10 juillet 2017 | BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES | Bulletin n°82 |
BANQUE COURTOIS
Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 18 399 504 €.
Siège social : 33, rue de Rémusat, 31000 Toulouse.
302 182 258 R.C.S. Toulouse.
Actif |
Notes |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|
Caisses, Banques centrales, CCP |
1 |
29 370 |
31 711 |
41 136 |
Effets publics et valeurs assimilées |
|
0 |
|
|
Créances sur les Etablissements de Crédit |
2 |
700 477 |
684 620 |
671 315 |
Créances sur la clientèle |
3 |
2 939 435 |
3 069 513 |
3 103 533 |
Obligations et autres titres à revenu fixe |
4 |
0 |
0 |
0 |
Actions et autres titres à revenu variable |
5 |
108 |
63 |
63 |
Participations et activités de portefeuille |
6 |
20 419 |
1 432 |
1 856 |
Parts dans les entreprises liées |
7 |
0 |
0 |
0 |
Immobilisations incorporelles |
8 |
1 413 |
1 503 |
1 540 |
Immobilisations corporelles |
8 |
14 794 |
15 850 |
15 716 |
Autres actifs |
9 |
9 750 |
8 502 |
7 639 |
Comptes de régularisation |
9 |
25 379 |
23 372 |
24 783 |
Total de l'actif |
|
3 741 144 |
3 836 565 |
3 867 581 |
Passif |
Notes |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|
Banques Centrales, C.C.P. |
|
0 |
0 |
0 |
Dettes envers les Etablissements de Crédit |
10 |
709 972 |
871 892 |
850 100 |
Comptes créditeurs de la clientèle |
11 |
2 412 191 |
2 616 949 |
2 812 973 |
Dettes représentées par un titre |
12 |
396 133 |
103 732 |
427 |
Autres passifs |
13 |
11 516 |
9 056 |
12 670 |
Comptes de régularisation |
14 |
42 711 |
44 454 |
41 871 |
Provisions pour risques et charges |
15 |
24 312 |
25 676 |
24 171 |
Capitaux propres (hors FRBG) |
16 |
144 309 |
164 807 |
125 369 |
Capital souscrit |
|
18 400 |
18 400 |
18 400 |
Primes d'émission |
|
23 659 |
23 659 |
23 659 |
Réserves |
|
68 740 |
72 340 |
71 764 |
Report à nouveau (+/-) |
|
89 |
11 |
-18 705 |
Résultat de l'exercice (+/-) |
|
33 421 |
50 398 |
30 251 |
Total du passif |
|
3 741 144 |
3 836 565 |
3 867 581 |
Hors-bilan |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Engagements donnés |
|
|
|
Engagements de financement |
179 286 |
182 908 |
206 431 |
Engagements de garantie |
241 599 |
241 966 |
254 444 |
Engagements sur titres |
0 |
0 |
0 |
Engagements reçus |
|
|
|
Engagements de financement |
22 867 |
215 792 |
272 868 |
Engagements de garantie |
1 154 095 |
1 352 320 |
1 472 165 |
Engagements sur titres |
|
|
|
|
Notes |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
Variation 2016/2015 |
---|---|---|---|---|---|
Intérêts nets |
18 |
94 273 |
96 475 |
90 945 |
-5,7 % |
Revenus et résultats divers |
19 |
4 172 |
6 366 |
654 |
-89,7 % |
Commissions nettes |
20 |
63 756 |
66 299 |
65 431 |
-1,3 % |
Produit net bancaire |
17 |
162 201 |
169 139 |
157 030 |
-7,2 % |
Charges de personnel |
|
50 017 |
50 011 |
47 919 |
-4,2 % |
Impôts et taxes |
|
2 907 |
3 008 |
3 232 |
+7,5 % |
Autres charges |
|
44 040 |
44 016 |
43 755 |
-0,6 % |
Amortissements |
8 |
2 847 |
2 792 |
2 934 |
+5,1 % |
Total frais généraux |
21 |
99 811 |
99 826 |
97 840 |
-2,0 % |
Résultat brut d'exploitation |
|
62 390 |
69 313 |
59 190 |
-14,6 % |
Coût du risque |
22 |
-13 653 |
-12 872 |
-11 004 |
-14,5 % |
Résultat d'exploitation |
|
48 737 |
56 441 |
48 186 |
-14,6 % |
Gains ou pertes sur actifs immobilisés |
23 |
4 |
11 463 |
0 |
|
Résultat courant avant impôt |
|
48 741 |
67 904 |
48 186 |
-29 % |
Résultat exceptionnel |
24 |
|
|
|
|
Impôt sur les sociétés |
25 |
-15320 |
-17 507 |
-17 936 |
+2,5 % |
Résultat net |
|
33 421 |
50 398 |
30 250 |
-40,0 % |
Présentation des comptes annuels
Principales règles d’évaluation et de présentation des comptes individuels
Les comptes individuels de la Banque Courtois ont été établis conformément aux dispositions du règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014, relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire.
Changements de méthodes comptables et comparabilité des comptes
La Banque Courtois a appliqué à compter du 1er janvier 2016 :
Principes comptables et méthodes d’évaluation
Conformément aux principes comptables applicables aux établissements de crédit français, les méthodes d’évaluation prennent en compte pour la majorité des opérations l’intention dans laquelle celles-ci ont été conclues.
Les opérations réalisées dans le cadre de la banque d’intermédiation sont maintenues à leur coût historique et dépréciées en cas de risque de contrepartie. Les résultats attachés à ces opérations sont enregistrés prorata temporis en respectant le principe de séparation des exercices. Les opérations sur instruments financiers à terme réalisées afin de couvrir et de gérer le risque global de taux d’intérêt de la banque d’intermédiation entrent dans ce cadre.
Les opérations réalisées dans le cadre des activités de marché sont généralement évaluées à leur valeur de marché à l’exception des prêts, emprunts et titres de placement qui suivent la règle du nominalisme. Lorsque les marchés sur lesquels sont conclus ces instruments ne présentent pas une liquidité suffisante, l’évaluation à la valeur de marché est corrigée pour intégrer une décote prudentielle. De plus, les évaluations déterminées à partir de modèles internes font l’objet d’une décote (Reserve policy) déterminée en fonction de la complexité du modèle utilisé et de la durée de vie de l’instrument financier.
Recours à des estimations et au jugement
Pour la préparation des comptes annuels de la Banque Courtois, l’application des principes et méthodes comptables décrits dans les notes annexes conduit la Direction à formuler des hypothèses et à réaliser des estimations qui peuvent avoir une incidence sur les montants comptabilisés au compte de résultat, sur l’évaluation des actifs et passifs au bilan et sur les informations présentées dans les notes annexes qui s’y rapportent.
Pour réaliser ces estimations et émettre ces hypothèses, la Direction utilise les informations disponibles à la date d’établissement des comptes annuels et peut recourir à l’exercice de son jugement. Par nature, les évaluations fondées sur ces estimations comportent des risques et incertitudes quant à leur réalisation dans le futur, de sorte que les résultats futurs définitifs des opérations concernées pourront être différents de ces estimations et avoir alors une incidence significative sur les états financiers.
Le recours à des estimations concerne notamment les évaluations suivantes :
Créances sur les établissements de crédit et la clientèle
Les créances sur les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature des concours : créances à vue (comptes ordinaires et opérations au jour le jour) et créances à terme pour les établissements de crédit, créances commerciales, comptes ordinaires et autres concours à la clientèle. Ces créances intègrent les crédits consentis ainsi que les opérations de pensions, matérialisées par des titres ou des valeurs, effectuées avec ces agents économiques.
Les intérêts courus non échus sur les créances sont portés en comptes de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les intérêts sur créances douteuses sont calculés sur la base de la valeur nette comptable actualisée de la créance.
Les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction encourus à l’occasion de l’octroi de prêts sont assimilés à des intérêts et sont étalés en résultat sur la durée de vue effective des prêts.
Dépréciation au titre du risque de crédit avéré à titre individuel
Dès lors qu’un engagement est porteur d’un risque de crédit avéré, rendant probable la non-perception par la Banque Courtois de tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garanties, l’encours afférent est classé en encours douteux. En tout état de cause, le déclassement des crédits en encours douteux est effectué s’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances immobilières et neuf mois pour les créances sur des collectivités locales) ou si, indépendamment de l’existence de tout impayé, on peut conclure à l’existence d’un risque avéré, ou s’il existe des procédures contentieuses.
Les découverts non autorisés sont qualifiés d’encours douteux au plus tard à l’issue d’une période de trois mois de dépassement continu des limites portées à la connaissance de la clientèle de particuliers et des limites résultant de convention de droit ou de fait avec les autres catégories de clientèles.
Pour un débiteur donné, le classement d’un encours en créances douteuses entraîne, par « contagion », un classement identique de l’ensemble des encours et engagements sur ce débiteur, nonobstant l’existence de garanties.
Les encours douteux et douteux compromis donnent lieu à constitution de dépréciations pour créances douteuses et douteuses compromises à hauteur des pertes probables, inscrites directement en minoration d’actif. Le montant de la dépréciation pour créances douteuses et douteuses compromises est égal à la différence entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties, actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine des créances. Les montants recouvrables sont déterminés à dire d’expert pour le portefeuille non retail et selon une méthode statistique pour le portefeuille retail (particuliers et professionnels). La répartition dans le temps des montants recouvrables suit des courbes de recouvrement établies statistiquement par groupe homogène de créances. Par ailleurs, le montant de dépréciations ne peut être inférieur aux intérêts enregistrés sur les encours douteux et non encaissés. Les dotations et reprises de dépréciations, les pertes sur créances irrécupérables et les récupérations sur créances amorties sont présentées en Coût du risque.
Pour les encours restructurés, tout abandon de principal ou d’intérêt, échu ou couru, est constaté en perte lors de la restructuration.
Les créances douteuses peuvent être reclassées en encours sains lorsque le risque de crédit avéré est définitivement levé et lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles d’origine. De même, les créances douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration peuvent être reclassées en encours sains.
Lorsque les conditions de solvabilité d’un débiteur sont telles qu’après une durée raisonnable de classement dans les encours douteux, le reclassement d’une créance en encours sain n’est plus prévisible, cette créance est spécifiquement identifiée comme encours douteux compromis. Cette identification intervient à la déchéance du terme ou à la résiliation du contrat, et, en tout état de cause, un an après la classification en encours douteux, à l’exception des créances douteuses pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées et de celles assorties de garanties permettant leur recouvrement. Sont également considérées comme créances douteuses compromises les créances restructurées pour lesquelles le débiteur n’a pas respecté les échéances fixées.
Segmentation des encours
Dans le cadre de la segmentation des encours (sains, sains sous surveillance, douteux, douteux compromis, irrécouvrables), l’utilisation faite de système de notations externes et/ou internes est la suivante :
Les notes BDF sont également utilisées dans les procédures de suivi des risques pour sélectionner des dossiers sains qui doivent prioritairement faire l’objet d’une revue risque.
Sains sous surveillance (« 3S »)
La Banque Courtois a créé, au sein de la classe de risque des « Sains », une subdivision intitulée « Sains sous surveillance » justifiant une surveillance rapprochée qui comprend des dossiers présentant des critères de dégradation du risque depuis l’octroi.
Une étude réalisée sur l’historique a permis de déterminer des taux moyens de déclassement en douteux et de dépréciation, régulièrement réactualisés. C’est à partir de ces taux appliqués à un ensemble de créances sélectionnées de manière homogène que cette dépréciation est calculée.
Dépréciation sectorielle pour risque de crédit
Ces dépréciations, qui ne sont pas individualisées par dossier, couvrent plusieurs natures de risques, dont le risque sectoriel régional (risque global sur des secteurs de l’économie régionale fragilisés par une conjoncture défavorable spécifique). La Direction Centrale des Risques répertorie régulièrement les secteurs d’activité pour lesquels il existe un risque avéré de défaut à court terme, compte tenu d’événements nouveaux de nature à les fragiliser durablement. Un taux de passage en douteux est alors appliqué aux encours ainsi répertoriés pour déterminer le volume des créances douteuses. L’encours global de ces créances est ensuite déprécié à partir de taux de dépréciation, qui sont déterminés en fonction des taux moyens historiques des clients douteux, ajustés à dire d’expert pour chaque secteur d’activité en fonction de la conjoncture sectorielle.
Réduction des risques
Les garanties existantes et celles à constituer sont répertoriées dans une base des sûretés. Les informations contenues dans cette base sont utilisées pour les décisions de crédit et le calcul des provisions sur les dossiers douteux.
Portefeuille titres
Les titres sont classés en fonction de :
Les achats et les ventes de titres sont comptabilisés au bilan en date de règlement-livraison.
Pour chaque catégorie de portefeuille, les règles de classement et d’évaluation appliquées, sont les suivantes :
Titres de transaction
Ce sont des titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ou qui sont détenus dans le cadre d’une activité de mainteneur de marché. Ces titres sont négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles sont représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sont également classés en titres de transaction, les titres faisant l’objet d’un engagement de ventre dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé, et les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers gérés ensemble et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme.
Les titres de transaction sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition, hors frais d’acquisition. Ils font l’objet d’une évaluation sur la base de leur valeur de marché à la date de clôture de l’exercice.
Le solde des gains et pertes latents ainsi constaté, de même que le solde des gains et pertes réalisés sur cession des titres est porté au compte de résultat, dans la rubrique « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation, de placement et assimilés ». Les coupons encaissés sur les titres à revenu fixe du portefeuille de transaction sont classés dans le compte de résultat au sein de la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu fixe.
Les titres de transaction qui ne sont plus détenus avec l’intention de les revendre à court terme, ou qui ne sont plus détenus dans le cadre d’une activité de mainteneur de marché ou pour lesquels la gestion spécialisée de portefeuille dans le cadre de laquelle ils sont détenus ne présente plus un profil récent de prise de bénéfices à court terme peuvent être transférés dans les catégories « titres de placement » ou « titres d’investissement » si :
Les titres ainsi transférés sont inscrits dans leur nouvelle catégorie à leur valeur de marché à la date du transfert.
Titres de placement
Ce sont les titres qui ne sont inscrits ni parmi les titres de transaction, ni parmi les titres d’investissement, ni parmi les autres titres détenus à long terme, les titres de participation et les parts dans les entreprises liées.
Actions et autres titres à revenu variable
Les actions sont inscrites au bilan et à leur coût d’achat hors frais d’acquisition ou à leur valeur d’apport. A la clôture de l’exercice, elles sont évaluées par rapport à leur valeur probable de négociation. Dans le cas des titres cotés, celle-ci est déterminée en fonction du cours de Bourse le plus récent. Aucune compensation n’est opérée entre les plus et moins-values latentes ainsi constatées, et seules les moins-values latentes sont comptabilisées par l’inscription d’une dépréciation relative au portefeuille-titres. Les revenus de dividendes attachés aux actions classées en titres de placement sont portés au compte de résultat dans la rubrique Revenus des titres à revenu variable.
Obligations et autres titres à revenu fixe
Ces titres sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais d’acquisition, et concernant les obligations, hors intérêts courus non échus à la date d’acquisition. Les différences entre les prix d’acquisition et les valeurs de remboursement (primes si elles sont positives, décotes si elles sont négatives) sont enregistrées au compte de résultat sur la durée de vie des titres concernés. L’étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle. Les intérêts courus à percevoir attachés aux obligations et autres titres à revenu fixe de placement sont portés dans un compte de créances rattachées en contrepartie de la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu fixe du compte de résultat.
À la clôture de l’exercice, les titres sont estimés sur la base de leur valeur probable de négociation et, dans le cas des titres cotés, des cours de Bourse les plus récents. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins-values latentes donnent lieu à la constitution d’une dépréciation relative au portefeuille-titres, dont le calcul tient compte des gains provenant des éventuelles opérations de couverture effectuées.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont enregistrées dans la rubrique « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation, de placement et assimilés » du compte de résultat.
Les titres de placement peuvent être transférés dans la catégorie « titres d’investissement » si :
Titres d’investissement
Les titres d’investissement sont les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie titres de placement avec l’intention manifeste de les détenir jusqu’à l’échéance et pour lesquels la Banque Courtois a la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance, en disposant notamment de la capacité de financement nécessaire pour continuer à détenir ces titres jusqu’à leur échéance et en n’étant soumis à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause l’intention de détenir les titres d’investissement jusqu’à leur échéance.
Les titres d’investissement sont comptabilisés de manière identique aux titres de placement. Toutefois, à la clôture de l’exercice, les moins-values latentes ne donnent pas lieu à la constitution d’une dépréciation relative au portefeuille-titres, sauf s’il existe une forte probabilité de cession des titres à court terme, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession de titres d’investissement sont enregistrées dans la rubrique Gains nets sur actifs immobilisés du compte de résultat.
Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme
Il s’agit d’une part des Titres de participation et parts dans les entreprises liées dont la possession durable est estimée utile à l’activité de la Banque Courtois, et notamment ceux répondant aux critères suivants :
Il s’agit d’autre part des Autres titres détenus à long terme, constitués par les investissements réalisés par la Banque Courtois, sous forme de titres, dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice des titres, sans toutefois exercer une influence dans sa gestion en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent.
Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d’achat hors frais d’acquisition. Les revenus de dividendes attachés à ces titres sont portés au compte de résultat dans la rubrique Revenus des titres à revenu variable.
A la clôture de l’exercice, les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont évalués à leur valeur d’utilité représentative du prix que la société accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Cette valeur est estimée par référence à différents critères tels que les capitaux propres, la rentabilité, les cours moyens de Bourse des trois derniers mois. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins-values latentes donnent lieu à la constatation d’une dépréciation relative au portefeuille-titres. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession de ces titres, incluant les résultats dégagés lors de l’apport de ces titres à des offres publiques d’échange, sont comptabilisées dans la rubrique Gains nets sur actifs immobilisés.
Immobilisations
Les immobilisations d’exploitation et de placement sont inscrites à l’actif du bilan à leur coût d’acquisition. Les coûts d’emprunts correspondant à la période de construction des immobilisations nécessitant une longue période de préparation, sont incorporés au coût d’acquisition, de même que les frais directement attribuables. Les subventions d’investissement reçues sont déduites du coût des actifs concernés.
Les logiciels créés en interne sont inscrit à l’actif du bilan pour leur coût direct de développement, qui regroupe les dépenses externes de matériels et de services et les frais liés au personnel directement affectables à la production et à la préparation de l’actif en vue de son utilisation.
Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations sont amorties sur leur durée d’utilité. Le cas échéant, la valeur résiduelle du bien est déduite de sa base amortissable.
Les amortissements sont calculés en utilisant principalement la méthode linéaire sur les durées d’utilité mentionnées.
Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques selon un rythme différent de celui de l’immobilisation prise dans son ensemble, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les dotations aux amortissements sont portées au compte de résultat dans la rubrique Dotations aux amortissements.
Pour les immeubles d’exploitation, la Banque Courtois a appliqué cette approche en retenant à minima les composants et durées d’amortissements suivants :
Infrastructures |
|
Gros œuvre |
50 ans |
Etanchéité, toiture |
20 ans |
Façades |
30 ans |
Installations techniques |
10 à 30 ans |
Ascenseurs |
|
Installations électriques |
|
Groupes électrogènes |
|
Climatisation, désenfumage |
|
Chauffage |
|
Installations de sûreté et de surveillance |
|
Plomberie, canalisations |
|
Protection incendie |
|
Agencements |
|
Finitions, second œuvre, abords |
10 ans |
Concernant les autres catégories d’immobilisations, les durées d’amortissement retenues ont été déterminées en fonction des durées d’utilité des biens considérés, qui ont généralement été estimées dans les fourchettes suivantes :
Matériel et outillage |
5 ans |
Matériel de transport |
4 ans |
Mobilier |
10 ans |
Matériel de bureau et informatique |
3 à 5 ans |
Logiciels créés ou acquis |
3 à 5 ans |
Concessions, brevets, licences, etc. |
5 à 20 ans |
Dettes envers les établissements de crédit et comptes créditeurs de la clientèle
Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature de ces dettes : dettes à vue (dépôts à vue, comptes ordinaires) et dettes à terme pour les établissements de crédit, comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle. Ces dettes intègrent les opérations de pensions, matérialisées par des titres ou des valeurs, effectuées avec ces agents économiques.
Les intérêts courus sur ces dettes sont portés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Dettes représentées par un titre
Les dettes représentées par un titre sont ventilées par support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés classés parmi les dettes subordonnées.
Les intérêts courus à verser attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties de manière linéaire ou financière sur la durée de vie des emprunts concernés. La charge correspondante est inscrite en charges d’intérêts dans la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu fixe du compte de résultat.
Les frais d’émission d’emprunts obligataires encourus dans l’exercice sont enregistrés en totalité dans les charges de ce même exercice, dans la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu fixe du compte de résultat.
Dettes subordonnées
Cette rubrique regroupe les dettes matérialisées ou non par des titres, à terme ou à durée indéterminée, dont le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.
Le cas échéant, les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Provisions
Les provisions concernent :
Les provisions relatives aux engagements pour signature et pour risques divers sont déterminées à dire d’expert.
Les provisions pour litiges font l’objet d’une actualisation en fonction du montant et de la date prévisible de paiement déterminés à dire d’expert.
Les provisions pour risques divers représentent des passifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise. Leur constitution est subordonnée à l’existence d’une obligation à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
Les informations relatives à la nature et au montant des risques concernés ne sont pas fournies dès lors que la Banque Courtois estime qu’elles pourraient lui causer un préjudice sérieux dans un litige l’opposant à des tiers sur le suivi faisant l’objet de la provision.
Les dotations nettes aux provisions sont classées par nature dans les rubriques du compte de résultat correspondantes.
Engagements sur les contrats d’épargne-logement
Les comptes et les plans d'épargne-logement proposés à la clientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadre de la loi n° 65-554 du 10 juillet 1965 associent une phase de collecte de ressources sous forme d’épargne rémunérée et une phase d’emploi de ces ressources sous forme de prêts immobiliers, cette dernière phase étant réglementairement conditionnée, et dès lors indissociable, de la phase de collecte. Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sont enregistrés au coût amorti.
Ces instruments génèrent pour la Banque Courtois des engagements de deux natures : une obligation de prêter au client dans le futur à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat et une obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée.
Les engagements aux conséquences défavorables pour la Banque Courtois font l’objet de provisions présentées au passif du bilan et dont les variations sont enregistrées en Produit net bancaire au sein de la marge d’intérêt. Ces provisions ne sont relatives qu’aux seuls engagements liés aux comptes et plans d'épargne-logement existant à la date de calcul de la provision.
Les provisions sont calculées sur chaque génération de plans d'épargne-logement d'une part, sans compensation entre les engagements relatifs à des générations différentes de plans d'épargne-logement, et sur l'ensemble des comptes d'épargne-logement qui constitue une seule et même génération d'autre part.
Sur la phase d’épargne, les engagements provisionnables sont évalués par différence entre les encours d'épargne moyens attendus et les encours d'épargne minimum attendus, ces deux encours étant déterminés statistiquement en tenant compte des observations historiques des comportements effectifs des clients.
Sur la phase crédit, les engagements provisionnables incluent les encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date d’arrêté ainsi que les crédits futurs considérés comme statistiquement probables sur la base des encours au bilan à la date de calcul d’une part et des observations historiques des comportements effectifs des clients d’autre part.
Une provision est constituée dès lors que les résultats futurs prévisionnels actualisés sont négatifs pour une génération donnée. Ces résultats sont mesurés par référence aux taux offerts à la clientèle particulière pour des instruments d’épargne et de financement équivalents, en cohérence avec la durée de vie estimée des encours et leur date de mise en place.
Opérations en devises
Les profits et les pertes de change résultant des opérations courantes conclues en devises étrangères sont comptabilisées dans le compte de résultat.
Conformément aux dispositions du livre II- Titre 7- Opérations ne devises du règlement ANC n°2014-07 du 26 novembre 2014 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire, les opérations de change à terme sont évaluées selon le cours de change à terme restant à courir de la devise concernée. Les positions de change au comptant et les autres opérations à terme sont évaluées mensuellement selon les cours de change officiels au comptant de fin de période. Les différences de réévaluation ainsi dégagées sont enregistrées régulièrement dans le compte de résultat.
Opérations sur instruments financiers à terme
Les instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont conclus dans le cadre d’opérations de couverture ou de marché. Les engagements nominaux sur les instruments financiers à terme sont présentés sous une ligne unique au hors-bilan ; ce montant représente le volume des opérations en cours ; il ne reflète ni le risque de marché, ni le risque de contrepartie qui leur sont associés.
Plusieurs cas sont à distinguer en ce qui concerne la comptabilisation des résultats afférents aux instruments financiers à terme :
Opérations de couverture
Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme utilisés à titre de couverture, affectés à l’origine à un élément ou à un ensemble homogène d’éléments identifiés, sont constatés dans les résultats de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. S’ils concernent des instruments de taux d’intérêt, ils sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits et charges sur les éléments couverts, en produits nets d’intérêts. S’ils concernent des instruments autres que de taux, ils sont comptabilisés en « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation, de placement et assimilés ».
Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat. Ils sont inscrits en « Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation, de placement et assimilés ».
Opérations en position ouverte
Les charges et produits relatifs à ces contrats sont inscrits en compte de résultat prorata temporis. Ils sont inscrits en Résultat net sur opérations financières dans la rubrique Résultat sur instruments financiers à terme. Les pertes latentes, déterminées par comparaison entre la valeur comptable et la valeur de marché, sont provisionnées. Les gains latents ne sont pas comptabilisés.
Garanties données et reçues
Les garanties données d’ordre de la clientèle ou des établissements de crédit sont enregistrées en hors-bilan à hauteur des engagements. Quant aux garanties reçues, seules sont recensées celles des établissements de crédit, états, administrations publiques et collectivités locales.
Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.
Si nécessaire, ces garanties et engagements de financement font l’objet de provisions.
Produits nets de commissions sur prestations de service
La Banque Courtois enregistre en résultat les produits et charges de commissions sur prestations de services en fonction de la nature des prestations auxquelles elles se rapportent.
Les commissions rémunérant des services continus, telles que certaines commissions sur moyens de paiement, les droits de garde sur titres en dépôt, ou les commissions sur abonnements télématiques, sont étalées en résultat sur la durée de la prestation fournie.
Les commissions rémunérant des services ponctuels, telles que les commissions sur mouvements de fonds, les commissions d’apport reçues, ou les pénalités sur incidents de paiement, sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée.
Frais de personnel
La rubrique Frais de personnel comprend l’ensemble des dépenses liées au personnel ; elle intègre notamment le montant de la participation et de l’intéressement des salariés se rattachant à l’exercice, les produits liés au Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE).
Avantages du personnel
La Banque Courtois peut accorder à ses salariés :
Les avantages postérieurs à l’emploi
Les régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisations définies ou à prestations définies.
Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquels l’obligation de la Banque Courtois se limite uniquement au versement d’une cotisation, mais ne comportent aucun engagement de la Banque Courtois sur le niveau des prestations fournies. Les cotisations versées constituent des charges de l’exercice.
Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour lesquels la Banque Courtois s’engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme. Les montants des engagements à prestations définies sont déterminés par des actuaires qualifiés indépendants.
Une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite. Elle est évaluée régulièrement par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations de salaires et de taux d’actualisation et d’inflation.
Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision destinée à couvrir les engagements concernés est diminuée de la juste valeur de ces fonds.
Les différences liées aux changements d’hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation…) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifs de couverture…) constituent des écarts actuariels (gains ou pertes). Ils sont comptabilisés immédiatement et en totalité en résultat.
En cas de mise en place d’un nouveau régime (ou avenant), le coût des services passés est comptabilisé immédiatement et en totalité en résultat
La charge annuelle comptabilisée en Frais de personnel au titre des régimes à prestations définies comprend :
Les autres avantages à long terme
Ce sont les avantages versés aux salariés dans un délai supérieur à douze mois après la clôture de l’exercice pendant lequel ces derniers ont rendu les services correspondants. La méthode d’évaluation est identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi.
Coût du risque
Le contenu de la rubrique Coût du risque comprend les dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions pour risque de crédit, ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties ainsi que les dotations et reprises pour autres risques
Gains et pertes sur actifs immobilisés
La rubrique Gains ou Pertes sur actifs immobilisés regroupe les plus ou moins-values de cession ainsi que les dotations nettes aux dépréciations sur titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, et immobilisation d’exploitation. Les résultats sur immobilisations hors exploitation sont classés au sein du Produit net bancaire.
Impôts
Tous les impôts et taxes (hors impôt sur les bénéfices) payés ou non dans l’exercice, dont l’assiette se réfère à des éléments de l’exercice, sont comptabilisés dans les charges de celui-ci.
Impôt courant
La Banque Courtois est intégrée depuis le 1er janvier 2010 au groupe fiscal de la Société Générale. Dans ce cadre, un sous-groupe d’intégration fiscale a été établi entre le Crédit du Nord et certaines de ses filiales contrôlées directement ou indirectement à 95 % au moins. La convention retenue est celle de la neutralité.
En France, le taux normal de l’impôt sur les sociétés est de 33,33 %, auquel s’ajoute une Contribution Sociale de 3,3 % (après application d’un abattement de 0,76 million d’euros) instaurée depuis 2000 et jusqu’au 30 décembre 2016, une majoration de 10,7 % pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 250 millions d’euros.
Les plus-values à long terme sur titres de participation sont exonérées sous réserve de la taxation au taux de droit commun d’une quote-part de frais et charges de 12 % sur le montant des plus-values brutes en cas de réalisation d’une plus-value nette à long terme. En outre, au titre du régime des sociétés mères et filiales, les dividendes reçus des sociétés dans lesquelles la participation est au moins égale à 5 % sont exonérés sous réserve de la taxation au taux de droit commun d’une quote-part de frais et charges.
Impôt différé
La Banque Courtois utilise la faculté d’enregistrer des impôts différés dans ses comptes sociaux.
Les impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’une différence temporaire est identifiée entre les valeurs comptables retraitées et les valeurs fiscales des éléments de bilan. La méthode appliquée est celle du report variable selon laquelle les impôts différés constatés au cours des exercices antérieurs sont modifiés lors d’un changement de taux d’imposition. L’effet correspondant est enregistré en augmentation ou en diminution de la charge d’impôt différé. Les actifs d’impôt différé nets sont pris en compte dès lors qu’il existe une perspective de récupération sur un horizon déterminé.
La loi de Finances 2017, adoptée le 20 décembre 2016, prévoit une réduction progressive du taux d’imposition en France. D’ici 2020, le taux normal de l’impôt sur les sociétés diminuera progressivement de 33,33 % jusqu’à 28,00 %, auquel s’ajoute la contribution sociale de 3.3 %.
Les impôts différés des sociétés françaises sont calculés en appliquant le taux d’imposition qui sera en vigueur lors du retournement de la différence temporaire soit :
Résultat exceptionnel
La rubrique Résultat exceptionnel comprend les produits et charges encourus par la Banque Courtois dont la survenance revêt un caractère exceptionnel soit par leur nature soit par leur montant. Ils sont le plus souvent générés par des évènements exogènes à l’activité de la Banque Courtois.
Notes sur les comptes
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Caisse |
14 103 |
12 988 |
11 878 |
Banque de France |
15 266 |
18 722 |
29 257 |
Créances rattachées |
1 |
1 |
1 |
Total |
29 370 |
31 711 |
41 136 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Comptes ordinaires à vue |
352 087 |
41 417 |
128 881 |
Prêts au jour le jour |
0 |
0 |
0 |
Créances rattachées |
3 |
1 |
3 |
Total des créances à vue |
352 090 |
41 418 |
128 883 |
Comptes de prêts |
346 248 |
640 995 |
540 748 |
Valeurs reçues en pension |
0 |
0 |
0 |
Créances rattachées |
2 138 |
2 206 |
1 683 |
Total des créances à terme |
348 387 |
643 202 |
542 431 |
Total des créances sur les établissements de crédit |
700 477 |
684 620 |
671 315 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Créances commerciales |
47 409 |
42 620 |
50 288 |
Créances rattachées |
42 |
29 |
21 |
Autres concours |
2 651 999 |
2 800 434 |
2 826 419 |
Créances rattachées |
6 580 |
6 752 |
6 339 |
Comptes débiteurs |
122 353 |
111 810 |
111 833 |
Créances rattachées |
2 008 |
1 846 |
1 846 |
Total créances brutes saines (1) |
2 821 761 |
2 954 864 |
2 988 539 |
Total créances rattachées |
8 630 |
8 627 |
8 206 |
Créances douteuses |
229 403 |
234 470 |
240 113 |
Provisions sur créances douteuses |
-120 359 |
-128 449 |
-133 326 |
Total créances douteuses nettes |
109 044 |
106 021 |
106 787 |
Total des créances nettes sur la clientèle |
2 939 435 |
3 069 513 |
3 103 533 |
(1) dont créances remises en garantie de passif 216 413 K€ au 31/12/2016 (212 026 K€ à fin 2015) parmi lesquelles 147 035 K€ éligibles au refinancement de la Banque de France (147 084 K€ à fin 2015) |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Titres de transaction |
0 |
0 |
0 |
Titres de placement |
0 |
0 |
0 |
Titres d’investissement |
0 |
0 |
0 |
Total du portefeuille titres |
0 |
0 |
0 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Obligations cotées |
0 |
0 |
0 |
Bons moyen terme non cotés et certificats de dépôts |
0 |
0 |
0 |
Créances rattachées |
0 |
0 |
0 |
Total obligations et autres titres à revenu fixe bruts |
0 |
0 |
0 |
Provisions pour dépréciation des obligations |
0 |
0 |
0 |
Obligations et autres titres à revenu fixe nets |
0 |
0 |
0 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Actions valeurs brutes |
141 |
99 |
99 |
Provisions pour dépréciation |
-32 |
-36 |
-36 |
Total des actions et autres titres à revenu variable nets |
109 |
63 |
63 |
Note 6. – Participations et activités de portefeuille
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
SCI Participations brutes |
0 |
0 |
0 |
SCI Avances actionnaires |
11 |
11 |
11 |
Autres participations brutes (a) |
20 427 |
1 439 |
1 864 |
Participations et activités de portefeuille brutes |
20 438 |
1 450 |
1 875 |
Provisions pour dépréciation sur SCI |
-11 |
-11 |
-11 |
Autres provisions pour dépréciation |
-8 |
-8 |
-8 |
Total provisions pour dépréciation |
-19 |
-19 |
-19 |
Total des participations et activités de portefeuille nettes |
20 419 |
1 431 |
1 856 |
(a) dont 19 504 K€ de titres Société Marseillaise de Crédit cédés en 2015 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Titres valeurs brutes |
0 |
0 |
0 |
Provisions pour dépréciation |
0 |
0 |
0 |
Parts dans les entreprises liées nettes |
0 |
0 |
0 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2015 |
Augmentation 2016 |
Diminution 2016 |
Transfert |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|
Terrains et immeubles d'exploitation |
5 378 |
158 |
0 |
0 |
5 536 |
Terrains et immeubles hors exploitation |
4 306 |
|
|
|
4 306 |
Agencements hors exploitation |
534 |
|
|
|
534 |
Autres immobilisations corporelles |
49 006 |
2 780 |
-1 269 |
0 |
50 518 |
Droits au bail, Fonds commercial |
1 475 |
40 |
-103 |
|
1 412 |
Autres immobilisations incorporelles |
1 136 |
109 |
-8 |
|
1 236 |
Total valeur brute |
61 834 |
3 087 |
-1 379 |
0 |
63 542 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2015 |
Augmentation 2016 |
Diminution 2016 |
Transfert |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|
Terrains et immeubles d'exploitation |
3 325 |
230 |
|
|
3 555 |
Terrains et immeubles hors exploitation |
1 828 |
246 |
|
|
2 074 |
Agencements hors exploitation |
534 |
|
|
|
534 |
Autres immobilisations corporelles |
37 687 |
2 453 |
-1 126 |
|
39 014 |
Droits au bail, Fonds commercial |
0 |
0 |
0 |
|
0 |
Autres immobilisations incorporelles |
1 107 |
31 |
-8 |
|
1 130 |
Amortissements |
44 480 |
2 961 |
-1 134 |
|
46 307 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|
Immobilisations corporelles nettes |
15 851 |
15 717 |
Immobilisations incorporelles nettes |
1 503 |
1 517 |
Total valeur nette |
17 354 |
17 234 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Instruments de taux d’intérêt |
1 644 |
1 457 |
947 |
Comptes de règlement opérations sur titres |
0 |
0 |
0 |
Acompte impôts sur les Sociétés |
0 |
0 |
0 |
Autres débiteurs divers |
8 105 |
7 045 |
6 691 |
Total des autres actifs |
9 750 |
8 502 |
7 639 |
Valeurs reçues à l’encaissement |
220 |
286 |
254 |
Impôts différés d’actif |
8 402 |
7 964 |
7 592 |
Autres comptes de régularisation |
16 757 |
15 123 |
16 938 |
Total des comptes de régularisation |
25 379 |
23 372 |
24 783 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Comptes ordinaires à vue |
26 232 |
330 802 |
23 522 |
Dettes rattachées |
0 |
0 |
0 |
Compte d’emprunt au jour le jour |
0 |
0 |
0 |
Comptes d’emprunts à terme |
681 770 |
540 830 |
826 251 |
Dettes rattachées |
1 971 |
261 |
327 |
Valeurs données en pension |
0 |
0 |
0 |
Total des dettes envers les établissements de crédit |
709 973 |
871 892 |
850 100 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Comptes d’épargne à régime spécial à vue |
733 612 |
779 462 |
773 949 |
Comptes d’épargne à régime spécial à terme (1) |
171 554 |
188 991 |
193 772 |
Dettes rattachées |
7 |
4 |
2 |
Total des comptes à régime spécial |
905 173 |
968 457 |
967 722 |
(1) dont PEL |
148 564 |
165 908 |
173 896 |
Dont Pep |
2 868 |
2 520 |
2 055 |
Comptes à vue |
1 271 104 |
1 405 189 |
1 574 997 |
Dettes rattachées |
51 |
35 |
45 |
Comptes à terme |
230 272 |
241 296 |
269 112 |
Dettes rattachées |
5 540 |
1 914 |
1 027 |
Dépôts de garantie |
53 |
59 |
71 |
Total des comptes créditeurs de la clientèle |
2 412 193 |
2 616 949 |
2 812 974 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Bons de caisse et bons d'épargne |
560 |
427 |
427 |
Dettes rattachées |
126 |
126 |
0 |
Titres de créances négociables |
395 175 |
103 000 |
0 |
Dettes rattachées |
273 |
179 |
0 |
Total des dettes représentées par un titre |
396 133 |
103 732 |
427 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Instruments de taux d’intérêt |
407 |
330 |
232 |
Comptes de régularisation opérations sur titres |
15 |
13 |
0 |
Créditeurs divers |
11 095 |
8 713 |
12 438 |
Total des autres passifs |
11 516 |
9 056 |
12 670 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
---|---|---|---|
Comptes indisponibles sur recouvrement |
1 164 |
3 300 |
1 239 |
Produits constatés d’avance |
7 636 |
7 123 |
6 489 |
Impôts différés de passif |
0 |
0 |
0 |
Provision impôt sur les sociétés à payer |
15 655 |
17 095 |
15 050 |
Autres comptes de régularisation |
18 256 |
16 936 |
19 092 |
Total des comptes de régularisation |
42 711 |
44 454 |
41 871 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2015 |
Dotation |
Reprise |
Ecart Actualisation |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|
Provisions pour passifs sociaux : |
|
|
|
|
|
Avantages postérieurs à l'emploi (IFC, Prévoyance) |
1 577 |
1 442 |
-3 410 |
878 |
487 |
Autres avantages à long terme (PSA + CET) |
4 919 |
348 |
-782 |
|
4 485 |
Provisions pour autres engagements sociaux |
580 |
0 |
-60 |
|
520 |
Provisions pour engagements par signature |
6 785 |
2 389 |
-1 917 |
|
7 257 |
Provisions pour intérêts sur clients douteux |
365 |
0 |
0 |
|
365 |
Provisions pour risques de crédit |
7 760 |
1 410 |
-1 300 |
|
7 870 |
Provisions pour litiges clientèle |
333 |
465 |
0 |
|
798 |
Provisions pour PEL CEL |
3 020 |
1 110 |
-2 380 |
|
1 750 |
Autres provisions pour risques et charges |
337 |
301 |
|
|
638 |
Total des provisions pour risques et charges |
25 676 |
7 465 |
-9 849 |
878 |
24 170 |
Dont affecté au RBE |
|
3 201 |
-6 635 |
|
|
Dont affecté au Coût du risque |
|
4 264 |
-3 217 |
|
|
Provisions pour passifs sociaux
Les engagements sociaux sont conformes à la recommandation 2003-R01 du CNC et à la loi de financement de la Sécurité Sociale 2007 et 2008.
Les provisions couvrent les éléments suivants :
Avantages postérieurs à l'emploi
Le personnel bénéficie d’indemnités de fin de carrière (IFC). Le montant de ces engagements est provisionné depuis l’exercice 1997. Les engagements IFC, évalués selon les méthodes habituelles, sont couverts par une assurance.
L’engagement IFC au 31 décembre 2016 se monte à 9 168 K€. La couverture par les contrats d’assurance est de 9 484 K€.
Depuis l’application au 1er janvier 2004 de la recommandation 2003-R1 du CNC les engagements d’assistance médicale (mutuelle) et de prévoyance sont comptabilisés. Il n’y a plus d’engagement Mutuelle depuis 2006, tandis que l’engagement de prévoyance passe de 1 287 K€ à 487 K€ à fin 2016.
Autres avantages à long terme
Le régime PSA (médailles) atteint un niveau d’engagement au 31 décembre 2016 soit 2 966 K€, contre 3 329 fin 2015.
La provision Compte Epargne Temps (CET) atteint 1 520 K€ sur l’exercice pour un engagement de 1 590 K€ à fin 2015.
Hypothèses actuarielles
Pour le calcul des engagements à fin 2016, les principales hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes :
Provisions pour PEL – CEL
A. Encours de dépôts collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement
(En millions d'euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
Variation 2016/2015 | |
---|---|---|---|---|
En valeur |
En % | |||
Plans d'épargne-logement |
|
|
|
|
Ancienneté de moins de 4 ans |
86,90 |
83,90 |
-3,00 |
-3,5 |
Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans |
38,80 |
52,00 |
13,20 |
34,0 |
Ancienneté de plus de 10 ans |
40,20 |
38,10 |
-2,10 |
-5,2 |
Sous-total |
165,90 |
174,00 |
8,10 |
4,9 |
Comptes d'épargne-logement |
20,90 |
19,70 |
-1,20 |
-5,7 |
Total |
186,80 |
193,70 |
6,90 |
3,7 |
B. Encours de crédits à l'habitat octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement
(En millions d'euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
Variation 2016/2015 | |
---|---|---|---|---|
En valeur |
En % | |||
Ancienneté de moins de 4 ans |
0,40 |
0,10 |
-0,30 |
-75,0 |
Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans |
0,80 |
0,70 |
-0,10 |
-12,5 |
Ancienneté de plus de 10 ans |
0,10 |
0,00 |
-0,10 |
-100,0 |
Total |
1,30 |
0,80 |
-0,50 |
-38,5 |
C. Provisions sur engagements liés aux comptes et plans d'épargne-logement
(En millions d'euros.) |
31/12/2015 |
31/12/2016 |
Variation 2016/2015 | |
---|---|---|---|---|
En valeur |
En % | |||
Plans d'épargne-logement |
|
|
|
|
Ancienneté de moins de 4 ans |
0,10 |
0,20 |
0,10 |
100,0 |
Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans |
0,30 |
0,20 |
-0,10 |
-33,3 |
Ancienneté de plus de 10 ans |
2,60 |
1,30 |
-1,30 |
-50,0 |
Sous-total |
3,00 |
1,70 |
-1,30 |
-43,3 |
Comptes d'épargne-logement |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
|
Prêts tirés |
0,00 |
0,00 |
0,00 |
|
Total |
3,00 |
1,70 |
-1,30 |
-43,3 |
D. Modalités de détermination des paramètres d'évaluation des provisions
Les paramètres d'estimation des comportements futurs des clients résultent d'observations historiques de longue période (entre 10 et 15 années). La valeur des paramètres ainsi déterminée peut être ajustée en cas de changement de réglementation dès lors que ce dernier peut remettre en question la capacité prédictive des données passées pour déterminer les comportements futurs des clients.
Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés, notamment les taux d'intérêt et les marges, sont déterminées à partir des données observables et représentent, à date d'évaluation, la meilleure estimation retenue par la Banque Courtois des niveaux futurs de ces éléments pour les périodes concernées, en cohérence avec la politique de gestion des risques de taux d'intérêt de la banque de détail.
Les taux d'actualisation retenus sont déduits de la courbe des swaps zéro coupon contre Euribor à la date d'évaluation, moyennés sur une période de douze mois.
(En milliers d'euros.) |
31/12/2014 |
Affectation |
31/12/2015 |
Mouvements 2016 (*) (**) |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|
Capital |
18 399,5 |
|
18 399,5 |
|
18 399,5 |
Prime d’émission, de fusion |
23 659,0 |
|
23 659,0 |
|
23 659,0 |
Réserve légale |
1840,0 |
|
1 840,0 |
|
1 840,0 |
Autres réserves (*) |
66 900,0 |
3 600 |
70 500,0 |
-575,5 |
69 924,5 |
Report à nouveau (**) |
89,5 |
-78,4 |
11,1 |
-18 715,6 |
-18 704,5 |
Total |
110 888,0 |
3 521,6 |
114 409,6 |
-19 291,1 |
95 118,5 |
Résultat |
33 420,8 |
|
50 397,5 |
|
30 250,6 |
(*) suivant la recommandation ANC 2013-02, les réserves sont corrigées du rapprochement des passifs sociaux vers les normes IAS19. (**) dont 18 744,5 K€ d’acompte sur dividende comptabilisé en report à nouveau. |
Le capital est constitué de 2 299 938 actions de 8 €. Les comptes de la banque sont consolidés par le Crédit Du Nord, dont le siège social est à Lille, qui est détenteur de la totalité des actions
Présentation réglementaire
(En milliers d'euros.) |
2014 |
2015 |
2016 |
Evolution 2016/2015 |
---|---|---|---|---|
+ Intérêts et produits assimilés |
114 324 |
109 818 |
97 709 |
-11 % |
- Intérêts et charges assimilées |
-21 926 |
-17 658 |
-11 420 |
-35,3 % |
+ Produits sur opérations de crédit-bail |
|
|
|
|
- Charges sur opérations de crédit-bail |
|
|
|
|
+ Produits sur opérations de location simple |
|
|
|
|
- Charges sur opérations de location simple |
|
|
|
|
+ Revenus des titres à revenu variable |
3 876 |
6 061 |
100 |
-98,3 % |
+ Commissions (produits) |
69 800 |
72 439 |
73 461 |
+1,4 % |
- Commissions (charges) |
-5 974 |
-6 123 |
-7 961 |
+30,0 % |
+/- Gains ou pertes sur opérations de négociation |
2 577 |
5 250 |
5 633 |
+7,3 % |
+/- Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement |
2 |
-4 |
0 |
|
+ Autres produits d’exploitation bancaire |
1 409 |
1 615 |
1 624 |
+0,6 % |
- Autres charges d’exploitation bancaire |
- 1 886 |
-2 259 |
-2 115 |
-6,4 % |
Produit net bancaire |
162 201 |
169 139 |
157 031 |
-7,2 % |
(En milliers d'euros.) |
2014 |
2015 |
2016 |
Evolution |
---|---|---|---|---|
Intérêts nets clientèle |
93 830 |
92 199 |
84 659 |
-8,2 % |
Intérêts perçus |
110 362 |
106 432 |
94 586 |
-11,1 % |
Créances commerciales |
1 445 |
1 283 |
1 083 |
-15,6 % |
Crédits court terme |
7 384 |
9 406 |
7 156 |
-23,9 % |
Crédits moyen terme |
19 952 |
18 076 |
15 682 |
-13,2 % |
Crédits long terme |
69 660 |
65 881 |
58 776 |
-10,8 % |
Comptes débiteurs |
8 242 |
7 767 |
7 306 |
-5,9 % |
Créances douteuses et litigieuses |
3 950 |
4 018 |
4 583 |
14,1 % |
Intérêts payés |
-16 802 |
-14 233 |
-9 927 |
-30,3 % |
Comptes ordinaires |
220 |
196 |
200 |
2,3 % |
Comptes à terme |
4 531 |
3 109 |
2 002 |
-35,6 % |
Comptes d’épargne à régime spécial |
12 046 |
10 926 |
7 725 |
-29,3 % |
Bons de caisse |
0 |
0 |
0 |
|
Certificats de dépôt |
5 |
2 |
2 |
-100,0 % |
Intérêts nets institutions financières |
-3 134 |
-2 208 |
-105 |
-95,2 % |
Intérêts perçus |
130 |
63 |
65 |
2,5 % |
Intérêts payés |
-3 264 |
-2 272 |
-170 |
-92,5 % |
Intérêts nets de trésorerie |
1 704 |
2 171 |
1 736 |
-20,0 % |
Perçus sur prêts blancs à terme |
2 636 |
3 324 |
3 057 |
-8,0 % |
Revenus des titres d’investissement |
0 |
0 |
0 |
|
Revenus de titres de créances négociables |
927 |
0 |
2 |
NS |
Payés sur emprunts blancs à terme |
-1 859 |
-1 153 |
-1 323 |
14,7 % |
Résultat sur instruments financiers à terme |
1 873 |
4 313 |
4 654 |
-7,9 % |
Total intérêts nets |
94 272 |
96 474 |
90 944 |
-5,7 % |
(En milliers d'euros.) |
2014 |
2015 |
2016 |
Evolution |
---|---|---|---|---|
Revenus sur titres |
3 876 |
6 061 |
100 |
-98,3 % |
Placement |
72 |
|
|
|
Participations |
3 804 |
6 059 |
102 |
-98,3 % |
Autres : rémunération certificats d’association |
0 |
2 |
-1 |
|
Résultat net des cessions titres de placement |
0 |
0 |
0 |
|
Provisions nettes sur titres de placement |
2 |
-4 |
0 |
|
Résultat de change |
702 |
936 |
976 |
+4,3 % |
Autres revenus divers (a) |
-753 |
-664 |
-660 |
-0,5 % |
Produits accessoires : Revenus des immeubles |
236 |
236 |
236 |
+0,0 % |
Locations TPE |
290 |
314 |
389 |
+24,0 % |
Amortissements immeubles hors exploitation |
-259 |
-246 |
-246 |
0,0 % |
Autres produits accessoires |
78 |
-268 |
-141 |
-47,5 % |
Total revenus et résultats divers |
4 170 |
6 365 |
655 |
-89,7 % |
Les montants des revenus de participation en 2014 et 2015 sont principalement dus aux dividendes perçus de la Société Marseillaise de Crédit, dont la Banque courtois détenait des titres. Ces titres ont été cédés au Crédit du Nord en décembre 2015 (cf. note 23).
(En milliers d'euros.) |
2014 |
2015 |
2016 |
Evolution |
---|---|---|---|---|
Commissions financières |
19 000 |
19 946 |
20 811 |
+4,3 % |
Placement |
605 |
1 075 |
1 032 |
|
Titres clientèle |
5 391 |
5 487 |
5 668 |
|
Bourse |
577 |
660 |
369 |
|
Assistance et conseil |
3 |
57 |
14 |
|
Placement sur contrat d’assurance |
12 312 |
12 528 |
13 589 |
|
Autres |
112 |
139 |
140 |
|
Commissions de services |
44 756 |
46 353 |
44 620 |
-3,7 % |
Mouvement |
6 636 |
6 915 |
6 874 |
|
Tenue de compte |
3 636 |
4 434 |
4 820 |
|
Dépassement de découvert |
8 981 |
8 739 |
8 211 |
|
Effets |
1 205 |
1 075 |
891 |
|
Gestion des prêts |
759 |
1 055 |
1 437 |
|
Récupération de frais |
2 147 |
2 243 |
2 165 |
|
Location de coffres |
239 |
236 |
236 |
|
Produits télématiques |
2 872 |
2 863 |
2 808 |
|
Cartes bancaires |
10 107 |
10 333 |
10 624 |
|
Moyens de paiement |
89 |
435 |
-129 |
|
Opérations de hors bilan |
2 476 |
1 947 |
523 |
|
Opérations interbancaires |
360 |
552 |
457 |
|
Prestations de service |
4 822 |
5 123 |
5 357 |
|
Opérations import-export |
549 |
532 |
489 |
|
Opérations de change |
126 |
140 |
145 |
|
Autres |
-249 |
-270 |
-288 |
|
Total commissions nettes |
63 755 |
66 299 |
65 431 |
-1,3 % |
(En milliers d'euros.) |
2014 |
2015 |
2016 |
Evolution |
---|---|---|---|---|
Charges du Personnel |
50 017 |
50 011 |
47 919 |
-4,2 % |
Salaires et traitements |
28 480 |
28 629 |
27 774 |
|
Charges sociales |
11 954 |
11 944 |
11 422 |
|
Charges de retraite |
4 084 |
4 152 |
4 185 |
|
Autres charges sociales |
7 870 |
7 792 |
7 237 |
|
Charges fiscales et assimilées sur rémunération |
4 314 |
4 470 |
4 359 |
|
Dont remboursements Taxe sur salaires 2007 : -120 K€ sur 2011 |
|
|
|
|
Variation des passifs sociaux |
876 |
629 |
99 |
|
Sous total |
45 624 |
45 672 |
43 654 |
-4,4 % |
Intéressement et participation |
4 393 |
4 339 |
4 266 |
-1,7 % |
Le montant du CICE s’élève à 753 K€ en 2016 (contre 785 en 2015) et a été utilisé conformément à la réglementation |
|
|
|
|
Impôts et taxes |
2 907 |
3 008 |
3 232 |
-0,6 % |
CET (ex-taxe professionnelle) |
2 152 |
2 023 |
2 085 |
|
Autres impôts et taxes |
755 |
984 |
1 147 |
|
dont cotisation exceptionnelle Fonds de garantie des dépôts |
20 |
253 |
503 |
|
Autres charges |
44 040 |
44 016 |
43 755 |
-0,6 % |
Locations, redevances de crédit-bail et assimilées |
4 694 |
4 856 |
4 713 |
|
Transports et déplacements |
2 221 |
2 163 |
1 852 |
|
Postes et Télécommunications |
1 613 |
1 499 |
1 579 |
|
Autres frais généraux |
35 512 |
35 499 |
35 611 |
|
Amortissements |
2 847 |
2 792 |
2 934 |
5,1 % |
Total des frais généraux |
99 811 |
99 827 |
97 840 |
-2,0 % |
(En milliers d'euros.) |
2014 |
2015 |
2016 |
Evolution |
---|---|---|---|---|
Provisions nettes sur créances douteuses avec la clientèle |
-8 885 |
-12 867 |
-8 985 |
-30,2 % |
Dotations nettes aux provisions sur créances douteuses |
3 072 |
-701 |
-560 |
|
Dotations nettes aux provisions sur créances contentieuses |
-11 956 |
-12 166 |
-8 425 |
|
Créances irrécouvrables non provisionnées |
-2 279 |
-1 377 |
-1 221 |
|
Récupération de créances amorties |
269 |
378 |
333 |
|
Dotations et reprises sur promotion immobilière |
0 |
0 |
0 |
|
Pertes sur SCI |
0 |
0 |
0 |
|
Dotations nettes aux provisions sur SCI |
0 |
0 |
0 |
|
Dotations aux provisions pour risques et charges |
-3 642 |
-350 |
-2 499 |
|
Dotations aux provisions sur engagements par signature |
-1 871 |
-2 816 |
-2 389 |
|
Autres dotations |
-1 771 |
2 466 |
-110 |
|
Reprises ou utilisations des provisions pour risques et charges |
1 040 |
1 444 |
1 917 |
|
Reprises des provisions sur engagements par signature |
1 040 |
1 444 |
1 917 |
|
Reprises des autres provisions d'exploitation |
0 |
0 |
0 |
|
Charges nettes sur litige |
-155 |
-101 |
-549 |
|
Total cout du risque |
-13 652 |
-12 872 |
-11 004 |
-14,5 % |
Durant l’année 2014 la Banque Courtois a intégré dans son système d’informations le provisionnement sur la clientèle Retail (= particuliers et professionnels), dans le cadre du projet « Harmonisation » qui définit les principes directeurs communs à l’ensemble du Groupe.
Ceux-ci visent à mettre en place, sur cette clientèle, un provisionnement basé sur des observations statistiques tant sur le passage de douteux à contentieux que sur les pertes observées au contentieux.
(En milliers d'euros.) |
2014 |
2015 |
2016 |
---|---|---|---|
Résultat net sur titres de participation |
4 |
11 463 |
0 |
Total des gains ou pertes sur actifs immobilises |
4 |
11 463 |
0 |
En décembre 2015, la Banque Courtois a cédé au Crédit du Nord la participation qu’elle détenait dans la capital de la Société Marseillaise de Crédit, ce qui a généré une plus-value de 11 463 K€
(En milliers d'euros.) |
2014 |
2015 |
2016 |
---|---|---|---|
|
0 |
0 |
0 |
Total du résultat exceptionnel |
0 |
0 |
0 |
(En milliers d'euros.) |
2014 |
2015 |
2016 |
Evolution |
---|---|---|---|---|
Impôt courant |
15 752 |
17 073 |
17 262 |
|
Impôt différé |
-433 |
434 |
674 |
|
Impôt au titre des exercices antérieurs |
0 |
0 |
0 |
|
Total impôt |
15 320 |
17 507 |
17 936 |
2,45 % |
* L'impôt courant est l'impôt exigible comptabilisé au titre de l'exercice.
* L'impôt différé est calculé sur la différence entre l'ouverture et la clôture de l'exercice des stocks de différences temporaires, valorisées au taux de l'impôt en vigueur l'année de l'imputation sur le résultat.
Soit une charge de 674 K€ pour l'exercice 2016
Analyse de la charge fiscale
Résultat avant impôt |
48 186 |
Taux normal d'imposition y compris les majorations temporaires |
34,433 % |
Charge théorique d'impôt |
16 592 |
Impact différences permanentes |
-806 |
Crédits d'impôt |
-36 |
Abattement sur la contribution sociale sur les bénéfices |
-25 |
Ecart liquidation impôt 2015 |
164 |
Bonus plan d’actions gratuites exercices 2013 et 2014 |
-330 |
Redressement fiscal au titre de l’exercice 2013 |
2 378 |
Total charge d’impôt comptabilisée |
17 936 |
Depuis le 1er janvier 2010, la Banque Courtois fait partie d’un périmètre d’intégration fiscale dont la société mère est la Société Générale (art. 223 A à U du CGI).
La convention d’intégration fiscale retenue est la convention de neutralité. Cela signifie qu’en matière d’impôt sur les sociétés (ainsi que de contribution additionnelle et de CSB), l’impôt est déterminé par la Banque Courtois, comme en l’absence d’intégration fiscale. Les montants ainsi calculés, déduction faite des crédits d’impôt éventuels, sont dus à la société mère.
(En milliers d'euros.) |
Durée |
3 mois < Durée |
1 an < Durée |
Durée |
Total |
---|---|---|---|---|---|
Créances à terme sur les établissements de crédits |
104 230 |
818 |
80 000 |
355 700 |
540 748 |
Créances et concours sur la clientèle (hors valeurs non imputées) |
186 898 |
290 778 |
1 124 087 |
1 274 893 |
2 876 656 |
Obligations et autres titres à revenu fixe |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Dettes à terme envers les établissements de crédit |
97 088 |
310 494 |
152 969 |
265 700 |
826 251 |
Comptes à terme et cers de la clientèle |
1 041 354 |
25 146 |
170 329 |
4 |
1 236 833 |
Dettes représentées par un titre |
427 |
|
|
|
427 |
Bons de caisse |
427 |
0 |
0 |
0 |
427 |
Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
(En milliers d'euros.) |
31/12/2015 |
Dotations |
Reprises |
Utilisations |
31/12/2016 |
---|---|---|---|---|---|
Pour dépréciation des créances douteuses |
109 260 |
22 430 |
-15 301 |
-3 633 |
112 756 |
Actualisation (CRC 2002-03) |
19 188 |
3 472 |
-1 616 |
-478 |
20 566 |
Pour dépréciation des titres de placements : ACTIONS |
36 |
0 |
0 |
0 |
36 |
Pour dépréciation des titres et comptes courants de SCI |
11 |
0 |
0 |
0 |
11 |
Pour dépréciation des autres titres de participation |
8 |
0 |
0 |
0 |
8 |
Total |
128 503 |
25 902 |
-16 917 |
-4 111 |
133 377 |
Dont variation affectée au PNB (provisions titres de placement) |
|
0 |
0 |
0 |
|
Dont variation affectée au Coût du Risque |
|
25 902 |
-16 917 |
-4 111 |
|
(En milliers d'euros.) |
Clientèle |
Trésorerie retournement |
Trésorerie Micro Couverture |
Trésorerie Macro couverture |
31/12/2016 |
31/12/2015 |
---|---|---|---|---|---|---|
Opérations fermes |
|
|
|
|
|
|
Sur marchés organisés |
--- |
--- |
|
--- |
--- |
|
De gré à gré |
|
|
|
|
|
|
Swaps de taux |
45 522 |
45 522 |
0 |
2 353 000 |
2 444 444 |
2 449 542 |
FRA |
|
|
|
|
|
0 |
Opérations conditionnelles |
|
|
|
|
|
|
Sur marchés organisés |
|
|
|
|
|
--- |
De gré à gré |
|
|
|
|
|
|
Options de taux |
|
|
|
|
|
0 |
Vente CAP |
6 433 |
|
|
|
6 433 |
9 041 |
Achat CAP |
|
6 433 |
|
154 000 |
160 433 |
268 041 |
Vente COLLAR |
|
1 758 |
|
|
1 758 |
1 954 |
Achat COLLAR |
1 758 |
|
|
|
1 758 |
1 954 |
Ces montants reflètent le volume d'intervention de la Banque Courtois au 31 décembre 2016, sachant que les instruments mis en place pour la clientèle sont adossés par une couverture Trésorerie, avec le Crédit du Nord en contrepartie.
Echéancier |
Durée |
3 mois < |
1 an |
Durée |
Total |
---|---|---|---|---|---|
Swaps de taux |
63 343 |
315 724 |
890 868 |
1 174 209 |
2 444 444 |
FRA |
|
|
|
|
0 |
Options de taux |
|
|
|
|
0 |
CAPS/COLLARS |
1 494 |
89 156 |
58 092 |
21 640 |
170 382 |
Conformément au règlement 2004-16 du Comité de la Réglementation Comptable, la juste valeur des instruments financiers dérivés est indiquée dans le tableau ci-dessous :
|
Spéculatif |
Micro |
Macro |
Total |
---|---|---|---|---|
Catégorie de contrat selon règlement C.R.B. 90/15 modifié |
A |
B |
C |
|
Opérations fermes |
|
|
|
|
De gré à gré |
|
|
|
|
Swaps de taux |
417 |
0 |
74 060 |
74 477 |
FRA |
|
|
|
0 |
Options |
|
|
|
0 |
Opérations conditionnelles |
|
|
|
|
De gré à gré |
|
|
|
|
Options de taux |
-16 |
|
|
-16 |
CAPS |
10 |
|
256 |
266 |
Floors |
0 |
|
|
0 |
Total |
411 |
0 |
74 316 |
74 727 |
Effectif payé, présent, équivalent temps plein au 31 décembre : 556
Ventilation de l’effectif inscrit au 31 décembre 2016
Techniciens |
290 |
Cadres |
331 |
Total |
621 |
Coefficient de liquidité
A la fin de l’année 2016, le ratio LCR qui détermine la liquidité d'un établissement, doit être au moins égal à 70 %.
Le Crédit du Nord a obtenu de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) l’autorisation de constituer un sous-groupe de liquidité pour son entité sociale et ses filiales. Dès lors, la détermination du coefficient de liquidité s’effectue au niveau du sous-groupe.
Le Ratio de solvabilité est établi en consolidé par la maison mère le Crédit Du Nord, la Banque Courtois n'y étant pas assujettie à titre individuel.
Ventilation des Créances sur la clientèle par secteur d’activité (hors particuliers) *
Répartition des créances douteuses et des provisions par secteur économique (hors particuliers)
*Immobilier : il s’agit pour l’essentiel de financements d’immeubles utilisés par la clientèle d’entreprises et de professionnels pour leur activité.
Renseignements concernant les filiales et participations détenues au 31 décembre 2016
Sociétés |
Capital |
Autres capitaux propres |
Quote-part du capital détenu |
Valeur |
Résultats du dernier exercice |
Prêts et |
Cautions et avals donnés |
Chiffre d’affaires HT |
Dividendes encaissés | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Brute |
Nette | |||||||||
Renseignements détaillés concernant les filiales et participations détenues à plus de 10 % du capital et dont la valeur est supérieure à 1 % du capital de la Banque Courtois |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Filiales (détenues à plus de 50 %) |
-- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Participations (détenues entre 10 et 50 %) |
-- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Renseignements globaux sur les autres titres de participation et de filiales |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Filiales françaises |
-- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Participations dans des sociétés françaises |
--- |
--- |
--- |
181 |
173 |
--- |
|
--- |
--- |
|
Nature des indications |
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
---|---|---|---|---|---|
1 Situation financière en fin d'exercice |
|
|
|
|
|
Capital Social (euros) |
18 399 504 |
18 399 504 |
18 399 504 |
18 399 504 |
18 399 504 |
Nombre d'actions émises |
2 299 938 |
2 299 938 |
2 299 938 |
2 299 938 |
2 299 938 |
2 Résultat global des opérations effectives (K€) |
|
|
|
|
|
Chiffre d'affaires HT (1) |
213 363 |
211205 |
210313 |
196 664 |
182 343 |
Produit net bancaire |
157 497 |
173434 |
162201 |
169 139 |
157 031 |
Bénéfice avant impôt, amortissements et provisions |
59 416 |
84932 |
64000 |
84 018 |
62 124 |
Impôt sur les bénéfices |
13 386 |
15171 |
15320 |
17 507 |
17 936 |
Résultat après impôt, amortissements et provisions |
24 427 |
47475 |
33421 |
50 398 |
30 251 |
Montant des bénéfices distribués |
64 858 |
60488 |
28899 |
69113 |
28 335 |
3 Résultat des opérations réduit à une seule action (€) |
|
|
|
|
|
Bénéfice après impôt, mais avant amortissements et provisions |
27,65 |
30,33 |
21,16 |
23,74 |
19.21 |
Bénéfice après impôt, amortissements et provisions |
18,28 |
20,64 |
14,53 |
21,91 |
13.15 |
Dividende versé à chaque action |
28,20 |
26,30 |
13,00 |
21.90 |
12,32 |
4 Personnel |
|
|
|
|
|
Effectif |
637 |
612 |
600 |
575 |
556 |
Montant de la masse salariale (K€) |
27 757 |
26393 |
26278 |
26 206 |
26 653 |
Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (sécurité sociale, œuvres sociales, etc…) |
13 110 |
12049 |
10861 |
10 830 |
10175 |
(1) défini comme la somme des produits d'exploitation bancaire et des produits accessoires, nette des intérêts payés sur Swaps |
Statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, l’Assemblée Générale, constate :
Bénéfice de l'exercice 2016 |
30 250 593,82 € |
+ Report à nouveau antérieur |
39 956,52 € |
Soit un bénéfice distribuable |
30 290 550,34 € |
L'Assemblée Générale décide :
D’affecter à la réserve légale un montant de |
0 € |
De virer à la réserve ordinaire un montant de |
1 925 541,00 € |
De verser à titre de dividende la somme de (soit 12,32 € par action) |
28 335 236,16 € |
Et d’affecter au report à nouveau |
29 773,18 € |
La réserve légale est maintenue à 1 839 950,40 €, représentant 10 % du capital social. Elle est ainsi intégralement dotée.
La réserve ordinaire est portée à 71 850 000,00 €
Un acompte sur dividende de 18 744 494,70 € ayant été versé en novembre 2016, le solde, soit la somme de 9 590 741,46 € sera mis en paiement le 13 juin 2017.
Pour les personnes physiques domiciliées fiscalement en France, les dividendes sont assujettis à l’impôt sur le revenu au barème progressif.
Les dividendes sont éligibles à l’abattement de 40 % mentionné à l’article 158-3-2° du Code Général des Impôts.
Conformément à la loi, il est rappelé, que les dividendes distribués au titre des trois exercices précédents ont été les suivants :
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
I. – Opinion sur les comptes annuels
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes comptables exposés dans la note « Changements de méthodes comptables et comparabilité des comptes » de l’annexe relatifs à :
II. – Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance l’élément suivant :
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
III. – Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous vous signalons que les informations prévues par les dispositions de l'article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux par votre société et par celles contrôlant votre société, ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, ne sont pas mentionnées dans le rapport de gestion. En conséquence, nous ne pouvons pas en attester l'exactitude et la sincérité.
Toulouse et Tours, le 10 avril 2017
Les Commissaires aux Comptes
Exco Fiduciaire du Sud-Ouest |
Deloitte & Associés |
Jean-Marie Ferrando |
Bernard Groussin |
Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque : 33, rue de Rémusat – 31000 Toulouse.
1703702