Le document d’enregistrement universel a été déposé le 13 décembre 2024 auprès de l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement.
Le document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au document d’enregistrement universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au règlement (UE) 2017/1129.
En application du règlement (UE) n° 2017/1129, le présent document incorpore par référence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invité à se reporter :
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Les deux documents d’enregistrement universel ci-dessus cités sont disponibles sur les sites Internet de la Société www.derichebourg.com, ou de l’Autorité des marchés financiers, www.amf-france.org.
Le groupe Derichebourg est un opérateur de référence, au plan international, du recyclage des déchets, principalement métalliques, et des services aux collectivités.
L’offre de Derichebourg couvre la filière du recyclage des déchets ferreux et non ferreux, depuis la collecte jusqu’à la valorisation, et différentes prestations de collecte des déchets ménagers pour le compte des collectivités.
Le métier historique de l'activité Recyclage est d’assurer la valorisation de déchets ferreux et non ferreux à dominante métallique des produits arrivés en fin de vie, en les valorisant par des traitements appropriés, sous la forme de matières premières issues du recyclage. Cette activité est devenue un maillon essentiel de la politique de protection de l’environnement à l’échelon international. Cette activité connaît une certaine cyclicité, liée à celles des secteurs de la sidérurgie et de la métallurgie, qui sont les secteurs consommateurs des produits vendus par le Groupe. Depuis le milieu des années 2000, la volonté d’adjoindre au Recyclage une activité plus résiliente s’était traduite par l’acquisition des activités Multiservices, telle que la propreté, l’intérim, l’énergie et les services aéronautique externalisés. En avril 2023, la division Multiservices a été apportée à Elior Group et rémunérée par l’émission de nouvelles actions de ce Français de la restauration collective et des services aux entreprises, portant la détention de Derichebourg à 48,31 %. À la suite de l’augmentation de capital d’Elior Group intervenue le 8 avril 2024 par émission de 741 520 actions nouvelles, relative à son plan d’attribution d’actions gratuites de 2021, la participation du groupe Derichebourg a été abaissée à 48,17 %.
Chiffre d’affaires par activité | 2024 | 2023 (1) | Variation | ||
---|---|---|---|---|---|
en M€ | en % | en M€ | en % | ||
Recyclage | 3 413 | 95 % | 3 437 | 95 % | (0,7) % |
Services aux collectivités | 192 | 5 % | 183 | 5 % | 5,1 % |
Holding | 1 | NA | 1 | NA | NA |
Total | 3 606 | 100 % | 3 621 | 100 % | (0,4) % |
|
Chiffre d’affaires par zone géographique | 2024 | 2023 | Variation | ||
en M€ | en % | en M€ | en % | ||
France | 2 512 | 70 % | 2 541 | 70 % | (1,1) % |
Autres pays européens | 877 | 24 % | 872 | 24 % | + 0,6 % |
Continent américain | 217 | 6 % | 209 | 6 % | + 3,8 % |
Total | 3 606 | 100 % | 3 621 | 100 % | (0,4) % |
Les données publiées correspondent aux pays d’implantation des filiales. La ventilation du chiffre d'affaires par pays de destination pour l'activité Recyclage est présentée en 1.2.2.
Depuis 1956, le métier de Derichebourg Environnement est d’assurer la collecte, le tri, le recyclage et la valorisation des métaux ferreux et non ferreux contenus dans les biens de consommation arrivés en fin de vie (automobiles, déchets d’équipement électriques et électroniques, etc.), dans les matières de récupération (démolitions industrielles, par exemple) et dans les chutes neuves industrielles du processus de transformation des métaux (chutes de fabrication).
Le marché du recyclage des ferrailles est à l’interface d’un marché amont, constitué par l’offre de déchets et d’un marché aval, constitué par les besoins des aciéries.
Le marché des ferrailles est estimé à environ 700 millions de tonnes par an (source BIR), dont 500 millions sont accessibles aux sociétés de recyclage, le solde étant constitué de chutes sidérurgiques, recyclées en interne.
Les facteurs suivants affectent le marché des ferrailles :
Source : Worldsteel Association.
La production mondiale d’acier a atteint un point haut en 2021 (1 951 millions de tonnes) et recule légèrement depuis. En 2023, elle était de 1 892 millions de tonnes. La Chine représente à elle seule 54 % de la production mondiale. Dans le même temps, la capacité installée de production continue de progresser (2 500 millions de tonnes environ). L’industrie est confrontée à des surcapacités, principalement en Chine.
La filière haut-fourneau consomme du minerai de fer, du coke sidérurgique, et une petite proportion de ferrailles (10-15 %), qui permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre. La filière électrique consomme presque exclusivement des ferrailles.
En théorie, les deux filières permettent de produire tous les types d’acier. En pratique, l’acier issu de la filière électrique est utilisé pour produire les aciers longs et les armatures. Les coils (bobines d’acier plat) sont en majorité fabriqués à partir de la filière haut-fourneau.
Source : Worldsteel Association & Bureau of International Recycling (BIR).
On constate dans le graphique précédent que la part de l’acier issu de la filière électrique a tendance à progresser année après année, régulièrement dans les pays hors Chine. Les avantages concurrentiels de l’acier issu de la filière électrique sont les suivants :
En contrepartie, la filière haut-fourneau bénéficie en général d’un coût de production à la tonne plus faible.
La part de l’acier issu de la filière électrique est détaillée dans le graphique suivant :
Source : Worldsteel Association.
Le marché des ferrailles est également sensible aux flux du commerce international de l’acier et des ferrailles.
L’intensité des exportations chinoises et turques d’acier influence significativement le marché de l’acier européen, et par conséquent son besoin en ferrailles. À compter de mi-2016, la Chine a fortement réduit ses exportations d’acier vers l’Europe, à cause de sa forte demande intérieure, ce qui a permis aux aciéristes européens et turcs d’améliorer leur production et leurs ventes sur leur marché de proximité. Les clients européens du Groupe, et indirectement le Groupe, ont bénéficié de cette situation. Depuis mi-2022, ces exportations d’acier chinois ont de nouveau augmenté, sous l’effet d’une baisse de la demande intérieure, et d’une stabilité de la production, excédentaire. Les semi-produits chinois sont moins chers que ceux fabriqués en Turquie ou en Europe. Les exportations d’acier chinois sont passées de 51 millions de tonnes en 2022 à 83 millions de tonnes en 2023, elles représentent 22 % des exportations mondiales. Ces exportations concurrencent les aciéristes européens sur leurs propres marchés, et donc les principaux clients du Groupe en volume.
La Turquie constitue le principal importateur mondial de ferrailles (elle produit 34 Mt d’acier (2023), à 72 % d’origine filière électrique, avec un gisement local insuffisant, et importe 20-25 Mt/an de ferrailles, soit un quart du commerce mondial). À la différence des marchés domestiques, où les négociations de prix avec les aciéries sont mensuelles, le marché turc achète au marché spot des navires (jusqu’à 40 000 t). L’évolution des prix turcs se répercute donc dans les zones d’approvisionnement que sont les États-Unis et l’Europe, qui sont eux excédentaires en ferrailles. La situation économique en Turquie est également un facteur d’influence pour le marché des ferrailles.
Ces dernières décennies, la globalisation et la libéralisation du commerce international s’étaient traduites par une quasi-disparition des droits de douane. En conséquence, c’est la demande marginale qui influençait les prix mondiaux. Depuis le printemps 2018, la donne a changé, avec l’instauration de droits de douane de la part des États-Unis sur la majorité des importations d’acier.
Le marché du recyclage des ferrailles est perçu comme relativement volatil, dans la mesure où l’évolution des prix et celle des volumes se combinent souvent : une demande accrue en ferrailles de la part des aciéristes induira une rareté sur les tonnes supplémentaires recherchées, et une pression à la hausse sur les prix. Inversement en cas de diminution.
Le tableau ci-dessous résume l’évolution du prix de la ferraille broyée (E40) au cours des dernières années :
Source : Derichebourg.
Les biens de consommation arrivés en fin de vie (80 % environ, y compris les démolitions industrielles) et les chutes de production dans la transformation de l’acier (20 % environ) constituent les approvisionnements des collecteurs de ferrailles. Le niveau de l’activité économique générale influence donc le gisement de ferrailles disponibles.
Pour le groupe Derichebourg, la répartition des entrées sur les centres de reyclage par type de fournisseur est la suivante :
Source : Derichebourg. Le graphe inclut les achats de ferrailles et métaux non-ferreux
Les acteurs du recyclage des ferrailles sont souvent les mêmes que ceux des métaux non ferreux. Les volumes de métaux non ferreux traités par les récupérateurs sont beaucoup plus faibles (souvent 1 pour 10) que ceux des ferrailles. Par contre, les prix unitaires sont beaucoup plus élevés, ainsi que les marges unitaires.
Le tonnage collecté en France par les acteurs de la filière MNF est de 1,78 million de tonnes (chiffres 2023).
Sur le marché français (68 % des tonnes collectées par le Groupe), la répartition des métaux non ferreux vendus par la profession est la suivante :
Source : Federec, chiffres clés du recyclage, 2023.
Les MNF à recycler se trouvent essentiellement dans les déchets issus du bâtiment, les emballages, les automobiles et l’équipement industriel. Les industries consommatrices sont essentiellement la fonderie, l’affinerie et autres industries lourdes.
Le recyclage de produits en fin de vie sera de plus en plus incontournable puisqu’il est la seule source de métal non ferreux secondaire, alors que la ressource primaire s’amenuise. Plusieurs autres facteurs favorisent aussi le développement du recyclage des métaux non ferreux. D’une part, la production de minerai primaire est inexistante dans plusieurs régions géographiques. Les produits recyclés sont donc la seule « mine de surface » disponible, et de plus, renouvelable ; dans tous les cas, la réutilisation des produits de récupération permet d’économiser des matières premières, d'éviter des émissions de CO2 et d'économiser de l'énergie par rapport à la production de la même quantité de métal par la filière primaire.
L’économie d’énergie par rapport à la production de métal primaire est de l’ordre de 60 à 80 % pour le cuivre, de 90 à 98 % pour l’aluminium, un avantage compétitif certain dans un contexte de prix de l’énergie élevée et de contraintes en termes d’émissions de gaz à effet de serre de plus en plus fortes.
Cependant, les économies sur la production sont compensées partiellement par des coûts de collecte ou des contraintes environnementales pour les pays industrialisés ; ces limites sont moins contraignantes dans les pays émergents qui utilisent de plus en plus ce mode de production et qui importent les produits de récupération.
La seule récupération des produits en fin de vie représente environ 35 % de la production des métaux non ferreux dans le monde (source Bureau International du Recyclage). La demande mondiale de métaux non ferreux est fortement corrélée à l’évolution de l’indice de la production industrielle mondiale.
Une inflexion importante s’est produite en 2018, avec la décision de la Chine de publier des cahiers des charges très stricts sur le taux d’impureté contenu dans 19 classes de produits (dont les métaux non ferreux) afin de pouvoir être importés en Chine. Ces taux maximums sont en pratique très difficiles à atteindre, et le volume d’importations chinoises a significativement diminué à partir du printemps 2018. En conséquence, les volumes précédemment consommés par la Chine se sont reportés sur d’autres marchés, entraînant une pression baissière sur les prix des différents métaux non ferreux. La hausse des prix des différents métaux non ferreux, initiée lors de la reprise d’activité en sortie de crise Covid en 2021, s’est amplifiée début 2022 avec le début de la guerre en Ukraine et les craintes sur l’approvisionnement en métaux qui s’en sont suivies, avant de baisser significativement depuis, à cause des anticipations économiques baissières. Les graphiques suivants récapitulent l’évolution des prix des différents métaux.
Depuis le 1er janvier 2021, la Chine a sorti du statut de déchet les plus belles qualités de métaux non ferreux (grenailles de cuivre notamment) et accepte de nouveau des importations de ces produits. Par contre, elle n'importe presque plus de déchets solides, qui se reportent vers d'autres marchés (Inde, Malaisie, Vietnam...).
L’Union européenne a publié en 2024 un nouveau règlement relatif aux exportations de déchets, applicable pour les métaux à partir de 2027, qui modifiera et durcira les règles d’exportations hors OCDE, sans toutefois les rendre impossibles.
Il convient de noter que ces courbes, en particulier celles du cuivre et du nickel, reflètent imparfaitement l’évolution des prix de vente du Groupe, qui sont certes basés sur les cours du LME, mais qui prennent également en compte une décote pour le métal secondaire. Cette décote évolue en fonction des conditions de marché. Concernant l’acier inoxydable (dont la majorité de la valeur est constituée par le nickel allié), de plus en plus de clients demandent des prix qui ne prennent plus en compte l’évolution quotidienne du nickel.
L’activité Recyclage du Groupe est présente dans dix pays, avec une part prépondérante de son activité réalisée physiquement en France. Le tableau ci-dessous détaille la répartition des achats par pays (ferrailles et métaux non ferreux).
Le Groupe opère sur 268 centres de recyclage, dont 207 en France.
Cette activité emploie environ 4 000 collaborateurs.
Dans cette activité, les éléments qui différencient le Groupe de ses compétiteurs sont les suivants :
Le Groupe a traité 4 418,6 milliers de tonnes de ferrailles au cours de l’exercice, soit une diminution de 5,7 % par rapport à l’exercice précédent.
En France, le Groupe dispose du maillage le plus important de la profession (207 sites). Comme le transport représente une part importante du coût des déchets entrant sur site, cette proximité du lieu de production des déchets est stratégique.
Avec ses 48 broyeurs-déchiqueteurs, dont 28 broyeurs VHU et 109 presses-cisailles en activité, Derichebourg Environnement prépare les ferrailles pour produire des matières répondant à des normes élevées de qualité : élimination des impuretés, respect des spécifications et calibrage des lots. Les produits ainsi valorisés sont essentiellement destinés aux aciéries électriques, fonderies et convertisseurs dans la filière des produits aciers longs.
Une fois préparées et triées, les tonnes sont commercialisées auprès d’aciéristes domestiques ou à la grande exportation (15 % des volumes environ) lorsque le Groupe est proche de zones portuaires.
Le tableau ci-dessous présente les principales zones de destination des ferrailles du Groupe :
Le Groupe s’efforce de limiter ses stocks (15 jours d’activité environ), afin de ne pas être trop exposé aux variations de prix des ferrailles.
Le Groupe n’exploite pas d’aciérie.
L’activité broyage du Groupe génère des résidus de broyage (mélange de mousses, plastique, verre, bois, etc.) qui ne peuvent être commercialisés en l’état. Le Groupe mène plusieurs actions de développement afin d’améliorer constamment le taux de valorisation (énergie ou matière) et de limiter les volumes envoyés en centre d’enfouissement, qui se sont élevés à environ 335 900 tonnes en 2024 (périmètre Europe hors Roumanie). Un des axes stratégiques est de préparer des combustibles solides de récupération à partir de ces résidus, qui pourront être consommés par les cimentiers, et réduire ainsi les mises en décharge, en cohérence avec la politique environnementale.
La répartition du chiffre d’affaires par métal est la suivante :
Comparé à ses concurrents, le Groupe traite un volume relatif de métaux non ferreux plus important. Disposer d’une forte part de marché sur les métaux non ferreux est une caractéristique historique du Groupe. Cela s’explique par la diversité des flux traités :
Au cours de l’exercice 2023/2024, le Groupe a traité 695,1 milliers de tonnes de métaux non ferreux, volume quasiment stable par rapport à l’exercice précédent.
Le tableau ci-dessous détaille les ventes de métaux non ferreux (y compris déchets d’acier inoxydable) par pays de destination :
Le Groupe réalise également des prestations de services (169 M€/an), dans les domaines suivants :
Dans le cadre de la mise en œuvre de la directive relative à la responsabilité élargie des producteurs, la France a choisi de confier la responsabilité de la collecte et du traitement des biens mis sur le marché dans 15 filières à des éco-organismes. Le groupe Derichebourg s’est positionné depuis la création de ces filières auprès des éco-organismes en charge des DEEE, principalement sur les activités de traitement. Le Groupe traite 376 000 tonnes par an de DEEE sur 13 sites. Le Groupe a choisi de n'être présent que sur deux flux de DEEE sur cinq :
Derichebourg accompagne les éco-organismes dans l’atteinte de leurs objectifs de progression des volumes collectés et valorisés. Au cours de l'exercice 2023, le Groupe a initié plusieurs investissements pour traiter de nouveaux flux de DEEE (réfrigérateurs, ballons d'eau chaude).
Le flux de traitement des DEEE est un flux en croissance régulière.
Au cours de l’exercice 2024-2025, Derichebourg Environnement inaugurera à Bonneuil-sur-Marne la première ligne spécialisée dans le traitement des ballons d’eau chaude, qui sont composés de mousses incluant des gaz à fort pouvoir d’émissions de gaz à effet de serre.
Le groupe Derichebourg dispose en France d’un réseau de plus de 400 centres démolisseurs (internes ou correspondants tiers) agréés, ce qui place le Groupe en position favorable pour signer les contrats-cadres avec les constructeurs et importateurs.
Le paragraphe 5.1.1 Faits significatifs du rapport d’activité détaille les évolutions réglementaires en cours dans cette filière, et les conséquences qu’elles pourraient avoir pour le groupe.
Le Groupe réalise à façon des prestations de services, du type préparation de ferrailles bouletées utilisées comme chutes refroidissantes.
Le Groupe fait bénéficier ses clients de son maillage territorial pour proposer des activités de collecte et tri de déchets industriels banals, de papiers et de cartons. La filiale Revival exploite à Noisy-le-Sec, en région parisienne, un site d’une capacité de traitement de 88 000 t/an, avec une insertion soignée dans le paysage urbain.
L’activité Recyclage du Groupe est fortement consommatrice de matériels : broyeurs, cisailles, inducteurs, matériels de collecte, de tri, et les infrastructures qui les accompagnent : terrains, dallages béton, raccordements électriques.
La stratégie du Groupe est d’être propriétaire ou bénéficiaire économique des actifs de long terme qu’il utilise régulièrement.
Le tableau ci-dessous détaille les principales familles d’actifs et matériels utilisés dans l’activité Recyclage :
Famille | Nombre et commentaires |
---|---|
Terrains | 730 hectares en propriété, et exploités |
Broyeurs | 48 broyeurs en activité |
Cisailles | 109 cisailles en activité |
Grues fixes | 88 grues fixes, presque toutes électriques |
Camions | 706 camions, avec une politique de renouvellement aux dernières normes environnementales |
Le tableau ci-dessous détaille la valeur comptable de ces actifs :
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|
Valeurs brutes | 2 651 | 2 576 |
Amortissements cumulés | (1 575) | (1 503) |
Valeur nette | 1 076 | 1 073 |
NB : Les chiffres ci-dessus intègrent également la valeur des immobilisations appartenant à des entités affectées à l’activité Holding, propriétaires de terrains exploités par l’activité Recyclage. Les chiffres ci-dessus incluent également les droits d'utilisation d'actifs. |
Le groupe Derichebourg privilégie, lorsque cela est possible, l’acquisition des terrains sur lesquels il réalise les prestations de recyclage. Le Groupe est propriétaire, notamment via Derichebourg Immobilier et ses filiales, ainsi que les filiales d’Ecore, de plus de 730 hectares de terrains exploités par l’activité Recyclage. Compte tenu de l’ancienneté de détention de certains terrains, il peut exister des plus-values sur ces terrains par rapport à leur coût historique. Lors de la transition aux normes IFRS, la valeur de marché des terrains au 1er janvier 2004 a été considérée comme coût présumé pour certains terrains. Un écart (net d’impôts différés) de 41 M€ est intégré aux capitaux propres et aux immobilisations corporelles.
L’activité Recyclage du Groupe poursuit ses efforts afin d’accroître le taux de valorisation des biens et produits de consommation arrivés en fin de vie. Un des objectifs est de parvenir à valoriser, sous forme soit de matière soit d’énergie, tout ou partie des résidus de broyage. L’objectif est de diminuer de 20 % prochainement les volumes mis en enfouissement (à volume égal traité par les broyeurs).
Des filières pérennes ont été développées sur les pneumatiques usagés, certains types de plastiques, et une fraction des résidus de broyage préparée en combustible de substitution.
D’ores et déjà, Derichebourg valorise 8,6 % (vs. 7 % en 2023) de ses résidus de broyage (périmètre Europe) sous forme de combustibles solides de récupération.
Expert de la propreté, le Groupe Derichebourg offre aux collectivités une gamme de prestations qui s’articulent autour de trois axes :
La maîtrise de la gestion des déchets ménagers et du nettoyage urbain constitue un enjeu majeur pour les collectivités. Elle conditionne l’amélioration du cadre de vie et le respect des obligations économiques, sociales et environnementales qui pèsent de plus en plus lourdement sur elles. Poly-Environnement (France) et Derichebourg Canada assurent la collecte de tous les types de déchets ménagers (emballages, papiers, cartons, verre, déchets verts, déchets alimentaires, encombrants, ordures ménagères résiduelles) et selon toutes les modalités de collecte existantes (porte-à-porte et apport volontaire). Ces filiales assurent également la gestion de centres de tri d’emballages ménagers ainsi que le transfert de déchets vers les centres de traitement et de valorisation. Poly-Environnement propose enfin aux collectivités de prendre en charge toutes les prestations en lien avec la propreté urbaine (balayage manuel, balayage et lavage mécanisés, nettoyage des sols souillés, gestion des corbeilles publiques et des conteneurs, enlèvement des graffitis, enlèvement des dépôts sauvages…).
À titre d’exemple, Poly-Environnement, au travers de ses filiales, assure la collecte en porte-à-porte des déchets ménagers et assimilés dans six des dix arrondissements de la ville de Paris confiés à des opérateurs privés (1er, 3e, 4e, 7e, 10e et 18e arrondissements).
Les contrats (marchés publics) sont le plus souvent d’une durée de cinq à sept ans. Il est fréquent que les collectivités demandent du matériel neuf lors du renouvellement des marchés.
Le Groupe se positionne sur des appels d’offres qui accordent une part suffisante à la note technique et permettent ainsi de valoriser la qualité du service et les moyens déployés par le soumissionnaire, afin d’obtenir une rentabilité des capitaux employés.
Historiquement détenues par Derichebourg Multiservices, les entités Poly-Environnement et ses filiales ont été transférées à Derichebourg SA préalablement à l’apport de la division Multiservices au groupe Elior en avril 2023.
Cette activité emploie environ 1 600 collaborateurs.
Le marché de la collecte et du traitement des déchets représentait 35 921 M€ en France en 2018 (source : Etude Xerfi), ce qui positionne la France au second rang européen derrière l’Allemagne (44 270 M€).
Le CA moyen par entreprise française du secteur était de 7,8 M€ en 2018 contre 4,9 M€ pour les entreprises allemandes.
Collectes en porte-à-porte
Les équipes collectent en France et au Canada, tout type de déchets ménagers et assimilés (emballages, papiers, verres, déchets alimentaires, déchets végétaux, encombrants…) pour le compte des collectivités. Elles interviennent aussi bien en zone urbaine dense qu’en zone rurale. Pour réaliser ces prestations, les équipes utilisent des bennes à ordures ménagères (BOM) mono ou bi-compartimentées, renforcées ou non pour la collecte des encombrants, d’un poids total autorisé en charge (PTAC) compris entre 3,5 et 26 tonnes. Elles utilisent également différents équipements adaptés aux besoins du service, tels que des lève-conteneurs (manuels ou automatiques), des systèmes informatiques embarqués, etc.
Collectes de proximité en points d’apport volontaire
Derichebourg propose aux collectivités une prestation de collecte de colonnes enterrées, semi-enterrées et aériennes, pour tous les types de déchets (emballages ménagers, papiers-cartons, verres, ordures ménagères résiduelles). La collecte s’accompagne généralement de prestations de maintenance et lavage de ces colonnes. La collecte des points d’apport volontaire est réalisée avec des véhicules ampliroll-grues, des bennes à chargement latéral, des BOM grues et des bennes grues robotisées.
Nettoyage urbain
Les prestations de propreté urbaine réalisées par le groupe Derichebourg sont constituées de travaux variés tels que le balayage et lavage mécanisé et/ou manuel, le nettoyage des marchés alimentaires ou espaces verts, le ramassage des feuilles ou le désherbage des voiries, ou encore la viabilité hivernale (salage et déneigement).
Gestion des déchèteries
Le groupe Derichebourg est en mesure d’assurer l’intégralité des fonctions rattachées à la gestion des déchèteries. Ainsi, nous réalisons les différentes missions de « hauts de quai », qu’il s’agisse de l’accueil et l’accompagnement des usagers, la gestion des badges d’entrée sur site, l’entretien et le gardiennage du site ou encore l’aménagement et la gestion des espaces verts. Le Groupe est également en mesure de fournir les prestations des « bas de quai », telles que la mise à disposition des contenants, la compaction des bennes, la planification et le transport des déchets vers les filières de valorisation.
Gestion des centres de tri et quais de transfert
Derichebourg propose des solutions clés en main pour les centres de tri, allant de la conception, à la construction puis à l’exploitation des installations. Derichebourg assure également l’exploitation de quais de transfert, qu’il s’agisse de la gestion du site (maintenance et propreté), de la réception des apports et du rechargement des déchets dans des contenants de grande capacité avant évacuation vers les centres de valorisation. Ces opérations permettent ainsi d’optimiser le coût du transport et l’empreinte environnementale associée.
L’activité Services aux collectivités réalise 192 M€ de chiffre d’affaires sur l’exercice 2024, soit une progression de + 5,1 %.
Les critères environnementaux sont de plus en plus importants pour les collectivités, dont les pratiques ont beaucoup évolué au cours des dernières années. Les contraintes environnementales et écologiques sont devenues un des premiers critères de décision des élus locaux dans le choix des prestataires. Les prestataires des collectivités doivent donc s’efforcer à améliorer leur offre en termes de consommation énergétique et d’énergie verte.
Pour le groupe Derichebourg, cette évolution se traduit notamment par une modification dans la motorisation des véhicules utilisés pour accomplir les missions :
Les investissements dans ces transports propres sont aujourd’hui une nécessité pour la société afin de continuer à remporter les appels d’offres auprès des collectivités.
La flotte de véhicules de services et de fonction (hors poids lourds, camions, etc.) est également en pleine transition : elle est désormais composée à 56 % de véhicules électriques et à 20 % de véhicules hybrides.
Poly-Environnement a lancé en 2020 le projet LOTUS ayant pour objectif de favoriser l’intégration de publics éloignés de l’emploi. Ce projet, soutenu par le ministère du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion et mis en place par Humando Compétences, vise à favoriser l’intégration de réfugiés par le biais de parcours qualifiants au métier de « Mécanicien réparateur de véhicules industriels ». La formation permet une mise à niveau professionnelle du niveau de français, ainsi que la dispense d’une formation métier qualifiante.
Derichebourg SA détient une participation de 48,17 % du capital d'Elior Group, un des leaders de la restauration collective et du Multiservices.
Le groupe a été créé en 1991 par Francis Markus, Robert Zolade et 300 cadres qui se sont associés pour prendre une participation de 35 % dans le capital de la Société Générale de Restauration, filiale du groupe Accor.
Dès 1997, le groupe devient le leader français de la restauration en concession et adopte l’année suivante le nom Elior.
En 1999, le groupe décide de se développer en Europe, par le biais de nombreuses acquisitions au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie. De nombreuses opérations de croissance externe seront menées dans ces pays durant la première décennie du XIXe siècle.
En 2013, le groupe fait son entrée sur le marché américain, avec l’acquisition de TrustHouse Services, l’un des leaders de la restauration pour les marchés de l’enseignement et de la santé aux États-Unis. S’ensuivra un certain nombre de nouvelles acquisitions durant la seconde moitié de la décennie, afin d’élargir l’implantation du groupe dans cette zone.
En 2022, Derichebourg SA entre au capital d’Elior Group à hauteur de 24,36 % par le rachat des actions appartenant à l’actionnaire historique Robert Zolade et par des acquisitions sur le marché.
En juillet 2022, la direction d’Elior ouvre une revue stratégique destinée à améliorer le positionnement stratégique de l’entreprise, et à apporter une solution à son ratio de levier élevé.
En avril 2023, Derichebourg SA porte sa participation à 48,31 % à l’occasion de l’apport des actifs de son activité Multiservices (cf. section 5.1). L’opération a pour objectif d’offrir un fort potentiel de création de valeur, avec des synergies annuelles estimées au minimum à 30 millions d’euros à horizon 2026.
Depuis 2023, Elior Group opère un redressement spectaculaire de sa situation financière, passant d’un résultat opérationnel courant des activités poursuivies de (69 M€) en 2022 à 133 M€ en 2024.
En avril 2024, après émission de 741 520 actions nouvelles, relative à son plan d’attribution d’actions gratuites de 2021, le pourcentage de détention de la société Elior Group est passé de 48,31 % à 48,17 %.
Elior est un acteur international de la restauration collective et des services qui emploie près de 133 000 personnes dans cinq pays principaux, en Europe et en Amérique du Nord.
Le chiffre d’affaires du Groupe atteint 6 053 millions d’euros pour l’exercice clos au 30 septembre 2024.
La restauration collective
La restauration collective est présente dans cinq pays principaux (France, Italie, Espagne, Royaume-Uni, Etats-Unis), elle comprend 20 200 restaurants et points de vente, accueille environ 3,1 millions de convives chaque jour et engage 75 900 collaborateurs et collaboratrices dans le monde. Cette activité est scindée en trois marchés, selon la nature des clients :
Le groupe est présent dans le domaine de la restauration collective sous différentes marques et différents noms commerciaux en fonction du secteur, du client et du pays.
En France, l’activité restauration collective est commercialisée sous les noms suivants :
Le chiffre d’affaires de la restauration collective était de 4 381 M€ sur l’exercice clos au 30 septembre 2024, en progression de 5,5 % (dont 5,3 % de croissance organique).
Les Services
Elior Group s’appuie sur les expertises de Derichebourg Multiservices et d’Elior Services pour apporter des solutions complémentaires à la restauration collective.
Acteurs majeurs des services aux entreprises et collectivités, les équipes Elior Services et Derichebourg Multiservices ont pour ambition de préserver les bâtiments, de prendre soin de leurs occupants, et de dynamiser les villes.
La complémentarité des savoir-faire leur permet de proposer un éventail de services élargi : propreté, facility management, génie électrique et climatique, maintenance multi-techniques, accueil, télésurveillance, efficacité énergétique, éclairage public, espaces verts, intérim, sous-traitance industrielle et aéronautique…
L’activité Multiservices est animée par 56 000 collaborateurs, présente sur six pays et a réalisé un chiffre d’affaires de 1 655 M€ (progression de 57 %, dont 4,4 % de croissance organique) pour le dernier exercice clos au 30 septembre 2024.
Une présentation résumée des résultats 2024 d'Elior Group figure au chapitre 5.
Elior Group étant une société cotée, le lecteur est invité à se reporter au site www.eliorgroup.com pour une présentation détaillée des activités.
Le Groupe est actuellement le 4e acteur mondial (et troisième européen) en termes de chiffre d’affaires dans le recyclage de déchets métalliques, derrière les sociétés SIMS Ltd, EMR, TSR.
La stratégie déployée est la suivante :
L‘offre de Derichebourg vise à satisfaire différents objectifs que sont (i) la performance du service, (ii) la maîtrise économique, (iii) la réduction des impacts sociaux et environnementaux et (iv) l’innovation.
Le Groupe a pour ambition de garantir la qualité des prestations recherchée par les collectivités et répondre à leurs besoins spécifiques. Pour cela, Derichebourg offre à ses clients un service performant via la mise en œuvre de moyens techniques et humains répondant à des exigences élevées.
L’amélioration continue de la qualité des prestations de l’activité Service aux Collectivités est une valeur essentielle pour le Groupe. Pour ce faire, un management basé sur la qualité des services rendus a été élaboré.
Enfin, le Groupe s’efforce à apporter le plus de transparence possible à ses clients, par le biais d'un reporting et d’échanges réguliers avec ses interlocuteurs au sein des collectivités.
Les services aux collectivités sont des prestations sur des engagements pouvant aller sur plusieurs années. Afin d’assurer la rentabilité des différents projets, l’analyse financière occupe une part prépondérante dans la réponse aux appels d’offres.
Les propositions financières prennent en compte les spécificités propres aux territoires concernés, aux exigences des clients et en adéquation avec les charges devant être supportées.
Les enjeux sociétaux et environnementaux sont au cœur de l’activité Services aux collectivités. Pour cela, Derichebourg travaille à mettre en place des matériels neufs à motorisation décarbonée, et plus silencieux afin de réduire les nuisances. Le parc de véhicules est composé à plus de 70 % de véhicules propres : 100 % électrique, GNV, biocarburant, hybride.
Grâce à une logique d’implantation à proximité de ses clients, Derichebourg minimise l’empreinte de ses prestations sur l’environnement.
Le Groupe s’assure également de travailler avec des consommables à faible impact sur l’environnement. Enfin, Derichebourg a mis en place une politique RH responsable, ambitieuse et inclusive.
À Paris, les équipements Trilib’ composés de modules pour les emballages recyclables et pour le verre permettent d’assurer une collecte automatisée grâce à un système innovant permettant le levage, le vidage et le repositionnement automatique des modules. Les modules ont été équipés de sondes destinées à mesurer le niveau de remplissage, les collectes sont ainsi optimisées en adaptant le service au remplissage réel.
Afin d’améliorer la qualité des prestations offertes à ses clients et de faire progresser les conditions de travail de ses salariés, l’innovation est au cœur des préoccupations de Poly-Environnement et constitue un facteur différenciant et créateur de valeur pour l’avenir.
Derichebourg est une société dont les actifs sont principalement constitués :
Le financement des filiales du Groupe est assuré pour une très large part de manière centralisée, par Derichebourg, via le crédit syndiqué mis en place le 19 mars 2020, d’un montant résiduel de 120 M€ (cf. note 4.11.1.5 de l’annexe aux comptes consolidés), le Green Bond de 300 M€, et le prêt BEI d’un montant résiduel de 91 M€.
Derichebourg a signé avec ses filiales ou sous-filiales des conventions de trésorerie rémunérées sous forme de compte courant ou de prêt.
Le graphique ci-dessus est présenté en pourcentage d’intérêts. CFER détient 57,83 % des droits de vote.
Une cartographie des risques généraux de l’entreprise a été élaborée au cours de l’exercice 2018 et est mise à jour annuellement depuis. Elle a vocation à être actualisée à intervalles réguliers par le contrôle interne et le Directeur financier du Groupe, en collaboration avec les directions opérationnelles et fonctionnelles, porteuses de risques.
Une présentation de la cartographie des risques 2023/2024 a été effectuée auprès de la direction générale qui a validé les risques principaux et la mise en place de plans d’actions associés. Cette cartographie est présentée au Comité d’audit annuellement.
Pour information, la cartographie des risques Groupe intègre également les risques principaux Sapin II (anti-corruption) et RSE.
Une matrice de criticité est utilisée dans le cadre de l’établissement de la cartographie des risques afin de hiérarchiser et prioriser les risques à traiter.
Trois paramètres sont utilisés pour évaluer les différents risques :
Figure ci-dessous la cartographie des risques répertoriés tant au regard des standards d’entreprises que des spécificités liées aux activités du Groupe. Chaque risque est identifié par un numéro qui est indépendant de son importance et de sa criticité.
Au regard du contexte géopolitique et des événements actuels, le Groupe a mis en exergue le risque géopolitique comme un risque majeur pour nos activités.
La cartographie ci-dessous regroupe l’ensemble des risques nets de la cartographie après prise en compte du niveau de maîtrise.
N.B : Suite à l'apport de la division Multiservices au groupe Elior, les risques ci-dessous ont été supprimés de la cartographie des risques :
Le tableau ci-dessous détaille les principaux risques identifiés et le dispositif de maîtrise de ces risques. La numérotation des risques est indépendante du niveau de criticité.
| Risques |
| Dispositifs de maîtrise | Variation (N/N-1) |
---|---|---|---|---|
Risque de pandémie | ||||
1. | L’apparition d’une pandémie en Europe est susceptible de réduire significativement les activités du Groupe et d’impacter sa profitabilité. |
| Ce risque exogène ne peut être maîtrisé. Quelques amortisseurs existent cependant : - la diversité des métiers dans lesquels le Groupe est présent ; - le soutien des pouvoirs publics à l’économie qui, en cas de grave crise sanitaire, peuvent prendre des mesures pour préserver la survie des acteurs économiques ; - la reconnaissance par l'État du statut d'activité essentielle pour la division Environnement du Groupe. | |
Risque climat | ||||
36 | [RSE] Certains sites du Groupe pourraient être affectés par des événements naturels causés directement ou indirectement par le réchauffement climatique (ouragans, inondations, vagues de chaleur …) et être inutilisables pendant une période indéterminée |
| Les outils du Groupe sont dimensionnés techniquement pour pouvoir rattraper assez rapidement des retards de production. Le Groupe travaille à un plan d’adaptation au changement climatique afin de limiter, autant que possible, l’impact de ces événements non maîtrisables.
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment la sous-partie 3.3 « Un Groupe engagé dans la préservation des ressources ». | |
2. | [RSE] Certains investisseurs pourraient exiger des entreprises qu'elles agissent davantage pour prévenir le réchauffement climatique et ses effets. Cela pourrait avoir comme conséquence de restreindre l’accès aux marchés de capitaux. |
| Acteur majeur de l’économie circulaire, qui contribue à préserver les ressources de la planète, et fournisseur de matières premières issues du recyclage qui contribuent à éviter des émissions de CO2, le Groupe estime qu’il ne sera pas parmi les entreprises qui verront leur accès au marché de capitaux se durcir, en témoignent : - le succès de son émission inaugurale Green Bond de 300 M€; - la part de son chiffre d’affaires (83,9 %) alignée avec l'objectif d’atténuation au changement climatique de la Taxonomie verte européenne (cf. 3.3.4.4).
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment la sous-partie 3.3.2 « Contribuer à la lutte contre le changemente climatique ». Les chiffres relatifs à la taxonomie européenne sont présentés dans la sous-partie 3.3.4 « La Taxonomie verte européenne et ses impacts ». | |
Risques géopolitiques et risques liés aux cycles économiques | ||||
3. | L’instauration de barrières douanières entraînant une segmentation du commerce international pourrait être de nature à peser sur les prix et/ou les volumes des matières recyclées traités par le Groupe.
Les secteurs qui consomment les produits vendus par l’activité Recyclage du Groupe (sidérurgie, métallurgie) sont considérés comme cycliques. Un ralentissement de ces cycles est susceptible d’affecter la rentabilité de l’activité.
Les secteurs sidérurgiques européen et turc dépendent de la force de la consommation intérieure d’acier en Chine. Lorsque cette consommation faiblit, la pression des exportations chinoises à bas coût augmente, et concurrence les aciéristes européens et turcs. C’est le cas actuellement.
Le Groupe est exposé indirectement (Chine pour les métaux non ferreux, Turquie pour les ferrailles) à des pays situés hors d’Europe occidentale où le Groupe réalise l’essentiel de son activité. Une détérioration de la situation économique de ces pays peut affecter de manière indirecte (baisse des prix, ou modification des flux commerciaux) l’activité de l’ensemble du Groupe. |
| Ces risques exogènes ne peuvent être maîtrisés par le Groupe. Une politique de stocks bas est de nature à limiter les impacts de la survenance de telles situations, de même que la politique visant à préserver les marges unitaires.
Le Groupe n'entretient pas de relation commerciale avec des clients ou fournisseurs situés dans les pays Ukraine, Russie, Biélorussie.
Une politique de diversification de la clientèle du Groupe est à même également de contribuer à réduire ce risque. Le chiffre d'affaires réalisé en Turquie est de 6 % du chiffre d'affaires du Groupe, et celui réalisé en Chine représente 5 %. | |
Risque clients | ||||
4. | Le premier client de l’activité Recyclage représente 9 % du chiffre d’affaires de cette activité, et les cinq premiers 30 % environ. La défaillance financière ou la diminution des relations commerciales avec un de ces clients serait de nature à affecter les résultats du Groupe. |
| Le Groupe a pour pratique d’assurer de manière quasi systématique ses encours clients, d’insérer dans ses contrats des clauses de réserve de propriété, et pour le grand export d’obtenir le paiement avant déchargement des marchandises. De même, une politique de diversification de la clientèle est de nature à réduire ce risque. Le cadre logistique (accès à des ports) nécessaire à cette diversification est posé. | |
Risques liés au déroulement des opérations | ||||
5. | Importantes difficultés à faire évoluer le système opérationnel et dépendance aux personnels IT qui ont accumulé du savoir concernant les systèmes opérationnels (achat, stock...) et ses fonctionnalités. |
| Accompagnement par un cabinet indépendant sur la gestion de projets pour documenter, améliorer la formalisation du descriptif du système (formalisation des modes opératoires sur la base de la connaissance des consultants internes IT) | |
6. | Survenance d’un événement majeur au sein de l’activité Recyclage (grève, pénurie de carburant, inondations prolongées...) qui entraînerait une rupture prolongée de la chaîne logistique. |
| Activité disséminée sur une multitude de sites, ce qui permet de trouver une alternative rapidement si un site n’est plus en mesure de fonctionner correctement. En outre, l'acquisition d'Ecore a permis d'améliorer le maillage en France | |
7. | Indisponibilité prolongée d’un outil industriel non redondant : certains outils de tri ou d’affinage n’existent que sur un seul site du Groupe. Leur indisponibilité prolongée serait de nature à affecter significativement les activités du Groupe. |
| Le Groupe mène une politique d’entretien régulier de ses installations. Les produits intermédiaires pourraient être vendus en l’état, à des conditions moins avantageuses. | |
8. | Accident majeur sur un centre de recyclage (explosion, incendie, accident corporel...) ou survenance d’une catastrophe naturelle (tremblement de terre, inondation...) interrompant les opérations. |
| Le Groupe déploie une politique de sécurité au travail de manière à protéger ses collaborateurs. Aucun des sites du Groupe ne traite plus de 10 % des volumes. En outre, les tonnages pourraient être détournés vers des sites peu éloignés géographiquement. Enfin, le Groupe dispose de programmes d'assurances destinés à assurer les conséquences financières assurables en cas de survenance de tels sinistres. | |
9. | Risque supprimé suite à l'apport de la division Multiservices au groupe Elior |
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10. | Risque supprimé suite à l'apport de la division Multiservices au groupe Elior |
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11. | [RSE] Survenance d’une grève de grande ampleur bloquant l'activité opérationnelle d'un ou plusieurs sites du Groupe. |
| Le nombre de jours de grève est faible historiquement. Le Groupe s’efforce de maintenir un dialogue social de proximité et de qualité avec ses collaborateurs.
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment la sous-partie 3.4.2.2 « Favoriser le dialogue social ». | |
12. | [RSE] Le succès des opérations du Groupe dépend notamment des compétences, du savoir-faire et de l’implication du management. Le Directeur général, le Directeur général délégué, les directeurs des principales activités du Groupe sont des personnes essentielles au bon déroulement des opérations. Le départ ou l’indisponibilité prolongée de l’un d’entre eux pourrait être préjudiciable au Groupe.
Le management des filiales étrangères est spécifique car il requiert à la fois des compétences sectorielles et spécifiques aux pays (culture, réglementation). Le remplacement des postes-clés peut s'y avérer complexe. |
| Le Groupe bénéficie d’une organisation interne agile où le nombre de fonctions clés est assez limité.
Pour chaque poste-clé, une solution de substitution en cas de nécessité est étudiée à l'avance.
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment la sous-partie 3.4.3 « Agir pour le développement des compétences ». | |
Risques réglementaires | ||||
13. | Risque fusionné avec le risque n°18 | |||
14. | [RSE] La TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) collectée lors de la mise en décharge de résidus de broyage pourrait augmenter significativement, et les possibilités de mise en décharge se réduire. La survenance de ces situations affecterait les résultats du Groupe. |
| La réglementation prévoit désormais un accès prioritaire aux centres de tri performants. Le Groupe estime que ses centres de broyage seront éligibles à cet accès prioritaire. La contrepartie de cet accès prioritaire est la réservation de capacités annuelles d’enfouissement, avec engagement de payer la capacité réservée. Le Groupe travaille par ailleurs à améliorer le tri des fractions aujourd’hui non valorisables (résidus de broyage légers, refus d’induction) dans le cadre d’un des objectifs qu’il s’est fixés en matière de RSE. Le succès de ces actions nécessite l’identification de filières commerciales capables d’utiliser les différents sous-produits.
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment dans la sous-partie 3.3.1 « Conforter une position de leader de l’économie circulaire». | |
15. | [RSE] L’application de la directive IED (Émissions industrielles) pourrait nécessiter la réalisation d’investissements, principalement destinés à réduire les émissions dans l’air des broyeurs, les émissions sonores, et les émissions dans l'eau. |
| Cette réglementation concerne tous les acteurs de la profession. Des investissements ont été réalisés sur l’exercice 2023-2024 dans l’optique de mettre en conformité les sites qui ne seraient pas déjà conformes à cette nouvelle réglementation.
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment la sous-partie 3.3.3.1 «Maîtriser les risques environnementaux ». | |
16. | Risque supprimé suite à l'apport de la division Multiservices au groupe Elior |
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17. | Le Groupe porte le titre de dernier exploitant sur tous les sites qu'il exploite, il est tenu à une remise en état des différents sites en cas d’arrêt d’activité, selon un objectif à déterminer avec les mairies et les préfectures. Le Groupe s’efforce de limiter les éventuelles conséquences sur les milieux de son activité, notamment grâce à la présence de dalles bétons, mais il ne connaît pas l’historique de tous les sites qu'il exploite. En cas d’arrêt d’activités, des sommes significatives pourraient être décaissées pour remettre en état et dépolluer certains sites. |
| Sur l’immense majorité des sites sur lesquels il est présent, le Groupe a une intention de poursuite de l’activité. Sur les quelques sites sur lesquels il prévoit d’arrêter son activité, le Groupe constate des provisions quand il dispose de plans de gestion établis en cohérence avec le devenir futur du site. Au 30 septembre 2024, le montant des provisions pour remise en état et dépollution s’élève à 15,0 M€. | |
18. | Le règlement européen 2024/1157 relatif aux transferts transfrontaliers de déchets a été publié au Journal officiel de l’Union européenne (JOUE) le 30 avril 2024. L’objectif est de simplifier les exportations au sein de l’Union européenne grâce à la dématérialisation des procédures et à des délais d’instruction plus courts, tout en s’assurant que les exportations à destination des pays tiers respectent des standards environnementaux. Entré en vigueur le 21 mai 2024, l’applicabilité générale du texte sera effective le 21 mai 2026, date à laquelle il remplacera le règlement 1013/2006. À compter du 21 mai 2027, il se peut que le Groupe ne puisse plus exporter vers certains pays hors de l’OCDE de matières recyclées ayant le statut de déchets. |
| Certains produits exportés par le Groupe sont d’un niveau de qualité qui permet, sous certaines conditions, de « sortir » du statut de déchet pour obtenir celui de produit. Le Groupe se prépare à ces évolutions réglementaires, en favorisant la qualité de ses ferrailles et métaux non ferreux, de manière à pouvoir continuer à exporter hors de l’Union européenne.
Des investissements sont en cours et ont déjà été effectués afin de relocaliser certaines activités en Europe, ce qui pourrait avoir un effet positif sur les volumes traités par le Groupe.
Le Groupe est accompagné par un cabinet d'avocats spécialisé sur ce sujet dans le but de suivre de près cette réglementation et les potentiels impacts sur les activités du Groupe. | |
| Risques concurrentiels et de marché |
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19. | Certains acteurs économiques pourraient souhaiter modifier la nature des relations contractuelles qu’ils ont avec le Groupe, vouloir demeurer propriétaires des matières confiées, et utiliser le Groupe comme prestataire de services. Ce sujet surgit de nouveau suite à la création d’éco-organismes ou de systèmes individuels pour la gestion des VHU, où certains opérateurs souhaitent être propriétaires d’une partie des matières recyclées après le broyage. |
| Certains contrats de transformation fonctionnent déjà selon un modèle de boucle courte déchets - matières premières recyclées ou produits.
Dans le cas de la REP (responsabilité élargie du producteur) VHU (véhicule hors d’usage), le groupe s’efforce de nouer des contrats lui permettant de conserver un rôle d’opérateur principal, à même de justifier les investissements technologiques importants qu’il réalise. | |
20. | Risque supprimé suite à l'apport de la division Multiservices au groupe Elior |
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Risques informatiques | ||||
21. | Un sinistre informatique de grande ampleur (panne hardware, cybercriminalité...) pourrait affecter les activités du Groupe. |
| Postérieurement à la cyberattaque subie en novembre 2023, le Groupe a renforcé son architecture informatique afin de la rendre plus « étanche ». Cette nouvelle organisation a fait l’objet d’un audit externe afin de la comparer aux standards d’entreprises comparables. Un plan d’action pluriannuel est mis en oeuvre afin de continuer à améliorer le dispositif de protection contre les attaques cyber.
Le Groupe a également souscrit une assurance cybercriminalité. | |
22. | Risque supprimé suite à l'apport de la division Multiservices au groupe Elior |
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Risques liés aux conséquences d’un comportement inapproprié | ||||
23. | [Sapin II] Risque réputationnel et risque d'interdiction de soumissionner à des marchés publics liés à une condamnation pénale. |
| Formations régulières dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions des huit piliers de la loi Sapin II.
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment la sous-partie 3.5.2 « Loyauté des pratiques (anti-corruption) ». | |
24. | Risque de fraude (faux président, faux factor, ou autre). |
| Actions de sensibilisation des différents acteurs (comptables, signataires de virement) à ce risque, limitation du nombre de personnes habilitées à intervenir sur les flux de paiement.
Une procédure Groupe est formalisée et a été diffusée à l'ensemble des filiales du Groupe sur les points de contrôles à respecter afin de se prémunir des éventuelles tentatives de fraudes.
Le Groupe est en cours de déploiement d'un outil de dématérialisation des factures fournisseurs et des engagements de dépenses qui permettra d'intégrer des « workflows » de validation. | |
25. | Risque supprimé suite à l'apport de la division Multiservices au groupe Elior |
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30. | [SAPIN II] Un agent de bascule pourrait modifier des tickets de pesée à la hausse, pour favoriser un proche ou un tiers, ou à la baisse, pour s’approprier de la matière et la revendre.
Un particulier pourrait vendre au Groupe de la marchandise volée et par conséquent le Groupe pourrait être accusé de recel et l’image du Groupe pourrait être impactée. |
| Le livre de police est édité chaque jour par le responsable d'exploitation.
Une procédure Groupe est en place sur le sujet et a été communiquée à l'ensemble des entités de la division Environnement.
Des enquêtes sont régulièrement menées par le département contrôle interne et les opérationnels en cas de suspicion de fraude.
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment la sous-partie 3.5.2 « Loyauté des pratiques (anti-corruption) ». | |
31. | [SAPIN II] Lors du processus de sélection, un fournisseur pourrait proposer des avantages indus aux employés en échange de l'obtention d'un contrat ou d'une commande.
Collusion entre un fournisseur et un salarié dans l’exécution d’une prestation ou d’un achat. |
| Le Groupe, dans le cadre de la réglementation française sur la dématérialisation des factures fournisseurs, est en cours de déploiement d'un outil pour sécuriser l'ensemble des flux achats et facturations fournisseurs.
Le contrôle interne effectue une vérification de la conformité de la sélection et de la contractualisation concernant les tiers (rémunération des intermédiaires et honoraires).
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment la sous-partie 3.5.2 « Loyauté des pratiques (anti-corruption) ». | |
34. | [SAPIN II] Le Groupe peut avoir ponctuellement recours à des apporteurs d'affaires/intermédiaires pour développer ses ventes, en France et à l'étranger. Dans ce cadre, le Groupe peut être exposé aux risques suivants : - proposition d'avantages/cadeaux/invitations indus à des clients sans consultation préalable avec le Groupe ; - absence de contrat et donc risque financier et juridique pour le Groupe. |
| Une procédure est formalisée et communiquée concernant la formalisation et l'archivage des contrats y compris avec les intermédiaires et apporteurs d'affaires.
Des contrôles spécifiques pourront être renforcés concernant les apporteurs d'affaires/intermédiaires suite au monitoring de l'AFA (Agence française anticorruption).
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment la sous-partie 3.5.2 « Loyauté des pratiques (anti-corruption) ». | |
Risque d’image | ||||
26. | À cause de son nombre d’employés, ou de la visibilité de ses activités, le Groupe peut se retrouver involontairement présent sur les réseaux sociaux ou d’autres médias, dans le cadre d’opérations initiées par des personnes, internes ou externes, qui ne partagent pas les décisions prises. |
| Ces événements peuvent être de forte intensité, mais généralement de durée assez brève. La présence d’un actionnaire de long terme permet de traverser ces périodes plus sereinement.
Un cabinet spécialisé dans la gestion de crise accompagne le Groupe. | |
Risque lié au développement international | ||||
27. | [Sapin II] Le Groupe est présent dans des pays identifiés comme à risque d’un point de vue de la corruption (Indices de perception de la corruption de Transparency International) tels que le Mexique, la Hongrie et la Roumanie.
Certains clients et fournisseurs du Groupe sont présents dans des pays identifiés comme à risque d'un point de vue de la corruption (Indices de perception de la corruption de Transparency International). |
| Ces entités sont incluses dans le périmètre de contrôle lié à la loi Sapin II.
Le contrôle interne effectue régulièrement des contrôles sur place sur l’ensemble des piliers Sapin II.
Les tiers présents dans des pays identifiés comme à risque sont inclus dans le périmètre de l'évaluation annuelle des tiers.
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment la sous-partie 3.5.2 « Loyauté des pratiques (anti-corruption) ». | |
Risque lié à l'augmentation des coûts énergétiques | ||||
28. | Le Groupe pourrait être confronté à une vague inflationniste qui impacterait l’ensemble de ses activités en impactant le prix de fluides nécessaires à son exploitation : gaz, carburant, électricité... Cette inflation pourrait impacter significativement les résultats du Groupe. |
| Même si la quote-part d’électricité issue du tarif Arenh permet de limiter l’augmentation des coûts, celle-ci a été très forte pour l’année 2023 (+ 19 M€). Les prix à terme pour l’année 2024 étaient meilleurs, et l’économie en 2024 est de 10 M€ par rapport à 2023. Les prix 2025 devraient s’inscrire en baisse par rapport à 2024 pour l’électricité, mais en hausse pour le gaz (utilisation concentrée sur quelques sites). | |
Risque lié aux acquisitions | ||||
29. | [Sapin II] Le Groupe fait régulièrement l’acquisition de structures en France ou à l’étranger. D’un point de vue juridique, le Groupe peut être tenu responsable des faits de corruption commis par ces structures avant l’acquisition. |
| Des missions de due diligence sont effectuées avant l’acquisition d’une nouvelle structure. L’objectif est de connaître la situation (sociale, financière, fiscale et compliance/éthique...) de cette dernière.
Des clauses de garantie de passif peuvent être formalisées et conclues. L’objectif est de se protéger contre la découverte d’un passif non révélé lors de l’opération.
Les actions et politiques en lien avec ce risque sont détaillées dans le chapitre 3 « Performance extra-financière » du présent rapport, notamment la sous-partie 3.5.2 « Loyauté des pratiques (anti-corruption) ». | |
32. | Le Groupe Derichebourg détient 48,17 % du groupe Elior qui est dans une trajectoire d'amélioration financière depuis la crise Covid. Cependant le contexte économique actuel pourrait décaler cette amélioration (taux d'intérêt élevés, baisse des moyens financiers disponibles dans les collectivités publiques,…). |
| Ce risque exogène est peu maîtrisable par Derichebourg. Les résultats financiers d’Elior Group sont en nette amélioration depuis deux ans. | |
| Risques de marché |
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33. | L’endettement financier net du Groupe est de 713,7 M€ au 30/09/2024. Les lignes à taux variable non couvertes représentent environ 60 % des lignes à taux variable ayant vocation à être tirées. Une hausse des taux d’intérêt impacterait défavorablement les résultats du Groupe (100 pb de hausse des taux impacteraient les résultats de l’ordre de 3 M€ après couvertures).
Des taux d’intérêt élevés pourraient freiner à terme les investissements et la croissance du Groupe. |
| Les taux d’intérêt ont entamé récemment un mouvement baissier, appelé à se poursuivre sur l’exercice 2024-2025. Des couvertures de taux ont été mises en place pour un montant de 170 M€ (dont 110 M€ démarrant sur l’exercice 2024-2025).
Le Groupe maîtrise son endettement afin de ne pas être exposé significativement à la hausse des taux d'intérêt.
Les investissements font l'objet d'un suivi rigoureux de la part de la direction générale et du contrôle de gestion. | |
35. | Le Groupe facture en dollars américains des ventes sur des clients internationaux, alors que les stocks correspondants ont été achetés par des entités dont la monnaie fonctionnelle est l’euro. Il existe un risque de change, qui peut affecter les résultats du Groupe. |
| Le Groupe a pour politique de couvrir toutes ses ventes réalisées en dollars américains lorsque les achats ont été réalisés dans une devise différente. Il dispose des lignes de crédit nécessaires pour cela. |
Particulièrement soucieux de la prévention des risques, le Groupe consacre des ressources et un budget importants à la formation de ses personnels, notamment aux risques incendies, à la sécurisation des sites, à de nombreux programmes de prévention, de protection, de sécurité, santé et environnement.
Néanmoins cette gestion des risques passe aussi par la souscription de polices d’assurance auprès de compagnies internationales ayant une forte solidité financière. Piloté depuis la maison mère, il revient au service Assurance du Groupe d’identifier les risques, pour chaque secteur d’activité, de définir le juste équilibre entre les besoins d’assurance et les garanties à souscrire ainsi que les niveaux de franchise et de plafond acceptables.
C’est la raison pour laquelle il est fait le choix, dans un souci d’économie d’échelle, de négocier des polices au niveau central. En conséquence, l’ensemble des entités du Groupe est couvert par des polices d’assurance dites « Master » desquelles se déclinent des polices locales en conformité avec les réglementations et les risques locaux identifiés. De même, le service Assurance s’appuie sur des courtiers « Master » qui relaient vers des courtiers locaux présents dans les pays d’implantation du Groupe.
Le Groupe garantit ainsi une harmonisation et une sécurisation optimales de ses polices d’assurances qu’il révise dès que nécessaire, sur la base de remontées d’information émanant des filiales et du suivi des sinistres, et a minima, annuellement.
La politique assurantielle du Groupe s’appuie sur des programmes adaptés à l'activité du Groupe dont les principaux sont les suivants :
Le montant global des primes toutes polices confondues au 30 septembre 2024 représente 11,4 M€.
Le contrôle interne a, entre autres, pour objectif de prévenir et de maîtriser les risques résultant de l’activité de l’entreprise au regard de sa cartographie. Les procédures de contrôle ont notamment pour objet de veiller à ce que les actes de gestion ou de réalisation des opérations ainsi que des comportements personnels s’inscrivent dans le cadre défini par les orientations données par la Direction générale.
La fonction contrôle interne est rattachée au secrétariat général du Groupe.
Le contrôle interne pilote le dispositif de maîtrise des risques mis en place par le Groupe.
Un référentiel de contrôle interne est défini et concerne l'ensemble des filiales en France et à l'étranger.
Les objectifs du contrôle interne sont :
Le contrôle interne du Groupe est une fonction structurante.
Il assure notamment :
Les activités de contrôle reposent sur les procédures définies par le responsable du contrôle interne avec le porteur du risque puis validées par le secrétariat général et la direction générale. Elles s'appliquent aux sociétés du Groupe en prenant en compte les spécificités métiers.
Les contrôles du 1er niveau sont réalisés par les personnels dédiés au sein des filiales. Les contrôles de niveau 2 sont réalisés par le contrôle interne à intervalles réguliers.
Le référentiel de contrôle interne du Groupe repose sur les 8 processus suivants : opérations, finance, ressources humaines, informatique, compliance, juridique, achats, QSE (qualité, sécurité, environnement).
Le référentiel du Groupe reprend des processus standards et des processus spécifiques aux métiers du groupe Derichebourg.
Ce référentiel est mis à jour à intervalles réguliers afin de l’actualiser en fonction de nouveaux risques identifiés.
Le contrôle interne ne peut donner une garantie absolue que les objectifs du Groupe seront atteints et que l'ensemble des risques, notamment d'erreurs ou de fraudes, sont totalement éliminés ou maîtrisés. Un risque de non-détection subsiste et ne peut être écarté malgré l'ensemble des contrôles et processus mis en place.
De plus, le profil international du Groupe induit des processus divers, au sein d'entités présentant des niveaux de maturité différents en termes de contrôle interne, évoluant dans des environnements légaux divers.
L’organisation du Groupe repose sur une société holding cotée propriétaire de sociétés faîtières, elles-mêmes propriétaires des activités opérationnelles du Groupe.
Une partie des fonctions support et des services centraux du Groupe sont exercés par délégation par Derichebourg Environnement. Cette organisation centralisée permet une application uniforme des grandes orientations et objectifs du Groupe.
Les procédures sont formalisées en étroite collaboration avec l’ensemble des parties prenantes porteuses des risques tant au siège qu’au sein des filiales.
Chaque procédure est signée par le responsable du processus, la Secrétaire générale et le Président du Groupe.
Afin d’en assurer une large diffusion, ces procédures Groupe sont communiquées par le responsable du contrôle interne à l’ensemble des parties prenantes puis accessibles via un outil interne de partage de documents.
La fonction est rattachée hiérarchiquement au Secrétaire Général. L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide l’organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.
Toute conclusion et toute recommandation de l’audit interne sont communiquées à l'organe d'administration, qui détermine quelles actions doivent être menées pour chacune de ces conclusions et recommandations.
Le département d’audit interne est principalement en charge des audits de filiales opérationnels mais également d’audit de conseil sur des problématiques ciblées (Sapin II, cyber-sécurité, etc…). Ces missions sont validées annuellement par la Direction générale et le Comité d’audit dans le cadre de l’établissement du plan d’audit. Concernant la planification des missions réglementaires de type Sapin II ou devoir de vigilance et leurs conclusions, les auditeurs internes reportent directement au Président.
L’ensemble des rapports d’audits sont communiqués au Comité d’audit.
Chaque division dispose de son propre comité de direction :
Ces comités ont pour mission d’analyser les résultats commerciaux et financiers de chacune des divisions du Groupe, d’examiner l’évolution des marchés, de mettre en place les orientations du Groupe et de fixer les objectifs opérationnels et financiers.
Par ailleurs, des réunions d’activités mensuelles sont organisées pour chacune des divisions pour examiner les résultats du mois.
Il a sous sa responsabilité le service juridique, les assurances du Groupe, le contrôle et l’audit internes et la compliance.
Par délégation, le service juridique :
Les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information financière et comptable sont principalement élaborées sous le contrôle de la direction générale par la direction financière et comptable qui lui est rattachée, les filiales opérationnelles en assurant la mise en œuvre.
La plupart de ces processus sont en constante évolution pour assurer leur adaptation aux besoins du Groupe.
La direction financière et comptable du Groupe prend en charge l’arrêté des comptes sociaux de Derichebourg ainsi que l’établissement des comptes consolidés du Groupe.
Pour cela elle s’appuie sur l’organisation décrite ci-dessous.
Le Conseil d’administration examine et arrête les comptes annuels de Derichebourg et les comptes consolidés du Groupe. Les principales options retenues sont portées à la connaissance du Comité d’audit.
La formation du résultat, la présentation du bilan consolidé, la situation des financements du Groupe sont analysées.
Les Commissaires aux comptes formulent leurs conclusions à l’issue de leurs diligences.
Les filiales disposent d’un logiciel comptable commun à toutes les entités françaises.
Il existe également des applications « métier », qui permettent de tracer les flux d’activité, pour les traduire en flux comptables. Des contrôles visent à s’assurer de la réalité et de l’exhaustivité de la comptabilisation des opérations.
Ces applications informatiques font l’objet d’une maintenance, interne ou sous-traitée, afin de s’assurer de leur bon fonctionnement.
Périmètre de reporting
Le périmètre de reporting n’a pas connu d’évolution majeure par rapport à l’exercice précédent qui a marqué l'apport de la filiale Derichebourg Multiservices au groupe Elior dont a découlé son exclusion du reporting consolidé du groupe Derichebourg.
Les sites opérationnels de la société INOREC (division Recyclage) ont été répartis par rattachement géographique sur les entités PURFER et REVIVAL. La société Polyceo (division Services aux collectivités) à Marseille n’a plus d’activité suite à l’arrêt du marché au 31 mars 2024.
L’activité de négoce de métaux non ferreux (ex-société COFRAMETAL) a été intégrée à la société Derichebourg Environnement en début d’exercice. Cette opération a conduit à la refonte des secteurs opérationnels du Groupe en matière de consolidation ; la société Derichebourg Environnement est désormais rattachée à la division Recyclage.
Les sociétés sans site opérationnel et dont le nombre de salariés est inférieur à cinq ont été exclues de la consolidation. Cela concerne les entités SCEA du Château Guiteronde, Derichebourg SA et ECO-VHU.
Certaines politiques précisées ci-après dans la présente section ne portent que sur un périmètre partiel du Groupe (France ou Europe par exemple). Par défaut, les engagements et actions décrits dans ce chapitre portent sur le périmètre total du Groupe. Lorsqu’ils portent sur un périmètre restreint, cela est précisé.
L’analyse des risques a permis d’identifier les risques potentiels dans les domaines social/sociétal, environnemental, droits de l’homme et lutte contre la corruption et l'évasion fiscale. Les dispositifs de maîtrise et de contrôle en place permettent d’atténuer ces risques et de définir les actions prioritaires présentées dans la feuille de route « Trajectoire 2026 ». Cette feuille de route fait la jonction entre la précédente nommée « Concrètement responsable 2018-2022 » et les obligations futures relatives à la mise en place de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) qui remplacera l'actuelle Déclaration de performance extra-financière (DPEF).
Ce paragraphe répond également aux dispositions de la loi n° 2017-399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance présentées à la section 3.7.
En 2022, une cartographie des risques unique a été élaborée, elle intègre les risques RSE (sociaux, sociétaux et environnementaux).
Cette cartographie mise à jour en 2024 permet d’identifier, analyser et hiérarchiser les risques afin d’établir des plans d’actions adaptés à partir de la méthode suivante :
Les risques identifiés font l’objet d’actions et de dispositifs de contrôle décrits dans la feuille de route RSE permettant d’atténuer et de maîtriser ces risques.
Les risques RSE prioritaires identifiés sont les suivants :
Le risque pandémique a été maintenu dans l’analyse des risques. Le dispositif de gestion de crise mis en place lors de l'épidémie de Covid-19 est maintenu et pourrait être déclenché le cas échéant.
Au titre des actions d’atténuation des risques RSE, le groupe Derichebourg déploie sa feuille de route « Trajectoire 2026 ».
Les risques listés précédemment et présentés dans le présent chapitre sont les éléments identifiés comme étant matériels à l'issue de l'analyse des risques. Par ailleurs, le Groupe a entamé des travaux de mise en conformité avec la Corporate Sustainability Reporting Directive qui sera applicable au reporting de l’exercice 2024-2025. Il a ainsi entamé une analyse de double matérialité, au sens de la directive CSRD qui structurera le rapport de durabilité du prochain exercice.
Au vu de ses activités, le Groupe ne détaille pas les thématiques suivantes, car évaluées comme étant non matérielles :
Le Groupe ne met pas en place de montage visant à réduire artificiellement sa charge d’imposition sur les sociétés ou à transférer ses résultats fiscaux dans des pays à fiscalité réduite.
Le comité RSE assure le suivi des plans d’actions et des indicateurs définis dans la feuille de route « Trajectoire 2026 » et l’efficacité des dispositifs mis en place à travers des indicateurs de pilotage. Cette trajectoire a été élaborée à partir de la matrice de matérialité consistant à définir les enjeux majeurs selon les attentes des parties prenantes et les impacts potentiels pour l’entreprise.
Les sept engagements définis dans « Trajectoire 2026 » sont listés dans le tableau de correspondance entre risques et engagements suivants :
Risques prioritaires | Engagements « Trajectoire 2026 » |
---|---|
Interdiction de mise en décharge des résidus de broyage ou augmentation prohibitive de la TGAP | Conforter notre position de leader de l’économie circulaire |
Impact lié au changement climatique | Contribuer à la lutte contre le changement climatique |
Pollution de l’air, de l'eau, etc. (intégrant la réglementation IED) | Préserver les écosystèmes |
Accident majeur (incendie, accident corporel...) | Préserver la santé et garantir la sécurité au travail |
Inégalités, discriminations | Être un employeur engagé |
Difficultés de recrutement et gestion des postes clés | Agir pour le développement des compétences |
Corruption | Agir en partenaire de confiance |
Les indicateurs présents sur le rapport de cette année font l’objet d’un suivi sur le périmètre global, sauf précision contraire. Le pilotage de la déclaration de performance extra-financière est défini selon l’organisation suivante :
Les contributeurs des filiales collectent, contrôlent et analysent les indicateurs correspondant à leurs activités. La vérification de la cohérence des données est effectuée par les contributeurs centraux.
Une sélection d’indicateurs fait ensuite l’objet d’une vérification externe par l’organisme tiers indépendant, la société EY & Associés (voir le rapport correspondant en fin de chapitre ; section 3.8).
Le protocole de reporting qui reprend la démarche adoptée par le Groupe pour établir cette Déclaration de performance extra-financière est disponible sur simple demande auprès de la direction financière.
Le Modèle d’affaires est présenté dans le cahier introductif en pages 8 et 9.
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Modèle d’affaires et prise en compte du climat | |
Risques liés au climat : Renforcement des réglementations environnementales en faveur du climat Intensification des évènements climatiques extrêmes (risques physiques) Augmentation et volatilité des coûts énergétiques
Opportunités liées au climat : Croissance de la demande en matériaux recyclés qui contribuent à la décarbonation Accès élargi aux financements verts Développement technologique et diversification des lignes spécialisées | Impact positif de l’activité du Groupe : Réduction des émissions de CO2 grâce à l’utilisation de matériaux recyclés Préservation des ressources naturelles et moindre consommation énergétique grâce à la substitution des métaux primaires par des matériaux recyclés Réduction des pollutions liées à l’extraction de matières premières protégeant les écosystèmes qui régulent le cycle du carbone
Impact négatif de l’activité du Groupe : Consommations énergétiques et émissions de CO2 liées à l’activité du Groupe et au transport des matières collectées et produites |
Impact sur la stratégie et la planification financière : Le groupe Derichebourg réalise des investissements significatifs en lien avec le développement de lignes et technologies de recyclage spécifiques. Dans le cadre de la préparation de son plan de transition carbone en application de la CSRD, le Groupe procédera à une estimation des investissements nécessaires à cette transition et à l’adaptation au changement climatique. |
Le groupe Derichebourg est un des leaders mondiaux du recyclage de déchets métalliques et un acteur de référence pour la collecte de déchets ménagers. De par la nature de son activité historique, le Groupe contribue à la préservation des ressources naturelles (minerai de fer, cuivre, bauxite, etc.) tout en diminuant les quantités de déchets éliminés. Les déchets métalliques sont tout d’abord triés. Ceux ne nécessitant aucun traitement sont directement regroupés par qualité puis revendus. Les déchets métalliques nécessitant un processus de préparation industriel avant d’être consommées par les aciéries sont soit cisaillés ou découpés (exemple : ferrailles épaisses) soit broyés (exemple : ferrailles légères ou mélangées à d’autres matières).
Au cours de l'exercice 2023-2024, le groupe Derichebourg a recyclé 4,4 millions de tonnes de déchets ferreux et 695 milliers de tonnes de déchets métalliques non ferreux. Il a traité en particulier 643 700 tonnes de Véhicules hors d'usage (VHU) et 376 000 tonnes de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). Ce faisant, il a ainsi permis d'éviter le rejet dans l'atmosphère de l'équivalent de 7,6 millions de tonnes de CO2.
Dans la continuité de cette activité de traitement de déchets métalliques, Derichebourg est intégré verticalement sur l'aluminium et le plomb grâce à deux affineries d’aluminium en France et une en Espagne ainsi qu'une affinerie de plomb en Espagne.
Le Groupe est également un acteur de premier plan sur la production de grenailles de cuivre à partir de câbles usagés. Il dispose d'une deuxième ligne de grenaillage de dernière génération depuis septembre 2023. Un nouvel investissement est prévu pour la mise en place d’une troisième ligne en Europe.
En tonnes commercialisées | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Lingots d'aluminium | 73 480 | 81 540 |
Lingots de plomb | 37 880 | 35 490 |
Grenailles de cuivre | 17 090 | 11 350 |
Afin d'atteindre un haut niveau de valorisation des déchets traités, le Groupe investit en permanence dans l'acquisition de nouvelles technologies, de nouvelles installations et dans leur maintenance.
Ces investissements se sont élevés pour l'exercice 2023-2024 à 187 millions d'euros.
Le développement des filières à Responsabilité élargie des producteurs (REP) en France
La loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à l’économie circulaire (loi AGEC), publiée le 10 février 2020, reste au cœur de l’actualité politique française. Ce texte comporte des dispositions centrales pour l’industrie du recyclage, notamment la refonte de la gouvernance des filières à Responsabilité élargie des producteurs (REP), ainsi que la création de nouvelles filières.
Depuis ce texte fondateur, plusieurs filières REP lancées en 2022 telles que la filière des Articles de bricolage et jardin (ABJ), celle des Articles de sport et loisir (ASL), et en 2023 des déchets du bâtiment se mettent progressivement en place sur le plan opérationnel, avec un développement des tonnages collectés et recyclés.
D'ici 2025, conformément aux échéances légales, d'autres filières impactant des déchets traités à ce jour par le groupe Derichebourg seront créées en lien avec la réglementation européenne. C’est le cas des Déchets d’emballages industriels et commerciaux (DEIC) et des batteries.
Une mission publique d’évaluation de la performance et de la gouvernance des filières REP a débouché sur la publication d’un rapport en juillet 2024. Des développements législatifs et/ou réglementaires sont attendus pour intégrer certaines préconisations.
Le cadre applicable au recyclage des Véhicules hors d’usage (VHU) est en pleine mutation et structuration avec la mise en place de systèmes pilotés par des constructeurs automobiles et agréés par l’Etat. Le périmètre de la filière VHU a été étendu en 2022 (ajout des véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur), le décret instituant un régime de responsabilité élargie des producteurs de ces véhicules avait été publié en décembre 2022. Le cadre réglementaire a continué d’évoluer en novembre 2023, avec la publication de l’arrêté ministériel portant cahiers des charges des éco‑organismes, des systèmes individuels et des organismes coordonnateurs de la filière VHU. Au cours de l’année 2024, l’Etat a agréé d’une part l’éco-organisme “Recycler mon véhicule”, qui regroupe des importateurs, et d’autre part les systèmes individuels, notamment de Nissan, Renault, Stellantis, Toyota et Volkswagen. La contractualisation avec les entreprises de collecte et de recyclage sera la prochaine étape.
En parallèle, la directive européenne 2000/59/CE relative aux Véhicules hors d'usage, qui constitue le cadre réglementaire européen de référence, est en cours de révision. La Commission européenne a présenté en juillet 2023, un projet de règlement couvrant la conception des véhicules et la gestion de leur fin de vie. Les enjeux du texte sont notamment l’extension du périmètre à d’autres véhicules (camions, bus, autocars), le développement du contenu en matières recyclées des véhicules neufs et des obligations de démontage de certains composants avant l’étape de recyclage mécanique par broyage. Le groupe Derichebourg a déposé une contribution écrite à la consultation publique du 4 décembre 2023, et continue de suivre activement le processus législatif à l’échelle européenne.
L’interdiction progressive du stockage des déchets non dangereux valorisables en France
Pour réduire l’enfouissement, la France a mis en place une interdiction progressive du stockage des déchets non dangereux valorisables, entre le 1er janvier 2022 et le 1er janvier 2030. Les efforts de dépollution et de tri avant broyage, tels que le retrait des pare-chocs et réservoirs des véhicules, contribuent à réduire les résidus de tri et à maximiser la valorisation des déchets
À l’échelle européenne : favoriser la souveraineté industrielle et le développement des pratiques durables
La Commission européenne met un accent particulier sur la souveraineté industrielle et l’autonomie stratégique, notamment à travers le Critical Raw Materials Act (mai 2024), exigeant que 25 % de la consommation annuelle de l'Union Européenne soit issue du recyclage. Le cuivre et l’aluminium, traités par le Groupe, figurent sur la liste des matières visées.
Des stratégies supplémentaires, comme le Circular Economy Act et le Clean Industry Act, visent à améliorer la compétitivité de l'industrie européenne en promouvant des pratiques durables.
Le groupe Derichebourg exploite 32 lignes de broyage dédiées aux déchets métalliques en mélange dans le monde, dont 19 en France. L’avantage de cette technologie est de permettre de séparer des fractions métalliques ferreuses (aciers) des fractions métalliques non ferreuses, un mélange contenant à la fois des métaux, des plastiques et des résidus de tri.
En augmentant l’efficacité de la valorisation des déchets dont il opère le traitement, le Groupe s’efforce de réduire la part de résidus de tri expédiés en installation de stockage, aux seuls déchets ultimes, pour lesquels aucune valorisation n’est possible.
Les opérations de dépollution et de démantèlement en amont du broyage (pare‑chocs, réservoirs des Véhicules hors d'usage, contrepoids en béton des lave‑linges, etc.) permettent également de faire baisser les quantités de résidus de tri produits. Au cours de l’exercice, les sites du Groupe par les opérations de démantèlement avant broyage ont par exemple permis de valoriser :
Ainsi, au cours de l’exercice, les lignes de broyage du Groupe ont produit 528 260 tonnes de résidus de tri (soit une baisse de 7,7 % par rapport à 2022/2023).
La réglementation française fait porter la responsabilité de l’atteinte des taux de recyclage et de valorisation sur le couple centre VHU‑broyeur VHU. Chaque broyeur est en relation avec plusieurs centres VHU, chargés d’assurer la dépollution du véhicule avant broyage. Les taux de recyclage présentés ci‑après ont été déterminés pour chaque broyeur, puis une moyenne pondérée (au regard du nombre de VHU traités) a été calculée pour le Groupe. Les données sont celles de l’ADEME (Agence de la transition écologique). Le tableau ci‑dessous présente les taux moyens de réutilisation et de recyclage et de réutilisation et de valorisation atteints par l’ensemble des sites de broyage français du Groupe.
| Objectif | 2022 |
---|---|---|
Taux moyen de réutilisation et de recyclage des VHU | 85 % | 87,7 % |
Taux moyen de réutilisation et de valorisation des VHU | 95 % | 96,4 % |
Il est rappelé que les chiffres communiqués dans le présent rapport correspondent aux déclarations relatives aux opérations réalisées au cours de l'année civile 2022 compte tenu du délai d'une part de certification des déclarations et d'autre part de publication des données officielles par l'ADEME. Les taux moyens de réutilisation et de recyclage, et de réutilisation et de valorisation des VHU restent stables et confirment que les actions mises en place par le Groupe permettent de respecter les obligations européennes.
Ces taux sont intimement liés au traitement des résidus de broyage. L’hétérogénéité des résidus de tri rend particulièrement complexe leur valorisation matière. Ainsi, à ce jour, une des principales solutions de valorisation des résidus de tri est l’utilisation en tant que Combustible solide de récupération (CSR), en remplacement d’énergies fossiles. Ce point est présenté au paragraphe 3.3.1.2.
La diversification des exutoires pour le traitement des refus d’induction (autres résidus permettant d’atteindre les taux de valorisation) contribue également à augmenter la valorisation (matière et/ou énergétique) des fractions non métalliques. À titre d’exemple, les refus d’induction contiennent des plastiques qui peuvent être valorisés en cimenterie (valorisation énergétique et valorisation matière à travers l’incorporation des cendres dans le ciment).
Filière VHU | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Nombre de centres VHU agréés et assimilés | 177 | 168 |
Nombre de broyeurs VHU agréés et assimilés | 28 | 29 |
Tonnes de VHU broyés | 643 700 | 670 400 |
En France, les DEEE font l’objet d’un traitement séparé. Pour cette filière, les taux de recyclage des flux sont au minimum conformes à ceux figurant dans les cahiers des charges des éco‑organismes.
Le groupe Derichebourg est l’un des principaux acteurs du recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) en France, et notamment leader sur le traitement des gros appareils électroménagers froid (GEM F) tels que les réfrigérateurs, congélateurs et hors froid (GEM HF) comme les machines à laver, sèche-linge et lave-vaisselle. Cette activité s’inscrit dans le cadre de contrats avec ecosystem et Ecologic, les principaux éco‑organismes agréés de la filière.
Le groupe Derichebourg conserve une place centrale sur la période 2022-2025 avec l’attribution de volumes importants de la part de l’éco-organisme ecosystem, notamment dans ses installations dédiées aux gros électroménagers en fin de vie. Le Groupe a également renouvelé ses contrats en 2024 avec l’éco-organisme Ecologic. Ces marchés s’inscrivent dans une nouvelle période d’agrément des éco‑organismes, avec un cahier des charges ministériel fixant des exigences plus élevées à la filière, comme des taux de recyclage et de valorisation plus ambitieux que les objectifs européens à compter de 2024, et le développement des activités de réparation et de réemploi.
Les sites de recyclage de DEEE du Groupe sont engagés dans une démarche de labellisation d’excellence selon le référentiel européen WEEELABEX. Ce label garantit aux éco‑organismes que les installations réalisent une dépollution performante, atteignent les taux de recyclage et de valorisation fixés et assurent la traçabilité des filières aval empruntées par les fractions issues du traitement.
Les taux de recyclage et de valorisation des différentes unités du Groupe répondent parfaitement aux obligations réglementaires.
Filière DEEE en France | Objectif | Taux atteints par le Groupe * | |
2024 | 2023 | ||
Taux de recyclage et valorisation gros électroménager froid (GEM F) | 88 % | 97 % | 96 % |
Taux de recyclage et valorisation gros électroménager hors froid (GEM HF) | 88 % | 90 % | 89 % |
* Résultats des campagnes annuelles de caractérisation. |
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Le Groupe ne traite pas dans ses lignes de production les DEEE de type Petits appareils en mélange (PAM), à l’exception de la co-entreprise EASO avec l’association Envie qui ne fait pas l’objet d’une consolidation dans le présent rapport.
Les contrats Gestionnaires de déchets (GDD)
Le Groupe est un des précurseurs de la réintégration des DEEE dans le circuit de collecte officiel. En partenariat avec les éco‑organismes ecosystem et Ecologic, dans le cadre de contrats « Gestionnaires de déchets (GDD) », le Groupe a mis en place sur la majeure partie de ses différents sites d’exploitation des opérations de tri des DEEE présents dans les lots de ferrailles à broyer.
Ces DEEE sont réintégrés dans la filière officielle afin d’y être traités dans le respect de la réglementation en vigueur, et font l’objet d’un reporting auprès des éco‑organismes. Sur l’exercice 2023/2024, le Groupe a ainsi contribué à la réintégration dans la filière officielle de recyclage de 148 000 tonnes de DEEE, un chiffre en forte hausse par rapport à l'exercice précédent (+ 29 %).
Au global, le Groupe a traité 376 000 tonnes de DEEE dans ses 13 installations dédiées en France et en Espagne. Ces volumes sont également en hausse notable (+ 12 %) malgré la baisse d'activité rencontrée par le Groupe, démontrant la résilience de la filière.
Avec la mise en place des lignes de traitement des ballons d'eau chaude et la montée en puissance de la ligne de traitement des GEM froid de Bonneuil‑sur‑Marne (94), le Groupe s'attend à poursuivre sa dynamique de progression sur les prochaines années.
Le Groupe a été sélectionné par l’éco-organisme Ecologic pour des opérations de collecte et de traitement sur la période de 2022‑2024 sur les filières Articles de bricolage et de jardin (ABJ), Articles de sport et loisirs (ASL). Le traitement des ABJ thermiques consiste en une dépollution avant broyage. Les ASL majoritairement constitués de ferrailles et de métaux non ferreux sont broyés sur les sites de broyage retenus. Le volume national prévu est de 20 000 tonnes par an, bien qu’à ce jour, les tonnages traités restent très faibles.
La nouvelle filière Produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB) est quant à elle opérationnelle depuis le mois de mai 2023. La mise en place d’une filière de collecte, réemploi et recyclage des déchets issus du secteur du bâtiment doit permettre de lutter contre les décharges sauvages. La filière est encadrée par plusieurs éco‑organismes agréés par les pouvoirs publics (Valobat, Ecominero, Valdelia, Ecomaison). Le groupe Derichebourg a positionné une quarantaine de sites pour la collecte, le tri et la massification de ces déchets. La filière peine à se mettre en place, et de fait les tonnes traitées sont également faibles.
Le Groupe est également présent dans la filière DEA (Déchets d'éléments d'ameublement). Il a ainsi traité environ 3 544 tonnes de DEA métalliques au cours de l'exercice pour le compte de l'éco‑organisme Valdelia.
Le Groupe poursuit sa stratégie d’optimisation de la valorisation des déchets traités en renforçant son positionnement sur les différentes filières REP et en développant des lignes de recyclage spécifiques.
Ainsi, en complément des dernières lignes de traitement mises en production respectivement sur les sites de Rennes, Colomiers, Mejorada del Campo (Espagne) et Bonneuil‑sur‑Marne, le Groupe a installé en avril 2024 une nouvelle ligne de traitement des GEM HF sur le site de Strasbourg, permettant l’amélioration des performances de dépollution ainsi que la qualité des matières recyclées.
Le Groupe a par ailleurs été retenu par l'éco‑organisme ecosystem pour la création et l'exploitation de trois des six unités de traitement des ballons d’eau chaude qui verront le jour au plan national, dont la première en décembre 2024 à Bonneuil‑sur‑Marne (94). Les deux autres installations seront implantées à Saint-Romain-en-Gal (69) et Cheminot (57). Ces projets d’investissement ont fait l’objet de soutiens financiers de la part de la Région Île-de-France, dans le cadre du dispositif « Zéro déchet et économie circulaire », et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes avec le fonds « Pack Relocalisation ».
Ces lignes de recyclage dédiées seront capables d’extraire les gaz fluorés et hydrocarburés stockés dans les mousses, qui sont nocifs pour la couche d’ozone. Le volume annuel de ballons d'eau chaude attendu sur ces lignes spécifiques est estimé à 15 000 tonnes par installation. Le recyclage des ballons d’eau chaude dans des unités dédiées va permettre d’éviter l’émission de 3,7 tonnes de CO2 par tonne traitée(1).
La nouvelle installation de recyclage de câbles électriques du Groupe, située à Escautpont (59), a été inaugurée au mois de juin 2024. Lancée à l’automne 2023, la nouvelle installation, soutenue par BPI France dans le cadre du plan de relance, permettra de valoriser en pleine capacité jusqu’à 20 000 tonnes de câbles électriques par an et de produire du cuivre sous forme de grenaille d’une pureté pouvant aller jusqu’à 99,9 %. Le cuivre recyclé est principalement consommé par les affineries de cuivre européennes. Il est l’un des métaux référencés comme matière première critique et stratégique par le Critical Raw Materials Act (CRMA).
Le Groupe cherche à améliorer la valorisation des matières, et notamment de ces résidus dans son process à travers plusieurs axes de travail :
Un process de réception performant sur le terrain permet d’améliorer la qualité des déchets à traiter dans les installations du Groupe, tout en sensibilisant les fournisseurs.
Les évolutions réglementaires en Europe, et notamment en France, imposent par ailleurs des taux de recyclage et de valorisation de plus en plus élevés, nécessitant de la part du Groupe des investissements constants. Les efforts dans ce domaine lui permettent de disposer de technologies de séparation et de tri qui font référence dans les métiers du recyclage. Les nouvelles lignes de traitement des métaux non ferreux en mélange (résidus de broyage lourds) installées sur le site de Coulombiers (86) en témoignent. La ligne de traitement des métaux non ferreux criblés (fines de résidus de broyage lourds) sur Bernes-sur-Oise (95) l’illustre également.
La valorisation de certains composants plastiques résiduels dans le traitement des déchets est également un axe structurant de la stratégie RSE du Groupe qui se concrétise à travers la recherche de nouveaux partenariats et de nouveaux exutoires.
L’engagement du Groupe, tel que défini dans sa feuille de route « Trajectoire 2026 » sur cet axe, est piloté et déployé au niveau central afin de garantir une vision globale cohérente, notamment en ce qui concerne les aspects de recherche et développement (R&D) et les possibilités de débouchés. Cette approche permet d’intégrer les spécificités régionales tout en tenant compte des exutoires possibles par région, afin d’optimiser l’impact et la pertinence des actions.
Des essais sont en cours avec différents équipementiers automobiles dans ce but. Le projet le plus avancé fait l’objet d’un consortium avec OPmobility (ex-Plastic Omnium), en partenariat avec SMALL (KATE), et l’université Claude Bernard – Lyon 1, et a été lauréat de l’appel à projets CORAM 2024 dans le cadre du plan France 2030. Ce projet d’amélioration de la performance environnementale du véhicule vise à développer des pièces automobiles intégrant jusqu’à 50 % de matières premières recyclées, dont jusqu’à 50 % issues de Véhicules hors d’usage.
Le Groupe s’est fixé dans le cadre de sa « Trajectoire 2026 » d’atteindre 25 000 tonnes de plastiques recyclés.
En tonnes expédiées | Objectif 2026 | 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
Plastiques recyclés | 25 000 | 24 500 | 22 700 |
Enfin, le Groupe prépare des mélanges de déchets suffisamment homogènes et conformes à des cahiers des charges leur permettant d’être acceptés sous forme de Combustible solide de récupération (CSR) par des cimenteries, chaufferies ou autres industriels souhaitant mettre un terme à l'utilisation de combustibles fossiles.
Pour rappel, cette technique permet de produire un combustible issu de déchets en substitution des énergies fossiles (charbon, fuel, etc.) et de contribuer aux objectifs nationaux de diversification du mix électrique via la réduction de 40 % de la consommation d'énergies fossiles en 2030.
Depuis plusieurs années, le Groupe a amélioré la valorisation en CSR des résidus de broyages (lourds et légers) en travaillant sur la qualité des résidus et la recherche de nouveaux partenariats notamment vers l'industrie cimentière. Cette mission est coordonnée par une cellule mise en place au sein du service technique. Après la phase d'essais réalisés en vue d’améliorer la qualité de ce produit (possibilité de le consommer en tuyère et en pré-calcinateur) et de le faire connaître davantage à de potentiels consommateurs, le Groupe est passé depuis deux ans à une phase industrielle avec l'installation de nouveaux équipements sur plusieurs sites (lignes de re‑broyage et cribles). Cette phase va se poursuivre en 2025, avec le projet de création d’une nouvelle ligne de préparation de CSR en partenariat avec un cimentier. En pleine capacité, cette ligne pourra transformer 20 000 tonnes de résidus par an.
Dans ce cadre, le Groupe a choisi de se fixer comme objectif de valoriser 15 % des résidus de broyage produits par ses installations en Europe en CSR à l'horizon 2026. Sur l'exercice, ce sont déjà 8,6 % des résidus de broyage produits en Europe qui ont été valorisés en CSR.
Le tableau ci‑dessous précise les tonnes de résidus de broyage valorisés en Combustible solide de récupération (périmètre Europe, hors Roumanie).
En milliers de tonnes expédiées | Objectif 2026 | 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
Résidus de broyage générés |
| 454,8 | 482,3 |
Résidus de broyage valorisés en CSR |
| 39,1 | 33,9 |
Part de résidus de broyage valorisés en CSR | 15 % | 8,6 % | 7,0 % |
Face aux nombreuses évolutions du cadre législatif et réglementaire, à l’échelle nationale et européenne, le groupe Derichebourg se mobilise fortement pour aller à la rencontre des décideurs publics, élus locaux, parlementaires sur les territoires, mais aussi vers le milieu scolaire et académique.
Le service en charge des relations institutionnelles a été renforcé en septembre 2022 au travers du recrutement d’un chargé de mission, puis en septembre 2023 avec le recrutement d’un alternant, venant en appui de la responsable des relations institutionnelles.
Afin d’informer ses nombreuses parties prenantes, le groupe Derichebourg édite une lettre institutionnelle sur l’économie circulaire, destinée à partager ses actualités et contribuer à une meilleure compréhension de ses enjeux. Cette lettre externe est transmise aux acteurs publics au niveau national et dans les territoires ainsi qu’aux partenaires : elle revient sur les évolutions réglementaires impactant le secteur du recyclage et les réalisations notables du Groupe.
La promotion du secteur d’activité passe également par l’organisation de visites de sites afin de sensibiliser au métier du recyclage qui est un pilier incontournable de l’économie circulaire. Les représentants reçus sur les différentes installations sont nombreux : Commission européenne, Ministère de la transition écologique, Ministère de l’économie, Gendarmerie nationale, Secrétariat général à la planification écologique, Agence de la transition écologique (ADEME), régions, parlementaires, intercommunalités, maires, chercheurs, étudiants.
La Journée mondiale du recyclage, qui a lieu chaque année le 18 mars, fut la journée retenue pour organiser une visite rassemblant une centaine de participants, dédiée aux équipes de l’Agence de la transition écologique (ADEME), d’Angers Loire Métropole et du SIVERT de l’Est Anjou, sur le centre de tri de collecte sélective d’Anjou Tri Valor, exploité par le groupe Derichebourg près d’Angers (49). L’inauguration de la nouvelle installation de recyclage de câbles électriques du Groupe, située à Escautpont (59), inaugurée au mois de juin 2024 a été un autre évènement marquant de l’exercice.
Dans le cadre du déploiement de la filière REP ASL, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Mme Amélie Oudéa-Castéra, a lancé la Grande collecte du sport, le 20 mars 2024, sur un site du groupe Derichebourg en Île-de-France, sur le port de Gennevilliers (92).
Le Groupe est de plus en plus sollicité pour organiser des échanges et des interventions à destination des élèves issus de collèges et lycées, mais aussi d’écoles d’enseignement supérieur. Des partenariats avec AgroParisTech, l'université du Mans, l'INSA Lyon, le programme de recherche PEPR Recyclage (Recyclage, Recyclabilité & Réutilisation des matières) ont été initiés ou se poursuivent.
L’action du Groupe à destination des jeunes générations se traduit également depuis 2021 dans son soutien au concours « Je filme le métier qui me plaît ». Sous le haut patronage du Gouvernement, le concours vise à faire découvrir le monde professionnel aux collégiens, lycéens et étudiants. Dans ce cadre, le Groupe propose une vingtaine de sites aux écoles, qui peuvent venir filmer les activités de l’entreprise et mener des interviews avec les différents collaborateurs. La cérémonie officielle de la 17ème édition s’est déroulée en mai 2024 au Grand Rex, en présence de 2 700 personnes. Dans la catégorie « Le recyclage, une industrie au service de la planète », le film tourné sur le site d'Avrillé (49) a obtenu le Clap d’Or. Le Groupe poursuit son implication à l’occasion de la 18è édition qui a débuté en septembre 2024. Afin de soutenir l'association Euro‑France, qui organise le concours, une partie de la taxe d'apprentissage a été reversée à cette structure.
Le groupe Derichebourg a renouvelé en 2024 sa participation à l’édition de l’exposition citoyenne « Les Gueules de l’Emploi » avec de nouveaux portraits de salariés en région. Cette exposition 100 % digitale et dédiée au grand public, a pour objectif de mettre en avant des métiers destinés à créer des vocations, en particulier chez les plus jeunes en présentant les salariés, leurs parcours professionnels, leurs évolutions de carrière, leurs aspirations et leurs compétences. L’exposition photographique inédite est dédiée à la passion du « bien‑faire » dans le monde du travail, valorisant les hommes et les femmes de tous les horizons professionnels, fiers de leur entreprise. La ligne créative du photographe génère un équilibre entre le portrait en plan serré du salarié et la mise en avant d’un objet symbolique caractérisant son métier.
L’objectif de neutralité carbone à horizon 2050, porté par l’Union européenne, façonne tous les secteurs : l’industrie du recyclage n’est pas en reste et s’engage pour la décarbonation. Le plan vert européen (Green Deal) se veut désormais un pilier du développement de la compétitivité industrielle, en accompagnant la réindustrialisation de l’Europe.
La loi sur l’industrie verte, promulguée en octobre 2023, a pour objectif de décarboner les industries existantes, mais également de rendre la France compétitive et d’attirer les nouvelles industries de la transition écologique et énergétique, afin de favoriser la production de batteries, d’éoliennes, de panneaux solaires et de pompes à chaleur.
Cette loi aura un impact positif pour le secteur du recyclage car elle vise à permettre de :
En parallèle et dans la même lignée, le règlement européen sur l’industrie zéro émission (Net-Zero Industry Act) adopté par le Parlement européen le 21 novembre 2023, intègre dans son périmètre les technologies de recyclage. Le règlement vise à relocaliser une partie de la production de technologies énergétiques propres sur le continent européen.
L’industrie du recyclage est une filière primordiale de l’industrie verte. Elle contribue à la décarbonation de l’industrie en favorisant le recyclage des matières premières. Le groupe Derichebourg entend contribuer activement à la transition écologique et a proposé plusieurs mesures, dans le cadre de la loi industrie verte et du projet de loi de finances pour 2024, afin de :
L’ambition du groupe Derichebourg est de s’inscrire dans les engagements de l’accord de Paris pour la lutte contre le réchauffement climatique. L’élaboration de son plan de transition sera réalisée sur l’exercice 2024-2025. Le Groupe reconnaît l'importance de définir des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre (scope 1, 2 et 3). Toutefois, des contraintes techniques liées à l’identification de solutions adaptées, combinées à une cyberattaque survenue en 2023, ont ralenti l’élaboration du plan de transition. Malgré ces défis, le Groupe continue de déployer des efforts pour réduire son empreinte carbone et a récemment sélectionné un prestataire spécialisé pour accompagner la création de son plan de transition, prévue pour 2025, en conformité avec les exigences de la directive CSRD.
Le Groupe dispose de deux leviers permettant d’agir contre le réchauffement climatique : d’une part par son activité de recyclage et d’autre part par la réduction de ses propres émissions de gaz à effet de serre (GES).
Les émissions de gaz à effet de serre calculées sur le scope 1 (émissions directes) et le scope 2 (émissions indirectes associées à l’électricité et à la chaleur des réseaux urbains consommées) représentent, pour l’exercice 2023/2024, 133 724 tonnes équivalent CO2.
Les émissions de gaz à effet de serre du Groupe se décomposent en :
Afin de garantir une base de comparaison cohérente, les chiffres scope 1 et scope 2 de 2023 ont été mis à jour pour tenir compte des évolutions des facteurs d’émission liés à l’énergie. Les émissions de gaz à effet de serre des scope 1 et 2 ont baissé de 4,5 % d’une part du fait de la baisse d’activité et d’autre part grâce aux efforts déployés par le Groupe.
En tonnes équivalent CO2 | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Scope 1 | 114 197 | 120 525 |
Scope 2 | 19 527 | 19 455 |
Le scope 3 du Groupe est estimé sur la base du scope 3 publié dans l’URD 2023, au prorata des tonnes produites par le Groupe sur l’exercice 2023-2024. Ces estimations s’établissent à 3 084 005 tonnes équivalent CO2.
Le Groupe réalisera un nouveau bilan carbone en 2025 sur les données de l’exercice 2023-2024, y compris sur le scope 3. Ce bilan sera la référence pour l’élaboration du plan de transition carbone du groupe Derichebourg qui sera publié conformément à la directive CSRD.
Le groupe Derichebourg est engagé dans une démarche volontaire de maîtrise de la consommation d’énergie à travers notamment la certification ISO 50001 de deux de ses filiales, Refinal Industries et Derichebourg Umwelt GmbH. Plusieurs autres filiales réfléchissent également à la mise en place de cette certification dans le futur.
Le Groupe a mis en place différentes actions visant à réduire la consommation énergétique de ses unités de production. Les plus significatives sont :
Le groupe Derichebourg utilise principalement pour ses unités de recyclage, de l’électricité comme source d’énergie. La forte proportion d’électricité d’origine nucléaire dans le mix énergétique en France contribue à limiter les émissions de gaz à effet de serre de l’activité Recyclage en France.
Le Groupe a poursuivi l'électrification des outils d'alimentation des broyeurs et des cisailles. Ainsi, le Groupe a acquis lors de cet exercice cinq nouvelles grues d’alimentation fixes pour un coût (hors génie civil) de plus de 2,8 millions d’euros.
Par ailleurs, le groupe Derichebourg a poursuivi pour la cinquième année consécutive son partenariat avec la société TotalEnergies pour la mise à disposition de capacités d’effacement de sa consommation d’électricité.
L’effacement ou flexibilité électrique est la capacité d’un site à diminuer, voire arrêter sa consommation en cas de forte demande ou de pénurie d’offre, et ce, à la demande de Réseau de transport électricité (RTE). En effet, en cas de pic de consommation, pour ne pas avoir à redémarrer des centrales électriques anciennes et polluantes (notamment au charbon, très émettrices de CO2), RTE sollicite les entreprises volontaires pour qu’elles diminuent fortement leur consommation et atténuent ledit pic. L’impact est double : cela permet d’éviter un éventuel black-out sur le territoire et contribue à réduire l’intensité carbone du mix énergétique français. Le Groupe met ainsi à disposition de RTE via TotalEnergies une capacité de près de 26 MW au travers de 50 sites de production. À titre de comparaison, cette puissance correspond à la puissance de plus de 4 300 foyers français types (en prenant comme puissance souscrite par logement 6 kVA).
Les consommations énergétiques du Groupe
Les consommations énergétiques en valeur absolue sur l’ensemble du Groupe sont les suivantes :
La consommation d'électricité reste stable au global sur le Groupe. On constate une baisse en lien avec celle de l’activité, qui est compensée en partie par l’installation de la nouvelle lise de tri des fractions fines sur Bruyères-sur-Oise. Une très légère hausse de la consommation est également visible sur la division services aux collectivités liée à l’électrification de certains camions de collecte des déchets.
La consommation de gaz reste portée à 99 % par les quatre affineries du Groupe (aluminium et plomb) utilisant principalement cette source d’énergie pour le fonctionnement de leurs fours d’affinage.
La consommation de gaz a baissé sensiblement (- 5,8 %) en lien avec la baisse d’activité générale des affineries d’aluminium (production en baisse de 9,9 %). L’augmentation de la production de l’affinerie de plomb (+ 6,7 %) ne compensant que très peu la tendance.
Développement des énergies renouvelables
Le Groupe s'engage dans l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures de ses bâtiments industriels et potentiellement sur des ombrières de parking, dans un but d'autoconsommation. L'objectif fixé dans la feuille de route « Trajectoire 2026 » est d'atteindre a minima 2 MW de puissance installée en 2026. Ce démarrage prudent vise à sélectionner les bons fournisseurs et trouver le bon compromis technico-économique afin de pouvoir déployer ensuite cette stratégie à plus grande échelle.
Le projet pilote consiste à installer sur la toiture du nouveau bâtiment industriel du site de Bonneuil-sur-Marne une centrale délivrant 500 kW qui devrait être opérationnelle en 2025. Les démarches administratives complexes ont entraîné du retard pour cette première installation qui devait voir le jour initialement en 2024. D'autres projets sont d'ores et déjà à l'étude.
En MW | Objectif 2026 | 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
Puissance installée en énergie photovoltaïque | 2 | 0 | 0 |
Le Groupe observe pour la quatrième année consécutive une baisse de la consommation de gasoil. Cette baisse s'élève à plus de 1,5 million de litres pour cet exercice, soit -10,1 % par rapport à la période précédente. La baisse d'activité est pour une grande partie à l’origine de cette réduction. La diversification des carburants y contribue également : déploiement de camions roulant au biocarburant et au GNV dans l'activité de Services aux collectivités, et renouvellement de la flotte de véhicules légers vers des véhicules essence et hybrides-essence.
Conséquemment les consommations de bio-carburant (+12,1 %) et d’essence (+23,7 %) ont fortement augmenté et ont vu leur part passer de 4 % à 5 % dans la consommation globale du Groupe.
La consommation de gaz naturel pour véhicules (GNV) a légèrement baissé par rapport à l’exercice précédent (-4,7 %), par suite de la remise en service des systèmes Active Stop-StartMC (voir ci-après) désactivés partiellement par suite de problèmes techniques.
Plan d'actions Recyclage
La division Recyclage du Groupe poursuit ses efforts dans l’optimisation de son activité transport depuis 2018. L’entreprise a doté sa flotte de camions, d’outils et de procédures lui permettant de contrôler et d’optimiser le transport et sa consommation de carburant. Les efforts d’amélioration continue relatifs au transport s’articulent autour des axes suivants :
Dans le même état d’esprit, Derichebourg travaille depuis 2016 en partenariat avec le groupe Michelin pour la gestion de son parc de pneumatiques. Cette approche permet le prolongement de la vie des pneumatiques en les faisant rechaper et recreuser quand cela est possible, ce qui contribue à réduire la quantité de matière première consommée en comparaison avec la fabrication d’un pneumatique neuf. La mise en place d’un suivi de la pression des pneumatiques a également contribué à réduire la consommation de carburant.
S’agissant des transports aval, le Groupe privilégie toujours, quand cela est possible, la voie d’eau maritime ou fluviale, qui présente le meilleur coût et contribue à la préservation de l’environnement.
Le Groupe bénéficie d’infrastructures fluviales ou maritimes pour la plupart de ses filiales : Marseille (Purfer), Gennevilliers, Rouen et Valenciennes (Revival), Houston (Derichebourg Recycling USA), Bassens et Montoir de Bretagne (AFM Recyclage), Bruxelles et Gand (Derichebourg Belgium), Karlsruhe et Nuremberg (Derichebourg Umwelt GmbH), Strasbourg (Eska), etc.
Le mode de transport ferroviaire est également employé et constitue une autre alternative au transport routier (un wagon pour deux camions). Il est moins développé que le transport par voie d’eau, et ce, davantage pour des raisons structurelles que par une volonté réelle du Groupe.
La part des tonnages transportés par voie fluviale et/ou maritime et par voie ferroviaire au niveau monde est la suivante :
En milliers de tonnes transportées | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Matières premières secondaires transportées par voie d’eau | 1 483,3 | 1 656,0 |
Matières premières secondaires transportées par voie ferroviaire | 276,6 | 306,9 |
À titre d’information, les modes de transport par voie d’eau ou ferroviaire ont permis d’éviter la circulation d’environ 70 400 poids lourds tout au long de l’exercice 2023/2024 (sur la base de 25 tonnes transportées par un poids lourd)
Plan d'actions Services aux collectivités
La division Services aux collectivités reste en pointe dans les transports propres pour la réalisation de ses prestations.
Ainsi, le nombre de BOM (bennes à ordures ménagères) équipées de la technologie Active Stop-StartMC de la société Martin Réa (ex-société Effenco) est de 228, soit 50 % du parc à l’échelle du Groupe. Ce système est conçu pour couper le moteur d’un véhicule poids lourd lorsque celui-ci est immobile tout en maintenant opérationnels ses accessoires ainsi que ses équipements, tels que le lève-conteneurs et le système de compaction de la benne. D’une manière générale, ces arrêts représentent 40 à 50 % de temps d’utilisation du véhicule et permettent ainsi de réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre.
À ce jour, plus de 62 % de la flotte de BOM de la division (périmètre France) roule au GNV, soit 197 véhicules. La filiale PolyNormandie possède sa propre station de distribution de GNV pour son site de Colombelles (Calvados).
Du bio-carburant de type B100 (100 % végétal) fabriqué à partir de colza cultivé et transformé en France est également utilisé sur les agences de Colombelles et de Polyned (Nantes et Guérande). Au total, 27 camions utilisent ce carburant, soit 8 % de la flotte française. La future agence de Rennes sera également équipée de véhicules utilisant du B100. Ce bio-carburant est également utilisé par l’activité Recyclage sur le site de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). L’objectif est, à court terme, de remplacer une partie du gazole consommé par ce bio-carburant dont les émissions de CO2 sont réduites de 60 % et celles de particules de 80 %.
La filiale Polyceja (Bobigny) a acquis un camion ampliroll électrique pour son contrat des déchetteries de la ville de Paris. La filiale Polybuis (Gennevilliers) a également acquis une BOM électrique. Dans l'optique du déploiement à plus grande échelle du parc de véhicules électriques, ces deux filiales ont fait augmenter la puissance de leurs installations électriques. Ainsi des bornes de recharge rapide pour les poids lourds pourront être prochainement installées.
L'agence Derichebourg Océan Indien (La Réunion) s’est également dotée de véhicules électriques (six véhicules légers et deux BOM).
La flotte de véhicules de fonction et de service de la division (périmètre France, 97 véhicules) est composée à 75 % de véhicules hybrides ou électriques.
Les marchés relatifs aux bio-déchets ont démarré courant 2024 avec l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation française. La division Services aux collectivités est présente sur ces marchés et utilise à cet effet principalement soit des véhicules roulant au GNV (région parisienne) soit des véhicules roulant au B100. Le marché le plus emblématique est celui de la Ville de Paris (Trilib) pour lequel la division a fait l'acquisition de sept véhicules GNV.
Le groupe Derichebourg a traité au cours de cet exercice 4,4 millions de tonnes de ferrailles et plus de 695 000 tonnes de métaux non ferreux.
En remettant sur le marché des matières premières secondaires de qualité, le groupe Derichebourg contribue à la réduction de la consommation globale d’énergie. En effet, le recyclage des métaux économise une grande quantité d’énergie par rapport à la production primaire de ces métaux : jusqu’à 94 % pour l’aluminium et 40 % pour l’acier (source : ADEME/Federec, Évaluation environnementale du recyclage en France selon la méthode de l’ACV(2) – mai 2017).
De plus, l’utilisation de matières premières secondaires pour la production d’acier neuf ou de métaux non ferreux permet de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre par rapport à leur production à partir de matières premières. En effet, la production d’une tonne d’acier issue de matières recyclées permet de réduire de 58 % les émissions de CO2 et même 93 % pour la production d’une tonne d’aluminium de seconde fusion (source ADEME/Federec, Évaluation environnementale du recyclage en France selon la méthode de l’ACV – mai 2017).
Par ailleurs, les émissions évitées sont sous-estimées, car le Groupe n’intègre pas dans son calcul les émissions évitées liées à l'activité DEEE. En effet, par ses lignes de traitement des GEM Froid, le Groupe capte et fait traiter les gaz fluorés et autres gaz à effet de serre présents dans ces équipements.
Le Groupe estime à 7,6 millions de tonnes équivalent CO2 (-5 % par rapport à l'exercice précédent en raison de la baisse d'activité du Groupe) le volume d’émissions évitées grâce à son activité et celle de ses clients, soit les émissions annuelles d'environ 945 000 habitants de l'Union européenne(3).
Le groupe Derichebourg veille, par une gestion rigoureuse des déchets réceptionnés et un entretien au quotidien de ses installations, à la prévention des risques environnementaux et des pollutions sur ses 285 sites opérationnels.
Les investissements en matière de protection de l’environnement se sont élevés au cours de l’exercice 2023/2024 à quasiment 15,7 M€ .
À cela s’ajoutent les dépenses de fonctionnement en faveur de l’environnement de plus de 7,3 M€ (+ 35 %) qui permettent en permanence au Groupe de disposer d’un outil industriel en phase avec ses obligations réglementaires. Cette augmentation est notamment notable sur l’entretien des installations de protection de l’environnement et sur les analyses des rejets.
Le travail sur des zones imperméabilisées (zones bétonnées) et le traitement des eaux de ruissellement sont deux facteurs importants de limitation de la pollution des sols et des cours d’eau. Le Groupe apporte une forte vigilance à l’entretien de ses infrastructures, et chaque année, reprend et réhabilite les zones bétonnées usées par le passage des engins et l'activité.
Pour assurer la maîtrise globale des risques environnementaux, les différentes filiales du Groupe se sont engagées dans des certifications ISO 14001 de leurs systèmes de management environnemental.
Ainsi, 222 sites d’exploitation sont couverts par une certification ISO 14001 au 30/09/2024, soit près de 78 % des sites opérationnels du Groupe. L’évolution du nombre de certifications reste stable, les évolutions sont dues à des évolutions de périmètre et de comptabilisation.
| 2024 | 2023 |
---|---|---|
Part des sites opérationnels certifiés ISO 14001 | 77,9 % | 79,2 % |
Les différentes filiales du Groupe concernées respectent leurs obligations de suivi des rejets dans l’air et dans l’eau. Des plans de surveillance sont établis dans chaque filiale.
Dans le cadre de la directive 2010/75/UE du Parlement européen et du Conseil du 24 novembre 2010 relative aux émissions industrielles, les conclusions sur les meilleures techniques disponibles (MTD) pour le traitement des déchets ont été publiées le 10 août 2018.
Comme le prévoit la réglementation, le Groupe a déposé, pour chacun des sites concernés, les dossiers de réexamen «au regard des meilleures techniques disponibles ».
Un plan d’actions et d’investissements Groupe est déployé afin de mettre en conformité les différentes installations quand cela est nécessaire. Un prêt de 130 millions d’euros accordé par la Banque européenne d’investissement a notamment été utilisé pour cela.
Dans ce cadre, afin d’améliorer la qualité des rejets atmosphériques des lignes de broyage, le Groupe a testé en 2022 sur le site de Charleroi (Derichebourg Belgium) un système de filtres à manches avec injection de produits absorbants (chaux, charbon actif, mélange des deux...). À la suite de cette phase de tests concluante, il a été décidé d’équiper le site de cette nouvelle technologie.
En 2023, le Groupe a également équipé les deux lignes de broyage du site d'Athis-Mons (91) d'un système de filtre à manches. Le nouveau broyeur de Saint-Pierre-de-Chandieu (69) est également équipé de cette technologie.
Le Groupe s'est engagé dans sa nouvelle feuille de route « Trajectoire 2026 » à mettre en place systématiquement des actions correctives en cas de dépassement des Valeurs limites d’émission (VLE) dans les rejets aqueux ou atmosphériques.
Le groupe Derichebourg génère une activité importante de transport pour la collecte et la réception des flux ainsi que pour les ventes des produits préparés en gros volumes, ce qui représente une potentielle source de nuisance pour le voisinage.
Le bruit, l'impact visuel et les émissions des sites d'exploitation sont des thèmes qui concernent les riverains.
Ainsi, en cas de plaintes en lien avec ces aspects, celles-ci sont gérées par les services QSE en filiales.
Afin d’assurer une gestion irréprochable des plaintes par le Groupe, il a été décidé d’apporter systématiquement une réponse écrite à chaque plainte écrite.
Par ailleurs, toutes les plaintes (orales et écrites) sont prises en compte et des réponses systématiquement apportées, que ce soit à l'oral ou par écrit.
| Objectif | 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
Part des plaintes écrites ayant été traitées (réponse écrite apportée) | 100 % | 97 % | 88 % |
Une seule plainte écrite n’a pas encore fait l’objet d'une réponse écrite sur cet exercice mais est en cours de traitement.
Le nombre de plaintes reçues au cours de l’exercice est en hausse avec un total de 29 plaintes enregistrées contre 16 plaintes sur l'exercice précédent. Ce nombre demeure très faible compte tenu du nombre de sites du Groupe (285 sites opérationnels).
Afin de faciliter et de ce fait fiabiliser encore davantage la remontée et le traitement des plaintes, celles-ci seront désormais et à partir du prochain exercice systématiquement enregistrées via la plateforme « lanceur d’alerte » du Groupe.
La procédure Groupe concernant la gestion des plaintes est en cours de mise à jour pour préciser la nouvelle organisation mise en place.
Par ailleurs, différentes actions sont menées au quotidien sur les sites d’exploitation du Groupe afin de créer du lien avec le voisinage et améliorer l’intégration des sites dans le paysage local.
De nombreux sites organisent régulièrement des visites scolaires ou journées « Portes ouvertes » autour de la thématique du recyclage (voir paragraphe 3.3.1.3).
Une des forces du groupe Derichebourg réside dans la maîtrise de son patrimoine foncier. Ainsi, les filiales font l’objet d’une analyse permettant de recenser les sites qui seront amenés à cesser leur activité à plus ou moins long terme.
Les cessations d’activités actées font l’objet de plans de gestion, et le cas échéant de provisions prenant en compte le coût financier global de la remise en état des sites.
Les provisions pour risques environnementaux sont stables au niveau du Groupe :
En millions d’euros | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Provisions pour risques environnementaux | 14,8 | 15,0 |
De plus, le Groupe constitue des garanties financières (transport transfrontalier de déchets, mise en sécurité de certaines installations classées pour la protection de l’environnement selon le décret n° 2012-633 du 3 mai 2012, etc.).
Le montant des garanties financières et cautions environnementales émises au 30 septembre 2024 s’élève à 37 M€ contre 37,2 M€ au 30 septembre 2023.
Une cellule pluridisciplinaire au niveau du siège (service technique, QSE, direction projets) est chargée de dynamiser la prévention incendie par :
Les investissements en matière de prévention incendie se sont élevés à près de 1,5 M€ en 2023/2024.
Les départs de feu et incendies sont déclarés en temps réel via l’outil digital d’alerte en cas d’accidents ou d’incidents, opérationnel sur l’activité Recyclage en Europe ainsi que sur toute l’activité de Services aux collectivités. Cet outil sera déployé sur les filiales situées aux États-Unis et au Mexique en 2025. En fonction du niveau de gravité, différents niveaux d’alertes permettent de garantir l’information et la prise en compte immédiate de l’incident jusqu’aux plus hauts niveaux de l’entreprise. Cet outil favorise la réalisation de retours d’expériences diffusés à l’ensemble des sites du Groupe via l’intranet QHSE.
Annuellement, le Groupe s’assure de partager les expériences et les bonnes pratiques en termes de protection et de prévention incendie avec les filiales notamment au moyen d’un webinaire.
Ainsi, au cours de ces deux derniers exercices, bien que le Groupe ait déploré plusieurs incendies et départs de feu, aucun n’a entraîné de dégâts matériels ou environnementaux significatifs, ni de blessés.
Le Groupe s'est engagé dans sa feuille de route « Trajectoire 2026 » à avoir audité 100 % des sites définis comme critiques (49 sites en 2024) en termes de risque incendie à horizon 2026.
| Objectif 2026 | 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
Part des sites « critiques » ayant fait l'objet d'un audit incendie | 100 % | 80 % | 66 % |
La Commission européenne a présenté en décembre 2019 le Pacte vert pour l’Europe, une feuille de route ayant pour objectif de rendre l'économie européenne durable en transformant les défis climatiques et environnementaux en opportunités et atteindre la neutralité carbone à horizon 2050.
Dans la continuité de ce pacte, et afin de flécher les investissements vers les activités économiques considérées comme durables sur le plan environnemental et lutter contre l’écoblanchiment, le Parlement européen a adopté le règlement (UE) 2020/852 du 18 juin 2020 sur « l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables », modifiant le règlement (UE) 2019/2088, instituant la taxonomie verte européenne.
Cette taxonomie vise à définir les objectifs environnementaux de l’UE et les activités économiques correspondantes. Il s’agit d’un acte législatif majeur pour la facilitation et le développement des investissements durables et donc la mise en œuvre du Pacte vert pour l’Europe. En particulier, en permettant aux entreprises, aux investisseurs et aux décideurs politiques de disposer de définitions des activités économiques pouvant être considérées comme durables sur le plan environnemental, il devrait contribuer à réorienter les investissements vers les domaines où ils sont le plus nécessaires.
Les objectifs environnementaux que s’est fixés l’UE sont au nombre de six :
Les deux objectifs en lien avec le changement climatique sont encadrés par l’acte dédié au Climat EU adopté le 4 juin 2021 (règlement délégué (UE) 2021/2139). Les actes délégués précisant les critères techniques pour les quatre autres objectifs environnementaux ont été publiés par la Commission le 13 juin 2023.
Les entreprises soumises à la déclaration de performance extra-financière, transposition en droit français de la NFRD (Non-Financial Reporting Directive) dont le cadre de reporting est progressivement remplacé par celui de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), doivent publier depuis le 1er janvier 2022 leur sensibilité à la taxonomie verte européenne.
Aux fins de la détermination du degré de durabilité environnementale d’un investissement, une activité économique est considérée comme durable sur le plan environnemental si elle :
Pour le groupe Derichebourg, la publication de l’alignement du chiffre d'affaires total, des dépenses d'investissement et des dépenses opérationnelles est obligatoire sur cet exercice pour les objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.
La publication des ratios d’éligibilité (c’est-à-dire la part de ces ratios concernée par les activités listées par la taxonomie ) pour le chiffre d’affaires est également requise pour la première fois sur les quatre derniers objectifs environnementaux suite à la parution en juin 2023 des actes délégués afférents. Le groupe Derichebourg a identifié quatre activités éligibles sur l’objectif « Atténuation du changement climatique », et trois activités éligibles sur l’objectif « Transition vers une économie circulaire ».
Dans le cadre de sa feuille de route « Trajectoire 2026 » le Groupe s'est fixé comme objectif minimal d'atteindre un ratio de 80 % de chiffre d'affaires d'activités alignées par rapport aux activités éligibles.
| Objectif 2026 | 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
Chiffre d'affaires issu d'activités éligibles (en milliers d'euros) |
| 3 261, 7 | 3 280,7 |
Chiffre d'affaires issu d'activités alignées (en milliers d'euros) |
| 3 026, 7 | 2 986,6 |
Ratio aligné/éligible | 80 % | 92,8 % | 91,0 % |
De nombreuses activités du groupe Derichebourg sont éligibles et alignées à la Taxonomie verte européenne. Elles sont listées dans le tableau suivant :
Objectif de la taxonomie | Activité taxonomie | Code | Analyse |
---|---|---|---|
Atténuation du changement climatique | Valorisation de matières à partir de déchets non dangereux | 5.9 | L’activité historique et principale du groupe Derichebourg est le recyclage de métaux ferreux et métaux non ferreux qui sont des déchets non dangereux (cf. Annexe II de l'article R. 541-8 du Code de l’environnement) une fois dépollués dans le cas des Véhicules hors d’usage (VHU) et des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) |
Atténuation du changement climatique | Fabrication d’aluminium | 3.8 | L’activité 3.8 de la taxonomie couvre la fabrication d’aluminium par la transformation d’aluminium primaire ou le recyclage d’aluminium secondaire. Le groupe Derichebourg exploite trois affineries d'aluminium dans lesquelles il produit des lingots à partir d’aluminium secondaire. |
Atténuation du changement climatique | Fabrication de piles | 3.4 | Le périmètre de l’activité au sens de la taxonomie intègre la fabrication de piles rechargeables, de batteries et d’accumulateurs électriques, ainsi que le recyclage de batteries en fin de vie. Le groupe Derichebourg recycle des batteries au plomb en fin de vie sur ses sites de Rocquancourt et d’Albalate, et produit des lingots de plomb secondaire. C’est par ces lingots que le groupe génère du CA en recyclage de batteries |
Atténuation du changement climatique | Collecte et transport de déchets non dangereux triés à la source | 5.5 | Cette activité concerne tous les déchets non-dangereux collectés séparément et transportés après avoir été triés à la source et destinés à être préparés en vue d’opérations de réemploi ou de recyclage. Au sein du groupe Derichebourg, cela concerne une partie des activités de la division Services aux collectivités, notamment à travers les points d’apport volontaire des déchets, les déchetteries ou les services de collecte des déchets recyclables. Ces activités sont identifiées en fonction des marchés, et sur la base d’une TVA dédiée en France applicable aux activités relevant du point M de l’article 278-0 bis du Code général des impôts. Ce point institue en effet une taxe sur la valeur ajoutée perçue réduite à 5,5 % que sont « les prestations de collecte séparée, de collecte en déchetterie, de tri et de valorisation matière des déchets des ménages ». |
Transition vers une économie circulaire | Collecte des déchets non dangereux et dangereux | 2.3 | L’activité vise ici la collecte et transport séparés de déchets non dangereux et dangereux pour leur préparation en vue du réemploi ou du recyclage, y compris la construction, l’exploitation et la modernisation d’installations participant à la collecte et au transport de ces déchets, telles que les déchetteries et les stations de transfert des déchets, en tant que moyen de valorisation des matières. Cette activité concerne une partie de l’activité de la division Services aux collectivités, sur un périmètre similaire à l’activité 5.5 de l’objectif Atténuation du changement climatique. |
Transition vers une économie circulaire | Dépollution et démantèlement des produits en fin de vie | 2.6 | Le groupe Derichebourg exploite plusieurs centres de dépollution de Véhicules hors d’usage (VHU) et procède également à la dépollution et préparation de certains produits en fin de vie sur la filière DEEE avant la valorisation de la matière. |
Transition vers une économie circulaire | Tri et valorisation des matériaux des déchets non-dangereux | 2.7 | L’activité historique et principale du groupe Derichebourg est le recyclage de métaux ferreux et métaux non ferreux qui sont des déchets non dangereux (cf. Annexe II de l'article R. 541-8 du Code de l’environnement). |
Contribution substantielle à l'atténuation du changement climatique
Selon le règlement taxonomie, pour être qualifiée d'alignée à un des objectifs environnementaux, une activité doit respecter un critère de contribution substantielle :
Préjudice causé aux autres objectifs environnementaux (DNSH(5))
Selon le règlement taxonomie, pour être qualifiée d'alignée à un des objectifs environnementaux, une activité ne doit pas nuire à l'un des cinq autres objectifs. Ainsi, le groupe Derichebourg s'est assuré que ses activités éligibles à l'atténuation du changement climatique ne causaient pas de préjudice tel que défini par le règlement :
Garanties minimales
Selon le règlement taxonomie, pour être qualifiée d'alignée à un des objectifs environnementaux, une activité doit respecter des garanties minimales sur quatre domaines :
Calcul des indicateurs clés de performance de la taxonomie
Le périmètre d'analyse a porté sur l’intégralité du périmètre consolidé. Les chiffres d'affaires, capex et opex sont basés sur les comptes consolidés. La séparation opérationnelle des activités, ainsi que la méthodologie de reporting mise en œuvre permet d’assurer l’absence de double comptage.
Les activités de Recyclage sont dans leur très large majorité éligibles à l'objectif Atténuation du changement climatique de la taxonomie et à l’objectif Transition vers une économie circulaire. Pour s’en assurer, ces activités ont été identifiées puis tracées au plus près à partir de la comptabilité analytique du Groupe afin d’en exclure la fraction non éligible, que ce soit pour les chiffres d'affaires, les capex et les opex.
L’indicateur clé de performance d’alignement à la taxonomie européenne qui est lié au chiffre d’affaires, est calculé en divisant la part du chiffre d’affaires issue de produits ou de services associés aux activités économiques alignées sur la taxonomie du Groupe par le chiffre d’affaires net. Pour l’objectif Atténuation du changement climatique, cela inclut notamment les revenus générés par la vente de matières métalliques issues des lignes de tri et de traitement du Groupe, les revenus issus de la vente de lingots d’aluminium, ainsi que ceux provenant des activités de collecte et de transport des déchets recyclables.
Les chiffres d’affaires provenant d’activités réalisées sous des législations non-européennes, telles qu’aux États-Unis et au Mexique, ne sont pas inclus dans le numérateur du ratio d’alignement, le Groupe n’étant pas en mesure de garantir le respect de l’ensemble des critères techniques définis sur la base des réglementations européennes. Par ailleurs, l’activité de recyclage des batteries n’a pas été retenue dans le numérateur des ratios d’alignement, en raison de l’utilisation de produits chimiques exclus par les critères techniques des actes délégués.
L’activité de la division Services aux collectivités relève de la « Collecte et transport de déchets non dangereux triés à la source » dans la taxonomie. Pour identifier le chiffre d’affaires provenant d’activités éligibles, le Groupe a pris le parti de s’appuyer sur le point M de l’article 278-0 bis du Code général des impôts instituant une taxe sur la valeur ajoutée perçue réduite à 5,5 % sur « les prestations de collecte séparée, de collecte en déchetterie, de tri et de valorisation matière des déchets des ménages [...] ainsi que les prestations de services qui concourent au bon déroulement de ces opérations ». Les équipements utilisés pouvant être polyvalents et servir aussi à la collecte et au transport de déchets non triés, le Groupe a décidé de comptabiliser les capex et les opex au prorata du chiffre d’affaires éligible.
Il est à noter que les activités mentionnées ci-dessus ne sont pas éligibles à l'adaptation au changement climatique car aucune d'elles n'est habilitante à cet objectif. Les capex sont constitués des immobilisations corporelles, des immobilisations incorporelles et des contrats de location liés à l'IFRS 16.
Les opex regroupent les dépenses d'entretien et de maintenance des installations ainsi que les locations mobilières d'une durée inférieure à 12 mois. Les montants de chiffre d'affaires et de capex sont détaillés au chapitre 5 (Informations financières et comptables) de ce document.
Seuls les capex et les opex de type « a » de la taxonomie, en lien direct avec des actifs ou activités conformes à la taxonomie, sont reportés sur cet exercice, les critères des catégories « b » et « c » n’étant pas remplis.
Évolution par rapport au reporting précédent
Les activités de la filiale Derichebourg Canada Environnement ont été intégrées au reporting éligible au titre de l’activité 5.5 de l’objectif Atténuation du changement climatique, contrairement à l’année passée.
Ci-dessous les tableaux récapitulatifs des activités du groupe Derichebourg éligibles à la Taxonomie.
Taxonomie chiffre d’affaires 2024
| Part du chiffre d’affaires/chiffre d’affaires total | |
---|---|---|
Alignée sur la taxonomie par objectif | Éligible sur la taxonomie par objectif | |
CCM (Atténuation du changement climatique) | 83,9 % | 90,4 % |
CCA (Adaptation au changement climatique) | 0,0 % | 0,0 % |
WTR (Ressources aquatiques et marines) | NA | 0 % |
CE (Économie circulaire) | NA | 82,8 % |
PPC (Prévention et contrôle de la pollution) | NA | 0 % |
BIO (Biodiversité) | NA | 0 % |
Activités | Code | Chiffre d'affaires absolu en M€ | Part du chiffre % | Critères de contribution substantielle | Critères d'absence de préjudices importants (DNSH) | Garanties OUI / NON | Part du CA alignée Pourcentage | Part du CA alignée Pourcentage | Catégorie H | Catégorie T | ||||||||||
Atténuation du % | Adaptation au % | Ressources aquatiques et marines % | Transition vers une % | Prévention et contrôle de la % | Biodiversité et % | Atténuation du OUI / NON | Adaptation au OUI / NON | Ressources aquatiques et marines OUI / NON | Économie Circulaire OUI / NON | Pollution OUI / NON | Biodiversité et OUI / NON | |||||||||
A. Activités éligibles à la Taxonomie |
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A.1 Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) |
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Valorisation de matières à partir de déchets non dangereux (Europe) | 5.9 |
| 77,7 % | 100 % | 0 % | nel | nel | nel | nel | - | OUI | - | - | - | OUI | OUI | 77,7 % | 76,5 % |
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Fabrication d’aluminium | 3.8 | 157,9 | 4,4 % | 100 % | 0 % | nel | nel | nel | nel | - | OUI | OUI | - | OUI | OUI | OUI | 4,4 % | 4,7 % |
| T |
Collecte et transport de déchets non dangereux triés à la source | 5.5 | 65,7 | 1,8 % | 100 % | 0 % | nel | nel | nel | nel | - | OUI | - | OUI | - | - | OUI | 1,8 % | 1,3 % |
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Chiffre d'affaires des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1) |
| 3 026,8 | 83,9 % |
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| 83,9 % | 82,5 % |
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A.2 Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environneMEntal (non alignées sur la taxonomie) |
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Valorisation de matières à partir de déchets non dangereux (hors Europe) | 5.9 | 117,9 | 3,3 % |
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Recyclage de batteries | 3.4 | 117,1 | 3,2 % |
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Chiffre d'affaires des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2) |
| 235,0 | 6,5 % |
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Total (A.1 + A.2) |
| 3 261,8 | 90,4 % |
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B. Activités non éligibles à la Taxonomie |
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Chiffre d'affaires des activités non éligibles à la taxonomie (B) |
| 344,6 | 9,6 % |
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Total A + B |
| 3 606,4 | 100 % |
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Taxonomie capex 2024
| Part des capex/capex totaux | |
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Alignée sur la taxonomie par objectif | Éligible sur la taxonomie par objectif | |
CCM (Atténuation du changement climatique) | 77,1 % | 84,1 % |
CCA (Adaptation au changement climatique) | 0,0 % | 0,0 % |
WTR (Ressources aquatiques et marines) | NA | NA |
CE (Économie circulaire) | NA | 65,6 % |
PPC (Prévention et contrôle de la pollution) | NA | NA |
BIO (Biodiversité) | NA | NA |
Activités | Code | Capex en M€ | Part des capex % | Critères de contribution substantielle | Critères d'absence de préjudices importants (DNSH) | Garanties OUI / NON | Part des Pourcentage | Part des Pourcentage | Catégorie H | Catégorie T | ||||||||||
Atténuation du % | Adaptation au % | Ressources aquatiques et marines % | Transition vers une % | Prévention et contrôle de la % | Biodiversité et % | Atténuation du OUI / NON | Adaptation au OUI / NON | Ressources aquatiques et marines OUI / NON | Économie Circulaire OUI / NON | Pollution OUI / NON | Biodiversité et OUI / NON | |||||||||
A. Activités éligibles à la Taxonomie |
| |||||||||||||||||||
A.1 Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) |
| |||||||||||||||||||
Valorisation de matières à partir de déchets non dangereux (Europe) | 5.9 | 128,8 | 70,1 % | 100 % | 0 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | - | OUI | - | - | - | OUI | OUI | 65,4 % | 79,6 % |
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Fabrication d’aluminium | 3.8 | 2,5 | 1,4 % | 100 % | 0 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | - | OUI | OUI | - | OUI | OUI | OUI | 1,3 % | 1,8 % |
| T |
Collecte et transport de déchets non dangereux triés à la source | 5.5 | 9,8 | 5,5 % | 100 % | 0 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | - | OUI | - | OUI | - | - | OUI | 5 % | 1,9 % |
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Capex des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1) |
| 141,1 | 77,1 % |
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| 71,6 % | 83,2 % |
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A.2 Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) |
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Valorisation de matières à partir de déchets non dangereux (hors Europe) | 5.9 | 11,9 | 6,3 % |
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Recyclage de batteries | 3.4 | 1,2 | 0,7 % |
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Collecte et transport de déchets non dangereux triés à la source | 5.5 |
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Capex des activités éligibles à la taxonomie |
| 13,1 | 7,0 % |
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Total (A.1 + A.2) |
| 154,2 | 84,1 % |
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B. Activités non éligibles à la Taxonomie |
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Capex des activités non éligibles à la taxonomie (B) |
| 42,9 | 15,9 % |
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Total A + B |
| 197 | 100 % |
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Taxonomie Opex 2024
| Part des opex/opex totaux | |
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Alignée sur la taxonomie par objectif | Éligible sur la taxonomie par objectif | |
CCM (Atténuation du changement climatique) | 57,0 % | 64,3 % |
CCA (Adaptation au changement climatique) | 0,0 % | 0,0 % |
WTR (Ressources aquatiques et marines) | NA | NA |
CE (Économie circulaire) | NA | 49,4 % |
PPC (Prévention et contrôle de la pollution) | NA | NA |
BIO (Biodiversité) | NA | NA |
Activités | Code | Opex en M€ | Part des opex % | Critères de contribution substantielle | Critères d'absence de préjudices importants (DNSH) | Garanties OUI / NON | Part des Pourcentage | Part des Pourcentage | Catégorie H | Catégorie T | ||||||||||
Atténuation du % | Adaptation au % | Ressources aquatiques et marines % | Transition vers une % | Prévention et contrôle de la % | Biodiversité et % | Atténuation du OUI / NON | Adaptation au OUI / NON | Ressources aquatiques et marines OUI / NON | Économie Circulaire OUI / NON | Pollution OUI / NON | Biodiversité et OUI / NON | |||||||||
A. Activités éligibles à la Taxonomie |
| |||||||||||||||||||
A.1 Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) |
| |||||||||||||||||||
Valorisation de matières à partir de déchets non dangereux (Europe) | 5.9 | 44,2 | 53,3 % | 100 % | 0 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | - | OUI | - | - | - | OUI | OUI | 53,4 % | 51,2 % |
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Fabrication d’aluminium | 3.8 | 1,6 | 2,0 % | 100 % | 0 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | - | OUI | OUI | - | OUI | OUI | OUI | 2 % | 2,5 % |
| T |
Collecte et transport de déchets non dangereux triés à la source | 5.5 | 1,4 | 1,7 % | 100 % | 0 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | - | OUI | - | OUI | - | - | OUI | 1,7 % | 2,6 % |
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Opex des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1) |
| 47,3 | 57,0 % |
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| 57 % | 56,2 % |
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A.2 Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environneMEntal (non alignées sur la taxonomie) |
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Valorisation de matières à partir de déchets non dangereux (hors Europe) | 5.9 | 37,8 | 4,6 % |
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Recyclage de batteries | 3.4 | 2,3 | 2,7 % |
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Collecte et transport de déchets non dangereux triés à la source | 5.5 |
| 0,0 % |
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Opex des activités éligibles à la taxonomie |
| 6,0 | 7,3 % |
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Total (A.1 + A.2) |
| 53,3 | 64,3 % |
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B. Activités non éligibles à la Taxonomie |
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Opex des activités non éligibles à la taxonomie (B) |
| 29,6 | 35,7 % |
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Total A + B |
| 82,9 | 100 % |
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De par ses activités, le groupe Derichebourg est un pourvoyeur important d'emplois locaux.
Les activités du Groupe nécessitent que ses plateformes de recyclage et de collecte des déchets soient situées au plus près des gisements à traiter. Ces activités de proximité génèrent donc de l'emploi non délocalisable.
Effectif | Recyclage | Services aux | Groupe | |||
---|---|---|---|---|---|---|
2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
France | 2 791 | 2 685 | 1 488 | 1 725 | 4 279 | 4 589 |
Autres pays européens | 1 060 | 1 065 | NA | NA | 1 060 | 1 065 |
Europe | 3 851 | 3 750 | 1 488 | 1 725 | 5 339 | 5 654 |
Amérique | 144 | 140 | 76 | 126 | 220 | 266 |
Total | 3 995 | 3 890 | 1 564 | 1 851 | 5 559 | 5 920 |
Les effectifs globaux ont baissé au cours de cet exercice (- 6 %). Ceux de la division Recyclage sont stables à périmètre constant. En effet, l’augmentation apparente est liée au rattachement des effectifs de la société Derichebourg Environnement. Ces effectifs étaient auparavant présentés à part (section Holding). Ils sont désormais regroupés avec l’activité Recyclage.
Les effectifs de la division Services aux collectivités ont connu une baisse de 11 % due à la perte des marchés de collecte de déchets ménagers et de nettoiement urbain à Marseille (fin de marché au 1er avril 2024), à la Réunion (fin de marché Saint-Joseph/Saint-Philippe au 30 juin 2024) et Polybuis (Puteaux, fin de marché au 30 juin 2024). Pour rappel, le personnel des marchés perdus est repris par le nouvel attributaire du marché, conformément aux articles L. 1224-1 et suivants du Code du travail.
Les embauches sur le Groupe sont en baisse de 11,6 %. Sur la division Recyclage, les embauches sont restées stables (les embauches présentées sur la Holding en 2023 sont désormais comptabilisées au sein de cette division).
Sur la division Services aux collectivités, les embauches ont reculé de 28 % par rapport à l’exercice précédent. Les embauches sur l’activité de la division Services aux collectivités étaient liées aux démarrages de plusieurs nouveaux contrats sur l’exercice précédent. Ce besoin en nouvelles embauches ne s’est pas présenté sur l’exercice 2023-2024.
En ce qui concerne les départs, on note au niveau Groupe une hausse de 6,8 % par rapport à l’exercice précédent. La division Recyclage connaît une stabilisation de ses effectifs après des variations importantes liées à l’intégration du groupe Ecore ces deux dernières années qui se traduit par une baisse des départs de 21,4 %. Cette dernière est ainsi notable sur les quatre filiales concernées (Afm Recyclage, Eska, Purfer, Revival). Dans la division Services aux collectivités, les départs ont presque doublé en raison de la fin de plusieurs marchés cités précédemment.
Tous types de contrats | Recyclage | Services aux | Groupe | |||
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2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Embauches | 485 | 456 | 247 | 343 | 732 | 828 |
Départs | 578 | 735 | 530 | 273 | 1 108 | 1 037 |
Politique Groupe
Le groupe Derichebourg s‘engage à bâtir un environnement de travail sain et sûr afin de préserver la santé et garantir la sécurité de ses collaborateurs et partenaires et tendre vers le « Zéro accident ». Cet engagement se traduit par le respect de la réglementation mais aussi par la définition d’objectifs ambitieux, repris dans une politique commune signée par la direction générale.
Les objectifs à horizon 2026 communiqués à l’ensemble des filiales du Groupe sont les suivants :
Ces objectifs seront atteints par la mise en place de moyens humains et financiers conséquents :
Afin de renforcer la maîtrise des risques en cas de co-activité, un module en e-learning sur les plans de prévention a été intégré depuis 2022 dans le parcours de formation des salariés de l’ensemble des filiales françaises. Ce module de formation « plan de prévention » sera repris sur l’exercice 2024-2025 sur le nouvel outil e-learning du Groupe, Derichebourg campus.
Des outils digitaux ont permis d’améliorer la communication en cas d’accident, notamment via l'intranet QHSE du Groupe.
Un outil digital d’alerte en cas d’accidents ou d’incidents est opérationnel sur l’activité Recyclage en Europe ainsi que sur toute l'activité de Services aux collectivités. Il permet de garantir l’information et la prise en compte immédiate de l’incident aux plus hauts niveaux de l’entreprise et favorise la réalisation de retours d’expérience.
La culture santé/sécurité de l’entreprise se décline par des « causeries », « flashs info » et des réunions sécurité sur l’ensemble des filiales permettant ainsi d’impliquer tout le personnel.
L’engagement de la direction générale du Groupe en matière de sécurité fait l'objet d'un rappel lors de tous les comités de direction par le biais d'un focus sur l'accidentologie, occasion d'échanger et de partager les bonnes pratiques en matière de santé et de sécurité.
Afin de créer une émulation entre collaborateurs sur les problématiques d'accidentologie, le Groupe a mis en place un « Challenge Sécurité » depuis le 1er janvier 2022 dans l'activité Recyclage. Il consiste à récompenser les meilleurs sites en France et en Europe en matière de prévention des risques et sécurité au travail, promouvoir le respect des procédures et des bonnes pratiques en matière de sécurité et conditions de travail et vise à diminuer le nombre et la gravité des accidents de travail. Les sites sont répartis par catégories d'activité dans lesquelles les trois meilleurs sont récompensés.
Au sein de certaines filiales du Groupe, des journées santé-sécurité sont également organisées chaque année à l'occasion des « Safety days » afin d'informer et former les salariés sur les différents risques liés au travail.
Résultats Groupe
À la fin de l'exercice, 74,3 % des sites du Groupe sont certifiés ISO 45001(6) (73 % en 2022/2023).
Des relais sécurité/QSE sont chargés de déployer les programmes de prévention des risques sur chacune des filiales.
Dans cette veine, la politique volontariste du Groupe en matière de formation à la sécurité se traduit par la poursuite de la progression du nombre d'heures de formation dispensées (+ 48 % par rapport à l’exercice précédent). Le volume d’heures de formation à la sécurité sur la division Recyclage a augmenté de 55 %. Cette augmentation s’explique par le renouvellement des formations obligatoires métiers, mais également par les nombreuses formations incendie, déployées pour atteindre l’objectif de la feuille de route RSE et lutter contre les risques accrus générés par les batteries.
Sur la division Services aux collectivités, la progression est de + 25 % sur l’ensemble des sociétés. Cette évolution est le reflet du renforcement de la prévention des risques, de la sensibilisation à la culture sécurité, ainsi que la formation à la sécurité initiale des collaborateurs embauchés récemment.
| Recyclage | Services aux | Groupe | |||
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2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Nombre d’heures de formation à la sécurité | 33 870 | 21 818 | 9 138 | 7 279 | 43 008 | 29 097 |
Bilan de l'accidentologie du Groupe
Les accidents du travail pris en compte sont ceux ayant fait l’objet d’une déclaration par les sites, même si aucune notification de l’autorité compétente sur la période n’a été reçue (accident en cours de traitement par l’administration).
| Recyclage | Services aux | Groupe | |||||||
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Objectif 2026 | 20244 | 20243 | 2023 | Objectif 2026 | 20244 | 2023 | Objectif 2026 | 20244 | 2023 | |
Taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt (1) | < 26 | 25,8 | 27,1 | 24,7 | < 33 | 33,6 | 40,6 | < 28,5 | 28,1 | 28,9 |
Taux de gravité des accidents du travail avec arrêt (2) | < 2,0 | 2 | 2,2 | 1,8 | < 3,0 | 4,3 | 4,1 | < 2,3 | 2,7 | 2,5 |
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Le taux de fréquence poursuit sa baisse depuis 2021. Le taux de gravité quant à lui est en légère augmentation après plusieurs années de baisse. Les efforts du Groupe engagés depuis plusieurs années vont se poursuivre.
À titre d'information et pour avoir une base de comparaison, les taux de fréquence et taux de gravité de branche publiés les plus récents (statistiques 2021) des activités Services aux collectivités et Recyclage sont présentés dans le tableau suivant. Les indicateurs de la division Recyclage sont meilleurs que ceux de la branche professionnelle, mais ceux de la division Services aux collectivités sont moins bons.
Code NAF | Taux de fréquence | Taux de gravité |
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3811Z Collecte des déchets non dangereux (CTN C) | 33,4 | 3,7 |
3832Z Récupération de déchets triés (CTN C) | 42,4 | 3,3 |
Données issues de la CNAM (Caisse nationale d'assurance maladie)/DRP. Sinistralité AT 2021. |
La détérioration du taux de fréquence de la Division Recyclage s'explique en partie par un retour à un niveau d'accidentologie normal pour certaines filiales comme Derichebourg España, ou Refinal Industries, qui avaient enregistré des résultats exceptionnels l’année précédente (aucun accident en 2022-2023 sur Refinal Industries).
La division Services aux collectivités présente une amélioration de son taux de fréquence notamment due par l’arrêt de l’activité de l’agence Polyceo à Marseille, fortement accidentogène.
Le Groupe peut avoir recours à l'intérim sur l'ensemble de ses métiers. Conscient que la population intérimaire est plus vulnérable aux risques professionnels (moindre connaissance de leur environnement de travail), le Groupe a souhaité que celle-ci bénéficie des mêmes niveaux d'exigence que ses salariés permanents en matière de sécurité au travail. Le Groupe s'est donc fixé les mêmes objectifs de taux de fréquence pour les intérimaires et pour ses salariés. Les éléments liés au taux de gravité (nombre de jours d'arrêt) n'étant pas communiqués par les agences d'intérim, le Groupe ne peut pas se fixer d'objectifs sur cet indicateur.
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| Recyclage | Services aux | Groupe | ||||
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Objectif 2026 | 20241 | 20241,2 | 2023 | 20241 | 2023 | 20241 | 2023 | |
Nombre d'accidents du travail avec arrêt des salariés intérimaires |
| 10 | 10 | 27 | 20 | 11 | 30 | 38 |
Taux de fréquence des salariés intérimaires | < 28,5 | 15,7 | 15,8 | 50,1 | 26,6 | 13,6 | 21,6 | 28,3 |
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Avec un taux de fréquence de 21,6, l'accidentologie des intérimaires intervenant pour le Groupe s'améliore notablement (- 6,7 points) malgré un recours à l’intérim stable. La baisse du nombre d’accidents avec arrêt est de 21 %. La baisse de l’accidentologie intérimaire est notable sur la division Recyclage, et en hausse sur la division Service aux collectivités. L’amélioration du taux de la filiale Revival, qui était le plus gros contributeur pour la division Recyclage, contribue à la forte baisse du taux global. L’augmentation du taux sur la division Services aux collectivités reste pour sa part relativement mesurée étant donné le taux très bas de l’exercice précédent.
Malgré toutes les précautions qui sont prises afin de garantir la sécurité des salariés, le risque zéro n'existe pas. Nous déplorons trois décès survenus cette année parmi les collaborateurs, dont un lié à un malaise cardiaque et deux à des ruptures d'anévrisme. Un prestataire extérieur est également décédé suite à un malaise cardiaque survenu sur un des sites du Groupe.
Les maladies professionnelles sur le périmètre France
Le nombre de maladies professionnelles reconnues par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) sur la période 2023/2024 sur le périmètre Groupe est de 19 contre 8 en 2022/2023. Ces maladies professionnelles sont survenues sur les plus grosses filiales de la division Recyclage (9 maladies professionnelles contre 3 sur l’exercice précédent), et 10 maladies professionnelles sur les Services aux collectivités contre 5 sur l’exercice précédent.
Le Groupe est conscient que les postes de travail dans ses activités peuvent être physiquement exigeants. Certains postes de travail peuvent exposer les salariés aux troubles musculosquelettiques (TMS) avec des tâches répétitives, de la manutention manuelle, de la manipulation de charge, susceptibles d’entraîner des pathologies comme la lombalgie, l’inflammation des membres supérieurs, de l'épaule, de la main, du poignet, etc.
La prévention des TMS est une priorité et passe par des mesures de sécurité au travail appropriées telles que la formation à la manipulation correcte des charges, à l'utilisation d'équipements de protection individuelle adaptés, à la rotation des postes de travail pour alléger la charge physique et développer la polyvalence, à l'ergonomie des postes de travail, à la sensibilisation aux risques professionnels. Elle impose par ailleurs des suivis médicaux réguliers. Le Groupe s'est engagé dans sa feuille de route « Trajectoire 2026 » à organiser des causeries sécurité mensuelles et, pour l'activité Services aux collectivités, à réaccueillir chaque salarié à son poste de travail tous les deux ans.
Le plan d’actions sur la thématique « gestes et postures » sera réévalué avec les filiales dans les prochains mois pour améliorer la sensibilisation des collaborateurs et la prévention des TMS.
Ces différents indicateurs sont suivis dans le tableau ci-après :
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| Recyclage | Services aux | Groupe | |||
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Objectif 2026 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Taux de salariés sensibilisés à l'accueil au poste | 100 % | 75,4 % | 74,5 % | 65,7 % | 73 % | 70,6 | 80,1 % |
Taux de salariés formés aux gestes et postures | 100 % | 1,2 % | 0,5 % | 16 % | 26,7 % | 5,3 | 8,5 % |
Taux de salariés réaccueillis au poste (1) | 100 % | NA | NA | NC | NC(1) | NA | NA |
Taux de réalisation des causeries sécurité par rapport aux causeries prévues | Minimum 1 par site et par mois | 79,7 % | 85,8 % | 101,2 % | 90,7 % | 81,2 % | 87,9 % |
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Le groupe Derichebourg s'engage en faveur de la diversité et de l’égalité femme-homme dans le cadre de sa politique RH.
À l’instar de la diversité, la mixité est déterminante pour la performance de l’entreprise. Il est important de mettre en place des politiques qui encouragent la présence féminine dans les métiers du recyclage ou des Services aux collectivités, traditionnellement masculins, en adaptant les postes de travail ou en favorisant des programmes de mentorat ou de leadership pour les femmes. De plus, favoriser le recrutement et la mobilité des femmes sur les postes d’encadrement intermédiaire et supérieur est une réelle volonté du Groupe.
Les filiales communiquent en interne et en externe sur la place des femmes au sein de l'entreprise en particulier sur les métiers techniques ou d'encadrement avec l'opération « portraits de femmes » qui met à l’honneur des collaboratrices du Groupe chaque année. Sur l’exercice 2023-2024, des photos de groupe ont été réalisées, ainsi qu’une animation et publication sur LinkedIn. En 2024, le Service aux collectivités a organisé une journée destinée à féminiser ses métiers en partenariat avec France Travail et le facilitateur Plaine Commune, en invitant un public féminin à découvrir son activité, et à lui proposer des stages découvertes en milieu professionnel (période de mise en situation en milieu professionnel).
En France, l’égalité femme-homme se mesure grâce notamment à l’index créé par la loi du 5 septembre 2018 qui s’appuie sur plusieurs indicateurs et délivre un score sur 100 points. Lors de la dernière publication (1er mars 2024) cet index n’était calculable que dans deux filiales du Groupe :
Le Groupe entend poursuivre ses efforts pour améliorer et développer ses actions en faveur de l’égalité professionnelle.
| Recyclage | Services aux collectivités | Groupe | ||||
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2024 | 20241 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Proportion des femmes managers | 23 % | 19,4 % | 20,7 % | 30,4 % | 37,1 % | 23,7 % | 24,7 % |
Proportion des hommes managers | 77 % | 80,6 % | 79,3 % | 69,6 % | 62,9 % | 76,3 % | 75,3 % |
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Le taux de femmes managers est resté relativement stable sur l’exercice, bien qu’il ait diminué sur la division Services aux collectivités.
Recyclage
En milliers d’euros | France | Europe (hors France) | Amérique | Total | ||||
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2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Salaire moyen annuel femmes managers | 68,1 | 62,4 | 54 | 39,8 | 73,8 | 66,7 | 66 | 58,4 |
Salaire moyen annuel hommes managers | 78,4 | 78,7 | 75,2 | 61,5 | 50,6 | 48,1 | 78,4 | 73,5 |
Salaire moyen annuel femmes non-managers | 30,6 | 29,6 | 29 | 26,8 | 62,6 | 55,1 | 30,7 | 29,7 |
Salaire moyen annuel hommes non-managers | 32,4 | 32,1 | 31,1 | 30,3 | 45,1 | 44,9 | 32,5 | 32,0 |
Services aux collectivités
En milliers d’euros | France | Amérique | Total | |||
2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Salaire moyen annuel femmes managers | 70,1 | 67,9 | 44,7 | NC | 68,3 | 67,9 |
Salaire moyen annuel hommes managers | 95,2 | 93,6 | 58 | 61,5 | 85,7 | 83,9 |
Salaire moyen annuel femmes non-managers | 26,5 | 25,8 | 37,6 | 26,5 | 26,9 | 25,8 |
Salaire moyen annuel hommes non-managers | 33,2 | 30,5 | 49,8 | 35,1 | 34,0 | 30,8 |
Le salaire moyen est égal au rapport entre la rémunération annuelle et la moyenne annuelle des effectifs présents sur les douze mois de l’année. |
Le Groupe a développé un indicateur de représentation femme-homme sur les postes à responsabilité afin de mieux refléter l'égalité des opportunités dans son organisation. Dans les métiers du Groupe historiquement très masculins, une féminisation globale n'aurait pas de pertinence opérationnelle. En ciblant spécifiquement certains postes à responsabilité, l’entreprise cherche à promouvoir l'égalité là où elle peut avoir un impact concret et durable, en assurant une représentativité plus équilibrée dans les rôles décisionnels et stratégiques. Ce choix permet de focaliser les efforts sur les postes à fort levier, contribuant ainsi à une culture d'égalité professionnelle plus significative.
Le Groupe a défini et recensé les postes à responsabilité qui sont les suivants pour la France :
Afin de promouvoir les femmes dans son organisation, le Groupe s'est donc fixé un objectif de 20 % de postes à responsabilité occupés par des femmes à horizon 2026. Cet objectif est suivi dans le tableau ci-après.
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| Recyclage | Services aux | Groupe | ||||
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Objectif 2026 | 2024 | 20241 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Taux de postes à responsabilité occupés par des femmes | 20 % | 19,9 % | 18,5 % | 14,4 % | 14,2 % | 14,1 % | 18,4 % | 17,6 % |
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De même, le Groupe souhaite refléter ses efforts de féminisation des effectifs dans les comités de direction. Il s'engage donc dans sa feuille de route « Trajectoire 2026 » à ce que ses comités de direction soient composés de 30 % de femmes au minimum.
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| Recyclage | Services aux | Groupe | |||
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Objectif 2026 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Part des femmes au comité de direction | 30 % | 26,6 % | 21,4 % | 43 % | 42,9 % | 31,8 % | 28,6 % |
Au sein du groupe Derichebourg, environ 25 % des collaborateurs ont 55 ans et plus, le Groupe n'hésite pas à recruter des seniors et œuvre à les maintenir dans l'emploi. En effet, les profils seniors sont appréciés pour leur expérience, leur niveau d'expertise issu de leur parcours, leur autonomie, leur fiabilité. Ils sont souvent quasi immédiatement opérationnels, comprennent rapidement les enjeux, savent prendre du recul et affronter des situations complexes ; ils sont capables d'apporter de la stabilité dans une équipe et sont fédérateurs.
Dans le cadre de sa politique Seniors, le Groupe offre à ses collaborateurs de 55 ans et plus en France la possibilité de bénéficier d’un entretien individuel retraite avec l’organisme de retraite complémentaire. Cet entretien a pour but de faire un point sur la carrière professionnelle du collaborateur, de l’accompagner dans ses différentes démarches ou tout simplement de lui apporter des informations et de construire un projet de retraite personnalisé.
Ainsi dans sa nouvelle feuille de route « Trajectoire 2026 » le Groupe s'est fixé comme objectif de maintenir dans ses effectifs a minima 25 % de salariés de plus de 55 ans. Aussi, il s'engage à embaucher au minimum une part de 25 % de salariés de plus de 45 ans en CDI. Ces deux engagements sont suivis dans les tableaux ci-dessous.
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| Recyclage | Services aux collectivités | Groupe | ||||
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Objectif 2026 | 2024 | 20241 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Part des salariés ayant plus de 55 ans | 25 % | 24 % | 24,3 % | 22,6 % | 31,4 % | 28,7 % | 26,1 % | 24,4 % |
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La proportion des salariés ayant 55 ans et plus sur l’ensemble du Groupe est en hausse par rapport à l’exercice précédent. Cette évolution est liée à la fois au maintien dans l'emploi des salariés expérimentés (qui transmettent ainsi leur savoir aux plus jeunes) mais aussi au recrutement de salariés seniors.
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| Recyclage | Services aux collectivités | Groupe | ||||
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Objectif 2026 | 2024 | 20241 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Part des recrutements de salariés ayant plus de 45 ans en CDI | 25 % | 28,2 % | 27,5 % | 26,8 % | 53,6 % | 30,1 % | 38,1 % | 28,3 % |
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Afin d’assurer le renouvellement de ses cadres opérationnels, la division Recyclage recrute et intègre chaque année, depuis 2019, des jeunes diplômés d’écoles d’ingénieurs et d’écoles de commerce au niveau national avec l’opération « jeunes pousses ». Cette opération a été l’occasion de faire connaître au public et de valoriser l’ensemble des métiers de la chaîne du recyclage, de communiquer sur le Groupe et de nouer des partenariats avec les écoles.
Les jeunes recrues suivent un parcours d’intégration « métier » d’une durée d’un an comprenant des modules de formation terrain ciblés sur l’exploitation, les achats, le transport, le commerce, etc., et ils sont évalués à chaque étape.
La division Recyclage s'est fixé un objectif de 10 recrues « jeunes pousses » par an à horizon 2026 en France. Sur l'exercice, le programme « jeunes pousses » a permis l’intégration de 6 jeunes collaborateurs.
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| Recyclage | |
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Objectif | 2024 | 2023 | |
Nombre de « jeunes pousses » recrutées par an, périmètre France | 10 | 6 | 0 |
Plus largement, le Groupe s'est interrogé sur les attentes et les motivations des jeunes collaborateurs par rapport au travail et à l'entreprise. La division Recyclage a réalisé une enquête interne en novembre 2022 auprès de 584 collaborateurs en CDI et CDD de moins de 35 ans, toutes catégories socio-professionnelles confondues, fonctions exploitation comme fonctions support. Les résultats de cette enquête ont fait apparaître les principaux leviers de motivation des jeunes collaborateurs avec par ordre de priorité : package de rémunération, équilibre vie professionnelle/vie personnelle, intérêt du poste et des missions, perspectives d'évolution professionnelle, autonomie et/ou responsabilité, environnement et conditions de travail, ambiance de travail, appartenance à un groupe familial et enfin engagement environnemental et sociétal de l'entreprise. Ces thématiques font l'objet d'une réflexion en interne visant à améliorer l'adéquation de l'offre de l'entreprise à leurs attentes.
Dès lors que le contexte le permet, le Groupe s’attache à recruter des jeunes en alternance et à promouvoir les missions en stage en fonction de besoins ciblés. Cette politique permet non seulement de créer un vivier de collaborateurs formés aux méthodes de l’entreprise mais également de challenger les pratiques du Groupe en apportant un regard neuf et innovant. L’alternance est considérée comme une réelle opportunité pour faire face aux enjeux de développement en intégrant dans les équipes de jeunes professionnels.
Un dispositif de transmission des savoirs a été mis en place : chaque alternant qui arrive dans le Groupe a son tuteur qui est son référent dans l’entreprise et qui va le guider tout au long de son cursus.
Cependant la typologie des métiers du Groupe rend difficile le recrutement d'alternants à certains postes (dangerosité, expertise, complexité technique). Ainsi la majorité des alternants se retrouve dans les services support à l'exploitation. Le Groupe s'est engagé à augmenter significativement son taux de salariés en contrat d'alternance à horizon 2026.
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| Recyclage | Services aux | Groupe | ||||
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Objectif 2026 | 2024 | 20241 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Part des salariés en contrat d’alternance en France | 2 % | 1,3 % | 0,9 % | 0,9 % | 0,4 % | 0,5 % | 1,0 % | 1,0 % |
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La politique de recrutement des alternants touche toutes les classifications du CAP jusqu’au master. Sur l’exercice 2023/2024, le Groupe compte 57 alternants.
Le Groupe développe les partenariats en France avec les entreprises d'insertion permettant à des personnes éloignées de l'emploi de réintégrer le monde du travail.
Dans la division Recyclage, certains métiers (tri/collecte) peuvent être un vecteur d'insertion pour les personnes éloignées de l'emploi. Par exemple, en France, dans le cadre des contrats de recyclage de DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques), plusieurs établissements confient tout ou partie du démontage et du démantèlement du gros électroménager (froid et hors froid) à la fédération d’entreprises d’insertion Envie. Ce partenariat avec Envie dure désormais depuis plus de 15 ans. Le groupe Derichebourg dispose en France et en Espagne de 13 plateformes de valorisation de DEEE ; sur cinq d’entre elles ce sont 68 salariés en insertion qui travaillent avec le Groupe. Par ailleurs, le Groupe exploite également une co-entreprise avec Envie (EASO) et contribue à employer 44 personnes en insertion. Depuis le début du partenariat avec Envie, ce sont plus de 100 salariés qui ont été recrutés par le Groupe à l’issue de leur contrat Envie.
Engagée depuis longtemps dans l’intégration de publics éloignés de l’emploi, la division Services aux collectivités, spécialisée dans la gestion des déchets et de la propreté urbaine, a lancé depuis 2021 une « mission insertion » visant à renforcer sa politique en la matière et déployer des actions différenciantes et incitatives.
C'est dans ce cadre qu'a par exemple été déployé le projet LOTUS en France visant à l’inclusion des profils réfugiés à travers un parcours de formation diplômant au métier d’agent de maintenance de véhicules industriels poids lourd, en partenariat avec la cellule spécialisée Humando compétences. Poly-Environnement a reproduit l’expérience en 2023-2024 et a d’ores et déjà validé une nouvelle session débutant en 2025.
En 2024, cette mission a également diversifié ses actions par l’organisation d’un parcours de formation à l’emploi de conducteur poids lourds, en partenariat avec l’ETTI Janus, ayant permis l’inclusion de 10 stagiaires.
Le groupe Derichebourg est soucieux de valoriser et d'intégrer dans ses équipes des salariés en situation de handicap non pas seulement pour répondre à une obligation d'emploi mais plus largement pour s'ouvrir à de nouveaux profils et lutter contre les discriminations et l'exclusion.
Inclure le handicap dans la stratégie globale de l'entreprise et faire progresser le taux d'emploi des travailleurs en situation de handicap passe par :
Ainsi de nombreuses actions de sensibilisation, d'adaptation des postes de travail et de partenariats avec des acteurs de terrain au plus près des personnes en situation de handicap sont menées tout au long de l'année.
À titre d'exemple, le Groupe collabore notamment avec l'Agefiph et Cap Emploi.
Plus récemment, l'organisme Handisolutions a accompagné le Groupe dans la mise en place d’une campagne de communication sur le handicap à destination de l’ensemble des salariés, déployée lors de la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH). À cette occasion, des affiches et un bulletin d’information ont été diffusés. Par ailleurs, des mailings ont été adressés quotidiennement aux collaborateurs leur donnant notamment la possibilité de joindre par téléphone une cellule d’accompagnement pour les aider dans la démarche de reconnaissance du statut de travailleur handicapé.
Les chiffres communiqués sur le taux d'emploi des travailleurs en situation de handicap sont calculés de deux façons différentes selon qu'il s'agit des filiales sur le périmètre France ou étranger. En effet, les filiales étrangères peuvent être soumises à des législations (obligation d'emploi) différentes et parfois moins contraignantes.
Les effectifs pris en compte pour le calcul du taux d'emploi des travailleurs en situation de handicap des filiales étrangères sont les effectifs de clôture. Les effectifs pris en compte pour le calcul du taux d'emploi des filiales françaises sont ceux soumis à l’obligation de Déclaration obligatoire d'emploi des travailleurs handicapés (DOETH).
Au 30 septembre 2024, le taux d’emploi de travailleurs en situation de handicap des filiales du Groupe est stable à 3,5 %.
Le groupe Derichebourg est signataire de la Charte de la diversité au sein de l’Union européenne. Le Groupe témoigne ainsi de sa volonté de poursuivre et de renforcer les actions menées à tous les niveaux de l’entreprise pour favoriser la diversité dans le recrutement ainsi que dans la gestion des carrières.
Les managers du Groupe animent en France des équipes composées de salariés issus de 56 nationalités. En cela, Derichebourg est un acteur important d’intégration.
Certaines filiales offrent à leurs salariés la possibilité de suivre des cursus de formation sur les savoirs de base et le français (obtention du DILF(7)). Ces cursus ont des impacts positifs tant sur le plan professionnel que personnel. L’employabilité des collaborateurs progresse et ces derniers ont ensuite une meilleure compréhension des directives qui leur sont données. Les salariés s’expriment et communiquent plus facilement et développent une plus grande autonomie sur leur poste de travail. Sur le plan personnel, ces formations facilitent leur vie quotidienne. Les démarches administratives deviennent plus faciles.
Le nombre de jours de grève au sein du Groupe reste historiquement faible, témoignant de l’efficacité de sa démarche en matière de dialogue social. Cependant, ce risque est jugé plus significatif au sein de la division Services aux collectivités, en raison de sa sensibilité au contexte des marchés publics. Le Groupe s’efforce de maintenir un dialogue social de proximité, notamment dans ces activités, en favorisant des échanges réguliers et constructifs avec les représentants du personnel. Cette approche proactive vise à prévenir les conflits et à garantir la continuité des services dans le respect de ses engagements en matière de responsabilité sociale.
Afin de contribuer à un climat social harmonieux, cette approche se traduit notamment par :
Le Groupe est engagé dans l'économie sociale et solidaire et soutient également des causes environnementales.
Le Groupe soutient des associations reconnues d’intérêt général en faveur de l’insertion des publics éloignés de l’emploi comme La Cravate solidaire, Les P’tits Doudous, Les Copains de Bastien et Les Cafés joyeux.
Sensible à la lutte contre les discriminations et au réemploi des vêtements, le groupe Derichebourg a noué un étroit partenariat avec l’association La Cravate solidaire depuis plusieurs années. La Cravate solidaire est une association qui œuvre pour l'égalité des chances et lutte contre les discriminations à l'embauche, notamment celles liées à l'apparence physique. L'association accompagne des personnes en réinsertion vers l'accomplissement de leur projet professionnel en leur permettant de passer leurs entretiens d'embauche dans les meilleures conditions. Ainsi, l'association fournit des tenues professionnelles issues de dons, adaptées aux candidats (coaching image) et leur permet de s'entraîner à l'entretien d'embauche (coaching RH).
Le groupe Derichebourg apporte à la fois un soutien financier à l’association, et contribue régulièrement à ses actions : collecte de vêtements professionnels (249 kg de vêtements collectés en 2024) ; participation des salariés au tri de vêtements dans les locaux de l’association pour enrichir le vestiaire mis à la disposition des bénéficiaires ; implication dans les séances de coaching RH pour entraîner et conseiller les demandeurs d’emplois (participation des membres de la direction générale du Groupe).
Créée par des soignants, l’association Les P’tits Doudous offre des cadeaux aux enfants opérés et finance les doudous en recyclant des déchets hospitaliers métalliques. Depuis 2021, le Groupe est engagé dans cette opération solidaire avec des établissements hospitaliers, en lien direct avec la collecte et le recyclage des métaux.
Depuis 2023, le groupe Derichebourg propose de commander des chocolats pour les cadeaux destinés aux clients de l’entreprise, en partenariat avec le créateur de chocolats « Les Copains de Bastien ». C’est l’occasion pour le Groupe de soutenir l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi tout en offrant la garantie d’une production éthique, équitable et respectueuse des fermiers qui récoltent le cacao.
La majeure partie des supports imprimés du service communication du Groupe sont réalisés par l'entreprise adaptée Handiprint. Créée en 2010, Handiprint accompagne 150 salariés en situation de handicap en les formant sur plus d'une dizaine de métiers tels que la création graphique, l'impression offset et numérique, le façonnage, etc. Dans la continuité des achats responsables et inclusifs du Groupe, le siège social travaille également avec les Cafés joyeux qui le fournissent en café solidaire et contribuent à l'inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap mental et cognitif. L'ensemble des bénéfices contribue à l'emploi et à la formation des salariés dans les cafés-restaurants joyeux.
La division Services aux collectivités travaille avec les associations Fer & Refaire et Hepdale pour le nettoyage des vêtements de travail de ses collaborateurs. Fer & Refaire procède au nettoyage des vêtements de travail récupérés lors des nouvelles dotations annuelles. Cette pratique qui permet de constituer un stock « tampon » en cas de besoin inopiné pour l’entreprise, tout en soutenant une association dans une logique d’économie circulaire.
Le Groupe soutient aussi des associations à vocation environnementale avec un engagement dans la réduction et le recyclage des déchets, comme Diving For Future ou Choisis ta Planète. Le groupe Derichebourg est partenaire de l’association Diving for Future depuis 2021, au travers de sa filiale Purfer. Basés à Lyon, les membres de l’association, des plongeurs qualifiés et diplômés, collectent les déchets au fond du Rhône et de la Saône. Les bénévoles appartiennent tous à la Fédération française d’études et de sports sous-marins (FFESSM). Ils organisent tous les mois des sessions de nettoyage des cours d’eau en accord avec les autorités. Le groupe Derichebourg soutient financièrement l’association et met à leur disposition des moyens de collecte, avant d’assurer la reprise des déchets récupérés. Le Groupe est aussi partenaire de l’association Choisis ta planète depuis 2022, au travers de sa filiale Revival dans les Hauts-de-France, afin de sensibiliser les élèves sur les questions environnementales.
La compétence des femmes et des hommes qui composent l'entreprise est un axe clé de performance.
Le recrutement et la gestion de carrières sont des points essentiels dans la conduite de la politique de ressources humaines permettant de faire face à une pénurie de profils et à la nécessité de fidéliser les talents.
Plusieurs actions sont menées en parallèle afin de trouver les candidats permettant de pourvoir un poste vacant au sein d’une équipe :
Le Groupe a fait de la gestion des compétences un axe majeur de sa politique RH pour encourager l'évolution de carrière de ses collaborateurs et les fidéliser en leur offrant davantage de perspectives d'évolution professionnelle.
L'objectif est de prendre en compte l'évolution des métiers par rapport aux besoins :
Professionnalisation des métiers
Le groupe Derichebourg est particulièrement engagé dans la démarche de professionnalisation et de certification de ses collaborateurs. En effet, depuis plusieurs années, il est proposé :
Au sein de la branche professionnelle, la division Recyclage contribue à la refonte du contenu des CQP dont celui, cette année, d’opérateur de tri manuel et mécanisé.
Offre de formation
En plus des actions de formation traditionnelles mises en œuvre au sein du Groupe, celui-ci souhaite renforcer son offre de développement des compétences en construisant et déployant une offre de formation digitale.
Le Groupe s’est doté de la plateforme e-learning appelée Derichebourg campus permettant à la fois de concevoir et de personnaliser des modules de formation à destination des salariés, qui peuvent suivre un programme de formation sur différentes thématiques, de façon autonome et flexible.
| 2024 | 2023 |
---|---|---|
Nombre d’heures de formation | 60 248 | 51 571 |
Moyenne du nombre d’heures de formation par an par personne | 10,8 | 8,7 |
Le nombre d'heures de formation sur le périmètre du Groupe en France et à l’étranger a augmenté de 16,8 % en raison du renouvellement des formations obligatoires métiers, mais aussi de l’accent mis sur cet exercice sur les formations « incendie » pour atteindre les objectifs de la feuille de route. De plus, sur des activités particulières de la division Services aux collectivités (centre de tri), des actions de formation ou sensibilisation ont été réalisées, en plus des formations courantes, à chaque survenance d’incident ou d’accident dans une démarche d’amélioration continue.
Les variations s’expliquent sur la division Recyclage par la comptabilisation des formations effectuées sur la société Derichebourg Environnement (anciennement rattachée à la Holding en 2023).
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| Recyclage |
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| Services aux | Groupe | ||
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Objectif 2026 | 2024 | 20241 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Moyenne du nombre d’heures de formation obligatoires par an par ETP(8) | / | 10,2 | 10,2 | 7,5 | 7,2 | 7,3 | 9,4 | 7,2 |
Moyenne du nombre d’heures de formation non obligatoires par an par ETP | 3 | 1,4 | 1,2 | 1,4 | 2,9 | 1,3 | 1,8 | 1,6 |
Total moyenne du nombre d’heures de formation par an par ETP | / | 11,7 | 11,4 | 8,9 | 10,1 | 8,5 | 11,3 | 8,9 |
Taux de salariés ayant suivi au moins une action de formation | 75 % | 82,1 % | 81,2 % | 71,4 % | 150,2 % | 57,4 % | 101,3 % | 67,4 % |
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Entretiens professionnels et d'évaluation
L’entretien d’évaluation et l’entretien professionnel constituent une opportunité d’aligner les aspirations personnelles du salarié avec les objectifs de l’entreprise. Cet échange entre un collaborateur et son manager permet d’évaluer les performances passées, de planifier l’avenir, d’identifier les besoins en formation et d’ouvrir des perspectives de carrières.
Pour gagner en performance et rendre les entretiens plus efficaces, le Groupe va se doter d'un outil/logiciel dédié à la réalisation et au suivi des campagnes d'entretiens. Ainsi le Groupe pourra reprendre l'historique des évaluations des années précédentes, concevoir et faire évoluer ses grilles d'entretien, lancer la campagne, suivre le déroulé des entretiens, analyser les comptes-rendus, recueillir les besoins de formation des collaborateurs et disposer de reporting.
Mobilité interne et gestion de carrière
Afin de donner des perspectives d'évolution de carrière à ses collaborateurs, le Groupe réfléchit, entre autres choses, à mettre en place une bourse à l'emploi pour diffuser plus largement ses offres d'emploi en interne avant d'ouvrir le recrutement au public.
Le Groupe adhère depuis 2013 au Pacte mondial de l’ONU : un engagement à respecter les 10 principes universels du Pacte mondial concernant les droits humains, les normes internationales du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption et à soutenir les objectifs de développement durable des Nations unies.
En 2024, le groupe Derichebourg n'a pas renouvelé sa participation à la campagne d’évaluation d’impact environnemental du Carbon disclosure project (CDP), une plateforme de référence pour le reporting environnemental destinée aux investisseurs, entreprises, villes, états et régions. Cette décision s'inscrit dans la volonté du Groupe de se concentrer pleinement sur la réalisation de son plan de transition, avec une année dédiée à l’analyse et à la préparation de ses actions, en vue de satisfaire aux exigences de la directive CSRD. Ce non-renouvellement est temporaire et vise à renforcer la stratégie du Groupe avant de reprendre une communication structurée et alignée avec les nouvelles attentes réglementaires.
Le groupe Derichebourg est suivi et noté par différentes agences de notation extra-financière françaises et internationales qui l’évaluent sur sa politique de durabilité.
| Organisme | Notation | Date |
---|---|---|---|
Gaïa Research by EthiFinance (Qivalio) | Notation ESG
61/100 | Février 2024 | |
MSCI ESG (1) | Notation ESG
BBB | Mars 2024 | |
Moody’s ESG Solutions | Notation ESG
50/100 | Février 2023 | |
ISS ESG | Notation ESG
B- /Prime | Juillet 2023 | |
Humpact | Notation sociale
4,5/5 | Novembre 2023 | |
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EcoVadis
Six filiales du Groupe sont évaluées par EcoVadis :
Certification qualité ISO 9001
Les systèmes de management mis en place dans les différentes filiales sont pour la plupart certifiés ISO 9001 garantissant ainsi le respect d'exigences élevées en termes de qualité et de satisfaction des clients.
| 2024 | 2023 |
---|---|---|
Part des sites certifiés ISO 9001 | 78,7 % | 80,4 % |
Les risques liés aux activités du groupe Derichebourg sont détaillés dans la section 2.1 « Facteurs de risque ».
Le Groupe a mis en œuvre son dispositif relatif à la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique dite « loi Sapin II ». Des actions ont été mises en place sur les huit piliers du dispositif.
Le Groupe dispose d’un code de conduite anti-corruption qui s’ouvre tout d’abord sur une introduction de son Président confirmant l’engagement du Groupe en matière de lutte contre la corruption et définissant le code comme un guide pour tous les collaborateurs dans l’exercice quotidien de leur activité. Il rappelle sa valeur juridique contraignante pour toutes les parties prenantes : salariés, mandataires sociaux, actionnaires, partenaires commerciaux.
Le code de conduite anti-corruption expose les différentes formes de corruption active et passive. Il reprend les définitions du trafic d’influence actif et passif et illustre les comportements à proscrire par des exemples concrets.
Il arrête la politique du Groupe notamment en matière de cadeaux reçus ou offerts, de marques d’hospitalité, de contrats conclus avec les intermédiaires, de paiements de facilitation, de mécénat et sponsoring.
Il alerte sur la responsabilité de tous les collaborateurs et responsables hiérarchiques en rappelant les sanctions disciplinaires, civiles ou pénales associées au non-respect du dispositif.
Afin qu’il soit accessible à tous, le code de conduite anti-corruption est publié en français et en anglais sur le site internet du Groupe. Il est intégré au règlement intérieur des filiales pour une opposabilité aux salariés.
Un dispositif d’alerte, déployé au cours de l’exercice, est accessible à l’ensemble du personnel et à tout tiers ayant connaissance d’acte ou de tentative de corruption. Les signalements sont recueillis dans le cadre de la confidentialité sous le statut protecteur de lanceur d’alerte avec l’assurance que le signalement sera instruit. La Secrétaire générale est désignée comme la Compliance Officer du Groupe habilitée à recevoir ces alertes par voie écrite ou orale via la plateforme https://bkms-system.com/Derichebourg-alert. Cette information est disponible sur le site internet du Groupe dans l’onglet « Nos engagements »/« un engagement éthique ». La Compliance Officer s’appuie sur un réseau interne de référents conformité présents dans chaque filiale du Groupe.
Huit alertes anti-corruption ont été reçues par la Compliance Officer. 100 % ont été clôturées durant cette année fiscale après investigation diligentée par le contrôle interne et les référents conformité. Des décisions ont été prises à la suite des constats observés.
Le Groupe a mis à jour la cartographie des risques anti-corruption du Groupe conformément aux attentes de l’Agence française anti-corruption (AFA). Le Groupe a bénéficié du support méthodologique d’un cabinet expert en la matière. Les plans d’actions validés par la direction générale ont été présentés au Comité d’audit.
Le Groupe via sa cartographie des risques anti-corruption a identifié des typologies de tiers considérées comme à risque devant faire l’objet d’une évaluation. L’évaluation des tiers a priori se fait à l’aide d’une plateforme sécurisée et externalisée dédiée sous la responsabilité du contrôle interne.
Les contrôles comptables du Groupe sont en cours de refonte actuellement afin d’être en adéquation avec la cartographie des risques anti-corruption. Les nouveaux contrôles seront opérationnels dès le premier trimestre 2025.
Un dispositif de formation générale à l’anticorruption a été déployé auprès de tous les personnels du Groupe.
L’objectif est de former l’ensemble des collaborateurs tous les deux ans. Les nouveaux entrants sont formés dans les six mois de leur entrée dans le Groupe.
En 2024, l’ensemble des collaborateurs du Groupe a été formé par e-learning via la plateforme interne de formation Derichebourg campus ou lors de causeries organisées sur site. C’est ainsi que 5 293 personnes ont suivi cette formation avec un taux de réalisation de 95,2 %.
Toute violation des dispositions du code de conduite par un collaborateur du Groupe est passible de sanctions disciplinaires appropriées à la gravité de l’infraction, en accord avec les règlements intérieurs et documents assimilés des filiales et les lois locales.
En cas de violation des lois et réglementations en matière d’anticorruption, les collaborateurs seront tenus responsables de leurs actions et pourront faire l’objet de poursuites judiciaires et être soumis à des sanctions civiles ou pénales par les autorités compétentes.
Les entreprises en général et l’industrie du recyclage en particulier étant encadrées par des législations nationales et européennes évolutives, des actions de représentation d’intérêts sont exercées par le pôle institutionnel du Groupe. La démarche du Groupe vise à sensibiliser les décideurs publics aux impacts des évolutions envisagées sur le secteur du recyclage ainsi que de formuler des recommandations alternatives et complémentaires aux politiques publiques en construction. Le Groupe mène ses actions dans une dynamique proactive et volontaire, et rencontre différents types de décideurs publics, depuis les cabinets ministériels, en passant par l’administration, les élus territoriaux et les parlementaires.
Les évolutions réglementaires touchant à la filière du recyclage automobile ou encore la mission d’évaluation de la gouvernance des filières à Responsabilité élargie des producteurs (REP), ont notamment fait l’objet d’actions aux niveaux français et européen. Par ailleurs, le Groupe ayant une politique d’investissement ambitieuse pour développer de nouvelles technologies de recyclage, des aides publiques sont également sollicitées sur les projets d’ampleur auprès des pouvoirs publics, comme l’ADEME et les régions. Conformément à la réglementation française, les actions de représentation d’intérêt font l’objet d’une déclaration annuelle publique sur le registre de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Le Groupe est également enregistré sur le registre de transparence de l’Union européenne.
Ce tableau a vocation à mettre en lumière les indicateurs qui illustrent le mieux l’impact de l’activité du Groupe et de ses actions sur les critères environnementaux, sociaux, sociétaux et de gouvernance. Les chiffres présentés ci-après sont détaillés dans les chapitres précédents.
| Objectifs 2026 | 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
ENVIRONNEMENT | |||
Part des résidus de broyage valorisés en CSR (périmètre Europe hors Roumanie)* | 15 % | 8,6 % | 7 % |
Tonnes de plastiques recyclées par an | 25 000 | 24 500 | 22 700 |
Part du chiffre d'affaires éligible aligné à la taxonomie verte européenne | 80 % | 92,8 % | 91 % |
Réduction des émissions de GES (scopes 1 et 2) | Définition en cours | - 4,5 % | - 1,4 % |
Réduction des émissions de GES scope 3 | Définition en cours | - 6,3 % | - 8,6 % |
Puissance installée en énergie photovoltaïque | 2 MW | 0 | 0 |
Part des sites « critiques » ayant fait l'objet d'un audit incendie | 100 % | 80 % | 66,0 % |
SOCIAL | |||
Taux de fréquence des accidents de travail des salariés du Groupe | 28,5 | 28,1 | 28,9 |
Taux de fréquence des accidents de travail des salariés intérimaires | 28,5 | 21,6 | 28,3 |
Taux de gravité des accidents de travail des salariés du Groupe | 2,3 | 2,7 | 2,5 |
Part des salariés en contrat d'alternance (périmètre France) ** | 2 % | 1 % | 1 % |
Part des postes à responsabilité occupés par des femmes | 20 % | 18,4 % | 17,6 % |
Part des femmes aux comités de direction (Recyclage et Services aux collectivités) | 30 % | 31,8 % | 28,6 % |
GOUVERNANCE | |||
Part des collaborateurs formés au code de conduite | 90 % | 95,2 % | 98 % |
* Taux de couverture de l’indicateur « Part des résidus de broyage valorisés en CSR » : 85,9 % des tonnages de résidus de broyage ** Taux de couverture de l’indicateur « Part des salariés en alternance » : 77 % |
Cette section expose le plan de vigilance au titre de l’exercice 2023/2024 du groupe Derichebourg. Il reprend les dispositions de la loi n° 2017-399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance, lesquelles s’appuient sur des « mesures de vigilance raisonnables propres à identifier les risques et prévenir les atteintes graves envers les droits humains et libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement ».
Le Groupe reste dans l’attente de la transposition française à intervenir en juillet 2026 de la directive européenne sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité (CS3D(9)) qui entrera en vigueur en juillet 2027, laquelle pourrait entraîner des impacts internes sur le pilotage et l’organisation du dispositif.
À date, le plan de vigilance s’appuie sur les obligations suivantes :
Cartographie des risques en vue de leur identification, analyse et hiérarchisation
Le Groupe dispose d’une cartographie des risques Groupe incluant les différents risques RSE. Ces risques sont revus annuellement et sont adaptés à la stratégie RSE. Les risques RSE identifiés sont présents dans la section 2.1 « Facteurs de risque ». Ces risques sont liés aux droits humains, à la santé et la sécurité des personnes ainsi qu’à l’environnement.
Actions d’atténuation des risques et de prévention des atteintes graves
Dispositif de suivi des mesures et d’évaluation de leur efficacité
Exercice clos le 30 septembre 2024
A l’Assemblée Générale,
En notre qualité d’organisme tiers indépendant (« tierce partie »), accrédité par le COFRAC (Accréditation COFRAC Validation/Vérification, n° 3‑1891, portée disponible sur www.cofrac.fr) et membre du réseau de l’un des commissaires aux comptes de votre société (ci‑après « l’Entité »), nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur la conformité de la déclaration consolidée de performance extra‑financière, pour l’exercice clos le 30 septembre 2024 (ci‑après la « Déclaration ») aux dispositions prévues à l’article R. 225‑105 du Code de commerce et sur la sincérité des informations historiques (constatées ou extrapolées) fournies en application du 3° du I et du II de l’article R. 225‑105 du Code de commerce (ci‑après les « Informations ») préparées selon les procédures de l’Entité (ci‑après le « Référentiel »), présentées dans le rapport de gestion en application des dispositions des articles L. 225‑102‑1, R. 225‑105 et R. 225‑105‑1 du Code de commerce.
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration consolidée de performance extra‑financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci‑dessus et conformément aux dispositions de l’article A. 225‑3 du Code de commerce, nous formulons le commentaire suivant : certains objectifs de la feuille de route RSE 2026 concernent une partie du périmètre consolidé :
L'absence de cadre de référence généralement accepté et communément utilisé ou de pratiques établies sur lesquels s'appuyer pour évaluer et mesurer les Informations permet d'utiliser des techniques de mesure différentes, mais acceptables, pouvant affecter la comparabilité entre les entités et dans le temps.
Par conséquent, les Informations doivent être lues et comprises en se référant au Référentiel dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration.
Les Informations peuvent être sujettes à une incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées. Certaines informations sont sensibles aux choix méthodologiques, hypothèses et/ou estimations retenues pour leur établissement et présentées dans la Déclaration.
Il appartient à la direction de :
La Déclaration a été établie par le Référentiel de l’Entité tel que mentionné ci-avant.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur :
Comme il nous appartient de formuler une conclusion indépendante sur les Informations telles que préparées par la direction, nous ne sommes pas autorisés à être impliqués dans la préparation desdites Informations, car cela pourrait compromettre notre indépendance.
Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur :
Nos travaux décrits ci‑après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225‑1 et suivants du Code de commerce, à notre programme de vérification constitué de nos procédures propres (Programme de vérification de la déclaration de performance extra‑financière, du 16 juin 2024) et à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention, notamment l’avis technique de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, Intervention du commissaire aux comptes ‑ Intervention de l’OTI ‑ Déclaration de performance extra‑financière, et à la norme internationale ISAE 3000 (révisée)(10).
Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l’article L. 821‑28 du Code de commerce et le Code de déontologie de la profession. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et réglementaires applicables, des règles déontologiques et de la doctrine professionnelle.
Nos travaux ont mobilisé les compétences de cinq personnes et se sont déroulés entre septembre 2024 et décembre 2024 sur une durée totale d’intervention de dix semaines.
Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos spécialistes en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. Nous avons mené trois entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration, représentant notamment les directions RSE et QSE, ressources humaines et financières.
Nous avons planifié et effectué nos travaux en prenant en compte le risque d’anomalies significatives sur les Informations.
Nous estimons que les procédures que nous avons menées en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée :
Les procédures mises en œuvre dans le cadre d'une mission d’assurance modérée sont moins étendues que celles requises pour une mission d’assurance raisonnable effectuée selon la doctrine professionnelle ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
Paris-La Défense, le 5 décembre 2024
L’organisme tiers indépendant
EY & Associés
Philippe Aubain
Associé, Développement Durable
Annexe 1 : informations considérées comme les plus importantes
Informations sociales | ||
Informations quantitatives (incluant les indicateurs clés de performance) |
| Informations qualitatives (actions ou résultats) |
Taux de fréquence des accidents de travail des employés de Derichebourg. Taux de fréquence des accidents de travail des intérimaires. Nombre d’accidents de travail mortels.
|
| Le déploiement et la mise en œuvre de la politique santé et sécurité. |
Informations environnementales | ||
Informations quantitatives (incluant les indicateurs clés de performance) |
| Informations qualitatives (actions ou résultats) |
Emissions de gaz à effet de serre scope 1 (teqCO2). Emissions de gaz à effet de serre scope 2 en location-based (teqCO2). Part des résidus de broyage valorisés en Combustible Solide de Récupération (périmètre Européen) (%) Quantités de plastique recyclé par an (t)
|
| Les mesures prises pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et assurer le suivi des consommations énergétiques. Les mesures de contrôle des émissions aqueuses et atmosphériques |
Informations sociétales | ||
Informations quantitatives (incluant les indicateurs clés de performance) |
| Informations qualitatives (actions ou résultats) |
Nombre d’alertes liées à des faits de corruption reçues et traitées par le référent conformité |
| Les actions prises en faveur de la lutte contre la corruption |
Le présent rapport a été établi en application des articles L. 225-37 et suivants et L. 22-10-8 à L. 22-10-11 du Code de commerce et a été présenté au Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE du 4 décembre 2024 puis approuvé par le Conseil d'administration du 5 décembre 2024. Il rend notamment compte de la composition des organes d'administration et de direction, des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil, des éléments de rémunération des mandataires sociaux et de la politique de rémunération des mandataires sociaux.
La Société se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF révisé en décembre 2022. Ce code est disponible sur le site internet du MEDEF (www.medef.com).
Le tableau ci-dessous fait état des recommandations du Code AFEP-MEDEF non encore appliquées par la Société conformément à la règle « comply or explain ».
Article | Recommandation AFEP-MEDEF | Mise en œuvre par Derichebourg |
---|---|---|
5.3 et 5.4 | Objectifs climatiques chiffrés | La Société publiera des objectifs climatiques chiffrés dans son premier rapport établi en application de la directive CSRD, soit le rapport au titre de l’exercice clos le 30/09/2025 |
23 | Cessation du contrat de travail en cas de mandat social | Les dirigeants mandataires sociaux ont conservé leur contrat de travail conclu antérieurement |
25 | Conclusion d’un accord de non-concurrence avec un dirigeant mandataire social | Aucun dirigeant mandataire social n’est lié par un accord de non-concurrence |
26.1.1 | Prise en compte des objectifs climatiques dans la rémunération des dirigeants mandataires sociaux | La rémunération des dirigeants mandataires sociaux inclut des objectifs RSE, mais n’inclut pas à ce jour d’objectif climatique. Cette situation sera revue quand la Société aura des objectifs climatiques chiffrés |
27.2 | Ratio d'équité | En raison de la diversité des types de contrats de travail et du recours au temps partiel, la Société n'a pas été en mesure de fournir un ratio sur la totalité des cinq derniers exercices. Elle s'est pour le moment limitée aux exercices à compter de 2021 |
Le fonctionnement du Conseil d’administration de la Société fait l’objet d’un règlement intérieur approuvé en Conseil dans sa séance du 24 juin 2004 puis modifié successivement le 12 décembre 2006, le 27 mai 2010, le 22 octobre 2018, le 27 janvier 2022. La dernière modification a été effectuée le 16 novembre 2023 afin d'instaurer une obligation de détention par les dirigeants mandataires sociaux d'un minimum d'une action. À cette occasion, les compétences du Comité des nominations et des rémunérations ont été élargies à la responsabilité sociétale et environnementale.
Il pourra être modifié pour s'adapter au contexte réglementaire.
Ce règlement intérieur précise les points suivants :
Outre les missions dévolues par la loi et les statuts, le Conseil approuve les choix stratégiques, les budgets, les acquisitions et cessions significatives, les restructurations et s’assure de la qualité, de la fiabilité des informations financières et non financières et de la communication faite aux actionnaires.
Le règlement intérieur définit les droits et les engagements des administrateurs insistant en particulier sur l’assiduité, la confidentialité des informations véhiculées, le droit d’information de l’administrateur et les restrictions en matière d’intervention sur le titre Derichebourg.
Le règlement fixe à deux le nombre minimum de réunions à tenir par exercice. Il précise enfin les règles de retranscription des procès-verbaux des réunions.
Il comprend une disposition lui permettant de réunir le Conseil aux moyens de visioconférence ou de télécommunication.
Dissociation des fonctions de Président et de Directeur général
Suite à l'opération d'apport de la branche d'activité Multiservices à Elior Group le 18 avril 2023 et conformément aux accords de gouvernance, M. Daniel Derichebourg n'occupe plus de fonctions opérationnelles au sein du groupe Derichebourg afin de se consacrer entièrement au redressement et au développement du groupe Elior. Ainsi, le Conseil d'administration du 18 avril 2023 a pris acte de la démission de M. Daniel Derichebourg de son mandat de Directeur général. Le Conseil d'administration a opté, à l'unanimité, pour la dissociation des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général. M. Abderrahmane El Aoufir a été nommé Directeur général de la Société par décision du 18 avril 2023.
Les fonctions de direction générale sont partagées avec M. Thomas Derichebourg, nommé aux fonctions de Directeur général délégué par décision du Conseil du 18 avril 2023. Ce dernier dispose des mêmes pouvoirs que le Directeur général, notamment des pouvoirs de représentation de la Société vis-à-vis des tiers. Le Conseil a considéré qu’il occupait des fonctions opérationnelles favorisant le processus décisionnel.
Aucune limitation formelle n’a été prise pour limiter les pouvoirs du Directeur général, à l’exception de celle prévue par la loi, pour la délivrance de cautions, avals ou garanties données par la Société.
Toutefois, le Directeur général requiert habituellement l’accord préalable du Conseil d’administration pour les décisions dont la mise en œuvre ou les conséquences seraient susceptibles d’impacter la situation patrimoniale ou les activités du Groupe. C’est le cas, sans que cette liste soit limitative ou impérative, pour les opérations afférentes à :
« La Société est administrée par un Conseil d’administration de trois membres au moins et de dix-huit au plus ; toutefois, en cas de fusion, ce nombre de dix-huit personnes pourra être dépassé dans les conditions et limites fixées par le Code de commerce.
Les administrateurs sont nommés par l’assemblée générale ordinaire qui peut les révoquer à tout moment. En cas de fusion ou de scission, leur nomination peut être faite par l’assemblée générale extraordinaire. Les personnes morales nommées administrateurs sont tenues de désigner un représentant permanent soumis aux mêmes conditions et obligations que s’il était administrateur en son nom propre.
Un salarié de la Société ne peut être nommé administrateur que si son contrat de travail correspond à un emploi effectif.
Le nombre des administrateurs liés à la société par un contrat de travail ne peut dépasser le tiers des administrateurs en fonction, sauf exceptions prévues par la loi, concernant, notamment, le cas des administrateurs élus sur proposition des salariés actionnaires ou les administrateurs élus par les salariés ou désignés en application de l’article L. 225-27-1 du Code de commerce.
En application des dispositions légales, lorsque le nombre d’administrateurs, calculé conformément à l’article L. 225-27-1-II du Code de commerce, est inférieur ou égal à huit, il est procédé à la désignation d’un administrateur représentant les salariés par le Comité social et économique de la Société.
Lorsque le nombre d’administrateurs, calculé conformément à l’article L. 225-27-1-II du Code de commerce, est supérieur à huit, et sous réserve que ce critère soit toujours rempli au jour de la désignation, un second administrateur représentant les salariés est désigné dans les conditions prévues par l’article L. 225-27-1-III du Code de commerce.
Conformément à l’article L. 225-28 du Code de commerce, les administrateurs désignés par le Comité social et économique doivent être titulaires d'un contrat de travail avec la Société ou l'une de ses filiales directes ou indirectes dont le siège social est fixé sur le territoire français antérieur de deux années au moins à leur nomination.
Si le nombre de membres du Conseil d’administration, calculé conformément à l’article L. 225-27-1 II du Code de commerce, devient égal ou inférieur à huit, le mandat du second administrateur représentant les salariés se poursuit jusqu’à son terme.
Ces administrateurs ne sont pas pris en compte pour la détermination du nombre minimal et du nombre maximal des administrateurs prévus à l’article L. 22-17 du Code de commerce, ni pour l’application du premier alinéa de l’article L. 225-18-1 dudit Code.
La durée des fonctions d’un administrateur représentant les salariés est de 4 ans. Leurs fonctions prennent fin à l’issue de la réunion de l’assemblée générale des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et se tenant dans l’année au cours de laquelle expire leur mandat.
Les administrateurs représentant les salariés entrent en fonction à l’expiration du mandat des administrateurs représentant les salariés sortants. Par exception, les premiers administrateurs représentant les salariés entreront en fonction lors de la première réunion du Conseil d’administration tenue après leur désignation.
Le mandat des administrateurs représentant les salariés prend fin par anticipation dans les conditions prévues par la loi et par le présent article. Il prend notamment fin de plein droit en cas de rupture du contrat de travail.
En cas de vacance, par décès, démission, révocation, rupture du contrat de travail ou pour toute autre cause que ce soit, d'un siège d'administrateur représentant les salariés, le siège vacant est pourvu par un salarié désigné dans les mêmes conditions. Le mandat de l'administrateur ainsi désigné prend fin à l'arrivée du terme normal du mandat du ou des administrateurs représentant les salariés qu’il a remplacé(s).
Sous réserve des dispositions de la loi ou du présent article, les administrateurs représentant les salariés disposent des mêmes droits, sont soumis aux mêmes obligations, notamment en matière de confidentialité, et encourent les mêmes responsabilités que les autres membres du Conseil.
En complément des dispositions des articles L. 225-29, L. 22-10-6 et L. 22-10-7 du Code de commerce, il est précisé, en tant que de besoin, que l’absence de désignation d’un administrateur représentant les salariés par l’organe désigné aux présents statuts, en application de la loi et du présent article, ne porte pas atteinte à la validité des délibérations du Conseil d’administration.
Dans le cas où l’obligation de désignation d’un ou plusieurs administrateurs représentant les salariés en application de L. 225-27-1 du Code de commerce deviendrait caduque, le mandat du ou des administrateurs représentant les salariés prendra fin à l’expiration d’un délai de trente jours suivant la réunion au cours de laquelle le Conseil constate la sortie du champ d’application des présentes dispositions. »
« La durée des fonctions des administrateurs est de quatre (4) années expirant à l’issue de la réunion de l’assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle expire le mandat. Tout administrateur sortant est rééligible. Par exception, l'assemblée générale ordinaire peut nommer certains administrateurs pour une durée inférieure à quatre ans ou, selon le cas, réduire la durée des fonctions de l'un ou de plusieurs administrateurs, afin de permettre un renouvellement échelonné des mandats des administrateurs. Le nombre des administrateurs ayant atteint l’âge de quatre-vingts (80) ans ne peut dépasser le tiers des membres du Conseil d’administration. Si cette limite est atteinte, l’administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’office. »
« Le Conseil élit parmi ses membres un Président, qui est obligatoirement une personne physique, pour une durée qui ne peut excéder celle de son mandat d’administrateur. Il détermine sa rémunération. Le Conseil d’administration peut à tout moment mettre fin à son mandat. Le Président du Conseil ne doit pas avoir atteint l’âge de quatre-vingts (80) ans.
Lorsqu’il a atteint cet âge, il est réputé démissionnaire d’office. Son mandat se prolonge cependant jusqu’à la séance la plus prochaine du Conseil d’administration au cours de laquelle son successeur sera nommé.
Le Président du Conseil d’administration organise et dirige les travaux du Conseil d’administration dont il rend compte à l’assemblée générale. Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure en particulier que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. S’il le juge utile, le Conseil peut nommer un ou plusieurs vice-Présidents dont les fonctions consistent exclusivement, en l’absence du Président, à présider les séances du Conseil et les assemblées.
En l’absence du Président et des vice-Présidents, le Conseil désigne celui des administrateurs présents qui présidera sa réunion. Le Conseil peut nommer, à chaque séance, un secrétaire qui peut être choisi en dehors des actionnaires. »
Le Conseil d’administration est composé du Président du Conseil d'administration, d'un Directeur général non-administrateur, d'un Directeur général délégué administrateur et de sept administrateurs, dont trois administrateurs indépendants et un administrateur représentant les salariés.
Prénom et nom | Âge | Sexe | Nationalité | Nombre d'actions | Nombre de | Indépen- | Date | Échéance du mandat | Années de présence au Conseil | Comité d'audit | Comité des |
Daniel Derichebourg Président du Conseil d'administration | 72 | M | Française | 117 | 2 |
| 29/06/2006 | AG 2026 | 18 |
|
|
Abderrahmane El Aoufir Directeur général | 63 | M | Française | 2 500 | 2 |
| 08/01/2014 | AG 2026 | 10 |
|
|
Thomas Derichebourg Directeur général délégué | 48 | M | Française | 56 | 1 |
| 18/07/2007 | AG 2027 | 17 |
|
|
Matthieu Pigasse Administrateur | 56 | M | Française | 1 | 2 |
| 25/10/2005 | AG 2026 | 19 |
|
|
Boris Derichebourg Administrateur | 46 | M | Française | 56 | 1 |
| 18/07/2007 | AG 2027 | 17 | ✓ |
|
CFER représentée par Mme Catherine Ottaway Administrateur | 64 | F | Française |
| 1 |
| 18/02/2013 | AG 2028 | 11 |
|
|
Françoise Mahiou Administrateur indépendant | 61 | F | Française | 662 | 1 | ✓ | 10/02/2016 | AG 2026 | 8 | ✓ | ✓ |
Catherine Claverie Administrateur indépendant | 55 | F | Française | 1 000 | 1 | ✓ | 30/01/2017 | AG 2025 | 7 | ✓ | (Présidente) |
René Dangel Administrateur indépendant | 72 | M | Française | 500 | 1 | ✓ | 27/01/2022 | AG 2026 | 3 | (Président) ✓ | ✓ |
Daniel Goin Administrateur représentant les salariés | 58 | M | Française | 1 | 1 |
| 05/05/2023 | AG 2026 | 2 |
| ✓ |
Au titre de leurs mandats, l’ensemble des membres du Conseil élit domicile au siège social : 119, avenue du Général Michel Bizot, 75012 Paris.
Compétences et expérience des membres du conseil d’administration
Compétences | Daniel | Abderrahmane | Thomas | Mathieu | Boris | CFER, représenté | Françoise | Catherine | René | Daniel Goin, administrateur |
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Finance | x | x |
| x |
|
|
|
| x | na |
M&A | x | x |
| x |
|
|
|
| x | na |
Entrepreneuriat | x |
| x | x | x |
|
|
|
| na |
Environnement international | x | x |
| x | x |
|
| x | x | na |
Management d'entreprise | x | x | x | x | x |
| x |
| x | na |
Compétences sectorielles | x | x | x |
|
|
|
|
|
| na |
Métiers de l’environnement | x | x | x |
|
|
|
|
|
| na |
Stratégie | x | x | x |
| x |
| x |
| x | na |
Gouvernance |
|
|
|
|
| x | x |
| x | na |
Gestion des risques |
|
|
|
|
| x | x | x | x | na |
Juridique |
|
|
|
|
| x |
|
|
| na |
Engagement sociétal |
|
|
|
|
|
|
| x |
| na |
Les administrateurs peuvent avoir acquis les compétences évoquées ci-dessus par une formation académique ou ad hoc, une expérience professionnelle ou associative significative.
Prénom et nom | Conseil d'administration | Comité d'audit | Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE |
Daniel Derichebourg | 100 % |
|
|
Abderrahmane El Aoufir | 100 % |
|
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Matthieu Pigasse | 75 % |
|
|
Thomas Derichebourg | 100 % |
|
|
Boris Derichebourg | 75 % | 50 % |
|
CFER représentée par Mme Catherine Ottaway | 100 % |
|
|
Françoise Mahiou | 100 % | 100 % | 100 % |
Catherine Claverie | 100 % | 100 % | 100 % |
René Dangel | 100 % | 100 % | 100 % |
Daniel Goin | 100 % |
| 100 % |
Nombre de réunions | 4 | 2 | 2 |
Taux moyen | 95 % | 88 % | 100 % |
Le mandat d’administrateur de la société CFER a été renouvelé par l’assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 pour une durée de quatre années afin de permettre un renouvellement échelonné des mandats des administrateurs. CFER a désigné en qualité de représentant permanent Mme Catherine Ottaway.
Il est rappelé que l’assemblée générale mixte du 31 janvier 2023 a modifié l’article 15 des statuts afin de nommer des administrateurs pour des durées inférieures à quatre (4) années pour permettre un renouvellement échelonné des mandats d'administrateurs et éviter un renouvellement en bloc de l'ensemble des administrateurs.
Le mandat d’administrateur de Mme Catherine Claverie arrivera à expiration à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer les comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2024. Il sera proposé à l’assemblée générale mixte du 29 janvier 2025 de renouveler ce mandat d’administrateur pour une durée de quatre (4) années, soit jusqu’à l’assemblée générale ordinaire annuelle appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2028.
Les informations relatives à Mme Catherine Claverie, telles que prévues par l’article R. 225-83 du Code de commerce, figurent ci-après au point 4.2.2.3.
Si l’assemblée générale mixte du 29 janvier 2025 se prononce en faveur de la résolution qui lui est proposée, à son issue, le Conseil d’administration sera alors composé de neuf administrateurs dont un administrateur représentant les salariés.
Parmi ces administrateurs, trois seront qualifiés d’indépendants, à savoir : Mme Françoise Mahiou, Mme Catherine Claverie et M. René Dangel.
Le taux d’administrateurs indépendants au sein du Conseil ressortirait ainsi à 37,50 %.
Par ailleurs, avec trois femmes administratrices sur les huit membres composant le Conseil d’administration (hors représentant des salariés), le taux de présence des femmes au sein du Conseil ressortirait à 37,50 %.
Il est précisé que l'administrateur représentant les salariés n'est pas pris en compte pour le calcul du taux d'indépendance et du taux de présence des femmes conformément à la loi et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.
À la connaissance de la Société, aucun des membres du Conseil d’administration n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude prononcée au cours de ces cinq dernières années. Aucun de ces membres n’a participé en qualité de dirigeant à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation au cours des cinq dernières années, et aucun n’a fait l’objet d’une incrimination et/ou sanction publique officielle prononcée par une autorité statutaire ou réglementaire. À la connaissance de l’Émetteur, aucun des membres de son Conseil d’administration n’a été empêché d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinq dernières années.
M. Daniel Derichebourg, Président du Conseil d’administration et administrateur
Date initiale de nomination : CA 29/06/2006
Date du dernier renouvellement : AG 27/01/2022 et CA 27/01/2022
Échéance du mandat : AG 2026
Nombre d'actions détenues : 117
M. Daniel Derichebourg, 72 ans, de nationalité française, était Président du Conseil d’administration et Directeur général du 29 juin 2006 au 18 avril 2023. Depuis cette date, il occupe uniquement les fonctions de Président du Conseil d'administration de Derichebourg.
Autodidacte, il a démarré sa carrière en débarrassant des caves pour aider son père dans l’entreprise familiale, une petite société de récupération de déchets. Il a pris le contrôle de la société CFER en octobre 1996. ll a mené la restructuration et le développement de la société Compagnie Française des Ferrailles puis CFF Recycling.
Il a dirigé l’acquisition et la restructuration du groupe Penauille Polyservices entre 2004 et 2006 avant sa fusion avec CFF Recycling intervenue en juillet 2007 pour faire de Derichebourg SA un opérateur global en matière d’environnement et de services à l’environnement des entreprises et des collectivités. Par acquisitions successives (Lyrsa, Ecore…) il a fait de Derichebourg SA un opérateur global de dimension internationale du recyclage des déchets et des services aux entreprises développant un chiffre d’affaires de plus de 5 milliards d’euros.
Il est également Président-Directeur général de la société Elior Group depuis le 18 avril 2023.
Mandats et/ou fonctions exercés dans une autre société (Groupe ou hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 | ||
---|---|---|
Président-Directeur général | CFER | ELIOR GROUP (1) |
Président | FINANCIÈRE DBG | DERICHEBOURG VALORISATION |
Administrateur | CFER | ELIOR GROUP (1) |
Membre du conseil de surveillance | CABCL CLUB ATHLETIQUE BRIVISTE CORREZE LIMOUSIN |
|
Gérant | D.B.G. SCEA DU CHÂTEAU GUITERONDE SCEA DOMAINE DES DEMUEYES SCEA DOMAINE DU CHÂTEAU DE CRÉMAT SCEA LES CEPS DE TOASC SCEV CHÂTEAU LA ROSE POURRET SCEV DOMAINE DU CHÂTEAU GUITERONDE SCI BERNES & BRUYERES SCI FONDEYRE SCI DERO IMMO SCI FINANCIÈERE DES SOURCES | SCI FINANCIÈRE DES EAUX SCI HEBSON SCI LE POIRIER DE PISCOP SCI LES CHÊNES SCI LES MYRTES DU DÉTROIT SOCIETÉ DEMUEYES SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DIVERSIFICATION ET AVENIR – IDA 1 SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DIVERSIFICATION ET AVENIR – IDA 1I SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DIVERSIFICATION ET AVENIR – IDA 1II SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DIVERSIFICATION ET AVENIR – IDA 1V SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DIVERSIFICATION ET AVENIR – IDA V |
Représentant légal | LES ARRAYANES (SCI HEBSON) SCI DU BOUGAINVILLIER ROSE (SCI HEBSON) LES BUIS DE CHÂTEAUVIEUX (SCI HEBSON) SCI CAROUBIER (SCI HEBSON) SCI DE L’ORME ARGENT (SCI HEBSON) SCI EUCALYPTUS (SCI HEBSON) SCI GAO (SCI HEBSON) SCI L’ÉCUREUIL (SCI HEBSON) SCI LES ARBOUSIERS (SCI HEBSON) SCI LES COQUETIERS (SOCIÉTÉ DEMUEYES) | SCI LES LAURIERS (SCI HEBSON) SCI LES MAGNOLIAS (SCI HEBSON) SCI DU MERISIER ROUGE (SCI HEBSON) SCI LES MÛRIERS (SCI HEBSON) BERCY PARTICIPATIONS (ELIOR GROUP) ELIOR PARTICIPATIONS (BERCY PARTICIPATIONS) APREST (ELIOR PARTICIPATIONS) ELCENA (ELIOR PARTICIPATIONS) ELEAT SOLUTIONS (ELIOR PARTICIPATIONS) RESAPRO (APREST) |
Président à l’étranger | DERICHEBOURG RECYCLING USA, Inc. |
|
Administrateur unique à l’étranger | TBD FINANCES | DBG FINANCES |
Administrateur délégué à l’étranger | TBD FINANCES |
|
Administrateur à l’étranger | DERICHEBOURG ESPAÑA, S.A. | DERICHEBOURG RECYCLING USA, Inc. |
Gérant commandité à l’étranger | DBG FINANCES |
|
|
Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années | ||
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Président-directeur général | DERICHEBOURG |
|
Président | DERICHEBOURG ENVIRONNEMENT |
|
Gérant | SCI DU PARC DES CHANTERAINES |
|
Administrateur | PARIS SUD HYDRAULIQUE | QUODAM |
Représentant légal | ELIOR GROUP (DERICHEBOURG) SOCIÉTÉ D'ASSISTANCE ET DE CONSEIL EN RESTAURATION (ELIOR PARTICIPATIONS) BERCY SERVICES XXVII (EGEE VENTURE) | BERCY SERVICES XXIX (ELIOR PARTICIPATIONS) BERCY SERVICES XXV - BS XXV (ELIOR PARTICIPATIONS) SCI DU MERISIER ROUGE (SCI HEBSON) |
Administrateur à l’étranger | DERICHEBOURG RECYCLING MEXICO |
|
M. Matthieu Pigasse, administrateur
Date initiale de nomination : CA 25/10/2005
Date du dernier renouvellement : AG 27/01/2022
Échéance du mandat : AG 2026
Nombre d'actions détenues : 1
M. Matthieu Pigasse, 56 ans, de nationalité française, est un ancien élève de l'École nationale d'administration (ENA) et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris.
M. Matthieu Pigasse est Partner de Centerview Partners, en charge de la France et de l’Europe continentale.
M. Matthieu Pigasse est co-actionnaire du groupe Le Monde, du Nouvel Observateur et du Huffington Post France. Il est le propriétaire et le Président des Éditions Indépendantes, société éditrice du magazine Les Inrockuptibles et de Radio Nova.
Il a publié quatre livres : Le Monde d’après, une crise sans précédent (2010, Plon), Révolutions (Plon, 2012), Éloge de l’anormalité (Plon, 2014), La Lumière du chaos (2023).
Il était précédemment, de 2000 à 2002, le directeur adjoint de cabinet du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Laurent Fabius, en charge des questions industrielles et financières.
De 1997 à 2000, il était Conseiller technique du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Dominique Strauss-Kahn, en charge du secteur financier.
De 1994 à 1997, M. Matthieu Pigasse était au sein de la direction du trésor, au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, en charge de la gestion de la dette et de la trésorerie de l’État.
M. Matthieu Pigasse n’assume aucune autre fonction dans la Société ou dans toute autre société du Groupe.
Mandats et/ou fonctions exercés dans une autre société (hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 | ||
---|---|---|
Président | COMBAT MEDIA | COMBAT HOLDING |
Administrateur | TERACT |
|
Gérant | COMBAT FINANCIAL ADVISORY | LE NOUVEAU MONDE |
Représentant légal | CENTERVIEW PARTNERS FRANCE (COMBAT FINANCIAL ADVISORY) |
|
Membre du Conseil | DEEZER MEDIAWAN | LE NOUVEL OBSERVATEUR DU MONDE SOCIÉTÉ ÉDITRICE DU MONDE |
Membre du comité de surveillance | HOLDCO BRETEUIL |
|
Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années | ||
---|---|---|
Président | COMPAGNIE FINANCIÈRE LAZARD FRERES | YSATIS |
Président-directeur général | LAZARD FRANCE |
|
Administrateur | 2MX ORGANIC GROUPE LUCIEN BARRIÈRE | ETX THÉÂTRE DU CHÂTELET |
Président-directeur général à l’étranger | LAZARD AFRIQUE |
|
Deputy chairman à l’étranger | LAZARD GROUPE |
|
M. Boris Derichebourg, administrateur
Date initiale de nomination : AG 18/07/2007
Date du dernier renouvellement : AG 31/01/2023
Échéance du mandat : AG 2027
Nombre d'actions détenues : 56
M. Boris Derichebourg, 46 ans, de nationalité française, avait pour ambition de devenir coureur automobile quand il était jeune. En 1994, il se lance dans une carrière de pilote et monte sur de nombreux podiums (Formule 3, Formule 3000, GT et 24 heures du Mans). En 2004, après 10 ans de compétition automobile, M. Boris Derichebourg décide de mettre un terme à sa carrière de sportif pour rejoindre le groupe familial.
Durant deux ans, il occupe diverses fonctions au sein du groupe CFF. En 2006, le Groupe acquiert Penauille Polyservices qui deviendra Derichebourg. M. Boris Derichebourg prend alors la direction générale de la division Multiservices puis la présidence en 2008.
Fort de son expérience de sportif de haut niveau, M. Boris Derichebourg capitalise sur ses facultés de compétiteur pour développer une approche entrepreneuriale différente. Il restructure l’entreprise et lui donne un nouveau souffle en développant de nouveaux métiers porteurs. Il parcourt le monde à la recherche de nouveaux modèles et services qui permettront d’étendre ses activités en France et à l’international. En l’espace d’une décennie, Derichebourg Multiservices devient l’acteur de référence des services externalisés en proposant des solutions à l’industrie (aéronautique, automobile…), au tertiaire (facility management), à l’espace urbain (éclairage public, affichage urbain, etc.) et également en intervenant en tant qu’expert sourcing au travers de ses activités d’Intérim.
Conscient de la nécessité de revisiter les codes qui régissent les marchés des services externalisés, il promeut l’innovation et embarque un écosystème de partenaires innovants et le digital afin de co-construire les services de demain.
M. Boris Derichebourg s’attache également à respecter une grande diversité au sein de ses équipes, et considère que la différence représente une force majeure dans la société actuelle. Ainsi Derichebourg Multiservices compte 118 nationalités et un taux de salariés en situation de handicap au-dessus de la réglementation. Profondément attaché aux valeurs humaines, il œuvre dans le « non-profit » et devient ambassadeur de la Fondation EPIC. Il met également en place l’arrondi sur salaire pour ses 37 000 collaborateurs en faveur de trois associations impliquées dans l’insertion sociale et la santé.
Membre de Young Leaders France China Foundation, Boris Derichebourg souhaite développer les activités de son Groupe sur le marché asiatique.
En septembre 2017, le Président du MEDEF lui confie la présidence du programme Proscenium, réseau réunissant les dirigeants de 350 ETI dont le chiffre d’affaires est supérieur à 300 millions d’euros.
Suite à l’apport de la branche d’activité Derichebourg Multiservices à Elior Group et la prise de participation du groupe Derichebourg dans le capital d’Elior, M. Boris Derichebourg, qui reste Président de Derichebourg Multiservices, devient également directeur des opérations d’Elior Group puis Président -Directeur général d’Elior France.
M. Boris Derichebourg est également membre du Comité d'audit de la Société.
Mandats et/ou fonctions exercés dans une autre société (Groupe ou hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 | ||
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Président-Directeur général | ELIOR RESTAURATION ET SERVICES |
|
Président | ANSAMBLE INVESTISSEMENTS DERICHEBOURG ACCUEIL DERICHEBOURG ÉNERGIE DERICHEBOURG ÉNERGIE E.P. DERICHEBOURG ESPACES VERTS DERICHEBOURG FM DERICHEBOURG INTÉRIM DERICHEBOURG MULTISERVICES HOLDING DERICHEBOURG PROPRETÉ DERICHEBOURG SPECTACLE DERICHEBOURG TECHNOLOGIES | ÉGÉE SERVICES I ELIOR RC FRANCE ELIOR RÉSEAUX GROUPE ALTER SERVICES ELIOR RESTAURATION FRANCE SERVICES ET SANTE ELIOR SERVICES PROPRETÉ ET SANTÉ ELIOR SERVICES FM ELIOR RESTAURATION ET HÔTELLERIE DE SANTÉ ÉGÉE SERVICES XII |
Administrateur | CFER | ELIOR RESTAURATION ET SERVICES ELIOR RESTAURATION FRANCE |
Gérant | CFF BETA PSIMMO BORIS COURSE ORGANISATION | LES CHATAIGNIERS LES CYPRES DE MONTMORENCY LES SOPHORAS |
Représentant légal ou représentant permanent | ANSAMBLE (ANSAMBLE INVESTISSEMENTS) ÉGÉE SERVICES XV (ELIOR RESTAURATION ET SERVICES) ÉGÉE SERVICES XVI (ELIOR RESTAURATION ET SERVICES) ÉGÉE SERVICES XVII (ELIOR RESTAURATION ET SERVICES) L’ALSACIENNE DE RESTAURATION (ELIOR RESTAURATION FRANCE) BRESTMEM' RESTAURATION (ELIOR RESTAURATION FRANCE) ÉGÉE SERVICES XVIII (ELIOR RESTAURATION FRANCE) ÉGÉE SERVICES XIX (ELIOR RESTAURATION FRANCE) ÉGÉE SERVICES XX (ELIOR RESTAURATION FRANCE) ELIOR RESTAURATION APPROVISIONNEMENTS - ELRES APPRO (ELIOR RESTAURATION FRANCE) | SCI LES HIRONDELLES (ELIOR RESTAURATION FRANCE) SOREBOU (ELIOR RESTAURATION FRANCE) ELIOR ALSACE (ELIOR RESTAURATION FRANCE) DEMOULIN TRAITEUR (ELIOR RESTAURATION FRANCE) SOCIÉTÉ DE GESTION DES CUISINES CENTRALES DE L’ILE DE LA RÉUNION SOGECCIR (ELIOR RESTAURATION FRANCE) SOREBOU (ELIOR RESTAURATION FRANCE) SORELEZ (ELIOR RESTAURATION FRANCE) SORESET (ELIOR RESTAURATION FRANCE) ELIOR DOMICILE (ELIOR RESTAURATION FRANCE) ÉGÉE SERVICES IV (ELIOR RESTAURATION FRANCE) ÉGÉE SERVICES VII (ELIOR RESTAURATION FRANCE) |
Président à l’étranger | DERICHEBOURG FACILITY SERVICES |
|
Administrateur à l’étranger | DERICHEBOURG FACILITY SERVICES |
|
Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années | ||
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Président-directeur général | DERICHEBOURG ÉNERGIE | DERICHEBOURG ÉNERGIE E.P. |
Président | BAMBOOH SERVICES DERICHEBOURG AERONAUTICS RECRUITMENT FRANCE DERICHEBOURG AUTOMOBILES SERVICES | DERICHEBOURG LOGISTIQUE ET MANUTENTION DÉMANTÈLEMENT SERVICES & INGÉNIERIE NUCLÉAIRE DERICHEBOURG RETAIL |
Administrateur | DERICHEBOURG ÉNERGIE | DERICHEBOURG ÉNERGIE E.P. |
Président à l’étranger | DERICHEBOURG TESIS YÖNETIMI | SELMAR SA |
Liquidateur à l’étranger | DERICHEBOURG MC |
|
Administrateur à l’étranger | DERICHEBOURG TESIS YÖNETIMI | SELMAR SA |
Représentant permanent à l’étranger | SOCIETE MONÉGASQUE DE RESTAURATION (ELIOR RESTAURATION FRANCE) |
|
M. Thomas Derichebourg, administrateur
Date initiale de nomination : AG 18/07/2007
Date du dernier renouvellement : AG 31/01/2023
Échéance du mandat : AG 2027
Nombre d'actions détenues : 56
M. Thomas Derichebourg, 48 ans, est de nationalité française. En 2007, il choisit de rejoindre le groupe familial. Il a dirigé les activités des services aéroportuaires du Groupe en France.
Fort de l’expérience acquise dans les services, il a choisi de mettre son expertise au sein des collectivités et a pris la direction des activités de services aux collectivités à compter de 2009 (collecte des déchets ménagers, centres de tri). Il est l’artisan du développement de cette activité à l’international, notamment au Canada.
Il est par ailleurs Président de la filiale Revival, leader du recyclage de déchets métalliques en Île-de-France, Normandie et Nord de la France, et depuis le 1er janvier 2024, de la filiale Eska, spécialisée dans le recyclage de déchets métalliques en région Est.
Il est également membre du comité exécutif de la Chambre de Commerce France-Canada.
Il était membre du Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE jusqu'au 18 avril 2023.
Le 18 avril 2023 il a été nommé Directeur général délégué de la Société et Directeur général de la société Derichebourg Environnement.
Mandats et/ou fonctions exercés dans une autre société (Groupe ou hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 | ||
---|---|---|
Président | REVIVAL ESKA | POLYURBAINE |
Directeur général | DERICHEBOURG ENVIRONNEMENT |
|
Administrateur | CFER |
|
Gérant | CHÂTEAU DE CRÉMAT EVENTS SCEA DOMAINE DU CHÂTEAU DE CRÉMAT SCEA DOMAINE GUY BOCARD SCEA LES CEPS DE TOASC | SCI LES CHARMES SCI LES CHARMES DE BONAPARTE SCI LES CHARMES DE SAINT BENOIT SCI LES CYPRÈS DE MONTMORENCY |
Représentant permanent | ALLO CASSE AUTO (REVIVAL) |
|
Liquidateur amiable | POLYURBAINE |
|
Président à l’étranger | DERICHEBOURG CANADA ENVIRONMENT Inc. | DERICHEBOURG CANADA Inc. |
Administrateur à l’étranger | SELMAR SA CENTRO RECUPERI E SERVIZI S.R.L. ECOREC S.R.L. | DERICHEBOURG CANADA ENVIRONMENT INC. DERICHEBOURG CANADA INC. CRS |
Représentant permanent à l’étranger | DERICHEBOURG BELGIUM (DERICHEBOURG ENVIRONNEMENT) |
|
Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années | ||
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Président | DERICHEBOURG INTÉRIM OCÉAN INDIEN DERICHEBOURG MAYOTTE DERICHEBOURG PROPRETÉ OCÉAN INDIEN POLYAMON POLYANCE POLYBUIS POLYCEJA POLYCEO POLYCOROT POLY-ENVIRONNEMENT POLY-MASSI | POLYREVA POLYSEANE POLY-SENTI POLYSOTIS POLYTIANE POLYURBAINE POLYURBAINE NORMANDIE POLY-VALYS SAUR DERICHEBOURG AQUA SAUR DERICHEBOURG AQUA OCÉAN INDIEN |
Président-directeur général | POLYURBAINE |
|
Président du Conseil de surveillance | GUY DAUPHIN ENVIRONNEMENT |
|
Administrateur | POLYURBAINE PARIS SUD HYDRAULIQUE | DERICHEBOURG ÉNERGIE E.P. |
Gérant | POLY-NEA |
|
Représentant permanent | DERICHEBOURG OCÉAN INDIEN (DERICHEBOURG) | AFM RECYCLAGE (REVIVAL) |
Président à l’étranger | AEP MULTISERVIZI SPA |
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Administrateur à l’étranger | DERICHEBOURG MEDIO AMBIENTE CMT | AEP MULTISERVIZI SPA DERICHEBOURG CANADA MULTISERVICES INC. |
Représentant permanent à l’étranger | CPI (DERICHEBOURG ENVIRONNEMENT) | BAS LONG PRÈS (DERICHEBOURG ENVIRONNEMENT) |
Mme Françoise Mahiou, administrateur indépendant
Date initiale de nomination : AG 10/02/2016
Date du dernier renouvellement : AG 2022
Échéance du mandat : AG 2026
Nombre d'actions détenues : 662
Mme Françoise Mahiou, 61 ans, est de nationalité française.
Ingénieur et HEC Executive, Mme Françoise Mahiou est administrateur certifié ASC Sciences Po Paris/IFA et membre de l’Institut français des administrateurs (IFA).
Operating Partner, Mme Françoise Mahiou conseille et assiste les dirigeants, les actionnaires et leurs équipes, afin de répondre aux besoins opérationnels et stratégiques, créateurs de valeur pour l’entreprise et les parties prenantes.
Quelques dates de la vie professionnelle de Mme Françoise Mahiou :
Mme Françoise Mahiou complète son expérience toulousaine par des constructions tertiaires et industrielles pour des promoteurs privés (Sopra/Kaufman&B).
Mme Françoise Mahiou est également membre du Comité d'audit et du Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE de la Société.
Mme Françoise Mahiou n’assume aucune autre fonction dans la Société.
Mandats et/ou fonctions exercés dans une autre société (Groupe et hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 |
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Président | ASCIUS |
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Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années |
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Représentant permanent | ELIOR GROUP, société cotée (Derichebourg Environnement) |
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Mme Catherine Claverie, administrateur indépendant
Date initiale de nomination : AG 30/01/2017
Date du dernier renouvellement : AG 31/01/2023
Échéance du mandat : AG 2025
Nombre d'actions détenues : 1 000
Mme Catherine Claverie, âgée de 55 ans, de nationalité française, est engagée dans la défense du droit des étrangers.
Elle est membre du Conseil d’administration au sein de l’association Dom’asile spécialisée dans la domiciliation et l’accompagnement social et juridique des personnes en situation d’exil.
Elle a été consultante en communication événementielle à son compte, coordinatrice administrative de Business and Technical Language et engagée dans diverses missions associatives, communautaires, notamment au sein de la section britannique du Lycée international de St-Germain-en-Laye. Mme Catherine Claverie a également été vice-présidente de Stepping Stones, école pour jeunes enfants anglophones.
Mme Catherine Claverie est également Présidente du Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE et membre du Comité d'audit.
Mme Catherine Claverie n’assume aucune autre fonction dans la Société ou dans toute autre société du Groupe.
Mandats et/ou fonctions exercés dans une autre société (hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 |
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Néant. |
Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années |
Néant. |
Société CFER, administrateur
Date initiale de nomination : AG 18/02/2013
Date du dernier renouvellement : AG 31/01/2023
Échéance du mandat : AG 2024
Nombre d'actions détenues : 65 745 648
Mandats et/ou fonctions exercés dans une autre société (hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 | |
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Gérant | SCEA DOMAINE GUY BOCARD |
Directeur général | NEGMA 34 NEGMA COLISÉE |
Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
Néant. |
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Mme Catherine Ottaway, représentante permanente de la société CFER, administrateur
Date initiale de désignation : 31/01/2023
Échéance du mandat : AG 2024
Nombre d'actions détenues : 0
Mme Catherine Ottaway, 64 ans, de nationalité française, est avocate honoraire.
Mme Catherine Ottaway était avocate au Barreau de Paris. Elle a obtenu un certificat de spécialisation en droit commercial, des affaires et de la concurrence, renouvelé en 2014. Elle était également médiatrice, membre de l’association des médiateurs européens, depuis 2001.
Notamment, elle a publié divers articles et est intervenue dans de nombreuses conférences en France et à l'étranger dans les domaines juridiques suivants :
Elle a exercé diverses fonctions au sein d'associations françaises, européennes et internationales :
Mandats et/ou fonctions exercés dans une autre société (hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 | |
Représentant permanent | ELIOR GROUP (Derichebourg Environnement) |
Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années | |
Associé gérant | Hoche Avocats |
Avocat | Barreau de Paris |
M. René Dangel, administrateur indépendant
Date initiale de nomination : AG 27/01/2022
Échéance du mandat : AG 2026
Nombre d'actions détenues : 500
M. René Dangel, 72 ans, de nationalité française, est diplômé d'une maîtrise de sciences économiques option gestion des entreprises. Il a occupé différentes fonctions à la direction générale de la Banque européenne du Crédit Mutuel jusqu'à sa retraite le 1er janvier 2021.
Mandats et/ou fonctions exercés dans une autre société (hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 | ||
Administrateur | EPI |
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Gérant | SCI VANOL |
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Président du Conseil de Surveillance | BANQUE TRANSATLANTIQUE GROUPE CRÉDIT MUTUEL ALLIANCE FÉDÉRALE | TARGOBANK AG TARGOBANK DEUTSCHLAND GmbH |
Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années | ||
Directeur | Réseau entreprises du Groupe CM Alliance Fédérale |
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Administrateur | CMCIC FACTOR | FACTOFRANCE |
Président du Conseil d'administration | BANQUE EUROPÉENNE DU CRÉDIT MUTUEL MONACO |
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Président du Directoire | BANQUE EUROPÉENNE DU CRÉDIT MUTUEL |
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Président du Conseil de surveillance | CM LEASING CM-CIC LEASING SOLUTIONS | CRÉDIT MUTUEL LEASING |
Membre du Conseil de surveillance | NEW FINOR |
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Vice-Président du Conseil de surveillance | CM EQUITY | CRÉDIT MUTUEL EQUITY |
Membre du Comité de Direction Générale | GROUPE CRÉDIT MUTUEL ALLIANCE FÉDÉRALE |
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Membre du Comité de Direction du Pôle Informatique | GROUPE CRÉDIT MUTUEL ALLIANCE FÉDÉRALE |
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Membre du Comité des engagements Groupe | GROUPE CRÉDIT MUTUEL ALLIANCE FÉDÉRALE |
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M. Daniel Goin, administrateur représentant les salariés
Date initiale de nomination : CA 05/05/2023
Échéance du mandat : AG 2026
Nombre d'actions détenues : 1
M. Daniel Goin, 58 ans, de nationalité française, a fait différentes études comptables à Saint-Germain-en-Laye. Il rejoint le Groupe en 1989 où il exerça des responsabilités comptables au sein de différentes filiales du Groupe. Fort de ces expériences, il intègre au début des années 2000 le siège du Groupe où il occupe la fonction de responsable comptable et fiscal.
En sa qualité de Directeur comptable du Groupe, il est en charge notamment des intégrations et réorganisations administratives ainsi que de l'animation et de l'évolution des systèmes comptables.
Mandats et/ou fonctions exercés dans une autre société (Groupe ou hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 | ||
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Gérant | COFRAMÉTAL (1) | DAKIJOMA |
Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années | ||
Néant | ||
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Administrateurs indépendants
La définition d’un administrateur indépendant selon le Code AFEP-MEDEF est la suivante : « Un administrateur est indépendant lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son Groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de la liberté de jugement. »
Critères à apprécier | Daniel | Thomas | Boris | CFER | Matthieu Pigasse | Françoise | Catherine | René Dangel | Daniel Goin |
Absence de statut de salarié mandataire social au cours des 5 années précédentes | ✓ | ✗ | ✗ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | N/A |
Absence de mandats croisés | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | N/A |
Absence de relations d’affaires significatives | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | N/A |
Absence de lien familial | ✗ | ✗ | ✗ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | N/A |
Absence de relation de commissariat aux comptes au cours des 5 années précédentes | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | N/A |
Absence de statut d’administrateur de l’entreprise depuis plus de 12 ans | ✗ | ✗ | ✗ | ✓ | ✗ | ✓ | ✓ | ✓ | N/A |
Absence de statut de dirigeant mandataire social non exécutif | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | N/A |
Absence de statut d’actionnaire important | ✓ | ✓ | ✓ | ✗ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | N/A |
Indépendance de l'administrateur | Non | Non | Non | Non | Non | Oui | Oui | Oui | N/A |
✓ représente un critère d'indépendance satisfait ✗ représente un critère d'indépendance non satisfait |
En application des recommandations du Code AFEP-MEDEF, le Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE du 4 décembre 2024 a émis un avis sur l’indépendance des membres du Conseil d’administration suite à l'évaluation de ces critères d’indépendance. Il est précisé que le critère de la relation d'affaires a été examiné avec attention. Aucune relation d'affaires n'a été identifiée entre la Société et les administrateurs indépendants.
Le Conseil d’administration du 5 décembre 2024, après prise en compte de cet avis, a considéré que Mme Françoise Mahiou, Mme Catherine Claverie et M. René Dangel remplissaient les critères d'indépendance et pouvaient être qualifiés d’administrateurs indépendants.
Il est précisé que les administrateurs suivants ne peuvent être considérés comme indépendants : M. Daniel Derichebourg, M. Boris Derichebourg, M. Thomas Derichebourg, et CFER, représentée par Mme Catherine Ottaway, en raison de liens familiaux existants entre eux et du statut d'actionnaire important. Enfin, M. Matthieu Pigasse qui exerce des fonctions d'administrateur depuis plus de douze ans ne peut être qualifié d'indépendant.
Il est rappelé que conformément au Code AFEP-MEDEF, l'administrateur représentant les salariés n'est pas comptabilisé pour établir le pourcentage des administrateurs indépendants.
Le Conseil est ainsi composé de trois administrateurs indépendants sur huit, soit plus du tiers des membres du Conseil, en conformité avec les recommandations du Code AFEP-MEDEF qui prévoit que dans les sociétés contrôlées, la part des administrateurs indépendants doit être d’au moins un tiers.
Représentation équilibrée des femmes au sein du Conseil d’administration
Le Conseil veille à maintenir une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein de celui-ci.
Le Conseil d’administration comporte actuellement trois femmes sur huit administrateurs, soit un pourcentage de 37,50 %. Le Conseil d'administration répond toujours aux dispositions dérogatoires de l'article L. 225-18-1 du Code de commerce relatives à l'écart maximal de deux membres entre le nombre des administrateurs de chaque sexe pour un conseil constitué de huit (8) membres, soit trois femmes et cinq hommes à la date de publication du présent document. Il est précisé que conformément à l'article L. 225-27-1 du Code de commerce, l'administrateur représentant les salariés n'est pas comptabilisé pour établir ce pourcentage.
Il est précisé que la politique de mixité et de diversité au sein du Groupe et des instances dirigeantes est détaillée dans la déclaration de performance extra-financière au paragraphe 3.4.2.1. Afin de promouvoir les femmes dans son organisation, le Groupe et le Conseil d’administration se sont donc fixé un objectif de 20 % de postes à responsabilité occupés par des femmes à horizon 2026. Le taux de postes à responsabilité occupés par une femme représente actuellement 19,9 % dans l'activité Recyclage, 14,2 % dans l’activité Services aux collectivités, 34,6 % dans l'activité holding et 18,4 % au niveau du Groupe.
De même, le Groupe et le Conseil d’administration souhaitent refléter ces efforts de féminisation des effectifs dans les comités de direction. Ils fixent comme objectif de la feuille de route « Trajectoire 2026 » à ce que les comités de direction soient composés de 30 % de femmes au minimum. Ce taux est actuellement de 26,6 % dans l'activité Recyclage, 43 % dans l'activité Services aux collectivités et 31,8 % dans le Groupe.
Expertise
Le Conseil veille à intégrer en son sein des administrateurs provenant d'horizons différents et disposant de compétences et d’expertises variées dans différents domaines. Il veille ainsi à s'assurer de la diversité d'expériences et de points de vue et de la complémentarité des profils des administrateurs (expertise internationale, financière, économique, industrielle, commerciale, sociétale, juridique, comptable...).
Évaluation des travaux du Conseil d’administration et des comités
Dans une pratique de bonne gouvernance, la Société suit la recommandation n° 11 du Code AFEP-MEDEF révisé en décembre 2022 qui prévoit une évaluation formalisée des travaux du Conseil d’administration et de ses comités (Comité d’audit et Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE) tous les trois ans au moins. La Société avait retenu l’option de ne pas formellement réaliser cette évaluation avec l’aide de consultants extérieurs. En conséquence, des questionnaires individuels ont été adressés le 8 mars 2024 par la Présidente du Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE à l’ensemble des administrateurs pour leur permettre d’évaluer le Conseil d’administration et ses comités à travers leurs travaux et leur fonctionnement. Les administrateurs ont répondu à ces questionnaires et ont fait part de quelques observations.
Une synthèse de ces questionnaires a été présentée au Conseil d’administration du 29 mai 2024 qui a pu procéder à son auto-évaluation annuelle. Il a ainsi été fait état du bon fonctionnement du Conseil et de ses Comités, de la qualité de l’information, complète et détaillée qui est communiquée aux administrateurs avant chaque réunion du Conseil. Les administrateurs estiment que la composition du Conseil est satisfaisante. Des propositions d’améliorations ont été formulées telles que l’intervention des services des ressources humaines, des formations sur les enjeux RSE, l’amélioration de l’information entre les réunions du Conseil.
Dans le cadre de la loi, et conformément au Code AFEP-MEDEF, les administrateurs sont soumis au respect des règles en vigueur en matière de situation de conflits d’intérêts et de déontologie boursière.
À l’exception :
il n’existe aucun autre conflit d’intérêts potentiel entre les devoirs de l’un quelconque des membres du Conseil d’administration et leurs intérêts privés ou d’autres devoirs. La section 4.6 et le rapport spécial des Commissaires aux comptes figurant au paragraphe 4.6.3 présentent le détail de ces conventions.
Outre les dispositions du Code de commerce applicables en matière de conventions réglementées, tout administrateur a l’obligation de faire part au Conseil de toute situation de conflits d’intérêts, même potentiels, et doit s’abstenir de participer au vote de toute délibération du Conseil d’administration pour laquelle il serait présumé dans une telle situation de conflit d’intérêts. Il n’existe pas d’arrangement ou d’accord conclu avec les principaux actionnaires, ni avec des clients ou fournisseurs, en vertu desquels un membre du Conseil aurait été désigné en tant qu’administrateur de la Société.
Compte tenu des trois administrateurs indépendants qui siègent au Conseil d’administration, la Société estime qu’il n’y a pas de risque que le contrôle de la société CFER qui détient 41,25 % du capital et 57,82 % des droits de vote soit exercé de manière abusive.
Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. Le Conseil d’administration procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns.
Le Conseil d’administration a notamment pour mission de :
Le Conseil d’administration se prononce sur l’ensemble des décisions relatives aux grandes orientations stratégiques, économiques ou financières de la Société et veille à leur mise en œuvre par la direction générale.
Le Conseil d’administration approuve la stratégie proposée par la direction générale.
Le Président porte à la connaissance du Conseil toute question ou, plus généralement, tout fait remettant en cause la mise en œuvre d’une orientation du plan stratégique.
Tous les documents, dossiers et informations relatifs aux questions inscrites à l'ordre du jour font l'objet d'un envoi préalable, dans un délai raisonnable, aux membres du Conseil d'administration.
Au cours de l’exercice social, le Conseil d’administration s’est réuni à quatre reprises avec un taux moyen de participation de ses membres de 95 %. Certains administrateurs ont pu se connecter par des moyens de visioconférence comme il est prévu par le règlement intérieur du Conseil.
Outre l’examen et l’arrêté des comptes sociaux et consolidés au 30 septembre 2023, ainsi que la préparation des documents à soumettre à l’assemblée générale mixte des actionnaires du 30 janvier 2024, le Conseil a notamment été appelé à se prononcer sur les points suivants :
La fréquence et la durée des réunions du Conseil ont permis un examen approfondi des thèmes abordés.
Une réunion du Conseil d’administration s’est tenue le 4 mars 2024 hors la présence des dirigeants mandataires sociaux exécutifs, conformément à la recommandation adressée à la Société le 28 septembre 2023 par le Haut Comité de gouvernement d’entreprise sur la base du Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF révisé en décembre 2022.
Conformément aux dispositions de l'article L. 823-17 du Code de commerce, les Commissaires aux comptes ont été convoqués aux réunions du Conseil sur l'examen et l'arrêté des comptes annuels et semestriels.
Date AG | Numéro | Nature des délégations et autorisations | Plafond/limite | Durée de validité | Utilisation au cours de l’exercice |
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31 janvier 2023 | 17 | Délégation de compétence pour procéder à l’émission de toutes valeurs mobilières donnant immédiatement ou à terme accès à une quotité du capital social de la Société, avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires. | 50 000 000 € 500 000 000 € à titre d’émission de titres de créances | 26 mois à compter de l’assemblée, soit jusqu’au 30 mars 2025 | Néant |
31 janvier 2023 | 18 | Délégation de compétence pour procéder à l’émission de toutes valeurs mobilières donnant immédiatement ou à terme accès à une quotité du capital social de la Société, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires dans le cadre d’offres au public autres que celles visées à l’article L. 411-2 du Code monétaire et financier. | 50 000 000 € 500 000 000 € à titre d’émission de titres de créances | 26 mois à compter de l’assemblée, soit jusqu’au 30 mars 2025 | Néant |
31 janvier 2023 | 19 | Délégation de compétence à l’effet d’augmenter le capital social par incorporation de réserves, bénéfices, primes ou autres sommes dont la capitalisation serait admise. | 50 000 000 €
| 26 mois à compter de l’assemblée, soit jusqu’au 30 mars 2025 | Néant |
31 janvier 2023 | 20 | Délégation de compétence à l’effet d’émettre des actions de la Société et/ou des valeurs mobilières donnant accès au capital social et/ou à des titres de créances, par une offre visée à l’article L. 411-2 I du Code monétaire et financier, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires. | 50 000 000 € dans la limite de 20 % du capital social par an 500 000 000 € à titre d’émission de titres de créances | 26 mois à compter de l’assemblée, soit jusqu’au 30 mars 2025 | Néant |
30 janvier 2024 | 17 | Autorisation à l’effet d’opérer sur les actions de la Société | 10 % du capital social au prix maximum de 20 € par action | 18 mois à compter de l’assemblée, soit jusqu’au 29 juillet 2025 | Néant |
30 janvier 2024 | 18 | Autorisation à l’effet de réduire le capital social par annulation d’actions | 10 % du capital social par période de 24 mois | 18 mois à compter de l’assemblée, soit jusqu’au 29 juillet 2025 | Néant |
30 janvier 2024 | 19 | Délégation de compétence à l’effet de décider l’émission d’actions ordinaires et/ou de titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créances, et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre, de la Société ou d’une société liée, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, dans le cadre d’une offre au public visée à l’article L. 411-2 1° du Code monétaire et financier. | 50 000 000 € dans la limite de 10 % du capital social par an 500 000 000 € à titre d’émission de titres de créances | 26 mois à compter de l’assemblée, soit jusqu’au 29 mars 2026 | Néant |
30 janvier 2024 | 20 | Délégation de compétence à l’effet d’émettre des actions de la Société et/ou des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société en rémunération d’apports en nature de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, dans la limite de 10 % de celui-ci. | 10 % du capital social 500 000 000 € pour les émissions de valeurs mobilières représentatives de créances sur la Société | 26 mois à compter de l’assemblée, soit jusqu’au 29 mars 2026 | Néant |
30 janvier 2024 | 21 | Délégation de compétence à l’effet d’émettre des actions ordinaires et/ou des titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créances et/ou de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre, de la Société ou d’une société liée, avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires au profit d’une catégorie dénommée d’investisseurs. | 50 000 000 € 500 000 000 € pour les émissions de valeurs représentatives de créances sur la Société | 18 mois à compter de l’assemblée, soit jusqu’au 29 juillet 2025 | Néant |
30 janvier 2024 | 22 | Délégation de compétence à l’effet d’émettre des actions de la Société et/ou des titres de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires donnant accès à d’autres titres de capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créances destinés à rémunérer les titres apportés dans le cadre d’offres publiques d’échange initiées par la Société. | 50 000 000 € 500 000 000 € pour les émissions de valeurs représentatives de créances sur la Société | 26 mois à compter de l’assemblée, soit jusqu’au 29 mars 2026 | Néant |
30 janvier 2024 | 23 | Plafonds globaux d’augmentation de capital et d’émission de valeurs mobilières représentatives de créances sur la Société au titre des délégations de compétence et de pouvoirs. | 50 000 000 € 500 000 000 € pour les émissions de valeurs représentatives de créances sur la Société |
| Néant |
30 janvier 2024 | 24 | Délégation de compétence à l’effet d’émettre des actions et/ou des titres de capital donnant accès à d’autres titres de capital ou à l’attribution de titres de créance et/ou des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société dans la limite de 3 % du capital social avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires au profit des adhérents de plan(s) d’épargne d’entreprise du Groupe. | 3 % du montant du capital social | 18 mois à compter de l’assemblée, soit jusqu’au 29 juillet 2025 | Néant |
Le Conseil d'administration a décidé de mettre en place deux comités spécialisés : le Comité d'audit et le Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE.
Chaque Comité est doté d'un règlement intérieur qui prévoit sa composition, ses missions ainsi que les modalités de fonctionnement.
Les comités ont un rôle d'étude et de préparation de certaines délibérations du Conseil d'administration. Ils émettent des avis et recommandations dans leur domaine de compétence et rendent compte de leurs travaux au Conseil d'administration.
La composition des comités est décidée par le Conseil d'administration et peut être modifiée à tout moment par décision de ce dernier.
Le Conseil est assisté d’un Comité d’audit, composé de quatre administrateurs dont trois administrateurs indépendants :
Cette composition est conforme au seuil des deux tiers d'indépendants préconisé par le Code AFEP-MEDEF.
Assistent également en qualité d'invités permanents le Directeur financier et la Secrétaire générale.
Certains administrateurs disposent notamment de compétences financières, comptables ou sociétales.
Les mandataires sociaux exécutifs ont pu être conviés à ces réunions en tant qu’invités en fonction des sujets, à la demande des membres du Comité.
Lors de ces séances le Comité d’audit fait notamment intervenir régulièrement, en fonction des sujets abordés, le responsable RSE, le Directeur informatique et le responsable du contrôle interne.
Le Comité d'audit peut également avoir recours à des études techniques externes. Les membres du Comité n'ont pas estimé nécessaire d'utiliser cette faculté sur cet exercice.
Le Comité d’audit remplit les missions qui lui sont dévolues par l’article L. 823-19 du Code de commerce. Le Comité d’audit assure le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières, et en particulier le suivi :
Dans ce cadre, le Comité a notamment pour mission :
Au cours de cet exercice, il s’est réuni deux fois, le 5 décembre 2023 et le 28 mai 2024, avec un pourcentage de participation de 88 %.
Les principaux sujets examinés par le Comité en 2023/2024 ont été les suivants :
Le Comité des nominations et des rémunérations a été mis en place par décision du Conseil d'administration du 22 octobre 2018. Son règlement intérieur a été modifié par décision du Conseil d'administration du 18 avril 2023 afin de préciser que le Comité comprend en outre au moins un administrateur représentant les salariés, désigné selon les modalités prévues dans les statuts. Il a également été modifié par décision du Conseil d'administration du 16 novembre 2023 afin d'élargir ses compétences à la responsabilité sociétale et environnementale. Depuis le 16 novembre 2023 ce Comité s'intitule le Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE.
Le 29 mai 2024, le Conseil d’administration a décidé de confier au Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE les missions relatives à la CSRD et de modifier en conséquence le règlement intérieur du Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE.
La composition de ce Comité a été revue le 18 avril 2023 suite à la nomination de M. Thomas Derichebourg en qualité de Directeur général délégué, dès lors que ce Comité ne doit pas comporter de dirigeant mandataire social exécutif conformément aux recommandations du code AFEP-MEDEF.
Ainsi, ce Comité comprend quatre administrateurs dont trois administrateurs indépendants et un administrateur représentant les salariés :
Le Comité comptant trois administrateurs indépendants dont sa Présidente, sa composition est conforme au Code AFEP-MEDEF.
Le Comité des nominations et des rémunérations a pour mission d’examiner et de faire des recommandations ou des propositions au Conseil d’administration sur les sujets suivants :
Le Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE peut être amené à consulter les dirigeants exécutifs pour les sélections ou nominations des administrateurs.
Le Comité peut également avoir recours à des études techniques externes. Les membres du Comité n'ont pas estimé nécessaire d'utiliser cette faculté sur cet exercice.
Au cours de cet exercice, il s’est réuni deux fois, le 5 décembre 2023 et le 28 mai 2024, avec un pourcentage de participation de 100 %.
Les principaux sujets examinés par le Comité en 2023/2024 ont été les suivants :
M. Abderrahmane El Aoufir, Directeur général non-administrateur
Date initiale de nomination : CA 18/04/2023
Échéance du mandat : AG 2026
Nombre d’actions détenues : 2 500
M. Abderrahmane El Aoufir, 63 ans, de nationalité française, diplômé d’un master en économie – option management à l’Université de Clermont-Ferrand, débute en 1984 à la Compagnie Française des Ferrailles au département financier. Il exerce successivement des fonctions opérationnelles, puis de direction générale, en Espagne, aux États-Unis puis dans le sud-est de la France. M. Daniel Derichebourg lui confie en 2006 la mission de redresser Servisair, la filiale des services aéroportuaires, il parvient en six ans à porter l’Ebitda de 5 à 73 millions d’euros. Après la vente de Servisair en décembre 2013, M. Abderrahmane El Aoufir devient Directeur général délégué du Groupe. Il supervise également les activités opérationnelles des filiales du recyclage.
M. Abderrahmane El Aoufir a été nommé en qualité de Directeur général par le Conseil d'administration du 18 avril 2023 pour la durée du mandat du Président du Conseil d'administration, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 30 septembre 2025.
Mandats et/ou fonctions exercés dans une autre société (Groupe et hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 | ||
Président-directeur général | GUY DAUPHIN ENVIRONNEMENT | REVIVAL EXPANSION (2) |
Président | BARTIN RECYCLING DERICHEBOURG ENVIRONNEMENT DERICHEBOURG EXPANSION INOREC (1) IRON HORSE HOLDING | IRON HORSE FRANCE POLY-ENVIRONNEMENT TRANSENVIRONNEMENT VALME TECHNOLOGIES (3) |
Directeur général | DERICHEBOURG VALORISATION | FRICOM RECYCLING |
Administrateur | AFM RECYCLAGE FRICOM RECYCLING | GUY DAUPHIN ENVIRONNEMENT REVIVAL EXPANSION |
Gérant | SCI DERICHEBOURG IMMOBILIER | SCI LA GARONNE |
Président à l'étranger | DERICHEBOURG ESPAÑA, S.A. |
|
Représentant permanent | ELIOR GROUP (4) (DERICHEBOURG) |
|
Représentant légal | GDE CO 1 (IRON HORSE HOLDING) GDE CO 2 (IRON HORSE HOLDING) | SCI LA PETITE MOUÉE (IRON HORSE FRANCE) |
Président à l’étranger | DERICHEBOURG ESPAÑA, S.A. | LOCA |
Directeur à l’étranger | IRON HORSE BV |
|
Gérant à l’étranger | DERICHEBOURG UMWELT GmbH |
|
Administrateur à l’étranger | CRS DERICHEBOURG RÉ ECORE BELGIUM ECORE LUXEMBOURG | DERICHEBOURG RECYCLING MEXICO DERICHEBOURG RECYCLING USA INC. ECORE TRANSPORT LUXEMBOURG |
|
Autres mandats exercés au cours des cinq dernières années | ||
Président | VALRECY REFINAL INDUSTRIES | FRICOM RECYCLING |
Directeur général | DERICHEBOURG ENVIRONNEMENT |
|
Directeur général délégué | DERICHEBOURG |
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Membre du Directoire | GUY DAUPHIN ENVIRONNEMENT |
|
Président à l’étranger | REYFRA |
|
Administrateur à l'étranger | DERICHEBOURG MEDIO AMBIENTE SA DERICHEBOURG RECYCLING MEXICO ENNINGDAL HOLDING BV | REYFRA SELMAR SA |
Directeur à l’étranger | ECORE BV |
|
M. Thomas Derichebourg, Directeur général délégué et administrateur
Date initiale de nomination : CA 18/04/2023
Échéance du mandat : AG 2026
Nombre d'actions détenues : 56
M. Thomas Derichebourg, 48 ans, est de nationalité française. En 2007, il choisit de rejoindre le groupe familial. Il a dirigé les activités des services aéroportuaires du Groupe en France.
Fort de l’expérience acquise dans les services, il a choisi de mettre son expertise au sein des collectivités et a pris la direction des activités de services aux collectivités à compter de 2009 (collecte des déchets ménagers, centres de tri). Il est l’artisan du développement de cette activité à l’international, notamment au Canada.
Il est par ailleurs Président de la filiale Revival, leader du recyclage de déchets métalliques en Île-de-France, Normandie et Nord de la France, et depuis le 1er janvier 2024, de la filiale Eska, spécialisée dans le recyclage de déchets métalliques en région Est.
Il est également membre du comité exécutif de la Chambre de commerce France-Canada.
Le 18 avril 2023 il a été nommé Directeur général délégué de la Société et Directeur général de la société Derichebourg Environnement.
La liste des mandats et/ou fonctions qu’il a exercés dans une autre société (Groupe ou hors Groupe) au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024, ainsi que la liste des autres mandats exercés au cours des cinq dernières années, sont mentionnées en 4.2.2.3 du présent document.
La Société est également dotée de comités de direction pour les deux divisions ainsi que d'un comité d'investissement et d'un comité RSE tels que décrits dans le paragraphe 2.3.4.
Conformément aux dispositions de l'article L. 22-10-8 du Code de commerce, le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE du 4 décembre 2024, soumet à l’approbation de l’assemblée générale mixte du 29 janvier 2025 la politique de rémunération des mandataires sociaux exécutifs et non exécutifs pour l’exercice 2024-2025. La précédente politique de rémunération applicable aux mandataires sociaux a été adoptée par l’assemblée générale mixte du 30 janvier 2024. Il n’y a pas de modification dans la politique de rémunération des mandataires sociaux soumise à l’approbation de l’assemblée générale du 29 janvier 2025 par rapport à celle qui était applicable pour l’exercice 2023-2024.
La détermination, la révision et la mise en œuvre de la politique de rémunération de chacun des mandataires sociaux sont réalisées par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE.
Conformément aux dispositions des articles L. 22-10-8 et R. 22-10-14 du Code de commerce, le Conseil fixe une politique de rémunération conforme à l'intérêt social de la Société, qui contribue à sa pérennité et s’inscrit dans sa stratégie commerciale.
Pour éviter tout conflit d’intérêts, le Directeur général et le Directeur général délégué ne prennent part ni aux délibérations ni au vote sur les éléments de rémunérations et engagements les concernant.
Rémunération des administrateurs
Les administrateurs reçoivent une rémunération liée à leur activité dont le montant total maximum est voté en assemblée générale ordinaire. L’assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 a fixé la rémunération des membres du Conseil à la somme annuelle de 375 000 € à compter de l’exercice 2023/2024 et pour chacun des exercices suivants, et ce, jusqu'à nouvelle décision, en raison notamment de l’augmentation de la charge de travail dans le cadre de la mise en oeuvre de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive).
Il a été décidé par Conseil d'administration du 16 novembre 2023 de prévoir une part fixe de 25 % de la rémunération allouée aux administrateurs et une part variable de 75 % en fonction de l’assiduité des membres aux réunions des Conseils et des Comités auxquels ils sont convoqués. Cette part variable sera notamment versée si le taux d'assiduité est au moins égal à 66 %.
Répartition de la rémunération des administrateurs pour l’exercice 2023/2024
La répartition de la rémunération des administrateurs, dans la limite de l’enveloppe maximale votée lors de l’assemblée générale, est décidée par le Conseil d’administration. Le Conseil d’administration, lors de sa séance du 29 mai 2024, a décidé de répartir ce montant entre les différents postes d'administrateurs.
Les rémunérations au titre de l’exercice 2023/2024 ont été versées au mois de novembre 2024.
Rémunération autre que la rémunération des administrateurs
À l’exception de Messieurs Thomas Derichebourg et Daniel Goin (administrateur représentant les salariés), qui sont liés par un contrat de travail à la Société ou à une société contrôlée par Société, les administrateurs ne perçoivent pas de rémunération autre que la rémunération des administrateurs.
Avantages en nature
Monsieur Thomas Derichebourg bénéficie d'un véhicule de fonction.
Il est rappelé que s’agissant de l’exercice écoulé et conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, les principes et les critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature attribuables aux dirigeants mandataires sociaux en raison de leur mandat ont été approuvés par l’assemblée générale mixte du 30 janvier 2024, dans le cadre de résolutions spécifiques au Président, au Directeur général et au Directeur général délégué. La nouvelle politique de rémunération qui sera soumise à l’approbation de l’assemblée générale mixte du 29 janvier 2025 apporte des modifications à celle précédemment votée.
Rémunération fixe
M. Daniel Derichebourg n’a pas perçu de rémunération au titre de son mandat de Président du Conseil d’administration.
Il est toutefois précisé qu'il perçoit une rémunération qui lui était versée par la société DBG Finances jusqu’au 31 décembre 2023.
Une fraction de l’enveloppe de rémunération des administrateurs lui est versée par la société Derichebourg SA (cf. 4.5.2.2)
M. Daniel Derichebourg ne dispose pas de contrat de travail avec la société Derichebourg ou une société contrôlée par cette dernière.
Avantages en nature
Une Citroën DS3 est mise à la disposition de M. Daniel Derichebourg par le Groupe.
Il ne bénéficie d'aucune attribution d'actions de performance, d’options de souscription ou d’achat d’actions, de régime de retraite supplémentaire.
Conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-34 du Code de commerce, l’assemblée générale mixte du 29 janvier 2025 sera appelée à statuer sur les éléments de la rémunération versés ou attribués à M. Daniel Derichebourg au titre de l’exercice clos le 30 septembre 2024, tels que présentés dans le présent rapport.
M. Abderrahmane El Aoufir n'a pas perçu de rémunération au titre de son mandat de Directeur général.
Rémunération fixe
Le Directeur général perçoit une rémunération annuelle fixe déterminée au regard des responsabilités exercées.
Elle lui est versée par la société Purfer dans le cadre d’un contrat de travail, et par la société DBG Finances à hauteur de 6 k€ (pour la période du 1er octobre 2023 au 31 décembre 2023). Cette rémunération fixe s'élève à 331 000 €/an, payée sur 13 mois. Il bénéficie en outre d'un véhicule de fonction.
La politique de rémunération (part fixe) approuvée par l’assemblée générale du 30 janvier 2024 concernant le Directeur général demeurera applicable pour l’exercice 2024/2025.
Rémunération variable
Au titre de son contrat de travail, M. Abderrahmane El Aoufir peut bénéficier d’une part variable de rémunération. L'ajout d’un second critère RSE dans les modalités de calcul de la rémunération variable figure dans la politique de rémunération approuvée par l’assemblée générale du 30 janvier 2024.
La rémunération annuelle variable est déterminée sous des conditions de performance en fonction des résultats du Groupe sur la base de critères quantitatifs et qualitatifs suivants :
La rémunération annuelle variable sera égale au maximum à une année et demie de rémunération fixe.
La politique de rémunération approuvée par l'assemblée générale du 30 janvier 2024.
Pour l'exercice clos le 30 septembre 2024, elle a été déterminée selon la formule suivante :
Le Comité des nominations, des rémunérations et de la RSE se réserve la possibilité de proposer au Conseil de réajuster en fin d'exercice le montant de la rémunération variable annuelle en fonction des circonstances et des événements.
Une rémunération exceptionnelle peut, le cas échéant, être attribuée en cas de réalisation de missions particulières, telles que l'intégration d'une opération de croissance externe significative.
La rémunération variable inclut en sus l'épargne salariale au titre du contrat de travail.
Le tableau ci-dessous détaille le niveau d’atteinte des objectifs, et le montant de la rémunération variable allouée au Directeur général au titre de l’exercice clos le 30 septembre 2024 :
Critère | Libellé | Objectif | Réalisation | Objectif atteint | Critère calculé (en K€) | Plafond | Prime attribuée |
---|---|---|---|---|---|---|---|
A | 0,15 % Ebitda au-delà de 170 M€ | - | - | quantitatif | 240,0 | 165,5 | 165,5 |
B | Cf. définition critère B | - | - | quantitatif | 274,3 | 149,0 | 149,0 |
C | Part discrétionnaire sur base d'objectifs | - | - | partiellement | - | 115,9 | 38,6 |
D | Taux de fréquence des accidents du travail | 28,5 | 28 | oui | 33,1 | 33,1 | 33,1 |
E | Part des résidus de broyage transformés en CSR | 8 % | 8,6 % | oui | 33,1 | 33,1 | 33,1 |
Total |
|
|
|
|
|
| 419,334 |
En application de ce qui précède, la rémunération variable annuelle de M. Abderrahmane El Aoufir due au titre de l'exercice 2023/2024 s'élève à 419 k€ (492 k€ en 2022/2023).
La politique de rémunération en matière de rémunération variable concernant le Directeur général approuvée par l’assemblée générale du 30 janvier 2024 demeurera applicable pour l’exercice 2024-2025.
Il est précisé que le versement des éléments de rémunération variables et exceptionnels est conditionné à l’approbation par l’assemblée générale ordinaire des éléments de rémunération dans les conditions prévues à l’article L. 22-10-9 du Code de commerce.
Avantages en nature
Un véhicule de type Citroën DS7 ou équivalent est mis à la disposition de M. El Aoufir par le Groupe.
Il ne bénéficie d'aucune attribution d'actions de performance, d’options de souscription ou d’achat d’actions, de régime de retraite supplémentaire.
Il est rappelé que, conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-34 du Code de commerce, l’assemblée générale mixte du 29 janvier 2025 sera appelée à statuer sur les éléments de la rémunération versés ou attribués à M. Abderrahmane El Aoufir au titre de l’exercice clos le 30 septembre 2024, tels que présentés dans le présent rapport.
Monsieur Thomas Derichebourg ne perçoit pas de rémunération au titre de son mandat de Directeur général délégué.
Rémunération fixe
Le Directeur général délégué perçoit une rémunération annuelle fixe déterminée au regard des responsabilités exercées.
Elle lui est versée par la société Purfer dans le cadre d’un contrat de travail, et par la société DBG Finances à hauteur de 4 k€ (pour la période du 1er octobre 2023 au 31 décembre 2023). Cette rémunération fixe s'élève à 336 000 €/an, payée sur 13 mois. Il bénéficie en outre d'un véhicule de fonction.
La politique de rémunération (part fixe) approuvée par l’assemblée générale du 30 janvier 2024 concernant le Directeur général délégué demeurera applicable pour l’exercice 2024-2025.
Rémunération variable
Au titre de son contrat de travail, M. Thomas Derichebourg peut bénéficier d’une part variable de rémunération.
La rémunération annuelle variable est déterminée sous des conditions de performance en fonction des résultats du Groupe sur la base de critères quantitatifs et qualitatifs suivants :
La politique de rémunération (part variable) concernant le Directeur général délégué approuvée par l’assemblée générale du 30 janvier 2024 est identique à celle du Directeur général. Le lecteur est invité à se reporter aux développements relatifs à la détermination de la rémunération variable du Directeur Général, qui sont identiques pour le Directeur Général Délégué.
La politique de rémunération en matière de rémunération variable concernant le Directeur général délégué approuvée par l’assemblée générale du 30 janvier 2024 demeurera applicable pour l’exercice 2024-2025.
Il est précisé que le versement des éléments de rémunération variables et exceptionnels est conditionné à l’approbation par l’assemblée générale ordinaire des éléments de rémunération dans les conditions prévues à l’article L. 22-10-9 du Code de commerce.
Conformément aux dispositions prévues par l’article L. 22-10-9 I du Code de commerce, le montant total des rémunérations et des avantages sociaux versés au cours de l’exercice écoulé ou attribués au titre de l’exercice écoulé à chaque mandataire social de la Société est détaillé ci-dessous. Les informations ci-dessous seront soumises au vote de l’assemblée générale du 29 janvier 2025.
En milliers d’euros |
| 30-09-24 | 30-09-23 | ||
Montants | Montants | Montants | Montants | ||
Catherine Claverie | Rémunération | 25 | 20 | 20 | 20 |
Autres rémunérations | 0 | 0 | 0 | 0 | |
CFER, représentée par | Rémunération | 25 | 20 | 20 | 20 |
Autres rémunérations | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Boris Derichebourg | Rémunération | 25 | 20 | 20 | 20 |
Autres rémunérations | 0 | 0 | 622 | 724 | |
Françoise Mahiou | Rémunération | 25 | 20 | 20 | 20 |
Autres rémunérations | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Matthieu Pigasse | Rémunération | 25 | 20 | 20 | 20 |
Autres rémunérations | 0 | 0 | 0 | 0 | |
René Dangel | Rémunérations | 25 | 20 | 20 | 20 |
Autres rémunération | 0 | 0 | 0 | 0 | |
Éric Cuziat (1) | Rémunérations | 0 | 16 | 16 | 20 |
Autres rémunération | 0 | 0 | sans objet | sans objet | |
Daniel Goin (2) | Rémunérations | 25 | 4 | 4 | 0 |
Autres rémunérations | sans objet | sans objet | sans objet | sans objet | |
Total |
| 175 | 140 | 762 | 864 |
|
Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à M. Daniel Derichebourg, Président du conseil d’administration (depuis le 18 avril 2023), Président-directeur général avant le 18 avril 2023
Tableau n° 1 Code AFEP-MEDEF
En milliers d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice | 319 | 309 |
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | 0 | 0 |
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice | 0 | 0 |
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | 0 | 0 |
Total | 319 | 309 |
Tableau récapitulatif des rémunérations de M. Daniel Derichebourg, Président du Conseil d’administration (depuis le 18 avril 2023), Président-directeur général avant le 18 avril 2023.
Tableau n° 2 Code AFEP-MEDEF
En milliers d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 | ||
Montants | Montants | Montants | Montants | |
Rémunération fixe | 144 | 144 | 289 | 289 |
Rémunération variable annuelle | 0 | 0 | 0 | 0 |
Rémunération exceptionnelle | 0 | 0 | 0 | 0 |
Rémunération fixe des administrateurs | 175 | 20 | 20 | 20 |
Total | 319 | 164 | 309 | 309 |
Les informations ont été communiquées par la société DBG Finances, qui a versé la rémunération à M. Daniel Derichebourg.
Derichebourg Finances ne verse plus de rémunération à Monsieur Daniel Derichebourg depuis le 1er janvier 2024.
Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à M. Abderrahmane El Aoufir, Directeur général délégué (jusqu'au 18 avril 2023) puis Directeur général
Tableau n° 1 Code AFEP-MEDEF
En milliers d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice | 758 | 828 |
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | 0 | 0 |
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice | 0 | 0 |
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | 0 | 0 |
Total | 758 | 828 |
Tableau récapitulatif des rémunérations de M. Abderrahmane El Aoufir, Directeur général délégué (jusqu'au 18 avril 2023) puis Directeur général
Tableau n° 2 Code AFEP-MEDEF
En milliers d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 | ||
---|---|---|---|---|
Montants | Montants | Montants | Montants | |
Rémunération fixe | 333 | 333 | 321 | 321 |
Rémunération variable annuelle | 425 | 506 | 506 | 485 |
Rémunération exceptionnelle | 0 | 0 | 0 | 0 |
Rémunération fixe des administrateurs | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total | 758 | 839 | 828 | 806 |
La colonne « Montants versés » inclut la rémunération variable annuelle versée au cours de l'exercice clos le 30 septembre 2024 approuvés par l'assemblée générale mixte du 30 janvier 2024.
La rémunération variable versée sur l'exercice inclut 492 k€ de prime variable au titre de l'exercice 2022/2023 et 14 k€ d'épargne salariale.
La rémunération variable figurant dans la colonne « Montants attribués » inclut la part variable selon la formule détaillée au § 4.5.1.2 pour un montant de 419 k€ et le montant d'épargne salariale pour 6 k€.
Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à M. Thomas Derichebourg, Directeur général délégué à compter du 18 avril 2023
Tableau n° 1 Code AFEP-MEDEF
En milliers d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice | 786 | 849 |
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | 0 | 0 |
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice | 0 | 0 |
Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | 0 | 0 |
Total | 786 | 849 |
Tableau récapitulatif des rémunérations de M. Thomas Derichebourg, Directeur général délégué à compter du 18 avril 2023
Tableau n° 2 Code AFEP-MEDEF
En milliers d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 | ||
---|---|---|---|---|
Montants | Montants | Montants | Montants | |
Rémunération fixe | 336 | 336 | 323 | 323 |
Rémunération variable annuelle | 425 | 506 | 506 | 482 |
Rémunération exceptionnelle | 0 | 0 | 0 | 0 |
Rémunération fixe des administrateurs | 25 | 20 | 20 | 20 |
Total | 786 | 862 | 849 | 825 |
La colonne « Montants versés » inclut la rémunération variable annuelle au titre d'un contrat de travail avec la société Purfer versée au cours de l'exercice clos le 30 septembre 2024.
La rémunération variable versée sur l'exercice inclut 492 k€ de prime variable au titre de l'exercice 2022-2023 et 14 k€ d'épargne salariale.
La rémunération variable figurant dans la colonne « Montants attribués » inclut la part variable qui sera soumise à l'assemblée générale du 29 janvier 2025.
Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social exécutif par l’Émetteur et par toute société du Groupe
Tableau n° 4 Code AFEP-MEDEF
N° et date du plan | Nature des options (achat ou | Valorisation des options selon la méthode retenue pour les comptes consolidés | Nombre d’options attribuées durant l’exercice | Prix d’exercice | Période d’exercice |
Néant |
Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social exécutif
Tableau n° 5 Code AFEP-MEDEF
N° et date du plan | Nombre d’options levées durant l’exercice | Prix d’exercice |
Néant |
Actions de performance attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social exécutif par l’émetteur ou par toute société du Groupe
Tableau n° 6 Code AFEP-MEDEF
N° et date du plan | Nombre d’actions attribuées durant l’exercice | Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidés | Date d’acquisition | Date | Conditions |
---|---|---|---|---|---|
Néant |
Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire social exécutif
Tableau n° 7 Code AFEP-MEDEF
N° et date du Plan | Nombre d’actions devenues disponibles durant l’exercice |
Néant |
En l’absence de plans d’achat ou souscription d’actions, ou de plan d’attribution d’actions de performance, les tableaux 8 et 9 du Code AFEP-MEDEF ne sont pas présentés.
Tableau récapitulatif des rémunérations variables pluriannuelles de chaque dirigeant mandataire social exécutif
Tableau n° 10 Code AFEP-MEDEF
Nom et fonction du dirigeant mandataire social | Exercice |
Néant |
Contrat de travail, retraites spécifiques, indemnités de départ et clause de non-concurrence
Tableau n° 11 Code AFEP-MEDEF
Dirigeants mandataires sociaux exécutifs | Contrat de travail | Régime de retraite supplémentaire | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à | Indemnités relatives à une clause de |
Daniel Derichebourg Président du Conseil d’administration Date de début de mandat : CA du 29-06-06 Date de fin de mandat : AG comptes 30-09-25 | non | non | non | non |
Abderrahmane El Aoufir Directeur général (non-administrateur) Date de début de mandat : CA du 18-04-23 Date de fin de mandat : AG comptes 30-09-25 | oui (1) | non | non | non |
Thomas Derichebourg Directeur général délégué Date de début de mandat : CA du 18-04-23 Date de fin de mandat : AG comptes 30-09-25 | oui (1) | non | non | non |
|
Conformément aux 6 et 7 de l’article L. 22-10-9 I et du Code de commerce, sont présentés ci-dessous les ratios entre le niveau de la rémunération du Directeur général, du Directeur général délégué et, d’une part, la rémunération moyenne sur une base équivalent temps plein des salariés autres que les mandataires sociaux, d’autre part, la rémunération médiane sur une base équivalent temps plein des salariés autres que les mandataires sociaux. Sont également fournies les informations sur l'évolution annuelle de la rémunération, des performances de la Société, de la rémunération moyenne sur une base équivalent temps plein des salariés de la Société, autres que les dirigeants, et des ratios, au cours des cinq exercices les plus récents au moins.
Il a été pris en compte l'ensemble des rémunérations et avantages versés au cours de l'exercice clos (rémunération fixe, avantages en nature, rémunération variable à l'exclusion de la retraite supplémentaire et de l'épargne salariale).
Les ratios d'équité sont communiqués à partir de l’exercice 2021, ils sont enrichis au fur et à mesure des années.
| 30-09-2020 | 30-09-2021 | 30-09-2022 | 30-09-2023 | 30-09-2024 |
Évolution (en %) de la rémunération de M. Abderrahmane El Aoufir Directeur général | (10,8 %) | 27,6 % | 3,78 % | 3,7 % | 4,1 % |
Ratio avec la rémunération moyenne | nc | 22 | 27,62 | 20,85 | 21,21 |
Ratio avec la rémunération médiane | nc | 27,2 | 33,03 | 23,94 | 24,19 |
Évolution (en %) de la rémunération de M. Thomas Derichebourg Directeur général délégué | na | na | na | na | 4,1 % |
Ratio avec la rémunération moyenne | na | na | na | 21,34 | 21,30 |
Ratio avec la rémunération médiane | na | na | na | 24,51 | 24,29 |
Performance de la Société : variation | (5,4 %) | 114,6 % | 31,4 % | (27,10 %) | (1,4 %) |
Rémunérations prises en compte : il s'agit des rémunérations versées au titre d'un exercice par l'Émetteur et les sociétés qu'il contrôle, et les sociétés qui le contrôlent, à l'exception des éléments de rémunération au titre de l'épargne salariale, par parallélisme avec les hypothèses retenues pour la rémunération moyenne et la rémunération médiane.
La Société ne comprenant que deux salariés, l'effectif pris en compte pour la rémunération moyenne et médiane est celui des entités françaises du Groupe. La rémunération a été calculée pour les effectifs travaillant à temps plein.
Il est rappelé le changement de périmètre suite à l'apport de la branche d'activité Multiservices réalisée le 18 avril 2023 qui impacte les ratios d'équité par rapport aux années précédentes (la rémunération moyenne et médiane étant plus élevée après cette date du fait de ce changement de périmètre).
Il peut exister une différence d’une année concernant l’évolution des performances de la Société et l’évolution de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux dirigeants, compte tenu du fait que la part variable de rémunération est versée au cours de l’exercice suivant auquel elle se rapporte, après approbation de l’assemblée générale des actionnaires.
(Article 21 des statuts)
Toute convention intervenant directement ou par personne interposée entre la Société et son Directeur général, l’un de ses Directeurs généraux délégués, l’un de ses administrateurs, l’un de ses actionnaires disposant des droits de vote supérieur au pourcentage fixé par l’article L. 225-38 du Code de commerce ou s’il s’agit d’une société actionnaire, la Société la contrôlant au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, doit être soumise à l’autorisation préalable du Conseil d’administration.
Il en est de même des conventions auxquelles une des personnes visées à l’alinéa précédent est indirectement intéressée.
Sont également soumises à autorisation préalable les conventions intervenant entre la Société et une entreprise si le Directeur général, l’un des Directeurs généraux délégués ou l’un des administrateurs de la Société est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, membre du Conseil de surveillance ou, de façon générale, dirigeant de cette entreprise.
Les dispositions qui précèdent ne sont pas applicables aux conventions portant sur des opérations courantes conclues à des conditions normales. Toutefois, ces conventions, sauf lorsqu’en raison de leur objet ou de leurs implications financières elles ne sont significatives pour aucune des parties, sont communiquées par l’intéressé au Président du Conseil d’administration.
La liste et l’objet en sont communiqués par le Président aux membres du Conseil d’administration et aux Commissaires aux comptes.
Procédure d’évaluation des conventions courantes
En application de l’article L. 22-10-12 du Code de commerce, le Conseil d’administration a mis en place lors de sa réunion du 20 mai 2021 une charte interne sur les conventions réglementées et sur la procédure de qualification et d’évaluation des conventions. Cette charte est établie conformément à la réglementation en vigueur.
Cette charte interne a pour objet :
La procédure d’identification des conventions est mise en œuvre par le Secrétariat général et la Direction juridique de la Société.
Il est notamment prévu une information du Secrétariat général préalablement à toute opération susceptible de constituer une convention réglementée au niveau de la Société.
Préalablement à toute opération susceptible de constituer une convention réglementée, le Secrétariat général et la Direction juridique doivent être informés immédiatement par :
Sur la base de ces informations, le Secrétariat général et la Direction juridique procèdent à l’analyse du projet de convention avec le soutien de la Direction financière ou l’avis de tiers (Commissaires aux comptes, conseils juridiques, etc.) pour identifier la nature réglementaire ou non de la convention.
Il est également prévu une révision annuelle par le Conseil d’administration de l’ensemble des conventions portant sur des opérations courantes conclues à des conditions normales au cours de l’exercice écoulé ou dont l’exécution s’est poursuivie au cours du dernier exercice.
En amont de la réunion du Conseil d’administration appelé à arrêter les comptes du dernier exercice écoulé, le Secrétariat général et la Direction juridique réexaminent chaque année les conventions en vigueur qualifiées de courantes et conclues à des conditions normales afin de vérifier si ces conventions continuent de remplir ces conditions.
La liste des conventions concernées ainsi que les conclusions de l’examen mené par le Secrétariat général et la Direction juridique sont transmises aux membres du Conseil d’administration.
Conformément à la procédure mise place, l'examen mené par le Secrétariat général et la Direction juridique a fait apparaître l'absence de nouvelles conventions courantes conclues à des conditions normales. Le Conseil d'administration en a été informé lors de sa réunion du 5 décembre 2024.
Aucune convention réglementée nouvelle n’a été autorisée au cours de l’exercice écoulé, à l’exception de la modification de la convention de licence de marque autorisée par le Conseil d’administration du 4 mars 2024.
Un accord de gouvernance a été conclu le 17 avril 2023 entre la Société et la société Elior Group. Cette convention a pour but d'organiser les relations entre la Société et Elior Group au sein d'Elior ainsi que d'acter les engagements pris par ces sociétés. Cet accord a pris effet le 18 avril 2023 et le restera jusqu'à la première des dates suivantes :
Les dispositions concernant le plafonnement des droits de vote et la sélection, la désignation des administrateurs indépendants continueront de s’appliquer jusqu’au huitième (8e) anniversaire de la date de réalisation.
Les personnes intéressées n'ont pas pris part au vote :
Le Conseil d’administration du 2 mars 2023 a autorisé la conclusion de l'accord de gouvernance conformément aux dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce, M. Daniel Derichebourg et Mme Françoise Mahiou, alors représentante permanente de Derichebourg Environnement, administrateur d’Elior Group, n’ont pas pris part au vote.
Une convention de prestations de services a été conclue, à effet du 1er janvier 2012 pour une durée initiale de trois ans, puis renouvelée au 1er janvier 2015 et au 1er janvier 2018 pour des durées successives de trois ans, avec DBG Finances, société contrôlée par la famille de M. Daniel Derichebourg, qui vise à définir les modalités de l’intervention de DBG Finances dans la définition et le pilotage de la stratégie du Groupe.
Le Conseil d’administration du 3 décembre 2020 a autorisé le renouvellement de la convention de prestations de services portant sur la fourniture et la centralisation d’outils de gestion et l’assistance dans les domaines directorial, administratif, financier et commercial et ce conformément aux dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce, pour une durée de trois années à compter du 1er janvier 2021, soit jusqu’au 31 décembre 2023. Le montant de la rémunération est établi sur la base d’un budget de dépenses.
Les prestations couvertes par cette convention sont :
Cette convention a pris fin le 31 décembre 2023 et n’a pas été reconduite à compter du 1er janvier 2024 dans le cadre du changement des fonctions de M. Daniel Derichebourg, devenu dirigeant non exécutif de la société Derichebourg, ainsi que le Conseil d'administration du 6 décembre 2023 en a pris acte.
Pour la période du 1er octobre 2023 au 31 décembre 2023, la société DBG Finances a facturé une somme de 325 k€ à la société Derichebourg au titre de cette convention. Ce montant, établi selon un budget prévisionnel de dépenses, couvre notamment les éléments de rémunération versés par cette société à MM. Daniel Derichebourg, Thomas Derichebourg, Boris Derichebourg, Abderrahmane El Aoufir tels que détaillés en section 4.5.2.
Un contrat de licence de marque a été conclu à effet du 1er mars 2009 pour une durée ferme de dix ans entre la société TBD Finances, contrôlée par la famille Derichebourg, et la société Derichebourg pour l’utilisation de la marque Derichebourg, qui permet au Groupe une fidélisation et un développement de sa propre clientèle.
Le Conseil du 4 décembre 2018 a autorisé la conclusion d’une nouvelle convention aux mêmes conditions pour une nouvelle période de 10 ans à compter du 1er mars 2019.
Le montant de la redevance, après prise en compte de la mise à jour d'un rapport d'un expert indépendant en matière de propriété intellectuelle, a été fixé à 0,07 % du chiffre d’affaires consolidé de la division Environnement, et à 0,12 % du chiffre d’affaires consolidé de la division Multiservices jusqu'au 18 avril 2023.
La charge pour la période du 1er octobre 2023 au 31 mars 2024 s’élève à 1 212 859 €.
Le Conseil d’administration réuni le 4 mars 2024 a autorisé la modification de la convention de licence de marque et a porté le montant annuel de la redevance à 0,10 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe à compter du 1er avril 2024. Monsieur Daniel Derichebourg, qui est également administrateur statutaire de la société TBD Finances, n’a pas pris part au vote.
La charge pour la période du 1er avril 2024 au 30 septembre 2024 s’élève à 2 152 241 €.
À l’Assemblée Générale de la société Derichebourg,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvés par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
En application de l'article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes conclues au cours de l’exercice écoulé qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’Administration.
Avenant à la convention de licence de marque Derichebourg avec la société TBD Finances
Administrateur concerné : Monsieur Daniel Derichebourg, Président du Conseil d'Administration de votre Société et Administrateur Statutaire de la société TBD Finances.
Nature et objet
Le Conseil d'Administration du 4 mars 2024 a autorisé la modification de la convention de licence de la marque Derichebourg ayant pris effet le 1er mars 2019 pour une durée de dix ans avec la Société TBD Finances, propriétaire de cette marque, et a fixé le montant de la redevance de licence de la marque Derichebourg anciennement calculé sur la base de 0,07 % du chiffre d'affaires consolidé du pôle Environnement et à 0,12 % du chiffre d'affaires consolidé du pôle Multiservices, à 0.10 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe à compter du 1er avril 2024.
Modalités
Dans le cadre de cette convention, le montant de la redevance comptabilisée en charges par votre Société pour la période du 1er avril 2024 au 30 septembre 2024 s'élève à 2 152 241 euros HT.
Motifs justifiant de son intérêt pour la Société
Votre Conseil a motivé cette convention de la façon suivante : votre Société bénéficie de la solide réputation de la marque Derichebourg dans le domaine de la collecte des déchets et plus généralement en matière d'environnement. Elle participe à rendre effectif le contrat de confiance avec l’ensemble de ses clients, opérateurs publics ou privés ainsi qu’à la perception d'une bonne qualité de services dans l'ensemble des métiers qui lui sont rattachés et elle est l'un des éléments constitutifs de l'ADN du Groupe.
En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
Administrateur concerné : Monsieur Daniel Derichebourg, Président du Conseil d’Administration de votre Société et Administrateur Délégué jusqu’au 16 janvier 2024 puis Administrateur Statutaire depuis le 16 janvier 2024 de la société TBD Finances.
Nature et objet
Votre Conseil d’Administration, réuni le 4 décembre 2018, a autorisé la conclusion d’une convention de licence de la marque Derichebourg avec la société TBD Finances, propriétaire de cette marque, et a fixé le montant de la redevance de licence de la marque Derichebourg à 0,07 % du chiffre d’affaires consolidé du pôle Environnement et à 0,12 % du chiffre d’affaires consolidé du pôle Multiservices jusqu’au 18 avril 2023. Cette convention a pris effet le 1er mars 2019 pour une durée de dix ans et a fait l’objet d’un avenant à compter du 1er avril 2024.
Modalités
Le montant de la redevance comptabilisé en charges par votre Société du 1er octobre 2023 au 31 mars 2024 s’élève à 1.216.004 euros HT.
Administrateur concerné : Monsieur Daniel Derichebourg, Président du Conseil d’Administration de votre Société et Gérant commandité de la société DBG Finances.
Nature et objet
Votre Conseil d’Administration, réuni le 3 décembre 2020, a autorisé pour une durée de trois années à compter du 1er janvier 2021, le renouvellement de la convention d’assistance conclue avec la société DBG Finances au titre de laquelle cette dernière participe à la conduite de la politique du Groupe ainsi qu’à l’animation et au contrôle de ses filiales, notamment par la fourniture et la centralisation d’outils de gestion et de services dans les domaines directorial, administratif, financier et commercial. Cette convention a pris fin le 31 décembre 2023 ainsi qu’en a pris acte le Conseil d’Administration du 6 décembre 2023.
Modalités
Le montant comptabilisé en charges par votre Société du 1er octobre 2023 au 31 décembre 2023 s’élève à 325.000 euros HT.
Administrateurs concernés :
Nature et objet
Votre Conseil d’Administration a autorisé le 2 mars 2023 la signature d’un accord de gouvernance avec la société Elior Group dans le but d’organiser les relations entre votre Société et la société Elior Group au sein d’Elior ainsi que d’acter des engagements pris par ces sociétés.
Modalités
L’accord de Gouvernance signé le 17 avril 2023 a pris effet le 18 avril 2023 et restera effectif jusqu’à la première des dates suivantes :
- le cinquième anniversaire de la date de réalisation du 18 avril 2023 ;
- la date à laquelle votre Société ne détiendrait plus aucun titre de la société Elior Group.
Les dispositions concernant le plafonnement des droits de vote ainsi que la sélection et la désignation des administrateurs indépendants continueront de s’appliquer jusqu’au huitième anniversaire de la date de réalisation du 18 avril 2023.
Paris, Paris et Paris-La Défense, le 6 décembre 2024
Les Commissaires aux Comptes
BM&A | DENJEAN ET ASSOCIES AUDIT | ERNST & YOUNG Audit |
---|---|---|
Gilles Rabier | Thierry Denjean | Sébastien Vouaux |
La Société a été informée le 13 décembre 2023 de l'acquisition de 2 500 titres par M. Abderrahmane El Aoufir, Directeur général, au prix unitaire de 4,60 €.
Les éléments suivants sont susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique :
Sous réserve des aménagements qui pourraient être rendus à nouveau nécessaire dans le contexte de l'épidémie de la Covid-19 et des mesures permettant de tenir l'assemblée générale à huis clos pendant une période temporaire, l’article 28 des statuts explique les modalités de participation des actionnaires à l’assemblée générale.
« Tout actionnaire a le droit de participer aux assemblées générales ou de s’y faire représenter, quel que soit le nombre de ses actions, dès lors que ses titres sont libérés des versements exigibles. Tout actionnaire peut se faire représenter par un autre actionnaire, par son conjoint ou par le partenaire avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité. Il peut en outre se faire représenter par toute autre personne physique ou morale de son choix. Le mandat est donné pour une seule assemblée ; il peut l'être pour deux assemblées, l'une ordinaire, l'autre extraordinaire, si elles sont tenues le même jour ou dans un délai de quinze jours. Il vaut pour les assemblées successives convoquées avec le même ordre du jour. Tout actionnaire peut voter par correspondance dans les conditions fixées par la législation et la réglementation en vigueur.
La Société est tenue de joindre à toute formule de procuration et de vote par correspondance qu’elle adresse aux actionnaires les renseignements prévus par les textes en vigueur.
Tout actionnaire pourra également, si le conseil d'administration le décide au moment de la convocation de l'assemblée, participer et voter aux assemblées par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication et télétransmission, y compris Internet, permettant son identification, dans les conditions et suivant les modalités prévues par les dispositions légales et réglementaires en vigueur. Tout actionnaire participant à l'assemblée par ces moyens sera considéré comme présent pour le calcul du quorum et de la majorité. Cette décision est communiquée dans l'avis de réunion publié au Bulletin des annonces légales obligatoires.
Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin, dans les délais exigés, le formulaire électronique de vote proposé sur le site internet mis en place par le centralisateur de l'assemblée sont assimilés aux actionnaires présents ou représentés. La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent être directement effectuées sur ce site par tout procédé arrêté par le conseil d'administration et répondant aux conditions définies par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, pouvant notamment consister en un identifiant et un mot de passe.
Les propriétaires de titres n’ayant pas leur domicile sur le territoire français peuvent se faire représenter par un intermédiaire inscrit dans les conditions fixées par la législation et la réglementation en vigueur. En cas de démembrement de la propriété de l’action, le titulaire du droit de vote peut assister ou se faire représenter à l’assemblée sans préjudice du droit du nu-propriétaire de participer à toutes les assemblées générales. Les propriétaires d’actions indivises sont représentés comme il est dit à l’article 12. Toutefois, le droit de participer aux assemblées générales est subordonné, à l’inscription en compte des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit visé ci-dessus soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société ou son mandataire, soit dans les comptes titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité, au deuxième jour ouvré précédant l’assemblée à zéro heure (heure de Paris). L’inscription en compte des titres dans le délai prévu au paragraphe précédent doit s’effectuer soit dans les comptes titres nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité. Ces formalités doivent être accomplies dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur.
Tout actionnaire propriétaire d’actions d’une catégorie déterminée peut participer aux assemblées spéciales des actionnaires de cette catégorie, dans les conditions visées ci-dessus. Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les actionnaires qui participent à l’assemblée par visioconférence ou par des moyens de télécommunication permettant leur identification et conformes à la réglementation en vigueur, lorsque le Conseil d’administration décide l’utilisation de tels moyens de participation, antérieurement à la convocation de l’assemblée générale. »
Le Groupe est présent sur trois marchés dans son activité Recyclage :
L’industrie automobile européenne produit peu, entre interrogations des consommateurs sur quel type de motorisation choisir, et prix des véhicules en augmentation, ce qui se traduit par une baisse des volumes des chutes de production dans la filière, et par de moindres entrées de VHU.
Enfin, le secteur de l’acier est confronté au défi de la décarbonation, en particulier les hauts-fourneaux, dont le processus de production est fortement émetteur de gaz à effet de serre. Les solutions techniques envisagées incluent souvent la réduction directe du minerai par hydrogène, couplée à un four électrique consommant une proportion variable de ferrailles. Cependant, aucun investissement à l’échelle industrielle n’est encore lancé, compte tenu de la détérioration de la conjoncture par rapport au moment où ces projets ont été envisagés, ainsi que de certains obstacles techniques qui ne sont pas levés (disponibilité en quantité suffisante de l’hydrogène vert), et d’une crainte d’un manque de ferrailles disponibles. Dans ce contexte, le four électrique classique, faiblement émetteur de gaz à effet de serre dans les pays où l’électricité est décarbonée, demeure une alternative avantageuse.
Dans cette conjoncture morose, le Groupe parvient à maintenir ses volumes, grâce à sa proximité avec ses clients, et à une réactivité aux évolutions des conditions de marché.
En 2023 et 2024, le Groupe a investi dans de nouvelles lignes de traitement, afin de préparer des matières premières recyclées avec le minimum d’impuretés, avoir le taux de valorisation le plus élevé possible, et réduire ainsi les volumes envoyés en centre d’enfouissement.
Parmi ces investissements innovants figurent :
Ces lignes ont été mises en service entre la fin de l’exercice précédent et le premier semestre de cet exercice, ont connu un temps de mise au point et de montée en puissance, et sont devenues pleinement opérationnelles au cours du second semestre. L’amélioration de l’Ebitda courant de ces cinq nouvelles lignes entre le premier et le second semestre est de 5 M€. Elles placent le Groupe en très bonne position face aux évolutions de la demande.
La loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à l’économie circulaire (loi AGEC), publiée le 10 février 2020, reste au cœur de l’actualité politique française. Ce texte comporte des dispositions centrales pour l’industrie du recyclage, notamment une refonte de la gouvernance des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP), ainsi que la création de nouvelles filières.
Plusieurs filières REP lancées en 2022 (articles de bricolage et jardin, articles de sport et loisir) et en 2023 (déchets du bâtiment) se mettent progressivement en place sur le plan opérationnel, avec un développement des tonnages collectés et recyclés.
La filière REP relative aux véhicules hors d’usage (dite VHU) s’est organisée en France au courant de l’année 2024. Elle prévoit la mise en place d’éco-organismes ou de systèmes individuels afin de responsabiliser les constructeurs automobiles et lutter contre la filière illégale. En 2024, l’état a agréé l’éco-organisme Recycler mon véhicule (qui regroupe des importateurs) et les systèmes individuels de Renault, Stellantis, Volkswagen, Nissan et Toyota. La contractualisation avec les entreprises de collecte et de recyclage sera la prochaine étape. Certains systèmes individuels souhaitent simplement organiser le recyclage des véhicules qu’ils ont mis sur le marché en s’appuyant sur le réseau d’entreprises de recyclage existantes, sans intervenir sur le plan opérationnel dans la chaîne de valeur. D’autres souhaitent demeurer propriétaires des matières après recyclage, ce que la Fédération professionnelle des entreprises du recyclage (FEDEREC) conteste, voire devenir acteurs de la filière de réemploi et de recyclage.
En parallèle, la Commission européenne a présenté en juillet 2023 un projet de règlement couvrant la conception des véhicules et la gestion de leur fin de vie. Les enjeux du texte sont notamment l’extension du périmètre à d’autres véhicules (camions, bus, autocars), le développement du contenu en matières recyclées des véhicules neufs et des obligations de démontage de certains composants avant l’étape de recyclage mécanique par broyage.
En 2025, plusieurs nouvelles filières REP découlant de textes européens vont être créées, sur des gisements de déchets déjà collectés et recyclés par le groupe Derichebourg, à savoir les déchets d’emballages industriels et commerciaux (DEIC) au 1er janvier 2025 et les batteries, à partir du 18 août 2025.
Une mission publique d’évaluation de la performance et de la gouvernance des filières REP a débouché sur la publication d’un rapport en juillet 2024. Des développements législatifs et/ou réglementaires sont attendus dans les mois et années à venir pour intégrer certaines préconisations.
Le Groupe détient une participation de 48,17 % dans Elior Group. Les deux groupes sont gérés de manière autonome, dans le cadre de l’accord de gouvernance entre Elior Group et Derichebourg SA à effet du 18 avril 2023.
Depuis l’arrivée de la nouvelle équipe de direction en avril 2023, diverses initiatives ont été prises, qui se sont traduites par une amélioration assez rapide des résultats d’Elior Group :
Le paragraphe 5.1.6 fournit des informations chiffrées sur l’amélioration des performances d’Elior Group.
Le 10 novembre 2023, le groupe Derichebourg a subi une cyberattaque qui n’a pas interrompu ses activités opérationnelles mais en a cependant perturbé le déroulement (jusqu’à janvier 2024). La remarquable réaction des équipes a permis de rétablir les systèmes, en les améliorant, et de limiter les conséquences de cet épisode, qui est désormais derrière le Groupe.
Il est apparu, d'une part, des pertes de volumes d’achats et d’autre part, lorsque le retard administratif a été rattrapé, que les marges dégagées sur les mois de novembre 2023 et décembre 2023 étaient plus basses qu’habituellement. Il en résulte un impact financier estimé par le Groupe à 15 M€.
En millions d’euros | 2024 | 2023 | Variation % |
---|---|---|---|
Chiffre d’affaires | 3 606,4 | 3 621,3 | (0,4) % |
Ebitda courant (1) | 330,0 | 334,8 | (1,4) % |
en % du CA | 9,2 % | 9,2 % |
|
Résultat opérationnel courant (2) | 173,5 | 184,9 | (6,1) % |
en % du CA | 4,8 % | 5,1 % |
|
Plus-value nette de cession d'actifs « remèdes » |
| 12,6 |
|
Litige Veolia | 3,8 | (3,7) |
|
Résultat net de frais de cession de l'activité Multiservices à Elior Group |
| 50,7 |
|
Dépollution et démantèlement site ex-Metalifer de Strasbourg | (2,5) |
|
|
Autres | 1,1 | 0,2 |
|
Résultat opérationnel | 176,0 | 244,7 | (28,1) % |
Frais financiers nets | (40,4) | (29,6) |
|
Gains et pertes de change et autres | (3,1) | (1,6) |
|
Résultat avant impôt | 132,5 | 213,5 | (37,9) % |
Impôts sur les bénéfices | (36,8) | (44,0) |
|
Part de résultat des sociétés mises en équivalence | (19,0) | (37,7) |
|
Résultat net des activités poursuivies | 76,7 | 131,8 | (41,8) % |
Résultat après impôts des activités arrêtées ou en cours de cession |
| 5,6 |
|
Résultat net de l’ensemble consolidé | 76,7 | 137,4 | (44,2) % |
Revenant aux actionnaires de la Société | 74,8 | 136,9 | (45,3) % |
Revenant aux minoritaires | 1,9 | 0,5 |
|
|
Le chiffre d’affaires consolidé de l’exercice 2023/2024 s’élève à 3,6 milliards d’euros, quasiment stable par rapport à celui de l’exercice précédent (0,4) %. Le chiffre d’affaires de l’activité Recyclage est en diminution minime de (0,7) %. Celui de l’activité Services aux collectivités progresse de 5,1 %.
En millions d’euros | 2024 | 2023 (1) | Variation |
---|---|---|---|
Recyclage | 3 412,9 | 3 437,0 | (0,7) % |
Services aux collectivités | 192,4 | 183,0 | 5,1 % |
Holding | 1,1 | 1,3 | (17,1) % |
Total chiffre d’affaires Groupe | 3 606,4 | 3 621,3 | (0,4) % |
|
L’Ebitda courant de l’exercice s’élève à 330,0 M€, en diminution de (1,4) % par rapport à l’an passé. Les conséquences financières de la cyberattaque survenue le 10 novembre 2023, estimées par le groupe à 15 M€ environ, et un marché des ferrailles avec des volumes en baisse compte tenu de la mauvaise situation du marché sidérurgique expliquent cette baisse, qui est partiellement compensée par une amélioration des performances dans les Services aux collectivités, et par le résultat lié au démarrage de nouvelles lignes de tri, principalement dans les métaux non ferreux. La diminution des coûts d’électricité, gaz et autres carburants compensent partiellement la diminution de la marge commerciale.
Après prise en compte de 156,5 M€ de dotation aux amortissements nette des reprises sur l’exercice (vs. 149,9 M€ au cours de l’exercice précédent), le résultat opérationnel courant s’élève à 173,5 M€, en retrait limité de (6,1) % par rapport à l’exercice précédent.
Les éléments non récurrents de l’exercice sont composés de :
Le résultat opérationnel s’élève à 176,0 M€, en diminution de 28,1 % par rapport à la période comparable de l’exercice précédent, mais l’exercice précédent comportait beaucoup d’éléments non récurrents positifs.
Après prise en compte de 40,4 M€ de frais financiers (en hausse de 10,8 M€ sous l’effet de taux d’intérêt élevés en année pleine), et d’autres charges financières nettes pour 3,1 M€, le résultat avant impôt du Groupe s’élève à 132,5 M€, en diminution de 81 M€, soit (37,9) % par rapport à l’an passé.
La quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence constitue une charge nette de 19,0 M€. Elle est principalement constituée de la quote-part de résultat d'Elior Group sur l'exercice (-39,4 M€ l’an passé). Malgré l’amélioration très significative des résultats (amélioration de 98 M€ du résultat opérationnel), les charges non-récurrentes d’Elior Group se traduisent par un résultat net négatif. La quote-part de résultat retenue pour Elior Group est de 48,17 %.
Après prise en compte d’une charge d’impôt sur les sociétés de 36,8 M€, faisant ressortir un taux d’impôt effectif de 27,8 % sur le résultat avant impôt, le résultat net de l’ensemble consolidé est de 76,7 M€, dont 74,8 M€ revenant aux actionnaires de l’entité consolidante.
En millions d’euros | 2024 | 2023 (1) | Variation % |
---|---|---|---|
Chiffre d’affaires | 3 412,9 | 3 437,0 | (0,7) % |
Ebitda courant | 288,6 | 306,6 | (5,9) % |
en % du CA | 8,5 % | 8,9 % |
|
Résultat opérationnel courant | 148,6 | 174,2 | (14,7) % |
en % du CA | 4,4 % | 5,1 % |
|
Plus-value nette de cession d'actifs « remèdes » |
| 12,6 |
|
Provision pour risque démantèlement et dépollution site ex-Metalifer à Strasbourg | (2,5) |
|
|
Résultat opérationnel | 146,1 | 186,9 | (21,8) % |
|
Le chiffre d’affaires de la division Recyclage s’établit à 3 412,9 M€, en très légère diminution de (0,7) % par rapport à l’an passé.
Les tonnages vendus et le chiffre d'affaires associé évoluent comme suit :
En milliers de tonnes | 2024 | 2023 (2) | Variation |
---|---|---|---|
Ferrailles | 4 418,6 | 4 686,6 | (5,7) % |
Métaux non ferreux | 695,1 | 695,7 | (0,1) % |
Total volumes | 5 113,8 | 5 382,3 | (5,0 %) |
|
En millions d’euros | 2024 | 2023 (1) | Variation |
---|---|---|---|
Ferrailles | 1 543,9 | 1 646,2 | (6,2) % |
Métaux non ferreux | 1 699,9 | 1 605,1 | 5,9 % |
Prestations | 169,2 | 185,7 | (8,9) % |
Total chiffre d’affaires Recyclage | 3 412,9 | 3 437,0 | (0,7) % |
|
Le volume de ferrailles commercialisées par le Groupe est en diminution de 5,7 %. À titre de comparaison, l'évolution de la production d'acier sur la même période dans des zones dans lesquelles le Groupe livre une part importante de ses ferrailles est la suivante :
Les hauts-fourneaux ayant en général une production stable, on peut estimer que la production des aciéries électriques est en baisse. Les volumes du Groupe ont résisté dans ce contexte.
Le paragraphe 5.1.1 fournit des explications détaillées sur les tendances du marché.
Compte tenu d’une offre de déchets également en raréfaction (consommation atone), les prix des ferrailles ont bien résisté sur l’exercice, puisque le prix moyen (349 €/t) n’est inférieur que de 2 € au prix moyen de l’an passé. Les prix ont toutefois eu tendance à baisser en toute fin d’exercice.
Au global, le chiffre d’affaires dégagé sur les ventes de ferrailles est de 1 543,9 M€, en baisse de (6,2) %.
Le volume de métaux non ferreux commercialisés est quasiment stable : (0,1) %.
Le Groupe tire sur le second semestre de l’exercice les fruits des investissements conséquents qu’il a consacrés au développement de nouvelles technologies et de nouvelles lignes de tri spécialisées, dont les principales sont détaillées au paragraphe 5.1.1.
Le prix de tous les métaux a connu une hausse sensible entre les mois d’avril et juin 2024, avant de diminuer. Cependant, cette hausse des prix, et une évolution du mix métal vendu qui comporte davantage de grenaille de cuivre (le produit le plus cher commercialisé par le Groupe) font progresser le prix moyen des métaux non ferreux vendus par le Groupe de 6 %, passant de 2 307 €/t à 2 445 €/t.
Au global, le chiffre d’affaires métaux non ferreux s’établit à 1 699,9 M€, en hausse de 5,9 % par rapport à l’exercice précédent. C’est la première fois dans l’histoire du Groupe que le chiffre d’affaires MNF dépasse aussi largement celui réalisé par les ventes de ferrailles.
Le chiffre d’affaires des prestations liées au Recyclage est en baisse de (8,9) %. Sont notamment comptabilisées dans cette rubrique les prestations de traitement de DEEE, de collecte de déchets industriels banals, et quelques prestations sidérurgiques ou en usine.
Une activité de démantèlement de wagons a été reclassée dans le chiffre d’affaires Ferrailles. Corrigée de ce reclassement, la baisse n’est que 5 %. Les prestations de transport pour compte de tiers, et les refacturations de prestations informatiques à Elior Group sont en baisse. Les prestations de traitement de DEEE sont en hausse de 1,2 %, celles de collecte et traitement de déchets industriels banals de 2,8 %.
L’Ebitda courant de l’activité Recyclage s’élève à 288,6 M€, en diminution de 18,0 M€, soit (5,9) % par rapport à l’an passé. Il convient de signaler que l’Ebitda courant dégagé par les nouvelles lignes de production détaillées au 5.1.1 est plus élevé de 5 M€ au second semestre qu’au premier, traduisant ainsi, avec également de meilleures conditions de marché pour les métaux non ferreux, la montée en puissance de ces outils de pointe.
Outre la diminution des volumes de ventes de ferrailles sur l’exercice, les marges unitaires sont un peu plus basses que celles de l'an passé, dans un contexte de faible demande des clients.
Concernant les métaux non ferreux, le Groupe a poursuivi sa politique d’investissements, qui vise à conserver le maximum de valeur ajoutée en interne, et à porter les produits le plus loin possible dans les tris. Cette politique, complétée par des périodes de prix élevés (au printemps 2024 notamment), ont permis d’améliorer la marge unitaire sur les métaux non ferreux. Le mix des produits traités (davantage de cuivreux en proportion) a favorisé la progression des marges unitaires.
En tenant compte de la baisse des volumes et des marges unitaires des ferrailles, de la stabilité des volumes et de la hausse des marges unitaires sur les métaux, le produit net (marge commerciale + prestations de services nettes de frais directs) est en diminution de 43 M€. La cyberattaque subie entre novembre 2023 et janvier 2024 a également contribué à cette baisse.
À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le prix du gaz a fortement augmenté. Compte tenu des modalités de fixation du prix de gros de l’électricité dans le cadre européen, cette augmentation s’est immédiatement répercutée au prix de l’électricité. En 2023, le Groupe a atteint sa dépense d’électricité la plus élevée dans son histoire (près de 48 M€). Le prix de l’électricité 2024 a été fixé dans le courant de l’année 2023, à un moment où les prix à terme pour 2024 avaient diminué, si bien que l’économie constatée en 2024 par rapport à 2023 est de 10 M€. Le Groupe a sécurisé les prix de l’électricité pour l’année civile 2025, ce qui devrait se traduire par une économie de quelques millions d’euros.
D'autres évolutions significatives de postes de frais sont à signaler :
Les dotations aux amortissements sur immobilisations sont en hausse de 8,8 M€ (après une hausse de 16,9 M€ l’an passé), et traduisent l'augmentation des investissements dans l'activité Recyclage.
Le résultat opérationnel courant de l’activité Recyclage s’élève à 148,6 M€, en diminution de 25,6 M€, soit (14,7) %.
Après prise en compte d’une provision non récurrente pour démantèlement et dépollution d’un ancien site à Strasbourg, le résultat opérationnel de l’activité Recyclage s’élève à 146,1 M€, en diminution de (21,8) %.
En millions d’euros | 2024 | 2023 | Var.% |
---|---|---|---|
Chiffre d’affaires | 192,4 | 183,0 | 5,1 % |
Ebitda courant | 39,7 | 30,5 | 30,4 % |
en % du CA | 20,6 % | 16,6 % |
|
Résultat opérationnel courant | 24,5 | 13,9 | 76,7 % |
en % du CA | 12,7 % | 7,6 % |
|
Litige Veolia | 3,8 | (3,8) |
|
Résultat opérationnel | 28,3 | 10,0 | 181,4 % |
La contribution au chiffre d’affaires consolidé de la division Services aux collectivités progresse de 5,1 % et s’établit à 192,4 M€. Le graphique ci-dessous détaille la progression du chiffre d’affaires.
Le 31 mars 2024, le contrat exploité par la filiale Polyceo à Marseille a pris fin. Cela impacte négativement le chiffre d’affaires pour (9,3) M€.
Le nouveau contrat avec la Civis sur l’île de la Réunion contribue à la progression du chiffre d’affaires à hauteur de 6,7 M€.
De nouveaux contrats ont été gagnés au Québec par Derichebourg Canada, qui contribuent à faire progresser le chiffre d’affaires à hauteur de 3,6 M€.
Enfin, en région parisienne, de nouveaux contrats ont été remportés, qui avec les révisions de prix, et la contribution d’environ 1,5 M€ du chiffre d’affaires additionnel occasionné par les Jeux olympiques et paralympiques, contribuent à faire progresser le chiffre d’affaires de 6,3 M€.
Le chiffre d’affaires réalisé au Canada est de 33,7 M€.
Le tableau ci-dessous présente la variation de l’Ebitda courant entre le 30 septembre 2023 et le 30 septembre 2024.
L’Ebitda courant s’élève à 39,7 M€. Il est en hausse de 9,2 M€ par rapport à l’an passé, soit 30,4 %.
Parmi les facteurs expliquant l’évolution positive, on peut citer :
Le taux d’Ebitda courant progresse de 4 points, en passant de 16,6 % à 20,6 %. Les principales explications sont détaillées dans le graphique ci-dessous.
La dotation aux amortissements sur immobilisations s’établit à 15,2 M€, diminution de 1,4 M€ par rapport à l’an passé.
Le taux d’EBIT courant progresse lui de 5,1 points, et s’établit à 12,7 % du chiffre d’affaires, la meilleure performance dans l’histoire de cette branche d’activité. Au travers de ce ratio, un des plus élevés de la profession, Poly-Environnement témoigne de son approche commerciale sélective, en se positionnant sur des contrats qui privilégient l'apport de solutions techniques innovantes et un haut niveau de service.
On rappelle par ailleurs que les filiales de Poly-Environnement ont obtenu gain de cause en appel (4e décision) dans le litige initié par des filiales de Veolia, dont le détail est décrit en note 4.27 de l’annexe aux comptes consolidés. Cela se traduit par un produit de 3,8 M€ sur l’exercice.
Le résultat opérationnel de l’activité Services aux collectivités s’établit à 28,3 M€, en progression de 181,4 % par rapport à l’an passé.
En millions d’euros | 2024 | 2023 (1) | Var. | Var. % |
---|---|---|---|---|
Chiffre d’affaires | 1,1 | 1,3 | (0,2) | (17,1) % |
Ebitda courant | 1,7 | (2,3) | 4,0 | (173,1) % |
en % du CA | na | na |
|
|
Résultat opérationnel courant | 0,4 | (3,2) | 3,6 | (113,2) % |
en % du CA | na | na |
|
|
Résultat net de cession de l'activité Multiservices à Elior Group |
| 50,7 |
|
|
Autres | 1.1 | 0,2 |
|
|
Résultat opérationnel | 1,6 | 47,7 | (46,1) | na |
|
L’amélioration de l’Ebitda courant par rapport à l’exercice précédent s’explique par l’absence sur l’exercice 2023-2024 d’honoraires liés à la préparation et la réalisation de l’apport de la division Multiservices à Elior Group.
La ligne Autres s’explique par la variation du pourcentage de détention dans Elior Group au cours de l’exercice suite à des levées d’options d’achat d’actions.
Derichebourg détient 48,17 % du capital d'Elior Group. Compte tenu des dispositions de l'accord de gouvernance, Derichebourg ne détient pas le contrôle d'Elior Group au sens de la norme IFRS 10. Les résultats d'Elior sont pris en compte par mise en équivalence sur la ligne « Part de résultat des sociétés mises en équivalence », à hauteur de 48,17 % pour l’exercice 2023-2024, soit (19,8) M€.
Elior Group a publié ses résultats 2023-2024 le 20 novembre 2024. Le lecteur est invité à se reporter à la communication financière d'Elior Group pour une information financière exhaustive.
Les résultats sous-jacents d'Elior Group pour l'exercice clos le 30 septembre 2024 sont les suivants :
en millions d'euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|
Chiffre d'affaires | 6 053 | 5 223 |
Achats consommés | (1 740) | (1 656) |
Charges de personnel | (3 282) | (2 773) |
Charges de personnel relatives aux plans de rémunération en actions | - | (6) |
Autres frais opérationnels | (587) | (491) |
Impôts et taxes | (111) | (92) |
Amortissements et provisions opérationnels courants | (166) | (152) |
Dotation nettes sur actifs incorporels reconnus en consolidation | (36) | (20) |
Résultat opérationnel courant des activités poursuivies | 131 | 33 |
Autres produits et charges opérationnels non courants | (31) | (81) |
Résultat opérationnel des activités poursuivies incluant la quote-part de résultat des entreprises associées | 100 | (48) |
Charges financières | (122) | (88) |
Produits financiers | 17 | 10 |
Résultat avant impôt des activités poursuivies | (5) | (126) |
Impôt sur les résultats | (36) | 29 |
Résultat net des activités poursuivies | (41) | (97) |
Attribuable aux actionnaires de la société mère | (41) | (93) |
Participations ne donnant pas le contrôle | - | (4) |
Chiffre d'affaires
Le chiffre d'affaires du groupe Elior s'élève à 6 053,0 M€ pour l'exercice clos le 30 septembre 2024, en progression de 15,9 % par rapport à l'exercice précédent (5 223 M€). La croissance organique est de 5,1 %, l'effet périmètre est de 11,1 % (consolidation de Derichebourg Multiservices à compter du 18 avril 2023).
Le chiffre d'affaires en Restauration collective est de 4 381,0 M€, en hausse de 5,5 %.
Le chiffre d'affaires en Multiservices est de 1 655,0 M€, en hausse de 56,9 % (croissance organique de 4,3 % et effet périmètre lié à la consolidation de Derichebourg Multiservices en année pleine pour le solde).
Résultat opérationnel courant des activités poursuivies
Le résultat opérationnel courant des activités poursuivies est de + 131 M€, à comparer à + 33 M€ l'an passé, soit une amélioration de 98 M€ (200 M€ d’amélioration en deux ans).
Cette nette amélioration reflète l’impact des hausses de prix répercutées auprès des clients pour compenser l’inflation et l’impact de la rationalisation du portefeuille clients. Elle bénéficie par ailleurs de l’effet plein des mesures d’efficacité opérationnelle réalisées depuis le rapprochement avec les activités de Derichebourg Multiservices.
Les charges opérationnelles nettes non-courantes s'élèvent à 31 M€, à comparer à 81 M€ en 2022/2023. Elles comprennent des coûts de restructuration en France et aux Etats-Unis à hauteur de 23 M€.
Le résultat financier est de -105 M€ à comparer à - 78 M€ l'exercice précédent. Cette hausse provient principalement de l’effet en année pleine de taux d’intérêt élevés, d’une dette moyenne plus élevée, et du coût de l’affacturage de Derichebourg Multiservices.
L'impôt sur les résultats fait ressortir un une charge de 36 M€, à comparer à un produit de 29 M€ l'an passé ( qui intégrait un produit d'impôt différé de 40 M€ en France suite à de meilleures perspectives de recouvrabilité des déficits reportables).
Compte tenu des éléments ci-dessus, le résultat net part du groupe constitue une perte de -41 M€, à comparer à - 93 M€ en 2022/2023.
Endettement net
L'endettement financier net s'établit à 1 269 M€, à comparer à 1 393 M€. Les principaux postes expliquant la variation sont :
| en M€ |
---|---|
Endettement net au 30 septembre 2023 | 1 393 |
Free cash flow | (215) |
Frais financiers | 99 |
Croissance externe | 20 |
Autres | (28) |
Endettement net au 30 septembre 2024 | 1 269 |
| 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|
Ebitda | 333 | 206 |
Acquisition et cession d'immobilisations corporelles et incorporelles | (98) | (77) |
Variation du besoin en fonds de roulement | 107 | (66) |
Autres produits et charges non courants ayant un impact sur la trésorerie | (26) | (40) |
Autres flux sans impact sur la trésorerie | 2 | 5 |
Loyers IFRS 16 payés | (85) | (77) |
Free cash flow opérationnel | 233 | (49) |
Impôts encaissés/payés | (18) | (9) |
Free cash flow | 215 | (58) |
L’amélioration des résultats se traduit par la progression d’Ebitda de 127 M€ entre 2023 et 2024.
Les capitaux propres d'Elior Group sont de 775 M€ au 30 septembre 2024.
Derichebourg SA, société mère du Groupe, exerce principalement son rôle de holding des sociétés faîtières du Groupe (Derichebourg Environnement et Poly-Environnement). Elle détient également les titres de Derichebourg Immobilier, propriétaire direct ou indirect de l’immobilier du Groupe, et de Derichebourg Ré, filiale captive de réassurance, créée au cours de l'exercice 2020/2021. Elle assure le rôle de centrale de trésorerie du Groupe, et porte les contrats de crédits syndiqués, le Green Bond ainsi que la majorité des crédits à moyen terme. Derichebourg SA est également la société mère de l’intégration fiscale française.
En millions d’euros | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Chiffre d’affaires | 1,4 | 1,9 |
Résultat d’exploitation | (4,6) | (12,9) |
Résultat financier | 22,9 | 31,1 |
Résultat courant | 18,3 | 18,2 |
Résultat exceptionnel | 0,1 | 370,5 |
Impôt sur les sociétés | 3,4 | 6,9 |
Résultat net | 21,8 | 395,6 |
Le chiffre d’affaires est en baisse par rapport à l’exercice précédent. Il est constitué des charges refacturées aux filiales. Les charges d’exploitation diminuent. L’an dernier, elles étaient impactées par l’effet des honoraires liés à la préparation et la réalisation de l’apport de la division Multiservices à Elior.
Le résultat financier est constitué des dividendes reçus de filiales (dont : Derichebourg Environnement : 19,1 M€ ; Derichebourg Immobilier : 5,3 M€ ; Poly-Environnement : 2,5 M€ ; DBG Holding GmbH : 0,9 M€), net des frais financiers liés à la structure propre de Derichebourg SA
Le résultat exceptionnel est quasiment nul cette année. L’an dernier, le résultat exceptionnel s’élevait à 370,5 M€. Il était constitué par la plus-value constatée sur les titres de Derichebourg Multiservices lors de leur apport à Elior Group pour une valeur de 452,9 M€ le 18 avril 2023.
L’impôt sur les sociétés, calculé dans le cadre du mécanisme d’intégration fiscale, constitue un produit de 3,4 M€.
Le résultat net est positif de 21,8 M€.
En application de l’article L. 441-6-1 du Code de commerce, la société Derichebourg fournit ci-dessous l’échéancier de ses dettes fournisseurs :
En millions d’euros | Échus | Non échus | Total |
---|---|---|---|
Fournisseurs hors Groupe | 0 | 0,1 | 0,1 |
Fournisseurs intra-Groupe | 0 | 1,0 | 1,0 |
Total | 0 | 1,1 | 1,1 |
Factures à recevoir | 0 | 2,6 | 2,6 |
Total fournisseurs et comptes rattachés Derichebourg SA | 0 | 3,7 | 3,7 |
S’agissant d’une société holding, il n’y a pas de créance significative relative à des tiers hors Groupe (cf. échéancier des créances et dettes présenté en 3.4 de l’annexe aux comptes sociaux).
Par ailleurs :
Il n'y a pas eu d'évolution significative dans la structure de financement du Groupe sur l'exercice.
Le 7 juin 2021, Derichebourg a lancé auprès d’investisseurs qualifiés la présentation d’une émission obligataire « verte » de 300 M€, régie par le droit de l’État de New York. Lors de cette émission, les agences de notation S&P Global Rating et Fitch Rating ont assigné la note BB à cette émission. Le 10 juin 2021, l’opération a été largement sursouscrite, permettant d’obtenir un coupon annuel de 2,25 %, pour une obligation d’une durée de 7 ans, remboursable in fine. Aucune sûreté spécifique n’a été consentie aux porteurs d’obligations lors de l’émission, elles sont de même rang que les principales autres sources de financement à moyen ou long terme du Groupe (crédit syndiqué, prêt BEI, crédits bilatéraux). Les intérêts sont payables semestriellement le 15 janvier et le 15 juillet, à compter du 15 janvier 2022. Les obligations sont remboursables le 15 juillet 2028 et sont admises aux négociations sur le marché de la Bourse du Luxembourg.
Ces obligations n’étaient pas remboursables par anticipation jusqu’au 15 juillet 2024, puis sont ensuite remboursables par anticipation au prix suivant :
| 101,125 % |
| 100,5625 % |
| 100 % |
En cas de changement de contrôle de l’Émetteur, les porteurs ont l’option de demander le remboursement anticipé au prix de 101 %.
La documentation relative à cette émission comporte des engagements en matière d’endettement additionnel autorisé, de versement de dividendes et assimilés, d’investissements dans des entités non contrôlées ou de garanties consenties à leur profit, de plafond de cessions d’actifs net de réinvestissements, de cas de défaut, qui sont individuellement moins contraignants que ceux figurant dans le contrat de crédits syndiqués du Groupe.
Cette émission était destinée à participer, avec la trésorerie du Groupe, au financement de l’acquisition d’Ecore.
L’endettement financier du Groupe diminue sur l'exercice de 772,7 M€ à 713,7 M€, détaillé comme suit :
L’Ebitda courant réalisé par le Groupe au cours de l’exercice (330,0 M€) a été utilisé à hauteur de 189,5 M€ dans des investissements corporels, détaillés dans la section suivante en 5.1.7. Les nouveaux droits d'utilisation (au titre de baux) mis en place s'élèvent à 7,6M€.
La diminution du besoin en fonds de roulement de 29,9 M€ s'explique par une meilleure gestion du différentiel clients-fournisseurs que l'exercice précédent.
Les frais financiers payés sont de 40,5 M€ (en progression de 11,1 M€) dans un contexte de taux élevés sur la totalité de l’exercice, et l'IS décaissé de 27,7 M€, inférieur de 16,9 M€ à celui décaissé l'an passé (absence de plus-value taxable sur la cession de sites cette année, davantage d’amortissements et de frais financiers).
Le dividende versé par le Groupe à des actionnaires s'est élevé à 25,5 M€.
La structure financière du Groupe est saine, avec un ratio de levier (endettement financier net/Ebitda courant) de 2,16 et un ratio de gearing (endettement financier net/ Capitaux Propres ) de 0,69.
Les lignes de financement dont dispose le Groupe, leur utilisation, leur contribution à l'endettement financier net, la marge de manœuvre en termes de liquidité ainsi que leur visibilité sont détaillées dans les graphiques ci-dessous.
Le Groupe dispose d’une large marge de manœuvre pour conduire ses projets d’investissement, et d’une bonne liquidité financière.
Le détail des sources de financement du Groupe, leur utilisation et leur maturité figurent dans les graphiques ci-dessous.
Le Groupe dispose d’une bonne assise de lignes à long terme, il termine les discussions en vue d’obtenir un accord de principe afin de prolonger d’un an supplémentaire (jusqu’au 31 décembre 2026) son contrat d’affacturage qui est confirmé jusqu’au 31 décembre 2025.
Deux agences de notation délivrent des notations financières concernant le groupe. À la date du 5 décembre 2024, les notes sont les suivantes :
Au-delà des informations présentées ci-dessus, le tableau de flux de trésorerie figure en 5.3.3. La section 4.11 de l’annexe aux comptes consolidés fournit des informations complémentaires sur les conditions des différentes lignes de financement du Groupe.
Les conditions d’emprunt et la structure de financement sont détaillées dans la section 4.11 de l’annexe aux comptes consolidés.
Au 30 septembre 2023, le Groupe respecte ses différents covenants financiers, et dispose de plus de 400 M€ de lignes non tirées (hors lignes non tirées au titre de l’affacturage, en incluant les lignes non confirmées, et la consommation de la trésorerie figurant au bilan).
Les restrictions éventuelles à l’utilisation des capitaux sont détaillées dans la section 4.11 de l’annexe aux comptes consolidés.
Le Groupe mène depuis de nombreuses années une politique régulière d’investissements, dont les objectifs suivant les secteurs sont :
Dans l’activité Recyclage, les investissements peuvent en général être étalés dans le temps, compte tenu de l’état général et du nombre d’outils dont dispose le Groupe. Aussi, le principal déterminant de l’enveloppe d’investissements est l’Ebitda courant disponible. Il convient également de tenir compte du délai de plusieurs mois entre l’engagement des commandes d’investissement et leur réalisation effective, à cause des délais de livraison des fournisseurs.
Le Groupe s'est fixé pour objectif de ne pas investir (en rythme pluriannuel) plus de 50 % de son Ebitda courant. Au 30 septembre 2021 et au 30 septembre 2022, le Groupe était en deçà de ce ratio (39 % et 40 % respectivement). Au 30 septembre 2023, il était nettement au-delà de ce ratio pour quatre raisons :
Pour l'exercice 2023-2024, le ratio est de 57,4 %. Sans l’impact de la cyberattaque, il aurait été proche de l’objectif pluriannuel de 50 %.
Le tableau ci-dessous détaille les principaux investissements réalisés (entrées en comptes d’immobilisations, indépendamment du mode de financement, sur fonds propres ou par crédit-bail) :
En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 (1) |
---|---|---|---|
Investissements fonciers, infrastructures | 27 | 50 | 34 |
Équipements de production | 77 | 110 | 82 |
Immobilisations en cours | 34 | 71 | 43 |
Autres | 19 | 17 | 18 |
Sous-total Recyclage | 156 | 248 | 178 |
Matériels de collecte et nettoiements et autres investissements associés | 30 | 14 | 15 |
Sous-total Services aux collectivités | 30 | 14 | 15 |
Sous-total Holding | 1 | 2 | 4 |
Total investissements corporels et incorporels | 187 | 264 | 197 |
|
Quelques projets significatifs de l'exercice sont détaillés ci-dessous :
Dans l’activité Recyclage :
Parmi les autres investissements non détaillés ci-dessus figurent, sans que la liste ne soit exhaustive : des réfections de broyeurs et cisailles, des investissements à caractère environnemental, des acquisitions de chariots-élévateurs, de bennes et containers, des véhicules de tourisme, et des investissements informatiques.
Dans l’activité Services aux collectivités
Le montant des commandes fermes d’investissement s’élève à 48 M€, pour lesquelles les livraisons n'ont pas encore eu lieu et les factures n’ont pas été reçues.
Néant.
L’environnement économique en Europe en ce début d’exercice est morose. Mais le Groupe aborde cette période avec confiance. Dans l’activité Recyclage, le Groupe compte sur les relations de long terme tissées avec ses différents clients et partenaires pour traverser cette période. De plus, Derichebourg devrait bénéficier de plusieurs facteurs favorables :
Dans les services aux collectivités, le chiffre d’affaires et l’Ebitda courant devraient encore progresser légèrement.
Malgré le contexte économique difficile, le Groupe ambitionne de dégager un Ebitda courant en hausse, d’au moins 350 M€ pour l’exercice 2024-2025 à conditions économiques équivalentes, tout en limitant ses investissements à un montant n’excédant pas 175 M€. Le cash-flow libre devrait être significatif, a fortiori avec la baisse des taux d’intérêt qui s’amorce.
Cf. paragraphe précédent.
Actif (en millions d’euros) | Note annexe | 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|---|
Écarts d’acquisition | 4.1 | ||
Immobilisations incorporelles | 4.1 | ||
Immobilisations corporelles | 4.2 | ||
Droits d'utilisation | 4.2 | ||
Actifs financiers | 4.3 | ||
Participations dans les entreprises associées et les co-entreprises | 4.4 | ||
Impôts différés | 4.23 | ||
Autres actifs | 4.5 | ||
Total actifs non courants |
| ||
Stocks et encours | 4.6 | ||
Créances clients | 4.7 | ||
Créances d’impôt | 4.7 | ||
Autres actifs | 4.7 | ||
Actifs financiers | 4.7 | ||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 4.8 | ||
Instruments financiers | 4.12 | ||
Total actifs courants |
| ||
Total actifs non courants et groupes d’actifs destinés à être cédés | 4.24 | ||
Total actif |
|
Passif (en millions d’euros) | Note annexe | 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|---|
Capital social | 4.9 | ||
Primes liées au capital |
| ||
Actions propres |
| ( | |
Réserves |
| ||
Résultat de l’exercice |
| ||
Capitaux propres Groupe |
| ||
Intérêts ne conférant pas le contrôle | 4.10 | ||
Total capitaux propres |
| ||
Emprunts et dettes financières | 4.11 | ||
Provision retraite et avantages similaires | 4.13 | ||
Autres provisions | 4.13 | ||
Impôts différés | 4.23 | ||
Autres passifs | 4.16 | ||
Total passifs non courants |
| ||
Emprunts et dettes financières | 4.11 | ||
Provisions | 4.14 | ||
Fournisseurs | 4.15 | ||
Dettes d’impôts | 4.15 | ||
Autres passifs | 4.15 | ||
Instruments financiers | 4.12 | ||
Total passifs courants |
| ||
Total passifs liés à un Groupe d’actifs destinés à être cédés | 4.24 | ||
Total passif |
|
En millions d’euros | Note annexe | 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
Chiffre d’affaires | 4.17 | ||
Autres produits de l’activité |
| ||
Achats consommés |
| ( | ( |
Charges externes |
| ( | ( |
Charges de personnel | 4.29 | ( | ( |
Impôts et taxes |
| ( | ( |
Dotation aux amortissements |
| ( | ( |
Dotation aux provisions | 4.18 | ( | ( |
Variation des stocks d’encours et produits finis |
| ||
Autres charges d’exploitation | 4.19 | ( | ( |
Autres produits d’exploitation | 4.19 | ||
Résultat opérationnel courant |
| ||
Autres charges opérationnelles | 4.20 | ( | ( |
Autres produits opérationnels | 4.20 | ||
Résultat sur cessions de participations consolidées | 4.21 | ||
Résultat opérationnel |
| ||
Frais financiers nets | 4.22 | ( | ( |
Gains et pertes de change et autres | 4.22 | ( | ( |
Résultat avant impôts |
| ||
Impôts sur les bénéfices | 4.23 | ( | ( |
Quote-part dans le résultat des entreprises associées et les co-entreprises | 4.4 | ( | ( |
Résultat net |
| ||
Résultat après impôts des activités arrêtées ou en cours de cession |
| ||
Résultat net de l’ensemble consolidé |
| ||
Revenant : |
|
|
|
|
| ||
|
| ||
Résultat par action : résultat revenant aux actionnaires de la Société (en euros par action) | 4.25 |
|
|
|
| ||
|
| ||
Résultat par action : résultat revenant aux actionnaires de la Société après résultat des activités arrêtées ou cédées (en euros par action) |
|
|
|
|
| ||
|
|
En millions d’euros | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Résultat net de l'ensemble consolidé | ||
(A) Autres éléments du résultat global provenant de la société mère et de ses filiales |
|
|
Écarts de conversion | ( | ( |
Couverture des flux futurs | ( | |
Impôts sur autres éléments du résultat global recyclables en résultat | ||
Éléments recyclables au compte de résultat provenant de la société mère et de ses filiales | ( | ( |
Réévaluation du passif au titre des engagements à prestations définies | ( | |
Impôts sur autres éléments du résultat global non recyclables en résultat | ( | |
Éléments non recyclables au compte de résultat provenant de la société mère et de ses filiales | ( | |
Total des autres éléments du résultat global provenant de la société mère et de ses filiales | ( | ( |
(B) Part des entreprises associées et des co-entreprises dans les autres éléments du résultat global |
|
|
Écarts de conversion | ( | ( |
Couverture des flux futurs | ( | |
Impôts sur autres éléments du résultat global recyclables en résultat | ||
Part des entreprises associées et des co-entreprises dans les éléments recyclables au compte de résultat | ( | ( |
Réévaluation du passif au titre des engagements à prestations définies | ||
Impôts sur autres éléments du résultat global non recyclables en résultat | ( | |
Part des entreprises associées et des co-entreprises dans les éléments non recyclables au compte de résultat | ||
Total de la part des entreprises associées et des co-entreprises dans les autres éléments du résultat global | ( | ( |
Total des éléments recyclables au compte de résultat | ( | ( |
Total des éléments non recyclables au compte de résultat | ||
Résultat global de la période | ||
Dont |
|
|
| ||
|
En millions d’euros | Note annexe | 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
Résultat net total consolidé |
| ||
Résultat net consolidé des activités abandonnées ou en cours de cession |
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Résultat net consolidé des activités poursuivies |
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Élimination du résultat des entreprises associées et des co-entreprises | 4.4 | ||
Produits et charges sans incidence sur la trésorerie : |
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Amortissements et provisions | 4.31.1 | ||
Profits et pertes de juste valeur |
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Élimination des résultats de cession |
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Élimination des produits de dividendes |
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Autres produits et charges sans incidence trésorerie |
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Capacité d’autofinancement après coût de l’endettement financier net et impôt |
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Coût de l’endettement financier net |
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Charge d’impôt | 4.23 | ||
Capacité d’autofinancement avant coût de l’endettement financier net et impôt |
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Variation du BFR lié à l’activité | 4.31.2 | ( | |
Impôts verses |
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Flux de trésorerie d’exploitation générés par les activités abandonnées |
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Flux net de trésorerie généré par l’activité |
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Incidence des variations de périmètre |
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Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles | 4.31.3 | ( | ( |
Acquisition d’actifs financiers |
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Variation des prêts et avances consentis |
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Cession d’immobilisations corporelles et incorporelles | 4.19 | ||
Cession d’actifs financiers |
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Dividendes reçus |
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Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement des activités abandonnées |
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Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissements |
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Augmentation de capital |
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Émission d’emprunts | 4.31.4 | ||
Remboursement d’emprunts | 4.31.4 | ( | ( |
Intérêts financiers nets versés |
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Dividendes versés aux actionnaires du Groupe |
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Dividendes versés aux intérêts ne conférant pas le contrôle |
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Actions propres |
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Factor | 4.11.1.1 | ( | |
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement des activités abandonnées |
| ( | |
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement |
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Incidence de la variation des taux de change |
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Variation de la trésorerie |
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Trésorerie d’ouverture | 4.8 | ||
Trésorerie de clôture | 4.8 | ||
Trésorerie nette reclassée suite à l’application de la norme IFRS 5 |
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Variation de la trésorerie |
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En millions d’euros | Capital | Primes liées au capital | Actions propres | Réserves | Réserves de conversion | Résultat de l’exercice | Capitaux propres Groupe | Intérêts ne pas le contrôle | Total capitaux propres |
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Situation au 30 septembre 2022 | |||||||||
Affectation du résultat | ( | ||||||||
Dividendes versés | ( | ( | ( | ( | |||||
Actions propres | |||||||||
Résultat de l’exercice (part du Groupe) | |||||||||
Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres | ( | ( | ( | ||||||
Autres variations | ( | ( | ( | ( | |||||
Situation au 30 septembre 2023 | |||||||||
Affectation du résultat | ( | ||||||||
Dividendes versés | ( | ( | ( | ( | |||||
Actions propres | ( | ( | ( | ||||||
Résultat de l’exercice (part du Groupe) | |||||||||
Produits et charges comptabilisés directement en capitaux propres | ( | ( | ( | ( | ( | ||||
Autres variations | ( | ||||||||
Situation au 30 septembre 2024 | ( |
Derichebourg détient au sein d’une SCI immobilière une grande partie de l’immobilier d’exploitation de l’activité Recyclage.
Les états financiers sont présentés en millions d’euros sauf mention contraire. Les montants sont arrondis à la centaine de milliers d’euros la plus proche.
Toutes les sociétés clôturent leurs comptes au 30 septembre à l’exception des sociétés SARL Alsace Déchets Industriels Spéciaux, SA Cernay Environnement, Établissements David Dreyfus, SARL Perrin fers et métaux et Recuperaciones Colomer SL, entités mises en équivalence, et SCEA du Château Guiteronde, SCI des Grenadiers, SCI La Futaie, SCI Le Chamois, SCI Les Magnolias, SCI des Merisiers, SCI des Pommiers et Derichebourg Recycling Mexico, contrôlées par le Groupe, qui clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les états financiers des filiales contrôlées sont préparés sur la même période de référence que celle des états financiers de Derichebourg sur la base de méthodes comptables homogènes.
Le Groupe est présent sur trois marchés dans son activité Recyclage :
L’industrie automobile européenne produit peu, entre interrogations des consommateurs sur quel type de motorisation choisir, et prix des véhicules en augmentation, ce qui se traduit par une baisse des volumes des chutes de production dans la filière, et par de moindres entrées de VHU.
Enfin, le secteur de l’acier est confronté au défi de la décarbonation, en particulier les hauts-fourneaux, dont le processus de production est fortement émetteur de gaz à effet de serre. Les solutions techniques envisagées incluent souvent la réduction directe du minerai par hydrogène, couplée à un four électrique consommant une proportion variable de ferrailles. Cependant, aucun investissement à l’échelle industrielle n’est encore lancé, compte tenu de la détérioration de la conjoncture par rapport au moment où ces projets ont été envisagés, ainsi que de certains obstacles techniques qui ne sont pas levés (disponibilité en quantité suffisante de l’hydrogène vert) et d’une crainte d’un manque de ferrailles disponibles. Dans ce contexte, le four électrique classique, faiblement émetteur de gaz à effet de serre dans les pays où l’électricité est décarbonée, demeure une alternative avantageuse.
Dans cette conjoncture morose, le Groupe parvient à maintenir ses volumes, grâce à sa proximité avec ses clients, et à une réactivité aux évolutions des conditions de marché.
En 2023 et 2024, le Groupe a investi dans de nouvelles lignes de traitement, afin de préparer des matières premières recyclées avec le minimum d’impuretés, avoir le taux de valorisation le plus élevé possible et réduire ainsi les volumes envoyés en centre d’enfouissement.
Parmi ces investissements innovants figurent :
Ces lignes ont été mises en service entre la fin de l’exercice précédent et le premier semestre de cet exercice, ont connu un temps de mise au point et de montée en puissance, et sont devenues pleinement opérationnelles au cours du second semestre. L’amélioration de l’Ebitda de ces cinq nouvelles lignes entre le premier et le second semestre est de 5 M€. Elles placent le Groupe en très bonne position face aux évolutions de la demande.
La loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à l’économie circulaire (loi AGEC), publiée le 10 février 2020, reste au cœur de l’actualité politique française. Ce texte comporte des dispositions centrales pour l’industrie du recyclage, notamment une refonte de la gouvernance des filières à responsabilité élargie des producteurs (REP), ainsi que la création de nouvelles filières.
Plusieurs filières REP lancées en 2022 (articles de bricolage et jardin, articles de sport et loisir) et en 2023 (déchets du bâtiment) se mettent progressivement en place sur le plan opérationnel, avec un développement des tonnages collectés et recyclés.
La filière REP relative aux véhicules hors d’usage (dite VHU) s’est organisée en France au courant de l’année 2024. Elle prévoit la mise en place d’éco-organismes ou de systèmes individuels afin de responsabiliser les constructeurs automobiles et lutter contre la filière illégale. En 2024, l’État a agréé l’éco-organisme Recycler mon véhicule (qui regroupe des importateurs) et les systèmes individuels de Renault, Stellantis, Volkswagen, Nissan et Toyota. La contractualisation avec les entreprises de collecte et de recyclage sera la prochaine étape. Certains systèmes individuels souhaitent simplement organiser le recyclage des véhicules qu’ils ont mis sur le marché en s’appuyant sur le réseau d’entreprises de recyclage existantes, sans intervenir sur le plan opérationnel dans la chaîne de valeur. D’autres souhaitent demeurer propriétaires des matières après recyclage, ce que la Fédération professionnelle des entreprises du recyclage (FEDEREC) conteste, voire devenir acteurs de la filière de réemploi et de recyclage.
En parallèle, la Commission européenne a présenté en juillet 2023 un projet de règlement couvrant la conception des véhicules et la gestion de leur fin de vie. Les enjeux du texte sont notamment l’extension du périmètre à d’autres véhicules (camions, bus, autocars), le développement du contenu en matières recyclées des véhicules neufs et des obligations de démontage de certains composants avant l’étape de recyclage mécanique par broyage.
En 2025, plusieurs nouvelles filières REP découlant de textes européens vont être créées, sur des gisements de déchets déjà collectés et recyclés par le groupe Derichebourg, à savoir les déchets d’emballages industriels et commerciaux (DEIC) au 1er janvier 2025 et les batteries, à partir du 18 août 2025.
Une mission publique d’évaluation de la performance et de la gouvernance des filières REP a débouché sur la publication d’un rapport en juillet 2024. Des développements législatifs et/ou réglementaires sont attendus dans les mois et années à venir pour intégrer certaines préconisations.
Le Groupe détient une participation de 48,17 % dans Elior Group. Les deux groupes sont gérés de manière autonome, dans le cadre de l’accord de gouvernance entre Elior Group et Derichebourg SA à effet du 18 avril 2023.
Depuis l’arrivée de la nouvelle équipe de direction en avril 2023, diverses initiatives ont été prises, qui se sont traduites par une amélioration assez rapide des résultats d’Elior Group :
La note 4.4.1 fournit des informations chiffrées issues des données consolidées d’Elior Group au 30 septembre 2024.
Le 10 novembre 2023, le groupe Derichebourg a subi une cyberattaque qui n’a pas interrompu ses activités opérationnelles mais en a cependant perturbé le déroulement (jusqu’à janvier 2024). La remarquable réaction des équipes a permis de rétablir les systèmes, en les améliorant, et de limiter les conséquences de cet épisode, qui est désormais derrière le Groupe.
Il est apparu d'une part, des pertes de volumes d’achats et d’autre part, lorsque le retard administratif a été rattrapé, que les marges dégagées sur les mois de novembre 2023 et décembre 2023 étaient plus basses qu’habituellement. Il en résulte un impact financier estimé par le Groupe à 15 M€.
Néant.
En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur les normes internationales, les états financiers au 30 septembre 2024 du groupe Derichebourg sont établis conformément aux normes et interprétations publiées par l’International Accounting Standards Board (IASB) et adoptées par l’Union européenne.
Les méthodes comptables utilisées sont identiques à celles de l’exercice précédent.
Les états financiers consolidés du groupe Derichebourg pour l’exercice clos le 30 septembre 2024 sont disponibles sur demande au siège social de la Société situé 119, avenue du Général Michel Bizot à Paris (75012) ou sur le site Internet www.derichebourg.com.
Les principes comptables appliqués restent inchangés par rapport à ceux de l’exercice précédent, à l’exception de l’adoption des textes suivants, appliqués depuis le 1er octobre 2023 :
Ces normes, modifications ou interprétations n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers consolidés clos au 30 septembre 2024.
Pour l’exercice 2023-2024, le Groupe n’a décidé l’application anticipée d’aucune autre norme, interprétation ou modification.
Les normes, interprétations et modifications publiées d’application obligatoire après le 30 septembre 2024 et pouvant avoir un impact sur les comptes du Groupe sont les suivantes :
Le Groupe entre dans le champ d’application des nouvelles règles GloBE et de l’imposition minimum mondiale de 15 % (Pilier 2), adoptées par 140 pays membres du cadre inclusif OCDE/G20 le 20 décembre 2021, et transposées, via la directive (UE) 2022/2523 du Conseil du 14 décembre 2022, en droit français, par l’article 33 de la loi de finances pour 2024. Ces nouvelles règles sont entrées en vigueur le 1er janvier 2024, et d’application à compter du 30 septembre 2025 pour le Groupe. Ce dernier a conduit des travaux préparatoires sur la base des données de l’exercice 2023 consistant principalement au calcul d’un taux effectif d’imposition par pays. La charge d’imposition complémentaire estimée dans ce cadre est non significative.
Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des co-entreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence.
Au cas particulier de la participation de 48,17 % détenue dans Elior Group, Derichebourg considère qu'il ne détient pas le contrôle sur cette entité pour les raisons suivantes : un accord de gouvernance a été signé le 17 avril 2023, qui prévoit notamment que :
La préparation des états financiers consolidés du Groupe requiert le recours de la direction à des jugements et estimations susceptibles d’impacter certains éléments d’actif et de passif et les montants des produits et charges qui figurent dans ces états financiers et les notes qui les accompagnent. Le Groupe est amené à revoir ces estimations et appréciations de manière constante sur la base de l’expérience passée et des autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques. Le dénouement des opérations sous-jacentes à ces estimations et hypothèses pourrait résulter, en raison de l’incertitude attachée à ces dernières, en un ajustement significatif des montants comptabilisés au cours d’une période subséquente.
Dans le cadre de l’établissement des états financiers au 30 septembre 2024, il n’existe pas de situation particulière au titre de laquelle la direction ait eu à faire preuve d’un jugement spécifique.
Les estimations clés relatives à l’avenir et les autres principales sources d’incertitude à la date de clôture sont présentées ci-dessous :
Concernant la norme IFRS 16, le Groupe a retenu les principales hypothèses suivantes (cf. note 2.3.9 - Droits d’utilisation) :
Les intérêts ne conférant pas le contrôle sont présentés au bilan séparément des capitaux propres du Groupe.
Lorsque la part revenant aux intérêts ne conférant pas le contrôle dans les pertes d’une société du Groupe consolidée par intégration globale est supérieure à leur part dans les capitaux propres, l’excédent ainsi que les pertes ultérieures imputables aux intérêts ne conférant pas le contrôle sont déduits des intérêts majoritaires, sauf si les associés minoritaires ont une obligation expresse de combler ces pertes.
Dans la plupart des cas, la monnaie de fonctionnement des sociétés et établissements étrangers correspond à la monnaie locale. Les états financiers des sociétés étrangères qui sont présentés dans une monnaie différente de la monnaie d’établissement des comptes consolidés du Groupe sont convertis selon la méthode dite « du cours de clôture ». Leurs éléments de bilan sont convertis au cours de change en vigueur à la clôture de l’exercice et les éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de conversion en résultant sont enregistrés en écart de conversion dans les réserves consolidées. Les goodwill relatifs aux sociétés étrangères sont considérés comme faisant partie des actifs et passifs acquis et, à ce titre, sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.
Un prêt auprès d’une filiale à l’étranger dont le règlement n’est ni planifié ni probable dans un avenir prévisible constitue en substance une part d’investissement net du Groupe dans cette activité à l’étranger. Les écarts de conversion provenant d’un élément monétaire faisant partie d’un investissement net sont enregistrés directement en autres éléments du résultat global dans la rubrique réserve de conversion et comptabilisés en résultat lors de la sortie de l’investissement net.
Les opérations en monnaie étrangère sont converties en euros au cours de change en vigueur à la date d’opération. À la clôture de l’exercice, les comptes clients et fournisseurs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros au cours de change de clôture de l’exercice. Les pertes et gains de change en découlant sont reconnus dans le résultat de l’exercice.
Pour les activités Recyclage et Services aux collectivités, le chiffre d’affaires est constaté au moment du transfert de contrôle des produits fabriqués, c’est-à-dire généralement lors de l’expédition.
Il inclut, après élimination des opérations intra-Groupe, le chiffre d’affaires des sociétés intégrées globalement.
Conformément à la norme IAS 12, des impôts différés sont constatés sur les différences temporelles entre les valeurs comptables des éléments d’actif et passif et leurs valeurs fiscales. Selon la méthode du report variable, ils sont calculés sur la base du taux d’impôt attendu sur l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé. Les effets des modifications des taux d’imposition d’un exercice sur l’autre sont inscrits dans le résultat de l’exercice ou en capitaux propres selon le principe de symétrie au cours duquel la modification est constatée.
Les impôts différés relatifs à des éléments comptabilisés directement en capitaux propres sont également comptabilisés en capitaux propres.
Les impôts différés actifs résultant de différences temporelles, des déficits fiscaux et des crédits d’impôts reportables sont limités au montant estimé de l’impôt récupérable.
Celui-ci est apprécié à la clôture de l’exercice, en fonction des prévisions de résultat des entités fiscales concernées. Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés.
Le résultat par action non dilué (résultat de base par action) correspond au résultat net part du Groupe, rapporté au nombre moyen pondéré des actions en circulation au cours de l’exercice, diminué des titres d’autocontrôle.
Pour le calcul du résultat dilué par action, le nombre moyen d’actions en circulation est ajusté pour tenir compte de l’effet dilutif des instruments de capitaux propres émis par le Groupe et susceptibles d’accroître le nombre d’actions en circulation tels que les options de souscription et d’achat d’actions.
Les immobilisations incorporelles identifiables ou séparables contrôlées par le Groupe sont comptabilisées à l’actif du bilan. Elles comprennent principalement les logiciels informatiques et sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité, durée généralement comprise entre 12 mois et cinq ans selon leur importance. Les immobilisations incorporelles acquises figurent au bilan pour leur coût d’acquisition.
L’écart d’acquisition correspond à l’écart constaté, à la date d’entrée d’une société dans le périmètre de consolidation, entre le coût d’acquisition des titres de celle-ci et la part du Groupe dans la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs, passifs et passifs éventuels relatifs à la société acquise à la date de la prise de participation. Les coûts directs liés à l'acquisition des titres de participation consolidés sont comptabilisés en charge de la période pendant laquelle ils sont encourus.
Les écarts d’acquisition positifs sont présentés à l’actif du bilan dans le poste écarts d’acquisition. Les écarts d’acquisition négatifs sont comptabilisés directement en résultat l’année de l’acquisition, dans le poste « autres produits et charges opérationnels ».
Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis.
Les écarts d’acquisition, les immobilisations incorporelles et corporelles doivent faire l’objet de tests de perte de valeur dans certaines circonstances :
Les actifs soumis aux tests de perte de valeur sont regroupés au sein d’unités génératrices de trésorerie (UGT) correspondant à des ensembles homogènes d’actifs dont l’utilisation génère des flux de trésorerie identifiables. Lorsque la valeur recouvrable d’une UGT est inférieure à sa valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée en résultat opérationnel. La valeur recouvrable de l’UGT est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de vente et la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée en appliquant la méthode de l’actualisation des flux de trésorerie futurs, susceptibles de découler d’un actif ou d’une UGT. Ces flux de trésorerie futurs estimés sont établis sur une durée de cinq ans. Au-delà de cet horizon, les flux sont extrapolés par application d’un taux de croissance à l’infini. Les UGT définies par le Groupe correspondent aux activités suivantes :
Ces tests de perte de valeur sont réalisés annuellement au 30 septembre.
Les immobilisations corporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition ou de production, diminué du cumul des amortissements et des éventuelles comptabilisations de perte de valeur.
Les amortissements pratiqués sont déterminés généralement selon le mode linéaire sur la durée d’utilité du bien ; le mode d’amortissement accéléré peut néanmoins être utilisé lorsqu’il apparaît plus pertinent au regard des conditions d’utilisation des matériels concernés.
Les durées d’utilité généralement constatées sont les suivantes :
Constructions | 10 à 30 ans |
Matériel et installation techniques | 3 à 10 ans |
Matériel de transport | 4 à 5 ans |
Autres immobilisations corporelles | 4 à 10 ans |
Les frais d’entretien et de réparation sont comptabilisés en résultat, à l’exception de ceux engagés pour une augmentation de productivité ou la prolongation de la durée d’utilisation d’un bien.
Les subventions d’investissement sont présentées en produits différés. Elles sont ramenées en produits sur une base rationnelle sur la durée d’utilité de l’actif.
Les hypothèses et les estimations faites pour déterminer la valeur des droits d’utilisation des contrats de location et des dettes rattachées, portent en particulier sur la détermination des taux d’actualisation et des durées de location. La durée de location des contrats immobiliers correspond à la période non résiliable complétée le cas échéant des options de renouvellement dont l'exercice par le Groupe est jugé raisonnablement certain. L'hypothèse retenue pour la durée des baux commerciaux français de type 3/6/9 est de 9 ans. Cette durée d'utilisation correspond à la meilleure estimation de la durée d'utilisation du bail. Le taux d'actualisation utilisé pour calculer le droit d'utilisation et la dette de loyer est déterminé par durée résiduelle.
Les principaux contrats de location de biens mobiliers correspondent à des locations de véhicules de chantier, de bennes à ordures ménagères et de matériel de propreté. Le Groupe a recouru aux exemptions permises par la norme IFRS 16 et ainsi exclu le petit matériel de chantier, les places de parking et les locations de véhicules de courte durée du champ d'application.
Le droit d'usage de l'actif ainsi que sa dette sont actualisés pour prendre en compte les situations suivantes :
Le taux d'actualisation utilisé pour calculer le droit d'utilisation et la dette de loyer est déterminée par durée résiduelle :
Les participations du Groupe comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence sont initialement enregistrées au coût d’acquisition, comprenant le cas échéant le goodwill dégagé. Leur valeur comptable est, par la suite, augmentée et diminuée pour prendre en compte la part du Groupe dans les bénéfices ou les pertes, réalisés après la date d’acquisition. Lorsque les pertes sont supérieures à la valeur de l’investissement net du Groupe dans l’entreprise mise en équivalence, ces pertes ne sont pas reconnues, à moins que le Groupe n’ait contracté un engagement de recapitalisation ou effectué des paiements pour le compte de l’entreprise associée.
Lorsque la valeur recouvrable d’une participation est inférieure à sa valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée en résultat. La valeur recouvrable de la participation est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de vente et la valeur d’utilité.
Cette catégorie inclut les créances rattachées à des participations, les prêts et créances et les actifs disponibles à la vente (comprenant pour l’essentiel les titres de participations).
Conformément à la norme IFRS 9 « Instruments financiers », les titres de participation dans des sociétés non consolidées sont comptabilisés pour leur juste valeur.
En cas d’indication objective de dépréciation, une perte de valeur irréversible est constatée en résultat. La reprise de cette perte de valeur en résultat ne peut intervenir qu’au moment de la cession des titres de participation considérés.
Les prêts sont comptabilisés au coût amorti. Ils peuvent faire l’objet d’une comptabilisation de perte de valeur s’il existe une indication objective de perte de valeur. La perte de valeur correspondant à la différence entre la valeur nette comptable et la valeur recouvrable est comptabilisée en résultat. Elle est réversible si la valeur recouvrable est amenée à évoluer favorablement dans le futur.
Les stocks de matières premières et de marchandises sont comptabilisés selon la méthode du coût moyen pondéré. Les encours et produits finis de l’activité Recyclage sont valorisés à leur prix de revient, comprenant les coûts des matières ainsi que les coûts de main-d’œuvre et les autres frais directement rattachables à la production.
À chaque clôture, les stocks sont valorisés au plus bas du prix de revient et de valeur nette de réalisation.
Les créances clients et autres créances d’exploitation sont évaluées à leur valeur nominale, actualisée le cas échéant, sous déduction des pertes de valeur tenant compte des risques éventuels de non-recouvrement. Les provisions pour dépréciation sont déterminées au cas par cas.
Les créances douteuses font l’objet d’une provision pour dépréciation nominative.
La trésorerie comprend les dépôts à vue et les fonds de caisse, à l’exclusion des découverts bancaires qui figurent dans les passifs financiers. Les équivalents de trésorerie sont constitués de placements détenus dans le but de faire face aux engagements de trésorerie court terme. Les valeurs mobilières comprennent les placements de trésorerie, les parts d’OPCVM de trésorerie et de titres de créances négociables, qui sont mobilisables ou cessibles à tout moment. Ils sont valorisés à leur valeur de marché. La variation de juste valeur de ces actifs est comptabilisée en résultat.
Pour qu’elles soient considérées comme un équivalent de trésorerie, elles doivent être facilement convertibles et soumises à un risque négligeable de changement de valeur.
Les titres autodétenus par le Groupe sont comptabilisés en déduction des capitaux propres pour leur coût d’acquisition. Les éventuels profits ou pertes liés à l’achat, la vente, l’émission ou l’annulation de titres autodétenus sont comptabilisés directement en capitaux propres sans affecter le résultat.
Le Groupe applique IAS 19 révisée.
Les engagements résultant de régimes de retraites à prestations définies sont provisionnés au bilan tant pour le personnel en activité que pour le personnel retraité. Ils sont déterminés selon la méthode des unités de crédit projetées sur la base d’évaluations annuelles. Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements varient selon les conditions économiques du pays dans lequel le régime est en vigueur.
Pour les régimes à prestations définies financés dans le cadre d’une gestion externe (fonds de pension ou contrats d’assurance), l’excédent ou l’insuffisance de la juste valeur des actifs par rapport à la valeur actualisée des obligations est comptabilisé(e) comme actif ou passif au bilan. Toutefois les excédents d’actifs ne sont comptabilisés au bilan que dans la mesure où ils représentent un avantage économique futur pour le Groupe.
Le coût des services passés correspond aux avantages octroyés soit lorsque l’entreprise adopte un nouveau régime à prestations définies, soit lorsqu’elle modifie le niveau des prestations d’un régime existant. Lorsque les nouveaux droits à prestation sont acquis dès l’adoption du nouveau régime, le coût des services passés est immédiatement comptabilisé en résultat. À l’inverse, lorsque l’adoption d’un nouveau régime donne lieu à l’acquisition de droits postérieurement à sa date de mise en place, les coûts des services passés sont comptabilisés en charge, selon un mode linéaire, sur la durée moyenne restant à courir jusqu’à ce que les droits correspondants soient entièrement acquis.
Les charges comptabilisées au cours de l’exercice comprennent les droits supplémentaires acquis au titre de l’exercice supplémentaire de présence, la variation des droits existant en début d’exercice du fait de l’actualisation financière, le rendement attendu des actifs du régime, les coûts des services passés et l’effet de toute réduction ou liquidation. La part relative des droits supplémentaires est enregistrée en charges de personnel et le coût financier sur le passif net est enregistré en résultat financier.
Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant ne peuvent être fixés de manière précise. Elles sont évaluées sur la base de leur montant actualisé correspondant à la meilleure estimation de la consommation de ressources nécessaires à l’extinction de l’obligation.
Les provisions pour litiges liés à l’activité concernent, pour l’essentiel, des litiges avec le personnel. Elles sont évaluées au cas par cas dans les activités Recyclage et Services aux collectivités.
Les provisions pour restructuration intègrent le coût des plans et mesures engagés, dès lors que ces derniers ont fait l’objet d’une annonce avant la date de clôture de l’exercice.
Dans les activités Recyclage et Services aux collectivités, une gratification associée aux médailles du travail est octroyée aux salariés après un certain nombre d’années d’activité salariée. Les médailles du travail sont déterminées sur la base d’un calcul actualisé prenant en considération des hypothèses de probabilité de présence dans la Société, ainsi qu’un taux d’actualisation de 3,30 %.
Les gratifications sont octroyées selon le millésime d’exigibilité de la médaille :
| Transenvironnement | Hors Transenvironnement |
---|---|---|
Argent 20 ans : | 500 € | 500 € |
Vermeil 30 ans : | 500 € | 800 € |
Or 35 ans : | 500 € | 1 100 € |
Grand or 40 ans : | 500 € | 1 500 € |
Les provisions courantes correspondent aux provisions directement liées au cycle d’exploitation propre à chaque métier, quelle que soit leur échéance de retournement.
Les provisions pour autres risques courants sont principalement constituées de provisions pour pénalités de retard, de provisions pour licenciements individuels et autres risques rattachés à l’exploitation.
Les provisions non courantes correspondent aux provisions non directement liées au cycle d’exploitation et dont l’échéance est généralement supérieure à un an. Elles comprennent notamment des provisions pour litiges.
La part à moins d’un an des provisions non courantes est présentée au bilan dans les provisions courantes.
Les provisions pour risques liés à l’environnement sont constituées lorsqu’une disposition légale ou contractuelle rend obligatoire le réaménagement des sites d’exploitation, ou lorsqu’un risque pour l’environnement est reconnu imputable à la Société et chiffrable. Ces provisions sont évaluées par site à partir d’estimation des coûts de ces travaux.
De par la nature de son activité de recyclage de métaux, le groupe Derichebourg contribue à la préservation des ressources naturelles de la planète (minerai de fer, cuivre, bauxite, etc.). Le recyclage des métaux économise une quantité considérable d’énergie par rapport à la production primaire de ces métaux, jusqu’à 94,8 % pour l’aluminium et 16,5 % pour l’acier (source : Report on the economical benefit of recycling, Bureau international du recyclage). À ce titre, le Groupe contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, comme détaillé dans la section du chapitre 3 du présent document d’enregistrement universel.
Depuis plus de 10 ans, chaque filiale régionale est dotée d’un correspondant environnement (fonctionnellement rattaché au Directeur environnement), qui est en lien avec les autorités compétentes (DREAL, préfectures, agences de l’eau, mairies, voies navigables, associations, etc.) afin de :
De même, l’activité s’exerce sur des terrains ayant souvent un passé industriel, dont l’historique n’est pas toujours disponible. Le cas échéant, des études de sols sont menées en application des évolutions réglementaires.
Le Groupe n’a pas connaissance à cette date de risques révélés de pollution qui ne soient pas en train d’être solutionnés ou ne fassent pas l’objet d’une provision pour ce faire.
Ces activités, principalement de collecte de déchets ménagers, ont un faible impact environnemental.
Les dettes financières comprennent :
Lorsque les termes d’un contrat d’emprunt sont modifiés, et si les flux de trésorerie actualisés au taux d’intérêt effectif initial des nouveaux termes, incluant les honoraires versés et les frais de négociation, excèdent de plus de 10 % la valeur actualisée des flux prévus au contrat, les frais d’émission et honoraires de négociation sont comptabilisés en charges.
La part à moins d’un an des dettes financières est classée dans le poste Dettes financières courantes.
Pour couvrir son exposition aux risques de marché (taux, change et matières premières), le Groupe utilise des instruments dérivés.
Une couverture de juste valeur permet de couvrir l’exposition au risque de variation de juste valeur d’un actif, d’un passif ou d’engagements fermes non comptabilisés, attribuable à l’évolution de variables financières (taux d’intérêt, cours de change, cours d’action, cours des matières, etc.).
Une couverture de flux futurs de trésorerie permet de couvrir les variations de valeur des flux futurs de trésorerie attachés à des actifs ou passifs existants ou à une transaction prévue hautement probable.
Une couverture d’un investissement net en monnaie étrangère couvre le risque de change afférent à une participation nette dans une filiale étrangère consolidée.
Le Groupe utilise plusieurs types d’instruments de gestion du risque de taux pour optimiser ses frais financiers, couvrir le risque de change associé aux emprunts en devises et gérer la répartition de la dette entre dette à taux fixe et dette à taux variable.
Les contrats d’échange « swaps » de taux d’intérêt permettent au Groupe d’emprunter à long terme à taux variable et d’échanger le taux de la dette ainsi levée, dès l’origine ou pendant la durée de l’emprunt, contre un taux fixe ou variable. Le Groupe peut être amené à acheter des options sur taux d’intérêt, des caps (plafonds sur taux) ou des floors (planchers sur taux) dans le cadre de sa stratégie de couverture de la dette et des instruments financiers.
Les dérivés de taux et de change utilisés par le Groupe pour couvrir les variations de ses dettes libellées en devises étrangères sont qualifiés de couverture en IFRS 9 du fait que :
L’application de la comptabilité de couverture a les conséquences suivantes, le dérivé étant toujours évalué au bilan pour sa juste valeur :
Le Groupe utilise, dans le cadre de son activité négoce de métaux non ferreux, des contrats d’achats et de ventes à terme conclus sur la Bourse des métaux de Londres (LME) pour réduire son exposition au risque de fluctuation des cours des métaux non ferreux (cuivre, aluminium, nickel). Les variations de juste valeur des instruments dérivés (achats et ventes à terme de métaux sur le LME) sont comptabilisées au résultat.
La classification des actifs et passifs financiers a été revue pour répondre aux classifications IFRS 9. Les titres de participation et les autres actifs financiers courants sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur.
Les emprunts sont comptabilisés au coût amorti évalué par l'intermédiaire du taux d'intérêt effectif (TIE).
La juste valeur des créances clients et des dettes fournisseurs correspond à leur valeur au bilan, compte tenu de leurs échéances de paiement inférieures à un an pour l'essentiel.
Les résultats des activités non poursuivies sont inscrits sur une ligne distincte du compte de résultat.
Une activité abandonnée est :
Les « Autres produits et charges opérationnels » comprennent les éléments constitutifs du résultat qui, en raison de leur nature, de leur montant ou de leur fréquence, ne peuvent être considérés comme faisant partie des activités et du résultat opérationnel courant du Groupe. Il s’agit en particulier des dépréciations d’écarts d’acquisition. Il s’agit également, s’ils sont significatifs, des effets de certaines transactions inhabituelles telles que les coûts de restructuration, les charges liées à des litiges, ou tout autre produit ou charge non courants susceptibles d’affecter la comparabilité du résultat opérationnel courant d’un exercice à l’autre.
La société Perrin fers et métaux entre dans le périmètre de consolidation. La valeur de la participation dans cette entreprise associée ainsi que sa contribution aux capitaux propres du Groupe sont non significatives.
La société Polytensia a été créée le 28 mars 2024 pour gérer la collecte des déchets ménagers en région Bretagne.
En millions d’euros | 30-09-23 | Augmentations | Diminutions | Écart de change | Autres variations | 30-09-24 |
---|---|---|---|---|---|---|
Écart d’acquisition | 302,3 |
|
|
| (0,2) | 302,1 |
Concessions, brevets, licences | 42,6 | 0,5 | (0,1) | 0,1 |
| 43,1 |
Autres immobilisations incorporelles | 7,2 | 0,4 | (0,1) | (0,1) |
| 7,4 |
Avances et acomptes versés |
|
|
|
|
|
|
Total valeurs brutes | 352,1 | 0,9 | (0,2) |
| (0,2) | 352,6 |
Écart d’acquisition | (26,2) |
|
|
|
| (26,2) |
Concessions, brevets, licences | (41,3) | (0,5) | 0,1 |
|
| (41,7) |
Autres immobilisations incorporelles | (6,5) | (0,1) | 0,1 |
|
| (6,5) |
Total amortissements et dépréciations | (74,0) | (0,6) | 0,2 |
|
| (74,4) |
Total valeurs nettes | 278,1 | 0,3 |
|
| (0,2) | 278,2 |
Néant
Des tests de dépréciation sur les activités Recyclage et Services aux collectivités ont été mis en œuvre au 30 septembre 2024.
Il n’a pas été identifié d’indice de perte de valeur sur les unités génératrices de trésorerie au 30 septembre 2024.
Les informations relatives aux unités génératrices de trésorerie sur lesquelles des écarts d’acquisition significatifs ont été affectés dans le cadre des tests de valeur sont les suivantes :
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
UGT - Recyclage | 276 | 276 |
UGT - Services aux collectivités | 0 | 0 |
Total | 276 | 276 |
La méthode d’évaluation retenue pour déterminer la valeur recouvrable sur ces unités génératrices de trésorerie est la valeur d’utilité. Les données et hypothèses retenues pour les tests de dépréciation des immobilisations comprises dans les unités génératrices de trésorerie (UGT) sont les suivantes :
En millions d’euros | Taux d’actualisation 2023/2024 (1) | Taux de croissance à l’infini | Taux d’actualisation | Taux de croissance à l’infini | Méthode de valorisation |
---|---|---|---|---|---|
UGT - Recyclage | 9,50 % | 1,00 % | 9,50 % | 1,00 % | Flux de trésorerie actualisés et valeur terminale |
UGT - Services aux collectivités | 8,75 % | 1,00 % | 8,75 % | 1,00 % | Flux de trésorerie actualisés et valeur terminale |
|
La valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT), déterminées par secteurs d’activités, est calculée à partir de l’actualisation, aux taux mentionnés ci-dessus, des cash-flows d’exploitation prévisionnels. Ces cash-flows s’entendent après impôts (résultat opérationnel + amortissements – impôts – variation du besoin en fonds de roulement – investissements d’exploitation) et reposent sur un plan d’affaires à cinq ans.
Les hypothèses clés auxquelles les tests de dépréciation des activités Recyclage et Services aux collectivités sont sensibles sont :
Les valeurs d’entreprise ainsi calculées pour les UGT des deux secteurs sont supérieures à leurs valeurs nettes comptables.
En millions d'euros | Marge de manœuvre | + 0,5 % sur le taux d’actualisation | - 0,5 % sur le taux de croissance | - 5 % Ebitda année terminale |
Recyclage | 806 | (125) | (95) | (96) |
Services aux collectivités | 148 | (16) | (13) | (13) |
Ces tests de sensibilité n’entraînent pas la comptabilisation d’une perte de valeur des écarts d’acquisition.
En millions d’euros | 30-09-23 | Augmen- | Diminutions | Autres | Écart de change | 30-09-24 |
Terrains | 408,7 | 2,8 | (0,1) | 3,7 | (2,7) | 412,5 |
Constructions | 577,1 | 25,3 | (1,4) | 16,4 | (1,5) | 615,8 |
Inst. techn., matériels & outillages | 878,1 | 36,6 | (19,2) | 21,4 | (7,9) | 909,1 |
Autres immobilisations corporelles | 232,6 | 20,7 | (13,9) | 8,0 | (2,5) | 244,8 |
Immobilisations corporelles en cours | 101,0 | 30,6 |
| (81,9) | (1,5) | 48,1 |
Avances et acomptes versés | 3,5 | 0,7 | (2,2) | (1,5) |
| 0,4 |
Total valeurs brutes | 2 201,0 | 116,6 | (36,9) | (33,9) | (16,2) | 2 230,7 |
Terrains | (116,5) | (6,8) | 0,5 | (0,1) | 0,9 | (122,0) |
Constructions | (319,8) | (24,9) | 2,7 | 0,1 | 0,8 | (341,1) |
Inst. techn., matériels & outillages | (738,9) | (42,4) | 19,0 | (0,9) | 7,4 | (755,8) |
Autres immobilisations corporelles | (186,5) | (18,2) | 12,8 | 0,3 | 1,9 | (189,7) |
Avances et acomptes versés | (0,8) |
| 0,8 |
|
|
|
Total amortissements | (1 362,5) | (92,3) | 35,8 | (0,6) | 11,1 | (1 408,5) |
Total valeur nettes | 838,5 | 24,3 | (1,1) | (34,5) | (5,1) | 822,2 |
|
En millions d’euros | 30-09-23 | Augmen- | Diminutions | Autres | Écart de change | 30-09-24 |
Terrains, constructions et ensembles immobiliers | 98,2 | 5,6 | (1,1) |
| (0,1) | 102,6 |
Inst. techn., matériels et outillages | 299,1 | 42,5 | (26,2) | 30,4 | (0,9) | 344,8 |
Autres immobilisations corporelles | 98,6 | 17,8 | (14,8) | 1,1 |
| 102,8 |
Immobilisations corporelles en cours | 1,2 | 5,4 |
| 0,6 |
| 7,2 |
Total valeurs brutes | 497,1 | 71,3 | (42,1) | 32,1 | (1,0) | 557,4 |
Terrains, constructions et ensembles immobiliers | (34,2) | (9,4) | 0,9 |
| 0,1 | (42,6) |
Inst. techn., matériels et outillages | (126,4) | (41,7) | 23,7 | 1,6 | 0,2 | (142,6) |
Autres immobilisations corporelles | (62,0) | (15,1) | 14,6 | 0,3 |
| (62,2) |
Total amortissements | (222,6) | (66,2) | 39,2 | 1,9 | 0,3 | (247,4) |
Total valeurs nettes | 274,5 | 5,1 | (2,9) | 34,0 | (0,7) | 310,0 |
|
La charge de loyer des contrats de location de faible valeur, de courte durée ou de loyers variables, non comptabilisée au bilan s'élève à 11,2 M€.
En millions d’euros | 30-09-23 | Augmen- | Diminutions | Autres | 30-09-24 |
---|---|---|---|---|---|
Titres de participation | 15,9 |
|
| (0,1) | 15,8 |
Prêts, cautionnements et autres immobilisations financières | 5,3 | 3,3 | (0,2) | (1,1) | 7,3 |
Total valeurs brutes | 21,2 | 3,3 | (0,2) | (1,2) | 23,1 |
Perte de valeur sur titres de participation | (15,8) |
|
|
| (15,8) |
Perte de valeur sur prêts, cautionnements et autres immobilisations financières | (0,4) |
|
|
| (0,4) |
Total perte de valeur | (16,2) |
|
|
| (16,2) |
Total valeurs nettes | 5,0 | 3,3 | (0,2) | (1,2) | 6,9 |
En millions d’euros | 30-09-24 | Plus de 1 an | Plus de 5 ans |
Prêts, cautionnements et autres immobilisations financières | 6,9 | 4,8 | 2,1 |
Total valeurs nettes | 6,9 | 4,8 | 2,1 |
En millions d’euros | Pays | % détention | Valeurs brutes | Provisions | Valeurs nettes |
|
Titres de participation |
|
|
|
|
|
|
RECYCLAGE |
|
|
|
|
|
|
EKOR | Turquie | 100 % | 13,8 | (13,8) | 0,0 | En liquidation |
SERVICES AUX COLLECTIVITÉS |
|
|
|
|
|
|
SAUR DERICHEBOURG AQUA | France | 49 % | 1,9 | (1,9) |
|
|
Autres sociétés (moins de 0,1 million d’euros) | France |
| 0,1 | (0,1) | 0,0 |
|
Total |
|
| 15,8 | (15,8) | 0,0 |
|
En millions d’euros | Pays | % détention | Quote-part de résultat | Quote-part des capitaux propres | |
30-09-24 | 30-09-23 | ||||
ENTREPRISES ASSOCIÉES |
|
|
|
|
|
ALLO CASSE AUTO | France | 48 % | 0,1 | 1,9 | 1,8 |
ALSACE DÉCHETS INDUSTRIELS SPÉCIAUX | France | 35,18 % |
| 0,2 | 0,2 |
ETS BREUIL & FILS | France | 49 % |
| 0,2 | 0,2 |
CERNAY ENVIRONNEMENT | France | 33,95 % | 0,1 | 1,1 | 1,0 |
DAC | France | 50 % | 0,1 | 0,9 | 1,0 |
DREYFUS | France | 42,50 % | 0,5 | 6,3 | 6,2 |
ELIOR GROUP (1) | France | 48,17 % | (19,8) | 376,7 | 402,4 |
PERRIN FERS ET MÉTAUX | France | 30,30 % |
| 0,1 |
|
CO-ENTREPRISES |
|
|
|
|
|
RECUPERACIONES COLOMER | Espagne | 50 % | (0,1) | 1,1 | 1,2 |
ENVIE AFM SUD-OUEST | France | 50 % | 0,2 | 0,8 | 0,7 |
VALERCO | France | 50 % |
| 0,1 | 0,1 |
Total |
|
| (19,0) | 389,4 | 414,8 |
|
En millions d’euros |
| ELIOR GROUP | RECUPERACIONES COLOMER | ENVIE AFM SUD-OUEST | VALERCO |
Date de clôture des comptes | 30-09-24 | 30-09-24 | 30-09-24 | 30-09-24 | |
Pays | France | Espagne | France | France | |
Situation financière |
|
|
|
|
|
Actifs non courants |
| 2 615 | 1,2 | 1,8 | 0,3 |
Actifs courants |
| 1 193 | 2,4 | 5,0 | 0,2 |
Total actif |
| 3 808 | 3,6 | 6,8 | 0,5 |
Passifs non courants |
| 1 133 |
| 0,8 |
|
Passifs courants |
| 1 899 | 0,2 | 4,4 | 0,2 |
Total passif |
| 3 032 | 0,2 | 5,2 | 0,2 |
Actif net |
| 776 | 3,4 | 1,6 | 0,3 |
Compte de résultat |
|
|
|
|
|
Chiffre d’affaires |
| 6 053 | 2,0 | 8,7 | 0,7 |
Résultat net |
| (41) | (0,3) | 0,3 | 0,0 |
Tableau de flux de trésorerie |
|
|
|
|
|
Flux net de trésorerie généré par l’activité |
| 299 |
| 0,9 | 0,1 |
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissements |
| (125) | (0,1) | (0,1) | (0,1) |
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement |
| (44) |
| (0,2) |
|
Autres variations |
| 4 |
|
|
|
Trésorerie d’ouverture |
| (2) | 0,2 | 1,0 | 0,1 |
Trésorerie de clôture |
| 132 | 0,1 | 1,5 | 0,1 |
Variation de trésorerie |
| 134 | (0,1) | 0,6 | 0,0 |
En millions d’euros | 30-09-23 | Quote-part du résultat net | Dividendes | Variation de périmètre (1) | Écart de change | Autres variations | 30-09-24 |
Participation dans les entreprises associées | 414,8 | (19,0) | (0,6) | 1,2 | (3,4) | (3,7) | 389,4 |
|
En millions d’euros | Valeurs brutes au 30-09-23 | Provisions | Valeurs nettes au 30-09-24 |
Autres créances | 0,4 | (0,4) | 0,0 |
Total | 0,4 | (0,4) | 0,0 |
En millions d’euros | Valeur brute au 30-09-24 | Valeur brute au 30-09-23 |
Matières premières | 6,5 | 4,4 |
Autres approvisionnements | 21,9 | 21,9 |
Encours | 1,5 | 0,8 |
Produits intermédiaires et finis | 12,0 | 8,8 |
Stocks de marchandises | 134,8 | 123,6 |
Total | 176,7 | 159,5 |
En millions d’euros | Valeur nette au 30-09-23 | Variations | Variation de | Autres | Écart de change | Variation des | Valeur nette au 30-09-24 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Matières premières | 4,1 | 2,2 |
| 0,3 | (0,1) |
| 6,5 |
Autres approvisionnements | 21,9 | 0,2 |
| (0,3) | (0,1) |
| 21,7 |
Encours | 0,4 | 0,6 |
|
|
| (0,2) | 0,8 |
Produits intermédiaires et finis | 8,8 | 3,1 |
|
|
|
| 12,0 |
Stocks de marchandises | 123,1 | 11,6 |
|
| (0,3) | (0,1) | 134,3 |
Total | 158,3 | 17,7 |
|
| (0,5) | (0,3) | 175,3 |
|
En millions d’euros | 30-09-23 | Dotations | Reprises | 30-09-24 |
Dépréciation de stocks | (1,2) | (0,8) | 0,5 | (1,5) |
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Valeur brute | Dépréciation | Valeur nette | Valeur brute | Dépréciation | Valeur nette | |
Créances clients | 277,6 | (3,0) | 274,6 | 308,4 | (2,6) | 305,8 |
Créances d’impôt | 9,9 |
| 9,9 | 7,4 |
| 7,4 |
Avances et acomptes versés | 17,0 | (0,5) | 16,5 | 16,7 | (0,6) | 16,1 |
Créances sociales | 1,6 |
| 1,6 | 1,6 |
| 1,6 |
Créances fiscales | 38,9 | (0,1) | 38,8 | 55,6 | (0,1) | 55,5 |
Créances diverses | 7,3 | (3,2) | 4,1 | 24,3 | (3,1) | 21,2 |
Charges constatées d’avance | 8,2 |
| 8,2 | 11,3 |
| 11,3 |
Autres actifs courants | 73,0 | (3,8) | 69,2 | 109,5 | (3,8) | 105,7 |
Prêts, dépôts et cautionnements | 16,2 | (0,1) | 16,1 | 11,5 | (0,1) | 11,4 |
Actifs financiers courants | 16,2 | (0,1) | 16,1 | 11,5 | (0,1) | 11,4 |
Variation dépréciation clients
En millions d’euros | 30-09-23 | Dotations | Reprises | 30-09-24 |
Dépréciation clients | (2,6) | (0,7) | 0,2 | (3,0) |
Les disponibilités sont constituées de valeurs mobilières de placement, de soldes débiteurs de banque et de caisse.
En millions d’euros | Valeur brute au 30-09-24 | Valeur nette au 30-09-24 | Valeur nette au 30-09-23 |
---|---|---|---|
Valeurs mobilières de placement | 8,9 | 8,9 | 0,4 |
Disponibilités | 183,3 | 183,3 | 160,7 |
Total | 192,2 | 192,2 | 161,1 |
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
Trésorerie active | 192,2 | 161,1 |
Concours bancaires courants | 2,7 | 8,8 |
Trésorerie nette | 189,5 | 152,3 |
Le cash pooling mis en place par le Groupe principalement sur la France permet de centraliser quotidiennement tous les flux de trésorerie des filiales dans une optique de réduction des coûts de financement.
Le Groupe présente les positions de trésorerie en fonction du solde comptable de chaque compte bancaire, alors que ces comptes peuvent être globalisés avec d’autres comptes de solde éventuellement de sens différent dans le cadre d’échelles d’intérêts fusionnées, et d’autorisations de découvert globales accordées au Groupe.
Au 30 septembre 2024, le capital social se compose de 159 397 489 titres d’une valeur nominale de 0,25 €, soit un montant de 39 849 372,25 €.
Actionnaires | Actions | Droits de vote | ||
Nombre de titres | % du capital | Nombre | % | |
CFER* | 65 745 648 | 41,25 | 131 491 296 | 57,82 |
Financière DBG* | 65 894 | 0,04 | 65 894 | 0,03 |
Salariés | 1 694 607 | 1,06 | 1 694 607 | 0,68 |
Autodétention | 122 816 | 0,08 | 0 | 0 |
Public | 91 768 524 | 57,57 | 94 160 752 | 41,47 |
Total | 159 397 489 | 100,00 | 227 412 549 | 100,00 |
* Les sociétés CFER et Financière DBG sont contrôlées de manière ultime par la famille de M. Daniel Derichebourg. |
En millions d’euros | Au titre de | Au titre de | Au titre de |
---|---|---|---|
Dividendes nets en euros | 0.32 | ||
Distribution nette totale | 20,7 | 51,0 | |
|
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
Intérêts ne conférant pas le contrôle à l’ouverture | 2,4 | 5,0 |
Mouvements de périmètre de consolidation | (0,1) | (0,9) |
Part du résultat des sociétés consolidées revenant aux intérêts ne conférant pas le contrôle | 1,9 | 0,5 |
Quote-part des dividendes des sociétés consolidées | (0,8) | (2,2) |
Incidence des fluctuations de change sur les intérêts ne conférant pas le contrôle |
|
|
Autres variations | (0,1) |
|
Intérêts ne conférant pas le contrôle à la clôture | 3,3 | 2,4 |
En millions d’euros | 30-09-23 | Augmen- | Diminution | Autres | Écart de change | 30-09-24 |
Emprunts obligataires (1) | 294,8 | 0,3 |
|
|
| 295,1 |
Emprunts établissements de crédit (1) | 263,9 | 11,3 | (5,9) | (54,2) | (0,2) | 214,9 |
Dettes financières diverses | 0,5 | 0,6 |
|
| (0,5) | 0,6 |
Dettes liées aux contrats de location-financement | 166,6 | 88,4 |
| (59,4) | (0,3) | 195,3 |
Dettes liées aux contrats de location simple | 47,8 | 5,7 | (0,1) | (11,3) |
| 42,2 |
Dettes financières non courantes | 773,6 | 106,5 | (6,0) | (125,0) | (1.0) | 748,1 |
Emprunts établissements de crédit (1) | 71,5 | 21,0 | (81,4) | 54,2 | (0,1) | 65,3 |
Dette d'affacturage (1) | 12,5 | 3,8 |
|
|
| 16,3 |
Dettes financières diverses |
|
|
|
|
|
|
Dettes liées aux contrats de location-financement | 54,9 | 11,5 | (62,9) | 59,4 | (0,1) | 62,7 |
Dettes liées aux contrats de location simple | 12,4 | 1,9 | (14,8) | 11.3 |
| 10,8 |
Concours bancaires courants | 8,8 |
| (6,1) |
|
| 2,7 |
Dettes financières courantes | 160,2 | 38,2 | (165,2) | 124,9 | (0,3) | 157,8 |
Total dettes financières | 933,8 | 144,7 | (171,2) | 0,1 | (1,3) | 905,9 |
|
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-25 | 30-09-26 | 30-09-27 | 30-09-28 | 30-09-29 | 30-09-30 |
Emprunt obligataire « vert » | 300,0 |
|
|
| 300,0 |
|
|
Crédit syndiqué | 120,0 | 30,0 | 30,0 | 60,0 |
|
|
|
Prêt BEI | 91,0 | 13,0 | 13,0 | 13,0 | 13,0 | 13,0 | 26,0 |
Dettes de location | 311,0 | 73,5 | 61,7 | 51,5 | 41,5 | 32,2 | 50,6 |
Autres lignes moyen et long termes | 70,2 | 22,3 | 14,8 | 10,6 | 8,5 | 6,8 | 7,2 |
Dettes financières diverses | 0,6 |
|
|
|
|
| 0,6 |
Total dettes financières hors coût amorti, affacturage et concours bancaires courants | 892,8 | 138,8 | 119,5 | 135,1 | 363,0 | 52,0 | 84,4 |
Coût amorti de la dette | (5.9) |
|
|
|
|
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|
Dette d’affacturage | 16,3 |
|
|
|
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Concours bancaires courants | 2,7 |
|
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Total dettes financières | 905,9 |
|
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|
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Le détail des lignes moyen et long termes est présenté dans les notes 4.11.1.4 à 4.11.1.8 incluses. |
En millions d’euros | 30-09-24 | Euro | Dollar | Dollar | Autres |
Emprunts obligataires | 295,1 | 295,1 |
|
|
|
Emprunts établissements de crédit | 214,9 | 207,8 |
| 7,1 |
|
Dettes financières diverses | 0,6 | 0,6 |
|
|
|
Dettes liées aux contrats de location-financement | 195,3 | 191,2 | 4,1 |
|
|
Dettes liées aux contrats de location simple | 42,2 | 42,2 |
|
|
|
Dettes financières non courantes | 748,1 | 736,9 | 4,1 | 7,1 |
|
Emprunts établissements de crédit | 65,3 | 62,2 | 1,8 | 1,3 |
|
Dette d’affacturage | 16,3 | 16,3 |
|
|
|
Dettes financières diverses | 0,0 | 0,0 |
|
|
|
Dettes liées aux contrats de location-financement | 62,7 | 61,2 | 1,5 |
|
|
Dettes liées aux contrats de location simple | 10,8 | 10,8 |
|
|
|
Concours bancaires courants | 2,7 | 1,9 | 0,8 |
|
|
Dettes financières courantes | 157,8 | 152,4 | 4,1 | 1,3 |
|
Total dettes financières | 905,9 | 889,3 | 8,2 | 8,4 |
|
Dénomination | Devise | Montant nominal | Taux/index | Date d’échéance | Valeur comptable au 30-09-24 | Valeur comptable au 30-09-23 |
Crédit syndiqué (1) | EUR | 240,0 | Euribor 6M | 31/03/2027 | 120,0 | 150,0 |
Crédit revolving (1) | EUR | 100,0 | Euribor 6M | 31/03/2027 |
|
|
Prêt BEI | EUR | 130,0 | 1,127 % | 02/08/2031 | 91,0 | 104,0 |
Emprunt obligataire « vert » | EUR | 300,0 | 2,25 % | 15/07/2028 | 300,0 | 300,0 |
Emprunt Canada - 2020 - 2 | CAD | 4,9 | 3,89 % | 09/12/2027 | 1,6 | 2,2 |
Emprunt Espagne - 2022 - 1 | EUR | 3,0 | 0,95 % | 29/11/2028 | 1,8 | 2,2 |
Emprunt Espagne - 2022 - 2 | EUR | 3,5 | 1,08 % | 14/12/2026 | 1,6 | 2,3 |
Emprunt France - 2024 - 1 | EUR | 5,0 | 3,76 % | 31/05/2029 | 5,0 |
|
Emprunt France - 2023 - 1 | EUR | 5,0 | 3,78 % | 31/05/2028 | 3,7 | 4,7 |
Emprunt France - 2023 - 2 | EUR | 20,0 | Euribor 3M | 30/12/2029 | 16,4 | 19,3 |
Emprunt France - 2022 - 1 | EUR | 5,0 | 0,78 % | 31/05/2027 | 2,7 | 3,7 |
Emprunt France - 2022 - 3 | EUR | 4,7 | 0,73 % | 21/07/2026 | 1,9 | 2,9 |
Emprunt France - 2021 - 1 | EUR | 5,0 | 0,57 % | 31/05/2026 | 1,7 | 2,7 |
Emprunt France - 2020 - 1 | EUR | 10,0 | 1,45 % | 25/08/2032 | 6,3 | 7,1 |
Emprunt France - 2020 - 4 | EUR | 5,0 | 0,63 % | 29/08/2025 | 1,0 | 2,0 |
Emprunt France - 2019 - 1 | EUR | 20,0 | Euribor 3M | 02/09/2024 | 0,0 | 4,0 |
Emprunt France - 2019 - 2 | EUR | 3,3 | 1,419 % | 30/12/2029 | 1,8 | 2,1 |
Emprunt France - 2019 - 4 | EUR | 5,0 | 0,960 % | 31/05/2026 | 1,8 | 2,8 |
Emprunt France - 2018 - 2 | EUR | 5,5 | 1,650 % | 05/06/2030 | 2,8 | 3,2 |
Autres emprunts - Encours < 2,0 MEUR |
|
|
|
| 20,1 | 21,8 |
Dettes de location non courantes |
|
|
|
| 237,5 | 214,4 |
Dettes de location courantes |
|
|
|
| 73,5 | 67,3 |
Dettes financières diverses | EUR |
|
|
| 0,6 | 0,5 |
Coût amorti du crédit syndiqué | EUR |
|
|
| (1,0) | (1,5) |
Coût amorti de l'emprunt obligataire « vert » (2) | EUR |
|
|
| (4,9) | (5,2) |
Factors en syndication (3) | EUR | 318,0 |
| 31/12/2025 | 16,3 | 12,5 |
Lignes bilatérales confirmées et non confirmées | EUR | 136,4 |
|
| 2,7 | 8,8 |
Total dettes financières |
|
|
|
| 905,9 | 933,8 |
|
Le Groupe a conclu le 19 mars 2020, avec douze établissements bancaires, un contrat de crédit d’un montant de 340 millions d’euros dont 100 millions de crédit revolving et 240 millions d’euros de prêt amortissable. Le contrat a été conclu pour une durée de cinq ans. Le Groupe a utilisé la faculté de solliciter deux fois les banques, et a reçu leur accord, pour étendre la date de remboursement final au total de deux années, soit le 31 mars 2027.
Concernant le prêt amortissable, l’encours est de 120 M€ au 30 septembre 2024. Les échéances d’amortissement annuel sont de 30 M€ et 60 M€ à la fin de l’année 7.
Le crédit revolving de 100 M€ n’est pas tiré au 30 septembre 2024.
Il n’y a pas de sûreté garantissant le remboursement du crédit.
Les montants tirés sur cette ligne de crédit portent intérêt au taux Euribor augmenté d’une marge ajustée périodiquement sur la base du ratio des dettes financières nettes consolidées sur l’excédent brut d’exploitation consolidé.
Le contrat de crédits prévoit la possibilité pour les prêteurs, si une majorité le demande, d’exiger le remboursement anticipé de l’intégralité des sommes dues en cas de survenance de certains cas de défaut usuels, notamment si un événement affecte défavorablement et de manière significative l’activité ou la situation financière du groupe Derichebourg ou la capacité de Derichebourg à servir sa dette.
Un changement de contrôle ou un retrait de cote de l’action Derichebourg constitueraient un cas de remboursement anticipé obligatoire.
Par ailleurs, le contrat de crédits prévoit une obligation de remboursement anticipé partiel des sommes dues en cas d’augmentation de capital, en cas d’émission de titres donnant accès au capital ou de titres de créances (si la maturité de celles-ci est antérieure à celle du crédit syndiqué).
Le contrat de crédits comporte également des clauses restrictives pouvant théoriquement limiter la capacité des sociétés du Groupe (sauf accord des prêteurs) à, notamment :
Le contrat de crédits comporte par ailleurs des engagements prévoyant la souscription et le maintien de polices d’assurances conformes aux pratiques généralement admises dans le domaine d’activité des sociétés du groupe Derichebourg.
Le groupe Derichebourg a conclu à effet au 1er janvier 2015 un contrat d’affacturage à vocation sans recours d’un montant de financement maximal de 418 M€, qui concerne les entités françaises, belges, allemandes, espagnoles et italiennes des activités Recyclage et Services aux collectivités. Le montant maximal de financement a été réduit à 318 M€ suite à l’apport de la division Multiservices à Elior Group. L’échéance de ce contrat est le 31 décembre 2025. Il est en cours d’extension jusqu’au 31 décembre 2026.
Les créances éligibles correspondent à des livraisons effectuées ou des prestations de services rendues auprès de clients privés ou de clients publics français.
Lors de chaque cession de créances, les créances entrant dans l’enveloppe de l’agrément de l’assureur crédit (sous déduction des créances préalablement cédées sans recours et non encore payées) sont cédées sans recours. Les autres créances sont cédées avec recours. Les créances conservent leur statut (cédées avec ou sans recours) initial jusqu’à leur paiement.
Le factor est co-assuré avec le Groupe auprès de l’assureur crédit. Le versement des éventuelles indemnités d’assurance crédit lui est délégué.
Les intérêts sont précomptés lors de la cession de la créance sur la base d’un délai moyen de règlement conventionnel. Le risque de retard de paiement est transféré au factor.
Le taux de dilution (avoirs, remises) est faible.
Le montant des créances décomptabilisées au titre des contrats d’affacturage s’élève à 261,8 M€ au 30 septembre 2024.
Le Groupe décomptabilise 95 % des créances sans recours du fait de la quotité résiduelle non garantie de 5 %.
Le montant initial du prêt est de 130 M€. Il est adossé à un programme d’investissements du Groupe pour la période 2019-2022. Le capital restant dû au 30 septembre 2024 est de 91,0 M€.
Le contrat est d’une durée de 12 ans, avec deux ans de franchise de remboursement, il est ensuite remboursable en 10 annuités égales.
Le texte du contrat de la BEI est proche de celui du contrat de crédits syndiqués. Il comporte un engagement de maintenir la BEI pari passu avec les autres prêteurs du Groupe, et un engagement d’informer la BEI si un nouveau contrat de crédit comporte des clauses plus strictes, afin de lui permettre d’apprécier s’il est nécessaire de modifier le contrat.
Le 7 juin 2021, Derichebourg a lancé auprès d'investisseurs qualifiés la présentation d'une émission obligataire « verte » (green bond) de 300 M€, régie par le droit de l'État de New York. Lors de cette émission, les agences de notation S&P Global Rating et Fitch Ratings ont assigné la note BB à cette émission. Le 10 juin 2021, l'opération a été largement sursouscrite, permettant d'obtenir un coupon annuel de 2,25 %, pour une obligation d'une durée de 7 ans, remboursable in fine. Aucune sûreté spécifique n'a été consentie aux porteurs d'obligations lors de l'émission. Elles sont de même rang que les principales autres sources de financement à moyen ou long terme du Groupe (crédit syndiqué, prêt BEI, crédits bilatéraux). Les intérêts sont payables semestriellement le 15 janvier et le 15 juillet, à compter du 15 janvier 2022. Les obligations sont remboursables le 15 juillet 2028 et sont admises aux négociations sur le marché de la Bourse du Luxembourg.
Ces obligations ne sont pas remboursables par anticipation jusqu'au 15 juillet 2024, puis le sont ensuite au prix suivant :
En cas de changement de contrôle de l'émetteur, les porteurs ont l'option de demander le remboursement anticipé au prix de 101 %.
La documentation relative à cette émission comporte des engagements en matière d'endettement additionnel autorisé, de versement de dividendes et assimilés, d'investissements dans des entités non-contrôlées ou de garanties consenties à leur profit, de plafond de cessions d'actifs net de réinvestissements, de cas de défaut, qui sont individuellement moins contraignants que ceux figurant dans le contrat de crédits syndiqués du Groupe.
Cette émission a participé, avec la trésorerie du Groupe, au financement de l'acquisition d'Ecore.
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
Dettes financières | 905,9 | 933,8 |
Trésorerie active | (192,2) | (161,1) |
Total endettement net | 713,7 | 772,7 |
Le Groupe gère sa trésorerie en utilisant un outil de gestion des liquidités récurrentes. Cet outil tient compte de la maturité à la fois des investissements financiers et des actifs financiers (par exemple créances clients, autres actifs financiers) et des estimations de flux de trésorerie futurs liés aux activités opérationnelles.
Au 30 septembre 2024, les principales sources de financement du Groupe sont :
Le contrat de crédits syndiqué prévoit que le Groupe doit maintenir les ratios financiers suivants :
Au 30 septembre 2024 le ratio de levier est de 2,16 ;
Au 30 septembre 2024, le ratio de couverture est de 8,17.
Le Groupe respecte ses covenants financiers au 30 septembre 2024.
Compte tenu de la marge de liquidité existante au 30 septembre 2024, supérieure à 400 M€, et sur la base de ses prévisions d’activité et d’investissements, le Groupe estime qu’il dispose de lignes financières suffisantes pour lui permettre de faire face à ses échéances au cours des 12 prochains mois à compter du 30 septembre 2024.
Le Groupe utilise certains instruments financiers pour réduire les risques de taux d’intérêt, les risques de change résultant de son activité commerciale ainsi que le risque sur les cours des matières premières.
Afin de déterminer la juste valeur des instruments financiers, le Groupe utilise la hiérarchie de juste valeur suivante selon les méthodes de valorisation :
Au 30 septembre 2024, tous les actifs et les passifs financiers du Groupe évalués à leur juste valeur sont classés en niveau 2.
Au cours de l’exercice 2024, il n’y a pas eu de transfert entre le niveau 1 et le niveau 2 de la hiérarchie de juste valeur, ni de transfert vers ou depuis le niveau 3.
En millions d’euros | 30-09-24 | Ventilation par nature d'instruments | Instruments dérivés | |||
Juste valeur par résultat | Juste valeur par | Prêts et créances | Dettes au | |||
Titres de participation non consolidés | 0,0 |
|
| 0,0 |
|
|
Autres actifs financiers non courants | 6,9 |
|
| 6,9 |
|
|
Créances clients | 274,6 |
|
| 274,6 |
|
|
Autres actifs courants | 69,2 |
|
| 69,2 |
|
|
Instruments financiers dérivés | 0,6 |
|
|
|
| 0,6 |
Autres actifs financiers courants | 16,1 | 16,1 |
|
|
|
|
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 192,2 | 192,2 |
|
|
|
|
ACTIF | 559,6 | 208,3 |
| 350,7 |
| 0,6 |
Emprunts - part à plus d'un an | 748,1 |
|
|
| 748,1 |
|
Emprunts - part à moins d'un an | 157,8 |
|
|
| 157,8 |
|
Dettes fournisseurs | 376,5 |
|
| 376,5 |
|
|
Autres passifs courants | 128,0 |
|
| 128,0 |
|
|
Instruments financiers dérivés | 1,1 |
|
|
|
| 1,1 |
PASSIF | 1 411,5 |
|
| 504,5 | 905,9 | 1,1 |
En millions d’euros | 30-09-23 | Ventilation par nature d'instruments | Instruments dérivés | |||
Juste valeur par résultat | Juste valeur par | Prêts et créances | Dettes au | |||
Titres de participation non consolidés | 0,1 |
|
| 0,1 |
|
|
Autres actifs financiers non courants | 4,9 |
|
| 4,9 |
|
|
Créances clients | 305,8 |
|
| 305,8 |
|
|
Autres actifs courants | 105,7 |
|
| 105,7 |
|
|
Instruments financiers dérivés | 1,5 |
|
|
|
| 1,5 |
Autres actifs financiers courants | 11,4 | 11,4 |
|
|
|
|
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 161,1 | 161,1 |
|
|
|
|
ACTIF | 590,4 | 172,5 |
| 416,5 |
| 1,5 |
Emprunts - part à plus d'un an | 773,6 |
|
|
| 773,6 |
|
Emprunts - part à moins d'un an | 160,2 |
|
|
| 160,2 |
|
Dettes fournisseurs | 390,0 |
|
| 390,0 |
|
|
Autres passifs courants | 144.9 |
|
| 144,9 |
|
|
Instruments financiers dérivés | 2,2 |
|
|
|
| 2.2 |
PASSIF | 1 470,9 |
|
| 534,9 | 933,8 | 2,2 |
En millions d’euros |
| 30-09-24 | 30-09-23 | ||
Actif | Passif | Actif | Passif | ||
Dérivés sur risque de taux d’intérêt | Couverture de flux futurs |
| 1,1 | 1,5 |
|
Dérivés sur risque de change | Couverture de flux futurs | 0,6 |
|
| 2,2 |
Montant des dérivés au bilan consolidé | 0,6 | 1,1 | 1,5 | 2,2 |
En fonction de l’évolution attendue des taux d’intérêt et de la contrainte de couverture inscrite dans le contrat syndiqué, le Groupe détermine des objectifs de répartition entre endettement à taux fixe et endettement à taux variable. Au 30 septembre 2024, 18 % de la dette a été souscrite à taux variable.
Le Groupe utilise plusieurs types d’instruments de gestion du risque de taux pour optimiser ses charges financières et gérer la répartition de sa dette entre dette à taux variable et dette à taux fixe.
Une variation de 100 pb de l’indice Euribor aurait un impact de l’ordre de 3 M€ sur les charges financières du Groupe.
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 (1) | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Taux fixe | Taux variable | Total | Taux fixe | Taux variable | Total | |
Passifs financiers | 744,8 | 158,4 | 903,2 | 740,6 | 184,4 | 925,0 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie |
| 2,7 | 2,7 |
| 8,8 | 8,8 |
Total dette financière | 744,8 | 161,1 | 905.9 | 740,6 | 193,3 | 933,8 |
% | 82 % | 18 % | 100 % | 79 % | 21 % | 100 % |
|
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
À moins d’un an | De 1 à 5 ans | Au-delà | À moins d’un an | De 1 à 5 ans | Au-delà | |
Dettes financières non courantes |
| 663,6 | 84,5 |
| 685,3 | 88,3 |
Dettes financières courantes | 157,8 |
|
| 160,2 |
|
|
Passifs financiers | 157,8 | 663,6 | 84,5 | 160,2 | 685,3 | 88,3 |
Actifs financiers non courants (hors titres de participation) |
| (4,8) | (2,1) |
| (2,9) | (2,2) |
Actifs financiers courants | (16,1) |
|
| 11,4 |
|
|
Trésorerie active | (192,2) |
|
| 161,1 |
|
|
Actifs financiers | (208,3) | (4,8) | (2,1) | 172,5 | (2,9) | (2,2) |
Position nette avant gestion | (50,5) | 658,8 | 82,4 | (12,3) | 682,4 | 86,1 |
Instruments dérivés de taux |
| (170,0) | (11,2) | (120,0) |
|
|
Position nette après gestion | (50,5) | 488,8 | 71,2 | (132,3) | 682,4 | 86,1 |
En millions d’euros | Taux initial | À moins d’un an | De 1 à 2 ans | De 2 à 5 ans | À plus de 5 ans |
---|---|---|---|---|---|
Instruments dérivés taux variable -> taux fixe : |
|
|
|
|
|
Collar EUR | 2,19 % |
|
| 60,0 |
|
Swap EUR | 2,18 % |
|
| 60,0 |
|
Swap EUR | 2,20 % |
|
| 50,0 |
|
Swap CAD | 3,75 % |
|
|
| 3,4 |
Swap CAD | 3,14 % |
|
|
| 7,8 |
Total instruments dérivés de taux |
|
|
| 170,0 | 11,2 |
En euros | Monnaies étrangères | 2024 | 2023 | ||
---|---|---|---|---|---|
Clôture | Moyen | Clôture | Moyen | ||
Canada | CAD | 1,5133 | 1,4752 | 1,4227 | 1,4396 |
Chine | CNY | 7,8511 | 7,8110 | 7,7352 | 7,5304 |
États-Unis | USD | 1,1196 | 1,0842 | 1,0594 | 1,0677 |
Hongrie | HUF | 396,88 | 389,02 | 389,50 | 388,95 |
Mexique | MXN | 21,9842 | 19,1860 | 18,5030 | 19,4902 |
Roumanie | RON | 4,9753 | 4,9732 | 4,9735 | 4,9345 |
Suisse | CHF | 0,9439 | 0,9571 | 0,9669 | 0,9790 |
De façon générale, les revenus du Groupe sont générés dans la même monnaie que celle des coûts correspondants. En conséquence, l’exposition du Groupe au risque de change est faible et le montant des opérations commerciales réalisées dans une monnaie autre que la monnaie locale, essentiellement des exportations depuis la France libellées en dollars, est couvert généralement par des opérations de ventes à terme. L’évolution de l’euro par rapport au dollar américain affecte cependant la traduction en euros du chiffre d’affaires et du résultat d’exploitation de l’activité Recyclage.
Pour couvrir son exposition au risque de change, le Groupe utilise des contrats de change à terme.
En millions de devises | USD |
---|---|
Achats à terme | 1,7 |
Ventes à terme | 42,1 |
En millions de devises | Créances au 30-09-24 | Créances au 30-09-23 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Devise locale | Euro | % | Devise locale | Euro | % | |
CAD | 9,1 | 6,0 | 2 % | 7,1 | 5,0 | 1 % |
CHF | 0,5 | 0,6 | % | 0,4 | 0,4 | % |
CNY | 0 | 0 | % |
|
| % |
EUR | 295,2 | 295,2 | 83 % | 356,7 | 356,7 | 86 % |
HUF | 722,5 | 1,8 | 1 % | 1 341,5 | 3,4 | 1 % |
MXN | 282,2 | 12,8 | 4 % | 343,9 | 18,6 | 4 % |
RON | 20,5 | 4,1 | 1 % | 21,4 | 4,3 | 1 % |
USD | 37,1 | 33,1 | 9 % | 32,1 | 30,3 | 7 % |
Total |
| 353,7 | 100 % |
| 418,8 | 100 % |
En millions de devises | Dettes au 30-09-24 | Dettes au 30-09-23 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Devise locale | Euro | % | Devise locale | Euro | % | |
CAD | 4,5 | 3,0 | 1 % | 5,3 | 3,7 | 1 % |
CHF | 0,7 | 0,8 | % | 0,7 | 0,7 | % |
EUR | 492,1 | 492,1 | 95 % | 514,2 | 514,2 | 95 % |
HUF | 573,5 | 1,4 | % | 650,3 | 1,7 |
|
MXN | 202,8 | 9,2 | 2 % | 233,5 | 12,6 | 2 % |
RON | 7,8 | 1,6 | % | 5,0 | 1,0 |
|
USD | 9,1 | 8,1 | 2 % | 11,3 | 10,7 | 2 % |
Total |
| 516,2 | 100 % |
| 544,6 | 100 % |
Le tableau suivant présente la sensibilité du résultat avant impôt, avant et après gestion du risque, à une variation raisonnable du taux de change du dollar américain toutes autres variables étant constantes par ailleurs.
En millions d’euros |
| 30-09-24 | 30-09-23 | ||
---|---|---|---|---|---|
Avant gestion | Après gestion | Avant gestion | Après gestion | ||
CAD | + 5 % | (0,4) | (0,4) | (0,3) | (0,3) |
- 5 % | 0,5 | 0,5 | 0,4 | 0,4 | |
USD | + 5 % | (1,4) | 0,4 | (1,7) | 3,0 |
- 5 % | 1,5 | (0,4) | 1,8 | (3,3) | |
Total | + 5 % | (1,8) | (0,1) | (2,0) | 2,7 |
- 5 % | 2,0 | 0,1 | 2,2 | (2,9) |
Les opérations financières (emprunts, couvertures de change, taux, matières premières) sont réalisées avec des établissements de premier rang, dans un souci de répartition des risques.
Concernant le risque de contrepartie sur les créances clients, les clients des activités Recyclage et Services aux collectivités font systématiquement l’objet d’une demande d’agrément auprès d’un assureur crédit, tant pour les créances domestiques qu’export ou à l’étranger (quotité assurée de 95 % du montant hors taxes). Il peut néanmoins arriver que ces demandes d’agrément soient refusées par l’assureur crédit, pour des raisons résultant de son analyse de la solvabilité des clients. Le risque client fait l’objet d’une comparaison très régulière avec agréments de l’assureur crédit.
Il existe depuis plusieurs années une politique très stricte de suivi des encours client et de relance systématique des encours arrivés à échéance.
En millions d’euros | Encours total 30-09-24 | Non échu | < 1 mois | < 4 mois | > 4 mois |
---|---|---|---|---|---|
Recyclage | 273,9 | 171,6 | 80,9 | 15,1 | 6,3 |
Services aux collectivités | 26,7 | 16,4 | 6,5 | 1,9 | 1,9 |
Holding | 0,2 |
|
| 0,1 | 0,1 |
Total | 300,8 | 188,0 | 87,4 | 17,0 | 8,3 |
Malgré l’environnement perturbé, le Groupe n’a pas observé à ce stade de détérioration significative des délais de paiement et le coût du risque client est de 0,8 M€. Par ailleurs, le Groupe considère que les créances saines ne représentent pas de risque particulier hormis certaines créances âgées de plus de quatre mois.
Dans le cadre courant de ses activités, le Groupe prend peu d’engagements à terme (achat ou vente) de quantités de métaux ferreux ou non ferreux, et les contrats ne contiennent en général pas d’engagement ferme sur les prix au-delà d’un mois. En fonction de l’évolution des cours des métaux, il peut se produire que le Groupe doive acheter ou vendre des quantités de métaux pour honorer ces contrats à un prix moins favorable que celui connu lors de la conclusion des contrats. Toutefois, la pratique du Groupe est la conclusion de contrats de vente au fur et à mesure des achats. Deux sociétés spécialisées, l’une dans l’affinage d’aluminium (Refinal), l’autre dans la commercialisation de métaux non ferreux (Derichebourg Environnement), peuvent prendre des engagements à l’achat ou à la vente, en anticipant la contrepartie physique. En conséquence, elles ont recours dans cette hypothèse à des couvertures sur le LME (très ponctuellement, d’autres sociétés du Groupe peuvent y recourir).
De même, le Groupe peut être amené à vendre ses stocks de marchandises métalliques transformées à ses clients à un prix moins élevé que celui auquel il les a achetées, en cas de baisse des prix de marché pour ces marchandises entre le moment de l’achat et celui de la vente. La volatilité des prix des différents métaux peut ponctuellement créer des « effets prix », que le Groupe s’efforce de limiter par un niveau faible de stocks.
En millions d’euros | 30-09-23 | Dotations | Reprises utilisées | Reprises non utilisées | Autres variations | 30-09-24 |
---|---|---|---|---|---|---|
Provisions pour litiges prud’homaux | 2,0 | 1,4 | (0,3) | (0,5) | (0,1) | 2,5 |
Provisions pour autres litiges | 11,9 | 0,4 | (4,8) | (0,4) | 0,7 | 7,8 |
Provisions pour garantie | 0,6 |
| (0,1) |
| 2,3 | 2,9 |
Provisions pour médailles du travail | 2,2 | 0,4 | (0,1) | (0,3) | 0,3 | 2,5 |
Provisions environnementales | 14,7 | 0,6 | (0,5) |
|
| 14,8 |
Autres provisions non courantes | 0,3 |
|
|
| (0,3) | 0,0 |
Total | 31,8 | 2,8 | (5,8) | (1,2) | 2,9 | 30,4 |
En France, les salariés du Groupe bénéficient des régimes nationaux de retraite et d’une indemnité de fin de carrière versée par l’employeur selon les conventions collectives en vigueur au sein de chaque filiale.
Pour les autres pays, les régimes dépendent de la législation locale, de l’activité et des pratiques historiques de la filiale concernée.
Les projections de charges et les engagements retenus dans les comptes consolidés ont été déterminés sur la base des hypothèses actuarielles suivantes :
Hypothèses actuarielles | Zone euro 2023/2024 | Zone euro 2022/2023 |
---|---|---|
Taux d’actualisation | 3,30 % à 3,80 % | 1,00 % à 3,85 % |
Taux de progression des salaires attendu sur le long terme | 0 % à 2 % | 1 % à 2 % |
Mortalité | Tables par générations TGH/TGF 05 | Tables par générations TGH/TGF 05 |
Taux de rotation | Tables Insee adaptées au turn-over du Groupe | Tables Insee adaptées au turn-over du Groupe |
Âge départ à la retraite | Départ volontaire à 64 ans pour les non-cadres | Départ volontaire à 64 ans pour les non-cadres |
Départ volontaire à 64 ans pour les cadres | Départ volontaire à 64 ans pour les cadres |
Pour les activités Recyclage et Services aux collectivités en France, le taux d’actualisation retenu dans la présente évaluation est un taux de 3,30 %.
La norme IAS 19 fixe le taux d’actualisation comme étant égal au taux des obligations émises par les entreprises de première catégorie à une échéance égale à la maturité de l’engagement.
Dans la zone euro, le taux des obligations privées de première catégorie (AA) s’élève à 3,0566 % pour une duration de 7 à 10 ans, et 3,3103 % pour une duration supérieure à 10 ans, selon le référentiel IBOXX à la date d’évaluation.
Le taux d’actualisation effectivement retenu dans la présente évaluation est ainsi conforme à la norme IAS 19.
En millions d’euros | 30-09-23 | Dotations | Reprises | Reprises non utilisées | Autres | 30-09-24 |
---|---|---|---|---|---|---|
Engagement envers le personnel | 28,2 | 2,7 | (1,6) | (0,5) | 0,5 | 29,3 |
|
En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
Valeur actuarielle des engagements en début d’exercice | 28,2 | 43,2 | 44,1 |
Coût des services rendus au cours de l’exercice | 1,7 | 2,3 | 5,7 |
Charge d’intérêt | 1,0 | 1,2 | 0,3 |
(Gains)/pertes actuariels liés à l’expérience | (0,8) | (0,6) | (0,4) |
(Gains)/pertes actuariels liés à des changements d’hypothèse | 1,3 | (2,4) | (7,1) |
Versements des participants |
|
|
|
Prestations versées | (1,6) | (1,2) | (1,6) |
Coût des services passés | (0,6) | (2,4) |
|
Variation de périmètre |
| (11,9) | 3,1 |
Impact IFRS 5 |
|
| (0,9) |
Variations de change |
|
|
|
Valeur actuarielle des engagements en fin d’exercice | 29,3 | 28,2 | 43,2 |
Juste valeur des actifs financiers de couverture en début d’exercice |
|
|
|
Produits d’intérêt |
|
|
|
Rendement attendu des actifs autres que les intérêts financiers |
|
|
|
Coûts administratifs |
|
|
|
Cotisations employeurs | 1,6 | 1,2 | 1,6 |
Versements des participants |
|
|
|
Prestations versées | (1,6) | (1,2) | (1,6) |
Actifs distribués lors de liquidations |
|
|
|
Variations de périmètre |
|
|
|
Impact IFRS 5 |
|
|
|
Variations de change |
|
|
|
Juste valeur des actifs financiers de couverture en fin d’exercice | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Provisions renseignées au bilan |
|
|
|
Valeur actuarielle des engagements | 29,3 | 28,2 | 43,2 |
Juste valeur des actifs | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Valeur nette des obligations | 29,3 | 28,2 | 43,2 |
Composante de la charge annuelle |
|
|
|
Coût des services rendus | 1,7 | 2,3 | 5,7 |
Coût financier | 1,0 | 1,2 | 0,3 |
Coûts administratifs |
|
|
|
Gains/pertes sur liquidations |
|
|
|
Total | 2,7 | 3,5 | 6,0 |
En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
---|---|---|---|
État des produits et charges comptabilisés en autres éléments du résultat global |
|
|
|
Rendement attendu des actifs autres que les intérêts financiers | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Gains/(pertes) actuariels liés à l’expérience | 0,8 | 0,6 | 0,4 |
Gains/(pertes) actuariels liés à des changements d’hypothèse | (1,3) | 2,3 | 7,1 |
Total gain/(perte) reconnu en autres éléments du résultat global | (0,5) | 2,9 | 7,5 |
Provision au début de l’exercice | 28,2 | 43,2 | 44,1 |
Charge de l’exercice | 2,7 | 3,5 | 6,0 |
Impact de l’exercice en résultat global | 0,5 | (3,0) | (7,5) |
Prestations versées | (1,6) | (1,2) | (1,6) |
Autres | (0,6) | (14,3) | 3,1 |
Impact IFRS 5 |
|
| (0,9) |
Variations de change |
|
|
|
Provision à la clôture | 29,3 | 28,2 | 43,2 |
En millions d’euros | 30-09-23 | Dotations | Reprises utilisées | Reprises non utilisées | Autres | 30-09-24 |
---|---|---|---|---|---|---|
Provisions pour litiges |
| 0,2 | (0,9) | (0,3) | 1,8 | 0,7 |
Provisions pour garantie de passif | 3,0 | 0,1 |
|
| (3,0) | 0,1 |
Provisions pour restructuration | 0,2 |
| (0,1) | (0,1) |
| 0,0 |
Provisions pour impôts |
|
|
|
|
| 0,0 |
Provisions environnementales | 0,3 |
| (0,1) |
|
| 0,2 |
Provisions techniques d'assurances (1) | 8,2 | 0,7 |
|
| (8,2) | 0,7 |
Autres provisions | 2,6 | 3,5 | (0,8) |
| (1,7) | 3,6 |
Total | 14,3 | 4,5 | (1,9) | (0,4) | (11,1) | 5,4 |
|
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|
Dettes fournisseurs | 367,9 | 352,4 |
Dettes sur acquisitions d'immobilisations corporelles | 8,6 | 37,6 |
Fournisseurs | 376,5 | 390,0 |
Dettes d’impôt | 11,7 | 9,7 |
État et dettes sociales | 95,8 | 115,9 |
Avances et acomptes reçus sur commandes | 6,1 | 9,9 |
Dettes diverses | 3,3 | 1,8 |
Produits constatés d’avance | 22,8 | 17,3 |
Autres passifs courants | 128,0 | 144,9 |
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|
Dettes sur acquisitions d'immobilisations corporelles | 0,1 | 0,1 |
Dettes sur acquisitions de titres |
|
|
Produits constatés d’avance | 3,3 | 4,1 |
Autres passifs non courants | 3,4 | 4,2 |
Les secteurs opérationnels retenus correspondent aux deux grandes activités du Groupe :
Ces secteurs sont engagés dans la fourniture de services et produits et résultent de l’agrégation d’unités génératrices de trésorerie suivies chaque mois par la direction générale.
Par ailleurs, un certain nombre de coûts communs sont présentés dans le secteur Holding. Les secteurs opérationnels ainsi définis correspondent à la manière dont le principal dirigeant opérationnel suit les résultats. Enfin, les différences de structure de compte de résultat et de risques auxquels sont exposés les activités Recyclage et Services aux collectivités justifient leur présentation de manière séparée.
La société Derichebourg Environnement emploie les fonctions support du groupe Derichebourg. Elle était classée historiquement dans le secteur Holding. À compter de l’exercice 2024, la société Coframétal (centrale de vente de métaux non ferreux du Groupe) a été fusionnée dans Derichebourg Environnement, qui devient la principale entité commerciale de l’activité Recyclage. Dans ce contexte, la société Derichebourg Environnement a été reclassée dans le secteur Recyclage à compter du 1er octobre 2023, et les données de l’exercice précédent ont été retraitées de manière comparative.
Les impacts de ce retraitement sont présentés dans les notes ci-après.
En millions d’euros | 2024 | 2023 retraité | 2023 publié | Variation en % |
---|---|---|---|---|
Recyclage | 3 412,9 | 3 437,0 | 3 428,3 | (0,7 %) |
Services aux collectivités | 192,4 | 183,0 | 183,0 | 5,1 % |
Holding | 1,1 | 1,3 | 10,0 | (17,1 %) |
Total | 3 606,4 | 3 621,3 | 3 621,3 | (0,4 %) |
En millions de tonnes | 2024 | 2023 retraité (1) | 2023 publié | Variation en % |
---|---|---|---|---|
Ferrailles | 4 418,6 | 4 686,6 | 4 686,6 | (5,7 %) |
Métaux non ferreux | 695,1 | 695,7 | 770,4 | (0,1 %) |
Recyclage - Total volumes | 5 113,7 | 5 382,3 | 5 457,0 | (5,0 %) |
|
En millions d'euros | 2024 | 2023 retraité | 2023 publié | Variation en % |
---|---|---|---|---|
Ferrailles | 1 543,9 | 1 646,2 | 1 646,2 | (6,2 %) |
Métaux non ferreux | 1 699,9 | 1 605,1 | 1 605,1 | 5,9 % |
Prestations | 169,2 | 185,7 | 177,0 | (8,9 %) |
Recyclage - Total chiffre d'affaires | 3 412,9 | 3 437,0 | 3 428,3 | (0,7 %) |
En millions d'euros | 2024 | 2023 | Variation en % |
---|---|---|---|
Services aux collectivités | 192,4 | 183,0 | 5,1 % |
En millions d’euros | Recyclage | Services aux | Holding | Éliminations | Total au |
---|---|---|---|---|---|
2024 |
|
|
|
|
|
Chiffre d’affaires externe | 3 415,9 | 192,5 | 3,2 | (5,2) | 3 606,4 |
Chiffre d’affaires intersecteur | (3,0) | (0,1) | (2,1) | 5,2 | 0,0 |
Chiffres d’affaires | 3 412,9 | 192,4 | 1,1 | 0,0 | 3 606,4 |
Résultat opérationnel courant | 148,6 | 24,5 | 0,4 |
| 173,5 |
Résultat opérationnel | 146,1 | 28,3 | 1,6 |
| 176,0 |
Part du résultat net des mises en équivalence | 0,7 |
| (19,7) |
| (19,0) |
2023 retraité |
|
|
|
|
|
Chiffre d’affaires externe | 3 441,5 | 183,1 | 10,1 | (13,4) | 3 621,3 |
Chiffre d’affaires intersecteur | (4,5) | (0,1) | (8,8) | 13,4 | 0,0 |
Chiffres d’affaires | 3 437,0 | 183,0 | 1,3 | 0,0 | 3 621,3 |
Résultat opérationnel courant | 174,2 | 13,9 | (3,2) |
| 184,9 |
Résultat opérationnel | 186,9 | 10,0 | 47,7 |
| 244,7 |
Part du résultat net des mises en équivalence | 1,7 |
| (39,4) |
| (37,7) |
2023 publié |
|
|
|
|
|
Chiffre d’affaires externe | 3 435,8 | 183,1 | 42,3 | (39,9) | 3 621,3 |
Chiffre d’affaires intersecteur | (7,5) | (0,1) | (32,3) | 39,9 | 0,0 |
Chiffres d’affaires | 3 428,3 | 183,0 | 10,0 | 0,0 | 3 621,3 |
Résultat opérationnel courant | 184,9 | 13,9 | (13,8) |
| 184,9 |
Résultat opérationnel | 197,5 | 10,0 | 37,2 |
| 244,7 |
Part du résultat net des mises en équivalence | 1,7 |
| (39,4) |
| (37,7) |
En millions d’euros | Recyclage | Services aux | Holding | Éliminations | Total au |
---|---|---|---|---|---|
2024 |
|
|
|
|
|
Total bilan actif (courant et non courant) | 2 242,8 | 135,5 | 1 029,7 | (884,9) | 2 563,1 |
Actifs en cours de cession |
|
|
|
|
|
Total bilan passif (courant et non courant hors capitaux propres) des activités poursuivies | 1 405,0 | 105,4 | 863,8 | (844,9) | 1 529,3 |
Passifs liés à des actifs en cours de cession |
|
|
|
|
|
Total bilan passif (courant et non courant hors capitaux propres) | 1 405,0 | 105,4 | 863,8 | (844,9) | 1 529,3 |
Flux au 30 septembre 2024 |
|
|
|
|
|
Investissements corporels et incorporels | 100,2 | 16,6 | 0,7 |
| 117,5 |
Droits d'utilisation | 56,9 | 13,5 |
|
| 70,4 |
Amortissements corporels et incorporels | (85,6) | (5,2) | (1,1) |
| (91,9) |
Amortissements des droits d'utilisation | (56,0) | (10,1) | (0,1) |
| (66,2) |
Perte de Valeur | (1,0) |
|
|
| (1,0) |
2023 retraité |
|
|
|
|
|
Total bilan actif (courant et non courant) | 2 783,2 | 119,4 | 1 593,5 | (1 910,9) | 2 585,3 |
Actifs en cours de cession |
|
|
|
|
|
Total bilan passif (courant et non courant hors capitaux propres) des activités poursuivies | 1 988,4 | 108,2 | 1 406,8 | (1 910,9) | 1 592;5 |
Passifs liés à des actifs en cours de cession |
|
|
|
|
|
Total bilan passif (courant et non courant hors capitaux propres) | 1 988,4 | 108,2 | 1 406,8 | (1 910,9) | 1 592,5 |
Flux au 30 septembre 2023 retraité |
|
|
|
|
|
Investissements corporels et incorporels | 178,3 | 6,9 | 1,5 |
| 186,8 |
Droits d’utilisation | 89,1 | 9,0 | 0,2 |
| 98,3 |
Amortissements corporels et incorporels | (80,8) | (5,3) | (0,8) |
| (86,9) |
Amortissements des droits d’utilisation | (54,7) | (11,3) | (0,3) |
| (66,2) |
Perte de valeur | (0,3) |
|
|
| (0,3) |
2023 publié |
|
|
|
|
|
Total bilan actif (courant et non courant) | 2 754,3 | 119,4 | 1 401,3 | (1 689,7) | 2 585,3 |
Actifs en cours de cession |
|
|
|
|
|
Total bilan passif (courant et non courant hors capitaux propres) des activités poursuivies | 1 749,2 | 108,2 | 1 424,9 | (1 689,7) | 1 592,5 |
Passifs liés à des actifs en cours de cession |
|
|
|
|
|
Total bilan passif (courant et non courant hors capitaux propres) | 1 749,2 | 108,2 | 1 424,9 | (1 689,7) | 1 592,5 |
Flux au 30 septembre 2023 publié |
|
|
|
|
|
Investissements corporels et incorporels | 177,4 | 6,9 | 2,4 |
| 186,8 |
Droits d'utilisation | 89,1 | 9,0 | 0,2 |
| 98,3 |
Amortissements corporels et incorporels | (71,0) | (9,8) | (0,9) |
| (81,7) |
Amortissements des droits d'utilisation | (62,4) | (6,8) | (1,3) |
| (70,5) |
Perte de valeur | (0,3) |
|
|
| (0,3) |
En millions d’euros | Continent | France | Continent américain | Total au |
---|---|---|---|---|
2024 |
|
|
|
|
Chiffre d’affaires (origine des ventes) | 876,9 | 2 512,2 | 217,2 | 3 606,4 |
Investissements corporels et incorporels | 31,6 | 127,5 | 22,2 | 181,3 |
Amortissements corporels et incorporels | (23,6) | (112,6) | (9,5) | (145,7) |
Total immobilisations corporelles nettes | 237,6 | 769,3 | 73,8 | 1 080,7 |
2023 |
|
|
|
|
Chiffre d’affaires (origine des ventes) | 872,0 | 2 540,7 | 208,6 | 3 621,3 |
Investissements corporels et incorporels | 36,6 | 214,1 | 20,2 | 270,9 |
Amortissements corporels et incorporels | (21,9) | (110,7) | (8,6) | (141,2) |
Total immobilisations corporelles nettes | 228,5 | 758,4 | 67,4 | 1 053,9 |
En millions d’euros | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Dotations actif circulant | (1,5) | (0,8) |
Dotations provisions pour risques et charges | (4,5) | (12,2) |
Total | (6,0) | (13,0) |
En millions d’euros | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Produits de cession d’immobilisations corporelles | 1,9 | 4,9 |
Produits de cession d'immobilisations incorporelles |
|
|
Produits de sortie de dette de location | 3,2 | 2,5 |
Production immobilisée |
|
|
Reprises de provisions sur immobilisations corporelles | 2,7 | 1,4 |
Reprises de provisions sur actifs circulants | 0,8 | 1,5 |
Reprises de provisions pour risques et charges | 8,9 | 9,5 |
Transferts de charges exploitation | 3,8 | 1,7 |
Subventions d’exploitation et d’investissement | 1,4 | 1,2 |
Divers | 2,2 | 2,6 |
Total autres produits d’exploitation | 24,8 | 25,4 |
Valeur nette comptable des immobilisations cédées | (3,7) | (9,9) |
Pertes de change sur créances et dettes commerciales | (2,0) | (2,6) |
Pertes sur créances irrécouvrables et abandons de créances | (0,4) | (0,3) |
Redevances | (3,4) | (3,1) |
Rémunérations fixes allouées aux administrateurs | (0,4) | (0,2) |
Divers | (10,3) | (2,8) |
Total autres charges d’exploitation | (20,1) | (18,9) |
| 2024 | 2023 |
|
---|---|---|---|
Démantèlement et dépollution d’un ancien site à Strasbourg (France) | (2,5) | (35,4) | Charges liées à la cession des actifs en remèdes |
(3,0) | Frais de cession de la branche Multiservices à Elior Group | ||
(3,7) | Perte en cassation du litige Veolia | ||
Total autres charges opérationnelles | (2,5) | (42,2) |
|
Gain en appel du litige Veolia | 3,8 | 48,1 | Produits liés à la cession des actifs en remèdes |
Total autres produits opérationnels | 3,8 | 48,1 |
|
| 2024 | 2023 |
|
---|---|---|---|
Résultat de dilution de la participation dans Elior Group (1) | 1,2 | 53,7 | Résultat de cession Derichebourg Multiservices Holding |
0,2 | Autres | ||
Résultat sur cessions de participations consolidées | 1,2 | 53,9 |
|
|
Pour une meilleure appréciation du coût de la dette, les frais financiers nets sont calculés en rapprochant les frais financiers décaissés avec les produits financiers comptabilisés au titre des placements réalisés et en prenant en compte l’incidence des couvertures de taux.
Tous les éléments n’entrant pas dans cette définition font l’objet, si nécessaire, d’une ligne spécifique.
En millions d’euros | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Intérêts des emprunts, des découverts bancaires, de l’affacturage | (38,2) | (30,3) |
Intérêts des comptes courants |
|
|
Intérêts des dettes de location | (5,3) | (2,8) |
Dividendes |
|
|
Revenus des VMP et équivalents de trésorerie | 0,1 | 0,8 |
Autres charges et produits financiers | 3,0 | 2,8 |
Frais financiers nets | (40,4) | (29,6) |
Gains et pertes de change | (0,1) | (0,3) |
Charges d’intérêts sur retraites et pensions | (1,1) | (1,0) |
Juste valeur des instruments financiers | (1,5) | (1,5) |
Autres | (0,4) | 1,3 |
Gains et pertes de change et autres | (3,1) | (1,6) |
En millions d’euros | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Résultat des sociétés intégrées avant impôt | 132,5 | 213,5 |
Impôt courant | (29,9) | (44,8) |
Impôt différé | (6,9) | 0,8 |
Charge totale d’impôt | (36,8) | (44,0) |
Taux effectif d’imposition | (27,8 %) | (20,6 %) |
| 2024 | 2023 |
---|---|---|
Charge ou produit d’impôt théorique | (34,2) | (55,2) |
Effet des reports variables |
|
|
Reconnaissance/limitation des impôts différés | (13,2) | 2,4 |
Différences permanentes fiscales | 9,7 | (0,1) |
Différences permanentes liées aux retraitements de consolidation | 1,2 | 8,6 |
Différences de taux d’impôt sur sociétés étrangères | (0,3) | 0,3 |
Charge d’impôt effective | (36,8) | (44,0) |
La charge effective d’impôt du Groupe est déterminée sur la base du résultat des activités poursuivies avant impôts, retraité de la quote-part dans les résultats des entreprises associées.
Pour l’exercice 2024, la réconciliation de la charge effective d’impôt du Groupe a été effectuée sur la base d’un taux d’imposition de 25,83 %.
Le groupe Derichebourg a opté en France pour le régime d’intégration fiscale qui permet de compenser les résultats fiscaux des filiales françaises détenues directement ou indirectement à 95 %. Les sociétés consolidées concernées par ce régime ont signé une convention relative aux modalités d’application de l’intégration fiscale, en conformité avec les règles fixées par l’administration fiscale.
Le Groupe de sociétés intégrées fiscalement se compose des sociétés suivantes :
DERICHEBOURG SA | POLYSOTIS |
AFM RECYCLAGE | POLYTIANE |
BERNES ET BRUYÈRES SCI | POLYURBAINE |
BERTHELOT VILLENEUVE SCI | POLYNORMANDIE |
CFF BETA SCI | POLYVALOR |
CFF SIGMA SCI | POLY-VALYS |
DERICHEBOURG ENVIRONNEMENT | PSIMMO |
DERICHEBOURG EXPANSION | PURFER |
DERICHEBOURG IMMOBILIER SCI | REFINAL INDUSTRIES |
ÉCO-VHU SAS | REVIVAL |
ESKA | TRANSENVIRONNEMENT |
EXADIANE SCI | WESTEVER |
FRANORA SCI |
|
GDE CO 1 |
|
GDE CO 2 |
|
GUY DAUPHIN ENVIRONNEMENT |
|
IRON HORSE FRANCE |
|
IRON HORSE HOLDING |
|
LE BISON GOURMAND |
|
POLY-ENVIRONNEMENT |
|
POLYAMON |
|
POLYBUIS |
|
POLYCEJA |
|
POLYCEO |
|
POLY-NEA |
|
POLYREVA |
|
POLY-SENTI |
|
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|
Déficits activés | 7,3 | 10,9 |
Différences temporelles | 3,5 | 6,6 |
Retraitement provisions réglementées | (16,4) | (12,9) |
Avantages sociaux | 6,3 | 6,0 |
Locations | 3,2 | 3,3 |
Élimination de résultats internes | 1,6 | 1,5 |
Écarts d’évaluation | (21,8) | (21,7) |
Retraitements IFRS | (0,7) | (0,4) |
Autres natures | (1,6) | (3,5) |
Impôts différés nets | (18,6) | (10,3) |
Dont |
|
|
Impôts différés actifs | 19,1 | 23,2 |
Impôts différés passifs | 37,7 | 33,4 |
Impôts différés nets | (18,6) | (10,3) |
Le Groupe dispose par ailleurs de déficits reportables pour lesquels aucun impôt différé n’a été reconnu pour un montant de 163,8 M€ à l'étranger, et 6,7 M€ en France.
L'horizon de recouvrement des impôts différés actifs sur reports déficitaires est détaillé ci-dessous.
Recouvrement des actifs d'impôts différés par pays | 30-09-24 | Horizon |
---|---|---|
Allemagne - Recyclage | 0,6 | 2 ans |
Belgique - Recyclage | 2,3 | 3 ans |
France - Recyclage | 4,5 | 2 ans |
Total | 7,4 |
|
|
| 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
Résultat net revenant aux actionnaires de la Société (en millions d’euros) | (A) | 74,8 | 136,9 |
Résultat net d’impôt part du Groupe des activités abandonnées (en millions d’euros) | (B) |
| 5,6 |
Résultat net part du Groupe après neutralisation des activités abandonnées (en millions d’euros) | (C)=(A-B) | 74,8 | 131,3 |
Impact sur le résultat de la dilution | (D) |
|
|
Résultat après dilution | (E) | 74,8 | 131,3 |
Nombre d’actions ordinaires à la clôture de l’exercice |
| 159 397 489 | 159 397 489 |
Titres d’autocontrôle |
| 122 816 |
|
Nombre d’actions ordinaires à la clôture de l’exercice diminué des titres d’autocontrôle |
| 159 274 673 | 159 397 489 |
Nombre moyen pondéré des actions ordinaires au cours de l’exercice diminué des titres d’autocontrôle | (F) | 159 307 494 | 159 397 489 |
Nombre d’actions ordinaires à la clôture de l’exercice après dilution diminué des titres d’autocontrôle | (G) | 159 274 673 | 159 397 489 |
Résultat de base par action (hors activités abandonnées) (en euros) | (C)/(F) | 0,47 | 0,82 |
Résultat de base par action après dilution (en euros) | (E)/(G) | 0,47 | 0,82 |
Résultat par action après résultat des activités abandonnées (en euros) | (A)/(F) | 0,47 | 0,86 |
Résultat par action après résultat des activités abandonnées après dilution (en euros) | (A+D)/(G) | 0,47 | 0,86 |
Détail des engagements hors bilan
En millions d’euros | Cautions | Garanties | 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|---|---|
Loyer | 0,7 | 0,1 | 0,8 | 0,8 |
Institutions financières - Marchés | 9,7 | 12,4 | 22,1 | 51,9 |
Engagements environnementaux | 14,2 | 22,8 | 37,0 | 37,2 |
Travail temporaire (1) |
| 0,3 | 0,3 | 11,8 |
Engagements fiscaux | 0,1 | 0,5 | 0,6 | 0,6 |
Divers |
| 4,8 | 4,8 | 3,9 |
Total | 24,6 | 41,0 | 65,6 | 106,2 |
|
Dans le cas où le prix moyen de l’action Elior Group sur une période de 20 jours excéderait 5,65 €, ces derniers ont la possibilité d’obtenir un complément de prix, correspondant à 73 % de l’écart entre le prix moyen de référence et 5,65 €. Cet engagement est valable jusqu’au 30 juin 2025. Le montant maximal du complément de prix est de 34 M€. Compte tenu du cours de Bourse actuel d'Elior Group, et de la courte durée de cet engagement, la Société a considéré qu'il n'y aurait pas de décaissement à ce titre.
Cette affirmation se base sur un rapport d’expertise (qui avait conclu en sens opposé avant l’attestation évoquée ci-après) dont les conclusions reposent sur une attestation fournie par un ancien directeur général et ancien actionnaire de la société STRAP, en mauvais termes avec le groupe Derichebourg depuis son licenciement en 2003, devenu par la suite employé du propriétaire de la SCI en question. Revival, venant aux droits de STRAP, soutient qu’elle est totalement étrangère à cette pollution, qu’elle n’a jamais exploité les parcelles sur lesquelles ces déchets sont enfouis, que le type de déchets enfouis ne correspond pas à ceux générés par son activité, et que si son ancien directeur général (par ailleurs gendre de l’ancien propriétaire de STRAP à qui appartenaient à l’époque de la pollution les parcelles en question) a enfoui des déchets sur ce terrain appartenant à ses beaux-parents, cela relèverait d’une faute personnelle, séparable de son mandat de directeur général.
Par ailleurs, Revival dispose d’éléments prouvant que l’actuel propriétaire de la SCI était informé de l’état de pollution du terrain avant qu’il ne l’acquière, ne le loue à un concurrent de Derichebourg, auquel il a fait en justice, et en vain, les mêmes griefs que ceux qu’il fait aujourd’hui à Revival. Revival estime que ces demandes sont totalement infondées, procèdent d’une falsification des faits et se réserve toutes possibilités afin de préserver ses intérêts.
Le plaignant a été débouté de sa demande de consignation des fonds le 6 juillet 2021. Par décision rendue par la cour d’appel de Douai le 23 novembre 2023, la SCI a été déboutée au titre de la prescription de son action. Cette dernière s’est pourvue en cassation le 30 novembre 2023. L’arrêt est attendu à l’automne 2025.
Le Groupe est contrôlé par
En millions d’euros | 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|
DBG FINANCES |
| 0,0 |
Créances sur les parties liées |
| 0,0 |
DBG FINANCES |
|
|
SCI IDA I |
|
|
TBD FINANCES | (2,2) | 1,3 |
Dettes sur les parties liées | (2,2) | 1,3 |
TBD FINANCES | (3,4) | (3,1) |
Charges opérationnelles | (3,4) | (3,1) |
DBG FINANCES | (0,3) | (1,3) |
SCI IDA I |
|
|
Mme Ida Derichebourg | (0,1) | (0,1) |
Charges d’exploitation | (0,4) | (1,3) |
DBG FINANCES |
| 0,0 |
Chiffre d’affaires |
| 0,0 |
30-09-24 (en millions d’euros) | Créances clients | Dettes | Chiffre d’affaires | Achats | Charges |
---|---|---|---|---|---|
ELIOR GROUP | 1,4 | 1,9 | 5,0 |
| (6,5) |
RECUPERACIONES COLOMER SL |
| 0,1 |
| (0,5) |
|
EASO |
|
|
|
|
|
VALERCO |
| 0,1 | 0,1 |
| (0,7) |
Total | 1,4 | 2,1 | 5,1 | (0,5) | (7,2) |
| 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|
Recyclage | 3 995 | 3 890 |
Services aux collectivités | 1 564 | 1 851 |
Holding | 2 | 180 |
Total effectifs* | 5 561 | 5 921 |
* Effectifs en nombre de salariés à la clôture. |
(en millions d’euros) | 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|
Rémunération du personnel | 216,8 | 224,2 |
Charges sociales | 78,6 | 78,5 |
Participation des salariés aux fruits de l’expansion | 6,1 | 13,7 |
Autres charges de personnel | 2,8 | 2,1 |
Total | 304,3 | 318,4 |
Le montant total des rémunérations de toute nature versées par la Société, les sociétés contrôlées et les sociétés contrôlantes aux membres des organes d’administration de la Société est de 2,0 M€ au 30 septembre 2024. Ce montant s’élevait à 2,5 M€ au 30 septembre 2023.
Les membres des organes d’administration ne bénéficient pas d’avantages futurs.
En millions d'euros | Note | 30-09-24 |
---|---|---|
Amortissements des immobilisations incorporelles | 4.1 | 0,6 |
Amortissements des immobilisations corporelles (1) | 4.2.1 | 89,6 |
Amortissements des droits d'utilisation | 4.2.2 | 66,2 |
Pertes de valeur des actifs financiers | 4.3.1 | 0 |
Provisions non courantes | 4.13.1 | (4,2) |
Provisions pour engagements envers le personnel | 4.13.2 | 0,5 |
Provisions courantes | 4.14 | 2,2 |
Amortissements et provisions |
| 154,9 |
|
En millions d'euros | Note | 30-09-23 | Variation du BFR lié à l'activité | Acquisitions | Cessions | Écart de change | Autres variations | 30-09-24 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Stocks et encours | 4.6.2 | 158,3 | 17,4 |
|
| (0,5) |
| 175,3 |
Créances clients | 4.7 | 305,8 | (29,5) |
|
| (1,7) |
| 274,6 |
Dettes fournisseurs | 4.15 | 352,4 | 16,1 |
|
| (0,6) |
| 367,9 |
Autres actifs courants | 4.7 | 105,7 | (15,8) |
| (18,3) | (2,3) |
| 69,2 |
Autres passifs courants | 4.15 | 182,5 | (13,9) | (29,0) |
| (3,0) |
| 136,6 |
BFR courant |
| 34,9 | (30,1) | 29,0 | (18,3) | (0,8) |
| 14,5 |
Autres actifs non courants | 4.5 |
|
|
|
|
|
|
|
Autres passifs non courants | 4.16 | 4,2 | (0,2) |
|
| (0,1) | (0,5) | 3,4 |
BFR non courant |
| (4,2) | 0,2 |
|
| 0,1 | 0,5 | (3,4) |
BFR hors impôt |
| 30,7 | (29,9) | 29,0 | (18,3) | (0,7) | 0,5 | 11,3 |
En millions d'euros | Note | 30-09-24 |
---|---|---|
Acquisitions d'immobilisations incorporelles | 4.1 | (0,9) |
Acquisitions d'immobilisations corporelles | 4.2.1 | (116,6) |
Variation des dettes sur acquisitions d'immobilisations | 4.31.2 | (29,0) |
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles |
| (146,5) |
En millions d'euros | Note 4.11.1.1 | 30-09-24 | Émissions d'emprunt | Rembourse- | Sortie de contrats | Intérêts | Factor | Trésorerie | Non- cash |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Emprunts obligataires |
| 0,4 | 0,4 |
|
|
|
|
|
|
Emprunts établissements de crédit non courants |
| 11,3 | 11,3 |
|
|
|
|
|
|
Emprunts établissements de crédit courants |
| 21,1 | 3,1 |
|
| 18,0 |
|
|
|
Dette d'affacturage |
| 3,8 |
|
|
|
| 3,8 |
|
|
Dettes de location-financement (1) |
| 99,9 |
|
|
|
|
|
| 99,9 |
Dettes de location simple (1) |
| 7,6 |
|
|
|
|
|
| 7,6 |
Dettes financières diverses non courantes |
| 0,6 | 0,6 |
|
|
|
|
|
|
Dettes financières diverses courantes |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmentation des dettes financières |
| 144,7 | 15,5 |
|
| 18,0 | 3,8 |
| 107,5 |
Emprunts établissements de crédit non courants |
| (5,9) |
| (5,9) |
|
|
|
|
|
Emprunts établissements de crédit courants |
| (81,4) |
| (63,4) |
| (18,0) |
|
|
|
Dettes de location-financement |
| (62,9) |
| (61,3) | (1,6) |
|
|
|
|
Dettes de location simple |
| (14,8) |
| (13,2) | (1,6) |
|
|
|
|
Dettes financières diverses non courantes |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dettes financières diverses courantes |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Concours bancaires courants |
| (6,1) |
|
|
|
|
| (6,1) |
|
Diminution des dettes financières |
| (171,2) |
| (143,8) | (3,2) | (18,0) |
| (6,1) |
|
|
Raison sociale | % Intérêt | Méthode de consolidation |
---|---|---|
Allemagne |
|
|
DBG HOLDING GmbH | 100,00 % | IG |
France |
|
|
CFF BETA SCI | 100,00 % | IG |
CFF SIGMA SCI | 100,00 % | IG |
DERICHEBOURG | 100,00 % | MÈRE |
DERICHEBOURG EXPANSION | 100,00 % | IG |
ELIOR GROUP | 48,17 % | MEE |
LE BISON GOURMAND | 100,00 % | IG |
PSIMMO SNC | 100,00 % | IG |
SCEA DU CHÂTEAU GUITERONDE | 100,00 % | IG |
SCI DE LA FUTAIE | 99,96 % | IG |
WESTEVER | 100,00 % | IG |
Luxembourg |
|
|
DERICHEBOURG RÉ | 100,00 % | IG |
Raison sociale | % Intérêt | Méthode de consolidation |
---|---|---|
Allemagne |
|
|
DERICHEBOURG UMWELT GmbH | 100,00 % | IG |
Belgique |
|
|
DERICHEBOURG BELGIUM | 100,00 % | IG |
ECORE BELGIUM | 100,00 % | IG |
Canada |
|
|
DERICHEBOURG CANADA ENVIRONNEMENT Inc. | 100,00 % | IG |
DERICHEBOURG CANADA Inc. | 100,00 % | IG |
Espagne |
|
|
DERICHEBOURG ESPAÑA | 100,00 % | IG |
RECUPERACIONES COLOMER SL | 50,00 % | MEE |
États-Unis |
|
|
DERICHEBOURG RECYCLING USA | 100,00 % | IG |
France |
|
|
AFM RECYCLAGE | 99,96 % | IG |
ALLO CASSE AUTO | 48,00 % | MEE |
ALSACE DÉCHETS INDUSTRIELS SPÉCIAUX | 57,19 % | MEE |
BARTIN RECYCLING | 100,00 % | IG |
BERNES ET BRUYÈRES SCI | 100,00 % | IG |
BERTHELOT VILLENEUVE SCI | 100,00 % | IG |
CERNAY ENVIRONNEMENT | 33,95 % | MEE |
DAC | 50,00 % | MEE |
DÉCHETINVEST | 55,00 % | IG |
DERICHEBOURG ENVIRONNEMENT | 100,00 % | IG |
DERICHEBOURG IMMOBILIER SCI | 100,00 % | IG |
DERICHEBOURG OCÉAN INDIEN | 55,00 % | IG |
DERICHEBOURG PROPRETÉ OCÉAN INDIEN | 55,00 % | IG |
ÉTABLISSEMENTS DAVID DREYFUS | 42,50 % | MEE |
ÉCO-VHU | 99,97 % | IG |
ENVIE AFM SUD-OUEST | 49,98 % | MEE |
ESKA | 100,00 % | IG |
ÉTABLISSEMENTS BREUIL & FILS | 49,00 % | MEE |
EXADIANE SCI | 100,00 % | IG |
FRANORA SCI | 100,00 % | IG |
FRICOM RECYCLING | 50,00 % | IG |
GUY DAUPHIN ENVIRONNEMENT | 100,00 % | IG |
GDE CO 1 | 100,00 % | IG |
GDE CO 2 | 100,00 % | IG |
IRON HORSE FRANCE | 100,00 % | IG |
IRON HORSE HOLDING | 100,00 % | IG |
LA PETITE MOUÉE | 100,00 % | IG |
PERRIN FERS ET MÉTAUX | 30,30 % | IG |
POLYAMON | 100,00 % | IG |
POLYBUIS | 100,00 % | IG |
POLYCEJA | 100,00 % | IG |
POLYCEO | 100,00 % | IG |
POLY-ENVIRONNEMENT | 100,00 % | IG |
POLY-NEA | 100,00 % | IG |
POLYNED | 100,00 % | IG |
POLYREVA | 100,00 % | IG |
POLY-SENTI | 100,00 % | IG |
POLYSOTIS | 100,00 % | IG |
POLYTENSIA | 100,00 % | IG |
POLYTIANE | 100,00 % | IG |
POLYURBAINE | 100,00 % | IG |
POLYNORMANDIE | 100,00 % | IG |
POLY-VALYS | 100,00 % | IG |
POLYVALOR | 100,00 % | IG |
PURFER | 100,00 % | IG |
REFINAL INDUSTRIES | 100,00 % | IG |
REVIVAL | 100,00 % | IG |
SCI ANGELA | 100,00 % | IG |
SCI DES CHÊNES | 100,00 % | IG |
SCI DES GRENADIERS | 100,00 % | IG |
SCI DES MERISIERS | 100,00 % | IG |
SCI DES PEUPLIERS | 100,00 % | IG |
SCI DES POMMIERS | 100,00 % | IG |
SCI DES TILLEULS | 100,00 % | IG |
SCI LE CHAMOIS | 100,00 % | IG |
SCI LES MAGNOLIAS | 100,00 % | IG |
TRANSENVIRONNEMENT | 100,00 % | IG |
VALERCO | 50,00 % | MEE |
VOGIM SCI | 80,00 % | IG |
Hongrie |
|
|
ERECO ZRT | 100,00 % | IG |
IRON HORSE HUNGARY | 100,00 % | IG |
KER-HU KFT | 100,00 % | IG |
Italie |
|
|
CENTRO RECUPERI E SERVIZI | 100,00 % | IG |
ECOREC | 100,00 % | IG |
Luxembourg |
|
|
ECORE LUXEMBOURG | 100,00 % | IG |
ECORE TRANSPORT LUXEMBOURG | 100,00 % | IG |
GROUPE ECORE HOLDING | 100,00 % | IG |
LA PETITE VOEVRE | 100,00 % | IG |
Mexique |
|
|
DERICHEBOURG RECYCLING MEXICO | 100,00 % | IG |
Pays-Bas |
|
|
ECORE BV | 100,00 % | IG |
IRON HORSE BV | 100,00 % | IG |
Portugal |
|
|
DERICHEBOURG RECICLAGENS INDUSTRIAIS SA | 100,00 % | IG |
Roumanie |
|
|
IRON HORSE ROMANIA | 100,00 % | IG |
ROMRECYCLING | 100,00 % | IG |
Suisse |
|
|
LOCA | 100,00 % | IG |
En milliers d’euros | EY | Denjean & Associés Audit | BM&A | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Montant | % | Montant | % | Montant | % | |||||||
2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Audit |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels & consolidés |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| 105 | 107 | 15 % | 13 % | 105 | 107 | 39 % | 41 % | 105 | 107 | 33 % | 51 % |
| 553 | 611 | 78 % | 77 % | 162 | 139 | 61 % | 54 % | 160 | 101 | 51 % | 49 % |
Services autres que la certification des comptes |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| 53 | 72 | 7 % | 9 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
| 1 | 3 | 0 % | 1 % |
| 13 |
| 5 % | 49 |
| 15 % |
|
Sous-total | 711 | 793 | 100 % | 100 % | 267 | 259 | 100 % | 100 % | 313 | 208 | 100 % | 100 % |
Services autres que la certification des comptes rendus par les réseaux aux filiales intégrées globalement |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| 25 |
|
|
|
Sous-total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total | 711 | 793 | 100 % | 100 % | 267 | 259 | 100 % | 100 % | 338 | 208 | 100 % | 100 % |
Par ailleurs, les comptes de certaines filiales du Groupe sont contrôlés par des auditeurs n’appartenant pas au réseau des trois contrôleurs légaux ci-dessus, auxquels ils rapportent le cas échéant. Le montant des honoraires pris en charge au titre des prestations de ces auditeurs s’élève à 315 k€ pour l’exercice 2024 et 301 k€ pour l’exercice 2023.
À l’Assemblée Générale de la société Derichebourg,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Derichebourg relatifs à l’exercice clos le 30 septembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er octobre 2023 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Risque identifié | Notre réponse |
---|---|
Au 30 septembre 2024, les écarts d’acquisition du groupe s’élèvent à M€ 276 au regard d’un total bilan consolidé de M€ 2 564. Le Groupe réalise des tests de perte de valeur sur ces actifs, dont les modalités sont décrites dans les notes 2.3.6 « Perte de valeur des actifs immobilisés autres que financiers » et 4.1.2 « Tests de dépréciation » de l’annexe aux comptes consolidés. Les actifs soumis aux tests de perte de valeur sont regroupés au sein d’unités génératrices de trésorerie (« UGT »). Lorsque la valeur recouvrable d’une UGT est inférieure à sa valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée en résultat opérationnel. La valeur recouvrable de l’UGT est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de vente et la valeur d’utilité. La valeur d’utilité peut être déterminée en appliquant la méthode de l’actualisation des flux de trésorerie futurs, qui repose sur des hypothèses relatives à l’évolution de chaque activité sur une durée de cinq ans et sur l’utilisation notamment d’un taux de croissance à l’infini et d’un taux d’actualisation. Nous avons donc considéré que l’évaluation des écarts d’acquisition était un point clé de l’audit compte tenu du caractère significatif de ces derniers, et du fait que celle-ci s’appuie sur des estimations de la direction tel qu’indiqué dans la note 2.2.2 « Recours à des estimations » de l’annexe aux comptes consolidés. | Nous avons examiné les procédures mises en place par le groupe relatives aux tests de perte de valeur des écarts d’acquisitions. Nous avons inclus dans notre équipe d’audit des spécialistes en évaluation pour l’appréciation des taux d’actualisation et du taux de croissance à l’infini retenus pour les différentes UGT. Nous avons également analysé la cohérence des prévisions de trésorerie avec les performances passées et les perspectives de marché. Nous avons réalisé des analyses de sensibilité sur les hypothèses suivantes : taux d'actualisation et prévisions de résultat opérationnel courant de chaque UGT. Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans l'annexe aux comptes consolidés. |
Risque identifié | Notre réponse |
---|---|
Derichebourg SA détient 48,17 % d'Elior Group. La valeur des titres d'Elior Group mis en équivalence s'élève au 30 septembre 2024 à 376,7 M€. Leur valeur recouvrable a été estimée au moyen des méthodes usuelles d'évaluation comme décrit dans les notes 2.3.10 «Participation dans les entreprises associées et les co-entreprises» et 4.4 «Participation dans les entreprises associées et les co-entreprises» de l’annexe aux comptes consolidés, et notamment la valeur d'utilité, déterminées par actualisation des flux de trésorerie futurs et selon la juste valeur, déterminée à partir d'éléments de marché. Compte tenu des incertitudes sur l'environnement économique et des options stratégiques susceptibles d'affecter les perspectives d'Elior Group, nous considérons que l'évaluation de cette participation mise en équivalence représente un point clé de l'audit. | Nous avons examiné la documentation relative à l'évaluation de la valeur de mise en équivalence d'Elior Group. Avec l'aide de nos spécialistes en évaluation nous avons :
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans l'annexe aux comptes consolidés. |
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au Groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d'exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d'information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L.451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. S'agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des comptes consolidés selon le format d'information électronique unique européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes annexes ne soit pas restitué de manière identique aux comptes consolidés joints au présent rapport.
Par ailleurs, il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l'AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Derichebourg par votre assemblée générale du 7 février 2018 pour le cabinet BM&A, du 19 février 2014 pour le cabinet DENJEAN & ASSOCIES AUDIT, et du 15 mars 2007 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit.
Au 30 septembre 2024, le cabinet BM&A était dans la septième année de sa mission sans interruption, le cabinet DENJEAN & ASSOCIES AUDIT était dans la onzième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la dix-huitième année.
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris, Paris et Paris-La Défense, le 6 décembre 2024
Les Commissaires aux Comptes
BM&A Gilles Rabier | DENJEAN ET ASSOCIES AUDIT Thierry Denjean | ERNST & YOUNG Audit Sébastien Vouaux |
ACTIF | 30-09-24 | 30-09-23 | ||
---|---|---|---|---|
Brut | Amortissements et provisions | Net | Net | |
Actif immobilisé |
|
|
|
|
Immobilisations incorporelles |
|
|
|
|
Concessions, brevets et droits similaires | 38 | 38 |
| 0 |
Fonds commercial | 46 |
| 46 | 46 |
Autres immobilisations incorporelles |
|
|
| 0 |
Avances et acomptes sur immobilisations incorporelles |
|
|
| 0 |
Immobilisations corporelles |
|
|
|
|
Terrains | 1 173 | 34 | 1 138 | 1 138 |
Constructions | 5 627 | 4 998 | 629 | 722 |
Installations techniques, matériel et outillage industriels | 319 | 319 |
| 0 |
Autres immobilisations corporelles | 127 | 127 |
| 0 |
Immobilisations en cours | 350 |
| 350 | 350 |
Avances et acomptes |
|
|
|
|
Immobilisations financières (1) |
|
|
|
|
Participations | 1 232 372 | 301 282 | 931 091 | 931 280 |
Créances rattachées à des participations |
|
|
| 0 |
Autres titres immobilisés |
|
|
| 0 |
Prêts |
|
|
| 0 |
Autres immobilisations financières | 1 002 |
| 1 002 | 1 052 |
Total (I) | 1 241 055 | 306 798 | 934 256 | 934 589 |
Actif circulant |
|
|
|
|
Stocks |
|
|
|
|
Matières premières et approvisionnements |
|
|
|
|
Encours de production de biens |
|
|
|
|
Marchandises |
|
|
|
|
Avances et acomptes versés sur commandes | 1 |
| 1 | 13 |
Créances |
|
|
|
|
Clients et comptes rattachés | 6 997 | 22 | 6 975 | 3 840 |
Autres créances | 522 796 | 13 271 | 509 524 | 1 096 371 |
Valeurs mobilières de placement | 575 |
| 575 |
|
Disponibilités | 86 405 |
| 86 405 | 41 085 |
Comptes de régularisation |
|
|
|
|
Charges constatées d’avance | 3 809 |
| 3 809 | 5 458 |
Total (II) | 620 583 | 13 293 | 607 290 | 1 146 767 |
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III) |
|
|
|
|
Primes de remboursement des obligations (IV) |
|
|
|
|
Écarts de conversion (V) | 92 |
| 92 | 4 |
Total général (I à V) | 1 861 730 | 320 091 | 1 541 639 | 2 081 360 |
PASSIF | 30-09-24 | 30-09-23 |
---|---|---|
Capitaux propres |
|
|
Capital social ou individuel (dont versé 39 849) | 39 849 | 39 849 |
Primes d’émission, de fusion, d’apport | 764 | 764 |
Écarts de réévaluation (1) |
| 0 |
Réserve légale | 4 260 | 4 260 |
Réserves réglementées (2) |
| 0 |
Autres réserves |
| 0 |
Report à nouveau | 610 920 | 240 811 |
Résultat de l’exercice | 21 817 | 395 592 |
Provisions réglementées | 8 | 8 |
Total (I) | 677 618 | 681 284 |
Provisions pour risques et charges |
|
|
Provisions pour risques | 361 | 431 |
Provisions pour charges | 3 | 3 |
Total (II) | 364 | 434 |
Dettes (3) |
|
|
Emprunts obligataires convertibles |
|
|
Autres emprunts obligataires | 301 519 | 301 481 |
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit (4) | 229 798 | 282 280 |
Emprunts et dettes financières divers | 7 | 7 |
Avances et acomptes reçus sur commande |
| 9 |
Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 3 687 | 5 857 |
Dettes fiscales et sociales | 322 | 342 |
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés | 420 | 420 |
Autres dettes | 327 903 | 809 180 |
Comptes de régularisation |
|
|
Produits constatés d’avance |
|
|
Total (III) | 863 656 | 1 399 576 |
Écarts de conversion passif (IV) | 1 | 66 |
Total général (I à IV) | 1 541 639 | 2 081 360 |
En milliers d’euros | 2024 | 2023 | ||
---|---|---|---|---|
France | Exportation | Total | ||
Produits d’exploitation |
|
|
|
|
Ventes de marchandises |
|
|
|
|
Production vendue |
|
|
|
|
de biens |
|
|
|
|
de services | 1 410 |
| 1 410 | 1 890 |
Chiffres d’affaires net | 1 410 |
| 1 410 | 1 890 |
Production stockée |
|
|
|
|
Production immobilisée |
|
|
|
|
Subventions d’exploitation |
|
|
|
|
Reprises sur amortissements, provisions, transferts de charges |
|
| 3 | 2 |
Autres produits |
|
| 3 240 | 2 871 |
Total des produits d’exploitation (I) |
|
| 4 653 | 4 763 |
Charges d’exploitation |
|
|
|
|
Achats de marchandises |
|
|
|
|
Variation de stock (marchandises) |
|
|
|
|
Achats de matières premières et autres approvisionnements |
|
|
|
|
Variation de stock (matières premières et approvisionnements) |
|
|
|
|
Autres achats et charges externes (1) |
|
| 4 352 | 13 297 |
Impôts, taxes et versements assimilés |
|
| 177 | 171 |
Salaires et traitements |
|
| 557 | 530 |
Charges sociales |
|
| 254 | 224 |
Dotations d’exploitation |
|
|
|
|
- sur immobilisations : dotations aux amortissements |
|
| 93 | 95 |
- sur immobilisations : dotations aux provisions |
|
|
|
|
- sur actif circulant : dotations aux provisions |
|
| 33 |
|
- pour risques et charges : dotations aux provisions |
|
|
| 2 |
Autres charges |
|
| 3 737 | 3 343 |
Total des charges d’exploitation (II) |
|
| 9 204 | 17 662 |
Résultat d’exploitation (I - II) |
|
| (4 551) | (12 899) |
Bénéfice attribué ou perte transférée (III) |
|
|
|
|
Perte supportée ou bénéfice transféré (IV) |
|
|
|
|
Produits financiers |
|
|
|
|
Produits financiers de participations (2) |
|
| 28 600 | 34 432 |
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé |
|
|
|
|
Autres intérêts et produits assimilés (2) |
|
| 29 857 | 27 133 |
Reprises sur provisions et transferts de charges |
|
| 1 261 | 7 426 |
Différences positives de change |
|
| 3 | 66 |
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement |
|
|
|
|
Total des produits financiers (V) |
|
| 59 720 | 69 057 |
Charges financières |
|
|
|
|
Dotations financières aux amortissements et provisions |
|
| 2 385 | 6 030 |
Intérêts et charges assimilées (3) |
|
| 34 459 | 31 808 |
Différences négatives de change |
|
| 6 | 121 |
Total des charges financières (VI) |
|
| 36 850 | 37 959 |
Résultat financier (V - VI) |
|
| 22 870 | 31 098 |
Résultat courant avant impôts (I - II + III - IV + V - VI) |
|
| 18 318 | 18 199 |
En milliers d’euros | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Produits exceptionnels |
|
|
Produits exceptionnels sur opérations de gestion |
|
|
Produits exceptionnels sur opérations en capital | 343 | 454 789 |
Reprise sur provisions et transferts de charges |
| 600 |
Total des produits exceptionnels (VII) | 343 | 455 389 |
Charges exceptionnelles |
|
|
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion |
|
|
Charges exceptionnelles sur opérations en capital | 260 | 84 912 |
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions |
|
|
Total des charges exceptionnelles (VIII) | 260 | 84 912 |
Résultat exceptionnel (VII - VIII) | 83 | 370 477 |
Participation des salariés aux fruits de l’expansion (IX) |
|
|
Impôts sur les bénéfices (X) | (3 416) | (6 916) |
Total des produits (I + III + V + VII) | 64 716 | 529 209 |
Total des charges (II + IV + VI + VIII + IX + X) | 42 899 | 133 617 |
Bénéfice ou perte (total des produits - total des charges) | 21 817 | 395 592 |
Le Groupe est présent sur trois marchés dans son activité Recyclage :
L’industrie automobile européenne produit peu, entre interrogations des consommateurs sur quel type de motorisation choisir, et prix des véhicules en augmentation, ce qui se traduit par une baisse des volumes des chutes de production dans la filière, et par de moindres entrées de VHU.
Enfin, le secteur de l’acier est confronté au défi de la décarbonation, en particulier les hauts-fourneaux, dont le processus de production est fortement émetteur de gaz à effet de serre. Les solutions techniques envisagées incluent souvent la réduction directe du minerai par hydrogène, couplée à un four électrique consommant une proportion variable de ferrailles. Cependant, aucun investissement à l’échelle industrielle n’est encore lancé, compte tenu de la détérioration de la conjoncture par rapport au moment où ces projets ont été envisagés, ainsi que de certains obstacles techniques qui ne sont pas levés (disponibilité en quantité suffisante de l’hydrogène vert) et d’une crainte d’un manque de ferrailles disponibles. Dans ce contexte, le four électrique classique, faiblement émetteur de gaz à effet de serre dans les pays où l’électricité est décarbonée, demeure une alternative avantageuse.
Dans cette conjoncture morose, le Groupe parvient à maintenir ses volumes, grâce à sa proximité avec ses clients, et à une réactivité aux évolutions des conditions de marché.
Le Groupe détient une participation de 48,17 % dans Elior Group. Les deux groupes sont gérés de manière autonome, dans le cadre de l’accord de gouvernance entre Elior Group et Derichebourg SA à effet du 18 avril 2023.
Depuis l’arrivée de la nouvelle équipe de direction en avril 2023, diverses initiatives ont été prises, qui se sont traduites par une amélioration assez rapide des résultats d’Elior Group :
La note 3.16 fournit des informations chiffrées issues des données consolidées d’Elior Group au 30 septembre 2024.
Le 10 novembre 2023, le groupe Derichebourg a subi une cyberattaque qui n’a pas interrompu ses activités opérationnelles mais en a cependant perturbé le déroulement (jusqu’à janvier 2024). La remarquable réaction des équipes a permis de rétablir les systèmes, en les améliorant, et de limiter les conséquences de cet épisode, qui est désormais derrière le Groupe.
Il est apparu d'une part, des pertes de volumes d’achats et d’autre part, lorsque le retard administratif a été rattrapé, que les marges dégagées sur les mois de novembre 2023 et décembre 2023 étaient plus basses qu’habituellement. Il en résulte un impact financier estimé par le Groupe à 15 M€.
Néant.
Les comptes ont été établis conformément aux normes comptables françaises définies par :
Les comptes ont été arrêtés lors de la séance du Conseil d’administration du 5 décembre 2024.
Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques.
Il n'y a pas eu de changement de méthode comptable durant l'exercice clos au 30 septembre 2024.
Les fonds commerciaux sont comptabilisés à leur coût d’acquisition.
Ils font, le cas échéant, l'objet d'un test de dépréciation annuel, qu'il existe ou non un indice de perte de valeur.
Lorsque la valeur d'acquisition est supérieure à la valeur actuelle, la société comptabilise une perte de valeur. La valeur actuelle est la valeur la plus élevée de la valeur vénale ou de la valeur d'usage. La valeur d'usage correspond à la valeur actualisée des flux de trésorerie attendus de l'utilisation des actifs.
Les dépréciations constatées sur les fonds commerciaux ne sont jamais reprises.
La transposition de la directive européenne et la mise en œuvre des règles de dépréciation des fonds commerciaux, conformément aux modalités précisées dans les règlements 2015-06 et 2015-07 de l'ANC, n'ont eu aucune incidence sur les comptes annuels.
Les frais d’établissement sont totalement amortis sur l’exercice de leur constatation.
Les progiciels informatiques sont amortis sur une durée comprise entre 12 mois et 5 ans.
Elles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition. Les amortissements économiques sont calculés, selon le mode linéaire, sur la durée de vie estimée des immobilisations.
Toutefois, pour les sociétés absorbées au cours de l’exercice qui n’utilisaient pas ces règles, aucune correction des plans d’amortissement initiaux n’est opérée.
Les principales durées d’amortissement sont les suivantes
Les titres de participation ainsi que les autres titres immobilisés sont comptabilisés au coût d’acquisition, les frais directement liés sont comptabilisés en charge.
Les titres de participation sont provisionnés au bilan si leur valeur recouvrable est inférieure à la valeur nette comptable.
La valeur d’utilité est principalement déterminée à partir des flux de trésorerie prévisionnels estimés et actualisés de la filiale sous déduction de son endettement financier net ou à partir de multiples de sociétés comparables.
N/A.
Les créances clients et autres créances d'exploitation sont évaluées à leur valeur nominale, sous déduction des pertes de valeur tenant compte des risques éventuels de non-recouvrement. Les provisions pour dépréciations sont déterminées au cas par cas.
Les créances douteuses font l'objet d'une provision pour dépréciation nominative.
Les créances et dettes en monnaies étrangères sont évaluées au cours de clôture de l’exercice selon les principes comptables habituels, les pertes latentes non couvertes donnent lieu à constitution de provisions.
Les frais d'émission des emprunts sont étalés sur la durée de l'emprunt. Le solde résiduel à la clôture est présenté dans le poste charges constatées d'avance.
Ces dernières sont comptabilisées au prix d’acquisition. À la clôture de l’exercice, si la valeur historique est inférieure à la valeur d’inventaire, une provision est constituée.
Les provisions sont comptabilisées lorsque :
En cas de passif éventuel dont aucune estimation fiable ne peut être établie, aucune provision n’est constatée. Le cas échéant, une description des risques encourus est insérée à ce titre dans les notes relatives aux provisions aux risques et charges.
Une prime associée aux médailles du travail est octroyée aux salariés après 20, 30, 35 et 40 ans d'activité salariée. La provision pour médailles du travail est déterminée sur la base d'un calcul actualisé prenant en compte des hypothèses de probabilité de présence dans la société, ainsi qu'un taux d'actualisation de 3,30 % (inflation incluse). La provision pour les médailles du travail s'élève à 3 k€.
N/A
Les provisions réglementées figurant au bilan comprennent :
Les engagements pour indemnités de fin de carrière sont calculés selon la méthode des unités de crédit projetées avec services proratisés. L’estimation résulte d’un calcul prenant en considération la rémunération, l’ancienneté, l’espérance de vie, le taux de rotation du personnel ainsi que des hypothèses actuarielles. L’ensemble des hypothèses prises en compte dans le calcul sont les suivantes :
L’estimation de l’engagement actualisé au titre des indemnités de fin de carrière pour les salariés de la société s’élève à 165 k€ en engagement hors-bilan.
N/A
Le Groupe a opté pour le régime d’intégration fiscale.
Sont incluses dans le champ d’application de ce régime les sociétés françaises détenues directement ou indirectement à 95 % au moins par Derichebourg SA (tête de groupe). La convention prévoit que chaque société calcule et paie, à la société « tête de groupe », son impôt comme en l’absence d’intégration fiscale. L'économie d'impôt réalisée par le Groupe intégré Derichebourg s'élève à 1,3 M€.
Afin de gérer son exposition au risque de taux, Derichebourg SA utilise des instruments financiers et principalement des swaps et des caps de taux.
Le montant total pour couverture de la dette à taux fixe sur l’indice Euribor 3 mois est le suivant :
La société mère est la société CFER qui détient 41,25 % de Derichebourg SA au 30 septembre 2024.
La société mère ultime est DBG Finances basée en Belgique.
En milliers d’euros |
| Valeur brute | Augmentations | Diminutions | Valeur brute |
---|---|---|---|---|---|
Frais d’établissement et de développement |
|
|
|
| |
Autres postes d’immobilisations incorporelles (I) | 85 |
|
| 85 | |
Terrains |
| 1 173 |
|
| 1 173 |
Constructions | Sur sol propre | 3 444 |
|
| 3 444 |
Sur sol d’autrui | 1 509 |
|
| 1 509 | |
Installations générales, agencements et aménagements des constructions | 674 |
|
| 674 | |
Installations techniques, matériel et outillage industriels | 319 |
|
| 319 | |
Autres immobilisations corporelles | Installations générales, agencements, aménagements divers | 9 |
|
| 9 |
Matériel de transport |
|
|
|
| |
Matériel de bureau et mobilier informatique | 118 |
|
| 118 | |
Emballages récupérables et divers |
|
|
|
| |
Immobilisations corporelles en cours | 350 |
|
| 350 | |
Avances et acomptes |
|
|
|
|
|
Total II |
| 7 595 | 0 | 0 | 7 595 |
Participations évaluées par mise en équivalence |
|
|
|
| |
Autres participations |
| 1 232 375 |
| 3 | 1 232 372 |
Autres titres immobilisés |
|
|
|
|
|
Prêts et autres immobilisations financières | 1 052 |
| 50 | 1 002 | |
Total III |
| 1 233 428 |
| 53 | 1 233 375 |
Total général (I + II + III) | 1 241 107 |
| 53 | 1 241 055 |
Immobilisations En milliers d’euros |
| Situations et mouvements des amortissements de l’exercice | Montant fin d’exercice | ||
---|---|---|---|---|---|
Montant | Augment. | Diminutions | |||
Frais d’établissement et de développement |
|
|
|
| |
Autres postes d’immobilisations incorporelles | 38 |
|
| 38 | |
Total immobilisations incorporelles (I) | 38 |
|
| 38 | |
Terrains |
| 34 |
|
| 34 |
Constructions | Sur sol propre | 2 730 | 91 |
| 2 821 |
Sur sol d’autrui | 1 509 |
|
| 1 509 | |
Installations générales, agencements | 666 | 2 |
| 668 | |
Installations techniques, matériel et outillage | 319 |
|
| 319 | |
Autres immobilisations corporelles | Installations générales, agencements divers | 9 |
|
| 9 |
Matériel de transport |
|
|
|
| |
Matériel de bureau, informatique et mobilier | 118 |
|
| 118 | |
Emballages récupérables et divers |
|
|
|
| |
Total immobilisations corporelles (II) | 5 385 | 93 | 0 | 5 478 | |
Total général (I + II) | 5 423 | 93 | 0 | 5 516 |
Nature des provisions En milliers d’euros | Montant net début d’exercice | Augmentation dotations | Reprises | Reprises non utilisées | Montant net fin d’exercice |
Provisions gisements miniers et pétroliers |
|
|
|
|
|
Provisions investissements |
|
|
|
|
|
Provisions pour hausse des prix |
|
|
|
|
|
Amortissements dérogatoires |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Provisions implantation étranger avant 01-01-1992 |
|
|
|
|
|
Provisions implantation étranger après 01-01-1992 |
|
|
|
|
|
Provisions pour prêts d’installation |
|
|
|
|
|
Autres provisions réglementées | 8 |
|
|
| 8 |
Total provisions réglementées | 8 |
|
|
| 8 |
Provisions pour litiges |
|
|
|
| 0 |
Frais de développement |
|
|
|
|
|
Provisions pour pertes sur marchés à terme |
|
|
|
|
|
Provisions pour amendes et pénalités |
|
|
|
|
|
Provisions pour pertes de change |
| 91 |
|
| 91 |
Provisions pour pensions |
|
|
|
|
|
Provisions pour impôts |
|
|
|
|
|
Provisions pour renouvellement des immobilisations |
|
|
|
|
|
Provisions pour gros entretien |
|
|
|
|
|
Provisions pour charges soc. et fisc. sur congés à payer |
|
|
|
|
|
Autres provisions pour risques et charges | 434 | 270 |
| 432 | 273 |
Total provisions pour risques et charges | 434 | 362 |
| 432 | 364 |
Provisions sur immobilisations incorporelles |
|
|
|
|
|
Provisions sur immobilisations corporelles |
|
|
|
|
|
Provisions sur titres mis en équivalence |
|
|
|
|
|
Provisions sur titres de participation | 301 095 | 187 |
|
| 301 282 |
Provisions sur autres immobilisations financières |
|
|
|
|
|
Provisions sur stocks |
|
|
|
|
|
Provisions sur comptes clients | 22 |
|
|
| 22 |
Autres provisions pour dépréciations | 12 232 | 1 870 | 830 |
| 13 271 |
Total provisions pour dépréciations | 313 348 | 2 057 | 830 |
| 314 575 |
Total général | 313 790 | 2 418 | 1 262 |
| 314 947 |
État des créances En milliers d’euros |
| Montant brut | À un an au plus | À plus d’un an |
---|---|---|---|---|
Créances rattachées à des participations |
|
|
| |
Prêts |
|
|
|
|
Autres immobilisations financières |
| 1 002 | 752 | 250 |
Total des créances liées à l’actif immobilisé | 1 002 | 752 | 250 | |
Clients douteux ou litigieux |
| 22 |
| 22 |
Autres créances clients |
| 6 975 | 6 975 |
|
Créances représentatives de titres prêtés |
|
|
| |
Personnel et comptes rattachés |
|
|
|
|
Sécurité sociale et autres organismes sociaux |
|
|
| |
État et autres collectivités publiques | Impôts sur les bénéfices | 6 524 | 6 524 |
|
Taxe sur la valeur ajoutée | 8 246 | 8 246 |
| |
Autres impôts |
|
|
| |
État – divers |
|
|
| |
Groupes et associés |
| 508 015 | 508 015 |
|
Débiteurs divers |
| 12 | 12 |
|
Total créances liées à l’actif circulant | 529 794 | 529 772 | 22 | |
Charges constatées d’avance |
| 3 809 | 3 809 |
|
Total des créances |
| 534 605 | 534 333 | 272 |
Prêts accordés en cours d’exercice |
|
|
|
|
Remboursements obtenus en cours d’exercice |
|
|
| |
Prêts et avances consentis aux associés |
|
|
|
|
État des dettes En milliers d’euros |
| Montant brut | À un an au plus | À plus d’un an et moins de cinq ans | À plus |
---|---|---|---|---|---|
Emprunts obligataires convertibles |
|
|
|
|
|
Autres emprunts obligataires |
| 301 519 | 1 519 | 300 000 |
|
Emprunts auprès des établissements de crédit moins de 1 an à l’origine | 442 | 442 |
|
| |
Emprunts auprès des établissements de crédit plus de 1 an à l’origine | 229 357 | 51 473 | 151 884 | 26 000 | |
Emprunts et dettes financières divers |
| 7 | 7 |
|
|
Fournisseurs et comptes rattachés |
| 3 687 | 3 687 |
|
|
Personnel et comptes rattachés |
| 189 | 189 |
|
|
Sécurité sociale et autres organismes sociaux | 105 | 105 |
|
| |
État et autres collectivités publiques | Impôts sur les bénéfices |
|
|
|
|
Taxe sur la valeur ajoutée |
|
|
|
| |
Obligations cautionnées |
|
|
|
| |
Autres impôts | 28 | 28 |
|
| |
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés | 420 | 420 |
|
| |
Groupes et associés |
| 327 189 | 327 189 |
|
|
Autres dettes |
| 714 | 714 |
|
|
Dette représentative de titres empruntés |
|
|
|
| |
Produits constatés d’avance |
|
|
|
|
|
Total des dettes |
| 863 656 | 385 772 | 451 884 | 26 000 |
Emprunts souscrits en cours d’exercice | 5 000 | Emprunts auprès des associés personnes physiques |
| ||
Emprunts remboursés en cours d’exercice | 57 839 |
|
|
|
En milliers d’euros | Montant |
---|---|
Actions propres (nombre 122 816) | 575 |
Sicav | 0 |
Divers | 0 |
Total | 575 |
En milliers d’euros | Exploitation | Financier | Exceptionnel | Total |
---|---|---|---|---|
Produits constatés d’avance |
|
|
|
|
Charges constatées d’avance | 3 809 |
|
| 3 809 |
3.7.1Composition du capital social
| Nombre d’actions | Valeur nominale |
---|---|---|
Actions composant le capital social au début de l’exercice | 159 397 489 | 0,25 |
Variation du capital | 0 |
|
Actions composant le capital social en fin d’exercice | 159 397 489 | 0,25 |
| Actions en fin d’exercice | Actions potentielles |
Nombre d’actions | 159 397 489 |
|
Résultat net (en milliers d’euros) | 21 817 |
|
Résultat par action (en euros) | 0,14 |
|
3.7.2Tableau de variation des capitaux propres
Capitaux propres | Valeur au début de l’exercice | Résultat de l’exercice | Distribution Dividendes | Affectations | Valeur à la fin de l’exercice |
Capital social ou individuel | 39 849 |
|
|
| 39 849 |
Primes d’émission, de fusion, d’apport, etc. | 764 |
|
|
| 764 |
Écarts de réévaluation |
|
|
|
|
|
Réserve légales | 4 260 |
|
|
| 4 260 |
Réserves statutaires ou contractuelles |
|
|
|
|
|
Réserves réglementées |
|
|
|
|
|
Autres réserves |
|
|
|
|
|
Report à nouveau | 240 811 |
| (25 483) | 395 592 | 610 920 |
Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte) | 395 592 | 21 817 |
| (395 592) | 21 817 |
Subventions d’investissement |
|
|
|
|
|
Provisions réglementées | 8 |
|
|
| 8 |
Total capitaux propres | 681 284 | 21 817 | (25 483) |
| 677 618 |
Le groupe Derichebourg est partie prenante à un crédit syndiqué qui constitue, avec le prêt BEI (Banque Européenne d’Investissement), l'emprunt obligataire «vert» et le contrat d’affacturage, les principales sources de financement du Groupe.
Contrat de crédits 2020
Le Groupe a conclu le 19 mars 2020, avec douze établissements bancaires, un contrat de crédit d’un montant de 340 millions d’euros dont 100 millions de crédit revolving et 240 millions d’euros de prêt amortissable. Le contrat a été conclu pour une durée de cinq ans. Le Groupe a utilisé la faculté de solliciter deux fois les banques, et a reçu leur accord, pour étendre la date de remboursement final au total de deux années, soit le 31 mars 2027.
Concernant le prêt amortissable, l’encours est de 120 M€ au 30 septembre 2024. Les échéances d’amortissement annuel sont de 30 M€ et 60 M€ à la fin de l’année 7.
Le crédit revolving de 100 M€ n’est pas tiré au 30 septembre 2024.
Il n’y a pas de sûretés garantissant le remboursement du crédit.
Les montants tirés sur cette ligne de crédit portent intérêt au taux Euribor augmenté d’une marge ajustée périodiquement sur la base du ratio des dettes financières nettes consolidées sur l’excédent brut d’exploitation consolidé.
Obligations de remboursement anticipé – Cas de défaut
Le contrat de crédits prévoit la possibilité pour les prêteurs, si une majorité le demande, d’exiger le remboursement anticipé de l’intégralité des sommes dues en cas de survenance de certains cas de défaut usuels, notamment si un événement affecte défavorablement et de manière significative l’activité ou la situation financière du groupe Derichebourg ou la capacité de Derichebourg à servir sa dette.
Un changement de contrôle ou un retrait de cote de l’action Derichebourg constitueraient un cas de remboursement anticipé obligatoire.
Par ailleurs, le contrat de crédits prévoit une obligation de remboursement anticipé partiel des sommes dues en cas d’augmentation de capital, en cas d’émission de titres donnant accès au capital ou de titres de créances (si la maturité de celles-ci est antérieure à celle du crédit syndiqué).
Clauses restrictives (covenants)
Le contrat de crédits comporte également des clauses restrictives pouvant théoriquement limiter la capacité des sociétés du Groupe (sauf accord des prêteurs) à, notamment :
Le contrat de crédits comporte par ailleurs des engagements prévoyant la souscription et le maintien de polices d’assurances conformes aux pratiques généralement admises dans le domaine d’activité des sociétés du groupe Derichebourg.
Contrat d'affacturage
Le groupe Derichebourg a conclu à effet au 1er janvier 2015 un contrat d’affacturage à vocation sans recours d’un montant de financement maximal de 418 M€, qui concerne les entités françaises, belges, allemandes, espagnoles et italiennes des activités Recyclage et Services aux collectivités. Le montant maximal de financement a été réduit à 318 M€ suite à l’apport de la division Multiservices à Elior Group. L’échéance de ce contrat est le 31 décembre 2025. Il est en cours d’extension jusqu’au 31 décembre 2026.
Les créances éligibles correspondent à des livraisons effectuées ou des prestations de services rendues auprès de clients privés ou de clients publics français.
Lors de chaque cession de créances, les créances entrant dans l’enveloppe de l’agrément de l’assureur crédit (sous déduction des créances préalablement cédées sans recours et non encore payées) sont cédées sans recours. Les autres créances sont cédées avec recours. Les créances conservent leur statut (cédées avec ou sans recours) initial jusqu’à leur paiement.
Le factor est co-assuré avec le Groupe auprès des deux assureurs crédit. Le versement des éventuelles indemnités d’assurance crédit lui est délégué.
Les intérêts sont précomptés lors de la cession de la créance sur la base d’un délai moyen de règlement conventionnel. Le risque de retard de paiement est transféré au factor.
Le taux de dilution (avoirs, remises) est faible.
Le Groupe décomptabilise 95 % des créances sans recours du fait de la quotité résiduelle non garantie de 5 %.
Prêt BEI
Le montant du prêt est de 130 M€. Il est adossé à un programme d’investissements du Groupe pour la période 2019-2022. Le capital restant dû au 30 septembre 2024 est de 91,0 M€.
Le contrat est d’une durée de 12 ans, avec deux ans de franchise de remboursement, il est ensuite remboursable en 10 annuités égales.
Le texte du contrat de la BEI est proche de celui du contrat de crédits syndiqués. Il comporte un engagement de maintenir la BEI pari passu avec les autres prêteurs du Groupe, et un engagement d’informer la BEI si un nouveau contrat de crédit comporte des clauses plus strictes, afin de lui permettre d’apprécier s’il est nécessaire de modifier le contrat.
Emprunt obligataire « vert »
Le 7 juin 2021, Derichebourg a lancé auprès d'investisseurs qualifiés la présentation d'une émission obligataire « verte » (green bond) de 300 M€, régie par le droit de l'État de New York. Lors de cette émission, les agences de notation S&P Global Rating et Fitch Ratings ont assigné la note BB à cette émission. Le 10 juin 2021, l'opération a été largement sursouscrite, permettant d'obtenir un coupon annuel de 2,25 %, pour une obligation d'une durée de 7 ans, remboursable in fine. Aucune sûreté spécifique n'a été consentie aux porteurs d'obligations lors de l'émission. Elles sont de même rang que les principales autres sources de financement à moyen ou long terme du Groupe (crédit syndiqué, prêt BEI, crédits bilatéraux). Les intérêts sont payables semestriellement le 15 janvier et le 15 juillet, à compter du 15 janvier 2022. Les obligations sont remboursables le 15 juillet 2028 et sont admises aux négociations sur le marché de la Bourse du Luxembourg.
Ces obligations ne sont pas remboursables par anticipation jusqu'au 15 juillet 2024, puis le sont ensuite au prix suivant :
En cas de changement de contrôle de l'émetteur, les porteurs ont l'option de demander le remboursement anticipé au prix de 101 %.
La documentation relative à cette émission comporte des engagements en matière d'endettement additionnel autorisé, de versement de dividendes et assimilés, d'investissements dans des entités non contrôlées ou de garanties consenties à leur profit, de plafond de cessions d'actifs net de réinvestissements, de cas de défaut, qui sont individuellement moins contraignants que ceux figurant dans le contrat de crédits syndiqués du Groupe.
Cette émission a participé, avec la trésorerie du Groupe, au financement de l'acquisition d'Ecore.
Risque de liquidité
Le Groupe gère sa trésorerie en utilisant un outil de gestion des liquidités récurrentes. Cet outil tient compte de la maturité à la fois des investissements financiers et des actifs financiers (par exemple créances clients, autres actifs financiers) et des estimations de flux de trésorerie futurs liés aux activités opérationnelles.
Au 30 septembre 2024, les principales sources de financement du Groupe sont :
Le contrat de crédits syndiqué prévoit que le Groupe doit maintenir les ratios financiers suivants :
Au 30 septembre 2024 le ratio de levier est de 2,16 ;
Au 30 septembre 2024, le ratio de couverture est de 8,17.
Le Groupe respecte ses covenants financiers au 30 septembre 2024.
Compte tenu de la marge de liquidité existante au 30 septembre 2024, supérieure à 400 M€, et sur la base de ses prévisions d’activité et d’investissements, le Groupe estime qu’il dispose de lignes financières suffisantes pour lui permettre de faire face à ses échéances au cours des 12 prochains mois à compter du 30 septembre 2024.
Répartition par secteur d’activité En milliers d’euros | France | Export | Total |
Redevances | 905 |
| 905 |
Locations | 505 |
| 505 |
Frais facturés |
|
|
|
Ferrailles |
|
|
|
Métaux |
|
|
|
Autres activités |
|
|
|
Total | 1 410 |
| 1 410 |
Répartition par nature En milliers d’euros |
| Montant |
---|---|---|
Produits |
|
|
Produits exceptionnels sur opérations de gestion |
|
|
Produits exceptionnels sur opération en capital (1) |
| 343 |
Reprises sur provisions et transferts de charges |
|
|
- Reprises sur provision |
|
|
Charges |
|
|
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion |
|
|
Charges exceptionnelles sur opérations en capital (2) |
| (260) |
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions |
|
|
Total |
| 83 |
|
En milliers d’euros | Résultat avant impôt | Impôt dû | Résultat net |
Résultat d’exploitation | (4 551) | (1 364) | (3 187) |
Résultat financier | 22 870 | (819) | 23 689 |
Résultat exceptionnel | 83 | 70 | 13 |
Effet de l’intégration fiscale |
| (1 303) | 1 303 |
Total | 18 401 | (3 416) | 21 817 |
Nature des différences temporaires En milliers d’euros | Base | Montant IS |
---|---|---|
Accroissements |
|
|
Provisions réglementées |
|
|
Reprise provision pour investissements |
|
|
Amortissements dérogatoires |
|
|
Écart de conversion actif | 66 | 17 |
Total des accroissements |
| 17 |
Allégements |
|
|
Contribution sociale solidarité |
|
|
Déficits reportables (1) | 293 242 | 75 744 |
Participation |
|
|
Écart de conversion passif | 4 | 1 |
Total des allégements |
| 75 745 |
|
Le taux d’IS est le suivant : 25,00 % + contribution sociale de 3,30 %, soit 25,83 %, applicable pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023.
3.13.1Engagements hors bilan nés des opérations de l’activité courante
Engagements donnés En milliers d’euros | Montant |
Garanties financières (1) | 21 527 |
Engagements liés à la responsabilité d’associés dans les SCI |
|
Total | 21 527 |
|
3.13.2Engagements hors bilan donnés vis-à-vis des filiales
Engagements donnés En milliers d’euros | Montant |
Cautions filiales | 19 927 |
Filiales France |
|
AFM RECYCLAGE | 8 053 |
CFF BETA SCI | 171 |
CRS | 16 |
ESKA | 146 |
FRICOM | 705 |
REFINAL | 371 |
REVIVAL | 1 755 |
POLYVALOR | 161 |
Filiales étrangères |
|
DERICHEBOURG CANADA ENVT INC | 8 549 |
Autres engagements donnés | 0 |
Total | 19 927 |
3.13.3Autres engagements hors bilan
Dans le cas où le prix moyen de l’action Elior Group sur une période de 20 jours excéderait 5,65 €, ces derniers ont la possibilité d’obtenir un complément de prix, correspondant à 73 % de l’écart entre le prix moyen de référence et 5,65€. Cet engagement est valable jusqu’au 30 juin 2025. Le montant maximal du complément de prix est de 34 M€. Compte tenu du cours de Bourse actuel d'Elior Group, et de la courte durée de cet engagement, la Société a considéré qu'il n'y aurait pas de décaissement à ce titre.
Effectifs | Personnel salarié | |
Exercice 2024 | Exercice 2023 | |
Cadres | 2 | 2 |
Agents de maîtrise |
|
|
Employés et techniciens |
|
|
Ouvriers |
|
|
Autres |
|
|
Total | 2 | 2 |
En milliers d’euros | Montant |
Rémunération des organes d'administration et de direction | 375 |
En milliers d’euros | Capitaux propres | Quote-part du capital détenu en % | Valeur comptable | ||
---|---|---|---|---|---|
Capital | Réserves | Brute | Nette | ||
1 - Renseignements détaillés concernant les filiales et participations dont la valeur d’inventaire excède 1 % du capital de Derichebourg | |||||
A - Filiales (plus de 50 % du capital détenu par Derichebourg) | |||||
DERICHEBOURG IMMOBILIER SCI | 52 663 | 4 460 | 100 | 52 663 | 52 663 |
CFF SIGMA SCI | 6 510 | 59 | 99,85 | 6 500 | 6 500 |
DERICHEBOURG ENVIRONNEMENT | 127 753 | 180 539 | 100 | 128 643 | 128 643 |
DBG HOLDING GmbH | 41 738 | (430) | 100 | 338 866 | 49 530 |
DERICHEBOURG RÉ | 1 200 | 10 841 | 100 | 1 200 | 1 200 |
POLY-ENVIRONNEMENT | 2 500 | 20 321 | 100 | 40 000 | 40 000 |
PSIMMO | 2 027 | 254 | 100 | 5 627 | 4 066 |
DERICHEBOURG EXPANSION | 50 | (5 999) | 100 | 1 133 | 0 |
VOGIM SCI | 139 | 901 | 80,00 | 194 | 194 |
WESTEVER | 500 | 691 | 100 | 10 263 | 1 011 |
B - Participations (10 à 50 % du capital détenu par Derichebourg) | |||||
ALLO CASSE AUTO | 110 | 3 761 | 47,93 | 2 212 | 2 212 |
DAC | 40 | 1 574 | 49,80 | 516 | 516 |
DREYFUS | 40 | 13 755 | 42,50 | 816 | 816 |
ELIOR GROUP (1) | 3 007 | 812 993 | 48,17 | 643 357 | 643 357 |
VALERCO | 76 | 194 | 50,00 | 107 | 107 |
2 - Renseignements globaux concernant les filiales et participations non repris au paragraphe 1 | |||||
A - a - Filiales françaises |
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| 275 | 275 |
A - b - Filiales étrangères |
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B - a - Participations françaises |
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B - b - Participations étrangères |
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Prêts et avances consentis par la Société et non encore remboursés | Montant des cautions et avals donnés | Chiffre d’affaires | Bénéfice ou perte exercice clos | Dividendes encaissés au cours du dernier |
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82 618 |
| 15 750 | 4 134 | 5 266 |
637 |
| 591 | 247 | 228 |
73 986 |
| 1 239 603 | 87 115 | 19 163 |
441 |
| 0 | 1330 | 916 |
|
| 0 | 0 | 0 |
303 |
| 7 502 | 12 816 | 2 500 |
666 |
| 322 | 0 | 0 |
6 306 |
| 0 | (617) | 0 |
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| 81 | 47 | 0 |
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| (404) | 0 |
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0 |
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| 137 | 0 |
0 |
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| 243 | 149 |
0 |
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| 1 071 | 370 |
0 | cf 3.13.1 | 6 053 000 | (41 000) | 0 |
0 |
| 733 | 6 | 0 |
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3.18.1Contrat de licence de marque
Un contrat de licence de marque a été conclu à effet du 1er mars 2019 pour une durée de dix ans entre la société TBD Finances, contrôlée par la famille Derichebourg, et la société Derichebourg SA pour l’utilisation de la marque Derichebourg, qui permet au Groupe une fidélisation et un développement de sa propre clientèle.
Le montant de la redevance a été déterminé par un expert indépendant, spécialisé en matière de propriété intellectuelle.
Par avenant au contrat de licence de marque conclu le 17 avril 2024 et autorisé par le conseil d'administration du 3 avril 2024, la redevance au titre de la licence de marque s'élève depuis le 1er avril 2024 à 0,10 % du chiffre d’affaires consolidé du groupe. Pour rappel, la redevance de marque était auparavant fixée à 0,07 % du chiffre d'affaires consolidé du groupe.
La charge de l’exercice au titre de ce contrat s’élève à 3,4 M€.
3.18.2Convention de prestations de services
Une convention a été conclue, à effet du 1er janvier 2012 pour une durée initiale de trois ans entre DBG Finances, société contrôlée par la famille de M. Daniel Derichebourg, qui vise à définir les modalités de l’intervention de DBG Finances dans la définition et le pilotage de la stratégie du Groupe.
Le Conseil d'administration du 5 décembre 2020 a autorisé le renouvellement de cette convention pour une durée de trois années. Cette convention est arrivée à son terme au 31 décembre 2023 et n’a pas été renouvelée.
Les prestations couvertes par cette convention sont :
Pour la période du 01/10/2023 au 30/09/2024, la société DBG Finances a facturé 0,3 M€ à la société Derichebourg SA au titre de cette convention.
À l’Assemblée Générale de la société Derichebourg,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Derichebourg relatifs à l’exercice clos le 30 septembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du 1er octobre 2023 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Risque identifié | Au 30 septembre 2024, les titres de participation s’élèvent en valeur brute à 1 232 millions d’euros et en valeur nette à 931 millions d’euros au regard d’un total bilan de 1 542 millions d’euros. La société réalise des tests de perte de valeur sur ces immobilisations financières, dont les modalités sont décrites dans la note 2.4 « Immobilisations financières » de l’annexe aux comptes annuels. Lorsque la valeur d’utilité est inférieure à la valeur nette comptable, une provision pour dépréciation est comptabilisée. La valeur d’utilité est principalement déterminée en appliquant la méthode de l’actualisation des flux de trésorerie futurs sous déduction de l’endettement financier net ou à partir de multiples comparables. La mise en œuvre de cette méthode nécessite l’utilisation d’hypothèses. Nous avons donc considéré que l’évaluation des titres de participation est un point clé de l’audit compte tenu de leur caractère significatif, et du fait que celle-ci s’appuie sur des estimations. |
Notre réponse | Nous avons examiné les procédures mises en place par la société pour les tests de perte de valeur. Nous avons inclus des spécialistes en évaluation dans notre équipe d’audit afin de nous assister dans l’appréciation du taux d’actualisation et du taux de croissance à l’infini retenu. Nous avons également analysé la cohérence des prévisions de trésorerie avec les performances passées ainsi que les perspectives de marché. Enfin nous avons apprécié le caractère approprié des informations fournies dans l'annexe aux comptes annuels. |
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du code de commerce.
Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d’administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4,, L.22-10-09 et L.22-10-10 du code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.22-10-9 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre Société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considérés susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange, fournies en application des dispositions de l’article L.22-10-11 du code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d'exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d'information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L.451-1-2 du code monétaire et financier établis sous la responsabilité du Directeur Général.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Derichebourg par votre assemblée générale du 7 février 2018 pour le cabinet BM&A, du 19 février 2014 pour le cabinet DENJEAN & ASSOCIES AUDIT et du 15 mars 2007 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit.
Au 30 septembre 2024, le cabinet BM&A était dans la septième année de sa mission sans interruption, le cabinet DENJEAN & ASSOCIES AUDIT dans la onzième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la dix-huitième année de sa mission sans interruption.
Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L. 821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris, Paris et Paris-La Défense, le 6 décembre 2024
Les Commissaires aux Comptes
BM&A Gilles Rabier | DENJEAN & ASSOCIES AUDIT Thierry Denjean | ERNST & YOUNG Audit Sébastien Vouaux |
En euros | 30-09-20 | 30-09-21 | 30-09-22 | 30-09-23 | 30-09-24 |
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Capital en fin d’exercice |
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Capital social | 39 849 372 | 39 849 372 | 39 849 372 | 39 849 372 | 39 849 372 |
Nombre d’actions ordinaires existantes | 159 397 489 | 159 397 489 | 159 397 489 | 159 397 489 | 159 397 489 |
Opérations et résultats de l’exercice |
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Chiffres d’affaires hors taxes | 2 322 639 | 2 287 751 | 2 099 383 | 1 889 813 | 1 409 765 |
Résultat avant impôts, participations des salariés, et dotations aux amortissements et provisions (1) | 41 030 778 | (13 923 575) | 869 161 | 386 775 668 | 19 650 697 |
Impôts sur les bénéfices | 2 187 417 | 2 830 867 | (5 769 964) | (6 916 105) | (3 416 469) |
Résultat après impôts, participations des salariés, et dotations aux amortissements et provisions | 41 455 081 | (146 475) | 6 419 582 | 395 592 001 | 21 817 411 |
Résultat distribué | 0 | 51 007 196 | 51 007 196 | 25 483 373 | 20 721 674 |
Résultat par action (EN EUROS) |
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Résultat après impôts, participations des salariés, mais avant dotations aux amortissements et provisions (1) | 0,24 | (0,11) | 0,04 | 2,47 | 0,15 |
Résultat après impôts, participations des salariés, et dotations aux amortissements et provisions | 0,26 | 0 | 0,04 | 2,48 | 0,14 |
Dividende net attribué à chaque action portant jouissance | 0,00 | 0,32 | 0,32 | 0,16 | 0,13 |
Personnel |
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Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 |
Montant de la masse salariale de l’exercice | 423 996 | 458 884 | 596 395 | 530 273 | 557 485 |
Montant des sommes versés au titre des avantages sociaux de l’exercice (Sécurité sociale, œuvres sociales, etc.) | 199 280 | 219 224 | 259 488 | 223 689 | 254 119 |
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Le tableau suivant donne les informations concernant les actionnaires connus de la Société au 30 septembre 2024, date de clôture de son dernier exercice social.
Actionnaires | Nombre de titres | % du capital | Nombre de droits de vote | % des droits de vote |
---|---|---|---|---|
CFER* | 65 745 648 | 41,25 | 131 491 296 | 57,84 |
Financière DBG* | 65 894 | 0,04 | 65 894 | 0,03 |
Salariés | 1 694 607 | 1,06 | 1 694 607 | 0,75 |
Autodétention | 122 816 | 0,08 | 0 | 0 |
Public | 91 768 524 | 57,57 | 94 073 390 | 41,38 |
Total | 159 397 489 | 100,00 | 227 325 187 | 100,00 |
* Les sociétés CFER et Financière DBG sont contrôlées de manière ultime par la famille de M. Daniel Derichebourg. |
Le tableau suivant donne les informations concernant les actionnaires connus de la Société au 30 septembre 2023 :
Actionnaires | Nombre de titres | % du capital | Nombre de droits de vote | % des droits de vote |
---|---|---|---|---|
CFER* | 65 745 648 | 41,25 | 131 491 296 | 57,82 |
Financière DBG* | 65 894 | 0,04 | 65 894 | 0,03 |
Salariés | 1 541 757 | 0,97 | 1 541 757 | 0,68 |
Autodétention | 0 | 0 | 0 | 0 |
Public | 92 044 190 | 57,74 | 94 313 602 | 41,47 |
Total | 159 397 489 | 100,00 | 227 412 549 | 100,00 |
* Les sociétés CFER et Financière DBG sont contrôlées de manière ultime par la famille de M. Daniel Derichebourg. |
La répartition du capital au 30 septembre 2022 était la suivante :
Actionnaires | Nombre de titres | % du capital | Nombre de droits de vote | % des droits de vote |
---|---|---|---|---|
CFER* | 65 745 648 | 41,25 | 131 491 296 | 57,82 |
Financière DBG* | 65 894 | 0,04 | 65 894 | 0,03 |
Salariés | 1 306 457 | 0,82 | 1 306 457 | 0,57 |
Autodétention | 0 | 0 | 0 | 0 |
Public | 92 279 490 | 57,89 | 94 557 837 | 41,58 |
Total | 159 397 489 | 100,00 | 227 421 484 | 100,00 |
* Les sociétés CFER et Financière DBG sont contrôlées de manière ultime par la famille de M. Daniel Derichebourg. |
La répartition du capital par type d’actionnaires au 30 novembre 2024 est la suivante :
Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent. À égalité de valeur nominale, chaque action de capital ou de jouissance donne droit à une voix. Toutefois, un droit de vote double est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative, depuis cinq ans au moins, au nom du même actionnaire. Au 30 septembre 2024, le capital était constitué de 159 397 489 actions de nominal 0,25 €, dont 68 050 514 actions à droit de vote double. Le nombre de droits de vote au 30 septembre 2024 s’élevait à 227 325 187.
Au 30 septembre 2024, la famille de M. Daniel Derichebourg, par l’intermédiaire des sociétés CFER et Financière DBG, détenait 41,29 % du capital de Derichebourg et 57,87 % des droits de vote.
Toute personne physique ou morale agissant seule ou de concert qui vient à posséder le nombre d’actions ou de droits de vote dépassant les seuils prévus par la réglementation en vigueur doit respecter l’obligation d’information prévue par celle-ci. La même information est due lorsque la participation au capital ou en droits de vote devient inférieure aux seuils prévus par la réglementation en vigueur.
L’article 10 des statuts prévoit, entre autres dispositions, que toute personne physique ou morale agissant seule ou de concert qui vient à posséder un nombre d’actions représentant 2 % ou plus du capital de la Société doit informer la Société dans un délai de quinze jours à compter de chaque franchissement de ce seuil de participation, du nombre total d’actions de celle-ci qu’elle possède. Lorsque le nombre ou la répartition des droits de vote ne correspond pas au nombre ou à la répartition des actions, le pourcentage prévu précédemment est calculé en droits de vote. L’inobservation des dispositions statutaires entraîne la sanction suivante : l’actionnaire défaillant peut être privé du droit de vote pour les actions excédant la fraction non déclarée.
L’article 10 des statuts stipule que la Société est autorisée à demander à tout moment, à l’organisme chargé de la compensation des valeurs mobilières, les renseignements prévus par la loi relatifs à l’identification des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote aux assemblées d’actionnaires. La Société est en outre en droit de demander, dans les conditions fixées par le Code de commerce, l’identité des propriétaires de titres lorsqu’elle estime que certains détenteurs dont l’identité lui a été révélée sont propriétaires de titres pour le compte de tiers.
La Société peut demander à toute personne morale propriétaire de plus de 2,5 % du capital ou des droits de vote de lui faire connaître l’identité des personnes détenant directement ou indirectement plus du tiers du capital social de cette personne morale ou des droits de vote à ses assemblées générales.
Au cours de l’exercice Derichebourg a connu les franchissements de seuils suivants :
Date | Nom de l’actionnaire | Franchissement de seuil |
---|---|---|
06-12-2022 | Amiral gestion | À la hausse du seuil de 5 % du capital avec 2 % des droits de vote |
30-08-2023 | Amiral gestion | À la hausse du seuil de 5 % du capital avec 5 % des droits de vote |
20-09-2023 | Amiral gestion | À la baisse du seuil de 5 % des droits de vote |
Postérieurement à la date de clôture de l’exercice, la société a été informée du franchissement de seuil suivant :
Date | Nom de l’actionnaire | Franchissement de seuil |
---|---|---|
14-11-2024 | Cobas Asset Management, SGIIC, S.A. | À la hausse du seuil de 5 % du capital avec plus de 2 % des droits de vote |
Nous vous rappelons que l’assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 a autorisé la Société, pour une durée de 18 mois, à opérer en Bourse sur ses propres actions dans la limite de 10 % de son capital social, en vue de :
La même assemblée générale a autorisé le Conseil d’administration à réaliser une ou plusieurs réductions de capital social par annulation des actions acquises dans la limite de 10 % du capital, par période de 24 mois.
Le 3 janvier 2024, la Société a mis en place un contrat de liquidité et de surveillance de marché portant sur ses actions ordinaires, avec Natixis-Oddo BGF. Ce contrat est d’une durée d’un an, renouvelable par tacite reconduction. Il est conforme à la charte de déontologie de l’Association française des marchés financiers (AMAFI). Les moyens affectés à la mise en oeuvre de ce contrat sont de 1 500 000 €.
Au 30 septembre 2024, la Société détient 122 816 actions propres représentant 0,08 % du capital dans le cadre de ce contrat de liquidité.
Au 30 septembre 2024, les salariés détiennent 1,06 % du capital et 0,75 % des droits de vote de Derichebourg.
Il n’existe pas, à la connaissance de l’Émetteur, d’accord entre actionnaires, ni d’accord dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement de contrôle.
Le graphique ci-dessous détaille l’évolution du cours de Bourse et les volumes traités depuis le 1er octobre 2023 jusqu’au 31 octobre 2024 sur Euronext.
Mois En euros | Cours ouverture du mois | Plus haut | Plus bas | Dernier cours du mois | Volume |
---|---|---|---|---|---|
Octobre 2020 | 2,52 | 2,70 | 2,46 | 2,52 | 2 478 600 |
Novembre 2020 | 2,52 | 3,42 | 2,46 | 3,31 | 5 938 948 |
Décembre 2020 | 3,37 | 6,20 | 3,36 | 5,88 | 18 336 242 |
Janvier 2021 | 6,00 | 6,75 | 5,40 | 5,58 | 13 031 816 |
Février 2021 | 5,64 | 7,34 | 5,49 | 6,58 | 12 127 017 |
Mars 2021 | 6,70 | 7,28 | 6,55 | 6,98 | 8 318 599 |
Avril 2021 | 7,00 | 7,70 | 6,97 | 6,99 | 6 958 453 |
Mai 2021 | 7,00 | 8,90 | 6,98 | 8,43 | 11 637 294 |
Juin 2021 | 8,52 | 8,94 | 7,50 | 8,52 | 8 577 058 |
Juillet 2021 | 8,57 | 9,16 | 8,07 | 8,91 | 7 095 248 |
Août 2021 | 8,98 | 10,08 | 8,48 | 10,00 | 7 416 600 |
Septembre 2021 | 10,00 | 10,70 | 9,54 | 9,99 | 6 699 734 |
Octobre 2021 | 9,85 | 10,46 | 9,19 | 9,83 | 6 211 215 |
Novembre 2021 | 9,93 | 10,62 | 8,78 | 9,25 | 6 006 358 |
Décembre 2021 | 9,34 | 10,60 | 8,83 | 10,15 | 6 553 799 |
Janvier 2022 | 10,11 | 12,11 | 10,04 | 11,07 | 7 383 866 |
Février 2022 | 11,18 | 11,71 | 8,67 | 9,34 | 6 138 670 |
Mars 2022 | 9,34 | 9,93 | 6,86 | 9,50 | 7 869 857 |
Avril 2022 | 9,5 | 9,70 | 8,49 | 8,69 | 3 467 076 |
Mai 2022 | 8,59 | 9,34 | 7,38 | 7,49 | 8 233 250 |
Juin 2022 | 7,51 | 7,67 | 5,41 | 5,50 | 6 257 551 |
Juillet 2022 | 5,5 | 6,29 | 5,38 | 6,20 | 3 899 476 |
Août 2022 | 6,24 | 6,66 | 5,63 | 5,64 | 5 480 918 |
Septembre 2022 | 5,60 | 5,80 | 3,96 | 4,12 | 5 678 953 |
Octobre 2022 | 4,01 | 4,68 | 3,90 | 4,42 | 5 109 888 |
Novembre 2022 | 4,46 | 5,30 | 4,28 | 5,11 | 6 529 986 |
Décembre 2022 | 5,20 | 5,98 | 5,03 | 5,52 | 7 615 894 |
Janvier 2023 | 5,525 | 6,445 | 5,51 | 6,28 | 6 829 084 |
Février 2023 | 6,31 | 6,85 | 5,82 | 6,105 | 7 542 043 |
Mars 2023 | 6,15 | 6,245 | 4,924 | 5,40 | 6 659 383 |
Avril 2023 | 5,41 | 5,65 | 5,06 | 5,595 | 3 252 245 |
Mai 2023 | 5,61 | 5,78 | 4,63 | 4,894 | 3 888 107 |
Juin 2023 | 4,922 | 5,18 | 4,802 | 5,09 | 3 156 348 |
Juillet 2023 | 5,10 | 5,72 | 4,902 | 5,605 | 3 084 614 |
Août 2023 | 5,60 | 5,60 | 4,87 | 5,05 | 2 702 480 |
Septembre 2023 | 5,05 | 5,185 | 4,554 | 4,78 | 3 610 945 |
Octobre 2023 | 4,79 | 4,832 | 3,936 | 4,082 | 3 562 423 |
Novembre 2023 | 4,08 | 4,98 | 4,016 | 4,77 | 4 323 410 |
Décembre 2023 | 4,818 | 5,16 | 4,328 | 5,08 | 5 477 750 |
Janvier 2024 | 5,14 | 5,16 | 4,662 | 4,81 | 4 005 578 |
Février 2024 | 4,79 | 4,89 | 4,1 | 4,2 | 4 961 649 |
Mars 2024 | 4,204 | 4,476 | 4,028 | 4,402 | 3 972 342 |
Avril 2024 | 4,392 | 4,818 | 3,858 | 3,99 | 7 505 452 |
Mai 2024 | 4,006 | 5,295 | 4,006 | 5,21 | 7 794 805 |
Juin 2024 | 5,255 | 5,29 | 4,218 | 4,25 | 4 505 515 |
Juillet 2024 | 4,476 | 4,92 | 4,358 | 4,766 | 3 405 243 |
Août 2024 | 4,752 | 5,09 | 4,26 | 5,025 | 2 645 424 |
Septembre 2024 | 5,02 | 5,49 | 4,884 | 5,275 | 3 323 310 |
Octobre 2024 | 5,28 | 5,4 | 4,914 | 5,2 | 3 159 430 |
Novembre 2024 | 5,21 | 5,245 | 4,45 | 4,57 | 3 815 394 |
L’information fournie au titre des volumes correspond aux échanges sur Euronext, qui représentent environ 40 % des volumes échangés sur le titre.
Le Groupe a pour pratique, sans que cela ne constitue un engagement permanent, de distribuer sous forme de dividendes un montant correspondant à environ 30 % de son résultat net consolidé (retraité d'éléments significatifs sans contrepartie de trésorerie) sous réserve des performances dégagées et de l’appréciation de ses besoins d’autofinancement.
Les dividendes distribués par Derichebourg au titre des trois derniers exercices sont les suivants :
| 2020/2021 | 2021/2022 | 2022/2023 |
---|---|---|---|
Dividende par action | 0,32 | 0,32 | 0,16 |
Dividende total (en millions d’euros) | 51 | 51 | 26 |
Le Conseil d’administration du 5 décembre 2024 a proposé à l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2024 de distribuer un dividende global de 20 721 673,57 euros soit 0,13 euro par action. Le dividende ne sera pas versé aux actions autodétenues.
Cette distribution de dividende représente 28 % du résultat de l’exercice 2023/2024. Sur la base du cours de Bourse au 4 décembre 2024, cela représente un rendement du dividende de 2,9 %.
Pendant la durée de validité du document d'enregistrement universel, les documents suivants (ou copie de ces documents) peuvent, le cas échéant, être consultés au siège social de la Société (119, avenue du Général Michel Bizot, 75012 Paris) ou sur le site Internet de la Société (www.derichebourg.com) ou de l’Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org) pour les informations financières et le document d'enregistrement universel :
Périodicité : conformément à la réglementation, Derichebourg publie ses comptes semestriels et annuels, et les rapports qui les accompagnent.
Diffusion de l’information : outre les publications légales dans les publications financières, les derniers communiqués sont mis à la disposition du public sur le site Internet de la Société : www.derichebourg.com.
L’agenda financier du Groupe est disponible sur le site Internet : www.derichebourg.com.
Diffusées sur le site www.derichebourg.com, www.globenewswire.com, www.lesechos-comfiwire.com ou www.info-financiere.fr.
La date mentionnée correspond à la date de diffusion sur le site www.derichebourg.com
26 octobre 2023 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 30 septembre 2023 |
13 novembre 2023 | Derichebourg - Cyberattaque |
30 novembre 2023 | Derichebourg - Cyberattaque |
6 décembre 2023 | Résultats de l’exercice 2022/2023 |
6 décembre 2023 | La vidéo de la réunion de présentation des résultats 2022/2023 du 6 décembre 2023 est disponible sur la chaîne Youtube du groupe |
19 décembre 2023 | Mise à disposition du document d’enregistrement universel |
19 décembre 2023 | Document d’enregistrement universel 2022/2023 |
19 décembre 2023 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 31 octobre 2023 |
19 décembre 2023 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 30 novembre 2023 |
22 décembre 2023 | Agenda financier de l’exercice 2023/2024 |
22 décembre 2023 | Avis de réunion à l’Assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 publié au BALO du 22 décembre 2023 |
3 janvier 2024 | Mise en œuvre d’un nouveau contrat de liquidité avec NATIXIS-ODDO BHF |
9 janvier 2024 | Brochure de convocation de l’Assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 |
9 janvier 2024 | Rapport des commissaires aux comptes sur la réduction du capital (18e résolution) |
9 janvier 2024 | Rapport des commissaires aux comptes sur l’émission d’actions et de diverses valeurs mobilières avec suppression du droit préférentiel de souscription (19e, 20e, 21e, 22e, 23e et 24e résolutions) |
9 janvier 2024 | Rapport des commissaires aux comptes sur l’augmentation de capital réservée aux salariés (24e résolution) |
9 janvier 2024 | Information relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social à la date de publication au BALO du 22 décembre 2023 de l’avis de réunion à l’Assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 |
9 janvier 2024 | Avis rectificatif paru au BALO du 5 janvier 2024 |
9 janvier 2024 | Formulaire de vote à l’AGM |
10 janvier 2024 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 31 décembre 2023 |
12 janvier 2024 | Modalités de mise à disposition des documents préparatoires à l’Assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 |
12 janvier 2024 | Avis de convocation paru au journal d’annonces légales Actu-Juridique le 12 janvier 2024 |
12 janvier 2024 | Avis de convocation paru au BALO du 12 janvier 2024 |
12 janvier 2024 | Modalités de mise à disposition des documents préparatoires à l’Assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 |
30 janvier 2024 | Compte-rendu de l’Assemblée Générale Mixte |
31 janvier 2024 | Présentation Assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 |
31 janvier 2024 | Assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 – Résultat du vote des résolutions |
1er février 2024 | Assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 – Résultat du vote des résolutions ANNULE ET REMPLACE |
14 février 2024 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 31 janvier 2024 |
26 mars 2024 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 29 février 2024 |
16 avril 2024 | Point sur l’activité du premier semestre |
17 avril 2024 | Avis d’information relatif à la modification d’une convention réglementée au titre de l’article L. 225-40-2 du Code de commerce |
23 avril 2024 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 31 mars 2024 |
27 mai 2024 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 30 avril 2024 |
29 mai 2024 | Résultats du premier semestre 2023-2024 |
29 mai 2024 | Rapport financier semestriel au 31 mars 2024 |
29 mai 2024 | Présentation aux analystes financiers du 29 mai 2024 |
5 juin 2024 | Présentation ODDO BHF NEXTCAP FORUM du 5 juin 2024 |
25 juin 2024 | Derichebourg Environnement inaugure sa nouvelle plateforme de recyclage de câbles à Escautpont (59), soutenue par le plan « France Relance » |
2 juillet 2024 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 31 mai 2024 |
31 juillet 2024 | Bilan semestriel du contrat de liquidité DERICHEBOURG contracté avec la société ODDO BHF |
31 juillet 2024 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 30 juin 2024 |
30 août 2024 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 31 juillet 2024 |
16 octobre 2024 | Information mensuelle relative au nombre total de droits de vote et d’actions composant le capital social au 31 août 2024 |
14 novembre 2024 | Derichebourg Environnement participe au Salon des Maires et des Collectivités Locales |
21 novembre 2024 | Derichebourg Environnement poursuit son partenariat pour la 3ème saison de l’exposition « Les Gueules de l’emploi » |
5 décembre 2024 | Résultats de l’exercice 2023-2024 |
10 décembre 2024 | Lancement d’un programme de rachat d’actions |
Date de publication | Document |
---|---|
22 décembre 2023 | Avis de convocation / avis de réunion à l’assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 |
5 janvier 2024 | Avis rectificatif à l’avis de réunion de l’assemblée générale du 30 janvier 2024 publié au Bulletin des annonces légales obligatoires n°153 du 22 décembre 2023, n°2304662. |
12 janvier 2024 | Avis de convocation/avis de réunion à l’assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 |
7 février 2024 | Avis d’approbation des comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le 30 septembre 2023 |
À la suite de la publication le 3 février 2015 par l’Autorité des marchés financiers d’une recommandation relative à la suppression de l’obligation de publier une information financière trimestrielle, le Groupe a choisi de ne pas publier d’information trimestrielle, notamment parce que la volatilité relative de l’activité Services à l’Environnement nécessite un horizon un peu plus long pour apprécier l’évolution des chiffres.
Les accords significatifs qui seraient susceptibles de prendre fin en cas de changement de contrôle de la Société sont les suivants :
Concernant le Green Bond émis le 24 juin 2021, les porteurs d'obligations disposent de l'option de demander le remboursement anticipé en cas de changement de contrôle.
Certains contrats commerciaux peuvent contenir des clauses de changement de contrôle.
L’assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 a autorisé le Conseil d’administration de la Société à racheter ses propres actions dans la limite de 10 % du capital social, soit 15 939 748 actions pour un prix maximal unitaire de 20 € par action. Cette autorisation a été donnée pour une durée de 18 mois, soit jusqu’au 30 juillet 2025 en vue notamment d’assurer :
Le 3 janvier 2024, la Société a mis en place un contrat de liquidité et de surveillance de marché portant sur ses actions ordinaires, avec Natixis-Oddo BGF. Ce contrat est d’une durée d’un an, renouvelable par tacite reconduction. Il est conforme à la charte de déontologie de l’Association française des marchés financiers (AMAFI). Les moyens affectés à la msie en oeuvre de ce contrat sont de 1 500 000 €.
Au 30 septembre 2024, la Société détient 122.816 actions propres représentant 0,08 % du capital dans le cadre de ce contrat de liquidité. La valeur de marché de ce portefeuille est de 647 854,40€.
|
| Contrat de | Stock-options | Croissance | Remise d'actions lors | Annulation | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Situation au 30 septembre 2023 | 159 397 489 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
En % de capital |
| 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
Affectation à des stock-options |
| 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Attribuées |
| 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Autres |
| 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Levées d’options d’achat |
| 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Achats |
| 3 015 675 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 015 675 |
Ventes |
| 2 892 859 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 892 859 |
Annulations |
| 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Situation au 30 septembre 2024 | 159 397 489 | 122 816 | 0 | 0 | 0 | 0 | 122 816 |
En % de capital |
| 0,08 % | 0% | 0 % | 0 % | 0 % | 0,08 % |
Conformément aux dispositions de l’article 241-2 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers ainsi que du règlement européen n° 2273/2003 du 22 décembre 2003, le présent descriptif a pour objet de décrire les finalités et modalités du programme de rachat de ses propres actions par la Société. Ce programme qui s’inscrit dans le cadre de l’article L. 225-209 du Code de commerce sera soumis à l’approbation de l’assemblée générale mixte du 29 janvier 2025.
A la fin de la journée du 5 décembre 2024, la société détient 200.708 actions Derichebourg SA, représentant 0,13 % du capital de la société.
Néant.
Les objectifs de ce nouveau programme seraient les suivants :
La part maximale du capital dont le rachat serait autorisé dans le cadre du nouveau programme de rachat d’actions serait de 10 % du capital social, soit 15 939 748 actions.
Les actions Derichebourg sont cotées au compartiment B d’Euronext Paris (code ISIN : FR 0000053381).
Le prix maximum d’achat serait de 20 € par action.
Le montant maximum consacré à ces acquisitions serait de 318 794 960 € représentant 10 % du capital de la Société.
L’achat, la cession, l’échange ou le transfert des actions pourront être effectués par tous moyens en Bourse ou de gré à gré, y compris par l’utilisation d’instruments financiers dérivés. La part maximale du capital, acquise ou transférée sous forme de blocs, pourra atteindre la totalité du programme.
Ces opérations pourront intervenir à tout moment, y compris en période d’offre publique.
La validité du programme est limitée à 18 mois à compter de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2024 soit jusqu’au 29 juillet 2026.
Le bilan de l’utilisation de ce programme au 5 décembre 2024 au soir est le suivant :
Pourcentage de capital autodétenu de manière directe et indirecte | 0,13 % |
---|---|
Nombre d’actions annulées au cours des 24 derniers mois (1) | 0 |
Nombre de titres détenus en portefeuille | 200 708 |
Valeur comptable du portefeuille | 909 198,19 € |
Valeur de marché du portefeuille | 886 727,94 € |
|
| Flux bruts cumulés | Positions ouvertes au 05-12-24 | ||
---|---|---|---|---|
Achats | Ventes/transferts | Positions ouvertes | Positions ouvertes à la vente | |
Nombre de titres | 3 188 626 | 3 105 647 | 0 | 0 |
Cours moyen de transaction (en euros) | 4,60 | 4,61 | 0 | 0 |
Montants (en euros) | 14 669 298 | 14 321 153 | 0 | 0 |
Au 30 septembre 2024, le capital social est fixé à 39 849 372,25 €. Il est divisé en 159 397 489 actions de 0,25 € de nominal chacune, entièrement souscrites et libérées.
À la date de dépôt du présent document d'enregistrement universel, le capital social demeure inchangé.
Les assemblées générales mixtes du 31 janvier 2023 et du 30 janvier 2024 ont approuvé plusieurs résolutions, déléguant leur compétence au Conseil d’administration, pour des durées de 18 et 26 mois, pour procéder à l’émission de toutes valeurs mobilières, donnant immédiatement ou à terme accès à une quotité de capital de la Société, avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription :
Le tableau récapitulant l’ensemble des délégations en vigueur figure en section 4.2.5.
Aucune évolution n'est intervenue sur le capital au cours des trois derniers exercices.
Date | Opération | Nombre de titres | Nombre de titres | Mouvement sur le capital | Solde capital social | Mouvement sur prime de fusion, émission, | Solde prime de fusion, | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
créés | annulés | € | € | € | € | |||
30 septembre 2022 |
| 0 | 0 | a | 0 | 39 849 372,25 | 0 | 763 645,25 |
30 septembre 2023 |
| 0 | 0 | 159 397 489 | 0 | 39 849 372,25 | 0 | 763 645,25 |
30 septembre 2024 |
| 0 | 0 | 159 397 489 | 0 | 39 849 372,25 | 0 | 763 645,25 |
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes, approuve les comptes annuels de l’exercice clos le 30 septembre 2024, tels qu’ils lui ont été présentés, lesdits comptes faisant ressortir un bénéfice net comptable de 21 817 411,32 €.
Elle approuve également les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.
Enfin, elle constate qu’aucune des dépenses et charges visées à l’article 39-4 du Code général des impôts n’est intervenue au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024.
En conséquence, elle donne quitus aux administrateurs pour l’exécution de leur mandat respectif au cours dudit exercice.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Groupe (inclus dans le rapport de gestion du Conseil d’administration) et du rapport des Commissaires aux comptes, approuve les comptes consolidés de l’exercice clos le 30 septembre 2024, tels qu’ils lui ont été présentés, se soldant par un bénéfice de 74,8 M€ (revenant aux actionnaires de la Société) ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, sur la proposition du Conseil d’administration, décide d’affecter le bénéfice net comptable de l’exercice clos le 30 septembre 2024 d’un montant de 21 817 411,32 €, comme suit :
Origine |
|
---|---|
| 21 817 411,32 € |
| 610 919 594,65 € |
| 632 737 005,97 € |
Affectation |
|
---|---|
| 20 721 673,57 € |
| 612 015 332,40 € |
| 632 737 005,97 € |
Elle fixe, en conséquence, le dividende à 0,13 euro pour chacune des actions composant le capital social et y ayant droit du fait de leur jouissance. Le coupon sera détaché le 10 février 2025 et sera mis en paiement à compter du 12 février 2025.
Lorsqu’il est versé à des personnes physiques domiciliées fiscalement en France, le dividende est soumis soit à un prélèvement forfaitaire unique sur le dividende brut au taux forfaitaire de 12,8 % (article 200 A du Code général des impôts), soit, sur option expresse, irrévocable et globale du contribuable, à l’impôt sur le revenu selon le barème progressif après notamment un abattement de 40 % (article 200 A, 13, et 158 du Code général des impôts). Le dividende est par ailleurs soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
Conformément aux dispositions de l’article 243 bis du Code général des impôts, l’assemblée générale prend acte que les dividendes suivants ont été distribués au titre des trois précédents exercices :
Exercices | Dividende global | Dividende |
---|---|---|
2020/2021 | 51 007 196,48 € | 0,32 € |
2021/2022 | 51 007 196,48 € | 0,32 € |
2022/2023 | 25 503 598,24 € | 0,16 € |
Conformément à la loi, il est rappelé que les dividendes versés au titre des trois derniers exercices ont ouvert droit, pour les personnes physiques résidant fiscalement en France, à l’abattement de 40 %, conformément à l’article 158-3-2° du Code général des impôts.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions visées aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce, approuve ledit rapport, prend acte des informations relatives aux conventions conclues au cours d’exercices antérieurs visées dans ce rapport et approuve les nouvelles conventions conclues au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, approuve, conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, la politique de rémunération du Président du Conseil d’administration pour l’exercice 2024/2025, telle que décrite dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise figurant dans le document d’enregistrement universel 2023/2024.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, approuve, conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, la politique de rémunération du Directeur général pour l’exercice 2024/2025, telle que décrite dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise figurant dans le document d’enregistrement universel 2023/2024.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, approuve, conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, la politique de rémunération du Directeur général délégué pour l’exercice 2024/2025, telle que décrite dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise figurant dans le document d’enregistrement universel 2023/2024.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, approuve, conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, la politique de rémunération des mandataires sociaux pour l’exercice 2024/2025, telle que décrite dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise figurant dans le document d’enregistrement universel 2023/2024.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, approuve, en application de l'article L. 22-10-34 du Code de commerce, les informations visées à l'article L. 22-10-9 du Code de commerce mentionnées dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise figurant dans le document d’enregistrement universel 2023/2024.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, sur proposition du Conseil d’administration, approuve, conformément à l’article L. 22-10-34 du Code de commerce, les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 ou attribués au titre de ce même exercice à M. Daniel Derichebourg, Président du Conseil d'administration, tels que présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise figurant dans le document d’enregistrement universel 2023/2024.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, sur proposition du Conseil d’administration, approuve, conformément à l’article L. 22-10-34 du Code de commerce, les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 ou attribués au titre de ce même exercice à M. Abderrahmane El Aoufir, Directeur général, tels que présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise figurant dans le document d'enregistrement universel 2023/2024.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, sur proposition du Conseil d’administration, approuve, conformément à l’article L. 22-10-34 du Code de commerce, les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2024 ou attribués au titre de ce même exercice à M. Thomas Derichebourg, Directeur général délégué, tels que présentés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise figurant dans le document d’enregistrement universel 2023/2024.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration, renouvelle le mandat d’administrateur de Madame Catherine Claverie pour une durée de quatre (4) années qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2028.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, sur proposition du Conseil d’administration, décide de renouveler le mandat de co-Commissaire aux comptes titulaire de la société Ernst & Young Audit, Société par actions simplifiée à capital variable, ayant son siège social sis Paris La Défense 1, 1-2 Place des Saisons, 92400 Courbevoie, 344 366 315 RCS Nanterre, pour une durée de six exercices qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale annuelle appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2030.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, sur proposition du Conseil d’administration, décide de nommer la société Ernst & Young Audit, Société par actions simplifiée à capital variable, ayant son siège social sis Paris La Défense 1, 1-2 Place des Saisons, 92400 Courbevoie, 344 366 315 RCS Nanterre, en qualité de Commissaire aux comptes en charge de la mission de certification des informations en matière de durabilité, pour la durée de son mandat de co-Commissaire aux comptes titulaire de la Société pour sa mission de certification des comptes, soit pour une durée de six exercices qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale annuelle appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2030.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, et après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration :
L’acquisition, la cession ou le transfert des actions pourront être effectués à tout moment, y compris en période d’offre publique, en une ou plusieurs fois, et par tous moyens, sur le marché ou de gré à gré, y compris par voie d’opération de blocs de titres (sans limitation de volume), et dans le respect de la réglementation en vigueur.
Ces opérations pourront intervenir à tout moment, sous réserve des périodes d’abstention prévues par les dispositions légales et réglementaires ;
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-62 du Code de commerce, autorise le Conseil d’administration à procéder, sur ses seules décisions, en une ou plusieurs fois, à la réduction du capital social, dans la limite de 10 % du capital de la Société par période de 24 mois, par annulation des actions que la Société détient ou pourrait détenir par suite d’achats réalisés dans le cadre du programme d’achat d’actions autorisé par la 16e résolution soumise à la présente assemblée ou encore de programmes d’achat d’actions autorisés antérieurement ou postérieurement à la date de la présente assemblée.
L’assemblée générale confère tous pouvoirs au Conseil d’administration, avec faculté de délégation dans les conditions légales, pour réaliser ces opérations dans les limites et aux époques qu’il déterminera, en fixer les modalités et conditions, procéder aux imputations nécessaires sur tous postes de réserves, de bénéfices ou de primes, en constater la réalisation, procéder à la modification corrélative des statuts et généralement prendre toutes décisions et effectuer toutes formalités.
La présente autorisation est consentie pour une durée de dix-huit (18) mois à compter du jour de la présente assemblée. Elle prive d’effet et remplace celle donnée par l’assemblée générale mixte du 30 janvier 2024 dans sa 18e résolution.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes établis conformément à la loi, faisant usage de la faculté visée à l’article L. 225-129 du Code de commerce :
La délégation ainsi conférée au Conseil d’administration est valable à compter de la présente assemblée pour une durée de vingt-six (26) mois, conformément à l’article L. 225-129-2 du Code de commerce.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes établis conformément à la loi, faisant usage de la faculté visée à l’article L. 225-129 du Code de commerce :
La délégation ainsi conférée au Conseil d’administration est valable à compter de la présente assemblée pour une durée de vingt-six (26) mois, conformément à l’article L. 225-129-2 du Code de commerce.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, et conformément aux dispositions des articles L. 225-129-2, L. 225-130 et L. 22-10-50 du Code de commerce :
La délégation ainsi conférée au Conseil d’administration est valable à compter de la présente assemblée pour une durée de 26 mois, conformément à l’article L. 225-129-2 du Code de commerce.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes et conformément aux dispositions du Code de commerce, notamment de ses articles L. 225-129-2, L. 225-135, L. 22-10-51, L. 225-136, L. 22-10-52 et L. 228-91 et suivants :
À ce montant s’ajoutera, le cas échéant, le montant nominal des actions supplémentaires à émettre pour préserver, conformément à la Loi, et aux stipulations contractuelles éventuellement applicables, les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société.
Ce montant s’imputera sur le montant du plafond de 50 M€ de l’augmentation de capital fixé aux 18e et 19e résolutions.
Le montant nominal maximum global des émissions de valeurs mobilières représentatives de créances sur la Société donnant accès au capital ne pourra excéder 500 M€ ou sa contre-valeur en cas d’émission d’autres monnaies ou unités de compte.
Ce montant s’impute sur le montant du plafond de 500 M€ des émissions des titres de créance prévu aux 18ème et 19ème résolutions ;
La délégation ainsi conférée au Conseil d’administration est valable à compter de la présente assemblée pour une durée de vingt-six (26) mois, conformément à l’article L. 225-129-2 du Code de commerce.
L'assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, après avoir constaté que le capital social est intégralement libéré, et conformément aux dispositions des articles L. 225-129 et suivants, L. 225-138, et L. 228-91 et suivants du Code de commerce :
L'assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration et du rapport des Commissaires aux comptes, conformément aux articles L. 225-135-1 et R. 225-118 du Code de commerce :
L'assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, connaissance prise du rapport du Conseil d’administration :
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires et connaissance prise du rapport du Conseil d’administration et du rapport spécial des Commissaires aux comptes, conformément aux dispositions des articles L. 225-129, L. 225-129-2, L. 225-138, L. 225-138-1, L. 228-91 et L. 228-92 du Code de commerce et L. 3332-1 et suivants du Code du travail et afin également de satisfaire aux dispositions de l’article L. 225-129-6 du Code de commerce :
L’assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait certifié conforme du présent procès-verbal pour effectuer tous dépôts et formalités requis par la loi.
La dénomination sociale ainsi que le nom commercial de la Société sont Derichebourg. Dans le présent document, la société Derichebourg est dénommée « la Société » ou « l’Émetteur » ; le groupe que constituent Derichebourg et ses filiales est dénommé « le Groupe ».
La Société est immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro : 352 980 601.
Les actions Derichebourg sont admises aux négociations sur EURONEXT compartiment B, sous le code ISIN : FR0000053381.
La Société fait partie des indices suivants : SBF 120, CAC-ALL TRADABLE, CAC ALL SHARES, CAC MID 60, CAC MID&SMALL, UTILITIES, EMPL40 EW, EN TECH CROISSANCE, PEA PME 150.
Numéro LEI : 969500QOO4C4IPGID263.
La Société a été constituée le 11 décembre 1989 pour une durée de cinquante ans à compter de son immatriculation au registre du commerce et des sociétés le 9 janvier 1990. L’assemblée générale mixte du 31 janvier 2020 a décidé de proroger la durée de la Société de 99 années à compter du même jour, soit jusqu'au 30 janvier 2119.
119, avenue du Général Michel Bizot – 75012 Paris France Tél. : + 33 (0)1 44 75 40 40 Site Internet : www.derichebourg.com
Derichebourg est une société anonyme à Conseil d’administration régie par la législation française.
L’exercice social, d’une durée de douze mois, commence le 1er octobre pour se terminer le 30 septembre de l'année suivante.
« La Société a pour objet, en France et dans tous pays :
Elle peut réaliser toutes les opérations qui sont compatibles avec cet objet, s’y rapportent et contribuent à sa réalisation. »
« L’assemblée générale extraordinaire est seule habilitée à modifier les statuts dans toutes leurs dispositions. Elle ne peut toutefois augmenter les engagements des actionnaires, sauf à l’occasion d’un regroupement d’actions régulièrement effectué ou pour la négociation de « rompus » en cas d’opérations telles que les augmentations ou réductions de capital.
Elle ne peut non plus changer la nationalité de la Société, sauf si le pays d’accueil a conclu avec la France une convention spéciale permettant d’acquérir sa nationalité et de transférer le siège social sur son territoire, et conservant à la Société sa personnalité juridique. Par dérogation à la compétence exclusive de l’assemblée extraordinaire pour toutes modifications des statuts, les modifications aux clauses relatives au montant du capital social et au nombre des actions qui le représentent, dans la mesure où ces modifications correspondent matériellement au résultat d’une augmentation, d’une réduction ou d’un amortissement du capital, peuvent être apportées par le Conseil d’administration. »
« Les assemblées d’actionnaires sont convoquées par le Conseil d’administration. À défaut, elles peuvent l’être par les personnes désignées par le Code de commerce, notamment par le ou les Commissaires aux comptes, par un mandataire désigné par le Président du tribunal de commerce statuant en référé à la demande d’actionnaires représentant au moins 5 % du capital social ou, s’agissant d’une assemblée spéciale, le dixième des actions de la catégorie intéressée.
Les assemblées d’actionnaires sont réunies au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans la convocation. »
« Trente jours au moins avant la date de l’assemblée, la Société fait paraître un avis de réunion au Bulletin des annonces légales obligatoires, qui précise l’ordre du jour de l’assemblée et contient le texte des projets de résolution présentés à l’assemblée par le Conseil d’administration ainsi que les modalités de justification auprès de la Société de l’inscription en compte des actions au porteur et de leur indisponibilité jusqu’à la date de l’assemblée. Il mentionne également le délai dans lequel peuvent être envoyées les demandes d’inscription des projets de résolution émanant d’actionnaires.
Les convocations sont faites par avis inséré dans un journal habilité à recevoir les annonces légales dans le département du siège social et, en outre, au Bulletin des annonces légales obligatoires, conformément à la loi.
Les titulaires d’actions nominatives depuis un mois au moins à la date de l’insertion de l’avis de convocation sont convoqués dans les conditions fixées par la loi et la réglementation en vigueur.
Les mêmes droits appartiennent à tous les copropriétaires d’actions indivises inscrits à ce titre dans le délai prévu à l’alinéa précédent. En cas de démembrement de la propriété de l’action, ils appartiennent au titulaire du droit de vote.
Lorsqu’une assemblée n’a pu délibérer régulièrement, faute du quorum requis, la deuxième assemblée est convoquée dans les mêmes formes que la première et l’avis de convocation rappelle la date de celle-ci. Il en est de même pour la convocation d’une assemblée prorogée conformément au Code de commerce.
Le délai entre la date de l’insertion contenant l’avis de convocation et de l’envoi des lettres et la date de l’assemblée est au moins de quinze jours sur première convocation et de six jours sur convocation suivante. »
« L’ordre du jour de l’assemblée est arrêté par l’auteur de la convocation ou par l’ordonnance judiciaire désignant le mandataire chargé de la convoquer. Un ou plusieurs actionnaires représentant la quotité du capital fixée par les dispositions légales et réglementaires ont la faculté de requérir l’inscription de projets de résolutions à l’ordre du jour de l’assemblée. Le comité d’entreprise dispose des mêmes droits. L’assemblée ne peut délibérer sur une question qui n’est pas inscrite à l’ordre du jour, lequel ne peut être modifié sur deuxième convocation. Elle peut, toutefois, en toutes circonstances révoquer un ou plusieurs administrateurs et procéder à leur remplacement. »
« Tout actionnaire a le droit de participer aux assemblées générales ou de s’y faire représenter, quel que soit le nombre de ses actions, dès lors que ses titres sont libérés des versements exigibles.
Tout actionnaire peut se faire représenter par un autre actionnaire, par son conjoint ou par le partenaire avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité. Il peut en outre se faire représenter par toute autre personne physique ou morale de son choix. Le mandat est donné pour une seule assemblée ; il peut l'être pour deux assemblées, l'une ordinaire, l'autre extraordinaire, si elles sont tenues le même jour ou dans un délai de quinze jours. Il vaut pour les assemblées successives convoquées avec le même ordre du jour.
Tout actionnaire peut voter par correspondance dans les conditions fixées par la législation et la réglementation en vigueur.
La Société est tenue de joindre à toute formule de procuration et de vote par correspondance qu’elle adresse aux actionnaires les renseignements prévus par les textes en vigueur.
Tout actionnaire pourra également, si le conseil d'administration le décide au moment de la convocation de l'assemblée, participer et voter aux assemblées par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication et télétransmission, y compris Internet, permettant son identification, dans les conditions et suivant les modalités prévues par les dispositions légales et réglementaires en vigueur. Tout actionnaire participant à l'assemblée par ces moyens sera considéré comme présent pour le calcul du quorum et de la majorité. Cette décision est communiquée dans l'avis de réunion publié au Bulletin des annonces légales obligatoires.
Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin, dans les délais exigés, le formulaire électronique de vote proposé sur le site internet mis en place par le centralisateur de l'assemblée sont assimilés aux actionnaires présents ou représentés. La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent être directement effectuées sur ce site par tout procédé arrêté par le Conseil d'administration et répondant aux conditions définies par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, pouvant notamment consister en un identifiant et un mot de passe.
Les propriétaires de titres n’ayant pas leur domicile sur le territoire français peuvent se faire représenter par un intermédiaire inscrit dans les conditions fixées par la législation et la réglementation en vigueur.
En cas de démembrement de la propriété de l’action, le titulaire du droit de vote peut assister ou se faire représenter à l’assemblée sans préjudice du droit du nu-propriétaire de participer à toutes les assemblées générales. Les propriétaires d’actions indivises sont représentés comme il est dit à l’article 12.
Toutefois, le droit de participer aux assemblées générales est subordonné à l’inscription en compte des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit visé ci-dessus soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société ou son mandataire, soit dans les comptes titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité, au deuxième jour ouvré précédant l’assemblée à zéro heure (heure de Paris). L’inscription en compte des titres dans le délai prévu au paragraphe précédent doit s’effectuer soit dans les comptes titres nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité. Ces formalités doivent être accomplies dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur.
Tout actionnaire propriétaire d’actions d’une catégorie déterminée peut participer aux assemblées spéciales des actionnaires de cette catégorie, dans les conditions visées ci-dessus. »
« L’assemblée est présidée par le Président du Conseil d’administration ou en son absence par un vice-Président ou par l’administrateur provisoirement délégué dans les fonctions de Président. À défaut, elle élit elle-même son Président. En cas de convocation par les Commissaires aux comptes, par un mandataire de justice ou par les liquidateurs, l’assemblée est présidée par celui ou l’un de ceux qui l’ont convoquée.
Les deux membres de l’assemblée présents et acceptants qui disposent du plus grand nombre de voix remplissent les fonctions de scrutateurs. Le bureau ainsi constitué désigne un secrétaire de séance qui peut être pris en dehors des membres de l’assemblée.
À chaque assemblée est tenue une feuille de présence dont les mentions sont déterminées par les textes en vigueur. Elle est émargée par les actionnaires présents et les mandataires, et certifiée exacte par les membres du bureau. Elle est déposée au siège social et doit être communiquée à tout actionnaire le requérant.
Le bureau assure le fonctionnement de l’assemblée, mais ses décisions peuvent, à la demande de tout membre de l’assemblée, être soumises au vote souverain de l’assemblée elle-même. »
« Le droit de vote attaché aux actions de capital ou de jouissance est proportionnel à la quotité du capital qu’elles représentent et chaque action donne droit à une voix au moins.
La Société ne peut valablement voter avec des actions achetées par elle. Sont en outre privées du droit de vote, notamment : les actions non libérées des versements exigibles, les actions des souscripteurs éventuels dans les assemblées appelées à statuer sur la suppression du droit préférentiel de souscription et les actions de l’intéressé dans la procédure prévue à l’article 21.
Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité du capital qu’elles représentent, est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative depuis cinq (5) ans au moins au nom du même actionnaire.
Ce droit est conféré également dès leur émission en cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit.
Les actions nominatives bénéficiant d’un droit de vote double converties au porteur pour quelque raison que ce soit perdent le droit de vote double. »
« L’assemblée générale ordinaire prend toutes les décisions excédant les pouvoirs du Conseil d’administration et qui ne relèvent pas de la compétence de l’assemblée générale extraordinaire. Elle est réunie au moins une fois par an, dans les six mois de la clôture de l’exercice, pour statuer sur toutes les questions relatives aux comptes de l’exercice ; ce délai peut être prolongé à la demande du Conseil d’administration par ordonnance du Président du tribunal de commerce statuant sur requête. »
« L’assemblée générale ordinaire ne délibère valablement, sur première convocation, que si les actionnaires présents, votant par correspondance ou représentés possèdent au moins le cinquième des actions ayant le droit de vote. Sur deuxième convocation, aucun quorum n’est requis. Elle statue à la majorité des voix dont disposent les actionnaires présents, votant par correspondance ou représentés. »
« L’assemblée générale extraordinaire est seule habilitée à modifier les statuts dans toutes leurs dispositions. Elle ne peut toutefois augmenter les engagements des actionnaires, sauf à l’occasion d’un regroupement d’actions régulièrement effectué ou pour la négociation de « rompus » en cas d’opérations telles que les augmentations ou réductions de capital.
Elle ne peut non plus changer la nationalité de la Société, sauf si le pays d’accueil a conclu avec la France une convention spéciale permettant d’acquérir sa nationalité et de transférer le siège social sur son territoire, et conservant à la Société sa personnalité juridique.
Par dérogation à la compétence exclusive de l’assemblée extraordinaire pour toutes modifications des statuts, les modifications aux clauses relatives au montant du capital social et au nombre des actions qui le représentent, dans la mesure où ces modifications correspondent matériellement au résultat d’une augmentation, d’une réduction ou d’un amortissement du capital, peuvent être apportées par le Conseil d’administration. »
« Sous réserve des dérogations prévues pour certaines augmentations du capital et pour les transformations, l’assemblée générale extraordinaire ne délibère valablement que si les actionnaires présents, votant par correspondance ou représentés possèdent au moins, sur première convocation, le quart et, sur deuxième convocation, le cinquième des actions ayant le droit de vote. À défaut de ce dernier quorum, la deuxième assemblée peut être prorogée à une date postérieure de deux mois au plus à celle à laquelle elle avait été convoquée. Sous ces mêmes réserves, elle statue à la majorité des deux tiers des voix dont disposent les actionnaires présents, votant par correspondance ou représentés.
Lorsque l’assemblée délibère sur l’approbation d’un apport en nature ou l’octroi d’un avantage particulier, les quorums et majorité ne sont calculés qu’après déduction des actions de l’apporteur ou du bénéficiaire qui n’ont voix délibérative ni pour eux-mêmes ni comme mandataires. »
« Les assemblées spéciales ne délibèrent valablement que si les actionnaires présents, votant par correspondance ou représentés, possèdent au moins sur première convocation le tiers et sur deuxième convocation le cinquième des actions ayant le droit de vote et dont il est envisagé de modifier les droits. À défaut de ce dernier quorum, la deuxième assemblée peut être prorogée à une date postérieure de deux mois au plus à celle à laquelle elle avait été convoquée. Ces assemblées statuent à la majorité des deux tiers des voix dont disposent les actionnaires présents, votant par correspondance ou représentés. »
Le Groupe souhaite mentionner :
qui constituent les principales sources de financement du Groupe. Une présentation de ces contrats figure en note 4.11 de l’annexe aux comptes consolidés.
Néant.
Dans le cadre de la préparation des comptes aux normes IFRS, le Groupe a utilisé des informations provenant de tierce partie dans les domaines suivants :
11, rue de Laborde – 75008 Paris.
Identifiée sous le numéro 348 461 443 RCS Paris.
Représentée par M. Gilles Rabier.
Date de nomination : 30 janvier 2024.
Date de fin de mandat : assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2029.
19, rue de Presbourg – 75016 Paris.
Identifiée sous le numéro 539 769 729 RCS Paris.
Représentée par M. Thierry Denjean.
Date de nomination : 19 février 2014.
Date de renouvellement : 31 janvier 2020.
Date de fin de mandat : assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2025.
Tour First 1, place des Saisons – TSA 14444 – 92037 Paris-La Défense Cedex.
Identifiée sous le numéro 344 366 315 RCS Nanterre.
Représentée par M. Sébastien Vouaux.
Date de nomination : 15 mars 2007.
Date de renouvellement : 5 février 2019.
Date de fin de mandat : assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2024.
Néant.
M. Abderrahmane El Aoufir
Directeur général de Derichebourg
J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent document sont, à ma connaissance, conformes à la réalité, et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.
J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion inclus dans ce document présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Fait à Paris, le 13 décembre 2024
Abderrahmane EL AOUFIR
Directeur général
Responsable : Pierre Candelier
Qualité : Directeur financier
Adresse : 119, avenue du Général Michel Bizot 75579 Paris Cedex 12
Tél. : + 33 1 44 75 40 40
e-mail : communication@derichebourg.com
Rapport financier annuel | Document d'enregistrement universel | |
§ | Pages | |
Comptes annuels | 5.4 | |
Comptes consolidés | 5.3 | |
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux | 5.4.4 | |
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés | 5.3.6 | |
Rapport de gestion | 2, 3, 5.1, 5.2, 5.5, 6.8 | Facteurs de risque et contrôle interne , Performance extra-financière , 5.1 - 5.2 , 5.5 , 6.8 |
Déclaration des personnes assurant la responsabilité du rapport de gestion | 7.5 | |
Honoraires des Commissaires aux comptes | 5.3.5 note 4.33 | |
Rapport sur le gouvernement d'entreprise | 4 | |
Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées | 4.6.3 | 4.6.3 - 1. Convention de licence de marque Derichebourg avec la société TBD Finances |
Liste de l’ensemble des informations publiées par la Société ou rendues publiques au cours des douze derniers mois | 6.4.3 | |
Déclaration de performance extra-financière | 3 |
Annexes 1 et 2 du règlement délégué (UE) 2019/980 | Document d'enregistrement universel | ||
§ | Pages | ||
1. | Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports de tiers, rapports d'experts et approbation de l'autorité compétente |
|
|
1.1 | Personnes responsables | 7.5.1 | |
1.2 | Déclaration des personnes responsables | 7.5.2 | |
1.3 | Déclaration d’experts | 7.3 | |
1.4 | Attestation relative aux informations provenant d’un tiers | 7.3 | |
1.5 | Déclaration relative au dépôt du document |
| 1 |
2. | Contrôleurs légaux des comptes | 7.4.1 | |
3. | Facteurs de risque | 2.1 | |
4. | Informations concernant l’Émetteur |
|
|
4.1 | Histoire et évolution de la Société |
| 4 - 5 |
4.1.1 | Raison sociale et nom commercial de l’Émetteur | 7.1.1 | |
4.2 | Lieu et numéro d’enregistrement de l’Émetteur | 7.1.2 | |
4.3 | Date de constitution et durée de vie de l’Émetteur | 7.1.3 | |
4.4 | Siège social et forme juridique, législation, pays d’origine, adresse, n° de téléphone de son siège statutaire | 7.1.4 | |
5. | Aperçu des activités |
|
|
5.1 | Principales activités | 1, 3.2 | |
5.1.1 | Nature des opérations, catégories de produits vendus | 1 | |
5.1.2 | Nouveaux produits | 1 | |
5.2 | Principaux marches | 1 | |
5.3 | Événements importants | 5.1.1 | |
5.4 | Stratégies et objectifs | 1.5 | |
5.5 | Dépendance | N/A | N/A |
5.6 | Sources d’informations sur position concurrentielle | 1 | |
5.7 | Investissements | 5.1.9 | |
5.7.1 | Investissements réalisés | 5.1.9.2 | |
5.7.2 | Investissements en cours | 5.1.9.3 | |
5.7.3 | Co-entreprises et participations significatives | 5.3.5 note 4.4 | |
5.7.4 | Questions environnementales pouvant influer sur l’utilisation des immobilisations corporelles | 3.4 à 3.5 | |
6. | Structure organisationnelle |
|
|
6.1 | Description sommaire du Groupe | 1.5 | |
6.2 | Liste des filiales importantes de l’Émetteur | 5.3.5 note 4.32 | |
7. | Examen de la situation financière et du résultat |
|
|
7.1 | Situation financière | 5.1 | |
7.2 | Résultat d’exploitation | 5.1 | |
8. | Trésorerie et capitaux |
|
|
8.1 | Capitaux de l’Émetteur | 5.3.1, 5.3.4 | |
8.2 | Flux de trésorerie | 5.3.3 | |
8.3 | Structure de financement et conditions d’emprunt | 5.1.8, 5.3.5 note 4.11 | |
8.4 | Restrictions à l’utilisation des capitaux | 5.1.8, 5.3.5 note 4.11 |
Annexes 1 et 2 du règlement délégué (UE) 2019/980 | Document d'enregistrement universel | ||
§ | Pages | ||
8.5 | Sources de financement attendues | 5.1.8, 5.3.5 note 4.11 | |
9. | Environnement réglementaire | 2.1 | |
10. | Informations sur les tendances | 5.2.2 | |
11. | Prévisions ou estimations du bénéfice | 5.2.2 | |
12. | Organes d’administration, de direction |
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|
12.1 | Informations concernant les membres du Conseil d'administration et à la direction générale | 4.2.2, 4.4 | |
12.2 | Conflits d’intérêts éventuels | 4.2.3 | |
13. | Rémunérations et avantages |
|
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13.1 | Rémunération versée | 4.5.2 | |
13.2 | Sommes provisionnées par ailleurs | 4.5.2 | |
14. | Fonctionnement des organes d’administration et de direction |
|
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14.1 | Date d’expiration des mandats | 4.2.2.1 | |
14.2 | Contrats de service | 4.6.2 | |
14.3 | Informations sur le Comité d'audit, le Comité des nominations et des rémunérations | 4.3 | |
14.4 | Déclaration de conformité à un Code de gouvernement d'entreprise | 4.1.1 | |
14.5 | Incidences significatives potentielles sur la gouvernance d'entreprise | N/A | N/A |
15. | Salariés |
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15.1 | Nombre de salariés | 5.3.5, note 4.29 | |
15.2 | Participations et stock-options | 4.5.2 | |
15.3 | Participation des salariés au capital de l’Émetteur | 6.1.4 | |
16. | Principaux actionnaires |
|
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16.1 | Information relative au capital | 6.1.1 | |
16.2 | Droits de vote des principaux actionnaires | 6.1.1 | |
16.3 | Informations relatives au contrôle | 6.1.1 | |
16.4 | Accord pouvant entraîner un changement de contrôle | 6.5 | |
17. | Transactions avec des parties liées | 4.6, 5.3.5 note 4.28, 5.4.3 note 3.18 | |
18. | Informations financières |
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18.1 | Informations financières historiques | 5.3 | |
18.2 | Informations financières intermédiaires et autres | N/A | N/A |
18.3 | Audit des informations financières annuelles historiques | N/A | N/A |
18.4 | Informations financières pro forma | N/A | N/A |
18.5 | Politique de distribution de dividendes | 6.3 | |
18.6 | Procédures judiciaires et d’arbitrage | 5.3.5 note 4.27, 5.4.3 | |
18.7 | Changement significatif dans la situation financière | 5.2.2 | |
19. | Informations supplémentaires |
|
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19.1 | Capital social (nombre et catégories d’actions, actions propres…) | 6.1, 6.7 | |
19.2 | Actes constitutifs et statuts | 4.9, 6.1.2, 7.1.6 à 7.1.8 | |
20. | Contrats importants | 7.2 | |
21. | Documents disponibles | 6.4 |
| Document d'enregistrement universel | |
§ | Pages | |
Eléments constitutifs de la Déclaration de performance extra-financière | Introduction | |
Modèle d’affaires | 2.1 | |
Informations relatives aux conséquences sur le changement climatique de l'activité de la société et de l'usage des biens et services qu'elle produit | 3.2 | |
Description des principaux risques RSE liés à l’activité du Groupe | 2.1, 3.1 | |
Résultats incluant les indicateurs clés de performance | 3 | |
Synthèse des principaux indicateurs clés de performance et objectifs | 3.6 | |
Attestation de l’organisme tiers indépendant sur les informations présentes dans la DPEF | 3.8 | |
Informations obligatoires |
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Informations environnementales (politique générale en matière environnementale, pollution, économie circulaire, changement climatique) | 3.3 | |
Taxonomie européenne des activités durables | 3.3.4 | |
Informations sociales (emploi, organisation et conditions du travail, santé et sécurité, relations sociales, formation, égalité de traitement, diversité et lutte contre les discrimination, handicap) | 3.4 | |
Informations relatives à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale | 3.5.2 | |
Informations relatives aux actions en faveur des droits humains et au devoir de vigilance | 3.7 | |
Autres informations obligatoires |
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Informations relatives à la lutte contre le gaspillage alimentaire, à la lutte contre la précarité alimentaire, au respect du bien-être animal et à une alimentation responsable, équitable et durable, aux actions visant à promouvoir le lien Nation-armée et à soutenir l'engagement dans les réserves, aux actions visant à promouvoir la pratique d'activités physiques et sportives | Ces informations ne sont pas pertinentes au regard de l'activité du Groupe.
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