5 juillet 2017 | BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES | Bulletin n°80 |
COMPAGNIE FINANCIERE MARTIN MAUREL
Société anonyme au capital de 10 050 820 €
Siège social : 43, rue Grignan, 13006 Marseille
055 800 239 R.C.S. Marseille
Comptes annuels consolidés au 31 décembre 2016
I. – Bilan
(En milliers d'euros)
Actif |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Caisse, Banques centrales |
304 229 |
334 438 |
Actifs financiers à la JV par résultat |
584 |
140 |
Instruments dérivés de couverture |
|
|
Actifs financiers disponibles à la vente |
777 049 |
736 279 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit |
161 664 |
181 440 |
Prêts et créances sur la clientèle |
1 161 821 |
1 232 739 |
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
|
|
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
8 438 |
2 887 |
Actifs d'impôts courants |
239 |
1 923 |
Actifs d'impôts différés |
5 621 |
4 695 |
Comptes de régularisation et actifs divers |
38 081 |
43 888 |
Actifs non courants destinés à être cédés |
|
|
Participations dans les entreprises mises en équivalence |
4 666 |
4 160 |
Immeubles de placement |
|
|
Immobilisations corporelles |
30 195 |
29 272 |
Immobilisations incorporelles |
5 102 |
5 434 |
Ecarts d'acquisition |
11 861 |
11 724 |
Total actif |
2 509 549 |
2 589 020 |
Passif |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Banques centrales |
|
|
Passifs financiers à la juste valeur par résultat |
404 |
286 |
Instruments dérivés de couverture |
9 578 |
9 601 |
Dettes envers les établissements de crédit |
157 730 |
67 307 |
Dettes envers la clientèle |
2 027 131 |
2 164 772 |
Dettes représentées par un titre |
10 492 |
14 149 |
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
|
|
Passifs d'impôts courants |
|
|
Passifs d'impôts différés |
9 313 |
8 239 |
Comptes de régularisation et passifs divers |
45 473 |
59 509 |
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés |
|
|
Provisions techniques des contrats d'assurance |
|
|
Provisions |
7 746 |
7 564 |
Dettes subordonnées |
|
|
Capitaux propres |
241 682 |
257 593 |
Capitaux propres - part du groupe |
207 723 |
217 760 |
Capital et réserves liées |
9 308 |
9 308 |
Réserves consolidées |
169 494 |
181 502 |
Gains ou pertes latents ou différés |
10 118 |
7 851 |
Résultat de l'exercice |
18 804 |
19 099 |
Intérêts des minoritaires |
33 959 |
39 833 |
Total passif |
2 509 549 |
2 589 020 |
(En milliers d'euros)
|
31/12/2015 IFRS |
31/12/2016 IFRS |
---|---|---|
+ Intérêts et produits assimilés |
53 003 |
51 837 |
- Intérêts et charges assimilées |
-25 234 |
-24 557 |
+ Commissions (produits) |
87 084 |
82 297 |
- Commissions (charges) |
-17 100 |
-16 277 |
+/- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
417 |
83 |
+/- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
3 526 |
9 887 |
+ Produits des autres activités |
1 069 |
1 067 |
- Charges des autres activités |
-45 |
|
Produit net bancaire |
102 720 |
104 336 |
- Charges générales d'exploitation |
-66 290 |
-70 592 |
- Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles |
-3 074 |
-3 016 |
Résultat brut d'exploitation |
33 356 |
30 727 |
+/- Quote-part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence |
538 |
415 |
Résultat brut d'exploitation après résultat net des sociétés mises en équivalence |
33 895 |
31 143 |
- Cout du risque |
-4 566 |
-1 887 |
Résultat d'exploitation |
29 329 |
29 256 |
+/- Gains ou pertes nets sur autres actifs |
2 523 |
3 197 |
+/- Variations de valeur des écarts d'acquisition |
|
-420 |
Résultat courant avant impôt |
31 852 |
32 033 |
- Impôt sur les bénéfices |
-9 867 |
-9 173 |
+/- Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession |
|
|
Résultat net |
21 986 |
22 860 |
Intérêts minoritaires |
3 182 |
3 761 |
Résultat net - part du groupe |
18 804 |
19 099 |
Résultat par action (En €.) |
234,34 |
238,02 |
Résultat dilué par action (En €.) |
234,34 |
238,02 |
(En milliers d'euros) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Résultat net avant impôts (1) |
31 903 |
32 033 |
Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles |
10 168 |
10 384 |
Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations |
|
|
Dotations nettes aux provisions |
747 |
-1 784 |
Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence |
-211 |
-50 |
Perte nette/gain net des activités d'investissement |
14 |
-2 385 |
Produits / charges des activités de financement |
|
|
Autres mouvements |
9 353 |
22 711 |
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts (2) |
20 071 |
28 875 |
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit |
78 584 |
-118 702 |
Flux liés aux opérations avec la clientèle |
175 099 |
71 740 |
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers |
57 671 |
12 188 |
Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers |
-24 531 |
369 |
Impôts versés |
-10 097 |
-10 513 |
Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles (3) |
276 724 |
-44 919 |
Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (4) = (1)+(2)+(3) |
328 699 |
15 989 |
Flux liés aux actifs financiers et aux participations |
907 |
2 978 |
Flux liés aux immeubles de placement |
|
|
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles |
-6 545 |
-14 536 |
Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (5) |
-5 638 |
-11 558 |
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires |
-3 911 |
-4 518 |
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement |
-2 034 |
-2 909 |
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (6) |
-5 945 |
-7 427 |
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (7) |
|
|
Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (8) = (4)+(5)+(6)+(7) |
317 116 |
-2 996 |
Caisse, banques centrales, CCP (actif et passif) |
93 107 |
304 229 |
Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit |
726 282 |
832 277 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture (A) |
819 390 |
1 136 506 |
Caisse, banques centrales, CCP (actif et passif) |
304 229 |
334 438 |
Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit |
832 277 |
799 072 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture (B) |
1 136 506 |
1 133 510 |
Variation de la trésorerie nette (C) = (B)-(A) |
317 116 |
-2 996 |
Le projet de rapprochement entre Rothschild & Co et la Compagnie Financière Martin Maurel, société mère de Banque Martin Maurel, annoncé en juin dernier, a été concrétisé le 2 janvier 2017 par la fusion effective des deux holdings.
Par ailleurs au 31 décembre 2016 la Banque Martin Maurel avait un engagement conditionnel de rachat de 114 975 de ses propres actions, celui-ci s’est également matérialisé au 2 janvier 2017 et s’est traduit par une réduction de capital de 5 173 875 €.
Le rapprochement opérationnel de Rothschild et Cie Banque et Banque Martin Maurel, qui devrait intervenir au deuxième semestre 2017 en vue de créer un nouvel ensemble qui opérera en France sous le nom de Rothschild Martin Maurel devrait se poursuivre par un apport par la Banque Martin Maurel à Rothschild et Cie Banque de ses activités bancaires dont le périmètre est en cours de finalisation au 31 décembre 2016, apport rémunéré par des titres.
Les principes et méthodes comptables adoptés dans les états financiers au 31 décembre 2016 sont identiques à ceux utilisés dans les états financiers au 31 décembre 2015.
Normes comptables applicables
Les états financiers comprenant les états financiers de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres et tableau de flux de trésorerie) ainsi que les notes annexes qui leurs sont attachées sont publiés par le Groupe Banque Martin Maurel selon les normes internationales d’information financière (International Financial Reporting Standards – IFRS) telles qu’adoptées par l’Union européenne.
Les états financiers ont été préparés selon la méthode du coût historique, sauf en ce qui concerne certains biens et instruments financiers qui ont été évalués selon leur montant réévalué ou leur juste valeur à la fin de chaque période de présentation de l’information financière, comme l’expliquent les méthodes comptables ci-dessous.
Note 1. – Principes comptables appliqués par le groupe
Consolidation
Périmètre de consolidation
Les comptes consolidés de la Compagnie Financière Martin Maurel regroupent l’ensemble des filiales sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous influence notable pour le Groupe.
Méthodes de consolidation
Les entreprises sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Le Groupe possède le contrôle exclusif d’une filiale lorsqu’il est en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le Groupe détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale.
Le contrôle exclusif résulte :
Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres.
Les résultats de cession réalisés sur les titres consolidés sont enregistrés au compte de résultat sous la rubrique « Gains nets sur autres actifs immobilisés ».
Le Groupe Martin Maurel n’est pas concerné par la consolidation des entités ad hoc selon SIC 12.
Regroupements d’entreprises et évaluation des écarts d’acquisition
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition. Selon cette méthode, les actifs, passifs, et passifs éventuels identifiables de l’entité acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation en IFRS, sont comptabilisés à leur juste valeur ou son équivalent, déterminée à la date d’acquisition.
L’écart d’acquisition, ou survaleur, correspond à la différence entre le coût d’acquisition et la quote-part d’intérêt de l’acquéreur dans la valeur de marché ou son équivalent des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables à la date d’acquisition, conformément à la norme IFRS3 révisée. À cette date, cet écart est inscrit à l’actif de l’acquéreur s’il est positif, et est comptabilisé immédiatement en résultat s’il est négatif.
Les écarts d’acquisition sur titres consolidés par mise en équivalence sont classés dans la rubrique « titres mis en équivalence ».
Ces écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation au minimum une fois par an et s’il existe des indices de dépréciation.
Unités Génératrices de Trésorerie (UGT)
Le Groupe a réparti l’ensemble de ses activités en « Unités Génératrices de Trésorerie ». Cette répartition, opérée de manière cohérente avec le mode d’organisation et de gestion des métiers du Groupe, tient compte à la fois du caractère indépendant des résultats générés et du mode de gestion et de direction de ces ensembles. Cette répartition pourra être revue afin de tenir compte des événements susceptibles d’avoir une conséquence sur la composition des unités génératrices de trésorerie (opérations d’acquisition et de cession, etc.).
Tests de dépréciation d’une unité génératrice de trésorerie
Des tests de dépréciation consistant à s’assurer que les survaleurs affectées à chaque unité génératrice de trésorerie ne sont pas frappées d’une dépréciation durable sont effectués lorsqu’apparaît un risque de dépréciation durable, et en tout état de cause une fois par an. La valeur comptable de l’UGT est alors comparée à sa valeur recouvrable. Dans le cas où la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, il est procédé à une dépréciation irréversible de la survaleur égale à la différence entre la valeur comptable et la valeur recouvrable de l’ensemble homogène considéré.
Valeur recouvrable d’une Unité Génératrice de Trésorerie
La valeur recouvrable d’un ensemble homogène de métiers est définie comme la valeur la plus élevée entre sa valeur de marché diminuée des coûts de vente et sa valeur d’utilité.
La valeur de marché correspond au montant susceptible d’être obtenu de la cession de l’ensemble d’actifs dans les conditions de marché prévalant à la date d’évaluation. Les références au marché sont essentiellement constituées par les prix observés lors de transactions récentes sur des entités comparables ou bien encore établies par rapport à des multiples boursiers de sociétés comparables cotées.
La valeur d’utilité repose sur une estimation des flux futurs dégagés par les Unités Génératrices de Trésorerie tels qu’ils résultent des plans prévisionnels établis chaque année par les responsables d’activités et approuvés par la Direction Générale du Groupe.
Immobilisations
Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation.
Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition.
Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur.
Les immobilisations sont amorties sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.
Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre.
L’approche par composants a été retenue pour les immeubles d’exploitation. Les composants retenus sont le gros œuvre que l’on amortit sur 50 ans, la toiture sur 30 ans, et les ascenseurs sur 20 ans.
Les immobilisations amortissables font en outre l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, des indices de pertes de valeur sont identifiés. Les immobilisations non amortissables font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an sur le modèle de celui effectué pour les survaleurs affectées aux Unités Génératrices de Trésorerie.
S’il existe un tel indice de perte de valeur, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas de modification de l’estimation de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation. Les dépréciations sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.
Les plus ou moins-values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat sous la rubrique « Gains nets sur autres actifs immobilisés ».
Activité de crédit-bail :
Les opérations de location sont qualifiées d’opérations de location financement lorsqu’elles ont pour effet de transférer au locataire la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété du bien loué. A défaut, elles sont qualifiées de location simple.
Les opérations de location financement sont enregistrées au bilan pour un montant correspondant à la valeur actualisée au taux d’intérêt implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie. Les intérêts compris dans les loyers sont enregistrés au compte de résultat sous la rubrique « intérêts et produits assimilés ».
Activités en devises
En date de clôture, les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis en euros (monnaie fonctionnelle) au cours comptant de la devise. Les écarts de change latents ou réalisés sont enregistrés en résultat.
Les positions de change au comptant sont évaluées selon les cours de change officiels au comptant de fin de période.
Les éléments non monétaires libellés en monnaie étrangère sont évalués au coût historique ne sont pas réévalués.
Actifs financiers
La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs financiers
Prêts et créances
Les prêts et créances sont enregistrés au coût amorti selon la méthode du TIE, les intérêts, ainsi que les coûts de transaction et commissions inclus dans la valeur initiale des crédits concourent à la formation du résultat de ces opérations sur la durée du crédit calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Le taux d’intérêt effectif est le taux d’actualisation qui assure l’identité entre la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs sur la durée de vie de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une durée de vie plus courte, et le montant inscrit au bilan. Le calcul de ce taux tient compte des primes et décotes.
Des dépréciations sont constituées sur les crédits dès lors qu’il existe une indication objective de dépréciation survenue postérieurement à la mise en place du prêt ou à l’acquisition de l’actif.
Ces évènements génèrent des pertes avérées sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de cet impact est fiable.
Au niveau individuel, la dépréciation est mesurée comme la différence entre la valeur comptable avant dépréciation et la valeur, actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif, des valeurs jugées recouvrables (principal, intérêts, garanties, etc.). Les modifications de valeur des actifs ainsi dépréciés sont enregistrées dans le compte de résultat, dans la rubrique « Coût du risque ». Toute amélioration postérieure du fait d’une cause objective intervenue après la dépréciation est constatée par le compte de résultat, également dans la rubrique « Coût du risque ».
Les contreparties non dépréciées individuellement font l’objet d’une analyse du risque par portefeuilles homogènes, comme l’impose la norme IAS 39 qui s’appuie sur des indicateurs de risque fondé sur une expertise historique, ajustée si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.
Actifs financiers à la valeur de marché par résultat
Sont notamment classés dans cette catégorie les instruments financiers qui étaient utilisés à des fins de couverture en normes françaises et pour lesquels la relation de couverture n’a pu être reconnue en IFRS. Ces instruments sont enregistrés à la juste valeur par la contrepartie du compte de résultat.
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance
La catégorie des « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » comprend la catégorie des titres d’investissement (en normes françaises).
Les titres classés dans cette catégorie sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes correspondant à la différence entre la valeur d’acquisition et la valeur de remboursement de ces titres ainsi que les frais d’acquisition des titres s’ils sont significatifs. Les revenus dus ou perçus sur ces titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.
Actifs financiers disponibles à la vente
La catégorie des « actifs financiers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu fixe ou à revenu variable qui ne relèvent pas des deux catégories précédentes.
Les titres classés dans cette catégorie sont évalués à leur valeur de marché en date d’arrêté et les variations de celle-ci, hors revenus courus, présentées sous une rubrique spécifique des capitaux propres « Gains ou pertes latents ou différés ». Lors de la cession ou de la dépréciation des titres (en cas de dépréciation durable), ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».
Les revenus comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur les titres à revenu fixe de cette catégorie sont présentés dans l’agrégat « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat. Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont présentés dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » lorsque le droit du Groupe à les recevoir est établi.
Mode de détermination de la valeur de marché
La valeur de marché est déterminée à partir de prix cotés sur un marché organisé.
Cas particulier des actions non cotées :
La valeur de marché des actions non cotées est déterminée par comparaison avec une transaction récente portant sur le capital de la société concernée, réalisée avec un tiers indépendant et dans des conditions normales de marché.
En l’absence d’une telle référence et en l’absence d’indices de dépréciation la valeur de marché est égale au prix de revient.
Dépréciation des actifs financiers disponibles à la vente
Les actifs financiers disponibles à la vente, essentiellement composés de titres, sont dépréciés individuellement par contrepartie du compte de résultat lorsqu’une indication objective de dépréciation existe.
Pour les instruments de capitaux propres une baisse prolongée ou significative de la valorisation représente une indication objective de dépréciation.
En ce qui concerne les instruments de dette cette indication objective de dépréciation se matérialise par un événement intervenu post acquisition ayant une incidence probable sur les flux futurs de trésorerie estimés.
Une dépréciation constituée sur un titre à revenu fixe est classée en « Coût du risque ». Elle peut être reprise en compte de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est à nouveau appréciée du fait d’une cause objective intervenue postérieurement à la dernière dépréciation.
S’agissant d’un titre à revenu variable, la dépréciation est incluse dans le produit net bancaire sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » et ne peut être reprise en compte de résultat, le cas échéant, qu’à la date de cession du titre. Par ailleurs, toute baisse ultérieure de la valeur de marché constitue une dépréciation reconnue en résultat.
Titres mis en équivalence
Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif du bilan sous la rubrique « Participations dans les sociétés mises en équivalence » et au passif du bilan dans les capitaux propres.
L’écart d’acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence est également repris dans la rubrique « Participations dans les sociétés mises en équivalence ».
Opérations de pensions et prêts et emprunts de titres
Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine.
La dette correspondante est enregistrée en dettes envers la clientèle ou en dettes envers les établissements de crédits selon la contrepartie.
Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe.
La créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique « Prêts et créances ». Quel que soit leur classement comptable, les opérations de pension sont initialement comptabilisées à la date de livraison-règlement des opérations.
Dettes représentées par un titre
Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Instruments dérivés
Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur prix de transaction. En date d’arrêté, ils sont réévalués à leur valeur de marché.
Dérivés détenus à des fins de transaction
Certains dérivés de couverture en normes françaises ne respectant pas les conditions de cette classification en normes IFRS sont comptabilisés comme des dérivés détenus à des fins de transaction. Ils sont comptabilisés au bilan dans le poste « Actifs et passifs financiers à la valeur de marché par résultat ». Ils apparaissent en actifs financiers lorsque la valeur de marché est positive, en passifs financiers lorsqu’elle est négative. Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments financiers à la valeur de marché par résultat ».
Provisions de passif
Les provisions de passif, autres que celles relatives aux engagements sociaux et aux risques de crédit concernent les provisions pour litiges.
Elles sont définies comme des passifs dont l’échéance ou le montant n’est pas fixé de façon précise. Leur constitution est subordonnée à l’existence d’une obligation du Groupe à l’égard d’un tiers dont il est probable qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
Un passif n’est comptabilisé que dans le cas où l’évaluation du montant peut être faite avec une fiabilité suffisante. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.
Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.
Avantages au personnel
Le Groupe accorde à ses salariés les avantages suivants :
Avantages à court terme
Les éléments de rémunération à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payées dans les douze mois de la clôture et se rattachant à cet exercice.
Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.
Avantages à long terme
Les avantages à long terme sont des avantages liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des médailles du travail.
Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.
Indemnités de fin de contrat de travail
Pour cinq entités du Groupe (BMM, MMG, MMS, CFMM, BBR), le régime des indemnités de fin de carrière est externalisé auprès d’une société d’assurance. Ce régime prévoit, selon le nombre d’années de présence dans le Groupe des bénéficiaires, le paiement de l’indemnité conventionnelle de départ à la retraite, à la date de liquidation des droits.
Les amendements à IAS 19 « Avantages du personnel » rendent obligatoire l’enregistrement en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des écarts actuariels sur les régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies, sans qu’ils puissent être reclassés ultérieurement en résultat. Par ailleurs, en cas de modification de plan, ces amendements entraînent la comptabilisation immédiate en résultat du coût des services passés, que les droits soient acquis ou non. Dans le cadre des réformes légales sur les régimes de retraites, les charges sociales patronales sur ce régime ont été entièrement provisionnées.
Paiement sur base d’actions Banque Martin Maurel
Le Groupe attribue à certains de ses salariés des options d’achat ou de souscription d’actions. Ces options sont évaluées à leur juste valeur à la date de la notification aux salariés en utilisant le modèle Black & Scholes. Cette juste valeur de l’option est étalée en frais de personnel sur la période d’acquisition des droits.
Impôts différés
Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporaires observées entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif et passif.
Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable.
Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception des gains et pertes latentes sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des dérivés désignés en macro couverture, pour lesquels les impôts différés correspondants sont imputés aux autres éléments du résultat global (inclus dans les capitaux propres).
Utilisation d’estimations dans la préparation des états financiers
Certains montants comptabilisés dans ces comptes consolidés reflètent des estimations et des hypothèses notamment lors de l’évaluation en juste valeur des instruments financiers et lors de l’évaluation des écarts d’acquisition, des dépréciations d’actifs et des provisions.
Revenus et charges relatifs aux actifs et passifs financiers
Les revenus et les charges relatifs aux instruments financiers évalués au coût amorti et aux actifs à revenu fixe classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont comptabilisés au compte de résultat en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.
Le Groupe enregistre en résultat les produits et charges de commissions sur prestations de services en fonction de la nature des prestations auxquelles elles se rapportent.
Les commissions considérées comme un complément d’intérêt font partie intégrante du taux d’intérêt effectif et sont comptabilisées au compte de résultat en « Produits et charges d’intérêt et assimilés ». Les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont comptabilisées au compte de résultat intégralement lors de l’exécution de cet acte, sous la rubrique « Commissions » ainsi que les commissions rémunérant un service continu qui sont prises en compte sur la durée de la prestation rendue.
Notes relatives au bilan au 31 décembre 2016
Note 2. – Périmètre de consolidation
Nom de la société |
% d’intérêt |
Méthode |
Activité |
---|---|---|---|
Cie Financière Martin Maurel |
Société mère |
|
Holding |
Grignan Participation |
100 |
IG |
Activités financières |
Banque Martin Maurel |
87,66 |
IG |
Banque |
Mobilim International |
87,66 |
IG |
Activités financières |
SCI du 6 rue de la Bourse |
87,66 |
IG |
Gestion immobilière |
SCI 20, rue Grignan |
87,66 |
IG |
Gestion immobilière |
SCI Prado Marveyre |
87,66 |
IG |
Gestion immobilière |
Martin Maurel Gestion |
87,66 |
IG |
Société de gestion de portefeuille |
Hoche SA |
87,40 |
IG |
Gestion immobilière |
Immobilière St Albin |
87,66 |
IG |
Activités financières et immobilières |
Optigestion SA |
29,68 |
MEQ |
Société de gestion de portefeuille |
Martin Maurel Sella |
48,19 |
IG |
Banque |
MMSG SAM |
47,89 |
IG |
Société de gestion d’OPCVM |
HOGEP |
30,40 |
MEQ |
Société de gestion de portefeuille |
Funds Selection |
20 |
MEQ |
Activités financières |
BBR Rogier |
87,66 |
IG |
Société de gestion de portefeuille |
Courtage Etoile |
87,66 |
IG |
Activités financières |
CMFI |
87,45 |
IG |
Activités financières |
International Capital Gestion |
87,66 |
IG |
Société de gestion de portefeuille |
SCPM VDP1 |
48,42 |
IG |
Holding |
SCI VDP2 |
48,42 |
IG |
Gestion immobilière |
MM Tréso Plus |
87,66 |
IG |
Fonds Commun de Placement |
Financière Grignan a été absorbée la Banque Martin Maurel, la participation dans MPM Partner a été cédée.
Note 3. – Exposition et gestion des risques
3.1. – Présentation générale
Les activités du Groupe exposent principalement celui-ci à 4 catégories de risques :
La Direction des risques a pour mission d’identifier, évaluer, suivre les risques encourus par le Groupe, proposer puis mettre en œuvre des mesures visant à réduire ces risques, les risques liés à l’activité de crédit à la clientèle étant sous la responsabilité de la Direction des crédits.
Des cartographies de risques ont été établies ainsi qu’une synthèse des principaux risques. Chaque type de risque fait l'objet d'une surveillance appropriée.
Le Comité des risques généraux, qui comprend les membres du directoire de la Banque, supervise le dispositif de surveillance. Il est l'instance qui examine le reporting de synthèse sur l'ensemble des risques et prend les décisions générales visant à les réduire.
Cartographie des risques
La cartographie des risques est issue de nombreuses enquêtes menées au cours des années passées (depuis 2002), et a été enrichie en fonction des incidents et risques identifiés au cours du temps. Environ une centaine de risques significatifs ont été identifiés. Elle comprend notamment l’analyse des risques opérationnels, financiers (crédit, marché, taux d’intérêt global, règlement, liquidité), juridique, de non-conformité, de fraude interne.
Elle fait l’objet d’examens réguliers visant à définir les facteurs de risques devant donner lieu à de nouveaux plans d’action.
3.2. – La gestion des risques de crédit ou de contrepartie
Le risque de crédit
La Banque définit la politique de distribution des crédits qu’elle souhaite voir appliquer : cette politique recouvre des critères liés au développement commercial, à la rentabilité, ainsi qu’à la maîtrise des risques afférents.
En matière de développement commercial, la Banque se réfère notamment à quelques grands principes : privilégier les crédits court terme, les durées limitées et les taux variables sur le long terme, la recommandation quasi-systématique de prescripteurs, la responsabilisation des dirigeants ; elle évite les secteurs industriels ou commerciaux jugés risqués, la situation de banquier unique de l’entreprise, les clients délocalisés.
Les procédures administratives quant à la régularité des engagements pris sont scrupuleusement respectées, notamment :
Une grille des délégations est établie en fonction du segment de marché, de la typologie des crédits, de la notation interne et de la catégorisation en risque des garanties.
Dans le respect de la réglementation en vigueur qui définit des limites prudentielles destinées à la surveillance des grands risques, aucun concours ne dépasse 25 % des fonds propres « réglementaires », calculés et définis en application de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des établissements de crédit et le montant cumulé des risques crédit dépassant 10 % des fonds propres n’excède pas, loin s’en faut, l’octuple des fonds propres.
Le directoire et le conseil de surveillance ont en outre défini des limites d’engagements internes plus contraignantes encore, applicables à chacune des contreparties ou groupes de contreparties-liées par rapport aux fonds propres de la Banque mais aussi en fonction de la notation interne de la contrepartie.
Le risque de crédit est défini comme le risque d’encourir des pertes financières du fait de l’incapacité d’un débiteur à honorer ses obligations contractuelles.
Le dispositif de décision en matière de crédit repose sur un ensemble de délégations.
Ces délégations se déclinent en montant, typologie de risques ainsi que selon la catégorie (marché « Particuliers » / marché « Entreprises – Associations ») et la notation interne de notre clientèle. Cette notation interne permet de répondre aux exigences « Bâloise ». La BMM utilise ainsi pour les Entreprises, les Particuliers et les Associations une échelle de notation à plusieurs niveaux. Les principes généraux de notre système de notation interne sont les suivants :
Les délégations en matière de crédit sont attribuées de façon intuitu personae. Elles se déclinent en 4 premiers niveaux. Les dossiers ne répondant pas aux critères de ces 4 premiers niveaux doivent être présentés auprès du « Comité des crédits » hebdomadaire de la Banque.
Les délégations en matière de crédits sont exprimées en montants globaux. Ils tiennent compte des engagements déjà octroyés sur une contrepartie ou son « Groupe risques », dans le cas d’un regroupement de contreparties liées au sens de la réglementation en vigueur (règlement CRBF 90-02, remplacé par l’arrêté du 3 novembre 2014).
Pour chacun des 4 premiers niveaux de délégations, la notation interne de la contrepartie et/ou les sûretés adossées aux financements sont déterminants sur le montant global des délégations octroyées.
Le Suivi des Engagements
La Surveillance des Engagements
La mesure et le suivi des engagements à la BMM sont assurés :
Pour ce faire, tous les acteurs de la filière disposent d’outils automatisés permettant l’identification, la prévention et la réduction des risques potentiels.
Le Pilotage des Risques
Il vise à donner à tous les acteurs, des organes exécutifs et délibérants aux chargés de clientèle, une vision quantitative et qualitative de leurs risques.
Celle-ci porte notamment :
La gestion des Clients Douteux
Le dispositif de déclassement en douteux est automatisé sur la base de critères réglementaires et complété à dire d’expert à partir d’un état d’alerte. Les provisions pour créances douteuses sont déterminées trimestriellement sur une base statistique en fonction des risques de non recouvrement historique. Ces provisions statistiques peuvent être affinées après analyse individuelle de chacun des dossiers afin de maintenir le niveau de provisionnement adéquat.
Le Recouvrement
Le recouvrement des créances est organisé aux différentes étapes de la vie du compte qui vont orienter les créances concernées de :
Le choix des garanties
En matière de constitution de garanties :
Sans se départir de sa politique de distribution de crédit très prudente, la banque accepte parfois selon les circonstances de déroger à ces règles, en fonction de la qualité de l’emprunteur, de son exposition globale sur lui, de l’importance de sa demande, de sa forme juridique quand il s’agit d’une personne morale, de la pression concurrentielle, etc… Le recours à la réassurance ou la contre-garantie est quasiment systématisé dès lors que le risque unitaire sur la contrepartie dépasse les limites fixées en fonction de sa notation interne.
Par ailleurs, la forte position de la banque dans l’activité « gestion » conduit tout naturellement à promouvoir les avances sur titres ou « crédits Lombard ». En effet, de par la typologie de son portefeuille la BMM accompagne ses clients dans la distribution de crédits patrimoniaux. Il s’agit de prêts garantis par un nantissement (une délégation) de contrats d’assurance-vie, de capitalisation ou par le nantissement d’un dépôt de titres. Ces prêts sont communément appelés « crédits Lombard » et réalisés le plus souvent avec un capital remboursable à l’échéance (prêt « in fine »). Ce type de financement s’inscrit dans le cadre d’une stratégie patrimoniale. Il offre par exemple, une meilleure diversification économique qu’un financement par fonds propres.
La BMM a établi des règles de pondération des actifs financiers nantis à son profit, en fonction de la sensibilité de ces derniers.
Informations chiffrées
Encours moyens par types de crédits
Encours Bruts (En milliers d’euros.) |
2015 |
2016 |
% |
---|---|---|---|
Découverts |
184 458 |
202 337 |
9,69 % |
Mobilisation de Créances Commerciales |
28 552 |
27 177 |
-4,82 % |
Crédits CT |
213 942 |
241 237 |
12,76 % |
Crédits MT |
303 452 |
327 300 |
7,86 % |
Crédits LT |
359 800 |
387 880 |
7,80 % |
Opérations de crédit-bail |
20 393 |
20 413 |
0,10 % |
Total |
1 110 597 |
1 206 343 |
8,62 % |
Répartition des crédits par type de clientèle :
|
2015 |
2016 |
---|---|---|
Sociétés |
67,2 % |
63,8 % |
Entrepreneurs individuels |
0,7 % |
0,7 % |
Associations |
2,8 % |
3,2 % |
Particuliers |
28,7 % |
32,0 % |
Autres |
0,6 % |
0,3 % |
Concentration des risques
Groupes / Clients |
Engagements Cumulés 2016 (En K€.) |
% Fonds Propres |
% des Crédits Totaux Distribués |
---|---|---|---|
2 premiers engagements |
18 904 |
7,51 |
1,57 |
5 premiers engagements |
41 951 |
16,66 |
3,48 |
10 premiers engagements |
76 054 |
30,20 |
6,30 |
15 premiers engagements |
104 726 |
41,58 |
8,68 |
20 premiers engagements |
129 335 |
51,35 |
10,72 |
25 premiers engagements |
151 214 |
60,04 |
12,53 |
30 premiers engagements |
171 370 |
68,04 |
14,21 |
50 premiers engagements |
239 052 |
94,91 |
19,82 |
Qualité des risques clientèles
(En millions d’euros.) |
2015 |
2016 |
---|---|---|
Créances dépréciées individuellement |
44,24 |
52,95 |
Provision pour dépréciation individuelle |
28,44 |
28,54 |
Provision pour dépréciation collective |
2,8 |
2,8 |
Taux de couverture global |
70,62 % |
59,20 % |
Le risque de contrepartie lié à la gestion de la trésorerie de la banque
Les limites de contrepartie sont définies par le Comité « Risque de contrepartie » semestriel, auquel participent les membres du directoire.
En tenant compte des besoins de placement et de gestion de la trésorerie de la Banque, une analyse du risque de contrepartie est effectuée : analyse du bilan et des résultats, notation, qualité de l'actionnariat… Sur la base de ces études, le comité prend ses décisions d'autorisation.
Ce comité qui se réunit au minimum deux fois par an examine de manière exhaustive les limites sur les contreparties.
La Banque applique une politique de choix restrictif et prudent en termes de contreparties de placement, et détermine des autorisations globales plafonnées en montant et par durée.
3.3. – Les risques financiers
Le risque de marché
Les opérations sur les marchés financiers sont réalisées pour les besoins de placement de la trésorerie de la Banque, d'adossement d'opérations initiées à la demande de la clientèle, ou pour la couverture et la gestion du risque de taux global.
Sauf exceptions, la Banque ne prend pas de position « directionnelle » pour compte propre. L’activité de trésorerie n’est pas considérée comme un centre de profit induisant la mise en place d’opérations « spéculatives ». Les trois opérateurs habilités à intervenir sur les marchés financiers ne bénéficient pas de rémunération variable liée à leur activité. Les risques encourus sur ces opérations sont ainsi limités.
Le Comité de trésorerie bimensuel, qui comprend les membres du directoire, détermine la politique à mener. Il prend connaissance de la situation des principaux paramètres influant sur l'évolution des marchés financiers, des taux d’intérêt pratiqués, et de la situation du marché interbancaire. Il surveille l’évolution des conditions de taux pratiquées par la concurrence. Il examine les opérations réalisées au cours de la période précédente, la situation de la trésorerie de la Banque et des principales masses influant sur son évolution (dépôts, crédits, flux clientèle, échéance des placements de trésorerie, …). Il prend les décisions à court et moyen terme. Il se prononce sur la gestion globale, les opérations en cours, les résultats de l'activité, les développements. Il examine les analyses et études périodiques qui lui sont soumises : études sur le risque de taux, ALM, « stress-scenarii », suivi des limites internes spécifiques à la gestion de la trésorerie, dossiers techniques, évolution de la réglementation.
Les limites fixées en matière de risques de marché concernent notamment :
Conformément à la réglementation, la Banque a mis en place un suivi périodique permettant d'évaluer les risques qu'elle encourt en cas de fortes variations des paramètres de marché. Dans le cadre de cette analyse liée à la gestion de la trésorerie de la Banque, est simulé l’impact sur le PNB de la Banque de plusieurs scénarii défavorables d’évolution des marchés. Les résultats des stress scénarii établis pour mesurer le risque encouru en cas de forte variation des paramètres de marché sont présentés régulièrement au directoire.
La sensibilité du portefeuille de placement monétaire et obligataire est mesurée régulièrement, dans le cadre du suivi des limites fixées en termes de risques de marché.
Le risque de taux
La Banque est essentiellement sensible au risque de variation des taux à court terme : les actifs et passifs du bilan sont essentiellement référencés à taux variable indexé sur les taux à court terme (Eonia, Euribor, taux du marché interbancaire). Compte-tenu de l’excédent des emplois à taux variable (crédits, trésorerie) sur les ressources à taux variable (dépôts rémunérés), la rentabilité de la banque est défavorablement impactée par une baisse des taux d’intérêt à court terme.
La trésorerie est essentiellement placée sur des actifs de trésorerie à taux variable ou sur des titres à taux fixe de durée de vie courte, avec une sensibilité globalement faible.
La distribution de crédits à taux fixe longs ne fait pas partie de la stratégie de l'établissement et la part des crédits à taux fixe est couverte partiellement en taux par des « swaps emprunteurs taux fixe » afin de limiter l'exposition au risque de remontée des taux sur le moyen / long terme.
Le Comité « ALM » examine les analyses et études périodiques qui lui sont soumises en termes de gestion de risques de marché et de taux. Le Comité de trésorerie bimensuel détermine la politique de gestion de taux et suit l'application des décisions prises en conséquence.
Le pilotage global du risque de marché et de taux est du ressort du Comité de trésorerie, le trésorier de la Banque est chargé de l'application des décisions prises et lui rapporte.
L'organe délibérant est informé, lors de chacune de ses réunions, des évolutions majeures en termes de risque de marché et de taux et du résultat des mesures prises.
Le risque de liquidité et le risque de règlement
La Banque dispose en permanence d'une trésorerie large. Le montant des dépôts de la clientèle excède très largement le montant des crédits distribués (ratio crédits / dépôts inférieur à 60 % fin 2016). Elle ne fait pas appel à des emprunts bancaires ou de marché.
Les placements de trésorerie sont principalement effectués sur des durées courtes, sur des placements négociables (placements au jour le jour, titres de créances négociables, obligations liquides), et vis à vis de contreparties sélectionnées avec prudence.
Par ailleurs, une part importante des actifs de trésorerie est constituée de titres qui peuvent être mobilisés auprès de la banque centrale.
Le risque de liquidité et le risque de règlement sont suivis en permanence et font l'objet d'un reporting régulier au directoire de la Banque.
Des contrôles quotidiens sont en place pour s'assurer notamment du respect des ratios internes de liquidité définis par le directoire.
3.4. – Les risques opérationnels
Objectifs de gestion du risque opérationnel
Les objectifs principaux sont les suivants :
Une attention particulière est accordée notamment aux rubriques suivantes :
Dispositif de gestion du risque opérationnel
La gestion du risque opérationnel s’appuie sur 3 dispositions principales :
En 2016 la cartographie du risque opérationnel a été révisée dans le cadre de la mise à jour complète de la cartographie générale des risques.
Risque de non-conformité
Le suivi et la gestion du risque de non-conformité font partie du dispositif de gestion du risque opérationnel.
A ce titre, les éléments du risque de non-conformité sont examinés, d’une part, dans les différents comités qui traitent du risque opérationnel, d’autre part, dans le cadre des missions spécifiques effectuées par les équipes de contrôle interne.
Risques liés au système d’information
Le Responsable de la Sécurité du Système d’Information (RSSI), rend compte au comité de sécurité bimestriel où siègent notamment le membre du directoire en charge de l’Administration, le Directeur des risques, le Directeur du contrôle permanent et de la conformité de la banque, le Directeur informatique, le responsable du service Organisation, les responsables des composants fonctionnels et techniques du système d’information.
Ses principales missions sont les suivantes :
Le système d’information recouvre totalement, au niveau fonctionnel et géographique, l’activité opérationnelle de la Banque, sa production, son pilotage, ses relations avec ses clients et avec ses correspondants ainsi qu’avec les systèmes de place et les instances professionnelles.
Le plan technique de secours informatique est organisé pour protéger et maintenir une activité fonctionnellement complète. La Banque a mis en œuvre les dispositions nécessaires à la reconstitution du système d’information après un sinistre quel qu’il soit : sauvegarde des données et des flux, doublement des réseaux de communication, duplication continue du système de production informatique dans un site éloigné du site de production.
En matière de surveillance de la disponibilité technique (serveurs, postes de travail, réseaux) ou fonctionnelle (applications, progiciels), tout incident est enregistré pour donner lieu à un plan d’action correctif.
La confidentialité des données, régie par le secret bancaire et par la réglementation de la CNIL, fait l’objet de mesures spécifiques limitant aux seuls personnels habilités les fonctions du système d’information.
Plan de continuité d'activité
Le plan de continuité d'activité (PCA) a pour but de maintenir en toutes circonstances, au plan fonctionnel et géographique, l'ensemble de l’activité opérationnelle de la Banque, sa production, son pilotage, ses relations avec ses clients, ses correspondants, les systèmes de place et les instances professionnelles.
Le PCA utilise non seulement les dispositions techniques du plan de secours informatique comme les sauvegardes des données et des flux d’opérations ou la mise en œuvre d’un centre informatique de secours, mais procède aussi de l’existence de plusieurs centres de repli susceptibles d’accueillir le personnel de locaux éventuellement sinistrés et de leur fournir les moyens logistiques nécessaires à la reprise de leur activité.
L’étude du PCA est basée sur deux approches :
Le PCA est documenté par des mémentos de crise diffusés au personnel et des documents de référence décrivant par domaine ou service les plans d’action à mettre en œuvre après un sinistre.
Le PCA est actualisé et les tests de continuité sont repris de façon cyclique pour suivre l’évolution des technologies, des services, de la réglementation et des organisations bancaires.
Le pilotage du PCA se fait dans le cadre du Comité de sécurité bimestriel, créé en 2002, et l'avancement de ce chantier permanent est présenté régulièrement au Comité des risques généraux, comité semestriel dont font partie les membres du directoire de la Banque.
Note 4. – Opérations interbancaires, créances et dettes sur établissements de crédit
Prêts consentis et créances sur les établissements de crédit :
(En milliers d’euros.) |
Au 31/12/2015 |
Au 31/12/2016 |
---|---|---|
A vue |
88 432 |
85 245 |
A terme |
73 232 |
96 195 |
Total |
161 664 |
181 440 |
Dettes envers les établissements de crédit :
(En milliers d’euros.) |
Au 31/12/2015 |
Au 31/12/2016 |
---|---|---|
A vue |
12 022 |
14 949 |
A terme |
145 709 |
52 358 |
Total |
157 730 |
67 307 |
Note 5. – Actifs, passifs et instruments financiers dérivés en valeur de marché par résultat
Les actifs et passifs financiers enregistrés en valeur de marché par résultat sont constitués soit d’opérations négociées à des fins de transaction soit d’instruments financiers dérivés relatifs à des opérations qui étaient auparavant qualifiées de micro couverture en normes françaises : swaps couvrant des crédits à taux fixe, des TCN acquis, ainsi que des swaps avec des établissements de crédit couvrant d’autres swaps accordés à la clientèle.
Le tableau ci-après présente les montants notionnels ainsi que la valeur de marché positive ou négative des instruments financiers dérivés classés en portefeuille de transaction. Les justes valeurs positives et négatives sont déduites de la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des taux d’intérêt.
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Montants |
Valeur de marché positive |
Valeur de marché négative |
Montants |
Valeur de marché positive |
Valeur de marché négative | |
Instruments dérivés de taux d’intérêt |
78 304 |
159 |
404 |
42 304 |
140 |
286 |
Valeurs mobilières de placement |
326 |
425 |
|
|
0 |
|
Total |
78 630 |
584 |
404 |
42 304 |
140 |
286 |
Les opérations sur instruments financiers dérivés sont négociées sur des marchés de gré à gré (niveau 2 en IFRS 7).
Note 6. – Instruments financiers dérivés à usage de couverture
Le tableau suivant présente les montants notionnels et valeurs de marché des instruments financiers dérivés utilisés à des fins de couverture.
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Montants notionnels |
Valeur de marché positive |
Valeur de marché négative |
Montants notionnels |
Valeur de marché positive |
Valeur de marché négative | |
Swaps de taux |
128 000 |
|
9 578 |
122 000 |
|
9 601 |
Achat de Floor |
|
|
|
|
|
|
Total |
128 000 |
|
9 578 |
122 000 |
|
9 601 |
Les opérations sur instruments financiers dérivés sont négociées sur des marchés de gré à gré (niveau 2 en IFRS 7).
Note 7. – Actifs financiers disponibles à la vente
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 | ||
---|---|---|---|---|
Valeur au bilan |
Dépréciation |
Valeur au bilan |
Dépréciation | |
Bons du trésor |
31 224 |
|
23 435 |
|
Obligations |
555 197 |
151 |
584 485 |
|
Billets de trésorerie |
46 661 |
|
13 017 |
|
Certificats de dépôts |
7 329 |
|
11 745 |
|
Actions |
24 768 |
285 |
26 119 |
275 |
Opcvm Monétaires |
61 574 |
|
47 728 |
|
Opcvm Obligataires |
31 550 |
|
20 317 |
|
Opcvm Actions |
12 486 |
137 |
8 668 |
75 |
Opcvm diversifiés |
6 260 |
|
764 |
|
Total |
777 049 |
573 |
736 278 |
350 |
La juste valeur des titres disponibles à la vente est évaluée globalement sur la base d’une valeur de marché actif (niveau 1 en IFRS 7).
Note 8. – Prêts, créances et dettes sur la clientèle
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Comptes Ordinaires débiteurs |
205 410 |
203 247 |
Prêts consentis à la clientèle |
956 411 |
1 029 492 |
Total |
1 161 821 |
1 232 739 |
Provisions constituées sur base individuelle |
28 422 |
28 544 |
Provisions constituées sur base collective |
2 800 |
2 800 |
Total |
31 222 |
31 344 |
La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’établit à 1 239 932 milliers d’euros. Le calcul de la juste valeur s’établit à partir des échéanciers. Pour chaque échéance de capital ou d’intérêt diminué du coût du risque évalué à 0,5 %, il est calculé une valeur actualisée à la date d’arrêté à partir du taux à terme correspondant.
Dettes envers la clientèle
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Comptes ordinaires |
1 542 013 |
1 671 563 |
Comptes à terme |
124 104 |
137 799 |
Comptes à régime spéciaux |
351 014 |
344 910 |
Pensions |
10 000 |
10 500 |
Total |
2 027 131 |
2 164 772 |
Note 9. – Dettes représentées par un titre
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Bons de caisse |
|
2 749 |
Certificats de dépôts et BMTN |
10 492 |
11 399 |
Total |
10 492 |
14 148 |
Note 10. – Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Obligations |
8 438 |
2 887 |
Total |
8 438 |
2 887 |
Note 11. – Impôts différés
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Actif (par résultat) |
5 621 |
4 695 |
Actif (par capitaux propres) |
|
|
Passif (par résultat) |
4 512 |
4 229 |
Passif (par capitaux propres) |
4 801 |
4 010 |
Le taux d’impôt différé est de 34,43 %.
Note 12. – Comptes de régularisation, actifs et passifs divers
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Instruments conditionnels achetés |
242 |
196 |
Comptes de règlement opérations sur titres |
2 842 |
1 522 |
Dépôts de garantie |
1 771 |
1 728 |
Stocks |
118 |
138 |
Comptes d’encaissement |
4 184 |
3 987 |
Avance sur augmentation capital |
1 520 |
0 |
Appel de marge |
8 160 |
8 160 |
Débiteurs divers |
5 527 |
6 304 |
Charges constatées d’avance |
767 |
424 |
Produits à recevoir |
10 370 |
20 504 |
Comptes de régularisation divers |
2 580 |
925 |
Total actif |
38 081 |
43 888 |
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Comptes de règlement opérations sur titres |
1 640 |
9 199 |
Dépôts de garantie reçus |
109 |
109 |
Créditeurs divers |
17 429 |
25 412 |
Comptes indisponibles opérations de recouvrement |
6 365 |
4 794 |
Produits constatés d’avance |
3 213 |
3 170 |
Charges à payer |
16 363 |
16 695 |
Comptes de régularisation divers |
354 |
130 |
Total passif |
45 473 |
59 509 |
Note 13. – Participations dans les sociétés mises en équivalence
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Valeur au bilan |
Dont écart d’acquisition |
Dont quote-part dans le résultat |
Valeur au bilan |
Dont écart d’acquisition |
Dont quote-part dans le résultat | |
|
4 666 |
1 789 |
538 |
4 160 |
|
415 |
Note 14. – Immobilisations d’exploitation
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Immobilisations corporelles |
61 338 |
61 086 |
Immobilisations incorporelles |
11 892 |
13 064 |
Amortissement et provisions corporelles |
31 166 |
31 834 |
Amortissements et provisions incorporelles |
6 791 |
7 630 |
Total |
35 273 |
34 686 |
Note 15. – Écarts d’acquisition
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Valeur brute en début de période |
12 288 |
12 211 |
Cumul des dépréciations en début de période |
350 |
350 |
Valeur nette en début de période |
11 938 |
11 861 |
Augmentations |
|
|
Diminutions |
77 |
137 |
Valeur brute en fin de période |
12 211 |
11 724 |
Dépréciations de la période |
|
|
Valeur nette en fin de période |
11 861 |
11 724 |
Dont part des minoritaires |
|
|
Les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation dans le cadre de l’ensemble homogène de métiers auxquels ils sont affectés.
Les écarts d’acquisition concernent exclusivement l’UGT gestion d’actif.
Note 16. - Provisions
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Litiges |
4 017 |
4 975 |
Frais de personnel |
991 |
897 |
Autres |
2 738 |
1 692 |
Total |
7 746 |
7 564 |
Aucune provision sur les produits d’épargne à taux administrés n’a été enregistrée compte tenu du faible volume de ces produits.
Note 17. – Capital
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d’actions |
Nominal |
Capital |
Nombre d’actions |
Nominal |
Capital | |
Valeur à l’ouverture |
80 240 |
116 |
9 308 |
80 240 |
116 |
9 308 |
Valeur à la clôture |
80 240 |
116 |
9 308 |
80 240 |
116 |
9 308 |
Le Groupe respecte tout au long de l’année les ratios réglementaires.
Note 18. – Activités en devises.
Au 31 décembre 2016 les masses en devises figurant au bilan sont les suivantes pour les principales devises :
(En millions d’euros.) |
Actif |
Passif |
---|---|---|
Dollar américain |
100 |
136 |
Livre sterling |
5,6 |
8,1 |
Le montant des principales devises à livrer ou à recevoir au 31 décembre 2016 sont les suivants :
(En millions d’euros.) |
Devise à livrer |
Devise à recevoir |
---|---|---|
|
101 |
99 |
Notes relatives au compte de résultat de l’exercice 2016
Note 19. – Intérêts, produits et charges assimilées
Dans le cadre du référentiel IFRS, la Compagnie Financière Martin Maurel présente sous les rubriques « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées » les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs évalués au coût amorti : prêts et emprunts interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Ces postes enregistrent également les intérêts courus et échus des titres à revenu fixes du portefeuille d’actifs disponibles à la vente.
Les produits et charges d’intérêt sur les dérivés de couverture de juste valeur sont présentés avec les revenus des éléments dont ils contribuent à la couverture des risques.
(En milliers d'euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Produits |
Charges |
Nets |
Produits |
Charges |
Nets | |
Opérations interbancaires |
1 523 |
3 468 |
-1 945 |
1 315 |
3 241 |
-1 926 |
Actifs disponibles à la vente |
|
|
|
|
|
|
Intérêts sur titres à revenus fixes |
11 929 |
8 462 |
3 467 |
13 814 |
10 752 |
3 062 |
Actifs détenus jusqu'à l'échéance |
1 007 |
195 |
812 |
17 |
31 |
-14 |
Opérations avec la clientèle |
27 905 |
3 101 |
24 804 |
27 480 |
1 883 |
25 597 |
Opérations de location financement |
10 639 |
9 966 |
673 |
9 210 |
8 625 |
585 |
Dettes représentées par un titre |
|
41 |
-41 |
|
24 |
-24 |
Total |
53 003 |
25 233 |
27 770 |
51 836 |
24 556 |
27 280 |
Note 20. – Ventilation des Commissions nettes
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Commissions sur titres |
59 791 |
55 678 |
Commissions sur emplois |
6 467 |
6 335 |
Autres commissions |
4 622 |
4 727 |
Total |
70 880 |
66 740 |
Note 21. – Gains ou pertes sur instruments financiers évalués en valeur de marché par résultat
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Instruments dérivés de taux |
281 |
83 |
Valeurs mobilières de placement |
136 |
|
Total |
417 |
83 |
Note 22. – Gains ou pertes sur actifs financiers disponibles à la vente
Cette rubrique enregistre notamment les dividendes des titres à revenus variables, les plus et moins-values de cession, et les variations de dépréciations de ces actifs.
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Plus-value de cession |
1 536 |
8 266 |
Moins-value de cession |
-257 |
-395 |
Dotation pour dépréciation |
-296 |
- 339 |
Reprise sur dépréciation |
218 |
411 |
Dividendes |
775 |
687 |
Autres |
1 550 |
1 256 |
Total |
3 526 |
9 886 |
Note 23. – Charges d’exploitation
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Frais de personnel |
47 743 |
49 600 |
Impôts et taxes |
731 |
684 |
Services extérieurs |
17 816 |
20 308 |
Amortissement et provisions |
3 073 |
3 016 |
Total |
69 363 |
73 608 |
Note 24. – Coût du risque
Ce poste enregistre la charge nette au titre du risque de crédit, des litiges ainsi que les variations de provisions sur instruments de dettes.
Pour le risque de crédit, il intègre les variations de provisions qu’elles soient individuelles ou collectives sur base de portefeuilles de créances homogènes.
Les provisions sur instruments de dettes concernent principalement le portefeuille d’obligations détenu par le Groupe dans le cadre de la gestion de la trésorerie de la Banque.
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 | ||
---|---|---|---|---|
Dotations et pertes |
Reprises et gains |
Dotations et pertes |
Reprises et gains | |
Provisions individuelles |
14 457 |
10 025 |
12 573 |
11 398 |
Net individuel |
4 432 |
|
1 175 |
|
Provisions collectives |
100 |
|
|
|
Litiges |
556 |
674 |
1 030 |
167 |
Net litiges |
|
118 |
863 |
|
Provisions sur instruments de dettes |
151 |
|
|
151 |
Net instruments de dettes |
151 |
|
|
151 |
Net |
4 565 |
|
1 887 |
|
Note 25. – Impôt sur les bénéfices
Le Groupe a choisi de qualifier la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises d’impôt sur le résultat.
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Charge d’impôt exigible |
8 375 |
6 616 |
Charge d’impôt différé |
24 |
1 092 |
Provision contrôle fiscal |
350 |
329 |
CVAE |
1 117 |
1 136 |
Total |
9 866 |
9 173 |
Note 26. – Frais de personnel
Les effectifs consolidés présents du groupe ont été stables entre 2015 et 2016. Les départs ont été généralement compensés par des embauches. Quelques personnes en contrat à durée déterminée sont venues renforcer les équipes pour les projets d’informatisation.
|
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Effectifs totaux |
520 |
509 |
507 |
Effectifs présents |
456 |
452 |
456 |
(hors sociétés mises en équivalence) |
Les frais de personnel se décomposent comme suit :
(En milliers d’euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Salaires |
29 737 |
31 778 |
Intéressement et participation |
2 088 |
1 816 |
Charges sociales et fiscales |
15 918 |
16 007 |
Total |
47 743 |
46 462 |
Le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) est enregistré dans les frais de personnel.
Note 27. – Paiements en actions
Plan de souscription ou de rachat d’actions
Les plans d’options, mis en œuvre depuis 1993, ont pour objectif d’associer différentes catégories de cadres au développement de la valorisation du groupe et de favoriser de ce fait la convergence de leurs intérêts avec ceux des actionnaires.
Ces cadres sont essentiellement représentés par des membres du directoire, des comités de direction et stratégique ou des cadres qui, par leurs fonctions, occupent des postes clés.
Sur autorisation des assemblées générales des actionnaires, le Conseil d’Administration jusqu’en mai 2008, et le Directoire depuis cette date, décident de l’octroi des options de souscriptions ou d’achat d’actions, du nombre d’options attribuées et de la liste de bénéficiaires. Le cours d’attribution du titre est celui constaté au jour de l’attribution, sans décote.
Les délais et conditions d’exercice des options sont définies dans chaque plan (en général, l'exercice des options est soumis à une période de blocage d'une durée de 4 ans, les options ne pouvant être exercées qu'à l'expiration de cette période et au plus tard dans les 6 ans). Les options deviennent caduques dès la perte de la qualité de salarié ou de mandataire par les bénéficiaires.
La Banque Martin Maurel s’engage à racheter à tout moment aux bénéficiaires du plan (ou à leurs conjoints ou à leurs héritiers), sur simple demande de leur part, les titres acquis dans le cadre des différents plans. Le prix de rachat des actions est calculé selon les mêmes modalités que le cours d’attribution.
Le bénéficiaire s’engage à une promesse de cession de la totalité des actions souscrites en cas de rupture du contrat de travail ou du mandat social, quelle qu’en soit la cause, dans les 6 mois qui suivent la rupture. En cas de décès du bénéficiaire, les ayants droits ont la possibilité de lever les options après la période d’indisponibilité et s’engagent à une promesse de cession similaire à celle prévue dans le cadre de la rupture du contrat de travail.
Le premier plan de stock option a été attribué en 1993, il a été souscrit à 90 % et a été suivi de 9 plans successifs dans le cadre desquels ont été attribuées 163 423 options de souscription d’actions, toutes levées ou perdues.
Il n’y a plus de plan de stock option en cours.
Note 28. – Information sectorielle
Résultats groupe après réallocation de la trésorerie (En millions d'euros.) |
Banque Entreprise |
Banque privée |
Gestion d'actifs |
Gestion Propre |
Groupe | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
12/2015 |
12/2016 |
12/2015 |
12/2016 |
12/2015 |
12/2016 |
12/2015 |
12/2016 |
12/2015 |
12/2016 | |
Produit Net Bancaire |
22,53 |
20,34 |
30,78 |
34,11 |
43,64 |
39,43 |
5,58 |
9,15 |
102,53 |
103,04 |
Frais Généraux + Amortissements |
-15,86 |
-14,57 |
-24,30 |
-25,25 |
-25,61 |
-27,08 |
-3,38 |
-3,78 |
-69,15 |
-70,68 |
Résultats mis en équivalence |
0,00 |
0,00 |
-0,02 |
0,00 |
0,49 |
0,38 |
0,00 |
0,00 |
0,47 |
0,38 |
Résultat brut d'exploitation |
6,67 |
5,77 |
6,46 |
8,86 |
18,52 |
12,73 |
2,20 |
5,37 |
33,85 |
32,74 |
Coût du Risque |
-3,40 |
-1,14 |
-1,14 |
0,02 |
0,01 |
0,00 |
-0,04 |
-0,76 |
-4,57 |
-1,87 |
Immobilisations Financières |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
-0,42 |
0,54 |
-0,19 |
0,54 |
-0,61 |
Résultat d'exploitation |
3,27 |
4,63 |
5,32 |
8,88 |
18,53 |
12,31 |
2,70 |
4,42 |
29,82 |
30,25 |
Produits /Charges Exceptionnelles |
3,27 |
0,00 |
5,32 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
0,54 |
0,00 |
29,82 |
0,00 |
Ecart d'Acquisition |
4,36 |
0,00 |
4,13 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
2,66 |
0,00 |
25,56 |
0,00 |
Impôt |
-1,07 |
-1,44 |
-1,73 |
-2,75 |
-5,99 |
-3,82 |
-0,78 |
-1,37 |
-9,56 |
-9,38 |
Résultat de l'exercice |
4,59 |
3,19 |
3,59 |
6,13 |
12,54 |
8,49 |
1,92 |
3,05 |
20,26 |
20,87 |
Part des minoritaires |
0,00 |
0,00 |
-1,15 |
-1,42 |
-0,01 |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
-1,16 |
-1,42 |
Résultat part du groupe |
2,20 |
3,19 |
2,44 |
4,71 |
12,53 |
8,49 |
1,93 |
3,05 |
19,10 |
19,45 |
Coefficient d'Exploitation |
70,4 % |
71,6 % |
78,9 % |
74,0 % |
58,7 % |
68,7 % |
|
|
67,4 % |
68,6 % |
Contribution au PNB |
22,0 % |
19,7 % |
30,0 % |
33,1 % |
42,6 % |
38,3 % |
5,4 % |
8,9 % |
|
|
Contribution au RBE |
19,7 % |
17,6 % |
19,1 % |
27,1 % |
54,7 % |
38,9 % |
6,5 % |
16,4 % |
|
|
Note 29. – Parties liées
Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence et les principaux dirigeants du Groupe.
Rémunération des dirigeants
La rémunération des principaux dirigeants comprend une partie fixe et une partie variable. La partie fixe est établie en fonction de références de marché, en considération des normes usuelles pour des postes de responsabilités comparables.
Le tableau ci-après présente la rémunération totale versée en 2015 et 2016 aux membres des organes d’administration, de direction et de surveillance en raison de leurs fonctions :
|
Rémunération fixe (1) |
Rémunération variable |
Avantages en nature (2) |
Jetons de présence (3) |
Total |
---|---|---|---|---|---|
2015 |
842 478,89 |
800 997,00 |
63 082,60 |
45 000,00 |
1 751 558,49 |
2016 |
844 734,14 |
986 832,00 |
63 756,04 |
45 000,00 |
1 940 322,18 |
(1) Salaires bruts et primes contractuelles non chargés versés au cours de l’année considérée. (2) Les jetons sont perçus au titre de l’année antérieure en tant d’administrateur de la Banque Martin Maurel. (3) Les principaux dirigeants disposent d’un véhicule de fonction attribué selon les modalités habituelles du groupe. |
Prêts, avances et garanties
Au 31 décembre 2016, le montant des prêts en cours contractés par les principaux dirigeants s’élève à 2 441 998 €. Ces prêts sont consentis aux taux habituels pratiqués pour les membres du personnel et sont garantis selon les normes habituelles de la Banque Martin Maurel.
Avantages postérieurs à l’emploi
Indemnités de fin de carrière
Les principaux dirigeants bénéficient au titre de leur contrat de travail des mêmes dispositions que celles applicables aux collaborateurs du groupe en matière d’indemnité de fin de carrière.
Régimes de retraite
Les principaux dirigeants bénéficient au titre de leur contrat de travail et/ou de leur mandat des régimes salariés de retraite ARCCO et AGIRC et éventuellement du PERCO mis en place par le groupe.
I. – Implantations par pays
Nom de l'implantation |
Nature de l'activité |
Localisation géographique |
---|---|---|
Compagnie Financière Martin Maurel |
Holding |
France |
Banque Martin Maurel |
Banque |
France |
Martin Maurel Gestion |
Société de gestion de portefeuille |
France |
SCI du 20 |
Gestion immobilière |
France |
Optigestion |
Société de gestion de portefeuille |
France |
Saint Albin |
Activités financières et immobilières |
France |
Hogep |
Société de gestion de portefeuille |
France |
MMSG SAM |
Société de gestion d'OPCVM |
Monaco |
Hoche Paris SA |
Gestion immobilière |
France |
Mobilim International |
Activités financières |
Luxembourg |
Grignan Participation |
Activités financières |
France |
Martin Maurel Sella |
Banque |
Monaco |
SCI Bourse |
Gestion immobilière |
France |
SCI Prado Marveyre |
Gestion immobilière |
France |
Funds Selection |
Activités financières |
France |
BBR |
Société de gestion de portefeuille |
France |
Courtage Etoile |
Activités financières |
France |
CMFI |
Activités financières |
France |
ICG |
Société de gestion de portefeuille |
France |
VDP 1 |
Holding |
Monaco |
VDP 2 |
Gestion immobilière |
Monaco |
MM Trésoplus |
Fonds Commun de Placement |
France |
II. – Éléments du compte de résultat et effectifs par pays (En milliers d'euros.)
Localisation géographique |
Produits Net Bancaire |
Effectifs |
Bénéfices ou pertes avant impôts (contribution au résultat consolidé) |
Impôts sur les bénéfices (contribution au résultat consolidé) |
Subventions publiques reçues | |
---|---|---|---|---|---|---|
Courants |
Différés | |||||
France |
90 849 430 |
425 |
27 821 167 |
-8 517 419 |
-645 026 |
0 |
Monaco |
10 539 018 |
42 |
4 127 841 |
0 |
0 |
0 |
Luxembourg |
-702 |
0 |
-9 803 |
-10 915 |
0 |
0 |
Canevas A. – Actifs
|
Valeur comptable des actifs grevés |
Juste valeur des actifs grevés |
Valeur comptable des actifs non grevés |
Juste valeur des actifs non grevés | |
---|---|---|---|---|---|
010 |
040 |
060 |
090 | ||
010 |
Actifs de l'établissement déclarant |
68 980 000,00 |
|
2 520 039 780,49 |
|
030 |
Instruments de capitaux propres |
- |
- |
65 276 861,20 |
65 276 861,20 |
040 |
Titres de créances |
60 500 000,00 |
73 491 508,80 |
613 389 292,38 |
597 510 353,76 |
120 |
Autres actifs |
8 480 000,00 |
|
96 209 037,50 |
|
Canevas B. – Garanties reçues
|
Juste valeur des sûretés grevés reçues ou des propres titres de créances grevés émis |
Juste valeur des sûretés reçues ou des propres titres de créances émis pouvant être grevés | |
---|---|---|---|
010 |
040 | ||
130 |
Sûretés reçues par l'établissement déclarant |
25 000 000,00 |
- |
150 |
Instruments de capitaux propres |
- |
- |
160 |
Titres de créances |
25 000 000,00 |
- |
230 |
Autres sûretés reçues |
- |
- |
240 |
Propres titres de créances émis autres que propres obligations garanties ou titres adossées à des actifs |
- |
- |
Canevas C. – Actifs grevés/garanties reçues et passifs associés
|
Passifs correspondant, passifs éventuels ou titres prêtés |
Actifs, sûretés reçues et propres titres de créances émis autres qu'obligations garanties grevés et titres adossés à des actifs grevés | |
---|---|---|---|
010 |
030 | ||
010 |
Valeur comptable de passif financier sélectionné |
70 101 045,00 |
93 980 000,00 |
VII. – Tableau de variation des capitaux propres
(En milliers d'euros) |
Capital et réserves liées |
Capital et réserves consolidées part du groupe |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Résultat net part du groupe |
Capitaux propres part du groupe |
Capitaux propres part des minoritaires |
Total capitaux propres consolidés | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Capital |
Réserves liées au capital |
Titres auto- détenus | |||||||
Capitaux propres au 31 décembre 2015 |
9 308 |
171 206 |
-1 668 |
178 846 |
10 074 |
18 804 |
207 723 |
33 959 |
241 682 |
Incidence des changements de méthodes comptables ou des corrections d'erreur |
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Capitaux propres au 1er janvier 2016 |
9 308 |
171 206 |
-1 668 |
178 846 |
10 074 |
18 804 |
207 723 |
33 959 |
241 682 |
Augmentation de capital |
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Elimination des titres auto-détenus |
|
|
-166 |
-166 |
|
|
-166 |
-51 |
-217 |
Emission d'actions de préférence |
|
|
|
0 |
148 |
|
148 |
21 |
169 |
Composante capitaux propres des instruments hybrides |
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Transactions dont le paiement est fondé sur des actions |
|
|
|
0 |
|
|
0 |
|
0 |
Affectation du résultat 2015 |
|
18 804 |
|
18 804 |
|
-18 804 |
0 |
|
0 |
Distribution 2016 au titre du résultat 2015 |
|
-3 300 |
|
-3 300 |
|
|
-3 300 |
-1 022 |
-4 321 |
Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires |
0 |
15 504 |
-166 |
15 338 |
148 |
-18 804 |
-3 317 |
-1 052 |
-4 369 |
Variations de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
|
|
|
0 |
-2 415 |
|
-2 415 |
-161 |
-2 576 |
Résultat 2016 |
|
|
|
0 |
|
19 099 |
19 099 |
3 761 |
22 860 |
Sous-total |
0 |
0 |
0 |
0 |
-2 415 |
19 099 |
16 684 |
3 599 |
20 283 |
Effet des acquisitions et des cessions sur les intérêts minoritaires |
|
-3 330 |
|
-3 330 |
|
|
-3 330 |
3 046 |
-284 |
Quote-part dans les variations de capitaux propres des entreprises associés et des coentreprises mises en équivalence |
|
-16 |
|
-16 |
|
|
-16 |
68 |
51 |
Autres variations |
|
16 |
|
16 |
|
|
16 |
212 |
229 |
Capitaux propres au 31 décembre 2016 |
9 308 |
183 380 |
-1 834 |
190 854 |
7 807 |
19 099 |
217 760 |
39 833 |
257 593 |
VII. – Rapport de gestion
Le rapport de gestion consolidé est tenu à la disposition du public à notre siège social au 43 rue Grignan 13006 Marseille.
1703655