l’article L. 225-38 du Code de commerce, la conclusion avec effet immédiat d’un avenant à chacun de ces contrats ayant principalement pour objet de plafonner ces prestations et cotisations. Ces avenants ont été approuvés par l’assemblée générale du 9 juin 2016, conformément aux dispositions de l’article L. 225-40 du même code. Le 30 mars 2020, le Conseil d’administration a pris acte qu’il résulte de l’article L. 137-11 du Code de la sécurité sociale, modifié par l’ordonnance n°2019-697 du 3 juillet 2019, qu’aucun nouvel adhérent ne pouvait être affilié au régime de retraite à prestations définies en vigueur au sein de la Société depuis le 4 juillet 2019 (parce qu’il conditionne la constitution de droits à prestations à l’achèvement de la carrière du bénéficiaire dans l'entreprise), et qu’aucun nouveau droit supplémentaire ne pouvait être acquis au titre de ce régime au titre des périodes d’emploi postérieures au 1 er janvier 2020. Il a décidé, en conséquence, de geler définitivement ledit régime de retraite à prestations définies à effet du 1 er janvier 2020. Il s’ensuit que le Président-Directeur Général n’a pas acquis de nouveau droit supplémentaire pour la période postérieure au 1 er janvier 2020, mais conserve les droits acquis jusqu’au 31 décembre 2019 inclus, qu’il sera en mesure de liquider dans les conditions prévues par ledit régime, conformément à l’article L. 137-11 précité qui dispose que « n'est pas considéré comme un nouveau droit supplémentaire le fait de calculer, sur le salaire de fin de carrière, les droits constitués au titre des périodes d'emploi antérieures au 1 er janvier 2020 dans les conditions prévues par le régime ». Les tableaux ci-dessous présentent les modalités précises de détermination de ces engagements ainsi que l’estimation du montant qui serait potentiellement versé au titre de chaque engagement et les charges afférentes pour la Société. Régime de retraite à prestations définies (article 39 du CGI) Conditions d'entrée - condition de présence ; - avoir au moins 60 ans ; - 24 mois d’ancienneté au moment du départ en retraite ; et - avoir liquidé ses droits à pension auprès des régimes obligatoires Modalités de détermination de la rémunération de référence Moyenne des trois plus importantes rémunérations perçues au cours des dix dernières années Rythme d’acquisition des droits 1,5 % de la rémunération de base par année d’ancienneté au-delà des 12 premiers mois Plafond éventuel 20% de la rémunération de référence Modalités de financement des droits Aucun versement en 2023 Montant estimatif de la rente à la date de clôture de l’exercice 15 % de la rémunération de référence : 90 783 €

98 Charges fiscales et sociales associées à la charge de la société Cotisations déductibles du résultat imposable et non soumises à CSG/CRDS Contribution sociale employeur versée sur les primes (24 %) Régime de retraite à cotisations définies (article 83 du CGI) Conditions d’entrée Début du mandat Modalités de détermination de la rémunération de référence Salaire brut annuel Rythme d’acquisition des droits 8 % des tranches A, B et C Plafond éventuel 8 fois le plafond annuel de la sécurité sociale Modalités de financement des droits par l’entreprise 28 154 € versés en 2023 Montant estimatif de la rente à la date de clôture de l’exercice 14 336 € Charges fiscales et sociales associées à la charge de la société Les cotisations sont : - déductibles du résultat imposable ; - soumises à la CSG et à la CRDS ; et - soumises à un forfait social de 20 % Par une décision du 16 décembre 2015, le Conseil d’administration a autorisé, conformément à l’article L. 225-38 du Code de commerce, la mise en place à compter du 1er janvier 2016 d’un contrat de retraite supplémentaire individuel relevant de l’article 82 du Code général des impôts. Cette convention a été approuvée par l’assemblée générale du 9 juin 2016, conformément aux dispositions de l’article L. 225- 40 du même code. Le tableau ci-dessous présente les modalités précises de détermination de cet engagement ainsi que les charges afférentes pour la Société. Régime de retraite à cotisations définies (article 82 du CGI) Conditions d’entrée N/A Modalités de détermination de la rémunération de référence Salaire brut annuel Rythme d’acquisition des droits 10% de la rémunération de référence Plafond éventuel Modalités de financement des droits par l’entreprise 64 071 € versés en 2023 Montant estimatif de la rente à la date de clôture de l'exercice N/A. Ce contrat n’est pas automatiquement débouclé sous forme de rente et le capital versé ou la rente servie dépendra également des cotisations versées par l’intéressé Charges fiscales et sociales associées à la charge de la société Les cotisations versées par l’entreprise sont : - déductibles du résultat imposable ; et - soumises à la CSG et à la CRDS

99 13.2.3 Clause de non-concurrence M. Olivier OBST ne bénéficie d’aucune indemnité de départ. Il aurait droit, le cas échéant, à l’indemnité légale ou conventionnelle au titre de la rupture de son contrat de travail prévue par la loi et la convention collective applicable. M. Olivier OBST est lié à EPC SA par une convention de non concurrence lui interdisant d’exercer, directement ou indirectement ou par personne interposée, en sa qualité de mandataire social, salarié ou prestataire de service, une quelconque activité dans le secteur de la production et la vente d’explosifs à usage industriel civil ou du forage minage, dans tout pays où le Groupe EPC exercera directement une telle activité à la date d’entrée en vigueur de son obligation de non concurrence, ainsi que dans l’activité de la déconstruction de bâtiments en France métropolitaine tant que le Groupe EPC y exerce cette activité, pendant une durée de 3 ans à compter de la plus tardive des dates de cessation de ses mandats sociaux dans le Groupe EPC ou de son contrat de travail. En contrepartie de cette obligation de non-concurrence, M. Olivier OBST percevra une indemnité d’un montant égal à 24 mois de rémunération brute fixe et variable, calculée sur la base des rémunérations perçues au cours des 12 mois précédent la cessation de ses mandats de président et directeur général d’EPC SA au titre de l’ensemble de ses mandats sociaux dans le Groupe EPC et payable en trois annuités d’égal montant. Ladite convention de non-concurrence ne pourra être modifiée qu’avec l’accord des deux parties signataires. Ladite convention a été autorisée conformément à l’article L. 225-38 du Code de commerce par le Conseil d’administration le 26 mars 2015. Elle a été approuvée par l’assemblée générale des actionnaires du 24 juin 2015, conformément aux dispositions de l’article L. 225-40 du même code. 13.3 Ratio et tableau de comparaison La présente section rassemble les informations requises par les articles L. 22-10-9 et suivants du Code de commerce concernant la comparaison des rémunérations des dirigeants mandataires et celles des salariés. Ces dispositions ne sont pas directement applicables à la Société. Elles visent en effet les salariés de la société cotée qui établit le rapport sur le gouvernement d’entreprise. Or, EPC n’employait aucun salarié au 31 décembre 2023, ni au cours des cinq années précédentes. Dans ces circonstances, s’inspirant des recommandations du Code AFEP MEDEF, en l’absence de recommandation sur ce point du Code Middlenext, la Société présente les ratios et le tableau de comparaison requis, en prenant en compte un périmètre représentatif comprenant 100% de la masse salariale ou des effectifs (hors mandataires sociaux) en France des sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-16 II du Code de commerce (en ce compris donc de la société ADEX dont le personnel lui fournit des prestations de services et dont elle détient directement et indirectement la totalité du capital depuis le 21 juin 2023 cf. Transactions avec les parties liées, Annexe 7.4 des Comptes consolidés), ci-après le « Périmètre Convenu ». En outre, conformément à la recommandation n°16 du Code Middlenext, la Société présente (i) un ratio complémentaire par rapport au SMIC et (ii) le montant du salaire le plus bas en France.

100 Ratios d’équité Ratio 1 Total des rémunérations attribuées ou versées au Président-Directeur Général (1) / Rémunération moyenne des salariés du Périmètre Convenu Ratio 2 Total des rémunérations attribuées ou versées au Président-Directeur Général / Rémunération médiane des salariés du Périmètre Convenu Ratio 3 Total des rémunération attribuées ou versées au Président-Directeur Général / Salaire le plus bas du Périmètre Convenu (2) Ratio 4 Total des rémunération attribuées ou versées au Président-Directeur Général / SMIC (1) Inclut les avantages en nature, alors que les rémunérations moyennes des salariés n’en incluent pas. (2) Le salaire le plus bas s’élève à 1.748,60 € bruts mensuels pour un temps plein. Ratio d’équité 2023 2022 2021 2020 2019 Ratio 1 15,63 12,73 16,48 14,12 13,59 Ratio 2 18,38 17,67 19,63 Non disponible Non disponible Ratio 3 33 25,22 Non disponible Non disponible Non disponible Ratio 4 33,66 31,43 35,90 31,37 31,66 (1) Le SMIC au 1 er janvier 2023 s’élevait à 1.709,28 € bruts mensuels pour un temps plein. (2) Le SMIC au 1 er janvier 2022 s’élevait à 1.603,12 € bruts mensuels pour un temps plein. (3) Le SMIC au 1 er janvier 2021 s’élevait à 1.554,58 € bruts mensuels pour un temps plein. (4) Le SMIC au 1 er janvier 2020 s’élevait à 1.539,42 € bruts mensuels pour un temps plein. (5) Le SMIC au 1 er janvier 2019 s’élevait à 1.521,22 € bruts mensuels pour un temps plein. Comparaison de l’évolution des rémunérations avec l’évolution de la performance du Groupe 2023 2022 2021 2020 2019 Rémunération du Président Directeur Général 690.448 € 604.598 € 669.693,06 € 579.568 € 577.859,72 € Rémunération moyenne des salariés du Périmètre Convenu 44.182 € 47.510 € 40.625 € 41.037 € 42.514 € Rémunération médiane des salariés du Périmètre Convenu 37.560 € 29.281 € 34.108 € Non disponible Non disponible
101 Afin de mettre ces données en perspective, les principaux chiffres opérationnels consolidés du Groupe EPC (hors ADEX) sont présentés ci-après : 2023 2022 2021 2020 2019 Résultat net consolidé 22,9 M€ 19 M€ 6,7 M€ -18,1 M€ -5,3 M€ Chiffres d’affaires 482,3 M€ 467,5 M€ 378 M€ 339 M€ 348 M€ ROC 33,2 M€ 26,2 M€ 17,4 M€ 7,4 M€ 11,9 M€

102 14. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION 14.1 Date d’expiration des mandats des administrateurs et dirigeants Voir section 12.1.2.1.1. 14.2 Contrats de service liant les administrateurs ou les dirigeants à la Société ou à l’une de ses filiales Au 31 décembre 2023 et à la date d’établissement du présent Document d’enregistrement universel, il n’existait ni n’existe pas de contrats de services conclu entre la Société (ou l’une de ses filiales) et l’un des membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance de la Société. 14.3 Comités du Conseil d’administration Dans l’exercice de ses différentes missions, le Conseil d’administration peut constituer des comités spécialisés, composés d’administrateurs nommés par lui, qui instruisent les affaires entrant dans ses attributions et lui soumettent leurs avis et propositions. Chaque comité rend compte de ses travaux au Conseil d’administration qui reste seul compétent pour prendre les décisions sur les sujets qui lui sont ainsi soumis. Les comités spécialisés peuvent solliciter des études techniques externes sur des sujets relevant de leurs compétences, aux frais de la Société, après en avoir informé le Président du Conseil d’administration et à charge d’en rendre compte au Conseil d’administration. En 2022, le Conseil d’administration était assisté, de manière permanente, par un comité d’audit et un comité des rémunérations. En mars 2023, le Conseil d’administration a élargi les attributions du comité des rémunérations, devenu comité des rémunérations et des nominations, et a constitué un nouveau, le comité stratégique et de la responsabilité sociétale et environnementale. 14.3.1 Comité d’audit Composition Le Comité d’audit est composé de trois (3) membres choisis, parmi les membres du Conseil d’administration. Les deux tiers au moins de ses membres sont des administrateurs indépendants. Au moins un administrateur indépendant doit être doté de compétences particulières en matière financière et comptable. Il ne comprend aucun dirigeant mandataire social. Au cours de l’exercice 2023 et à la date du présent Document d’enregistrement universel, ce comité est composé des membres suivants : - M. Patrick JARRIER, Président du Comité, - M. Thomas RIBEREAU, - Mme Veronika PEGUILHAN. Attributions Le Comité d’audit formule des avis ou des recommandations au Conseil d’administration concernant les comptes, l’audit interne et externe, et la politique financière de la société, et s’assure de la fiabilité et de la clarté des informations fournies aux actionnaires et au marché.

103 Dans l’exercice de ses missions, le Comité : a) Comptabilité - examine les méthodes et principes comptables adoptés pour l’établissement des comptes sociaux et consolidés qui sont soumis au Conseil d’administration, s’assure de leur pertinence, de la permanence constatée dans leur application ou du bien-fondé des éventuels changements proposés ; - examine les projets de comptes sociaux et consolidés, semestriels et annuels, préparés par la direction générale, avant leur présentation au Conseil d’administration ; - examine les projets de rapport de gestion du Conseil d’administration, semestriel et annuel, et tous autres rapports, avis, états, situations ou autres documents contenant des informations de nature comptable ou financière dont la publication est requise par la réglementation en vigueur, avant leur publication, ainsi que tous comptes établis pour les besoins d’opérations significatives spécifiques (apports, fusions, opérations de marché, mise en paiement d’acomptes sur dividendes, etc.) ; - examine le périmètre des sociétés consolidées, et le cas échéant, les raisons pour lesquelles des sociétés n'y seraient pas incluses, les variations de périmètre et leurs incidences ; - examine les risques et les engagements hors bilan significatifs ; b) Contrôle, audit interne, commissaires aux comptes : - vérifie que sont définies des procédures internes de collecte et de contrôle des informations garantissant la remontée rapide, l’exactitude et la pertinence de celles-ci ; - examine chaque année avec les responsables du contrôle interne et avec les commissaires aux comptes leurs plans d’interventions, les conclusions de leurs interventions, leurs recommandations et les suites qui y sont données ; - entend les responsables de l’audit interne et du contrôle au sein de la direction comptable, et donne son avis sur l’organisation du service ; - conduit la procédure de sélection des commissaires aux comptes, préalablement à leur désignation ou à leur renouvellement, et veille au respect des règles, principes et recommandations garantissant leur indépendance ; - formule un avis sur le montant des honoraires sollicités par les commissaires aux comptes pour l'exécution de leur mission de contrôle légal des comptes et toute autre mission ; - le cas échéant, autorise, au préalable, les missions que les commissaires aux comptes peuvent effectuer en dehors de leur mandat de contrôle des comptes, qui doivent être accessoires ou complémentaires à leur mission de contrôle des comptes, telles que des audits d'acquisition mais à l’exclusion de tout travaux d’évaluation ou de conseil ; - examine les conventions réglementées nécessitant l’autorisation préalable du Conseil d’administration ; - assure le suivi de l’efficacité du système de gestion des risques ; c) Politique financière : - examine toute question de nature financière ou comptable qui lui est soumise par le Conseil d’administration ou son président, et formule, en particulier, un avis sur tout projet d’augmentation de capital ou d’émission de valeurs mobilières ou d’emprunts. 14.3.2 Comité des rémunérations et des nominations Composition Le Comité des rémunérations est composé d’au moins deux membres choisis, parmi les membres du Conseil d’administration. Le président et la moitié des membres du comité sont choisis parmi les administrateurs qualifiés d’indépendants par le Conseil d’administration. Il ne comprend aucun dirigeant mandataire social. Au cours de l’exercice 2023 et à la date du présent Document d’enregistrement universel, ce Comité est composé des 2 membres suivants : - M. Patrick JARRIER, Président du Comité, - M. Louis GODRON.

104 Attributions en matière de rémunérations Le Comité a pour mission de formuler des avis ou recommandations au Conseil d’administration en matière de rémunération des administrateurs, du Président du Conseil d’administration, du Directeur général et des Directeurs généraux délégués. Il propose au Conseil d’administration un montant global pour la rémunération de l’activité de ses membres qui doit être proposé à l'assemblée générale de la société et lui donne un avis sur la répartition de la rémunération allouée par l’assemblée générale entre les administrateurs et les membres de ses comités, conformément aux dispositions du règlement intérieur du Conseil d’administration. Le cas échéant, il formule des propositions concernant les rémunérations exceptionnelles allouées par le Conseil d’administration à ses membres pour des missions ou mandats spécifiques qui leur seraient confiés. Il fait des propositions au Conseil d’administration concernant la rémunération du président du Conseil d’administration et du Directeur général. Ces propositions doivent tenir compte des recommandations du Code de gouvernement d’entreprise Middlenext auquel le Conseil d’administration a décidé d’adhérer. Dans ce cadre, le Comité formule un avis sur l’augmentation de la rémunération du Président-Directeur Général, du Président et/ou du Directeur général (et des Directeurs généraux délégués le cas échéant) ainsi que sur les objectifs conditionnant une éventuelle rémunération variable. Le cas échéant, le Comité examine et émet un avis sur la politique générale d’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions, ou d’actions gratuites et sur toute attribution d’options ou d’actions gratuites ou de toute autre forme d’intéressement au bénéfice des dirigeants et salariés de la société, ainsi que sur toute proposition d’augmentation du capital de la société sous la forme d’une offre réservée aux salariés. Attributions en matière de nominations Le Comité a pour mission d’assister le Conseil d’administration dans la composition des instances dirigeantes de la Société. Dans ce cadre, le Comité a notamment pour mission de faire des propositions au Conseil d’administration en vue de la nomination des membres du conseil (par l’assemblée générale ou par cooptation). A cet effet, il formule des recommandations motivées au Conseil d’administration, après avoir examiné tous les éléments à prendre en compte et notamment, la composition et l’évolution de l’actionnariat de la société et du groupe, ainsi que les potentiels conflits d’intérêts. En particulier, il tient compte de la proportion d’hommes et de femmes requise par la règlementation en vigueur, du nombre souhaitable de membres indépendants, de la diversité des compétences et des expériences des candidats et de l’opportunité des renouvellements lors de ses propositions. Le Comité organise dans ce cadre une procédure destinée à sélectionner les futurs administrateurs, indépendants ou non, et réalise ses propres études sur les candidats potentiels avant toute démarche auprès de ces derniers. Les résultats de la mise en place de cette procédure sont indiqués dans le rapport annuel sur le gouvernement d’entreprise. Il émet également des recommandations concernant la nomination du Directeur général, du Président du Conseil d’administration, le cas échéant du Président-Directeur Général, et plus généralement lors de la nomination ou du renouvellement de tout dirigeant mandataire social de la Société. La nomination et le renouvellement des membres et du président de chacun des comités issus du Conseil d’administration fait également l’objet de propositions du Comité. Le Comité établit et tient à jour un plan de succession des membres du Conseil d’administration et des dirigeants mandataires sociaux ainsi que des principaux cadres dirigeants du groupe aux fins d’anticiper des solutions de succession en cas de vacance imprévisible.

105 Les recommandations du Comité tendent à ce que les membres indépendants du Conseil d’administration et des comités spécialisés comportent, à tout moment, au minimum le nombre de membres indépendants requis par les principes de gouvernance auxquels la Société se réfère. Le Comité examine également l’évolution des règles de gouvernement d’entreprise et identifie les pratiques émergentes ou les développements significatifs de la règlementation et/ou des pratiques en matière de gouvernement d’entreprise. Il s’assure du respect du code Middlenext et analyse la situation au regard des rapports de l’AMF et du Haut Comité de Gouvernement d’Entreprise en la matière. Il mène des réflexions et formule des recommandations au Conseil d’administration sur les bonnes pratiques en matière de gouvernement d’entreprise. 14.3.3 Comité stratégique et de la responsabilité sociale et environnementale Composition Le Comité est composé de trois membres, désignés par le Conseil d’administration dont au minimum un membre est indépendant. Le Président du Conseil d’administration de la Société est membre du Comité qu’il préside. Il est composé de : - M. Olivier OBST, Président du Comité, - Mme Veronika PEGUILHAN, - M. Louis GODRON. Attributions Missions en matière de Stratégie Le Comité a pour mission de formuler des avis ou recommandations au Conseil d’administration sur la définition et la mise en œuvre de la stratégie du Groupe proposée par le Directeur Général de la Société, de proposer des axes de croissance, de sélectionner des opportunités d’investissement et de veiller à la performance du Groupe. Il examine notamment les projets d’investissements importants, en vue d’opérations de croissance externe ou organique, et les opérations de restructuration interne, les acquisitions et cessions significatives de participations et d’actifs, les opérations ou engagements susceptibles d’affecter significativement le résultat du groupe et les accords stratégiques significatifs d’alliance ou de coopération industrielle et financière. Il établit un rapport ou formule des observations sur toutes les opérations soumises à l’approbation du Conseil d’administration en application de l’article 2 de son règlement intérieur. Missions en matière de RSE Le Comité examine la stratégie du groupe en matière de responsabilité sociale et environnementale (« RSE »), assure le suivi des résultats de celle-ci et formule tout avis ou recommandation au Conseil d’administration. Il prépare également les travaux du Conseil d’administration en ce qui concerne le déploiement des politiques sociales et environnementales et, lorsqu’elles sont adoptées, mesure les progrès et l’atteinte des objectifs qu’elles ont fixés. Il examine les systèmes de reporting et de contrôle extra-financiers ainsi que l’information extra- financière publiée par le Groupe. En particulier, il fait une revue de la déclaration de performance extra- financière. Il réfléchit également au partage de la valeur et notamment, à l’équilibre entre le niveau de rémunération de l’ensemble des collaborateurs, la rémunération de la prise de risque de l’actionnaire et les investissements nécessaires pour assurer la pérennité de l’entreprise. Il fait un rapport écrit au Conseil d’administration de ses travaux en matière de RSE.

106 14.4 Travaux du Conseil d’administration et de ses Comités en 2023 Conseil d’administration Nombre de séances 7 Taux de participation 100% Sujets examinés - Présentation du Budget 2023 - Fixation de la rémunération du Président-Directeur Général - Étude d’un projet de prise de participation - Étude d’un projet de rachat d’activité - Examen de la situation des administrateurs au regard des critères d’indépendance - Examen des conventions réglementées et courantes - Arrêté des comptes sociaux et comptes consolidés de l’exercice 2022 - Proposition d’affectation du résultat - Arrêté du communiqué de presse relatif aux résultats - Point sur l’évaluation des travaux du Conseil d’administration - Approbation de la mise à jour des règlements et chartes du Conseil d’administration et de ses comités - Plan d’attribution d’option d’achat d’actions au bénéfice de l’ensemble des salariés du Groupe - Approbation du tableau de répartition des jetons de présence - Délibération sur la politique de la société en matière d’égalité professionnelle (art. L. 225-37-1 c.com) - Examen du projet de Document d’enregistrement universel 2022 - Point Sécurité - Activité du Groupe et Développements - Délégation au Président-Directeur Général à consentir des cautions, avals et garanties - Création du comité stratégique et de la responsabilité sociale et environnementale, nomination de ses membres et adoption de la charte dudit comité - Élargissement des attributions du comité des rémunérations devenu comité des rémunérations et des nominations et adoption d’une nouvelle charte pour ledit comité - Révision du règlement intérieur du Conseil d’administration - Élaboration et approbation des comptes consolidés semestriels au 30 juin 2023 - Étude de nouveaux contrats de financement - Acquisition des sociétés espagnoles VIBRAQUIPO et VIBRATESTING - Étude de projets d’acquisition - Développements stratégiques du Groupe - Point du Comité d’Éthique - Point sur la « Politique Diversité, Égalité et Inclusion » du Groupe Comité des rémunérations et des nominations Nombre de séances 2 Taux de participation 100% Ordre du jour - Propositions sur la rémunération du Président-Directeur Général - Avis sur l’augmentation de la rémunération du Président-Directeur Général et sur les objectifs conditionnant sa rémunération variable Comité d’audit Nombre de séances 3 Taux de participation 100% Ordre du jour - Examen des comptes consolidés et des comptes sociaux du Groupe EPC au titre de l’exercice 2022 - Examen des comptes consolidés du Groupe au 30 juin 2023 - Plan d’audit 2024

107 Comité stratégique et RSE Nombre de séances 2 Taux de participation 100 % Ordre du jour - Examen de la DPEF - Examen de la « Politique Diversité, Égalité et Inclusion » - Évolution du marché - Examen des opportunités de croissance 14.5 Gouvernement d’entreprise La Société se réfère au Code de gouvernement d’entreprise Middlenext (qui peut être consulté à l’adresse suivante : www.middlenext.com). Le Conseil d’administration se conforme aux recommandations et points de vigilance du Code Middlenext sous réserve des précisions ci-après. Lors de sa séance du 26 mars 2024, le Conseil d’administration a examiné particulièrement les recommandations auxquelles il ne se conformait pas ou pas complètement en 2023, afin de déterminer si une évolution était nécessaire ou appropriée. Selon le Code Middlenext, l’explication de la divergence par rapport à une préconisation manifeste cette « intelligence pratique » qui est le fondement d’une gouvernance raisonnable. Il est important de souligner que le choix entre ces deux options (comply or explain) n’entraîne aucun jugement de valeur quant à la qualité de la gouvernance mise en place au sein de la Société : une bonne explication aura ainsi une portée rigoureusement équivalente à celle du respect littéral de ce qui est suggéré par le Code, celui-ci ne faisant qu’émettre des propositions qui ne conviennent pas forcément à chaque entreprise. S’expliquer de manière circonstanciée et pertinente, c’est être conforme. Le tableau ci-dessous présente les recommandations de ce Code de gouvernement d’entreprise qui sont appliquées sans réserve par la Société et celles qui ne le sont pas ou pas complètement avec les explications appropriées, conformément au principe « comply or explain » rappelé ci-dessus.

108 # Recommandation Application Explications R1 Déontologie des « membres du Conseil » Il est recommandé que chaque « membre du Conseil » observe les règles de déontologie suivantes : - la recherche de l’exemplarité implique, à tous moments, un comportement cohérent entre paroles et actes, gage de crédibilité et de confiance ; - au moment de l’acceptation du mandat, chaque « membre du Conseil » prend connaissance des obligations en résultant et, notamment, celles relatives aux règles légales de cumul des mandats ; - au début de l’exercice de son mandat, il signe le règlement intérieur du conseil qui fixe, entre autres, le nombre minimum d’actions de la société que doit détenir chaque « membre du Conseil », sous réserve des dispositions statutaires ; - au cours du mandat, chaque « membre du Conseil » se doit d’informer le Conseil de toutes situations de conflit d’intérêts éventuelles (client, fournisseur, concurrent, consultant,…) ou avérées (autres mandats) le concernant ; - en cas de conflit d’intérêts, et en fonction de sa nature, le « membre du Conseil » s’abstient de voter, voire de participer aux délibérations, et à l’extrême, démissionne ; - chaque « membre du Conseil » respecte les prescriptions légales et réglementaires en vigueur en matière de déclaration des transactions et de période d’abstention d’intervention sur les titres de la société ; - chaque « membre du Conseil » est assidu et participe aux réunions du conseil et des comités dont il est membre ; - chaque « membre du Conseil » s’assure qu’il a obtenu toutes les informations nécessaires et en temps suffisant sur les sujets qui seront évoqués lors des réunions ; - chaque « membre du Conseil » respecte à l’égard des tiers une véritable obligation de confidentialité qui dépasse la simple obligation de discrétion prévue par les textes, il s’y engage formellement en apposant sa signature sur le règlement du Conseil ; - chaque « membre du Conseil » assiste aux réunions de l’assemblée générale. Il est recommandé que le « membre du Conseil », lorsqu’il exerce un mandat de « dirigeant », n’accepte pas plus de deux autres mandats de « membre du Conseil » dans des sociétés cotées, y compris étrangères, extérieures à son groupe. Appliquée R2 Conflits d’intérêts Le Conseil veille à mettre en place en son sein toutes procédures permettant la révélation et la gestion des conflits d’intérêts. Il se livre à toutes investigations raisonnables afin d’évaluer les mesures proportionnées à prendre (exposé clair des motifs, sortie de la salle des personnes concernées, …) pour assurer une prise de décision conforme à l’intérêt de l’entreprise. Les « membres du Conseil » s’engagent à déclarer, avant chaque réunion du Conseil, en fonction de l’ordre du jour, leurs éventuels conflits d’intérêts et à s’interdire de participer aux délibérations et au vote de tout sujet sur lequel ils seraient dans cette situation. Sous réserve de l’évolution des dispositions légales, le Conseil met en place une procédure annuelle de révélation et de suivi des conflits d’intérêts. Le président est le premier « garant » de la gestion des conflits d’intérêts et, en particulier, de ceux qui le concernent personnellement. Pour les conventions réglementées, en fonction de la configuration et des montants en jeu, le Conseil juge de la pertinence de recourir à une expertise indépendante. En ce qui concerne les commissaires aux comptes, il est recommandé, que hormis les attestations ainsi que les services rendus en application de textes légaux ou réglementaires, les entreprises confient les services autres que la certification des comptes (SACC) à un cabinet différent de celui du commissaire aux comptes de l’entreprise. L’ensemble de ces diligences est indiqué dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise Appliquée

109 # Recommandation Application Explications R3 Composition du Conseil, Présence de membres indépendants Il est recommandé que le Conseil comporte au moins deux « membres du Conseil » indépendants. - cinq critères permettent de présumer l’indépendance des « membres du Conseil », qui se caractérise par l’absence de relation financière, contractuelle, familiale ou de proximité significative susceptible d’altérer l’indépendance du jugement : - ne pas avoir été, au cours des cinq dernières années, et ne pas être salarié ni mandataire social dirigeant de la société ou d’une société de son groupe ; - ne pas avoir été, au cours des deux dernières années, et ne pas être en relation d’affaires significative avec la société ou son groupe (client, fournisseur, concurrent, prestataire, créancier, banquier,…) ; - ne pas être actionnaire de référence de la société ou détenir un pourcentage de droit de vote significatif; • ne pas avoir de relation de proximité ou de lien familial proche avec un mandataire social ou un actionnaire de référence ; - ne pas avoir été, au cours des six dernières années, commissaire aux comptes de l’entreprise. L’indépendance est aussi un état d’esprit qui indique avant tout celui d’une personne capable d’exercer pleinement sa liberté de jugement et de savoir, si nécessaire, s’opposer voire se démettre. L’indépendance est une manière de concevoir et d’approcher ses propres responsabilités, donc une question d’éthique personnelle et de loyauté vis-à-vis de l’entreprise et des autres « membres du Conseil ». C’est pourquoi il appartient au Conseil d’examiner au cas par cas la situation de chacun de ses membres au regard des critères énoncés ci-dessus. La qualité d’indépendant s’apprécie lors de la première nomination de « membre du Conseil » et chaque année au moment de la rédaction et de l’approbation du rapport sur le gouvernement d’entreprise. Sous réserve de justifier sa position, le Conseil peut considérer qu’un de ses membres est indépendant alors qu’il ne remplit pas tous ces critères ; à l’inverse, il peut également considérer qu’un de ses membres remplissant tous ces critères n’est pas indépendant. Afin de faciliter la lecture de la composition du Conseil et des comités, nous vous recommandons de les présenter à l’aide d’un tableau dont vous trouverez un modèle en page 44. Appliquée R4 Information des « membres du Conseil » Il est recommandé que la société fournisse aux « membres du Conseil », en un délai suffisant, toute information nécessaire entre les réunions du Conseil lorsque l’actualité de l’entreprise le justifie. Il est recommandé que le règlement intérieur prévoie les modalités pratiques de délivrance de cette information, tout en fixant des délais raisonnables. Il est également recommandé que les « membres du Conseil » évaluent eux- mêmes si l’information qui leur a été communiquée est suffisante et demandent, le cas échéant, toutes les informations complémentaires qu’ils jugeraient utiles. Appliquée R5 Formation des « membres du Conseil » Il est recommandé que le Conseil prévoie un plan de formation triennal (équivalent, par exemple, à 4 à 6 jours de formation par « membre du Conseil » sur la période) adapté aux spécificités de l’entreprise, destiné aux « membres du Conseil » salariés ou non. Ce plan prend en compte les équivalences acquises par l’expérience. Chaque année, le Conseil fait un point sur l’avancement du plan de formation et en rend compte dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise. Non appliquée Les administrateurs qui le souhaitent peuvent suivre le cycle de formation proposé par Middlenext, et une formation interne sur les spécificités des marchés sur lesquels opère le Groupe. En outre, le Conseil envisage d’établir et mettre en place un programme de formation pluriannuel à compter du second semestre 2024.

110 # Recommandation Application Explications R6 Organisation des réunions du Conseil et des comités Il est recommandé que la fréquence et la durée des réunions permettent un examen approfondi des thèmes abordés. Ceci implique aussi que les réunions soient préparées par tous en amont. Autant que faire se peut, pour des questions d’efficacité, le Conseil privilégie la présence physique. En cas d’impossibilité, l’organisation de visioconférence est préférable à l’échange téléphonique. La fréquence est à la discrétion de l’entreprise selon sa taille et ses caractéristiques propres, mais un minimum de 4 réunions annuelles est recommandé pour le Conseil. Chaque réunion du Conseil fait l’objet d’un procès-verbal résumant les débats. En revanche, il n’est pas pertinent de fixer a priori un minimum de réunions pour les comités spécialisés dont le rythme est laissé à leur libre appréciation. L’entreprise rend compte pour chaque comité de la fréquence de ses réunions. Le rapport sur le gouvernement d’entreprise doit indiquer le nombre de réunions annuelles du Conseil et le taux de participation des « membres du Conseil » et précise, le cas échéant, si les « membres du Conseil » échangent hors de la présence du « dirigeant ». Appliquée R7 Mise en place de comités Il est recommandé que chaque Conseil décide, en fonction de sa taille, de ses besoins et selon son actualité de s’organiser avec ou sans comités spécialisés ad hoc (rémunérations, nominations, …) qui seront éventuellement créés sur mesure. En tout état de cause c’est le Conseil qui demeure l’organe décisionnaire. Il est important que la présidence des comités spécialisés soit confiée à des « membres du Conseil » indépendants, sauf cas très particuliers dûment motivés. En ce qui concerne la mise en place du comité d’audit, le Conseil décide, conformément à la législation en vigueur, de créer un comité d’audit ou d’en assurer lui-même la mission dans les conditions définies par les textes. S’il se réunit en formation de comité d’audit, au moins un des membres indépendants du Conseil doit posséder des compétences particulières en matière financière, comptable ou de contrôle légal des comptes. Si le Conseil décide de créer un comité des nominations et/ou des rémunérations, il ne comporte aucun dirigeant mandataire social exécutif et est présidé par un membre indépendant. Appliquée, sauf en ce qui concerne la présidence du comité RSE Le Comité Stratégique et RSE comprend un administrateur indépendant, mais il est présidé par le Président-Directeur Général de la Société. La Société ne se conforme pas à la recommandation du Code Middlenext en ce qui concerne l’indépendance du président de ce comité parce que le Comité RSE est également un comité stratégique, et qu’il a donc paru nécessaire, en tout cas approprié, de confier la présidence de ce comité au Président du Conseil d’administration. Il est observé en outre que le Code AFEP MEDEF ne contient pas une telle recommandation en ce qui concerne le comité RSE. R8 Mise en place d’un comité spécialisé sur la Responsabilité sociale/sociétale et environnementale des Entreprises (RSE) Il est recommandé que chaque Conseil se dote d’un comité spécialisé en RSE. Ce comité, en fonction des sujets, travaille en lien avec les autres comités spécialisés. Par ailleurs, le Conseil est invité à réfléchir au partage de la valeur et, notamment, à l’équilibre entre le niveau de rémunération de l’ensemble des collaborateurs, la rémunération de la prise de risque de l’actionnaire et les investissements nécessaires pour assurer la pérennité de l’entreprise. Le comité RSE est présidé par un membre indépendant. Le comité peut se faire accompagner par des personnes qualifiées, autant que de besoin. Appliquée, sauf en ce qui concerne le Président du Comité (cf. R.7)

111 # Recommandation Application Explications R9 Mise en place d’un règlement intérieur du Conseil Il est recommandé de se doter d’un règlement intérieur du Conseil comportant au moins les huit rubriques suivantes : - rôle du Conseil et, le cas échéant, opérations soumises à autorisation préalable du Conseil ; - composition du Conseil/critères d’indépendance des membres ; - définition du rôle des éventuels comités spécialisés mis en place ; - devoirs des membres (déontologie : loyauté, non concurrencé, révélation et procédure de suivi des conflits d’intérêts et devoir d’abstention, éthique, confidentialité,…) ; - fonctionnement du Conseil (fréquence, convocation, information des membres, autoévaluation, utilisation des moyens de visioconférence et de télécommunication,…) et lorsqu’il existe des comités, en préciser les missions ; - modalités de protection des dirigeants sociaux : assurance responsabilité civile des mandataires sociaux (RCMS) ; - règles de détermination de la rémunération des « membres du Conseil » ; - la question du plan de succession du « dirigeant » et des personnes clés. Il est également recommandé que le règlement intérieur ou des extraits substantiels soient disponibles sur le site internet et, le cas échéant, explicités dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise. Appliquée R10 Choix de chaque « membre du Conseil » Il est recommandé que des informations suffisantes sur la biographie, en particulier la liste des mandats, l’expérience et la compétence apportées par chaque « membre du Conseil » soient mises en ligne sur le site internet de la société préalablement à l’assemblée générale statuant sur la nomination ou le renouvellement de son mandat. Ces informations sont incluses dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise ou dans le rapport présentant les résolutions à l’assemblée générale. Appliquée R11 Durée des mandats des « membres du Conseil » Il est recommandé que le Conseil veille à ce que la durée statutaire des mandats soit adaptée aux spécificités de l’entreprise, dans les limites fixées par la loi. Il est également recommandé que le renouvellement des « membres du Conseil » soit échelonné. La durée des mandats est clairement mentionnée dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise. Appliquée R12 Rémunération d’un « membre du Conseil » au titre de son mandat Il est recommandé qu’une rémunération minimale soit attribuée, notamment aux « membres du Conseil » indépendants. La répartition des rémunérations est arrêtée par le Conseil et prend en compte, pour partie, l’assiduité des « membres du Conseil » et le temps qu’ils consacrent à leur fonction, y compris l’éventuelle présence à des comités. Appliquée R13 Mise en place d’une évaluation des travaux du Conseil Il est recommandé qu’une fois par an, le président du Conseil invite les membres à s’exprimer sur le fonctionnement du Conseil, des comités éventuels, ainsi que sur la préparation de ses travaux. Cette discussion est inscrite au procès-verbal de la séance. Le Conseil, s’il le souhaite, peut se faire accompagner par un tiers. Le président rend compte dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise que cette procédure a bien eu lieu. Appliquée R14 Relation avec les « actionnaires » Au-delà des dispositions légales, le Conseil porte une attention toute particulière aux votes négatifs en analysant, entre autres, comment s’est exprimée la majorité des minoritaires. Le Conseil s’interroge sur l’opportunité de faire évoluer, en vue de l’assemblée générale suivante, ce qui a pu susciter des votes négatifs et sur l’éventualité d’une communication à ce sujet. Le rapport sur le gouvernement d’entreprise précise que cet examen a eu lieu. Il est recommandé que, hors assemblée générale, des moments d’échange avec les actionnaires significatifs soient organisés de façon à instaurer les conditions d’un dialogue fécond. En préalable à l’assemblée générale le « dirigeant » veille à rencontrer les actionnaires significatifs qui le souhaitent tout en veillant au respect de l’égalité d’information des actionnaires. Appliquée Le 27 mars 2024, le Conseil d’administration a procédé à un examen des votes négatifs exprimés lors de l’assemblée générale du 28 juin 2023. Le Président Directeur Général rencontre les actionnaires significatifs chaque fois qu’ils en ont fait la demande. R15 Politique de diversité et d’équité au sein de l’entreprise Il est recommandé qu’au-delà de la loi, et en tenant compte du contexte métier, le Conseil vérifie qu’une politique visant à l’équilibre femmes hommes et à l’équité est bien mise en œuvre à chaque niveau hiérarchique de l’entreprise. Le Conseil précise dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise la politique engagée et les résultats obtenus lors de l’exercice. Appliquée

112 # Recommandation Application Explications R16 Définition et transparence de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux Il est recommandé que le Conseil de chaque entreprise détermine le niveau et les modalités de rémunération de ses dirigeants ainsi que l’information qui en est faite, conformément aux exigences légales et réglementaires. a) Les 7 principes fondant le niveau et les modalités de rémunération des dirigeants : exhaustivité, équilibre, benchmark, cohérence, lisibilité, mesure, transparence ; b) Ratio d’équité Quel que soit le marché de cotation, au-delà de la loi, il est recommandé de publier un ratio d équité complémentaire : la comparaison par rapport au SMIC, valeur de référence indépendante et dénominateur fixe pour toutes les entreprises. Chaque entreprise est invitée à communiquer, si elle le souhaite, le montant du salaire le plus bas, s’il est supérieur au SMIC. Appliquée R17 Préparation de la succession des « dirigeants » Il est recommandé que le sujet de la succession soit régulièrement inscrit à l’ordre du jour du Conseil ou d’un comité spécialisé afin de vérifier que la problématique a été abordée ou que son suivi a été effectué annuellement. Selon les situations, notamment en cas de succession dans une entreprise familiale, il peut être opportun de changer de structure de gouvernance et de passer soit d’une structure moniste à une structure duale, et réciproquement, soit de revoir la répartition des fonctions entre président et directeur général. Appliquée partiellement (cas d’une vacance imprévisible) Il n’y a pas à ce jour de processus décisionnel arrêté pour l’élaboration d’un plan de succession du Président-Directeur Général, qui n’est pas d’actualité, hors le cas d’une vacance imprévisible. Depuis la crise Covid, le Conseil d’administration a arrêté le plan de succession établi par le management pour remédier à une vacance imprévisible des mandataires sociaux. Ce plan est toujours d’actualité. R18 Cumul contrat de travail et mandat social Il est recommandé que le Conseil, dans le respect de la réglementation, apprécie l’opportunité d’autoriser ou non le cumul du contrat de travail avec un mandat social de président, président-directeur général, directeur général (sociétés anonymes à conseil d’administration), président du directoire (sociétés anonymes à directoire et conseil de surveillance) et gérant (sociétés en commandite par actions). Le rapport sur le gouvernement d’entreprise en expose les raisons de façon circonstanciée Appliquée R19 Indemnités de départ Il est recommandé, dans le cas où une indemnité de départ a été prévue dans des conditions conformes à la loi, que son plafond, après prise en compte de l’indemnité éventuellement versée au titre du contrat de travail ou d’une indemnité de non-concurrence n’excède pas deux ans de rémunération (fixe et variable), sauf dans le cas où la rémunération du « dirigeant » est notoirement en deçà des médianes du marché (cas, en particulier, des jeunes entreprises). Il est également recommandé d’exclure tout versement d’indemnités de départ lié au mandat, à un dirigeant mandataire social s’il quitte à son initiative la société pour exercer de nouvelles fonctions, ou change de fonctions à l’intérieur d’un groupe. Il convient par ailleurs d’éviter tout gonflement artificiel de sa rémunération dans la période préalable au départ. Appliquée R20 Régimes de retraite supplémentaires Outre l’application des procédures d’autorisations prévues par la loi, il est recommandé que la société rende compte dans son rapport sur le gouvernement d’entreprise des éventuels régimes de retraite supplémentaires à prestations définies qu’elle a pu mettre en place au bénéfice des mandataires dirigeants et les justifie dans une optique de transparence. Appliquée R21 Stock-options et attributions gratuites d’actions Conditions d’attribution : Il est recommandé de ne pas concentrer à l’excès sur les dirigeants l’attribution de stock-options ou d’actions gratuites. Il est également recommandé de ne pas attribuer de stock-options ou d’actions gratuites à des dirigeants mandataires sociaux à l’occasion de leur départ. Conditions d’exercice et d’attribution définitive : Il est recommandé que l’exercice de tout ou partie des stock-options ou l’attribution définitive de tout ou partie des actions gratuites au bénéfice des dirigeants soient soumis à des conditions de performance pertinentes traduisant l’intérêt à moyen long terme de l’entreprise appréciées sur une période d’au moins 3 ans. Appliquée R22 Revue des points de vigilance Toute adoption du présent Code engage le Conseil à prendre connaissance des points de vigilance et à les revoir régulièrement. Les entreprises communiquent toute l’information nécessaire sur les points de vigilance du Code. Appliquée
113 14.6 Incidences significatives potentielles sur la gouvernance d’entreprise A la date du présent Document d’enregistrement universel, aucun changement de la gouvernance de la Société n’est envisagé.

114 15. SALARIÉS 15.1 Nombre de salariés Le tableau ci-dessous présente la répartition par zone de l’ensemble des salariés des sociétés du Groupe, en ce compris la totalité des salariés des joint-ventures et le nombre total de salariés du Groupe hors joint-ventures. ZONES 31/12/2023 31/12/2022 31/12/2021 Afrique 339 319 309 Asie Pacifique 569 488 441 Total Afrique Asie Pacifique 908 807 750 Europe du Nord 311 343 336 Amérique 112 117 100 Démolition 496 484 475 Europe Méditerranée 832 761 766 ADEX 55 48 41 Autres entités du Groupe (EPC2i, DIOGEN, SMA) 54 Total Europe Méditerranée, Amériques, Holding, Autres entités 1.865 1.753 1.718 Total Groupe y compris Joint- Ventures 2.773 2.560 2.468 Total Groupe hors Joint-Ventures 2.167 1.979 1.910 Au 31 décembre 2023, la Société et ses filiales, directes ou indirectes, en France employaient globalement 979 salariés. 15.2 Participation dans le capital et stock-options détenues par les membres des organes d’administration et de direction Voir section 12.1.3.3. 15.3 Accords prévoyant une participation des salariés dans le capital de la Société A l’exception du plan d’option d’achat 2023-01 décrit en section 13.1.2, il n’existe pas d’accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de la Société.

115 16. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES 16.1 Actionnaires détenant plus de 5 % du capital Le capital social de la Société est composé de 2.262.830 actions. Lors de la dernière publication du nombre d’actions et de droit de vote, en date du 15 avril 2024, ces 2.262.830 actions représentaient 3.679.544 droits de vote théoriques calculés conformément à l’article 233-16 du Règlement Général de l’AMF, c’est-à-dire y compris les actions privées de droits de vote, et 3.520.090 droits de vote exerçables, compte tenu des 159.454 actions autodétenues privées de droits de vote. Sur la base des registres tenus par Société Générale Securities Services au 2 avril 2024, 1.879.300 actions représentant 83,05 % du capital, étaient inscrites au nominatif et 1.413.360 actions inscrites au nominatif possédaient des droits de vote double. A la connaissance de la Société, les actions et droits de vote de la Société étaient répartis comme suit : Détenteur Nombre d’actions % du Capital Nombre de droits de vote théoriques % des droits de vote théoriques Nombre de droits de vote exerçables % des droits de vote exerçables 4 Décembre 4.526 0,20% 4.526 0,12% 4.526 0,13% E.J. Barbier 1.344.856 59,43% 2.529.961 68,76% 2.529.961 71,87% Sous-total 4 Décembre (1) 1.349.382 59,63% 2.534.487 68,88% 2.534.487 72,00% Autodétention (2) 159.454 7,05% 159.454 4,33% - - Candel & Partners (3) 245.000 10,83% 415.000 11,28% 415.000 11,79% Autres et Flottant 508.994 22,49% 570.603 15,51% 570.603 16,21% Total 2.262.830 100% 3.679.544 100% 3.520.090 100% (1) 4 Décembre détient 100% du capital et des droits de vote d’E.J. Barbier. Il est rappelé que le 17 décembre 2020, la société 4 Décembre (contrôlée par la société Argos Wityu SAS) a acquis, directement et indirectement via l’acquisition de la totalité du capital de la société E.J. Barbier, 79,15% du capital et 81,34% des droits de vote de la Société (en ce compris 16.102 actions de la Société détenues par celle-ci) (cf. Décision AMF 220C5477 du 18 décembre 2020). En conséquence, le 18 décembre 2020, la société E.J. Barbier a déposé une offre publique d’achat sur la totalité des actions de la Société non détenues (ou contrôlées) directement ou indirectement par l’Initiateur au prix de 400€ par action (l’« Offre »). L’Offre portait sur un nombre total maximum de 35.138 actions représentant 20,87% du capital et 12,46% des droits de vote de la Société. L’AMF a déclaré l’Offre conforme le 16 février 2021 (cf. Décision AMF 221C0373 du 16 février 2021). L’Offre, réalisée selon la procédure simplifiée régie par les articles 233-1 2° et suivants du Règlement Général de l’AMF, a été ouverte du 18 février au 3 mars 2021. Aucune action n’a été apportée à l’Offre (cf. Décision AMF 221C0481 du 4 mars 2021). (2) Y compris 3.354 actions propres détenues dans le cadre du contrat de liquidité. (3) Sur la base de la Décision AMF 223C1001 en date du 30 juin 2023. Concerne M. Allan Green et la société Candel & Partners (529 263 595 RCS Paris, anciennement dénommée Consellior), qu’il contrôle et qui a absorbé la société Consellior le 25 juin 2021. Sur la base des registres tenus par Société Générale Securities Services au 2 avril 2024, Candel & Partners détenait 170.000 actions inscrites au nominatifs et 170.000 droits de vote double.

116 Au 13 avril 2023, à la connaissance de la Société, les actions et droits de vote de la Société étaient répartis comme suit (cf. Document d’enregistrement universel 2022 enregistré le 28 avril 2023 sous le numéro R.23-024) : Détenteur Nombre d’actions % du Capital Nombre de droits de vote théoriques % des droits de vote théoriques Nombre de droits de vote exerçables % des droits de vote exerçables 4 Décembre 4.526 0,20% 4.526 0,13% 4.526 0,14% E.J. Barbier (1) 1.344.856 59,43% 2.529.961 72,90% 2.529.781 76,43% Sous-total 4 Décembre 1.349.382 59,63% 2.534.487 73,03% 2.534.307 76,56% Autodétention (2) 160.225 7,08% 160.225 4,62% - - Candel & Partners (3) 232.981 10,30% 232.981 6,71% 232.981 7,04% Autres et Flottant 520.242 22,99% 520.242 14,99% 520.242 16,47% Total 2.262.830 100% 3.470.556 100% 3.310.331 100% (1) L’augmentation de la participation d’E.J. Barbier par rapport au 8 avril 2021 résulte de la révocation du prêt d’actionnaires de 200 actions EPC consenti à Mme Nathalie Brunelle Soulas à la suite de la cessation de son mandat d’administrateur et de la mise en place d’un nouveau prêt de 20 actions au profit de Mme Véronika Peguilhan, administrateur. (2) Y compris 3.205 actions propres détenues dans le cadre du contrat de liquidité. (3) Sur la base de la Décision AMF 221C1586 en date du 29 juin 2021. Concerne M. Allan Green et la société Candel & Partner (529 263 595 RCS Paris, anciennement dénommée Consellior), qu’il contrôle et qui a absorbé la société Consellior le 25 juin 2021. Sur la base des registres tenus par Société Générale Securities Services au 12 avril 2023, Candel & Partners détenait 170.000 actions inscrites au nominatifs et aucun droit de vote double. Au 8 avril 2022, à la connaissance de la Société, les actions et droits de vote de la Société étaient répartis comme suit (cf. Document d’enregistrement universel 2021 enregistré le 29 avril 2022 sous le numéro R.22-018) : Détenteur Nombre d’actions % du Capital Nombre de droits de vote théoriques % des droits de vote théoriques Nombre de droits de vote exerçables % des droits de vote exerçables 4 Décembre 4.526 0,20% 4.526 0,13% 4.526 0,14% E.J. Barbier 1.344.676 59,42% 2.529.781 72,82% 2.529.781 76,36% Sous-total 4 Décembre 1.349.202 59,62% 2.534.307 72,95% 2.534.307 76,50% Auto- détention 161.173 7,12% 161.173 4,64% - - M. Allan Green et affiliés 232.981 10,30% 232.981 6,71% 232.981 7,03%

117 Flottant 519.474 22,96% 545.575 15,70% 545.575 16,47% Total 2.262.830 100% 3.474.036 100% 3.312.863 100% Il est rappelé que : - l’assemblée générale extraordinaire du 22 avril 2021 a décidé la division de la valeur nominale des actions par 10 ; - le 26 mai 2021, 391.991 nouvelles actions ordinaires ont été émises en représentation des 29.473 parts de fondateur d’EPC en circulation qui ont été annulées (cf. section 19.1.2). Le nombre d’actions composant le capital est en conséquence passé de 1.684.400 à 2.076.391 ; - le 28 juin 2021, 186.839 nouvelles actions ordinaires ont été émises dans le cadre d’une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription ; - au résultat de ces opérations, entre le 5 février 2021 et le 28 juin 2021, le nombre d’actions composant le capital est passé de 168.400 à 2.262.830. Au 5 février 2021, à la connaissance de la Société, les actions et droits de vote de la Société étaient répartis comme suit (cf. Document d’enregistrement universel 2019 enregistré le 16 février 2021 sous le numéro R.21-003) : Détenteur Nombre d’actions % du Capital Nombre de droits de vote théoriques % des droits de votes théoriques 4 Décembre 230 0,14% 230 0,13% E.J. Barbier 116.930 69,43% 72,82% Sous-total 4 Décembre 117.160 69,57% 72,95% Auto-détention 16.102 9,56% 16.102 5,71% M. Allan Green et affiliés 19.200 11,40% 19.200 6,81% Flottant 15.938 9,46% 17.058 6,05% Total 168.400 100% 282.033 100% 16.2 Existence de droits de vote différents Un droit de vote double est conféré à toutes les actions nominatives, entièrement libérées inscrites depuis cinq ans au moins au nom d’un même titulaire. En outre, en cas d’augmentation du capital par incorporation des réserves, bénéfices ou primes d’émission, ce droit de vote est conféré dès leur émission aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit (Article 27). Toute action convertie au porteur ou transférée en propriété perd le droit de vote double. Néanmoins, le transfert par suite de succession, de liquidation de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs au profit d'un conjoint ou d'un parent au degré successible ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai d’acquisition des droits de vote double ; il en est de même en cas de transfert par suite d'une fusion ou d'une scission d'une société actionnaire. 16.3 Contrôle de la Société A la date de publication du présent Document d’enregistrement universel, la société 4 Décembre détient, directement et indirectement à travers la société E.J Barbier, 1.344.856 actions de la Société lui en conférant le contrôle au sens des articles L.233-7 et L.233-16 du code de commerce.
118 4 Décembre SAS, est elle-même contrôlée par la Société de gestion Argos Wityu SAS à travers quatre fonds : Argos VII-A, Argos VV-B, Argos VII-C et Argos VII F&F). Les modalités de détention sont décrites dans l’organigramme ci-dessous : La Société a mis en œuvre plusieurs mesures visant à éviter que le contrôle ne soit exercé de manière abusive. Elle a adhéré au Code d’entreprise Middlenext et se soumet à ses recommandations (cf. section 14.5). Le Conseil d’administration comprend deux administrateurs indépendants (cf. section 12.1.2.2). Il a adopté une charte de l’administrateur qui contient des règles strictes quant à la prévention des conflits d’intérêts et constitué des comités (Comité d’audit, Comité des rémunérations et des nominations, Comité stratégique et de la responsabilité sociale et environnementale). Le Président-Directeur Général n’est pas lié aux fonds Argos. 16.4 Accord dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement de contrôle de l’émetteur Néant.

119 17. TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIEES 17.1 Détail des transactions avec des parties liées Le Groupe entretient des relations avec les parties liées (non consolidées par EPC SA) suivantes : • 4 Décembre (maison mère d’EPC SA), • EJ Barbier (holding intermédiaire), • Adex, qui était une filiale d’EJ Barbier jusqu’au 20 juin 2023 et qui est une filiale d’EPC SA depuis le 21 juin 2023, ainsi que sa filiale Adex Services Limited. En milliers d’euros Exercice 2023 Exercice 2022 Adex SNC (*) 5 658 9 968 Prestation d’assistance et de conseil réalisées par ADEX SNC (1) Personnel mis à disposition Nitrates & Innov. Refacturation SMA (téléphone) Refacturation EPC SA (téléphone) Refacturation MCS (prestations sur chantier Neom) 5 483 - - - 175 9 876 89 2 1 0 Adex Services Limited (*) 425 878 Prestations de management EPC UK réalisées par Adex Services Ltd (2) 425 878 EJ Barbier 561 291 Prestation de services informatiques EPC SA (3) Prestation de services informatiques EPC France (3) Prestation de services informatiques Adex (3) (**) Cession logiciels (**) Assurance responsabilité civile des dirigeants (4) 114 182 115 73 77 50 166 N/A N/A 75 4 Décembre (**) 677 Prestation de conseils stratégiques et financiers Adex 677 Total 7 321 11 137 (*) facturation du 1 er janvier au 20 juin 2023 (**) facturation du 21 juin au 31 décembre 2023 (1) La société EPC n’emploie aucun salarié. Elle ne dispose donc pas en propre des ressources humaines nécessaires à la réalisation de ses obligations de société cotée et d’holding animatrice d’un groupe de sociétés. Adex, qui employait 55 salariés au 31 décembre 2023, lui fournit conseil et assistance dans les domaines suivants : administratif et financier (contrôle de gestion, trésorerie, financement, comptabilité, consolidation, communication financière), juridique et fiscal, ressources humaines, assurance, audit interne, stratégie et développement, marketing, logistique achat, sécurité, santé et environnement. En contrepartie de ses services, Adex perçoit une rémunération correspondant à ses charges de fonctionnement au titre desdits services augmentée d’une marge destinée notamment à couvrir ses frais directs non affectés. Une partie de ces services est rendue au bénéfice des filiales d’EPC SA, et EPC SA refacture les filiales concernées. Jusqu’au 20 juin 2023, Adex était une filiale de la société E.J. Barbier (qui détenait 95% de ses parts sociales, EPC SA n’en détenant que 5%). Depuis le 21 juin 2023, EPC SA détient, directement et

120 indirectement, la totalité du capital d’Adex. La convention de prestation de services en vigueur entre Adex et EPC SA à la date de cette opération s’est poursuivie aux mêmes conditions depuis. Les flux mentionnés dans le tableau ci-dessus pour l’exercice 2023 correspondent au montant dus au titre de cette convention pour la période du 1 er janvier au 20 juin 2023, ce qui explique l’écart avec l’exercice 2022. (2) Adex Services Limited, dont la totalité du capital est détenue par Adex, fournit à EPC UK (dont EPC SA détient 100% du capital) conseil et assistance dans les matières suivantes : business développement, communication et marketing, juridique et fiscal, ressources humaines. En contrepartie de ses services, Adex Services Limited perçoit une rémunération correspondant à ses charges de fonctionnement au titre desdits services augmentée d’une marge destinée notamment à couvrir ses frais directs non affectés. La convention de prestation de services en vigueur entre Adex Services Limited et EPC UK à la date de l’acquisition par EPC SA de la totalité du capital d’Adex s’est poursuivie aux mêmes conditions depuis. Les flux mentionnés dans le tableau ci-dessus pour l’exercice 2023 correspondent au montant dus au titre de cette convention pour la période du 1 er janvier au 20 juin 2023, ce qui explique l’écart avec l’exercice 2022. (3) Afin d’alléger les investissements d’EPC SA en matière informatique, EJ Barbier, qui consolidait EPC SA et ses filiales dans ses comptes, avait acquis certains serveurs et logiciels (Salle serveur, système PRA, ERP, SIRH, …), qu’elle a mis à disposition d’Adex, d’EPC SA et d’EPC France, et dont elle finançait la maintenance applicative, l’assistance technique et les adaptations nécessaires, effectuées par les sociétés éditrices de logiciels. En contrepartie de ses services, EJ Barbier percevait d’Adex, EPC SA et d’EPC France une rémunération correspondant à ses charges de fonctionnement au titre desdits services augmentée d’une marge destinée notamment à couvrir ses frais directs non affectés. Dans le cadre d’une réorganisation et d’une modernisation de l’infrastructure informatique du Groupe : - fin 2022, EJ Barbier a externalisé la gestion de ses serveurs informatiques auprès d’un prestataire tiers ; - en plusieurs étapes, à compter du 1 er juin 2023, EJ Barbier et EPC SA ont obtenu des sociétés éditrices des logiciels mis à disposition d’Adex, EPC SA et EPC France l’autorisation de les transférer à EPC SA, moyennant dans certains cas une augmentation significative de la redevance de maintenance annuelle ; - le 31 décembre 2023, EJ Barbier a cédé à EPC SA les logiciels objet de la convention de prestation de services précités pour leur valeur nette comptable au 31 décembre 2023 ; - les conventions qui existaient entre EJ Barbier et Adex, EPC SA et EPC France ont été résiliées à effet du 31 décembre 2023. Les flux mentionnés dans le tableau ci-dessus pour l’exercice 2023 intègrent les coûts de cette réorganisation et les coûts supportés par ADEX à compter du 21 juin 2023, ce qui explique l’écart entre 2022 et 2023. (4) La police d’assurance responsabilité civile des dirigeants du groupe EJ Barbier est souscrite au niveau d’EJ Barbier, qui refacture à EPC SA la quote-part des primes correspondant à l’assurance de ses dirigeants. (5) La société 4 Décembre, qui emploie deux salariés, fournit des prestations de conseils stratégiques et financiers à la société ADEX. En contrepartie de ses services, 4 Décembre perçoit une rémunération correspondant à ses charges de fonctionnement au titre desdits services augmentée d’une marge destinée notamment à couvrir ses frais directs non affectés. Le coût de cette prestation est intégré dans les transactions avec les parties non consolidées par EPC SA depuis le 21 juin 2023. Les flux mentionnés dans le tableau ci-dessus pour l’exercice 2023 correspondant au montant dus au titre de cette convention pour la période du 21 juin au 31 décembre 2023.

121 Les sommes dues par le Groupe au titre de conventions conclues par EPC SA et ses filiales avec des sociétés liées non consolidées par EPC SA s’élèvent globalement à 1.201 K€ à fin décembre 2023 contre 5.618 K€ à fin 2022. 17.2 Informations relatives aux conventions réglementées 17.2.1 Revue périodique des conventions réglementées Le Conseil d’administration a adopté une charte interne sur les conventions réglementées soumises à la procédure prévue par les articles L. 225-38 à L. 225-42 du Code de commerce. Elle facilite l’identification par les sociétés du Groupe des conventions qui, parce qu’elles concernent directement ou indirectement un dirigeant ou un actionnaire, doivent être soumises à la procédure des conventions réglementées (autorisation préalable du conseil d’administration, rapport spécial des commissaires aux comptes, approbation par l’assemblée générale) à moins qu’elles ne soient qualifiées de conventions courantes conclues à des conditions normales, et permet au Conseil d’administration d’évaluer régulièrement si les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales remplissent bien ces conditions, conformément aux dispositions de l’article L. 225-39 du Code de commerce, instituées par la Loi Pacte du 22 mai 2019. La charte prévoit que : - La direction juridique, avec le support éventuel de la direction financière, se prononce sur la qualification de la convention. L’examen de qualification de toute nouvelle convention se réalise au regard d’une liste de catégories de conventions dressées par le Groupe et qui bénéficient d’une présomption de caractère courant. En cas de doute sur la qualification d’une convention, l’avis des commissaires aux comptes pourra être recueilli. - Une fois par an, le Conseil d’administration examine les conventions conclues et autorisées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours du dernier exercice. Lors de cette même réunion, il est rendu compte au Conseil d’administration de l’application de la procédure mise en place pour évaluer les conventions courantes et conclues à des conditions normales. - Les conventions réglementées autorisées par le Conseil d’administration et non encore approuvées par l’assemblée générale sont décrites dans le rapport spécial des commissaires aux comptes. Ce rapport mentionne également les conventions réglementées dont l’effet perdure dans le temps. Chaque année, le Conseil d’administration passe en revue ces conventions poursuivies. Seules les nouvelles conventions sont soumises au vote de l’assemblée. Par ailleurs, conformément aux dispositions de l’article L. 225-37-4 du Code de commerce, le Conseil doit identifier les conventions intervenues, directement ou par personne interposée, entre, d'une part, l'un des mandataires sociaux ou l'un des actionnaires disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % d'une société et, d'autre part, une autre société contrôlée par la première au sens de l'article L. 233-3 du Code de commerce. Ces conventions doivent être mentionnées dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise. Examen des conventions réglementées autorisées et conclues au cours de l’exercice 2023 Une seule convention réglementée a été autorisée et conclue par le Conseil d’administration en 2023. Il s’agit de la convention relative à l’acquisition par EPC et EPC France de 95% de la SNC ADEX auprès de la Société E.J. Barbier. Les principales caractéristiques de cette convention sont résumées ci-après : Personnes concernées au sens de l’article L. 225-38 du Code de commerce : • Entité concernée : STE E.J. BARBIER, actionnaire détenant plus de 5% du capital de la Société, • Dirigeant concerné : M. Olivier OBST – Président Directeur Général des sociétés E.B. Barbier, cédante, et EPC SA, cessionnaire. Nature et objet de la convention : Convention prévoyant l’acquisition par EPC SA, qui détenait déjà 5% du capital d’ADEX, et EPC France du solde du capital d’ADEX (95%) auprès de la STE EJ BARBIER au prix global d’un (1) euro.

122 Autorisation préalable du Conseil d’administration d’EPC SA : 28 mars 2023. Signature et exécution de la convention : 21 juin 2023. Motif justifiant de l’intérêt de la convention pour la Société : Rationalisation de la structure du Groupe EPC. Information du marché : le contexte et les conditions de cette opération sont décrits dans le document d’enregistrement universel de la Société enregistré par l’AMF le 28 avril 2023 (cf. sections 17.2.1 et 17.2.3). L’exécution de l’opération a donné lieu à un communiqué de la Société en date du 21 juin 2023, conformément aux dispositions de l’article L.22-10-13 du Code de commerce Vote de l’assemblée générale : Cette convention a été soumise à l’assemblée générale du 28 juin 2023, sur le rapport spécial des commissaires aux comptes en date du 21 avril 2023. La résolution correspondante (4 ème résolution) a été rejetée, l’actionnaire majoritaire étant privé de son droit de vote et la majorité des minoritaires s’étant abstenu. Un seul actionnaire minoritaire a voté contre l’adoption de cette résolution. Examen des conventions réglementées autorisées et conclues au cours d'exercices antérieurs à 2023, qui ont été poursuivies en 2023 Néant Examen des conventions réglementées autorisées et conclues au cours d'exercices antérieurs à 2023, qui n’ont pas fait l’objet d’exécution en 2023 Les conventions réglementées suivantes, autorisées et approuvées au cours d’exercices antérieurs à 2023, sont toujours en vigueur mais n’ont pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice 2023 : - le contrat de travail consenti par ADEX à M. Olivier Obst, Président-Directeur Général d’EPC, dont la suspension a été autorisée par le Conseil d’administration du 11 décembre 2014 et l’avenant à ce contrat de travail autorisé par les Conseils d’administration des 4 février 2014 et 26 mars 2015 ; - la convention de non-concurrence de M. Olivier Obst, Président-Directeur Général d’EPC autorisée par le Conseil d’administration du 26 mars 2015. Examen des conventions courantes échappant à la procédure des conventions réglementées poursuivies ou conclues en 2023 Les conventions suivantes, conclues au cours d’exercice antérieurs, ont été identifiées comme susceptibles de relever de la procédure des conventions réglementées : - la convention de prestation de services informatiques conclues entre EJ Barbier et EPC SA le 10 octobre 2014 avec effet rétroactif au 1 er janvier 2013 et prévoyant une rémunération au profit d’EJ Barbier calculée sur la base des coûts réels augmentés d’une marge de 8%. Conclue pour une durée initiale d’un an et reconduite chaque année depuis le 1 er janvier 2014, cette convention a pris fin le 31 décembre 2023. - la convention de prestation de services conclue entre Adex et la Société le 6 mars 2013 avec effet rétroactif au 1 er janvier 2013, pour une durée d’un an, qui a été reconduite chaque année depuis ; elle prévoit une rémunération au profit d’Adex calculée sur la base des coûts réels augmentés d’une marge de 8%. - les conventions de domiciliation des sociétés du Groupe EPC à la suite du déménagement et la convention de sous location conclu entre EPC SA et Adex (sous-locataire) conclues et poursuivies depuis. Ces conventions bénéficient d’une présomption de caractère courant dans un Groupe. Par ailleurs, leurs conditions financières sont normales, soit parce qu’elles sont conformes aux usages en la matière (facturation sur la base des coûts réels augmentée d’une marge de 6 à 10%), soit parce qu’elles reproduisent les conditions convenues par EPC avec le bailleur tiers. Au-delà du fait qu’il s’agit d’une convention portant sur des opérations courantes conclues à des conditions normales, la convention précitée entre Adex et EPC SA échappe également à la procédure

123 des conventions réglementées en application de l’article L.225-39 du Code de commerce depuis le 21 juin 2023 parce que désormais EPC SA détient, directement et indirectement, la totalité du capital d’ADEX. En 2023, une seule convention a été identifiée comme susceptible de relever de la procédure des conventions réglementées : il s’agit du rachat par EPC SA à la société E.J. Barbier des logiciels objet de la convention de prestation de services conclue entre EJ Barbier et EPC SA intervenu le 31 décembre 2023. Pour mémoire, afin d’alléger les investissements d’EPC SA en matière informatique, EJ Barbier, qui consolidait EPC SA et ses filiales dans ses comptes, avait acquis certains serveurs et logiciels (Salle serveur, système PRA, ERP, SIRH, …), dont elle finançait la maintenance applicative, l’assistance technique et les adaptations nécessaires, effectuées par les sociétés éditrices de logiciels, et qu’elle a mis à disposition d’ADEX, d’EPC SA et d’EPC France, moyennant une rémunération correspondant à ses charges de fonctionnement au titre desdits services augmentée d’une marge de 8%, destinée notamment à couvrir ses frais directs non affectés. C’’est dans ce contexte qu’avait été signée la convention susvisée. Dans le cadre d’une réorganisation et d’une modernisation de l’infrastructure informatique du Groupe : - Fin 2022, EJ Barbier a externalisé la gestion de ses serveurs informatiques auprès d’un prestataire tiers ; - A compter du 1 er juin 2023, EJ Barbier et EPC SA ont obtenu des sociétés éditrices des logiciels mis à disposition d’ADEX, EPC SA et EPC France l’autorisation de les transférer progressivement à EPC SA, moyennant dans certains cas une augmentation significative de la redevance de maintenance annuelle ; - EJ Barbier a cédé à EPC SA les logiciels objet de la convention de prestation de services précités pour leur valeur nette comptable au 31 décembre 2023 (73k€) ; - les conventions qui existaient entre EJ Barbier et ADEX, EPC SA et EPC France ont été résiliées à effet au 31 décembre 2023. En considération du fait (i) que cette transaction s’est inscrite dans le cadre de la résiliation des conventions de prestation de services informatiques précitées entre EJ Barbier et EPC SA, EPC France et ADEX, qui sont des conventions courantes et conclues à des conditions normales, et (ii) qu’elle a été exécutée à la valeur nette comptable laquelle s’agissant de logiciels spécifiques développés pour la Société est inférieure ou égale à sa valeur réelle, la transaction relative à l’achat par EPC à EJB des logiciels n’a pas été soumise à la procédure des conventions réglementées. 17.2.2 Conventions conclues entre un dirigeant ou un actionnaire significatif et une filiale Sans être soumises à la procédure prévue par les articles L. 225-38 à L. 225-42 du Code de commerce, les conventions intervenues, directement ou par personne interposée, entre, d’une part, l’un des mandataires sociaux ou l’un des actionnaires disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % d’une société et, d’autre part, une autre société contrôlée par la première au sens de l'article L. 233- 3 du Code de commerce, à l’exception des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales, doivent être mentionnées dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise, conformément aux dispositions de l’article L.225-37-4 du Code de commerce. Trois conventions ont été identifiées comme susceptibles de relever de ces dispositions, mais ont été qualifiées de conventions courantes conclues à des conditions normales. Il s’agit de : - la convention de prestations de services informatiques conclue entre E.J. Barbier et EPC France le 10 octobre 2014 avec effet rétroactif au 1 er janvier 2013, pour une durée d’un an et reconduite chaque année depuis ; elle prévoyait une rémunération au profit d’E.J. Barbier calculée sur la base des coûts réels augmentés d’une marge de 8% ; cette convention a pris fin le 31 décembre 2023 (cf. supra section 17.1). Lui a été substituée une convention entre EPC SA et EPC France ayant le même objet qui échappe à la procédure des conventions réglementées en application de l’article L. 225-39 du Code de commerce (convention conclue entre une société et une filiale à 100%)

124 - depuis le 21 juin 2023, la convention de prestation de services conclue entre la société E.J. Barbier et ADEX conclue le 10 octobre 2014 avec effet rétroactif au 1 er janvier 2013, pour une durée d’un an et reconduite chaque année depuis ; elle prévoyait une rémunération au profit d’E.J Barbier calculée sur la base des coûts réels augmentés d’une marge de 8% ; cette convention a pris fin le 31 décembre 2023 (cf. supra section 17.1). Lui a été substituée une convention entre EPC SA et ADEX ayant le même objet qui échappe à la procédure des conventions réglementées en application de l’article L.225-39 du Code de commerce (convention conclue entre une société et une filiale à 100%). - la convention de prestation de services de conseils stratégiques et financiers (précitée) entre 4 Décembre et ADEX ; cette convention a été conclue le 2 janvier 2023 pour une durée d’un an tacitement reconductible. Elle prévoit une rémunération au profit de 4 Décembre calculée sur la base de 97% des salaires chargés des salariés concernés augmentés d’une marge de 8%.
125 17.2.3 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées pour l’exercice 2023 Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques 1 Terrasse Bellini 92935 Paris La Défense Cedex RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS REGLEMENTEES Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023 126 Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées (Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023) À l’assemblée générale de la Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. CONVENTIONS SOUMISES A L’APPROBATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE Conventions autorisées et conclues au cours de l’exercice écoulé Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du code de commerce. CONVENTIONS DEJA APPROUVEES PAR L’ASSEMBLEE GENERALE Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs a) dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé Néant. b) sans exécution au cours de l’exercice écoulé Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’ont pas donné lieu à exécution au cours de l’exercice écoulé.

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023 127 1. Contrat de travail de Monsieur Olivier Obst, Président Directeur Général d’EPC Les engagements relatifs au contrat de travail suspendu et à la convention de non-concurrence conclue avec entre M. Olivier Obst et EPC autorisés et approuvés au cours des exercices antérieurs, continuent d’exister mais n’ont donné lieu à aucune exécution en 2023. Dirigeant concerné : Monsieur Olivier Obst – Président d’EPC SA Modalités : - Contrat de travail: Monsieur Olivier Obst est lié à ADEX par un avenant à son contrat de travail prévoyant qu’en cas de changement de président ou d’actionnaire majoritaire d’EPC SA, il sera mis fin à son contrat de travail, si Monsieur Obst le demande, dans le cadre d’une rupture conventionnelle conclue conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur et qui sera accompagnée, le cas échéant, par une prestation adéquate d’outplacement pendant la durée de la convention de non concurrence de Monsieur Olivier Obst mentionné ci-après. Convention de non-concurrence : cette convention a pour objet l’interdiction à Monsieur Olivier Obst d’exercer ou de participer, directement ou indirectement ou par personne interposée, en qualité de mandataire social, salarié ou prestataire de service, à une activité dans le secteur de production et de la vente d’explosifs à usage civil, le forage minage ou l’activité de la déconstruction de bâtiments. Elle couvre tous les pays dans lesquels le groupe EPC exercera une activité dans les secteurs des explosifs industriels civils et du forage minage à la date de son départ du groupe EPC ; le territoire de la France métropolitaine pour l’activité de la déconstruction de bâtiments tant que le groupe EPC y exerce cette activité. Cette convention a une durée de 3 ans à compter de la plus tardive des dates suivantes : (i) date de cessation de ses mandats de Président et de Directeur Général d’EPC SA, (ii) date de rupture de son contrat de travail. La compensation prévue pour l’ensemble de la durée de non-concurrence est de 24 mois de rémunération brute fixe et variable, calculée sur la base de celle perçue au cours des 12 mois précédant la cessation des mandats sociaux dans le groupe EPC et payable en trois annuités d’égal montant. CONVENTIONS NON APPROUVEES AU COURS DE L’EXERCICE ECOULEE Nous avons par ailleurs été informés de l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions suivantes, non approuvées par l’assemblée générale du 28 juin 2023, sur rapport spécial des commissaires aux comptes du 21 avril 2023. 1. Convention de rachat par EPC et EPC France de 95% du capital d’ADEX auprès de EJ BARBIER Entité concernée : EJ BARBIER Dirigeant concerné : Monsieur Olivier OBST – Président du Conseil d’administration d’EPC SA et d’EJ BARBIER Nature et objet de la convention : Convention de rachat par EPC SA, qui détenait déjà 5% du capital d’ADEX, et EPC France du solde du capital d’ADEX (95%) auprès de EJ BARBIER au prix global d’un (1) euro Autorisation préalable du Conseil d’administration d’EPC SA : 28 mars 2023 Signature et exécution de la convention : 21 juin 2023
Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023 128 Modalités : le rachat par EPC et EPC France de la participation d’EJ BARBIER dans ADEX a été réalisée au prix global d’un euro Motif justifiant de l’intérêt de la convention pour la société : Rationalisation de la structure du Groupe EPC. La convention a été soumise à l’assemblée générale du 28 juin 2023, sur le rapport spécial des commissaires aux comptes en date du 21 avril 2023. La résolution correspondante a été rejetée. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 26 avril 2024 Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit BDO Paris Christophe Drieu Audrey Leroy

129 18. INFORMATIONS FINANCIERES CONCERNANT L’ACTIF ET LE PASSIF, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS DE L’EMETTEUR 18.1 Informations financières historiques 18.1.1 Informations financières historiques auditées En application de l’article 19 du règlement (UE) 2017/1129, les informations financières historiques auditées des exercices 2021 et 2022 sont incorporées par référence au présent Document d’enregistrement universel et sont disponibles respectivement comme suit : • les comptes sociaux et consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2021 et les rapports des commissaires aux comptes correspondants (en ce compris les rapports spéciaux sur les conventions règlementées) sont présentés dans le rapport financier annuel 2021 accessible sur le site internet de la Société (http://www.epc-groupe.com/investisseurs/) ; et • les comptes sociaux et consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2022 et les rapports des commissaires aux comptes correspondants (en ce compris les rapports spéciaux sur les conventions règlementées) sont présentés dans le rapport financier annuel 2022 accessible sur le site internet de la Société (http://www.epc-groupe.com/investisseurs/). Les comptes sociaux et consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2023 et les rapports des commissaires aux comptes correspondants sont présentés respectivement aux sections 18.1.6 et 18.3.1 du présent Document d’enregistrement universel. 18.1.2 Changement de date de référence comptable Néant. 18.1.3 Normes comptables Les informations financières consolidées sont établies conformément aux normes internationales d’information financière ou « International Financial Reporting Standards » (IFRS) telles qu’adoptées dans l’Union européenne à la date de préparation des états financiers concernés. 18.1.4 Changement de référentiel comptable Néant. 18.1.5 Normes comptables nationales Les comptes sociaux de la Société sont préparés conformément aux normes comptables françaises.
130 18.1.6 Etats financiers pour l’exercice 2023 18.1.6.1 Comptes consolidés de la Société pour l’exercice 2023 Comptes consolidés 2023 du groupe EPC
Groupe EPC Etats financiers consolidés au 31 décembre 2023 131 Etats financiers annuels consolidés 2023
132 SOMMAIRE COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ AU 31 DÉCEMBRE 2023........... 133 ETAT DES GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES AU 31 DECEMBRE 2023 ......................................... 134 ETAT DE SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE AU 31 DÉCEMBRE 2023 ....................................................................................................................... 135 TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDE AU 31 DECEMBRE 2023 ....................................................................................................................... 136 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS AU 31 DECEMBRE 2023 .......................................................................................... 137

Groupe EPC Etats financiers consolidés au 31 décembre 2023 133 COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ AU 31 DÉCEMBRE 2023 En milliers d’euros Notes 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Activités poursuivies Produit des activités ordinaires 5.1 482 265 467 511 Autres produits 5 451 2 338 Achats consommés (216 175) (221 565) Autres achats et charges externes 5.2 (111 664) (105 052) Variation des stocks d’encours et de produits finis 5.3 2 307 2 513 Charges de personnel 5.4 (114 255) (100 831) Amortissements et dépréciations des immobilisations (25 704) (24 018) Dotations et reprises de provisions 5.5 (4 806) 1 755 Autres produits et charges d’exploitation 5.6 2 744 (4 174) Part du résultat des mises en équivalence 6.4 13 001 7 714 Résultat opérationnel courant incluant la part des mises en équivalence 33 164 26 191 Autres produits et charges opérationnels 5.7 (620) (732) Résultat opérationnel avant dépréciation des écarts d'acquisition 32 544 25 459 Pertes de valeur sur les actifs immobilisés - - Dépréciation des écarts d'acquisition - - Résultat opérationnel 32 544 25 459 Coût de l’endettement financier net 5.9 (5 643) (3 637) Autres produits et charges financiers 5.9 (296) 980 Résultat avant impôt 26 605 22 802 Impôt sur les résultats 5.10 (3 722) (3 819) Résultat net de l’ensemble consolidé – activités poursuivies 22 883 18 983 Résultat net des activités abandonnées - - Résultat net de l’ensemble consolidé – total 22 883 18 983 Résultat net – part du groupe 21 349 17 670 Résultat net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) 1 534 1 313 Résultat par action 5.11 10,16 8,40 Résultat dilué par action 5.11 10,16 8,40

134 ETAT DES GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES AU 31 DECEMBRE 2023 En milliers d’euros Notes 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Résultat net total 22 883 18 983 Ecarts de conversion sur sociétés intégrées globalement 281 118 Ecarts de conversion sur sociétés mises en équivalence 6.4 (784) 1 053 Variation de juste valeur des instruments financiers (938) 1 668 Impôts différés sur les éléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat net 234 (417) Total des autres éléments du résultat global qui seront reclassés ultérieurement en résultat net (1 207) 2 422 Pertes et gains actuariels sur sociétés intégrées 6.12 (2 547) (1 474) Impôts différés sur éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net 6.11 636 377 Pertes et gains actuariels sur mise en équivalence 6.4 (131) (134) Impôts différés sur éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net sur mise en équivalence 6.4 22 15 Total des autres éléments du résultat global qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net (2 020) (1 216) Résultat global 19 656 20 189 dont quote-part du Groupe 18 188 19 016 dont quote-part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle 1 468 1 173

135 ETAT DE SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE AU 31 DÉCEMBRE 2023 En milliers d’euros Notes 31 décembre 2023 31 décembre 2022 ACTIF Ecarts d’acquisition 6.1 9 332 9 390 Immobilisations incorporelles 6.2 4 334 4 615 Immobilisations corporelles 6.3 117 656 111 181 Droits d'utilisation 6.3 27 044 24 468 Participations dans les mises en équivalence 6.4 39 379 33 251 Autres actifs financiers non courants 6.5 2 450 3 236 Actifs d’impôts différés 6.11 8 679 6 971 Autres actifs long terme - - Total actifs non courants 208 874 193 112 Stocks 6.6 54 235 60 423 Clients et autres débiteurs 6.7 143 362 137 206 Créances fiscales 2 110 1 860 Autres actifs courants 10 806 9 418 Trésorerie et équivalents de trésorerie 6.8 26 245 27 710 Total actifs courants 236 758 236 617 Groupes d’actifs destinés à être cédés - - TOTAL ACTIF 445 632 429 729 En milliers d’euros Notes 31 décembre 2023 31 décembre 2022 PASSIF Capital 6.9 7 015 7 015 Réserves 111 448 97 130 Résultat net de l’exercice – part du groupe 21 349 17 670 Capitaux propres part du groupe 139 812 121 815 Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) 5 113 4 565 Capitaux propres 144 925 126 380 Dettes financières non courantes 6.10 67 760 68 812 Dettes de location non courantes 6.10 15 454 13 911 Passifs d’impôts différés 6.11 1 658 1 761 Provisions pour avantages aux salariés 6.12 13 730 10 810 Autres provisions non courantes 6.13.3 23 741 19 208 Autres passifs long terme 1 305 1 018 Total passifs non courants 123 648 115 520 Fournisseurs et autres créditeurs 6.14 129 063 144 038 Dettes d’impôt 3 331 2 480 Dettes financières courantes 6.10 25 260 24 517 Dettes de location courantes 6.10 9 586 8 495 Autres provisions courantes 6.13.3 1 696 3 002 Autres passifs courants 8 123 5 297 Total passifs courants 177 059 187 829 Total dettes 300 707 303 349 Passifs liés à un groupe d’actifs destinés à être cédés - - TOTAL PASSIF 445 632 429 729

136 TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDE AU 31 DECEMBRE 2023 En milliers d’euros Notes 31 Décembre 2023 31 décembre 2022 Résultat net consolidé 22 883 18 983 Elim. des parts des mises en équivalence 6.4 (13 001) (7 714) Elim. des amortissements et provisions 28 663 19 690 Elim. des résultats de cession et des pertes et profits de dilution (3 214) 555 Elim. autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie (127) (103) Elim. de l’effet d’actualisation 5.9 (1 126) (690) Elim. du résultat s/ cessions actions propres (127) (31) Charges et produits calculés liés aux paiements en actions 259 190 Dividendes reçus des co-entreprises 6.4.6 8 971 2 365 Elim. des produits de dividendes (hors-groupe) (117) (29) Marge brute d’autofinancement après coût de l’endettement financier net et impôt 43 064 33 216 Elim. de la charge (produit) d’impôt 5.10 3 722 3 819 Elim. du coût de l’endettement financier net 5.9 5 643 3 637 Marge brute d’autofinancement avant coût de l’endettement financier net et impôt 52 429 40 672 Incidence de la variation du BFR 6.15 (15 076) (14 822) Impôts payés (4 224) (5 300) Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 33 129 20 550 Incidence des variations de périmètre 356 (175) Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles 6.3 (22 573) (29 066) Acquisition d’actifs financiers - (8) Variation des prêts et avances consentis (547) 1 230 Cession d’immobilisations corporelles et incorporelles 5 715 775 Dividendes reçus 5.9.1 117 29 Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement (16 932) (27 215) Augmentation de capital - 24 Augmentation(réduction) de capital auprès des minoritaires - - Emission d’emprunts 6.10.4 13 549 51 554 Remboursement d’emprunts 6.10.4 (14 903) (24 566) Diminution des dettes de locations 6.10.4 (10 569) (10 615) Intérêts financiers nets versés (5 637) (3 875) Transactions entre actionnaires : acquisitions/cessions partielles (170) - Dividendes payés aux actionnaires du groupe (88) - Dividendes payés aux minoritaires (516) (203) Flux de trésorerie liés aux activités de financement (18 334) 12 319 Incidences de la variation des taux de change (239) 263 Autres - - Variation de la trésorerie (2 376) 5 917 Trésorerie d’ouverture 6.8 26 918 21 001 Trésorerie de clôture 6.8 24 542 26 918 Variation de trésorerie (2 376) 5 917

137 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS AU 31 DECEMBRE 2023 En milliers d’euros Capital social Actions propres Réserves consolidées et résultat Part du groupe Réserves de juste valeur Réserves de conv. Total capitaux propres Part du groupe Intérêts Minoritaires Total capitaux propres Total au 31 décembre 2021 7 015 (2 478) 99 784 - (1 270) 103 050 3 079 106 129 Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres - - (1 108) 1 251 1 203 1 346 (140) 1 206 Résultat net de l’exercice - - 17 670 - - 17 670 1 313 18 983 Total des produits et charges comptabilisés - - 16 562 1 251 1 203 19 016 1 173 20 189 Augmentation de capital - - - - - - - - Dividendes versés - - - - - - (215) (215) Paiement en action - - 176 - - 176 15 191 Variations de périmètre - - (362) - - (362) 506 144 Autres variations - (58) (7) - - (65) 7 (58) Total au 31 décembre 2022 7 015 (2 536) 116 152 1 251 (67) 121 815 4 565 126 380 Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres - - (2 030) (704) (427) (3 161) (66) (3 227) Résultat net de l’exercice - - 21 349 - - 21 349 1 534 22 883 Total des produits et charges comptabilisés - - 19 319 (704) (427) 18 188 1 468 19 656 Augmentation de capital - - - - - - 23 23 Dividendes versés - - (88) - - (88) (504) (592) Paiement en action - - 259 - - 259 - 259 Variations de périmètre - - (235) - - (235) (439) (674) Autres variations - (127) - - - (127) - (127) Total au 31 décembre 2023 7 015 (2 663) 135 407 547 (494) 139 812 5 113 144 925
138 Annexe aux états financiers annuels consolidés 2023

139 SOMMAIRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE……………………………………………… ..............................141 2. FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICE ......................................................................................141 2.1. Cession de deux terrains au Portugal et au Royaume-Uni ....................................................... 141 2.2. Acquisition des actionnaires minoritaires d’EPC UK .............................................................. 141 2.3. Le Groupe EPC se retire de la production d’additifs pour le carburant diesel (2EHN) ........... 141 2.4. Création de Diogen – Société de développement logiciel du Groupe EPC ............................. 142 2.5. Acquisition de la totalité du capital d’Adex............................................................................. 142 2.6. Prolongation du R.C.F. ............................................................................................................ 143 2.7. Fusion de l’activité Déconstruction au sein d’EPC Demosten ................................................ 143 2.8. Changement de nom dans l’économie circulaire ..................................................................... 143 2.9. Risques géopolitiques .............................................................................................................. 143 2.10. Tremblement de terre au Maroc ............................................................................................. 143 3. PRINCIPES COMPTABLES...........................................................................................................144 3.1. Principes généraux et normes comptables ............................................................................... 144 3.2. Méthodes de consolidation....................................................................................................... 145 3.3. Règles et méthodes d’évaluation.............................................................................................. 147 3.4. Information Sectorielle ............................................................................................................ 156 4. INFORMATION SECTORIELLE...................................................................................................157 4.1. Informations comparatives ....................................................................................................... 157 4.2. Résultats sectoriels ................................................................................................................... 160 4.3. Investissements sectoriels ........................................................................................................ 162 4.4. Etat de Passage de l’information sectorielle publiée au compte de résultat consolidé ............ 163 5. NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RESULTAT ...................................................................165 5.1. Chiffres d’affaires .................................................................................................................... 165 5.2. Autres achats et charges externes............................................................................................. 165 5.3. Variation des stocks d’en-cours et de produits finis au compte de résultat ............................. 166 5.4. Charges de personnel ............................................................................................................... 166 5.5. Dotations et reprises de provisions .......................................................................................... 167 5.6. Autres produits et charges d’exploitation ................................................................................ 167 5.7. Autres produits et charges opérationnels ................................................................................. 168 5.8. Frais de recherche et développement ....................................................................................... 168 5.9. Coût de l’endettement financier net et autres produits et charges financiers ........................... 169 5.10. Impôt sur les résultats ............................................................................................................ 170 5.11. Résultat par action.................................................................................................................. 172 6. NOTES RELATIVES A L’ETAT DE SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE ....................173 6.1. Ecarts d’acquisition .................................................................................................................. 173 6.2. Immobilisations incorporelles .................................................................................................. 176 6.3. Immobilisations corporelles et droits d’utilisation................................................................... 178 6.4. Participation dans les mises en équivalence............................................................................. 181 6.5. Autres actifs financiers non courants ....................................................................................... 185 6.6. Stocks et en cours..................................................................................................................... 187 6.7. Clients et autres débiteurs ........................................................................................................ 188 6.8. Trésorerie et équivalents de trésorerie ..................................................................................... 189 6.9. Capital ...................................................................................................................................... 190 6.10. Dettes financières ................................................................................................................... 190 6.11. Impôts différés au bilan.......................................................................................................... 193 6.12. Provisions pour avantages aux salariés .................................................................................. 194 6.13. Autres provisions ................................................................................................................... 196 6.14. Fournisseurs et autres créditeurs ............................................................................................ 197 6.15. La variation du Besoin en Fonds de Roulement .................................................................... 197 6.16. Incidence des variations de périmètre et transactions entre actionnaires ............................... 198 6.17. Engagements financiers ......................................................................................................... 199 7. INFORMATIONS RELATIVES AUX PARTIES LIEES ..............................................................199

140 7.1. Contrôle.................................................................................................................................... 199 7.2. Relation avec les filiales .......................................................................................................... 199 7.3. Rémunération du personnel dirigeant-clé ................................................................................ 199 7.4. Transactions avec des parties liées........................................................................................... 200 8. SOCIETES DU GROUPE................................................................................................................204 9. HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ............................................................206 10. EVENEMENTS POST CLOTURE ...............................................................................................207 10.1. Acquisition de Vibraquipo et Vibratesting ............................................................................ 207 10.2. Nouveau contrat sur le chantier du Tunnel Euralpin Lyon Turin .......................................... 207

141 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE Le groupe EPC est un groupe international. EPC SA est une société anonyme cotée à la bourse de Paris (ISIN FR0000039026) immatriculée en France. EPC pratique principalement trois activités : • La fabrication d’explosifs à usage civil et leur mise en œuvre (forage minage), • La déconstruction et l’économie circulaire •
Autres activités diversifiées (produits chimiques). La société mère, Société Anonyme d’Explosifs et de Produits Chimiques, est une société anonyme française dont le siège social est situé à la Tour Initiale au 1 Terrasse Bellini, 92935 La Défense. Les comptes consolidés du Groupe EPC au 31 décembre 2023 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 27 mars 2024, qui en a autorisé la publication.
Sauf indication contraire, tous les montants sont exprimés en milliers d’euros. 2. FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICE 2.1. Cession de deux terrains au Portugal et au Royaume-Uni Le groupe a procédé au cours du premier trimestre à la cession de deux terrains qui n’étaient plus utilisés ni nécessaires pour ses activités de production d’explosifs : Le terrain de l’ancienne usine de la filiale EEI au Portugal Un terrain à proximité de l’usine de Rough close Works en Angleterre Ces opérations représentent une valeur de vente, nette des frais, d’environ 3 M€. Le terrain d’EPC UK n’était pas comptabilisé en immeuble de placement au 31 décembre 2022. En effet, dans le cas d’espèce, la parcelle cédée étant contiguë à un site industriel pyrotechnique, elle est considérée comme utilisée pour la production. En conséquence, on ne peut pas la classer et la valoriser suivant IAS 40. 2.2. Acquisition des actionnaires minoritaires d’EPC UK Comme annoncé au marché le 6 janvier 2023, EPC SA a engagé sous le contrôle du juge en Angleterre le rachat des actionnaires minoritaires de sa filiale EPC-UK. Le montant total de ce rachat s’élève à 0,4 M£ pour 7,4% du capital. L’assemblée générale d’EPC-UK qui s’est tenue le 2 mars 2023 a approuvé à 95% des actionnaires minoritaires présents ou représentés les modalités du rachat. En vertu de ce vote, le tribunal anglais a confirmé le 21 mars la validité du plan de rachat d’actions proposé. Le montant de 0,4M£ a été cantonné par EPC SA dans un compte séquestre. Des chèques ont été envoyés le 5 avril 2023 aux porteurs de parts qui ont 3 ans pour les encaisser. Le transfert des parts est néanmoins parfaitement réalisé dès l’émission des chèques, EPC SA est donc désormais propriétaire de 100% des actions de sa filiale depuis cette date. 2.3. Le Groupe EPC se retire de la production d’additifs pour le carburant diesel (2EHN) Le groupe EPC à travers sa filiale EPC-UK est un acteur du marché des additifs diesel (2EHN) depuis plus de 20 ans. Cette activité a été transférée récemment à une filiale dédiée : EPC Chemicals Ltd (filiale d’EPC-UK). L’usine est située près de Harwich dans l’Essex (Royaume-Uni).

142 La pérennité de ce site de production a été compromise ces dernières années du fait du contexte économique sur le marché mondial et de la nécessité de procéder à de lourds investissements du fait de nouvelles contraintes réglementaires. En conséquence, EPC-UK a pris la décision de se désengager du secteur des additifs pour carburants diesel et de se concentrer sur son cœur de métier. Afin de mettre en œuvre cette stratégie, EPC Chemicals Limited a cédé les éléments clés du process de production à la société VeryOne, filiale du groupe Eurenco. VeryOne est le leader mondial de la production et de la fourniture de 2EHN sur le marché des additifs pour carburants et cherche à développer sa position sur le marché britannique. EPC Chemicals Limited a arrêté définitivement sa production fin avril 2023. La transaction est finalisée à fin décembre 2023, avec le démantèlement et l’enlèvement des équipements par VeryOne. 2.4. Création de Diogen – Société de développement logiciel du Groupe EPC EPC a rassemblé au sein de sa filiale dédiée DIOGEN, l’ensemble de ses moyens humains dédiés au développement des logiciels métiers. La société a en charge en particulier le développement de la suite VERTEX (EXPERTIR, EXPERTAB, EXPLORE) aujourd’hui reconnue comme une des meilleures solutions du marché pour optimiser les opérations de minage (plan de tir, forage, utilisation des explosifs, etc…), tant en mine qu’en carrière. Un ambitieux programme de recrutement est en cours afin d’accélérer la mise sur le marché des produits aujourd’hui matures tout en préparant les futurs développements. Ces logiciels sont distribués aux clients d’EPC par toutes les filiales dans les pays où nos filiales commercialisent des explosifs. Ils sont désormais également distribués au Chili et au Pérou, pays où nous avons créé des filiales spécialisées dans le service. D’autres développements géographiques sont à l’étude. 2.5. Acquisition de la totalité du capital d’Adex Le 21 juin 2023. EPC SA a acquis, directement et indirectement, la totalité du capital d’ADEX SNC auprès de la société EJ Barbier (EJB) pour un prix global d’un euro. La société Adex au capital de 150 000 €, qui emploie 55 salariés, fournit conseil et assistance à EPC dans les domaines suivants : administratif, financier (contrôle de gestion, trésorerie, financement, comptabilité, consolidation, communication financière), juridique et fiscal, ressources humaines, assurance, audit interne, stratégie et développement, marketing, logistique achat, sécurité, santé et environnement. L’opération permet de rationaliser la structure et le fonctionnement du groupe EPC. L’opération est intervenue après distribution par ADEX à EJB (95%) et EPC (5%) d’une somme de 1.750.000 € pour un résultat distribuable au 31 décembre 2022 de 1.770.361 € correspondant au report à nouveau au 31 décembre 2022 (1 543 258 €) et aux bénéfices dégagés en 2022. Les conditions de cette acquisition ont été déterminées en considération des éléments suivants : - ADEX étant une société en nom collectif et n’ayant pas opté pour l’impôt sur les sociétés, son résultat est appréhendé à hauteur de leur quote-part respective du capital par ses associés qui sont seuls imposables au titre de ce résultat ; - Elle ne détient aucun actif immobilisé et n’est tenue d’aucune dette financière ;

143 - Le 18 novembre 2015, le cabinet RSM, en la personne de Monsieur Vital Saint-Marc, désigné par le Conseil d’administration d’EPC en qualité d’expert indépendant, avec mission de procéder à l’évaluation d’ADEX en vue du rachat de la participation d’EJB, avait conclu que la valeur de la Société se situait dans une fourchette comprise entre 348.000 et 545.000 euros, selon la méthode patrimoniale, et dans une fourchette comprise entre 261.000 et 391.000 euros, selon la méthode dite des flux de bénéfices distribuables, proposant une valeur des titres de la Société comprise dans une fourchette entre 348.000 euros et 391.000 euros ; - Dans le cadre de l’acquisition de la totalité du capital d’EJB, 4 Décembre n’a pas valorisé la participation d’EJB dans ADEX. La cession a été consentie sous les garanties ordinaires et de droit. L’opération a été autorisée par le Conseil d’administration d’EPC, le 28 mars 2023, conformément aux dispositions de l’article L.225-38 du Code de commerce et a été soumise à l’approbation de l’assemblée générale annuelle du 28 juin 2023 statuant sur le rapport spécial des Commissaires aux comptes. 2.6. Prolongation du R.C.F. Les banques du pool bancaire ont signé un avenant prolongeant d’un an les RCF de 30 M€ mis en place en juillet 2022. Ce contrat de financement est désormais à échéance au 20 juillet 2028. 2.7. Fusion de l’activité Déconstruction au sein d’EPC Demosten Les activités déconstruction désamiantage du groupe EPC ont été regroupées au 1 juillet 2023 au sein de la société EPC DEMOSTEN. Les différentes sociétés de ce pôle PRODEMO, OCCAMAT, OCCAMIANTE et ATD ont fusionné au sein de la sous-holding Demosten qui a changé de nom pour devenir EPC Demosten Ce regroupement a pour but de renforcer le positionnement d’EPC Demosten en tant que premier acteur indépendant dans le domaine de la déconstruction et le désamiantage sur le marché Français. Il a également pour but de renforcer la performance commerciale tout en rationnalisant les fonctions supports. Plusieurs agences autonomes ont été créées à cette occasion, afin de promouvoir l’excellence opérationnelle et la proximité avec les donneurs d’ordre, point fort d’EPC Demosten. 2.8. Changement de nom dans l’économie circulaire 2 B Recyclage filiale d’EPC spécialisée dans l’économie circulaire a changé de nom pour devenir EPC Colibri. Ce nouveau nom auquel est adossé une nouvelle identité visuelle traduit les ambitions du groupe EPC dans le domaine de l’économie circulaire. Deux investissements importants ont été réalisés en 2022 avec l’acquisition d’un site de tri et de valorisation des déchets en périphérie nantaise et du foncier du centre d’enfouissement amiante de l’Hôtellerie de Flée également en région Pays de Loire. 2.9. Risques géopolitiques Le groupe EPC suit attentivement la situation politique dans certains pays où il est implanté notamment au Gabon et au Burkina Faso. Les changements de gouvernement intervenus n’ont pas eu d’impact significatif sur les activités des filiales qui ont pu, après une brève interruption, reprendre l’importation et la commercialisation d’explosifs sur leur territoire. 2.10. Tremblement de terre au Maroc Le Groupe EPC présent au Maroc depuis plus de 70 ans adresse toutes ses pensées au peuple marocain et ses sincères condoléances aux familles endeuillées après la terrible tragédie qui a touché la région de Marrakech. Le personnel et les installations de nos filiales n’ont pas été directement impactés. Les équipes d’EPC Maroc et Marodyn ont donc été en mesure de se mobiliser pour apporter de l’aide aux populations

144 3. PRINCIPES COMPTABLES 3.1. Principes généraux et normes comptables Les états financiers consolidés sont présentés en milliers d’euros et toutes les valeurs sont arrondies au millier le plus proche sauf indication contraire. 3.1.1 Conformité aux normes comptables En application du règlement n°1126/2008 du Conseil européen adopté le 3 novembre 2008, le Groupe EPC a établi ses comptes consolidés conformément aux normes internationales d’information financière ou « International Financial Reporting Standards » (IFRS) telles qu'adoptées dans l'Union européenne à la date de préparation des états financiers. Les normes comptables internationales comprennent les IFRS, les IAS (International Accounting Standards), et leurs interprétations SIC (Standing Interpretations Committee) et IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee). L’ensemble des textes adoptés par l’Union européenne est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm 3.1.1.1.1 Les normes suivantes sont applicables à compter du 1er janvier 2021 sur l’information financière présentée : En application du règlement n°1126/2008 du Conseil Européen adopté le 3 novembre 2008, le Groupe EPC a établi ses comptes consolidés conformément aux normes internationales d’information financière ou « International Financial Reporting Standards » (IFRS) telles qu'adoptées dans l'Union Européenne à la date de préparation des états financiers. Les normes comptables internationales comprennent les IFRS, les IAS (International Accounting Standards), et leurs interprétations SIC (Standing Interpretations Committee) et IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee). L’ensemble des textes adoptés par l’Union européenne est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/law/international-accounting-standards-regulation-ec-no-1606- 2002/amending-and-supplementary-acts/acts-adopted-basis-regulatory-procedure-scrutiny-rps_en 3.1.1.1.2 Les normes suivantes sont applicables à compter du 1er janvier 2023 sur l’information financière présentée : IFRS 17 : Contrat d’assurance -incluant les amendements à IFRS 17 dont la date d’entrée en vigueur est au 1er janvier 2023 IFRS 17 et IFRS 9 : Première application d’IFRS 17 et IFRS 9 informations comparatives dont la date d’entrée en vigueur est au 1er janvier 2023. Amendements à IAS 1 : Classement des passifs en tant que passifs courants ou non courants – report de la date d’entrée en vigueur au 1er janvier 2024 • Amendement à IAS1 et IFRS Practice Statement 2 : Informations à fournir sur les méthodes comptables significatives dont la date d’entrée en vigueur est au 1er janvier 2023. Amendement à IAS 8 : Définition des estimations comptables dont la date d’entrée en vigueur est au 1er janvier 2023. Amendements à IAS 12 : Impôts différés relatifs aux actifs et passifs résultant d’une transaction unique dont la date d’entrée en vigueur est au 1er janvier 2023. Ces amendements n’ont pas eu d’impact sur les comptes du Groupe

145 3.1.1.1.3 Les nouvelles normes, amendements à des normes existantes et interprétations suivantes ont été publiées mais ne sont pas applicables au 31 décembre 2023 et n’ont pas été adoptées par anticipation : Amendements à IAS 1 : Classement des passifs en tant que passifs courants ou non courants – report de la date d’entrée en vigueur au 1 er janvier 2024. Amendements à IFRS 16 : Responsabilité de location dans une cession-bail, applicable au 1 er janvier 2024. Amendement à IAS 7 et IFRS 7 : Accord de financement des dettes fournisseurs, applicable au 1 er janvier 2024. IFRS S1 : Exigences générales concernant la publication d'informations financières liées au développement durable et IFRS S2 : Informations relatives au climat. Amendement à IAS 21 : manque de convertibilité, applicable au 1er janvier 2025.
3.2. Méthodes de consolidation 3.2.1 Périmètre de consolidation Les comptes consolidés comprennent ceux de la Société Anonyme d’Explosifs et Produits Chimiques ainsi que ceux de ses filiales, sociétés associées et co-entreprises. Cet ensemble forme le Groupe.
Filiales Les filiales sont toutes les entités sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle, c’est-à-dire lorsque le groupe détient le pouvoir sur ces entités, qu’il a une exposition ou des droits sur leurs rendements variables et lorsqu’il a la capacité d’agir sur leurs rendements. Les états financiers des filiales sont consolidés en suivant la méthode de l’intégration globale, et les intérêts minoritaires sont déterminés sur la base du pourcentage d’intérêt. L’ensemble des soldes et transactions intragroupes, y compris les profits, pertes et dividendes, est éliminé en consolidation. Entreprises associées Les entreprises associées sont les entités dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable, c’est- à-dire le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle, sans toutefois exercer un contrôle sur ces politiques. L’influence notable est présumée lors de la détention, directe ou indirecte par le biais de filiales, de 20% à 50% des droits de vote. Les états financiers des entreprises associées sont comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence. Les participations dans des entreprises associées sont présentées sur une ligne distincte du bilan. Les quotes-parts de résultat des entreprises mises en équivalence, et le résultat de sortie de ces participations, sont présentés séparément dans le compte de résultat. Les quotes-parts de mouvements des capitaux propres des entreprises associées sont constatées directement en capitaux propres. Co-entreprises Les états financiers des co-entreprises, c’est-à-dire les entités dont le contrôle de l’activité économique est partagé entre deux parties ou plus, sont comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence, conformément à l’application IFRS 11.

146 3.2.2. Opérations intra-groupes Les opérations et transactions réciproques d’actif et de passif, de produits et de charges entre entreprises intégrées sont éliminées dans les comptes consolidés. Cette élimination est réalisée : • en totalité si l’opération est réalisée entre deux entreprises intégrées globalement ; • à hauteur du pourcentage d’intégration de l’entreprise si l’opération est réalisée entre une entreprise intégrée globalement et une entreprise intégrée proportionnellement (utilisé uniquement dans l’information sectorielle qui utilise l’intégration proportionnelle) ; • à hauteur du pourcentage de détention de l’entreprise mise en équivalence dans le cas de résultat interne réalisé entre une entreprise intégrée globalement et une entreprise mise en équivalence. 3.2.3. Conversion en monnaies étrangères Conversion des états financiers des sociétés étrangères La monnaie de fonctionnement des sociétés étrangères correspond à la monnaie locale. Les états financiers des sociétés étrangères dont la monnaie est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe sont convertis selon la méthode dite « du cours de clôture ». Leurs éléments de bilan sont convertis au cours de change en vigueur à la clôture de l’exercice et les éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de conversion en résultant sont enregistrés en écart de conversion dans les réserves consolidées. Les écarts d’acquisition relatifs aux sociétés étrangères sont considérés comme faisant partie des actifs et passifs acquis et, à ce titre, sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture. Opérations en monnaie étrangère Les opérations en monnaie étrangère sont converties en euro au cours de change en vigueur à la date d’opération. A la clôture de l’exercice, les actifs financiers et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis en euro au cours de change de clôture de l’exercice. Les pertes et gains de change en découlant sont reconnus dans la rubrique résultat de change et présentés en autres produits et charges financiers au compte de résultat.
3.2.4. Activités abandonnées ou en cours de cession et actifs non courants détenus en vue de la vente Les éléments du compte de résultat relatifs aux activités abandonnées sont présentés sur une ligne isolée pour toutes les périodes présentées. Une activité abandonnée est une composante d’une entité ayant des flux de trésoreries identifiables et qui représente une ligne d’activité ou une zone géographique distincte. Les groupes d’actifs et passifs dont la cession a été décidée au cours de la période sont présentés sur une ligne séparée du bilan, dès lors que la cession doit intervenir dans les 12 mois. Ils sont évalués au plus bas de la valeur comptable ou du prix de vente estimé, net des coûts relatifs à la cession.
3.2.5. Regroupements d’entreprises et écarts d’acquisition Les sociétés entrent dans le périmètre de consolidation à la date à laquelle leur contrôle est transféré au Groupe, et en sortent à la date à laquelle le Groupe cesse d’exercer un contrôle sur elles. Les acquisitions de filiales sont constatées selon la méthode de l’acquisition. Cette méthode implique la comptabilisation des actifs et passifs des sociétés acquises par le Groupe à leur juste valeur, en conformité avec les règles prévues par IFRS3 Révisée – Regroupement d’entreprises.

147 Les coûts de restructuration et les autres coûts de l’entreprise acquise consécutifs au regroupement et qui répondent à la date de l’acquisition aux critères de constitution de provisions fixés par la norme IAS 37 sont inclus dans les passifs acquis ; les coûts engagés ultérieurement à la date d’acquisition sont comptabilisés dans le compte de résultat opérationnel de la période au cours de laquelle ils sont encourus ou lorsqu’ils répondent aux critères de la norme IAS 37. L’excédent du coût d’acquisition sur les intérêts du Groupe dans la juste valeur des actifs et passifs enregistrés constitue l’écart d’acquisition. Les écarts d’acquisition relatifs aux filiales ou co-entreprises sont enregistrés sur une ligne séparée du bilan (note 6.1). Les écarts d’acquisition relatifs aux entreprises associées sont compris dans la valeur comptable de la participation et sont pris en considération dans le test de dépréciation relatif à cet actif. A l’inverse, si la quote-part des actifs et passifs en juste valeur dépasse le coût d’acquisition, cet excédent est immédiatement enregistré en profit. L’évaluation des actifs, passifs et passifs éventuels de l’entreprise acquise peut être ajustée dans un délai de douze mois à compter de la date d’acquisition ; au–delà de ce délai, le montant de l’écart d’acquisition ne peut être modifié que dans des cas très spécifiques (ajustement du prix, corrections d’erreur). Les écarts d’acquisition ne font pas l’objet d’amortissements récurrents, mais des pertes de valeur sont constatées si cela s’avère nécessaire sur la base des résultats des tests de perte de valeur. Pour la réalisation des tests de perte de valeur, les écarts d’acquisition sont affectés à chacune des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) auxquelles ils se rattachent en fonction de l’organisation mise en place par le Groupe. Les UGT auxquelles un écart d’acquisition est affecté font l’objet de test de perte de valeur au moins une fois par an, ou plus fréquemment s’il existe un indice de perte de valeur. Si la valeur recouvrable de l’UGT est inférieure à la valeur comptable de ses actifs, la perte de valeur est affectée en priorité à l’écart d’acquisition, puis aux autres actifs non courants de l’UGT (immobilisations corporelles et incorporelles) au prorata de leur valeur comptable. Une perte de valeur sur un écart d’acquisition a un caractère irréversible et ne peut donc pas être reprise.
3.3. Règles et méthodes d’évaluation 3.3.1 Recours à des estimations L’établissement des états financiers nécessite d’effectuer des estimations et de formuler des hypothèses qui peuvent affecter les montants figurant dans ces états financiers, notamment en ce qui concerne les éléments suivants : • L’évaluation des provisions et des engagements de retraites ; • L’évaluation des impôts différés ; • Les évaluations retenues pour les tests de perte de valeur ; et • L’évaluation des coûts de démantèlement, décontamination et de remise en état des sites. Ces estimations partent d’une hypothèse de continuité d’exploitation et sont établies en fonction des informations disponibles lors de leur établissement. Les estimations peuvent être révisées si les circonstances sur lesquelles elles étaient fondées évoluent ou par suite de nouvelles informations. Les résultats réels peuvent être différents de ces estimations.

148 L’impact, connu à ce jour des risques climatiques a été intégré dans les différents modèles d’évaluation utilisés par le groupe. L’évolution liée aux modifications structurelles des modes de consommation a été prise en compte dans les prévisions. La dépendance du groupe à l’égard de certains fournisseurs ainsi que les fluctuations du prix des matières premières influent sur les prévisions de marge. Enfin les primes d’assurance prévisionnelles intègrent le risque accru lié au changement climatique. Plusieurs opportunités ont également été intégrées notamment : • Le développement de l’Economie circulaire lié à la raréfaction et au renchérissement des matériaux primaires pour le bâtiment. • Le développement de l’industrie extractive des métaux liés à la transition énergétique.
3.3.2 Perte de valeur des actifs Des tests de perte de valeur sont effectués systématiquement au moins une fois par an pour les actifs incorporels à durée de vie indéfinie, ou plus souvent s’il existe un indice de perte de valeur. Des tests sont effectués dès qu’il existe un indice de perte de valeur pour les immobilisations corporelles et incorporelles à durée de vie définie. Les indices de perte de valeur suivis par le Groupe sont de deux types : • Externes : matières premières, taux d’intérêts, modification substantielle du contexte réglementaire ; • Internes : incident majeur d’exploitation, baisse d’activité durable, modifications substantielles des conditions et autorisation d’exploitation. Lorsque le montant recouvrable d’une Unité Génératrice de Trésorerie (UGT) est inférieur à la valeur nette comptable des actifs rattachés à l’UGT, une perte de valeur est constatée. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre, la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie générés par l’UGT, augmentée, le cas échéant, de sa valeur de sortie à la fin de sa durée d’utilité prévue, et la juste valeur diminuée du coût de cession. Une UGT est définie comme étant le plus petit ensemble d’actifs dont l’utilisation continue génère des entrées de trésorerie de façon indépendante des autres actifs ou ensemble d’actifs du Groupe. Elle inclut les écarts d’acquisition qui lui sont attribuables. Le groupe compte 3 UGT nommées comme suit : • Zone Europe - Amérique (France / Royaume-Uni / Scandinavie / EPC 2i / Benelux / Canada / Chili / Italie / Espagne / Maroc / Pérou) ; • Zone Démolition et Economie Circulaire (France) ; • Zone Afrique Moyen Orient Asie (Guinée Conakry / Sénégal / Cameroun / Gabon / Côte d’Ivoire / Burkina Faso / Bénin et Japon / Singapour et Nouvelle Calédonie).
Les goodwill sont testés au niveau des UGT. 3.3.3. Reconnaissance du produit des activités ordinaires Le produit des activités ordinaires est constitué par les ventes et les prestations de services à des tiers, déduction faite des remises et rabais commerciaux, des taxes sur les ventes et autres contreparties variables, et après élimination des ventes intragroupes.

149 Ventes de biens Les ventes de biens sont enregistrées lorsque le contrôle est transféré à l’acheteur, ce qui coïncide généralement avec le transfert de propriété. Prestations de services Les produits provenant des prestations de services sont enregistrés sur la période durant laquelle les obligations de performances sont remplies. Contrats de construction Lorsque le résultat d’un contrat de construction peut être estimé de façon fiable, et qu’il est probable que le contrat sera rentable, les produits et les coûts du contrat sont comptabilisés en fonction de l’avancement de l’activité du contrat à la date de clôture (méthode du pourcentage d’avancement). Le degré d’avancement des travaux est déterminé suivant les méthodes suivantes, en fonction de la nature du contrat : (1) le rapport existant entre les coûts encourus pour les travaux exécutés jusqu’à la date considérée et les coûts totaux estimés du contrat ; (2) l’examen des travaux exécutés ; ou (3) l’achèvement, en termes physiques, d’une partie des travaux du contrat. Lorsque le résultat d’un contrat de construction ne peut être estimé de façon fiable : • Les produits ne sont comptabilisés que dans la limite des coûts encourus qui seront probablement recouvrables, • Les coûts du contrat sont comptabilisés en charges dans l’exercice au cours duquel ils sont encourus. Dans le cas où les prévisions de fin d’affaire sur les contrats de construction font ressortir un résultat
déficitaire, une provision pour perte à terminaison est comptabilisée immédiatement en résultat.
3.3.4. Autres produits et charges d’exploitation Les autres produits d’exploitation comprennent les éléments suivants : • Production immobilisée ; • Subvention d’exploitation ; • Quote-part de subvention d’investissement virée au compte de résultat de l’exercice ; • Produits de cession d’immobilisations et de titres consolidés ; • Autres produits, dont résultat bénéficiaire sur opérations faites en commun. Les autres charges d’exploitation comprennent les éléments suivants : • Valeur nette comptable des immobilisations et titres consolidés cédés ; • Impôts et taxes ; • Autres charges, dont pertes sur opérations faites en commun.

150 3.3.5. Charges et produits financiers Les charges et produits financiers comprennent les éléments suivants : • Les charges et produits d’intérêt relatifs à l’endettement net consolidé, lequel se compose des emprunts bancaires, des emprunts obligataires privés, des dettes liées aux contrats de location financement et de la trésorerie et équivalents de trésorerie ; • Les autres charges versées aux établissements financiers au titre des opérations de financement ; • La composante financière du coût des régimes de retraite (charge d’intérêt et rendement attendu des actifs du régime) ; • La désactualisation des provisions pour décontamination, démantèlement et dépollution ; • Les dépréciations durables et les résultats de cession des titres disponibles à la vente ; • Les dividendes reçus des participations non consolidées (les dividendes sont comptabilisés lorsque le droit de l’actionnaire de percevoir le paiement est établi) ; • Les profits et pertes de change résultant des opérations de financement, y compris le cas échéant les effets de la comptabilité de couverture.
3.3.6. Autres produits et charges opérationnels Pour assurer une meilleure lisibilité de la performance de l'entreprise, Le groupe présente un agrégat intermédiaire "résultat opérationnel courant" au sein du résultat opérationnel, excluant les éléments qui ont peu de valeur prédictive du fait de leur nature, de leur fréquence et/ou de leur importance relative. Ces éléments, enregistrés en "autres produits opérationnels" et "autres charges opérationnelles", comprennent notamment : • Les charges des plans de restructurations ou de désengagement d'activités approuvés par la direction du groupe ; • L’impact des variations de périmètre ; •
Le résultat positif ou négatif des litiges sortant de l’exploitation normale du groupe. 3.3.7. Impôts sur les résultats La CVAE est une cotisation assise sur la valeur ajoutée produite par les entités françaises. Le Groupe considère que la valeur ajoutée, base de calcul de la CVAE, est un agrégat intermédiaire du résultat net et comptabilise donc la CVAE comme un impôt sur le résultat. Les incertitudes fiscales en matière d’impôt sur les bénéfices sont appréhendées conformément à l’interprétation IFRIC 23 et comptabilisées en impôt courant sur la période.
3.3.8. Contrats de location Depuis le 1 er janvier 2019, le groupe prévoit la comptabilisation de tous les contrats de location au bilan des preneurs, avec constatation d’un actif (représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué pendant la durée du contrat) et d’une dette (au titre de l’obligation de paiement des loyers). Le groupe procède à la valorisation des contrats de location dont la durée est supérieure à 12 mois, et dont la valeur des contrats ne peut être considérée comme de faible valeur. La durée de location correspond à la période non résiliable de chaque contrat, à laquelle il convient de rajouter toute option de renouvellement, que le groupe est raisonnablement certain d’exercer. Les taux d’actualisation Le groupe a retenu le taux implicite lorsque celui-ci existe ; en l’absence de taux implicite, le groupe a développé une méthodologie de calcul d’un taux marginal qui s’appliquerait aux actifs loués en fonction de la maturité du contrat, de sa localisation géographique et du risque pays.

151 3.3.9. Immobilisations incorporelles Frais de développement Les dépenses relatives à un projet de développement sont capitalisées s’ils répondent aux six critères suivants : • fiabilité technique ; • intention d’achever l’actif et de l’utiliser ou de le vendre ; • capacité à utiliser ou à vendre l’actif ; • probabilité d’avantages économiques futurs (existence d’un marché ou utilisation en interne), • disponibilité de ressources financières nécessaires à l’achèvement ; et • fiabilité de la mesure des dépenses attribuables à l’immobilisation. Les frais de développement capitalisés sont ensuite amortis sur la durée probable de vie de
l’immobilisation incorporelle à partir de sa mise en service. Autres immobilisations incorporelles Une immobilisation incorporelle est comptabilisée : • s’il est probable que les avantages économiques futurs iront à l’entreprise ; et • si le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable. Les immobilisations incorporelles sont évaluées selon la méthode du coût amorti, en utilisant la méthode linéaire sur une durée d’utilité comprise entre 12 mois et 5 ans. 3.3.10. Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées selon la méthode du coût amorti. L’amortissement des immobilisations corporelles est calculé selon le mode le plus représentatif de la dépréciation économique des biens, suivant la méthode des composants, et sur la durée d’utilité estimée des biens. Les durées d’amortissement retenues par le Groupe sont les suivantes : Constructions en dur, merlons Linéaire 30 ans Constructions légères, clôtures Linéaire 15 ans Matériels et installations de fabrication Linéaire 12 ans Installations réseaux (eau, vapeur, électricité, surveillance…) Linéaire 12 ans Réservoirs et citernes fixes Linéaire 12 ans Foreuse, Pelles, Chargeuse Dégressif 7 ans, coef 2.1, sur 80% de la valeur brute Châssis Unité Mobile de Fabrication Dégressif 10 ans coef 3 Body Unité Mobile de Fabrication Linéaire 10 ans

152 3.3.11. Provisions pour démantèlement décontamination Lorsqu’une obligation légale, contractuelle ou implicite rend nécessaire le réaménagement de sites de production du Groupe, les coûts correspondants sont estimés et activés. La provision est comptabilisée initialement à la mise en service de l’immobilisation en contrepartie du coût de revient amortissable de l’immobilisation. Les coûts de démantèlement et de décontamination constituent une obligation immédiate, qui se traduit dans les comptes consolidés par une augmentation de valeur des actifs et enregistrement d’une provision correspondante. Les provisions environnementales sont calculées selon un modèle qui évalue les coûts de démantèlement, de décontamination et de dépollution des sols. La provision est calculée site par site et est estimée à partir de la valeur actuelle des coûts attendus des travaux concernés, en fonction de l’étude historique des activités réalisées sur le site. Ces éléments sont systématiquement affinés et mis à jour à travers des campagnes de prélèvement réalisées par un organisme extérieur. Le montant est évalué sur la base des retours d’expérience réalisés sur des sites du groupe. Les opérations effectuées chaque année permettent de mettre à jour les bases de calcul. Ces coûts font l’objet d’une actualisation calculée en fonction de la durée de vie estimée des lignes de production et des sites industriels. 3.3.12. Provisions pour dépollution Lorsque le Groupe estime qu’il a une obligation légale ou implicite liée à un risque environnemental dont l’extinction devrait se traduire par une sortie de ressources, une provision correspondant aux coûts futurs estimés est comptabilisée sans tenir compte des indemnités d’assurance éventuelles (seules les indemnités d’assurance quasi certaines sont comptabilisées à l’actif du bilan). Les autres coûts environnementaux sont comptabilisés en charges lors de leur réalisation. Les coûts de dépollution constituent une obligation progressive qui se traduit dans les comptes consolidés par une provision.
3.3.13. Immeubles de placement Selon IAS 40, un immeuble de placement est un bien immobilier, détenu par le propriétaire (ou par le preneur dans un contrat de location, au titre d'un droit d'utilisation constaté selon IFRS 16) : • pour en retirer des loyers ; • pour en valoriser le capital ; ou • pour les deux. Ne constitue donc pas un immeuble de placement, un bien immobilier : • utilisé dans la production ou la fourniture de biens et services ou à des fins administratives ; ou • ayant pour objectif d'être vendu dans le cadre de l'activité ordinaire. Deux modèles de valorisation de ces actifs sont autorisés pour évaluer les immeubles de placement, après leur comptabilisation initiale : le modèle du coût amorti et le modèle de la juste valeur. Le Groupe a retenu la méthode du coût amorti. Ces actifs sont évalués conformément aux dispositions de la norme IAS 16, à leur coût diminué du cumul des amortissements évalués et comptabilisés selon la norme IAS 16 et du cumul des pertes de valeur évaluées et comptabilisées selon la norme IAS 36

153 3.3.14 Autres actifs financiers non courants Les autres actifs financiers correspondent aux titres de participations non consolidées et aux créances rattachées à ces participations. Les titres de participations non consolidées représentent les intérêts du Groupe dans le capital de sociétés non consolidées en raison de leur caractère peu significatif. Une perte de valeur est constatée en résultat financier en cas de baisse durable de leur valeur, déterminée sur la base des critères financiers appropriés à la situation de chaque société, tels que la quote-part des capitaux propres et les perspectives de rentabilité. Les créances rattachées à des participations sont dépréciées lorsque leur valeur recouvrable est inférieure à leur valeur au bilan.
3.3.15. Instruments financiers dérivés Afin d’atténuer le risque de volatilité des devises étrangères et de réduire son exposition aux risques de fluctuation des taux d’intérêts, le Groupe peut avoir recours à des instruments financiers. Le Groupe applique les principes comptables spécifiques de la comptabilité de couverture dans la mesure où il est démontré que les relations de couverture entre les instruments dérivés et le risque couvert remplissent les conditions requises pour en permettre l’utilisation. L’efficacité de la couverture sur le plan comptable est vérifiée par le rapport des variations de valeur du dérivé et du sous-jacent couvert, ce rapport devant rester dans une fourchette comprise entre 80 et 125%. Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan pour leur valeur de marché à la date de clôture. Les variations de valeur des instruments dérivés sont comptabilisées selon les principes suivants : • pour les instruments de couverture documentés en couverture de flux futurs, les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres pour la partie efficace. La partie inefficace est enregistrée en résultat. • pour les instruments de couverture documentés en couverture de juste valeur et les instruments non documentés, les variations de juste valeur sont enregistrées au compte de résultat. La valeur de marché des instruments financiers est généralement déterminée par référence au prix de marché résultant d’échanges sur une bourse de valeur nationale ou un marché de gré à gré. Lorsqu’aucun cours de marché côté n’est disponible, la juste valeur se fonde sur des estimations réalisées à l’aide de techniques d’actualisation ou autres.
3.3.16. Stocks Les stocks sont enregistrés au plus faible du coût de revient et de la valeur nette de réalisation. Le coût est calculé selon la méthode FIFO (premier entré premier sorti), ou au coût moyen unitaire pondéré. Le coût des produits en cours de production et des produits finis détenus en stocks inclut les matières premières, la main d’œuvre directe et une portion adéquate des charges de production variables et fixes, celles-ci étant affectées sur la base des capacités opérationnelles normales.
3.3.17. Clients et autres débiteurs Les créances clients sont initialement comptabilisées à leur juste valeur. Une dépréciation des créances clients est constituée lorsqu’il existe un indicateur objectif de l’incapacité du Groupe à recouvrer l’intégralité des montants dus dans les conditions initialement prévues lors de la transaction. Pour les contrats d’affacturage ne répondant pas aux critères de décomptabilisation de la norme IAS 39, le retraitement de l’affacturage est opéré. Le poste « Clients » est corrigé des créances cédées et le poste « Dettes financières court terme » enregistre la dette contractée auprès de l’établissement financier.

154 3.3.18. Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie comprend les disponibilités bancaires et les valeurs mobilières de placement. Les équivalents de trésorerie se composent des placements sans risque dont l’échéance est inférieure ou égale à trois mois. Ils sont évalués à leur juste valeur à la date de clôture. Les variations de juste valeur sont enregistrées en résultat financier de la période. Pour les besoins du tableau de flux de trésorerie, la trésorerie et les équivalents de trésorerie sont présentés nets des concours bancaires courants.
3.3.19. Dettes financières Les emprunts et autres passifs financiers sont évalués au coût amorti calculé à l’aide du taux d’intérêt effectif.
3.3.20. Coûts d’emprunts L'amortissement des frais d'émission sur la durée de vie des emprunts existants est réalisé de manière linéaire, l'écart par rapport à une méthode actuarielle étant peu significatif.
3.3.21. Impôts différés Des impôts différés sont comptabilisés en utilisant la méthode bilantielle du report variable, pour toutes les différences temporelles existant à la date de clôture entre la base fiscale des actifs et passifs et leur valeur comptable au bilan, ainsi que sur les déficits reportables, dans la mesure où il est probable que le Groupe dispose de bénéfices futurs imposables sur lesquels ces déficits pourront être imputés. Les impôts différés sont déterminés à l’aide des taux d’impôts (et des réglementations fiscales) qui ont été adoptés ou quasi-adoptés à la date de clôture et dont il est prévu qu’ils s’appliqueront lorsque l’actif d’impôt différé concerné sera réalisé ou le passif d’impôt différé réglé.
3.3.22. Fournisseurs et autres créditeurs Les dettes fournisseurs et autres créditeurs sont comptabilisés à leur juste valeur, qui, dans la plupart des cas, correspond à leur valeur nominale.
3.3.23. Avantages au personnel Le Groupe propose à ses salariés différents régimes de retraite, des indemnités de fin de contrat et d’autres avantages, qui dépendent des législations locales et des pratiques adoptées par chacune des filiales. Les indemnités de fin de contrat correspondent généralement à des montants calculés sur la base de l’ancienneté du salarié et de son salaire annualisé à l’âge du départ à la retraite ou à la fin du contrat. 3.3.24. Obligations en matière de retraites Régimes à cotisations définies Le Groupe comptabilise en charges le paiement des cotisations lorsqu’elles sont encourues. Le complément de retraite par capitalisation à cotisation définies (PERO) mis en place chez EPC se poursuit sur l’exercice. Régimes à prestations définies Les estimations des obligations du Groupe au titre des régimes de retraite à prestations définies et des indemnités de départ en retraite sont calculées annuellement, conformément à l’amendement publié par l’IFRIC IAS 19 « Avantages du personnel », par des actuaires indépendants en utilisant la méthode des unités de crédit projetées.

155 Cette méthode prend en compte, sur la base d’hypothèses actuarielles, la probabilité de durée de service future du salarié, le niveau de rémunération futur, l’espérance de vie et la rotation du personnel. L’obligation est actualisée en utilisant un taux d’actualisation approprié pour chaque pays où sont situés les engagements. Elle est comptabilisée au prorata des années de service des salariés ou constituée qu’à compter de la date à laquelle l’ancienneté est requise. Lorsque les engagements relatifs aux avantages au personnel sont financés par des fonds externes, ceux- ci sont pris en compte à leur juste valeur à la date de clôture de l’exercice. Les changements d’hypothèses actuarielles qui affectent l’évaluation des obligations, ainsi que l’écart entre le rendement attendu à long terme des investissements des fonds de pension et le rendement réellement obtenu sont traités comme des gains et pertes actuariels, et enregistrés en capitaux propres sur l’exercice. Au compte de résultat sont reportés le coût des services rendus qui constate l’augmentation des obligations liée à l’acquisition d’une année d’ancienneté supplémentaire et la charge d’intérêt sur l’obligation qui traduit la désactualisation des obligations. Le rendement long terme attendu des investissements des fonds de pensions est porté en déduction de ces charges. L’effet des modifications de plans sur les obligations des sociétés du Groupe est généralement reconnu au compte de résultat.
3.3.25. Paiements en actions La holding 4 Décembre qui a pris le contrôle du Groupe EJB détenteur de la majorité des parts du Groupe EPC a mis en place le 17 décembre 2020 un plan de rémunération en instruments de capitaux propres de ses propres titres sous la forme d’attribution d’actions gratuites aux dirigeants et aux salariés de l’entreprise. Le plan d’actions gratuites rentre dans le champ d’application de la norme IFRS 2, comme des paiements fondés sur des actions et instruments de capitaux propres. Ce plan est soumis à des conditions de présence et de performance. Les actions gratuites ont été valorisées et feront l’objet d’un étalement car les droits seront exerçables lors de la liquidation de la société et si un taux de rendement net des investisseurs financiers minimum est atteint. Au 31 décembre 2023, de nouvelles actions attribuées dans le cadre de ce plan ont été totalement acquises par les dirigeants et salariés. Au terme de cette période d’acquisition, une période de conservation sera soumise aux dirigeants et aux salariés de l’entreprise avec une obligation de présence au sein du Groupe et au regard des performances économiques attribueront un nombre d’actions gratuites à chaque bénéficiaire. Au sein du Groupe EPC, celui-ci n’a aucune obligation de régler la transaction de ses salariés bénéficiaires de ce plan. Conformément à la norme IFRS 2 § 10, ce plan d’attribution d’actions gratuites
a été comptabilisée comme une transaction réglée en instruments de capitaux propres en 2023. 3.3.26. Provisions Conformément à IAS 37, les provisions sont constatées lorsque : • Il existe une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé ; • Il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre cette obligation ; et • Le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable.
3.3.27. Subventions publiques Les subventions publiques sont comptabilisées lorsqu’il existe une assurance raisonnable que le Groupe remplira les conditions attachées à la subvention, et que la subvention sera reçue. Les subventions attachées à des actifs (subventions d’investissement) sont présentées en produit différé au passif, puis rapportées au compte de résultat, sur une base systématique, pendant la durée de vie utile de l’actif, en « Autres produits ».

156 Les subventions liées au résultat sont présentées en tant que crédit au compte de résultat dans la rubrique « autres produits », sur une base systématique sur les périodes nécessaires pour les rattacher aux coûts qu’elles sont destinées à compenser.
3.3.28. Distribution de dividendes Les distributions de dividendes aux actionnaires du Groupe sont enregistrées en dettes au cours de la période durant laquelle elles ont été autorisées par les actionnaires.
3.3.29. Exposition aux risques financiers Risque de change Afin d’atténuer le risque de change, le Groupe a parfois recours à des contrats à terme. La comptabilisation de ces instruments est décrite en note 3.3.15. Risque de Crédit En matière de risque client, le portefeuille est suffisamment large pour considérer que ce risque ne constitue pas un enjeu significatif. Le recours à des bases de données externes d’analyse du risque est pratiqué régulièrement. Le groupe suit son exposition sur chaque client. Un programme groupe d’assurance-crédit a été mis en place avec la Coface afin de faire face à de potentiels impayés. Cet organisme nous permet également en amont d’avoir des renseignements sur la qualité financière des contreparties. Risque de liquidité La Direction Financière du Groupe s’assure auprès des diverses filiales de la mise en place des ressources financières suffisantes pour faire face au risque de liquidité. Depuis 2014, il a été mis en place une centralisation de trésorerie pour les filiales françaises. Des contrats d’affacturage ont également été signés en France, au Royaume-Uni, en Belgique, en Italie et en Espagne pour participer à une meilleure gestion de ce risque. Risque de taux d’intérêt Le groupe privilégie pour tous ses emprunts moyens et longs terme les taux d’intérêts fixes. Aujourd’hui la grande majorité de l’endettement du groupe est à taux fixe.
3.3.30. Engagements hors bilan Les engagements hors bilan du Groupe sont régulièrement suivis par les filiales et la Direction Financière du Groupe. Ce processus prévoit la transmission des informations relatives aux engagements donnés suivants : • Avals et cautions • Garantie d’actif et de passif • Hypothèques & nantissements • Autres engagements
3.4. Information Sectorielle Le groupe a décidé de maintenir dans l’information des segments opérationnels la consolidation des sociétés Arabian Explosives, Kemek, Kemek US, Modern Chemical Services, Nitrokemine Guinée, EPC-B SCRL et Société de Minage en Guinée selon la méthode de l’intégration proportionnelle en conformité avec l’information produite dans son reporting interne.

157 4. INFORMATION SECTORIELLE Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, l’information sectorielle présentée est établie sur la base des données de gestion internes utilisées pour l’analyse de la performance des activités. Les informations relatives aux secteurs opérationnels présentés suivent les mêmes règles comptables que celles utilisées pour les états financiers consolidés sous réserve de la consolidation des co- entreprises selon la méthode de l’intégration proportionnelle comme indiqué à l’annexe 3.4. La variation à périmètre et taux de change constant est calculée en convertissant les chiffres 2022 aux taux de change moyens mensuels 2023 et en ajoutant (ou retranchant) aux chiffres 2022 les entrées (ou sorties) de périmètre. Les zones sont présentées de la manière suivante : • Zone 1 – Europe – Amérique • Zone 2 – Afrique – Moyen-Orient – Asie Elles comprennent les activités Explosifs, Forage-minage et Déconstruction et Economie circulaire. L’EBITDA est calculé à partir du résultat opérationnel courant retraité des dotations et reprises sur amortissements et provisions (y compris celles se référant au BFR). 4.1. Informations comparatives 4.1.1. Produit des activités ordinaires publié, par zone géographique En milliers d'euros Exercice 2023 Exercice 2022 Retraité (1) Variation % Zone 1 – Europe – Amérique 404 747 401 049 0,92% Explosifs et forage minage 274 907 267 950 2,60% Déconstruction 98 892 95 739 3,29% Economie circulaire 15 264 13 921 9,65% Additifs et autres 15 684 23 439 -33,09% Zone 2 – Afrique Moyen-Orient – Asie 143 530 116 058 23,67% Explosifs et forage minage 143 530 116 058 23,67% Total 548 277 517 107 6,03% (1) L’activité gardiennage en Espagne est reclassée de l’activité Explosifs et forage minage à Additifs et autres. En 2023, le portefeuille de clientèle reste diversifié dans l’ensemble des domaines d’activité du groupe. Les dix principaux clients du groupe représentent moins de 11% du chiffre d’affaires. Le carnet de commande correspond au montant total du prix des transactions affectées aux obligations de prestation non remplies au 31 décembre 2023. Il intègre le prix de base des transactions ainsi que les contreparties variables et les incidences des modifications de contrats concernés. Par mesure de simplification, il n’inclut pas les contrats dont la durée initiale est inférieure à 1 an ainsi que ceux pour lesquels les entités peuvent comptabiliser des produits des activités ordinaires pour le montant qu'elles ont le droit de facturer. Au 31 décembre 2023, le montant total du carnet de commande s’élève à 102M€, dont 66% devraient être reconnus en produits en 2024.

158 La croissance de l’activité consolidée (y compris co-entreprises) du groupe s’établit à 6% sur l’année 2023 dans un contexte de croissance des volumes et de stabilisation des prix de vente. (1) Europe – Amérique Les ventes d’Additifs Diesel ont totalement cessé fin juin, c’est ce qui explique la baisse de la ligne Additifs et Autres. L’activité Déconstruction confirme sa bonne tenue avec plusieurs chantiers d’envergure qui ont contribué à l’activité notamment avec la SNCF à la Gare d’Austerlitz et EDF à Cordemais. L’Economie circulaire affiche une progression de près de 10% sur l’année 2023. L’ensemble des activités a bénéficié notamment de l’activité tri qui s’est trouvée boostée par le démarrage du site de Loroux-Bottereau près de Nantes. Les Explosifs et le Forage Minage sur la zone Europe Méditerranée Amériques affichent une croissance cumulée sur 12 mois de 2,6% par rapport à 2022. Sur le dernier trimestre le chiffre d’affaires est en repli du fait de la baisse des surcharges matières premières facturées aux clients dans un contexte de baisse des prix du Nitrate d’Ammonium. Les marges sont néanmoins préservées. L’activité distribution d’explosifs a marqué le pas en France en fin d’année dans un contexte de ralentissement du secteur du bâtiment. Cette évolution est compensée par la très bonne tenue de l’activité travaux tant en France (Tunnel Lyon Turin) que sur les chantiers exports (Barrage en Zambie et Côte d’Ivoire notamment). Sur l’ensemble de l’année la croissance est solide avec une progression de 6,7%. L’activité en Italie, a progressé fortement en fin d’année grâce à plusieurs chantiers de tunnels. L’Espagne est également au rendez-vous avec une croissance annuelle de plus de 15%, confirmant la bonne performance commerciale de ses filiales. La conjoncture en Suède a été morose depuis septembre avec une baisse de 7% du chiffre d’affaires à taux de change constant sur l’ensemble de l’année. La bonne activité sur les chantiers au Groenland a permis de partiellement compenser le fort ralentissement du marché intérieur intervenu en septembre. L’évolution du taux de change a également été défavorable. Le redressement se confirme au Maroc. EPC a su tirer profit cette année de sa nouvelle usine inaugurée en mars près de Settat. Depuis le début de l’année l’activité vente d’explosif croit de près de 19% à taux de change constant. L’activité travaux reste en berne dans le royaume, elle est en revanche dynamique à l’export avec notamment le chantier du port de Djibouti. Le secteur des carrières au Royaume-Uni voit sa production légèrement baisser dans un contexte de restriction budgétaire tant pour les ménages que pour les collectivités. Dans ce contexte EPC continue à développer son offre de service complet de forage minage qui rencontre un succès croissant auprès des grands acteurs qui y voient un moyen de mieux maitriser leurs coûts. Ceci permet de gagner des parts de marché tout en conservant des marges satisfaisantes. Enfin le Canada poursuit sa croissance avec un chiffre d’affaires à taux de change constant en hausse de 20%. C’est essentiellement le secteur minier au Québec et en Ontario qui porte cette dynamique. (2) Afrique – Moyen orient – Asie Pacifique La zone (y compris joint-venture) affiche une progression d’activité de 23,7 % en termes réels (24,7% à taux de change et périmètre constant). Elle représente pour la première fois en 2023 plus du quart du chiffre d’affaires du groupe. EPC Côte d’Ivoire voit ses ventes progresser de 14,3% par rapport à 2022 malgré une baisse des prix liée à la baisse des prix des matières premières. Le démarrage de l’installation de production sur la mine

159 de Tietto Minerals s’est passé aux dates prévues et à la pleine satisfaction du client. EPC dispose désormais de trois usines dans ce pays en fort développement. Le secteur des carrières est resté également bien orienté notamment grâce aux travaux préparatoires de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations). EPC Mineex Sénégal réalise une performance exceptionnelle avec une croissance de 47% portée par la prise de nouveaux clients dans le secteur des carrières mais aussi par la poursuite du contrat de barrage de Sambangalou réalisé avec Vinci. L’activité en Guinée reste pénalisée par les volumes faibles produits par la mine de la CBG. L’activité au Gabon n’a pas souffert des incertitudes politiques. Le démarrage de la mine de fer de Belinga permet aux ventes de progresser de près de 48% par rapport à 2022. En Arabie Saoudite, les prises de parts de marché dans le domaine minier chez Maaden et le démarrage de l’activité sur NEOM ont permis une très forte augmentation des volumes vendus. Les premières unités SPUR (livrées par EPC 2I) qui permettent la fabrication sur site d’explosifs ont été réceptionnées avec succès avec le client. A taux de change constant les ventes progressent de 59%, comparées à 2022. Enfin les activités à Singapour et en Malaisie ont démarré comme prévu en milieu d’année et apportent une première contribution cette année avec près de 2 M€ de chiffre d’affaires. 4.1.2. Produit des activités ordinaires à taux de change et périmètre constant La variation à périmètre et taux de change constant est calculée en convertissant les chiffres 2022 aux taux de change moyens mensuels 2023 et en ajoutant (ou retranchant) aux chiffres 2022 les entrées (ou sortie) de périmètre. C’est le redressement de l’Euro face à la Livre Sterling, au Dollar Canadien et à la Couronne Suédoise qui justifie l’écart entre la variation réelle et la variation à taux de change constant. En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Variation % Zone 1 - Europe - Amérique 404 747 393 930 2,75% Zone 2 - Afrique–Moyen-Orient – Asie 143 530 115 063 24,74% Total 548 277 508 994 7,72%

160 4.2. Résultats sectoriels 4.2.1 Résultat Groupe En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Produit des activités ordinaires 579 147 543 129 Produit des activités ordinaires intersectoriel (30 870) (26 022) Produit des activités ordinaires externe total 548 277 517 107 EBITDA incluant la part des co-entreprises mises en équivalence 69 190 51 719 Amortissements et dépréciations des immobilisations (27 812) (25 916) Dotations et reprises de provisions (6 297) 1 430 Résultat opérationnel courant incluant la part des co- entreprises mises en équivalence 35 081 27 233 Autres produits et charges d'exploitation (620) (732) Résultat opérationnel 34 461 26 501 Charges financières – net (6 153) (2 625) Résultat avant impôts 28 308 23 876 Impôt sur les résultats (5 425) (4 893) Résultat net – activités poursuivies 22 883 18 983 Résultat net – activités abandonnées - - Résultat net total 22 883 18 983 L’Ebitda (en information sectorielle) s’établit à 69,2 M€ en progression de 34% par rapport à 2022. Cette progression beaucoup plus rapide que la croissance du chiffre d’affaires est liée à plusieurs facteurs : - Une modification du mix produit en faveur des explosifs et de l’économie circulaire activités mieux margées que les additifs diesel dont la production a été arrêtée en cours d’année. - Une modification du mix géographique avec une croissance concentrée sur l’Afrique Moyen Orient Asie, zones traditionnellement plus rentables que l’Europe Amériques - Le retour à la rentabilité du Maroc. Le résultat opérationnel courant (en information sectorielle) croit de 30%. Il intègre un niveau important de dotation aux provisions lié à l’arrêt d’une ligne de production en Italie. Le résultat opérationnel s’établit (en information sectorielle) à 34,5 M€, il intègre 0,6 M€ de charges non courantes correspondant aux frais de restructuration liés à l’arrêt de la ligne de production d’additifs diesel au Royaume Uni. Le résultat financier s’établit à – 6,2 M€ contre -2,6 M€ en 2022. 2022 avait bénéficié d’une reprise de provision financière de 1,5 M€ lié au retour à meilleur fortune sur la fermeture des activités de KEMEK US. Ce résultat est également influencé par la hausse des taux et par une charge de désactualisation plus forte sur la provision dépollution démantèlement. Après prise en compte d’un impôt de 5,4 M€ le résultat net s’établit à 22,9 M€ en progression de 21% par rapport à l’exercice précédent.
161 4.2.2 Zone 1 - Europe En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Produit des activités ordinaires 432 539 424 490 Produit des activités ordinaires intersectoriel (27 792) (23 441) Produit des activités ordinaires externe total 404 747 401 049 EBITDA incluant la part des co-entreprises mises en équivalence 39 758 29 629 Amortissements et dépréciations des immobilisations (22 427) (21 401) Dotations et reprises de provisions (4 365) 3 359 Résultat opérationnel courant incluant la part des co-entreprises mises en équivalence 12 966 11 587 Autres produits et charges d'exploitation (620) (732) Résultat opérationnel 12 346 10 855 Charges financières – net (3 747) (1 603) Résultat avant impôts 8 599 9 252 Impôt sur les résultats (1 495) (2 211) Résultat net – activités poursuivies 7 104 7 041 Résultat net – activités abandonnées - 0 Résultat net total 7 104 7 041

162 4.2.3 Zone 2 – Afrique Moyen-Orient Asie En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Produit des activités ordinaires 146 608 118 639 Produit des activités ordinaires intersectoriel (3 078) (2 581) Produit des activités ordinaires externe total 143 530 116 058 EBITDA incluant la part des co-entreprises mises en équivalence 29 432 22 090 Amortissements et dépréciations des immobilisations (5 385) (4 515) Dotations et reprises de provisions (1 932) (1 929) Résultat opérationnel courant incluant la part des co-entreprises mises en équivalence 22 115 15 646 Autres produits et charges d'exploitation 0 0 Résultat opérationnel 22 115 15 646 Charges financières – net (2 406) (1 022) Résultat avant impôts 19 709 14 624 Impôt sur les résultats (3 930) (2 682) Résultat net – activités poursuivies 15 779 11 942 Résultat net – activités abandonnées - - Résultat net total 15 779 11 942 4.3. Investissements sectoriels En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Zone 1 - Europe – Amérique 16 130 22 539 Zone 2 – Afrique – Moyen-Orient – Asie 10 438 8 190 Investissements (incorp. et corp.)* 26 568 30 729 * hors investissements financés par contrat de locations financement

163 4.4. Etat de Passage de l’information sectorielle publiée au compte de résultat consolidé 31 décembre 2023 En milliers d’euros Information sectorielle IFRS 10 et 11 Compte de résultat Zone 1 Zone 2 Total Zone 1 Zone 2 Total Zone 1 Zone 2 Total Produit des activités ordinaires externe total 404 747 143 530 548 277 (12 221) (53 791) (66 012) 392 526 89 739 482 265 Quotes-parts de résultat des ent. mises en équivalence - - - 2 419 10 582 13 001 2 419 10 582 13 001 EBITDA incluant la part des co- entreprises mises en équivalence 39 758 29 432 69 190 (855) (4 661) (5 516) 38 903 24 771 63 674 Amortissements et dépréciations des immobilisations (22 427) (5 385) (27 812) 497 1 611 2 108 (21 930) (3 774) (25 704) Dotations et reprises de provisions (4 365) (1 932) (6 297) 21 1 470 1 491 (4 344) (462) (4 806) Résultat opérationnel courant incluant la part des co-entreprises mises en équivalence 12 966 22 115 35 081 (337) (1 580) (1 917) 12 629 20 535 33 164 Autres produits et charges d'exploitation (620) 0 (620) 0 0 0 (620) 0 (620) Résultat opérationnel avant dépréciation des écarts d'acquisition 12 346 22 115 34 461 (337) (1 580) (1 917) 12 009 20 535 32 544 Dépréciation des écarts d'acquisition - - - - - - - - - Pertes de valeur sur les actifs immobilisés - - - - - - - - - Résultat opérationnel 12 346 22 115 34 461 (337) (1 580) (1 917) 12 009 20 535 32 544 Charges financières – net (3 747) (2 406) (6 153) (57) 270 213 (3 804) (2 136) (5 940) Résultat avant impôts 8 599 19 709 28 308 (394) (1 310) (1 704) 8 205 18 399 26 604 Impôt sur les résultats (1 495) (3 930) (5 425) 394 1 310 1 704 (1 101) (2 620) (3 721) Résultat net – activités poursuivies 7 104 15 779 22 883 - - - 7 104 15 779 22 883 Résultat net – activités abandonnées - - - - - - - - - Résultat net total 7 104 15 779 22 883 - - - 7 104 15 779 22 883

164 31 décembre 2022 En milliers d’euros Information sectorielle IFRS 10 et 11 Compte de résultat Zone 1 Zone 2 Total Zone 1 Zone 2 Total Zone 1 Zone 2 Total Produit des activités ordinaires externe total 401 049 116 058 517 107 (11 898) (37 698) (49 596) 389 151 78 360 467 511 Quotes-parts de résultat des ent. mises en équivalence - - - 2 626 5 088 7 714 2 626 5 088 7 714 EBITDA incluant la part des co- entreprises mises en équivalence 29 629 22 090 51 719 (715) (2 551) (3 266) 28 914 19 539 48 453 Amortissements et dépréciations des immobilisations (21 401) (4 515) (25 916) 440 1 458 1 898 (20 961) (3 057) (24 018) Dotations et reprises de provisions 3 359 (1 929) 1 430 26 299 325 3 385 (1 630) 1 755 Résultat opérationnel courant incluant la part des co-entreprises mises en équivalence 11 587 15 646 27 233 (249) (794) (1 043) 11 338 14 852 26 190 Autres produits et charges d'exploitation (732) - (732) 0 0 0 (732) - (732) Résultat opérationnel avant dépréciation des écarts d'acquisition 10 855 15 646 26 501 (249) (794) (1 043) 10 606 14 852 25 458 Dépréciation des écarts d'acquisition - - - - - - - - - Pertes de valeur sur les actifs immobilisés - - - - - - - - - Résultat opérationnel 10 855 15 646 26 501 (249) (794) (1 043) 10 606 14 852 25 458 Charges financières – net (1 603) (1 022) (2 625) (77) 45 (32) (1 680) (977) (2 657) Résultat avant impôts 9 252 14 624 23 876 (326) (749) (1 075) 8 926 13 875 22 801 Impôt sur les résultats (2 211) (2 682) (4 893) 326 749 1 075 (1 885) (1 933) (3 818) Résultat net – activités poursuivies 7 041 11 942 18 983 - - - 7 041 11 942 18 983 Résultat net – activités abandonnées - - - - - - - - - Résultat net total 7 041 11 942 18 983 - - - 7 041 11 942 18 983

165 5. NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RESULTAT 5.1. Chiffres d’affaires En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Europe Méditerranée et Amérique 392 526 389 151 Afrique Moyen Orient et Asie 89 739 78 360 Total des produits des activités ordinaires 482 265 467 511 Le chiffre d’affaires sur l’exercice 2023 s’établit à 482,3 M€ contre 467,5 M€ en 2022. Cela correspond à une hausse de 4,8% à taux de change et périmètre constant. (A noter que le chiffre d’affaires des Additifs Diesels dont la commercialisation a cessé en juin 2023 est passé de 15,7 M€ en 2022 à 7,5 M€ en 2023 soit une baisse de 8,2M€. Sans cet impact la croissance du chiffre d’affaires du groupe aurait été de 6,7% (à taux de change et périmètre constant). 5.2. Autres achats et charges externes En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Autres services extérieurs (7 633) (5 498) Locations (16 194) (15 232) Prestations générales Groupe (1) (6 762) (10 975) Entretien et grosses réparations (13 744) (12 047) Commissions sur ventes (1 344) (1 132) Frais de transport (2) (24 985) (22 776) Frais de déplacement (2) (9 928) (9 200) Intérimaires (8 979) (10 615) Assurance (6 563) (6 505) Honoraires (3) (7 289) (5 405) Autres achats et charges externes (8 243) (5 667) Total des autres achats et charges externes (111 664) (105 052) (1) La baisse des prestations générales Groupe est liée à l’acquisition des filiales ADEX et ADEX-UK à la fin du premier semestre 2023 par le Groupe EPC. Ces prestations générales Groupe sont donc éliminées en tant que flux intra-groupe depuis le 1 er juillet 2023. (2) La hausse des frais de déplacement et de transport est principalement liée au développement actif des activités et à la hausse globale des carburants. (3) La hausse des honoraires est due à des études ponctuelles chez EPC (études de développement) et EPC Demosten (fusion).

166 5.3. Variation des stocks d’en-cours et de produits finis au compte de résultat En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Production stockée de biens 336 605 Variation d’en-cours de production de biens 1 971 1 908 Variation d’en-cours de production de services - - Total 2 307 2 513
5.4. Charges de personnel En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Rémunérations (80 881) (72 642) Charges sociales (30 647) (26 252) Autres charges ou produits (2 468) (1 749) Attribution d'actions gratuites (259) (188) Total charges de personnel (114 255) (100 831) La hausse des charges de personnel est liée aux augmentations salariales liées à l’inflation, au développement des activités notamment R&D et logiciels et à compter du 2è semestre l’intégration des salariés des sociétés Adex et Adex Services Ltd entrées dans le périmètre EPC au 1 er juillet.
Effectifs consolidés au 31 décembre 2023 Catégorie de personnel (Intégration globale) 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Ingénieurs et cadres 377 315 Agents de maîtrise, techniciens & employés 969 861 Ouvriers 766 803 Total des effectifs des sociétés intégrées globalement 2 112 1 979 Co-Entreprises 724 581 Total des effectifs 2 836 2 560 Les effectifs sont pris en compte à 100% pour toutes les sociétés y compris pour les co-entreprises.

167 5.5. Dotations et reprises de provisions En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Sinistres (1) (1 402) (471) Litiges (294) 101 Démantèlement, dépollution (2) (1 169) (45) Pertes à terminaison 684 (541) Garanties 0 0 Autres pour Risques et Charges (3) (1 297) 2 589 Clients (4) (889) 1 605 Stocks (173) 303 Autres actifs circulants (5) (266) (1 786) Total des dotations et reprises de provisions (4 806) 1 755 (1) Provisions sur sinistres chez EPCapré, captive d’assurance (2) Les variations des provisions de démantèlements et dépollutions concernent le UK, le Maroc, la France et l’Italie (3) En 2023, les variations des provisions pour risques et charges concernent principalement EPC France (mise à jour du coût de traitement de déchets : -1M€). Pour rappel en 2022 une reprise de provision sur Ecocentre pour 1 M€. (4) La variation est principalement due au dotations/reprises des clients au Maroc, en Italie et chez EPC Demosten. (5)
Sont provisionnés les crédits de TVA sur certaines filiales dont la recouvrabilité est incertaine. 5.6. Autres produits et charges d’exploitation En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Production immobilisée (1) 4 173 360 Subventions d’exploitation 162 199 Subventions d’investissement virées au compte de résultat 53 64 Produits de cession d’immobilisations (2) 5 690 784 Autres produits d’exploitation 1 338 1 357 Total autres produits 11 416 2 764 Valeur nette comptable des immobilisations cédées (2 471) (1 339) Impôts et taxes (3 699) (3 565) Autres charges d’exploitation (2 502) (2 034) Total autres charges (8 672) (6 938) Total autres produits et charges d’exploitation 2 744 (4 174) Plus ou moins-value sur cession d’immobilisations 3 219 (555) (1) Des Equipements ont été réalisés par EPC 2I et factures au filiales utilisatrices notamment pour les nouveaux contrats enregistrés (NEOM, Tietto Minerals). Pour mémoire la marge interne est éliminée en consolidation. (2) Le montant important s’explique par des ventes de terrains réalisées chez EPC UK pour 2,3M€ et EEI (Portugal) pour 0,8M€ dont la VNC s’élève à (0,2M€), ainsi que la cession des équipements de production des additifs pour 1.9M€ et dont la VNC est d’1.3M€.

168 5.7. Autres produits et charges opérationnels En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Autres frais (1) (620) (732) Total autres produits et charges non courants (620) (732) (1) Sur l’exercice 2023, les autres frais comprennent les frais de restructuration sur EPC Chemicals à la suite à l’arrêt de la production des Additifs Diesel. Pour rappel en 2022, les autres frais concernaient principalement des honoraires dans le cadre du
processus de vente d’une activité. 5.8. Frais de recherche et développement Le Groupe ne pratique pas de recherche fondamentale. Les frais de développement sont portés à l’actif dès lors que les critères mentionnés dans la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles » sont démontrés. En 2023, certains de ces critères n’étant pas remplis, l’ensemble de ces coûts a été comptabilisé en charges. Les charges imputables sur l’exercice se résument comme suit : En milliers d’euros Exercice 2023 Exercice 2022 Frais de recherche 2 987 2 332 Total 2 987 2 332 La Recherche & Développement 2023 concerne principalement les explosifs civils.

169 5.9. Coût de l’endettement financier net et autres produits et charges financiers En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie 141 105 Charges d’intérêts (1) (5 784) (3 742) Coût de l’endettement financier net (5 643) (3 637) Pertes de change (2) (1 135) (2 076) Gains de change (2) 212 1 143 Coût financier sur avantages au personnel («interest cost») (note 6.12) (490) (131) (Charge) / produit de désactualisation des provisions (note 6.13) (3) 1 126 690 Dividendes reçus de sociétés non consolidées 117 29 Dotations et reprises aux provisions financières (4) (224) 1 544 Autres charges financières (452) (341) Autres produits financiers 549 122 Autres produits et charges financiers (297) 980 Total du résultat financier (5 940) (2 657) (1) L’augmentation des charges d’intérêts s’explique par : - la renégociation d’une tranche in fine à un taux supérieur au taux antérieurs - la hausse du BFR est cours d’année qui a nécessité d’augmenter les tirages sur le RCF. - la hausse des taux sur la part de dette à taux variable (Affacturage, RCF et découvert) (2) Les gains et pertes de changes sont dues à la baisse de l’Euro vis-à-vis des autres devises. (3) La variation des charges de désactualisation est liée à l’augmentation des taux d’actualisation des provisions démantèlement. (4) Les avances en compte courant versées à Explo NC et EPC Mali ont été provisionnées (sociétés non- consolidées). Pour rappel, en 2022 la reprise de provision concernait principalement un retour à meilleur fortune sur les créances sur la JV Kemek US. La cession des actifs de la société avait permis de rembourser les prêts dus à EPC SA qui avaient été provisionnés sur le second semestre 2021.
5.9.1. Réconciliation des « dividendes reçus » avec le Tableau de flux de trésorerie En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Dividendes reçus des sociétés non consolidées 117 29 Variation des créances sur dividendes à recevoir - - Dividendes reçus – Tableau de Flux de Trésorerie 117 29

170 5.10. Impôt sur les résultats La charge d’impôts sur le résultat s’analyse de la façon suivante : En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 (Charge) / produit d’impôts exigibles (4 314) (4 333) (Charge) / produit d’impôts différés 592 514 Total (3 722) (3 819) Impôt reclassé en activités abandonnées - - Charge (produit) d’impôt éliminé sur le tableau de flux de trésorerie (3 722) (3 819) Le montant de l’impôt comptabilisé comprend la CVAE pour (374) K€ au titre de l’exercice 2023, contre (556) K€ en 2022. Rapprochement entre impôt théorique au taux légal d’imposition France et impôt effectif : En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Résultat avant impôt et part du résultat des entreprises mises en équivalences 13 602 15 087 Taux d’imposition théorique en vigueur en France 25,00% 25,00% Impôt théorique attendu (3 401) (3 772) Déficits reportables de la période non activés (1 462) (3 028) Déficits antérieurs non activés utilisés sur la période 1 141 2 168 (Désactivation) et ou activation des déficits sur la période (1) 135 194 Incidence de la variation de taux (report variable) (2) 79 Différentiel de taux sur résultat étranger (171) (100) Autres différence 319 1 057 Impôt comptabilisé (3 441) (3 402) CVAE (281) (417) Impôt compte de résultat (3 722) (3 819) (1) Au 31 décembre 2023, le montant du déficit utilisable dans le cadre de l’intégration fiscale en France s’élève à 13 219 K€. En raison des bénéfices prévisionnels évalués par le groupe, le montant des actifs d’impôt différé constaté au titre du déficit reportable au titre de l’intégration fiscale s’élève à 1 941 K€ Ce montant correspondait à l'impôt calculé sur le bénéfice prévisionnel des cinq prochaines années, imputable sur les déficits antérieurs. Pour rappel au 31 décembre 2022, le montant des actifs d’impôt différé reconnu au titre des déficits reportables de l’intégration fiscale française s’élevait à 2 483 K€.
171 Les taux d’impôt applicables sont les suivants : Pays Impôts différés 2023 Réel 2023 Réel 2022 Belgique Bénin Burkina Faso Espagne France Royaume-Uni Guinée Irlande Italie Luxembourg Maroc Norvège Portugal Sénégal Suède Gabon Japon Arabie Saoudite Cameroun Côte d’Ivoire Canada Chili Nouvelle Calédonie Pérou Singapour 25% 30% 27,5% 25% 25% 25% 30% 12.5% 27,9% 24,94% 31% 22% 21% 30% 20,6% 30% 30,62% 20% 27,5% 25% 26,5% 27% 35% 29,5% 17% 25% 30% 27,5% 25% 25% 25% 30% 12.5% 27,9% 24,94% 31% 22% 21% 30% 20,6% 30% 30,62% 20% 27,5% 25% 26,5% 27% 35% 29,5% 17% 25% 30% 27,5% 25% 25% 19% 30% 15% 27,9% 24,94% 31% 22% 21% 30% 20,6% 30% 30,62% 20% 33% 25% 26,5% 27% 35% 29,5% 17%

172 5.11. Résultat par action Le capital est composé au 31 décembre 2023 de 2 262 830 actions. 5.11.1 Résultat de base Le résultat de base par action est calculé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires (résultat net part du Groupe) par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice (déduction faite du nombre moyen pondéré d’actions auto détenues).
31 décembre 2023 31 décembre 2022 Au 1er janvier 2 262 830 2 262 830 Actions propres (160 713) (161 020) Mouvement sur actions propres sur la période (443) 515 Conversion des parts fondateurs en actions ordinaires Augmentation de capital Nombre moyen d’actions ordinaires 2 101 674 2 102 325 En milliers d'euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Résultat net (Part Groupe) 21 349 17 670 Résultat net des activités poursuivies (Part Groupe) 21 349 17 670 Résultat net des activités abandonnées (Part Groupe) 0 0 En euros Résultat net (Part Groupe) par action 10,16 € 8,40 € Résultat net (Par Groupe) par action des activités poursuivies 10,16 € 8,40 € Résultat net (Part Groupe) par action des activités abandonnées - € - € 5.11.2 Résultat dilué Depuis le 31 décembre 2010, il n’existe plus d’instruments potentiellement dilutifs. Ainsi, le résultat par action calculé en ajustant le bénéfice net attribuable aux actions ordinaires et le nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice des effets de toutes les actions ordinaires potentielles dilutives est identique au résultat de base. 
173 6. NOTES RELATIVES A L’ETAT DE SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE 6.1. Ecarts d’acquisition En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2022 Valeur brute 33 028 33 767 Pertes de valeur cumulées (23 638) (24 258) Valeur nette à l’ouverture 9 390 9 509 Acquisitions par voie de regroupement d’entreprises - - Variations de périmètre (1) 162 (436) Ecart de conversion (220) 317 Pertes de valeur enregistrées en résultat - - Valeur nette à la clôture 9 332 9 390 Au 31 décembre 2023 Valeur brute 32 940 33 028 Pertes de valeur cumulées (2) (23 608) (23 638) Valeur nette à la clôture 9 332 9 390 (1) La variation de périmètre est liée à l’entrée dans le périmètre de la société ADEX SNC (2) Les pertes de valeurs cumulées concernent les UGT Europe – Amérique et Démolition. Prise en compte des enjeux climatiques Ont été pris en compte dans l’établissement de nouveaux business plan à la fois : A- les risques et les opportunités liés aux objectifs macroéconomiques de réduction des gaz à effet de serre ; B- les impacts du changement climatique et les mesures d’adaptation au changement climatique. L’activité Additif Diesel qui était exposée au point A s’est arrêtée mi 2023. L’activité Production et Mise en œuvre des explosifs avec les services associés, qui constituent 100% des UGT testées contribuent significativement à la transition énergétique qui vise à préparer l’après pétrole et à instaurer un modèle énergétique robuste et durable basé sur l’électrification. Comme rappelé par l’Agence Internationale de l’Energie, la transition énergétique suppose de 5 à 40 fois plus de métaux 16 . Il est important de noter à ce titre qu’EPC ne participe à aucune opération d’extraction de charbon (Energie fossile). L’adaptation au changement climatique va nécessiter la construction de nombreuses infrastructures (barrages, ligne ferroviaires, tunnels) et un habitat adapté au changement climatique qui favoriseront et faciliteront des comportements individuels plus sobres, secteurs où les savoirs faire d’EPC sont recherchés tant dans les carrières que directement sur les chantiers de travaux. On s’attend en revanche à une baisse lente et continue de la production de ciment destiné au bâtiment et fabriqué à partir de calcaire et d’énergie fossile dans les pays développés. 16 Growth in demand for selected minerals from clean energy technologies by scenario, 2040 relative to 2020 – Charts – Data & Statistics - IEA

174 Les modes de production de Nitrate d’Ammonium seront amenés à évoluer en utilisant de manière croissante l’Ammoniaque vert. Cela pourra conduire à un renchérissement du prix de cette manière première. Plusieurs des fournisseurs du Groupe s’engagent progressivement dans cette voie. Une revue des installations de production a été conduite, elle n’a pas révélé de fragilité particulière qui viendrait impacter à court ou moyen terme les capacités de production du groupe. Certains de ces éléments sont plus amplement décrits dans la DPEF du Groupe EPC. Ecarts d’acquisition par zone Pour information les écarts d’acquisition après dépréciation se répartissent de la manière suivante par UGT dont deux UGT dont les Goodwill ne sont pas totalement dépréciés : Ce sont donc les UGT Zone Europe – Amérique et Zone Afrique – Moyen Orient et Asie qui sont testées En milliers d’euros 31 décembre 2022 Pertes Ecart de conversion 31 décembre 2023 Ecart d'acquisition (valeur brute) Valeur résiduelle Zone Europe- Amérique (18 864) - 30 (18 834) 20 925 2 091 Zone Démolition (4 774) - - (4 774) 4 774 - Zone Afrique - Moyen Orient - Asie - - - - 7 241 7 241 Pertes de valeur sur écart d'acquisition (23 638) - 30 (23 608) 32 940 9 332 L’UGT « Afrique – Moyen Orient – Asie » a fait l’objet d’un test de dépréciation qui n’a pas conduit à déprécier des écarts d’acquisition. Au 31 décembre 2023 le Goodwill s’élève à 7,2 M€. Pour l’UGT « Europe –Amérique », a fait l’objet d’un test de dépréciation qui n’a mise en évidence de dépréciation de goodwill complémentaire. Au 31 décembre 2023 le goodwill résiduel est valorisé à 2,1 M€ Tests de perte de valeur – méthodologie Le Groupe a adopté à compter de l’exercice 2008 la méthode d’évaluation par les flux de trésorerie actualisés, en considérant comme taux d’actualisation le coût moyen pondéré des capitaux propres (WACC). Les taux d’actualisation appliqués par UGT sont les suivants : UGT WACC Après Impôts 2023 Taux d’actualisation d’équilibre 2023 WACC Après Impôts 2022 Taux d’actualisation d’équilibre 2022 Zone Europe - Amérique (1) 10,12% 12,19% 9,23 % 9,92% Zone Afrique - Moyen-Orient - Asie (2) 13,16% 15,13% 14,93 % 18,59% (1) Zone Europe – Amérique : Benelux, Italie, Espagne, Explosif Forage Minage en France, Royaume-Uni, Scandinavie, Canada, Pérou et Chili, Maroc. (2) Zone Afrique – Moyen-Orient – Asie : Guinée Conakry, Sénégal, Cameroun, Bénin, Gabon, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Nouvelle Calédonie, Japon et Singapour.

175 La valeur comptable de chaque groupe d’actifs a fait l’objet d’une comparaison avec sa valeur d’utilité au 31 décembre 2023. Les valeurs d’utilité correspondent à la somme des flux futurs de trésorerie disponibles actualisés, déterminés sur la base d’un plan d’affaires à horizon cinq ans pour chacune des UGT ; ce plan d’affaires reflétant la connaissance des marchés et les orientations de développement décidées par la Direction du groupe. Le taux d’actualisation appliqué par UGT intègre : - la prime de risque général (marché actions France) retenue pour les tests 2023 déterminée sur la base d’une moyenne des primes de risques utilisées par les brokers dans leurs notes sur les valeurs du CAC 40 en date de décembre 2023 ; - le risque spécifique à la zone géographique constituant l'UGT obtenu en pondérant les primes de risque de chaque pays par la valeur des actifs corporels et incorporels attachés à chacun des pays constituant l'UGT ; - la prime de risque "corporate" liée à la taille du groupe. La valeur d’utilité intègre une valeur terminale obtenue par projection et actualisation à l’infini du dernier flux de l’horizon explicite en tenant compte d’un taux de croissance de 2% pour l’Europe – Amérique et la Démolition et de 4% pour l’Afrique, le Moyen Orient et l’Asie (taux identiques à 2022). Ces taux reflètent le potentiel estimé de chaque marché sur le long terme. Analyse de la sensibilité sur les risques de dépréciation Le Groupe a effectué des analyses de sensibilité de la valeur d’utilité pour chacune des UGT. Les hypothèses clés sont principalement le taux d’actualisation utilisé et le taux de croissance à l’infini et l’EBIT sur la durée du BP et à l’infini. UGT Ecart entre la valeur d’utilité et la valeur nette comptable du Goodwill Augmentation du taux d’actualisation de 100 points de base Baisse de 10% de l’EBIT sur la durée du BP et à l’infini Baisse du taux de croissance à l’infini (1) Zone Europe – Amérique Pas de dépréciation Pas de dépréciation Pas de dépréciation Zone Afrique - Moyen-Orient - Asie Pas de dépréciation Pas de dépréciation Pas de dépréciation (1) Baisse du taux de croissance à l’infini de 0,5 point pour l’ensemble des UGT à l’exception de l’UGT Afrique, Moyen-Orient et Asie qui est de 1 point.
176 6.2. Immobilisations incorporelles 6.2.1 Immobilisations incorporelles au 31 décembre 2023 En milliers d’euros Concessions, brevets, licences Frais de dévelop- pement Droit au bail Autres Immos incorp. & en cours Total Au 31 décembre 2022 Valeurs brutes 5 182 1 164 37 3 090 9 473 Amortissements cumulés et dépréciations (2 875) (884) (1 099) (4 858) Valeur nette au 31 décembre 2022 2 307 280 37 1 991 4 615 Variations de l’exercice Acquisitions 324 16 - 128 468 Variations de périmètre 110 - - - 110 Cession (37) - - (164) (201) Ecart de conversion 2 1 - 27 30 Amortissements et dépréciations (436) (95) - (146) (677) Pertes sur valeur - - - - - Reclassements 11 - - (22) (11) Valeur nette au 31 décembre 2023 2 281 202 37 1 814 4 334 Au 31 décembre 2023 Valeurs brutes 5 593 1 181 37 3 059 9 870 Amortissements cumulés et dépréciations (3 312) (979) - (1 245) (5 536) Valeur nette au 31 décembre 2023 2 281 202 37 1 814 4 334
177 6.2.2 Immobilisations incorporelles au 31 décembre 2022 En milliers d’euros Concessions, brevets, licences Frais de dévelop- pement Droit au bail Autres Immos incorp. & en cours Total Au 31 décembre 2021 Valeurs brutes 4 805 1 175 37 1 920 7 937 Amortissements cumulés et dépréciations (2 605) (798) (921) (4 324) Valeur nette au 31 décembre 2021 2 200 377 37 999 3 613 Variations de l’exercice Acquisitions 295 24 - 428 747 Variations de périmètre - - - 830 830 Cession - - - - - Ecart de conversion - (25) - 40 15 Amortissements et dépréciations (291) (96) - (203) (590) Pertes sur valeur - - - - - Reclassements 103 - - (103) - Valeur nette au 31 décembre 2022 2 307 280 37 1 991 4 615 Au 31 décembre 2022 Valeurs brutes 5 182 1 164 37 3 090 9 473 Amortissements cumulés et dépréciations (2 875) (884) - (1 099) (4 858) Valeur nette au 31 décembre 2022 2 307 280 37 1 991 4 615

178 6.3. Immobilisations corporelles et droits d’utilisation 6.3.1 Immobilisations corporelles au 31 décembre 2023 En milliers d’euros Terrains & constr. Total ITMO (1) Autres Immos corp. Immos en cours et autres Total Au 31 décembre 2022 Valeurs brutes 77 867 117 873 46 448 14 295 256 483 Amortissements cumulés et dépréciations (28 794) (83 021) (33 487) - (145 302) Valeur nette au 31 décembre 2022 49 073 34 852 12 961 14 295 111 181 Variations de l’exercice Acquisitions 2 131 9 021 5 339 5 851 22 342 Variations de périmètre 8 8 63 - 79 Cessions (326) (1 892) (45) (2 263) Ecarts de conversion 292 (7) (23) (77) 185 Amortissements et dépréciations (3 109) (7 305) (4 295) (64) (14 773) Pertes sur valeur - - - Autres mouvements 5 838 5 336 1 601 (11 870) 905 Valeur nette au 31 décembre 2023 53 907 40 013 15 601 8 135 117 656 Au 31 décembre 2023 Valeurs brutes 83844 127 112 52 043 8 199 271 198 Amortissements cumulés et dépréciations (29 937) (87 099) (36 442) (64) (153 542) Valeur nette au 31 décembre 2023 53 907 40 013 15 601 8 135 117 656 (1) Installations techniques, matériel et outillage.

179 6.3.2 Immobilisations corporelles au 31 décembre 2022 En milliers d’euros Terrains & constr. Total ITMO (1) Autres Immos corp. Immos en cours et autres Total Au 31 décembre 2021 Valeurs brutes 70 922 112 991 45 562 11 223 240 698 Amortissements cumulés et dépréciations (27 425) (82 681) (32 484) - (142 590) Valeur nette au 31 décembre 2021 43 497 30 310 13 078 11 223 98 108 Variations de l’exercice Acquisitions 6 179 11 848 3 617 7 082 28 726 Variations de périmètre - - - - - Cessions - (911) (301) - (1 212) Ecarts de conversion (892) (769) 5 (133) (1 789) Amortissements et dépréciations (2 254) (7 069) (3 874) - (13 197) Autres mouvements 2 543 1 443 436 (3 877) 545 Valeur nette au 31 décembre 2022 49 073 34 852 12 961 14 295 111 181 Au 31 décembre 2022 Valeurs brutes 77 867 117 873 46 448 14 295 256 483 Amortissements cumulés et dépréciations (28 794) (83 021) (33 487) - (145 302) Valeur nette au 31 décembre 2022 49 073 34 852 12 961 14 295 111 181 (1) Installations techniques, matériel et outillage.

180 6.3.3 Droits d’utilisation au 31 décembre 2023 En milliers d’euros Droit d'utilisation immobilière Droit d'utilisation ITMO Autres droits corp. Total Valeur nette au 31 décembre 2022 6 984 12 024 5 460 24 468 Acquisitions 677 6 913 3 277 10 867 Variation de périmètre 64 64 Cessions (129) (129) Ecarts de conversion 12 94 35 141 Amortissements et dépréciations (2 078) (5 160) (2 998) (10 236) Reclassement (1) 899 750 220 1 869 Valeur nette au 31 décembre 2023 6 494 14 492 6 058 27 044 Au 31 décembre 2023 Valeurs brutes 13 571 41 305 16 126 71 002 Amortissements cumulés et dépréciations (7 077) (26 813) (10 068) (43 958) Valeur nette au 31 décembre 2023 6 494 14 492 6 058 27 044 (1) Dont modifications de contrats (extension) 6.3.4 Droits d’utilisation au 31 décembre 2022 En milliers d’euros Droit d'utilisation immobilière Droit d'utilisation ITMO Autres droits corp. Total Valeur nette au 31 décembre 2021 6 951 13 234 5 637 25 822 Variations de l’exercice Acquisitions 1 972 4 273 3 330 9 575 Cessions - (127) - (127) Ecarts de conversion (62) (300) (141) (503) Amortissements et dépréciations (1 833) (5 501) (2 895) (10 229) Autres mouvements (44) 445 (471) (70) Valeur nette au 31 décembre 2022 6 984 12 024 5 460 24 468 Au 31 décembre 2022 Valeurs brutes 12 198 38 299 15 049 65 546 Amortissements cumulés et dépréciations (5 214) (26 275) (9 589) (41 078) Valeur nette au 31 décembre 2022 6 984 12 024 5 460 24 468

181 6.3.5 Réconciliation des « Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles » des notes 6.2 et 6.3 avec le Tableau de flux de trésorerie En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Acquisitions d’immobilisations incorporelles 469 747 Acquisitions d’immobilisations corporelles 22 342 28 726 22 811 29 473 Elimination des acquisitions d’immo. en contrats de location - - Variation des dettes sur acquisitions d’immo. corporelles et incorporelles (238) (407) (238) (407) Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles – Tableau de Flux de Trésorerie 22 573 29 066
6.4. Participation dans les mises en équivalence Le groupe détient des participations dans sept co-entreprises : Kemek, Kemek US, EPC-B SCRL, Modern Chemicals and Services, Nitrokemine Guinée, Société de Minage en Guinée (maison mère de Nitrokemine Guinée) et Arabian Explosives. En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Valeur à l’ouverture 33 251 29 018 Quote-part du résultat 13 001 7 714 Ecart de conversion (784) 1 053 Dividendes (1) (5 976) (4 414) Variation de périmètre - - Ecarts actuariels net d'impôts différés (109) (119) Autres variations (4) (1) Valeur à la clôture 39 379 33 251 (1) Les dividendes ont été versés par KEMEK, EPC-B, MCS, NKMG et SMG. Les co-entreprises du Groupe ont été regroupées au 31 décembre 2023 par secteur géographique, Afrique Moyen-Orient Asie (AMOA) ou Europe – Amérique (EUR), les sociétés d'une même zone présentant en effet des caractéristiques similaires en termes de risque et de rendement attendu. Ces co- entreprises regroupées par zone (et non pas prises individuellement) sont jugées significatives du fait de la forte contribution du Résultat des Mises en Equivalence au Résultat Net du groupe.

182 Société Pays d'implantation Secteur Principale activité % d'intérêt au 31/12/2023 % d'intérêt au 31/12/2022 Arabian Explosives Emirats Arabes Unis AMOA Production et distribution d'explosifs 20% 20% Kemek Irlande EUR Production et distribution d'explosifs 50% 50% Kemek US Etats-Unis EUR Distribution d'explosifs 50% 50% Modern Chemicals & Services Arabie Saoudite AMOA Production d'explosifs et forage minage 40% 40% Nitrokemine Guinée Guinée AMOA Production et distribution d'explosifs 50% 50% Société de Minage en Guinée France AMOA Holding 50% 50% EPC-B SCRL Belgique EUR Production et distribution d'explosifs 67% 67% Les informations financières résumées au 31 décembre 2023 (à 100%) des co-entreprises sont présentées ci-dessous. Les montants présentés sont l’addition des montants figurant dans les états financiers individuels des co-entreprises établis en application des normes IFRS (hors élimination des opérations réciproques). 6.4.1 Etat de la situation financière aux 31 décembre 2023 et 2022 En milliers d'euros Secteur Afrique Moyen Orient Asie (1) Secteur Europe Amérique (2) 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Actifs non courants 67 238 9 457 76 695 73 650 Actifs courants 68 583 17 176 85 759 70 219 Total des actifs 135 821 26 633 162 454 143 868 Capitaux propres part de l'entité 92 096 17 771 109 867 93 481 Participation ne donnant pas le contrôle - - - - Passifs non courants 11 795 3 661 15 456 16 626 Passifs courants 31 930 5 201 37 131 33 761 Total des passifs et des capitaux propres 135 821 26 633 162 454 143 868 Trésorerie et équivalent de trésorerie 4 919 7 345 12 264 8 687 Passifs financiers non courants auprès des établissements de crédit (1) 5 004 478 5 482 5 155 Passifs financiers non courants auprès des partenaires - - - - Passifs financiers courants auprès des établissements de crédit (1) 4 074 - 4 074 1 399 Passifs financiers courants auprès des partenaires 3 156 1 005 4 161 4 313 (1) Le prêt accordé à Modern Chemicals & Services par le Saudi Investment Development Fund (SIDF) fait l’objet d’une restriction en termes de distribution de dividendes. Le montant distribué est limité au plus faible des deux montants suivants : 25% du capital remboursé dans le cadre des prêts accordés ou le montant remboursé durant l'exercice.

183 6.4.2 Compte de résultat au 31 décembre 2023 et 2022 En milliers d'euros Secteur Afrique Moyen Orient (1) Secteur Europe Amérique (2) 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Produits d'exploitation 146 534 27 218 173 752 130 318 Résultat opérationnel courant 32 048 5 430 37 478 21 016 Résultat net 28 243 4 818 33 063 18 692 Autres éléments du résultat global - - - - Résultat global - - - - Les éléments de résultat présentés incluent les éléments suivants : Dotations aux amortissements (6 975) (984) (7 959) (5 382) Produits et charges d'intérêts (664) 138 (526) 65 Charges ou produits d'impôts (3 141) (750) (3 890) (2 389) Dividendes reçus des co-entreprises (1) 4 443 1 533 5 976 4 414 (1) Les co-entreprises les plus significatives en termes de produit des activités ordinaires mais aussi de contribution au résultat de la zone Afrique Moyen-Orient Asie sont Arabian Explosives, Modern Chemicals & Services et Nitrokemine Guinée. (2) Kemek en Irlande est la co-entreprise la plus significative de la zone Europe - Amérique en termes de produits des activités ordinaires et de contribution au résultat. 6.4.3 Tableau de flux de trésorerie aux 31 décembre 2023 et 2022 En milliers d'euros Secteur Afrique Moyen Orient (1) Secteur Europe Amérique (2) 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Flux liés aux activités opérationnels 27 053 5 585 32 638 9 855 Flux liés aux activités investissements (8 328) (603) (8 931) (257) Flux liés aux activités de financement (1) (16 795) (3 223) (20 018) (17 091) Incidence des variations de financement (28) 40 12 944 Variation de la trésorerie 1 903 1 799 3 702 (6 549) Trésorerie d'ouverture 3 127 5 546 8 673 15 222 Trésorerie de clôture 5 030 7 345 12 375 8 673 Variation de la trésorerie 1 903 1 799 3 702 (6 549) (1) Dont 21 373K€ au titre des distributions de dividendes en 2023 et 5 809K€ au titre de 2022.

184 6.4.4 Réconciliation des actifs nets vers les MEE En milliers d'euros Secteur Afrique Moyen Orient (1) Secteur Europe Amérique (2) 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Actifs non courants 67 238 9 457 76 695 73 650 Actifs courants 68 583 17 176 85 759 70 219 Passifs non courants 11 795 3 661 15 456 16 626 Passifs courants 31 930 5 201 37 131 33 761 Actif nets 92 096 17 771 109 867 93 481 Pourcentage d'intérêts 33% 51% Titres mises en équivalence (Co-entreprises) 30 338 9 041 39 379 33 251 Dont Quote-part de résultat 10 582 2 419 13 001 7 714 6.4.5 Engagements hors bilan avec les co-entreprises aux 31 décembre 2023 et 2022 En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Avals et cautions - - Total des garanties données - - En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Autres - - Total des garanties reçues - - 6.4.6 Réconciliation des « dividendes distribués » avec le Tableau de flux de trésorerie En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Dividendes distribués par les co-entreprises 5 976 4 414 Variation des créances sur dividendes à recevoir (1) 2 995 (2 049) Dividendes reçus – Tableau de Flux de Trésorerie 8 971 2 365 (1) Le dividende de MCS voté en 2022 a été distribué au cours du premier semestre 2023

185 6.5. Autres actifs financiers non courants En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Titres de participation (1) 4 535 5 316 Provisions sur titres de participation (1) (4 469) (5 108) Valeur nette des titres de participation 66 208 Créances rattachées à des participations - 40 Prêts non courants 35 71 Divers 1 522 1 287 Instruments dérivés 827 1 663 Autres actifs financiers – valeur brute 2 384 3 061 Provisions - (33) Autres actifs financiers – valeur nette 2 384 3 028 Total autres actifs financiers non courants 2 450 3 236 (1) La variation est due à l’intégration des sociétés péruviennes et d’ADEX
6.5.1 Détail des instruments dérivés En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Instruments dérivés actifs long terme 827 1 663 Juste valeur par capitaux propres (937) 1 668 Juste valeur par compte de résultat 103 (7) Instruments financiers dérivés (834) 1 661 Pour rappel, l’émission d’une nouvelle ligne d’emprunt de 20 M€ souscrite en juillet 2022 au taux Euribor 3 mois + un spread a poussé le groupe à souscrire un Swap de Taux afin de se prémunir des évolutions de taux. Le notionnel du Swap de 20 M€ vient couvrir l’intégralité de la dette. Les échéances de paiement des intérêts trimestriels de la dette sont alignées à celles du Swap. La dette et le Swap se dénoueront en juillet 2029. Le Swap de taux est en partie efficace, la valorisation de Juste Valeur transite via les OCI. Un test de sensibilité fait apparaître une variation de Juste Valeur du Swap +486 K€ pour une hausse de l’Euribor 3 M de +50 points. En revanche, si l’Euribor 3M venait à diminuer de 50 points, la valorisation du Swap baisserait de (501) K€ Sensibilité Baisse des taux de 0,50% Full MtM en EUR - 4,13% du notionnel Hausse des taux de 0,50% 326 827 1 313
. 
186 6.5.2. Détail des titres de participation non consolidés En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Corse Confortement Foration Minage (2) 27 27 Siciex (6) - 54 EPC Explo Congo (1) 0 0 ADEX (4) - 8 ADEX TP (7) - 1 Blasting Services Limited (1) 0 0 EDSL Limited (1) 0 0 ECS (2) 8 8 Exchem Explosives Limited (1) 0 0 Exchem Defence Systems Limited (1) 0 0 Exchem Fuel Additives Limited (1) 0 0 EPC Servicios Peru (4) - 75 EPC Andina (4) - 0 EPC Cameroun Services (3) 23 23 EPC Mali (3) 1 1 EPC HK Incorporated Limited (5) 0 0 Explo NC (3) 2 5 Santos Da Cunha 7 (3) (société en cours de liquidation) 0 1 GRN (2) 5 5 STIPS TI (société en cours de liquidation) 0 0 Valeur nette des titres de participation 66 208 (1) Sociétés mises en sommeil (2) Participations minoritaires (3) Sociétés ayant une activité très réduite et ne portant pas d’engagements financiers non provisionnés. (4) EPC Servicios Peru, EPC Andina et ADEX sont consolidées en 2023. EPC Andina a absorbé EPC Servicios Peru en juillet 2023. (5) Société en cours de constitution (6) TUP à EPC (7) Liquidée
187 6.6. Stocks et en cours En milliers d’euros Matières premières et autres appro. En-cours de biens et services Produits intermé- diaires Marchan- dises Total Au 31 décembre 2022 Valeurs brutes 34 270 2 238 3 854 21 352 61 714 Provisions cumulées (500) 0 (148) (643) (1 291) Valeur nette au 31 décembre 2022 33 770 2 238 3 706 20 709 60 423 Variations de l’exercice Mouvements de BFR (8 778) 2 140 167 414 (6 057) Dotations nettes aux provisions (97) - 29 (105) (173) Variations de périmètre - - - - - Ecart de conversion 25 - 7 7 39 Autres 24 0 1 (22) 3 Valeur nette au 31 décembre 2023 24 944 4 378 3 910 21 003 54 235 Au 31 décembre 2023 Valeurs brutes 25 543 4 378 4 031 21 751 55 703 Provisions cumulées (599) - (121) (748) (1 468) Valeur nette au 31 décembre 2023 24 944 4 378 3 910 21 003 54 235 La détente sur le marché des matières premières a permis de réduire les quantités stockées, les prix moyens pondérés sont également orientés à la baisse.

188 6.7. Clients et autres débiteurs En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Avances et acomptes 2 283 2 939 Créances clients 138 492 129 176 Autres créances (1) 2 593 3 220 Créances fiscales – hors IS 16 037 14 341 Comptes courants (2) 14 776 14 617 Dividendes à recevoir 0 2 995 Autres 498 420 Total des créances brutes 174 679 167 708 Dépréciation clients et comptes rattachés (12 925) (12 822) Dépréciation des comptes courants et autres (3) (17 866) (17 600) Autres dépréciations (4) (526) (80) Total des dépréciations (31 317) (30 502) Total des clients et autres débiteurs 143 362 137 206 (1) Les autres créances incluent notamment les 671 K€ d’actifs liés au surfinancement du régime art. 39. (2) Les comptes courants comprennent principalement un compte courant relatif à STIPS TI, pour 14,2 M€, entièrement provisionné. (3) Provision des crédits de TVA (4) Provision des comptes courants des sociétés non consolidées (Explo NC, EPC Mali, EPC Congo)
Suivi des créances clients En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Valeur brute au bilan 138 492 129 176 Dont actifs non échus et non dépréciés à la date de clôture 79 616 81 908 Dont actifs échus et impayés mais non dépréciés à la date de clôture 46 259 34 446 * échu depuis 3 mois au plus 27 944 19 524 * échu depuis plus de 3 mois et moins de 6 mois 6 853 4 144 * échu depuis plus de 6 mois 11 154 10 778 Dont actifs dépréciés 12 925 12 822

189 Etat de la situation financière sur contrats 31 décembre 2022 Encais- sement sur la période Chiffre d'affaires comptabilisé sur la période Reclas- sement Autres variations 31 décembre 2023 Clients sur contrats IFRS 15 76 131 (204 394) 213 197 (3 862) 405 81 477 Total actifs sur contrats 76 131 (204 394) 213 197 (3 862) 405 81 477 Avances et acomptes reçus sur contrats 5 526 1 686 - (3 862) 3 3 354 Prod. constatés d'avance sur contrats 4 627 - 1 869 - - 6 496 TVA sur contrats 7 749 (7 749) 7 788 - 126 7 914 Total passifs sur contrats 17 902 (6 063) 9 657 (3 862) 129 17 764 Position nette sur contrats 58 229 (198 331) 203 540 - 276 63 713
6.8. Trésorerie et équivalents de trésorerie En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 VMP – Equivalents de trésorerie (1) 2 600 - Disponibilités 23 645 27 710 Total trésorerie et équivalents de trésorerie 26 245 27 710 Découverts bancaires (1 703) (792) Total trésorerie nette 24 542 26 918 Trésorerie reclassée en actifs/passifs destinés à être cédés - - Total de la trésorerie nette des actifs/passifs destinés à être cédés 24 542 26 918 Le Groupe dispose de ligne d’affacturage (non-mobilisées au 31 décembre 2023) sur des créances cédées à SGF (factor) de 12,8 M€. Le Groupe dispose également d’un crédit RCF à usage multiple de 30 M€ tiré à hauteur de 10 M€ au 31 décembre 2023 (échéance juillet 2028). Le Groupe dispose d’une ligne de découvert de 5,7 M€ non-tirée au 31/12/2023. (1)
Equivalents de trésorerie chez EP Capré. 
190 6.9. Capital Nombre d’actions Total du capital (en K€) Au 31 décembre 2022 2 262 830 7 015 Au 31 décembre 2023 2 262 830 7 015 Au cours de l’exercice 2023, le groupe n’a pas procédé à la distribution de dividende.
6.10. Dettes financières 6.10.1 Dettes financières non courantes En milliers d’euros 31 décembre 2022 Augmen- tation Variations de périmètre Reclas- sement Autres 31 décembre 2023 Emprunts 19 - - - - 19 Emprunts bancaires 68 793 11 590 57 (12 677) (22) 67 741 Instruments de couverture de taux - - - - - - Total dettes financières non courantes 68 812 11 590 57 (12 677) (22) 67 760
Les dettes financières non courantes sont composées : - d’un emprunt in fine mis en place avec LBPAM pour un montant de 20 M€ d’une durée de 7 ans (échéance juillet 2029) ; - d’une ligne RCF à usage multiple d’un montant maximal de 30 M€ à échéance juillet 2028, (prolongation d’un an accordée en juillet 2023). Il est tiré à hauteur de 10 M€ à fin décembre (soit 4 M€ de moins qu’à fin décembre 2022) ; - de la part à plus d’un an des PGE pour 12,6 M€. Les deux premiers crédits sont soumis à un covenant (Dettes financières nettes/EBITDA), calculé sur le périmètre incluant les co-entreprises, calculé annuellement. Le seuil de remboursement anticipé est fixé à 3.25. Il s’établit à 1,30 au 31/12/2023 contre 1,68 fin 2022. Le taux sera également ajustable en fonction de critères RSE sur la base de critères qui seront fixés en 2024. 
191 6.10.2 Dettes financières courantes En milliers d’euros 31 décembre 2022 Augmen- tation Diminution Variations de périmètre Reclas- sement Autres 31 décembre 2023 Emprunts obligataires - - Emprunts bancaires 13 246 1 703 (14 786) - 12 619 (31) 12 751 Utilisation de lignes de crédits renouvelables - - - - - - - Instruments de couverture de taux 6 - - - (2) - 4 Mobilisation de créances 10 058 256 - - - 43 10 357 Autres emprunts et dettes assimilées 2 - (118) 24 91 - (1) Intérêts courus sur emprunt 413 607 (420) - (154) - 446 Total dettes financières courantes hors découverts bancaires 23 725 2 566 (15 324) 24 12 554 12 23 557 Découverts bancaires 792 911 - - - 1 703 Total dettes financières courantes 24 517 3 477 (15 324) 24 12 554 12 25 260
6.10.3 Dettes de location En milliers d’euros 31 décembre 2022 Augm. Diminu. Variations de périmètre Reclass. courant/ non courant Ecart de conv. Autres (1) 31 décembre 2023 Dettes de location non courantes 13 911 8 275 - 29 (8 279) 71 1 447 15 454 Dettes de location courantes 8 495 2 633 (10 569) 34 8 279 51 663 9 586 Total dettes de location 22 406 10 908 (10 569) 63 - 122 2 110 25 040 (1) Dont modifications de contrats (extension)

192 6.10.4 Réconciliation des « émissions / remboursements d’emprunts » avec le Tableau de flux de trésorerie En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Augmentation des dettes financières non courantes 11 590 43 530 Augmentation des dettes financières courantes 2 566 8 368 Retraitement de la variation des intérêts courus (607) (344) Retraitement de la variation des dettes sur location financement - - Emission d’emprunts – Tableau de Flux de Trésorerie 13 549 51 554 Diminution des dettes financières non courantes - (15 000) Diminution des dettes financières courantes (15 323) (10 130) Retraitement de la variation des intérêts courus 420 564 Diminution des dettes de location (10 569) (10 615) Remboursement d’emprunts – Tableau de Flux de Trésorerie (25 472) (35 181)
Echéancier des dettes financières non courantes et instruments financiers En milliers d’euros Emprunts bancaires et obligataires Dettes sur location financement Total au 31 décembre 2023 Total au 31 décembre 2022 Entre 1 et 2 ans 12 708 6 111 18 819 17 155 Entre 2 et 3 ans 10 783 3 574 14 357 14 521 Entre 3 et 4 ans 7 796 1 893 9 689 8 291 Entre 4 et 5 ans 33 043 1 023 34 066 17 386 Plus de 5 ans 3 430 2 853 6 283 25 369 Total 67 760 15 454 83 214 82 722

193 6.11. Impôts différés au bilan Les mouvements d’impôts différés sont les suivants : En milliers d’euros 31 décembre 2022 Résultat Ecart de conversion Variations Périmètres Réserves 31 décembre 2023 Impôts différés actifs Engagements sociaux 1 058 (400) (1) 325 636 1 618 Participation des salariés 287 (218) 0 0 0 69 Autres différences temporaires 2 913 1 169 23 93 (121) 4 078 Pertes sur pertes reportables sur les bénéfices fiscaux futurs 2 732 (430) (9) 0 0 2 294 Dettes locatives 4 720 135 32 0 455 5 342 Provisions dépollution, démantèlement 3 367 249 40 0 0 3 656 Marge sur opérations internes 973 337 (0) 0 0 1 310 Compensation des actifs et passifs d'impôts différés sur une même entité fiscale (9 079) 1 517 (78) (581) (1 466) (9 688) Total des impôts différés actifs 6 971 2 359 8 (163) (495) 8 679 Impôts différés passifs Divergences IFRS 15 (164) 63 0 0 0 (101) Ecart d'évaluation (2 542) 78 6 0 0 (2 458) Droits d'utilisation (5 362) (4) (38) 0 (455) (5 860) Provision règlementées (2 233) (214) (6) (3) 0 (2 456) Instruments financiers (415) (26) 0 0 234 (207) Actif de démantèlement (123) (139) (1) 0 0 (264) Compensation des actifs et passifs d'impôts différés sur une même entité fiscale 9 079 (1 517) 78 581 1 466 9 688 Total des impôts différés passifs (1 761) (1 759) 38 578 1 245 (1 658) Position nette d'impôts différés 5 210 600 46 415 750 7 021
194 6.12. Provisions pour avantages aux salariés En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 France (1) Grande- Bretagne (2) Italie (3) Autres Total France (1) Grande- Bretagne (2) Italie (3) Autres Total Valeur nette comptable à l'ouverture 3 499 6 184 659 468 10 810 4 057 5 639 689 333 10 718 Coût des services rendus au cours de l'exercice 252 - 17 - 269 344 - 277 1 622 Coût financier 207 275 8 - 490 35 91 3 - 129 Ecarts actuariels reconnus en capitaux propres 424 2 108 15 - 2 547 (557) 1 946 85 - 1 474 Variations de périmètre 936 109 - - 1 045 - - - - - Cotisations versées (545) (1 263) 207 98 (1 503) (395) (1 162) (395) 106 (1 846) Prestations servies - - - - - - - - 1 1 Ecart de conversion - 131 - (2) 128 - (330) - - (330) Reclassement Actif financier en passif financier (57) - - (57) 15 - - 27 42 Autres mouvements (1) - - - - - - - - - - Valeur nette comptable à la clôture 4 716 7 544 906 564 13 730 3 499 6 184 659 468 10 810

195 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Hypothèses actuarielles France (1) Grande- Bretagne (2) Italie (3) Autres France (1) Grande- Bretagne (2) Italie (3) Autres Taux d'actualisation 3,20% 4,51% 3,17% n.d. 3,70% 4,75% 3,73% n.d. Taux d'augmentation des salaires 2,50% N/A 3,00% n.d. 2,50% N/A 3,00% n.d. Taux d'inflation 2,50% 2,40% 3,00% n.d. 2,50% 2,40% 3,00% n.d. Ventilation des actifs du régime Actions N/A 26% N/A n.d. N/A 26% N/A n.d. Obligations N/A 32% N/A n.d. N/A 43% N/A n.d. Immobilier N/A 2% N/A n.d. N/A 2% N/A n.d. Autres N/A 40% N/A n.d. N/A 29% N/A n.d. (1) Les provisions pour avantage aux salariés des sociétés françaises comprennent les indemnités de fin de carrière des salariés ainsi que, pour la société mère EPC, un régime de retraite souscrit dans le cadre de l’article 39 du code général des impôts, par lequel la société garantit le niveau futur des prestations définies dans l’accord (2) La provision pour avantage aux salariés d’EPC UK correspond à une provision prévue dans le cadre d’un régime à prestations définies fonctionnant comme un fonds de pension. Ce fond est fermé aux nouveaux entrants et à l’acquisition de nouveaux droits. (3) Les provisions pour avantage aux salariés des sociétés italiennes correspondent à une provision prévue dans le cadre d’un régime à prestations définies. Il s’agit du régime des TFR, système de rémunération différée, éligible IAS 19R. Les hypothèses actuarielles sont établies par des experts indépendants en fonction des zones géographiques ou des pays et des spécificités de chaque entité. - Concernant la France, le taux d’actualisation est fourni par un actuaire indépendant et comprend uniquement des obligations d’entreprises en euros notées au minimum AA ; - Concernant la Grande-Bretagne, le taux d’actualisation comprend uniquement des obligations d’entreprises notées au minimum AA et est analysé au regard des évolutions des courbes de rendement de ces obligations à 30 ans et des swaps à 50 ans. Le coût des services rendus est inclus dans les charges de personnel au compte de résultat, et le coût financier en autres charges financières. Les provisions pour avantages aux salariés sont particulièrement sensibles aux taux d’actualisation. Ainsi, une hausse de 0.5 point du taux d’actualisation diminuerait la valeur actuelle des obligations de 3,4 millions d’euros.

196 6.13. Autres provisions 6.13.1 Autres provisions au 31 décembre 2023 En milliers d’euros Démant. Provisions sur Contrats Autres (1) Total Décontam. Dépol. Au 31 décembre 2022 13 331 1 237 7 641 22 210 Provisions supplémentaires 1 493 562 3 838 5 893 Reprises (324) (1 246) (790) (2 360) Variation de périmètre - - 5 5 Variation du montant actualisé (1 126) - - (1 126) (effet temps et modification du taux) Ecart de conversion 151 - 23 174 Autres mouvements (2) 641 641 Au 31 décembre 2023 14 166 553 10 717 25 437 (1) Les autres provisions pour risques et charges correspondent essentiellement aux risques de l’activité courante du groupe (litiges commerciaux et prud’homaux, franchises sur les sinistres assurés…). La variation des autres provisions pour risques est liée à la sinistralité, aux plans de restructuration et la nouvelle évaluation du coût de traitement de déchets. (2) Les autres mouvements sont principalement liés à la mise en service de nouvelles lignes de production. On constate une provision pour démantèlement qui trouve sa contrepartie dans les actifs corporels (qui seront amortis sur la durée de vie des installations) 6.13.2 Autres provisions au 31 décembre 2022 En milliers d’euros Démant. Provisions sur Contrats Autres (1) Total Décontam. Dépol. Au 31 décembre 2021 14 461 696 8 992 24 150 Provisions supplémentaires 144 1 740 1 675 3 559 Reprises (100) (1 199) (3 949) (5 248) Variation de périmètre - - - - Variation du montant actualisé (690) - - (690) (effet temps et modification du taux) Ecart de conversion (484) - (46) (530) Autres mouvements - 969 969 Au 31 décembre 2022 13 331 1 237 7 641 22 210 (1) Les autres provisions pour risques et charges correspondent essentiellement aux risques de l’activité courante du groupe (litiges commerciaux et prud’homaux, franchises sur les sinistres assurés…). (2) Les autres mouvements sont principalement constitués d’une provision pour charge constatée
sur la plateforme Ecocentre chez EPC Colibri. 
197 6.13.3 Détail des autres provisions entre non courant et courant En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Non courant 23 741 19 208 Courant 1 696 3 002 Total 25 437 22 210
6.14. Fournisseurs et autres créditeurs En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Dettes fournisseurs 75 225 95 169 Avances et acomptes reçus sur commandes 6 439 7 502 Dettes sociales 18 542 14 259 Dettes fiscales 21 344 19 870 Autres dettes 7 513 7 238 Total 129 063 144 038
6.15. La variation du Besoin en Fonds de Roulement La variation du besoin en fonds de roulement s’analyse comme suit : En milliers d’euros Variations du BFR & provisions courantes 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Stocks et en cours 6 056 (21 150) Clients et autres débiteurs (10 422) (18 771) Autres actifs long terme - - Autres actifs courants (545) (383) Sous total (4 911) (40 304) Fournisseurs et autres créditeurs (14 230) 27 832 Autres passifs long terme (145) 171 Autres passifs courants 2 882 (2 399) Sous total (11 493) 25 604 Besoin en fonds de roulement (16 404) (14 700) Provisions sur actifs circulant 1 328 (122) Besoin en fonds de roulement net (15 076) (14 822)

198 Le BFR augmente à nouveau cette année (-15,1€). Les stocks ont pu être réduits du fait de la détente sur le marché des matières premières. En revanche le compte client a augmenté du fait de la croissance de l’activité explosifs, et le compte fournisseur a baissé du fait de la baisse des prix matières. Le rachat d’ADEX a également contribué à la baisse de la dette fournisseur. En effet en faisant entrer dans le groupe consolidé cette société qui héberge les salariés des services centraux du groupe. Ce dernier par le jeu des éliminations des opérations inter compagnies a perdu le crédit fournisseur 2,5 M€
que lui accordait sa filiale. 6.16. Incidence des variations de périmètre et transactions entre actionnaires En milliers d’euros 31 Décembre 2023 31 décembre 2022 Trésorerie acquise lors des entrées de périmètre (1) 356 - Investissement en titres consolidés (2) - (175) Impact des entrées de périmètre 356 (175) Trésorerie cédée lors des sorties de périmètre - - Désinvestissement en titres consolidés - Impact des sorties de périmètre - - Total Incidence variations de périmètre 356 (175) Investissement en titres consolidés (3) (668) - Augmentation de capital non souscrite (4) 498 - Impact des transactions entre actionnaires (170) - (1) La trésorerie acquise est principalement constituée de la filiale ADEX et AD Services Ltd. (2) Pour rappel, paiement différé en 2022 au titre de la prise de contrôle de Normat Services fin 2021 (3) Acquisition des titres minoritaires chez EPC UK (4) Augmentation de capital non souscrite sur la filiale EPC Colibri

199 6.17. Engagements financiers En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Avals et cautions 20 505 21 320 Hypothèques et nantissements 4 841 8 436 Total des garanties données 25 346 29 756 En milliers d’euros 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Effets escomptés non échus 145 168 Avals et cautions 2 933 3 189 Total des garanties reçues 3 078 3 357 La ligne Avals et Caution ne concerne plus que les cautions de marché.
7. INFORMATIONS RELATIVES AUX PARTIES LIEES 7.1. Contrôle Le Groupe EPC est contrôlé par la société EJ Barbier. La société tête de Groupe est la Société Anonyme d’Explosifs et Produits Chimiques, EPC, est détenue indirectement à 64.2% par la société 4 décembre SAS qui dépose ses états financiers au greffe du tribunal de commerce. 7.2. Relation avec les filiales Les transactions entre la société mère et ses filiales, qui sont des parties liées, ont été éliminées en consolidation et ne sont pas présentées dans ces notes.
7.3. Rémunération du personnel dirigeant-clé Le personnel dirigeant clé du Groupe EPC est composé du mandataire social de la société EPC S.A. au 31 décembre 2023. En milliers d’euros Exercice 2023 Exercice 2022 Rémunérations avantages en nature Jetons de présence Autres Paiement en action 574 68 40 - 540 64 - - Total 682 605 Le détail des rémunérations des dirigeants figure dans la section 13 du Document d’Enregistrement Universel

200 7.4. Transactions avec des parties liées Le Groupe entretient des relations avec les parties liées (non consolidées par EPC SA) suivantes : • 4 Décembre (maison mère d’EPC SA), • EJ Barbier (holding intermédiaire), • Adex, qui était une filiale d’EJ Barbier jusqu’au 20 juin 2023 et qui est une filiale d’EPC SA depuis le 21 juin 2023, ainsi que sa filiale Adex Services Limited. En milliers d’euros Exercice 2023 Exercice 2022 Adex SNC (*) 5 658 9 968 Prestation d’assistance et de conseil réalisées par ADEX SNC (1) Personnel mis à disposition Nitrates & Innov. Refacturation SMA (téléphone) Refacturation EPC SA (téléphone) Refacturation MCS (prestations sur chantier Neom) 5 483 - - - 175 9 876 89 2 1 0 Adex Services Limited (*) 425 878 Prestations de management EPC UK réalisées par Adex Services Ltd (2) 425 878 EJ Barbier 561 291 Prestation de services informatiques EPC SA (3) Prestation de services informatiques EPC France (3) Prestation de services informatiques ADEX (3) (**) Cession logiciels (**) Assurance responsabilité civile des dirigeants (4) 114 182 115 73 77 50 166 N/A N/A 75 4 DECEMBRE (**) 677 Prestation de conseils stratégiques et financiers ADEX 677 Total 7 321 11 137 (*) facturation du 1 er janvier au 20 juin 2023 (**) facturation du 21 juin au 31 décembre 2023 (1) La société EPC n’emploie aucun salarié. Elle ne dispose donc pas en propre des ressources humaines nécessaires à la réalisation de ses obligations de société cotée et d’holding animatrice d’un groupe de sociétés. Adex, qui employait 55 salariés au 31 décembre 2023, lui fournit conseil et assistance dans les domaines suivants : administratif et financier (contrôle de gestion, trésorerie, financement, comptabilité, consolidation, communication financière), juridique et fiscal, ressources humaines, assurance, audit interne, stratégie et développement, marketing, logistique achat, sécurité, santé et environnement. En contrepartie de ses services, Adex perçoit une rémunération correspondant à ses charges de fonctionnement au titre desdits services augmentée d’une marge destinée notamment à couvrir ses frais directs non affectés. Une partie de ces services est rendue au bénéfice des filiales d’EPC SA, et EPC SA refacture les filiales concernées. Jusqu’au 20 juin 2023, ADEX était une filiale de la société E.J. Barbier (qui détenait 95% des parts sociales, EPC SA n’en détenant que 5%). Depuis le 21 juin 2023, EPC SA détient, directement et indirectement, la totalité du capital d’ADEX. La convention de prestation de services en vigueur entre ADEX et EPC SA à la date de cette opération s’est poursuivie aux mêmes conditions depuis. Les flux mentionnés dans le tableau ci-dessus pour l’exercice 2023 correspondant au montant dus au titre de cette convention pour la période du 1 er janvier au 20 juin 2023, ce qui explique
l’écart avec l’exercice 2022. 
201 (2) Adex Services Limited, dont la totalité du capital est détenue par ADEX, fournit à EPC UK (dont EPC SA détient 100% du capital) conseil et assistance dans les matières suivantes : business développement, communication et marketing, juridique et fiscal, ressources humaines. En contrepartie de ses services, Adex Services Limited perçoit une rémunération correspondant à ses charges de fonctionnement au titre desdits services augmentée d’une marge destinée notamment à couvrir ses frais directs non affectés. La convention de prestation de services en vigueur entre Adex Services Limited et EPC UK à la date de l’acquisition par EPC SA de la totalité du capital d’ADEX s’est poursuivie aux mêmes conditions depuis. Les flux mentionnés dans le tableau ci-dessus pour l’exercice 2023 correspondant au montant dus au titre de cette convention pour la période du 1 er janvier au 20 juin 2023, ce qui explique l’écart avec l’exercice 2022. (3) Afin d’alléger les investissements d’EPC SA en matière informatique, EJ Barbier, qui consolidait EPC SA et ses filiales dans ses comptes, avait acquis certains serveurs et logiciels (Salle serveur, système PRA, ERP, SIRH, …), qu’elle a mis à disposition d’ADEX, d’EPC SA et d’EPC France, et dont elle finançait la maintenance applicative, l’assistance technique et les adaptations nécessaires, effectuées par les sociétés éditrices de logiciels. En contrepartie de ses services, EJ Barbier percevait d’ADEX, EPC SA et d’EPC France une rémunération correspondant à ses charges de fonctionnement au titre desdits services augmentée d’une marge destinée notamment à couvrir ses frais directs non affectés. Dans le cadre d’une réorganisation et d’une modernisation de l’infrastructure informatique du Groupe : o fin 2022, EJ Barbier a externalisé la gestion de ses serveurs informatiques auprès d’un prestataire tiers ; o en plusieurs étapes, à compter du 1 er juin 2023, EJ Barbier et EPC SA ont obtenu des sociétés éditrices des logiciels mis à disposition d’Adex, EPC SA et EPC France l’autorisation de les transférer à EPC SA, moyennant dans certains cas une augmentation significative de la redevance de maintenance annuelle ; o le 31 décembre 2023, EJ Barbier a cédé à EPC SA les logiciels objet de la convention de prestation de services précités pour leur valeur nette comptable au 31 décembre 2023 ; o les conventions qui existaient entre EJ Barbier et Adex, EPC SA et EPC France ont été résiliées à effet du 31 décembre 2023. Les flux mentionnés dans le tableau ci-dessus pour l’exercice 2023 intègrent les coûts de cette réorganisation et les coûts supportés par ADEX à compter du 21 juin 2023, ce qui explique l’écart entre 2022 et 2023. (4) La police d’assurance responsabilité civile des dirigeants du groupe EJ Barbier est souscrite au niveau d’EJ Barbier, qui refacture à EPC SA la quote-part des primes correspondant à l’assurance de ses dirigeants. (5) La société 4 Décembre, qui emploie deux salariés, fournit des prestations de conseils stratégiques et financiers à la société ADEX. En contrepartie de ses services, 4 Décembre perçoit une rémunération correspondant à ses charges de fonctionnement au titre desdits services augmentée d’une marge destinée notamment à couvrir ses frais directs non affectés. Le coût de cette prestation est intégré dans les transactions avec les parties non consolidées par EPC SA depuis le 21 juin 2023. Les flux mentionnés dans le tableau ci-dessus pour l’exercice 2023 correspondant au montant dus au titre de cette convention pour la période du 21 juin au 31 décembre 2023. Les sommes dues par le Groupe à fin décembre 2023 au titre de conventions conclus par EPC SA et ses filiales avec des sociétés liées non consolidées par EPC SA avec s’élèvent à 1.201 K€ contre 5.618 K€
à fin 2022. 
202 Epilogue des contentieux introduits par Candel & Partners Le 29 novembre 2016, la société Candel & Partners a assigné tous les administrateurs de la société E.J. Barbier (dont certains sont également administrateurs d’EPC SA) ainsi qu’EPC SA devant le Tribunal de commerce de Paris, en sollicitant leur condamnation solidaire à payer à EPC SA 15,4 millions d’euros de dommages-intérêts en réparation du préjudice que lui aurait causé des conventions conclues par EPC ou ses filiales avec E.J. Barbier et les sociétés ADEX et ADEX Services Limited au titre des exercices 2000 à 2013 inclus, ainsi qu’1,5 million d’euros de dommages-intérêts « au titre du préjudice subi par EPC du fait du retard dans l’indemnisation », 300.000€ en application de l’article 700 CPC, et les dépens. Dans le cadre de cette procédure, la société Candel & Partners vise spécifiquement : - Pour la période du 1 er janvier 2000 au 31 décembre 2012, une convention de prestation de services conclue entre la société ADEX, en qualité de prestataire, et la Société, en qualité de bénéficiaire, conclue par acte sous seing privé du 4 janvier 2000 et portant sur des prestations d’assistance dans (i) les domaines techniques, de la stratégie et de la production, (ii) le domaine de la logistique et des transports, (iii) le domaine de la stratégie commerciale, (iv) le marketing, (v) la communication, (vi) les relations internationales, (vii) le domaine comptable, (viii) le domaine financier, (ix) le domaine de la trésorerie, (x) les domaines juridique et fiscal et (xi) le domaine des relations humaines. - Pour la période du 1 er janvier au 31 décembre 2013, la convention de prestations de service en date du 6 mars 2013 portant sur des prestations d’assistance dans (i) le domaine du marketing et de la communication, (ii) le domaine administratif et financier, (iii) le domaine de l’audit interne (iv) la direction de la stratégie et du développement (v) la direction logistique et des achats et (vi) le domaine de la Sécurité – Santé – Environnement et prévoyant une rémunération sur la base des coûts réels augmentés d’une marge de 8%, mais seulement en ce qui concerne la refacturation par ADEX à EPC SA d’une partie des loyers payés par ADEX à E.J. Barbier. - Pour la période du 1 er janvier 2007 au 31 décembre 2012, une convention de prestation de services informatiques conclue entre la société E.J. Barbier, en qualité de prestataire, et la Société, en qualité de bénéficiaire, conclue par acte sous seing privé en date du 2 janvier 2007. Cette convention prévoyait à la charge de la Société une rémunération annuelle de 130.000€ avec une clause d’indexation en fonction de l’évolution de l’indice Syntec. Cette convention a été conclue pour une durée initiale de 3 ans, reconductible tacitement par période d’une année, et a été reconduite chaque année ensuite. Elle a pris fin de manière anticipée le 31 décembre 2012, lorsque lui a été substituée la convention en date du 10 octobre 2014, entrée en vigueur rétroactivement le 1 er janvier 2013. Au soutien de ses prétentions, la société Candel & Partners fait valoir que les conventions en question auraient dû être soumises à la procédure des conventions réglementées prévue par les articles L.225-38 et suivants du code de commerce et qu’elles ont causé des conséquences préjudiciables à EPC. Par un jugement du 31 octobre 2019, le Tribunal de commerce de Paris a déclaré irrecevable l’action de Candel & Partners à l’égard de Mmes Brigitte de Brancion, Dominique de Brancion, Isabelle Chatel de Brancion, Marie-Magdeleine de Brancion et de Mme Annick Fournier-Guihard, et les a mises hors de cause. Par un second jugement du 10 juillet 2020, le Tribunal de commerce de Paris a débouté la société Candel & Partners de la totalité de ses demandes, et l’a condamnée, sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile, à payer 60.000€ à Madame Elisabeth de Raguet de Brancion, Madame Jacqueline de Raguet de Brancion et Monsieur Paul de Brancion et 30.000€ à la société EPC. Aux termes de ce jugement, le Tribunal a : - déclaré (i) irrecevables (à raison de la prescription) la totalité des demandes de la société Candel à l’encontre de Madame Jacqueline de Brancion, ainsi que les demandes de la société Candel à l’encontre de Madame Élisabeth de Brancion et de Monsieur Paul de Brancion à l’exception des demandes relatives à la seule réparation du loyer 2013 intervenu postérieurement au 29

203 novembre 2013 dans le cas de Monsieur Paul de Brancion et du 2 décembre 2013 dans le cas de Madame Élisabeth de Brancion ; - débouté la société Candel & Partners de ses demandes relatives à la refacturation du loyer 2013 intervenue postérieurement au 29 novembre 2013 dans le cas de M. Paul de Brancion et du 2 décembre 2013 dans le cas de Mme Elisabeth De Brancion. Par un arrêt du 9 novembre 2021, la Cour d’appel de Paris a : - confirmé le jugement du 31 octobre 2019 en toutes ses dispositions ; - confirmé le jugement du 10 juillet 2020 en toutes ses dispositions sauf en ce qu’il a déclaré irrecevables les demandes de la société Candel & Partners à l’encontre de Mme Elisabeth de Brancion et de M. Paul de Brancion, à l’exception des demandes relatives à la refacturation du loyer 2013 intervenue postérieurement au 29 novembre 2013 dans le cas de M. Paul de Brancion, et débouté la société Candel & Partners des demandes relatives à la refacturation du loyer 2013 intervenue postérieurement au 29 novembre 2013 dans le cas de M. Paul de Brancion et au 2 décembre 2013 dans le cas de Mme Elisabeth de Brancion, et statuant à nouveau, déclaré irrecevable car prescrite l’action exercée par Candel & Partners à l’encontre de M. Paul de Brancion et de Mme Elisabeth de Brancion. Au final c’est donc la totalité des demandes de la société Candel & Partners qui ont été déclarées irrecevables car prescrites. A la suite de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, la société Candel & Partners a réglé à EPC l’indemnité de 30.000€ au titre de l’article 700 du code de procédure civile prévue par le jugement du 10 juillet 2020. Puis elle a formé un pourvoi en cassation à l’encontre de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 9 novembre 2021. Le pourvoi en cassation de Candel & Partners a été rejeté par un arrêt de la Chambre commerciale de la Cour de cassation du 11 octobre 2023. Cette affaire est donc définitivement terminée.

204 8. SOCIETES DU GROUPE Sociétés Pays % d’intérêt Déc. 2023 Déc.2022 Filiales – Intégration globale EPC SA France 100 100 EPC France France 100 100 DEMOKRITE SAS France 100 100 EPC DEMOSTEN (1) France 100 100 A.T.D. SAS (1) France - 100 PRODEMO SAS (1) France - 100 OCCAMAT SAS (1) France - 100 OCCAMIANTE SAS (1) France - 100 EPC COLIBRI SAS (anciennement 2 B RECYCLAGE) (2) France 95,48 100 SOCIETE MINE AFRIQUE (SMA) France 100 100 DIOGEN France 99,87 99,87 EPC MINETECH France 100 100 CORSE EXPANSIF France 73,24 73,24 EPC 2i (anciennement EPC INNOVATION) France 100 100 SONOUVEX France 100 100 ADEX SNC (6) France 100 - EPC ITALIA Italie 100 100 INTEREM Italie 100 100 EPC CHEMICALS Ltd (3) Grande Bretagne 100 92,60 EPC UK (3) Grande Bretagne 100 92,60 EPC METRICS Ltd (3) Grande Bretagne 100 92,60 MINEXPLO Grande Bretagne 100 100 ADEX SERVICES LIMITED Grande Bretagne 100 - EPC Belgique Belgique 100 100 EMPRESA DE EXPLOSIVOS INDUSTRIAIS LDA (EEI) Portugal 100 100 GALILEO EXPLOSIVOS SA Espagne 100 100 SERAFINA ORTEGA E HIJOS SA Espagne 95 95 EPC ESPANA Espagne 100 100 SILEX SEGURIDAD Espagne 99,99 99,99 EPC SVERIGE Suède 100 100 EPC NORGE Norvège 100 100 EPCAP RE Luxembourg 100 100 EPC MINEEX SENEGAL Sénégal 81 81 KÄMAÄN EXPLO Nouvelle Calédonie 95 95 EPC BURKINA FASO Burkina Faso 100 100 EPC ASIA PACIFIC FZE Emirats Arabes Unis 100 100 EPC EXPLO MAROC Maroc 99,99 99,97 MARODYN Maroc 99,95 99,95 MARODYN COTE D’IVOIRE Côte d’Ivoire 99,95 99,95 NITROKEMFOR GUINEE Guinée 100 100 EPC GUINEE Guinée 99,99 99,99 EPC CAMEROUN Cameroun 100 100 EPC GABON Gabon 100 100 EPC COTE D’IVOIRE Côte d’ivoire 75 75 EPC CANADA Canada 100 100 EPC ANDES CHILE Chili 51 51 EPC JAPAN Japon 97,56 97,56 EPC ANDINA SAC (4) Pérou 100 - NORMAT SERVICES Bénin 75 75 EPC SINGAPORE PTE Singapour 100 100

205 Entreprises associées – Mises en équivalence ARABIAN EXPLOSIVES (PRIVATE Ltd) Emirats Arabes Unis 20 20 SOCIETE DE MINAGE EN GUINEE SAS (SMG) France 50 50 NITROKEMINE GUINEE Guinée 50 50 KEMEK Irlande 50 50 KEMEK US Limited Irlande 50 50 EPC-B SCRL Belgique 66,67 66,67 MODERN CHEMICALS AND SERVICES (MCS) Arabie Saoudite 40 40
Entreprises non consolidées SICIEX (5) France - 100 CORSE CONFORTEMENT FORATION MINAGE France 13,20 13,20 ADEX SNC (6) France - 5 ADEX TP (7) France - 14,5 Blasting Services Limited Grande Bretagne 100 92,60 EDSL Limited Grande Bretagne 100 92,60 EXCHEM EXPLOSIVES Limited Grande Bretagne 100 92,60 Exchem Fuel Additives Limited Grande Bretagne 100 92,60 Exchem Defence Systems Limited Grande Bretagne 100 92,60 EPC HK Incorporated Limited Chine 100 100 EPC Servicios Peru (4) Pérou - 100 EPC Andina (4) Pérou - 100 SANTOS DA CUNHA 7 (société en cours de liquidation) Portugal 30 30 EPC EXPLO Congo Congo 100 100 EPC Cameroun Services Cameroun 75 75 EXPLO NC Nouvelle Calédonie 50 50 EPC MALI Mali 90 90 ECS France 40 40 GRN France 35 35 STIPS TI (société en cours de liquidation) France - -
(1) Fusion de A.T.D SAS, PRODEMO SAS, OCCAMAT SAS, OCCAMIANTE SAS par DEMOSTEN, devenue EPC DEMOSTEN (2) Entrée d’un minoritaire au sein de EPC Colibri SAS (anciennement 2B RECYCLAGE) (3) Acquisition des minoritaires restants chez EPC UK (4) EPC Andina est entrée dans le périmètre consolidé au 1 er janvier 2023 avec la société EPC Servicios Peru SAC qui a ensuite été fusionnée dans EPC Andina (5) TUP à EPC (6) Entrée dans le périmètre EPC au 1 er juillet 2023 (7) Liquidation (juin 2023) 31 décembre 2023 31 décembre 2022 Total France Etranger Total France Etranger Intégration globale 46 12 34 47 15 32 Mise en équivalence 7 1 6 7 1 6 Total des sociétés consolidées 53 13 40 54 16 38 206 9. HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES PWC BDO En milliers d’euros Montant (HT) Montant (HT) 2023 2022 2023 2022 AUDIT - Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés - EPC 131 123 103 80 - Filiales consolidées 314 274 198 224 - Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire au compte - - - - - EPC - 11 - 21 - Filiales consolidées 3 48 - 14 Sous-total Audit 448 456 301 283 AUTRES PRESTATIONS - Juridique, fiscal et social - - - - Sous-total autres prestations TOTAL 448 456 301 283 Les services, autres que la certification des comptes, concernent principalement l’émission des lettres de fin de travaux, compliance fiscale et attestation ratios financiers.

207 10. EVENEMENTS POST CLOTURE 10.1. Acquisition de Vibraquipo et Vibratesting Le Groupe EPC a signé le 9 janvier 2024 le contrat d’acquisition de 100% des titres des sociétés Vibraquipo et Vibratesting. Vibraquipo est spécialisée dans la conception et la vente d’instruments de mesure pour les mines et carrières ; Vibratesting est spécialisée dans le calibrage de ces instruments de mesure. Les sociétés disposent d’un parc installé important et proposent à la vente des équipements aux meilleurs standards du marché. Vibraquipo, basée en Espagne, est un acteur reconnu au niveau international avec des ventes sur les 5 continents. Vibraquipo et Vibratesting réalisent un chiffre d’affaires cumulé d’environ un million d’euros. Elles dégagent une solide rentabilité opérationnelle. Pour accompagner la vente et le développement de ces nouvelles filiales, le groupe EPC a signé un accord pluriannuel de collaboration exclusive avec le fondateur et cédant de Vibraquipo et Vibratesting. C’est une reconnaissance de la contribution essentielle d’Ivan del Castillo au développement passé des sociétés qu’il a créées. Cela traduit aussi la volonté d’EPC de poursuivre leur développement, en synergie avec les activités du groupe, tout en continuant à apporter un haut niveau de service aux clients historiques de Vibraquipo. Cette acquisition vient en support au développement des activités de service. Elle permet aussi, grâce aux données collectées, de renforcer la transformation digitale du groupe EPC et l’essor de son activité logiciel. 10.2. Nouveau contrat sur le chantier du Tunnel Euralpin Lyon Turin Après la signature en septembre 2022, de deux premiers contrats sur les chantiers Opérationnels CO6 et CO7, le groupe EPC se voit à présent confier la fourniture des produits pyrotechniques et la fabrication sur site des explosifs (via des Unités Mobiles de Fabrication d’Explosifs (UMFE)) sur le Chantier Opérationnel CO8 attribué à un consortium mené par NGE. Le creusement à l’explosifs concernera environ 4km (soit plus de 400 000 de m3 de roches à abattre). Le chantier mobilisera plusieurs UMFE. Ces prestations d’un montant cumulé attendu supérieur à 3 millions d’€ s’étendront entre mars 2024 et octobre 2024.
208 18.1.6.2 Comptes sociaux de la Société pour l’exercice 2023

213 ANNEXE COMPTABLE EPC SA Annexe comptable au bilan avant répartition, de l’exercice clos le 31 décembre 2023 dont le total est de 235.487 K€, et au compte de résultat de l'exercice présenté sous forme de liste, dont le total des produits est de 44.026 K€ et dégageant un bénéfice de 6.099 K€. L'exercice a une durée de douze mois recouvrant la période du 1er janvier au 31 décembre. Les notes et tableaux présentés ci-après font partie intégrante des comptes annuels. 1 – FAITS CARACTERISTIQUES DE L’EXERCICE Le chiffre d’affaires s’élève à un montant de 15,1 M€ en progression par rapport aux 13,7 M€ de 2022. Il s’agit essentiellement des refacturations aux filiales des services rendus au titre des frais de siège. Le résultat d’exploitation se traduit par une perte de -6,4 M€ en 2023 contre 3,4 M€ l’exercice précédent. Les prestations fournies notamment par Adex sont en progression de 1,8 M€ et ne sont refacturées qu’en partie aux filiales du groupe et l’exercice 2023 supporte une dotation pour dépréciation d’une créance client d’une filiale à hauteur de 1,2 M€. Le résultat financier ressort positif de 11,1 M€ en retrait sur les 16,4 M€ de 2022, essentiellement sous l’effet d’une progression de 1,8 M€ des dividendes perçus des filiales des mouvements nets des provisions pour dépréciation des immobilisations financières qui passe de 7,4 M€ en 2022 à 0,2 M€ cet exercice. Après prise en compte d’un produit d’impôt de 1,2 M€ lié à l’intégration fiscale, le résultat net ressort bénéficiaire de 6,1 M€ contre 14,5 M€ en 2022.

214 Acquisition des actionnaires minoritaires d’EPC UK Comme annoncé au marché le 6 janvier 2023, EPC SA a engagé sous le contrôle du juge en Angleterre le rachat des actionnaires minoritaires de sa filiale EPC-UK. Le montant total de ce rachat s’élève à 0,4 M£ pour 7,4% du capital. L’assemblée générale d’EPC-UK qui s’est tenue le 2 mars 2023 a approuvé à 95% des actionnaires minoritaires présents ou représentés les modalités du rachat. En vertu de ce vote, le tribunal anglais a confirmé le 21 mars la validité du plan de rachat d’actions proposé. Le montant de 0,4M£ a été cantonné par EPC SA dans un compte séquestre. Des chèques ont été envoyés le 5 avril 2023 aux porteurs de parts qui ont 3 ans pour les encaisser. Le transfert des parts est néanmoins parfaitement réalisé dès l’émission des chèques, EPC SA est donc désormais propriétaire de 100% des actions de sa filiale depuis cette date. Acquisition de la totalité du capital d’Adex Le 21 juin 2023. EPC SA a acquis, directement et indirectement, la totalité du capital d’ADEX SNC auprès de la société EJ Barbier (EJB) pour un prix global d’un euro. La société Adex au capital de 150 000 €, qui emploie 55 salariés, fournit conseil et assistance à EPC dans les domaines suivants : administratif, financier (contrôle de gestion, trésorerie, financement, comptabilité, consolidation, communication financière), juridique et fiscal, ressources humaines, assurance, audit interne, stratégie et développement, marketing, logistique achat, sécurité, santé et environnement. L’opération permet de rationaliser la structure et le fonctionnement du groupe EPC. L’opération est intervenue après distribution par ADEX à EJB (95%) et EPC (5%) d’une somme de 1.750.000 € pour un résultat distribuable au 31 décembre 2022 de 1.770.361 € correspondant au report à nouveau au 31 décembre 2022 (1 543 258 €) et aux bénéfices dégagés en 2022. Les conditions de cette acquisition ont été déterminées en considération des éléments suivants : -ADEX étant une société en nom collectif et n’ayant pas opté pour l’impôt sur les sociétés, son résultat est appréhendé à hauteur de leur quote-part respective du capital par ses associés qui sont seuls imposables au titre de ce résultat ; - Elle ne détient aucun actif immobilisé et n’est tenue d’aucune dette financière ; - Le 18 novembre 2015, le cabinet RSM, en la personne de Monsieur Vital Saint-Marc, désigné par le Conseil d’administration d’EPC en qualité d’expert indépendant, avec mission de procéder à l’évaluation d’ADEX en vue du rachat de la participation d’EJB, avait conclu que la valeur de la Société se situait dans une fourchette comprise entre 348.000 et 545.000 euros, selon la méthode patrimoniale, et dans une fourchette comprise entre 261.000 et 391.000 euros, selon la méthode dite des flux de bénéfices distribuables, proposant une valeur des titres de la Société comprise dans une fourchette entre 348.000 euros et 391.000 euros ; - Dans le cadre de l’acquisition de la totalité du capital d’EJB, 4 Décembre n’a pas valorisé la participation d’EJB dans ADEX. La cession a été consentie sous les garanties ordinaires et de droit. L’opération a été autorisée par le Conseil d’administration d’EPC, le 28 mars 2023, conformément aux dispositions de l’article L.225-38 du Code de commerce et a été soumise à l’approbation de l’assemblée générale annuelle du 28 juin 2023 statuant sur le rapport spécial des Commissaires aux comptes.

215 2 –EVENEMENTS SURVENUS DEPUIS LA CLOTURE DE L’EXERICE NEANT 3 – REGLES ET METHODES COMPTABLES Les comptes annuels de la Société ont été arrêtés conformément aux dispositions du règlement 2014-03 de l’ANC relatif au PCG. Ils ont été élaborés et présentés dans le respect du principe de prudence et de l’indépendance des exercices et en présumant la continuité de l’exploitation. L’évaluation des éléments inscrits en comptabilité a été pratiquée par référence à la méthode dite des coûts historiques. Les méthodes d’évaluation retenues pour cet exercice n’ont pas été modifiées par rapport à l’exercice précédent. 4 – NOTES SUR LE BILAN Sauf indication particulière, les montants ci-après, sont exprimés en milliers d'Euros. 4.1 – Etat de l'actif immobilisé DESIGNATION Immob. incorp. Immob. corporelles Immob. financières TOTAL Valeur brute début …………………. 73 10.190 67 184.495 11.788 194.758 11.922 Acquisitions, apports, créations …… 67 Cessions et mises hors service …….. Transfert de compte à compte ……... - 3.474 - 3.474 Valeur brute fin…………………….. 140 10.257 192.809 203.206 Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat majoré des frais accessoires nécessaires à la mise en état d'utilisation de l'immobilisation). Les immobilisations financières comprennent des malis techniques consécutifs à des Confusions de Patrimoine d’un montant de 3.390 K€ dont les actifs sous-jacents sont des titres de participation. Les mouvements de l’exercice concernent : - un bien immobilier apporté à l’occasion de la Transmission Universelle de Patrimoine de notre filiale SICIEX réalisée en décembre 2023 ; - divers installations et agencements de notre siège social ainsi que les actifs informatiques nécessaires à notre système d’information qui était auparavant sous-traité à EJ Barbier.

216 4.2 – Etat des amortissements DESIGNATION Immob. incorporelles Immob. corporelles TOTAL Amort. cumulés début exercice ……………….. 56 5.072 5.128 Reprise s/cession et mises hors service .…......... Dotation p/dépréciation linéaire .………............ 8 218 226 Apports ………………………………………... 38 38 Amort. cumulé fin exercice ……………........... 64 5.328 5.392 TAUX USUELS D'AMORTISSEMENT PRATIQUES Logiciels………………………………….. LINEAIRE 4 ans Constructions - Constructions en dur, merlons…………... - Constructions légères, clôtures, pistes….. - Installations et agencements …………… LINEAIRE LINEAIRE LINEAIRE 30 ans 12 ans 12 ans Matériel et outillage…………………….. DEGRESSIF 8 ans Installations générales et agencements… LINEAIRE 10 ans Matériel de transport - Véhicules ……………………………….. LINEAIRE 5 ans Matériel de bureau……………………… DEGRESSIF 3 ans Mobilier de bureau……………………... LINEAIRE 10 ans 4.3 – Participations Valeur début d'exercice Acquisitions Augmentat. Cessions Diminut. Valeur fin d'exercice Titres non cotés 129.855 7.260 464 136.651 Autres titres 9.488 57 9.431 TOTAL…... 139.343 7.260 521 146.082 Les mouvements se décomposent comme suit : Augmentations : - Souscription augmentation de capital EPC Maroc .…… 5.372 - Souscription augmentation de capital EEI …..………… 1.141 - Acquisition des minoritaires EPC UK …………..……. 668 - Titres Diogen ………………………………………… 80 Diminutions : - Titres Minexplo cédés à EPC UK ………………….… 464 - Parts sociales SICIEX suite à la TUP ………………… 57 Les souscriptions aux augmentations de capital d’EPC Maroc et EEI ont été libérées par compensation avec des créances. Concernant EEI certaines de ces créances, très anciennes, avaient été acquises lors d’opérations de restructuration de l’actionnariat de la société pour des valeurs décotées. Le montant des dettes incorporées au capital s’élevait dans les comptes de la filiale à 5.106.684 €. Dans nos livres cette créance était inscrite à l’actif pour une valeur décotée de 1.140.912 €.

217 Ce dernier montant étant représentatif de la valeur vénale de ces titres, conformément au PCG art 213-1 et 3, c’est ce dernier, reflétant la réalité économique de l’opération, que nous avons retenu pour leur inscription en titre de participation. 4.4 - Créances rattachées à des participations Valeur début d'exercice Augmentation Diminution Remboursement Valeur fin d'exercice EPC CANADA 8.376 7.079 43 15.412 GALILEO EXPLOSIVOS 5.760 45 5.805 EPC MAROC 10.355 786 5.446 5.695 EPC MINETECH 6.310 381 1.350 5.341 EPC COLIBRI 5.015 11 541 4.485 EPC SINGAPORE 2.200 1.909 55 4.054 EPC COTE D’IVOIRE 3.070 98 3.168 EPC FRANCE 797 174 971 EPC CHILI 467 17 72 412 EPC BELGIQUE 425 11 221 215 EEI 1.422 137 1.359 200 KEMEK US 14 14 MINEXPLO 212 21 233 0 TOTAL…... 44.423 10.669 9.320 45.772 4.5 – Prêts Il s’agit pour l’essentiel du prêt DFC pour 201 K€, entièrement provisionné. 4.6 – Autres immobilisations financières Il s’agit du dépôt de garantie du siège social versé à la SCI Terrasse Bellini soit 207 K€ et de 2 dépôts de 125 K€ chacun et d’un troisième de 200 K€ en garantie de prêts consentis par BPiFrance. 4.7 -Filiales et participations (voir tableau joint)

218 4.8 – Etat des échéances des créances et des dettes ETAT DES CREANCES Montant brut A un an au plus A plus d'un an ACTIF IMMOBILISE ……………………………...……... 46.727 17.088 29.639 Créances rattachées à des participations ………….................. 45.773 16.877 28.896 Prêts……………………………………………….................. Autres immobilisations financières…………………………. 273 681 211 62 681 ACTIF CIRCULANT ……………………………………… 59.306 59.052 254 Avances et acomptes versés ………………………………..... 4 4 Créances clients et comptes rattachés …………….................. 15.701 15.701 Créances liées à l’intégration fiscale ………………………… 258 258 Créances fiscales IS …………………………………………. 1.011 1.011 Créances fiscales TVA ………………………………………. 1.974 1.974 Conventions de trésorerie ……………………….…..………. Dividendes à recevoir ……………………………………….. Autres créances ……………………………………………… Charges constatées d'avance ………………………………… 37.875 1.571 52 860 37.720 1.571 52 750 155 110 TOTAL GENERAL …………………................................... 106.033 76.129 29.904 ETAT DES DETTES Montant brut A un an au plus A plus d’un an Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit ……... 53.879 6.905 46.974 Soldes créditeurs de banque …………………………………. 38 38 Emprunts et dettes financières diverses ……………............... 19 7 12 Emprunts et dettes financières div., Conventions trésorerie … 50.006 50.006 Dettes fournisseurs et comptes rattachés ………………….. 5.783 5.783 Dettes fiscales et sociales……………….……………………. 1.049 1.049 Dettes liées à l’intégration fiscale …………………………… Clients RRR à accorder ………………………..……….. 1.747 3.116 1.747 3.116 Charges diverses à payer …………………………………….. 113 113 Autres dettes ……………………………………….………… Produits constatés d’avance …………………………………. 53 41 53 41 TOTAL GENERAL ………………….……………….. 115.844 68.858 46.986 4.9 – Charges à répartir sur plusieurs exercices Frais d’émission des emprunts (amortissables sur la durée de l’emprunt correspondant) Emprunt Bancaire 2022 Total Coût porté en charges à répartir 673 673 Amortissement cumulé au 31/12/2022 -43 - 43 Amortissement 2023 -96 - 96 Solde au 31/12/2023 534 534

219 4.10 – Valeurs mobilières de placement Il s’agit d’actions propres rachetées en bourse en application des dispositions des articles L22- 10-62 et L225-210 du code de Commerce. Depuis le mois d’août 2021, un contrat de liquidité a été mis en place auprès d’un intermédiaire financier en application de la 16è résolution de l’Assemblée Générale du 23 juin 2021, renouvelée par les Assemblées Générales des 29 juin 2022 et 28 juin 2023. 31/12/2022 Transfert Acquisition Cession 31/12/2023 Nombre Valeur Nombre Valeur Nombre Valeur Nombre Valeur Nombre Valeur Actions Propres 157 020 2 416 0 0 0 0 157 020 2 416 Contrat de liquidité 2 864 120 3 527 374 3 584 247 2 807 247 TOTAL 159 884 2 536 3 527 374 3 584 247 159 827 2 663 Les sorties sont valorisées au coût moyen pondéré. 4.11 – Capitaux propres Le capital est composé de 2.262.830 actions de 3,10 €. 4.11a – Prime d’émission Il s’agit de la prime d’émission liée à l’augmentation de capital réalisée en 2021 lors de laquelle 186.839 actions ont été souscrites au prix de 40 €. 4.11b – Ecarts de réévaluation Il s'agit de la réserve de réévaluation constituée lors de la réévaluation légale de 1976, non incorporée au capital. 4.11c – Autres réserves Il s'agit du Fonds de prévoyance qui a supporté l'impôt. 4.11d – Tableau de variations des Capitaux Propres Capitaux Propres au 01/01/2023 113.276 Variation du capital 0 Prime d’émission 0 Variation des autres réserves 0 Variation des provisions réglementées (1) 59 Distribution de l’exercice 0 Résultat de l’exercice 6.099 Capitaux Propres au 31/12/2023 119.434 (1) Détail donné en note 4.12

220 4.12 – Etat des provisions Méthodes d'évaluation des provisions • Provisions réglementées Il s’agit principalement des amortissements dérogatoires. Les dotations et reprises ont été pratiquées en application de la législation fiscale en vigueur. • Provisions pour risques et charges Leur montant tient compte des évènements connus et identifiables permettant une estimation précise des risques et charges. • Provisions pour dépréciations des immobilisations financières Dépréciation des titres et créance rattachées : Les titres de participations et les créances figurent au bilan pour leur coût historique d'acquisition ou de souscription (en cas d’augmentation de capital ou de prêt accordé) augmentés des frais d’acquisition. Une provision est constatée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable des titres. La valeur d’inventaire est déterminée de la manière suivante : Pour les sociétés opérationnelles (ou détenant des sociétés opérationnelles) : La valeur d’inventaire des titres de participation est appréciée en fonction de la quote-part des capitaux propres éventuellement corrigés pour tenir compte de leurs perspectives de plus-values d’actifs, de développement et de rentabilité. Ces estimations et hypothèses sont effectuées sur la base d'une expérience passée et de divers autres facteurs dans le contexte actuel d’incertitude économique, rendant difficile l'appréhension des perspectives d'activité. Pour les sociétés sans activité opérationnelle ou sans perspective confirmée de retour à la rentabilité : Si la situation nette de la filiale est négative, à hauteur de 100 % de la valeur des titres. Ou si la valeur d’inventaire des titres de participation est inférieure à la valeur brute, à hauteur de la différence constatée. On provisionne préférentiellement la valeur des titres, puis la valeur des créances rattachées. Provisions pour dépréciation de l’actif circulant Clients : La provision est calculée sur chaque créance hors taxes dont l'ancienneté est supérieure à 12 mois et en fonction de la situation de chaque débiteur, en respect du principe de prudence. Avances : une provision est constatée à hauteur de la situation nette négative des filiales ou en fonction de leur valeur d’utilité calculée selon la méthode des cash-flow actualisés, non couverte par la provision pour dépréciation des créances rattachées.

221 31/12/2022 Dotation Reprise 31/12/2023 PROVISIONS REGLEMENTEES Amortissements dérogatoires…..…………………. Plus values réinvesties ………………………..…... 1.082 36 65 7 1.140 36 TOTAL ………………………….……………….. 1.118 65 7 1.176 PROVISIONS POUR RISQUES & CHARGES Provisions pour perte de change …………………. 29 33 29 33 TOTAL ………………………….…………………. 29 33 29 33 PROVISIONS POUR DEPRECIATIONS IMMOBILISATIONS FINANCIERES TITRES DE PARTICIPATION EEI ………….………………………………...……... GALILEO EXPLOSIVOS ………………….............. KEMEK US ……...…………………………………. EPC NORVEGE ...……………………….………..... EPC ANDES CHILE .………………………..…….. EPC CANADA …..…………………..…………….. EPC MAROC ……………………………………….. MARODYN …..…………………………………….. EPC CONGO ……………………………………... EPC JAPON ………………………………………. SONOUVEX ……………………………………… 0 0 341 1.876 0 10.200 1.504 1.350 81 415 1.400 1.037 591 104 7.218 432 1.037 591 341 1.876 104 17.418 1.504 1.782 81 415 1.400 Sous-Total……………………………………............ 17.167 9.382 26.549 CREANCES RATTACHEES A DES PARTICIPATIONS Créance EPC ANDES CHILE …………………....... 0 160 160 Créance EPC MAROC ………………………….... 9.700 9.700 0 Intérêts courus sur créance EPC MAROC ………… 400 400 0 Créance EEI. ............................................................... 241 241 0 Sous-Total………………………............................. 10.341 160 10.341 160 PRETS Prométhée ……………..………………………….. Créance D.F.C.…………..……………..……….. 8 201 8 201 Sous-Total……………………............................. 209 209 TOTAL ……………………………………………... 27.717 9.542 10.341 26.918 PROVISIONS POUR DEPRECIATION ACTIF CIRCULANT Comptes clients………………………...……….…. Compte avance EPC MALI ...…………………….. Compte avance EPC Congo ………………………. Compte avance EPC JAPON …………………….. Compte avance EXPLO NC ……………………… 9 0 93 480 0 1.179 65 155 381 1.188 65 93 635 381 TOTAL ……………………………………………... 582 1.780 0 2.362 TOTAL GENERAL 29.446 11.420 10.377 30.489 MOUVEMENTS DE L'EXERCICE EXPLOITATION FINANCIER EXCEPTIONNEL 1.179 10.176 65 10.370 7

222 4.13 – Charges et produits figurant au bilan en « comptes de régularisation » Charges constatées d’avance : Nature Montant Exercice de rattachement Commissions bancaires 63 2024 Commissions bancaires 63 2025 Commissions bancaires 36 2026 Locations Immobilières 146 2024 Assurances 72 2024 Charges locatives 37 2024 Abonnement logiciel 135 2024 Abonnement logiciel 6 2025 Abonnement logiciel 3 2026 Entretien Maintenance 42 2024 Entretien Maintenance 2 2025 Séminaires 233 2024 Frais de déplacement 16 2024 Cotisations 4 2024 Abonnements 2 2024 Produits constatés d’avance : Nature Montant Exercice de rattachement Refacturation prime d’assurances 41 2024 4.14 – Tableau des produits à recevoir et des charges à payer ACTIF Nature du produit Poste concerné Montant Intérêts courus …………………... Intérêts courus…………………… Factures à établir……………….. Fournisseurs, RRR à obtenir ……. TVA sur factures non parvenues... Produits à recevoir……………… Intérêts courus sur conventions … Créances rattachées à des participations ……………… Prêts …………………………………………………... Créances clients et comptes rattachés…………………. Autres créances……………………………………….. Autres créances……………………………………….. Autres créances……………………………………….. Autres créances……………………………………….. 3.787 49 793 35 417 1.578 967 PASSIF Nature de la charge Poste concerné Montant Intérêts courus .………….………. Intérêts courus sur conventions ..... Factures à recevoir ……………… Dettes fiscales ………………….. Dettes sociales ………………… Clients RRR à accorder …………. Divers ………..…………………. Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit Emprunts et dettes financières diverses ……………… Dettes fournisseurs et comptes rattachés …………….. Dettes fiscales et sociales ……………………………. Dettes fiscales et sociales ….…………………………. Autres dettes ……………….……………………….... Autres dettes ……………………………………….… 345 884 1656 4 7 3.116 113

223 4.15 – Ecarts de conversion Devise Poste du Bilan Montant au 31/12/2023 ACTIF Diminution des Créances CAD – Dollar canadien Créances rattachées à des participations 33 Augmentation des dettes 0 TOTAL ACTIF 33 PASSIF Augmentation des Créances CAD – Dollar canadien USD – Dollar américain Créances rattachées à des participations 122 54 Diminution des dettes 0 TOTAL PASSIF 176 5 - NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RESULTAT 5.1 – Ventilation du Chiffre d’Affaires FRANCE EXPORT Autres produits et services …….. 6.545 8.558 Redevances de marque ……… 909 1.413 TOTAL 7.454 9.971 5.2 – Transfert de charges d’exploitation Poste de charges Montant Commentaire Salaires et traitements …….. 121 Avantages en nature TOTAL 121 5.3 – Résultat Financier NATURE MONTANT Produits Dividendes …………………………………..……..……….................... 10.826 Intérêts …………......................................................................................... 4.390 Différences positives de change ………………………………………… 6 Produits nets sur cessions sur VMP ………………………………………. 141 Reprise s/ provision pour dépréciation des immobilisations financières … 10.370 Total des Produits Financiers 25.733 Charges Intérêts bancaires …………………............................................................. 2.378 Autres intérêts …………………………………………………............... 1.924 Pertes de change ……………….................................................................. 113 Dotation aux prov. pour dépréciation des immobilisations financières …. 10.176 Total des charges financières 14.591 RESULTAT FINANCIER 11.142

224 5.4 – Résultat exceptionnel NATURE MONTANT Reprises sur provisions réglementées ……………….…………. 8 Reprise sur provisions exceptionnelles ………………………… 0 Produits exceptionnels divers …………....................................... 682 Résultat de Cession Titres de participation …………………… - 408 Dotations aux provisions réglementées ………………………… - 66 Dotations aux provisions exceptionnelles ……………………… 0 Charges exceptionnelles diverses …………................................. - 11 RESULTAT EXCEPTIONNEL 205 5.5 – Ventilation de l’Impôt sur les Sociétés Résultat avant impôt Intégration fiscale moins Impôts Epc SA Résultat après impôt Résultat courant ………………. Résultat exceptionnel …………. 4.724 205 1.170 4.724 1.375 Résultat………………………. 4.929 1.170 6.099 5.6 – Accroissements et allègements de la dette future d’impôts Déb. exercice Variation Fin Exercice 1) Décalages certains ou éventuels a. Provisions réglementées . Amortissements dérogatoires ………………..…... b. Charges non déductibles temporairement A déduire l'année suivante : . Jetons de présence à payer……………………….. . Plus-value latente…………………………………. A déduire ultérieurement : . Provisions pour risques ………………………….. 2) Éléments à imputer Déficit reportable………………………………....... 3) Éléments de taxations éventuelles Plus-values réinvesties (art. 40)……………………. 1.082 48 290 10.221 56.151 36 58 -48 -114 -7.881 4.000 1.140 0 176 2.340 60.151 36 5.7 – Intégration fiscale Notre Société a constitué un groupe fiscal à compter du 1er Janvier 2006. Cette intégration a fait l’objet d’une convention d’intégration fiscale signée le 12 Septembre 2006 entre les filiales et notre Société. Au titre de l’exercice 2023 les membres du groupe fiscal sont donc outre notre Société : EPC COLIBRI, DEMOKRITE, EPC DEMOSTEN, EPC MINETECH, S.M.A, SONOUVEX, EPC France, NITRATES & INNOVATION et DIOGEN. Modalités de répartition de l’impôt dû sur le résultat d’ensemble : Le principe de répartition retenu est celui dit de « neutralité » : la charge d’impôt supportée par chacune des filiales ne pourra être supérieure à celle qu’elle aurait supportée en l’absence d’intégration fiscale.

225 E.P.C. est titulaire, à l’égard des filiales bénéficiaires, d’une créance égale à la charge d’impôt constatée sur l’exercice par lesdites filiales. Les filiales déficitaires ne constatent aucune charge d’impôt, E.P.C. constatant l’économie d’impôt à son niveau. Elles ne sont titulaires d’aucune créance sur E.P.C. E.P.C. considère comme un gain immédiat l’économie d’impôt réalisée par le Groupe au titre des déficits des filiales remontés, et constate en produit l’économie de trésorerie réalisée au moyen du transfert des déficits fiscaux émanant des filiales du Groupe. Les économies qui ne sont pas liées directement au déficit (en particulier économie résultant des correctifs ainsi que des crédits d’impôt des sociétés déficitaires) sont constatées, en produit ou en charge, par E.P.C., au fur et à mesure de leur réalisation. Au 31 décembre 2023, le groupe fiscal dispose d’un déficit reportable de 52.876 KEuros. Impact de l’intégration fiscale sur la charge d’impôt de l’exercice : Impôt comptabilisé Impôt qui aurait été supporté en l’absence d’intégration Différence + 1.170 - + 1.170 6 – TABLEAUX COMPLEMENTAIRES 6.1 – Effectif moyen Catégories de personnel Personnel salarié Cadres …………………………… 1 TOTAL …………………………. 1 Il s’agit d’un mandataire social. Ces éléments n'ont pas de signification particulière pour E.P.C., la quasi-totalité du personnel administratif du siège étant salariée de la Société ADEX qui apporte son concours aux sociétés du Groupe. Régimes de retraite complémentaires Les mandataires dirigeants sociaux bénéficient d’un complément de retraite par capitalisation à cotisations définies (Article 83) et d’un régime de retraite à prestations définies (Article 39). Ce dernier régime présente un excédent de 671 K€ (avant impôt). Ce surfinancement n’est pas comptabilisé dans les comptes sociaux. Ces régimes de retraite complémentaires ont été mis en place en 2006. Un contrat de retraite supplémentaire individuel à cotisations définies et relevant de l’article 82 du Code général des impôts a été mis en place à compter du 1 er janvier 2016.

226 6.2 – Engagements financiers Engagements donnés Garantie donnée à : La Société Générale Maroc pour les lignes de crédit ouverte à notre filiale marocaine MARODYN à hauteur de ………………………………………………………… 12.500 KDHM La Société Générale Maroc pour les lignes de crédit ouverte à notre filiale marocaine EPC Maroc à hauteur de ………………………………………………………… 2.000 KDHM Caution solidaire et indivise de nos filiales EPC France et EPC Colibri à QBE Insurance pour les garanties environnementales…………………………….. 2.052 K€ LCL pour les SBLC émise en faveur de la Banque Nationale du Canada permettant de garantir les financements accordés à notre filiale EPC CANADA à hauteur de ………………………………………...……………….. 3.100 KCAD et…………………………………………………………. 1.148 KCAD LCL pour les SBLC émise en faveur d’Investissement Québec permettant de garantir les financements accordés à notre filiale EPC CANADA à hauteur de ………………………………………..……………….. 1.148 KCAD et…………………………………………………………. 750 KCAD LCL pour les SBLC émise en faveur de la Banque Nationale du Canada permettant de garantir les financements accordés à notre filiale EPC CANADA à hauteur de ………………………………………..……………….. 848 KCAD La Banque Internationale pour le commerce et l’Industrie pour le crédit moyen terme accordé à notre filiale EPC GABON à hauteur de …….…………….……………… 60.000 KCFA de La Société Générale au Bénin pour les crédits accordés à notre filiale Normat Services à hauteur …………………………………………………………….. 300.000 KCFA La Société Générale au Sénégal pour les crédits accordés à notre filiale EPC Sénégal à hauteur de ………………………………………………………………….. 150.000 KCFA La BICIS Sénégal pour les crédits accordés à notre filiale EPC Sénégal à hauteur de ………………………………………………..……………....... 510.000 KCFA La Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire pour les crédits accordés à notre filiale EPC Côte d’Ivoire à hauteur de ……………………………………………… 1.873.000 KCFA et des facilités de caisse ………………. 500.000 KCFA La BRIDGE BANK en Côte d’Ivoire pour les crédits accordés à notre filiale EPC Côte d’Ivoire à hauteur de …………………………………………………………………. 4.523.000 KCFA La BICICI en Côte d’Ivoire pour les crédits accordés à notre filiale EPC Côte d’Ivoire à hauteur de …………………………………………………………..…. 1.100.000 KCFA et des facilités de caisse ……………………………………… 100.000 KCFA ING pour une ligne de crédit à notre filiale EPC Belgique à hauteur de ………. 75 K€ BNL leasing SPA pour une ligne de crédit-bail à notre filiale SEI EPC ITALIA SPA à hauteur de …………………………………………………………. 450 K€ Lubrizol pour les facilités de paiements accordées à notre filiale EPC Côte d’Ivoire à hauteur de ………………………………………….………….. 300 K€

227 6.3 – Rémunérations des organes d'administration et de direction (en Euros) : Exercice 2023 : Exercice 2022 : 691.336 602.652 6.4 – Honoraires des Commissaires aux Comptes Cette information est fournie dans l’annexe des comptes consolidés du groupe EPC. 6.5 – Inventaire des titres de participation détenus en portefeuille au 31 Décembre 2023 (en Euros) (Montants nets : brut – provision) 84.997 476.555 320 35.000 95.134 2.041 195.000 1.858.890 610.000 1.000.241 40.000 2.250 39.080 116.950 56.850 37.500 127 39.990 439 262.500 39.998 704 1.600 21.740 2.500 68.880 1.039 35.500 510 720 200 800 1 Actions Démokrite ……………………………………….…..……... Actions SONOUVEX ……………………………………….……… Actions SMA …………………………………………………….….. Actions EPC MINETECH………………………………................... Actions EPC France ……………………………………………...…. Titres EPC SVERIGE …………………………………..................... Actions EPC CANADA …...…………………………………........... Actions EPC UK Plc Ordinaires 50 ……..……….…………………. Actions EPC UK Plc Deferred 10 …...………………........................ Actions S.E.I. EPC ITALIA……………………………………..…... Parts EPCapRé …………………………………………………….... Actions NORMAT SERVICES BENIN …………………………..... Actions MARODYN ………...……………………………………… Parts EPC EXPLO MAROC……………………..………………….. Parts Société EPC CAMEROUN……….……………….................... Actions KEMEK Limited ………………….……………………….. Actions EPC BELGIQUE …………………….…………………….. Actions GALILEO EXPLOSIVOS ……………….………………... Actions INNOVATION ET INDUSTRIE …………………………. Titres KEMEK US Limited……………………………………….… Parts EPC GUINEE………..………………………………………... Parts EPC GABON………………..………………………………… Actions SMG…………………………..…………………………….. Parts EPC SENEGAL……………………...………………………... NITROKEMFOR GUINEE…………………………………………. Parts EPC CÔTE D’IVOIRE……………………..…………………. Actions EPC JAPAN CORPORATION ……………………………. Parts EPC NORVEGE……………………………………………….. Actions EPC Andes Chili …………………………………………… Titres KAMAAN EXPLO…………………………………………… Actions Arabian Explosives Co …………………………………..... Actions DIOGEN …………………………………………………… Quota Empresa Explosivos Industriais Lda ........................................ Titres de placement et de participation dont la valeur d'inventaire est inférieure à 15.245 €. par catégorie de titres ou par participation …... Titres de participation dans diverses sociétés étrangères …………… Affectation des malis de confusion Titres EPC France …………………………………………………... Titres NITROKEMFOR GUINEE ………………………………….. 34.849.000,00 8.023.507,00 272.000.00 7.000.000,00 19.481.354,65 11.514.675,00 5.020.149,26 6.171.444,39 482.772,07 3.462.059,20 4.000.000,00 1.797.478,24 0,00 5.371.581,08 945.074,40 648.414,32 909.377,75 1.552.851,99 644.041,90 0,00 1.383.219,00 374.569,67 466.461,54 599.274,83 322.968,00 525.034,41 0,00 0,00 0,00 60.336.04 36.465,81 80.000,00 103.913,86 7.501,00 38.068,06 1.980.082,42 1.409.498,30 119.533.174,19 (pour mémoire actions propres : 159.827 actions, valeur nette 2.663.147,42 – voir note 4.10 VMP)
228 6.6 - Société Consolidant E.P.C. : 4 DECEMBRE SAS – Tour Initiale 1 Terrasse Bellini - 92935 PARIS LA DEFENSE CEDEX SIREN 878 313 253
229 18.1.7 Date des dernières informations financières annuelles Les dernières informations financières annuelles datent du 31 décembre 2023 et figurent au présent Document d’enregistrement universel. 18.2 Informations financières intermédiaires Néant.
230 18.3 Audit des informations financières annuelles historiques 18.3.1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes 18.3.1.1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2023 Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés (Exercice clos le 31 décembre 2023)

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2023 - Page 231 231 PricewaterhouseCoopers Audit 63, rue de Villiers 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex BDO Paris 43-47 Avenue de la Grande Armée 75116 Paris Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés (Exercice clos le 31 décembre 2023) A l'assemblée générale Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques 1 Terrasse Bellini Tour Initiale 92935 Paris La Défense Cedex Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2023 - Page 232 232 période du 1ᵉʳ janvier 2023 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Évaluation des écarts d’acquisition • Risque identifié Les écarts d’acquisition sont inscrits au bilan pour une valeur nette comptable de 9,3 millions d’euros au 31 décembre 2023. Ces écarts d’acquisition sont affectés à chacune des Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) auxquelles ils se rattachent en fonction de l’organisation mise en place par le Groupe. Une dépréciation est constatée lorsque la valeur recouvrable de l’UGT, déterminée dans le cadre du test de dépréciation annuel ou d’un test ponctuel réalisé à la survenance d’un indice de perte de valeur, est inférieure à leur valeur nette comptable des actifs de l’UGT. Aucune perte de valeur supplémentaire n’a été comptabilisée au cours de l’exercice. La détermination de la valeur recouvrable repose sur des calculs de flux de trésorerie futurs actualisés et requiert des jugements importants de la direction, notamment sur l’établissement des prévisions dans un contexte ainsi que sur le choix des taux d’actualisation et de croissance sur le long terme. Nous avons considéré l’évaluation de la valeur recouvrable des écarts d’acquisition comme un point clé de notre audit, du fait des incertitudes inhérentes à certains éléments et notamment à la probabilité de réalisation des prévisions entrant dans l’évaluation de la valeur recouvrable. • Notre réponse : Nous avons réalisé une analyse critique des modalités mises en œuvre par la direction pour déterminer la valeur recouvrable des UGT. Nos travaux ont consisté à : - analyser la composition de la valeur comptable des unités génératrices de trésorerie (UGT) ou groupes d’UGT au niveau auquel les écarts d’acquisition sont suivis par le Groupe et la cohérence de ces éléments avec ceux pris en compte dans les projections des flux de trésorerie ; - apprécier la cohérence des projections de flux de trésorerie au regard des environnements économiques dans lesquels opère le Groupe et des enjeux climatiques ; - apprécier la cohérence des taux de croissance retenu pour les flux projetés avec les analyses externes disponibles ; - apprécier le caractère raisonnable des taux d’actualisation appliqués aux flux de trésorerie estimés ; - vérifier l’exactitude arithmétique des analyses de sensibilité, effectuée par la Direction, de la valeur d’utilité à une variation des principales hypothèses retenues ; - vérifier que les notes 3.2.5, 3.3.2 et 6.1 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2023 - Page 233 233 Impact de la comptabilisation des entités mises en équivalence • Description du risque Comme indiqué en note 6.4 de l’annexe aux comptes consolidés, les participations dans les entreprises associées s'élèvent à 39,4 millions d'euros au 31 décembre 2023, y compris la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence d'un montant de 13 millions d'euros. Les participations dans les entreprises associées sont comptabilisées selon la méthode de la Mise En Equivalence (MEE) telle que décrite dans le paragraphe « Entreprises associées » de la note 3.2.1 « Périmètre de consolidation » de l’annexe et sont soumises à un test de dépréciation en cas de baisse de valeur significative et/ou prolongée. La comptabilisation des résultats et des participations dans les sociétés MEE est un point clé de notre audit en raison de la part significative du résultat net de ces sociétés dans le résultat consolidé du Groupe EPC, de la valeur comptable des participations dans les entités MEE et du jugement de la direction pour déterminer si une baisse de valeur est significative ou prolongée. • Notre réponse Nos travaux ont consisté à : • prendre connaissance de l'évaluation des risques, de la stratégie et des conclusions des auditeurs des sociétés MEE, ainsi que des évolutions et évènements significatifs de la période ; • apprécier le caractère raisonnable des analyses de la direction concernant les indicateurs de perte de valeur des participations sur la base des projections de flux de trésorerie; • vérifier que l’information présentée par le Groupe dans la note 6.4 « Participation dans les mises en équivalence » de l'annexe aux comptes consolidés du Groupe EPC est appropriée; • vérifier que les notes aux états financiers donnent une information appropriée. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225- 102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Format de présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2023 - Page 234 234 d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L.451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Président-Directeur Général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité. Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen. En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des comptes consolidés selon le format d’information électronique unique européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes annexes ne soit pas restitué de manière identique aux comptes consolidés joints au présent rapport. Par ailleurs, il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux. Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques par votre Assemblée générale du 24 juin 2009 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 23 juin 2021 pour le cabinet BDO Paris. Au 31 décembre 2023, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 15 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet BDO Paris dans la 3 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2023 - Page 235 235 résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : • il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; • il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; • il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; • concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de
Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2023 - Page 236 236 l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 26 avril 2024 Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit BDO Paris Christophe DRIEU Audrey LEROY
237 18.3.1.2 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes sociaux 2023 Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels (Exercice clos le 31 décembre 2023)

238 PricewaterhouseCoopers Audit 63, rue de Villiers 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex BDO Paris 43-47 Avenue de la Grande Armée 75116 Paris Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels (Exercice clos le 31 décembre 2023) A l'assemblée générale Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques 1 Terrasse Bellini Tour Initiale 92935 Paris La Défense Cedex Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2023, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1ᵉʳ janvier 2023 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2023 - Page 239 239 Justification des appréciations – Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Evaluation de la valeur d’inventaire des titres de participation et créances rattachées • Risque identifié Les titres de participation et créances rattachées figurent au bilan au 31 décembre 2023 pour un montant net respectivement de 119,5 M€ et 45,6 M€, représentant globalement 70% du total bilan. Les titres de participation et les créances rattachées figurent au bilan pour leur coût historique d’acquisition ou de souscription (en cas d’augmentation de capital ou de prêt accordé) augmentés des frais d’acquisition. Une provision est constatée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable des titres et des créances rattachées tel que décrit dans la note 4.12 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré l’évaluation des titres de participation et créances rattachées comme un point clef de notre audit car ces actifs sont très significatifs et l’’estimation de leur valeur d’inventaire requiert l’exercice du jugement de la direction dans son choix des éléments à considérer selon les participations concernées, éléments qui peuvent correspondre selon le cas à des éléments historiques (capitaux propres) ou éléments prévisionnels (actualisation des flux futurs de trésorerie). • Notre réponse Pour apprécier le caractère raisonnable de l’estimation des valeurs d’inventaire des titres de participation, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à : Pour les évaluations reposant sur des éléments historiques : • vérifier que les capitaux propres retenus concordent avec les états financiers des entités concernées. Pour les évaluations reposant sur des éléments prévisionnels : • obtenir les prévisions de flux de trésorerie des activités des entités concernées établies et apprécier leur cohérence au regard des environnements économiques dans lesquels opèrent ces entités; • apprécier la cohérence des taux de croissance retenus pour les flux projetés avec les analyses externes disponibles ; • apprécier le caractère raisonnable des taux d’actualisation appliqués aux flux de trésorerie estimés ; • comparer les prévisions retenues pour des périodes précédentes avec les réalisations

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2023 - Page 240 240 correspondantes afin d’apprécier la réalisation des objectifs passés. • Vérifier que les notes annexes donnent une information appropriée Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires. Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D.441-6 du code de commerce. Informations relatives au gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise des informations requises par les articles L.225-37-4, L.22- 10-10 et L.22-10-9 du code de commerce. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.22-10-9 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations. Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange, fournies en application des dispositions de l’article L.22-10-11 du code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations. Autres informations En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Format de présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2023 - Page 241 241 Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L.451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Président-Directeur Général. Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen. Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux. Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Société Anonyme d’Explosifs et de Produits Chimiques par votre Assemblée générale du 24 juin 2009 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 23 juin 2021 pour le cabinet BDO Paris. Au 31 décembre 2023, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 15ème année de sa mission sans interruption et le cabinet BDO Paris dans la 3ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2023 - Page 242 242 significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : • il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; • il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; • il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; • il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; • il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne

Société Anonyme d'Explosifs et de Produits Chimiques Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2023 - Page 243 243 que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris, le 26 avril 2024 Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit BDO Paris Christophe DRIEU Audrey LEROY

244 18.3.2 Autres informations auditées par les contrôleurs légaux La DPEF, qui figure à la section 22.1, a fait l’objet d’une revue par l’Organisme Tiers Indépendant. 18.3.3 Informations non auditées par les contrôleurs légaux Le présent Document d’enregistrement universel ne contient pas d’informations financières non auditées. 18.4 Informations financières pro forma Néant. 18.5 Politique en matière de dividendes 18.5.1 Modalités de paiement des dividendes Le paiement de dividendes se fait annuellement à l’époque et aux lieux fixés par l’Assemblée Générale, ou à défaut, par le Conseil d’administration dans le délai maximal de neuf mois à compter de la clôture de l’exercice. Les dividendes régulièrement perçus ne peuvent faire l’objet de répétition. Le paiement du dividende peut faire l’objet du versement d’un acompte, avant la date de l’Assemblée sur décision du Conseil d’administration dans les conditions fixées à l’article L. 232-12 alinéa 2 du Code de commerce. Les statuts ne permettent pas la possibilité d’offrir aux actionnaires une option pour le paiement en actions nouvelles de la Société, dans les conditions de l’article L. 232-18 alinéa 1 du Code de commerce. Conformément aux dispositions en vigueur en France, le délai de prescription des dividendes non réclamés est de cinq ans à compter de leur date de mise en paiement. Les sommes non réclamées sont versées à l’État français, conformément aux dispositions applicables. 18.5.2 Affectation et répartition des résultats Article 33 des statuts – Bénéfice net – Bénéfice distribuable – Dividende. Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l'exercice diminué des pertes antérieures, ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi ou des statuts, et augmenté du report bénéficiaire. En outre, l'Assemblée Générale peut décider la mise en distribution des sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition : en ce cas, la décision indique expressément les postes de réserves sur lesquels les prélèvements sont effectués. Sur ces sommes distribuables, et dans la mesure où l'assemblée générale décide la mise en paiement d'un coupon, il est tout d'abord prélevé dans l'ordre suivant : Toutefois, les dividendes sont prélevés par priorité sur le bénéfice distribuable de l'exercice. Sur ces sommes distribuables, et dans la mesure où l'Assemblée Générale décide la mise en paiement d'un coupon, il est tout d'abord prélevé une somme nécessaire pour fournir aux actions de capital libérées et non amorties 5 % du capital dont elles sont libérées et non amorties à titre d'intérêt statutaire. Toutefois, conformément aux décisions de l’Assemblée Générale Extraordinaire, I - Tant qu’il n’y aura pas d’augmentation de capital par souscription d’actions de numéraire ou apport en nature, il ne sera servi aucun intérêt statutaire aux actions anciennes.

245 II - En cas d’augmentation de capital par apport en nature ou par émission d’actions de numéraire, l’intérêt statutaire sera servi à toutes les actions. III - En cas d’insuffisance des bénéfices annuels après la dotation de la réserve légale, pour faire face à l’intérêt statutaire de 5 %, il ne sera versé aux actions qu’une somme égale au montant de l’intérêt statutaire de 5% calculé sur les seules actions représentant des apports en nature ou en espèces ; la somme ainsi obtenue sera partagée entre toutes les actions existant alors. Sur l'excédent disponible, l'Assemblée Générale peut, sur la proposition du Conseil d'Administration, prélever toutes sommes qu'elle juge convenable de reporter à nouveau sur l'exercice suivant ou d'inscrire à un ou plusieurs fonds de réserves extraordinaires, généraux ou spéciaux dont elle règle l'affectation ou l’emploi. 18.5.3 Politique de distribution des dividendes Conformément à la politique arrêtée précédemment et en considération des perspectives d’activités et de développement, le Conseil d’administration a décidé de proposer à l’assemblée générale du 26 juin 2024 le versement de dividendes au titre de l’exercice 2023. Compte tenu de l’excellente performance opérationnelle, du désendettement engagé et de la confiance dans les perspectives du Groupe, le Groupe entend continuer à distribuer des dividendes au titre des prochains exercices. 18.5.4 Dividendes versés au cours des trois derniers exercices Exercice 2023 Exercice 2022 Exercice 2021 Pour l’action 0,00 € 0,00 € 0,00 € Pour la part de fondateur N/A N/A 0,00 € 18.6 Procédures judiciaires et d’arbitrage Les sociétés du Groupe EPC peuvent être engagées dans divers procès et réclamations dans le cours normal de leurs activités. Les risques associés ont été évalués sur la base des expériences passées et de l’analyse des services et conseils juridiques du Groupe. Les litiges sont examinés régulièrement, notamment lorsque des faits nouveaux surviennent. Les montants provisionnés apparaissent adéquats au regard de ces évaluations. Le détail des litiges provisionnés et de ceux qui ne le sont pas n’est pas communiqué, une telle information étant susceptible d’avoir une incidence sur l’issue de certains contentieux en cours. A la connaissance de la Société, à la date du présent document, il n’existe pas de litige susceptible d’affecter substantiellement l’activité, le patrimoine, les résultats et la situation financière du Groupe dans son ensemble. Le Groupe met en œuvre tous les moyens légaux pour assurer la défense de ses intérêts légitimes. Dans le cadre de ses activités, le Groupe peut être impliqué dans divers litiges. Il s’agit essentiellement de litiges prud’hommaux ou commerciaux courants qui font l’objet, lorsque c’est nécessaire, de provisions dans les comptes (cf. Notes annexes aux états financiers consolidés).

246 18.6.1 Epilogue des contentieux introduits par Candel & Partners Le 29 novembre 2016, la société Candel & Partners a assigné tous les administrateurs de la société E.J. Barbier (dont certains sont également administrateurs d’EPC SA) ainsi qu’EPC SA devant le Tribunal de commerce de Paris, en sollicitant leur condamnation solidaire à payer à EPC SA 15,4 millions d’euros de dommages-intérêts en réparation du préjudice que lui aurait causé des conventions conclues par EPC ou ses filiales avec E.J. Barbier et les sociétés ADEX et ADEX Services Limited au titre des exercices 2000 à 2013 inclus, ainsi qu’1,5 million d’euros de dommages-intérêts « au titre du préjudice subi par EPC du fait du retard dans l’indemnisation », 300.000€ en application de l’article 700 CPC, et les dépens. Dans le cadre de cette procédure, la société Candel & Partners vise spécifiquement : - Pour la période du 1 er janvier 2000 au 31 décembre 2012, une convention de prestation de services conclue entre la société ADEX, en qualité de prestataire, et la Société, en qualité de bénéficiaire, conclue par acte sous seing privé du 4 janvier 2000 et portant sur des prestations d’assistance dans (i) les domaines techniques, de la stratégie et de la production, (ii) le domaine de la logistique et des transports, (iii) le domaine de la stratégie commerciale, (iv) le marketing, (v) la communication, (vi) les relations internationales, (vii) le domaine comptable, (viii) le domaine financier, (ix) le domaine de la trésorerie, (x) les domaines juridique et fiscal et (xi) le domaine des relations humaines. - Pour la période du 1 er janvier au 31 décembre 2013, la convention de prestations de service en date du 6 mars 2013 portant sur des prestations d’assistance dans (i) le domaine du marketing et de la communication, (ii) le domaine administratif et financier, (iii) le domaine de l’audit interne (iv) la direction de la stratégie et du développement (v) la direction logistique et des achats et (vi) le domaine de la Sécurité – Santé – Environnement et prévoyant une rémunération sur la base des coûts réels augmentés d’une marge de 8%, mais seulement en ce qui concerne la refacturation par ADEX à EPC SA d’une partie des loyers payés par ADEX à E.J. Barbier. - Pour la période du 1 er janvier 2007 au 31 décembre 2012, une convention de prestation de services informatiques conclue entre la société E.J. Barbier, en qualité de prestataire, et la Société, en qualité de bénéficiaire, conclue par acte sous seing privé en date du 2 janvier 2007. Cette convention prévoyait à la charge de la Société une rémunération annuelle de 130.000€ avec une clause d’indexation en fonction de l’évolution de l’indice Syntec. Cette convention a été conclue pour une durée initiale de 3 ans, reconductible tacitement par période d’une année, et a été reconduite chaque année ensuite. Elle a pris fin de manière anticipée le 31 décembre 2012, lorsque lui a été substituée la convention en date du 10 octobre 2014, entrée en vigueur rétroactivement le 1 er janvier 2013. Au soutien de ses prétentions, la société Candel & Partners fait valoir que les conventions en question auraient dû être soumises à la procédure des conventions réglementées prévue par les articles L.225-38 et suivants du code de commerce et qu’elles ont causé des conséquences préjudiciables à EPC. Par un jugement du 31 octobre 2019, le Tribunal de commerce de Paris a déclaré irrecevable l’action de Candel & Partners à l’égard de Mesdames Brigitte de Brancion, Dominique de Brancion, Isabelle Chatel de Brancion, Marie-Magdeleine de Brancion et de Madame Annick Fournier-Guihard, et les a mises hors de cause. Par un second jugement du 10 juillet 2020, le Tribunal de commerce de Paris a débouté la société Candel & Partners de la totalité de ses demandes, et l’a condamnée, sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile, à payer 60.000€ à Madame Elisabeth de Raguet de Brancion, Madame Jacqueline de Raguet de Brancion et Monsieur Paul de Brancion et 30.000€ à la société EPC. Aux termes de ce jugement, le Tribunal a : - déclaré (i) irrecevables (à raison de la prescription) la totalité des demandes de la société Candel à l’encontre de Madame Jacqueline de Brancion, ainsi que les demandes de la société Candel à

247 l’encontre de Madame Élisabeth de Brancion et de Monsieur Paul de Brancion à l’exception des demandes relatives à la seule réparation du loyer 2013 intervenu postérieurement au 29 novembre 2013 dans le cas de Monsieur Paul de Brancion et du 2 décembre 2013 dans le cas de Madame Élisabeth de Brancion ; - débouté la société Candel & Partners de ses demandes relatives à la refacturation du loyer 2013 intervenue postérieurement au 29 novembre 2013 dans le cas de Monsieur Paul de Brancion et du 2 décembre 2013 dans le cas de Madame Elisabeth De Brancion. Par un arrêt du 9 novembre 2021, la Cour d’appel de Paris a : - confirmé le jugement du 31 octobre 2019 en toutes ses dispositions, - confirmé le jugement du 10 juillet 2020 en toutes ses dispositions sauf en ce qu’il a déclaré irrecevables les demandes de la société Candel & Partners à l’encontre de Madame Elisabeth de Brancion et de Monsieur Paul de Brancion, à l’exception des demandes relatives à la refacturation du loyer 2013 intervenue postérieurement au 29 novembre 2013 dans le cas de Monsieur Paul de Brancion, et débouté la société Candel & Partners des demandes relatives à la refacturation du loyer 2013 intervenue postérieurement au 29 novembre 2013 dans le cas de Monsieur Paul de Brancion et au 2 décembre 2013 dans le cas de Madame Elisabeth de Brancion, et statuant à nouveau, déclaré irrecevable car prescrite l’action exercée par Candel & Partners à l’encontre de Monsieur Paul de Brancion et de Madame Elisabeth de Brancion. Au final c’est donc la totalité les demandes de la société Candel & Partners qui ont été déclarées irrecevables car prescrites. A la suite de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, la société Candel & Partners a réglé à EPC l’indemnité de 30.000€ au titre de l’article 700 du code de procédure civile prévue par le jugement du 10 juillet 2020. Puis elle a formé un pourvoi en cassation à l’encontre de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 9 novembre 2021. Le pourvoi en cassation de Candel & Partners a été rejeté par un arrêt de la Chambre commerciale de la Cour de cassation du 11 octobre 2023. Cette affaire est donc définitivement terminée. 18.7 Changement significatif de la situation financière Néant.

248 19. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES 19.1 Capital social 19.1.1 Montant du capital social A la date du présent Document d’enregistrement universel, le capital social s’élève à 7 014 773 euros. Il est divisé en 2.262.830 actions ordinaires de 3,10 euros chacune de valeur nominale, entièrement libérées et toutes de même catégorie. 19.1.2 Titres non représentatifs du capital A la constitution de la Société, le 1 er octobre 1892, il a été créé 2.800 parts de fondateur, depuis divisées en 28.000 parts. En outre, pour satisfaire aux prescriptions de l’ordonnance du 15 août 1945, 1.473 parts de fondateurs supplémentaires ont été créées le 5 février 1946. Il existait donc 29.473 parts de fondateurs régies par la loi du 23 janvier 1929 sur les parts de fondateurs émises par les sociétés, le décret n°67- 452 du 6 juin 1967 portant application de l’article 8 ter de la loi précitée du 23 janvier 1929 et les statuts de la Société. Les parts de fondateurs n’étaient pas des titres de capital. Elles ne conféraient pas à leurs titulaires le droit de participer aux assemblées générales. Le 17 mars 2021, la Société a convoqué l’assemblée générale des actionnaires pour statuer, à titre extraordinaire, sur notamment la conversion des 29.473 parts de fondateur en 391.991 actions ordinaires de 3,10€ chacune de valeur nominale. A la suite de l’approbation du Prospectus par l’AMF le 12 mai 2021, la conversion des parts de fondateur en actions a été réalisée le 26 mai 2021. 391.991 nouvelles actions ordinaires d’une valeur nominale de 3,10 € ont été émises en représentation des 29.473 parts de fondateur existantes, qui ont été annulées. Chaque porteur de parts de fondateur a reçu, automatiquement et sans frais, un nombre entier d’actions nouvelles égal (i) au nombre de parts de fondateur qu’il détient (ii) multiplié par un taux de conversion de 13,3, et (iii) arrondi, le cas échéant, à l’unité inférieure. Les parts de fondateur inscrites au nominatif ont été converties de plein droit en actions inscrites au nominatif et les parts de fondateur inscrites au porteur ont été converties de plein droit en actions au porteur. Depuis le 26 mai 2021, il n’existe plus de titres non représentatifs du capital. 19.1.3 Acquisition par la Société de ses propres actions 19.1.3.1 Auto-détention Au 31 décembre 2023, la Société détenait 159.827 de ses propres actions (auto-détention), représentant 7,06% du capital social. La valeur comptable des actions détenues par la Société est de 2.663.147 € soit 16,66 € / action. La valeur nominale des actions est de 3,10 € par action. 19.1.3.2 Programme de rachat d’actions L’Assemblée Générale du 28 juin 2023, dans sa 16 ème résolution, a autorisé le Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions prévues par la loi et les statuts, à procéder, en une ou plusieurs fois, aux époques qu’il déterminera, conformément aux dispositions des articles L. 22-10-62 et L. 225-210 du Code de commerce, du Règlement 596/2014 du Parlement européen et du Conseil

249 Européen du 16 avril 2014 sur les abus de marché et des articles 241-1 à 241-7 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers (AMF), à l’achat d’actions de la Société. L’acquisition, la cession, le transfert ou l’échange de ces actions pourront être effectués, en une ou plusieurs fois, dans le respect des règles édictées par l’AMF dans sa position-recommandation DOC- 2017-04, sur tout marché ou hors marché, y compris sur les systèmes multilatéraux de négociation (MTF) ou via un “internalisateur” systématique, ou de gré à gré, par tous moyens, y compris par acquisition ou cession de blocs d’actions, par l’intermédiaire d’instruments financiers dérivés, et à tout moment, y compris en période d’offre publique portant sur les titres de la Société. La part du programme qui peut s’effectuer par négociation de blocs n’est pas limitée et pourra représenter la totalité du programme. Part maximale du capital susceptible d’être acquise en vertu de la présente autorisation : 10% du capital de la Société à quelque moment que ce soit, ce pourcentage s’appliquant à un capital ajusté le cas échéant en fonction des opérations l’affectant postérieurement à la présente Assemblée générale, étant précisé que : a. s’agissant du cas particulier des actions rachetées dans le cadre d’un contrat de liquidité, le nombre d’actions prises pour le calcul de la limite de dix pour cent (10%) correspond au nombre d’actions achetées, déduction faite du nombre d’actions revendues pendant la durée de l’autorisation ; et b. le pourcentage de rachat maximum d’actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d’opération de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport ne pourra excéder cinq pour cent (5 %) du capital social, à quelque moment que ce soit. Prix maximum d’achat (hors frais d’acquisition) par action : 200 euros 17 Montant global affecté au rachat : 13.211.600 euros (hors frais d’acquisition), correspondant à un prix moyen d’achat de 200 euros par action sur la base d’un nombre maximal théorique de 66.058 actions pouvant être acquises compte tenu du nombre d’actions auto-détenues au 13 avril 2023. Durée de l’autorisation : 18 mois Objectifs : l’autorisation peut être utilisée en vue des finalités suivantes, correspondant, soit à une pratique de marché admise par l’AMF, soit à un objectif prévu par l’article 5 du règlement (UE) n° 596/2014 sur les abus de marché, soit à un objectif mentionné par l’article L. 22-10-62 du Code de commerce : a. favoriser la liquidité du marché et la régularité des cotations des titres de capital de la Société, et éviter des décalages de cours non justifiés par la tendance du marché, par l’intermédiaire d'un prestataire de services d’investissement agissant de manière indépendante et dans le cadre d’un contrat de liquidité conformément à la pratique de marché admise par l’AMF, b. attribuer ou céder des actions à des salariés ou aux dirigeants mandataires sociaux de la Société ou de sociétés liées, en France et/ou en dehors de France, notamment dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, du régime des options d’achat d’actions, ou par le biais d’un plan d’épargne d’entreprise ou d’un plan d’épargne groupe, ou par voie d’attribution d’actions dans le cadre des dispositions légales et réglementaires françaises ou étrangères, c. conserver des actions et, le cas échéant, les remettre ultérieurement en paiement ou en échange dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport, conformément à la réglementation applicable. 17 Pour mémoire, avant de passer au vote, le Bureau de l’Assemblée a décidé d’approuver la modification du projet de résolution proposée par M. Delcaire, qui consistait à augmenter le montant maximum du prix de rachat de ses actions par la Société pour le porter de 140 à 200€. En conséquence, le montant total maximum (hors frais) du programme de rachat passe de 9.248.120 à 13.211.600 €. La résolution soumise au vote intègrait ces deux modifications par rapport au projet initial publié.

250 Il sera proposé à l’assemblée générale du 26 juin 2024 de renouveler cette autorisation (cf. section 23). 19.1.3.3 Contrat de liquidité Le 2 août 2021, la Société, faisant usage de l’autorisation conférée aux termes de la 16 ème résolution de l’Assemblée Générale du 23 juin 2021, a annoncé avoir confié à Portzamparc SA, en date du 30 juillet 2021, la mise en œuvre d’un contrat de liquidité, conformément à la décision AMF 2021-01 du 22 juin 2021 portant renouvellement de l’instauration des contrats de liquidité sur titres de capital au titre de pratique de marché admise. Ce contrat a été conclu pour une période initiale de 12 mois à compter du 19 juillet 2021, renouvelable par tacite reconduction pour des périodes successives de douze mois, sauf avis contraire donné par l’une des Parties à l’autre un mois au moins avant la date de reconduction. Il a été constamment renouvelé depuis. Au titre du contrat de liquidité confié par la Société à Portzamparc SA, à la date du 31 décembre 2023, les ressources suivantes figuraient au compte de liquidité : - 2.807 titres de la Société ; - 196.603 euros. Il est rappelé qu’à la date de signature du contrat de liquidité, les ressources suivantes figuraient au compte de liquidité : - 2.000 titres de la Société ; - 100.000 euros. Depuis la mise en œuvre du contrat de liquidité, il a été négocié au total : 2021 Achats 771 titres 44.920 € 77 transactions Ventes 878 titres 54.352,50 € 77 transactions 2022 Achats 1.639 titres 116.845,50 € 188 transactions Ventes 2.668 titres 190.022 € 218 transactions 2023 Achats 3.044 titres 320.601 € 330 transactions Ventes 3.253 titres 351.199 € 300 transactions 19.1.4 Valeurs mobilières ouvrant droit à une quote-part du capital Il n’existe aucune valeur mobilière susceptible de donner accès, immédiatement ou à terme, à l’émission d’actions de la Société. 19.1.5 Capital autorisé Aucune délégation de compétence ou de pouvoirs en matière d’augmentation de capital n’a été accordée au Conseil d’administration.

251 19.1.6 Capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option A la connaissance de la Société, il n’existe aucune option, ni aucun accord conditionnel ou inconditionnel prévoyant la mise en place d’une option sur le capital de toute société du Groupe. 19.1.7 Historique du capital Le tableau ci-dessous présente l’évolution du capital social de la Société depuis le 1 er janvier 2019 Date Nature de l’opération Nombre d’actions émises Augmentation du capital social Nombre d’actions composant le capital social Montant du capital social 31 décembre 2023 N/A N/A N/A 2.262.830 7.014.773 € 31 décembre 2022 N/A N/A N/A 2.262.830 7.014.773 € 28 juin 2021 Augmentation de capital avec maintien du DPS 186.839 (prix de 40 euros par action) 579.200,90 € 2.262.830 7.014.773 € 26 mai 2021 Conversion des 29.473 parts de fondateur 391.991 (taux de conversion de 13,3 actions par part de fondateur) 1.215.172,10 € 2.075.991 6.435.572,10 € 3 mai 2021 Division de la valeur nominale des actions par dix 1.684.000 1.684.000 5.220.400 € 1 er janvier 2019 168.400 5.220.400 € 19.1.8 Nantissement du capital La Société n’a pas, à sa connaissance, de nantissement sur son capital. 19.2 Actes constitutifs et statuts La dernière version à jour des statuts de la Société peut être consultée sur le site internet de la Société (http://www.epc-groupe.com/investisseurs/). 19.2.1 Objet social (article 3 des statuts) La Société a pour objet : De faire en tous pays toutes opérations et toutes entreprises pouvant concerner directement ou indirectement : L'industrie et le commerce sous toutes formes des explosifs et des produits chimiques de toute nature ; Et les mines minières, carrières, tourbières, gisements et concessions de toute nature, ainsi que les forêts et chutes d'eau, l'électricité, le gaz, la production, la transmission, la distribution et l'utilisation de la force et de la lumière.

252 Et comme conséquence des dispositions ci-dessus : Toutes exploitations nécessaires quelconques telles que l'exploitation agricole des propriétés de la Société et les transports de tous genres ; L'édification de toutes usines, constructions, maisons d'habitation, voies ferrées et aériennes, canaux, quais d'embarquement, barrages, etc. ; La création, l'acquisition sous toutes formes, l'apport, l'échange, la vente, la revente, la location, tant comme preneuse que comme bailleresse, à court ou à long terme et avec ou sans promesse de vente, la transformation, l'aménagement et l'exploitation directe ou indirecte de tous immeubles bâtis ou non bâtis ainsi que tous établissements industriels et commerciaux ; L'extraction, le traitement, la transformation, l'achat, la vente, la revente et l'apport de tous minerais, matières, produits, sous-produits, dérivés et alliages ; L'exécution de tous travaux et installations publics et particuliers ; L'étude, la recherche, la prise, l'acquisition sous toutes formes, l'apport, le dépôt, la cession et l'exploitation directe ou indirecte de tous brevets, marques et procédés, l'acquisition, la concession, l'apport et l’exploitation, également directe ou indirecte, de toutes licences de brevets ; Toutes opérations accessoires : La prise d'intérêts en tous pays et sous quelque forme que ce soit, dans toutes entreprises ou sociétés dont le commerce ou l'industrie seraient similaires à ceux de la présente Société, ou de nature à favoriser les propres commerce et industrie de celle-ci ; Généralement, toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières et immobilières qui pourraient se rattacher directement ou indirectement à l'objet de la Société ou à tous objets similaires ou connexes. La Société pourra faire toutes les opérations rentrant dans son objet, soit seule, soit en participation, soit en association, sous quelque forme que ce soit. Elle pourra en outre faire toutes exploitations soit par elle-même, soit par cession, location ou régie, soit par tous autres modes, sans aucune exception : créer toutes sociétés, faire tous apports à des sociétés existantes, fusionner ou s'allier avec elles ; prendre toutes participations directes ou indirectes dans toutes sociétés et à cet effet souscrire, acheter, vendre et revendre tous titres et droits sociaux, prendre toutes commandites et faire tous prêts, crédits et avances, et plus généralement effectuer toutes opérations de gestion et coordination relevant de l'activité de Holding. 19.2.2 Droits, privilèges et restrictions attachées aux actions Il existe une seule catégorie d’actions composant le capital social de la Société. Article 8 des statuts – Forme des titres Les titres sont nominatifs ou au porteur au choix du titulaire. Ils donnent lieu à une inscription à un compte ouvert, par la Société ou par un intermédiaire habilité, selon leur forme, au nom du titulaire, selon les modalités prévues par les lois et règlements en vigueur. La Société est autorisée à faire usage des dispositions légales prévues en matière d'identification des détenteurs de titres conférant ou susceptibles de conférer immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres Assemblées d'Actionnaires. Sans préjudice des obligations de déclaration prévues par les dispositions légales et réglementaires applicables, toute personne, physique ou morale (en ce compris toute société de gestion d’un organisme de placement collectif de valeurs mobilières), agissant seule ou de concert, qui vient à posséder ou contrôler, directement ou indirectement, au moins un pour cent (1%) du capital ou des droits de vote de la Société, est tenue de déclarer à la Société qu’elle a atteint ou franchi ce seuil, dans les quatre (4) jours de bourse à compter du franchissement de seuil, et indiquant la date à laquelle ce seuil a été atteint ou franchi ainsi que le nombre d’actions, de droits de vote, et éventuellement de titres donnant accès à terme au capital de la Société, qu’elle détient ou contrôle. Le franchissement de seuil résulte de la conclusion de la transaction en Bourse ou hors marché, indépendamment de la livraison des titres. Cette déclaration doit être faite par lettre recommandée avec avis de réception adressée à la Société, à son siège social.

253 La même déclaration doit être faite chaque fois que, à la hausse ou à la baisse, un actionnaire agissant seul ou de concert franchit ce même seuil d’un pour cent (1%), ou un seuil constitué par un multiple d’un pour cent (1%). L’inexécution de ces obligations, qui s’ajoutent aux obligations légales, entraîne, à la demande d’un ou de plusieurs actionnaires détenant cinq pour cent (5%) des droits de vote de la Société, dans les conditions prévues par les deux premiers alinéas de l’article L. 233-14 du Code de commerce, la privation des droits de vote attachés aux actions non déclarées, dans toutes les assemblées générales réunies jusqu’à l’expiration d’un délai de deux (2) années suivant la date de la régularisation de la notification. L’intermédiaire inscrit comme détenteur de titres conformément au septième alinéa de l’article L. 228- 1 du Code de commerce est tenu, sans préjudice des obligations des propriétaires des titres, d’effectuer les déclarations prévues au présent article, pour l’ensemble des actions de la Société au titre desquelles il est inscrit en compte. Pour la mise en œuvre des obligations statutaires d’information prévues au présent article, il est fait application des cas d’assimilation et modalités de calcul prévus par les articles L. 233-7 et L. 233-9 du Code de commerce ou par le règlement général de l’AMF. Article 11 des statuts – Droits et obligations attachés aux actions. Chaque action donne droit, dans la propriété de l'actif social ainsi que dans le partage des bénéfices et le boni de liquidation revenant aux actionnaires, à une quotité proportionnelle au nombre des actions existantes. Les bénéfices des exonérations fiscales ou les différents impôts qui pourraient être dus à raison d'incorporations de réserves déjà faites ou à faire, ou d'opérations considérées comme telles, et devenir exigibles en cas de remboursement de capital, soit au cours de l'existence de la Société, soit lors de sa liquidation, seront répartis uniformément entre toutes les actions composant le capital. Cette répartition sera faite de manière que la somme nette attribuée à chacune de ces actions soit la même pour toutes et que toutes jouissent des mêmes droits et supportent les mêmes charges. Chaque fois qu'il est nécessaire de posséder plusieurs actions pour exercer un droit quelconque, les titres isolés ou en nombre inférieur à celui requis ne donnent aucun droit à leurs propriétaires contre la Société, les Actionnaires ayant à faire dans ce cas leur affaire personnelle du groupement du nombre d'actions nécessaires ou de la négociation des rompus. Les actions sont indivisibles à l'égard de la Société. Article 27 des statuts – Assistance et représentation aux assemblées. Pour avoir le droit de participer aux Assemblées, les titulaires d'actions doivent, deux jours ouvrés avant la date de la réunion, être inscrits soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par un intermédiaire habilité. Tout Actionnaire a le droit de participer aux Assemblées à condition que ses actions soient libérées des versements exigibles. Chaque membre de l'Assemblée a autant de voix qu'il possède ou représente d'actions, sans limitation, sous réserve des dispositions légales spéciales applicables aux Assemblées Générales assimilées aux Assemblées constitutives. Toutefois un droit de vote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutes les actions nominatives, entièrement libérées inscrites depuis cinq ans au moins au nom d'un même titulaire ; en outre, en cas d'augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d'émission, ce droit de vote double est conféré dès leur émission aux actions nominatives attribuées gratuitement à un Actionnaire à raison d'actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit. Le droit de vote double cessera de plein droit pour toute action ayant fait l'objet d'une conversion ou d'un transfert : néanmoins, le délai de cinq ans indiqué ci-dessus ne sera pas interrompu et le droit acquis sera conservé en cas de transfert par suite de succession, de partage de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs au profit d'un conjoint ou d'un parent au degré successible. Il en est de même en cas de transfert par suite d’une fusion ou d’une scission d'une société actionnaire.

254 Article 36 des statuts – Dissolution. – Liquidation. A l'expiration du terme fixé par les statuts ou en cas de dissolution anticipée pour quelque cause que ce soit, l'Assemblée Générale ou, le cas échéant, le Tribunal de Commerce, règle le mode de liquidation et nomme un ou plusieurs liquidateurs dont elle détermine les pouvoirs et qui exercent leurs fonctions conformément à la loi. Après le règlement du passif et des charges sociales, le produit net de la liquidation sera employé d'abord à amortir complètement le capital des actions non encore amorties. Toutefois, dans le cas où le produit net de la liquidation serait insuffisant pour permettre d'effectuer le remboursement du capital des actions, il sera d'abord versé, sur le produit de la liquidation, en remboursement du capital nominal des actions provenant d'apports ou de versements en espèces, une somme égale au montant alors libéré et non amorti, représentatif de ces apports en nature ou en espèces qui auraient été effectués postérieurement à cette date par les Actionnaires. 19.2.3 Dispositifs permettant de retarder, différer ou empêcher un changement de contrôle Les statuts de la Société ne contiennent pas de dispositifs permettant de retarder, différer ou empêcher un changement de contrôle.

255 20. CONTRATS IMPORTANTS Au cours des dernières années, le Groupe a conclu les contrats importants détaillés ci-après : 20.1 Contrats de financement PGE Afin de faire face aux conséquences financières de la pandémie Covid-19, le Groupe a conclu plusieurs conventions permettant la mise en place de financements répondant aux critères fixés par la loi n°2020- 289 du 23 mars 2020 de Finances Rectificatives pour 2020 et aux conditions définies par Arrêté du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’État aux établissements de crédit et sociétés de financement en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020. Ces financements constituent des prêts de trésorerie d’un an. Le 29 juillet 2020, le Groupe a conclu dans ce contexte les trois accords de financement garantis par l’Etat suivants : - un contrat de financement de 7.200.000 € avec la BNP Paribas ; - un contrat de financement de 5.400.000 € avec la Société Générale ; et - un contrat de financement de 5.400.000 € avec le Crédit Lyonnais. Ces fonds ont été crédités sur le compte de la Société le même jour. Les prêts sont remboursables en intégralité à la date du premier anniversaire de la conclusion des contrats. Toutefois, le Groupe dispose de la faculté d’opter pour un remboursement s’étalant jusqu’à une durée de 5 ans. Conformément à l’article 6 de l’arrêté du 23 mars 2020, la garantie de l’Etat couvre un pourcentage de 90% du montant du capital, intérêts et accessoires résultant des contrats de financement. 20.2 Financement senior mis en place en 2022 EPC SA a signé le 20 juillet 2022 un nouvel accord de financement senior. Cet accord prévoit, dans la même convention de crédit : - d’une part la mise en place avec ses partenaires bancaires BNP Paribas, LCL, HSBC et CIC d’un Crédit renouvelable confirmé de 30 M€ et d’une maturité de 5 ans avec deux options d’extension d’une année chacune. En 2023, EPC SA a obtenu une extension de maturité d’une année portant l’échéance à juillet 2028. Cette ligne a permis notamment de refinancer le Crédit renouvelable existant qui était tiré à hauteur de 15.5 M€ et arrivait à échéance en février 2024. - d’autre part la mise en place avec La Banque Postale Asset Management d’une tranche remboursable in fine d’un montant de 20 M€ et d’une maturité de 7 ans. Ce prêt, assorti de critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) ambitieux qui traduisent l’engagement du Groupe EPC en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE), est notamment venu refinancer les obligations existantes d’un montant de 15 M€ qui arrivaient à échéance en mars 2023. Ces nouveaux financements renforcent la liquidité du Groupe tout en lui permettant de rallonger la maturité moyenne de son endettement. La bonne situation financière du Groupe a permis d’optimiser les conditions contractuelles. Ces nouveaux financements, sans sûretés, bénéficient d’une marge améliorée et sont encadrés par un unique covenant de dette nette sur Ebitda. Les montants de ces lignes de crédit ont été dimensionnés afin de permettre au Groupe EPC de saisir des opportunités de croissance organique ou de croissance externe et de soutenir son plan de développement en France et à l’international. Le Groupe n’a pas conclu de nouveaux contrats importants en 2023.

256 21. DOCUMENTS DISPONIBLES Pendant la durée de validité du présent document, les documents listés ci-après peuvent être consultés sur support physique au siège social de la Société : - la dernière version à jour de l’acte constitutif et des statuts de la Société ; et - tous rapports, courriers et autres documents, évaluations et déclarations établis par un expert à la demande de la Société dont une partie est incluse ou visée dans le document d’enregistrement. La Société a mis en place une rubrique « Investisseurs » sur son site internet : www.epc-groupe.com, où peut être également consultée l’information réglementée. Parallèlement à ces moyens d’information réguliers, la Société ne manquerait pas de renforcer sa politique de communication à l’égard de toute opération significative, ou de toute évolution de son environnement ou de sa politique. 21.1 Agenda Financier Chiffre d’affaires et information financière du 1 er trimestre 2024 15 mai 2024 Assemblée générale des actionnaires 26 juin 2024 Rapport financier semestriel 2024 25 septembre 2024 Chiffre d’affaires et information financière du 3 ème trimestre 2024 15 novembre 2024
257 22. INFORMATIONS SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES : DECLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIERE (DPEF) 22.1 Déclaration de performance extra-financière DECLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIERE 2023

258 TABLE DES MATIERES A. INTRODUCTION 260 A.1 Edito 260 A.2 Le Groupe EPC en chiffres clés 262 A.3 Les valeurs du Groupe EPC 263 B. INFORMATIONS GENERALES 264 B.1 A propos 264 B.1.1 La déclaration de performance extra-financière 264 B.1.2 L’intégration du référentiel ESRS : vers la déclaration relative à la durabilité 264 B.1.3 La réorganisation de la Déclaration de Performance Extra-Financière 265 B.1.4 Principaux référentiels et interopérabilité des normes internationales 265 B.1.5 Structure du rapport de durabilité et recueil des politiques Groupe 265 B.1.6 Processus de mise à jour des informations en matière de durabilité 266 B.2 Organisation et gouvernance 267 B.2.1 Organisation 267 B.2.2 Gouvernance 268 B.2.3 Groupes de travail 268 B.3 Modèle d’affaires et chaîne de valeur 270 B.3.1 Modèle d’affaires 270 B.3.2 Parties prenantes 275 B.4 Analyse de risque et matrice de double importance 277 B.4.1 Contexte 277 B.4.2 Méthode 277 B.4.3 Résultats de l’analyse de double importance 277 B.4.4 Description des principaux risques identifiés 279 B.4.5 Référentiel des risques commun avec le Document d’Enregistrement Universel 279 C. RAPPORT DE DURABILITE 281 Propos liminaire 281 C.1 Créer de la valeur pour le client 282 C.1.1 Garantir des produits et services de qualité dans la durée 282 C.1.2 Développer nos relations avec nos fournisseurs en encourageant des pratiques d’achats responsables 286 C.1.3 Assurer une pratique éthique des affaires 289 C.2 Respecter nos collaborateurs 292 C.2.1 Accompagner les collaborateurs et améliorer la qualité de vie au travail 292 C.2.2 Promouvoir la diversité, l’égalité et l’inclusion 294 C.2.3 Développer les compétences et l’engagement 296 C.3 Opérer en sécurité 299
259 C.3.1 Veiller à la santé et à la sécurité de nos travailleurs 299 C.3.2 Prévenir les accidents majeurs par la sécurité des procédés 303 C.4 Respecter l’environnement 305 C.4.1 S’engager pour préserver la biodiversité et les écosystèmes 305 C.4.2 Mesurer et réduire nos émissions de gaz à effet de serre 307 C.4.3 Améliorer la gestion de l’eau 311 C.4.4 Lutter contre la pollution et favoriser la valorisation des déchets 313 C.4.5 Dialoguer et agir en faveur des communautés locales 315 C.4.6 Assurer le respect des droits de l’Homme 318 D. ANNEXES 320 D.1 Liste des indicateurs 320 D.2 Tables de correspondance 335 D.2.1 Correspondance DPEF 2022 335 D.2.2 Correspondance ESRS 337 D.3 Analyse de double importance 343 D.3.1 Méthode 343 D.3.2 Liste des questions de durabilité évaluées 343

260 A. INTRODUCTION A.1 Edito Pour le Groupe EPC, la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) n'est pas un simple concept, c'est une réalité profondément enracinée dans son ADN, façonnant notre quotidien et orientant notre stratégie de développement. C'est d'abord un héritage, car il y a 130 ans, si on ne parlait pas de RSE, chez EPC on parlait déjà d'environnement du travail car chaque collaborateur savait que sa sécurité dépendait du respect rigoureux des procédures. Il y a 130 ans, l'environnement c'était aussi et déjà la gestion des déchets. Enfin, les dirigeants fondateurs avaient la mission d'intégrer le Groupe dans son environnement, national et international, pour le pérenniser et le développer puisque fabriquer des explosifs, c'est avoir pour interlocuteur ultime la puissance publique et sa législation, c'est obtenir des autorisations, se soumettre à des contrôles, c'est répondre aux préoccupations légitimes des riverains, c’est enfin et surtout, former les collaborateurs pour éviter l'accident. Aujourd’hui on utiliserait les termes d’acceptabilité et de conformité. L’environnement en héritage donc mais aussi au centre de notre quotidien. Aujourd'hui, le monde est confronté à des défis majeurs tels que la pression croissante sur les ressources naturelles et le changement climatique qui nous impose collectivement de prendre des mesures pour s’y adapter et pour en atténuer l’accélération. La stratégie suivie depuis quatre ans a précisément mis le Groupe EPC au cœur de ces tendances qui marqueront le siècle : • Notre activité d’explosifs est absolument essentielle à la disponibilité des ressources inévitablement nécessaires à la transition énergétique, notamment les métaux qu’elle requiert en grandes quantités. • Elle joue également un rôle irremplaçable dans la réalisation des travaux d’infrastructures énergétiques et de transport nouvelles et adaptées au changement climatique. • Enfin, notre activité de déconstruction et d’économie circulaire est maintenant bien positionnée comme acteur non seulement de la fin de vie de la construction, mais de son économie circulaire. Notre groupe a en revanche pris la décision de n’avoir, parmi ses centaines de clients, aucune mine de charbon. Le Groupe EPC a non seulement un rôle moteur à jouer dans ces domaines, mais il prend ses responsabilités s’agissant de son propre impact, comme nous l’expliquons dans la présente DPEF. Ainsi, après l’effort de mesure très détaillée de notre empreinte carbone en 2022, nous sommes engagés dans la réduction de cette empreinte, et dans la définition de notre plan de réduction à moyen terme. 2024 sera aussi l’année d’un effort particulier d’évaluation de nos impacts en matière de biodiversité. Dès lors, quand on a, comme le Groupe EPC, l’environnement en héritage et pour réalité quotidienne, la RSE et les normes Environnementales, Sociales et de Gouvernance (ESG) sont les piliers essentiels de notre réflexion stratégique. Nous accordons une grande importance à la transparence et au partage de nos savoir-faire, de nos valeurs, de nos objectifs et de nos engagements, tant en interne qu'en externe.
261 Cette nouvelle DPEF témoigne de l'engagement et de la détermination de nos équipes à transformer nos activités vers une approche toujours plus durable, où l'éthique, l'économique et l'environnement se conjuguent pour une création de valeur respectueuse de nos principes. Olivier OBST PDG du Groupe EPC
262 A.2 Le Groupe EPC en chiffres clés
263 A.3 Les valeurs du Groupe EPC

264 B. INFORMATIONS GENERALES B.1 A propos B.1.1 La déclaration de performance extra-financière La Déclaration de Performance Extra-Financière 18 est une obligation légale en France pour les sociétés ou les Groupes de sociétés qui entrent dans les critères fixés par la loi. Le Groupe EPC est soumis à cette obligation de DPEF puisqu’il remplit les critères fixés par le code de commerce ; à savoir - pour une société cotée sur un marché réglementé qui établit des comptes consolidés - le seuil de 20 millions d'euros pour le total du bilan, ou de 40 millions d'euros pour le montant net du chiffre d'affaires ou de 500 pour le nombre moyen de salariés permanents employés au cours de l'exercice. 19 La DPEF a réglementairement pour périmètre l’ensemble des filiales visées par l’intégration globale, ce qui est le cas dans la présente DPEF du Groupe EPC. Cette DPEF couvre l’année 2023. Certaines informations publiées intègrent la chaîne de valeur du Groupe : notamment amont lorsqu’il s’agit des fournisseurs et aval pour les clients qui bénéficient des services proposés par le Groupe. B.1.2 L’intégration du référentiel ESRS : vers la déclaration relative à la durabilité En juillet 2023, la Commission européenne a adopté la version finale de la directive sur le reporting extra-financier (Corporate Sustainability Reporting Directive – CSRD 20 ). L’ordonnance n° 2023-1142 du 6 décembre 2023 relative à la publication et à la certification d’informations en matière de durabilité et aux obligations environnementales, sociales et de gouvernement d’entreprise des sociétés commerciales a transposé en droit français les mesures contenues dans la directive. La directive sera applicable en 2025 pour l’année 2024. Néanmoins, compte-tenu de la complexité du référentiel ESRS (European Sustainability Reporting Standards) et afin de monter en compétence sur son déploiement, le Groupe EPC a décidé de l'intégrer progressivement dans les DPEF des exercices 2022 à 2024. Pour la DPEF 2022, le Groupe EPC a déployé l’analyse des incidences, risques et opportunités en double importance relative sur l’activité Explosifs et forage-minage. Pour la DPEF 2023, le Groupe étend l’analyse de double importance relative à l’activité Déconstruction- dépollution et économie circulaire et déploie les points de données du référentiel ESRS. Bien que la consultation formelle des partie prenantes ne soit pas obligatoire 21 , le Groupe a notablement augmenté sa participation à des échanges sur les incidences, risques et opportunités avec ses parties intéressées, y compris sa chaîne de valeur. 18 Ci-après désigné « DPEF ». 19 Combinaison des article L.225-102-1 et R.225-104, du code de commerce. 20 Directive (UE) 2022/2464 modifiant le règlement (UE) 537/2014 et les directives 2004/109/CE, 2006/43/CE et 2013/34/UE en ce qui concerne la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises. 21 Déployer les ESRS : un outil de pilotage au service de la transition, de l’Autorité des Normes Comptables, version de décembre 2023 (§Q2.3, P9/50).

265 B.1.3 La réorganisation de la Déclaration de Performance Extra-Financière Alors que les normes internationales en matière de durabilité se multiplient et se complexifient, le Groupe a décidé d’articuler sa déclaration en matière de durabilité autour de ses valeurs, reformulées en 2021, à la demande de son Président Directeur Général. Ces valeurs sont autant d’engagements pour le Groupe : - Créer de la valeur pour le client, - Respecter nos collaborateurs, - Opérer en sécurité, - Respecter l’environnement. Dans un contexte d’évolution rapide des demandes des parties prenantes et des exigences réglementaires, l’organisation autour des valeurs permet : - De maintenir une permanence dans la méthodologie de présentation et de rédaction au-delà des modifications à venir des normes et exigences qui, en matière de RSE et d’ESG, sont nombreuses, - De faciliter la compréhension en interne par une articulation autour de valeurs bien connues au sein du Groupe et qui suscitent une adhésion forte. B.1.4 Principaux référentiels et interopérabilité des normes internationales En parallèle du déploiement des ESRS au niveau européen, il convient de préciser que d’autres organismes internationaux tels que l’ISSB (International Sustainability Standards Board) et le GRI (Global Reporting Initiative) travaillent également sur des projets de standardisation de normes liées aux critères ESG. Des échanges et travaux sont en cours entre l’EFRAG, l’ISSB et le GRI afin d’harmoniser les normes proposées et de prévoir leur interopérabilité. Normes générales auxquelles il convient d’ajouter des normes sectorielles (par exemple les normes sectorielles de la mine IRMA ; Initiative for Responsible Mining Assurance). Afin de faciliter la lecture de la DPEF par l’ensemble des parties prenantes, nationales, européennes ou internationales, ce document présente en annexe des tables de correspondance avec les normes ESRS. De plus, les objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, auxquels sont rattachées les actions du Groupe, sont introduits au début de chaque partie du rapport de durabilité. B.1.5 Structure du rapport de durabilité et recueil des politiques Groupe Les différentes politiques du Groupe EPC sont regroupées et décrites dans chacune des parties du rapport de durabilité de la manière suivante : • Enjeux : résumé des principaux enjeux pour le Groupe EPC, comprenant les incidences, risques et opportunités. Ces enjeux ont été pris en compte et évalués dans l’analyse de double importance. • Engagements : description de l’approche du Groupe pour tenir compte des enjeux, qui comprend les politiques appliquées par la société ainsi que les processus mis en œuvre pour prévenir, identifier et atténuer la survenance des risques. • Gouvernance : principes de gouvernance et d’organisation interne. • Actions : exemples des actions concrètes menées par le Groupe et ses filiales pour faire face aux enjeux et promouvoir les incidences positives. • Indicateurs : sélection d’indicateurs et chiffres clés pertinents permettant le suivi de la performance sur chacun des thèmes. Certains indicateurs et chiffres clés peuvent être publiés sur des périmètres restreints pour plus de pertinence ; cela est précisé le cas échéant. • Objectifs : cibles et objectifs, chiffrés ou non, qui font preuve de l’engagement du Groupe.

266 Les activités de production d’explosifs, de forage-minage, de déconstruction, de dépollution et d’économie circulaire sont distinguées dans les explications lorsque cela est pertinent. A noter que pour faciliter leur diffusion, certaines des politiques regroupées dans la présente DPEF sont par ailleurs formalisées dans des documents distincts, mentionnés le cas échéant, qui peuvent être publics ou réservés à un usage interne. La mise en œuvre, le suivi et la diffusion des politiques s’appuient notamment sur des standards, procédures, modes opératoires et autres outils. B.1.6 Processus de mise à jour des informations en matière de durabilité La mise à jour de la DPEF a été conduite par la Direction RSE avec l’aide des autres Directions fonctionnelles du Groupe et celle des correspondants en filiale sur chacun des principaux thèmes. Une procédure concernant la remontée des informations en matière de durabilité a été formalisée par le Siège et communiquée aux filiales. Ainsi, les informations pour le calcul des indicateurs ont été collectées par les filiales dans des modèles dédiés et ont fait l’objet d’un contrôle de cohérence (exhaustivité et intégrité des données) lors de leur consolidation au niveau des directions concernées du Siège. Des réunions de présentation, d’information, d’assistance auprès des filiales ont été organisées avant, pendant, et après la collecte des données autant que de besoin. L’outil Microsoft Power BI© a permis de fiabiliser ces contrôles en réduisant les saisies et en facilitant la consolidation des données.

267 B.2 Organisation et gouvernance Les informations sur la composition des organes d’administration, de direction et de surveillance, ainsi que leurs rôles et responsabilités sont détaillés dans le Document d’Enregistrement Universel (DEU), section 12 : Organes d’administration, de direction et de surveillance et direction générale. Les informations sur la manière dont les organes d’administration, de direction et de surveillance sont informés des questions de durabilité et sur la manière dont ces questions ont été traitées sont décrites dans le DEU, section 14 : Fonctionnement des organes d’administration et de direction. Nous nous attacherons ici à détailler les fonctions de gouvernance sur les sujets RSE et leurs déclinaisons aux différents sujets couverts par la DPEF. B.2.1 Organisation Décentralisée pour des raisons historiques, commerciales et réglementaires, l’organisation du Groupe EPC donne à ses filiales une autonomie de gestion qui inclut très largement le social, l’environnemental et le sociétal. La décentralisation dans le Groupe EPC ne trouve pas son origine uniquement dans des motifs externes qui s’imposent objectivement au Groupe EPC ; il est en effet possible de rencontrer des organisations différentes pour des activités et des tailles de groupes similaires. Il existe dans l’organisation décentralisée du Groupe EPC une autre raison majeure : l’adéquation entre la décentralisation et le respect des valeurs du Groupe. Le Groupe EPC croit que le modèle d’organisation décentralisé est adapté pour : - créer de la valeur pour le client : il est essentiel de bien le connaître et la proximité favorise évidemment la bonne connaissance de ses besoins, - opérer en sécurité : la sécurité suppose une connexion étroite entre l’analyse, la conception des modes opératoires, leur stricte application et l’analyse du retour d’expérience, - respecter l’environnement : présent dans plus de 20 pays sur les 5 continents, la prise en compte des enjeux et spécificités de l’environnement dans toutes ses composantes est clairement facilitée par la proximité qu’offre un modèle décentralisé, - respecter nos collaborateurs : la proximité est un vecteur essentiel de la connaissance et de la prise en compte de nos collaborateurs dans toutes leurs composantes. Bien entendu la décentralisation n’exclut pas une forte implication des fonctions centrales du Siège, dès lors tournées dans leurs missions de contrôle, vers une approche intégrant pleinement le soutien et l’appui aussi bien technique qu’opérationnel de chacune des filiales et de leurs collaborateurs. Les explosifs et le forage-minage, d’une part, et la déconstruction-dépollution et l’économie circulaire, d’autre part, sont les deux métiers du Groupe EPC. Dans chacun de ces deux métiers très réglementés, la qualité de la mise en œuvre tout comme la qualité du produit et des matériels contribuent à la performance de la prestation délivrée. La RSE couvre plusieurs préoccupations en matière : • sociale, • environnementale, • éthique, • droits de l’homme,

268 • droits des consommateurs (pour le Groupe EPC, qui ne distribue aucun produit aux consommateurs, il sera fait mention de ses clients professionnels). Guidé par ses valeurs, le Groupe EPC a mis en place et renforcé son organisation au niveau central pour couvrir ces préoccupations. B.2.2 Gouvernance En mars 2023 a été créé le Comité Stratégique et RSE au sein du Conseil d’Administration du Groupe EPC. Celui-ci est composé de trois administrateurs, deux hommes et une femme, désignés par le conseil d’administration, dont un administrateur indépendant. Le Comité examine la stratégie du Groupe en matière de responsabilité sociale et environnementale, assure le suivi des résultats de celle-ci et formule tout avis ou recommandation au conseil d’administration. Il prépare également les travaux du conseil d’administration en ce qui concerne le déploiement des politiques sociales et environnementales et, lorsqu’elles sont adoptées, mesure les progrès et l’atteinte des objectifs qu’elles ont fixés. Il examine les systèmes de reporting et de contrôle extra-financiers ainsi que l’information extra- financière publiée par le Groupe. En particulier, il fait une revue de la déclaration de performance extra- financière. Il fait un rapport écrit au Conseil d’Administration de ses travaux en matière de RSE. B.2.3 Groupes de travail Fin 2020, sur le plan organisationnel au niveau central et afin de renforcer la gouvernance du Groupe EPC quant à la politique RSE, le Président Directeur général a créé un groupe de travail avec les collaborateurs idoines. Ce groupe de travail, désigné sous le terme de « G7 – RSE » se compose à ce jour : • Du Directeur Financier du Groupe, • Du Directeur du Développement du Groupe, • De la Directrice des Ressources Humaines Groupe, • Du Directeur Santé, Sécurité et Environnement du Groupe, • Du Directeur de l’Audit Interne du Groupe, • Du Directeur Innovation & Industrie du Groupe • Du Directeur des Achats Groupe • Du Responsable Groupe ESG et Conformité • Du Directeur Conformité, RSE et Système d’Information Groupe, par ailleurs animateur de ce « G7 – RSE ». Au cours de l’année 2023, le « G7 – RSE » s’est réuni plusieurs fois. Les objets des réunions étaient principalement les suivants : • La revue de la DPEF en anticipation de l’application de la CSRD pour l’exercice 2024 lors de la publication en 2025. • La présentation des normes de reporting ESG telles que les ESRS et le GRI ainsi que les projets de normes sectorielles. • L’analyse de double matérialité ou double importance. • Les rencontres avec les parties prenantes de la chaîne de valeur du Groupe, permettant de mieux cibler les analyses d’incidences, de risques et d’opportunités.
269 • L’étude des rapports et politiques RSE analysés par l’association Middlenext (qui regroupe les entreprises françaises cotées sur le second marché Euronext et Euronext Growth). Par ailleurs, au cours de l’année 2023, le directeur conformité, RSE et système d’information Groupe a activement participé aux groupes de travail « anticorruption » et « RSE » de Middlenext. Il était accompagné par le Responsable Groupe ESG et Conformité.

270 B.3 Modèle d’affaires et chaîne de valeur B.3.1 Modèle d’affaires Pour mémoire, les activités du Groupe EPC et ses marchés sont décrits dans les sections 5.1 et 5.2 du Document d’Enregistrement Universel. Nous nous attacherons ici à détailler la place du Groupe EPC dans sa chaîne de valeur et ses contributions aux questions de durabilité. Les principales activités des filiales du Groupe EPC sont regroupées en deux métiers : - Les Explosifs et le forage-minage (au sens de la présente DPEF, l’activité « Innovation » est rattachée à l’activité « Explosifs et forage-minage ») 22 , - La Déconstruction-dépollution et l’économie circulaire. Le Groupe EPC a pour vocation de continuer à développer les activités qui s’inscrivent dans un modèle d’affaires permettant à la fois d’atténuer et de s’adapter au changement climatique, tout en maîtrisant l’impact de ses propres activités. Il souhaite s’inscrire dans la logique portée par le pacte vert pour l'Europe, qui comprend la taxonomie européenne, c’est-à-dire promouvoir au travers de ses activités et de celles de sa chaîne de valeur, les incidences positives tout en proposant des remédiations aux incidences négatives : • Notre activité d’explosifs est essentielle à la disponibilité des ressources nécessaires à la transition énergétique, notamment les métaux qu’elle requiert en grandes quantités. Elle joue également un rôle dans la réalisation des travaux de nouvelles infrastructures énergétiques et de transport adaptées au changement climatique. • Notre activité de déconstruction-dépollution et d’économie circulaire est bien positionnée comme acteur non seulement de la fin de vie de la construction, mais également de l’approvisionnement de matières premières secondaires, conformément aux principes de l’économie circulaire. B.3.1.1 Contribuer à l’atténuation et l’adaptation au changement climatique Axe majeur du développement durable, la lutte contre le changement climatique repose sur deux piliers : 1. Les mesures d’atténuation du changement climatique, notamment en vue d’atteindre l’objectif de l’Accord de Paris de maintenir l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels, et de poursuivre les efforts pour limiter l'augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. Les mesures d’atténuation sont centrées sur la transition énergétique, qui « vise à préparer l’après pétrole et à instaurer un modèle énergétique robuste et durable face aux enjeux d’approvisionnement en énergie, à l’évolution des prix, à l’épuisement des ressources et aux impératifs de la protection de l’environnement. » 23 . 2. Les mesures d’adaptation au changement climatique dont l’enjeu est de construire des villes et les infrastructures qui seront, d’une part, adaptées aux climats de demain et, d’autre part, favoriseront les comportements individuels éco-responsables. Atténuer le changement climatique nécessite l’électrification de l’énergie plutôt que l’utilisation des énergies fossiles pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES). • La transition énergétique et en particulier la hausse de la production d’énergie électrique décarbonée accentuera fortement la demande mondiale en matières premières primaires : en 22 Au premier semestre 2023, le Groupe EPC a cessé son activité Additifs Diesel. 23 Objectifs de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) publiée au Journal Officiel du 18 août 2015

271 2040 par rapport à 2020, celle-ci sera multipliée par 3 pour le cuivre, par 19 pour le nickel et plus de 40 pour le lithium. 24 L’énergie explosive, qui permet de fragmenter la roche dans les mines, reste l’énergie la moins impactante en matière d’émissions de GES, comparée à l’énergie mécanique de machines et engins consommant des énergies fossiles. Fournir aux mines une énergie moins impactante pour l’environnement fait du Groupe EPC un acteur habilitant de sa chaîne de valeur. • Le Groupe EPC intervient également dans le recyclage et la valorisation des déchets de la construction en vue de produire des matières premières secondaires. Par son activité de déconstruction sélective des bâtiments, le Groupe EPC œuvre dans la récupération et le tri des métaux issus de la « mine urbaine ». Les bâtiments pollués, vétustes, ainsi déconstruits ou décontaminés, feront place à de nouveaux bâtiments ou à des bâtiments rénovés : plus sobres énergétiquement et adaptés aux aléas physiques du changement climatique. Pour s’adapter au changement climatique, il est nécessaire de construire le plus sobrement possible un habitat adapté et de bâtir les infrastructures 25 qui favoriseront et faciliteront des comportements individuels plus éco-responsables : • Les matériaux de construction étant en grande partie issus des carrières (granulats), c’est l’énergie explosive fournie par les filiales du Groupe EPC qui permet de fragmenter la roche avec le moins d’impact en matière d’émissions de GES. Les granulats ainsi produits constituent les matières premières primaires pour les nouvelles constructions. • Là aussi, le Groupe EPC est un acteur de l’économie circulaire du bâtiment au travers de son activité de déconstruction sélective. En effet les activités de déconstruction sélective de bâtiments et d’économie circulaire permettent de donner une deuxième vie aux matériaux récupérés. À titre d’exemple, certains matériaux peuvent être réemployés dans d’autres construction, tandis que d’autres tels que le béton, une fois concassé, fourniront des ressources en matières premières secondaires. De fait, les activités Explosifs et forage-minage s’inscrivent dans la chaîne de valeur de la production de matières premières primaires, indispensable à la mise en place de mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique, et plus particulièrement : • D’une part, parce que le secteur minier fait appel aux services et produits proposés par le Groupe EPC pour produire de la manière la plus responsable possible des métaux qui sont notamment indispensables pour la production de batteries électriques et des moyens de production d’énergies renouvelables tels que les éoliennes et les panneaux solaires. • D’autre part, parce que les carrières avec lesquelles travaille le Groupe EPC produisent des granulats, utilisés pour les travaux publics et la construction. Procédant de la même logique, les activités Déconstruction-dépollution et économie circulaire sont au cœur des enjeux de transition énergétique et d’adaptation au changement climatique, et plus particulièrement par le fait : 24 IEA, Committed mine production and primary demand for lithium, 2020-2030, IEA, Paris https://www.iea.org/data-and- statistics/charts/committed-mine-production-and-primary-demand-for-lithium-2020-2030, 25 Cf. sur ce point les études régionales de l’AIE, par exemple : IEA and ASEAN (2022), Roadmap for Energy-Efficient Buildings and Construction in the Association of Southeast Asian Nations, IEA, Paris https://www.iea.org/reports/roadmap-for-energy-efficient- buildings-and-construction-in-the-association-of-southeast-asian-nations, Licence : CC BY NC 4.0

272 • Qu’elles agissent dans le cadre de leurs travaux de déconstruction pour récupérer, trier et recycler des matériaux, qui seront utilisés comme matières premières secondaires, réduisant ainsi les besoins en matières premières primaires. Cela permet à la fois d’approvisionner d’autres secteurs d’activité en matériaux ayant un impact carbone plus faible, et de limiter l’exploitation des ressources naturelles. Le concept de « minage urbain », élément important du Plan Climat français, est ainsi au centre du modèle d’affaires. • Que le curage dans le cadre des activités de déconstruction est la première étape de la rénovation thermique des bâtiments, permettant de réduire les consommations d’énergie et d’adapter les bâtiments aux aléas physiques du changement climatique. • Qu’enfin, la déconstruction et le démantèlement industriel permettent de libérer des espaces qui étaient construits mais inutilisés et ainsi contribuer aux objectifs de zéro artificialisation nette des sols, en limitant les impacts sur la biodiversité. B.3.1.2 Développer l’économie circulaire et le traitement des déchets L’économie circulaire est définie par la directive CSRD comme « un système économique dans lequel la valeur des produits, des matières et autres ressources dans l’économie est maintenue le plus longtemps possible, en améliorant leur utilisation efficace dans la production et la consommation, réduisant ainsi les incidences environnementales de leur utilisation, et limitant au minimum les déchets et le rejet de substances dangereuses à toutes les étapes de leur cycle de vie, notamment par l’application de la hiérarchie des déchets. L’objectif est de maximiser et de préserver la valeur des ressources, des produits et des matières techniques et biologiques en créant un système qui favorise la pérennité, l’utilisation optimale ou le réemploi, le reconditionnement, le remanufacturage, le recyclage et le cycle des nutriments » 26 . Au cœur des enjeux de transition vers une économie circulaire et de lutte contre la pollution, dans le cadre de leurs activités, les filiales de Déconstruction-dépollution et d’Économie circulaire planifient, organisent et optimisent le tri, la destination et la traçabilité des déchets de chantiers. En optimisant le tri des déchets à la source, les filiales assurent un traitement maîtrisé des déchets et leur orientation dans les filières appropriées. L’élaboration de schémas d’organisation, de gestion et d’élimination des déchets (SOGED) permet notamment de garantir au client la gestion responsable de ses déchets. La recherche et l’aide au développement de filières de valorisation de tous les matériaux et matières des chantiers est une priorité. Ainsi, les filiales s’inscrivent dans l’ensemble de la chaîne décrite par la pyramide inversée des déchets : - Afin de prolonger la vie des bâtiments dans le cadre de projets de rénovation et ainsi prévenir la génération de déchets qui peuvent être évités, des solutions de déconstruction sélective sont proposées aux partenaires. - Le réemploi est favorisé en introduisant sur le marché, directement ou via des recycleries, des éléments issus des chantiers de déconstruction. - Des partenariats sont établis avec des éco-organismes permettant de privilégier le recyclage matière ou la valorisation énergétique. Comme décrit précédemment, les métaux sont particulièrement recherchés pour leur valorisation matière en raison du rôle qu’ils jouent dans les objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. - Les déchets polluants et déchets ultimes sont retirés et collectés en toute sécurité par les services spécialisés de dépollution (désamiantage, déplombage). 26 CSRD, ESRS E5, p. 165
273 Les activités Explosifs et forage-minage s’inscrivent dans le cadre de leurs activités opérationnelles dans certaines pratiques d’économie circulaire telles que le recyclage de la matrice, l’utilisation d’huiles usagées dans la fabrication de produits explosifs ou la réutilisation des eaux usées dans le processus de mise en œuvre.

275 B.3.2 Parties prenantes Les parties prenantes sont définies comme les personnes qui peuvent influer sur l’entreprise ou sur lesquelles l’entreprise peut influer. Elles sont communément réparties dans quatre champs : le champ financier, le champ économique, le champ social, et le champ sociétal. Il est également admis de considérer comme une « partie prenante silencieuse » l’ensemble de l’écosystème naturel. Le Groupe EPC, que ce soit au niveau du Siège ou de ses filiales, échange régulièrement avec ses parties prenantes dans le cadre de ses activités opérationnelles ou de points dédiés, pour comprendre leurs préoccupations, leurs attentes et plus généralement la matérialité des sujets qui peuvent les concerner. Cette consultation peut prendre plusieurs formes, telles que des visites de site sur le terrain, des réunions en présentiel ou distanciel, l’envoi de questionnaires (notamment pour les fournisseurs), la participation à des forums et conférences spécialisés ou encore la consultation de documentation spécifique (rapports extra-financier, articles de presse, etc.). Cela permet de s’assurer que l’identification des parties prenantes demeure à jour et que l’analyse de double importance en tient compte. 27 Dans le cadre de la revue de la déclaration de performance extra-financière et notamment des éléments détaillés dans le rapport de durabilité, le Comité Stratégie et RSE du Groupe EPC est informé des points de vue et intérêts des parties intéressées en ce qui concerne les incidences de l’entreprise en matière de durabilité. Le schéma ci-dessous présente l’écosystème du Groupe EPC. Distinguant les 4 champs principaux des parties prenantes les plus significatives avec lesquelles le Groupe EPC interagit, le schéma est constitué de trois niveaux concentriques : • Niveau 1 (le plus au centre) : les parties prenantes vitales à l’activité du Groupe EPC. • Niveau 2 : parties prenantes ayant un impact majeur sur les projets centraux du Groupe EPC. • Niveau 3 : parties prenantes ayant un impact significatif sur les projets du Groupe EPC. 27 Comme précisé dans le guide d’application de déploiement des ESRS élaboré par l’Autorité des normes comptables, « les préoccupations des parties prenantes, qu’il s’agisse des employés, des clients, des fournisseurs, des représentants des travailleurs, des autorités, des ONG, etc., doivent […] alimenter la liste des enjeux identifiés. La consultation formelle des parties prenantes n’est cependant pas obligatoire ».

277 B.4 Analyse de risque et matrice de double importance B.4.1 Contexte L’analyse de double importance est un point central de la CSRD, qui sera applicable au Groupe pour la déclaration relative à la durabilité de 2024. Cette analyse doit permettre d’identifier les incidences, risques et opportunités importants (ou matériels), et ainsi de déterminer le contenu du rapport de durabilité. En anticipation de la CSRD, une première analyse de double importance a été menée dans la DPEF 2022 sur l’activité Explosifs et forage-minage, sur la base des « drafts » de la CSRD. En 2023, conformément à la version adoptée de la CSRD, la méthode a été affinée et l’analyse a été étendue au deuxième métier du Groupe : la Déconstruction-dépollution et l’économie circulaire. B.4.2 Méthode L’ESRS 1 de la CSRD impose de s’évaluer sur 83 questions de durabilité (AR 16). Le Groupe a complété ces questions de durabilité en ajoutant 6 thèmes issus du code de commerce français. L’ensemble des thèmes étudiés est listé en annexe de la présente DPEF. Les incidences, risques et opportunités (IRO) pour les deux métiers sont étudiés au niveau du Siège en relation avec des experts métiers pour chacune des 89 questions de durabilité à horizon 5 ans, dans deux tables séparées. La probabilité et la gravité ou ampleur sont évaluées pour les incidences positives, les incidences négatives, les risques et les opportunités liés à chaque question, pour arriver à un score d’importance du point de vue de l’incidence (ou matérialité d’impact : effets de l’entreprise sur l’environnement et la population) et un score d’importance du point de vue financier (ou matérialité financière : effets de l’environnement et de la population sur l’entreprise). Les importances sont cotées séparément pour les deux métiers (Explosifs et forage-minage et Déconstruction-dépollution et économie circulaire), puis pondérées par les chiffres d’affaires respectifs pour obtenir une cotation à l’échelle du Groupe. Certaines des questions de durabilité concernent directement des parties intéressées – celles en lien avec l’ESRS S2 Travailleurs de la chaîne de valeur ou l’ESRS S3 Communautés touchées. La consultation des parties prenantes pour alimenter l’analyse de double importance est décrite plus haut dans la partie dédiée. A l’issue de l’analyse, les questions de durabilité les plus significatives ont été regroupées en 18 enjeux propres au Groupe pour proposer une représentation synthétique de matrice de double importance. Pour une meilleure lisibilité, les autres questions de durabilité, dont certaines qui ne sont pas relatives au cœur d’activité (notamment : respect du bien-être animal ; gaspillage alimentaire ; précarité alimentaire ; alimentation responsable, équitable et durable ; pratique d’activités physiques et sportives ; promotion du lien Nation-armée et soutien de l’engagement dans les réserves ; consommateurs individuels) n’apparaissent pas dans la matrice. Ces questions non matérielles ne font pas l’objet de développement spécifique dans le rapport de durabilité. B.4.3 Résultats de l’analyse de double importance L’analyse de double importance permet d’obtenir la matrice ci-dessous, dans laquelle six dimensions sont représentées : - Les puces E, S et G montrent si l’enjeu est lié aux questions environnementales, sociales ou de gouvernance ; - L’axe d’abscisse rend compte de l’importance du point de vue financier, qui est la somme de l’importance des risques et de l’importance des opportunités ;
278 - L’axe d’ordonnée présente l’importance du point de vue de l’incidence, qui est la somme de l’importance des incidences positives et de l’importance des incidences négatives ; - Le surcerclage introduit une dimension subjective et met en avant les enjeux qui sont priorisés par le Groupe dans ses plans d’action ; - Le Groupe est conscient que certaines questions de durabilité prennent de l’ampleur et mériteront une attention toute particulière dans les années à venir : c’est ce qu’illustrent les « sujets émergents » ; - Enfin, la couleur des puces montre la part de la contribution des incidences positives et des opportunités dans la note d’importance.

279 B.4.4 Description des principaux risques identifiés Les principaux risques identifiés à l’issue de l’analyse de double importance sont décrits ci-dessous et associés aux enjeux qui ont été évalués. B.4.4.1 Adaptation au changement climatique A long terme, la hausse de la fréquence et de l'intensité des phénomènes naturels liés à la température, au vent, à l'eau, à la masse solide peut entraîner des dégâts matériels importants. Le niveau d’exposition aux aléas dépend de l’implantation. Par ailleurs, les primes d'assurance pourraient augmenter significativement. Cet enjeu est traité dans les parties C.1.1, C.3.2 et C.4.3 du rapport de durabilité. B.4.4.2 Atténuation du changement climatique Les changements de comportement des marchés et des autorités pour s'aligner sur les objectifs des COP constituent un risque majeur (financier, juridique, réputationnel). Cela concerne les obligations renforcées de calcul et publication du bilan de gaz à effet de serre nécessitant des ressources humaines et financières importantes, l'augmentation de la tarification des émissions de GES, ou encore le coût des investissements pour des technologies à faibles émissions (notamment si les réglementations des processus, produits et services existants évoluent). Cet enjeu est traité dans la partie C.4.2 du rapport de durabilité. B.4.4.3 Efficacité énergétique Un non-alignement avec les objectifs de sortie des énergies fossiles décidés lors de la COP 28 pourrait avoir des conséquences financières, juridiques et réputationnelles. Il existe par ailleurs un risque de pénurie d’énergie paralysant les activités, et un risque d'augmentation des tarifs. Cet enjeu est traité dans la partie C.4.2 du rapport de durabilité. B.4.4.4 Sécurité des procédés Les aléas naturels peuvent entraîner des dégâts qui impacteraient l’efficacité des mesures de prévention des accidents ou d'atténuation des conséquences d'un accident. Cet enjeu est traité dans la partie C.3.2 du rapport de durabilité. B.4.4.5 Sécurité des travailleurs Du fait de la nature des activités du Groupe, les maladies professionnelles et les accidents du travail sont des risques majeurs (financiers, réputationnels, juridiques). Cet enjeu est traité dans la partie C.3.1 du rapport de durabilité. B.4.5 Référentiel des risques commun avec le Document d’Enregistrement Universel La consolidation des risques financiers issus de l’analyse de double importance et de ceux identifiés dans la partie rapport de gestion des comptes annuels du Groupe EPC permet d’obtenir un référentiel de risques commun à l’ensemble des documents de la Déclaration Unique d’Enregistrement (section 3). Celui-ci liste l’ensemble des risques traités dans le rapport de gestion et dans la présente DPEF pour lequel les deux dernières colonnes renvoient aux documents précités.

280 Il convient de préciser que les méthodologies sont, par nature et de fait, distinctes : • celle qui préside à l’évaluation des risques « financiers » traités dans le rapport de gestion est une méthodologie retenue par le Groupe depuis plusieurs années et qui s’attache à garder une « permanence de la méthode », • celle qui préside à l’évaluation des risques « extra-financiers » ou « de durabilité » est la méthodologie proposée par les ESRS précitées. Nature Principaux risques identifiés Risque DEU Risque DPEF Paragraphe DPEF Risques liés à l’activité et à la stratégie de la Société Joint-ventures conclues par le Groupe et situations de co- entreprises DEU 3.1.1 Dépendance du Groupe à l'égard de certains fournisseurs DEU 3.1.2 DPEF C.1.1 et C.1.2 Risques opérationnels de la Société Survenance d'accidents industriels DEU 3.2.1 DPEF B.4.4.4 DPEF C.3.2 Rupture d’approvisionnement lié à un problème sur la chaîne logistique DEU 3.2.2 DPEF C.1.1 Défaillance informatique DEU 3.2.3 Risques financiers Fluctuation du prix des matières premières DEU 3.3.1 DPEF C.1.2 Liquidité et taux DEU 3.3.2 Risques liés au marché et à l’environnement de la Société Survenance d'une pandémie DEU 3.4.1 Politiques DEU 3.4.3 Risques liés à l’adaptation au changement climatique Hausse de la fréquence et de l'intensité des phénomènes naturels entraînant des dégâts matériels importants DPEF B.4.4.1 DPEF C.1.1, C.3.2 et C.4.3 Risques liés à l’atténuation du changement climatique Renforcement des obligations réglementaires DPEF B.4.4.2 DPEF C.4.2 Risques liés à l’efficacité énergétique Pénurie de disponibilité de l’énergie et hausse des tarifs DPEF B.4.4.3 DPEF C.4.2 Risques liés à la sécurité des travailleurs Survenance d’accidents du travail DPEF B.4.4.5 DPEF C.3.1 et C.3.2

281 C. RAPPORT DE DURABILITE Propos liminaire La stratégie du Groupe EPC vise à conjuguer Economie, Ethique et Environnement par une accélération de la transformation de ses activités vers des modèles toujours plus soutenables sur le plan environnemental et toujours plus acceptables sur le plan sociétal. D’abord car cela correspond à ses valeurs et aux convictions profondes de ses collaborateurs, de ses dirigeants et de ses actionnaires, le Groupe EPC, du fait de sa contribution à la production des matières premières primaires et des matières premières secondaires issues du recyclage, se trouve plus que jamais dans toute son histoire (plus de 130 ans après sa création), au bon endroit et au bon moment pour produire de la valeur éthique et économique en contribuant aux mesures d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Ensuite parce que les enjeux de ses chaînes de valeurs (déconstruction-dépollution, économie circulaire et explosif et forage-minage) sont clairement celles de la durabilité, et par là même, de l’acceptabilité. En témoignent la diplomatie européenne en matière de minerais et de matériaux critiques (CRMA 28 ), la priorisation des normes ESG sectorielles pour les mines (GRI, EFRAG, IRMA, etc.), la demande de ses clients, les attentes des citoyens en matière de mines et d’économie durables ou encore les attentes des jeunes exprimées avec conviction lors des processus de recrutement partout où le Groupe EPC est implanté. 28 CRMA: European Critical Raw Materials Act.

282 C.1 Créer de la valeur pour le client C.1.1 Garantir des produits et services de qualité dans la durée C.1.1.1 Enjeux Le Groupe EPC est conscient que sa pérennité suppose des clients satisfaits et convaincus, c’est pourquoi il met tout en œuvre pour innover et fournir à ses clients des produits performants et des services associés de qualité optimale, adaptés à leurs besoins et spécificités. L’enjeu de fournir aux clients des services et produits de qualité dans la durée a toujours été une priorité, étroitement liée aux autres valeurs du Groupe EPC. En effet, c’est grâce à des collaborateurs engagés, compétents, formés et habilités que l’ensemble des filiales est en mesure de proposer des services et produits de qualité, en opérant en sécurité et en veillant au respect de l’environnement. Rendre des services de qualité nécessite de s’assurer de disposer : • De moyens de production de qualité adéquatement maintenus, contrôlés et conformes à la fois aux besoins et attentes des clients mais également à leurs spécifications techniques. • De produits dont la qualité est constante et dont les caractéristiques techniques de performance demeurent stables malgré des spécificités locales telles que les sources de matières premières ou des facteurs externes comme les conditions climatiques. C.1.1.2 Engagements Le Groupe EPC invente, conçoit et fabrique ses propres gammes de produits (matrice et explosifs encartouchés) et l’essentiel de ses moyens de production (camions MEMU 29 et EMP 30 ). Il dispose ainsi d’une expertise sur la qualité des produits vendus ainsi que sur la maintenance de ses moyens de production, de manière à sécuriser un approvisionnement fiable à ses clients. Pour ce faire, il s’appuie par ailleurs sur sa maîtrise de la chaîne logistique (achats et qualification des produits chimiques entrant dans la composition des explosifs, transport, stockage et distribution de matières dangereuses) et des réglementations applicables dans chacun des pays d’implantation et d’exportation. L’innovation fait partie de l’ADN du Groupe EPC depuis sa création en 1893. Le Groupe mène une activité de Recherche et Développement soutenue pour la formulation et l’optimisation de ses produits explosifs. Il a la volonté de ne mettre sur le marché que des produits qui respectent les hommes et l’environnement, notamment en excluant les substances les plus toxiques. Ainsi, il s’engage à respecter la réglementation européenne REACH applicable, qui encadre l’usage et la vente de substances préoccupantes et extrêmement préoccupantes, et s’efforce au maximum de limiter l’achat de ces substances. Concernant les services, la conception de plans de tir, le chargement des explosifs, le profilage des fronts, la mesure de vibrations ou le service d’abattage global au mètre cube, sont autant de prestations mises en œuvre quotidiennement par les équipes de techniciens, d’ingénieurs et d’opérateurs expérimentés, dotées des outils et technologies de pointe. En effet, au-delà de la qualité du produit explosif, c’est la maîtrise des différentes composantes de l’abattage qui conditionne son efficacité et la rentabilité de l’exploitation. Afin de garantir la pérennité de ses activités industrielles, le Groupe EPC maintient dans ses filiales une politique Santé, Sécurité et Environnement forte en vue de prévenir le risque d’incidents et d’accidents majeurs. Ces éléments sont développés et détaillés principalement dans la partie « C.3 Opérer en sécurité ». 29 MEMU : Mobile Explosive Manufacturing Unit, ou, en français UMFE pour Unité Mobile de Fabrication d’Explosifs. 30 EMP : Euro Modular Plant, qui sont des unités modulaires de production d‘émulsion, explosive ou non.

283 C.1.1.3 Gouvernance Le Groupe EPC dispose d’une organisation décentralisée qui permet une meilleure proximité avec le client, avec son territoire, son modèle économique et ses contraintes d’exploitation. C’est un levier essentiel pour proposer au client le produit le plus performant et le plus adapté. Les filiales de l’activité Explosifs disposent d’équipes techniques en interne ou au niveau de la Zone. Celles-ci sont présentes en support pour répondre aux besoins des clients et s’assurer de la qualité des services et produits proposés. Dans le cas de grands projets miniers ou d’infrastructures, des équipes dédiées peuvent être mises en place. Elles bénéficient notamment du soutien en interne des filiales : • EPC Innovation & Industrie ou EPC2i, dédiée au pilotage des activités de Recherche et Développement pour le Groupe EPC (produits et procédés) et la construction des moyens de production. En septembre 2023, le département Qualité et Conformité Industrielle a été créé au sein d’EPC2i avec pour missions au niveau du Groupe d’harmoniser les contrôles, créer un réseau de laboratoires satellites, animer cette communauté de laboratoires, et centraliser les données de contrôle. • Diogen, filiale du Groupe EPC responsable du développement de la solution logicielle VERTEX. C’est un outil digital dont l’objectif est d’accompagner les opérateurs dans leurs opérations de forage-minage ; de la conception des plans de tir, à la mise en œuvre des explosifs, à l’analyse des données, et au contrôle ainsi que l’automatisation des rapports d’opérations. Ces opérations correspondent à des services proposés par certaines filiales du Groupe. C.1.1.4 Actions Afin de minimiser les risques liés à une situation de crise et ainsi pouvoir sécuriser l’approvisionnement de ses clients, le Groupe EPC a mis en place un système de management de la continuité d'activité, certifié selon la norme ISO 22301. De plus, des plans de gestion de crise sont formalisés pour les scénarios critiques avec la réalisation d’exercices réguliers. Cette année encore, un séminaire a été organisé en octobre 2023 pour réunir les principales équipes techniques des filiales du Groupe EPC, partager les bonnes pratiques et échanger sur des sujets liés aux produits explosifs, aux nouvelles technologies pour les mines ouvertes et souterraines et les mesure de vibrations. EPC2i a inauguré en mars 2023 son nouveau Polygone de Développement et d’Essais (PDE), qui constitue un ensemble à la pointe de la technologie pour inventer, tester et évaluer de nouveaux procédés et produits chimiques. Il assure notamment la qualification des matières premières, des formulations ainsi que des équipements. Il témoigne de l’engagement du Groupe EPC pour l’innovation, permettant de proposer des produits et services durables en lien avec l’évolution du métier. Chaque nouveau projet ou projet d’amélioration s’inscrit dans un processus de gestion adapté : les aspects liés à la sécurité, à la santé, à la qualité, à l’environnement et aux performances industrielles sont pris en compte dès le lancement du projet et tout au long de son cycle de vie. Le règlement REACH (Registration, Evaluation, Authorization and restriction of CHemicals) est une obligation légale qui s’applique aux substances chimiques fabriquées, importées et mises sur le marché européen. Le Groupe EPC est à la fois concerné par ce règlement en tant que client de substances chimiques, et en tant que fournisseur de substances chimiques (principalement des mélanges). • Les filiales européennes du Groupe EPC peuvent acheter des substances chimiques visées par le règlement REACH, comme le nitrate d’ammonium. Les fournisseurs concernés par ce règlement sont identifiés sur le site de l’Agence Européenne des Produits Chimiques (ECHA) et fournissent des fiches de données de sécurité (FDS). Le questionnaire RSE dédié aux fournisseurs stratégiques comprend des questions relatives à REACH afin de vérifier leur

284 conformité. Par ailleurs, des clauses spécifiques sont intégrées aux principaux contrats fournisseurs. • Le Groupe EPC fait des mélanges de substances chimiques mais n’en produit quasiment pas (peu ou pas d’activités de transformation chimique). En ce sens, les filiales ne sont donc pas tenues de s’enregistrer sur l’ECHA, mais doivent fournir des FDS à leurs clients. A l’aide des FDS, le Groupe communique donc à l’utilisateur la présence de substances préoccupantes, le cas échéant, et les mesures de sécurité adaptées. • Soucieux de diffuser à ses clients une information réglementaire conforme et de qualité, le Groupe EPC s’est doté en 2023 du logiciel d’aide à la rédaction des FDS « SDS Factory » d’Ecomundo. Ceci permet au Groupe d’éditer ses FDS avec un format et un contenu harmonisé dans le respect du Règlement REACH en tenant compte des spécificités des différents pays d’implantation. L’outil dispose également d’une fonction traduction experte ce qui permettra de répondre au besoin pour l’ensemble des filiales du Groupe. C.1.1.5 Indicateurs Taux des filiales industrielles et/ou commerciales certifiées (en taux de chiffre d’affaires) • 11 1 1 Taux de filiales ayant une certification qualité (en taux de chiffre d’affaires) : 74 % (2021 : 72 % // 2022 : 70 %) • 11 2 1 Taux de filiales ayant une certification continuité d’activité (en taux de chiffre d’affaires) : 71 % • 31 2 1 Taux de filiales ayant une certification santé sécurité (en taux de chiffre d’affaires) : 73 % (2021 : 69 % // 2022 : 67 %) o Objectif 2025 : 73 % • 41 2 1 Taux de filiales ayant une certification environnementale (en taux de chiffre d’affaires) : 55 % (2021 : 55 % // 2022 : 47 %) o Objectif 2025 : 56 % • 11 3 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant fait l’objet d’au moins un audit opérationnel dans l’année (en taux de chiffre d’affaires) : 97 % (2022 : 98 %) C.1.1.6 Objectifs Création d’un réseau de laboratoires satellites de différents niveaux en 2024 : • Niveau 1 : contrôle qualité de production sur les sites de production, • Niveau 2 : qualification de matière première, • Niveau 3 : laboratoire de EPC2i, certifié ISO 17025 d’ici 2027. FOCUS : LES ENJEUX DES FILIALES DE DECONSTRUCTION-DEPOLLUTION ET D’ECONOMIE CIRCULAIRE Enjeux Les activités Déconstruction-dépollution et économie circulaire sont des services qui s’intègrent dans des chaînes de valeur complexes. Engagements Les filiales des activités Déconstruction-dépollution et économie circulaire s’appuient sur une politique RSE reprenant les valeurs du Groupe, une vision et des objectifs. Cette politique est déclinée auprès des différents services, y compris les fonctions support intégrées (administratif et financier, QSE, achats, technique, exploitation, commercial, bureau d’étude). Convaincues que des relations durables sont

285 essentielles à la pérennité des activités, les filiales de la Déconstruction-dépollution et de l’économie circulaire ont inscrit dans leur politique RSE la démarche de satisfaction du client à long terme. Actions EPC Demosten, filiale de déconstruction et de dépollution, est un partenaire spécialisé des chantiers industriels, des monuments historiques ou encore des projets des grandes métropoles. Ces activités s’insèrent dans une chaîne de valeur spécifique et mènent leurs projets en contact avec l’ensemble des parties prenantes pour assurer la compréhension et la satisfaction des besoins et intérêts de tous. L’ensemble des agences d’EPC Demosten est certifié Qualibat (certification 1552 Traitement de l’amiante). EPC Colibri, filiale de traitement de déchets et d’économie circulaire, a obtenu en 2023 le label Qualirecycle BTP pour deux de ses sites. Ce label certifie la qualité des prestations et le respect des normes les plus exigeantes dans la collecte, le tri et le traitement des déchets du BTP.

286 C.1.2 Développer nos relations avec nos fournisseurs en encourageant des pratiques d’achats responsables C.1.2.1 Enjeux Le Groupe EPC mène une stratégie d’achats associant performance opérationnelle et démarche responsable, créatrice de valeur pour les parties prenantes. Les achats sont au cœur des activités du Groupe, qu’il s’agisse de matières premières, de produits de négoce, d’achats de sous-traitance ou de frais généraux. Renforcer les relations avec les fournisseurs permet d’accroître la visibilité sur la chaîne de valeur amont et ainsi d’identifier des leviers d’action mutuellement bénéfiques sur l’ensemble des questions de durabilité. C.1.2.2 Engagements Le Groupe souhaite favoriser la collaboration avec des fournisseurs qui sont alignés avec ses valeurs, notamment sur les questions de durabilité. Pour cela, le Groupe s’appuie sur trois piliers : • Sa Charte Achats Responsables, qui agit comme un Code de Conduite RSE pour les fournisseurs, • L’évaluation des pratiques et engagements des fournisseurs stratégiques en matière sociale, environnementale et éthique, avec un questionnaire d’autoévaluation, des visites et des audits, • La formation et l’engagement des collaborateurs, et en premier plan les acheteurs du Groupe, sur les questions de durabilité dans la chaîne d’approvisionnement. C.1.2.3 Gouvernance Les achats sont initiés par les filiales opérationnelles du Groupe. La direction Achats Groupe coordonne et encadre cette fonction. Ses principales missions sont de mettre en œuvre les orientations stratégiques du Groupe, négocier des contrats cadre pour les achats stratégiques, coordonner les relations avec les fournisseurs, et fixer les règles et procédures. Dans ce cadre, les directions Achats et RSE du Groupe définissent la charte Achats Responsables et veillent à son application lors des négociations de contrats cadres et par les acheteurs des filiales : • Coordination avec des réunions mensuelles des acheteurs avec la direction Achats Groupe, • Formations spécifiques sur les achats responsables, • Visites régulières des filiales. C.1.2.4 Actions La Charte Achats Responsables du Groupe EPC, adoptée en 2023, définit les standards que doivent adopter les fournisseurs du Groupe, à la fois en matière sociale, environnementale et d’éthique : • Sur le volet social, la Charte détaille les exigences en matière de conditions de travail et de droits de l’Homme. Les fournisseurs doivent garantir le respect des Conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail et soutenir la diversité, l’équité et l’inclusion. • Sur le volet environnemental, la Charte détaille les exigences en matière de gestion des ressources et de logistique. • Sur le volet éthique, la Charte détaille les exigences en matière de conduite des affaires, notamment sur les thèmes de l’anticorruption, de la sécurité de l’information et de la gouvernance.

287 Le Groupe EPC met en place des mesures de contrôle de la bonne conformité des fournisseurs. Un questionnaire RSE est envoyé aux fournisseurs stratégiques pour recenser leurs pratiques et engagements environnementaux et sociaux. • Les achats auprès de fournisseurs stratégiques couvrent 92% des achats stratégiques du Groupe (i.e., les achats de matières premières et de produits explosifs de négoce). Parmi les 20 fournisseurs stratégiques, 12 ont répondu au questionnaire d’autoévaluation transmis par le Groupe EPC. Les 12 fournisseurs ayant répondu représentent 66% des achats auprès de fournisseurs stratégiques. Ce questionnaire est un exemple de la collaboration entre le Groupe et ses fournisseurs stratégiques pour améliorer la transparence et donc la visibilité des impacts sociaux et environnementaux de sa chaîne d’approvisionnement. De plus, le Groupe rend visite et audite régulièrement ses principaux fournisseurs, y compris sous l’angle des questions environnementales, sociales et de gouvernance. Le Groupe est convaincu que les acheteurs doivent être sensibilisés aux questions de durabilité dans la chaîne d’approvisionnement. • Les questions de durabilité sont constitutives de la culture du Groupe du fait de sa large implantation géographique et de l’emprise foncière nécessaire à son activité qui l’ont mis en relation avec les communautés affectées. Les acheteurs des différentes filiales sont particulièrement attentifs aux enjeux et aux réglementations de leur pays et sont encouragés à se fournir localement dans la mesure du possible. • Une première formalisation de cette politique a été mise en place avec la rédaction et la diffusion du Code de bonnes pratiques des affaires mis à jour en 2019 qui encourage l’ensemble des collaborateurs à évaluer l’offre des fournisseurs et sous-traitants destinés à travailler avec le Groupe d’un point de vue environnemental, chaque fois que cela est pertinent. C.1.2.5 Indicateurs • 12 3 1 Taux de fournisseurs stratégiques ayant répondu au questionnaire d’auto-évaluation : 66 % o Objectif 2030 : 90 % D’après les réponses au questionnaire d’autoévaluation RSE : • 12 3 2 Taux d’achats auprès de fournisseurs stratégiques mesurant leur Bilan Carbone : 96 % o Taux d’achats auprès de fournisseurs stratégiques mesurant leur Bilan Carbone complet (i.e. scope 3 complet) : 25 % • 12 3 3 Taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques ayant au moins une certification liée aux sujets RSE (environnement, énergie, SSE) : 92 % • 12 3 4 Taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques s'étant engagés à des initiatives RSE internationales : 72 % • 12 3 5 Taux d’achats auprès de fournisseurs stratégiques évalués sur Ecovadis : 49 % • 12 4 1 Taux d’achats auprès de fournisseurs stratégiques audités au cours des 5 dernières années (par la direction Achats et par les acheteurs locaux) : 48 % o Objectif 2030 : 80 % C.1.2.6 Objectifs En 2024, les principaux acheteurs bénéficieront de formations dédiées lors du séminaire Achats annuel afin d’adopter des pratiques d’achats responsables dans l’ensemble du Groupe.

288 D’ici à 2026, nous avons pour objectif : • D’intégrer systématiquement des critères RSE dans les principaux appels d’offres ; • De former 100% des acheteurs aux pratiques d’achats responsables. FOCUS : LES ENJEUX DES FILIALES DE DECONSTRUCTION-DEPOLLUTION ET D’ECONOMIE CIRCULAIRE Enjeux La structure des achats est différente pour les filiales de déconstruction-dépollution et d’économie circulaire, qui achètent davantage de services : locations de matériel, recours à la sous-traitance, prestation de transport des engins ou des déchets du bâtiment. Les fournisseurs sont plus petits et plus dispersés, ce qui limite l’efficacité de la mise en œuvre de la stratégie Achats Groupe centralisée au siège. Actions En fonction des chantiers et des faisabilités techniques, les filiales : • Travaillent en partenariat avec des entreprises sociales et solidaires en accueillant des personnes en insertion sur les opérations, • Travaillent en partenariat avec des recycleries et des entreprises de réemploi pour mettre à disposition des matières premières secondaires, issues de la déconstruction, • Utilisent des engins électriques pour les opérations, • Travaillent avec leurs principaux fournisseurs (locatiers, agences d’intérim), au niveau national, sur des dimensions RSE comme l’innovation ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

289 C.1.3 Assurer une pratique éthique des affaires C.1.3.1 Enjeux Le Groupe EPC est implanté sur les cinq continents, dans des pays plus ou moins exposés aux risques de corruption. En phase avec ses valeurs, le Groupe s’engage à viser les plus hauts standards en matière d’éthique et d’intégrité des affaires, avec pour objectif d’assurer la conformité des pratiques aux lois et règlementations en vigueur et de conserver l’entière confiance de ses parties prenantes. Les enjeux liés à la lutte contre l’évasion fiscale sont traités dans le Document d’Enregistrement Universel, sections 7 et 8. C.1.3.2 Engagements Les règles de conduite, applicables à l’ensemble des filiales, ont été formalisées dans une Politique Cadeaux et Invitations et un Code Anticorruption, disponibles sur le site internet public du Groupe EPC. Chaque collaborateur qui rejoint le Groupe EPC assiste, dans le cadre de son intégration, à une présentation de l’ADN du Groupe EPC, matérialisée dans le « handbook » et qui comporte un volet sur l’éthique des affaires. Ce document est signé par chaque nouveau collaborateur. Les différentes actions mises en œuvre qui découlent de ces politiques permettent de répondre aux piliers du dispositif anticorruption Sapin II : l’engagement de l’instance dirigeante, la connaissance des risques d’exposition à la corruption et au trafic d’influence auxquels l’entité est exposée et la cartographie des risques de corruption et de trafic d’influence pour permettre une gestion des risques. C.1.3.3 Gouvernance Les éléments de pilotage et de suivi du dispositif de la lutte contre la corruption et le trafic d’influence sont, au niveau des directions centrales du Groupe EPC, principalement du ressort de la direction Conformité, RSE et Système d’Information Groupe, appuyée par la fonction centrale Audit Interne Groupe. En 2020, à la demande du Président Directeur général du Groupe EPC, un comité éthique a été créé, dont la charte est disponible sur le site internet public du Groupe. Celui-ci a pour rôle de recueillir et de traiter les alertes qui remontent via le dispositif d’alerte professionnelle, également accessible depuis le site internet publique du Groupe. Le Président Directeur général peut également, lorsqu’il le juge nécessaire, saisir le comité éthique pour recueillir son avis. Il appartient au Groupe de prendre toutes les dispositions pour fixer le cadre de ses missions et lui donner les moyens de les exercer pleinement. Le conseil d’administration du Groupe s’attache à prendre en considération l’ensemble des sujets, dont les sujets traités par le comité éthique, les sujets de lutte contre la corruption et le trafic d’influence. C.1.3.4 Actions • Le Code Anticorruption établit les règles et les procédures qui permettent de guider les collaborateurs dans l’exercice de leurs fonctions et responsabilités et de s’assurer que les engagements éthiques et légaux du Groupe EPC sont respectés. Ces règles s’appliquent à tous les collaborateurs et responsables du Groupe, partout où ils mènent leurs activités. Tout collaborateur qui rejoint le Groupe reçoit ce code, s’engage à en prendre connaissance et à l’appliquer. • La Politique Cadeaux et Invitations s’applique à tous les collaborateurs des filiales du Groupe et à toute personne agissant au nom d’EPC (consultant, intermédiaire…). Elle définit les règles en matière de cadeaux et d’invitations reçus et donnés.

290 • Les parties-prenantes internes et externes peuvent par ailleurs signaler tout comportement qui leur semblerait contraire à ces principes au moyen d’un système d’alerte déployé à l’échelle du Groupe et disponible sur le site internet public du Groupe EPC. • Une cartographie des risques de corruption et de trafic d’influence a été réalisée à l’échelle du Groupe et est progressivement mise à jour, pour intégrer notamment l’activité des nouvelles filiales. Elle permet au Groupe d'évaluer les risques d'exposition à ces risques, d'évaluer la maîtrise de ces risques et l'impact négatif sur le Groupe en cas de survenance. • Des actions de sensibilisation aux risques de corruption et de trafic d’influence sont menées auprès des collaborateurs, notamment lorsqu’ils rejoignent le Groupe. D’autres actions sont menées ponctuellement lors de séminaires, conventions, etc. Des formations sont par ailleurs organisées à destination des collaborateurs les plus exposés. Le dispositif de formation en présentiel a été adapté pour tenir compte de la cartographie des risques de corruption. En 2023, celui-ci a ainsi été testé auprès des Acheteurs de 10 filiales et auprès du Comité de Direction. • Afin d’aider à l’identification des conflits d’intérêts et d’assurer une revue régulière de la situation, un formulaire de déclaration des conflits d’intérêts doit être rempli une fois par an à l’occasion de l’entretien annuel par les dirigeants, les chefs de service et tous les collaborateurs des services achats. Par ailleurs, dès qu’un conflit d’intérêts réel ou potentiel risque d’influencer ses actes ou décisions dans le cadre de son activité professionnelle, tout salarié du Groupe doit révéler les faits se rapportant à une telle situation et demander l’avis de sa hiérarchie. • Le dispositif d’Audit Interne est opéré par le Directeur de l’Audit Interne, qui formalise un plan d’intervention, validé par la Direction Générale du Groupe. Les missions d’audit interne périodiques visent à s’assurer que le dispositif de contrôle est conforme aux exigences de l’organisation, efficacement mis en œuvre et tenu à jour. Elles s’appuient sur des entretiens, des visites terrains, des revues documentaires et des contrôles sur les systèmes d’informations. Est auditée lors de ces missions la conformité sur les enjeux d’éthique des affaires, qui comportent notamment les risques de corruption (fraude, conflits d’intérêts, blanchiment d’argent…) et de pratiques anticoncurrentielles. • L’évaluation des tiers (clients, fournisseurs, intermédiaires, sous-traitants, partenaires…), qui consiste à apprécier le risque que fait courir au Groupe sa relation avec un tiers, est pilotée par le Siège pour les filiales, avec l’aide d’un prestataire spécialisé. En fonction du risque évalué, une enquête plus approfondie peut être réalisée. Ces évaluations permettent notamment d’apprécier l’opportunité d’entrer ou demeurer en relation avec un tiers, et de mettre en place des mesures de vigilance adaptées si cela est nécessaire. • Le Groupe attend des fournisseurs qu’ils respectent les standards énoncés dans sa Charte Achats Responsables et agissent de façon éthique et responsable. Celle-ci comporte notamment un volet sur la responsabilité et l’intégrité dans la conduite des affaires, dont l’anticorruption ainsi que le respect d’une gouvernance saine et d’une concurrence loyale (respect des pratiques concurrentielles, respect des sanctions économiques, conflits d’intérêt, blanchiment d’argent). • Une note sur le risque de blanchiment est établie annuellement par le Groupe. Des tests sont réalisés sur les opérations des filiales implantées dans des pays figurant sur la liste grise du GAFI (« juridictions sous surveillance »). C.1.3.5 Indicateurs • 13 1 1 Nombre d’acheteurs formés à l’anticorruption : 12 o Objectif 2025 : 100 % des acheteurs • 13 2 1 Taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques ayant pris connaissance de la Charte achats responsables : 66 % o Objectif 2030 : 90 % • 13 2 2 Taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques ayant pris connaissance du code anticorruption : 66 % o Objectif 2030 : 90 %
291 13 3 1 Taux de collaborateurs ayant reçu le code anticorruption : 85 % o Objectif 2025 : 100 % des collaborateurs C.1.3.6 Objectifs • 2024 : Déploiement d’une formation en ligne pour l’anticorruption qui concernera tous les salariés quel que soit leur pays et leur fonction. • 2024 : Déploiement plus général du dispositif de formation niveau 2, en présentiel, destiné aux collaborateurs les plus exposés.

292 C.2 Respecter nos collaborateurs C.2.1 Accompagner les collaborateurs et améliorer la qualité de vie au travail C.2.1.1 Enjeux Les 2112 collaborateurs, qui partagent et incarnent les valeurs du Groupe EPC, constituent la force motrice du Groupe dans plus d’une vingtaine de pays. Pour s’adapter à un monde en constante évolution et relever tous les défis de demain, le Groupe EPC a besoin de femmes et d’hommes de confiance engagés, à qui seront donnés les moyens d’agir et de se dépasser. Le Groupe s'efforce de créer un environnement de travail inclusif qui offre à chacun la possibilité de s'épanouir. L’engagement du Groupe EPC est d’offrir à nos collaborateurs des parcours de carrière variés et évolutifs dans un environnement où la qualité de vie au travail est indispensable. C’est cette conviction qui anime la vision de l’avenir du Groupe EPC. C.2.1.2 Engagements Le Groupe EPC crée un environnement de confiance, conformément aux valeurs du Groupe, qui favorise le travail en équipe tout en permettant de valoriser les contributions et initiatives individuelles. C’est pourquoi il souhaite attirer de nouveaux collaborateurs, développer leurs compétences et les inciter à donner le meilleur d’eux-mêmes. Les échanges et la transmission des connaissances sont favorisés en développant la mobilité internationale. Comme précisé dans le guide des bonnes pratiques des affaires, applicable à chacune des filiales, le Groupe EPC reconnaît et respecte le droit pour ses collaborateurs d’établir ou d’adhérer à une organisation syndicale de leur choix. Il reconnaît également et respecte, dans le cadre des lois et règlements qui lui sont applicables, le droit de ses collaborateurs, dans le cadre de négociations collectives relatives à la relation de travail, d’être représentés par leurs syndicats. C.2.1.3 Gouvernance Le pilotage opérationnel se fait au niveau des filiales ou de la zone, dans le cadre d’une politique générale coordonnée au niveau Groupe par la direction des ressources humaines du Groupe EPC. Les éléments de suivi et de pilotage du champ social sont, au niveau des directions centrales du Groupe EPC, principalement du ressort de la direction des Ressources Humaines Groupe, ainsi que de la direction Santé, Sécurité et Environnement Groupe. C.2.1.4 Actions Chaque collaborateur qui rejoint le Groupe EPC assiste, dans le cadre de son intégration, à une présentation de l’ADN du Groupe EPC, matérialisée dans le « handbook ». Ce guide permet de retracer l’histoire du Groupe, de présenter et expliquer ses valeurs, son organisation et ses principes (Ressources Humaines, Responsabilité Sociétale de l’Entreprise, Sécurité Santé et Environnement). Le handbook est signé par le collaborateur à la suite de la présentation qui est faite par son manager ou le service des ressources humaines. Le Groupe met en place des dispositifs pour améliorer la qualité de vie au travail : • En fonction des filiales et de leurs besoins opérationnels, les collaborateurs dont la fonction est compatible peuvent avoir recours au télétravail. • Les collaborateurs des filiales françaises, d’EPC UK et d’EPC Canada (soit au total plus de 50% des effectifs du Groupe) peuvent accéder à Stimulus Care Services, un programme d’aide et de soutien personnalisé pour aider à gérer au mieux les difficultés du quotidien.

293 • En 2023, deux collaborateurs d’EPC Demosten ont bénéficié d’un total de 6 jours de congé aidant, c’est-à-dire un congé pour les travailleurs afin d’apporter des soins personnels ou une aide personnelle à un membre de la famille ou à une personne qui nécessite des soins ou une aide pour raison médicale grave. Les filiales du pôle Déconstruction-dépollution et économie circulaire adoptent une démarche proactive de prévention pour réduire les risques professionnels et la pénibilité : • Au travers des retours d’expérience et des idées des collaborateurs sur le terrain, EPC Demosten développe et investit dans des outils d’aide à la manutention, des matériels réduisant les TMS (Troubles musculosquelettiques) et des dispositifs réduisant l’empoussièrement. • EPC Colibri a fait preuve d’innovation en développant la SR2B, nouvelle machine pour la mise en sac automatisée des terres polluées. Celle-ci a été approuvée par la commission d’évaluation des innovations techniques dans le domaine de la détection et du traitement de l’amiante dans le bâtiment (CEVALIA). Développée pour les déchets contenant de l’amiante, la SR2B permet également le conditionnement en big-bag de matériaux ou déchets de toute nature (gravats plomb, terres polluées, enrobés HAP, déchets dangereux...). Elle permet de réduire la pénibilité pour les opérateurs ainsi que l’exposition aux déchets dangereux. C.2.1.5 Indicateurs • 21 1 1 Nombre de collaborateurs : 2112 (2021 : 1910 // 2022 : 1979) o Explosifs et forage-minage : 1616 o Déconstruction-dépollution et économie circulaire : 496 • 21 1 2 Nombre de non-collaborateurs : 317 • 21 2 1 Turnover : 17 % (2021 : 14 % // 2022 : 16 %) • 21 3 1 Nombre de filiales avec une ou plusieurs négociations collectives en vigueur : 8 • 21 3 2 Taux de collaborateurs couverts par des négociations collectives : 39 % • 21 4 1 Taux de collaborateurs représentés par des représentants du personnel : 64 % • 21 6 1 Taux de collaborateurs couverts par une protection sociale : 96 % • 21 7 1 Taux d’absentéisme : 3 % (2021 : 3 % // 2022 : 2 %) C.2.1.6 Objectifs • 2025 : création d’un parcours en ligne pour l’accueil de chaque nouveau collaborateur du Groupe. • 2025 : mise en place de programmes de sensibilisation des risques psycho-sociaux à l’échelle du Groupe.

294 C.2.2 Promouvoir la diversité, l’égalité et l’inclusion C.2.2.1 Enjeux Le Groupe EPC est convaincu que la diversité des profils et des parcours professionnels, l’égalité des chances et la qualité de l’expérience des collaborateurs sont des éléments clés de la créativité, de la performance, de la responsabilité et de l’attractivité du Groupe. Ces mesures concrètes sont prises pour construire une culture d’entreprise ouverte, inclusive et respectueuse des différences visibles et invisibles qui font la valeur unique de chaque individu. C2.2.2 Engagements Le Groupe EPC s’engage à traiter les collaborateurs de manière équitable et à promouvoir la diversité. Construire une entreprise dynamique, volontaire, moderne, dans le respect des personnes et des valeurs cardinales que sont la diversité, l’inclusion, le respect de chacun et de tous. Le Groupe EPC fait de la lutte contre les discriminations de tous ordres une de ses priorités. Ainsi, les décisions relatives au recrutement, à la promotion, au maintien en fonction, à la formation, au perfectionnement et à la rémunération doivent être basées exclusivement sur les aptitudes, les compétences et l’expérience requises pour effectuer le travail. Le Groupe EPC s’engage à fournir et à maintenir un environnement de travail sain qui protège la dignité de tous. Ne sont en aucun cas tolérés les faits de harcèlement de toute forme et les pratiques discriminatoires, à l’encontre des collaborateurs mais également des fournisseurs, consultants, clients et d’autres personnes avec lesquelles le Groupe entretient des relations d’affaires. C.2.2.3 Gouvernance Un Comité Diversité Egalite et Inclusion (DEI) a été nommé. Celui-ci est présidé par le Président Directeur général du Groupe et se réunit 2 fois par an. Son rôle est d’assurer le respect des engagements et des actions qui ont été décidées à l’échelle du Groupe. Il s’assure également de la pertinence et de la progression favorable des indicateurs mis en place. Pour être au plus près des enjeux locaux et géographiques, le comité DE&I est composé d’un représentant opérationnel de chaque Zone ou Pôle d’activités. Chaque représentant est également identifié comme référent DE&I de la Zone afin d’être au plus près des enjeux du terrain en matière de diversité, égalité et inclusion. C.2.2.4 Actions • Une politique Diversité, Egalité et Inclusion a été présentée au top management du Groupe EPC en mai 2023. Celle-ci définit des objectifs chiffrés et a pour vocation d’être déployée dans l’ensemble des filiales du Groupe. Des référents en filiale viendront en appui pour permettre le déploiement de la politique DE&I et d’actions auprès des collaborateurs du Groupe EPC. • La diversité de nos géographies et filiales permet de créer des opportunités pour de jeunes talents et de renforcer le partage de compétences. C’est pourquoi des collaborateurs en contrat de VIE (Volontariat International en Entreprise) rejoignent chaque année les équipes du Groupe EPC dans le monde, pour des contrats d’une durée généralement comprise entre 12 et 24 mois. • Les filiales opérationnelles françaises (EPC France, EPC Colibri et EPC Demosten) contribuent à l’inclusion sociale de demandeurs d’emploi et de personnes éloignées de l’emploi, à l’aide de contrats d’insertion professionnelle. Cela permet notamment à ces personnes de développer leurs compétences et accroître leurs chances de trouver un emploi, au sein du Groupe EPC ou d’une autre entreprise. • Le dispositif d’alerte professionnelle du Groupe, disponible sur son site internet et ouvert à tous, permet le signalement de comportements contraires aux législations en vigueur et aux valeurs

295 éthiques du Groupe. Son existence est rappelée dans le handbook distribué aux salariés à leur arrivée dans le Groupe. C.2.2.5 Indicateurs • 21 1 1 Nombre de collaborateurs : 309 femmes et 1803 hommes • 22 1 1 Nombre de référents Diversité, Egalité et Inclusion : 2 • 22 2 1 Nombre de nationalités dans le Groupe : Plus de 50 • 22 3 1 Taux de femmes dans l’entreprise : 15 % (2021 : 13 % // 2022 : 13 %) • 22 3 2 Taux de femmes à des postes de direction : 15 % o Objectif 2030 : 20 % • 22 3 3 Taux de femmes dans le conseil d’administration : 43 % (3 femmes) • 22 3 4 Ecart de rémunération femmes-hommes : -4 % • 22 4 1 Nombre de collaborateurs en situation de handicap : 30 • 22 5 1 Âge moyen : 42 ans (2021 : 42 ans // 2022 : 42 ans) o Pyramide des âges : moins de 18 ans 0 F et 1 H, entre 18 et 29 ans 46 F et 253 H, entre 30 et 49 ans 182 F et 1023 H, 50 ans et plus 81 F et 526 H • 22 6 1 Ancienneté moyenne : 8 ans (2021 : 8 ans // 2022 : 7 ans) • 22 7 1 Nombre d’heures travaillées en contrats d’insertion (France uniquement) : 22018 heures • 22 8 1 Taux de collaborateurs ayant accès au dispositif d’alerte professionnelle : 100 % • 22 8 2 Taux de collaborateurs ayant signé le handbook : 85 % o Objectif 2025 : 100 % • 22 9 1 Incidents avérés de discrimination, dont le harcèlement : 1 • 22 9 2 Montant des amendes résultant des incidents avérés de discrimination : 0 € C.2.2.6 Objectifs • 2024 : déploiement d’une formation à destination de l’ensemble des collaborateurs et portant sur le contenu ainsi que les engagements de la politique DEI. • 2024 : nomination d’un référent diversité, égalité et inclusion au sein de chaque filiale et de chaque zone. Les référents du Groupe EPC recevront une formation spécifique et participeront à des échanges de retours d’expérience et bonnes pratiques. Les référents de chaque zone mettront en place des réunions périodiques avec les référents pays pour tenir compte de leurs enjeux et les remonter au niveau du Groupe. • 2025 : création d’un parcours de formation en ligne à destination des Managers sur les questions de discrimination, afin d’encourager le recrutement inclusif, la créativité et la diversité des équipes. • 2030 : 20% des postes de direction occupés par des femmes.

296 C.2.3 Développer les compétences et l’engagement C.2.3.1 Enjeux La compétence peut être décrite comme la combinaison de la formation, des aptitudes, de l'expérience et des connaissances d'une personne et sa capacité à les appliquer pour effectuer une tâche en toute sécurité. Le niveau de compétence peut exiger de former les collaborateurs pour leur permettre de remplir pleinement leur rôle et d’accomplir leurs tâches dans les meilleures conditions en matière de sécurité, de santé et d’environnement. Pour s’adapter à un monde en constante évolution et relever tous les défis de demain, le Groupe EPC a besoin de femmes et d’hommes de confiance compétents et engagés, à qui sont donnés les moyens d’agir et de se dépasser. Le Groupe EPC est présent sur des métiers souvent qualifiés de « niche ». Les compétences très spécialisées nécessaires à la conduite de ces activités ne sont quasiment pas directement accessibles dans l’offre de la formation initiale des pays d’implantation du Groupe EPC, et ce, quel que soit le niveau d’étude. Les personnels du Groupe EPC sont donc formés par les filiales aux métiers qui sont les leurs. L’expérience acquise, à la fois avant leur recrutement et tout au long de leur durée de présence dans les effectifs du Groupe EPC, est primordiale. Enfin, le Groupe EPC dispose d'une activité spécialisée de formation à des tiers externes, dont l’équipe de formateurs est composée de collaborateurs du groupe, tous spécialistes dans leur domaine (forage, exploitation minière, contrôles, sécurité, dynamitage, etc.). Forts de longues carrières dans l'industrie et de nombreuses heures de formation, ils offrent une approche pédagogique solide combinant vision théorique et expérience terrain. C.2.3.2 Engagements L’innovation, la collaboration et les opportunités de progresser sont valorisés en développant une organisation agile promouvant la formation. Le Groupe EPC souhaite préserver l’engagement de ses collaborateurs et s’engage ainsi à leur offrir des parcours variés et évolutifs, et à les soutenir tout au long de leur vie professionnelle. Il souhaite préparer la relève de demain et travailler sur un enjeu fondamental pour ses expertises techniques : la transmission des savoirs. La diversité des cultures et des carrières est une source d'enrichissement individuel et collectif. Promouvoir la mobilité contribue à décloisonner les organisations et à faire émerger de nouvelles passerelles d'évolutions. Elle doit être anticipée et encouragée si elle correspond à la fois aux besoins du Groupe et aux aspirations professionnelles du collaborateur. La mobilité interne, à la fois source de développement de compétences et d’engagement, doit concourir à créer des opportunités au sein des filiales ou entre les filiales, ce qui enrichit la transmission des savoirs. Par la capitalisation des expériences, elle participe significativement à la construction d’une employabilité durable et d’une fidélisation des collaborateurs. Ainsi, le Groupe EPC veille à l’engagement de ses collaborateurs et les accompagne dans le développement de leurs compétences et talents dans le cadre de programmes de mobilités et de formation. C.2.3.3 Gouvernance Le pilotage opérationnel se fait au niveau des filiales ou de la zone, dans le cadre d’une politique générale coordonnée au niveau Groupe par la direction des ressources humaines du Groupe EPC. Les éléments de suivi et de pilotage du champ social sont, au niveau des directions centrales du Groupe EPC, principalement du ressort de la direction des Ressources Humaines Groupe, ainsi que de la direction Santé, Sécurité et Environnement Groupe.

297 C.2.3.4 Actions • Les filiales recueillent les besoins de formation des collaborateurs en les priorisant afin de déployer des plans de formation et développement de compétences. • Les campagnes d’entretiens annuels d’évaluation menées par les filiales du Groupe permettent d’assurer un temps d’échange entre le collaborateur et son manager. Ils ont notamment pour objectifs de réaliser un bilan de l’année écoulée et évaluer la performance, fixer des objectifs pour l'année à venir, aborder la question de l’organisation du travail et de la charge sur la fonction occupée et échanger sur les souhaits de développement ainsi que les formations réalisées. • Une revue des talents est menée chaque année par la direction des Ressources Humaines du Groupe afin d’identifier les compétences clés ainsi que les collaborateurs à haut potentiel. Des programmes de formation adaptés sont par la suite mis en place afin d’accompagner leur montée en compétence et préparer les plans de succession des fonctions clés du Groupe. • Le programme Emerging Talents prévoit le recrutement chaque année de jeunes professionnels dans le cadre du dispositif Volontariat International en Entreprise (VIE). Ce contrat spécifique permet à ces collaborateurs de vivre une expérience professionnelle à l’étranger tout en s’imprégnant de la culture d’entreprise dans des métiers aussi divers que la sécurité, la finance ou le marketing. Il permet de préparer et anticiper la relève de demain. • Des partenariats sont signés par les filiales avec des établissements d’enseignement supérieur afin de favoriser la découverte des métiers du Groupe ainsi que le recrutement de stagiaires et alternants. C.2.3.5 Indicateurs • 23 1 1 Nombre moyen d’heures de formation par collaborateur : femmes 14,68 heures et hommes 16,16 heures • 23 3 1 Nombre de partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur : 19 partenariats dans 10 filiales • 23 3 2 Nombre de stagiaires, alternants et autres étudiants employés pendant l’année : 115 • 23 4 1 Nombre de personnes externes formées à la manipulation, la mise en œuvre et le transport d'explosifs : environ 2000 • 23 4 2 Nombre d'heures de formation à des personnes externes sur la manipulation, la mise en œuvre et le transport d'explosifs : plus de 2000 heures C.2.3.6 Objectifs • 2024 : Au sein de la ‘EPC Digital Academy’, des formations seront déployées sur une plateforme spécifique pour gérer, administrer, faciliter la formation et le développement des employés au sein du Groupe EPC. Ce nouvel outil digital vise à optimiser le processus d’apprentissage, à améliorer le suivi et la gestion du contenu, et à soutenir le développement des compétences des employés, contribuant ainsi à la croissance et à la réussite de l’organisation. La plateforme prend en charge des méthodes d’apprentissage innovantes et engageantes au travers de contenus riches et gamifiés offrant une nouvelle vision de la formation. • 2024 : déploiement de la Charte de Mobilité Interne, applicable au Groupe EPC, en cours de validation. Celle-ci sera accompagnée d’un outil Groupe permettant de diffuser les postes ouverts. • 2024 : réalisation d’un baromètre social, communication des résultats et mise en place de plans d’actions au sein de chaque filiale.

298 • 2025 : mise en place d’un système de mentorat pour les jeunes collaborateurs travaillant dans des domaines d’expertise afin de promouvoir un échange intergénérationnel et le partage d’expérience. FOCUS : LE PARTAGE DE LA VALEUR AVEC LES COLLABORATEURS Enjeu Associer les collaborateurs au capital de l’entreprise témoigne de la volonté du Groupe de bâtir une culture d’entreprise forte qui rassemble chacun autour d’un projet commun. Engagement Conformément à ses valeurs, le Groupe place ses collaborateurs au cœur de ses préoccupations et de sa stratégie, sans distinction de salaire, de niveau hiérarchique ou de nationalité. Action • Un Plan d’Option d’Achat d’Action à prix préférentiel, EPC Share, a été lancé en 2023 pour encourager l’actionnariat collaborateur. Cela traduit la volonté de la Direction du Groupe et de ses actionnaires de permettre aux collaborateurs de recevoir une partie plus importante de la valeur qu’ils contribuent à créer. • Ce plan concerne l’ensemble des pays d’implantation du Groupe dans lequel un tel mécanisme est autorisé (2 pays non couverts), pour tous les collaborateurs ayant plus de deux ans d’ancienneté. En pratique, cela concerne plus de 1.200 collaborateurs.

299 C.3 Opérer en sécurité C.3.1 Veiller à la santé et à la sécurité de nos travailleurs C.3.1.1 Enjeux Les femmes et hommes qui travaillent chaque jour au développement du Groupe EPC sont une ressource essentielle du Groupe, dont la sécurité est au cœur des activités depuis 130 ans. La santé et la sécurité sont indissociables de toutes les activités du Groupe et ce dans tous les territoires. Il incombe aux collaborateurs de respecter les normes de sécurité les plus élevées au sein de chacune des filiales, partout dans le monde. En tant qu’opérateur mondial dans le secteur de l’industrie extractive, il est attendu de tous les acteurs au sein du Groupe EPC qu’ils montrent l’exemple en ayant un comportement irréprochable en matière de sécurité. C.3.1.2 Engagements Les règles relatives à la sécurité et à la santé sur les lieux de travail s’appliquent à toutes les entités du Groupe. Elles doivent être partagées avec les fournisseurs et sous-traitants intervenant sur les sites du Groupe. Garantir à ses collaborateurs, clients et sous-traitants un environnement sûr et sain est la priorité absolue du Groupe EPC. En plus de se conformer aux exigences légales relatives à la santé et à la sécurité, qui peuvent varier d’un pays à un autre, les filiales du Groupe EPC disposent d’un socle commun au travers d’un système de management de la Sécurité Santé Environnement applicable à l’ensemble des collaborateurs. Ce système de gestion adopte les principes de la norme ISO 45001. Celui- ci est détaillé dans le Manuel Santé Sécurité du Groupe EPC, disponible dans les principales langues du Groupe, qui repose sur les 4 fondamentaux suivants : 1. Les règles d’or : une règle d’or correspond à une règle fondamentale que chaque collaborateur du Groupe EPC doit impérativement respecter. Chaque collaborateur doit connaître l’existence et le contenu des règles d’or EPC, qui doivent être strictement respectées. Leur non-respect expose le contrevenant à des sanctions disciplinaires. 2. Les règles métiers, spécifiques à certains métiers tels que le forage-minage, le stockage des produits chimiques et le travail en hauteur. 3. Les standards généraux, amenés à être déclinés par des obligations s’imposant aux filiales. Il s’agit principalement de standards de gestion. 4. Les standards techniques, composés d’exigences ou de recommandations, contenant des prescriptions techniques s’appliquant à certaines activités ou dans certains cas. Quelques exemples de standards techniques : la sécurité des brûlages, la prévention du risque routier ou encore la revue de sécurité préalable au démarrage. La politique du Groupe en matière de Santé Sécurité est affichée et communiquée aux collaborateurs du Groupe EPC. Le contenu de l’ensemble du système de gestion de la Sécurité Santé Environnement du Groupe est régulièrement mis à jour. Il est accessible par le réseau extranet sécurisé du Groupe dédié aux aspects sécurité santé et environnement, auquel chaque fonctionnel SSE du Groupe a accès. Cette politique comprend également la sûreté des collaborateurs avec une liste régulièrement mise à jour des pays dans lesquels il est interdit de se déplacer. C.3.1.3 Gouvernance La gouvernance en matière de Sécurité, Santé et Environnement (SSE) Groupe s’appuie sur : • Un Comité de Direction SSE Groupe, qui se réunit trimestriellement. Il a vocation à définir des objectifs et de suivre dans le temps des indicateurs de performance. • Un réseau de fonctionnels SSE intervenant directement pour chacune des filiales et rapportant à la direction de la filiale. Ces fonctionnels se réunissent une fois par an.

300 La Direction Sécurité, Santé et Environnement Groupe est responsable de mettre à jour le Manuel Santé Sécurité ainsi que les règles métiers, les standards, et de communiquer les exigences du Groupe à tous les Directeurs de Zone. Ces derniers sont garants de les mettre en œuvre. La Direction SSE Groupe s’appuie sur des fonctionnels zones qui animent un réseau de fonctionnels dans leur périmètre de responsabilité. Les Directeurs de Filiales sont responsables de définir et de mettre en œuvre les objectifs SSE du Groupe et de mettre en application les exigences des standards SSE dans la filiale. C.3.1.4 Actions Causeries sécurité • D’une part, chaque collaborateur participe régulièrement à des pauses sécurité, à des réunions de sensibilisation et à des causeries sécurité organisées soit à l’initiative de la filiale, soit à l’initiative du Groupe. D’autre part, les dirigeants du Groupe et des filiales participent à des pauses Sécurité Santé Environnement, des réunions de sensibilisation ou des causeries. Ainsi, l’engagement des Directions tant au niveau du Groupe qu’au niveau des filiales se manifeste par une exemplarité mais également des visites régulières de chantiers, d’usines ou de sites afin d’instaurer un dialogue ouvert avec le personnel et une culture Sécurité basée sur la prévention et l’attention aux détails. • Avant d’agir, les collaborateurs sont encouragés à prendre le temps de réfléchir sur les conditions de Sécurité dans lesquelles se déroulent leurs activités. Les différents thèmes composant la politique santé, sécurité et environnement du Groupe leur sont présentés dans le handbook lorsqu’ils rejoignent le Groupe EPC. • Tous les collaborateurs ont le pouvoir d’interrompre des tâches s’ils ont des préoccupations concernant la santé et la sécurité sur le lieu de travail. Aucun collaborateur, ni aucune personne travaillant au nom du Groupe EPC, ne doit être amené à effectuer une tâche représentant un risque inacceptable pour lui-même ou pour toute autre personne. Ce pouvoir d’arrêt des travaux est rappelé dans le handbook : « Le pouvoir d’interrompre des travaux comprend le droit de refuser de travailler pour des raisons de santé et de sécurité, sans qu’aucune mesure disciplinaire ne soit prise et sans que cela n’affecte, de quelque manière que ce soit, leurs perspectives d’avenir au sein de l’entreprise ». Communication et partage des bonnes pratiques • Un rapport SSE, qui regroupe à la fois des bonnes pratiques et des indicateurs, est mis à jour et communiqué mensuellement à l’échelle du Groupe. Celui-ci a pour vocation de suivre la performance du Groupe et de partager les bonnes pratiques. • Les bonnes pratiques Santé Sécurité sont également remontées et consolidées chaque année dans un document dédié, qui est partagé avec l’ensemble des référents SSE des filiales et présenté lors du séminaire annuel dédié à la Santé, Sécurité et l’Environnement. Cela permet de privilégier le partage d’informations et capitaliser sur les expériences diverses au sein du Groupe. Ce document est traduit en plusieurs langues afin d’encourager sa diffusion. • L’amélioration des performances en matière de santé et de sécurité repose sur la transparence des communications et la nécessité des retours d'expérience. Ainsi, tous les presqu’accidents et « HiPO » (pour « High Potential Incidents » en anglais) doivent être déclarés, évalués et communiqués pour une mise en place d’actions correctives. Les HiPO sont définis comme des événements à haut potentiel de gravité, qui auraient pu conduire à des conséquences très graves ou dramatiques.

301 • La remise des prix de la troisième édition de l’Académie des Oscars EPC, un challenge Sécurité organisé tous les trois ans depuis 2017, a eu lieu en mai 2023. Ce concours, ouvert à l’ensemble des filiales du Groupe EPC, a pour objectif de développer la culture Sécurité en encourageant le partage d’expérience au travers de productions vidéo axées sur des sujets de sécurité. Le jury, présidé par le PDG du Groupe EPC, a départagé les 32 vidéos participantes pour sélectionner le gagnant sur chacune des quatre catégories du concours : « Bien au-delà », catégorie visant à reconnaître l'ingéniosité d'une initiative qui permet d'aller au-delà de nos standards de sécurité « Pris sur le fait », catégorie visant à mettre en lumière une situation dangereuse immédiatement corrigée par les équipes « Santé, Sécurité et Bien-être », catégorie visant à mettre en avant les initiatives en matière de santé, de sécurité et de bien-être « Technologie / Innovation », catégorie visant à mettre en avant des initiatives ou des processus innovants • En 2021, la Direction SSE a lancé une mini-série intitulée « EPC en route », composée de vidéos très courtes partagées avec les filiales du Groupe, et visant à sensibiliser les collaborateurs à la prévention des risques routiers. Ces derniers font l’objet d’un standard technique dédié ainsi que d’un suivi mensuel qui permet de remonter les situations à risque. Le premier épisode concernait la distance de sécurité, le deuxième concernait la conduite hivernale tandis que le troisième, communiqué en décembre 2023, est consacré à des témoignages de presqu’accidents. Il existe par ailleurs un standard technique sur la prévention du risque routier dans le Manuel SSE. • En 2023, EPC Demosten Ouest Démolition a été lauréat du trophée MASE Atlantique. Evaluation des risques et formations • Des formations sont fournies aux collaborateurs pour leur permettre d’être compétents et ainsi de remplir leur rôle dans les meilleures conditions en matière de sécurité, de santé et d’environnement. • Des modules de formations digitales sur des sujets spécifiques liés à la sécurité sont en cours de déploiement au niveau du Groupe EPC, dans le cadre de l’EPC Digital Academy. Autres mesures de prévention des risques • Les filiales, sur la base d’une évaluation des risques adaptée aux conditions terrain, s’assurent de déployer les moyens nécessaires pour préserver la santé et la sécurité de ses collaborateurs, dont la fourniture d’équipements de protection individuelle (EPI) aux collaborateurs. • La solution digitale VERTEX a pour objectif d’accompagner les opérateurs dans leurs opérations de forage-minage, pour la conception des plans de tir, la mise en œuvre des explosifs, l’analyse des données, et le contrôle ainsi que l’automatisation des rapports d’opérations. La prise en compte de l’ensemble des paramètres techniques de la conception à la réalisation du tir permet d’optimiser les résultats d'un point de vue opérationnel et d’éviter les situations dangereuses telles que les projections, les déplacements de falaise ou encore le recours aux opérations de pétardage par la réduction des gros blocs de roche à l’issue des tirs. Par ailleurs, la modélisation du tir facilite l’identification de la localisation précise en cas de raté de tir. • Les collaborateurs qui se déplacent à l’étranger bénéficient d’outils de sensibilisation aux risques spécifiques à chaque pays. Cela leur permet de préparer et anticiper au mieux leurs déplacements, avec une prise en charge en cas de difficulté.

302 C.3.1.5 Indicateurs • 31 1 1 Taux de collaborateurs informés de leur droit de retrait : 85 % o Objectif 2025 : 100 % • 31 2 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification santé sécurité (en taux de chiffre d’affaires) : 73 % (2021 : 69 % // 2022 : 67 %) o Objectif 2025 : 73 % • 31 2 2 Taux de collaborateurs des filiales industrielles et/ou commerciales travaillant dans une filiale certifiée santé et sécurité : 70 % • 31 2 3 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales qui fournissent des EPI à leurs collaborateurs : 100 % (2021 : 100 % // 2022 : 100 %) • 31 3 1 Nombre d’accidents mortels : 1 (2021 : 0 // 2022 : 0) • 31 3 2 Nombre d’accidents du travail : 48 (2021 : 46 // 2022 : 31) • 31 3 3 Nombre de maladies professionnelles : 2 (2021 : 1 // 2022 : 0) • 31 3 4 Taux de fréquence des accidents du travail (TF1 12 mois) : 13 (2021 : 15 // 2022 : 8) • 31 3 5 Nombre d’HIPO : 83 (2021 : 40 // 2022 : 43) • 31 3 6 Taux de gravité des accidents du travail (TG1 12 mois) : 0,6 (2021 : 0,7 // 2022 : 0,7) • 31 4 2 Fréquence des rituels sécurité des filiales (en taux de collaborateurs) : hebdomadaire 49 %, mensuel 30 %, quotidien 19 %, annuel 2 % C.3.1.6 Objectifs • Zéro accident • 2024 : Digitalisation des visites sécurité de la direction • 2024 : 100% des collaborateurs concernés par les modules de formation destinés aux fonctionnels SSE et opérateurs de brûlage ont été identifiés et ont finalisé ces formations • 2025 : 100% des collaborateurs permanents ont signé le handbook

303 C.3.2 Prévenir les accidents majeurs par la sécurité des procédés C.3.2.1 Enjeux Un accident majeur est un événement accidentel entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens ou l’environnement. La prévention des risques d’accidents majeurs concerne toute activité ou combinaison d’activités impliquant des matières dangereuses qui pourraient conduire à la survenance d’un accident majeur. La prévention des risques d’accidents majeurs s’appuie sur la mise en place d’approches basées sur la sécurité des procédés. Elle couvre l’ensemble des procédés de lignes de production y compris le stockage de matières dangereuses, leur manipulation et leur utilisation. Ainsi, la sécurité des procédés a pour objectifs de : • prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir les accidents majeurs impliquant des matières dangereuses, • limiter les conséquences de tout accident majeur sur les personnes et l’environnement. Le risque d’accident majeur porte principalement sur l’activité Explosifs du Groupe EPC, dont les filiales sont tenues de mettre en œuvre un dispositif de prévention spécifique et adapté. C.3.2.2 Engagements Le Groupe est engagé dans une démarche de prévention des accidents majeurs s’appuyant sur la mise en place d’une culture sécurité des procédés. Un système de management de la sécurité des procédés s’applique à chaque filiale concernée par ce risque. Celui-ci décrit les dispositions nécessaires à la prévention des accidents majeurs liés aux risques générés par le procédé de fabrication, le stockage de matières dangereuses, leur manipulation et leur utilisation. Pour ce faire, des méthodes d’analyse et de réduction des risques spécifiques sont appliquées, et toute unité de production, de stockage, de transport, d’utilisation de matières dangereuses fait l’objet de mesures préventives garantissant la sécurité de ces opérations. Par ailleurs, il est attendu de chaque filiale concernée de développer un plan d’urgence qui comprend notamment les points suivants : • comment porter assistance (évacuation, etc.), • lister et afficher l’équipe de secours, • afficher les instructions de sécurité à connaître, • comment réagir en cas de feu, d’explosion, de fuite de produits chimiques, • afficher le point de rassemblement, • afficher les numéros de téléphone nécessaires. Tous les collaborateurs doivent lire et comprendre la Politique, la Vision, les Objectifs et les Principes du Groupe et se conformer aux Règles d’or et aux Exigences du Groupe. Enfin, un exercice de gestion de crise doit être fait une fois par an pour tester les procédures incluant un communiqué de presse. C.3.2.3 Gouvernance La gouvernance en matière de Sécurité, Santé et Environnement (SSE) Groupe s’appuie sur : • Un Comité de Direction SSE Groupe, qui se réunit trimestriellement. Il a vocation à définir des objectifs et de suivre dans le temps des indicateurs de performance. • Un réseau de fonctionnels SSE intervenant directement pour chacune des filiales et rapportant à la direction de la filiale. Ces fonctionnels se réunissent une fois par an.

304 La Direction Sécurité, Santé et Environnement Groupe a la responsabilité de mettre à jour le Manuel Santé Sécurité ainsi que les règles métiers, les standards, et de communiquer les exigences du Groupe à tous les Directeurs de Zone. Ces derniers sont garants de les mettre en œuvre. La Direction SSE Groupe s’appuie sur des fonctionnels zone qui animent un réseau de fonctionnels dans leur périmètre de responsabilité. Les Directeurs de Filiales ont la responsabilité de définir et de mettre en œuvre les objectifs SSE du Groupe et de mettre en application les exigences des standards SSE dans leur filiale. C.3.2.4 Actions • Tout projet neuf ou d’amélioration s’inscrit dans un processus de gestion de projet. Les aspects sécurité, santé, qualité, environnement, performance industrielle sont pris en compte dès la conception. • Au sein du Manuel SSE, sont regroupés des standards généraux qui couvrent la prévention des principaux risques d’accidents majeurs, tels que la maîtrise des situations d’urgence et la gestion de crise. Ces standards généraux sont complétés par des standards techniques tels que la revue de sécurité préalable au démarrage industriel, la prévention du risque d'explosion de particules en suspension, la prévention du risque feu de bâtiments à panneau Sandwich, la prévention du Risque Feu sur un MEMU, ou le mélange à sec. • Des études de sécurité de type HAZID (HAZard IDentification, i.e. identification des dangers) et HAZOP (HAZard and OPerability analysis, i.e. analyse de risques et de sécurité de fonctionnement) sont réalisées pour toute nouvelle installation dès la conception pour la fabrication d’explosifs. Elles doivent être effectuées pour toute modification notable apportée à une ligne de production existante. Les unités mobiles de fabrication doivent faire l’objet d’une étude de sécurité appropriée conforme aux exigences locales. • Tout incident, minime ou important doit être traité avec la même rigueur de façon à pouvoir identifier les causes à l’origine, et empêcher la répétition dans la filiale concernée mais aussi dans les autres filiales du Groupe grâce au partage d’expérience. C.3.2.5 Indicateurs • 32 2 1 Nombre de sites à risque : 46 • 32 2 2 Dont nombre de sites SEVESO : 22 • 32 2 3 Dont nombre de sites à risque hors UE : 24 • 32 3 1 Nombre d’audits sur le risque industriel : 101 (2022 : 100) • 32 4 1 Nombre d’HIPO à connotation sécurité des procédés : 9 (2021 : 18 // 2022 : 19) • 32 4 2 Nombre d’incidents ayant entraîné plus de 24h d’arrêt d’usine : 1 (2021 : 0 // 2022 : 1) • 32 4 4 Nombre d’HAZID : 5 • 32 4 5 Nombre d’HAZOP : 5 C.3.2.6 Objectifs • Zéro accident • Objectif de 100% de personnes formées au premier niveau de sécurité des procédés d’ici fin 2024. • Objectif de 0 événement pour lesquels il y a eu plus de 24h d’arrêt d’une usine suite à un incident

305 C.4 Respecter l’environnement C.4.1 S’engager pour préserver la biodiversité et les écosystèmes C.4.1.1 Enjeux Si la biodiversité n’est pas directement exploitée par le Groupe EPC dans le cadre de ses activités, celui- ci est conscient que ses opérations peuvent affecter l’environnement dans lequel il opère, que ce soit sur les sites qui lui appartiennent, loués, ou appartenant à un client. Certains sites du Groupe EPC sont situés dans des zones sensibles en matière de biodiversité, ce qui justifie l’attention toute particulière du Groupe pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes. Le Groupe EPC est propriétaire foncier de terrains autour de ses sites de production qui constituent un périmètre de sécurité pour opérer en sécurité. Ces terrains peuvent constituer des réserves pour la biodiversité et les écosystèmes. C.4.1.2 Engagements Le Code de Bonnes Pratiques des Affaires, qui s’applique à l’ensemble des collaborateurs dans le monde pour l’ensemble des activités du Groupe, formalise l’engagement de mettre en place des actions de prévention des risques environnementaux. Chaque collaborateur peut s’appuyer sur la Politique Santé, Sécurité et Environnement du Groupe et est tenu de comprendre le rôle qu’il joue dans la préservation de l’environnement dans lequel il travaille. Chacun est encouragé à prendre en compte les risques environnementaux dans ses décisions et à partager toute information permettant de les prévenir. Par ailleurs, le Groupe est sensible aux aspects environnementaux dans ses activités et met en place une démarche d’amélioration continue à laquelle chaque collaborateur est invité à adhérer. Le Groupe EPC a pour politique d’égaler ou de dépasser les exigences légales applicables localement en matière d’environnement. Enfin, chaque filiale est tenue de mener ses activités selon les principes de la norme ISO 14001 sur le système de management environnemental, qui couvre la biodiversité et les services écosystémiques. C.4.1.3 Gouvernance Les sujets relatifs à la biodiversité sont principalement suivis par la Direction Santé Sécurité et Environnement du Groupe EPC, notamment avec l’aide du réseau des « correspondants SSE » mis en place dans les filiales par le directeur Santé, Sécurité et Environnement du Groupe. La Direction RSE apporte son expertise en matière de reporting à ce sujet. Les filiales sont tenues de mener les actions nécessaires à la préservation de la biodiversité et les écosystèmes, et de suivre les indicateurs pertinents. C.4.1.4 Actions La politique du Groupe EPC en matière d’environnement est partagée avec les collaborateurs dès leur arrivée dans l’entreprise via le handbook. • Une étude approfondie a été menée en 2023 sur les terrains détenus par le Groupe EPC en France. Cela a permis de recenser précisément les zones boisées, dont certaines sont déjà dotées d’un document de gestion durable, preuve des actions qui sont menées pour contribuer à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes. • Le Groupe EPC s’engage dans une démarche d’agrément en France des documents de gestion, pour chaque massif forestier, par les services de l’Etat. Cet agrément est une garantie de gestion durable de nos forêts. En parallèle, une démarche de certification de gestion durable de ces

306 espaces par un label indépendant (type PEFC) est mise en œuvre, pour garantir l’utilisation de règles de gestion qui visent à préserver la forêt tout en permettant la production de bois. En fonction des réglementations applicables à chaque pays d’implantation et des activités, les installations du Groupe EPC peuvent être classées protection de l’environnement. Ainsi, des actions sont menées par les filiales pour veiller à respecter la réglementation qui leur est applicable en matière de protection de la biodiversité ; cela est indispensable pour conserver les permis d’exploitation nécessaires à la conduite des activités. Des audits sont menés par les autorités compétentes pour vérifier la conformité des installations et des amendes peuvent être appliquées en cas de manquement constaté. Sur certains de ses chantiers, EPC Demosten fait intervenir un écologue en amont de ces opérations dans un objectif de préservation de la biodiversité. Le manuel SSE Groupe met en avant dans le standard opérationnel N°14 (Environnement pour une Prévention des pollutions) et dans le standard technique L (Environnement vers le Zéro pesticide) des exigences permettant de mieux préserver la biodiversité. C.4.1.5 Indicateurs • 41 1 1 Nombre de sites dans des zones sensibles ou protégées : 14 • 41 2 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification environnementale (en taux de chiffre d’affaires) : 55 % (2021 : 55 % // 2022 : 47 %) o Objectif 2025 : 56 % • 41 2 2 Nombre de filiales sans amende pour infraction à la protection de l’environnement : 24 (100 %) (2021 : 100 % // 2022 : 97 %) o Objectif 2025 : 100 % • 41 3 1 Nombre de filiales ayant mis en place des programmes de préservation de la biodiversité et des écosystèmes : 12 (2021 : 16 // 2022 : 12) • 41 4 1 Nombre de sites ayant fait l’objet d’une étude environnementale : 40 • 41 5 1 Nombre d’hectares de forêt (en France) : 414 hectares • 41 5 2 Taux d’hectares de forêt avec un document de gestion durable (en France) : 55 % 41 6 1 Nombre de pertes de confinement de plus de 1 m3 sur les installations industrielles : 2 (2021 : 0 // 2022 : 2) C.4.1.6 Objectifs • 2030 : taux d’hectares de forêt avec un document de gestion durable (en France) : 85% • 2030 : taux d’hectares de forêt avec un label de gestion durable (en France) : 80% • Zéro perte de confinement de plus de 1m^3 sur les installations industrielles (en nombre d’incidents) • Zéro amende environnementale

307 C.4.2 Mesurer et réduire nos émissions de gaz à effet de serre C.4.2.1 Enjeux Le Groupe EPC est conscient que l’ensemble de ses activités génère des émissions de gaz à effet de serre (GES). Afin de prioriser et mettre en œuvre les actions qui permettront de réduire de la manière la plus significative ces émissions, une mesure complète et fiable du Bilan Carbone du Groupe est essentielle. Le Groupe EPC est exposé à divers risques liés aux émissions de gaz à effet de serre, notamment le risque climatique, le risque légal et réputationnel engendré par l'absence de mesure ou de réduction de son bilan carbone, ou encore des risques financiers spécifiques tels que l’introduction d’instruments réglementaires comme le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF) ou la corrélation des taux d’intérêt de financement avec la performance ESG (dont le Carbone). Le Groupe EPC est conscient que la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre est porteuse de valeur pour l’ensemble de ses parties prenantes : clients, actionnaires et investisseurs, collaborateurs, fournisseurs… De plus, la réduction des émissions est souvent corrélée à des économies financières à différents niveaux : moins consommer et moins émettre pour réduire les coûts, éviter les amendes, ou accéder à des financements moins coûteux. C.4.2.2 Engagements Mise à jour annuelle du Bilan Carbone • Le Groupe a calculé son Bilan Carbone pour la première fois en 2022 sur les scopes (ou « périmètres d’émissions de GES ») 1, 2 et 3. Il a été décidé d’internaliser le processus afin de maîtriser pleinement la méthodologie de collecte et de calcul et ainsi pérenniser la mise à jour annuelle du Bilan Carbone. Pour harmoniser la collecte, préserver l’auditabilité de la démarche et s’assurer que les objectifs cités précédemment soient remplis, un modèle de fichier de collecte a été créé par le Groupe. Le calcul du premier Bilan Carbone complet, publié dans la DPEF 2022, a permis d’identifier les postes d’émissions les plus significatifs. Ainsi, en 2023, la collecte des données volumétriques se concentre sur la mise à jour des scopes 1 et 2 et des principaux postes d’émissions du scope 3. Les autres données, qui représentent moins de 15% du Bilan Carbone sont également prises en compte en étant mises à jour par extrapolation. Formation des collaborateurs • Le Groupe considère que la réduction de ses émissions est l’affaire de tous. Il est essentiel d’inclure et promouvoir l’engagement de l’ensemble du Groupe dans la démarche. Cela s’articule autour de plusieurs principes : la formation des collaborateurs aux enjeux environnementaux et de transition écologique, la formulation de principes directeurs, et le partage des bonnes pratiques. Trajectoire • Le Groupe EPC aligne sa trajectoire avec celle de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC, version de mars 2020) 31 publiée par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire. L’objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre est appliqué au niveau du Groupe et donc à l’ensemble de ses filiales, dont celles qui sont situées hors UE. Généraliser le périmètre 31 https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/2020-03-25_MTES_SNBC2.pdf

308 et appliquer les objectifs de la SNBC à l’ensemble des filiales du Groupe est la preuve de la volonté du Groupe de réduire son impact au global, au-delà de la dimension réglementaire. • L’année de référence de la SNBC est 2015, date à laquelle le bilan carbone du Groupe n’avait pas encore été calculé. C’est pourquoi l’objectif de 35% de réduction, qui correspond à la dernière mise à jour de la SNBC pour le secteur industriel entre 2015 et 2030, a été lissé entre ces deux dates afin de prendre pour année de départ celle du calcul du bilan carbone. A noter que des actions avaient déjà été mises en œuvre par le Groupe EPC pour réduire ses émissions de GES avant le calcul du bilan carbone, mais n’avaient pas été quantifiées à l’époque. • Afin de tenir compte de l’évolution du volume d’activité du Groupe EPC qui est en croissance, l’indicateur correspond au niveau d'émission de gaz à effet de serre (en kilogrammes) calculé conformément à la méthode de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie, rapporté au chiffre d'affaires du Groupe. C.4.2.3 Gouvernance Les sujets relatifs aux émissions de gaz à effet de serre sont principalement suivis et traités par la Direction RSE Groupe. Celle-ci récupère annuellement les données volumétriques permettant le calcul du bilan de gaz à effet de serre, les contrôle et les consolide au niveau du groupe. Les données sont remontées par les filiales, sous la supervision des directions de zone. Les Directions SSE des filiales mettent en œuvre des actions diverses pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, avec le soutien du Groupe. Chaque filiale est tenue de mener ses activités selon les principes de la norme ISO 14001 sur le système de management environnemental, qui couvre tous les défis environnementaux, dont les défis climatiques. C.4.2.4 Actions Le Bilan Carbone permet d’identifier les postes d’émissions les plus significatifs. Pour le Groupe, les intrants et l’utilisation représentent respectivement 54 % et 13 % des émissions. Scopes 1 et 2 Les scopes 1 et 2 représentent respectivement 7,8 % et 0,2 %. Grâce à une récolte des données plus ciblée en 2023, la proportion du scope 1 a été réévaluée à la hausse comparée au Bilan Carbone 2022. En effet, certaines émissions liées au transport avaient été catégorisées comme « non opérées » et donc imputées au scope 3 au lieu du scope 1. Les filiales mettent en œuvre des actions pour réduire leurs scopes 1 et 2 : • En incluant dans leur parc de véhicules, lorsque cela est pertinent en tenant compte des usages et du mix énergétique du pays, des véhicules électriques. Le recours au biocarburant est également un moyen de diminuer le scope 1. • En mettant en place des actions liées à la sobriété des usages. Par exemple, EPC France, qui exploite une usine, a adopté la charte EcoWatt du Reseau de Transport d’Electricité et mis en œuvre des actions pendant l’hiver 2022-2023 pour réduire sa consommation d’électricité. EPC Demosten et EPC Colibri rationalisent leurs déplacements et ont effectué des travaux pour améliorer l’efficience énergétique de leurs bâtiments. • En faisant le choix d’acquérir des engins éco-performants lors du renouvellement de leur parc matériel. • En produisant de l’électricité verte sur site à l’aide de panneaux solaires, comme c’est le cas par exemple pour EPC Sénégal et EPC Guinée.

309 Scope 3 Alors que le scope 3 représente plus de 90 % du Bilan Carbone du Groupe, dont plus de 55 % pour les intrants, la précision des facteurs d’émission des fournisseurs est une préoccupation majeure pour affiner le calcul du Bilan de gaz à effet de serre. Pour cela, la Direction Achats du Groupe collabore avec les fournisseurs pour récolter certaines données plus détaillées que les facteurs d’émission génériques des bases de données, parfois incomplètes et souvent insuffisamment précises. Le scope 3 touche par nature à la chaîne de valeur des activités de l’entreprise et donc à des postes d’émissions divers et variés. Concernant les principaux pour le Groupe EPC : • Sur les intrants, la diminution sera progressive sur l’activité Explosifs, notamment grâce au déploiement des Meilleures Techniques Disponibles (MTD) dans les usines de fabrication de nitrate d’ammonium, qui permettent de diminuer significativement les émissions de gaz à effet de serre liées au processus de production. La prise en compte de ces nouvelles techniques de production par nos fournisseurs a ainsi un impact direct sur le scope 3 du Groupe EPC. En effet, avec des approvisionnements en nitrate d’ammonium issu d’usines européennes modernisées et dont les facteurs d’émission ont été mis à jour en conséquence, les émissions dues aux intrants sont en baisse d’environ 15% en 2023 par rapport à 2022. • Sur le fret, les sources d’approvisionnement les plus proches et les moyens de transport les moins carbonés sont privilégiés. Par exemple, une partie du fret entrant d’EPC Canada se fait par voie ferroviaire, moyen de transport moins carboné que le transport routier. A noter que dans certains cas, il peut s’avérer préférable en matière d’impact GES de s’approvisionner plus loin auprès d’un fournisseur qui a une production moins carbonée. • D’autres actions au cas par cas sont mises en place selon les spécificités et caractéristiques des filiales. Diminution des émissions dans la chaîne de valeur aval Les activités du Groupe EPC participent à éviter des émissions chez le client : • Pour l’activité Explosifs, l’optimisation des tirs grâce aux travaux d’études et ingénierie permet d’améliorer la fragmentation de la roche réduisant ainsi le concassage, fortement consommateur en énergie souvent carbonée. De plus, cela permet réduire le temps de pelletage et ainsi d’optimiser la chaîne logistique pour diminuer les consommations de carburant. A noter que la solution VERTEX développée par Diogen, filiale du Groupe EPC, permet de digitaliser et d’accompagner les opérateurs dans leurs opérations de forage-minage, pour la conception des plans de tir, la mise en œuvre des explosifs, l’analyse des données, et le contrôle ainsi que l’automatisation des rapports d’opérations. • Pour les activités de Déconstruction-dépollution et économie circulaire, le développement des filières de recyclage sur site permet de développer le « minage urbain », promouvoir l’utilisation des ressources disponibles en circuit court et ainsi réduire l’impact carbone lié au déplacement des matériaux. EPC SA a signé en juillet 2022 un accord de financement senior qui prévoit dans la même convention de crédit : • la mise en place avec La Banque Postale Asset Management d’une tranche d’un montant de 20 M€ assortie de critères ESG ambitieux qui traduisent l’engagement du Groupe EPC en matière de RSE, • la mise en place d’un crédit renouvelable confirmé de 30 M€. Des discussions sont en cours avec les partenaires bancaires pour étendre les critères ESG à l’ensemble de la convention de crédit, en intégrant un critère supplémentaire lié à la réduction des émissions de gaz à effet de serre du Groupe EPC.

310 Le groupe EPC à travers sa filiale EPC UK a été un acteur du marché des additifs diesel (2EHN) depuis plus de 20 ans. L’usine, située près de Harwich dans l’Essex (Royaume-Uni), a cessé ses activités fin avril 2023. EPC UK a pris la décision de se désengager du secteur des additifs pour carburants diesel, contribuant ainsi aux objectifs de décarbonation du groupe. C.4.2.5 Indicateurs • 42 2 1 Tonnes de matières premières achetées : 123k T • 12 3 2 D'après les réponses au questionnaire d'autoévaluation RSE : taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques mesurant leur Bilan Carbone : 96 % • 42 3 1 Bilan Carbone total : 491k T CO2e [ratio BEGES / CA : 1,017] (2022 : 519k T CO2e soit ratio BEGES / CA 1,109) • 42 3 2 Bilan Carbone scope 1 : 38k T CO2e (2022 : 20k T CO2e) • 42 3 3 Bilan Carbone scope 2 : 1k T CO2e (2022 : 1k T CO2e) • 42 3 4 Bilan Carbone scope 3 : 451k T CO2e (2022 : 488k T CO2e) • 42 4 1 Consommation d’énergie et mix énergétique : 184k MWh [gazole 91 %, électricité 4 %, fioul 2 %, gaz naturel 2 %, essence 1 %] • 42 4 2 Consommation d’électricité et part de l’électricité renouvelable : 8k MWh, dont environ 16 % d’électricité renouvelable • 42 4 3 Consommation d’énergies fossiles et mix de combustibles fossiles : 176k MWh [gazole 95 %, fioul 2 %, gaz naturel 2 %, essence 1 %] • 42 4 4 Nombre de filiales qui produisent de l’énergie renouvelable : 6 • 42 4 5 Nombre de filiales qui achètent de l’énergie renouvelable : 7 • 42 5 1 Nombre de filiales ayant mis en place des initiatives pour réduire leurs consommations d’énergie : 14 C.4.2.6 Objectifs • 2030 : 0,882 kgCO2e/€ de chiffre d’affaires

311 C.4.3 Améliorer la gestion de l’eau C.4.3.1 Enjeux L’eau est une ressource qui peut intervenir dans les processus des activités du Groupe EPC, par exemple pour la dissolution de nitrate d’ammonium ou comme liquide réfrigérant dans le processus de fabrication de cartouches (activité explosifs), ou alors pour limiter la génération de poussière lors de la déconstruction d’une structure (activité déconstruction). Ainsi, le stress hydrique, situation critique qui surgit lorsque les ressources en eau disponibles sont inférieures à la demande en eau, pourrait impacter les activités de certaines usines. Le changement climatique et la pression démographique accroissent ce phénomène dans diverses zones géographiques. Afin de contribuer à la préservation des ressources en eau, le Groupe EPC s'engage à améliorer sa gestion de l’eau. Cela implique également de veiller à ne pas causer de pollution dans l’eau. C.4.3.2 Engagements Le Code de Bonnes Pratiques des Affaires, qui s’applique à l’ensemble des collaborateurs dans le monde pour l’ensemble des activités du Groupe, formalise l’engagement de mettre en place des actions de prévention des risques environnementaux. Chaque collaborateur peut s’appuyer sur la Politique Santé, Sécurité et Environnement du Groupe et est tenu de comprendre le rôle qu’il joue dans la préservation de l’environnement dans lequel il travaille. Chacun est encouragé à prendre en compte les risques environnementaux dans ses décisions et à partager toute information permettant de les prévenir. Par ailleurs, le Groupe est sensible aux aspects environnementaux dans ses activités et met en place une démarche d’amélioration continue à laquelle chaque collaborateur est invité à adhérer. Le Groupe EPC a pour politique d’égaler ou de dépasser les exigences légales applicables localement en matière d’environnement. Chaque filiale est tenue de mener ses activités selon les principes de la norme ISO 14001 sur le système de management environnemental, qui couvre les sujets relatifs à la gestion de l’eau. C.4.3.3 Gouvernance Les sujets relatifs à la gestion de l’eau sont principalement suivis par la Direction Santé Sécurité et Environnement du Groupe EPC, notamment avec l’aide du réseau des « correspondants SSE » mis en place dans les filiales par le directeur Santé, Sécurité et Environnement du Groupe. La Direction RSE apporte son expertise en matière de reporting à ce sujet. Les filiales sont tenues de mener les actions nécessaires à la bonne gestion de l’eau, et de suivre les indicateurs pertinents (consommation d’eau, tests des eaux rejetées, etc.). C.4.3.4 Actions • En fonction des réglementations applicables à chaque pays d’implantation et des activités, les installations du Groupe EPC peuvent être classées protection de l’environnement. Ainsi, des actions sont menées par les filiales pour veiller à respecter la réglementation qui leur est applicable en matière de gestion de l’eau ; cela est indispensable pour conserver les permis d’exploitation nécessaires à la conduite des activités. Des audits sont menés par les autorités compétentes pour vérifier la conformité des installations et des amendes peuvent être appliquées en cas de manquement constaté. • Certaines actions spécifiques, recensées dans un standard technique du Groupe EPC, sont menées pour tester la légionellose, bactérie dangereuse qui peut proliférer dans certaines

312 conditions, notamment dans des parties d’installations susceptibles de contenir de l’eau stagnante et de générer des gouttelettes sous forme d’aérosol. • Une analyse a été menée par le Groupe EPC sur son niveau d’exposition au stress hydrique, à l’aide de la base de données Aqueduct Water Risk Atlas du WRI (World Resources Institute), en se concentrant sur ses sites de production afin de se focaliser sur les principales consommations. Trois sites de production du Groupe sont implantés dans une zone à stress hydrique élevé ou zone aride, dont deux sites n’utilisent pas d’eau dans leur processus de production. En effet, ces sites, qui sont situés en Espagne et au Sénégal, produisent de l’ANFO qui ne nécessite pas d’apport en eau. Le troisième site est situé en Belgique. A noter que l’usine d’EPC France est située dans une zone à niveau de stress hydrique bas, en bordure d’une zone à niveau élevé. C.4.3.5 Indicateurs • 43 1 1 Niveau d’exposition au stress hydrique : 20 % • 43 3 1 Taux de filiales de production ayant mis en place des actions pour la gestion de l’eau : 42 % • 43 4 1 Taux de filiales de production faisant des tests de pollution des eaux de rejet : 42 % • 43 4 2 Taux de filiales de production disposant d’un système de retraitement des eaux chargées en nitrate : 33 % C.4.3.6 Objectifs • 2024 : Étendre l’analyse du niveau d’exposition de stress hydrique aux dépôts.

313 C.4.4 Lutter contre la pollution et favoriser la valorisation des déchets C.4.4.1 Enjeux Le Groupe EPC est engagé dans la lutte contre la pollution et s’efforce de valoriser les déchets qu’il produit ainsi que ceux de ses clients. La fabrication d’explosifs comporte un risque de pollution des sols ou de l’eau, qui doit faire l’objet de mesures de prévention. Par ailleurs, cette activité génère des déchets dont une partie peut être considérée comme dangereuse, classification qui varie selon la législation locale. La gestion des déchets est au cœur des activités Déconstruction-dépollution et économie circulaire. Les activités incluent la dépollution (décontamination, désamiantage, déplombage), la déconstruction (déconstruction sélective, démantèlement, curage, tri à la source) et la collecte et la valorisation des déchets (centres de tri des déchets amiantés et centre de tri des déchets du bâtiment). Conformément à la pyramide inversée des déchets, ces filiales ont pour objectif de réduire les quantités de déchets ultimes (éviter les déchets avec le réemploi et valoriser les déchets inévitables en matière ou en énergie). Les déchets dangereux sont traités de manière maîtrisée et sécurisée pour limiter les impacts sur l’environnement et protéger les populations. C.4.4.2 Engagements Comme précisé dans la politique Santé, Sécurité, Environnement du Groupe EPC, celui-ci cherche à minimiser son impact sur l'Environnement en utilisant les ressources naturelles de manière durable et en plaçant au centre de ses préoccupations la prévention des pollutions et la bonne gestion des déchets. Chaque filiale est tenue de mener ses activités selon les principes de la norme ISO 14001 sur le système de management environnemental, qui couvre tous les défis environnementaux, dont la pollution de l’air, de l’eau et des sols. C.4.4.3 Gouvernance Les sujets relatifs à la pollution et le traitement des déchets sont principalement suivis par la Direction Santé Sécurité et Environnement du Groupe EPC, notamment avec l’aide du réseau des « correspondants SSE » mis en place dans les filiales par le directeur Santé, Sécurité et Environnement du Groupe. Les filiales sont tenues de mener les actions nécessaires à la bonne gestion des risques de pollution et des déchets, et de suivre les indicateurs pertinents. Du fait de leur cœur de métier, les filiales de Déconstruction-dépollution et d’économie circulaire ont des équipes dédiées et suivent attentivement ces sujets. C.4.4.4 Actions Pour l’activité Explosifs, les principaux déchets sont les emballages souillés, les démarrages de production ou encore les produits périmés ou qui ne correspondraient pas aux standards de qualité attendus. Dans la mesure de ce qui est autorisé par la législation locale, les déchets sont en priorité réutilisés en veillant à ne pas impacter la qualité des produits, ou recyclés par des prestataires spécialisés. Autrement, les déchets sont éliminés selon les règles du pays principalement par un brûlage effectué en respectant les consignes de Sécurité du Groupe, ou l’utilisation en bourrage lors d’un tir de mine. Les sites du Groupe EPC classés « Seveso », conformément à la directive européenne, sont tenus d’inclure dans leur système de Gestion de la Sécurité la déclaration régulière et surveillance annuelle des principaux polluants rejetés dans l’atmosphère, l’eau, les sols, etc.

314 Concernant les activités de Déconstruction-dépollution et d’économie circulaire, les filiales EPC Demosten et EPC Colibri sont des acteurs majeurs historiques des métiers de la décontamination, du désamiantage et du déplombage en France. Elles accompagnent leurs clients dans tous leurs projets de dépollution en sites occupés ou non, sur sites industriels et en urbanité, dans le cadre de travaux de réhabilitation et de déconstruction. Ainsi, elles agissent chez les clients pour lutter contre la pollution et favorisent la valorisation des déchets récupérés. Dans le cadre de leurs activités et conformément à la réglementation française, elles suivent rigoureusement la traçabilité déchets (Trackdechets) et la séparation des typologies de déchets (tri de 7 flux), qui sont revalorisés. EPC Demosten met à disposition de ses clients des livrets ressources et des méthodologies de dépose qui permettent le réemploi et garantissent ainsi une seconde vie aux matériaux issus de la déconstruction. Sur ses chantiers, EPC Demosten fait appel à des éco-organismes comme D3E Recylum pour la récupération et la valorisation des déchets électroniques. La transformation en nouvelles matières premières réduit l’exploitation des ressources naturelles et participe aux mesures d’atténuation du changement climatique. La filiale EPC Colibri propose à ses clients une offre de service globale dans quatre domaines d’activités principaux : o Gestion des déchets amiantés : exploitation de deux centres dédiés à la collecte et la gestion des déchets issus du désamiantage. o Gestion des terres polluées : conseil et assistance technique, analyse des matériaux impactés, travaux de dépollution, transport et traitement sur ou hors sites des matériaux impactés o Gestion des déchets des travaux de BTP : collecte et valorisation des déchets du bâtiment, avec des habilitations entre autres pour les déchets du bois et du plâtre, et un centre de tri dédié o Concassage mobile : les bétons issus des bâtiments, des poteaux électriques, des traverses de chemin de fer sont recyclés et mis à disposition pour des remblaiements ou des sous-couches routières, participant ainsi au « minage urbain ». C.4.4.5 Indicateurs • 44 1 1 Taux du chiffre d’affaires attribuable aux activités de Déconstruction-dépollution et économie circulaire : 21 % • 44 2 1 Tonnes de ferraille recyclées [par EPC Demosten] : 33 669 T • 44 2 2 Tonnes de déchets valorisables [extraits par EPC Demosten] : 97 694 T • 44 2 3 Tonnes de granulats recyclés [produits par EPC Colibri] : 11 690 T (2021 : 5 006 T // 2022 : 4 605 T) • 44 2 4 Tonnes de déchets valorisés [par EPC Colibri] : 4 115 T (2021 : 2 052 T // 2022 : 3 646 T) • 44 3 1 Tonnes de déchets dangereux enfouis [par EPC Colibri] : 31 157 T (2021 : 22 632 T // 2022 : 23 210 T) • 44 3 2 Tonnes de déchets amiantés traités [par EPC Demosten] : 11 173 T • 44 4 1 Tonnes de déchets dangereux générés par les activités du Groupe : 770 T • 44 5 1 Nombre de filiales de production qui recyclent les déchets pyrotechniques : 6 • 44 5 2 Tonnes de déchets évités grâce au recyclage des déchets pyrotechniques : plus de 150 T • 44 6 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant mis en place des actions pour la gestion des déchets ménagers et d’emballage (en taux de chiffre d’affaires) : 89 % C.4.4.6 Objectifs Des objectifs sont en cours de définition

315 C.4.5 Dialoguer et agir en faveur des communautés locales C.4.5.1 Enjeux Afin d’assurer le respect des réglementations applicables ainsi que des règles de sûreté et sécurité le Groupe EPC dispose quasi systématiquement de la maîtrise foncière des terrains à proximité immédiate des installations (dépôts et usines principalement) détenues par le Groupe. Cela permet de limiter les nuisances potentielles pour les communautés environnantes. Néanmoins, au-delà de ce périmètre et dans le respect des réglementations applicables, il arrive que des communautés soient implantées et puissent être impactées par les activités de la filiale. Par ailleurs, les filiales du Groupe EPC peuvent opérer sur des sites détenus par un client, comme par exemples les carrières et les mines, eux-mêmes soumis aux réglementations applicables. En fonction des sites, des communautés peuvent être implantées à proximité plus ou moins proche. Il est primordial pour le Groupe EPC, dans le cadre de ses engagements RSE et pour assurer la continuité de son activité, de dialoguer et agir en faveur des communautés locales, que celles-ci soient directement impactées par son activité ou non, et que le site soit détenu par la filiale ou non. La qualité des relations maintenues avec les communautés locales, dont certaines peuvent être autochtones, est un maillon essentiel pour préserver l’acceptabilité sociale des activités, notamment dans le cadre de projets situés sur des sites d’exploitation minière. C.4.5.2 Engagements Conscient de l’impact que peut avoir ses activités, le Groupe EPC souhaite favoriser le dialogue avec les communautés touchées et réaliser des actions qui ont un impact positif pour le développement socio- économique des territoires. De plus, afin de contribuer au développement économique des communautés, les filiales contribuent à la formation et la montée en compétence en faisant appel à l’emploi de collaborateurs et intérimaires issus des communautés locales. A noter que certaines filiales produisent un rapport RSE à leur niveau, qui recense les principales actions menées pendant l’année. Ces opérations en faveur des communautés locales, dont quelques exemples sont présentés dans ce rapport, sont diverses et peuvent varier d’une année à l’autre en fonction des besoins. L’installation d’infrastructures qui permettent d’améliorer durablement la qualité de vie des personnes est privilégiée, tels que le financement de forages pour accéder à l’eau potable ou favoriser l’agriculture, la plantation d’arbres permettant de créer des zones d’ombre, la construction de bâtiments essentiels au développement comme des marchés ou des écoles, le remblayage ou la réfection de routes en mauvais état facilitant la mobilité des personnes, etc. D’autres actions sont menées en parallèle pour encourager le développement des communautés locales. Celles-ci peuvent se matérialiser par des actions de mécénat et de sponsoring à des associations ou événements organisés par les communautés locales. C.4.5.3 Gouvernance Les filiales sont responsables d’identifier leurs parties prenantes, dont les communautés locales, et d’instaurer un dialogue avec celles-ci. Les remontées et besoins spécifiques sont recueillis, généralement par le Responsable de Site de la filiale, auprès des représentants des communautés tels que les maires, des membres d’associations locales ou des chefs de villages. Des visites et rencontres des communautés locales sont organisées avec dans certains cas des réunions conjointes avec le client qui opère le site. Les demandes sont ensuite priorisées puis sélectionnées en fonction de leur pertinence par les Directeurs Généraux de filiale et les Directeurs de Zone, qui sont décisionnaires pour leur mise en œuvre.

316 Sur certains sites sur lesquels la filiale travaille comme sous-traitant d’un client, les actions s’inscrivent dans un plan de développement piloté par la Direction RSE - ou équivalent - du client, permettant de coordonner les opérations. C.4.5.4 Actions • Les filiales du Groupe EPC concernées contribuent financièrement à des projets à destination des communautés touchées, tels que l’installation de forages d’eau ou l’achat de matériel participant à leur développement (ordinateurs…). EPC Côte d’Ivoire a par exemple inauguré en mars 2023 un forage sur le village d’Oko, situé à proximité de l’usine de la filiale. Par ailleurs, nombre de filiales du Groupe EPC emploient des membres des communautés touchées, en tant que salariés ou intérimaires, leur permettant de se former et de monter en compétence sur des métiers qualifiés. • EPC Canada et son partenaire Hy2gen ont rencontré fin 2023 le Conseil Des Innus De Pessamit pour leur présenter leur écosystème de production de nitrate d’ammonium décarboné à partir d’hydrogène renouvelable à Ville de Baie-Comeau. Après plusieurs échanges avec la communauté Innu, cette rencontre a permis de poser les bases d’un partenariat entre l’écosystème et la communauté. • Chaque installation de production ou de stockage d’explosifs du Groupe EPC est, en fonction des réglementations nationales ou régionales, classée à risque industriel. En Europe, ces installations relèvent d’un classement dit « Seveso » dans le cadre de la directive éponyme. Conformément à la réglementation, ces installations disposent d’un organe type Commission de Suivi de Site. Ces commissions sont composées de représentants de l'État, des collectivités locales, des riverains, des exploitants et des salariés. Elles se réunissent au moins une fois par an et permettent de promouvoir l'information à destination du public, et notamment de traiter les éventuelles plaintes des communautés locales. • Les installations du Groupe EPC classées « Seveso », conformément à la directive européenne, sont tenues d’établir et contrôler un rapport de sécurité qui comprend une description des procédés, notamment les modes opératoires, en tenant compte, le cas échéant, des informations disponibles sur les meilleures pratiques et des nuisances occasionnées (dont les nuisances sonores, visuelles, olfactives, etc.). • Conformément aux principes de leurs politiques RSE et à leurs obligations réglementaires, les filiales des activités de Déconstruction-dépollution et économie circulaire mesurent leurs impacts (pollutions dans l’air, pollution sonore) et échangent avec les communautés locales et autres parties prenantes. • La solution digitale VERTEX, développée par la filiale du Groupe Diogen, a pour objectif d’accompagner les opérateurs dans leurs opérations de forage-minage, pour la conception des plans de tir, la mise en œuvre des explosifs, l’analyse des données, et le contrôle ainsi que l’automatisation des rapports d’opérations. La prise en compte de l’ensemble des paramètres techniques de la conception à la réalisation du tir permet d’optimiser les résultats d'un point de vue opérationnel et minimiser les nuisances telles que le bruit ou les vibrations, qui pourraient affecter les communautés locales. • Début 2023, plus de 1.200 peluches qui avaient été collectées par les filiales du Groupe ont été distribuées par nos filiales en Afrique dans des orphelinats locaux. C.4.5.5 Indicateurs • 45 2 1 Contribution financière à des projets à destination des communautés touchées : plus de 60 000 € • 45 3 1 Nombre de collaborateurs issus des communautés touchées : 52
317 C.4.5.6 Objectifs Des objectifs sont en cours de définition

318 C.4.6 Assurer le respect des droits de l’Homme C.4.6.1 Enjeux Le Groupe EPC emploie des collaborateurs répartis sur les cinq continents, et fait appel à des sous- traitants et fournisseurs dans le cadre de ses activités. En tant qu’employeur responsable, le Groupe EPC ne tolère en aucun cas en son sein ou chez ses sous- traitants et fournisseurs, le recours au travail forcé, c’est-à-dire de travailleurs employés sous la contrainte, la force ou le chantage. De plus, le Groupe EPC n’accepte en aucun cas en son sein ou chez ses sous-traitants et fournisseurs l’emploi des enfants. Il est donc fondamental de respecter la limite d’âge légal minimal applicable dans tous les pays d’implantation du Groupe. Quelle que soit la réglementation applicable, l’âge minimal, ne peut être inférieur à celui prévu par les conventions 138 et 182 de l’Organisation Internationale du Travail. C.4.6.2 Gouvernance Le conseil d’administration du Groupe s’attache à prendre en considération l’ensemble des sujets, dont les sujets relatifs au respect des droits de l’Homme. La direction générale, au premier rang de laquelle le Président Directeur général du Groupe EPC, est destinataire de différents éléments de synthèse couvrant le champ des préoccupations droits de l’Homme visées par la RSE. Ces éléments proviennent de la Direction Santé Sécurité et Environnement du Groupe EPC et des différents directeurs de Zone ou de Pôle du Groupe EPC ainsi que du réseau des « correspondants SSE » mis en place dans les filiales par le directeur Santé, Sécurité et Environnement du Groupe et également de la direction Ressources Humaines Groupe. Les éléments de suivi et de pilotage du sujet respect des droits de l’Homme sont, au niveau des directions centrales du Groupe EPC, principalement du ressort de trois directions : • La direction Santé, Sécurité et Environnement Groupe, • La direction Ressources Humaines Groupe, • La direction des Achats. C.4.6.3 Engagements Le Groupe EPC a défini six droits essentiels des collaborateurs, détaillés dans son code de bonnes pratiques des affaires, disponible sur le site internet du Groupe. Ceux-ci sont inspirés des principes énoncés par les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail : • Prohibition du travail des enfants, • Prohibition du travail forcé, • Santé et sécurité, • Egalité des chances sur la base du mérite et de la compétence, • Prohibition de la discrimination et du harcèlement sexuel ou moral, • Liberté syndicale et droit à la négociation collective, • Protection des données personnelles. C.4.6.4 Actions • La charte achats responsables du Groupe EPC est disponible sur son site internet et a été explicitement partagée auprès de ses fournisseurs stratégiques.

319 • Le dispositif d’alerte professionnelle du Groupe EPC, disponible sur son site internet et donc ouvert à tous les tiers, permet le signalement d’agissements qui seraient liés à un non-respect des droits de l’Homme. • Le dispositif d’Audit Interne est opéré par le Directeur de l’Audit Interne, qui formalise un plan d’intervention, validé par la Direction Générale du Groupe. Les missions d’audit interne périodiques visent à s’assurer que le dispositif de contrôle est conforme aux exigences de l’organisation, efficacement mis en œuvre et tenu à jour. Elles s’appuient sur des entretiens, des visites terrains, des revues documentaires et des contrôles sur les systèmes d’informations. Est auditée lors de ces missions la conformité avec la législation applicable en matière de droit du travail et le respect des droits essentiels détaillés dans le code de bonne pratique des affaires. C.4.6.5 Indicateurs • 13 2 1 Taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques ayant pris connaissance de la Charte achats responsables [qui comprend des engagements contre le travail des enfants, le travail forcé et l’esclavage moderne] : 66 % o Objectif 2030 : 90 % • 46 1 1 Nombre d’incidents graves en matière de droits de l’Homme : 0 • 46 1 2 Montant des amendes résultant des incidents graves en matière de droits de l’homme : 0 • 46 1 3 D'après les réponses au questionnaire d'autoévaluation RSE : taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques ayant une procédure interne et anonyme d'alerte : 100 % C.4.6.6 Objectifs Zéro incident grave en matière de droit de l’Homme.

320 D. ANNEXES D.1 Liste des indicateurs Référence Résultats Objectifs Méthode # Intitulé 2021 2022 2023 2025 2030 Définition 11 1 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification qualité (taux de CA) 72% 70% 74% CA des filiales industrielles et/ou commerciales avec une certification qualité / CA consolidé du Groupe 11 1 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification qualité (taux en nombre de filiales) 47% 47% 50% Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales avec une certification qualité / Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales 11 2 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification continuité d'activité (taux de CA) 71% CA des filiales industrielles et/ou commerciales avec une certification PCA / CA consolidé du Groupe 11 2 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification continuité d'activité (taux en nombre de filiales) 25% Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales avec une certification PCA / Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales 11 3 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant fait l’objet d’au moins un audit opérationnel (taux de CA) 98% 97% CA des filiales industrielles et/ou commerciales ayant déclaré au moins un audit Santé, Sécurité des travailleurs, Risque industriel, Sûreté, ou Transport des marchandises dangereuses / CA des filiales

321 industrielles et/ou commerciales 11 3 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant fait l’objet d’au moins un audit opérationnel (taux en nombre de filiales) 84% 79% Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales ayant déclaré au moins un audit parmi Santé, Sécurité des travailleurs, Risque industriel, Sûreté, ou Transport des marchandises dangereuses / Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales 12 3 1 Taux de fournisseurs stratégiques ayant répondu au questionnaire d'auto- évaluation 66% 90% CA des fournisseurs ayant répondu au questionnaire d'auto-évaluation / CA des fournisseurs stratégiques 12 3 2 D'après les réponses au questionnaire d'autoévaluation RSE : taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques mesurant leur Bilan Carbone 96% (25% pour le scope 3 complet) CA des fournisseurs calculant leur BEGES / CA des fournisseurs ayant répondu au questionnaire 12 3 3 D'après les réponses au questionnaire d'autoévaluation RSE : taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques ayant au moins une certification liée aux sujets RSE (environnement, énergie, SSE) 92% CA des fournisseurs avec une certification RSE / CA des fournisseurs ayant répondu au questionnaire 12 3 4 D'après les réponses au questionnaire d'autoévaluation RSE : taux d'achats 72% CA des fournisseurs avec engagements à une initiative RSE

322 auprès de fournisseurs stratégiques s'étant engagés à des initiatives RSE internationales internationale (SBTi, Global Compact…) / CA des fournisseurs ayant répondu au questionnaire 12 3 5 D'après les réponses au questionnaire d'autoévaluation RSE : taux d’achats auprès de fournisseurs stratégiques évalués sur Ecovadis 49% CA des fournisseurs évalués sur Ecovadis / CA des fournisseurs ayant répondu au questionnaire 12 4 1 Taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques audités au cours des 5 dernières années 48% 80% CA des fournisseurs audités par la direction Achats du Groupe EPC au cours des 5 dernières années / CA des fournisseurs stratégiques 13 1 1 Nombre d'acheteurs formés à l'anticorruption 12 100% des acheteurs 13 2 1 Taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques ayant pris connaissance de la Charte achats responsables 66% 90% CA des fournisseurs ayant pris connaissance de la charte Achats responsables, d'après le questionnaire d'auto-évaluation / CA des fournisseurs stratégiques 13 2 2 Taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques ayant pris connaissance du code anticorruption 66% 90% CA des fournisseurs ayant pris connaissance du code anticorruption, d'après le questionnaire d'auto-évaluation / CA des fournisseurs stratégiques 13 3 1 Taux de collaborateurs ayant reçu le code anticorruption 85% 100% Collaborateurs ayant signé le handbook, qui comprend le code anticorruption /

323 Collaborateurs au 31/12/2023 21 1 1 Nombre de collaborateurs 1910 1979 2112 Nombre de collaborateurs présents au 31/12/2023 21 1 2 Nombre de non- collaborateurs 317 Nombre d'intérimaires présents au 31/12/2023 21 2 1 Turnover 14% 16% 17% Nombre de sorties pendant l’année (démissions, fins de contrat, licenciements, départ en retraite, décès) / Collaborateurs au 31/12/2023 21 3 1 Nombre de filiales avec une ou plusieurs négociations collectives en vigueur 8 21 3 2 Taux de collaborateurs couverts par des négociations collectives 39% Collaborateurs couverts par des négociations collectives / Collaborateurs au 31/12/2023 21 4 1 Taux de collaborateurs représentés par des représentants du personnel 64% Collaborateurs représentés par des représentants du personnel / Collaborateurs au 31/12/2023 21 6 1 Taux de collaborateurs couverts par une protection sociale 96% Collaborateurs couverts par une protection sociale publique ou privée pour au moins un des 5 risques (Chômage, Maladie, Accidents du travail et handicap acquis, Congé parental et/ou Départ à la retraite) / Collaborateurs au 31/12/2023

324 21 7 1 Taux d'absentéisme 3% 2% 3% Nombre de jours perdus à la suite d'un accident du travail avec arrêt, causes personnelles, conditions de travail, motivation, arrêts maladie / (Nombre de collaborateurs x Nombre de jours travaillés) 22 1 1 Nombre de référents Diversité, Egalité et Inclusion 2 1 par filiale 22 2 1 Nombre de nationalités dans le Groupe Plus de 50 22 3 1 Taux de femmes dans l'entreprise 13% 13% 15% Collaborateurs femmes / Collaborateurs au 31/12/2023 22 3 2 Taux de femmes à des postes de direction 15% 20% Nombre de femmes directrices de zone ou directrices de filiale / Nombre de directeurs de zone ou de filiale 22 3 3 Taux de femmes dans le conseil d’administration 43% 43% Nombre de femmes siégeant au conseil d’administration d’EPC SA / Nombre de personnes siégeant au conseil d’administration d’EPC SA 22 3 4 Ecart de rémunération femmes-hommes -10% -7% -4% (Rémunération totale des femmes / ETP femmes) / (Rémunération totale des hommes / ETP hommes) 22 4 1 Nombre de collaborateurs en situation de handicap 30 (soit 1,4% des collaborateurs) Nombre de collaborateurs avec un handicap reconnu

325 22 5 1 Âge moyen et pyramide des âges 42 42 42 [Moins de 18 ans : 0 F et 1 F ; 18-29 ans 46 F et 253 H ; 30-49 ans 182 F et 1023 H ; plus de 50 ans 81 F et 526 H] 22 6 1 Ancienneté moyenne 8 7 8 22 7 1 Nombre d’heures travaillées en contrats d’insertion (France uniquement) 22 018 22 8 1 Taux de collaborateurs ayant accès au dispositif d’alerte professionnelle 100% 100% Collaborateurs ayant accès au dispositif de lanceur d’alerte / Collaborateurs au 31/12/2023 22 8 2 Taux de collaborateurs ayant signé le handbook 85% 100% Collaborateurs ayant signé le handbook / Collaborateurs au 31/12/2023 22 9 1 Incidents avérés de discrimination, dont le harcèlement 1 0 0 22 9 2 Montant des amendes résultant des incidents avérés de discrimination 0 € 0 € 0 € 23 1 1 Nombre moyen d’heures de formation par collaborateur 15,95 (femmes : 14,68 et hommes : 16,16) Total des heures de formation dans l'année / Collaborateurs au 31/12/2023 23 3 1 Nombre de partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur 19 partenariats dans 10 filiales Nombre de partenariats avec des établissements d'enseignement supérieur : écoles, universités 23 3 2 Nombre de stagiaires, alternants et autres étudiants employés pendant l’année 115 Nombre d'étudiants ayant travaillé pour le Groupe dans l'année, dans le cadre d'un stage, d'une alternance

326 ou d'un autre dispositif 23 4 1 Nombre de personnes externes formées à la manipulation, la mise en œuvre et le transport d'explosifs Environ 2000 23 4 2 Nombre d'heures de formations à des personnes externes sur la manipulation, la mise en œuvre et le transport d'explosifs Plus de 2000 31 1 1 Taux de collaborateurs informés de leur droit de retrait 85% 100% Collaborateurs ayant signé le handbook, qui comprend une note d'information sur le droit de retrait et la carte Stop / Collaborateurs au 31/12/2023 31 2 1 Taux des filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification santé / sécurité (taux de CA) 69% 67% 73% 73% CA des filiales industrielles et/ou commerciales avec une certification sécurité / CA consolidé du Groupe 31 2 1 Taux des filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification santé / sécurité (taux en nombre de filiales) 47% 50% 46% Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales avec une certification sécurité / Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales 31 2 2 Taux de collaborateurs travaillant dans une filiale certifiée santé et sécurité 70% Collaborateurs des filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification santé et sécurité / Collaborateurs des filiales industrielles et/ou commerciales

327 31 2 3 Taux de filiales qui fournissent des EPI à leurs collaborateurs (taux de CA) 100% 100% 100% 100% 100% CA des filiales industrielles et/ou commerciales qui fournissent des EPI à leurs collaborateurs / CA des filiales industrielles et/ou commerciales 31 3 1 Nombre d'accidents mortels 0 0 1 0 0 Nombre d'accidents mortels survenus dans les filiales (inclus les collaborateurs et les externes) 31 3 2 Nombre d'accidents du travail 46 31 48 0 0 Nombre d'accidents du travail (collaborateurs uniquement) 31 3 3 Nombre de maladies professionnelles 1 0 2 0 0 Nombre de collaborateurs avec une maladie résultant des conditions de travail dans lesquelles ils exercent leurs activités professionnelles 31 3 4 Taux de fréquence des accidents du travail (TF1 12 mois) 15 8 13 Nombre d'accidents avec arrêt de travail survenus / Nombre d'heures d'exposition aux risques pour les collaborateurs x 10 6 31 3 5 Nombre d'HIPO 40 43 83 Un HIPO est un évènement à haut potentiel de gravité. Il s’agit un d’évènement qui aurait pu conduire à des conséquences très graves. 31 3 6 Taux de gravité des accidents du travail (TG1 12 mois) 0,7 0,7 0,6 Nombre de jours perdus à la suite d’un accident de travail avec arrêt / Nombre d'heures d'exposition aux

328 risques pour les collaborateurs x 10 3 31 4 2 Fréquence des rituels sécurité des filiales (taux de collaborateurs) Quotidien : 19 % Hebdomadaire : 49 % Mensuel : 30 % Annuel : 2 % Collaborateurs des filiales industrielles et/ou commerciales ayant des réunions sécurité quotidiennes ou hebdomadaires ou mensuelles ou annuelles / Collaborateurs des filiales industrielles et/ou commerciales 32 2 1 Nombre de sites à risque 46 Nombre de sites Seveso soumis à autorisation, seuil haut ou seuil bas (+) Nombre de sites considérés à risque industriel par les réglementations locales hors UE 32 2 2 Dont nombre de sites SEVESO 22 Nombre de sites Seveso soumis à autorisation, seuil haut ou seuil bas (ICPE et sites soumis à déclaration exclus) 32 2 3 Dont nombre de sites à risque hors UE 24 Nombre de sites considérés à risque industriel par les réglementations locales, hors UE 32 3 1 Nombre d'audits sur le risque industriel 100 101 Nombre d'audits sur le risque industriel, qu'ils soient privés, publics, par la filiale ou par le Groupe 32 4 1 Nombre d'HIPO à connotation sécurité des procédés 18 19 9 Un HIPO est un évènement à haut potentiel de gravité. Il s’agit d’un d’évènement qui aurait pu

329 conduire à des conséquences très grave / dramatiques. 32 4 2 Nombre d’incidents ayant entraîné plus de 24h d’arrêt d’usine 0 1 1 0 0 32 4 4 Nombre d’HAZID 5 Les HAZID (HAZard IDentification) sont des analyses de risques pour identifier les dangers d’une installation. Cette étude est réalisée dans phase de conception d’un projet. 32 4 5 Nombre d’HAZOP 5 Les HAZOP ((HAZard and OPerability studies) sont des études permettant d’analyser les risques potentiels associés à l’exploitation d’une installation. Cette étude est plus complète que l’HAZID. 41 1 1 Nombre de sites dans des zones sensibles ou protégées 14 Nombre de sites situés dans des zones désignées comme sensibles ou protégées par les réglementations locales 41 2 1 Taux des filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification environnementale (taux de CA) 55% 47% 55% 56% CA des filiales industrielles et/ou commerciales avec une certification environnementale / CA consolidé du Groupe 41 2 1 Taux des filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification environnementale 30% 34% 33% Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales avec une certification

330 (taux en nombre de filiales) environnementale / Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales 41 2 2 Nombre de filiales sans amendes pour infraction à la protection de l’environnement 30 (100%) 31 (97%) 24 (100%) 100% 100% Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales (-) Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales ayant reçu des amendes pour infraction à la protection de l'environnement 41 3 1 Nombre de filiales ayant mis en place des programmes de préservation de la biodiversité et des écosystèmes 16 12 12 Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales ayant mis en place un programme de préservation de l'environnement, de la biodiversité ou des écosystèmes 41 4 1 Nombre de sites ayant fait l’objet d’une étude environnementale 40 Nombre de sites ayant déjà fait l'objet d'une étude environnementale, réglementaire ou volontaire 41 5 1 Nombre d'hectares de forêt (en France) 414 Nombre d'hectares de forêt dont le Groupe est propriétaire, en France 41 5 2 Taux d’hectares de forêt avec un document de gestion durable (en France) 55% 85% Nombre d'hectares de forêt dont le Groupe est propriétaire, en France, qui disposent d'un document de gestion durable / Nombre d'hectares de forêt dont le Groupe est propriétaire, en France

331 41 5 3 Taux d’hectares de forêt avec un label de gestion durable (en France) 0% 80% Nombre d'hectares de forêt dont le Groupe est propriétaire, en France, qui disposent d'un label de gestion durable / Nombre d'hectares de forêt dont le Groupe est propriétaire, en France 41 6 1 Nombre de pertes de confinement de plus de 1 m 3 sur les installations industrielles 0 2 2 0 0 42 2 1 Tonnes de matières premières achetées 123k T Achats de matières premières 42 3 1 BEGES total et ratio BEGES / CA 519k TCO2e (Ratio : 1,109) 491k TCO2e (Ratio : 1,017) 0,882 kgCO2e/€ de CA 42 3 2 BEGES Scope 1 20k TCO2e 38k TCO2e 42 3 3 BEGES Scope 2 1k TCO2e 1k TCO2e 42 3 4 BEGES Scope 3 488k TCO2e 451k TCO2e 42 4 1 Consommation d'énergie et mix énergétique 184k MWh [gazole 91 %, électricité 4 %, fioul 2 %, gaz naturel 2 %, essence 1 %] 42 4 2 Consommation d'électricité et part de l'électricité renouvelable 8M kWh (dont 16% d'énergie renouvelable) Consommations propres d'électricité dans le cadre des activités. Consommations d'électricité issue de sources renouvelables / Consommations totales d'électricité. 42 4 3 Consommation d'énergies fossiles et mix de combustibles fossiles 176k MWh [gazole 95 %, fioul 2 %, gaz naturel 2 %, essence 1 %]

332 42 4 4 Nombre de filiales qui produisent de l’énergie renouvelable 6 Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales qui produisent de l'énergie renouvelable 42 4 5 Nombre de filiales qui achètent de l’énergie renouvelable 7 Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales qui achètent de l'énergie renouvelable, y compris les contrats avec des parts de renouvelable garanties 42 4 6 Nombre de filiales ayant réalisé au moins un audit énergétique pendant l'année 2 Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales ayant fait réaliser au moins un audit énergétique pendant l'année 42 5 1 Nombre de filiales ayant mis en place des initiatives pour réduire leurs consommations d’énergie 14 Nombre de filiales industrielles et/ou commerciales ayant mis en place des initiatives pour réduire leurs consommations d’énergie 43 1 1 Niveau d'exposition au stress hydrique 20% (3 sites de production sur 15) Nombre de sites de production en zone de stress hydrique (high ou extremely high ou arid sur Aqueduct) / Nombre de sites de production 43 3 1 Taux de filiales de production ayant mis en place des actions pour la gestion de l’eau 42% Nombre de filiales de production avec des actions pour la gestion de l'eau / Nombre de filiales de production 43 4 1 Taux de filiales de production faisant 42% Nombre de filiales de

333 des tests de pollution des eaux de rejet production qui font des tests de pollution des eaux de rejet / Nombre de filiales de production 43 4 2 Taux de filiales de production disposant d’un système de retraitement des eaux chargées en nitrate 33% Nombre de filiales de production avec un système de retraitement des eaux chargées en nitrate / Nombre de filiales de production 44 1 1 Taux du CA attribuable aux activités de déconstruction et économie circulaire 21% 44 2 1 Tonnes de ferraille recyclées [par EPC Demosten] 33 669 44 2 2 Tonnes de déchets valorisables [extraits par EPC Demosten] 97 694 Déchets triés, hors déchets dangereux 44 2 3 Tonnes de granulats recyclés [produits par EPC Colibri] 5 006 4 605 11 690 Concassage, hors concassage mobile 44 2 4 Tonnes de déchets valorisés [par EPC Colibri] 2 052 3 646 4 115 44 3 1 Tonnes de déchets dangereux enfouis [par EPC Colibri] 22 632 23 210 31 157 44 3 2 Tonnes de déchets amiantés traités [par EPC Demosten] 11 173 Tonnes de déchets amiantés apportées en centres de traitement par EPC Demosten 44 4 1 Tonnes de déchets dangereux générés par les activités du Groupe 770 Déchets dangereux des filiales Explosifs et forage-minage 44 5 1 Nombre de filiales de production qui recyclent les déchets pyrotechniques 6 Nombre de filiales de production d'explosifs qui recyclent les déchets pyrotechniques (démarrages de production,

334 produits périmés…) 44 5 2 Tonnes de déchets évités grâce au recyclage des déchets pyrotechniques Plus de 150 tonnes 44 6 1 Taux de filiales (en taux CA) ayant mis en place des actions pour la gestion des déchets ménagers et d’emballage 89% CA des filiales industrielles et/ou commerciales ayant des actions pour la gestion des déchets ménagers et d'emballage / CA des filiales industrielles et/ou commerciales 45 2 1 Contribution financière à des projets à destination des communautés touchées 60 k€ Montants versés pour des projets communautaires, par exemple forages de puits, réfection de routes, dons, financement d'une école… 45 3 1 Nombre de collaborateurs issus des communautés touchées 52 46 1 1 Nombre d’incidents graves en matière de droits de l’homme 0 0 0 Nombre d'incidents graves en matière de droits de l'Homme 46 1 2 Montant des amendes résultant des incidents graves en matière de droits de l’homme 0 0 € 0 € Montant des amendes résultant des incidents graves en matière de droits de l’Homme 46 1 3 D'après les réponses au questionnaire d'autoévaluation RSE : taux d'achats auprès de fournisseurs stratégiques ayant une procédure interne et anonyme d'alerte 100% CA des fournisseurs avec une procédure d'alerte interne et anonyme / CA des fournisseurs ayant répondu au questionnaire

335 D.2 Tables de correspondance D.2.1 Correspondance DPEF 2022 Le tableau ci-dessous indique les correspondances entre les indicateurs publiés dans la DPEF 2022 et ceux publiés dans la DPEF 2023. Il indique également les indicateurs qui ont été remplacés par des points de données plus pertinents notamment au regard de la version adoptées des ESRS et de l’extension du périmètre de collecte des données RSE au sein du Groupe EPC. # 2022 Intitulé 2022 # 2023 Intitulé 2023 Commentaire RH 1.1 Nombre de salariés 21 1 1 22 3 1 Nombre de collaborateurs Taux de femmes RH 1.2 Pyramide des âges 22 5 1 Âge moyen et pyramide des âges RH 1.3 Salaire moyen euros 22 3 4 Écart de rémunération femmes-hommes L’indicateur 2022 avait pour objet d’introduire l’écart de salaire femmes-hommes RH 1.4 Ancienneté moyenne et turnover 22 6 1 21 2 1 Ancienneté moyenne Turnover RH 2.1 Taux de filiales ayant signé des accords sociaux Remplacé par 21 3 1 : Nombre de filiale avec une ou plusieurs négociations collectives en vigueur RH 2.2 Taux de filiales ayant des mesures en faveur de l’égalité Indicateur non conservé. Voir la partie Promouvoir la diversité, l’égalité et l’inclusion RH 2.3 Filiales ayant des mesures en faveur du handicap Remplacé par 22 4 1 : Nombre de collaborateurs en situation de handicap RH 2.4 Filiales ayant des initiatives sociétales Indicateur non conservé. Voir la partie Dialoguer et agir en faveur des communautés locales RH 3.1 Charges de personnel Indicateur non conservé. Information publiée dans le rapport de gestion. RH 3.2 Nombre de salariés 21 1 1 Nombre de collaborateurs GOU V.1 Taux de filiales ayant un règlement intérieur Indicateur non conservé. GOU V.3 Taux de filiales ayant distribué la procédure anticorruption à ses salariés Remplacé par 13 3 1 : Taux de collaborateurs ayant reçu le code anticorruption GOU V.4 Taux de filiales ayant accès à un système d’alerte de salariés / lanceur d’alerte Remplacé par 22 8 1 : Taux de collaborateurs ayant accès au dispositif d’alerte professionnelle RSE 1.1 Filiales ayant des mesures de préservation de l’espace naturel 41 3 1 Nombre de filiales ayant mis en place des programmes de préservation de la biodiversité et des écosystèmes

336 RSE 1.2 Filiales ayant un système de management Santé / Sécurité Indicateur non conservé. RSE 1.3 Filiales ayant un système de management de la qualité Indicateur non conservé. RSE 1.4 Filiales ayant une certification Santé / Sécurité 31 2 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification santé / sécurité RSE 2.1 Filiales ayant une étude environnementale Remplacé par 41 4 1 : Nombre de sites ayant fait l’objet d’une étude environnementale RSE 2.2 Filiales ayant une certification environnementale 41 2 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification environnementale RSE 2.3 Filiales ayant une certification de la qualité 11 1 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification qualité RSE 2.4 Filiales membre d’associations professionnelles nationales Indicateur non conservé. RSE 3.1 Filiales ayant un dispositif de protection et d’alarme Indicateur non conservé. RSE 3.2 Filiale fournissant des EPI à ses salariés 31 2 3 Taux de filiales qui fournissent des EPI à leurs collaborateurs (taux CA) RSE 3.3 Filiales ayant des réunions sécurité Remplacé par 31 4 2 : Fréquence des rituels sécurité des filiales (taux de collaborateurs) RSE 3.4 Taux de filiale ayant un droit de retrait existant pour ses salariés Remplacé par 31 1 1 : Nombre de collaborateurs informés de leur droit de retrait RSE 4.1 Filiales fournissant une formation sécurité à des non-salariés Indicateur non conservé. RSE 4.2 Filiales ayant une charte environnementale Indicateur non conservé. RSE 4.3 Filiales sans amende infraction sur environnement 41 2 2 Nombre de filiales sans amendes pour infraction à la

337 protection de l’environnement SSE 1.1 Indice de fréquence accident de travail 31 3 4 Taux de fréquence des accidents du travail (TF1 12 mois) SSE 1.2 Suivi de l’absentéisme 21 7 1 Taux d’absentéisme SSE 1.3 Indice de gravité accident de travail 31 3 6 Taux de gravité des accidents du travail (TG1 12 mois) SSE 1.4 Nombre d’HIPO 31 3 5 Nombre d’HIPO SSE 2.1 Filiales soumises à un audit 11 3 1 Taux de filiales industrielles et/ou commerciales ayant fait l’objet d’au moins un audit opérationnel (taux de filiale) SSE 2.2 Nombre d’audits réalisés en filiale Indicateur non conservé. SSE 2.3 Audits en filiale Informations disponibles dans 11 3 1 D.2.2 Correspondance ESRS ESRS Exigence de publication Titre de l’exigence de publication Partie de la DPEF 2 BP-1 Base générale d'établissement des déclarations relatives à la durabilité B.1.1 La déclaration de performance extra-financière 2 BP-2 Publication d'informations relatives à des circonstances particulières B.1.3 La réorganisation de la Déclaration de Performance Extra-Financière D.2.1 Correspondance DPEF 2022 2 GOV-1 Le rôle des organes d'administration, de direction et de surveillance Gouvernance (partie B.2.2 et paragraphe dans chacune des sous-parties du rapport de durabilité) 2 GOV-2 Informations transmises aux organes d'administration, de direction et de surveillance de l'entreprise et questions de durabilité traitées par ces organes Gouvernance (partie B.2.2 et paragraphe dans chacune des sous-parties du rapport de durabilité) 2 GOV-3 Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d'incitation Non disponible 2 GOV-4 Déclaration sur la diligence raisonnable Non disponible 2 GOV-5 Gestion des risques et contrôles internes de l'information en matière de durabilité B.2.2 Gouvernance B.1.6 Processus de mise à jour des informations en matière de durabilité 2 SBM-1 Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur B.3 Modèle d’affaires et chaîne de valeur 2 SBM-2 Intérêts et points de vue des parties intéressées B.3 Modèle d’affaires et chaîne de valeur

338 2 SBM-3 Incidences, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle économique B.3 Modèle d’affaires et chaîne de valeur B.4.4 Description des principaux risques identifiés Paragraphe Enjeux de chacune des sous-parties du rapport de durabilité 2 IRO-1 Description des procédures d'identification et d'évaluation des incidences, risques et opportunités importants B.4 Analyse de risque et matrice de double importance 2 IRO-2 Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité de l'entreprise B.4 Analyse de risque et matrice de double importance D.2.2 Correspondance ESRS 2 MDR-P Politiques adoptées pour gérer les questions de durabilité importantes Paragraphe Engagements de chacune des sous-parties du rapport de durabilité 2 MDR-A Actions et ressources relatives aux questions de durabilité importantes Paragraphe Actions de chacune des sous-parties du rapport de durabilité 2 MDR-M Métriques relatives aux questions de durabilité importantes Paragraphe Indicateurs de chacune des sous-parties du rapport de durabilité D.1 Liste des indicateurs 2 MDR-T Suivi de l'efficacité des politiques et des actions au moyen de cibles Paragraphe Objectifs de chacune des sous-parties du rapport de durabilité E1 E1-1 Plan de transition pour l'atténuation du changement climatique C.4.2 Mesurer et réduire nos émissions de gaz à effet de serre E1 E1-2 Politiques liées à l'atténuation du changement climatique et à l'adaptation à celui-ci C.4.2 Mesurer et réduire nos émissions de gaz à effet de serre E1 E1-3 Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique C.4.2 Mesurer et réduire nos émissions de gaz à effet de serre E1 E1-4 Cibles liées à l'atténuation du changement climatique et à l'adaptation à celui-ci C.4.2 Mesurer et réduire nos émissions de gaz à effet de serre E1 E1-5 Consommation d'énergie et mix énergétique C.4.2 Mesurer et réduire nos émissions de gaz à effet de serre : indicateurs 42 4 1 et 42 4 3 E1 E1-6 Emissions brutes de GES de périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES C.4.2 Mesurer et réduire nos émissions de gaz à effet de serre : indicateurs 42 3 1, 42 3 2, 42 3 3, 42 3 4 E1 E1-7 Projets d'absorption et d'atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone N/A (non matériel) E1 E1-8 Tarification interne du carbone N/A (non matériel) E1 E1-9 Incidences financières escomptées des risques physiques et de transition importants et opportunités potentielles liées au changement climatique Non disponible

339 E2 E2-1 Politiques en matière de pollution C.4.4 Lutter contre la pollution et favoriser la valorisation des déchets E2 E2-2 Actions et ressources relatives à la pollution C.4.4 Lutter contre la pollution et favoriser la valorisation des déchets E2 E2-3 Cibles liées à la pollution Non disponible E2 E2-4 Pollution de l'air, de l'eau et des sols Non disponible E2 E2-5 Substances préoccupantes et substances extrêmement préoccupantes C.1.1 Garantir des produits et services de qualité dans la durée E2 E2-6 Incidences financières escomptées des incidences, risques et opportunités liées à la pollution Non disponible E3 E3-1 Politiques en matière de ressources aquatiques et marines C.4.3 Améliorer la gestion de l'eau E3 E3-2 Actions et ressources relatives aux ressources aquatiques et marines C.4.3 Améliorer la gestion de l'eau E3 E3-3 Cibles en matière de ressources aquatiques et marines C.4.3 Améliorer la gestion de l'eau E3 E3-4 Consommation d'eau Non disponible E3 E3-5 Incidences financières escomptées des incidences, risques et opportunités liées aux ressources aquatiques et marines Non disponible E4 E4-1 Plan de transition et prise en considération de la biodiversité et des écosystèmes dans la stratégie et le modèle économique Non disponible E4 E4-2 Politiques liées à la biodiversité et aux écosystèmes C.4.1 S'engager pour préserver la biodiversité et les écosystèmes E4 E4-3 Actions et ressources liées à la biodiversité et aux écosystèmes C.4.1 S'engager pour préserver la biodiversité et les écosystèmes E4 E4-4 Cibles liées à la biodiversité et aux écosystèmes C.4.1 S'engager pour préserver la biodiversité et les écosystèmes E4 E4-5 Métriques d'incidences liées à l'altération de la biodiversité et des écosystèmes Non disponible E4 E4-6 Incidences financières escomptées des risques et opportunités liés à la biodiversité et aux écosystèmes Non disponible E5 E5-1 Politiques en matière d'utilisation des ressources et d'économie circulaire C.1.2 Développer nos relations avec nos fournisseurs en encourageant des pratiques d'achats responsables C.4.4 Lutter contre la pollution et favoriser la valorisation des déchets E5 E5-2 Actions et ressources relatives à l'utilisation des ressources et à l'économie circulaire C.1.2 Développer nos relations avec nos fournisseurs en encourageant des pratiques d'achats responsables C.4.4 Lutter contre la pollution

340 et favoriser la valorisation des déchets E5 E5-3 Cibles relatives à l'utilisation des ressources et à l'économie circulaire C.1.2 Développer nos relations avec nos fournisseurs en encourageant des pratiques d'achats responsables C.4.4 Lutter contre la pollution et favoriser la valorisation des déchets E5 E5-4 Ressources entrantes C.4.2 Mesurer et réduire nos émissions de gaz à effet de serre : indicateur 42 2 1 E5 E5-5 Ressources sortantes B.3.1.2 Développer l'économie circulaire et le traitement des déchets C.4.4 Lutter contre la pollution et favoriser la valorisation des déchets : indicateurs 44 2 1, 44 2 2, 44 2 3, 44 2 4, 44 3 1, 44 3 2, 44 4 1, 44 5 2 E5 E5-6 Incidences financières escomptées des incidences, risques et opportunités liés à l'utilisation des ressources et à l'économie circulaire Non disponible S1 S1-1 Politiques liées aux effectifs de l'entreprise C.4.6 Assurer le respect des droits de l'Homme C.2 Respecter nos collaborateurs S1 S1-2 Processus d'interaction au sujet des incidences avec les effectifs de l'entreprise et leurs représentants C.2.3 Développer les compétences et l'engagement S1 S1-3 Procédures de réparation des incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de l'entreprise de faire part de leurs préoccupations C.4.6 Assurer le respect des droits de l'Homme C.2 Respecter nos collaborateurs S1 S1-4 Actions concernant les incidences importantes, approches visant à atténuer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les effectifs de l'entreprise, et efficacité de ces actions et approches C.4.6 Assurer le respect des droits de l'Homme C.2 Respecter nos collaborateurs S1 S1-5 Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et opportunités importants C.4.6 Assurer le respect des droits de l'Homme C.2 Respecter nos collaborateurs S1 S1-6 Caractéristiques des collaborateurs de l'entreprise C.2.1 Accompagner les collaborateurs et améliorer la qualité de vie au travail : indicateurs 21 1 1, 21 2 1 S1 S1-7 Caractéristiques des travailleurs externes faisant partie des effectifs de l'entreprise C.2.1 Accompagner les collaborateurs et améliorer la qualité de vie au travail : indicateur 21 1 2

341 S1 S1-8 Couverture des négociations collectives et dialogue social C.2.1 Accompagner les collaborateurs et améliorer la qualité de vie au travail : indicateurs 21 3 2 et 21 4 1 S1 S1-9 Métriques de diversité C.2.2 Promouvoir la diversité, l'égalité et l'inclusion : indicateurs 22 3 2 et 22 5 1 S1 S1-10 Salaires décents Non disponible S1 S1-11 Protection sociale C.2.1 Accompagner les collaborateurs et améliorer la qualité de vie au travail : indicateur 21 6 1 S1 S1-12 Personnes handicapées C.2.1 Accompagner les collaborateurs et améliorer la qualité de vie au travail : indicateur 22 4 1 S1 S1-13 Métriques de la formation et du développement des compétences C.2.3 Développer les compétences et l’engagement : indicateur 23 1 1 S1 S1-14 Métriques de santé et de sécurité C.3.1 Veiller à la santé et à la sécurité de nos travailleurs : indicateurs 31 2 2, 31 3 1, 31 3 2, 31 3 4, 31 3 3, 31 3 6 S1 S1-15 Métriques d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée Non disponible S1 S1-16 Métriques de rémunération (écart de rémunération et rémunération totale) C.2.2 Promouvoir la diversité, l’égalité et l’inclusion : indicateur 22 3 4 S1 S1-17 Cas, plaintes et incidences graves en matière de droits de l’homme C.2.2 Promouvoir la diversité, l’égalité et l’inclusion : indicateurs 22 9 1, 22 9 2 C.4.6 Assurer le respect des droits de l’Homme : indicateurs 46 1 1, 46 1 2 S2 S2-1 Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur Non disponible S2 S2-2 Processus d’interaction au sujet des incidences avec les travailleurs de la chaîne de valeur Non disponible S2 S2-3 Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations Non disponible S2 S2-4 Actions concernant les incidences importantes sur les travailleurs de la chaîne de valeur, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les travailleurs de la chaîne de valeur, et efficacité de ces actions et approches Non disponible S2 S2-5 Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et opportunités importants Non disponible

342 S3 S3-1 Politiques relatives aux communautés touchées C.4.5 Dialoguer et agir en faveur des communautés touchées S3 S3-2 Processus d’interaction au sujet des incidences avec les communautés touchées C.4.5 Dialoguer et agir en faveur des communautés touchées S3 S3-3 Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux communautés touchées de faire part de leurs préoccupations C.4.5 Dialoguer et agir en faveur des communautés touchées S3 S3-4 Actions concernant les incidences importantes sur les communautés touchées, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les communautés touchées, et efficacité de ces actions et approches C.4.5 Dialoguer et agir en faveur des communautés touchées S3 S3-5 Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et opportunités importants C.4.5 Dialoguer et agir en faveur des communautés touchées S4 S4-1 Politiques relatives aux consommateurs et utilisateurs finals N/A (non matériel) S4 S4-2 Processus d'interaction au sujet des incidences avec les consommateurs et utilisateurs finals N/A (non matériel) S4 S4-3 Procédures visant à remédier aux incidences négatives et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finals de faire part de leurs préoccupations N/A (non matériel) S4 S4-4 Actions concernant les incidences importantes sur les consommateurs et utilisateurs finals, approches visant à gérer les risques importants et à saisir les opportunités importantes concernant les consommateurs et utilisateurs finals, et efficacité de ces actions et approches N/A (non matériel) S4 S4-5 Cibles liées à la gestion des incidences négatives importantes, à la promotion des incidences positives et à la gestion des risques et opportunités importants N/A (non matériel) G1 G1-1 Culture d'entreprise et politiques en matière de conduite des affaires C.1.3 Assurer une pratique éthique des affaires C.4.6 Assurer le respect des droits de l'Homme G1 G1-2 Gestion des relations avec les fournisseurs C.1.2 Développer nos relations avec nos fournisseurs en encourageant des pratiques d'achats responsables G1 G1-3 Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin C.1.3 Assurer une pratique éthique des affaires G1 G1-4 Cas avérés de corruption ou versements avérés de pots-de-vin Non disponible G1 G1-5 Influence politique et activités de lobbying N/A (non matériel) G1 G1-6 Pratiques en matière de paiement Non disponible

343 D.3 Analyse de double importance D.3.1 Méthode L’analyse de double importance porte sur 89 questions de durabilité listées en B.4.2. Parmi ces 89 questions, 83 sont imposées par l’AR 16 de l’ESRS 1 de la CSRD, et 6 sont imposées par la législation française. • Pour chacune des questions, les incidences négatives, les incidences positives, les risques et les opportunités sont décrits. • Pour chacune des incidences négatives, des incidences positives, des risques et des opportunités, la probabilité et la gravité sont cotés selon quatre niveaux de notation. • La probabilité et la gravité sont multipliées pour obtenir un score d’importance pour chacune des incidences négatives, des incidences positives, des risques et des opportunités. • Pour chaque question de durabilité, le score d’importance des incidences positives et le score d’importance des incidences négatives sont additionnés pour obtenir le score d’importance du point de vue de l’incidence ; et le score d’importance des risques et le score d’importance des opportunités sont additionnés pour obtenir le score d’importance du point de vue financier. • Chaque question de durabilité est associée à l’un des 20 enjeux propres au Groupe. Pour chacun des enjeux, les moyennes des scores d’importance du point de vue de l’incidence et des scores d’importance du point de vue financier des questions de durabilité associées sont calculées, afin d’obtenir un score d’importance du point de vue de l’incidence et un score d’importance du point de vue financier par enjeu. Cette démarche est suivie pour l’activité Explosifs et forage-minage, d'une part, et pour l’activité Déconstruction-décontamination et économie circulaire, d’autre part. A l’issue des deux analyses, les scores d’importance de chacun des enjeux sont pondérés par la part que représente chaque activité dans le chiffre d’affaires du Groupe, afin d’obtenir des scores d’importance pour le Groupe. Ces scores donnent la position des points dans la matrice de double importance. Chaque point de la matrice est coloré en fonction de la contribution des incidences positives et des opportunités dans le score d’importance, c’est-à-dire la part de la somme du score d’importance des incidences positives et du score d’importance des opportunités dans le total du score d’importance total (i.e. la somme du score d’importance du point de vue de l’incidence et du score d’importance du point de vue financier). La contribution est considérée comme basse si la part des incidences positives et des opportunités est inférieure à 40 %, équilibrée si la part est comprise entre 40 % et 60 %, et élevée si la part est supérieure à 60 %. Par exemple, pour l’enjeu Relations avec les communautés locales, la somme du score d’importance des incidences positives et du score d’importance des opportunités représentent 67% de la somme du score d’importance du point de vue de l’incidence et du score d’importance du point de vue financier. D.3.2 Liste des questions de durabilité évaluées Source Thème Sous-thème ESRS Sous-sous-thème Enjeu ESRS 1 AR16 Changement climatique Adaptation au changement climatique Adaptation au changement climatique ESRS 1 AR16 Atténuation du changement climatique Atténuation du changement climatique ESRS 1 AR16 Energie Efficacité énergétique

344 ESRS 1 AR16 Pollution Pollution de l’air Gestion des pollutions et des contaminations ESRS 1 AR16 Pollution des eaux ESRS 1 AR16 Pollution des sols ESRS 1 AR16 Pollution des organismes vivants et des ressources alimentaires Engagements sociétaux divers ESRS 1 AR16 Substances préoccupantes Explosifs et forage- minage : Maîtrise des substances dangereuses Déconstruction et économie circulaire : Gestion des pollutions et des contaminations ESRS 1 AR16 Substances extrêmement préoccupantes Maîtrise des substances dangereuses ESRS 1 AR16 Microplastiques Engagements sociétaux divers ESRS 1 AR16 Ressources aquatiques et marines Eau Consommation d’eau Ressources aquatiques et stress hydrique ESRS 1 AR16 Prélèvements d’eau ESRS 1 AR16 Rejet des eaux ESRS 1 AR16 Rejet des eaux dans les océans ESRS 1 AR16 Ressources marines Extraction et utilisation des ressources marines ESRS 1 AR16 Biodiversité et écosystèmes Vecteurs d’incidence directs de la perte de biodiversité Biodiversité et services écosystémiques ESRS 1 AR16 Incidences sur l’état des espèces ESRS 1 AR16 Incidences sur l’étendue et l’état des écosystèmes ESRS 1 AR16 Incidences et dépendances sur les services écosystémiques ESRS 1 AR16 Economie circulaire Ressources entrantes, y compris l’utilisation des ressources Achats responsables ESRS 1 AR16 Ressources sortantes liées aux produits et services Extraction de matières premières primaires et secondaires ESRS 1 AR16 Déchets Traitement des déchets et économie circulaire ESRS 1 AR16 Effectifs de l’entreprise Conditions de travail Sécurité de l’emploi Formation et engagement

345 ESRS 1 AR16 Temps de travail ESRS 1 AR16 Salaires décents ESRS 1 AR16 Dialogue social ESRS 1 AR16 Liberté d’association, existence de comités d’entreprise et droits des travailleurs à l’information, à la consultation et à la participation ESRS 1 AR16 Négociation collective, y compris la proportion de travailleurs couverts par des conventions collectives ESRS 1 AR16 Équilibre entre vie professionnelle et vie privée ESRS 1 AR16 Santé et sécurité Sécurité des travailleurs ESRS 1 AR16 Égalité de traitement et égalité des chances pour tous Égalité de genre et égalité de rémunération pour un travail de valeur égale Diversité, égalité et inclusion ESRS 1 AR16 Formation et développement des compétences Formation et engagement ESRS 1 AR16 Emploi et inclusion des personnes handicapées Diversité, égalité et inclusion ESRS 1 AR16 Mesures de lutte contre la violence et le harcèlement sur le lieu de travail ESRS 1 AR16 Diversité ESRS 1 AR16 Autres droits liés au travail Travail des enfants Ethique des affaires et droits fondamentaux ESRS 1 AR16 Travail forcé ESRS 1 AR16 Logement adéquat ESRS 1 AR16 Protection de la vie privée ESRS 1 AR16 Travailleurs de la chaîne de valeur Conditions de travail Sécurité de l’emploi Travailleurs de la chaîne de valeur ESRS 1 AR16 Temps de travail ESRS 1 AR16 Salaires décents ESRS 1 AR16 Dialogue social

346 ESRS 1 AR16 Liberté d’association, existence de comités d’entreprise ESRS 1 AR16 Négociation collective ESRS 1 AR16 Équilibre entre vie professionnelle et vie privée ESRS 1 AR16 Santé et sécurité ESRS 1 AR16 Égalité de traitement et égalité des chances pour tous Égalité de genre et égalité de rémunération pour un travail de valeur égale ESRS 1 AR16 Formation et développement des compétences ESRS 1 AR16 Emploi et inclusion des personnes handicapées ESRS 1 AR16 Mesures de lutte contre la violence et le harcèlement sur le lieu de travail ESRS 1 AR16 Diversité ESRS 1 AR16 Autres droits liés au travail Travail des enfants ESRS 1 AR16 Travail forcé ESRS 1 AR16 Logement adéquat ESRS 1 AR16 Protection de la vie privée ESRS 1 AR16 Communautés touchées Droits économiques, sociaux et culturels des communautés Logement adéquat Relations avec les communautés locales ESRS 1 AR16 Alimentation adéquate ESRS 1 AR16 Eau et assainissement ESRS 1 AR16 Incidences liées à la terre ESRS 1 AR16 Incidences liées à la sécurité Explosifs et forage- minage : Sécurité des procédés Déconstruction et économie circulaire : Relations avec les communautés locales ESRS 1 AR16 Droits civils et politiques des communautés Liberté d’expression Relations avec les communautés locales ESRS 1 AR16 Liberté de réunion

347 ESRS 1 AR16 Incidences sur les défenseurs des droits de l’homme ESRS 1 AR16 Droits des peuples autochtones Consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause Explosifs et forage- minage : Relations avec les communautés locales Déconstruction et économie circulaire : Engagements sociétaux divers ESRS 1 AR16 Auto-détermination ESRS 1 AR16 Droits culturels ESRS 1 AR16 Consommateurs et utilisateurs finals Incidences liées aux informations sur les consommateurs et/ou les utilisateurs finals Protection de la vie privée Consommateurs individuels ESRS 1 AR16 Liberté d’expression ESRS 1 AR16 Accès à l’information (de qualité) Explosifs et forage- minage : Relations client et qualité / sécurité des produits Déconstruction et économie circulaire : Consommateurs individuels ESRS 1 AR16 Sécurité des consommateurs et/ou des utilisateurs finals Santé et sécurité ESRS 1 AR16 Sécurité de la personne Consommateurs individuels ESRS 1 AR16 Protection des enfants ESRS 1 AR16 Inclusion sociale des consommateurs et/ou des utilisateurs finals Non-discrimination ESRS 1 AR16 Accès aux produits et services ESRS 1 AR16 Pratiques de commercialisation responsables ESRS 1 AR16 Conduite des affaires Culture d’entreprise Ethique des affaires et droits fondamentaux ESRS 1 AR16 Protection des lanceurs d’alerte ESRS 1 AR16 Bien-être animal Engagements sociétaux divers ESRS 1 AR16 Engagement politique et activités de lobbying Ethique des affaires et droits fondamentaux ESRS 1 AR16 Gestion des relations avec les fournisseurs, y compris les pratiques en matière de paiement Achats responsables ESRS 1 AR16 Corruption et versement de pots-de- vin Prévention et détection, y compris les formations Ethique des affaires et droits fondamentaux ESRS 1 AR16 Incidents/Cas Article L225-102-1 - III Engagements sociétaux Alimentation Gaspillage alimentaire Engagements sociétaux divers
348 Article L225-102-1 - III Précarité alimentaire Article L225-102-1 - III Alimentation responsable, équitable et durable Article L225-102-1 - III Lien Nation-armée et soutien de l'engagement dans les réserves Article L225-102-1 - III Pratique d'activités physiques et sportives Ordonnance n°2020- 1142 Lutte contre l'évasion fiscale Ethique des affaires et droits fondamentaux

349 22.2 Informations requises des entreprises non financières Les informations ci-dessous sont requises des entreprises non financières par l’article 2 du Règlement délégué (UE) 2021/2178 du 6 juillet 2021, modifié par le Règlement délégué (UE) 2023/2486 du 27 juin 2023, et sont présentées sous forme de tableaux établis selon les modèles figurant à l’Annexe V du Règlement délégué (UE) 2023/2486 du 27 juin 2023. La taxonomie verte européenne désigne, principalement, le Règlement européen 2020/852 du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables et modifiant le règlement (UE) 2019/2088, dont l’article 9 fixe six objectifs environnementaux que sont : • L’atténuation du changement climatique ; • L’adaptation au changement climatique ; • L’utilisation durable et la protection des ressources aquatiques et marines ; • La transition vers une économie circulaire ; • La prévention et la réduction de la pollution ; • La protection et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes. Ni les actes délégués publiés à partir du 4 juin 2021 par la commission, ni les travaux du groupe d’experts (Technical Experts Group) désigné par la commission ne permettent à ce stade de rattacher directement et indiscutablement les activités d’EPC Groupe aux activités contribuant de façon substantielle aux objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Le Règlement délégué (UE) 2023/2486 du 27 juin 2023, modifiant le règlement délégué (UE) 2021/2178 de la Commission en ce qui concerne les informations à publier spécifiquement pour ces activités économiques, définit les critères d’examen technique permettant de déterminer à quelles conditions une activité économique peut être considérée comme contribuant substantiellement aux quatre autres objectifs (utilisation durable et à protection des ressources aquatiques et marines, transition vers une économie circulaire, prévention et réduction de la pollution, ou protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes), et si cette activité économique ne cause de préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux. A l’issue de l’analyse menée par le Groupe EPC pour identifier l’éligibilité de ses activités aux quatre objectifs précédemment cités, il résulte qu’une partie des activités de Déconstruction et Economie circulaire sont éligibles aux objectifs de transition vers une économie circulaire et de prévention et réduction de la pollution. En attente de l’analyse d’alignement qui sera réalisée dès l’exercice 2024, conformément au Règlement délégué (UE) 2023/2486, les indicateurs ont été renseignés par défaut dans la catégorie des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie). Cela ne signifie pas pour autant que ces activités ne seront pas alignées mais uniquement que l’analyse n’a pas encore été formalisée pour prouver leur alignement. Le dénominateur de l’Indicateur Clé de Performance (ICP) de OpEx, tel que défini dans au point 1.1.3 de l’annexe I du Règlement européen 2020/852 du 18 juin 2020, s’élève à 26,1 millions d’euros pour l’année 2023, soit 6% des charges d’exploitation du Groupe (442 millions d’euros). Ainsi, les dépenses opérationnelles telles que définies dans le Règlement ne revêtent pas d’importance significative pour le modèle de l’entreprise. L’entreprise est donc exemptée de l’obligation de calculer le numérateur de l’ICP des OpEx, conformément au point 1.1.3.2, et publie un numérateur égal à zéro.

350 Part du chiffre d’affaires issue des produits ou services associés à des activités économiques alignées sur la taxinomie — Informations pour l’année 2023 Exercice N 2023 Critères de contribution substantielle Critères d'absence de préjudice important ("critères DNSH") Activités économiques (1) Code (2) Chiffre d’affaires (3) Part du chiffre d’affaires, année N (4) Atténuation du changement climatique (5) Adaptation au changement climatique (6) Eau (7) Pollution (8) Economie circulaire (9) Biodiversité (10) Atténuation du changement climatique (11) Adaptation au changement climatique (12) Eau (13) Pollution (14) Economie circulaire (15) Biodiversité (16) Garanties minimales (17) Part du chiffre d’affaires alignée sur la taxinomie (A.1.) ou éligible à la taxinomie (A.2.), année N- 1 (18) Catégorie activité habilitante (19) Catégorie activité transitoire (20) (en m€) % OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON % H T A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE A.1. Activités durables sur le plan environnementale (alignées sur la taxinomie) N/A N/A Chiffre d’affaires des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) (A.1) - 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 0% Dont habilitantes - 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 0% Dont transitoires - 0% 0% OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 0% A.2. Activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL Démolition et démantèlement de bâtiments et d’autres structures CE 3.3 62,9 13% N/EL N/EL N/EL N/EL EL N/EL 0% Dépollution de sites et zones contaminés PPC 2.4 35,7 7% N/EL N/EL N/EL EL N/EL N/EL 0% Collecte et transport de déchets non dangereux et dangereux CE 2.3 2,0 0% N/EL N/EL N/EL N/EL EL N/EL 0% Tri et valorisation des matières des déchets non dangereux CE 2.7 2,5 1% N/EL N/EL N/EL N/EL EL N/EL 0% Chiffre d’affaires des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) (A.2) 103,0 21% 0% 0% 0% 7% 14% 0% 0% A. Chiffre d’affaires des activités éligibles à la taxinomie (A.1 + A.2) 103,0 21% 0% 0% 0% 7% 14% 0% 0% B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE Chiffre d’affaires des activités non éligibles à la taxinomie 379,2 79% TOTAL 482,3 100% Part du chiffre d'affaires / chiffre d'affaires total Alignée sur la taxinomie par objectif Eligible à la taxinomie par objectif CCM 0% 0% CCA 0% 0% WTR 0% 0% CE 0% 14% PPC 0% 7% BIO 0% 0%

351 Part des dépenses CapEx issue des produits ou services associés à des activités économiques alignées sur la taxinomie — Informations pour l’année 2023 Exercice N 2023 Critères de contribution substantielle Critères d'absence de préjudice important ("critères DNSH") Activités économiques (1) Code (2) CapEx (3) Part des CapEx, année N (4) Atténuation du changement climatique (5) Adaptation au changement climatique (6) Eau (7) Pollution (8) Economie circulaire (9) Biodiversité (10) Atténuation du changement climatique (11) Adaptation au changement climatique (12) Eau (13) Pollution (14) Economie circulaire (15) Biodiversité (16) Garanties minimales (17) Part des CapEx alignée sur la taxinomie (A.1.) ou éligible à la taxinomie (A.2.), année N-1 (18) Catégorie activité habilitante (19) Catégorie activité transitoire (20) (en m€) % OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON % H T A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE A.1. Activités durables sur le plan environnementale (alignées sur la taxinomie) N/A N/A CapEx des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) (A.1) - 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 0% Dont habilitantes - 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 0% Dont transitoires - 0% 0% OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 0% A.2. Activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL Démolition et démantèlement de bâtiments et d’autres structures CE 3.3 1,9 6% N/EL N/EL N/EL N/EL EL N/EL 0% Dépollution de sites et zones contaminés PPC 2.4 1,0 3% N/EL N/EL N/EL EL N/EL N/EL 0% Collecte et transport de déchets non dangereux et dangereux CE 2.3 0,3 1% N/EL N/EL N/EL N/EL EL N/EL 0% Tri et valorisation des matières des déchets non dangereux CE 2.7 1,1 3% N/EL N/EL N/EL N/EL EL N/EL 0% CapEx des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) (A.2) 4,4 13% 0% 0% 0% 3% 10% 0% 0% A. CapEx des activités éligibles à la taxinomie (A.1 + A.2) 4,4 13% 0% 0% 0% 3% 10% 0% 0% B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE CapEx des activités non éligibles à la taxinomie 28,9 87% TOTAL 33,3 100% Part des CapEx / Total des CapEx Alignée sur la taxinomie par objectif Eligible à la taxinomie par objectif CCM 0% 0% CCA 0% 0% WTR 0% 0% CE 0% 10% PPC 0% 3% BIO 0% 0%

352 Part des OpEx issue des produits ou services associés à des activités économiques alignées sur la taxinomie — Informations pour l’année 2023 Exercice N 2023 Critères de contribution substantielle Critères d'absence de préjudice important ("critères DNSH") Activités économiques (1) Code (2) OpEx (3) Part des OpEx, année N (4) Atténuation du changement climatique (5) Adaptation au changement climatique (6) Eau (7) Pollution (8) Economie circulaire (9) Biodiversité (10) Atténuation du changement climatique (11) Adaptation au changement climatique (12) Eau (13) Pollution (14) Economie circulaire (15) Biodiversité (16) Garanties minimales (17) Part des OpEx alignée sur la taxinomie (A.1.) ou éligible à la taxinomie (A.2.), année N-1 (18) Catégorie activité habilitante (19) Catégorie activité transitoire (20) (en m€) % OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI ; NON ; N/EL OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON OUI / NON % H T A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE A.1. Activités durables sur le plan environnementale (alignées sur la taxinomie) N/A N/A OpEx des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) (A.1) 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 0% Dont habilitantes 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 0% Dont transitoires 0% 0% OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI 0% A.2. Activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL EL ; N/EL N/A N/A OpEx des activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) (A.2) 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% A. OpEx des activités éligibles à la taxinomie (A.1 + A.2) 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE OpEx des activités non éligibles à la taxinomie TOTAL 26,1 100% Part des OpEx / Total des OpEx Alignée sur la taxinomie par objectif Eligible à la taxinomie par objectif CCM 0% 0% CCA 0% 0% WTR 0% 0% CE 0% 0% PPC 0% 0% BIO 0% 0%
353 22.3 Rapport de l’Organisme Tiers Indépendant I SOCIETE ANONYME D’EXPLOSIFS ET DE PRODUITS CHIMIQUES - EPC Société Anonyme au capital social de 7 014 773 € Tour Initiale – 1 Terrasse Bellini 92935 Paris la Défense Cedex RAPPORT DU PROFESSIONNEL DE L’EXPERTISE COMPTABLE, DESIGNE ORGANISME TIERS INDEPENDANT, SUR LA DECLARATION CONSOLIDEE DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIERE I EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2023

RAPPORT OTI / REF. DPEF_2023_1 - EPC Exercice clos le 31décembre 2023 354 RAPPORT DU PROFESSIONNEL DE L’EXPERTISE COMPTABLE, DESIGNE ORGANISME TIERS INDEPENDANT, SUR LA DECLARATION CONSOLIDEE DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIERE EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2023 Aux actionnaires, En notre qualité de professionnel de l’expertise comptable désigné organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC Inspection sous le numéro 3-1873 (portée d’accréditation disponible sur le site www.cofrac.fr), nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur les informations historiques (constatées ou extrapolées) de la déclaration consolidée de performance extra-financière consolidée, préparées selon les procédures de l’entité (ci-après le « Référentiel ») relative à l’exercice clos le 31 décembre 2023 (ci-après respectivement les « Informations » et la « Déclaration ») de votre société (ci-après « entité »), présentée dans le rapport de gestion du groupe en application des dispositions des articles L.225-102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du code de commerce. 1. CONCLUSION Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration consolidée de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel. 2. PREPARATION DE LA DECLARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIERE L'absence de cadre de référence généralement accepté et communément utilisé ou de pratiques établies sur lesquels s'appuyer pour évaluer et mesurer les Informations permet d'utiliser des techniques de mesure différentes, mais acceptables, pouvant affecter la comparabilité entre les entités et dans le temps. Par conséquent, les Informations doivent être lues et comprises en se référant au Référentiel dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration. 3. LIMITES INHERENTES A LA PREPARATION DES INFORMATIONS Les Informations peuvent être sujettes à une incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées. Certaines informations sont sensibles aux choix méthodologiques, hypothèses et/ou estimations retenues pour leur établissement et présentées dans la Déclaration.

RAPPORT OTI / REF. DPEF_2023_1 - EPC Exercice clos le 31décembre 2023 355 4. RESPONSABILITE DE LA SOCIETE Il appartient à la direction de : - sélectionner ou d’établir des critères appropriés pour la préparation des Informations ; - préparer une Déclaration conforme aux dispositions légales et réglementaires, incluant une présentation du modèle d’affaires, une description des principaux risques extra-financiers, une présentation des politiques appliquées au regard de ces risques ainsi que les résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance et par ailleurs les informations prévues par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ; - préparer la Déclaration en appliquant le Référentiel de l’entité tel que mentionné ci-avant ; - ainsi que mettre en place le contrôle interne qu’il estime nécessaire à l’établissement des Informations ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. La Déclaration a été établie par le Conseil d’administration. 5. RESPONSABILITE DE L’EXPERT-COMPTABLE DESIGNE ORGANISME TIERS INDEPENDANT Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur : - la conformité de la Déclaration aux dispositions prévues à l’article R. 225-105 du code de commerce ; - la sincérité des informations historiques (constatées ou extrapolées) fournies en application du 3° du I et du II de l’article R. 225-105 du code de commerce, à savoir les résultats des politiques, incluant des indicateurs clés de performance, et les actions, relatifs aux principaux risques. Comme il nous appartient de formuler une conclusion indépendante sur les Informations telles que préparées par la direction, nous ne sommes pas autorisés à être impliqués dans la préparation desdites Informations, car cela pourrait compromettre notre indépendance. Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur : - le respect par l’entité des autres dispositions légales et réglementaires applicables (notamment en matière d'informations prévues par l'article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte), de plan de vigilance et de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale) ; - la sincérité des informations prévues par l'article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ; - la conformité des produits et services aux réglementations applicables. 6. DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES ET REFERENTIEL NORMATIF APPLICABLE Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225-1 et suivants du code de commerce, aux normes professionnelles de l’expert-comptable applicables en France, aux textes légaux et réglementaires applicables aux professionnels de l’expertise comptable que nous sommes tenus de respecter et au programme de vérification élaboré par BM&A.

RAPPORT OTI / REF. DPEF_2023_1 - EPC Exercice clos le 31décembre 2023 356 7. INDEPENDANCE ET CONTROLE QUALITE Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l’article L. 822-11-3 du code de commerce, le code de déontologie des professionnels de l’expertise comptable ainsi que les dispositions prévues dans la norme ISO 17029. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et réglementaires applicables, des règles déontologiques, des normes professionnelles, de la norme ISO 17029. 8. MOYENS ET RESSOURCES Nos travaux ont mobilisé les compétences de 3 personnes et se sont déroulés entre janvier et avril 2024 sur une durée totale d’intervention de 2 semaines. Nous avons mené 6 entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration. 9. NATURE ET ETENDUE DES TRAVAUX Nous avons planifié et effectué nos travaux en prenant en compte le risque d’anomalies significatives sur les Informations. Nous estimons que les procédures que nous avons menées en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée : - nous avons pris connaissance de l’activité de l’ensemble des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation, de l’exposé des principaux risques ; - nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité et son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ; - nous avons vérifié que la Déclaration couvre chaque catégorie d’information prévue au III de l’article L. 225-102-1 en matière sociale et environnementale ainsi que de respect des droits de l’homme et de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale et comprend, le cas échéant, une explication des raisons justifiant l’absence des informations requises par le 2 ème alinéa du III de l’article L. 225-102-1 du code de commerce ; - nous avons vérifié que la Déclaration présente les informations prévues au II de l’article R. 225-105 lorsqu’elles sont pertinentes au regard des principaux risques ; - nous avons vérifié que la Déclaration présente le modèle d’affaires et une description des principaux risques liés à l’activité de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation, y compris, lorsque cela s’avère pertinent et proportionné, les risques créés par ses relations d’affaires, ses produits ou ses services ainsi que les politiques, les actions et les résultats, incluant des indicateurs clés de performance afférents aux principaux risques ; - le cas échéant, nous avons vérifié que la Déclaration comprend une explication claire et motivée des raisons justifiant l’absence de politique concernant un ou plusieurs de ces risques conformément au I de l’article R. 225-105 du code de commerce ;

RAPPORT OTI / REF. DPEF_2023_1 - EPC Exercice clos le 31décembre 2023 357 - nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour : apprécier le processus de sélection et de validation des principaux risques ainsi que la cohérence des résultats, incluant les indicateurs clés de performance retenue, au regard des principaux risques et politiques présentés, et corroborer les informations qualitatives (actions et résultats) que nous avons considérées les plus importantes présentées en Annexe 1. Selon les risques, nos travaux ont été réalisés au niveau de l’entité consolidante et/ou dans une sélection d’entités 32 ; - nous avons vérifié que la Déclaration couvre le périmètre consolidé, à savoir l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation conformément à l’article L. 233-16 du code de commerce avec les limites précisées dans la Déclaration le cas échéant ; - nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par l’entité et avons apprécié le processus de collecte visant à l’exhaustivité et à la sincérité des Informations ; - pour les indicateurs clés de performance que nous avons considérés les plus importants présentés en Annexe 1, nous avons mis en œuvre : des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte consolidation des données collectées ainsi que la cohérence de leurs évolutions ; des tests de détail sur la base de sondages ou d’autres moyens de sélection, consistant à vérifier la correcte application des définitions et procédures et à rapprocher les données des pièces justificatives. Ces travaux ont été menés auprès d’une sélection d’entités contributrices 1 et couvrent 37% des données consolidées sélectionnées pour ces tests ; - nous avons apprécié la cohérence d’ensemble de la Déclaration par rapport à notre connaissance de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation. Les procédures mises en œuvre dans le cadre d'une mission d’assurance modérée sont moins étendues que celles requises pour une mission d’assurance raisonnable effectuée selon les normes professionnelles de l’Ordre des experts-comptables ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus. Fait à Paris, le 5 avril 2024 BM&A Marie-Cécile Moinier Membres de l’Ordre des experts-comptables 32 EPC France, EPC Demosten

RAPPORT OTI / REF. DPEF_2023_1 - EPC Exercice clos le 31décembre 2023 358 Annexe 1 : Informations quantitatives Informations qualitatives - Nombre de collaborateurs - Taux de femmes dans l’entreprise - Pyramide des âges - Taux de collaborateurs ayant reçu le code anticorruption - Taux de collaborateurs travaillant dans une filiale certifiée santé et sécurité - Taux de collaborateurs informés de leur droit de retrait - Taux de fréquence des accidents du travail (TF1 12 mois) - Taux de gravité des accidents du travail (TG1 12 mois) - Nombre moyen d’heures de formation par collaborateur - Nombre de nationalités dans le Groupe - Taux des filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification santé / sécurité (taux de CA & taux en nombre de filiales) - Taux des filiales industrielles et/ou commerciales ayant une certification environnementale (taux de CA & taux en nombre de filiales) - Nombre de sites ayant fait l’objet d’une étude environnementale - Nombre d'acheteurs formés à l'anticorruption - Nombre de sites SEVESO - BEGES total & Ratio BEGES / CA - Réunion groupe de travail "G7-RSE" - Politique Diversité, Égalité & Inclusion - Réunion Comité Egalité Homme / Femme - Accords collectifs, notamment en matière de santé et de sécurité au travail - Politique santé et sécurité - Charte et réunions du comité éthique - Code de bonnes pratiques des affaires - Système d'alerte des salariés - Politique cadeaux et invitations - Code anticorruption - Déclarations de conflits d'intérêts par le personnel exposé

360 23. ASSEMBLEE GENERALE DU 26 JUIN 2024 Figure ci-après le rapport du Conseil d’administration à l’assemblée sur les projets de résolution soumis à l’assemblée générale du 26 juin 2024. Le Conseil d’administration recommande l’approbation de l’ensemble de ces résolutions. Il est précisé que le texte des projets de résolutions n°14 et 15 seront complétés dans l’avis de réunion que la Société publiera dans les délais requis. Cela concerne (i) le prix maximum unitaire d’achat et le montant maximum des rachats autorisés en vertu de la 14 ème résolution, qui sera fixé conformément à la pratique antérieure au regard du cours spot et des moyennes des cours à la date la plus proche de la parution de l’avis de réunion et (ii) l’organisme tiers indépendant en charge de la certification des informations en matière de durabilité qui sera désigné pour les exercices 2024 à 2026. Par ailleurs, figurent ci-dessous les informations biographiques relatives à Madame Marie-Hélène Cartal dont la désignation en qualité d’administrateur est proposée à l’assemblée générale aux termes de la résolution n°13. Marie-Hélène CARTAL Directeur Administratif et Financier Expérience opérationnelle de plus de 20 ans en direction financière dans le domaine de l'industrie et des services à l’international, après 5 ans en cabinet d’audit. EXPERIENCES PROFESSIONNELLES Geismar Neuilly sur Seine (Industrie ferroviaire) Depuis septembre 2022 - Directeur Administratif et Financier Groupe Pilotage de la performance opérationnelle et financière du Groupe (CA : 140M€, 90% à l’international au travers de 23 filiales) et participation à la définition de sa stratégie de développement. Supervision d’une équipe de 50 personnes. Membre du COMEX. • Fiabiliser et sécuriser le business plan du Groupe en renforçant le suivi de la performance : mise en place d’outils et de processus de reporting automatisés, déploiement d’indicateurs pertinents et harmonisés sous Power BI, amélioration et structuration du suivi de la rentabilité des contrats. • Gestion de la trésorerie opérationnelle et de la restructuration de la dette. Mise en place d’un plan d’optimisation du BFR et recherche de financements alternatifs. • Prise en charge des problématiques de fiscalité françaises et internationales. Everspeed Levallois Perret (Industrie automobile) De 2020 à 2022 - Directeur Financier Groupe Direction des fonctions financières du Groupe (CA : 95M€) et accompagnement des dirigeants dans la définition et le déploiement de leur stratégie, en France et à l’international (Italie, USA). Membre du comité de direction. • Superviser la gestion comptable et financière ainsi que la trésorerie. • Animer le processus budgétaire en relation avec les directions opérationnelles • Développer et contrôler les indicateurs de performance du Groupe. • Organiser et superviser les travaux de consolidation. EPC Groupe Paris (Industrie chimique / BTP) De 2013 à 2019 - Directeur Financier Adjoint Groupe Responsable du contrôle financier et de la production des comptes consolidés du groupe coté sur Euronext (CA : 345M€, présent dans 22 pays). Supervision des 23 responsables financiers et management d’une équipe de 4 personnes. • Piloter et développer l'information financière, les prévisions (budget, révisions, plan moyen terme), le reporting de gestion et les analyses de performance du Groupe.

361 • Organiser et superviser les travaux de consolidation aux normes IFRS. • Étudier, mettre en œuvre et suivre les projets de croissance et d’investissement à l’international (CAPEX : 16M€/an). Rechercher et négocier les financements externes. Principales réalisations : • Conception d’un plan stratégique à 3 ans et supervision de son industrialisation sous SAP BFC en liaison avec la Direction Générale et la Direction du Développement. • Participation au rachat et à l’intégration de 4 sociétés au sein du Groupe. • Gestion de la première application des normes IFRS 15 (revenu) et IFRS 16 (location). • Prise en charge des due diligences vendeur dans le cadre de la cession du Groupe. EPC Groupe Paris (Industrie chimique / BTP) De 2009 à 2013- Contrôleur Financier International Supervision de l'ensemble des filiales de la zone Afrique Moyen-Orient (CA : 70M€) et du pôle démolition (CA : 88M€). • Suivre l'activité, les marges, les résultats et la trésorerie et analyser les écarts. • Apporter un support opérationnel aux filiales et former les équipes. • Piloter sur le plan financier les projets de développement (business plans, suivi des CAPEX et de leur financement, rédaction des contrats, démarches juridiques…). Principales réalisations : • Structuration d’un processus harmonisé d’élaboration et de suivi des budgets. • Conception et déploiement de la comptabilité analytique de trois sociétés • Suivi opérationnel de la création des filiales en Côte d’Ivoire (CAPEX 5M€) et en Arabie Saoudite (CAPEX 19M€) et accompagnement de leur développement. Metalor Courville, France (Industrie électrique) De 2006 à 2009 - Contrôleur de gestion division Prise en charge du contrôle de gestion commercial puis industriel des entités française, suisse et anglaise de la division électrotechnique (CA : 73M€). • Produire des tableaux de bords et des indicateurs de mesure de la performance. • Superviser les clôtures comptables des entités suisse et anglaise ainsi que du processus budgétaire. Suivre et analyser les résultats mensuels. • Réaliser des analyses financières liées aux décisions stratégiques de la division. FNAC - Magasin de Chartres (Retail FMCG) De 2004 à 2006 - Responsable administratif et financier Supervision de la comptabilité et du contrôle de gestion du magasin (CA : 13M€). Management d’une équipe de 4 personnes (comptabilité, gestion des stocks). • Élaborer le reporting mensuel et le budget annuel. Analyser la performance des opérations commerciales. Suivre les coûts de structure et la rentabilité du site. • Rédaction de procédures de gestion et contrôle de leur application. KPMG (ex RSM Salustro Reydel) Paris (Cabinet d’audit) De 1999 à 2004- Responsable de mission Audit – Pôle contrats à long terme Missions de commissariat aux comptes et missions spéciales (audits d’acquisition, audits de coût) dans des secteurs d’activité variés tels que l’industrie (Lisi Aerospace), le nucléaire (Areva, EDF), le BTP (Vinci) et la santé. Encadrement et formation d’équipes de 2 à 6 personnes.

362 AUTRES REALISATIONS Orixha Paris (Med Tech). Depuis 2015 - Consultant financier Start-up • Accompagner et conseiller les fondateurs dans la préparation du business plan. • Rechercher des financements publics et privés (Bourse French Tech, Concours I-Lab). DIPLÔMES ET FORMATIONS Programme Grande École / AUDENCIA Nantes De 1996 à 1999 Spécialisation contrôle de gestion / audit Semestre d’étude à l’Université de Cincinnati (Ohio) Résolutions 1 et 2 Les résolutions 1 et 2 concernent l’approbation des comptes sociaux et des comptes consolidés de l’exercice écoulé. Les comptes figurent à la section 18 du Document d’enregistrement universel 2023 de la Société déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 30 avril 2024, qui est disponible en ligne sur le site de la Société (Rubrique Téléchargement). Il contient le rapport financier annuel, le rapport de gestion du Conseil d’administration, le rapport sur le gouvernement d’entreprise et la déclaration de performance extra-financière (le « Document d’enregistrement universel 2023 ») PREMIÈRE RÉSOLUTION (Approbation des comptes sociaux de l’exercice 2023) L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise des rapports du Conseil d’administration et des commissaires aux comptes, ainsi que des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023 figurant dans le Document d’enregistrement universel 2023, approuve lesdits comptes sociaux tels qu’ils ont été établis et lui ont été présentés. Elle approuve également les opérations traduites dans les comptes sociaux ou mentionnées dans les rapports. En conséquence, elle donne au Conseil d'administration quitus de sa gestion. Conformément aux dispositions de l’article 223 quater du Code général des impôts, l’Assemblée Générale approuve les dépenses et charges non déductibles pour l’établissement de l’impôt, visées au 4 de l’article 39 du Code général des impôts, et qui s’élèvent pour l’exercice à un montant de 11.462 €, ainsi que l’impôt supporté en raison desdites dépenses et charges, qui ressort à 2.866 €. DEUXIÈME RÉSOLUTION (Approbation des comptes consolidés de l’exercice 2023) L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise des rapports du Conseil d’administration et des commissaires aux comptes, ainsi que des comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023 figurant dans le Document d’enregistrement universel 2023, approuve les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2023 tels qu’ils ont été établis et lui ont été présentés. Elle approuve également les opérations traduites dans les comptes consolidés ou mentionnées dans les rapports. Résolution 3 La résolution 3 est relative à l’affectation du résultat de l’exercice 2023. Comme indiqué dans le communiqué de la Société du 27 mars 2024, il est proposé de distribuer un dividende au titre de l’exercice 2023. Il est proposé d’affecter le solde au report à nouveau. TROISIÈME RÉSOLUTION (Affectation du résultat de l’exercice 2023 et fixation du dividende) L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir constaté que :

363 - le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2023 est un bénéfice net de 6.098.930,22 €, - la réserve légale s’élève à 10% du capital social, - le report à nouveau bénéficiaire est de 35.356.892,19 €, - en conséquence que le résultat distribuable ressort à 41.455.822,41 €, décide, sur la proposition du Conseil d’administration, d’affecter le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2023 comme suit : - à la distribution d’un dividende ordinaire de 1,00 € par action la somme globale de 2.262.830,00 € sur la base d’un nombre total de 2.262.830 actions composant le capital social - la somme de 3.836.100,22 € au compte report à nouveau, qui s’élèvera désormais à 39.192.992,41 €. Le dividende sera détaché de l’action sur le marché Euronext Paris le 10 juillet 2024 et payable en numéraire le 12 juillet 2024 sur les positions arrêtées le 11 juillet 2024 au soir. Dans l’hypothèse où, à la date de la mise en paiement, la Société détiendrait certaines de ses propres actions, la somme correspondant au montant du dividende qui n’aurait pas été versé au titre de ces actions sera affectée au report à nouveau. A titre informatif sur la base du nombre d’actions détenues par la Société au 31 mars 2024, le montant complémentaire affecté au report à nouveau s’élèverait à 159.454 €. L’intégralité du dividende est éligible à l’abattement de 40% mentionné au 2° du 3 de l’article 158 du Code général des impôts en cas d’option pour une imposition selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Conformément à l’article 243 bis du Code général des impôts, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes versés au titre des trois derniers exercices s’élevaient à : Exercice Type de titre Dividende versé Revenus distribués Eligibles à l’abattement fiscal de 40 % mentionné au 2° du 3 de l’article 158 du Code général des impôts Non éligibles à l’abattement fiscal de 40 % mentionné au 2° du 3 de l’article 158 du Code général des impôts 2022 Pour l’action 0 N/A N/A 2021 Pour l’action 0 N/A N/A Pour la part de fondateur 0 N/A N/A 2020 Pour l’action 0 N/A N/A Pour la part de fondateur 0 N/A N/A Résolution 4 Une convention dite réglementée a été autorisée par le Conseil d’administration au cours de l’exercice 2023. Il s’agit du rachat par EPC et EPC France de la participation d’EJB dans la société ADEX (95%). Cette convention a été soumise à l’approbation de l’assemblée générale du 28 juin 2023.

364 Il n’y a pas lieu d’approuver à nouveau les conventions réglementées autorisées et approuvées au cours d’exercices antérieurs qui ont été poursuivies au cours de l’exercice 2023. QUATRIÈME RÉSOLUTION (Approbation des conventions visées à l’article L. 225-38 et suivants du Code de commerce) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions visées aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce, prend acte qu’aucune convention autorisée en 2023 n’est mentionnée dans ce rapport. Résolutions 5 à 9 « Say on Pay » ex-ante Conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, les actionnaires sont appelés à approuver la politique de rémunération des mandataires sociaux. La 5 ème résolution porte sur la politique de rémunération du Président-Directeur Général au titre de l’exercice 2024. La 6 ème résolution porte sur la politique de rémunération des administrateurs au titre de l’exercice 2024. Ces politiques de rémunérations ont été arrêtées par le Conseil d’administration le 27 mars 2024. Elles sont décrites dans la section 13 du Document d’enregistrement universel 2023, section 13.1.1.2 pour les administrateurs et section 13.1.1.3 pour le Président-Directeur Général. « Say on Pay » ex-post Conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-34 I du Code de commerce, il vous est proposé d’approuver la rémunération et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2023 au Président Directeur Général (7 ème Résolution) et les informations relatives à la rémunération des administrateurs au titre des exercice 2022 et 2023 versés en 2023 (8 ème Résolution). Ces informations sont présentées dans la section 13.1.2 du Document d’enregistrement universel 2023. Le paiement de la rémunération variable du Président-Directeur Général est subordonné à l’approbation de la 7 ème résolution. Fixation de la rémunération globale maximum des administrateurs Conformément à la politique de rémunération approuvée en 2023 et renouvelée, il est proposé à l’assemblée générale de fixer la rémunération globale des administrateurs pour l’exercice en cours, afin que les administrateurs soient rémunérés l’année d’exercice de leurs fonctions et que ladite rémunération soit comptabilisée dans les charges d’exploitation de cet exercice. Comme cette rémunération globale n’a pas, en principe, lieu d’être révisée chaque année, il est proposé à l’assemblée de la fixer pour l’exercice en cours et les exercices ultérieurs jusqu’à nouvelle décision. Il est proposé à l’assemblée générale ordinaire du 26 juin 2024, de fixer la rémunération globale des administrateurs au titre de l’exercice 2024 à 64.000€ (9 ème résolution). Il est rappelé que la société Argos Wityu et les administrateurs qui lui sont affiliés (MM. Louis Godron, Thomas Ribéreau, et Mme Anna Karin Portunato) ont renoncé à percevoir une rémunération au titre de leurs fonctions d’administrateurs. CINQUIÈME RÉSOLUTION (Approbation de la politique de rémunération applicable aux dirigeants mandataires sociaux au titre de l’exercice 2024) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, établi en application du II de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux au titre de l’exercice 2024, telle que présentée dans le Document d’enregistrement universel 2023 section 13.1.1 « Politique de rémunération des mandataires sociaux » et plus spécifiquement à la sous-section 13.1.1.3 « Politique de rémunération du Président Directeur Général ».

365 SIXIÈME RÉSOLUTION (Approbation de la politique de rémunération des administrateurs au titre de l’exercice 2024) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport sur le gouvernement d’entreprise, établi en application du II de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération des administrateurs au titre de l’exercice 2024, telle que présentée dans le Document d’enregistrement universel 2023 section 13.1.1 « Politique de rémunération des mandataires sociaux » et plus spécifiquement à la sous-section 13.1.1.2 « Politique de rémunération des administrateurs ». SEPTIÈME RESOLUTION (Approbation des informations relatives à la rémunération et aux avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice 2023 à M. Olivier Obst, Président-Directeur Général) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, en application de l’article L. 22-10-34 I du Code de commerce, connaissance prise des informations relatives au Président-Directeur Général de la Société publiées en application du I de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce dans le Document d’enregistrement universel 2023, à la section 13 « Rémunération et avantages », et plus spécifiquement aux sous-sections 13.1.2 « Montant des rémunérations versées et avantages en nature octroyés aux membres des organes d’administration et de direction », 13.2 « Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages » et 13.3 « Ratios et tableau de comparaison », approuve les éléments composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués à Monsieur Olivier Obst, Président-Directeur Général, au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023. HUITIÈME RÉSOLUTION (Approbation des informations relatives à la rémunération des administrateurs au titre des exercices 2022 et 2023 versés en 2023) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, en application de l’article L. 22-10-34 I du Code de commerce, connaissance prise des informations relatives aux administrateurs publiées en application du I de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2023 dans le Document d’enregistrement universel 2023 à la section 13 « Rémunération et avantages », et plus spécifiquement aux sous-sections 13.1.2 « Montant des rémunérations versées et avantages en nature octroyés aux membres des organes d’administration et de direction », 13.2 « Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs aux fins du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages » et 13.3 « Ratios et tableau de comparaison », approuve les éléments relatifs à la rémunération des administrateurs au titre des exercices 2022 et 2023 versés en 2023. NEUVIÈME RÉSOLUTION (Fixation du montant global de la rémunération des administrateurs au titre de l’exercice 2024 à verser en 2024) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise de la section 13 « Rémunérations et avantages » du Document d’enregistrement universel 2023, fixe à 64.000 € le montant maximum de la somme à verser à l’ensemble des membres du Conseil d’administration pour rémunération de leurs services au titre de l’exercice 2024 et pour les exercices suivants jusqu’à nouvelle décision. Résolutions 10 à 13 Aux termes des résolutions 10 et 11, il vous est proposé de renouveler les mandats d’administrateur arrivant à expiration à l’issue de l’assemblée générale du 26 juin 2024, pour une durée de trois ans. Cela concerne Mme Veronika Peguilhan et Monsieur Thomas Ribéreau. Monsieur Patrick Jarrier a informé la Société qu’il démissionnait de son mandat d’administrateur à effet du 1 er juillet 2024. Il vous est ainsi proposé aux termes des résolutions 12 et 13 de prendre acte de sa démission et de désigner Madame Marie-Hélène Cartal pour le remplacer à compter du 1 er juillet 2024. S’agissant d’une première nomination, il est proposé, conformément à la pratique du Groupe, de la désigner pour une durée d’un an.

366 Les informations biographiques relatives à Madame Marie-Hélène Cartal figurent dans le Document d’enregistrement universel 2023. DIXIÈME RÉSOLUTION (Renouvellement du mandat d’administrateur de Madame Veronika Peguilhan) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, constatant que le mandat d’administrateur de Madame Veronika Peguilhan arrive à expiration ce jour, décide de renouveler son mandat pour une durée de trois ans, qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale ordinaire qui sera appelée à statuer en 2027 sur les comptes de l’exercice 2026. ONZIÈME RÉSOLUTION (Renouvellement du mandat d’administrateur de Monsieur Thomas Ribéreau) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, constatant que le mandat d’administrateur de Monsieur Thomas Ribéreau arrive à expiration ce jour, décide de renouveler son mandat pour une durée de trois ans, qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale ordinaire qui sera appelée à statuer en 2027 sur les comptes de l’exercice 2026. DOUZIÈME RÉSOLUTION (Prise d’acte de la démission de Monsieur Patrick Jarrier) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, prend acte que Monsieur Patrick Jarrier a informé la Société qu’il démissionnait de son mandat d’administrateur à effet du 1 er juillet 2024, sous la condition suspensive de la désignation de son successeur aux termes de la 13 ème résolution. TREIZIÈME RÉSOLUTION (Désignation de Madame Marie-Hélène Cartal) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, désigne Madame Marie-Hélène Cartal en qualité d’administrateur, en remplacement de Monsieur Patrick Jarrier, pour une durée d’un an à compter du 1 er juillet 2024, son mandat prenant fin à l’issue de l’assemblée générale ordinaire qui sera appelée à statuer en 2025 sur les comptes de l’exercice 2024. Résolution 14 Nous vous proposons de renouveler l’autorisation consentie au Conseil d’administration de procéder au rachat des actions de la Société dans le cadre d’un programme de rachat. Objectifs autorisés Comme la précédente, la présente autorisation pourrait être utilisée en vue des finalités suivantes, correspondant, soit à une pratique de marché admise par l’AMF, soit à un objectif prévu par l’article 5 du règlement (UE) n° 596/2014 sur les abus de marché, soit à un objectif mentionné par l’article L. 22-10-62 du Code de commerce : o Favoriser la liquidité du marché et la régularité des cotations des titres de capital de la Société et éviter des décalages de cours non justifiés par la tendance du marché. Ces opérations donnent lieu à déclaration et publicité auprès de l’AMF et du marché. o Attribuer ou céder des actions à des salariés ou aux dirigeants mandataires sociaux de la Société ou de sociétés liées, en France et/ou en dehors de France, notamment dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, du régime des options d’achat d’actions, ou par le biais d’un plan d’épargne d’entreprise ou d’un plan d’épargne Groupe, ou par voie d’attribution d’actions dans le cadre des dispositions légales et réglementaires françaises ou étrangères.

367 La mise en œuvre de cet objectif nécessitera d’obtenir de l’assemblée générale les autorisations nécessaires à la mise en place de plans d’options d’achat ou d’attribution gratuite d’actions, par exemple. C’est à ce moment-là que sera fixé le montant maximum d’actions consacré à ces attributions. o Conserver des actions et, le cas échéant, les remettre ultérieurement en paiement ou en échange dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport, conformément à la réglementation applicable. Conformément à la loi, les opérations de rachat d’actions pourront être effectuées à tout moment, y compris en période d’offre publique sur le capital de la Société. Il apparaît en effet important que la Société puisse, le cas échéant, même en période d’offre publique, racheter des actions propres en vue de réaliser les objectifs prévus par le programme de rachat. Plafond de l’autorisation : ● 10 % du capital (sous déduction des actions de la Société d’ores et déjà auto détenues) ● prix unitaire maximum de rachat : [•] euros ● prix maximum global : [•] euros Durée de l’autorisation : 18 mois. QUATORZIÈME RÉSOLUTION (Autorisation donnée au Conseil d’administration, pour une durée de dix-huit mois, à l’effet d’opérer sur les actions de la Société) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration : 1. autorise le Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions prévues par la loi et les statuts, à procéder ou faire procéder, en une ou plusieurs fois, aux époques qu’il déterminera, conformément aux dispositions des articles L. 22-10-62 et L. 225-210 du Code de commerce, du Règlement (UE) n° 596/2014 du Parlement Européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché et des articles 241-1 à 241-7 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers (AMF), à l’achat d’actions de la Société, dans la limite d’un nombre d’actions n’excédant pas, compte tenu des actions auto-détenues à la date de la présente Assemblée générale, 10% du capital de la Société à quelque moment que ce soit, ce pourcentage s’appliquant à un capital ajusté le cas échéant en fonction des opérations l’affectant postérieurement à la présente Assemblée générale, étant précisé que : a. s’agissant du cas particulier des actions rachetées dans le cadre d’un contrat de liquidité, le nombre d’actions prises pour le calcul de la limite de dix pour cent (10%) correspond au nombre d’actions achetées, déduction faite du nombre d’actions revendues pendant la durée de l’autorisation ; et b. le pourcentage de rachat maximum d’actions acquises par la Société en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d’opération de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport ne pourra excéder cinq pour cent (5 %) du capital social, à quelque moment que ce soit ; 2. décide que cette autorisation pourra être utilisée en vue des finalités suivantes, correspondant, soit à une pratique de marché admise par l’AMF, soit à un objectif prévu par l’article 5 du règlement (UE) n° 596/2014 sur les abus de marché, soit à un objectif mentionné par l’article L. 22-10-62 du Code de commerce : a. favoriser la liquidité du marché et la régularité des cotations des titres de capital de la Société, et éviter des décalages de cours non justifiés par la tendance du marché, par l’intermédiaire d’un prestataire de services d’investissement agissant de manière indépendante et dans le cadre d’un contrat de liquidité conformément à la pratique de marché admise par l’AMF, b. attribuer ou céder des actions à des salariés ou aux dirigeants mandataires sociaux de la Société ou de sociétés liées, en France et/ou en dehors de France, notamment dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, du régime des options d’achat d’actions, ou par le biais d’un plan d’épargne d’entreprise ou d’un plan d’épargne groupe, ou par voie

368 d’attribution d’actions dans le cadre des dispositions légales et réglementaires françaises ou étrangères, c. conserver des actions et, le cas échéant, les remettre ultérieurement en paiement ou en échange dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport, conformément à la réglementation applicable. 3. décide que l’acquisition, la cession, le transfert ou l’échange de ces actions pourront être effectués, en une ou plusieurs fois, dans le respect des règles édictées par l’AMF dans sa position- recommandation DOC-2017-04, sur tout marché ou hors marché, y compris sur les systèmes multilatéraux de négociation (MTF) ou via un “internalisateur” systématique, ou de gré à gré, par tous moyens, y compris par acquisition ou cession de blocs d’actions, par l’intermédiaire d’instruments financiers dérivés, et à tout moment, y compris en période d’offre publique portant sur les titres de la Société. La part du programme qui peut s’effectuer par négociation de blocs n’est pas limitée et pourra représenter la totalité du programme ; 4. décide que le prix d’achat par la Société de ses propres actions ne pourra dépasser [•] euros par action (hors frais d’acquisition), sous réserve des ajustements liés aux opérations sur le capital de la Société, étant entendu que la Société ne pourra pas acheter des actions à un prix supérieur à la plus élevée des deux valeurs suivantes : le dernier cours coté résultant de l’exécution d’une transaction à laquelle la Société n’aura pas été partie prenante ou l’offre d’achat indépendante en cours la plus élevée sur la plate-forme de négociation où l’achat aura été effectué. En cas d’augmentation de capital par incorporation de primes d’émission, bénéfices ou réserves et attribution gratuite d’actions, ainsi qu’en cas d’une division ou d’un regroupement de titres, le prix indiqué ci-dessus sera ajusté par un coefficient multiplicateur égal au rapport entre le nombre de titres composant le capital avant l’opération et le nombre de titres après l’opération ; 5. conformément à l’article R. 225-151 du Code de commerce, fixe à [•] euros le montant maximal global (hors frais d’acquisition) théorique affecté au programme de rachat d’actions, sur la base d’un nombre maximal théorique de [•] actions pouvant être acquises compte tenu du nombre d’actions auto-détenues au [•] 2023 ; 6. donne tous pouvoirs au Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions prévues par la loi, pour mettre en œuvre la présente autorisation, passer à tout moment (sauf en période d’offre publique portant sur les titres de la Société, tous ordres en bourse ou hors marché, affecter ou réaffecter les actions acquises aux différents objectifs poursuivis dans les conditions légales ou réglementaires applicables, conclure tous contrats de liquidité ou accords, notamment pour la tenue des registres d’achats et de ventes d’actions, effectuer toutes formalités, déclarations et communiqués auprès de tous organismes, et en particulier de l’Autorité des marchés financiers, des opérations effectuées en vertu de la présente résolution, fixer les conditions et modalités selon lesquelles seront assurées, s’il y a lieu, la préservation des droits et titulaires de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution d’actions de la Société et celle des bénéficiaires d’option en conformité avec les dispositions légales et réglementaires et, d’une manière générale, faire tout ce qui sera nécessaire pour l’exécution des décisions qui auront été prises par lui dans le cadre de la présente autorisation ; 7. prend acte que le Conseil d’administration devra informer l’assemblée générale des opérations réalisées, conformément à la réglementation applicable ; 8. fixe à dix-huit mois à compter du jour de la présente assemblée, la durée de validité de la présente autorisation qui prive d’effet, à hauteur des montants non utilisés, et remplace toute autorisation antérieure ayant le même objet dont celle donnée à la 16 ème résolution par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires de la Société du 28 juin 2023. Résolution 15 En application de la Directive (UE) 2022/2464 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 modifiant le règlement (UE) no 537/2014 et les directives 2004/109/CE, 2006/43/CE et 2013/34/UE en ce qui concerne la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises, transposée en droit français par l’ordonnance n°2023-1142 du 6 décembre 2023 et le décret n°2023-1394 du 30 décembre 2023, et plus particulièrement de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce (dans sa rédaction en vigueur à compter du 1 er janvier 2025), toute société

369 consolidante d’un grand groupe, au sens de l’article L. 230-2 du Code de commerce, devra, à compter de l’exercice ouvert à compter du 1 er janvier 2024, inclure des informations consolidées en matière de durabilité au sein d’une section distincte de son rapport sur la gestion du groupe. Les informations en matière de durabilité devront être certifiées par un commissaire aux comptes inscrit sur la liste mentionnée au II de l’article L. 821-13 du Code de commerce ou par un organisme tiers indépendant inscrit sur la liste mentionnée au I de l’article L. 822-3 du Code de commerce. En vertu des articles L. 821-40, L. 822-17 et L.822-20 du Code de commerce, l’organisme tiers indépendant en charge de la certification des informations en matière de durabilité est, comme le commissaire aux comptes, désigné par l’assemblée générale ordinaire pour une durée de 6 exercices. Toutefois, l’article 38 de l’Ordonnance précitée permet, par dérogation aux dispositions de l’article L. 822-20 du Code de commerce, que pour la première nomination pour l’exercice de la mission de certification des informations en matière de durabilité intervenant après l’entrée en vigueur de l’ordonnance, l’organisme tiers indépendant peut être désigné (i) soit pour la durée du mandat restant à courir au titre de la mission de certification des comptes (soit jusqu’à l’issue de l’assemblée générale statuant en 2027 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026) , (ii) soit pour un mandat de trois exercices ; dans cette hypothèse, à l’expiration du premier mandat, l’entité peut nommer l’organisme tiers indépendant soit pour un mandat de six ans, soit pour la durée du mandat restant à courir au titre de la mission de certification des comptes. Il est proposé à l’assemblée générale de désigner [•] en qualité d’organisme tiers indépendant chargé de la certification des informations en matière de durabilité pour une durée de 3 ans. QUINZIÈME RÉSOLUTION (Désignation de [•] en qualité d’organisme tiers indépendant en charge de la certification des informations en matière de durabilité) L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, décide de désigner [•] en qualité d’organisme tiers indépendant en charge de la certification des informations en matière de durabilité, pour une durée de 3 ans, soit jusqu’à l’issue de l’assemblée générale ordinaire qui sera appelée à statuer en 2027 sur les comptes de l’exercice 2026. SEIZIÈME RÉSOLUTION (Pouvoirs pour l’accomplissement des formalités) L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d’un extrait ou d’une copie des présentes à l’effet de procéder à toutes formalités légales de publicité, de dépôt et autres qu’il appartiendra.

370 24. TABLES DE CONCORDANCE 24.1 Table de concordance avec le Rapport de gestion Section DEU Renvoi page 1 – Situation et activité du Groupe Situation de la Société durant l’exercice écoulé et analyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et du Groupe, notamment de sa situation d’endettement, au regard du volume et de la complexité des affaires 7 / 8 46 et suivants 55 et suivants Indicateurs clefs de performance de nature financière 7 / 8 / 18 46 et suivants 55 et suivants 129 et suivants Indicateurs clefs de performance de nature non financière ayant trait à l’activité spécifique de la Société et du Groupe, notamment les informations relatives aux questions d’environnement et de personnel 5.7.4 / 22.1 / 22.2 41 257 et suivants 349 et suivants Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la date à laquelle le Rapport de gestion est établi 5.3.2 32 Identité des principaux actionnaires et détenteurs des droits de vote aux assemblées générales, et modifications intervenues au cours de l’exercice 16 115 et suivants Succursales existantes 6 42 et suivants Prises de participation significatives dans des sociétés ayant leur siège social sur le territoire français 6 42 et suivants Aliénations de participations croisées 6 42 et suivants Évolution prévisible de la situation de la Société et du Groupe et perspectives d’avenir 10 / 11 70 Activités en matière de recherche et de développement 7.1.2 51 Tableau faisant apparaître les résultats de la société au cours de chacun des cinq derniers exercices 7.3.1 53 Informations sur les délais de paiement des fournisseurs et des clients 7.3.2 54 Montant des prêts inter-entreprises consentis et déclaration du commissaire aux comptes 17.1 119 et suivants

371 Section DEU Renvoi page 2 – Contrôle interne et gestions des risques Description des principaux risques et incertitudes auxquels la Société est confrontée 3 10 et suivants Indications sur les risques financiers liés aux effets du changement climatique et la présentation des mesures que prend l’entreprise pour les réduire en mettant en œuvre une stratégie bas-carbone dans toutes les composantes de son activité 3 / 22.1 10 et suivants 257 et suivants Principales caractéristiques des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place, par la Société et par le Groupe, relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière 3 10 et suivants Indications sur les objectifs et la politique concernant la couverture de chaque catégorie principale de transactions et sur l’exposition aux risques de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie, ce qui inclut l’utilisation des instruments financiers 3 10 et suivants Dispositif anti-corruption 22 257 et suivants Plan de vigilance et compte-rendu de sa mise en œuvre effective - - 3 – Rapport sur le gouvernement d’entreprise A – Informations sur les rémunérations Politique de rémunération des mandataires sociaux 13 84 et suivants Rémunérations et avantages de toute natures versés durant l’exercice ou attribués au titre de l’exercice à chaque mandataire social 13 84 et suivants Proportion relative de la rémunération fixe et variable 13 84 et suivants Utilisation de la possibilité de demander la restitution d’une rémunération variable 13 84 et suivants Engagements de toute nature pris par la Société au bénéfice de ses mandataires sociaux, correspondant à des éléments de rémunération, des indemnités ou des avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la prise, de la cessation ou du changement de leurs fonctions ou postérieurement à l’exercice de celles-ci 13 84 et suivants Rémunération versée ou attribuée par une entreprise comprise dans le périmètre de consolidation au sens de l’article L. 233- 16 du code de commerce 13 84 et suivants Ratios entre le niveau de rémunération de chaque dirigeant mandataire social et les rémunérations moyenne et médiane des salariés de la Société 13 84 et suivants Évolution annuelle de la rémunération, des performances de la Société, de la rémunération moyenne des salariés de la Société et des ratios susvisés au cours des cinq exercices les plus récents 13 84 et suivants

372 Section DEU Renvoi page Explication de la manière dont la rémunération totale respecte la politique de rémunération adoptée, y compris dont elle contribue aux performances à long terme de la Société et de la manière dont les critères de performance ont été appliqués 13 84 et suivants Manière dont a été pris en compte le vote de la dernière assemblée générale ordinaire prévu au II de l’article L. 225- 100 (jusqu’au 31 décembre 2020) puis au I de l’article L. 22- 10-34 (à partir du 1er janvier 2021) du code de commerce 13 84 et suivants Écart par rapport à la procédure de mise en œuvre de la politique de rémunération et toute dérogation 13 84 et suivants Application des dispositions du second alinéa de l’article L. 225-45 du code de commerce (suspension du versement de la rémunération des administrateurs en cas de non-respect de la mixité du Conseil d’administration) 13 84 et suivants Attribution et conservation des options par les mandataires sociaux 13 84 et suivants Attribution et conservation d’actions gratuites aux dirigeants mandataires sociaux 13 84 et suivants B – Informations sur la gouvernance Liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute société par chacun des mandataires durant l’exercice 12.1.3 76 et suivants Conventions conclues entre un dirigeant ou un actionnaire significatif et une filiale 17 119 et suivants Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’assemblée générale en matière d’augmentations de capital 19.1.5 250 Modalités d’exercice de la direction générale 12.1.1 71 Composition, conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil 12.1.2 71 et suivants Application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil 12.1.2.3 75 et suivants Éventuelles limitations que le Conseil apporte aux pouvoirs du Directeur Général 12.1.2.3 75 et suivants Référence à un code de gouvernement d’entreprise et application du principe « comply or explain » 14.5 107 et suivants Modalités particulières de participation des actionnaires à l’assemblée générale 19.2.2 252 et suivants Procédure d’évaluation des conventions courantes - Mise en œuvre 17.2.1 121 et suivants Informations susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange : - Structure du capital de la société ; 16 115 et suivants

373 Section DEU Renvoi page - Restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote et aux transferts d’actions, ou clauses des conventions portées à la connaissance de la Société en application de l’article L. 233-11 du code de commerce ; 19.2 251 et suivants - Participations directes ou indirectes dans le capital de la Société dont elle a connaissance en vertu des articles L. 233-7 et L. 233-12 du code de commerce ; 16.1 115 et suivants - Liste des détenteurs de tout titre comportant des droits de contrôle spéciaux et la description de ceux-ci - mécanismes de contrôle prévus dans un éventuel système d'actionnariat du personnel, quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier ; 16.2 117 - Accords entre actionnaires dont la Société a connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au transfert d’actions et à l’exercice des droits de vote ; Néant - - Règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d’administration ainsi qu'à la modification des statuts de la société ; 12.1.2.3 75 et suivants - Pouvoirs du Conseil d’administration, en particulier en ce qui concerne l’émission ou le rachat d’actions ; 12.1.2.3 75 et suivants - Accords conclus par la Société qui sont modifiés ou prennent fin en cas de changement de contrôle de la Société, sauf si cette divulgation, hors les cas d’obligation légale de divulgation, porterait gravement atteinte à ses intérêts ; 16.4 118 - Accords prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil d’administration ou les salariés, s'ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d’une offre publique d’achat ou d’échange. 13.1.1.3 87 et suivants Observations du Conseil de surveillance sur le rapport du Directoire et sur les comptes de l’exercice Néant - 4 – Actionnariat et capital Structure, évolution du capital de la Société et franchissement des seuils 16.1 115 et suivants Acquisition et cession par la Société de ses propres actions 19.1.3 248 et suivants État de la participation des salariés au capital social au dernier jour de l’exercice (proportion du capital représentée) 15.3 114 Mention des ajustements éventuels pour les titres donnant accès au capital en cas de rachats d’actions ou d’opérations financières 19.1.3 248 et suivants Informations sur les opérations des dirigeants et personnes liées sur les titres de la Société 12 / 13 71 et suivants

374 Section DEU Renvoi page 84 et suivants Montants des dividendes qui ont été mis en distribution au titre des trois exercices précédents 18.5.4 245 5 – Déclaration de performance extra-financière Modèle d’affaires ou modèle commercial (Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, I du code de commerce) 22.1 – B.3.1 270 et suivants Description des principaux risques liés à l’activité de la Société ou du Groupe, y compris, lorsque cela s’avère pertinent et proportionné, les risques créés par les relations d’affaires, les produits ou les services (Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, I. 1° du code de commerce) 22.1 – B.4 277 et suivants Informations sur les effets de l’activité quant au respect des droits de l’homme et à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, et la manière dont la Société ou le Groupe prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité (description des politiques appliquées et procédures de diligence raisonnable mises en œuvres pour prévenir, identifier et atténuer les principaux risques liés à l’activité de la Société ou du Groupe) (Articles L. 225-102-1, III, L. 22-10-36 et R. 22-10-29, R. 225-104 et R. 225- 105, I. 2° du code de commerce) 22.1 – C.1 à C.4 282 et suivants Résultats des politiques appliquées par la Société ou le Groupe, incluant des indicateurs clés de performance (Articles L. 225-102- 1 et R. 225-105, I. 3° du code de commerce) 22.1 – D.1 320 et suivants Informations sociales (emploi, organisation du travail, santé et sécurité, relations sociales, formation, égalité de traitement) (Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, II. A. 1° du code de commerce) 22.1 – C.2 292 et suivants Informations environnementales (politique générale en matière environnementale, pollution, économie circulaire, changement climatique, protection de la biodiversité) (Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, II. A. 2° du code de commerce) 22.1 – C.4 305 et suivants Informations sociétales (engagements sociétaux en faveur du développement durable, sous-traitance et fournisseurs, loyauté des pratiques) (Articles L. 225-102-1 et R. 225-105, II. A. 3° du code de commerce) 22.1 – C.1 282 et suivants Informations relatives à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale (Articles L. 225-102-1, L. 22-10-36 et R. 22-10-29 et R. 225-105, II. B. 1° du code de commerce) 22.1 – C.1.3 289 et suivants Informations relatives aux actions en faveur des droits de l’homme (Articles L. 225-102-1, L. 22-10-36 et R. 22-10-29 et R. 225-105, II. B. 2° du code de commerce) 22.1 – C.4.6 318 et suivants Informations spécifiques : - politique de prévention du risque d’accident technologique menée par la Société ; 22.1 – C.3.2 303 et suivants

375 Section DEU Renvoi page - capacité de la Société à couvrir sa responsabilité civile vis-à-vis des biens et des personnes du fait de l’exploitation de telles installations ; - moyens prévus par la Société pour assurer la gestion de l’indemnisation des victimes en cas d’accident technologique engageant sa responsabilité. Accords collectifs conclus dans l’entreprise et leurs impacts sur la performance économique de l’entreprise ainsi que sur les conditions de travail des salariés (Articles L. 225-102-1, III et R. 225- 105 du code de commerce) 22.1 – C.2.1 292 et suivants Attestation de l’organisme tiers indépendant sur les informations présentes dans la DPEF (Articles L. 225-102-1, III et R. 225- 105- 2 du code de commerce) 22.3 353 et suivants 6. Autres informations Informations fiscales complémentaires Néant - Injonctions ou sanctions pécuniaires pour des pratiques anticoncurrentiels Néant - 24.2 Table de concordance avec le rapport financier annuel N° Informations requises Sections 1. Comptes sociaux annuels 18.1.6.2 2. Comptes consolidés 18.1.6.1 3. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 18.3.1.1 4. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes sociaux 18.3.1.2 5. Rapport de gestion à l’assemblée générale 24.1 6. Rapport sur le gouvernement d’entreprise 24.1 7. Déclaration des personnes responsables du rapport financier annuel 1.2