8 mai 2017 | BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES | Bulletin n°55 |
CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DES SAVOIE
Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et
financier au capital de 187 967 520,00 euros
Siège social : 4, Avenue du Pré Félin - PAE Les Glaisins 74940 Annecy-le-Vieux
302 958 491 R.C.S Annecy
Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole des Savoie
en date du 27 Janvier 2017 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 23 Mars 2017.
Actif |
Notes |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|---|
Opérations interbancaires et assimilées |
|
477 319 |
497 652 |
Caisse, banques centrales |
|
114 866 |
120 717 |
Effets publics et valeurs assimilées |
5 |
326 424 |
337 459 |
Créances sur les établissements de crédit |
3 |
36 029 |
39 476 |
Opérations internes au Crédit Agricole |
3 |
2 303 437 |
2 523 989 |
Opérations avec la clientèle |
4 |
15 064 537 |
14 490 320 |
Opérations sur titres |
|
1 670 457 |
1 667 118 |
Obligations et autres titres à revenu fixe |
5 |
939 164 |
856 236 |
Actions et autres titres à revenu variable |
5 |
731 293 |
810 882 |
Valeurs immobilisées |
|
1 455 016 |
802 833 |
Participations et autres titres détenus à long terme |
6-7 |
1 154 836 |
522 180 |
Parts dans les entreprises liées |
6-7 |
176 095 |
164 933 |
Immobilisations incorporelles |
7 |
32 467 |
32 731 |
Immobilisations corporelles |
7 |
91 618 |
82 989 |
Capital souscrit non versé |
|
|
|
Actions propres |
|
|
|
Comptes de régularisation et actifs divers |
|
617 540 |
407 490 |
Autres actifs |
8 |
490 471 |
320 084 |
Comptes de régularisation |
8 |
127 069 |
87 406 |
Total actif |
|
21 588 306 |
20 389 402 |
Passif |
Notes |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|---|
Opérations interbancaires et assimilées |
|
22 681 |
6 990 |
Banques centrales |
|
|
|
Dettes envers les établissements de crédit |
10 |
22 681 |
6 990 |
Opérations internes au Crédit agricole |
10 |
12 350 588 |
11 815 063 |
Comptes créditeurs de la clientèle |
11 |
6 043 306 |
5 512 941 |
Dettes représentées par un titre |
12 |
1 702 |
149 478 |
Comptes de régularisation et passifs divers |
|
484 315 |
390 725 |
Autres passifs |
13 |
289 249 |
179 857 |
Comptes de régularisation |
13 |
195 066 |
210 868 |
Provisions et dettes subordonnées |
|
498 195 |
504 140 |
Provisions |
14-15-17 |
229 289 |
236 287 |
Dettes subordonnées |
18 |
268 906 |
267 853 |
Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) |
17 |
156 435 |
104 028 |
Capitaux propres hors FRBG |
19 |
2 031 084 |
1 906 037 |
Capital souscrit |
|
187 968 |
187 967 |
Primes d'émission |
|
105 117 |
105 117 |
Réserves |
|
1 600 288 |
1 477 725 |
Ecarts de réévaluation |
|
|
|
Provisions réglementées et subventions d'investissement |
|
|
|
Report à nouveau |
|
|
|
Résultat de l'exercice |
|
137 711 |
135 228 |
Total passif |
|
21 588 306 |
20 389 402 |
Hors-bilan |
Notes |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|---|
Engagements donnés hors-bilan |
|
2 938 191 |
3 224 901 |
Engagements de financement |
26 |
1 592 139 |
1 567 242 |
Engagements de garantie |
26 |
1 345 595 |
1 657 032 |
Engagements sur titres |
26 |
457 |
627 |
Engagements reçus hors-bilan |
|
4 900 263 |
4 368 029 |
Engagements de financement |
26 |
80 414 |
69 500 |
Engagements de garantie |
26 |
4 819 392 |
4 297 902 |
Engagements sur titres |
26 |
457 |
627 |
Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :
— Opérations de change au comptant et à terme : note 23
— Opérations sur instruments financiers à terme : note 24
(En milliers d'Euros) |
Notes |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|---|
Intérêts et produits assimilés |
30 |
469 067 |
520 962 |
Intérêts et charges assimilées |
30 |
-251 509 |
-290 915 |
Revenus des titres à revenu variable |
31 |
31 267 |
22 373 |
Commissions Produits |
32 |
240 257 |
229 961 |
Commissions Charges |
32 |
-36 985 |
-37 531 |
Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de négociation |
33 |
12 501 |
13 540 |
Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement et assimilés |
34 |
27 231 |
44 132 |
Autres produits d'exploitation bancaire |
35 |
8 905 |
3 937 |
Autres charges d'exploitation bancaire |
35 |
-2 979 |
-1 543 |
Produit net bancaire |
|
497 755 |
504 916 |
Charges générales d'exploitation |
36 |
-238 322 |
-235 922 |
Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles |
|
-14 396 |
-11 979 |
Résultat brut d'exploitation |
|
245 037 |
257 015 |
Coût du risque |
37 |
7 506 |
-13 628 |
Résultat d'exploitation |
|
252 543 |
243 387 |
Résultat net sur actifs immobilisés |
38 |
1 262 |
149 |
Résultat courant avant impôt |
|
253 805 |
243 536 |
Résultat exceptionnel |
39 |
|
|
Impôts sur les bénéfices |
40 |
-63 687 |
-90 573 |
Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées |
|
-52 407 |
-17 735 |
Résultat net de l'exercice |
|
137 711 |
135 228 |
1.1. Cadre juridique et financier. — La Caisse régionale de Crédit Agricole des Savoie est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 110/09/1947 portant statut de la coopération.
Sont affiliées au Crédit Agricole des Savoie, 64 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
Le Crédit Agricole des Savoie est agréé, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Au 31 décembre 2016, le Crédit Agricole des Savoie fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 56,64 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,26 %.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 2 765 736 actions propres au 31 décembre 2016, soit 0,10 % de son capital, contre 4 027 798 actions propres au 31 décembre 2015.
Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.
1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole. — L'appartenance du Crédit Agricole des Savoie au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
— Comptes ordinaires des Caisses régionales : Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».
— Comptes d'épargne à régime spécial : Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
— Comptes et avances à terme : Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.
— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales : Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
— Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. : Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
— Opérations en devises : Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. : Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».
— Couverture des risques de liquidité et de solvabilité : Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorités de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Le dispositif européen de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu'organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.
Par ailleurs, dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L.613-57-1 du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l'existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu'il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte. Cette garantie a été consentie en 1988 au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A. par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés.
Enfin, dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
— Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) : Suite à l’opération de simplification de la structure du Groupe qui s’est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n’est plus actionnaire des Caisses régionales à l’issue de l’opération (à l’exception de 4 Caisses régionales pour lesquels Crédit Agricole SA a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s’est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.
Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d’un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.
La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.
Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque.
Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune.
1.3. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2016 :
— Opération de simplification du groupe Crédit Agricole : L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« SACAM Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales. Le prix de cession fixé initialement sur la base des bilans des Caisses régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100 % des Caisses régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros. Le financement de « SACAM Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, le Crédit Agricole des Savoie a participé à l'augmentation de capital de SACAM Mutualisation pour un montant de 617 millions d'euros.
Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.
Post opération, le Crédit Agricole des Savoie conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses régionales et 117 milliers d'euros pour Crédit Agricole des Savoie).
— Opération de titrisation : société Swiss Home Loan, société de titrisation de la filiale Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF), société de droit suisse
Au 31/12/2016, une nouvelle entité est entrée dans le périmètre de consolidation de la Caisse régionale.
Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF) a réalisé une opération de titrisation de crédit habitat hypothécaire suisse le 12 décembre 2016. Le montant de l’opération s’est élevé à 200,7 MCHF, dont 154,6 MCHF ont été placés (titres séniors) auprès d’investisseurs extérieurs. Les titres subordonnés, 46,1 MCHF ont été intégralement souscrits par le Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF). Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF) possède l’intégralité du capital et conserve la gestion et les risques rattachés aux crédits.
Cette nouvelle société a donc fait l’objet d’une intégration globale en consolidation. Les principaux impacts sur les comptes consolidés sont :
– + 154,6 MCHF, soit 144,0 M€ reçu en trésorerie à l’actif du bilan le 12 décembre 2016
– + 154,6 MCHF, soit 144,0 M€ de titres seniors au passif du bilan
— Remboursements anticipés et réaménagements : Le contexte de taux bas incite les clients à demander un réaménagement ou un remboursement anticipé de leurs crédits. Comptablement, l’indemnité de réaménagement est étalée sur la durée du prêt réaménagé, tandis que l’indemnité de remboursement anticipée est prise en intégralité dans le résultat de l’exercice. Sur l’exercice 2016, ces indemnités ont impacté le compte de résultat du Crédit Agricole des Savoie pour 7,6 M€. Pour rappel, l’année 2015 avait été exceptionnelle puisque le montant des indemnités s’était élevé à 12,5 M€.
Parallèlement sur 2016, la Caisse régionale a procédé à des réaménagements successifs de son refinancement pour un montant de 227 M€ de remboursements avec un paiement de soultes de 24,7 M€ à CASA. Ces soultes sont comptabilisées directement dans le résultat de l’exercice où elles ont été générées.
Ces réaménagements correspondent principalement à des avances globales à hauteur de 225 M€ générant 24,7 M€ de soulte.
— Passage du Défaut de 180 jours à 90 jours : Au 31 décembre 2016, suite à un règlement BCE (2016/445) publié le 24 mars 2016, l’arriéré de paiement de référence pour l’habitat et les collectivités publiques est passé de 180 à 90 jours.
L’impact comptable lié à l’application de ce nouveau règlement est une hausse de l’encours CDL/défaut de 13,9 M€ à l’actif du bilan. La mesure n’a pas eu d’impact significatif sur les dotations pour dépréciations au compte de résultat (cf. Note 4.2 Opérations avec la clientèle)
1.4. Evénements postérieurs à l'exercice 2016. — Néant.
Les états financiers du Crédit Agricole des Savoie sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, le Crédit Agricole des Savoie publie des comptes individuels et des comptes consolidés.
La présentation des états financiers du Crédit Agricole des Savoie est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.
Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :
Règlements |
Date de publication par l’Etat français |
Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du |
Applicable au Crédit Agricole des Savoie |
---|---|---|---|
Règlement ANC N°2015-04 relatif aux comptes annuels des organismes de logement social Chapitres 1 à 3 et chapitres 5 à 7 |
04 juin 2015 |
1er janvier 2016 |
Non |
Règlement ANC N°2015-05 Relatif aux instruments financiers à terme et aux opérations de couverture |
02 juillet 2015 |
1er janvier 2017 ou par anticipation au 1er janvier 2016 |
Non applicable aux Etablissements de Crédit |
Règlement ANC N°2015-06 modifiant le règlement ANC N°2014-03 relatif au plan comptable général |
23 novembre 2015 |
1er janvier 2016 |
Oui |
Règlement ANC N°2016-01 Relatif aux comptes annuels de l’Association de Gestion du Fonds Paritaire National (AGFPN) |
05 février 2016 |
1er janvier 2016 |
Non |
Règlement de l'ANC n° 2016-02 relatif aux comptes annuels des organismes de titrisation |
11 mars 2016 |
1er janvier 2017 ou par anticipation au 1er janvier 2016 |
Non |
Règlement de l'ANC n° 2016-03 relatif aux règles comptables applicables aux sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) |
15 avril 2016 |
1er janvier 2017 ou par anticipation au 1er janvier 2016 |
Non |
Règlement de l'ANC n° 2016-04 Relatif aux sociétés de libre partenariat |
01 juillet 2016 |
31 décembre 2016 |
Non |
Règlement de l'ANC n° 2016-06 relatif aux règles comptables applicables aux organismes de placement collectif immobilier |
14 octobre 2016 |
1er janvier 2016 |
Non |
Règlement de l'ANC n° 2016-07 modifiant le règlement ANC N°2014-03 relatif au plan comptable général |
04 novembre 2016 |
1er janvier 2016 |
Oui |
Règlement de l'ANC n° 2016-12 modifiant le règlement ANC N° 2015-11 du 26 novembre 2015 relatif aux comptes annuels des entreprises d’assurance |
12 décembre 2016 |
1er janvier 2016 |
Non |
Version consolidée du règlement n° 99-01 rassemblant l’ensemble des textes comptables applicables au secteur associatif |
20 septembre 2016 |
1er janvier 2016 |
Non |
Règlement ANC N°2015-06 modifiant le règlement ANC N°2014-03 relatif au plan comptable général. Les mesures de première application de ces nouvelles règles sur l’amortissement du fonds commercial et la dépréciation des actifs sont les suivantes :
— Amortissement du fonds commercial :
– Les fonds non amortis au 31 décembre 2015 restent non amortis à compter du 01/01/2016 sauf si la durée d’exploitation non limitée est remise en cause à cette date par un nouvel évènement. Dans le cas où une durée limitée est déterminée, le fonds est amorti de manière prospective sur la durée résiduelle d’utilisation à compter du 01/01/2016. Il n’y a donc pas d’incidence sur les capitaux propres. L’impact est limité aux résultats de l’exercice de première application et des exercices ultérieurs.
– Les fonds faisant déjà l’objet d’un amortissement au 31 décembre 2015 continuent d’être amortis sur leur durée résiduelle.
— Dépréciation du fonds commercial et des autres actifs :
– Aucun test de dépréciation des actifs n’est requis au 01/01/2016. En revanche, un test de dépréciation de tous les fonds non amortis devra être réalisé à la clôture 2016 (puis à chaque clôture). L’impact de la dépréciation éventuelle sera à comptabiliser en résultat de l’exercice. Les dépréciations de fonds commerciaux non repris au 31/12/2015 ne pourront plus être reprises ultérieurement.
L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact sur le résultat et la situation nette de l’entité sur la période.
Avertissement : suite à une modification des règles de calcul des tableaux de l’annexe, des écarts potentiels d’arrondis peuvent exister entre les données N-1 et celles publiées lors de l’exercice précédent.
2.1. Créances et engagements par signature. — Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :
— les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;
— les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;
— les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.
Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).
Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.
L'application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit.
Créances restructurées. — Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.
Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.
Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité.
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :
— la valeur nominale du prêt ;
— et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).
La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.
Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés.
Le montant des créances restructurées détenues par le Crédit Agricole des Savoie s'élève à 60 535 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 54 489 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
Sur ces prêts, des décotes sont comptabilisées pour un montant de 331 milliers d’euros.
Créances douteuses. — Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
— il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins,
— la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,
— il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.
Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.
Parmi les encours douteux, le Crédit Agricole des Savoie distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
— Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
— Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.
Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.
Dépréciations au titre du risque de crédit avéré. — Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par le Crédit Agricole des Savoie par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Traitement comptable des dépréciations. — Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d'intérêt.
Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement. — Par ailleurs, le Crédit Agricole des Savoie a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.
Risques-pays. — Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).
Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d'origine.
Le Crédit Agricole des Savoie n’a pas doté de provision risques-pays.
Passage en perte. — L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, le Crédit Agricole des Savoie le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'il a de son activité.
2.2. Portefeuille Titres. — Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.
Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.
Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.
Titres de placement. — Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.
— Obligations et autres titres à revenu fixe : Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».
— Actions et autres titres à revenu variable : Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique «Revenus des titres à revenu variable».
Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.
A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.
En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :
– s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si le Crédit Agricole des Savoie dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;
– s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.
Titres d'investissement. — Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.
Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels le Crédit Agricole des Savoie dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.
Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus.
La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.
Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».
En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :
— Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.
— Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.
— Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.
Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus.
A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.
Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.
L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.
Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».
Prix de marché. — Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :
— les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,
— si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, le Crédit Agricole des Savoie détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, le Crédit Agricole des Savoie utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.
Dates d'enregistrement. — Le Crédit Agricole des Savoie enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.
Reclassement de titres. — Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :
— du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance,
— du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.
Le Crédit Agricole des Savoie n'a pas opéré, en 2016, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
2.3. Immobilisations. — Le Crédit Agricole des Savoie applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.
Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. La Caisse régionale ne dispose d’aucun mali technique dans ses comptes au 31 décembre 2016.
Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.
Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.
A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole des Savoie, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
Composant |
Durée d’amortissement |
---|---|
Foncier |
Non amortissable |
Gros œuvre |
25 ans |
Second œuvre |
10 ans |
Installations techniques |
10 à 25 ans |
Agencements |
10 ans |
Matériel informatique |
3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) |
Matériel spécialisé |
5 à 10 ans (dégressif ou linéaire) |
Enfin, les éléments dont dispose le Crédit Agricole des Savoie sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.
2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
— dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,
— comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,
— comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
2.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».
Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».
Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :
— soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;
— soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.
Le Crédit Agricole des Savoie applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels.
Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».
2.6. Provisions. — Le Crédit Agricole des Savoie applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions.
Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.
Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel.
Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.
Le Crédit Agricole des Savoie ne constate pas de provision pour risque pays.
La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
— le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.
— la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.
Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.). — Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par le Crédit Agricole des Savoie à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.
Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.
Le montant du FRBG inscrit au 31 décembre 2016 figure en Note 17 soit 156 435 milliers d’euros.
2.8. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.
Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :
Opérations de couverture. — Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.
Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.
Opérations de marché. — Les opérations de marché regroupent :
— les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07),
— la gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2522 du règlement ANC 2014-07).
Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.
Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.
Pour les instruments :
— en position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ;
— en position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ;
— faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé.
Risque de contrepartie sur les dérivés. — Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, le Crédit Agricole des Savoie intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA.
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole des Savoie.
Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables.
Elle repose :
— prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels,
— en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.
Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
2.9. Opérations en devises. — Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.
Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Une provision peut être constituée lorsque l'on constate une dépréciation durable du cours de change relative aux participations du Crédit Agricole des Savoie à l'étranger.
A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».
Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, le Crédit Agricole des Savoie a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le montant débiteur global de la position de change opérationnelle de Crédit Agricole des Savoie s’établit à 210 755 milliers d’euros au 31 décembre 2016.
2.10. Engagements hors-bilan. — Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.
Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole des Savoie.
Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.
Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 26 et 27.
2.11. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement. — La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.
L’intéressement est couvert par l’accord CA des Savoie pour les années 2014-2015-2016 du 3 Juin 2014.
La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».
2.12. Avantages au personnel postérieurs à l'emploi :
Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies. — Le Crédit Agricole des Savoie a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014.
En application de ce règlement, le Crédit Agricole des Savoie provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
Le Crédit Agricole des Savoie a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.
Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.
Le Crédit Agricole des Savoie a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :
— la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,
— majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,
— diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
Pour satisfaire à ces engagements, la Caisse régionale a souscrit à des assurances :
— auprès de Prédica pour couvrir les indemnités de fin de carrière qui seront à verser à ses collaborateurs à l’issue de leur vie professionnelle,
— auprès d’Adicam et de Fomugéi pour couvrir les charges futures de retraite et d’indemnités de fin de carrière des dirigeants.
Plans de retraite – régimes à cotisations définies. — Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.
Par conséquent, le Crédit Agricole des Savoie n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ».
2.13. Charges et produits exceptionnels. — Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes du Crédit Agricole des Savoie.
2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale). — D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.
La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.
A noter que la charge d’impôt sur les sociétés diminue de 26,9 millions d’euros. Cette baisse est principalement liée à la suppression de la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés. L’impact est une baisse de la charge d’impôts de 8,5 M€.
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
Le Crédit Agricole des Savoie a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale. En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôts pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), le Crédit Agricole des Savoie a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Total en principal |
Créances rattachées |
Total |
Total | |
Établissements de crédit |
|
|
|
|
|
|
|
|
Comptes et prêts : |
|
|
|
|
|
|
|
|
A vue |
53 |
|
|
|
53 |
|
53 |
3 784 |
A terme |
|
20 |
|
|
20 |
|
20 |
|
Valeurs reçues en pension |
|
|
|
|
|
|
|
|
Titres reçus en pension livrée |
|
|
|
|
|
|
|
|
Prêts subordonnés |
|
9 312 |
20 486 |
6 156 |
35 954 |
2 |
35 956 |
35 692 |
Total |
53 |
9 332 |
20 486 |
6 156 |
36 027 |
2 |
36 029 |
39 476 |
Dépréciations |
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur nette au bilan |
|
|
|
|
|
|
36 029 |
39 476 |
Opérations internes au Crédit Agricole : |
|
|
|
|
|
|
|
|
Comptes ordinaires |
439 384 |
|
|
|
439 384 |
4 |
439 388 |
726 100 |
Comptes et avances à terme |
46 618 |
272 160 |
609 455 |
919 602 |
1 847 835 |
16 214 |
1 864 049 |
1 785 686 |
Titres reçus en pension livrée |
|
|
|
|
|
|
|
|
Prêts subordonnés |
|
|
|
|
|
|
|
12 202 |
Total |
486 002 |
272 160 |
609 455 |
919 602 |
2 287 219 |
16 218 |
2 303 437 |
2 523 988 |
Dépréciations |
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur nette au bilan |
|
|
|
|
|
|
2 303 437 |
2 523 988 |
Total |
|
|
|
|
|
|
2 339 466 |
2 563 464 |
Commentaires:
Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 35 956 milliers d'euros dont :
— 29 798 milliers d’euros de prêts subordonnés à la filiale Crédit Agricole Financements (Suisse) SA. ;
— 6 156 milliers d’euros de prêt participatif à Crédit Logement ;
— 2 milliers d’euros de créances rattachées sur l’ensemble de ces prêts
Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 45 624 milliers d'euros.
Les créances sur les établissements de crédit ne sont pas éligibles au refinancement de la banque centrale.
Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.
4.1. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Total en principal |
Créances rattachées |
Total |
Total | |
Créances commerciales |
23 658 |
192 |
|
|
23 850 |
|
23 850 |
26 181 |
Autres concours à la clientèle |
555 699 |
1 208 773 |
4 616 435 |
8 714 847 |
15 095 754 |
47 600 |
15 143 354 |
14 565 883 |
Valeurs reçues en pension livrée |
|
|
|
|
|
|
|
|
Comptes ordinaires débiteurs |
95 402 |
|
|
|
95 402 |
659 |
96 061 |
110 593 |
Dépréciations |
|
|
|
|
|
|
-198 728 |
-212 336 |
Valeur nette au bilan |
|
|
|
|
|
|
15 064 537 |
14 490 320 |
Commentaires :
Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle sont nuls.
Parmi les créances sur la clientèle 1 757 781 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2016 contre 1 419 226 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
4.2. Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Encours brut |
Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis |
Encours brut |
Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis | |
Particuliers |
10 070 089 |
203 525 |
55 659 |
-87 044 |
-51 457 |
9 648 119 |
175 578 |
60 634 |
-91 501 |
-54 650 |
Agriculteurs |
428 129 |
8 712 |
2 349 |
-4 597 |
-2 039 |
412 637 |
8 473 |
3 094 |
-4 149 |
-2 433 |
Autres professionnels |
1 926 482 |
83 646 |
38 467 |
-58 395 |
-36 737 |
1 876 520 |
85 114 |
39 778 |
-60 541 |
-39 281 |
Clientèle financière |
187 414 |
3 344 |
1 248 |
-1 791 |
-997 |
164 886 |
3 196 |
381 |
-1 644 |
-377 |
Entreprises |
1 832 980 |
73 652 |
33 374 |
-46 545 |
-27 797 |
1 761 071 |
82 984 |
32 736 |
-53 247 |
-31 613 |
Collectivités publiques |
725 118 |
|
|
|
|
745 035 |
|
|
|
|
Autres agents économiques |
93 053 |
465 |
147 |
-356 |
-116 |
94 389 |
1 545 |
297 |
-1 254 |
-249 |
Total |
15 263 265 |
373 344 |
131 244 |
-198 728 |
-119 143 |
14 702 657 |
356 890 |
136 920 |
-212 336 |
-128 603 |
Remarque : la hausse de l’encours douteux sur 2016 est principalement lié à l’application règlement BCE (2016/445) publié le 24 mars 2016, l’arriéré de paiement de référence pour l’habitat et les collectivités publiques passera de 180 à 90 jours (cf. Note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2016).
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Transaction |
Placement |
Titres de l'activité de portefeuille |
Investissement |
Total |
Total | |
Effets publics et valeurs assimilées : |
|
|
|
323 210 |
323 210 |
333 656 |
Dont surcote restant à amortir |
|
|
|
25 757 |
25 757 |
29 213 |
Dont décote restant à amortir |
|
|
|
-547 |
-547 |
-557 |
Créances rattachées |
|
|
|
3 214 |
3 214 |
3 803 |
Dépréciations |
|
|
|
|
|
|
Valeur nette au bilan |
|
|
|
326 424 |
326 424 |
337 458 |
Obligations et autres titres à revenu fixe (1) : |
|
|
|
|
|
|
Emis par organismes publics |
|
|
|
271 407 |
271 407 |
215 677 |
Autres émetteurs |
|
33 928 |
|
626 618 |
660 546 |
633 763 |
Dont surcote restant à amortir |
|
63 |
|
25 229 |
25 292 |
18 034 |
Dont décote restant à amortir |
|
-7 |
|
-1 352 |
-1 359 |
-1 624 |
Créances rattachées |
|
163 |
|
7 092 |
7 255 |
6 882 |
Dépréciations |
|
-44 |
|
|
-44 |
-86 |
Valeur nette au bilan |
|
34 047 |
|
905 117 |
939 164 |
856 236 |
Actions et autres titres à revenu variable (y compris actions propres) |
|
731 903 |
|
|
731 903 |
811 818 |
Créances rattachées |
|
109 |
|
|
109 |
109 |
Dépréciations |
|
-719 |
|
|
-719 |
-1 045 |
Valeur nette au bilan |
|
731 293 |
|
|
731 293 |
810 882 |
Total |
|
765 340 |
|
1 231 541 |
1 996 881 |
2 004 576 |
Valeurs estimatives |
|
831 537 |
|
1 272 422 |
2 103 959 |
2 127 118 |
(1) Dont 45 624 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2016 et 50 506 milliers d'euros au 31 décembre 2015 |
Transferts de titres en cours d'exercice. — Néant.
Le montant des cessions de titres d'investissement. — Il n'y a pas eu de cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance conformément aux dispositions dérogatoires prévues à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07. Il n'y a pas eu de plus ou moins-values dégagées à cette occasion.
Valeurs estimatives. — La valeur estimée des plus-values latentes brutes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 66 467 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 91 411 milliers d'euros au 31 décembre 2015. La baisse du stock de plus-values latentes est principalement liée aux externalisations de plus-values qui ont été réalisées en 2016.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.
La valeur estimée des plus-values latentes brutes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 51 187 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 42 388 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
5.1. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Administration et banques centrales |
271 407 |
215 677 |
Etablissements de crédit |
117 560 |
105 952 |
Clientèle financière |
1 115 391 |
1 215 375 |
Collectivités locales |
|
|
Entreprises, assurances et autres clientèles |
159 498 |
124 254 |
Divers et non ventilés |
|
|
Total en principal |
1 663 856 |
1 661 258 |
Créances rattachées |
7 364 |
6 992 |
Dépréciations |
-763 |
-1 131 |
Valeur nette au bilan |
1 670 457 |
1 667 118 |
5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Obligations et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimilées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total |
Obligations et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimilées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total | |
Titres à revenu fixe ou variable |
931 953 |
323 210 |
731 903 |
1 987 066 |
849 440 |
333 656 |
811 817 |
1 994 913 |
Dont titres cotés |
630 181 |
323 210 |
987 |
954 378 |
547 668 |
333 656 |
987 |
882 311 |
Dont titres non cotés (1) |
301 772 |
|
730 916 |
1 032 688 |
301 772 |
|
810 830 |
1 112 602 |
Créances rattachées |
7 255 |
3 214 |
109 |
10 578 |
6 883 |
3 802 |
109 |
10 794 |
Dépréciations |
-44 |
|
-719 |
-763 |
-86 |
|
-1 045 |
-1 131 |
Valeur nette au bilan |
939 164 |
326 424 |
731 293 |
1 996 881 |
856 237 |
337 458 |
810 881 |
2 004 576 |
Commentaires :
(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :
OPCVM français 722 678 milliers d'euros. Il n’y a pas d’OPCVM de capitalisation ni d’OPCVM étranger.
Le Crédit Agricole des Savoie détient un OPCVM sous contrôle exclusif : Adret Gestion qui figure à l'actif du bilan pour 157 382 milliers d'euros. Sa valeur liquidative au 31 décembre 2016 s'élève à 197 061 milliers d'euros.
La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2016 :
(En milliers d'Euros) |
Valeur d'acquisition |
Valeur liquidative |
---|---|---|
OPCVM Monétaires |
50 000 000 |
50 000 100 |
OPCVM Obligataires |
518 572 495 |
538 871 950 |
OPCVM Actions |
18 617 497 |
22 182 574 |
OPCVM Adret Gestion |
157 382 190 |
197 060 890 |
OPCVM Autres |
17 304 283 |
19 466 964 |
Total |
761 876 465 |
827 582 477 |
5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :
(En milliers d'euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Total en principal |
Créances rattachées |
Total |
Total | |
Obligations et autres titres à revenu fixe |
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur brute |
|
74 024 |
298 256 |
559 673 |
931 953 |
7 255 |
939 208 |
856 323 |
Dépréciations |
|
|
|
|
|
|
-44 |
-86 |
Valeur nette au bilan |
|
74 024 |
298 256 |
559 673 |
931 953 |
7 255 |
939 164 |
856 237 |
Effets publics et valeurs assimilées |
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur brute |
|
20 549 |
141 941 |
160 720 |
323 210 |
3 214 |
326 424 |
337 458 |
Dépréciations |
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur nette au bilan |
|
20 549 |
141 941 |
160 720 |
323 210 |
3 214 |
326 424 |
337 458 |
Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2016.
Informations financières/filiales et participations (En milliers d’Euros) |
Capital |
Capitaux propres autres que le capital |
Quote-part de capital détenue (en pourcentage) |
Valeurs comptables des titres détenus |
Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés |
Montant des cautions et avals donnés par la société |
PNB ou chiffre d'affaires hors taxes (à préciser) du dernier exercice écoulé |
Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) |
Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Brutes |
Nettes | |||||||||
Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de : |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit : |
|
|
|
125 173 |
125 173 |
|
|
|
|
5 833 |
SA CREDIT AGRICOLE FINANCEMENTS SUISSE (1) |
245 592 |
74 968 |
54,0% |
125 173 |
125 173 |
|
448 086 |
0 |
11 631 |
5 833 |
Autres parts dans les entreprises liées : |
|
|
|
26 629 |
21 222 |
16 709 |
|
|
|
0 |
SASU CADS DEVELOPPEMENT (2) |
16 500 |
6 723 |
100,0% |
16 500 |
16 500 |
5 339 |
|
0 |
1 100 |
0 |
SNC FONCIERE (1) |
9 278 |
-7 332 |
91,6% |
8 502 |
3 095 |
547 |
|
195 |
54 |
0 |
SASU CADS Capital (1) |
1 625 |
1 804 |
100,0% |
1 628 |
1 628 |
10 823 |
|
34 |
187 |
0 |
Autre titres de participations : |
|
|
|
1 154 085 |
1 137 117 |
7 224 |
|
|
|
23 064 |
SNC SACAM MUTUALISATION (3) |
18 556 677 |
0 |
3,3% |
616 969 |
616 969 |
|
|
0 |
0 |
0 |
SAS RUE LA BOETIE (1) |
2 744 903 |
16 527 188 |
2,2% |
428 012 |
428 012 |
0 |
|
0 |
501 995 |
19 259 |
SA COMPAGNIE DES ALPES (1) |
185 031 |
597 526 |
6,3% |
40 835 |
30 411 |
|
|
695 919 |
34 955 |
615 |
SAS SACAM INTERNATIONAL (1) |
522 023 |
71 877 |
2,2% |
19 399 |
12 855 |
|
|
0 |
16 943 |
388 |
SAS SACAM DEVELOPPEMENT (1) |
725 471 |
31 549 |
2,1% |
15 446 |
15 446 |
7 224 |
|
0 |
27 580 |
645 |
SEM SOCIETES 3 VALLEES (1) |
73 866 |
41 446 |
9,0% |
9 334 |
9 334 |
|
|
64 258 |
5 622 |
398 |
SA SETAM (1) |
4 442 |
98 774 |
38,1% |
8 265 |
8 265 |
|
|
57 428 |
11 658 |
1 468 |
SAS SACAM IMMOBILIER (1) |
139 588 |
267 |
4,0% |
5 591 |
5 591 |
|
|
0 |
4 180 |
151 |
SAS SACAM AVENIR (1) |
145 931 |
-122 |
1,9% |
2 827 |
2 827 |
|
|
0 |
-27 |
0 |
SAS DELTA (1) |
79 550 |
-1 578 |
3,3% |
2 593 |
2 593 |
|
|
0 |
-1 570 |
0 |
SAS C2MS (1) |
53 053 |
5 418 |
3,6% |
2 513 |
2 513 |
|
|
142 267 |
2 385 |
140 |
SAS SACAM PARTICIPATIONS (1) |
62 558 |
12 051 |
3,2% |
2 302 |
2 302 |
|
|
0 |
1 493 |
0 |
Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité : |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit : |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
|
|
|
|
Participations dans des établissements de crédit : |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres parts dans les entreprises liées : |
|
|
|
1 528 |
1 528 |
11 437 |
|
|
|
|
Autres titres de participations : |
|
|
|
11 444 |
8 781 |
1 102 |
|
|
|
|
Total parts dans les entreprises liées et participations |
|
|
|
1 318 859 |
1 293 821 |
36 472 |
|
|
|
|
(1) 2015 | ||||||||||
(2) 2016 AVANT AFFECTATION DU RÉSULTAT | ||||||||||
(3) PAS ÉTAT FINANCIER |
Pour Crédit Agricole Financements Suisse, les données du bilan sont converties au cours de 1,0739 CHF pour 1€ et celles du résultat au cours de 1,0909 CHF pour 1€.
A noter que l’absence d’états financiers pour l’entité SACAM Mutualisation est lié au fait que l’entité a été créée en 2016 et que ses comptes ne sont pas publiés à cette date.
6.1. Valeur estimative des titres de participation :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Valeur au bilan |
Valeur estimative |
Valeur au bilan |
Valeur estimative | |
Parts dans les entreprises liées |
|
|
|
|
Titres non cotés |
153 330 |
185 259 |
147 399 |
173 903 |
Titres cotés |
|
|
|
|
Avances consolidables |
28 147 |
28 147 |
24 285 |
24 285 |
Créances rattachées |
25 |
25 |
|
|
Dépréciations |
-5 407 |
|
-6 751 |
|
Valeur nette au bilan |
176 095 |
213 431 |
164 933 |
198 188 |
Titres de participation et autres titres détenus à long terme : |
|
|
|
|
Titres de participation : |
|
|
|
|
Titres non cotés |
1 124 694 |
1 325 671 |
488 193 |
689 912 |
Titres cotés |
40 835 |
30 411 |
40 835 |
30 411 |
Avances consolidables |
8 326 |
8 199 |
8 244 |
8 244 |
Créances rattachées |
129 |
129 |
144 |
144 |
Dépréciations |
-19 758 |
|
-19 525 |
|
Sous-total titres de participation |
1 154 226 |
1 364 410 |
517 891 |
728 568 |
Autres titres détenus à long terme : |
|
|
|
|
Titres non cotés |
706 |
701 |
4 383 |
4 376 |
Titres cotés |
|
|
|
|
Avances consolidables |
|
|
|
|
Créances rattachées |
|
|
|
|
Dépréciations |
-96 |
|
-94 |
|
Sous-total autres titres détenus à long terme |
610 |
701 |
4 289 |
4 376 |
Valeur nette au bilan |
1 154 836 |
1 365 111 |
522 180 |
732 943 |
Total des titres de participation |
1 330 931 |
1 578 542 |
687 114 |
931 275 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Valeur au bilan |
Valeur estimative |
Valeur au bilan |
Valeur estimative | |
Total valeurs brutes |
|
|
|
|
Titres non cotés |
1 278 730 |
|
639 976 |
|
Titres cotés |
40 835 |
|
40 835 |
|
Total |
1 319 565 |
|
680 811 |
|
Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.
Remarque : La valeur estimative des titres non cotés au 31 décembre 2015 a été corrigée par rapport aux comptes approuvés par l’assemblée générale du 24 mars 2016. L’écart entre le montant présenté dans ce tableau (173,9 M€) et celui présenté en 2015 (147,4 M€) correspond à l’écart de conversion des titres de la filiale Crédit Agricole Financement Suisse, qui était venu minorer à tort la valeur estimative au 31 décembre 2015.
— Immobilisations financières :
(En milliers d'Euros) |
01/01/2016 |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions, échéance) |
Autres mouvements (1) |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|
Parts dans les entreprises liées : |
|
|
|
|
|
Valeurs brutes |
147 400 |
5 930 |
|
|
153 330 |
Avances consolidables |
24 285 |
3 862 |
|
|
28 147 |
Créances rattachées |
|
25 |
|
|
25 |
Dépréciations |
-6 752 |
|
1 345 |
|
-5 407 |
Valeur nette au bilan |
164 933 |
9 817 |
1 345 |
|
176 095 |
Titres de participation et autres titres détenus à long terme : |
|
|
|
|
|
Titres de participation : |
|
|
|
|
|
Valeurs brutes |
529 028 |
617 049 |
|
19 452 |
1 165 529 |
Avances consolidables |
8 244 |
19 534 |
|
-19 452 |
8 326 |
Créances rattachées |
143 |
7 752 |
-7 766 |
|
129 |
Dépréciations |
-19 525 |
-272 |
39 |
|
-19 758 |
Sous-total titres de participation |
517 890 |
644 063 |
-7 727 |
|
1 154 226 |
Autres titres détenus à long terme : |
|
|
|
|
|
Valeurs brutes |
4 383 |
|
-3 677 |
|
706 |
Avances consolidables |
|
|
|
|
|
Créances rattachées |
|
|
|
|
|
Dépréciations |
-94 |
-2 |
|
|
-96 |
Sous-total autres titres détenus à long terme |
4 289 |
-2 |
-3 677 |
|
610 |
Valeur nette au bilan |
522 179 |
644 061 |
-11 404 |
|
1 154 836 |
Total |
687 112 |
653 878 |
-10 059 |
|
1 330 931 |
(1) La rubrique "autres mouvements" présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises. |
Le Crédit Agricole des Savoie a augmenté ses participations dans :
— la SAS Rue La Boétie à hauteur de 19 452 milliers d’euros,
— le capital du Crédit Agricole Financement Suisse à hauteur de 5 931 milliers d’euros,
— le capital de SACAM Mutualisation, dans le cadre du projet EUREKA, à hauteur de 616 969 milliers d’euros.
— Un remboursement partiel du Certificat d’Associé a été réalisé pour 3 677 milliers d’euros.
— Immobilisations corporelles et incorporelles :
(En milliers d'Euros) |
01/01/2016 |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions, échéance) |
Autres mouvements (1) |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|
Immobilisations corporelles |
|
|
|
|
|
Valeurs brutes |
255 152 |
22 864 |
-16 859 |
|
261 157 |
Amortissements et dépréciations |
-172 163 |
-13 999 |
16 623 |
|
-169 539 |
Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles |
|
|
|
|
|
Valeurs brutes |
|
|
|
|
|
Amortissements et dépréciations |
|
|
|
|
|
Valeur nette au bilan |
82 989 |
8 865 |
-236 |
|
91 618 |
Immobilisations incorporelles |
|
|
|
|
|
Valeurs brutes |
74 600 |
134 |
|
|
74 734 |
Amortissements et dépréciations |
-41 870 |
-397 |
|
|
-42 267 |
Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles |
|
|
|
|
|
Valeurs brutes |
|
|
|
|
|
Amortissements et dépréciations |
|
|
|
|
|
Valeur nette au bilan |
32 730 |
-263 |
|
|
32 467 |
Total |
115 719 |
8 602 |
-236 |
|
124 085 |
Commentaires sur les immobilisations incorporelles et corporelles : Au sein des 23 millions d’euros d’investissement, la Caisse régionale mène un programme de rénovation de ses agences et de ses sièges dans laquelle elle a investi 20 millions d’euros en 2016.
Les diminutions (-17 millions d’euros) correspondent principalement aux mises au rebus des immobilisations corporelles des agences qui font l’objet d’un programme de rénovation.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Autres actifs (1) : |
|
|
Instruments conditionnels achetés |
50 604 |
60 715 |
Comptes de stock et emplois divers |
|
|
Débiteurs divers (2) |
439 696 |
259 317 |
Gestion collective des titres Livret de développement durable |
|
|
Comptes de règlement |
171 |
51 |
Valeur nette au bilan |
490 471 |
320 084 |
Comptes de régularisation : |
|
|
Comptes d'encaissement et de transfert |
56 427 |
13 057 |
Comptes d'ajustement et comptes d'écart |
|
625 |
Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers |
112 |
376 |
Charges constatées d'avance |
966 |
1 112 |
Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme |
1 198 |
2 030 |
Autres produits à recevoir |
63 349 |
58 476 |
Charges à répartir |
|
|
Autres comptes de régularisation |
5 017 |
11 729 |
Valeur nette au bilan |
127 069 |
87 405 |
Total |
617 540 |
407 489 |
(1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) Dont 314 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. |
(En milliers d'Euros) |
Solde au 01/01/2016 |
Dotations |
Reprises et utilisations |
Désactualisation |
Autres mouvements |
Solde au 31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|---|
Sur opérations interbancaires et assimilées |
|
|
|
|
|
|
Sur créances clientèle |
212 336 |
52 528 |
-63 301 |
-2 835 |
|
198 728 |
Sur opérations sur titres |
1 131 |
191 |
-559 |
|
|
763 |
Sur valeurs immobilisées |
27 661 |
665 |
-1 383 |
|
|
26 943 |
Sur autres actifs |
4 |
1 |
|
|
|
5 |
Total |
241 132 |
53 385 |
-66 925 |
-2 835 |
|
226 439 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Total en principal |
Créances rattachées |
Total |
Total | |
Établissements de crédit |
|
|
|
|
|
|
|
|
Comptes et prêts : |
|
|
|
|
|
|
|
|
A vue |
22 680 |
|
|
|
22 680 |
1 |
22 681 |
6 990 |
A terme |
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeurs données en pension |
|
|
|
|
|
|
|
|
Titres donnés en pension livrée |
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur nette au bilan |
22 680 |
|
|
|
22 680 |
1 |
22 681 |
6 990 |
Opérations internes au Crédit Agricole : |
|
|
|
|
|
|
|
|
Comptes ordinaires |
58 993 |
|
|
|
58 993 |
69 |
59 062 |
30 701 |
Comptes et avances à terme |
1 728 864 |
3 129 105 |
3 898 416 |
3 525 707 |
12 282 092 |
9 434 |
12 291 526 |
11 784 361 |
Titres donnés en pension livrée |
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur nette au bilan |
1 787 857 |
3 129 105 |
3 898 416 |
3 525 707 |
12 341 085 |
9 503 |
12 350 588 |
11 815 063 |
Total |
1 810 537 |
3 129 105 |
3 898 416 |
3 525 707 |
12 363 765 |
9 504 |
12 373 269 |
11 822 053 |
Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier).
11.1. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Total en principal |
Dettes rattachées |
Total |
Total | |
Comptes ordinaires créditeurs |
4 345 697 |
|
|
|
4 345 697 |
1 203 |
4 346 900 |
3 724 705 |
Comptes d'épargne à régime spécial : |
53 378 |
|
|
|
53 378 |
|
53 378 |
47 101 |
A vue |
53 378 |
|
|
|
53 378 |
|
53 378 |
47 101 |
A terme |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres dettes envers la clientèle : |
635 907 |
285 611 |
695 764 |
12 088 |
1 629 370 |
13 658 |
1 643 028 |
1 741 134 |
A vue |
25 025 |
|
|
|
25 025 |
|
25 025 |
9 305 |
A terme |
610 882 |
285 611 |
695 764 |
12 088 |
1 604 345 |
13 658 |
1 618 003 |
1 731 829 |
Valeurs données en pension livrée |
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur nette au bilan |
5 034 982 |
285 611 |
695 764 |
12 088 |
6 028 445 |
14 861 |
6 043 306 |
5 512 941 |
11.2. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Particuliers |
2 661 074 |
2 540 163 |
Agriculteurs |
123 951 |
105 764 |
Autres professionnels |
428 226 |
405 853 |
Clientèle financière |
127 361 |
58 341 |
Entreprises |
2 471 300 |
2 177 252 |
Collectivités publiques |
1 173 |
4 080 |
Autres agents économiques |
215 360 |
204 769 |
Total en principal |
6 028 445 |
5 496 222 |
Dettes rattachées |
14 861 |
16 719 |
Valeur nette au bilan |
6 043 306 |
5 512 941 |
12.1. Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Total en principal |
Dettes rattachées |
Total |
Total | |
Bons de Caisse |
|
670 |
|
|
670 |
|
670 |
401 |
Titres du marché interbancaire |
|
|
|
|
|
|
|
|
Titres de créances négociables |
1 000 |
|
|
|
1 000 |
32 |
1 032 |
149 077 |
Emprunts obligataires |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres dettes représentées par un titre |
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur nette au bilan |
1 000 |
670 |
|
|
1 670 |
32 |
1 702 |
149 478 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Autres passifs (1) : |
|
|
Opérations de contrepartie (titres de transactions) |
|
|
Dettes représentatives de titres empruntés |
|
|
Instruments conditionnels vendus |
28 |
15 |
Comptes de règlement et de négociation |
98 |
|
Créditeurs divers |
285 169 |
175 181 |
Versements restant à effectuer sur titres |
3 954 |
4 662 |
Valeur au bilan |
289 249 |
179 857 |
Comptes de régularisation : |
|
|
Comptes d'encaissement et de transfert |
18 733 |
26 578 |
Comptes d'ajustement et comptes d'écart |
10 038 |
9 091 |
Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers |
187 |
627 |
Produits constatés d'avance |
66 762 |
59 490 |
Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme |
5 168 |
5 614 |
Autres charges à payer |
90 411 |
92 919 |
Autres comptes de régularisation |
3 767 |
16 550 |
Valeur au bilan |
195 066 |
210 869 |
Total |
484 315 |
390 726 |
(1) Les montants incluent les dettes rattachées. |
(En milliers d'Euros) |
01/01/2016 |
Dotations |
Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Autres mouvements |
Solde au 31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|---|
Provisions pour engagements de retraite et assimilés |
2 207 |
|
|
-34 |
|
2 173 |
Provisions pour autres engagements sociaux |
2 487 |
217 |
-146 |
|
|
2 558 |
Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature (1) |
8 548 |
1 585 |
|
-3 753 |
|
6 380 |
Provisions pour litiges fiscaux (2) |
1 635 |
250 |
-164 |
-1 473 |
|
248 |
Provisions pour autres litiges |
7 616 |
3 980 |
-302 |
-3 898 |
|
7 396 |
Provision pour risques pays |
|
|
|
|
|
|
Provisions pour risques de crédit (3) |
159 107 |
9 320 |
|
-17 995 |
|
150 432 |
Provisions pour restructurations |
|
|
|
|
|
|
Provisions pour impôts |
|
|
|
|
|
|
Provisions sur participations (4) |
26 |
|
|
-26 |
|
|
Provisions pour risques opérationnels (5) |
21 646 |
11 400 |
-260 |
-5 978 |
|
26 808 |
Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (6) |
15 563 |
6 120 |
|
|
|
21 683 |
Autres provisions (7) |
17 452 |
5 533 |
-8 887 |
-2 488 |
|
11 610 |
Valeur au bilan |
236 287 |
38 405 |
-9 759 |
-35 645 |
|
229 289 |
(1) Risques pour engagements par signature : Ces provisions sont constituées en couverture de risques d'exécution d'engagements de financement donnés, d'engagements de garantie donnés (ex : cautions données à CAFS, avals,…) ou de risques sur autres engagements du hors-bilan. (2) Provisions pour litiges fiscaux : Il s’agissait principalement d’une provision constituée dans le cadre d’un litige dénoué opposant la Caisse régionale à l’administration des douanes. (3) Provisions pour risques de crédit : Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II. (4) Provisions sur participations : Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participation. (5) Provisions pour risques opérationnels : Ces provisions sont destinées à couvrir les risques d'insuffisance dans la conception et la mise en œuvre des procédures internes relatives à l’ensemble des opérations de l’établissement, notamment celles portant sur le système d’information. (6) Provisions pour épargne-logement : Voir note 15 ci-après (7) Autres provisions : Il s’agit des provisions pour risques et charges qui sont principalement constituées dans le cadre des dépôts à terme à taux progressif. |
— Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Plans d'épargne-logement : |
|
|
Ancienneté de moins de 4 ans |
1 221 062 |
996 452 |
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
695 881 |
690 402 |
Ancienneté de plus de 10 ans |
601 024 |
627 139 |
Total plans d'épargne-logement |
2 517 967 |
2 313 993 |
Total comptes épargne-logement |
300 062 |
314 935 |
Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement |
2 818 029 |
2 628 929 |
L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.
Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.
— Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Plans d'épargne-logement : |
4 945 |
7 182 |
Comptes épargne-logement (1) : |
29 527 |
40 305 |
Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement |
34 472 |
47 487 |
— Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Plans d'épargne-logement : |
|
|
Ancienneté de moins de 4 ans |
8 743 |
5 409 |
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
3 797 |
2 593 |
Ancienneté de plus de 10 ans |
9 143 |
7 561 |
Total plans d'épargne-logement |
21 683 |
15 563 |
Total comptes épargne-logement |
|
0 |
Total provision au titre des contrats épargne-logement |
21 683 |
15 563 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 |
Dotations |
Reprises |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|
Plans d’Epargne-logement |
15 563 |
6 120 |
|
|
21 683 |
Comptes Epargne-logement |
0 |
|
|
|
0 |
Total provision au titre des contrats Epargne-logement |
15 563 |
6 120 |
0 |
0 |
21 683 |
La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2016 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte.
Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies :
– Variations de la dette actuarielle :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Dette actuarielle au 31/12/N-1 |
37 450 |
38 805 |
Coût des services rendus sur l'exercice |
2 415 |
2 605 |
Coût financier |
721 |
546 |
Cotisations employés |
|
|
Modifications, réductions et liquidations de régime |
0 |
-428 |
Variation de périmètre |
-144 |
-269 |
Indemnités de cessation d'activité |
|
|
Prestations versées (obligatoire) |
-1 425 |
-2 896 |
(Gains) / pertes actuariels |
3 031 |
-913 |
Dette actuarielle au 31/12/n |
42 048 |
37 450 |
– Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Coût des services rendus |
2 415 |
2 605 |
Coût financier |
721 |
546 |
Rendement attendu des actifs |
-657 |
-468 |
Coût des services passés |
0 |
-428 |
Amortissement des (gains) / pertes actuariels |
258 |
340 |
(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes |
|
|
(Gains)/pertes du(e)s au changement de limitation d'actif |
|
|
Charge nette comptabilisée au compte de résultat |
2 737 |
2 595 |
– Variations de juste valeur des actifs des régimes :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 |
31 982 |
31 798 |
Rendement attendu des actifs |
657 |
468 |
Gains / (pertes) actuariels |
5 |
252 |
Cotisations payées par l'employeur |
2 771 |
2 629 |
Cotisations payées par les employés |
|
|
Modifications, réductions et liquidations de régime |
|
|
Variation de périmètre |
-144 |
-269 |
Indemnités de cessation d'activité |
|
|
Prestations payées par le fonds |
-1 425 |
-2 896 |
Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n |
33 846 |
31 982 |
– Composition des actifs des régimes :
Information sur les actifs des régimes |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Composition des actifs : |
|
|
% d’obligations |
84,10 % |
84,20 % |
% d’actions |
9,60 % |
9,70 % |
% autres actifs |
6,30 % |
6,10 % |
Régimes à prestations définies |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Taux d’actualisation (1) |
0,89 % à 1,37 % |
1,04 % à 2,05 % |
Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement |
1,04 % à 2,05 % |
1,45 % à 1,74 % |
Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement |
1,58 % |
2,08 % |
Taux attendus d’augmentation des salaires (2) |
2,00 % |
2,00 % |
Taux d’évolution des coûts médicaux |
NA |
NA |
Autres (à détailler) |
NA |
NA |
(1) Les taux d’actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l’engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d’évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over (2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres) |
– Variations de la provision :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Dette actuarielle au 31/12/N |
-42 048 |
-36 095 |
Impact de la limitation d'actifs |
|
|
(Gains) et pertes actuariels restant à étaler |
6 030 |
3 262 |
Juste valeur des actifs fin de période |
33 845 |
31 982 |
Position nette (passif) / actifs au 31/12/n |
-2 173 |
-851 |
Rendement des actifs des régimes. — Dans le cadre de prestations définies, les engagements sociaux sont estimés conformément au principe retenu par le Groupe Crédit Agricole, aux taux suivants :
— Rendement des actifs des régimes :
– IFC : 1,58 %
– Retraite : 1,58 %
— Taux d’actualisation des régimes retenu :
– IFC : 1,37 %
– Retraite : 1,37 %
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Propre assureur |
2 000 |
2 000 |
Risques stratégiques |
3 409 |
3 409 |
Risques climatiques |
5 000 |
5 000 |
Risques financiers |
78 393 |
25 986 |
Risques participations |
7 864 |
7 864 |
Risques crédits |
59 769 |
59 769 |
Risques impôt |
0 |
0 |
Fonds pour risques bancaires généraux |
156 435 |
104 028 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois ≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Total en principal |
Dettes rattachées |
Total |
Total | |
Dettes subordonnées à terme |
|
33 500 |
30 500 |
|
64 000 |
254 |
64 254 |
64 253 |
Euro |
|
33 500 |
30 500 |
|
64 000 |
254 |
64 254 |
64 253 |
Autres devises de l’Union Europ. |
|
|
|
|
|
|
|
|
Franc Suisse |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dollar |
|
|
|
|
|
|
|
|
Yen |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres devises |
|
|
|
|
|
|
|
|
Titres et emprunts participatifs |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres emprunts subordonnés à terme |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) |
|
|
|
|
|
|
|
|
Euro |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres devises de l’Union Europ. |
|
|
|
|
|
|
|
|
Franc Suisse |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dollar |
|
|
|
|
|
|
|
|
Yen |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres devises |
|
|
|
|
|
|
|
|
C/C bloqués des Caisses Locales |
|
|
|
200 580 |
200 580 |
4 072 |
204 652 |
203 600 |
Dépôts de Garantie à caractère mutuel |
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur au bilan |
|
33 500 |
30 500 |
200 580 |
264 580 |
4 326 |
268 906 |
267 853 |
(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans. |
Commentaires :
Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 6 909 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 5 397 milliers d'euros au 31 décembre 2015.
Variation des capitaux propres :
(En milliers d'Euros) |
Capitaux propres | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Capital |
Réserve légale |
Réserve statutaire |
Primes, autres réserves et report à nouveau |
Ecarts conversion / réévaluation |
Provisions réglementées & subventions d'investissement |
Résultat |
Total des capitaux propres | |
Solde au 31/12/2014 |
187 968 |
992 981 |
337 958 |
131 072 |
|
|
133 424 |
1 783 403 |
Dividendes versés au titre de N-2 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Variation de capital |
|
|
|
|
|
|
-12 594 |
-12 594 |
Variation des primes et réserves |
|
|
|
|
|
|
|
|
Affectation du résultat social N-2 |
|
90 623 |
30 208 |
|
|
|
-120 830 |
1 |
Report à nouveau débiteur |
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat de l’exercice N-1 |
|
|
|
|
|
|
135 228 |
135 228 |
Autres variations |
|
|
|
|
|
|
|
|
Solde au 31/12/2015 |
187 968 |
1 083 604 |
368 166 |
131 072 |
|
|
135 228 |
1 906 038 |
Dividendes versés au titre de N-1 |
|
|
|
|
|
|
-12 664 |
-12 664 |
Variation de capital |
|
|
|
|
|
|
|
|
Variation des primes et réserves |
|
|
|
|
|
|
|
|
Affectation du résultat social N-1 |
|
91 922 |
30 641 |
|
|
|
-122 564 |
-1 |
Report à nouveau |
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat de l’exercice N |
|
|
|
|
|
|
137 711 |
137 711 |
Autres variations |
|
|
|
|
|
|
|
|
Solde au 31/12/2016 |
187 968 |
1 175 526 |
398 807 |
131 072 |
|
|
137 711 |
2 031 084 |
Commentaires :
Le capital souscrit est totalement libéré.
Primes, autres réserves et report à nouveau :
– Dont 105 027 milliers d'euros de primes d'émission, dont 90 milliers d'euros de primes de fusion.
– Dont 18 741 milliers d'euros d'affectation des écarts d'évaluation.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Capitaux propres |
2 031 084 |
1 906 037 |
Fonds pour risques bancaires généraux |
156 435 |
104 028 |
Dettes subordonnées et titres participatifs |
268 906 |
267 853 |
Dépôts de garantie à caractère mutuel |
|
|
Total des fonds propres |
2 456 425 |
2 277 918 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Créances sur les établissements de crédit |
305 400 |
312 788 |
CAF |
30 219 |
37 257 |
Caisses locales |
0 |
0 |
Adret gestion |
0 |
0 |
CADS Développement |
6 508 |
6 789 |
Société de Titrisation (STT) |
268 673 |
268 742 |
Dettes |
248 317 |
240 703 |
CAF |
0 |
5 |
Caisses Locales |
242 242 |
234 190 |
Adret Gestion |
0 |
0 |
CADS Développement |
1 164 |
1 438 |
Société de Titrisation (STT) |
4 911 |
5 070 |
Engagements donnés |
467 460 |
518 792 |
CAF |
448 086 |
518 792 |
Caisses Locales |
0 |
0 |
Adret Gestion |
0 |
0 |
CADS Développement |
0 |
0 |
SETAM |
12 000 |
0 |
Swiss Home Loan |
7 374 |
0 |
Société de Titrisation (STT) |
0 |
0 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Charges |
5 013 |
5 832 |
CAF |
16 |
0 |
Caisses Locales |
4 997 |
5 832 |
Adret Gestion |
0 |
0 |
CADS Développement |
0 |
0 |
Société de Titrisation (STT) |
0 |
0 |
SETAM |
0 |
0 |
Produits |
44 561 |
14 583 |
CAF |
7 118 |
7 218 |
Caisses Locales |
487 |
423 |
Adret Gestion |
26 869 |
3 918 |
CADS Développement |
18 |
17 |
SETAM |
1 468 |
1 355 |
Société de Titrisation (STT) |
8 601 |
1 652 |
Contributions par devise au bilan :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Actif |
Passif |
Actif |
Passif | |
Euro |
16 609 784 |
16 565 705 |
15 408 109 |
15 305 489 |
Autres devises de l’Union Europ. |
1 645 |
1 065 |
1 461 |
925 |
Franc suisse |
4 982 839 |
4 780 489 |
5 027 700 |
4 820 814 |
Dollar |
14 524 |
13 885 |
19 012 |
18 540 |
Yen |
2 884 |
2 845 |
2 815 |
2 789 |
Autres devises |
786 |
528 |
2 237 |
2 062 |
Valeur brute |
21 612 462 |
21 364 517 |
20 461 334 |
20 150 619 |
Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation |
202 284 |
223 789 |
169 199 |
238 782 |
Dépréciations |
-226 440 |
|
-241 132 |
|
Total |
21 588 306 |
21 588 306 |
20 389 401 |
20 389 401 |
Les principales opérations en devise portent sur le financement des crédits en francs suisses distribués auprès de la clientèle suisse et frontalière pour 4,9 M€. Ces crédits sont financés par des avances en devises consenties par Crédit Agricole SA et figurant au passif du bilan pour 4,8 M€.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
A recevoir |
A livrer |
A recevoir |
A livrer | |
Opérations de change au comptant |
|
|
|
|
Devises |
|
|
|
|
Euros |
|
|
|
|
Opérations de change à terme |
532 254 |
551 529 |
548 105 |
570 519 |
Devises |
62 434 |
490 469 |
66 137 |
503 595 |
Euros |
469 820 |
61 060 |
481 968 |
66 924 |
Prêts et emprunts de devises |
27 936 |
|
11 108 |
|
Total |
560 190 |
551 529 |
559 213 |
570 519 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Opérations de couverture |
Opérations autres que de couverture |
Total |
Total | |
Opérations fermes |
1 986 905 |
|
1 986 905 |
1 895 316 |
Opérations sur marchés organisés (1) |
|
|
|
|
Contrats à terme de taux d'intérêt |
|
|
|
|
Contrats à terme de change |
|
|
|
|
Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers |
|
|
|
|
Autres contrats à terme |
|
|
|
|
Opérations de gré à gré (1) |
1 986 905 |
|
1 986 905 |
1 895 316 |
Swaps de taux d'intérêt |
1 986 905 |
|
1 986 905 |
1 895 316 |
Autres contrats à terme de taux d'intérêt |
|
|
|
|
Contrats à terme de change |
|
|
|
|
Fra |
|
|
|
|
Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers |
|
|
|
|
Autres contrats à terme |
|
|
|
|
Opérations conditionnelles |
1 170 203 |
114 362 |
1 284 565 |
1 331 928 |
Opérations sur marchés organisés |
|
|
|
|
Instruments de taux d'intérêt à terme |
|
|
|
|
Achetés |
|
|
|
|
Vendus |
|
|
|
|
Instruments sur action et indices boursiers à terme |
|
|
|
|
Achetés |
|
|
|
|
Vendus |
|
|
|
|
Instruments de taux de change à terme |
|
|
|
|
Achetés |
|
|
|
|
Vendus |
|
|
|
|
Autres instruments à terme conditionnels |
|
|
|
|
Achetés |
|
|
|
|
Vendus |
|
|
|
|
Opérations de gré à gré |
1 170 203 |
114 362 |
1 284 565 |
1 331 928 |
Options de swap de taux |
|
|
|
|
Achetés |
|
|
|
|
Vendus |
|
|
|
|
Instruments de taux d'intérêts à terme |
|
|
|
|
Achetés |
1 170 203 |
|
1 170 203 |
1 288 378 |
Vendus |
|
|
|
|
Instruments de taux de change à terme |
|
|
|
|
Achetés |
|
57 181 |
57 181 |
21 775 |
Vendus |
|
57 181 |
57 181 |
21 775 |
Instruments sur actions et indices boursiers à terme |
|
|
|
|
Achetés |
|
|
|
|
Vendus |
|
|
|
|
Autres instruments à terme conditionnels |
|
|
|
|
Achetés |
|
|
|
|
Vendus |
|
|
|
|
Dérivés de crédit |
|
|
|
|
Contrats de dérivés de crédit |
|
|
|
|
Achetés |
|
|
|
|
Vendus |
|
|
|
|
Total |
3 157 108 |
114 362 |
3 271 470 |
3 227 244 |
(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). |
24.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle :
(En milliers d'Euros) |
Total 31/12/2016 |
Dont opérations effectuées de gré à gré |
Dont opérations sur marchés organisés et assimilés | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
≤ 1an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
≤ 1an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | |
Futures |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Options de change |
114 362 |
|
|
114 362 |
|
|
|
|
|
Options de taux |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Opérations fermes en devise sur marchés organisés |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F.R.A. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Swaps de taux d’intérêt |
128 026 |
442 103 |
1 416 776 |
128 026 |
442 103 |
1 416 776 |
|
|
|
Caps, floors, collars |
931 |
39 738 |
1 129 534 |
931 |
39 738 |
1 129 534 |
|
|
|
Forward taux |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Opérations fermes sur actions et indices |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Opérations conditionnelles sur actions et indices |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés de crédit |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sous total |
243 319 |
481 841 |
2 546 310 |
243 319 |
481 841 |
2 546 310 |
|
|
|
Swaps de devises |
16 139 |
35 098 |
331 598 |
16 139 |
35 098 |
331 598 |
|
|
|
Opérations de change à terme |
285 125 |
318 527 |
97 297 |
285 125 |
318 527 |
97 297 |
|
|
|
Sous total |
301 264 |
353 625 |
428 895 |
301 264 |
353 625 |
428 895 |
|
|
|
Total |
544 583 |
835 466 |
2 975 205 |
544 583 |
835 466 |
2 975 205 |
|
|
|
(En milliers d'Euros) |
Total 31/12/2015 |
Dont opérations effectuées de gré à gré |
Dont opérations sur marchés organisés et assimilés | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
≤ 1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
≤ 1an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
≤ 1an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | |
Futures |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Options de change |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Options de taux |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Opérations fermes en devise sur marchés organisés |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
F.R.A. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Swaps de taux d’intérêt |
105 630 |
342 829 |
1 446 857 |
105 630 |
342 829 |
1 446 857 |
|
|
|
Caps, floors, collars |
1 596 |
19 151 |
1 267 630 |
1 596 |
19 151 |
1 267 630 |
|
|
|
Forward taux |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Opérations fermes sur actions et indices |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Opérations conditionnelles sur actions et indices |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés de crédit |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sous total |
107 226 |
361 980 |
2 714 487 |
107 226 |
361 980 |
2 714 487 |
|
|
|
Swaps de devises |
|
21 439 |
374 464 |
|
21 439 |
374 464 |
|
|
|
Opérations de change à terme |
374 839 |
301 108 |
90 324 |
374 839 |
301 108 |
90 324 |
|
|
|
Sous total |
374 839 |
322 547 |
464 788 |
374 839 |
322 547 |
464 788 |
|
|
|
Total |
482 065 |
684 527 |
3 179 275 |
482 065 |
684 527 |
3 179 275 |
|
|
|
24.2. Instruments financiers à terme : juste valeur :
(En milliers d'Euros) |
Juste Valeur Positive au 31/12/2016 |
Juste Valeur Négative au 31/12/2016 |
Encours Notionnel au 31/12/2016 |
Juste Valeur Positive au 31/12/2015 |
Juste Valeur Négative au 31/12/2015 |
Encours Notionnel au 31/12/2015 |
---|---|---|---|---|---|---|
Futures |
|
|
|
|
|
|
Options de change |
|
28 |
114 362 |
|
17 |
43 550 |
Options de taux |
|
|
|
|
|
|
Opérations fermes en devise sur marchés organisés |
|
|
|
|
|
|
F.R.A. |
|
|
|
|
|
|
Swaps de taux d’intérêt |
13 970 |
115 602 |
1 986 905 |
8 373 |
124 520 |
1 895 316 |
Caps, floors, collars |
10 569 |
|
1 170 203 |
17 058 |
|
1 288 378 |
Forward taux |
|
|
|
|
|
|
Opérations fermes sur actions et indices |
|
|
|
|
|
|
Opérations conditionnelles sur actions et indices |
|
|
|
|
|
|
Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux |
|
|
|
|
|
|
Dérivés de crédit |
|
|
|
|
|
|
Sous total |
24 539 |
115 630 |
3 271 470 |
25 431 |
124 537 |
3 227 244 |
Swaps de devises |
3 443 |
12 698 |
382 835 |
2 548 |
13 650 |
395 903 |
Opérations de change à terme |
3 728 |
17 431 |
700 949 |
4 095 |
22 797 |
722 721 |
Sous total |
7 171 |
30 129 |
1 083 784 |
6 643 |
36 447 |
1 118 624 |
Total |
31 710 |
145 759 |
4 355 254 |
32 074 |
160 984 |
4 345 868 |
24.3. Information sur les Swaps :
— Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt :
(En milliers d'Euros) |
Position ouverte isolée |
Micro- couverture |
Macro- couverture |
Swaps de transaction |
---|---|---|---|---|
Contrats d'échange de taux |
|
1 316 905 |
670 000 |
|
Contrats assimilés (1) |
|
|
|
|
(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07. |
Transfert de contrats d'échange entre deux catégories de portefeuille. — Néant.
La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s'appuie sur :
— une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale.
— les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s'appliquant aux divers opérateurs de l'établissement. Ce principe de fixation d'une limite d'engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n'appartenant pas à l'OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d'opérations et d'interventions confondus. Ces « limites-pays » sont révisables périodiquement.
— des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d'une limite maximale d'engagement incluant l'ensemble des opérations.
L'exposition de l'établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d'intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats.
Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel (*) |
Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel (*) | |
Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés |
|
|
|
|
Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés |
13 938 |
20 930 |
17 459 |
24 105 |
Risques sur les autres contreparties |
3 830 |
1 561 |
24 |
781 |
Total avant effet des accords de compensation |
17 768 |
22 490 |
17 484 |
24 886 |
Dont risques sur contrats de : |
|
|
|
|
Taux d'intérêt, change et matières premières |
17 768 |
22 490 |
17 484 |
24 886 |
Dérivés actions et sur indices |
0 |
0 |
0 |
0 |
Total avant effet des accords de compensation |
17 768 |
22 490 |
17 484 |
24 886 |
Incidences des accords de compensation |
0 |
0 |
0 |
0 |
Total après effet des accords de compensation et de collatérisation |
17 768 |
22 490 |
17 484 |
24 886 |
(*) Calculé selon les normes prudentielles Bâle 2 |
Les risques de contrepartie incluent le risque de change, soit 6 062 milliers d’euros en 2016 et 4 943 milliers d’euros en 2015.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Engagements donnés : |
|
|
Engagements de financement |
1 592 139 |
1 567 242 |
Engagements en faveur d'établissements de crédit |
54 620 |
192 336 |
Engagements en faveur de la clientèle |
1 537 519 |
1 374 906 |
Ouverture de crédits confirmés |
730 521 |
816 561 |
Ouverture de crédits documentaires |
1 961 |
1 806 |
Autres ouvertures de crédits confirmés |
728 560 |
814 755 |
Autres engagements en faveur de la clientèle |
806 998 |
558 345 |
Engagements de garantie |
1 345 595 |
1 657 032 |
Engagements d'ordre d'établissement de crédit (1) |
223 717 |
562 126 |
Confirmations d'ouverture de crédits documentaires |
38 |
203 |
Autres garanties |
223 679 |
561 923 |
Engagements d'ordre de la clientèle |
1 121 878 |
1 094 906 |
Cautions immobilières |
366 066 |
305 717 |
Autres garanties d'ordre de la clientèle |
755 812 |
789 189 |
Engagements sur titres |
457 |
627 |
Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise |
|
|
Autres engagements à donner |
457 |
627 |
Engagements reçus : |
|
|
Engagements de financement |
80 414 |
69 500 |
Engagements reçus d'établissements de crédit |
80 414 |
69 500 |
Engagements reçus de la clientèle |
|
|
Engagements de garantie |
4 819 392 |
4 297 902 |
Engagements reçus d'établissements de crédit |
1 504 113 |
1 345 137 |
Engagements reçus de la clientèle |
3 315 279 |
2 952 765 |
Garanties reçues des administrations publiques et assimilées |
426 132 |
348 908 |
Autres garanties reçues |
2 889 147 |
2 603 857 |
Engagements sur titres |
457 |
627 |
Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise |
|
|
Autres engagements reçus |
457 |
627 |
(1) Dont 216 305 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2015 pour 561 923 milliers d'euros. |
Créances apportées en garantie. — Au cours de l'année 2016, le Crédit Agricole des Savoie a apporté 5 028 128 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 107 073 milliers d'euros en 2015. Le Crédit Agricole des Savoie conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Banque de France TRICP |
1 757 961 |
1 603 581 |
Société de Financement de l'Economie Française |
0 |
0 |
Crédit agricole Home Loan SFH |
1 557 750 |
1 688 922 |
Caisse de Refinancement Hypothécaire |
1 306 207 |
1 456 904 |
Fonds Commun de Titrisation EVERGREEN HL1 |
122 416 |
129 591 |
Banque Européenne d'Investissement et Caisse Dépôts et Consignations |
283 794 |
228 074 |
Total des créances apportées en garantie |
5 028 128 |
5 107 073 |
En particulier, le Crédit Agricole des Savoie a apporté :
— 1 757 961 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 603 581 milliers d'euros en 2015;
— 1 306 207 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 1 456 904 milliers d'euros en 2015;
— 1 963 960 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 2 046 588 milliers d'euros en 2015.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Engagements donnés |
448 086 |
508 476 |
Engagements de financement |
0 |
0 |
Engagements en faveur d'établissements de crédit |
|
|
Engagements en faveur de la clientèle |
0 |
0 |
Ouverture de crédits confirmés |
0 |
0 |
Ouverture de crédits documentaires |
|
|
Autres ouvertures de crédits confirmés |
|
|
Autres engagements en faveur de la clientèle |
|
|
Engagements de garantie |
448 086 |
518 793 |
Engagements d'ordre d'établissement de crédit |
0 |
0 |
Confirmations d'ouverture de crédits documentaires |
|
|
Autres garanties |
|
|
Engagements d'ordre de la clientèle |
448 086 |
518 793 |
Cautions immobilières |
448 086 |
518 793 |
Autres garanties d'ordre de la clientèle |
|
|
Engagements sur titres |
0 |
0 |
Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise |
|
|
Autres engagements à donner |
|
|
Une convention de garantie sous forme de cautionnement solidaire engage la Caisse régionale des Savoie sur les dossiers de crédits réalisés par Crédit Agricole Financements (Suisse) S.A. destinés à financer un bien en France. A ce titre, un engagement donné a été comptabilisé dans la Caisse régionale pour un montant de 448 086 milliers d’euros.
29.1. Désendettement de fait. — Néant.
29.2. Titrisation. — Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe a initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.
Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,932 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d’euros se répartissant en 8,6 milliards d’euros d’obligations senior et 1,4 milliards d’euros de titres subordonnés.
Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, le Crédit Agricole des Savoie a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 262 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations seniors pour 228 millions d’euros et des titres subordonnés pour 37 millions d’euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l’amortissement du portefeuille de crédits habitat.
Le Crédit Agricole des Savoie donne une garantie sur le capital restant dû des créances en défaut au sens du FCT, qui génère la constitution d’un dépôt de garantie par le Crédit Agricole des Savoie dans le FCT lorsque ce dernier constate des créances en défaut au sens du FCT sur le portefeuille du Crédit Agricole des Savoie.
Le dépôt de garantie se traduit par la comptabilisation d’une créance sur le FCT à l’actif du Crédit Agricole des Savoie. Cette créance donne lieu à dépréciation en fonction de l’appréciation par le Crédit Agricole des Savoie du risque sur les créances titrisées en défaut au sens du FCT (selon la méthodologie du Crédit Agricole des Savoie).
Du fait de la constatation de la créance, le Crédit Agricole des Savoie est toujours exposée au risque de crédit des créances cédées. Le Crédit Agricole des Savoie peut maintenir des provisions filières/collectives pour toutes les créances, qu’elles soient cédées ou non.
Les impacts financiers liés à la titrisation en Caisse régionale au 31/12/2016 sont présentés dans la Note 21 « Operations effectuées avec les entreprises liées et les participations »
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Sur opérations avec les établissements de crédit |
5 956 |
6 200 |
Sur opérations internes au Crédit Agricole |
78 173 |
85 797 |
Sur opérations avec la clientèle |
369 479 |
410 800 |
Sur obligations et autres titres à revenu fixe |
15 321 |
14 391 |
Produit net sur opérations de macro-couverture |
|
|
Sur dettes représentées par un titre |
43 |
45 |
Autres intérêts et produits assimilés |
95 |
3 729 |
Intérêts et produits assimilés |
469 067 |
520 962 |
Sur opérations avec les établissements de crédit |
-5 430 |
-5 162 |
Sur opérations internes au Crédit Agricole |
-147 286 |
-170 618 |
Sur opérations avec la clientèle |
-92 217 |
-97 779 |
Charge nette sur opérations de macro-couverture |
-1 793 |
-14 306 |
Sur obligations et autres titres à revenu fixe |
|
|
Sur dettes représentées par un titre |
-47 |
-1 210 |
Autres intérêts et charges assimilées |
-4 736 |
-1 841 |
Intérêts et charges assimilées |
-251 509 |
-290 915 |
Total produits nets d'intérêts et revenus assimiles |
217 558 |
230 047 |
Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme (1) |
30 812 |
21 890 |
Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille |
455 |
483 |
Opérations diverses sur titres |
|
|
Total des revenus des titres a revenus variables |
31 267 |
22 373 |
(1) Des dividendes de SAS Rue La Boétie à hauteur de 19 259 milliers d'euros ont été versés en 2016 contre 10 767 milliers d’euros en 2015. |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Produits |
Charges |
Net |
Produits |
Charges |
Net | |
Sur opérations avec les établissements de crédit |
396 |
-34 |
362 |
1 214 |
-22 |
1 192 |
Sur opérations internes au crédit agricole |
19 728 |
-19 790 |
-62 |
21 676 |
-19 893 |
1 783 |
Sur opérations avec la clientèle |
60 980 |
-857 |
60 123 |
58 635 |
-1 005 |
57 630 |
Sur opérations sur titres |
|
|
|
|
|
|
Sur opérations de change |
609 |
|
609 |
1 502 |
|
1 502 |
Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan |
|
|
|
|
|
|
Sur prestations de services financiers (1) |
157 468 |
-15 460 |
142 008 |
145 743 |
-15 360 |
130 383 |
Provision pour risques sur commissions |
1 076 |
-844 |
232 |
1 191 |
-1 251 |
-60 |
Total produit net des commissions |
240 257 |
-36 985 |
203 272 |
229 961 |
-37 531 |
192 430 |
(1) Dont prestations assurance-vie : 23 813 milliers d'euros. |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Solde des opérations sur titres de transaction |
|
|
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés |
12 501 |
13 540 |
Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme |
|
|
Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations |
12 501 |
13 540 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Titres de placement |
|
|
Dotations aux provisions |
-191 |
-572 |
Reprises de provisions |
559 |
523 |
Dotations ou reprises nettes aux provisions |
368 |
-49 |
Plus-values de cession réalisées |
29 020 |
44 181 |
Moins-values de cession réalisées |
-2 157 |
|
Solde des plus et moins-values de cession réalisées |
26 863 |
44 181 |
Solde des opérations sur titres de placement |
27 231 |
44 132 |
Titres de l'activité de portefeuille |
|
|
Dotations aux provisions |
|
|
Reprises de provisions |
|
|
Dotations ou reprises nettes aux provisions |
|
|
Plus-values de cession réalisées |
|
|
Moins-values de cession réalisées |
|
|
Solde des plus et moins-values de cession réalisées |
|
|
Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille |
|
|
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés |
27 231 |
44 132 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Produits divers (1) |
8 723 |
3 689 |
Quote-part des opérations faites en commun |
|
|
Refacturation et transfert de charges |
|
|
Reprises provisions |
182 |
248 |
Autres produits d'exploitation bancaire |
8 905 |
3 937 |
Charges diverses |
-721 |
-645 |
Quote-part des opérations faites en commun |
-711 |
-798 |
Refacturation et transfert de charges |
|
|
Dotations provisions |
-1 547 |
-100 |
Autres charges d'exploitation bancaire |
-2 979 |
-1 543 |
Total autres produits et charges d'exploitation bancaire |
5 926 |
2 394 |
(1) L’augmentation des produits divers s’explique pour 6 571 milliers d’euros en 2016 (contre 1 253 milliers d’euros en 2015) par la comptabilisation d’un complément de prix de cession dans le cadre de la participation à la Titrisation décrite en note 29.2 « Titrisation ». |
(En milliers d'Euros) |
|
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|---|
Frais de personnel : |
|
|
|
Salaires et traitements |
|
-81 411 |
-81 098 |
Charges sociales |
|
-38 895 |
-38 612 |
Dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies |
|
-12 388 |
-12 029 |
Intéressement et participation |
|
-16 525 |
-16 227 |
Impôts et taxes sur rémunérations |
|
-16 343 |
-16 143 |
Total des charges de personnel |
|
-153 174 |
-152 080 |
Refacturation et transferts de charges de personnel |
|
5 914 |
5 372 |
Frais de personnel nets |
|
-147 260 |
-146 708 |
Frais administratifs |
|
|
|
Impôts et taxes |
|
-13 595 |
-12 754 |
Services extérieurs et autres frais administratifs |
|
-78 850 |
-77 758 |
Total des charges administratives |
|
-92 445 |
-90 512 |
Refacturation et transferts de charges administratives |
|
1 383 |
1 298 |
Frais administratifs nets |
|
-91 062 |
-89 214 |
Charges générales d'exploitation |
|
-238 322 |
-235 922 |
Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE). — Au titre de l'exercice écoulé, un montant de 3 535 milliers d'euros a été accordé au Crédit Agricole des Savoie au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.
Il a été utilisé à hauteur de 1 183 milliers d’euros pour des embauches de CDI et de personnes en contrat en alternance. Il est à noter que ces embauches représentent une année pleine.
Le montant des crédits restant à employer est de 2 352 milliers d'euros au 31 décembre 2016.
Effectif moyen du personnel par catégorie au prorata de l'activité :
Catégories de personnel |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Cadres |
507 |
496 |
Non cadres |
1 786 |
1 761 |
Total de l'effectif moyen |
2 293 |
2 257 |
Dont : |
|
|
France |
2 293 |
2 257 |
Etranger |
|
|
Dont : personnel mis à disposition |
4 |
4 |
Rémunérations des dirigeants : Par principaux dirigeants, le Crédit Agricole des Savoie comprend l’ensemble des membres du comité de direction, à savoir le Directeur général, les deux Directeurs généraux adjoints, les 13 directeurs ainsi que les 22 membres du Conseil d’Administration.
Les rémunérations et avantages versés aux membres du comité de direction en 2016 s’établissent comme suit :
— Avantages à court terme : 3 900 milliers d’euros comprenant les rémunérations fixes et variables y compris les charges sociales ainsi que les avantages en nature,
— Avantages postérieurs à l’emploi : 1 787 milliers d’euros au titre des indemnités de fin de carrière et du régime de retraite complémentaire mis en place pour les principaux cadres dirigeants du Groupe,
— Autres avantages à long terme : le montant accordé au titre des médailles du travail est non significatif,
— Indemnités de fin de contrat de travail : non significatif.
Les membres du Conseil d’Administration ont perçu en 2016, au titre d’indemnités de temps passé, la somme de 291 milliers d’euros.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Dotations aux provisions et dépréciations |
-66 798 |
-77 912 |
Dépréciations de créances douteuses |
-47 209 |
-51 708 |
Autres provisions et dépréciations |
-19 589 |
-26 204 |
Reprises de provisions et dépréciations |
89 588 |
76 680 |
Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) |
58 627 |
59 859 |
Autres reprises de provisions et dépréciations (2) |
30 961 |
16 821 |
Variation des provisions et dépréciations |
22 790 |
-1 232 |
Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) |
-1 799 |
-4 616 |
Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) |
-14 133 |
-11 326 |
Décote sur prêts restructurés |
-401 |
-351 |
Récupérations sur créances amorties |
1 049 |
680 |
Autres pertes |
|
|
Autres produits |
|
3 217 |
Cout du risque |
7 506 |
-13 628 |
(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 11 190 milliers d'euros Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 2 678 milliers d'euros (2) Dont 266 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) Dont 185 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) Dont 11 190 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Immobilisations financières |
|
|
Dotations aux dépréciations |
-275 |
-6 916 |
Sur titres d'investissement |
|
|
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
-275 |
-6 916 |
Reprises de dépréciations |
1 409 |
10 817 |
Sur titres d'investissement |
|
|
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
1 409 |
10 817 |
Dotation ou reprise nette aux dépréciations |
1 134 |
3 901 |
Sur titres d'investissement |
|
|
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
1 134 |
3 901 |
Plus-values de cessions réalisées |
5 |
36 |
Sur titres d'investissement |
|
|
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
5 |
36 |
Moins-values de cessions réalisées |
|
-2 447 |
Sur titres d'investissement |
|
|
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
|
-3 |
Pertes sur créances liées à des titres de participation |
|
-2 444 |
Solde des plus et moins-values de cessions |
5 |
-2 411 |
Sur titres d'investissement |
|
|
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
5 |
-2 411 |
Solde en perte ou en bénéfice |
1 139 |
1 490 |
Immobilisations corporelles et incorporelles |
|
|
Plus-values de cessions |
285 |
24 |
Moins-values de cessions |
-162 |
-1 366 |
Solde en perte ou en bénéfice |
123 |
-1 342 |
Résultat net sur actifs immobilises |
1 262 |
149 |
Aucun produit ou charge exceptionnel n’a été enregistré au cours de l’exercice 2016.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Résultat avant impôt |
253 805 |
243 537 |
Assiette de l’impôt au taux de droit commun |
196 730 |
241 636 |
Assiette de l’impôt à 15% |
258 |
123 |
Assiette de l’impôt à 19% |
0 |
0 |
Impôt sur les sociétés |
-63 687 |
-90 573 |
Dotation et reprise de FRBG |
-52 407 |
-17 735 |
Résultat net |
137 710 |
135 229 |
La charge fiscale imputée au résultat de l’exercice 2016 s’élève à 63 687 milliers d’euros. Tandis que les acomptes versés au cours de l’exercice s’établissent à 82 107 milliers d’euros.
Intégration fiscale : Le Crédit Agricole des Savoie est intégré fiscalement :
– avec sa filiale CADS Immobilier,
– avec Crédit Agricole SA, ce qui a généré une économie d’impôt dans les comptes de la Caisse régionale de 2 257 milliers d’euros en 2016.
Par convention, l’activité, comme chacun des agrégats du compte de résultat du Crédit Agricole des Savoie, comme ceux des autres Caisses régionales, relève de la banque de proximité en France dans leur totalité.
Néant.
Néant.
Affectation des résultats |
31/12/2016 |
---|---|
Bénéfice de l'exercice |
137 710 755 |
Report à nouveau débiteur |
0 |
Résultat à affecter |
137 710 755 |
Intérêts aux parts sociales |
2 960 488 |
Rémunération des C.C.A |
10 314 726 |
Affectation à la réserve légale |
93 326 656 |
Autres réserves facultatives |
31 108 885 |
Le Crédit Agricole des Savoie ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts.
Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole des Savoie :
(En milliers d'Euros hors taxes) |
Ernst & Young |
% |
SR Audit |
% |
---|---|---|---|---|
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (*) |
103,25 |
82 % |
103,25 |
97 % |
Autres services |
|
|
|
|
Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes (1) |
13,47 |
11 % |
|
0 % |
Autres prestations (1) |
9,88 |
8 % |
2,76 |
3 % |
Services autres que la certification des comptes (2) |
|
0 % |
|
0 % |
Total |
126,6 |
|
106,01 |
|
(1) pour 2016, prestations du 1er janvier au 16 juin 2016 (2) pour 2016, prestations à partir du 17 juin 2016 |
Mesdames, Messieurs les Sociétaires, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :
— le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel des Savoie, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
— la justification de nos appréciations ;
— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Caisse Régionale à la fin de cet exercice.
2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants:
– Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l’annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risque de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.
– Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d’utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous on été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille
– Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l’annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous avons vérifié leur correcte application.
– Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.12 et 16 de l’annexe
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
3. Vérification et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux secrétaires sur la situation financière et les comptes annuels.
La Motte-Servolex et Toulouse, 8 mars 2017.
Les Commissaires aux Comptes :
SR Audit : |
Ernst & Young et Autres : |
Nicolas Picard ; |
Frank Astoux. |
Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au Siège social de la société, PAE Les Glaisins – 4, Avenue du Pré Félin – Annecy le Vieux – 74985 Annecy Cedex 9, ainsi que sur le site internet : www.ca-des-savoie.fr
Arrêtés par le Conseil d’administration du Crédit Agricole des Savoie en date du 27 janvier 2017 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 23 mars 2017
Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers
Le Crédit Agricole des Savoie est une société à capital et personnel variables, enregistrée au registre du commerce et des sociétés du tribunal de commerce d’Annecy (France) sous le n° 302 958 491 et le code APE 651D.
Son siège social est établi au 4, Avenue du Pré Félin, PAE les Glaisins, 74940 Annecy-le-Vieux.
De par la loi bancaire, le Crédit Agricole des Savoie est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Il est soumis à la réglementation bancaire et est régi par le Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.
Sont rattachées au Crédit Agricole des Savoie, 64 Caisses locales qui constituent des entités distinctes avec une vie juridique propre. Les états financiers consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, incluent les comptes de la Caisse régionale, des 64 Caisses locales, de trois de ses filiales (Crédit Agricole Financements (Suisse) SA, CADS Développement, SETAM), du fonds dédié Adret Gestion ainsi que deux sociétés techniques de titrisation.
Un Groupe bancaire d’essence mutualiste. — L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.
Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 9,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 902 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.
La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.
La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.
Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R.512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L.511-31 et article L.511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.
L’opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L’essentiel des Certificats Coopératifs d’Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d’Associé (« CCA ») des Caisses régionales détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés dans une holding (« SACAM Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales.
(Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole").
Organisation du groupe Crédit Agricole des Savoie
Mécanismes financiers internes. — Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.
— Comptes ordinaires des Caisses régionales : Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».
— Comptes d'épargne à régime spécial : Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
— Comptes et avances à terme : Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.
— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales : Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
— Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. : Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
— Opérations en devises : Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. : Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».
— Couverture des risques de liquidité et de solvabilité : Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.
Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu’organe central, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.
L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.
Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-57-I du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de Résolution Unique, sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte.
— Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) : L’opération de simplification de la structure du Groupe s’est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation (Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole"). Crédit Agricole S.A. n’étant plus actionnaire des Caisses régionales à l’issue de l’opération (à l’exception de 4 Caisses régionales pour lesquels Crédit Agricole S.A. a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s’est accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch.
Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.
A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.
Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.
La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues.
Sur le plan prudentiel :
– Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant des garanties accordées par les Caisses régionales ;
– Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.
Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales.
Sur le plan comptable :
Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4.
La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.
Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.
Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurance. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune.
Informations relatives aux parties liées. — Le capital du Crédit Agricole des Savoie est détenu à hauteur de 141 millions d’euros par les 64 Caisses locales qui lui sont affiliées, et à hauteur de 47 millions d’euros par SACAM Mutualisation sous forme de Certificats Coopératifs d’Associés (Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole").
Le Conseil d’Administration, constitué de 22 membres, ainsi que le comité de direction, comprenant 16 membres, représentent les principaux dirigeants du Crédit Agricole des Savoie.
— Caisse régionale et Caisses locales : La Caisse régionale détient au passif de son bilan des bons à moyen terme négociables et dépôts à vue des Caisses locales à hauteur de 238 millions d’euros qu’elle rémunère.
Le cumul des comptes de résultat de l’exercice 2016 des 64 Caisses locales fait apparaître un résultat net social de 5,8 millions d’euros, après l’encaissement de 2,5 millions d’euros d’intérêts sur les parts sociales détenues en Caisse régionale. La contribution des Caisses locales au résultat consolidé du Crédit Agricole des Savoie est de 3,3 millions d’euros.
— Caisse régionale et Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF), société de droit suisse : Cette structure, créée fin 2000, initialement spécialisée dans le financement des ménages, a diversifié son offre pour devenir une véritable banque de détail (crédit, collecte, moyens de paiement). Elle est détenue à hauteur de 54 % par la Caisse régionale.
Le total du bilan social de cette entité représente 4 954 millions d’euros au 31 décembre 2016. A cette date les encours de crédits atteignent 4 425 millions d’euros et baissent de 2 % sur l’année.
Dans le cadre de la sécurisation de son portefeuille de crédits, CAF demande une garantie financière d’un établissement bancaire étranger compétent lorsque le bien financé est situé hors de la Suisse. A ce titre, le Crédit Agricole des Savoie garantit pour CAF un encours de 448 millions d’euros et a perçu en 2016 une commission de 0,9 million d’euros.
CAF a également recours à des emprunts subordonnés pour renforcer ses fonds propres, dont 32 millions de CHF soit 29,8 millions d’euros ont été souscrits auprès du Crédit Agricole des Savoie.
A fin décembre 2016, le résultat net de l’exercice en données IFRS se chiffre à 17,6 millions d’euros.
— Caisse régionale et CADS Développement : Cette société par actions simplifiée unipersonnelle au capital de 16,5 millions d’euros, détenue à 100 % par le Crédit Agricole des Savoie, exerce principalement des activités de holding financière : souscription et gestion de participations financières. La Caisse régionale lui a consenti un complément d’avance de 5,3 millions d’euros en 2016 afin d’accompagner le développement dans ses prises de participation. Le total bilan aux normes IFRS au 31 décembre 2016 s‘élève à 41 millions d’euros et le résultat net à 0,9 million d’euros.
— Adret Gestion est un fonds commun de placement dédié au Crédit Agricole des Savoie : Il est géré par Amundi. Il est investi très majoritairement en OPCVM du Groupe Crédit Agricole dans le cadre d’une gestion diversifiée. Il est consolidé comme une entité spécifique. Au 31 décembre 2016, le total bilan affichait 197 millions d’euros, pour un résultat de 8,6 millions d’euros.
— Caisse régionale et le Fonds Commun de Titrisation : Au 31/12/2015, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales le 21 octobre 2015. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par la Caisse régionale des Savoie au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 262 millions d’euros et une souscription des titres émis par le FCT pour 264,9 millions d’euros. Le résultat du « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » s’est élevé à -0,4 millions d’euros au 31/12/2016 contre -0,3 millions d’euros au 31/12/2015.
— Caisse régionale et la Société SETAM (Société d’Exploitation des Téléphériques Tarentaise-Maurienne) : La société SETAM est constituée en société anonyme et a été créée le 27/10/1972. Elle est en charge de l’ensemble des remontées mécaniques de la station savoyarde de Val Thorens par le biais d’une concession de 30 ans allant à ce jour jusqu’au 30 novembre 2027. Les états financiers de cette filiale de la CR ayant dépassé les seuils de consolidation du groupe, la SETAM a été consolidée pour la première fois en date du 31/12/2015 dans les comptes du groupe des Savoie par mise en équivalence.
Le Groupe CADS a acquis historiquement, par lots successifs, des titres de la SETAM, dont le pourcentage d’intérêt direct et indirect s’élève à 38,13 % au 31/12/2016 (inchangé par rapport au 31/12/2015). A cette date, la valeur de mise en équivalence s’établit à 39,4 millions d’euros contre 36,4 millions d’euros au 31/12/2015.
Les impacts sur les capitaux propres au 31/12/2016 sont :
– intégration de la quote-part de réserves consolidées à la clôture pour 26,7 millions d’euros.
– intégration de la quote-part de résultats consolidées à la clôture pour 4,4 millions d’euros
— Caisse régionale, Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF) et Swiss Home Loan, société de titrisation de la filiale Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF), société de droit suisse : Au 31/12/2016, une nouvelle entité est entrée dans le périmètre de consolidation de la Caisse régionale.
Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF) a réalisé une opération de titrisation de crédit habitat hypothécaire suisse le 12 décembre 2016. Le montant de l’opération s’est élevé à 200,7 MCHF, dont 154,6 MCHF ont été placés (titres séniors) auprès d’investisseurs extérieurs. Les titres subordonnés, 46,1 MCHF ont été intégralement souscrits par le Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF). Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF) possède l’intégralité du capital et conserve la gestion et les risques rattachés aux crédits.
Pour réaliser cette opération, la Caisse régionale s’est portée garante dans la limite de 7,4 M€.
— Caisse régionale et le groupe Crédit Agricole S.A : La Caisse régionale détient 2,16 % de la SAS Rue la Boétie, société constituée par l’ensemble des Caisses régionales.
(En milliers d'Euros) |
Notes |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|---|
Intérêts et produits assimilées |
4.1 |
592 882 |
641 090 |
Intérêts et charges assimilées |
4.1 |
-284 811 |
-331 349 |
Commissions (produits) |
4.2 |
248 437 |
240 486 |
Commissions (charges) |
4.2 |
-40 371 |
-40 849 |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
4.3 |
6 716 |
8 938 |
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
4.4-6.4 |
28 093 |
52 531 |
Produits des autres activités |
4.5 |
3 134 |
7 972 |
Charges des autres activités |
4.5 |
-9 027 |
-4 884 |
Produit net bancaire |
|
545 054 |
573 935 |
Charges générales d'exploitation |
4.6-7.1-7.4-7.6 |
-279 843 |
-273 812 |
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
4.7 |
-15 520 |
-12 991 |
Résultat brut d’exploitation |
|
249 691 |
287 132 |
Coût du risque |
4.8 |
9 374 |
-15 987 |
Résultat d'exploitation |
|
259 065 |
271 145 |
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence |
6.16 |
4 380 |
0 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
4.9 |
466 |
-1 423 |
Variations de valeur des écarts d'acquisition |
6.19 |
0 |
0 |
Résultat avant impôt |
|
263 912 |
269 722 |
Impôts sur les bénéfices |
4.10 |
-91 069 |
-96 209 |
Résultat net d'impôt des activités abandonnées |
|
|
|
Résultat net |
|
172 843 |
173 514 |
Participations ne donnant pas le contrôle |
|
8 076 |
6 981 |
Résultat net – part du groupe |
|
164 767 |
166 533 |
(En milliers d'Euros) |
Notes |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|---|
Résultat net |
|
172 843 |
173 514 |
Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi |
4.11 |
-2 166 |
1 877 |
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
|
-2 166 |
1 877 |
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entreprises mises en équivalence |
4.11 |
|
|
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
4.11 |
381 |
-580 |
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
4.11 |
|
|
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
4.11 |
|
|
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
|
-1 786 |
1 297 |
Gains et pertes sur écarts de conversion |
4.11 |
3 240 |
25 857 |
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente |
4.11 |
3 593 |
-35 121 |
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture |
4.11 |
6 879 |
-12 223 |
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
|
13 713 |
-21 487 |
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, des entreprises mises en équivalence |
4.11 |
|
|
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence |
4.11 |
-2 049 |
11 115 |
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
4.11 |
|
|
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
4.11 |
|
|
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
4.11 |
11 663 |
-10 372 |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres |
4.11 |
9 878 |
-9 075 |
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
|
182 720 |
164 439 |
Dont part du Groupe |
|
172 194 |
145 700 |
Dont participations ne donnant pas le contrôle |
|
10 526 |
18 739 |
Actif |
Notes |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|---|
Caisse, banques centrales |
6.1 |
405 747 |
420 136 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat |
6.2-6.9 |
4 360 |
2 099 |
Instruments dérivés de couverture |
3.2-3.4 |
30 931 |
34 174 |
Actifs financiers disponibles à la vente |
6.4-6.7-6.8-6.9 |
2 028 691 |
1 561 432 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit |
3.1-3.3-6.5-6.7-6.9 |
2 457 851 |
2 633 713 |
Prêts et créances sur la clientèle |
3.1-3.3-6.5-6.7-6.9 |
19 972 617 |
19 271 996 |
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
|
19 935 |
17 948 |
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
6.6-6.7-6.9 |
966 628 |
823 274 |
Actifs d'impôts courants et différés |
6.13 |
134 216 |
138 395 |
Comptes de régularisation et actifs divers |
6.14 |
530 550 |
324 320 |
Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
|
|
|
Participation aux bénéfices différée |
|
|
|
Participations dans les entreprises mises en équivalence |
6.16 |
39 359 |
36 447 |
Immeubles de placement |
6.17 |
619 |
690 |
Immobilisations corporelles |
6.18 |
98 092 |
88 980 |
Immobilisations incorporelles |
6.18 |
32 467 |
32 731 |
Ecarts d'acquisition |
|
|
|
Total de l'actif |
|
26 722 063 |
25 386 336 |
Passif |
Notes |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|---|
Banques centrales |
6.1 |
|
|
Passifs financiers à la juste valeur par résultat |
6.2 |
13 387 |
9 666 |
Instruments dérivés de couverture |
3.2-3.4 |
155 439 |
172 267 |
Dettes envers les établissements de crédit |
3.3-6.10 |
15 944 921 |
15 618 368 |
Dettes envers la clientèle |
3.1-3.3-6.10 |
6 906 517 |
6 175 040 |
Dettes représentées par un titre |
3.2-3.3-6.11 |
145 663 |
149 478 |
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
|
6 219 |
-5 873 |
Passifs d'impôts courants et différés |
6.13 |
8 948 |
8 886 |
Comptes de régularisation et passifs divers |
6.14 |
487 899 |
382 619 |
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées |
|
|
|
Provisions techniques des contrats d'assurance |
|
|
|
Provisions |
6.21 |
102 497 |
98 770 |
Dettes subordonnées |
3.2-3.3-6.11 |
71 703 |
71 641 |
Total dettes |
|
23 843 195 |
22 680 862 |
Capitaux propres |
|
2 878 868 |
2 705 474 |
Capitaux propres - part du Groupe |
|
2 719 551 |
2 556 588 |
Capital et réserves liées |
|
499 829 |
491 658 |
Réserves consolidées |
|
1 951 844 |
1 802 713 |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
|
103 112 |
95 685 |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées |
|
|
|
Résultat de l'exercice |
|
164 767 |
166 533 |
Participations ne donnant pas le contrôle |
6.23 |
159 316 |
148 886 |
Total du passif |
|
26 722 063 |
25 386 336 |
(En milliers d'Euros) |
Part du Groupe | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Capital et réserves liées |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Résultat net |
Capitaux propres | |||||||
Capital |
Primes et Réserves consolidées liées au capital (1) |
Elimination des titres autodétenus |
Autres instruments de capitaux propres |
Total Capital et Réserves consolidées |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | |||
Capitaux propres au 1er janvier 2015 |
360 575 |
1 707 636 |
0 |
0 |
2 068 212 |
-7 870 |
124 386 |
116 517 |
188 283 |
2 373 010 |
Augmentation de capital |
25 967 |
|
|
|
25 967 |
|
|
0 |
|
25 967 |
Variation des titres autodétenus |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Emissions d'instruments de capitaux propres |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Dividendes versés en 2015 |
|
-15 499 |
|
|
-15 499 |
|
|
0 |
|
-15 499 |
Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle |
|
27 749 |
|
|
27 749 |
|
|
0 |
|
27 749 |
Mouvements liés aux paiements en actions |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires |
25 967 |
12 250 |
0 |
0 |
38 217 |
0 |
0 |
0 |
|
38 217 |
Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
|
|
|
|
0 |
1 051 |
-21 882 |
-20 831 |
|
-20 831 |
Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Affectation du résultat 2014 |
|
188 283 |
|
|
188 283 |
|
|
|
-188 283 |
|
Résultat 2015 |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
166 533 |
166 533 |
Autres variations |
|
-342 |
|
|
-342 |
|
|
0 |
|
-342 |
Capitaux propres au 31 décembre 2015 |
386 541 |
1 907 827 |
0 |
0 |
2 294 370 |
-6 820 |
102 507 |
95 687 |
166 533 |
2 556 588 |
Augmentation de capital |
8 171 |
|
|
|
8 171 |
|
|
0 |
|
8 171 |
Variation des titres autodétenus |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Emissions d'instruments de capitaux propres |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Dividendes versés en 2016 |
|
-16 051 |
|
|
-16 051 |
|
|
0 |
|
-16 051 |
Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Mouvements liés aux paiements en actions |
|
217 |
|
|
217 |
|
|
0 |
|
217 |
Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires |
8 171 |
-15 834 |
0 |
0 |
-7 663 |
0 |
0 |
0 |
|
-7 663 |
Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
|
|
|
|
0 |
-2 106 |
9 531 |
7 425 |
|
7 425 |
Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Affectation du résultat 2015 |
|
166 533 |
|
|
166 533 |
|
|
|
-166 533 |
0 |
Résultat 2016 |
|
|
|
|
0 |
|
|
0 |
164 767 |
164 767 |
Autres variations |
|
-1 568 |
|
|
-1 568 |
|
|
0 |
|
-1 568 |
Capitaux propres au 31 décembre 2016 |
394 712 |
2 056 958 |
0 |
0 |
2 451 672 |
-8 926 |
112 038 |
103 112 |
164 767 |
2 719 551 |
(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle. |
(En milliers d'Euros) |
Participations ne donnant pas le contrôle |
Capitaux propres consolidés | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Capital réserves liées et résultat |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Capitaux propres | ||||
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ||||
Capitaux propres au 1er janvier 2015 |
98 362 |
-3 183 |
17 388 |
14 205 |
112 568 |
2 485 578 |
Augmentation de capital |
21 782 |
|
|
0 |
21 782 |
47 749 |
Variation des titres autodétenus |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
Emissions d'instruments de capitaux propres |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
Dividendes versés en 2015 |
-4 203 |
|
|
0 |
-4 203 |
-19 702 |
Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle |
|
|
|
0 |
0 |
27 749 |
Mouvements liés aux paiements en actions |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires |
17 579 |
0 |
0 |
0 |
17 579 |
55 796 |
Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
|
246 |
11 512 |
11 758 |
11 758 |
-9 073 |
Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
Affectation du résultat 2014 |
|
|
|
|
|
|
Résultat 2015 |
6 981 |
|
|
0 |
6 981 |
173 514 |
Autres variations |
|
|
|
0 |
0 |
-342 |
Capitaux propres au 31 décembre 2015 |
122 922 |
-2 937 |
28 900 |
25 963 |
148 886 |
2 705 474 |
Augmentation de capital |
|
|
|
0 |
0 |
8 171 |
Variation des titres autodétenus |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
Emissions d'instruments de capitaux propres |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
Dividendes versés en 2016 |
-5 166 |
|
|
0 |
-5 166 |
-21 217 |
Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle |
5 053 |
|
|
0 |
5 053 |
5 053 |
Mouvements liés aux paiements en actions |
18 |
|
|
0 |
18 |
235 |
Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires |
-95 |
0 |
|
0 |
-95 |
-7 758 |
Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
|
296 |
2 155 |
2 451 |
2 451 |
9 876 |
Quote-part dans les variations de Capitaux Propres hors résultat des entreprises mises en équivalence |
|
|
|
0 |
0 |
0 |
Affectation du résultat 2015 |
|
|
|
|
|
|
Résultat 2016 |
8 076 |
|
|
0 |
8 076 |
172 843 |
Autres variations |
|
|
|
0 |
0 |
-1 568 |
Capitaux propres au 31 décembre 2016 |
130 903 |
-2 641 |
31 055 |
28 414 |
159 316 |
2 878 868 |
(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle. |
Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.
Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.
Les capitaux propres part du groupe du groupe Crédit Agricole des Savoie s’élèvent, en fin d’exercice, à 2 719 551 milliers d’euros, en hausse de 162 964 milliers d’euros depuis la clôture de l’exercice précédent (soit +6,4%).
Cette progression s’explique principalement par :
— + 164 767 milliers d’euros de résultat sur la période,
— - 16 051 milliers d’euros de résultat distribué au titre de 2015,
— + 8 171 milliers d’euros d’augmentation de capital des Caisses locales,
— + 7 428 milliers d’euros sur écarts de réévaluation.
— - 344 milliers d’euros d’ « autres variations » qui correspondent aux éliminations de plus-value intragroupe.
— - 1 227 milliers d’euros d’« autres variations » qui correspondent à la première constatation d’un impôt différé sur le potentiel de distribution de la filiale CADS Développement.
— + 217 milliers d’euros d’écarts liés à l’augmentation de capital de CASA réservée aux salariés du groupe
Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du Crédit Agricole des Savoie y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.
Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Résultat avant impôt |
263 912 |
269 722 |
Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
15 520 |
12 991 |
Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations |
|
|
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions |
-5 508 |
11 550 |
Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence |
-4 380 |
|
Résultat net des activités d'investissement |
-1 035 |
1 548 |
Résultat net des activités de financement |
2 828 |
2 833 |
Autres mouvements |
10 549 |
-10 148 |
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements |
17 974 |
18 773 |
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit |
593 921 |
-380 941 |
Flux liés aux opérations avec la clientèle |
50 197 |
-77 186 |
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers |
-120 448 |
-599 503 |
Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers |
-106 850 |
27 207 |
Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (1) |
1 468 |
|
Impôts versés |
-89 632 |
-85 238 |
Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles |
328 656 |
-1 115 662 |
Flux provenant des activités abandonnées |
|
|
Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) |
610 542 |
-827 166 |
Flux liés aux participations (2) |
-617 749 |
-7 372 |
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles |
-23 843 |
-24 838 |
Flux provenant des activités abandonnées |
|
|
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) |
-641 592 |
-32 209 |
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3) |
-7 990 |
27 621 |
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4) |
138 893 |
-2 841 |
Flux provenant des activités abandonnées |
|
|
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) |
130 903 |
24 780 |
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) |
6 154 |
1 174 |
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) |
106 006 |
-833 422 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture |
765 157 |
1 597 276 |
Solde net des comptes de caisse et banques centrales (*) |
420 136 |
358 680 |
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (**) |
345 022 |
1 238 596 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture |
872 395 |
765 157 |
Solde net des comptes de caisse et banques centrales (*) |
405 747 |
420 136 |
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (**) |
466 648 |
345 022 |
Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie |
107 238 |
-832 119 |
(*) Composé du solde net du poste Caisse et banques centrales, hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. (**) Composé du solde des postes Comptes ordinaires débiteurs sains et Comptes et prêts au jour le jour sains tels que détaillés en note 6.5 et des postes Comptes ordinaires créditeurs et Comptes et emprunts au jour le jour tels que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ; (1) Pour l’année 2016, ce montant correspond aux dividendes reçus de SETAM pour 1 468 milliers euros. (2) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2016, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie du Crédit Agricole des Savoie s’élève à 617 749 milliers d’euros, portant principalement sur l’acquisition de titres SACAM Mutualisation pour 616 963 milliers d’euros en Caisse Régionale. (3) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend pour l’année 2016 : le paiement des dividendes versés par le Crédit Agricole des Savoie à Crédit Agricole SA, à hauteur de 10 127 milliers d’euros, le paiement des dividendes des Caisses locales aux sociétaires pour 2 803 milliers d’euros, l’augmentation de capital des Caisses locales pour 5 050 milliers d’euros, hors dividendes réinvestis (4) Au cours de l’année 2016, les émissions nettes de dettes subordonnées s’élèvent à 138 893 milliers d’euros et correspondent principalement à l’émission de titres émis par le SPV Swiss Home Loan. |
1.1. Normes applicables et comparabilité. — En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2016 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2015.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2016 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2016. Celles-ci portent sur :
Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l’Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans le Groupe |
---|---|---|---|
Améliorations des IFRS cycle 2010-2012 : |
17 décembre 2014 (UE n° 2015/28) |
|
|
- IFRS 2 Paiement fondé sur des actions : Reformulation de la définition d’une condition d’acquisition de droits |
|
1er février 2015 (1) |
Oui |
- IFRS 3 Regroupement d’entreprises : Harmonisation sur la comptabilisation d’un ajustement éventuel du prix ; évaluation à la juste valeur des compléments de prix éventuels |
|
1er février 2015 (1) |
Oui |
- IFRS 8 Secteurs opérationnels : Regroupement de secteurs opérationnels et réconciliation des actifs sectoriels avec le total des actifs |
|
1er février 2015 (1) |
Oui |
- IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles : Clarification sur la méthode optionnelle de réévaluation des immobilisations corporelles et incorporelles |
|
1er février 2015 (1) |
Non |
- IAS 24 Information relative aux parties liées : Modification de la définition d’une partie liée |
|
1er février 2015 (1) |
Oui |
Amendement IAS 19 Avantages du personnel Régimes à prestations définies : précision sur la comptabilisation des cotisations des membres du personnel qui se rattachent aux services rendus mais qui ne dépendent pas du nombre d’années de service |
17 décembre 2014 (UE n°2015/29) |
1er février 2015 (1) |
Oui |
Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 41 Agriculture Evaluation d’un actif biologique selon IAS 41 s’il ne correspond pas à une plante productrice |
23 novembre 2015 (UE 2015/2113) |
1er janvier 2016 |
Non |
Amendement à IFRS 11 Partenariats Comptabilisation des acquisitions d'intérêts dans une activité conjointe selon IFRS 3 si les actifs acquis constituent un "business" au sens d'IFRS 3 et non un simple groupe d’actifs |
24 novembre 2015 (UE 2015/2173) |
1er janvier 2016 |
Oui |
Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles Clarifications sur la méthode d’amortissement fondée sur le revenu (interdite sous IAS 16 et acceptable sous IAS 38) |
02 décembre 2015 (UE 2015/2231) |
1er janvier 2016 |
Oui |
Améliorations des IFRS cycle 2012-2014 : |
15 décembre 2015 (UE 2015/2343) |
1er janvier 2016 |
Oui |
IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente : |
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Précision sur les modifications apportées à un plan de cession lorsqu’un actif non courant destiné à être cédé doit être reclassé en actif non courant destiné à être distribué, et réciproquement |
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- IFRS 7 Instruments financiers Informations à fournir : |
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Clarification sur le maintien d’implication continue aux contrats de services dont la rémunération dépend de la performance des actifs transférés |
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1er janvier 2016 |
Oui |
Informations non obligatoires pour les arrêtés intermédiaires sur la compensation des actifs et passifs financiers |
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- IAS 19 Avantages au personnel : |
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Précision sur le taux de rendement des obligations d’Etat utilisé pour l’actualisation de la dette actuarielle |
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1er janvier 2016 |
Oui |
IAS 34 Information financière intermédiaire : Clarification sur l’emplacement possible des autres informations à fournir |
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1er janvier 2016 |
Oui |
Amendement à IAS 1 Présentation des états financiers Objectif d’amélioration de la présentation d’informations |
18 décembre 2015 (UE 2015/2406) |
1er janvier 2016 |
Oui |
Amendement IAS 27 Etats financiers individuels Autorisation à l’utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels |
18 décembre 2015 (UE 2015/2441) |
1er janvier 2016 |
Non |
Amendement à IFRS 10-IFRS 12-IAS 28 Entités d'investissement : application de l'exception à la consolidation |
22 septembre 2016 (UE 2016/1703) |
1er janvier 2016 |
Non |
(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe. |
Il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.
Ceci concerne en particulier :
Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de publication par l’Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
Applicable dans le Groupe |
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IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients |
22 septembre 2016 |
1er janvier 2018 |
Oui |
Remplacement d’IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d’IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires |
(UE 2016/1905) | ||
IFRS 9 Instruments financiers |
22 novembre 2016 |
1er janvier 2018 |
Oui |
Remplacement d’IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture |
(UE 2016/2067) |
Norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients. — La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires est en cours d’adoption par l’Union européenne et devrait entrer en vigueur à la même date.
Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 01/01/2018, sans comparatif au niveau de l’exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers.
La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.
Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n’entrent pas dans le champ d’application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d’assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.
Une étude d’impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole est en cours de réalisation, avec des premiers résultats attendus début 2017.
Norme IFRS 9 Instruments Financiers. — La norme IFRS 9 Instruments Financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle a été adoptée par l’Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l’Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entrera en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.
Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.
Les principales évolutions apportées par la norme :
— Classement et évaluation des actifs financiers : Sous IFRS 9, les critères de classement et d’évaluation dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié d’instrument de dette (ie prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d’instruments de capitaux propres (i.e. action).
S’agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s’appuie sur le modèle de gestion d’une part et sur l’analyse des caractéristiques contractuelles d’autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers.
– Les trois modèles de gestion :
- Le modèle de pure collecte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie ;
- Le modèle mixte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie et de céder l’actif s’il existe une opportunité ; et
- Le modèle de pure cession dont l’intention est de céder l’actif.
– Les caractéristiques contractuelles (test ‘Solely Payments of Principal & Interests’ ou test ‘SPPI’) :
Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l’éligibilité définitive de l’instrument à une catégorie comptable de classement et d’évaluation.
Lorsque l’instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test ‘SPPI’.
Sur cet aspect, certains points d’interprétation sont encore à l’étude au niveau de l’IASB. Ainsi, le groupe Crédit Agricole suit attentivement les discussions à l’IASB relatives notamment à certaines indemnités de remboursement anticipé et prendra en compte le cas échéant les conclusions de ces discussions.
Sur la base des critères énoncés ci-dessus :
– Un instrument de dette est comptabilisé au coût amorti à condition d’être détenu en vue d’en percevoir les flux de trésorerie représentatifs uniquement d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test SPPI.
– Un instrument de dette est comptabilisé à la juste valeur par capitaux propres recyclables à condition d’être dans un modèle mixte de collecte de flux de trésorerie et de revente en fonction des opportunités, sous réserve que ses caractéristiques contractuelles soient également représentatives d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test SPPI.
– Un instrument de dette qui n’est pas éligible à la catégorie coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables est enregistré en juste valeur par résultat. C’est le cas notamment des instruments de dette dont le modèle de gestion est de pure cession. Cela concerne également les parts d’OPCVM non consolidées qui sont des instruments de dette ne respectant pas le test SPPI indépendamment du modèle de gestion.
S’agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction).
En synthèse, l’application du volet classement et évaluation d’IFRS 9 devrait conduire à une augmentation de la part des instruments financiers –OPCVM et instruments de capitaux propres– valorisés à la juste valeur par résultat. Globalement, les prêts et créances respectent le test SPPI et resteront au coût amorti.
— Dépréciation : La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues (‘Expected Credit Losses’ ou ‘ECL’) sur les crédits et les instruments de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales.
Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d’IAS 39, elle est conditionnée par la constatation d’un événement objectif de perte avérée.
L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuelles et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts).
La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut.
Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique.
La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut.
L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (‘Loss Given Default’ ou ‘LGD’).
Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes :
– 1ère étape : dès la comptabilisation initiale de l’instrument (prêt, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;
– 2ème étape : dans un deuxième temps, si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes prévues sur sa durée de vie ;
– 3ème étape : dans un troisième temps, dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité.
Concernant la deuxième étape, le suivi et l’estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l’utilisation d’un large éventail d’informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarii raisonnables.
Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3ème phase).
Afin d’apprécier la dégradation significative, le Crédit Agricole des Savoie s’inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d’analyse :
– Un premier niveau dépendant de règles et de critères absolus et relatifs qui s’imposent à l’ensemble des entités du Groupe ;
– Un deuxième niveau lié à l’appréciation en local de critères qualitatifs du risque porté par le Groupe sur ses portefeuilles pouvant conduire à durcir les critères de dégradation définis en premier niveau (bascule d’un portefeuille ou sous-portefeuille en phase 2 d’ECL à maturité).
Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d’un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayés de plus de trente jours.
Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires.
Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :
Un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;
L’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales.
— Comptabilité de couverture : Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s’appliquent au périmètre suivant :
– Toutes les opérations de micro-couverture ; et
– Les opérations de macro-couverture de flux de trésorerie uniquement.
Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d’IAS 39 (option).
Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme :
– Appliquer le volet « couverture » IFRS 9 ; ou
– Maintenir IAS 39 jusqu’à l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des relations de couverture (au plus tard lorsque le texte macro-couverture de Juste Valeur de taux sera adopté par l’Union européenne).
Conformément à la décision du Groupe, le Crédit Agricole des Savoie n’appliquera pas ce volet de la norme.
Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers.
La norme IFRS 9 permet d’appliquer de manière anticipée les dispositions relatives au risque de crédit propre des passifs financiers désignés en juste valeur par résultat sur option, à savoir la reconnaissance des variations de valeur liées au risque de crédit propre en autres éléments du résultat global non recyclables. A ce stade, conformément à l’orientation du Groupe, le Crédit Agricole des Savoie n’envisage pas d’appliquer par anticipation ces dispositions.
Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole
Le Crédit Agricole des Savoie fait partie intégrante du projet Groupe qui s’est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l’ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques.
Les étapes du projet et les réalisations à date
Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur :
– L’analyse des dispositions de la norme, avec une attention particulière sur les changements induits par les nouveaux critères de classement et d’évaluation des actifs financiers et par la refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui requiert de passer d’un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL) ;
– L’identification des questions clés et des principaux sujets d’interprétation comptable à partir des premiers macro-chiffrages des impacts de la norme.
Après cette étape d’analyse et de diagnostic, le Crédit Agricole des Savoie a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015.
Par ailleurs, depuis le début de l’année 2016, le Crédit Agricole des Savoie a été associé aux principales réalisations qui ont concerné :
– Les chantiers normatifs avec l’identification des principaux impacts sur les états financiers et la définition du processus cible de provisionnement du Groupe qui s’est concrétisé par la rédaction d’un cadre méthodologique commun ;
– Les chantiers méthodologiques Groupe de définition des options possibles concernant la formule de calcul des provisions, la dégradation significative et le forward looking, ainsi que la méthodologie de calcul de la juste valeur des crédits ;
– Des simulations provisoires des impacts de la nouvelle norme sur les états financiers et les fonds propres prudentiels, notamment pour répondre au mieux aux demandes de l’Autorité Bancaire Européenne au niveau du groupe Crédit Agricole. Ces travaux ont été effectués sur la base des données comptables au 31/12/2015 de niveau Groupe ;
– Les chantiers informatiques avec des impacts majeurs dans les systèmes d’information, impliquant des travaux de spécifications sur les outils Risques et Finance et des choix d’outils mutualisés, à savoir : un outil central de provisionnement et pour les titres de dettes côtés un outil d’analyse des caractéristiques contractuelles permettant l’industrialisation du test SPPI.
L’ensemble de ces travaux de déploiement se poursuivront en 2017 et intègreront des chiffrages d’impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l’Autorité Bancaire Européenne (EBA).
— Transition : La norme IFRS 9 est d’application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d’ouverture en date de première application, sans l’obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, le Crédit Agricole des Savoie ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l’année 2018.
Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2016 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2016.
Cela concerne en particulier la norme IFRS 16.
La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.
La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir.
Une étude d’impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole sera réalisée en 2017 afin d’en évaluer les principaux enjeux.
Par ailleurs, trois amendements à des normes existantes ont été publiés par l’IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe : il s’agit des amendements à IAS 7 Etat des flux de trésorerie, à IAS 12 Impôts sur le résultat, applicables au groupe Crédit Agricole S.A. au 1er janvier 2017 tandis que l’amendement à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions sera applicable au 1er janvier 2018, ces dates seront confirmées après adoption de ces textes par l’Union européenne.
1.2. Format de présentation des états financiers. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le Crédit Agricole des Savoie utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.
1.3. Principes et méthodes comptables :
Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers. — Dans le processus d’application des méthodes comptables, la direction procède à divers jugements, autres que ceux impliquant des estimations, qui peuvent avoir un impact significatif sur les montants comptabilisés dans les états financiers. La direction exerce son jugement lorsqu’elle détermine la classification des actifs financiers (quels actifs financiers sont des placements détenus jusqu’à leur échéance) ou des instruments dérivés.
Sources principales d’incertitudes relatives aux estimations :
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.
Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
– les activités des marchés nationaux et internationaux ;
– les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;
– la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;
– les modifications de la réglementation ou de la législation.
Cette liste n’est pas exhaustive.
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :
– les instruments financiers évalués à la juste valeur ;
– les participations non consolidées ;
– les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;
– les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;
– les dépréciations des créances ;
– les provisions ;
– les dépréciations des écarts d’acquisition ;
– les actifs d’impôts différés ;
– la valorisation des entreprises mises en équivalence ;
Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.
Instruments financiers (IAS 32 et 39). — Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.
Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.
Titres à l’actif :
— Classification des titres à l’actif : Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :
– actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;
– actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;
– prêts et créances ;
– actifs financiers disponibles à la vente.
— Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option : Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par le Crédit Agricole des Savoie.
Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.
La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.
Le Crédit Agricole des Savoie ne comptabilise pas d’actif financier à la juste valeur par résultat sur option.
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.
Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.
Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.
Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.
— Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance : La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que le Crédit Agricole des Savoie a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :
– ceux que le Crédit Agricole des Savoie a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;
– ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des Actifs détenus jusqu’à l’échéance.
Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.
La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
— Prêts et créances : La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.
Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
— Actifs financiers disponibles à la vente : La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.
Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.
L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».
Valorisation des titres SAS Rue La Boétie : L’ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.
La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :
– La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. ;
– La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales ;
– Les relations économiques et financières internes au groupe Crédit Agricole ;
– La mise en commun de moyens ; et
– La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole.
En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).
— Dépréciation des titres : Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.
Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.
Pour les titres de capitaux propres, le Crédit Agricole des Savoie utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. Le Crédit Agricole des Savoie prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc.
Au-delà de ces critères, le Crédit Agricole des Savoie constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.
Valorisation des titres SAS Rue La Boétie : Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.
A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :
– Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A. ;
– Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. ;
– Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A. ;
– Constatation d’un résultat net déficitaire ;
– Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A.
Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.
Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.
La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi :
– pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,
– pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.
— Date d’enregistrement des titres : Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
Reclassements d’actifs financiers. — Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.
Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants :
– des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;
– dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.
La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.
Les informations sur les reclassements réalisés par le Crédit Agricole des Savoie en application de l’amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 "Reclassements d’instruments financiers".
Acquisition et cession temporaire de titres. — Au sens de l’IAS 39, les cessions temporaires de titres (prêts/emprunts de titres, pensions) ne remplissent pas les conditions de décomptabilisation d’IAS 39 et sont considérées comme des financements garantis.
Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Le cas échéant, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant.
Les éléments empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire.
Une créance est enregistrée en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension.
Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement en actifs et passifs à la juste valeur par résultat.
Activité de crédits. — Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.
Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
— Dépréciations de créances : Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :
– des difficultés financières importantes du débiteur ;
– une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;
– l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;
– une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.
Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.
L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
— Dépréciations sur base individuelle : Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
— Dépréciations sur base collective : Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, le Crédit Agricole des Savoie a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.
— Dépréciations calculées à partir de modèles bâlois : Dans le cadre de la règlementation bâloise, le Crédit Agricole des Savoie détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.
L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.
Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles bâlois, d’un coefficient correcteur de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat
— Autres dépréciations sur base collective : Par ailleurs, le Crédit Agricole des Savoie a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel.
Le Crédit Agricole des Savoie a provisionné 115,8 M€ au titre de risques spécifiques sectoriels tels que :
– Secteur immobilier locatif : 21,7 M€ répondant à 3 natures de risques (location d’appartements en stations de montagne, locatif frontalier et prêts en devises, locatif défiscalisant).
– Secteur bâtiment et travaux publics : 8,9M€
– Secteur cafés, hôtels, restaurants : 15,4 M€
– Secteur agricole : 3,2 M€ visant à couvrir la filière du lait (risque de surproduction de fromage, de chute des cours du lait) et la filière viticole (risque de surproduction et de positionnement stratégique)
– Secteur de la montagne : une provision de 23,8 M€ vise à couvrir des risques liés à l’activité touristique spécifique à nos départements. Un suivi des indicateurs de risque auxquels est sensible notre clientèle de commerçants, professionnels et remontées mécaniques a été mis en place.
– Secteur de l’industrie : 20,3 M€
– Secteur frontalier : 22,5 M€
— Restructurations de créances : Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.
La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.
Elle est égale à l’écart constaté entre :
– la valeur comptable du prêt ;
– et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).
La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.
Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés.
Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration).
— Encours en souffrance : Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).
— Renégociations commerciales : Les créances renégociées pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisées en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur puis ultérieurement au coût amorti à partir du taux d’intérêt effectif déterminé selon les conditions du nouveau contrat.
— Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) : Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.
Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.
Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.
Passifs financiers. — La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :
— les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;
— les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;
— les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.
Titres au passif :
— Distinction dettes – capitaux propres : La distinction entre instrument de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels.
Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle :
– de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou ;
– d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.
Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette.
Produits de la collecte. — Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.
L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.
Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.
Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.21 "Provisions".
Instruments dérivés. — Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.
La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).
— La comptabilité de couverture : La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.
La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.
La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.
Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :
– éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;
– documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;
– démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.
Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out).
De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.
La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.
L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :
– couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;
– couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;
– couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.
Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.
– couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
– couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
– couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.
— Dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :
– le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;
– séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;
– les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.
Détermination de la juste valeur des instruments financiers. — La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.
IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.
La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.
Le Crédit Agricole des Savoie considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.
— Juste valeur des émissions structurées : Conformément à la norme IFRS 13, le Crédit Agricole des Savoie valorise ses émissions structurées comptabilisées à la juste valeur en prenant comme référence le spread émetteur que les intervenants spécialisés acceptent de recevoir pour acquérir de nouvelles émissions du Groupe.
— Risque de contrepartie sur les dérivés : Le Crédit Agricole des Savoie intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).
Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.
— Hiérarchie de la juste valeur : La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation
– Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.
Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.
Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, le Crédit Agricole des Savoie retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.
– Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.
Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.
Sont présentés en niveau 2 :
- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;
- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.
Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.
– Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.
La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.
Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.
Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.
La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.
Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.
Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.
Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale des Savoie, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.
Gains ou pertes nets sur instruments financiers :
— Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat : Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
– les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
– les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;
– les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
– les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.
Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture.
— Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente : Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
– les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;
– les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;
– les pertes de valeur des titres à revenu variable ;
– les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;
– les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.
Compensation des actifs et passifs financiers. — Conformément à la norme IAS 32, le Crédit Agricole des Savoie compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.
Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan.
Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers.
Garanties financières données. — Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.
Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :
— celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou
— le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».
Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.
Décomptabilisation des instruments financiers. — Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :
— lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ;
— ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.
Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.
Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.
Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :
— lorsqu’il arrive à extinction ; ou
— lorsque les analyses quantitative et qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration.
Provisions (IAS 37 et 19). — Le Crédit Agricole des Savoie identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.
Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, le Crédit Agricole des Savoie a constitué des provisions qui couvrent notamment :
— les risques opérationnels ;
— les avantages au personnel ;
— les risques d’exécution des engagements par signature ;
— les litiges et garanties de passif ;
— les risques fiscaux ;
— les risques liés à l’épargne-logement.
Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
— le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;
— l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;
— la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.
L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :
— la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;
— les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.
Des informations détaillées sont fournies en note 6.21 "Provisions".
Avantages au personnel (IAS 19). — Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :
— les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ;
— les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;
— les indemnités de fin de contrat de travail ;
— les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.
Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.
Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.
La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.
Avantages postérieurs à l’emploi :
— Régimes à prestations définies : Le Crédit Agricole des Savoie détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies").
Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover.
Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.
Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19 révisé, le Crédit Agricole des Savoie impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
Le montant de la provision est égal à :
– la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;
– diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.
— Régimes à cotisations définies : Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, le Crédit Agricole des Savoie n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.
Impôts courants et différés. — Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.
Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.
Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.
L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.
L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.
Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.
La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :
Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :
— la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;
— la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.
Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.
Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.
Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.
Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.
En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.
L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
— soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;
— soit par un regroupement d'entreprises.
Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :
— l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et
— les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :
a) soit sur la même entité imposable,
b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.
Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), le Crédit Agricole des Savoie a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.
Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40). — Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.
Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.
Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
Composant |
Durée d’amortissement |
---|---|
Foncier |
Non amortissable |
Gros œuvre |
25 ans |
Second œuvre |
10 ans |
Installations techniques |
10 à 25 ans |
Agencements |
10 ans |
Matériel informatique |
3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) |
Matériel spécialisé |
5 à 10 ans (dégressif ou linéaire) |
Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.
Les éléments dont dispose le Crédit Agricole des Savoie sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.
Opérations en devises (IAS 21). — En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :
— sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;
— les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.
Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :
— les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;
— les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.
Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :
— en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;
— en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.
Commissions sur prestations de services (IAS 18). — Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :
— les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;
— lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :
a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.
Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :
i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,
ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,
iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;
b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.
Contrats de location (IAS 17). — Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.
S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.
Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :
— constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;
— décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;
— constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :
a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l'amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l’exercice ;
b) la valeur nette comptable des immobilisations louées ;
c) la provision pour impôts différés.
Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.
En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.
S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.
Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5). — Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.
Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.
Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées.
Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.
Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.
Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :
— elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;
— elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,
— elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.
Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :
— le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;
— le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.
1.4. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) :
Périmètre de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes du Crédit Agricole des Savoie et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, le Crédit Agricole des Savoie dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable.
Consolidation des Caisses régionales. — Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.
Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.
Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole des Savoie représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale des Savoie et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.
Notions de contrôle. — Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.
Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque le Crédit Agricole des Savoie est exposé ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité.
Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent au Crédit Agricole des Savoie la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. Le Crédit Agricole des Savoie contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque le Crédit Agricole des Savoie détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances.
Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions du Crédit Agricole des Savoie lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par le Crédit Agricole des Savoie des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation du pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysés afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte).
Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.
Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle.
Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. Le Crédit Agricole des Savoie est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.
Exclusions du périmètre de consolidation. — Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28.18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.
Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par le Crédit Agricole des Savoie sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :
— l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle du Crédit Agricole des Savoie;
— la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint.
L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.
Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.
La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition.
Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable, le Crédit Agricole des Savoie constate :
— en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire ;
— en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat.
Retraitements et éliminations. — Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.
L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.
Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21). — Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes :
— conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère) ;
— conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs, des passifs et du compte de résultat sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat lors de la cession totale ou partielle de l’entité. Dans le cas de la cession d’une filiale (contrôle exclusif), le reclassement de capitaux propres à résultat intervient uniquement en cas de perte du contrôle.
Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2016 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 11 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016".
Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole. — L’opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L’essentiel des Certificats Coopératifs d’Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d’Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« SACAM Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses régionales. Le prix de cession fixé initialement sur un multiple des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d’euros, a fait l’objet d’un ajustement pour tenir compte de l’évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s’élève à 517 millions d’euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses régionales), s’élève à 18,542 milliards d’euros. Le financement de « SACAM Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses régionales (souscription par chacune des Caisses régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d’acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA). Dans ce cadre, la Caisse régionale des Savoie a participé à l’augmentation de capital de SACAM Mutualisation pour un montant de 617 millions d’euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole SA à hauteur de 11 milliards d’euros ont été consentis aux Caisses régionales pour financer une partie de l’augmentation de capital de « SACAM Mutualisation », dont 366 millions d’euros en faveur de la Caisse régionale des Savoie.
Cette opération s’inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d’accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.
Post opération, la Caisse régionale des Savoie conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole SA relatif à cette garantie (5 milliards d’euros pour l’ensemble des Caisses régionales et 117 millions d’euros pour la Caisse régionale).
Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch). — Suite à l’opération de simplification de la structure du Groupe qui s’est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n’est plus actionnaire des Caisses régionales à l’issue de l’opération ; celle-ci s’est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.
Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d’un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.
La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.
Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.
Opération de titrisation : société Swiss Home Loan, société de titrisation de la filiale Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF), société de droit Suisse. — Au 31/12/2016, une nouvelle entité est entrée dans le périmètre de consolidation de la Caisse régionale.
Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF) a réalisé une opération de titrisation de crédit habitat hypothécaire suisse le 12 décembre 2016. Le montant de l’opération s’est élevé à 200,7 MCHF, dont 154,6 MCHF ont été placés (titres séniors) auprès d’investisseurs extérieurs. Les titres subordonnés, 46,1 MCHF ont été intégralement souscrits par le Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF). Crédit Agricole Financements (Suisse) SA (CAF) possède l’intégralité du capital et conserve la gestion et les risques rattachés aux crédits.
Cette nouvelle société a donc fait l’objet d’une intégration globale en consolidation. Les principaux impacts sur les comptes consolidés sont :
— + 154,6 MCHF, soit 144,0 M€ reçu en trésorerie à l’actif du bilan le 12 décembre 2016
— + 154,6 MCHF, soit 144,0 M€ de titres seniors au passif du bilan
Modification des taux d’impôt sur les sociétés à compter de 2020 pour le groupe Crédit Agricole. — La loi de finance 2017 modifie le taux d’imposition sur les sociétés. Concernant le groupe Crédit Agricole, le taux effectif de l’impôt sur les sociétés passe de 34,43 % à 28,92 % à partir du 1er janvier 2020.
Conformément à la norme IAS 12 « Impôt sur le résultat », les actifs et passifs d’impôts différés doivent être évalués au montant que l’on s’attend à payer aux administrations fiscales en utilisant les taux d’impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture. Les ajustements liés aux variations de taux d’impôt doivent être comptabilisés en résultat ou en capitaux propres recyclables selon le principe de symétrie.
Par conséquent, les bases d’impôts différés dont la date de retournement se situe à partir de 2020 ont été réévaluées au taux de 28,92 % lors de cette clôture au 31 décembre 2016.
Les impacts sur les comptes au 31 décembre 2016 sont les suivants :
— 14,9 M€ sur le résultat consolidé (hausse de la charge d’IS)
— 0,8 M€ sur les réserves consolidés
Remboursements anticipés et réaménagements. — Le contexte de taux bas incite les clients à demander un réaménagement ou un remboursement anticipé de leurs crédits. Comptablement, l’indemnité de réaménagement est étalée sur la durée du prêt réaménagé, tandis que l’indemnité de remboursement anticipée est prise en intégralité dans le résultat de l’exercice. Sur l’exercice 2016, ces indemnités ont impacté le compte de résultat du Crédit Agricole des Savoie pour 7,6 millions d’euros. Pour rappel, l’année 2015 avait été exceptionnelle puisque le montant des indemnités s’était élevé à 12,5 millions d’euros. Sur 2016, la Caisse régionale a procédé à des réaménagements successifs de son refinancement pour un montant de 227 millions d’euros de remboursements avec un paiement de soulte de 27,9 millions d’euros à CASA.
Ces réaménagements correspondent principalement à des avances globales à hauteur de 225 millions d’euros générant 27,8 millions d’euros de soulte. Comptablement, ces soultes font l’objet d’un étalement en normes internationales. La charge comptabilisée au titre de l’exercice s’est élevée à 5,1 millions d’euros. Le montant des soultes restant à être étalées à la clôture s’élève à 28,1 millions d’euros.
Passage du Défaut de 180 jours à 90 jours. — Au 31 décembre 2016, suite à un règlement BCE (2016/445) publié le 24 mars 2016, l’arriéré de paiement de référence pour l’habitat et les collectivités publiques est passé de 180 à 90 jours.
L’impact comptable lié à l’application de ce nouveau règlement est une hausse de l’encours CDL/défaut de 13,9 millions d’euros à l’actif du bilan au 31 décembre 2016 pour la Caisse Régionale des Savoie. La mesure n’a pas eu d’impact significatif sur les dotations pour dépréciations au compte de résultat.
Le pilotage des risques bancaires au sein du Crédit Agricole des Savoie est assurée les directions Crédits, des Affaires, des Finances qui sont rattachées au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.
La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.
3.1. Risque de crédit. — (cf. Rapport de gestion chapitre 2.4)
Exposition maximale au risque de crédit. — L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) |
4 360 |
2 099 |
Instruments dérivés de couverture |
30 931 |
34 174 |
Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable) |
632 069 |
712 109 |
Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
155 542 |
104 052 |
Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle |
20 045 684 |
19 335 459 |
Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance |
966 628 |
823 274 |
Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) |
21 835 214 |
21 011 167 |
Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
1 537 519 |
1 374 906 |
Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
672 658 |
574 993 |
Provisions - Engagements par signature |
-6 380 |
-8 548 |
Exposition des engagements hors-bilan (nets de provisions) |
2 203 797 |
1 941 351 |
Exposition maximale au risque de crédit |
24 039 011 |
22 952 518 |
Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
|
|
Prêts et créances sur la clientèle |
10 284 233 |
10 064 723 |
Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
451 784 |
252 348 |
Engagements de garantie donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) |
|
|
La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.
Concentrations par agent économique de l’activité de crédit :
— Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |
Administration générale |
777 880 |
|
|
|
777 880 |
Banques centrales |
|
|
|
|
|
Etablissements de crédit |
155 351 |
|
|
|
155 351 |
Grandes entreprises |
2 046 174 |
77 118 |
47 611 |
59 970 |
1 938 593 |
Clientèle de détail |
17 508 561 |
360 796 |
161 956 |
90 461 |
17 256 144 |
Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
20 487 966 |
437 914 |
209 567 |
150 431 |
20 127 968 |
(1) Dont encours restructurés pour 75 771 milliers d'euros. |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |
Administration générale |
771 080 |
|
|
|
771 080 |
Banques centrales |
|
|
|
|
|
Etablissements de crédit |
103 561 |
|
|
|
103 561 |
Grandes entreprises |
1 945 749 |
84 760 |
55 955 |
46 488 |
1 843 306 |
Clientèle de détail |
16 941 076 |
325 767 |
170 847 |
112 619 |
16 657 610 |
Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
19 761 466 |
410 527 |
226 802 |
159 107 |
19 375 557 |
(1) Dont encours restructurés pour 78 147 milliers d'euros. |
— Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Engagements de financement en faveur de la clientèle : | ||
Administration générale |
82 212 |
196 314 |
Grandes entreprises |
535 066 |
427 227 |
Clientèle de détail |
920 241 |
751 365 |
Total Engagements de financement |
1 537 519 |
1 374 906 |
Engagements de garantie en faveur de la clientèle : | ||
Administration générale |
3 175 |
3 175 |
Grandes entreprises |
476 504 |
376 897 |
Clientèle de détail |
194 113 |
196 043 |
Total Engagements de garantie |
673 792 |
576 115 |
— Dettes envers la clientèle par agent économique
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Administration générale |
1 228 |
4 233 |
Grandes entreprises |
2 583 609 |
2 228 923 |
Clientèle de détail |
4 321 680 |
3 941 884 |
Total Dettes envers la clientèle |
6 906 517 |
6 175 040 |
Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit :
— Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |
France (y compris DOM-TOM) |
15 869 519 |
374 932 |
190 015 |
150 431 |
15 529 073 |
Autres pays de l'Union européenne |
491 032 |
7 446 |
3 739 |
|
487 294 |
Autres pays d'Europe |
4 039 315 |
53 426 |
15 209 |
|
4 024 106 |
Amérique du Nord |
19 155 |
106 |
103 |
|
19 052 |
Amériques centrale et du Sud |
5 852 |
353 |
27 |
|
5 826 |
Afrique et Moyen-Orient |
30 596 |
1 217 |
361 |
|
30 236 |
Asie et Océanie (hors Japon) |
30 881 |
435 |
114 |
|
30 766 |
Japon |
1 615 |
|
|
|
1 615 |
Organismes supranationaux |
|
|
|
|
0 |
Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
20 487 966 |
437 914 |
209 567 |
150 431 |
20 127 968 |
(1) Dont encours restructurés pour 75 771 milliers d'euros. |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Encours bruts |
dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |
France (y compris DOM-TOM) |
15 400 964 |
358 714 |
207 223 |
159 107 |
15 034 633 |
Autres pays de l'UE |
523 649 |
7 635 |
3 947 |
|
519 702 |
Autres pays d'Europe |
3 744 504 |
42 898 |
15 088 |
|
3 729 416 |
Amérique du Nord |
18 758 |
86 |
85 |
|
18 673 |
Amériques Centrale et du Sud |
6 783 |
215 |
35 |
|
6 748 |
Afrique et Moyen Orient |
33 155 |
604 |
312 |
|
32 843 |
Asie et Océanie (hors Japon) |
32 891 |
375 |
111 |
|
32 780 |
Japon |
762 |
|
|
|
762 |
Organismes supranationaux |
|
|
|
|
0 |
Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
19 761 466 |
410 527 |
226 802 |
159 107 |
19 375 557 |
(1) Dont encours restructurés pour 78 147 milliers d'euros. |
— Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Engagements de financement en faveur de la clientèle |
|
|
France (y compris DOM-TOM) |
1 526 833 |
1 366 265 |
Autres pays de l'Union Européenne |
4 457 |
4 359 |
Autres pays d'Europe |
5 332 |
3 797 |
Amérique du Nord |
585 |
114 |
Amériques Centrale et du Sud |
19 |
23 |
Afrique et Moyen-Orient |
143 |
147 |
Asie et Océanie (hors Japon) |
144 |
196 |
Japon |
6 |
5 |
Total Engagements de financement |
1 537 519 |
1 374 906 |
Engagements de garantie en faveur de la clientèle |
|
|
France (y compris DOM-TOM) |
672 664 |
574 316 |
Autres pays de l'Union Européenne |
923 |
923 |
Autres pays d'Europe |
205 |
876 |
Amérique du Nord |
|
|
Amériques Centrale et du Sud |
|
|
Afrique et Moyen-Orient |
|
|
Asie et Océanie (hors Japon) |
|
|
Japon |
|
|
Total Engagements de garantie |
673 792 |
576 115 |
— Dettes envers la clientèle par zone géographique :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
France (y compris DOM-TOM) |
6 131 060 |
5 530 610 |
Autres pays de l'Union Européenne |
94 166 |
91 289 |
Autres pays d'Europe |
658 354 |
531 129 |
Amérique du Nord |
5 108 |
4 846 |
Amériques Centrale et du Sud |
841 |
905 |
Afrique et Moyen-Orient |
8 018 |
9 851 |
Asie et Océanie (hors Japon) |
8 691 |
6 133 |
Japon |
277 |
276 |
Organismes supra-nationaux |
|
|
Total Dettes envers la clientèle |
6 906 517 |
6 175 040 |
Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement :
— Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2016 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés | |||||
≤ 90 jours |
> 90 jours ≤ 180 jours |
> 180 jours ≤ 1an |
> 1an |
Valeur comptable des actifs financiers en souffrance | |||
Instruments de capitaux propres |
|
|
|
|
|
467 793 |
44 288 |
Instruments de dettes |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Administration générale |
|
|
|
|
0 |
|
|
Banques centrales |
|
|
|
|
0 |
|
|
Etablissements de crédit |
|
|
|
|
0 |
|
|
Grandes entreprises |
|
|
|
|
0 |
|
|
Clientèle de détail |
|
|
|
|
0 |
|
|
Prêts et avances |
192 930 |
15 744 |
1 556 |
0 |
210 230 |
228 346 |
359 998 |
Administration générale |
23 896 |
|
|
|
23 896 |
|
|
Banques centrales |
|
|
|
|
0 |
|
|
Etablissements de crédit |
|
11 211 |
|
|
11 211 |
|
|
Grandes entreprises |
45 083 |
2 028 |
17 |
|
47 128 |
29 507 |
107 581 |
Clientèle de détail |
123 951 |
2 505 |
1 539 |
|
127 995 |
198 839 |
252 417 |
Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement |
192 930 |
15 744 |
1 556 |
0 |
210 230 |
696 140 |
404 286 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 |
31/12/2015 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés | |||||
≤ 90 jours |
> 90 jours ≤ 180 jours |
> 180 jours ≤ 1an |
> 1an |
Valeur comptable des actifs financiers en souffrance | |||
Instruments de capitaux propres |
|
|
|
|
|
443 361 |
43 925 |
Instruments de dettes |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Administration générale |
|
|
|
|
0 |
|
|
Banques centrales |
|
|
|
|
0 |
|
|
Etablissements de crédit |
|
|
|
|
0 |
|
|
Grandes entreprises |
|
|
|
|
0 |
|
|
Clientèle de détail |
|
|
|
|
0 |
|
|
Prêts et avances |
200 712 |
4 101 |
1 038 |
0 |
205 851 |
183 725 |
385 909 |
Administration générale |
15 766 |
|
|
|
15 766 |
|
|
Banques centrales |
|
|
|
|
0 |
|
|
Etablissements de crédit |
|
|
|
|
0 |
|
|
Grandes entreprises |
54 656 |
68 |
748 |
|
55 472 |
28 805 |
102 443 |
Clientèle de détail |
130 290 |
4 033 |
290 |
|
134 613 |
154 920 |
283 466 |
Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement |
200 712 |
4 101 |
1 038 |
0 |
205 851 |
627 086 |
429 834 |
3.2. Risque de marché. — (cf. Rapport de gestion chapitre 2.4)
Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle. — La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.
— Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré |
Total en valeur de marché |
Total en valeur de marché | |||||
≤1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
≤1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | |||
Instruments de taux d'intérêt |
0 |
0 |
0 |
1 004 |
10 468 |
13 959 |
25 431 |
28 960 |
Futures |
|
|
|
|
|
|
|
|
FRA |
|
|
|
|
|
|
|
|
Swaps de taux d'intérêts |
|
|
|
1 004 |
10 454 |
3 404 |
14 862 |
11 902 |
Options de taux |
|
|
|
|
|
|
|
|
Caps - floors - collars |
|
|
|
|
14 |
10 555 |
10 569 |
17 058 |
Autres instruments conditionnels |
|
|
|
|
|
|
|
|
Instruments de devises et or : |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Opérations fermes de change |
|
|
|
|
|
|
|
|
Options de change |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres instruments |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Dérivés sur actions et indices boursiers |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés sur métaux précieux |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés sur produits de base |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés de crédits |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres |
|
|
|
|
|
|
|
|
Sous-total |
0 |
0 |
0 |
1 004 |
10 468 |
13 959 |
25 431 |
28 960 |
Opérations de change à terme |
|
|
|
301 |
1 242 |
3 957 |
5 500 |
5 214 |
Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif |
0 |
0 |
0 |
1 305 |
11 710 |
17 916 |
30 931 |
34 174 |
— Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré |
Total en valeur de marché |
Total en valeur de marché | |||||
≤1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
≤1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | |||
Instruments de taux d'intérêt |
0 |
0 |
0 |
1 080 |
15 516 |
118 451 |
135 046 |
145 295 |
Futures |
|
|
|
|
|
|
|
|
FRA |
|
|
|
|
|
|
|
|
Swaps de taux d'intérêts |
|
|
|
1 080 |
15 516 |
118 451 |
135 046 |
145 295 |
Options de taux |
|
|
|
|
|
|
|
|
Caps - floors - collars |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres instruments conditionnels |
|
|
|
|
|
|
|
|
Instruments de devises et or |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Opérations fermes de change |
|
|
|
|
|
|
|
|
Options de change |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres instruments |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Dérivés sur actions et indices boursiers |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés sur métaux précieux |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés sur produits de base |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés de crédits |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres |
|
|
|
|
|
|
|
|
Sous-total |
0 |
0 |
0 |
1 080 |
15 516 |
118 451 |
135 046 |
145 295 |
Opérations de change à terme |
|
|
|
5 200 |
9 002 |
6 191 |
20 393 |
26 972 |
Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif |
0 |
0 |
0 |
6 280 |
24 518 |
124 642 |
155 439 |
172 267 |
— Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré |
Total en valeur de marché |
Total en valeur de marché | |||||
≤1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
≤1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | |||
Instruments de taux d'intérêt |
0 |
0 |
0 |
0 |
146 |
2 474 |
2 620 |
279 |
Futures |
|
|
|
|
|
|
|
254 |
FRA |
|
|
|
|
|
|
|
|
Swaps de taux d'intérêts |
|
|
|
|
146 |
2 474 |
2 620 |
25 |
Options de taux |
|
|
|
|
|
|
|
|
Caps - floors - collars |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres instruments conditionnels |
|
|
|
|
|
|
|
|
Instruments de devises et or |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Opérations fermes de change |
|
|
|
|
|
|
|
|
Options de change |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres instruments |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
69 |
69 |
391 |
Dérivés sur actions et indices boursiers |
|
|
|
|
|
|
|
390 |
Dérivés sur métaux précieux |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés sur produits de base |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés de crédits |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres |
|
|
|
|
|
69 |
69 |
1 |
Sous total |
0 |
0 |
0 |
0 |
146 |
2 543 |
2 689 |
670 |
Opérations de change à terme |
|
|
|
1 671 |
0 |
0 |
1 671 |
1 429 |
Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif |
0 |
0 |
0 |
1 671 |
146 |
2 543 |
4 360 |
2 099 |
— Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré |
Total en valeur de marché |
Total en valeur de marché | |||||
≤1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans |
≤1 an |
> 1 an ≤ 5 ans |
> 5 ans | |||
Instruments de taux d'intérêt |
229 |
0 |
0 |
0 |
146 |
2 474 |
2 849 |
25 |
Futures |
229 |
|
|
|
|
|
229 |
|
FRA |
|
|
|
|
|
|
|
|
Swaps de taux d'intérêts |
|
|
|
|
146 |
2 474 |
2 620 |
25 |
Options de taux |
|
|
|
|
|
|
|
|
Caps - floors - collars |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres instruments conditionnels |
|
|
|
|
|
|
|
|
Instruments de devises et or |
0 |
0 |
0 |
2 508 |
6 001 |
28 |
8 537 |
8 332 |
Opérations fermes de change |
|
|
|
2 508 |
6 001 |
0 |
8 509 |
8 317 |
Options de change |
|
|
|
0 |
0 |
28 |
28 |
15 |
Autres instruments |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
773 |
773 |
166 |
Dérivés sur actions et indices boursiers |
|
|
|
|
|
|
|
164 |
Dérivés sur métaux précieux |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés sur produits de base |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dérivés de crédits |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres |
|
|
|
|
|
773 |
773 |
2 |
Sous total |
229 |
0 |
0 |
2 508 |
6 147 |
3 275 |
12 159 |
8 523 |
Opérations de change à terme |
|
|
|
1 228 |
|
|
1 228 |
1 143 |
Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif |
229 |
0 |
0 |
3 736 |
6 147 |
3 275 |
13 387 |
9 666 |
— Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Total encours notionnel |
Total encours notionnel | |
Instruments de taux d'intérêt |
3 716 953 |
3 684 343 |
Futures |
15 102 |
16 108 |
FRA |
|
|
Swaps de taux d'intérêts |
2 531 648 |
2 379 857 |
Options de taux |
|
|
Caps - floors - collars |
1 170 203 |
1 288 378 |
Autres instruments conditionnels |
|
|
Instruments de devises et or |
114 362 |
43 550 |
Opérations fermes de change |
|
|
Options de change(1) |
114 362 |
43 550 |
Autres instruments |
0 |
39 200 |
Dérivés sur actions et indices boursiers |
|
39 200 |
Dérivés sur métaux précieux |
|
|
Dérivés sur produits de base |
|
|
Dérivés de crédits |
|
|
Autres |
|
|
Sous-total |
3 831 315 |
3 767 093 |
Opérations de change à terme |
1 083 784 |
1 118 624 |
Total notionnels |
4 915 099 |
4 885 717 |
(1) Cumul en valeur absolue des positions débitrices et créditrices |
Risque de change. — (cf. Rapport de gestion chapitre 2.4)
Contribution des différentes devises au bilan consolidé :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Actif |
Passif |
Actif |
Passif | |
EUR |
16 813 845 |
17 627 641 |
15 727 123 |
15 661 589 |
Autres devises de l'Union Européenne |
1 070 |
1 080 |
925 |
926 |
USD |
15 322 |
15 790 |
19 828 |
19 773 |
JPY |
2 845 |
2 846 |
2 791 |
2 791 |
Autres devises |
9 888 981 |
9 074 705 |
9 635 667 |
9 701 257 |
Total bilan |
26 722 063 |
26 722 063 |
25 386 335 |
25 386 335 |
Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Emprunts obligataires |
Dettes subordonnées à durée déterminée |
Dettes subordonnées à durée indéterminée |
Emprunts obligataires |
Dettes subordonnées à durée déterminée |
Dettes subordonnées à durée indéterminée | |
EUR |
|
64 254 |
|
|
34 719 |
|
Autres devises de l'Union Européenne |
|
|
|
|
|
|
USD |
|
|
|
|
|
|
JPY |
|
|
|
|
|
|
Autres devises |
143 961 |
7 449 |
|
|
36 917 |
|
Total |
143 961 |
71 703 |
0 |
0 |
71 636 |
0 |
3.3. Risque de liquidité et de financement. — (cf. Rapport de gestion chapitre 2.4)
— Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Indéterminée |
Total | |
Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
602 014 |
313 182 |
656 844 |
885 757 |
53 |
2 457 851 |
Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) |
756 552 |
1 253 439 |
4 868 114 |
13 423 101 |
31 409 |
20 332 615 |
Total |
1 358 566 |
1 566 622 |
5 524 958 |
14 308 858 |
31 462 |
22 790 466 |
Dépréciations |
|
|
|
|
|
-359 998 |
Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
|
|
|
|
|
22 430 468 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Indéterminée |
Total | |
Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
942 422 |
37 173 |
757 206 |
896 902 |
10 |
2 633 713 |
Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement) |
832 062 |
1 948 601 |
8 072 554 |
8 586 081 |
218 608 |
19 657 905 |
Total |
1 774 484 |
1 985 774 |
8 829 760 |
9 482 983 |
218 618 |
22 291 618 |
Dépréciations |
|
|
|
|
|
-385 909 |
Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
|
|
|
|
|
21 905 709 |
— Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Indéterminée |
Total | |
Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
2 643 983 |
3 120 464 |
4 859 830 |
5 320 644 |
|
15 944 921 |
Dettes envers la clientèle |
5 894 428 |
286 660 |
703 628 |
20 236 |
1 565 |
6 906 517 |
Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle |
8 538 412 |
3 407 124 |
5 563 457 |
5 340 880 |
1 565 |
22 851 438 |
(En milliers d'euros) |
31/12/2015 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Indéterminée |
Total | |
Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
3 976 440 |
3 445 492 |
4 145 194 |
4 051 242 |
|
15 618 368 |
Dettes envers la clientèle |
4 947 445 |
281 775 |
891 688 |
54 132 |
|
6 175 040 |
Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle |
8 923 886 |
3 727 267 |
5 036 882 |
4 105 374 |
0 |
21 793 408 |
— Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Indéterminée |
Total | |
Dettes représentées par un titre |
|
|
|
|
|
|
Bons de caisse |
|
670 |
|
|
|
670 |
Titres du marché interbancaire |
|
|
|
|
|
0 |
Titres de créances négociables |
1 032 |
|
|
|
|
1 032 |
Emprunts obligataires |
|
|
143 961 |
|
|
143 961 |
Autres dettes représentées par un titre |
|
|
|
|
|
0 |
Total Dettes représentées par un titre |
1 032 |
670 |
143 961 |
0 |
0 |
145 663 |
Dettes subordonnées |
|
|
|
|
|
|
Dettes subordonnées à durée déterminée |
254 |
13 000 |
58 449 |
|
|
71 703 |
Dettes subordonnées à durée indéterminée |
|
|
|
|
|
0 |
Dépôt de garantie à caractère mutuel |
|
|
|
|
|
0 |
Titres et emprunts participatifs |
|
|
|
|
|
0 |
Total Dettes subordonnées |
254 |
13 000 |
58 449 |
0 |
0 |
71 703 |
(En milliers d'euros) |
31/12/2015 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Indéterminée |
Total | |
Dettes représentées par un titre |
|
|
|
|
|
|
Bons de caisse |
1 |
400 |
|
|
|
401 |
Titres du marché interbancaire |
|
|
|
|
|
|
Titres de créances négociables : |
23 077 |
125 000 |
1 000 |
|
|
149 077 |
Emprunts obligataires |
|
|
|
|
|
|
Autres dettes représentées par un titre |
|
|
|
|
|
|
Total Dettes représentées par un titre |
23 078 |
125 400 |
1 000 |
0 |
0 |
149 478 |
Dettes subordonnées |
|
|
|
|
|
|
Dettes subordonnées à durée déterminée |
253 |
|
71 383 |
|
|
71 636 |
Dettes subordonnées à durée indéterminée |
5 |
|
|
|
|
5 |
Dépôt de garantie à caractère mutuel |
|
|
|
|
|
|
Titres et emprunts participatifs |
|
|
|
|
|
|
Total Dettes subordonnées |
258 |
0 |
71 383 |
0 |
0 |
71 641 |
Garanties financières en risque données par maturité attendue. — Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance.
(En milliers d'euros) |
31/12/2016 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Indéterminée |
Total | |
Garanties financières données |
|
96 889 |
|
|
|
96 889 |
(En milliers d'euros) |
31/12/2015 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Indéterminée |
Total | |
Garanties financières données |
|
87 443 |
|
|
|
87 443 |
Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 " Risque de marché".
3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change. — (cf. Rapport de gestion chapitre 2.4)
Couverture de juste valeur. — Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable.
Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
Couverture de flux de trésorerie. — Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.
Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable ainsi que les couvertures de marge crédit à recevoir sur les prêts en devises.
Couverture d’un investissement net en devise. — Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.
Instruments dérivés de couverture :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Valeur marché |
Montant |
Valeur marché |
Montant | |||
Positive |
Négative |
Notionnel |
Positive |
Négative |
Notionnel | |
Couverture de juste valeur |
25 431 |
135 046 |
3 580 221 |
28 960 |
145 295 |
3 656 533 |
Taux d'intérêt |
25 431 |
135 046 |
3 580 221 |
28 960 |
145 295 |
3 656 533 |
Instruments de capitaux propres |
|
|
|
|
|
|
Change |
|
|
|
|
|
|
Crédit |
|
|
|
|
|
|
Matières premières |
|
|
|
|
|
|
Autres |
|
|
|
|
|
|
Couverture de flux de trésorerie |
5 500 |
20 393 |
829 382 |
5 214 |
26 972 |
833 803 |
Taux d'intérêt |
|
|
|
|
|
|
Instruments de capitaux propres |
|
|
|
|
|
|
Change |
5 500 |
20 393 |
829 382 |
5 214 |
26 972 |
833 803 |
Crédit |
|
|
|
|
|
|
Matières premières |
|
|
|
|
|
|
Autres |
|
|
|
|
|
|
Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger |
|
|
|
|
|
|
Total Instruments dérivés de couverture |
30 931 |
155 439 |
4 409 603 |
34 174 |
172 267 |
4 490 336 |
3.5. Risques opérationnels. — (cf. Rapport de gestion chapitre 2.4)
3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires. — Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », le Crédit Agricole des Savoie est soumis au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.
La gestion des fonds propres du Crédit Agricole des Savoie est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.
Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital qui atteindra la cible en 2019.
Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1).
Le niveau plancher a été supprimé. Cependant, l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévue jusqu’à la fin de la période transitoire prévue fin 2017.
Les fonds propres sont répartis en trois catégories :
— les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1) et des immobilisations incorporelles ;
— les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;
— les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans.
Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.
Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la « Directive conglomérat financier», sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.
En 2016 comme en 2015 et selon la règlementation en vigueur, le Crédit Agricole des Savoie a répondu aux exigences réglementaires.
4.1. Produits et charges d’intérêts :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Sur opérations avec les établissements de crédit |
9 094 |
9 059 |
Sur opérations internes au Crédit Agricole |
78 173 |
85 797 |
Sur opérations avec la clientèle |
487 096 |
525 545 |
Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente |
447 |
834 |
Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
12 950 |
13 092 |
Intérêts courus et échus des instruments de couverture |
5 123 |
6 763 |
Sur opérations de location-financement |
0 |
0 |
Autres intérêts et produits assimilés |
0 |
0 |
Produits d'intérêts (1) (2) |
592 882 |
641 090 |
Sur opérations avec les établissements de crédit |
-23 683 |
-31 918 |
Sur opérations internes au Crédit Agricole |
-130 398 |
-149 688 |
Sur opérations avec la clientèle |
-89 775 |
-92 724 |
Sur dettes représentées par un titre |
-23 |
-1 163 |
Sur dettes subordonnées |
-2 813 |
-2 834 |
Intérêts courus et échus des instruments de couverture |
-38 120 |
-52 996 |
Sur opérations de location-financement |
0 |
0 |
Autres intérêts et charges assimilées |
0 |
-27 |
Charges d'intérêts |
-284 811 |
-331 349 |
(1) Dont 8 850 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2016 contre 10 524 milliers d'euros au 31 décembre 2015. (2) Dont 2 051 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2016 contre 2 455 milliers d'euros au 31 décembre 2015. |
4.2. Commissions nettes :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Produits |
Charges |
Net |
Produits |
Charges |
Net | |
Sur opérations avec les établissements de crédit |
396 |
-1 193 |
-797 |
1 214 |
-1 122 |
92 |
Sur opérations internes au Crédit Agricole |
19 728 |
-19 790 |
-62 |
21 676 |
-19 893 |
1 783 |
Sur opérations avec la clientèle |
66 087 |
-1 804 |
64 283 |
63 869 |
-2 351 |
61 518 |
Sur opérations sur titres |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Sur opérations de change |
609 |
0 |
609 |
1 502 |
0 |
1 502 |
Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
0 |
-53 |
-53 |
0 |
-58 |
-58 |
Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers |
157 895 |
-17 531 |
140 364 |
148 329 |
-17 423 |
130 905 |
Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues |
3 722 |
-1 |
3 721 |
3 896 |
-2 |
3 895 |
Produits nets des commissions |
248 437 |
-40 371 |
208 066 |
240 486 |
-40 849 |
199 637 |
4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Dividendes reçus |
|
|
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature |
-1 053 |
3 253 |
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option |
|
|
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) |
16 923 |
15 034 |
Résultat de la comptabilité de couverture |
-9 154 |
-9 349 |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
6 716 |
8 938 |
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | ||
---|---|---|---|
Profits |
Pertes |
Net | |
Couvertures de juste valeur |
121 092 |
-130 211 |
-9 119 |
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts |
29 975 |
-36 304 |
-6 329 |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) |
91 117 |
-93 907 |
-2 790 |
Couvertures de flux de trésorerie |
0 |
0 |
0 |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
|
|
|
Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger |
0 |
0 |
0 |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
|
|
|
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers |
35 208 |
-35 210 |
-2 |
Variations de juste valeur des éléments couverts |
12 557 |
-22 829 |
-10 272 |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture |
22 651 |
-12 381 |
10 270 |
Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt |
87 |
-120 |
-33 |
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace |
87 |
-120 |
-33 |
Total Résultat de la comptabilité de couverture |
156 387 |
-165 541 |
-9 154 |
Le résultat de couverture n’est pas nul du fait de l’impact de l’étalement de primes comptabilisées dans ces mêmes comptes : -8 979 milliers d’euros sur les caps, 176 milliers d’euros sur les floors ; -195 milliers d’euros sur les soultes sur swaps et -156 milliers d’euros sur CVA-DVA.
(En milliers d'euros) |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|
Profits |
Pertes |
Net | |
Couvertures de juste valeur |
59 733 |
-69 099 |
-9 366 |
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts |
49 470 |
-5 763 |
43 707 |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) |
10 263 |
-63 336 |
-53 073 |
Couvertures de flux de trésorerie |
0 |
0 |
0 |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
|
|
0 |
Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger |
0 |
0 |
0 |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
|
|
0 |
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers |
64 665 |
-64 683 |
-18 |
Variations de juste valeur des éléments couverts |
27 368 |
-37 560 |
-10 192 |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture |
37 297 |
-27 123 |
10 174 |
Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt |
143 |
-108 |
35 |
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace |
143 |
-108 |
35 |
Total Résultat de la comptabilité de couverture |
124 541 |
-133 890 |
-9 349 |
Le résultat de couverture n’est pas nul du fait de l’impact de l’étalement de primes comptabilisées dans ces mêmes comptes : -9 537 milliers d’euros sur les caps, 245 milliers d’euros sur les floors ; -293 milliers d’euros sur les soultes sur swaps et 34 milliers d’euros sur CVA-DVA.
4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Dividendes reçus |
24 327 |
17 802 |
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) |
4 131 |
34 902 |
Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) |
-365 |
-173 |
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances |
|
|
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
28 093 |
52 531 |
(1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 " Coût du risque". |
Le montant affiché de -365 milliers d’euros au titre des dépréciations durables constatées au cours de l’exercice comprend :
— Pour la Caisse régionale : 83 milliers d’euros ainsi répartis,
– Une dotation de 2 milliers d’euros sur les titres Square Achat
– Une dotation de 14 milliers d’euros sur les titres SACAM Fia Net Europe,
– Une dotation de 4 milliers d’euros sur le titre CA Innove
– Une dotation de 35 milliers d’euros sur le titre CA-AGIS
– Une dotation de 27 milliers d’euros sur le titre Rhône Alpes Création II
— Pour CADS Développement : 282 milliers d’euros ainsi répartis,
– Une dotation de 9 milliers d’euros sur le titre La Lechère
– Une dotation de 150 milliers d’euros sur le titre SAS Patrimoine
– Une dotation de 79 milliers d’euros sur le titre Les Portes du Mont-Blanc
– Une dotation de 40 milliers d’euros sur le titre Satem-Serem
Le reste étant affecté à divers autres titres pour des montants non significatifs.
4.5. Produits et charges nets des autres activités :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation |
|
|
Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance |
|
|
Autres produits nets de l'activité d'assurance |
|
|
Variation des provisions techniques des contrats d'assurance |
|
|
Produits nets des immeubles de placement |
-105 |
-103 |
Autres produits (charges) nets |
-5 788 |
3 191 |
Produits (charges) des autres activités |
-5 893 |
3 088 |
4.6. Charges générales d’exploitation :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Charges de personnel |
-168 189 |
-167 265 |
Impôts et taxes (1) |
-14 947 |
-13 544 |
Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation |
-96 706 |
-93 003 |
Charges générales d'exploitation |
-279 843 |
-273 812 |
(1) Dont 1 593 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution. |
Honoraires des commissaires aux comptes. — Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes du Crédit Agricole des Savoie
La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2016 est donnée ci-dessous :
(En milliers d'Euros hors taxes) |
Ernst & Young |
SR Audit |
Total 2016 | ||
---|---|---|---|---|---|
2016 |
2015 |
2016 |
2015 | ||
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés |
114 |
112 |
108 |
107 |
222 |
Emetteur |
105 |
102 |
103 |
102 |
208 |
Filiales intégrées globalement |
9 |
10 |
5 |
5 |
14 |
Autres services |
9 |
30 |
2 |
2 |
11 |
Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes (1) |
9 |
2 |
2 |
2 |
11 |
Emetteur |
9 |
2 |
2 |
2 |
11 |
Filiales intégrées globalement |
|
|
|
|
0 |
Autres prestations (1) |
|
28 |
|
|
0 |
Services autres que la certification des comptes (2) |
|
|
|
|
0 |
Total |
123 |
142 |
110 |
109 |
233 |
Autres Commissaires aux comptes intervenant sur les sociétés du groupe Crédit Agricole des Savoie, consolidées par intégration globale :
(En milliers d'Euros hors taxes) |
PWC | |
---|---|---|
2016 |
2015 | |
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés |
646 |
456 |
Autres services |
142 |
0 |
Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes (1) |
142 |
|
Services autres que la certification des comptes (2) |
|
|
Total |
788 |
456 |
(1) Pour 2016, prestations du 1er janvier au 16 juin 2016 (2) Pour 2016, prestations à partir du 17 juin 2016 |
4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Dotations aux amortissements |
-15 130 |
-13 031 |
Immobilisations corporelles |
-15 123 |
-13 027 |
Immobilisations incorporelles |
-7 |
-4 |
Dotations (reprises) aux dépréciations |
-390 |
40 |
Immobilisations corporelles |
|
|
Immobilisations incorporelles |
-390 |
40 |
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
-15 520 |
-12 991 |
4.8. Coût du risque :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Dotations aux provisions et aux dépréciations |
-71 930 |
-81 507 |
Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe |
0 |
0 |
Prêts et créances |
-61 571 |
-76 146 |
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
0 |
0 |
Autres actifs |
-100 |
-248 |
Engagements par signature |
-1 585 |
-1 179 |
Risques et charges |
-8 674 |
-3 934 |
Reprises de provisions et de dépréciations |
82 307 |
66 760 |
Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe |
0 |
0 |
Prêts et créances |
69 244 |
65 446 |
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
0 |
0 |
Autres actifs |
339 |
-4 |
Engagements par signature |
3 753 |
934 |
Risques et charges |
8 971 |
383 |
Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions |
10 376 |
-14 747 |
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés |
0 |
0 |
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés |
-1 798 |
-1 368 |
Récupérations sur prêts et créances amortis |
1 198 |
773 |
Décotes sur crédits restructurés |
-401 |
-351 |
Pertes sur engagements par signature |
0 |
-18 |
Autres pertes (1) (2) |
-1 |
-275 |
Autres produits |
|
|
Coût du risque |
9 374 |
-15 987 |
(1) Dont 3,2 millions, en 2015, relatifs à l’appel de la garantie Switch Assurance, versés (ou à payer) à Crédit Agricole S.A. pour combler la baisse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels. (2) Dont -3,2 millions, en 2015, relatifs au retour à meilleure fortune de la garantie Switch Assurance, reçus (ou à recevoir) de Crédit Agricole S.A. suite à la hausse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels. |
4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation |
466 |
-1 423 |
Plus-values de cession |
628 |
366 |
Moins-values de cession |
-162 |
-1 789 |
Titres de capitaux propres consolidés |
0 |
0 |
Plus-values de cession |
|
|
Moins-values de cession |
|
|
Produits (charges) nets sur opérations de regroupement |
|
|
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
466 |
-1 423 |
4.10. Impôts :
— Charge d’impôt :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Charge d'impôt courant |
-77 049 |
-99 534 |
Charge d'impôt différé (1) |
-14 020 |
3 326 |
Charge d'impôt de la période |
-91 069 |
-96 209 |
(1) Dont 14,9 millions d’euros de charge d’impôt différés au titre de l’exercice 2016 liée à la publication de la loi de finance 2017 portant le taux d’imposition courant de 34,43 % à 28,92 %. Cette charge est relative aux impôts différés pour lesquels le retournement est prévu à compter de l’exercice 2020 (cf. 2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période, paragraphe « Modification des taux d’impôt sur les sociétés à compter de 2020 »). |
La charge d’impôt courant diminue de 22 millions d’euros. Cette baisse est principalement liée à la suppression de la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés. L’impact est une baisse de la charge d’impôts de 8,5 millions d’euros.
— Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté :
– Au 31 décembre 2016 :
(En milliers d'Euros) |
Base |
Taux d'impôt |
Impôt |
---|---|---|---|
Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
259 531 |
34,43 % |
89 357 |
Effet des différences permanentes |
|
|
179 |
Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères |
|
|
-2 463 |
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
|
|
|
Effet de l'imposition à taux réduit |
|
|
-922 |
Effet des autres éléments |
|
|
4 918 |
Taux et charge effectifs d'impôt |
|
35,09 % |
91 069 |
Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016 soit 34,43 %.
A noter que le taux d’imposition réel des entités suisses consolidées est de 25 %.
– Au 31 décembre 2015 :
(En milliers d'Euros) |
Base |
Taux d'impôt |
Impôt |
---|---|---|---|
Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence |
269 722 |
38,00 % |
102 495 |
Effet des différences permanentes |
|
|
-1 649 |
Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères |
|
|
-2 633 |
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
|
|
976 |
Effet de l'imposition à taux réduit |
|
|
-1 045 |
Effet des autres éléments |
|
|
-1 935 |
Taux et charge effectifs d'impôt |
|
35,67 % |
96 209 |
Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2015 soit 38%.
A noter que le taux d’imposition réel des entités suisses consolidées est de 25 %.
4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. — Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période :
— Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables : |
|
|
Gains et pertes sur écarts de conversion |
3 240 |
25 857 |
Ecart de réévaluation de la période |
|
|
Transferts en résultat |
|
|
Autres variations |
3 240 |
25 857 |
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente |
3 593 |
-35 121 |
Ecart de réévaluation de la période |
7 543 |
31 122 |
Transfert en résultat |
-3 975 |
-34 902 |
Autres variations |
26 |
-31 341 |
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture |
6 879 |
-12 223 |
Ecart de réévaluation de la période |
6 879 |
-12 223 |
Transferts en résultat |
|
|
Autres variations |
|
|
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
|
|
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence |
-2 049 |
11 115 |
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
|
|
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
|
|
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
11 663 |
-10 372 |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables : |
|
|
Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi |
-2 166 |
1 877 |
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
|
|
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence |
381 |
-580 |
Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
|
|
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
|
|
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
-1 786 |
1 297 |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres |
9 878 |
-9 075 |
Dont part du Groupe |
7 427 |
-20 832 |
Dont participations ne donnant pas le contrôle |
2 451 |
11 757 |
— Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 |
Variation |
31/12/2016 | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Brut |
Impôt |
Net d'impôt |
Net dont part Groupe |
Brut |
Impôt |
Net d'impôt |
Net dont part Groupe |
Brut |
Impôt |
Net d'impôt |
Net dont part Groupe | |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables : |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Gains et pertes sur écarts de conversion |
64 534 |
0 |
64 534 |
35 622 |
3 240 |
0 |
3 240 |
1 644 |
67 775 |
0 |
67 775 |
37 266 |
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente |
100 616 |
-19 340 |
81 275 |
81 248 |
3 593 |
1 148 |
4 741 |
4 183 |
104 209 |
-18 193 |
86 016 |
85 432 |
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture |
-21 910 |
7 544 |
-14 366 |
-14 366 |
6 879 |
-3 197 |
3 682 |
3 682 |
-15 031 |
4 347 |
-10 684 |
-10 684 |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
143 240 |
-11 796 |
131 444 |
102 504 |
13 713 |
-2 049 |
11 663 |
9 509 |
156 953 |
-13 846 |
143 107 |
112 014 |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence |
|
|
0 |
|
|
|
0 |
|
|
|
0 |
|
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées |
|
|
0 |
|
|
|
0 |
|
|
|
0 |
|
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables |
143 240 |
-11 796 |
131 444 |
102 504 |
13 713 |
-2 049 |
11 663 |
9 509 |
156 953 |
-13 846 |
143 107 |
112 014 |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables : |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi |
-13 699 |
3 903 |
-9 797 |
-6 820 |
-2 166 |
381 |
-1 786 |
-2 082 |
-15 866 |
4 283 |
-11 582 |
-8 902 |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence |
-13 699 |
3 903 |
-9 797 |
-6 820 |
-2 166 |
381 |
-1 786 |
-2 082 |
-15 866 |
4 283 |
-11 582 |
-8 902 |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence |
|
|
0 |
|
|
|
0 |
|
|
|
0 |
|
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées |
|
|
0 |
|
|
|
0 |
|
|
|
0 |
|
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables |
-13 699 |
3 903 |
-9 797 |
-6 820 |
-2 166 |
381 |
-1 786 |
-2 082 |
-15 866 |
4 283 |
-11 582 |
-8 902 |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
129 541 |
-7 894 |
121 647 |
95 685 |
11 546 |
-1 669 |
9 878 |
7 427 |
141 087 |
-9 562 |
131 525 |
103 112 |
Définition des secteurs opérationnels. — A l’exception de la filiale Crédit Agricole Financements (Suisse) SA, spécialisée dans la banque de détail en Suisse, le groupe Crédit Agricole des Savoie opère, directement ou indirectement, dans le secteur de la banque de détail en France, dans le sens ou il n’est que le prolongement des activités traditionnelles de la Caisse régionale des Savoie dans des structures juridiques spécifiques.
5.1. Information par secteur opérationnel. — Les transactions entre les secteurs opérationnels sont conclues à des conditions de marché.
Les actifs sectoriels sont déterminés à partir des éléments comptables composant le bilan de chaque secteur opérationnel.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | ||
---|---|---|---|
Banque de détail en France |
Banque de détail à l'étranger |
Total | |
Produit net bancaire |
482 841 |
62 213 |
545 054 |
Charges d'exploitation |
-254 226 |
-41 137 |
-295 363 |
Résultat brut d'exploitation |
228 615 |
21 076 |
249 691 |
Coût du risque |
7 414 |
1 960 |
9 374 |
Résultat d'exploitation |
236 029 |
23 036 |
259 065 |
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence |
4 380 |
|
4 380 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
466 |
|
466 |
Variations de valeur des écarts d'acquisition |
|
|
0 |
Résultat avant impôt |
240 875 |
23 036 |
263 912 |
Impôts sur les bénéfices |
-85 588 |
-5 481 |
-91 069 |
Résultat net d'impôt des activités abandonnées |
|
|
0 |
Résultat net |
155 287 |
17 555 |
172 843 |
Participations ne donnant pas le contrôle |
|
-8 076 |
-8 076 |
Résultat net part du Groupe |
155 287 |
9 479 |
164 767 |
Actifs sectoriels |
21 756 595 |
4 965 467 |
26 722 063 |
Dont parts dans les entreprises mises en équivalence |
39 359 |
|
39 359 |
Dont écarts d'acquisition |
|
|
0 |
Total actif |
21 756 595 |
4 965 467 |
26 722 063 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|
Banque de détail en France |
Banque de détail à l'étranger |
Total | |
Produit net bancaire |
512 506 |
61 429 |
573 935 |
Charges d'exploitation |
-248 524 |
-38 279 |
-286 803 |
Résultat brut d'exploitation |
263 982 |
23 150 |
287 132 |
Coût du risque |
-13 490 |
-2 497 |
-15 987 |
Résultat d'exploitation |
250 492 |
20 653 |
271 145 |
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence |
|
|
0 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
-1 000 |
-423 |
-1 423 |
Variations de valeur des écarts d'acquisition |
|
|
0 |
Résultat avant impôt |
249 492 |
20 230 |
269 722 |
Impôts sur les bénéfices |
-91 154 |
-5 055 |
-96 209 |
Résultat net d'impôt des activités abandonnées |
|
|
0 |
Résultat net |
158 338 |
15 176 |
173 514 |
Participations ne donnant pas le contrôle |
|
-6 981 |
-6 981 |
Résultat net part du Groupe |
158 338 |
8 195 |
166 533 |
Actifs sectoriels |
20 593 201 |
4 793 135 |
25 386 336 |
Dont parts dans les entreprises mises en équivalence |
36 447 |
|
36 447 |
Dont écarts d'acquisition |
|
|
0 |
Total actif |
20 593 201 |
4 793 135 |
25 386 336 |
5.2. Information sectorielle par zone géographique. — L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Résultat net part du Groupe |
dont Produit net bancaire |
Actifs sectoriels |
dont écarts d'acquisition |
Résultat net part du Groupe |
dont Produit net bancaire |
Actifs sectoriels |
dont écarts d'acquisition | |
France (y compris DOM-TOM) |
155 287 |
482 841 |
21 756 595 |
|
158 338 |
512 506 |
20 593 201 |
|
Autres pays de l'Union européenne |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres pays d'Europe |
9 479 |
62 213 |
4 965 467 |
|
8 195 |
61 429 |
4 793 135 |
|
Amérique du Nord |
|
|
|
|
|
|
|
|
Amériques centrale et du Sud |
|
|
|
|
|
|
|
|
Afrique et Moyen-Orient |
|
|
|
|
|
|
|
|
Asie et Océanie (hors Japon) |
|
|
|
|
|
|
|
|
Japon |
|
|
|
|
|
|
|
|
Total |
164 767 |
545 054 |
26 722 063 |
0 |
166 533 |
573 935 |
25 386 336 |
0 |
6.1. Caisse, banques centrales :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Actif |
Passif |
Actif |
Passif | |
Caisse |
126 880 |
|
140 673 |
|
Banques centrales |
278 867 |
|
279 462 |
|
Valeur au bilan |
405 747 |
0 |
420 136 |
0 |
6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat :
— Actifs financiers à la juste valeur par résultat :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
4 360 |
2 099 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
|
|
Valeur au bilan |
4 360 |
2 099 |
Dont Titres prêtés |
|
|
— Actifs financiers détenus à des fins de transaction :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Instruments de capitaux propres |
0 |
0 |
Actions et autres titres à revenu variable |
|
|
Titres de dettes |
0 |
0 |
Effets publics et valeurs assimilées |
|
|
Obligations et autres titres à revenu fixe |
|
|
Prêts et avances |
0 |
0 |
Créances sur la clientèle |
|
|
Créances sur les établissements de crédit |
|
|
Titres reçus en pension livrée |
|
|
Valeurs reçues en pension |
|
|
Instruments dérivés |
4 360 |
2 099 |
Valeur au bilan |
4 360 |
2 099 |
— Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : Néant.
— Passifs financiers à la juste valeur par résultat :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Passifs financiers détenus à des fins de transaction |
13 387 |
9 666 |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
|
|
Valeur au bilan |
13 387 |
9 666 |
Passifs financiers détenus à des fins de transaction
(En milliers d'euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Titres vendus à découvert |
|
|
Titres donnés en pension livrée |
|
|
Dettes représentées par un titre |
|
|
Dettes envers la clientèle |
|
|
Dettes envers les établissements de crédit |
|
|
Instruments dérivés |
13 387 |
9 666 |
Valeur au bilan |
13 387 |
9 666 |
— Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : Néant.
6.3. Instruments dérivés de couverture. — L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.
6.4. Actifs financiers disponibles à la vente :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes | |
Effets publics et valeurs assimilées |
|
|
|
20 667 |
45 |
|
Obligations et autres titres à revenu fixe |
632 069 |
22 845 |
-204 |
691 442 |
18 598 |
-183 |
Actions et autres titres à revenu variable |
200 121 |
27 156 |
-98 |
297 591 |
32 751 |
-880 |
Titres de participation non consolidés |
1 196 500 |
54 690 |
-181 |
551 732 |
51 439 |
-1 153 |
Total des titres disponibles à la vente |
2 028 691 |
104 691 |
-483 |
1 561 432 |
102 833 |
-2 216 |
Créances disponibles à la vente |
|
|
|
|
|
|
Total des créances disponibles à la vente |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) |
2 028 691 |
104 691 |
-483 |
1 561 432 |
102 833 |
-2 216 |
Impôts |
|
-18 283 |
90 |
|
-19 704 |
364 |
Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (net d'impôt) |
|
86 408 |
-393 |
|
83 128 |
-1 852 |
(1) Dont 44 288 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31 décembre 2016 et 44 224 milliers d'euros au 31 décembre 2015. (2) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 407 320 milliers d’euros au 31 décembre 2016 et 387 868 milliers d’euros au 31 décembre 2015. |
6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle :
— Prêts et créances sur les établissements de crédit :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Etablissements de crédit : |
|
|
Titres de dettes |
0 |
0 |
Titres non cotés sur un marché actif |
|
|
Prêts et avances |
155 351 |
103 561 |
Comptes et prêts |
147 341 |
95 553 |
Dont comptes ordinaires débiteurs sains |
95 270 |
43 773 |
Dont comptes et prêts au jour le jour sains |
|
|
Valeurs reçues en pension |
|
|
Titres reçus en pension livrée |
|
|
Prêts subordonnés |
8 010 |
8 008 |
Autres prêts et créances |
|
|
Valeur brute |
155 351 |
103 561 |
Dépréciations |
|
|
Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit |
155 351 |
103 561 |
Opérations internes au Crédit Agricole : |
|
|
Titres de dettes |
0 |
0 |
Titres non cotés sur un marché actif |
|
|
Prêts et avances |
2 302 500 |
2 530 152 |
Comptes ordinaires |
438 451 |
725 665 |
Comptes et avances à terme |
1 864 049 |
1 792 285 |
Prêts subordonnés |
|
12 202 |
Valeur brute |
2 302 500 |
2 530 152 |
Dépréciations |
|
|
Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole |
2 302 500 |
2 530 152 |
Valeur au bilan |
2 457 851 |
2 633 713 |
— Prêts et créances sur la clientèle :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Opérations avec la clientèle : |
|
|
Titres de dettes |
3 899 |
3 899 |
Titres non cotés sur un marché actif |
3 899 |
3 899 |
Prêts et avances |
20 328 716 |
19 654 006 |
Créances commerciales |
23 849 |
26 180 |
Autres concours à la clientèle |
20 161 857 |
19 468 288 |
Titres reçus en pension livrée |
|
|
Prêts subordonnés |
|
|
Créances nées d’opérations d’assurance directe |
|
|
Créances nées d’opérations de réassurance |
|
|
Avances en comptes courants d'associés |
39 328 |
35 885 |
Comptes ordinaires débiteurs |
103 682 |
123 653 |
Valeur brute |
20 332 615 |
19 657 905 |
Dépréciations |
-359 998 |
-385 909 |
Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle |
19 972 617 |
19 271 996 |
Opérations de location-financement : |
|
|
Location-financement immobilier |
|
|
Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées |
|
|
Valeur brute |
0 |
0 |
Dépréciations |
|
|
Valeur nette des opérations de location-financement |
0 |
0 |
Valeur au bilan |
19 972 617 |
19 271 996 |
6.6. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Effets publics et valeurs assimilées |
326 424 |
316 837 |
Obligations et autres titres à revenu fixe |
640 204 |
506 437 |
Total |
966 628 |
823 274 |
Dépréciations |
|
|
Valeur au bilan |
966 628 |
823 274 |
6.7. Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue :
— Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2016 : Néant.
— Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2015 : Néant.
Titrisations. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le Crédit Agricole des Savoie a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du Crédit Agricole des Savoie via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs.
Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7.
Au 31 décembre 2016, la société Swiss Home Loan, société de titrisation de la filiale Crédit Agricole Financement (Suisse) SA., a réalisé une opération de titrisation, dont une partie des titres a été cédée à des investisseurs extérieurs. L’opération a consisté à :
— Céder 187M€ de crédits hypothécaires suisses à la société Swiss Home Loan (aucun impact en consolidation)
— A émettre des titres seniors à des investisseurs extérieurs pour 144M€
— A émettre des titres subordonnés rachetés par Crédit Agricole Financement (Suisse) SA pour 43M€
La durée de vie de la société Swiss Home Loan est de 5 ans et le solde des crédits habitats sera racheté par Crédit Agricole Financement (Suisse) SA. à l’issue de l’opération.
— Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2016 : Néant.
— Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2015 : Néant.
6.8. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 |
Variations de périmètre |
Dotations |
Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Créances sur les établissements de crédit |
|
|
|
|
|
|
0 |
Créances sur la clientèle |
385 909 |
|
67 025 |
-93 005 |
69 |
|
359 998 |
Dont dépréciations collectives |
159 107 |
|
9 321 |
-17 997 |
|
|
150 431 |
Opérations de location-financement |
|
|
|
|
|
|
0 |
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
|
|
|
|
|
|
0 |
Actifs disponibles à la vente |
43 925 |
|
365 |
-5 |
2 |
|
44 288 |
Autres actifs financiers |
473 |
|
100 |
-432 |
-1 |
|
140 |
Total Dépréciations des actifs financiers |
430 307 |
0 |
67 490 |
-93 442 |
70 |
0 |
404 426 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2014 |
Variations de périmètre |
Dotations |
Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Créances sur les établissements de crédit |
|
|
|
|
|
|
0 |
Créances sur la clientèle |
390 708 |
|
83 514 |
-88 226 |
1 460 |
-1 547 |
385 909 |
Dont dépréciations collectives |
153 336 |
|
21 079 |
-15 308 |
|
|
159 107 |
Opérations de location-financement |
|
|
|
|
|
|
0 |
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
|
|
|
|
|
|
0 |
Actifs disponibles à la vente |
44 223 |
|
172 |
-558 |
88 |
|
43 925 |
Autres actifs financiers |
434 |
|
248 |
-256 |
47 |
|
473 |
Total Dépréciations des actifs financiers |
435 366 |
0 |
83 934 |
-89 041 |
1 596 |
-1 547 |
430 307 |
6.9. Exposition au risque souverain. — Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.
L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.
Les expositions significatives du Crédit Agricole des Savoie au risque souverain sont les suivantes :
— Activité bancaire :
31/12/2016 (En milliers d'Euros) |
Expositions nettes de dépréciations | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Dont portefeuille bancaire |
Total activité banque brut de couvertures |
Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente |
Total activité banque net de couvertures | |||||
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Actifs à la juste valeur par résultat |
Prêts et créances |
Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) | ||||
Allemagne |
|
|
|
|
|
|
|
|
Arabie saoudite |
|
|
|
|
|
|
|
|
Chine |
|
|
|
|
|
|
|
|
Espagne |
|
|
|
|
|
|
|
|
Etats-Unis |
|
|
|
|
|
|
|
|
France |
265 722 |
|
|
|
|
265 722 |
|
265 722 |
Grèce |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hong-Kong |
|
|
|
|
|
|
|
|
Irlande |
|
|
|
|
|
|
|
|
Italie |
|
|
|
|
|
|
|
|
Japon |
|
|
|
|
|
|
|
|
Maroc |
|
|
|
|
|
|
|
|
Portugal |
|
|
|
|
|
|
|
|
Royaume-Uni |
|
|
|
|
|
|
|
|
Russie |
|
|
|
|
|
|
|
|
Syrie |
|
|
|
|
|
|
|
|
Ukraine |
|
|
|
|
|
|
|
|
Total |
265 722 |
0 |
0 |
0 |
0 |
265 722 |
0 |
265 722 |
31/12/2015 (En milliers d'Euros) |
Expositions nettes de dépréciations | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Dont portefeuille bancaire |
Total activité banque brut de couvertures |
Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente |
Total activité banque net de couvertures | |||||
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
Actifs financiers disponibles à la vente |
Actifs à la juste valeur par résultat |
Prêts et créances |
Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) | ||||
Allemagne |
|
|
|
|
|
|
|
|
Arabie saoudite |
|
|
|
|
|
|
|
|
Chine |
|
|
|
|
|
|
|
|
Espagne |
|
|
|
|
|
|
|
|
Etats-Unis |
|
|
|
|
|
|
|
|
France |
285 810 |
20 667 |
|
|
|
306 477 |
|
306 477 |
Grèce |
|
|
|
|
|
|
|
|
Hong-Kong |
|
|
|
|
|
|
|
|
Irlande |
|
|
|
|
|
|
|
|
Italie |
|
|
|
|
|
|
|
|
Japon |
|
|
|
|
|
|
|
|
Maroc |
|
|
|
|
|
|
|
|
Portugal |
|
|
|
|
|
|
|
|
Royaume-Uni |
|
|
|
|
|
|
|
|
Russie |
|
|
|
|
|
|
|
|
Syrie |
|
|
|
|
|
|
|
|
Ukraine |
|
|
|
|
|
|
|
|
Total |
285 810 |
20 667 |
0 |
0 |
0 |
306 477 |
0 |
306 477 |
— Activité d’assurance : Néant.
6.10. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle :
— Dettes envers les établissements de crédit :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Etablissements de crédit |
|
|
Comptes et emprunts |
3 660 040 |
3 843 218 |
Dont comptes ordinaires créditeurs |
45 667 |
424 415 |
Dont comptes et emprunts au jour le jour |
|
|
Valeurs données en pension |
|
|
Titres donnés en pension livrée |
|
|
Total |
3 660 040 |
3 843 218 |
Opérations internes au Crédit Agricole |
|
|
Comptes ordinaires créditeurs |
21 472 |
111 |
Comptes et avances à terme |
12 263 409 |
11 775 039 |
Total |
12 284 881 |
11 775 150 |
Valeur au bilan |
15 944 921 |
15 618 368 |
— Dettes envers la clientèle :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Comptes ordinaires créditeurs |
4 632 038 |
4 371 784 |
Comptes d'épargne à régime spécial |
611 770 |
47 101 |
Autres dettes envers la clientèle |
1 662 708 |
1 756 155 |
Titres donnés en pension livrée |
|
|
Dettes nées d'opérations d'assurance directe |
|
|
Dettes nées d'opérations de réassurance |
|
|
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
|
|
Valeur au bilan |
6 906 517 |
6 175 040 |
6.11. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Dettes représentées par un titre : |
|
|
Bons de caisse |
670 |
401 |
Titres du marché interbancaire |
|
|
Titres de créances négociables |
1 032 |
149 077 |
Emprunts obligataires |
143 961 |
|
Autres dettes représentées par un titre |
|
|
Valeur au bilan |
145 663 |
149 478 |
Dettes subordonnées : |
|
|
Dettes subordonnées à durée déterminée |
|
|
Dettes subordonnées à durée indéterminée |
71 703 |
71 636 |
Dépôt de garantie à caractère mutuel |
|
5 |
Titres et emprunts participatifs |
|
|
Valeur au bilan |
71 703 |
71 641 |
— Émissions de dettes subordonnées : Les émissions de dettes subordonnées entrent dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels, tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités du Crédit Agricole des Savoie
Le Crédit Agricole des Savoie n’a pas émis de dettes subordonnées en 2016.
La société Swiss Home Loan a émis des titres subordonnés pour 46,1 MCHF. Ces titres subordonnés ont été intégralement souscrits par le Crédit Agricole Financement (Suisse) SA et sont éliminés dans le cadre des opérations de consolidation des comptes.
6.12. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers :
— Compensation – Actifs financiers :
31/12/2016 |
Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Nature des instruments financiers |
Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement |
Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Autres montants compensables sous conditions |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation | |
Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie | |||||
(En milliers d'Euros) |
(a) |
(b) |
(c)=(a)-(b) |
(d) |
|
(e)=(c)-(d) |
Dérivés |
35 291 |
|
35 291 |
58 |
|
35 233 |
Prises en pension de titres |
|
|
0 |
|
|
0 |
Prêts de titres |
|
|
0 |
|
|
0 |
Autres instruments financiers |
|
|
0 |
|
|
0 |
Total des actifs financiers soumis à compensation |
35 291 |
0 |
35 291 |
58 |
0 |
35 233 |
31/12/2015 |
Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Nature des instruments financiers |
Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement |
Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Autres montants compensables sous conditions |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation | |
Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation |
Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie | |||||
(En milliers d'Euros) |
(a) |
(b) |
(c)=(a)-(b) |
(d) |
|
(e)=(c)-(d) |
Dérivés |
35 629 |
|
35 629 |
7 675 |
|
27 954 |
Prises en pension de titres |
|
|
0 |
|
|
0 |
Prêts de titres |
|
|
0 |
|
|
0 |
Autres instruments financiers |
|
|
0 |
|
|
0 |
Total des actifs financiers soumis à compensation |
35 629 |
0 |
35 629 |
7 675 |
0 |
27 954 |
— Compensation – Passifs financiers :
31/12/2016 |
Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Nature des instruments financiers |
Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement |
Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Autres montants compensables sous conditions |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation | |
Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation |
Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie | |||||
(En milliers d'Euros) |
(a) |
(b) |
(c)=(a)-(b) |
(d) |
|
(e)=(c)-(d) |
Dérivés |
168 597 |
|
168 597 |
58 |
|
168 539 |
Mises en pension de titres |
|
|
0 |
|
|
0 |
Emprunts de titres |
|
|
0 |
|
|
0 |
Autres instruments financiers |
|
|
0 |
|
|
0 |
Total des passifs financiers soumis à compensation |
168 597 |
0 |
168 597 |
58 |
0 |
168 539 |
31/12/2015 |
Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Nature des instruments financiers |
Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation |
Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement |
Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse |
Autres montants compensables sous conditions |
Montant net après l'ensemble des effets de compensation | |
Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation |
Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie | |||||
(En milliers d'Euros) |
(a) |
(b) |
(c)=(a)-(b) |
(d) |
|
(e)=(c)-(d) |
Dérivés |
181 769 |
|
181 769 |
7 675 |
|
174 094 |
Mises en pension de titres |
|
|
0 |
|
|
0 |
Emprunts de titres |
|
|
0 |
|
|
0 |
Autres instruments financiers |
|
|
0 |
|
|
0 |
Total des passifs financiers soumis à compensation |
181 769 |
0 |
181 769 |
7 675 |
0 |
174 094 |
Depuis le 31 décembre 2013, la Caisse régionale des Savoie déclare des montants compensables avec Crédit Agricole SA en application d’une convention cadre Banque de France comportant un droit conditionnel de compensation en cas de défaut.
6.13. Actifs et passifs d’impôts courants et différés :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Impôts courants |
38 104 |
18 557 |
Impôts différés |
96 112 |
119 838 |
Total Actifs d'impôts courants et différés |
134 216 |
138 395 |
Impôts courants |
3 928 |
5 891 |
Impôts différés |
5 021 |
2 995 |
Total Passifs d'impôts courants et différés |
8 948 |
8 886 |
Dont diminution du stock d’impôts différés actifs de 23,3 millions d’euros et d’impôts différés passifs de 7,7 millions d’euros au titre de l’exercice 2016 liée à la publication de la loi de finance 2017 portant le taux d’imposition courant de 34 ,43 % à 28,92 %. Cette diminution du stock d’impôts différés est relative aux impôts différés pour lesquels le retournement est prévu à compter de l’exercice 2020.
Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Impôts différés Actif |
Impôts différés Passif |
Impôts différés Actif |
Impôts différés Passif | |
Décalages temporaires comptables-fiscaux |
92 539 |
0 |
102 924 |
0 |
Charges à payer non déductibles |
565 |
|
1 636 |
|
Provisions pour risques et charges non déductibles |
63 874 |
|
73 630 |
|
Autres différences temporaires |
28 099 |
|
27 658 |
0 |
Impôts différés sur réserves latentes |
-3 977 |
-1 526 |
-3 783 |
-2 158 |
Actifs disponibles à la vente |
-13 565 |
-3 079 |
-16 361 |
-3 912 |
Couvertures de Flux de Trésorerie |
5 901 |
1 554 |
9 297 |
1 754 |
Gains et pertes sur écarts actuariels |
3 686 |
|
3 280 |
0 |
Impôts différés sur résultat |
7 550 |
6 547 |
20 697 |
5 153 |
Total Impôts différés |
96 112 |
5 021 |
119 838 |
2 995 |
Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.
6.14. Comptes de régularisation actif, passif et divers :
— Comptes de régularisation et actifs divers :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Autres actifs |
400 199 |
236 905 |
Comptes de stocks et emplois divers |
1 225 |
1 008 |
Gestion collective des titres Livret de développement durable |
|
|
Débiteurs divers (1) |
398 803 |
235 846 |
Comptes de règlements |
171 |
51 |
Capital souscrit non versé |
|
|
Autres actifs d'assurance |
|
|
Parts des réassureurs dans les provisions techniques |
|
|
Comptes de régularisation |
130 352 |
87 416 |
Comptes d'encaissement et de transfert |
56 851 |
13 057 |
Comptes d'ajustement et comptes d'écarts |
2 |
625 |
Produits à recevoir |
64 343 |
59 708 |
Charges constatées d'avance |
4 134 |
2 296 |
Autres comptes de régularisation |
5 022 |
11 730 |
Valeur au bilan |
530 550 |
324 320 |
(1) Dont 512 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. |
— Comptes de régularisation et passifs divers :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Autres passifs (1) |
287 852 |
173 089 |
Comptes de règlements |
98 |
|
Créditeurs divers |
280 501 |
168 428 |
Versement restant à effectuer sur titres |
7 253 |
4 661 |
Autres passifs d'assurance |
|
|
Autres |
|
|
Comptes de régularisation |
200 047 |
209 530 |
Comptes d'encaissement et de transfert (2) |
18 733 |
26 578 |
Comptes d'ajustement et comptes d'écarts |
10 038 |
9 090 |
Produits constatés d’avance |
66 912 |
59 080 |
Charges à payer |
100 600 |
98 229 |
Autres comptes de régularisation |
3 765 |
16 552 |
Valeur au bilan |
487 899 |
382 619 |
(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. |
6.15. Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées. — Néant.
6.16. Co-entreprises et entreprises associées :
— Informations financières des co-entreprises et des entreprises associées : Le Crédit Agricole des Savoie détient des intérêts dans une entreprise associée, l’entité SETAM, mais dans aucune co-entreprise au sens d’IFRS12.
Au 31 décembre 2016, la valeur de mise en équivalence de cette entreprise associée s’élève à 39 359 milliers d’euros contre 36 447 milliers d’euros au 31 décembre 2015.
Le Crédit Agricole des Savoie a une influence notable notamment en raison de sa participation dans le capital et de sa présence au sein du conseil d’administration.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
% d'intérêt |
Valeur de mise en équivalence |
Valeur boursière |
Dividendes versés aux entités du groupe |
Quote-part de résultat net |
Quote-part de capitaux propres |
Ecarts d'acquisition | |
Entreprises associées |
|
|
|
|
|
|
|
SETAM |
38,13 % |
39 359 |
|
1 468 |
|
31 090 |
|
Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés mises en équivalence (entreprises associées) |
|
39 359 |
|
|
0 |
0 |
0 |
Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés mises en équivalence |
|
39 359 |
|
|
0 |
0 |
0 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
% d'intérêt |
Valeur de mise en équivalence |
Valeur boursière |
Dividendes versés aux entités du groupe |
Quote-part de résultat net |
Quote-part de capitaux propres |
Ecarts d'acquisition | |
Entreprises associées |
|
|
|
|
|
|
|
SETAM |
38,13% |
36 447 |
|
1 355 |
0 |
-1 881 |
|
Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés mises en équivalence (entreprises associées) |
|
36 447 |
|
|
0 |
0 |
0 |
Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés mises en équivalence |
|
36 447 |
|
|
0 |
0 |
0 |
Les informations financières résumées des co-entreprises et des entreprises associées significatives du Crédit Agricole des Savoie sont présentées ci-après :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | ||
---|---|---|---|
PNB |
Résultat net |
Total capitaux propres | |
Entreprises Associées |
|
|
|
SETAM |
56 222 |
11 487 |
103 214 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|
PNB |
Résultat net |
Total capitaux propres | |
Entreprises associées |
|
|
|
SETAM |
53 774 |
9 012 |
95 577 |
— Informations sur les risques associés aux intérêts détenus : Néant.
— Restrictions significatives sur les co-entreprises et les entreprises associées : Néant.
6.17. Immeubles de placement :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 |
Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Valeur brute |
1 991 |
|
34 |
-3 |
|
27 |
2 049 |
Amortissements et dépréciations |
-1 301 |
|
-105 |
3 |
|
-27 |
-1 430 |
Valeur au bilan (1) |
690 |
0 |
-71 |
0 |
0 |
0 |
619 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple. |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2014 |
Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Valeur brute |
2 156 |
|
2 |
-24 |
|
-143 |
1 991 |
Amortissements et dépréciations |
-1 334 |
|
-103 |
24 |
|
112 |
-1 301 |
Valeur au bilan (1) |
822 |
0 |
-101 |
0 |
0 |
-31 |
690 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple. |
La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 2 927 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 2 475 milliers d’euros au 31 décembre 2015.
— Juste valeur des immeubles de placement :
(En milliers d'Euros) |
|
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|---|
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
Niveau 1 |
|
|
Valorisation fondée sur des données observables |
Niveau 2 |
2 927 |
2 475 |
Valorisation fondée sur des données non observables |
Niveau 3 |
|
|
Valeur de marché des immeubles de placement |
|
2 927 |
2 475 |
Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût amorti au bilan.
6.18. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 |
Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Immobilisations corporelles d'exploitation |
|
|
|
|
|
|
|
Valeur brute |
269 268 |
0 |
24 411 |
-17 566 |
101 |
-27 |
276 186 |
Amortissements et dépréciations (1) |
-180 287 |
0 |
-15 123 |
17 331 |
-42 |
27 |
-178 094 |
Valeur au bilan |
88 980 |
0 |
9 288 |
-235 |
59 |
0 |
98 092 |
Immobilisations incorporelles |
|
|
|
|
|
|
|
Valeur brute |
87 890 |
0 |
133 |
0 |
119 |
0 |
88 142 |
Amortissements et dépréciations |
-55 159 |
0 |
-397 |
0 |
-119 |
0 |
-55 675 |
Valeur au bilan |
32 731 |
0 |
-264 |
0 |
0 |
0 |
32 467 |
(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2014 |
Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Immobilisations corporelles d'exploitation |
|
|
|
|
|
|
|
Valeur brute |
266 852 |
|
26 172 |
-25 239 |
1 340 |
143 |
269 268 |
Amortissements et dépréciations (1) |
-188 766 |
|
-13 027 |
22 523 |
-905 |
-112 |
-180 287 |
Valeur au bilan |
78 086 |
0 |
13 145 |
-2 716 |
435 |
31 |
88 980 |
Immobilisations incorporelles |
|
|
|
|
|
|
|
Valeur brute |
86 616 |
|
|
-40 |
1 314 |
|
87 890 |
Amortissements et dépréciations |
-53 881 |
|
-4 |
40 |
-1 314 |
|
-55 159 |
Valeur au bilan |
32 735 |
0 |
-4 |
0 |
0 |
0 |
32 731 |
(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. |
6.19. Ecarts d’acquisition. — Néant.
6.20. Provisions techniques des contrats d’assurance. — Néant.
6.21. Provisions :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 |
Variations de périmètre |
Dotations |
Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Risques sur les produits épargne-logement |
15 563 |
|
6 120 |
|
|
|
|
21 683 |
Risques d’exécution des engagements par signature |
8 548 |
|
1 585 |
|
-3 753 |
|
|
6 380 |
Risques opérationnels |
25 986 |
|
12 225 |
-260 |
-5 979 |
52 |
|
32 024 |
Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) |
20 012 |
|
218 |
-146 |
-462 |
86 |
1 846 |
21 554 |
Litiges divers |
9 252 |
|
4 232 |
-466 |
-5 371 |
|
|
7 647 |
Participations |
26 |
|
|
|
-26 |
|
|
0 |
Restructurations |
|
|
|
|
|
|
|
0 |
Autres risques |
19 383 |
|
5 830 |
-8 887 |
-3 129 |
12 |
|
13 209 |
Total |
98 770 |
0 |
30 210 |
-9 759 |
-18 720 |
150 |
1 846 |
102 497 |
(1) Dont 21 554 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 2 559 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2014 |
Variations de périmètre |
Dotations |
Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Risques sur les produits épargne-logement |
15 521 |
|
5 655 |
|
-5 613 |
|
|
15 563 |
Risques d’exécution des engagements par signature |
8 388 |
|
1 179 |
-85 |
-934 |
|
|
8 548 |
Risques opérationnels |
25 433 |
|
4 693 |
-51 |
-4 553 |
464 |
|
25 986 |
Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) |
21 091 |
|
1 057 |
-119 |
-34 |
1 290 |
-3 272 |
20 012 |
Litiges divers |
7 321 |
|
3 162 |
-424 |
-807 |
|
|
9 252 |
Participations |
1 018 |
|
|
-988 |
-4 |
|
|
26 |
Restructurations |
|
|
|
|
|
|
|
0 |
Autres risques |
19 117 |
|
7 019 |
-6 228 |
-2 067 |
-5 |
1 547 |
19 383 |
Total |
97 889 |
0 |
22 764 |
-7 895 |
-14 012 |
1 748 |
-1 725 |
98 770 |
(1) Dont 20 012 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies (dont 12 056 K€ pour CAF et 7 949 K€ pour la CR), tels que détaillés dans la note 7.4, dont 2 487 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. |
— Risques sur les produits épargne logement : Le Crédit Agricole des Savoie constitue une provision telle que décrite au point 1.3. « Principes et méthode comptables – Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers passifs financiers – produits de la collecte ». Pour ce faire, il utilise le modèle national.
— Risques d’exécution des engagements par signature : Il s’agit de la couverture des risques supportés par la Caisse régionale au titre d’engagements donnés à des contreparties en souffrance. Les risques couverts sont de deux types :
– Plafonds d’ouvertures de crédits non consommés pour les clients CDL (2 359 milliers d’euros)
– Risques potentiels sur les crédits de Crédit Agricole Financements (Suisse) SA accusant un retard de 90 jours, pour lesquels le Crédit Agricole des Savoie s’est porté garant (2 502 milliers d’euros)
– Autres risques sur engagements donnés pour des clients (1 520 milliers d’euros).
— Risques opérationnels : Ces provisions sont destinées à couvrir les risques d'insuffisance dans la conception et la mise en œuvre des procédures internes relatives à l’ensemble des opérations de l’établissement, notamment celles portant sur le système d’information.
— Engagements sociaux : Les primes exceptionnelles versées à l’occasion de remises de médailles d’honneur agricole décernées aux salariés atteignant une ancienneté de 20, 30, 35 ou 40 ans sont provisionnées en fonction de l’ancienneté acquise par chaque salarié à la clôture de l’exercice. Le montant de 2 559 milliers d’euros tient compte de l’actualisation.
Les primes et indemnités de départ à la retraite sont prises en charge par un organisme spécialisé auquel le Crédit Agricole des Savoie verse des cotisations. Celles-ci sont actualisées et comptabilisées sur l’exercice au titre duquel elles sont dues.
Le montant de provisions pour primes et indemnités de départ à la retraite de 21 554 milliers d’euros ce décompose ainsi : 10 762 milliers d’euros pour la Caisse régionale et 10 792 milliers d’euros pour Crédit Agricole Financement.
— Litiges divers : Il s’agit principalement de litiges clientèle pour 6 086 milliers d’euros, de litiges concernant les ressources humaines pour 1 312 milliers d’euros, et d’autres litiges de 249 milliers d’euros.
— Autres risques : A 13 209 milliers d’euros, ce poste est principalement composé de :
– 488 milliers d’euros pour des droits à réfaction de tarification sur une « bonification » à l’utilisation de la carte Gold,
– 5 790 milliers d’euros au titre d’intérêts sur DAT à taux progressif souscrits par la clientèle.
– 996 milliers d’euros sur des litiges divers.
– 4 311 milliers d’euros d’autres provisions pour risques et charges (frais administratifs, assurances courtage…)
– 1 619 milliers d’euros de provisions dans l’entité CAF
Provision épargne-logement :
– Encours collectés au titre des comptes et plans d’Epargne-logement sur la phase d’épargne :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Plans d'épargne-logement |
|
|
Ancienneté de moins de 4 ans |
1 221 062 |
996 452 |
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
695 881 |
690 402 |
Ancienneté de plus de 10 ans |
601 024 |
627 139 |
Total plans d'épargne-logement |
2 517 967 |
2 313 993 |
Total comptes épargne-logement |
300 062 |
314 935 |
Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement |
2 818 029 |
2 628 929 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2016 pour les données au 31 décembre 2016 et à fin novembre 2015 pour les données au 31 décembre 2015.
– Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’Epargne-logement :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Plans d'épargne-logement |
4 945 |
7 182 |
Comptes épargne-logement |
29 527 |
40 305 |
Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement |
34 472 |
47 487 |
– Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Plans d'épargne-logement |
|
|
Ancienneté de moins de 4 ans |
8 743 |
5 409 |
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
3 797 |
2 593 |
Ancienneté de plus de 10 ans |
9 143 |
7 561 |
Total plans d'épargne-logement |
21 683 |
15 563 |
Total comptes épargne-logement |
|
|
Total Provision au titre des contrats épargne-logement |
21 683 |
15 563 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 |
Dotations |
Reprises |
Autres mouvements |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|
Plans d'épargne-logement |
15 563 |
6 120 |
|
|
21 683 |
Comptes épargne-logement |
|
|
|
|
0 |
Total Provision au titre des contrats épargne-logement |
15 563 |
6 120 |
0 |
0 |
21 683 |
L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».
6.22. Capitaux propres :
Composition du capital au 31 décembre 2016. — La Caisse régionale des Savoie est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).
Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.
Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.
Les CCI sont émis au profit de titulaires n’ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.
Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.
Répartition du capital de la Caisse régionale |
Nombre de titres au 01/01/2016 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres remboursés |
Nombre de titres au 31/12/2016 |
% Du capital |
% Des droits de vote |
---|---|---|---|---|---|---|
Certificats Coopératifs d'associés (CCA) |
2 349 596 |
0 |
0 |
2 349 596 |
25 % |
0 % |
Dont part SACAM Mutualisation |
2 349 596 |
|
|
2 349 596 |
25 % |
0 % |
Parts sociales |
7 048 778 |
3 |
1 |
7 048 780 |
75 % |
100 % |
Dont 64 caisses locales |
7 048 735 |
|
|
7 048 735 |
75 % |
100 % |
Dont 22 administrateurs de la CR |
42 |
3 |
1 |
44 |
|
|
Dont SACAM mutualisation |
1 |
|
|
1 |
|
|
Total |
9 398 374 |
3 |
1 |
9 398 376 |
100 % |
100 % |
La valeur nominale des titres est de 20 euros et le montant total du capital est de 187 968 milliers d’euros
Résultat par action. — Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.
Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale des Savoie sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA.
Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.
La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.
Dividendes. — Au titre de l’exercice 2016, le Conseil d’administration Crédit agricole des Savoie a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 23/03/2017 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,42 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.
Le plafond de rémunération des parts sociales émises par les coopératives correspond à la moyenne du TMO, sur les 3 dernières années civiles précédant la date de l’Assemblée Générale annuelle, majorée de 200 points de base (loi « Sapin 2 » du 9 décembre 2016).
Année de rattachement du dividende |
Par CCA |
Par part sociale |
---|---|---|
Montant Net |
Montant Net | |
2013 |
4,21 |
0,49 |
2014 |
4,25 |
0,37 |
2015 |
4,31 |
0,36 |
Prévu 2016 |
4,39 |
0,42 |
Dividendes payés au cours de l’exercice. — Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 16 051 milliers d’euros en 2016.
Affectations du résultat et fixation du dividende 2016. — L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2016 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale du Crédit Agricole des Savoie du 23 mars 2017.
Le texte de la résolution est le suivant :
« L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport général des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’Administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice de 137 710 754,93 euros :
— 93 326 655,67 euros à la Réserve Légale
— 31 108 885,22 euros à la Réserve Facultative
— 2 960 487,60 euros au titre de l’intérêt à payer aux parts sociales présentes en nos livres au titre de l’année 2016, correspondant à un intérêt de 0,42 euro par part sociale.
— 10 314 726,44 euros au titre de la rémunération versée aux CCA, soit un dividende de 4,39 euros par CCA.
Intérêts et dividendes seront mis en paiement à compter du 18 avril 2017.
Il est précisé que les sommes distribuées sous forme d'intérêts aux parts et de dividendes au titre des 3 exercices précédents ont été de :
|
Intérêts aux Parts Sociales |
Dividendes aux CCA |
---|---|---|
2015 |
2 537 560,08 € |
10 126 758,76 € |
2014 |
2 608 048,60 € |
9 985 783,00 € |
2013 |
3 453 902,20 € |
9 891 799,16 € |
Il est rappelé par ailleurs que ces intérêts et dividendes sont éligibles à l’abattement de 40 % prévu par l’article 158 du CGI. ».
6.23. Participations ne donnant pas le contrôle
Informations sur l’étendue des intérêts détenus par les participations ne donnant pas le contrôle significatives. — Le tableau ci-après présente les informations relatives aux filiales et entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenues par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle |
Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle |
Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période |
Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période |
Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle | |
Crédit Agricole Financement (Suisse) SA |
46 % |
46 % |
-8 075 |
159 306 |
5 166 |
Swiss Home Loan |
|
46 % |
-1 |
|
|
Adret Gestion |
|
|
|
10 |
|
Total |
|
|
-8 075 |
159 316 |
5 166 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Pourcentage des droits de vote des détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle |
Pourcentage d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle |
Résultat net attribué aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle au cours de la période |
Montant dans les capitaux propres des participations ne donnant pas le contrôle à la fin de la période |
Dividendes versés aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle | |
Crédit Agricole Financement (Suisse) SA |
46 % |
46 % |
-6 981 |
148 876 |
4 203 |
Adret Gestion |
|
|
|
10 |
|
Total |
|
|
-6 981 |
148 886 |
4 203 |
Informations financières individuelles résumées concernant les participations ne donnant pas le contrôle significatives. — Le tableau ci-après présente les données résumées des filiales dans lesquelles les participations ne donnant pas le contrôle sont significatives pour le Crédit Agricole des Savoie sur la base des états financiers présentés en normes IFRS.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | |||
---|---|---|---|---|
Total bilan |
PNB |
Résultat net |
Résultat global | |
Crédit Agricole Financement (Suisse) SA |
4 953 732 |
62 177 |
17 553 |
19 410 |
Swiss Home Loan |
187 188 |
36 |
2 |
2 |
Adret Gestion |
197 102 |
479 |
8 594 |
5 724 |
Total |
5 338 022 |
62 692 |
26 149 |
25 136 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 | |||
---|---|---|---|---|
Total bilan |
PNB |
Résultat net |
Résultat global | |
Crédit Agricole Financement (Suisse) SA |
4 918 953 |
61 429 |
15 176 |
15 684 |
Adret Gestion |
254 644 |
10 941 |
5 803 |
3 253 |
Total |
5 173 597 |
72 370 |
20 979 |
18 937 |
6.24. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle. — La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.
L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.
Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ».
Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Indéterminée |
Total | |
Caisse, banques centrales |
405 747 |
|
|
|
|
405 747 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat |
|
1 671 |
146 |
2 474 |
69 |
4 360 |
Instruments dérivés de couverture |
1 233 |
72 |
11 710 |
14 854 |
3 062 |
30 931 |
Actifs financiers disponibles à la vente |
|
30 391 |
|
554 761 |
1 443 539 |
2 028 691 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit |
602 014 |
313 182 |
656 844 |
885 757 |
53 |
2 457 851 |
Prêts et créances sur la clientèle |
652 545 |
1 221 413 |
4 782 358 |
13 285 019 |
31 282 |
19 972 617 |
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
19 935 |
|
|
|
|
19 935 |
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
11 680 |
124 939 |
665 701 |
164 308 |
|
966 628 |
Total Actifs financiers par échéance |
1 693 155 |
1 691 669 |
6 116 759 |
14 907 173 |
1 478 005 |
25 886 760 |
Banques centrales |
|
|
|
|
|
0 |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat |
229 |
3 736 |
6 147 |
2 474 |
801 |
13 387 |
Instruments dérivés de couverture |
1 635 |
4 645 |
24 518 |
122 640 |
2 002 |
155 439 |
Dettes envers les établissements de crédit |
2 643 983 |
3 120 464 |
4 859 830 |
5 320 644 |
|
15 944 921 |
Dettes envers la clientèle |
5 894 428 |
286 660 |
703 628 |
20 236 |
1 565 |
6 906 517 |
Dettes représentées par un titre |
1 032 |
670 |
186 889 |
-42 928 |
|
145 663 |
Dettes subordonnées |
259 |
13 000 |
58 444 |
|
|
71 703 |
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
6 219 |
|
|
|
|
6 219 |
Total Passifs financiers par échéance |
8 547 786 |
3 429 175 |
5 839 456 |
5 423 066 |
4 368 |
23 243 850 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
≤ 3 mois |
> 3 mois à ≤ 1 an |
> 1 an à ≤ 5 ans |
> 5 ans |
Indéterminée |
Total | |
Caisse, banques centrales |
420 136 |
|
|
|
|
420 136 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat |
645 |
1 429 |
24 |
|
1 |
2 099 |
Instruments dérivés de couverture |
639 |
1 382 |
5 291 |
23 779 |
3 083 |
34 174 |
Actifs financiers disponibles à la vente |
|
71 897 |
30 578 |
545 835 |
913 122 |
1 561 432 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit |
942 422 |
37 173 |
757 206 |
896 902 |
10 |
2 633 713 |
Prêts et créances sur la clientèle |
720 314 |
1 915 123 |
7 982 726 |
8 435 226 |
218 608 |
19 271 996 |
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
17 948 |
|
|
|
|
17 948 |
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
12 375 |
40 229 |
381 104 |
389 566 |
|
823 274 |
Total Actifs financiers par échéance |
2 114 478 |
2 067 233 |
9 156 929 |
10 291 307 |
1 134 824 |
24 764 772 |
Banques centrales |
|
|
|
|
|
0 |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat |
165 |
1 143 |
8 341 |
|
17 |
9 666 |
Instruments dérivés de couverture |
1 979 |
4 677 |
28 801 |
134 599 |
2 211 |
172 267 |
Dettes envers les établissements de crédit |
3 976 440 |
3 445 492 |
4 145 194 |
4 051 242 |
0 |
15 618 368 |
Dettes envers la clientèle |
4 947 445 |
281 775 |
891 688 |
54 132 |
|
6 175 040 |
Dettes représentées par un titre |
23 078 |
125 400 |
1 000 |
0 |
0 |
149 478 |
Dettes subordonnées |
253 |
|
71 383 |
0 |
0 |
71 636 |
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
-5 873 |
|
|
|
|
-5 873 |
Total Passifs financiers par échéance |
8 943 488 |
3 858 487 |
5 146 407 |
4 239 973 |
2 228 |
22 190 582 |
7.1. Détail des charges de personnel :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Salaires et traitements (1) (2) |
-92 252 |
-92 448 |
Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) |
-9 597 |
-9 380 |
Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) |
-4 532 |
-4 190 |
Autres charges sociales |
-28 940 |
-28 877 |
Intéressement et participation |
-16 525 |
-16 227 |
Impôts et taxes sur rémunération |
-16 343 |
-16 143 |
Total Charges de personnel |
-168 189 |
-167 265 |
(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 462 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 885 milliers d’euros au 31 décembre 2015. (2) Dont médailles du travail pour 72 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 19 milliers d’euros au 31 décembre 2015. |
7.2. Effectif fin de période :
Effectifs |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
France |
2 343 |
2 257 |
Etranger |
186 |
163 |
Total |
2 529 |
2 420 |
7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies. — Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.
7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies :
— Variation dette actuarielle :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Zone euro |
Hors zone euro |
Toutes zones |
Toutes zones | |
Dette actuarielle au 31/12/N-1 |
37 450 |
35 030 |
72 480 |
62 834 |
Ecart de change |
|
325 |
325 |
2 488 |
Coût des services rendus sur l'exercice |
2 415 |
3 252 |
5 667 |
5 159 |
Coût financier |
721 |
238 |
959 |
1 076 |
Cotisations employés |
|
998 |
998 |
928 |
Modifications, réductions et liquidations de régime |
-144 |
-1 763 |
-1 907 |
-428 |
Variation de périmètre |
-1 425 |
|
-1 425 |
-269 |
Prestations versées (obligatoire) |
|
-736 |
-736 |
-3 787 |
Taxes, charges administratives et primes |
9 |
|
9 |
|
(Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) |
3 022 |
-1 724 |
1 298 |
-109 |
(Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1) |
|
457 |
457 |
4 587 |
Dette actuarielle au 31/12/N |
42 048 |
36 077 |
78 125 |
72 480 |
(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience |
— Détail de la charge comptabilisée au résultat
(En milliers d'euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Zone euro |
Hors zone euro |
Toutes zones |
Toutes zones | |
Coût des services |
2 271 |
1 499 |
3 770 |
4 740 |
Charge/produit d'intérêt net |
64 |
73 |
137 |
314 |
Impact en compte de résultat au 31/12/N |
2 335 |
1 572 |
3 907 |
5 054 |
— Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Zone euro |
Hors zone euro |
Toutes zones |
Toutes zones | |
Réévaluation du passif (de l'actif) net |
|
|
0 |
|
Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1 |
5 071 |
8 629 |
13 700 |
15 577 |
Ecart de change |
|
63 |
63 |
1 056 |
Gains/(pertes) actuariels sur l'actif |
-5 |
345 |
340 |
-7 412 |
Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) |
9 |
-1 724 |
-1 715 |
-109 |
Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) |
3 022 |
457 |
3 479 |
4 587 |
Ajustement de la limitation d'actifs |
|
|
0 |
|
Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N |
3 026 |
-859 |
2 166 |
-1 877 |
(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience. |
— Variation de juste valeur des actifs :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Zone euro |
Hors zone euro |
Toutes zones |
Toutes zones | |
Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 |
31 981 |
22 974 |
54 955 |
44 211 |
Ecart de change |
|
238 |
238 |
1 199 |
Intérêt sur l'actif (produit) |
657 |
165 |
822 |
762 |
Gains/(pertes) actuariels |
5 |
-345 |
-340 |
7 412 |
Cotisations payées par l'employeur |
2 771 |
1 998 |
4 769 |
4 484 |
Cotisations payées par les employés |
|
998 |
998 |
928 |
Modifications, réductions et liquidations de régime |
|
|
|
|
Variation de périmètre |
-144 |
|
-144 |
-269 |
Taxes, charges administratives et primes |
|
-10 |
-10 |
-9 |
Prestations payées par le fonds |
-1 425 |
-733 |
-2 158 |
-3 762 |
Juste valeur des actifs au 31/12/N |
33 845 |
25 284 |
59 129 |
54 955 |
— Variation de juste valeur des droits à remboursement :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Zone euro |
Hors zone euro |
Toutes zones |
Toutes zones | |
Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N-1 |
|
|
|
|
Ecart de change |
|
|
|
|
Intérêts sur les droits à remboursement (produit) |
|
|
|
|
Gains/(pertes) actuariels |
|
|
|
|
Cotisations payées par l'employeur |
|
|
|
|
Cotisations payées par les employés |
|
|
|
|
Modifications, réductions et liquidations de régime |
|
|
|
|
Variation de périmètre |
|
|
|
|
Taxes, charges administratives et primes |
|
|
|
|
Prestations payées par le fonds |
|
|
|
|
Juste valeur des droits à remboursement au 31/12/N |
0 |
0 |
0 |
0 |
— Position nette :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 | ||
---|---|---|---|---|
Zone euro |
Hors zone euro |
Toutes zones |
Toutes zones | |
Dette actuarielle fin de période |
-42 048 |
-36 077 |
-78 125 |
72 480 |
Impact de la limitation d'actifs |
|
|
|
|
Juste valeur des actifs fin de période |
33 845 |
25 284 |
59 129 |
-54 955 |
Position nette (passif) / actif fin de période |
-8 203 |
-10 794 |
-18 995 |
-17 525 |
— Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Taux d'actualisation (1) |
de 0,89 % à 1,37 % |
2,05 % |
Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement |
1,58 % |
1,45 % |
Taux attendus d'augmentation des salaires (2) |
de 2 % à 4,33 % |
de 2,5 % à 4 % |
Taux d'évolution des coûts médicaux |
|
|
Autres (à détailler) |
|
|
(1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice Iboxx AA. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). |
— Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1) :
(En milliers d'Euros) |
Zone euro |
Hors zone euro |
Toutes zones | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
En % |
en montant |
dont coté |
En % |
en montant |
dont coté |
En % |
en montant |
dont coté | |
Actions (2) |
9,60 % |
3 249 |
|
28,88 % |
7 302 |
7 302 |
17,84 % |
10 551 |
7 302 |
Obligations (2) |
84,10 % |
28 464 |
|
34,08 % |
8 618 |
8 618 |
62,71 % |
37 082 |
8 618 |
Immobiliers |
6,30 % |
2 132 |
|
16,20 % |
4 097 |
|
10,53 % |
6 229 |
|
Autres actifs (3) |
|
|
|
20,83 % |
5 267 |
|
8,91 % |
|
|
(1) Dont juste valeur des droits à remboursement. (2) Dont instruments émis par l’entité (3) Cash contrat d'assurance |
Au 31 décembre 2016, les taux de sensibilité démontrent, pour Prédica, que :
— Une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 5,53 % ;
— Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 6,07 %.
7.5. Autres avantages sociaux :
— Rémunération variable collective : La convention collective nationale prévoit le principe d’une rémunération extra-conventionnelle dont le montant et les modalités d’attribution sont fixés, après négociation, par chaque caisse régionale.
Les accords en vigueur au sein du Crédit Agricole des Savoie permettent de rémunérer par le biais d’une prime de performance, la contribution personnelle de chaque salarié à l’atteinte des objectifs de l’entreprise.
— La participation du Crédit Agricole des Savoie relève d’un accord de droit commun dont la finalité, dès lors que les résultats de l’entreprise permettent de dégager une Réserve Spéciale de Participation, est d’associer les salariés aux résultats de l’entreprise en leur permettant de percevoir une partie des bénéfices qu’ils ont contribué à réaliser par leur travail.
— L’intéressement représente quant à lui un moyen d’associer financièrement les salariés à la performance de l’entreprise. Sa mise en œuvre étant facultative, l’intéressement au Crédit Agricole des Savoie résulte d’un accord destiné à permettre une reconnaissance de l’effort collectif dans l’amélioration de la rentabilité financière de l’entreprise, et du développement indispensable à son activité. Il est indexé sur le résultat comptable de l’exercice et sur le niveau de la participation.
Le Plan d’Epargne Entreprise (PEE), permet aux salariés de la société de constituer, avec son aide, par le biais de l’abondement, un portefeuille d’épargne investi en valeurs mobilières ou monétaires. Les sommes investies sont bloquées pendant 5 années (hors motifs légaux de déblocage anticipé) mais elles sont, en contrepartie, exonérées d’impôt sur le revenu.
— Engagements en matière de médailles : les primes exceptionnelles, versées à l'occasion de remises de médailles d'honneur agricole décernées aux salariés atteignant une ancienneté de 20, 30, 35 ou 40 ans, sont provisionnées en fonction de l'ancienneté acquise par chaque salarié à la clôture de l'exercice. Au 31 décembre 2016, le montant figurant au passif du bilan est de 2 559 milliers d’euros et tient compte de l’actualisation.
— Avantages postérieurs à l’emploi dans le cadre de prestations définies, ces engagements sociaux ont été calculés selon le principe retenu par le Groupe Crédit Agricole, aux taux suivants :
Rendement des actifs des régimes :
– IFC : 1,58 %
– Retraite : 1,58 %
Taux d’actualisation des régimes retenu :
– IFC : 1,37 %
– Retraite : 1,37 %
Les provisions constituées par le Crédit Agricole des Savoie au titre de ces engagements sociaux s’élèvent à 21 554 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2016.
7.6. Paiements à base d’actions. — Il n’y a pas eu de paiement à base d’actions au cours de l’exercice 2016.
7.7. Rémunérations de dirigeants. — Par principaux dirigeants, le Crédit Agricole des Savoie comprend l’ensemble des membres du comité de direction, à savoir le Directeur général, les deux Directeurs généraux adjoints, les 13 directeurs ainsi que les 22 membres du Conseil d’Administration.
Les rémunérations et avantages versés aux membres du comité de direction en 2016 s’établissent comme suit :
— Avantages à court terme : 3 900 milliers d’euros comprenant les rémunérations fixes et variables y compris les charges sociales ainsi que les avantages en nature,
— Avantages postérieurs à l’emploi : 1 787 milliers d’euros au titre des indemnités de fin de carrière et du régime de retraite complémentaire mis en place pour les principaux cadre dirigeants du Groupe,
— Autres avantages à long terme : le montant accordé au titre des médailles du travail est non significatif,
— Indemnités de fin de contrat de travail : non significatif.
Les membres du Conseil d’Administration ont perçu en 2016, au titre d’indemnités de temps passé, la somme de 291 milliers d’euros.
— Engagements donnés et reçus :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Engagements donnés |
2 482 275 |
2 705 483 |
Engagements de financement |
1 592 140 |
1 567 242 |
Engagements en faveur des établissements de crédit |
54 621 |
192 336 |
Engagements en faveur de la clientèle |
1 537 519 |
1 374 906 |
Ouverture de crédits confirmés |
730 521 |
816 561 |
Ouverture de crédits documentaires |
1 961 |
1 806 |
Autres ouvertures de crédits confirmés |
728 560 |
814 755 |
Autres engagements en faveur de la clientèle |
806 998 |
558 345 |
Engagements de garantie |
890 135 |
1 138 241 |
Engagements d'ordre des établissements de crédit |
216 343 |
562 126 |
Confirmations d'ouverture de crédits documentaires |
38 |
203 |
Autres garanties (1) |
216 305 |
561 923 |
Engagements d'ordre de la clientèle |
673 792 |
576 115 |
Cautions immobilières |
366 066 |
305 717 |
Autres garanties d'ordre de la clientèle |
307 726 |
270 398 |
Engagements reçus |
5 799 805 |
5 136 188 |
Engagements de financement |
90 413 |
69 500 |
Engagements reçus des établissements de crédit |
90 413 |
69 500 |
Engagements reçus de la clientèle |
|
|
Engagements de garantie |
5 709 392 |
5 066 688 |
Engagements reçus des établissements de crédit |
1 912 261 |
1 816 341 |
Engagements reçus de la clientèle |
3 797 131 |
3 250 347 |
Garanties reçues des administrations publiques et assimilées |
426 132 |
348 908 |
Autres garanties reçues |
3 370 999 |
2 901 439 |
(1) Dont 216 millions d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016. |
— Instruments financiers remis et reçus en garantie :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) |
|
|
Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) |
5 028 128 |
5 107 073 |
Titres prêtés |
|
|
Dépôts de garantie sur opérations de marché |
240 |
473 |
Autres dépôts de garantie |
|
|
Titres et valeurs donnés en pension |
|
|
Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie |
5 028 368 |
5 107 546 |
Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie |
|
|
Autres dépôts de garantie |
|
|
Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
|
|
Titres empruntés |
|
|
Titres et valeurs reçus en pension |
|
|
Titres vendus à découvert |
|
|
Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
0 |
0 |
Au 31 décembre 2016, le Crédit Agricole des Savoie n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement.
Créances apportées en garantie. — Au cours de l’année 2016, le Crédit Agricole des Savoie a apporté 5 028 128 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 107 073 milliers d’euros en 2015. Le Crédit Agricole des Savoie conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, le Crédit Agricole des Savoie a apporté :
— 1 757 961 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 603 581 milliers d’euros en 2015 ;
— 1 306 207 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 1 456 904 milliers d’euros en 2015 ;
— 1 963 990 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 2 046 588 milliers d’euros en 2015.
Garanties détenues et actifs reçus en garantie. — La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.
Les garanties détenues par le Crédit Agricole des Savoie et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité du Crédit Agricole des Savoie.
La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.
Au cours de la période, les actifs que le Crédit Agricole des Savoie a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s’élèvent à 1 304 milliers d’euros, selon la répartition suivante :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|
Actifs non courants détenus en vue de la vente |
|
|
Immobilisations corporelles |
|
|
Immeubles de placement |
|
|
Instruments de capitaux propres et de dettes |
|
|
Autres |
1 304 |
1 008 |
Total Actifs obtenus par prise de possession de garantie |
1 304 |
1 008 |
Néant.
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.
La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).
Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.
Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique
Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.
La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.
Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif.
Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.
Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.
Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :
— des actifs ou passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;
— des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;
— des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;
— des actifs ou passifs exigibles à vue.
— des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.
10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût. — Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.
— Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur :
(En milliers d'Euros) |
Valeur au bilan au 31 décembre 2016 |
Juste valeur au 31 décembre 2016 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
---|---|---|---|---|---|
Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan |
|
|
|
|
|
Prêts et Créances |
22 430 468 |
23 436 942 |
0 |
23 436 942 |
0 |
Créances sur les établissements de crédit |
2 457 851 |
2 610 498 |
0 |
2 610 498 |
0 |
Comptes ordinaires et prêts JJ |
533 721 |
533 717 |
0 |
533 717 |
0 |
Comptes et prêts à terme |
1 916 119 |
2 068 773 |
0 |
2 068 773 |
0 |
Valeurs reçues en pension |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Titres reçus en pension livrée |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Prêts subordonnés |
8 010 |
8 008 |
0 |
8 008 |
0 |
Titres non cotés sur un marché actif |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Autres prêts et créances |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Créances sur la clientèle |
19 972 617 |
20 826 444 |
0 |
20 826 444 |
0 |
Créances commerciales |
22 738 |
25 558 |
0 |
25 558 |
0 |
Autres concours à la clientèle |
19 826 132 |
20 654 853 |
0 |
20 654 853 |
0 |
Titres reçus en pension livrée |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Prêts subordonnés |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Titres non cotés sur un marché actif |
3 899 |
3 871 |
0 |
3 871 |
0 |
Créances nées d’opérations d’assurance directe |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Créances nées d’opérations de réassurance |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Avances en comptes courants d'associés |
39 201 |
39 139 |
0 |
39 139 |
0 |
Comptes ordinaires débiteurs |
80 647 |
103 023 |
0 |
103 023 |
0 |
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
966 628 |
956 335 |
923 335 |
33 000 |
0 |
Effets publics et valeurs assimilées |
326 424 |
323 210 |
323 210 |
0 |
0 |
Obligations et autres titres à revenu fixe |
640 204 |
633 125 |
600 125 |
33 000 |
0 |
Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
23 397 096 |
24 393 277 |
923 335 |
23 469 942 |
0 |
(En milliers d'Euros) |
Valeur au bilan au 31 décembre 2015 |
Juste valeur au 31 décembre 2015 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
---|---|---|---|---|---|
Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan |
|
|
|
|
|
Prêts et Créances |
21 905 709 |
22 635 266 |
0 |
22 635 266 |
0 |
Créances sur les établissements de crédit |
2 633 713 |
2 806 699 |
0 |
2 806 699 |
0 |
Comptes ordinaires et prêts JJ |
769 438 |
766 708 |
|
766 708 |
|
Comptes et prêts à terme |
1 844 064 |
2 019 784 |
|
2 019 784 |
|
Valeurs reçues en pension |
|
|
|
|
|
Titres reçus en pension livrée |
|
|
|
|
|
Prêts subordonnés |
20 210 |
20 206 |
|
20 206 |
|
Titres non cotés sur un marché actif |
|
|
|
|
|
Autres prêts et créances |
|
|
|
|
|
Créances sur la clientèle |
19 271 996 |
19 828 567 |
0 |
19 828 567 |
0 |
Créances commerciales |
25 511 |
27 007 |
|
27 007 |
|
Autres concours à la clientèle |
19 109 501 |
19 639 228 |
|
19 639 228 |
|
Titres reçus en pension livrée |
|
|
|
|
|
Prêts subordonnés |
|
|
|
|
|
Titres non cotés sur un marché actif |
3 899 |
3 804 |
|
3 804 |
|
Créances nées d’opérations d’assurance directe |
|
|
|
|
|
Créances nées d’opérations de réassurance |
|
|
|
|
|
Avances en comptes courants d'associés |
35 885 |
35 757 |
|
35 757 |
|
Comptes ordinaires débiteurs |
97 200 |
122 771 |
|
122 771 |
|
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
823 274 |
855 681 |
818 355 |
37 326 |
0 |
Effets publics et valeurs assimilées |
316 837 |
324 144 |
324 144 |
|
|
Obligations et autres titres à revenu fixe |
506 437 |
531 537 |
494 211 |
37 326 |
|
Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
22 728 983 |
23 490 947 |
818 355 |
22 672 592 |
0 |
— Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur :
(En milliers d'Euros) |
Valeur au bilan au 31 décembre 2016 |
Juste valeur au 31 décembre 2016 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
---|---|---|---|---|---|
Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan |
|
|
|
|
|
Dettes envers les établissements de crédit |
15 944 921 |
16 054 826 |
0 |
16 054 826 |
0 |
Comptes ordinaires et emprunts JJ |
67 139 |
67 069 |
0 |
67 069 |
0 |
Comptes et emprunts à terme |
15 877 782 |
15 987 757 |
0 |
15 987 757 |
0 |
Valeurs données en pension |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Titres donnés en pension livrée |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Dettes envers la clientèle |
6 906 517 |
6 891 493 |
0 |
6 891 493 |
0 |
Comptes ordinaires créditeurs |
4 632 038 |
4 630 835 |
0 |
4 630 835 |
0 |
Comptes d'épargne à régime spécial |
611 770 |
611 770 |
0 |
611 770 |
0 |
Autres dettes envers la clientèle |
1 662 708 |
1 648 888 |
0 |
1 648 888 |
0 |
Titres donnés en pension livrée |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Dettes nées d'opérations d'assurance directe |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Dettes nées d'opérations de réassurance |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Dettes représentées par un titre |
145 663 |
146 629 |
0 |
146 629 |
0 |
Dettes subordonnées |
71 703 |
139 127 |
131 678 |
7 449 |
0 |
Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
23 068 804 |
23 232 076 |
131 678 |
23 100 398 |
0 |
(En milliers d'Euros) |
Valeur au bilan au 31 décembre 2015 |
Juste valeur au 31 décembre 2015 |
Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
---|---|---|---|---|---|
Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan |
|
|
|
|
|
Dettes envers les établissements de crédit |
15 618 368 |
15 817 746 |
0 |
15 817 746 |
0 |
Comptes ordinaires et emprunts JJ |
424 527 |
424 415 |
|
424 415 |
|
Comptes et emprunts à terme |
15 193 841 |
15 393 331 |
|
15 393 331 |
|
Valeurs données en pension |
|
|
|
|
|
Titres donnés en pension livrée |
|
|
|
|
|
Dettes envers la clientèle |
6 175 040 |
6 158 182 |
0 |
6 158 182 |
0 |
Comptes ordinaires créditeurs |
4 371 784 |
4 370 727 |
|
4 370 727 |
|
Comptes d'épargne à régime spécial |
47 101 |
47 101 |
|
47 101 |
|
Autres dettes envers la clientèle |
1 756 155 |
1 740 354 |
|
1 740 354 |
|
Titres donnés en pension livrée |
|
|
|
|
|
Dettes nées d'opérations d'assurance directe |
|
|
|
|
|
Dettes nées d'opérations de réassurance |
|
|
|
|
|
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
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Dettes représentées par un titre |
149 478 |
148 592 |
|
148 592 |
|
Dettes subordonnées |
71 641 |
71 383 |
64 000 |
7 383 |
|
Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée |
22 014 527 |
22 195 904 |
64 000 |
22 131 904 |
0 |
10.2. .Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur
Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).
L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.
L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.
Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides.
Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation
— Actifs financiers valorisés à la juste valeur : Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
---|---|---|---|---|
Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
4 360 |
0 |
4 360 |
0 |
Créances sur les établissements de crédit |
|
|
|
|
Créances sur la clientèle |
|
|
|
|
Titres reçus en pension livrée |
|
|
|
|
Valeurs reçues en pension |
|
|
|
|
Titres détenus à des fins de transaction |
|
|
|
|
Effets publics et valeurs assimilées |
|
|
|
|
Obligations et autres titres à revenu fixe |
|
|
|
|
Actions et autres titres à revenu variable |
|
|
|
|
Instruments dérivés |
4 360 |
|
4 360 |
|
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
0 |
0 |
0 |
0 |
Créances sur les établissements de crédit |
|
|
|
|
Créances sur la clientèle |
|
|
|
|
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte |
|
|
|
|
Valeurs reçues en pension |
|
|
|
|
Titres à la juste valeur par résultat sur option |
|
|
|
|
Effets publics et valeurs assimilées |
|
|
|
|
Obligations et autres titres à revenu fixe |
|
|
|
|
Actions et autres titres à revenu variable |
|
|
|
|
Actifs financiers disponibles à la vente |
2 028 691 |
861 162 |
1 167 529 |
0 |
Effets publics et valeurs assimilées |
0 |
|
|
|
Obligations et autres titres à revenu fixe |
632 069 |
632 069 |
|
|
Actions et autres titres à revenu variable (1) |
1 396 622 |
229 093 |
1 167 529 |
|
Créances disponibles à la vente |
0 |
|
|
|
Instruments dérivés de couverture |
30 931 |
|
30 931 |
|
Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur |
2 063 982 |
861 162 |
1 202 820 |
0 |
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
|
|
|
|
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables |
|
|
|
|
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables |
|
|
|
|
Total des transferts vers chacun des niveaux |
|
0 |
0 |
0 |
(1) Y compris concernant le niveau 2, 407 millions d’euros de titres SAS Rue La Boétie et 617 millions d’euros de titres SACAM Mutualisation valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 "Principes et méthodes comptables"). |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
---|---|---|---|---|
Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
2 099 |
644 |
1 455 |
0 |
Créances sur les établissements de crédit |
|
|
|
|
Créances sur la clientèle |
|
|
|
|
Titres reçus en pension livrée |
|
|
|
|
Valeurs reçues en pension |
|
|
|
|
Titres détenus à des fins de transaction |
|
|
|
|
Effets publics et valeurs assimilées |
|
|
|
|
Obligations et autres titres à revenu fixe |
|
|
|
|
Actions et autres titres à revenu variable |
|
|
|
|
Instruments dérivés |
2 099 |
644 |
1 455 |
|
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
0 |
0 |
0 |
0 |
Créances sur les établissements de crédit |
|
|
|
|
Créances sur la clientèle |
|
|
|
|
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte |
|
|
|
|
Valeurs reçues en pension |
|
|
|
|
Titres à la juste valeur par résultat sur option |
|
|
|
|
Effets publics et valeurs assimilées |
|
|
|
|
Obligations et autres titres à revenu fixe |
|
|
|
|
Actions et autres titres à revenu variable |
|
|
|
|
Actifs financiers disponibles à la vente |
1 561 431 |
1 017 776 |
543 655 |
0 |
Effets publics et valeurs assimilées |
20 667 |
20 667 |
|
|
Obligations et autres titres à revenu fixe |
691 442 |
691 385 |
57 |
|
Actions et autres titres à revenu variable (1) |
849 322 |
305 724 |
543 598 |
|
Créances disponibles à la vente |
0 |
|
|
|
Instruments dérivés de couverture |
34 174 |
|
34 174 |
|
Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur |
1 597 704 |
1 018 420 |
579 284 |
0 |
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
|
|
|
|
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables |
|
|
|
|
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables |
|
|
|
|
Total des transferts vers chacun des niveaux |
|
0 |
0 |
0 |
(1) Y compris 388 millions d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 Principes et méthodes comptables). |
— Passifs financiers valorisés à la juste valeur :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
---|---|---|---|---|
Passifs financiers détenus à des fins de transaction |
13 387 |
257 |
13 130 |
0 |
Titres vendus à découvert |
|
|
|
|
Titres donnés en pension livrée |
|
|
|
|
Dettes représentées par un titre |
|
|
|
|
Dettes envers la clientèle |
|
|
|
|
Instruments dérivés |
13 387 |
257 |
13 130 |
|
Dettes envers les établissements de crédit |
|
|
|
|
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
0 |
|
|
|
Instruments dérivés de couverture |
155 439 |
|
155 439 |
|
Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur |
168 826 |
257 |
168 569 |
0 |
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
|
|
|
|
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables |
|
|
|
|
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables |
|
|
|
|
Total des transferts vers chacun des niveaux |
|
0 |
0 |
0 |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
---|---|---|---|---|
Passifs financiers détenus à des fins de transaction |
9 666 |
164 |
9 502 |
0 |
Titres vendus à découvert |
|
|
|
|
Titres donnés en pension livrée |
|
|
|
|
Dettes représentées par un titre |
|
|
|
|
Dettes envers la clientèle |
|
|
|
|
Instruments dérivés |
9 666 |
164 |
9 502 |
|
Dettes envers les établissements de crédit |
|
|
|
|
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
|
|
|
|
Instruments dérivés de couverture |
172 267 |
|
172 267 |
|
Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur |
181 933 |
164 |
181 769 |
0 |
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotées sur des marchés actifs pour des instruments identiques |
|
|
|
|
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables |
|
|
|
|
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables |
|
|
|
|
Total des transferts vers chacun des niveaux |
|
0 |
0 |
0 |
Changements de modèles de valorisation. — Le Crédit Agricole des Savoie n’a pas effectué de changement de modèle de valorisation de ses actifs et passifs.
Instruments financiers valorisés selon un modèle de niveau 3. — Néant.
Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3. — Néant.
Analyse de sensibilité des instruments financiers valorisés sur un modèle de valorisation de niveau 3. — Néant.
Date de clôture. — Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe à l’exception des entités suivantes :
Entités |
Nature du contrôle |
Date de clôture des états financiers utilisés |
Motivation |
---|---|---|---|
CADS DEVELOPPEMENT |
Contrôle exclusif |
30 novembre 2016 |
Date de l'arrêté annuel de la filiale |
SETAM |
Influence notable |
30 novembre 2015 majoré du résultat prévisionnel de la période allant du 1er décembre 2015 au 30 novembre 2016 selon le dernier atterrissage connu |
Date de l'arrêté annuel de la filiale et information financière non disponible |
11.1. Information sur les filiales :
11.1.1. Restrictions sur les entités contrôlées : Néant.
11.1.2. Soutiens aux entités structurées contrôlées. Néant
11.1.3. Opérations de titrisation et fonds dédiés : Au 31 décembre 2016, la société Swiss Home Loan, société de titrisation de la filiale Crédit Agricole Financement (Suisse) SA., a réalisé une opération de titrisation, dont une partie des titres a été cédée à des investisseurs extérieurs. La société Swiss Home Loan est entrée dans le périmètre de consolidation au 31 décembre 2016.
Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.7 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue".
11.2. Composition du périmètre :
Périmètre de consolidation du Crédit Agricole des Savoie |
Méthode de consolidation |
Modification de périmètre |
Implantation |
Type d'entité et nature du contrôle |
% De contrôle |
% D'intérêt | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
31/12/2016 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
31/12/2015 | |||||
Établissements bancaires et financiers : |
|
|
|
|
|
|
|
|
64 Caisses Locales |
Intégration globale |
|
France |
Filiale |
NA |
NA |
NA |
NA |
CREDIT AGRICOLE FINANCEMENTS (SUISSE) SA |
Intégration globale |
|
Suisse |
Filiale |
54 % |
54 % |
54 % |
54 % |
Divers : |
|
|
|
|
|
|
|
|
FCP ADRET GESTION |
Intégration globale |
|
France |
Filiale |
100 % |
100 % |
100 % |
100 % |
SASU CADS DEVELOPPEMENT |
Intégration globale |
|
France |
Filiale |
100 % |
100 % |
100 % |
100 % |
SOCIETE DE TITRISATION DES SAVOIE |
Intégration globale |
|
France |
Opération de titrisation en commun |
100 % |
|
100 % |
|
SETAM |
Mise en équivalence |
|
France |
Filiale |
38,13 % |
|
38,13 % |
|
SWISS HOME LOAN (SPV CAF) |
Intégration globale |
Entrée dans le périmètre |
Suisse |
Opération de titrisation |
100 % |
|
54 % |
|
Au 31/12/2016, une nouvelle entité (Swiss Home Loan) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par la filiale Crédit Agricole Financements (Suisse) SA le 12 décembre 2016.
Les informations relatives aux parties liées sont présentées de façon détaillée dans la partie Relations internes au Crédit Agricole.
12.1. Participations non consolidées. — Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.
Ce poste s’élève à 151 millions d’euros au 31 décembre 2016.
Au 31 décembre 2016, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :
Nom de l’entité |
% de détention |
Total bilan en K€ |
---|---|---|
BISSY 1 |
20,00 % |
1 586 |
C3A (EX C2AD) |
50,00 % |
409 |
CADS IMMOBILIER |
100,00 % |
6 622 |
CADS PROMOTION |
100,00 % |
1 746 |
GIE CA ASSURANCE REGION |
33,33 % |
3 448 |
CA CHEQUES |
20,00 % |
0 |
FONCIERE |
91,64 % |
2 445 |
CAHS INVEST |
99,80 % |
2 603 |
CRED AGRIC RHONE ALPES INVESTISSEMENTS – CARAI |
46,03 % |
455 |
CADS CAPITAL (SOFISAVOIE) |
100,00 % |
11 896 |
12.2. Entités structurées non consolidées. — Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.
Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus. — Au 31 décembre 2016, le Crédit Agricole des Savoie a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité :
Fonds de placement : Le Crédit Agricole des Savoie investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie.
Informations sur les risques associés aux intérêts détenus :
— Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités : Au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2015 l’implication Crédit Agricole des Savoie dans des entités structurées non consolidées, est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives dans les tableaux ci-dessous :
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Titrisation |
Gestion d'actifs | |||||||
Valeur au bilan |
Perte maximale |
Valeur au bilan |
Perte maximale | |||||
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette | |||
Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
|
|
|
|
|
|
|
|
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
|
|
|
|
|
|
|
|
Actifs financiers disponibles à la vente |
|
|
|
|
|
|
|
|
Prêts et créances |
|
|
|
|
|
|
|
|
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Instruments de capitaux propres |
|
|
|
|
|
|
|
|
Passifs financiers détenus à des fins de transaction |
|
|
|
0 |
|
|
|
0 |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dettes |
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Engagements donnés |
|
|
|
|
|
|
|
|
Engagements de financement |
|
|
|
|
|
|
|
|
Engagements de garantie |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres |
|
|
|
|
|
|
|
|
Provisions - Engagements par signature |
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Total bilan des entités structurées non consolidées |
|
|
|
|
|
|
|
|
(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2016 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Fonds de placement (1) |
Financement structuré (1) | |||||||
Valeur au bilan |
Perte maximale |
Valeur au bilan |
Perte maximale | |||||
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette | |||
Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
|
|
|
|
|
|
|
|
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
|
|
|
|
|
|
|
|
Actifs financiers disponibles à la vente |
151 405 |
151 405 |
|
|
|
|
|
|
Prêts et créances |
|
|
|
|
|
|
|
|
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
151 405 |
151 405 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Instruments de capitaux propres |
|
|
|
|
|
|
|
|
Passifs financiers détenus à des fins de transaction |
|
|
|
0 |
|
|
|
0 |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
|
|
|
|
|
|
|
|
Dettes |
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Engagements donnés |
|
|
|
|
|
|
|
0 |
Engagements de financement |
|
|
|
|
|
|
|
|
Engagements de garantie |
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres |
|
|
|
|
|
|
|
|
Provisions - Engagements par signature |
|
|
|
|
|
|
|
|
Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Total bilan des entités structurées non consolidées |
5 212 777 |
|
|
|
|
|
|
|
(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Titrisation |
Gestion d'actifs | |||||||
Valeur au bilan |
Perte maximale |
Valeur au bilan |
Perte maximale | |||||
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette | |||
Actifs financiers détenus à des fins de transaction | ||||||||
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||||||||
Actifs financiers disponibles à la vente | ||||||||
Prêts et créances | ||||||||
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||||||||
Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Instruments de capitaux propres | ||||||||
Passifs financiers détenus à des fins de transaction |
0 |
0 | ||||||
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||||||||
Dettes | ||||||||
Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Engagements donnés | ||||||||
Engagements de financement | ||||||||
Engagements de garantie | ||||||||
Autres | ||||||||
Provisions - Engagements par signature | ||||||||
Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Total bilan des entités structurées non consolidées | ||||||||
(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. |
(En milliers d'Euros) |
31/12/2015 | |||||||
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Fonds de placement (1) |
Financement structuré (1) | |||||||
Valeur au bilan |
Perte maximale |
Valeur au bilan |
Perte maximale | |||||
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette |
Exposition maximale au risque de perte |
Garanties reçues et autres rehaussements de crédit |
Exposition nette | |||
Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
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Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
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Actifs financiers disponibles à la vente |
544 567 |
544 567 |
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Prêts et créances |
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Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
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Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
544 567 |
544 567 |
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Instruments de capitaux propres |
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Passifs financiers détenus à des fins de transaction |
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Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
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Dettes |
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Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
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Engagements donnés |
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Engagements de financement |
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Engagements de garantie |
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Provisions - Engagements par signature |
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Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées |
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Total bilan des entités structurées non consolidées |
8 146 694 |
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(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. |
Exposition maximale au risque de perte. — L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan.
Néant.
(Exercice clos le 31 décembre 2016.)
Aux Sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2016, sur :
— Le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel des Savoie, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
— La justification de nos appréciations ;
— La vérification spécifique prévue par la loi.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
— Comme indiqué dans la note 1.3 et 3.1 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et des dépréciations individuelles et collectives.
— La note 1.3 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation.
— Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.
— Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l’annexe. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
La Motte-Servolex et Toulouse, 8 mars 2017.
Les Commissaires aux Comptes :
SR Audit : |
Ernst & Young et Autres : |
Nicolas Picard ; |
Frank Astoux. |
Aux Sociétaires,
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Conventions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale. — Nous vous informons qu’il ne nous a été donne avis d’aucune convention autorisée au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article R.225-38 du Code de commerce.
Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
1. Avec Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (CACIB)
— Personne concernée : M. Jean-Pierre Paviet, président du Conseil d’Administration de votre caisse régionale et administrateur de CACIB.
– Nature et objet :
Dans le cadre de l’opération de création du fonds de commun de titrisation FCT Evergreen HL1, visant à accroître les réserves de liquidité mobilisables à court terme par le groupe Crédit Agricole, les caisses régionales ont conclu avec CACIB et Crédit Agricole SA une convention de garantie financière, ainsi qu’un avenant à la convention de garantie financière.
– Modalités :
Votre Caisse régionale apporte des créances en garantie à la société CACIB pour des prêts que cette dernière accorde à Crédit Agricole SA. Ces prêts sont ensuite cédés au fonds commun de titrisation dans le cadre du dispositif FCT Evergreen HL1. Au 31 décembre 2016, le montant des créances apportées en garantie par votre caisse régionale au FCT Evergreen HL1 s’élève à 122 416 433 €.
2. Avec le GIE CA Technologies et Services :
– Personne concernée :
M. Jean-Yves Barnavon, directeur général de votre caisse régionale et administrateur du GIE CA Technologies et Services.
– Nature et objet :
Votre caisse régionale a conclu une convention de prestation de services informatiques et de maîtrise d’ouvrage de son système d’information avec le GIE CA Technologies et Services.
– Modalités :
La charge de l’exercice 2016 comptabilisée au titre des prestations fournies par le GIE CA Technologies et Services à votre caisse régionale s’élève à 20 735 564 € hors taxes. Par ailleurs, votre caisse régionale a enregistré un produit de 1 867 577 € hors taxes au titre de refacturations des frais et de prestations de services fournies au GIE.
La Motte-Servolex et Toulouse, 8 mars 2017.
Les Commissaires aux Comptes :
SR Audit : |
Ernst & Young et Autres : |
Nicolas Picard ; |
Frank Astoux. |
1701390