19 juillet 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°86


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAIXA GERAL DE DEPOSITOS, S.A.

Société anonyme au capital de 5 900 000 000 €.

Siège social : Avenida João XXI, Lisbonne, Portugal.

Adresse de la succursale de France : 38, rue de Provence, 75009 Paris.

306 927 393 R.C.S. Paris – APE : 6419Z.

 

 

Comptes individuels et consolidés au 31 décembre 2016.

 

I. — BILANS CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2016 ET 2015.

(Montants exprimés en milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Actif brut

Dépréciation et amortissements

Actif net

Actif net

Caisse et disponibilités dans les banques centrales

4

1 840 560

 

1 840 560

2 879 645

Disponibilités dans d’autres établissements de crédit

5

757 726

 

757 726

773 163

Prêts dans des établissements de crédit

6

3 224 922

– 7 125

3 217 797

4 011 515

 

 

5 823 207

– 7 125

5 816 082

7 664 323

Actifs financiers à la juste valeur au travers de résultats

7

7 153 925

 

7 153 925

3 365 877

Actifs financiers disponibles à la vente

8

7 908 388

– 478 876

7 429 512

15 620 442

Actifs avec accord de rachat

9

800 419

– 688

799 732

1 081 166

Dérivés de couverture avec réévaluation positive

10

9 541

 

9 541

46 468

Investissements à détenir jusqu’à échéance

11

433 131

 

433 131

 

 

 

16 305 404

– 479 564

15 825 841

20 113 953

Crédit à la clientèle

12

68 500 222

– 5 633 397

62 866 825

65 759 033

Actifs non courants détenus en vue de la vente

13

1 948 171

– 522 099

1 426 072

830 402

Propriétés d’investissement

14

978 263

 

978 263

1 125 044

Autres immobilisations corporelles

15

1 649 019

– 1 072 516

576 503

619 370

Immobilisations incorporelles

16

848 837

– 732 659

116 178

135 032

Participations dans des entreprises associées et des coentreprises

17

312 338

 

312 338

277 496

Actifs d’impôt exigibles

18

41 778

 

41 778

37 126

Actifs pour impôts différés

18

2 545 785

 

2 545 785

1 473 918

Autres actifs

19

3 444 497

– 402 849

3 041 648

2 865 772

Total de l’actif

 

102 397 523

– 8 850 210

93 547 313

100 901 467

 

Passif et capitaux propres

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Ressources d’établissements de crédit et de banques centrales

20

5 799 712

5 433 070

Ressources de clients et autres ressources

21

69 680 130

73 426 265

Titres de créance

22

4 183 729

6 700 081

 

 

73 863 859

80 126 345

Passifs financiers à la juste valeur au travers de résultats

10

1 695 481

1 738 597

Dérivés de couverture avec réévaluation négative

10

2 197

10 812

Passifs non courants détenus en vue de la vente

13

693 369

 

Provisions pour les avantages du personnel

23

613 094

642 958

Provisions pour d’autres risques

23

514 218

349 506

Passifs d’impôt exigibles

18

50 784

15 864

Passifs d’impôt différés

18

191 045

253 224

Autres passifs subordonnés

24

2 424 133

2 428 925

Autres passifs

25

3 816 580

3 718 457

Total du passif

 

89 664 472

94 717 758

Capital

26

5 900 000

5 900 000

Réserve de juste valeur

27

– 38 347

258 816

Autres réserves et résultats reportés

27

– 983 706

– 690 702

Résultat attribuable à l’actionnaire de CGD

27

– 1 859 523

– 171 453

Capitaux propres attribuables à l’actionnaire de CGD

 

3 018 424

5 296 661

Participations ne donnant pas le contrôle

28

864 417

887 048

Capital propre total

 

3 882 841

6 183 710

Total des capitaux propres et du passif

 

93 547 313

100 901 467

 

II. — PRESENTATION DES RESULTATS CONSOLIDES POUR LES EXERCICE ECOULES AU 31 DECEMBRE 2016 ET 2015.

(Montants exprimés en milliers d’euros)

 

 

Notes

31/12/2016

31/12/2015 (pro-forma)

Intérêts et revenus assimilés

29

2 628 032

2 904 572

Intérêts et charges similaires

29

– 1 483 164

– 1 819 871

Revenus d’actions

30

52 389

74 267

Marge financière élargie

 

1 197 256

1 158 968

Produits de services et de commissions

31

584 068

621 565

Charges de services et de commissions

31

– 120 489

– 123 408

Résultats en opérations financières

32

79 457

345 857

Autres résultats d’exploitation

33

– 193 141

– 4 172

Produit de l’activité bancaire

 

1 547 151

1 998 810

Frais de personnel

34

– 705 850

– 803 948

Autres frais administratifs

36

– 439 615

– 458 302

Dépréciations et amortissements

15 et 16

– 94 870

– 102 413

Provisions nettes de reprises annulations

23

– 232 829

– 37 211

Dépréciation du crédit nette reprises et récupérations

37

– 2 396 399

– 556 206

Dépréciation d’autres actifs nette reprises et récupérations

37

– 387 714

– 121 987

Résultats dans des filiales détenues en vue de la vente

13

10 821

8 705

Résultats dans des entreprises associées et des coentreprises

17

47 480

47 099

Résultat avant impôt et participations ne donnant pas le contrôle

 

– 2 651 825

– 25 454

Impôts sur les résultats :

 

 

 

Courants

18

247 019

– 147 729

Différés

18

579 635

91 642

 

 

826 654

– 56 087

Résultat consolidé de l’exercice, dont :

 

– 1 825 171

– 81 541

Participations ne donnant pas le contrôle

28

– 34 351

– 89 912

Résultat consolidé attribuable à l’actionnaire de Caixa

 

– 1 859 523

– 171 453

Nombre moyen d’actions ordinaires émises

26

1 180 000 000

1 180 000 000

Résultat par action (euros)

 

– 1,58

– 0,15

 

III. — PRESENTATION DES RESULTATS ET DES AUTRES REVENUS GLOBAUX CONSOLIDES POUR LES EXERCICE ECOULES AU 31 DECEMBRE 2016 ET 2015.

(Montants exprimés en milliers d’euros)

 

 

31/12/2016

31/12/2015

Opérations en continu

Opérations abandonnées ou interrompues

Total

Opérations en continu

Opérations abandonnées ou interrompues

Total

Montants susceptibles d’être reclassés dans les résultats :

 

 

 

 

 

 

Modifications dans la juste valeur d’actifs financiers disponibles en vue de la vente :

 

 

 

 

 

 

Variation au cours de l’exercice

– 468 682

591

– 468 091

– 99 195

– 693

– 99 889

Ajustements de reclassement de la réserve de juste valeur dans les résultats :

 

 

 

 

 

 

Comptabilisation de dépréciation au cours de l’exercice d’actifs financiers disponibles en vue de la vente

146 125

-

146 125

65 318

-

65 318

Cession d’actifs financiers disponibles en vue de la vente

– 93 985

-

– 93 985

– 204 159

-

– 204 159

Effet fiscal

102 880

– 399

102 481

59 723

315

60 038

Variations liées aux taux de change :

 

 

 

 

 

 

Variation au cours de l’exercice

– 29 970

22 526

– 7 444

– 139 140

– 23 783

– 162 923

Ajustements de reclassement de la réserve de change dans les résultats :

 

 

 

 

 

 

Comptabilisation de dépréciation au cours de l’exercice d’actifs financiers disponibles en vue de la vente :

 

 

 

 

 

 

Parts en devise étrangère

– 3 011

-

– 3 011

4 797

-

4 797

Effet fiscal

824

-

824

– 1 312

-

– 1 312

Autres

– 8 172

-

– 8 172

– 16 704

-

– 16 704

 

– 353 990

22 718

– 331 272

– 330 672

– 24 161

– 354 833

Montants non susceptibles d’être reclassés dans les résultats :

 

 

 

 

 

 

Engagements avec avantages postérieurs à l’emploi :

 

 

 

 

 

 

Variation au cours de l’exercice

– 165 854

-

– 165 854

77 845

-

77 845

Effet fiscal

37 485

-

37 485

51 814

-

51 814

 

– 128 368

-

– 128 368

129 659

-

129 659

Total du résultat intégral de l’exercice comptabilisé dans les réserves

– 482 358

22 718

– 459 641

– 201 013

– 24 161

– 225 174

Résultat net de l’exercice

– 1 835 992

10 821

– 1 825 171

– 90 246

8 705

– 81 541

Total du résultat intégral de l’exercice dont :

– 2 318 351

33 538

– 2 284 812

– 291 259

– 15 456

– 306 715

Participations ne donnant pas le contrôle

8 500

-

8 500

– 4 030

-

– 4 030

Total des résultats et des autres revenus globaux de l’exercice attribuable à l’actionnaire de cgd

– 2 309 850

33 538

– 2 276 312

– 295 289

– 15 456

– 310 745

 

IV. — BILANS INDIVIDUELS AU 31 DECEMBRE 2016 ET 2015.

(Montants exprimés en milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

01/01/2015

Actif brut

Dépréciation et amortissements

Actif net

Actif net
(pro-forma)

Actif net
(pro-forma)

Caisse et disponibilités dans des banques centrales

3

867 353

-

867 353

1 773 857

1 201 671

Disponibilités dans d’autres établissements de crédit

4

372 437

-

372 437

463 821

419 995

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

5

6 421 549

-

6 421 549

2 578 229

2 225 763

Autres actifs financiers à la juste valeur au travers de résultats

5

547 813

-

547 813

570 118

584 022

Actifs financiers disponibles à la vente

6

9 601 757

– 571 844

9 029 913

17 200 895

17 878 654

Actifs avec accord de rachat

7

421 944

-

421 944

770 711

1 094 406

Prêts dans des établissements de crédit

8

4 187 897

– 7 125

4 180 772

4 937 541

3 645 595

Crédit à la clientèle

9

57 118 250

– 5 076 158

52 042 093

54 390 610

56 168 288

Dérivés de couverture

10

9 541

-

9 541

46 468

80 308

Actifs non courants détenus en vue de la vente

11

530 117

– 188 631

341 486

386 813

377 740

Propriétés d’investissement

 

3 337

-

3 337

3 001

2 951

Autres immobilisations corporelles

12

1 224 463

– 905 527

318 936

347 940

378 350

Immobilisations incorporelles

13

709 509

– 631 727

77 782

81 038

85 527

Participations dans des filiales, des entreprises associées et des coentreprises

14

4 450 277

– 785 945

3 664 333

3 765 078

3 321 220

Actifs d’impôt exigibles

15

9 548

-

9 548

15 638

22 763

Actifs pour impôts différés

15

2 319 512

-

2 319 512

1 262 863

1 265 465

Autres actifs

16

2 737 099

– 457 296

2 279 803

2 230 580

2 734 444

Total de l’actif

 

91 532 405

– 8 624 253

82 908 153

90 825 201

91 487 162

 

Passif et capitaux propres

Notes

31/12/2016

31/12/2015
(pro/forma)

01/01/2015 (pro/forma)

Ressources de banques centrales

17

2 090 869

1 342 753

1 606 622

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

10

1 675 737

1 706 524

2 171 880

Ressources d’autres établissements de crédit

17

3 862 999

4 364 064

4 413 265

Ressources de clients et autres ressources

18

58 649 320

61 950 120

61 761 689

Titres de créance

19

4 216 641

6 686 131

7 120 412

Passifs financiers associés à des actifs transférés

20

4 087 764

4 347 759

4 567 391

Dérivés de couverture

10

2 197

15 291

20 040

Provisions

21

1 073 416

867 698

717 278

Passifs d’impôt exigibles

15

10 693

8 038

2 379

Passifs d’impôt différés

15

152 159

120 471

149 804

Autres passifs subordonnés

22

2 622 285

2 604 404

2 606 273

Autres passifs

23

2 047 084

1 957 061

1 692 318

Total du passif

 

80 491 164

85 970 317

86 829 351

Capital

24

5 900 000

5 900 000

5 900 000

Réserves de réévaluation

25

115 883

368 025

473 929

Autres réserves et résultats reportés

25

– 1 548 481

– 1 601 929

– 1 716 117

Résultat de l’exercice

25

– 2 050 413

188 789

 

Capital propre total

 

2 416 989

4 854 884

4 657 812

Total des capitaux propres et du passif

 

82 908 153

90 825 201

91 487 162

 

V. — PRESENTATIONS DES RESULTATS INDIVIDUELS POUR LES EXERCICES ECOULES AU 31 DECEMBRE 2016 ET 2015.

(Montants exprimés en milliers d’euros)

 

 

Notes

31/12/2016

31/12/2015
(pro-forma)

Intérêts et revenus assimilés

26

1 939 389

2 241 503

Intérêts et charges similaires

26

– 1 274 441

– 1 617 336

Marge financière

 

664 948

624 166

Revenus d’actions

27

57 540

438 592

Produits de services et de commissions

28

435 055

440 285

Charges de services et de commissions

28

– 85 573

– 92 769

Résultats d’actifs et de passifs financiers évalués à la juste valeur au travers de résultats

29

– 76 089

88 799

Résultats d’actifs financiers disponibles en vue de la vente

30

95 464

210 872

Résultats de réévaluation de change

29

13 450

12 570

Résultats de cession d’autres actifs

31

– 17 159

147 593

Autres résultats d’exploitation

32

10 238

34 240

Produit bancaire

 

1 097 874

1 904 349

Frais de personnel

33

– 503 720

– 590 815

Frais généraux administratifs

35

– 321 970

– 345 375

Dépréciations et amortissements

 

– 65 775

– 69 508

Provisions nettes de reprises

21

– 300 151

– 27 530

Dépréciation du crédit net de reprises

36

– 2 229 282

– 481 481

Dépréciation d’autres actifs financiers nette de reprises et récupérations

36

– 187 834

– 95 650

Dépréciation d’autres actifs nette de reprises et récupérations

36

– 372 889

– 3 692

Résultat avant impôts

 

– 2 883 747

290 298

Impôts sur les bénéfices :

 

 

 

Courants

15

291 547

– 84 915

Différés

15

541 788

– 16 594

 

 

833 334

– 101 509

Résultat de l’exercice

 

– 2 050 413

188 789

Nombre moyen d’actions ordinaires émises

24

1 180 000 000

1 180 000 000

Résultat par action (euros)

 

– 1,74

0,16

 

VI. — PRESENTATION DES RESULTATS ET DES AUTRES REVENUS GLOBAUX INDIVIDUELS POUR LES EXERCICES ECOULES AU 31 DECEMBRE 2016 ET 2015.

(Montants exprimés en milliers d’euros)

 

 

31/12/2016

31/12/2015
(pro-forma)

Montants susceptibles d’être reclassés dans les résultats :

 

 

Modifications dans la juste valeur d’actifs financiers disponibles en vue de la vente

 

 

Variation au cours de l’exercice

– 441 617

– 48 193

Ajustements de reclassement de la réserve de juste valeur dans les résultats :

 

 

Comptabilisation de dépréciation lors de l’exercice

190 202

113 292

Cession d’actifs financiers disponibles en vue de la vente

– 95 464

– 210 872

Effet fiscal

94 737

39 869

Variations liées aux taux de change dans les succursales

– 6 822

– 9 362

Autres

– 150

– 6 108

Sous-total

– 259 114

– 121 374

Montants non susceptibles d’être reclassés dans les résultats :

 

 

Avantages aux employés - écarts actuariels :

 

 

Variation apparue au cours de l’exercice

– 165 854

77 845

Effet fiscal

37 485

51 814

Sous-total

– 128 368

129 659

Total du résultat intégral de l’exercice comptabilisé dans les réserves

– 387 482

8 285

Résultat net de l’exercice

– 2 050 413

188 789

Total des résultats et des autres revenus globaux de l’exercice

– 2 437 895

197 074

L’annexe fait partie intégrante des états financiers.

 

VII. — PRINCIPAUX INDICATEURS.

 Performance économique.

 

Résultats

2013

2014

2015

2016

Marge financière élargie

931

1 038

1 188

1 197

Marge complémentaire

770

700

854

350

Produit de l’activité bancaire

1 704

1 738

2 042

1 547

Charges d’exploitation

1 394

1 328

1 392

1 240

Résultat brut d’exploitation

310

411

650

307

Résultat avant impôt et participations ne donnant pas le contrôle

– 674

– 234

– 21

– 2 652

Résultat net de l’exercice

– 576

– 348

– 171

– 1 860

Bilan :

 

 

 

 

Actif net

112 963

100 152

100 901

93 547

Placements dans des titres (brut) (1)

19 502

19 562

19 649

15 581

Crédits sur la clientèle (brut) (2)

74 587

72 785

71 376

68 735

Ressources de clientèle

67 824

71 134

73 426

69 680

Titres de créance

8 791

7 174

6 700

4 184

Capitaux propres

6 821

6 493

6 184

3 883

Ratios de rentabilité et efficience :

 

 

 

 

Rentabilité brute des capitaux propres – ROE (3)

– 9,4 %

– 3,2 %

– 0,3 %

– 46,5 %

Rentabilité nette des capitaux propres – ROE (3)

– 7,1 %

– 3,6 %

– 1,3 %

– 32,0 %

Rentabilité brute de l’actif – ROA (3)

– 0,6 %

– 0,2 %

0,0 %

– 2,7 %

Rentabilité nette de l’actif – ROA(3)

– 0,4 %

– 0,3 %

– 0,1 %

– 1,8 %

Cost-to-income (3)

81,5 %

75,5 %

66,6 %

77,8 %

Produit d’activité/Actif net moyen (3)

1,5 %

1,7 %

2,1 %

1,6 %

Qualité du crédit et degré de couverture :

 

 

 

 

Crédit douteux/crédit total

6,6 %

7,7 %

7,6 %

7,2 %

Crédit douteux depuis plus de 90 jours/Crédit total

6,1 %

7,1 %

7,2 %

6,6 %

Défaillance de crédit/Crédit total (3)

7,5 %

8,9 %

9,3 %

8,4 %

Risque du crédit/Crédit total (3)

11,3 %

12,2 %

11,5 %

10,5 %

Crédit restructuré/Crédit total (3)

8,0 %

10,6 %

10,0 %

9,0 %

Crédit rest. non incl. risque du créd./Crédit Total (3)

4,8 %

6,3 %

5,6 %

4,2 %

Couverture de crédit douteux depuis plus de 90 jours

99,9 %

102,3 %

102,2 %

123,9 %

Dépréciation Crédit (DR)/Créd. à la client. (solde moyen)

1,06 %

1,18 %

0,78 %

3,42 %

Remarque : Montants publiés dans les rapports de gestion et de comptes de l’exercice y afférent, ces montants n’incluent pas les effets de retraitement d’états financiers comparatifs.

(1) Inclut les actifs avec accord de rachat non concernés par le crédit à la clientèle et les dérivés de négociation.

(2) Inclut les actifs avec mise en pension non concernés par les placements en titre.

(3) Indicateur calculé selon les instructions de la Banque du Portugal.

 

Ratio de transformation

2013

2014

2015

2016

Crédit à la clientèle net/Dépôts de clientèle (1)

103,6 %

94,5 %

90,1 %

90,6 %

Ratios de solvabilité (crd iv/crr) (2) :

 

 

 

 

Common equity Tier 1 (phased-in)

n.d.

11,1 %

10,9 %

7,0 %

Tier 1(phased-in)

n.d.

11,1 %

10,9 %

7,0 %

Total (phased-in)

n.d.

12,9 %

12,3 %

8,1 %

Common equity Tier 1 (fully implemented)

n.d.

10,2 %

10,0 %

5,5 %

Ratios de leverage et liquidité (crd iv/crr) :

 

 

 

 

Leverage ratio (fully implemented)

4,6 %

6,1 %

5,7 %

3,3 %

Liquidity coverage ratio

112,9 %

103,6 %

143,1 %

177,5 %

Net stable funding ratio

110,0 %

126,0 %

135,9 %

134,1 %

Réseau commercial et ressources humaines :

 

 

 

 

Nombre d’agences bancaires - Groupe CGD

1 277

1 247

1 253

1 211

Nombre d’agences bancaires - CGD Portugal

805

787

764

717

Effectifs - Groupe CGD (3)

19 608

15 896

16 058

15 452

Effectifs - CGD Portugal (3)

9 049

8 858

8 410

8 113

Ratings (long/court terme) :

 

 

 

 

Moody’s

Ba3/NP

Ba3/NP

B1/NP

B1/NP

Standard & Poor’s

BB-/B

BB-/B

BB-/B

BB-/B

FitchRatings

BB+/B

BB+/B

BB-/B

BB-/B

DBRS

BBB (low) R-2 (mid)

BBB (low) R-2 (mid)

BBB (low) /R-2 (mid)

BBB (low) /R-2 (mid)

Remarque : Montants publiés dans les rapports de gestion et de comptes de l’exercice y afférent.

(1) Indicateur calculé selon les instructions de la Banque du Portugal.

(2) En tenant compte de la nouvelle approche prudentielle des DTA (conformément aux IAS).

(3) Employés en service effectif.

 

VIII. — RESUME EXECUTIF.

 Message du Président du Conseil d’Administration et du Président de la Commission Exécutive.

 

2016 a représenté une année très intense en événements pour Caixa Geral de Depósitos, SA (Caixa/CGD). Parmi eux, deux sont particulièrement notables : les 140 années d’existence de l’institution et le fait que cette dernière a pris des mesures importantes visant à préparer son avenir. La préparation et la négociation des plans de recapitalisation et stratégique se sont tenues avec les autorités européennes, et elles ont abouti en août 2016 à un accord de principe entre la Commission européenne et l’État Portugais.

 

Cet accord, revu, a été formellement approuvé le 10 mars 2017, et a permis de concrétiser la recapitalisation pour un montant total de 4 444 millions d’euros, la plus grande recapitalisation entreprise au Portugal. Il convient de souligner qu’il n’a pas été utile de recourir à une aide de l’État dans la mesure où tous les critères nécessaires à un investisseur pour effectuer ce type d’investissement étaient réunis. Cette augmentation de capitaux propres permet à CGD de respecter les ratios de capital réglementaires, associés aux additionnels de pilier 2 et aux réserves de fonds propres calculés par les entités de supervision.

 

Caixa pourra ainsi se consacrer aux cours des 4 prochaines années à l’exécution de son plan stratégique en se concentrant sur son activité d’aide à l’économie nationale, en ajustant sa proposition de valeur à la satisfaction des besoins financiers des familles et des entreprises portugaises, sans oublier le besoin de simplification de processus et d’optimisation de structure qui ont été convenus avec la Commission européenne et de respect indispensable en vertu des engagements pris par l’État Portugais.

 

Dans le même temps, la présence internationale de Caixa sera rationalisée et le modèle de gouvernement se verra amélioré en concentrant l’ensemble de ses efforts sur les principaux marchés d’affinité portugaise. La confiance sera augmentée par l’intermédiaire d’un modèle de gestion du risque robuste et du renforcement organique des niveaux de solvabilité.

 

Caixa doit affronter un grand défi. Cependant, remporter ce défi lui permettra de résister sur un marché bancaire très exigeant et compétitif, en générant la rentabilité appropriée à la rémunération de l’actionnaire et en assurant les futurs besoins en capital. Elle renforcera sa place d’élément structurant du système financier national et restera un refuge sûr pour les économies des Portugais.

 

Ce défi porte sur une base de départ solide reposant sur les parts de marché actuelles de Caixa au Portugal, sur sa large base de clients et sur son niveau de capitalisation actuel. Cette base de départ permettra de travailler sur l’amélioration de ses marges et en adéquation avec ses commissions à travers des produits et des services de qualité allant à la rencontre des besoins des clients, elle permettra d’optimiser les coûts d’opération en améliorant son efficience et elle permettra également d’atteindre un coût du risque annuel cohérent avec les meilleures pratiques.

 

Lors de la mise en œuvre du plan stratégique, Caixa poursuivra simultanément sa Stratégie de Développement Durable en conservant son engagement auprès des secteurs d’activité responsable, auprès de la communauté et de l’environnement, en qualité de signataire des 10 principes du Global Compact, et en continuant son action sur les objectifs de développement durable des Nations Unies.

 

La concrétisation de la forte transformation de Caixa dépendra de la contribution de chacun de ses collaborateurs. Le chemin est clair, tous savent ce qu’il faut faire et pourquoi. Nous assumons clairement notre engagement dans le renforcement du leadership de CGD, il s’agit d’une opportunité et d’une responsabilité qui nous incombe à tous. Notre organisation a les capacités et les compétences nécessaires - non seulement le savoir mais surtout le savoir-faire - sans oublier l’indispensable engagement de chaque employé de Caixa.

 

Nous sommes donc confiants, nous réussirons à suivre le chemin que nous avons devant nous.

 

 

IX. — PRESENTATION DU GROUPE.

 1. CGD aujourd’hui

 

MISSION ET VALEURS.

 

Mission.

 

La mission de CGD consiste à contribuer de façon décisive au développement économique national, dans le cadre d’une évolution équilibrée entre rentabilité, croissance et solidité financière, accompagnée d’une gestion des risques prudente, qui renforce la stabilité du système financier national.

 

En tant que catalyseur du développement économique du pays, la mission de CGD se concrétise au travers de :

 

— Renforcement de la compétitivité, de la capacité d’innovation et de l’internationalisation des entreprises portugaises, surtout les PME, en assurant leurs besoins de financement ;

 

— Promotion de l’activité productive, surtout l’activité de biens et services négociables orientés vers l’exportation ou la substitution d’importations ;

 

— Aide à l’entreprenariat et au processus de recapitalisation des entreprises portugaises ;

 

— Offre de solutions portant sur les besoins financiers des familles portugaises au cours des différents moments de leur cycle de vie, en encourageant l’épargne et l’investissement national.

 

Valeurs.

 

L’activité de CGD et la conduite de ses collaborateurs sont portées par les valeurs fondamentales suivantes :

 

— Rigueur, incluant objectivité, professionnalisme, compétence technique et diligence, en cherchant toujours à atteindre de meilleurs niveaux de qualité et d’efficience économique, financière, sociale et environnementale et en adoptant de meilleurs pratiques bancaires et financières ;

 

— Transparence de l’information, notamment en matière de conditions de prestation de services et de performance de l’organisation, en agissant de manière claire et authentique ;

 

— Sécurité des applications, critères indispensables à la prudence dans la gestion des risques, la stabilité et la solidité de l’institution ;

 

— Responsabilité organisationnelle et personnelle par ses propres actions, en cherchant à corriger d’éventuels impacts négatifs. Cela inclut l’action socialement responsable et l’engagement sur le développement durable ;

 

— Intégrité, entendue comme le scrupuleux respect légal, réglementaire, contractuel et des valeurs éthiques et des principes d’action adoptés ;

 

— Respect des intérêts confiés, en agissant avec courtoisie, discrétion et loyauté, ainsi que respect des principes de non-discrimination, tolérance et égalité des chances.

 

GROUPE CGD.

 

Actionnariat.

 

Le capital de Caixa Geral de Depósitos est détenu par son actionnaire unique, l’État Portugais. Au 31 décembre 2016, le capital social totalisait 5 900 millions d’euros.

 

Début 2017, après les deux phases du processus de recapitalisation de CGD décrites au chapitre Plan de recapitalisation, notamment après l’absorption de résultats reportés négatifs, le capital social a totalisé 3 844 143 735 euros, représenté par 768 828 747 actions d’une valeur nominale de 5 euros chacune.

 

Structure du groupe CGD.

 

Le Groupe Caixa Geral de Depósitos participe directement et indirectement au capital d’un ensemble d’entreprises nationales et étrangères se situant dans différents secteurs, notamment, la banque commerciale, la banque d’investissement, de capital-risque, de gestion des actifs, de crédit spécialisé et le secteur immobilier.

 

Groupe Caixa Geral de Depósitos (pourcentage de participation effective) :

 

 

National

International

Banque commerciale

Caixa Geral de Depósitos

 

Banco Caixa Geral (Espagne)

99,8 %

 

 

 

Banco Caixa Geral (Brésil)

100,0 %

 

 

 

Banco Nacional Ultramarino (Macao)

100,0 %

 

 

 

B. Comercial do Atlântico (Cap-Vert)*

57,9 %

 

 

 

B. Interatlântico (Cap-Vert)

70,0 %

 

 

 

Mercantile Bank Hold. (Afrique du Sud)

100,0 %

 

 

 

Parbanca, SGPS

100,0 %

 

 

 

B. Com. e de Investimentos (Mozambique)

52,1 %

 

 

 

Partang, SGPS

100,0 %

 

 

 

Banco Caixa Geral (Angola)

51,0 %

Gestion d’actifs

Caixa Gestão de Activos, SGPS

100,0 %

 

 

 

CaixaGest

100,0 %

 

 

 

CGD Pensões

100,0 %

 

 

 

Fundger

100,0 %

 

 

Crédit spécialisé

Caixa Leasing e Factoring IFIC

51,0 %

Promoleasing (Cap-Vert)*

57,9 %

 

Locarent

50,0 %

 

 

Banque d’investissement et capital risque

Caixa Banque d’investissement

99,8 %

A Promotora (Cap-Vert)*

45,3 %

 

Caixa Capital

99,8 %

CGD Investimentos CVC (Brésil)

99,9 %

 

Caixa Desenvolvimento, SGPS

99,8 %

 

 

Services auxiliaires

Caixatec- Tecnologias de Informação

100,0 %

Inmobiliaria Caixa Geral (Espagne)

100,0 %

 

Caixanet

80,0 %

Imobci (Mozambique)

45,2 %

 

Imocaixa

100,0 %

 

 

 

Esegur

50,0 %

 

 

 

Sogrupo Sistemas Informação ACE

80,0 %

 

 

 

Sogrupo Compras e Serviços Partilhados ACE

90,0 %

 

 

 

Sogrupo IV Gestão de Imóveis ACE

82,0 %

 

 

 

Caixa Imobiliário

100,0 %

 

 

Autres participations financières

Parcaixa, SGPS

51,0 %

Banco Internacional São Tomé e Príncipe

27,0 %

 

Caixa Seguros e Saúde, SGPS

100,0 %

 

 

 

Caixa Participações, SGPS

100,0 %

 

 

 

Wolfpart, SGPS

100,0 %

 

 

 

SIBS

21,6 %

 

 

 

Cibergradual

100,0 %

 

 

 

Yunit

33,3 %

 

 

(*) Y compris le pourcentage de participation détenu par des entités consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

RESEAU DE DISTRIBUTION.

 

Le réseau commercial du Groupe CGD comprenait, au terme de l’exercice, 1 211 agences (42 de moins que l’année précédente), dont 718 situées au Portugal et 493 à l’étranger.

 

Au cours de l’année 2016, CGD a poursuivi le redimensionnement du réseau commercial au Portugal en fermant 47 agences. CDG compte dorénavant 651 agences d’accueil présentiel, 40 agences automatiques et 26 bureaux d’Entreprises.

 

Nombre d’agences bancaires du groupe :

 

 

2015-12

2016-12

CGD (Portugal)

764

717

Agences avec accueil présentiel

695

651

Agences automatiques

43

40

Bureaux d’entreprises

26

26

Caixa – Banque d’investissement (Lisbonne + Madrid)

2

2

Succursale en France

48

48

Banco Caixa Geral (Espagne)

110

110

Banco Nacional Ultramarino (Macao)

18

20

Banco Comercial Investimento (Mozambique)

191

193

Banco Interatlântico (Cap Vert)

9

9

Banco Comercial do Atlântico (Cap Vert)

34

34

Mercantile Lisbon Bank Holdings (Afrique du Sud)

14

13

Banco Caixa Geral Brasil

1

1

Banco Caixa Geral (Angola)

40

42

Autres succursales de CGD

22

22

Total

1 253

1 211

Bureaux de représentation (*)

12

12

(*) Inclut la présence en Algérie, en cours d’approbation.

 

À l’international, le réseau commercial du Groupe CGD a été renforcé en cinq agences face à 2015, avec l’ouverture de deux agences du BCI Mozambique, deux agences du BNU Macao et deux agences du Banco Caixa Geral Angola, une agence de Mercantile Bank ayant été fermée.

 

En janvier 2017, BNU Macao a étendu son réseau à la Chine continentale, avec l’ouverture d’une succursale sur l’île de Hengqin.

 

Réseau de distribution international :

 

Europe :

 

Espagne :

 

Banco Caixa Geral

110

Caixa Banque d’investissement

1

CGD – Succursale Espagne

1

Inmobiliaria Caixa Geral

1

France :

 

CGD – Succursale France

48

Belgique :

 

CGD – Bureau de représentation

1

Allemagne :

 

CGD – Bureau de représentation

1

Royaume Uni :

 

CGD – Succursale de Londres

1

Luxembourg :

 

CGD – Succursale Luxembourg

2

Suisse :

 

CGD – Bureau de représentation

1

BCG – Bureau de représentation

1

Amériques :

 

États-Unis :

 

CGD – Succursale de New York

1

Mexique :

 

BCG – Bureau de représentation

1

Brésil :

 

Banco Caixa Geral Brasil

1

CGD Investimentos

1

Venezuela :

 

CGD – Bureau de représentation

1

BCG – Bureau de représentation

1

Canada :

 

CGD – Bureau de représentation

1

Iles Caïman :

 

CGD – Succursale Îles Caïman

1

Afrique :

 

Cap Vert :

 

Banco Comercial do Atlântico

34

Banco Interatlântico

9

A Promotora

1

Angola :

 

Banco Caixa Geral (Angola)

42

Afrique du Sud :

 

Mercantile Bank

13

São Tomé-et-Principe :

 

Banco Intern. S. Tomé e Príncipe

12

Mozambique :

 

Banco Comercial e de Investimentos

193

Algérie :

 

CGD – Bureau de représentation (*)

1

Asie :

 

Chine – Macao :

 

Banco Nacional Ultramarino SA

20

Succursale offshore de Macau

1

Inde :

 

CGD – Bureau de représentation

2

Chine :

 

CGD – Succursale de Zhuhai

1

CGD – Bureau de représentation de Shanghai

1

Timor-Oriental :

 

CGD – Succursale de Timor-Leste

14

 

En décembre 2016, le Groupe CGD a conservé sa position de leader sur le marché national tant au niveau de la collecte de dépôts que du crédit concédé.

 

La part de marché de CGD dans le crédit à la clientèle se situait à 21,8 % en décembre 2016, avec des parts dans les secteurs des entreprises et des particuliers atteignant respectivement 18,8 % et 23,0 %. La part du crédit immobilier a été fixée à 26,1 %.

 

Dans les dépôts de clientèle, la part de marché s’est située à 27,7 %, il faut également noter celle du secteur des particuliers, qui a atteint 30,9 %.

 

En 2016, le Groupe CGD, au travers de Caixa Banco de Investimento (CaixaBI), a réussi à marquer une présence dans les principales opérations de la banque d’investissement sur le marché domestique, en obtenant la reconnaissance de ses clients et partenaires, en consolidant son rôle de premier plan dans les principaux classements du secteur et étant la cible d’importantes distinctions internationales.

 

Dans le secteur du crédit-bail, Caixa Leasing e Factoring (CLF) a présenté une activité commerciale particulièrement favorable dans tous les secteurs d’activité où elle exerce. Dans le crédit-bail immobilier et mobilier, les parts de marché de la production ont atteint respectivement 13,7 % et 17,2 %, tandis que dans l’activité d’affacturage la part a augmenté pour atteindre 11,6 %.

 

Au niveau international, le Groupe occupe une place remarquable, que ce soit par la dimension très importante de sa part de marché (Mozambique, Cap Vert, São Tomé-et-Príncipe et Timor), ou par le statut et la reconnaissance de sa marque (Macao, Cap Vert, Timor, São Tomé-et-Príncipe, Mozambique et Angola).

 

Au Mozambique, malgré le ralentissement du taux de croissance économique dans le pays en 2016, Banco Comercial e de Investimento (BCI) a consolidé sa position de leader dans le système bancaire national en tenant compte des parts de marché du crédit, des dépôts et des actifs, qui ont respectivement atteint à la fin de l’exercice 30,3 %, 29,2 % et 28,5 %.

 

Au Cap-Vert, Banco Comercial do Atlântico (BCA) continue à dominer le marché du crédit et des dépôts, pour atteindre en novembre une part de marché du crédit avoisinant les 36,3 %, tandis que les ressources de clients représentaient une part de marché de 39,2 %, conformément aux données divulguées jusqu’en septembre 2016. Banco Interatlântico enregistre, quant à elle, des parts de marché dépassant les 13,5 %, tant pour le crédit concédé que pour les ressources captées de clients.

 

COMMUNICATION ET MARQUE CAIXA.

 

Le secteur financier, par son importance et sa visibilité, est actuellement particulièrement soumis à un examen plus attentif par ses clients et par la société en général. Il devient fondamental de réaliser une communication rigoureuse, rapide, simple et consistante auprès des partenaires.

 

Caixa n’est pas indifférente à la profonde transformation du secteur bancaire, il a donc fallu adapter la stratégie aux changements du marché. En 2016, la stratégie de communication du groupe CGD a été marquée par :

 

— Continuité de l’inscription dans la logique communicationnelle des besoins inhérents au business plan/marketing et à ses différentes contraintes ;

— Alignement sur les orientations définies par le Conseil d’Administration et sur les tendances du marché.

 

La communication a continué à souligner le positionnement de Caixa, particulièrement dans la numérisation de l’offre adaptée aux clients dans une attitude de disponibilité constante au changement, pour répondre aux défis de la globalisation des marchés et dans le renforcement et le suivi des défis associés à la responsabilité sociale et environnementale ainsi qu’à l’activité éthique.

 

Marque.

 

Historiquement, Caixa est la marque la plus populaire parmi les banques portugaises. Selon BrandScore, Caixa a atteint les 31 % de notoriété Top-of-mind et elle est également la marque possédant le plus fort attrait chez les non-clients avec 28 %. Dans les deux cas, Caixa détient le leadership avec, dans ce classement, 12 points de pourcentage d’avance par rapport au second classé.

 

Caixa a débuté en 2014 un processus de debranding, qu’elle a amplifié en 2015, visant à simplifier et à valoriser son symbole et le signifié y afférant. Ce processus trouve son origine dans une évolution progressive de l’ensemble de l’organisation (y compris les entreprises du Groupe CGD) quant aux processus et aux procédures d’optimisation des ressources, de réduction des coûts et, parallèlement, de valorisation d’une communication de marque, au niveau institutionnel comme au niveau commercial, plus efficiente et plus efficace et une marque soutenue par un symbole commun, dont la notoriété au niveau nationale est indiscutable.

 

En 2016, elle a poursuivi la mise en œuvre de ce projet au niveau corporatif en l’élargissant aux succursales et autres structures du groupe CGD et en poursuivant le processus de modification de l’image des agences au Portugal.

 

Communication institutionnelle - 140ème Anniversaire CGD.

 

Caixa a fêté son 140ème anniversaire. Les commémorations se sont déroulées dans tout le pays, via une action à laquelle ont participé 21 agences, du nord au sud du pays et des îles, avec des collaborateurs, des clients, des partenaires et les communautés qui nous ont accueillis dans toutes les communes du pays. Différentes activités ont été localement organisées, des expositions, des moments musicaux, de l’artisanat, des réunions et des moments de partage d’histoires, d’animations, d’activités et de jeux de pédagogie financière pour enfants, entre autres.

 

Ces célébrations ont accueilli une action solidaire de recueil de livres (pour un total de 2 500 exemplaires) qui ont été reversés en faveur d’institutions sociales d’aide aux enfants et aux personnes âgées.

 

Sous le concept « Notre histoire c’est l’histoire de nombreuses personnes », la plateforme numérique « Notre Caixa - 140 ans » a été lancée afin que toutes les personnes de l’univers de Caixa, au Portugal et à l’étranger - collaborateurs, clients et l’ensemble de la communauté -, puissent partager le long de l’année 2016, des histoires vécues avec cette institution.

 

Communication institutionnelle – Culture.

 

Le soutien apporté par Caixa Geral de Depósitos à la culture dans les différents secteurs des arts et lettres est publiquement reconnu. Cette année-là, parmi les nombreux projets menés seuls ou en partenariat, il convient de souligner :

 

— Projet Orchestres de CGD - Caixa promeut depuis 2001, à travers son projet orchestres, la poursuite de sa politique de soutien à la culture, notamment à la musique classique auprès des plus jeunes, dans les universités, du nord au sud du pays.

 

— Orchestre du Nord, Orchestre Classique du Centre, Orchestre Philharmonique des Beiras, Orchestre Métropolitain de Lisbonne, Orchestre Classique du sud et Orchestre XXI.

 

— 59 concerts, dont 32 avec naming Caixa et plus de 31 000 participants.

 

Au travers de ces événements et dans une approche commerciale, Caixa a invité près de 6 000 clients.

 

Conformément au BrandSponsor, le Prestige et la Portugalité sont les attributs de marque que les clients associent le plus à Caixa dans le cadre du parrainage de ce projet.

 

Communication commerciale.

 

En 2016, l’objectif prioritaire de communication visait à augmenter la notoriété de la marque Caixa à travers une stratégie de communication reposant sur le renforcement de la signature « A Caixa. Com certeza. » mais également sur l’augmentation de l’efficacité de la communication par une stratégie de moyens permettant une présence plus constante dans les médias.

 

Dans la communication numérique, ont été privilégiés les contenus ayant un fort potentiel de souvenir et d’engagement, pouvant générer, via le site, une interaction avec les produits Caixa. On a enregistré ainsi une continuité dans l’utilisation des plateformes numériques comme moteur servant à la percevoir de plus en plus comme une banque innovante et moderne.

 

Campagne – Na Caixa. Com certeza :

 

— Campagne la plus mémorable de 2016 et 2015 ;

 

— Leader en souvenirs spontanés pendant la période de la campagne ;

 

— Campagne la plus efficace de 2016 ;

 

— Campagne la plus satisfaisante du secteur bancaire en 2016 ;

 

— Campagne numérique sur Youtube avec le meilleur indice de performance jamais vu au Portugal.

 

Festivals d’été et festivals de fado (naming) :

 

— Les festivals de musique sont apparus en 2016 comme accueillant la plus grande notoriété des parrainages de Caixa avec 53 % de recall, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2015.

 

— Les attributs de la marque, jeune, dynamique et proche, définis comme stratégiques pour la présence de Caixa dans les festivals 2016 ont été les plus valorisés par le public.

 

— Face à 2015, l’image de la marque Caixa s’est améliorée dans l’évaluation des attributs jeune, dynamique, proche et innovante ;

 

— Dans les festivals de naming (fado) la présence de Caixa a promu une plus grande association de la portugalité à notre marque, pour devenir l’attribut le plus valorisé par les personnes interviewées dans l’enceinte.

 

Il faut souligner une grande focalisation sur la communication numérique ainsi qu’une amélioration de la performance de la marque Caixa sur les réseaux sociaux. Selon BrandScores, ces campagnes ont ainsi permis, à Caixa de dominer la rubrique souvenirs de campagnes du secteur bancaire portugais.

 

Prix et distinctions :

 

— Distinction Superbrands – Marques d’excellence ;

 

— Marque la plus réputée dans le secteur bancaire - Marktest Reputation Index 2016 ;

 

— Prix Navegantes XXI - Prix de l’innovation en marketing numérique avec la campagne numérique Na Caixa. Com Certeza ;

 

— Reconnaissance des pratiques de responsabilité sociale 2016 - Association Portugaise de l’Éthique des Entreprises (APEE) :

– Projet Young VolunTeam, la présentant comme bonne pratique de responsabilité sociale dans la catégorie volontariat ;

– Projet de recyclage des cartes bancaires, la présentant comme bonne pratique de responsabilité sociale dans la catégorie environnement : réduction d’impacts ;

 

— Prix communication moyens & publicité - catégorie banque, finances et assurances - Campagne – « Na Caixa. Com certeza. » ;

 

— Prix Or des prix d’efficacité - Campagne « Na Caixa. Com certeza. » distinguée dans la catégorie services financiers et assurance.

 

— Évaluation Carbon Disclosure Project (CDP) – Intégration dans l’indice « Climate A List », elle est l’unique institution financière portugaise à faire partie du TOP 9 % des meilleures entreprises mondiales dans la lutte contre les changements climatiques, parmi 1 900 organisations listées dans le classement CDP.

 

2. Capital humain et développement durable.

 

CAPITAL HUMAIN.

 

L’année 2016 a été marquée par un fort investissement dans la restructuration de services, particulièrement liés au réseau commercial, de façon à pouvoir ajuster la rationalisation de l’effectif débutée en 2015 et qui s’est traduit par une réduction significative du nombre d’employés.

 

En parallèle, la mise en œuvre du modèle de fonctionnement corporatif a continué de façon à diffuser les meilleures pratiques de gestion des ressources humaines et à approfondir la culture de groupe.

 

En termes de projets structurants et ayant un impact progressif dans les politiques et les instruments de gestion de ressources humaines, nous pouvons souligner :

 

— Le développement d’une nouvelle matrice de fonctions permettant de regrouper des domaines de connaissances et de compétences techniques nécessaires au fonctionnement des activités. Ce projet a également servi de base à la révision du Système de gestion de la performance, particulièrement dans l’intégration et dans le développement professionnel de nos collaborateurs.

 

— Un programme de formation en leadership et à destination de tous les éléments exerçant des fonctions hiérarchiques à Caixa a également débuté. Ce programme repose sur l’acquisition de compétences et la ritualisation de comportements, particulièrement dans la gestion de performance en tant qu’outil de suivi et de développement des équipes.

 

— Ces processus, qui résultent des conclusions et des nécessités d’amélioration identifiées dans l’étude sur le climat social réalisée en 2015, ont permis de renforcer les orientations de ces dernières années, notamment dans le cadre de la reconnaissance du mérite, dans la gestion du potentiel, dans le développement des compétences, dans la mise en œuvre de bonnes pratiques de non-discrimination et de responsabilité sociale.

 

Fin 2016, l’effectif global de CGD comptait 8 449 salaries (1), soit une baisse de 8 % du nombre de salaries par rapport à l’année précédente.

(1) Employés rattachés à CGD, SA

 

Sur l’ensemble des salariés, 75 % possèdent un contrat individuel de travail, 24 % possèdent un contrat de prestation de services et 1 % un contrat a durée déterminée, ce qui témoigne d’une stabilité en matière de type de contrat.

 

Il faut également souligner que 99 % des salaries de CGD SA travaillent au Portugal et à temps plein.

 

CGD ne fait aucune distinction de genre, elle assure la mise en œuvre d’une politique d’égalité d’opportunités, que ce soit lors de la phase de recrutement et de sélection, dont les procédures se basent exclusivement sur les évaluations du curriculum et sur le profil de compétences présente, ou que ce soit lors de la phase de progression de carrière professionnelle, dont l’analyse s’effectue en fonction des critères de mérite et de compétence définies en interne. Dans le cadre de cette politique, au cours de l’année 2016, CGD a intégré 137 salariés handicapés physiques.

 

Répartition par sexe et tranche d’âge :

 

 

Masculin

Féminin

<= 30

4 %

5 %

30-50

62 %

75 %

>= 50

34 %

20 %

 

 

 

Répartition par diplômes :

 

 

Masculin

Féminin

Total

Enseignement supérieur

1 922

3 340

5 262

Enseignement secondaire

1 233

1 270

2 503

Inférieur à l’enseignement secondaire

356

328

684

Total

3 511

4 938

8 449

 

Répartition par catégorie professionnelle et sexe :

 

 

 

 

Fin 2016, le Groupe CGD comptait 15 452 collaborateurs, soit une baisse de 3,8 % du nombre de salariés par rapport à 2015.

 

Évolution du nombre de salariés du groupe CGD :

 

 

2015-12

2016-12

Variation

Abs.

(%)

Activité bancaire (CGD Portugal) (1)

8 410

8 113

– 297

– 3,5 %

Autres

7 648

7 339

– 309

– 4,0 %

Total

16 058

15 452

– 606

– 3,8 %

(1) Salariés en service effectif, y compris ceux provenant d’autres entreprises du Groupe.

 

Épanouissement professionnel.

 

La gestion d’entreprise des ressources humaines repose sur des politiques stimulant les valeurs et la culture du Groupe, impliquant tous les salariés dans les objectifs stratégiques et l’orientation vers la valorisation du capital humain.

 

Au cours de l’année 2016, dans le cadre de l’optimisation de son effectif, Caixa a continué le programme de stages en se basant sur la promotion des valeurs et de la culture du Groupe CGD et sur l’implication de l’ensemble de l’organisation à l’aide d’objectifs stratégiques définis.

 

Ce programme présente un double avantage : comme instrument d’attraction de talents et de renforcement de la marque CGD, et également comme instrument de responsabilité sociale en intégrant dans la vie active des jeunes étudiants universitaires.

 

À cet égard, la politique suivie a consisté à recruter les meilleurs et à créer les conditions de leur épanouissement, en étant rigoureux dans les procédures de sélection et en créant des opportunités d’épanouissement personnel et professionnel.

 

Stages. – Au cours de l’année 2016, CGD a continué son programme de stages :

 

— Des stages d’études : ils figurent dans le plan d’études des cursus universitaires ou secondaires. Les stages dont les programmes sont le plus liés au secteur bancaire ou au secteur considéré comme une plus-value pour CGD sont ceux qui seront privilégiés.

 

Il faut souligner l’existence de protocoles conclus avec les différentes universités du pays, les stages y ont souvent un rôle important car ils renforcent l’activité commerciale.

 

On englobe ici aussi les cursus de Formation en alternance de l’Institut de Formation Bancaire (IFB), dans le cadre du protocole réalisé avec l’Association Portugaise des Banques (APB).

 

— Stages professionnalisants : ils ont pour objectif de compléter et de consolider les connaissances acquises lors de la formation académique, ils visent à développer les compétences des stagiaires et à améliorer leur profil d’employabilité. Ce type de stage constitue actuellement la principale source de recrutement de la banque, les stagiaires obtenant la meilleure évaluation sont sélectionnés pour pourvoir aux besoins de recrutement (présents ou prévisibles).

 

— Académie d’été : stages de très courte durée visant à proposer aux étudiants universitaires en master I ou II un premier contact avec la réalité bancaire.

 

En 2016, la 8ème édition de l’Académie d’été s’est déroulée sous le signe d’un nouveau modèle d’accueil et d’une formation mise en œuvre l’année précédente. On a misé sur le développement des compétences des stagiaires portant sur l’aspect professionnalisant et sur leur lien avec Caixa.

 

Caixa a accordé 230 stages en 2016 : 141 stages d’études et 89 stages professionnels, dont 60 concédés dans le cadre des Académies d’été. À la fin de l’année, CGD comptait 78 stagiaires.

 

Recrutement externe.

 

Dans le cadre du recrutement externe, on a enregistré en 2016 un taux de nouvelles embauches de 3 % et un taux de rotation de 11 %.

 

Caixa a maintenu une orientation reposant sur la qualification de ses cadres. La stratégie de proximité avec les universités, notamment celles qui sont reconnues pour dispenser des cours dans des secteurs susceptibles d’intéresser la banque, a une importance cruciale. À l’instar des années précédentes, Caixa est restée présente dans les salons de l’emploi organisés par les cabinets de débouchés professionnels et par les associations d’étudiants de différentes universités.

 

Il faut également noter le recrutement et la sélection qui ont eu lieu dans le cadre de projets temporaires en 2016 :

 

— Aide saisonnière : 112 ;

— Nouvelle année universitaire (NEU) : 107 ;

— Remplacements temporaires : 31.

 

Bourse de recrutement interne.

 

Au niveau du recrutement interne, quelques opportunités de mobilité nationale ont été diffusées, celles-ci permettent de valoriser les collaborateurs et traduisent l’investissement réalisé dans l’évolution de leur carrière ainsi que la concrétisation de leurs attentes conformément à la stratégie de l’Institution.

 

Gestion des compétences.

 

Au cours de l’année 2016, Caixa a pris certaines initiatives visant à renforcer le secteur de la gestion des connaissances et des compétences.

 

Ainsi, un nouveau programme d’évaluation a été mis en œuvre et développé avec l’objectif principal de cartographier le profil de compétences et d’attitudes de collaborateurs identifiés. Ce programme a représenté un important instrument de gestion des ressources humaines et de talent interne, dans un but de développement et de l’évolution de la carrière des collaborateurs.

 

Caixacadémie.

 

2016 a été l’année de la maturation de l’académie de formation de Caixa pour les aspects liés au développement, en diversifiant les initiatives de qualification continue des collaborateurs et en introduisant des programmes de renforcement de la culture Caixa. Elle intègre également à présent le secteur de communication interne des ressources humaines.

 

Afin de renforcer une politique de formation inclusive et continue des collaborateurs à travers une qualification dans des compétences clés (techniques et comportementales) destinées aux différents secteurs d’activité et d’aide, ainsi que pour apporter une réponse aux différentes conditions réglementaires et associées aux processus de certification en cours, il convient de souligner les éléments suivants :

 

— Initiatives d’amélioration de compétences transversales en conservant les programmes de formation en langues étrangères, Office et autre applications informatiques, accentuées dans la personnification de contenus et l’aspect formation - action.

 

— Formation d’aide à l’activité, particulièrement quant aux thèmes portant sur les techniques de vente et la formation en produits et services, l’amélioration de l’efficience opérationnelle dans le suivi de clients et le recouvrement de crédit.

 

— Programmes de qualification en compétences de base, destinés aux collaborateurs nommés à de nouvelles fonctions. Il est à noter qu’il y a eu en 2016, une révision et un ajustement de la formation tant en version présentielle qu’e-Learning, ainsi que le renforcement de la formation expérimentale. À la suite de ces programmes, le processus de certification à des fonctions commerciales est maintenu (gérant, sous-gérant, gestionnaire Caixazul et gestionnaire Caixa Empresas).

 

— Conclusion de 4 programmes de formation exécutive, impliquant 120 cadres qui ont eu une composante de travail pratique appliqué à des défis stratégiques de la Banque.

 

— Promotion de l’implication et de la participation de certains collaborateurs de la banque en tant que spécialistes de contenus et/ou formateurs internes, en adoptant dans certains cas des modèles de formation « en cascade » structurée et bénéficiant d’une aide pédagogique. Fin 2016, 157 salariés faisaient partie de la bourse de formateurs internes réguliers de Caixa.

 

— Formation en matière de risque opérationnel et de compliance, notamment avec une offre transversale au niveau de la continuité de l’activité, de la sécurité de l’information et de la prévention du blanchiment d’argent.

 

— Renforcement de l’offre de formations portant sur les outils et les méthodologies de productivité et d’efficience, notamment dans la composante de « Gestion du temps ».

 

— Conception et démarrage d’un programme structurant reposant sur le développement des compétences de leadership. Ce programme est destiné à près de 1 450 collaborateurs cadres moyens, accompagné d’un plan de communication top-down dédié à la modification et la ritualisation des comportements.

 

— Mise en œuvre de la première phase d’un parcours de formation portant sur le Système de gestion de la performance, couvrant l’ensemble de l’univers des collaborateurs.

 

a) Culture et Innovation : Pour l’aspect culturel, nous soulignons un ensemble de programmes dont l’objectif est de disséminer des valeurs et de soutenir la stratégie du Groupe, notamment :

 

— 1ère initiative Caixa Global qui a réuni près de 900 collaborateurs lors d’un événement corporatif dont l’objectif était de renforcer le sens de l’engagement et le rapprochement du réseau commercial et des services de support.

 

— Réalisation de la 8ème académie d’été, stage de courte durée ayant impliqué 60 jeunes universitaires, dont le format d’accueil et de suivi met l’accent sur le développement de compétences professionnalisantes, offrant un contact réel avec les différents secteurs clés de la banque et conduisant à une plus grande prise en compte et reconnaissance de la marque Caixa.

 

— Toujours dans cette recherche de rapprochement avec communauté et les jeunes, il faut souligner quelques initiatives de contact et de partage d’expérience, dont un protocole de Jobshadowing avec une école secondaire ».

 

— Conception et installation d’un programme corporatif impliquant 100 collaborateurs représentant 13 unités du Groupe CGD à l’international.

 

— Dans une perspective d’orientation vers une culture de qualité et d’éthique d’entreprise, un parcours de formation débuté en 2015 a été reconduit. Ce parcours implique 203 directeurs de Caixa et 91 d’entreprises du Groupe.

 

— Afin de faciliter l’intégration et de renforcer l’engagement auprès de l’entreprise, les programmes d’accueil et de qualification initiale ont été maintenus pour les nouveaux collaborateurs, indépendamment du lien contractuel.

 

b) Participations à des actions de formation : Au cours de l’année 2016, on a enregistré 95 488 participations dans des actions de formation, dont 21,1 % (20 112) se sont déroulées physiquement, 48,4 % (46 180) en e-learning et 30,6 % (29 196) par d’autres méthodes de formation. Le niveau de satisfaction des participants à la formation était, en moyenne, de 4,3 sur une échelle de 1 à 5.

 

Quant aux employés, au 31 décembre 2016, ils ont reçu un total de 181 599 heures de formation, soit une moyenne de 21,5 heures de formation pendant l’année.

 

c) Évaluation de l’efficacité de la formation : En 2016, on a misé de manière générale sur une plus grande couverture du processus d’évaluation de l’efficacité de la formation. Il convient de souligner que pour l’un des plus grands programmes, un modèle d’évaluation de l’impact en résultats, a été défini et mis en œuvre pour une durée de 2 ans.

 

Système de gestion de la performance.

 

Grâce au système de gestion de la performance, CGD évalue l’ensemble des collaborateurs éligibles en matière de compétences et de respect des objectifs.

 

En 2016, il a été convenu de procéder à l’actualisation du système en vigueur, en séparant l’évaluation relative au potentiel de développement (compétences comportementales et techniques) de l’évaluation en termes de performance (objectifs), de façon à mieux soutenir les processus de gestion des ressources humaines.

 

La cartographie des fonctions présentes dans la banque a également été revue et le dictionnaire des compétences a été actualisé de manière à améliorer son adéquation à la réalité et aux exigences actuelles.

 

Ainsi, au cours de l’année 2016, les travaux d’ajustement de l’application qui servira de support au modèle de gestion de la performance ont été développés. Il est prévu une mise en œuvre au 1er trimestre 2017, afin d’évaluer les performances de 2016.

 

Dans ce contexte, Caixa a conservé pour son réseau commercial une politique de récompense de la performance commerciale, soumise à des contraintes suivant des règles définies pour le secteur d’entreprises de l’État. Il s’agit d’un processus d’incitations commerciales et d’un processus d’acquisition de points :

 

— Le système d’incitations vise à récompenser les équipes des agences et/ou les gestionnaires qui se sont démarqués quant au degré de respect des objectifs leur étant proposés, en leur attribuant une prime annuelle indexée sur la rémunération.

 

— Le système de points récompense tous les collaborateurs du réseau commercial qui commercialisent les produits qui, chaque trimestre, sont considérés en campagne, et qui sont transformés trimestriellement en gratifications financières.

 

Conciliation de la vie professionnelle et de la vie personnelle

 

La politique de responsabilité sociale et familiale de CGD reflète une gestion centrée sur le facteur humain et sur un management socialement responsable, impliquant tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise dans la création d’un environnement inclusif, dans l’aide à l’intégration et à l’épanouissement permanent des personnes et dans la prévention des problèmes les plus divers.

 

En raison du contexte de crise sociale et économique vécu ces dernières années, avec des conséquences transversales dans beaucoup de familles, on a continué à chercher des solutions durables de prévention du risque et d’aide à la solvabilité, en articulant la mise en œuvre de mesures conjoncturelles de soutien financier et d’incitation à l’épargne, tout en apportant une aide psychologique et un conseil budgétaire.

 

Parmi les mesures ayant un impact sur l’équilibre entre la vie personnelle-familiale et professionnelle à CGD, et qui vont bien au-delà des obligations légales, il faut souligner les mesures suivantes : aide psycho professionnelle, aide socio familiale, dynamique culturelle et sportive, et solidarité sociale.

 

Le rapport de la Gouvernance d’Entreprise présente des informations plus détaillées sur ces mesures et politiques mises en œuvre.

 

Actions liées aux résultats de l’étude sur le climat social.

 

L’étude sur le climat social réalisée en 2015 a été extrêmement importante en matière de recueil de l’information, de son analyse et de son application dans les politiques et les actions sur le capital humain, notamment dans certaines actions mises en œuvre en 2016.

 

Les résultats obtenus pour les questions associées à la dimension « pratiques de gestion de personnes », en particulier, au niveau du leadership et de la communication, ont été essentiels pour construire et mettre en œuvre un programme de formation reposant sur les compétences en matière de leadership.

 

Au cours de l’année 2016, le nouveau système de gestion de performance et le nouveau modèle de fonctions ont été développés et approuvés. Ces systèmes seront installés en 2017, leur structure a connu certaines modifications en réponse à des points relevés comme étant moins positifs dans l’étude en question, notamment en matière de développement des équipes, de processus de feedback et d’impact sur le développement de carrière.

 

Santé et sécurité :

 

Santé au travail

 

En 2016, CGD a continué à réaliser plusieurs initiatives relatives à la santé et la sécurité de ses collaborateurs.

 

À cet effet, l’équipe de la médecine du travail, équipe pluridisciplinaire (médecins, infirmières, psychologues et administratifs), pratique un accueil personnalisé et de proximité, cherche à définir de manière exhaustive les cas, leur orientation et, le cas échéant, leur réhabilitation et réintégration professionnelle. Leurs initiatives ont ainsi visé à :

 

— Garantir les conditions de travail préservant la sécurité et la santé des salariés ;

 

— Procéder à une analyse minutieuse des facteurs environnementaux, organisationnels et des caractéristiques humaines et individuelles qui influencent le comportement au travail ;

 

— Adapter le travail au travailleur surtout quant à la conception du poste de travail, dans le choix de l’équipement et dans les méthodes de travail ;

 

— Suivre la réhabilitation et la reprise du travail dans les cas de maladies professionnelles et d’accidents du travail et mettre en œuvre des mesures préventives ;

 

— Procéder à l’évaluation des risques professionnels (biologiques, chimiques, physiques et psycho-sociaux) et mettre en pratique les mesures de prévention respectives afin d’éliminer/diminuer les dommages ;

 

— Sensibiliser les salariés et l’employeur afin de créer une authentique culture de prévention ;

 

— Informer et former les salariés dans le domaine de la sécurité et santé au travail.

 

Outre le respect de l’obligation légale et dans une perspective de santé globale, la médecine du travail de CGD, en développant son activité en étroite collaboration avec le secteur de la sécurité au travail et le centre d’action sociale, intègre dans sa structure des examens auxiliaires de diagnostic de routine et des consultations de spécialistes telles que la nutrition, l’assistance au salarié en déplacement et l’aide à l’allaitement.

 

Au cours de l’année 2016, conformément aux obligations légales, un total de 7 517 examens médicaux ont été réalisés (CGD et entreprises du Groupe CGD), dont 6 926 examens réguliers, 69 entretiens, 109 examens occasionnels et 413 examens d’admission.

 

En dehors des obligations légales et dans le cadre de la prévention en matière de santé, on a réalisé :

 

— Consultation de nutrition - 1 253 consultations réalisées par un nutritionniste ;

— Assistance au salarié en déplacement - 71 consultations ;

— Aide à l’allaitement - 4 collaboratrices ont utilisé l’espace allaitement.

 

Dans le domaine psychologique, les principales actions en 2016 ont continué à porter sur la caractérisation et le suivi de situations problématiques, des situations de crise et d’absentéisme prolongé pour maladie (congé maladie supérieur à 60 jours consécutifs) :

 

— Situations problématiques identifiées : absentéisme intermittent, conflits interpersonnels, insatisfaction, démotivation, soit un total 1 186 interviews ;

 

— Situations de crise - (vols - 23, deuil - 2) : soit 25 interviews au total ;

 

— Situations d’absentéisme prolongé pour maladie : soit un total de 2 241 interviews.

 

Il est à noter qu’en 2016, il n’y a pas eu de maladies professionnelles confirmées par le centre national de protection contre les risques professionnels.

 

Sécurité au travail

 

Au cours de l’année 2016, Caixa a continué à développer différentes activités dans le domaine de la sécurité au travail de façon à se conformer aux meilleures pratiques :

 

— Audits techniques de santé et de sécurité au travail : suite au travail réalisé ces trois dernières années, en 2016 le modèle de planification des évaluations du risque des locaux de travail a été remplacé et des mesures préventions/correctives ont été proposées le cas échéant : la priorité a été donnée aux installations faisant l’objet de transformations et/ou de modifications de plans ayant un impact direct sur les postes de travail. 27 audits ont été réalisés sur le réseau commercial, ce qui correspond à 285 postes de travail, 8 audits à des départements centraux, soit 1 169 postes de travail et 9 audits à des entreprises du groupe, soit 396 postes de travail (le nombre de postes de travail indiqué inclut les employés et les prestataires en régime d’externalisation).

 

— Analyse et gestion des accidents du travail : les circonstances dans lesquelles se sont produits les accidents du travail relatifs à l’année 2016 (119, dont 4 qui n’ont pas été acceptés par notre assureur Fidelidade Mundial et 3 concernant des entreprises du groupe), ont été analysées et des rapports proposant, le cas échéant, des mesures préventives/correctives ont été élaborés.

 

— Analyse et gestion d’incidents : dans le cadre des 90 incidents communiqués, les circonstances dans lesquelles ils se sont produits ont été analysées et les actions nécessaires ont été réalisées de façon à réduire l’impact de l’événement et prévenir les futurs incidents.

 

— Évaluation et correction ergonomique de postes de travail : 115 postes de travail ont fait l’objet d’une étude ergonomique, comprenant la correction posturale et/ou la disposition des équipements de travail ainsi que la proposition et la mise en œuvre de mesures visant à éliminer/réduire le risque étant à l’origine et à intervenir pour améliorer les conditions de travail.

 

— Analyse des activités à risque élevé : environ 120 activités à risque élevé ont été évaluées, à la suite desquelles les équipements de protection ont été définis et les mesures de prévention nécessaires ont été proposées.

 

— Actions de formation dans le cadre de la sécurité et la santé au travail : 8 actions de formation destinées aux collaborateurs ont eu lieu - 3 d’entre elles dans le cadre du plan d’accueil des nouveaux collaborateurs ; 1 action dans le cadre de l’aide saisonnière ; 1 action dans le cadre de la nouvelle année universitaire et 3 actions dans le cadre de plans de formation des collaborateurs prenant leur fonction à l’essai.

 

— Formation on the job - lors de la réalisation des audits techniques et/ou lorsque nécessaire.

 

 DEVELOPPEMENT DURABLE.

 

Stratégie de développement durable.

 

CGD, poursuivant sa vision de développement durable et ses politiques associées, a continué en 2016 à mettre en œuvre sa stratégie de durabilité pour les trois années 2015-2017. Cette stratégie s’organise autour de 3 axes thématiques composés de 10 domaines d’action et 2 axes transversaux, dont la définition s’est basée sur une analyse réalisée à partir des résultats d’entretien avec les partenaires. Chaque domaine d’action possède un ensemble d’initiatives et d’objectifs volontaires qui vont au-delà des obligations légales et de conformité de CGD. L’avancée de ces initiatives figure sur le rapport de développement durable 2016.

 

Tous les thèmes importants sont inclus dans la stratégie de développement durable 2015-2017. Le thème Performance Économique est considéré transversal aux différents axes stratégiques.

 

Les thèmes importants sont reportés dans ce document, ainsi que dans le Rapport de développement durable disponible tous les ans sur le site www.cgd.pt. Les politiques associées au développement durable sont disponibles en consultant le site web de CGD sur https://www.cgd.pt/Institucional/Sustentabilidade-CGD/Politicas-compromissos/Pages/Politicas-Compromissos.aspx.

 

Interaction avec les partenaires :

 

Dialogue avec les partenaires.

 

Les différents canaux de relation avec les différents groupes de partenaires ont été conservés de façon à assurer un dialogue continu et effectif.

 

Canaux de dialogue avec les partenaires :

 

Groupe de parties concernées

Formes de relation

Périodicité

Actionnaire/État

Assemblée générale :

Annuel

 

Report

Trimestriel

 

Enquête de soutenabilité

Biennal

Clients Particuliers

Enquêtes de satisfaction

Semestriel

 

Revue Cx

Trimestriel

 

WebSite CGD

Continu

 

Newsletters Caixa Woman, Caixa News et Caixa Gold

Continu

 

Portail Avantages Caixa

Continu

 

Réseaux sociaux

Continu

 

Espace client - service de suggestions et de réclamations

Continu

 

Réseau commercial

Continu

 

Campagnes de communication

Le cas échéant

 

Enquête de soutenabilité

Biennal

Clients Entreprises

Enquêtes de satisfaction

Semestriel

 

Revue Caixa Entreprises

Bimestriel

 

Revue Cx

Trimestriel

 

WebSite CGD

Continu

 

Portail Avantages Caixa

Continu

 

Réseaux sociaux

Continu

 

Enquête de soutenabilité

Biennal

Régulateurs

Instructions spécifiques des régulateurs

Continu

 

Demande d’explication

Continu

 

Participation à des groupes de travail

Continu

 

Actions supervision présentielle

Continu

 

Consultations publiques

Continu

 

Production de rapports

Continu

 

Enquête de soutenabilité

Biennal

Fournisseurs

Réunions et contacts réguliers

Quadrimestriel

 

Enquête de soutenabilité

Biennal

Collaborateurs

Commission des travailleurs

Mensuel

 

Intranet

Continu

 

Portail Caixapessoal

Continu

 

WebSite CGD

Continu

 

Newsletter Caixa Notícias

Mensuel

 

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Gestion responsable des fournisseurs.

 

CGD sélectionne majoritairement des fournisseurs nationaux - au Portugal, 91 % des fournisseurs de Caixa sont des fournisseurs nationaux, ce qui correspond à 96 % des dépenses fournisseurs. C’est également l’une des façons pour la banque de contribuer à la dynamisation de l’économie nationale, tout en renforçant la création d’emploi indirect.

 

CGD possède des procédures transparentes portant sur l’acquisition de biens et services, guidées par des principes d’économie et d’efficacité. Dans le cadre de sa stratégie de durabilité, et en considérant qu’une grande partie des impacts environnementaux et sociaux de la banque se manifestent indirectement au travers de la performance de ses fournisseurs, CGD les a encouragé à suivre les principes de développement durable de façon à atténuer les risques environnementaux et sociaux de son circuit d’approvisionnement.

 

CGD a continué à intégrer dans ses processus de sélection et d’embauche de fournisseurs les principes éthiques et de bonnes pratiques d’entreprise. Pour les fournisseurs effectuant une prestation de service au siège, il faut ajouter le manuel de bonnes pratiques environnementales, de sécurité et de santé. En 2016, CGD comptait 810 fournisseurs actifs, dont 55 nouveaux contrats signés au travers de Sogrupo Compras e Serviços Partilhados, GIE, dont 96,5 % contiennent des clauses de nature environnementale et sociale.

 

Au cours de l’année, 10 fournisseurs de CGD ont fait l’objet d’évaluations environnementales dans le cadre d’audits internes et externes du système de gestion environnementale et de la conformité légale de CGD.

 

Investissements dans la communauté.

 

CGD contrôle l’investissement dans la communauté de façon à comprendre son impact social et à rendre les aides concédées plus efficaces. En cours d’année, CGD a procédé à un investissement direct dans la communauté à hauteur de 11 368 milliers d’euros dans différents secteurs d’activité. Par ailleurs, CGD a fait don d’un total de 82 pièces de mobilier de bureau à 4 institutions - Pompiers Volontaires de Penacova et de la municipalité de Penacova ; École Nautique Infante D. Henrique et École EB23 José Ferreira Pinto Basto à Ílhavo. Elle a également fait don de 5 034 équipements informatiques à 3 institutions, notamment au Centre Culturel Azambujense, au Service Jésuite aux Réfugiés (SJR) et à ENTREAJUDA pour un don à des institutions en difficultés.

 

Investissement direct dans la communauté :

 

 

 

 

 

 

 

Volontariat :

 

a) Programme Young VolunTeam : Young VolunTeam est un programme de volontariat des jeunes promut par CGD, dans le cadre de la politique d’engagement auprès de la communauté. Lancé en 2012, il s’agit d’un programme dédié aux jeunes de l’enseignement primaire et secondaire, développé en partenariat avec ENTRAJUDA et Sair da Casca, qui a l’appui de la Direction Générale de l’Éduction (DGE), l’Institut Portugais de la Jeunesse et des Sports (IPDJ), le Programme Jeunesse en Action de la Commission européenne et la SEA - Agence des entrepreneurs sociaux. Depuis l’édition 2014/2015, il peut compter sur le haut patronage du Président de la République, ce qui vient confirmer la valeur de ce projet et réitérer l’objectif de soutenir la concrétisation d’idées ayant l’avenir du Portugal comme élément de base et primordial.

 

L’édition 2015/2016 du Young VolunTeam a impliqué 200 écoles et 2 185 jeunes leaders « ambassadeurs », elle a concerné plus de 9 000 élèves, rapporté plus de 25 000 euros et une tonne de matériel pédagogique.

 

La cérémonie finale de cette édition s’est déroulée en juillet au Culturgest. Les écoles ayant remporté cette édition y ont reçu leur prix : École Secondaire Jacôme Ratton, Coopérative d’Enseignement Didáxis, École Primaire et Secondaire de São Roque do Pico, École Secondaire Fernão Mendes Pinto et École Technique Professionnelle du Ribatejo.

 

En 2016, Young VolunTeam a été récompensée dans la catégorie volontariat de l’initiative reconnaissance pratiques RS, organisée par l’APEE - Association Portugaise d’Éthique Entrepreneuriale.

 

b) Volontariat d’entreprise : Au cours de l’année, CGD a participé à un ensemble d’actions de volontariat, en proposant à ses collaborateurs participants de renforcer leur sentiment d’appartenance à une communauté, en tant qu’individu et collaborateur Caixa, comme catalyseur de l’économie sociale.

 

i) Collecte de jouets : Action de Noël : Sous le slogan « Jouer est un besoin », entre le 14 décembre et le 6 janvier s’est déroulée, en partenariat avec ENTRAJUDA et en collaboration avec l’entreprise SAS, une action de collecte de jouets (neufs et d’occasion en bon état) pour des enfants en difficulté, âgés de moins de 10 ans et faisant partie d’un IPSS - Institutions Particulières de Solidarité Sociale. Cette initiative s’est déroulée en lien avec le réseau commercial, dans lequel on a pu retrouver les agences CGD de chaque district du Portugal Continental et des Îles (total de 20) et la communauté environnante. Ce sont 3 000 jouets qui ont été recueillis, répartis sur 23 IPSS pour environ 2 780 enfants.

 

ii) Cueillette d’oranges dans les jardins du Palais de Queluz : Une action de cueillette d’oranges a également été organisée dans les jardins du Palais de Queluz, en partenariat avec ENTRAJUDA et la banque alimentaire. Au final, ce sont 263 kg d’oranges qui ont été distribués à des personnes en difficulté et aidées par des institutions de solidarité sociale.

 

iii) Collecte d’équipements électroniques et électriques au siège : CGD a également organisé, en partenariat avec ENTRAJUDA, une action de collecte d’équipements électroniques et électriques au siège. Au total ce sont 170 kg d’équipements qui ont été collectés, dont 53 % ont été distribués dans des institutions de solidarité sociale. Les autres équipements ont été dûment acheminés au recyclage.

 

iv) Collecte de fournitures scolaires pour des enfants en difficulté victimes d’incendies : En septembre 2016, les collaborateurs de CGD se sont réunis dans un objectif commun, donner des livres et des fournitures scolaires aux familles victimes d’incendies et véritablement en difficulté, afin de promouvoir la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. À la fin de l’action, ce sont 566 kg de biens qui ont été collectés : 386 kg de livres scolaires et 180 kg de fournitures scolaires. Ces fournitures ont été livrées par ENTRAJUDA, partenaire de cette action, aux institutions chargées de les distribuer à ces familles.

 

Toujours dans le cadre du soutien aux victimes d’incendies, CGD a réalisé deux campagnes. Une campagne de collecte des dons au profit des Pompiers Portugais afin qu’ils acquièrent les équipements et le matériel nécessaires, à distribuer parmi les casernes les plus en difficulté, et une campagne de collecte de dons afin d’aider les populations les plus atteintes par les incendies à Madère. Au total ce sont 399 012,18 euros qui ont été collectés.

 

v) Junior Achievement Portugal - éducation à l’esprit d’entreprise : La collaboration de CGD avec Junior Achievement Portugal a débuté en 2011. Depuis lors, elle a déjà concerné 3 581 élèves pour un total de 2 474 heures de volontariat. Au cours de l’année scolaire 2015/16, 36 volontaires de Caixa ont participé aux programmes du Junior Achievement, ils ont réalisé 39 programmes ayant impliqué 813 élèves, pour un total de 454 heures de volontariat d’entreprise.

 

Pédagogie financière.

 

Le Solde Positif correspond au programme de pédagogie financière de CGD, dont la principale mission consiste à aider les personnes et les entreprises à mieux gérer leur argent et leurs ressources.

 

Il faut également souligner que la page du Solde Positif sur Facebook ne cesse de croître, elle comptait ainsi plus de 132 000 fans fin décembre. Il s’agit d’une hausse de 26 % par rapport à décembre 2015.

 

S’agissant de la performance, le portail a de nouveau connu une croissance en 2016, comptabilisant le volume annuel de visites le plus élevé depuis son lancement, fin 2008. 6,45 millions de visites ont été enregistrées, soit une croissance de 13 % par rapport à la même période ; et 4,25 millions de visiteurs uniques, soit une amélioration de 12 % par rapport à 2016.

 

Gestion environnementale.

 

CGD a continué son engagement environnemental reposant sur les orientations de sa Politique de l’Environnement, dans le respect de la législation environnementale et des autres critères applicables, dans une attitude proactive de prévention de la pollution et d’amélioration continue de la performance environnementale.

 

La certification du système de gestion environnementale du siège a également été conservée, conformément à la norme ISO 14001.

 

Une fois le cycle stratégique 2006-2015 du programme à faible émission de carbone terminé, CGD a débuté le processus de révision de sa stratégie à l’horizon 2020. Cette stratégie est en phase de conclusion et intègre plusieurs axes d’action : la quantification et la réduction d’émissions, la compensation d’émissions, le financement des émissions à faible carbone et la sensibilisation de la communauté.

 

Au-delà des initiatives de sensibilisation environnementale des collaborateurs et de la communauté, l’action de CGD se traduit par la définition d’objectifs et de mesures quantitatives visant à réduire l’impact environnemental, en se concentrant sur l’optimisation de l’efficience opérationnelle : énergie, consommation d’eau, mobilité, déchets, réduction des dépenses et réutilisation des ressources.

 

En 2016, CGD a continué à investir dans la protection et la gestion environnementale, pour un total de près de 550 000 euros, en termes de dépenses liées à la prévention, à la gestion environnementale et à d’autres thèmes environnementaux (à savoir, déchets, eau).

 

Performances environnementales.

 

Caixa contrôle régulièrement plusieurs aspects environnementaux de façon à évaluer l’impact de son activité sur l’environnement.

 

a) Consommation d’énergie : Au cours de l’exercice revu, la consommation d’énergie a été de 316 017 J, ce qui correspond à une baisse de 6 % par rapport à la performance de 2015. Cette baisse est liée aux différentes mesures d’efficiences énergétiques que CGD a mises en œuvre au fil des ans, et qu’elle a continué à mettre en œuvre en 2016, associées au remplacement de l’éclairage et à la substitution de la climatisation par des équipements plus efficients. S’agissant des déplacements dans le cadre professionnel, CGD continue à sensibiliser les collaborateurs afin qu’ils utilisent les transports publics et les moyens de communication à distance (ex : vidéoconférence).

 

Consommation d’énergie directe (en GJ) :

 

 

 

 

 

Consommation d’énergie indirecte (en GJ) :

 

 

 

 

La production d’énergies renouvelables dans la centrale solaire du siège et la production d’énergie électrique photovoltaïque dans le réseau commercial a été conservée en 2016, contribuant ainsi à la réduction du contenu carbonique du système électrique normal. S’agissant de la centrale solaire du siège, on enregistre une augmentation de la production d’énergie par rapport a 2015. Toute l’énergie photovoltaïque produite sur le réseau commercial est vendue au réseau électrique.

 

b) Émissions de gaz à effet de serre : Dans le cadre de son Programme à faible émission de carbone, CGD conserve son engagement visant à calculer les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées à son activité, conformément aux directives du Greenhouse Gas Protocol (GHG Protocol).

 

Emissions de gaz à effet de serre (en tonnes de CO2) :

 

 

En 2016, les émissions de GES de Caixa ont totalisé 33 017 tonnes de CO2e (tCO2e), soit une intensité carbonique de 3,93 tCO2e/collaborateur et 0,030 tCO2e/mille euros de produit bancaire.

 

On a enregistré au total une réduction d’émission de GES de l’ordre de 24 % par rapport à 2015, particulièrement visible dans les émissions de GES de type 3 (émissions associées à des déplacements professionnels et au traitement des déchets).

 

Dans le cadre de son programme à faible émission de carbone, CGD compense une partie des émissions de GES générées par l’activité de CGD S.A., notamment celles associées à : la flotte commerciale ; la Fondation Caixa Geral de Depósitos Culturgest Lisbonne et Porto (électricité et traitement des déchets) ; le traitement de déchets du siège ; et les publications Caixa Empresas. En 2016, CGD compensera 3 124 t CO2 au moyen de crédits carbone de projets d’énergie renouvelable. Davantage d’informations sont disponibles dans le rapport de développement durable annuel de CGD.

 

CGD participe volontairement au questionnaire sur les changements climatiques promu par le CDP, et en 2016, pour la sixième année consécutive, elle a atteint une place de choix - elle a été récompensée pour son parcours quant à la gestion des émissions de carbone et par la transparence dans son approche face aux changements climatiques, elle est l’unique entreprise portugaise du secteur financier à intégrer The Climate A List.

 

Dans le cadre d’une approche collaborative auprès de ses fournisseurs concernant les changements climatiques, CGD a participé au programme CDP Supply Chain en 2015, dont les résultats ont été communiqués aux participants en 2016. 63 % des fournisseurs de CGD ayant participé au Programme CDP Supply Chain s’accordaient sur les risques associés aux changements climatiques.

 

c) Consommation d’eau : CGD s’attache à promouvoir une consommation efficiente de l’eau au sein de ces installations, elle a installé au fil des ans différents systèmes de réduction de la consommation d’eau dans les bâtiments centraux. En 2016, on a enregistré une baisse de 2 % par rapport à 2015.

 

Consommation total d’eau (en m3) :

 

 

 

d) Consommation de matériaux : L’activité de CGD consomme majoritairement du papier blanc. En 2016, on enregistre une consommation de 537 tonnes de papier blanc de photocopie, 38 tonnes de papier sous forme de carnets et 102 tonnes d’enveloppes. Afin de contrôler ses consommations de matériaux, CGD contrôle la consommation d’autres matériaux comme par exemple le plastique sous forme de cartes bancaires et la consommation de gobelets en plastique

 

e) Gestion des déchets : Dérivé de l’activité, en 2016, CGD a produit 1 077 tonnes, soit une augmentation de 26 % par rapport à 2015. Les deux principales raisons de cette augmentation sont liées à l’augmentation des déchets envoyés pour valorisation, la première était associée à l’élimination de papiers archivés à Sacavém et la deuxième au changement de la collecte de déchets biodégradables de cuisine et de cantines.

 

Production des déchets par destination (en tonnes) :

 

 

Sensibilisation environnementale

 

CGD a développé plusieurs initiatives visant à sensibiliser les clients, les fournisseurs et la société aux problèmes environnementaux comme les changements climatiques, la pénurie de ressources et la préservation de la biodiversité.

 

a) Sensibilisation interne : Au niveau interne, CGD a maintenu une campagne interne de sensibilisation visant à faire adopter de bonnes pratiques environnementales à travers des posters collés aux différents étages du siège ; la mise à disposition du dossier sur les bonnes pratiques du système de gestion environnementale (SGA) aux fournisseurs résidents ; l’intégration de contenus sur le SGA dans la brochure d’accueil des nouveaux collaborateurs et distribuée dans le programme obligatoire de visites du bâtiment ; ainsi que le maintien du tutoriel sur le SGA actif, disponible pour tous les collaborateurs de CGD.

 

Au cours de l’année, et en vertu du SGA, un circuit centralisé a été installé au siège de façon à collecter les bouchons en plastique au profit de causes solidaires.

 

b) Floresta Caixa : CGD assume un engagement de responsabilité pour la défense et la préservation de ressources naturelles communes à tous les citoyens, Floresta Caixa est ainsi l’un des programmes éducatifs emblématiques qui gère et se consacre aux plus jeunes.

 

Au cours de l’année, dans le cadre de la reforestation de la Forêt Nationale de Mafra et avec l’aide d’écoles de la municipalité de Mafra, ce sont plus de 310 arbres qui ont été plantés dans la zone Barroca/Encosta do Assobio, soit 85 % de l’objectif de plantation de 700 arbres.

 

Dans le cadre de la journée internationale des forêts et du 10ème anniversaire de Floresta Caixa, CGD a lancé le livre pour enfants « L’histoire du Prince qui est devenu Roi » qui aborde l’histoire de la Forêt de Mafra, renforçant ainsi notre lien au patrimoine naturel de notre pays.

 

c) Partenariat avec le Jardin Zoologique : CGD est le sponsor officiel du Centre Pédagogique du jardin zoologique de Lisbonne, qui a accueilli près de 75 000 visiteurs en 2016. En conservant ce partenariat, CGD participe activement à la conservation de la nature et des conditions d’habitabilité de la planète pour ses espèces, contribuant à la promotion de l’éducation environnementale des générations les plus jeunes.

 

En profitant de la journée internationale des familles, CGD a organisé dans le jardin zoologique une action pédagogique dédiée aux familles et qui a accueilli 3 504 visiteurs.

 

Par ailleurs, au cours de l’année, ce sont 4 413 clients de CGD qui ont bénéficié de réductions lors de l’achat de leurs billets.

 

d) Recyclage des cartes bancaires : CGD a développé un projet de recyclage de cartes bancaires dans le cadre du système de gestion environnementale, visant à réduire une partie des impacts environnementaux provenant de l’activité de CGD.

 

Au cours de l’année 2016, ce sont 5,4 tonnes de cartes qui ont été envoyées au recyclage et cette même année ont été livrées les premières pièces de mobilier urbain provenant de ce projet.

 

En 2016, ce projet a été récompensé dans la catégorie environnement : Réduction d’impacts de l’initiative reconnaissance pratiques RS, organisée par l’APEE - Association Portugaise d’Éthique Entrepreneuriale.

 

Ce projet a beaucoup intéressé la communauté, il a été sélectionné comme exemple sur le portail ECO.NOMIA, initiative du Ministère de l’environnement sur le thème de l’économie circulaire.

 

Un épisode de la rubrique « Minute Verte » de Quercus, exclusivement dédié à ce projet, a également été transmis sur RTP.

 

e) Conférence « concevoir le futur : une éducation pour le développement durable » - Afin de promouvoir la réflexion et la diffusion de bons exemples liés au développement durable, CGD a apporté son aide à la conférence « concevoir le futur : une éducation pour le développement durable », qui s’est tenue dans le petit auditorium de Culturgest.

 

La conférence a compté 111 participants, dont des figures importantes du monde de l’éducation pour le développement durable, au niveau européen, comme Roland Gérard, du programme « École et Nature » et du « CFEEDD » et Julia Heiss, du secrétariat de l’UNESCO, Paris, du « Programme d’action globale pour EDS ». La session d’ouverture de cet événement a pu compter sur José Sá Fernandes, conseiller municipal de la Structure Verte et Energie de la mairie de Lisbonne, Jean-François Blarel, ambassadeur de France et João Pedro Matos Fernandes, ministre de l’environnement.

 

f) Lisbon Green Hackathon 2016 : CGD a soutenu l’initiative Lisbon Green Hackathon 2016 comme sponsor principal. Cet événement fait partie d’une série internationale Green Hackathon, et est organisé par l’Officine des Énergies, qui intègre des élèves du Master Intégré en Ingénierie de l’Énergie et de l’Environnement de la Faculté des Sciences de l’Université de Lisbonne et est soutenu par le Département d’Ingénierie Géographique, Géophysique et Énergie.

 

Le projet est une approche hacker au développement durable, lors d’un marathon intensif de 24 heures, 40 participants répartis en 10 équipes, qui ont procédé au développement d’idées pour un avenir plus vert, à la construction et à la présentation de prototypes à un panel de jurés.

 

CULTURE ET PATRIMOINE HISTORIQUE.

 

Poursuivant sa politique d’engagement dans la communauté, Caixa a continué à investir dans la promotion de la culture.

 

Fondation Caixa Geral de Depósitos – Culturgest. 

 

En 2016, la Fondation Caixa Geral de Depósitos -Culturgest a enregistré un montant de mécénats de l’ordre de 1.104 milliers d’euros, permettant de continuer plusieurs projets insérés dans différents registres - musique, arts et lettres, cinéma et documentaire, photographie et journalisme, entre autres.

 

Principales activités 2016 :

 

 

Nb spectacles/activités

Nb séances

Musique

30

30

Théâtre

14

50

Danse

9

18

Cinéma

 

144

Conférences et lectures

11

35

Service éducatif

525

 

Cours et visites

10

24

Expositions - Galeries de Lisbonne et Porto

10

 

 

Patrimoine historique.

 

Le Gabinete de Património Histórico (bureau du patrimoine historique) de CGD (GPH) se veut être un pôle dynamique de la sauvegarde, de la préservation et de la diffusion de son patrimoine, il permet de reconstituer la culture de CGD et son évolution, ses nombreux éléments ajoutant de la valeur aux connaissances que les personnes en général possèdent de l’activité bancaire et de son évolution.

 

En faisant connaître l’histoire de CGD, on place le patrimoine de la banque au service des personnes, des chercheurs, des étudiants, de la culture ; en contribuant à préserver la mémoire sur la façon dont ont évolué l’argent et la banque et, dans le même temps, en renforçant l’image d’une entreprise citoyenne, responsable, intéressée par ses publics et par la communauté dans laquelle elle s’insère.

 

Le Gabinete de Património Histórico se compose de 3 espaces spécifiques : les archives historiques, le musée et les collections, et la bibliothèque.

 

Les archives historiques consistent en la réunion des archives historiques de CGD et des archives historiques de l’ancien BNU. Les travaux réalisés dans ce domaine ont été nombreux au cours de l’année 2016, on peut citer le traitement documentaire (conformément aux règles internationales ISAD (G) émanant du Conseil International des Archives) du Fonds CGD relatif aux Caixas de Crédito Agrícola Mútuo (CCAM), du Fonds BNU sur les ressources humaines et l’action sociale, à la fonction fiduciaire, aux banques acquises, aux organes et à l’administration, et de l’archive photographique CGD avec la conclusion de l’archive photographique des relations publiques internes et le début du traitement portant sur les relations publiques externes. On a également procédé à la réalisation d’une exposition dans l’agence de Belém à l’occasion de la commémoration du 140ème anniversaire de CGD.

 

Ce secteur a également assuré la publication de textes élaborés par les collaborateurs et la participation à la revue European Association for Banking History (EABH), sous le thème Banks and Buildings, à travers un article intitulé Caixa Geral de Depósitos – Sustainable architecture.

 

Le secteur du Musée et des Collections, qui intègre le patrimoine muséologique, a procédé à la rénovation d’étiquettes et au nettoyage de zincogravure et de presses typographiques, au traitement muséographique et au suivi de la demande de cession de la tapisserie du XVIe siècle « L’arrivée de Vasco de Gama à Calicut », pour l’exposition « In Search of Utopia » au Musée de Louvain – Belgique.

 

Le secteur des Bibliothèques et Médiathèques a pour principale fonction de gérer la Bibliothèque Ultramarine et la Bibliothèque Vieira Machado, toutes deux situées à Lisbonne ; gérer les 9 bibliothèques situées à l’étranger (médiathèques), dans une optique d’orientation et de supervision, au Mozambique (3 médiathèques), au Cap-Vert (3 médiathèques), S. Tomé-et-Príncipe (2 médiathèques) et au Timor-Oriental (1 médiathèque) ; dynamiser les bibliothèques et les médiathèques ; soutenir des projets d’installation de médiathèques à l’étranger, pour elles-mêmes ou pour des tiers, en vertu des orientations supérieures.

 

Concernant les activités développées en 2016, il faut noter la sélection, l’acquisition et le traitement documentaire de l’ensemble des œuvres bibliographiques acquises pour les 9 médiathèques (3 au Mozambique, 3 au Cap-Vert, 2 à São Tomé-et-Principe et 1 au Timor-Oriental), et des périodiques de la Bibliothèque ultramarine ; le suivi, la gestion et le contrôle des médiathèques ; les missions techniques pour les médiathèques du Cap-Vert et de São Tomé-et-Principe ; l’élaboration du projet d’agrandissement de la médiathèque de Praia ; le changement des installations de la médiathèque de Maputo ; la collaboration à l’élaboration de textes d’annonce du patrimoine de la bibliothèque ultramarine et de l’activité des médiathèques ; ainsi que la mise en œuvre du service d’aide aux aveugles dans les médiathèques de Praia et de Mindelo.

 

CGD, en stimulant le développement économique des pays où elle opère par l’activité bancaire, souhaite également, avec ce projet, proposer à ses clients et au public en général, un accès facilité à une vaste gamme d’informations nécessaires et pertinentes pour leur développement formatif et intellectuel. L’objectif ayant régi ce projet a toujours été lié à l’ouverture du marché aux succursales et filiales du Groupe, par la voie de la responsabilité sociale.

 

Faciliter l’accès à l’épanouissement culturel, proposer des ressources devenues rares dans les régions, profiter des synergies de la structure commerciale implantée, voici les aspects valorisés par Cooperação Portuguesa et par Camões, parallèlement à l’accès à l’information et à la connaissance, au perfectionnement du capital humain, au développement intégral des populations, à la diffusion de la langue portugaise et à la promotion de son usage.

 

Des informations de développement durable plus détaillées pourront être consultées dans le rapport de développement durable 2016, indice GRI 2016, indicateurs de développement durable 2016 et notes méthodologiques 2016 disponibles dans la partie développement durable du site www.cgd.pt.

 

 

X. — ANALYSE FINANCIERE

 

1. Activité consolidée

 

RESULTATS.

 

En 2016, la marge financière a augmenté de 60,2 millions d’euros (+5,5 %) face à l’exercice précédent pour atteindre 1 144,9 millions d’euros. Cette augmentation est due à une baisse des coûts de funding (– 336,7 millions d’euros, – 18,5 %) supérieure à la baisse également ressentie dans les intérêts d’opérations actives (– 276,5 millions d’euros, – 9.5 %).

 

En 2016, le coût enregistré pour les obligations subordonnées (Cocos) a représenté 81,2 millions d’euros, soit une valeur similaire à celle de 2015 (81,1 millions d’euros).

 

Marge financière élargie (en millions d’euros) :

 

 

 

Les revenus d’instruments de capitaux ont atteint les 52,4 millions d’euros, soit une baisse de 29,5 % par rapport à l’année précédente.

 

Revenus d’instruments de capital :

 

(En millions d’euros)

2015-12

2016-12

ADP - Águas de Portugal S.A.

4,6

8,9

EDP - Energias de Portugal S.A.

2,2

1,3

Sumol + Compal, S.A.

2,0

-

Galp Energia, SGPS, S.A.

1,7

2,0

Revenus distribués par les fonds d’investissement

59,1

33,6

Autres

4,7

6,6

Total

74,3

52,4

 

Les commissions nettes ont présenté une baisse de 6,9 % en termes annuels, pour atteindre 463,6 millions d’euros, et les résultats des opérations financières ont atteint les 79,5 millions d’euros.

 

Le produit bancaire a atteint 1 547,2 millions d’euros en 2016, soit une baisse de 451,7 millions d’euros face à l’année précédente. Il a essentiellement été pénalisé par la baisse de 266,4 millions d’euros dans les résultats des opérations financières et par l’évolution des autres résultats d’exploitation, correspondant à – 189 millions d’euros par rapport à 2015.

 

Démonstration de résultat (consolidé) :

 

(En milliers d’euros)

2015-12

2016-12

Variation

Abs.

(%)

Intérêts et revenus assimilés

2 904 572

2 628 032

– 276 541

– 9,5 %

Intérêts et charges similaires

1 819 871

1 483 164

– 336 707

– 18,5 %

Marge financière

1 084 701

1 144 868

60 166

5,5 %

Revenus d’actions

74 267

52 389

– 21 878

– 29,5 %

Marge financière élargie

1 158 968

1 197 256

38 288

3,3 %

Produits de services et de commissions

621 565

584 068

– 37 497

– 6,0 %

Charges de services et de commissions

123 408

120 489

– 2 919

– 2,4 %

Commissions nettes

498 157

463 579

– 34 578

– 6,9 %

Résultats d’opérations financières

345 857

79 457

– 266 400

– 77,0 %

Autres résultats d’exploitation

– 4 172

– 193 141

– 188 969

-

Marge complémentaire

839 842

349 895

– 489 947

– 58,3 %

Produit de l’activité bancaire

1 998 810

1 547 151

– 451 659

– 22,6 %

Frais de personnel

803 948

705 850

– 98 098

– 12,2 %

Autres frais administratifs

458 302

439 615

– 18 687

– 4,1 %

Dépréciations et amortissements

102 413

94 870

– 7 543

– 7,4 %

Frais opérationnels et amortissements

1 364 663

1 240 336

– 124 328

– 9,1 %

Résultat brut d’exploitation

634 147

306 816

– 327 331

– 51,6 %

Provisions et dépréciation d’autres actifs (nettes)

159 198

620 543

461 344

289,8 %

Dépréciation du crédit nette des reprises

556 206

2 396 399

1 840 193

330,8 %

Provisions et dépréciations

715 404

3 016 941

2 301 537

321,7 %

Résultats dans des filiales détenues en vue de la vente

8 705

10 821

2 116

24,3 %

Résultats dans des entreprises associées

47 099

47 480

381

0,8 %

Résultat avant impôt et participations ne donnant pas le contrôle

– 25 453

– 2 651 825

– 2 626 372

-

Impôts

56 087

– 826 654

– 882 741

– 1573,9 %

Exigibles et différés

23 909

– 865 722

– 889 631

– 3720,9 %

Contribution extraordinaire sur le secteur bancaire

32 178

39 068

6 890

21,4 %

Résultat consolidé de l’exercice

– 81 541

– 1 825 171

– 1 743 631

 

Dont :

 

 

 

 

Participations ne donnant pas le contrôle

89 912

34 351

– 55 561

– 61,8 %

Résultat net attribuable à l’actionnaire de la CGD

– 171 453

– 1 859 523

– 1 688 070

 

Comptes de décembre 2015 retraités en considérant le Mercantile Bank Holdings, Ltd. comme un actif non courant détenu en vue de la vente.

 

Les frais d’exploitation ont présenté en 2016 une baisse de 9,1 % par rapport à l’année précédente, ils ont bénéficié d’une baisse dans toutes leurs composantes. En ne tenant pas compte des frais non courants relatifs au programme de préretraite ou de départ à la retraite volontaire en cours (Plan Horizonte) enregistré en 2015 et en 2016, la baisse aurait été de 5,5 %.

 

Frais d’exploitation et amortissements :

 

(Millions d’euros)

2015-12

2016-12

Variation

Abs.

(%)

Frais de personnel

803,9

705,9

– 98,1

– 12,2 %

Autres frais administratifs

458,3

439,6

– 18,7

– 4,1 %

Dépréciations et amortissements

102,4

94,9

– 7,5

– 7,4 %

Total

1 364,7

1 240,3

– 124,3

– 9,1 %

 

Au niveau des approvisionnements et des services de tiers, les principaux frais et variations respectives ont été les suivants :

 

Fournitures et services de tiers :

 

(Millions d’euros)

2015-12

2016-12

Variation

Abs.

(%)

Total

458,3

439,6

– 18,7

– 4,1 %

Dont :

 

 

 

 

Eau, énergie et carburants

22,4

21,7

– 0,8

– 3,5 %

Loyers et locations

72,5

75,7

3,2

4,4 %

Communications

37,8

34,9

– 2,9

– 7,8 %

Publicité et édition de publications

28,7

23,9

– 4,8

– 16,7 %

Conservation et réparation

38,4

38,0

– 0,4

– 1,0 %

Informatique

76,5

68,8

– 7,7

– 10,0 %

Services d’études et de conseil

3,8

4,1

0,3

8,7 %

 

Malgré la baisse des frais d’exploitation, la chute du produit bancaire décrite précédemment a conduit à ce que l’indicateur de cost-to-income se situe à 77,8 %.

 

Indicateurs de référence :

 

 

2015-12

2016-12

Cost-to-income (activité consolidée) (1)

66,7 %

77,8 %

Frais de personnel/produit d’activité (1)

39,3 %

44,3 %

Fourniture et service tiers/Prod. de l’activité

22,9 %

28,4 %

Charges d’exploitation/Actif net moyen

1,4 %

1,3 %

(1) Calculé conformément à l’Instruction n° 23/2012 de la Banque du Portugal.

 

Le résultat brut d’exploitation s’est inscrit à 306,8 millions d’euros en 2016, soit une baisse de 327,3 millions d’euros (– 51,6 %) par rapport à 2015.

 

Contribution au résultat brut d’exploitation :

 

(Millions d’euros)

2015-12

2016-12

Variation

Abs.

(%)

Banque commerciale nationale

220,3

71,3

– 149,1

– 67,7 %

Activité internationale

374,9

378,4

3,6

1,0 %

Banque d’investissement

19,1

25,3

6,2

32,4 %

Autres

19,8

– 168,3

– 188,1

– 949,2 %

Résultat brut d’exploitation

634,1

306,8

– 327,3

– 51,6 %

 

Le résultat d’exploitation core (somme de la marge financière et des commissions moins les frais d’exploitation) en 2016 a augmenté de 68,7 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 368,1 millions d’euros, en bénéficiant du comportement de la marge financière et des frais d’exploitation.

 

Dans le cadre du plan de recapitalisation en cours, CGD a procédé à l’évaluation de la valeur de ses actifs et d’éventuelles contraintes, conformément aux dispositions convenues avec DGComp, ce qui a donné lieu à la constitution d’un montant de 3 016,9 millions d’euros de dépréciations et provisions au cours de l’exercice 2016.

 

Le montant de dépréciation de crédit au cours de l’exercice a atteint les 2 396,4 millions d’euros, fixant ainsi le coût du risque de crédit à 3,42 %.

 

La dépréciation d’autres actifs a atteint, quant à elle, les 387,7 millions d’euros, soit un montant supérieur de 265,7 millions d’euros par rapport à l’année précédente.

 

Provisions et dépreciations de l’exercice :

 

(Millions d’euros)

2015-12

2016-12

Variation

Abs.

(%)

Provisions nettes

37,2

232,8

195,6

525,7 %

Dépréciation de crédit

556,2

2 396,4

1 840,2

330,8 %

Pertes de dépréciation, nettes d’annulations et de reprises

578,0

2 415,6

1 837,6

317,9 %

Récupération de crédit

21,8

19,2

– 2,6

– 11,8 %

Dépréciation d’autres actifs

122,0

387,7

265,7

217,8 %

Titres

48,9

145,9

96,9

198,0 %

Actifs non courants détenus en vue de la vente

49,9

144,5

94,7

189,9 %

Actifs non financiers et autres

23,2

97,3

74,1

319,6 %

Provisions et dépréciations de l’exercice

715,4

3 016,9

2 301,5

321,7 %

 

Cette constitution de dépréciations et de provisions a été décisive pour le résultat net de – 1 859,5 millions d’euros atteint lors de l’exercice 2016.

 

BILAN.

 

L’actif net consolidé du Groupe CGD a totalisé 93 547 millions d’euros à la fin du mois de décembre 2016, soit une baisse de 7,3 % par rapport à la fin du mois de décembre 2015.

 

Par entité, la contribution à l’actif net consolidé se composait de la façon suivante :

 

Actif net consolidé du groupe CGD :

 

Soldes débiteurs au 31 décembre

(Millions d’euros)

2015-12

2016-12

Valeur

Structure

Valeur

Structure

Groupe CGD :

 

 

 

 

Caixa Geral de Depósitos (1)

71,292

70,7 %

64,373

68,8 %

Banco Caixa Geral (Espagne)

4,591

4,5 %

4,907

5,2 %

Banco Nacional Ultramarino, SA (Macao)

5,577

5,5 %

6,217

6,6 %

Caixa Banque d’investissement

1,500

1,5 %

1,296

1,4 %

Caixa Leasing e Factoring

2,380

2,4 %

2,397

2,6 %

Banco Comercial Investimento (Mozambique)

2,323

2,3 %

1,816

1,9 %

Banco Comercial do Atlântico (Cap-Vert)

707

0,7 %

744

0,8 %

Mercantile Lisbon Bank Holding (Afrique du Sud)

562

0,6 %

836

0,9 %

BCG Angola

1,943

1,9 %

1,712

1,8 %

Autres sociétés (2)

10,027

9,9 %

9,249

9,9 %

Actif net consolidé

100,901

100,0 %

93,547

100,0 %

(1) Activité individuelle.

(2) Comprenant les unités enregistrées par la méthode de l’équivalence patrimoniale.

 

La baisse de l’actif net provient des disponibilités dans les banques centrales et des placements dans des établissements de crédit (– 1 848 millions d’euros, – 24,1 %), des placements en titres (– 4 067 millions d’euros, – 20,7 %) et de crédit à la clientèle (– 3 076 millions d’euros, – 4,6 %).

 

Bilan (consolidé) :

 

Soldes au 31 décembre

(Millions d’euros)

2015-12

2016-12

Variation

Abs.

(%)

Actif :

 

 

 

 

Caisse et disponibilités dans des banques centrales

2 880

1 841

– 1 039

– 36,1 %

Placements dans des établissements de crédit

4 785

3 976

– 809

– 16,9 %

Crédit à la clientèle

65 759

62 867

– 2 892

– 4,4 %

Placements dans des titres

18 986

15 017

– 3 970

– 20,9 %

Actifs avec convention de rachat

1 081

800

– 281

– 26,0 %

Actifs non courants détenus en vue de la vente

830

1 426

596

71,7 %

Investissements dans des filiales et sociétés associées

277

312

35

12,6 %

Actifs incorporels et corporels

754

693

– 62

– 8,2 %

Actifs d’impôt exigibles

37

42

5

12,5 %

Actifs pour impôts différés

1 474

2 546

1 072

72,7 %

Autres actifs

4 037

4 029

– 8

– 0,2 %

Total de l’actif

100 901

93 547

– 7 354

– 7,3 %

Passif :

 

 

 

 

Ressources de banques centrales et d’établissements de crédit

5 433

5 800

367

6,7 %

Ressources de clientèle

73 426

69 680

– 3 746

– 5,1 %

Passifs financiers

1 739

1 695

– 43

– 2,5 %

Titres de créance

6 700

4 184

– 2 516

– 37,6 %

Provisions

992

1 127

135

13,6 %

Passifs subordonnés

2 429

2 424

– 5

– 0,2 %

Autres passifs

3 998

4 754

756

18,9 %

Total du passif

94 718

89 664

– 5 053

– 5,3 %

Capitaux propres

6 184

3 883

– 2 301

– 37,2 %

Total du passif et capitaux propres

100 901

93 547

– 7 354

– 7,3 %

 

Le portefeuille des placements en titres, y compris les actifs avec accord de rachat et dérivés de négociation, a baissé de 4 067 millions d’euros (– 20,7 %) par rapport au mois de décembre de l’année précédente pour atteindre 15 581 millions d’euros.

 

Placements en titres (consolidé) (a) :

 

Soldes débiteurs au 31 décembre

(Millions d’euros)

2015-12

2016-12

Variation

Abs.

(%)

Actifs financiers à la juste valeur atr. de résultats

3 366

7 154

3 788

112,5 %

Actifs financiers disponibles à la vente

16 283

7 994

– 8 288

– 50,9 %

Investissements à détenir jusqu’à échéance

0

433

433

-

Total

19 649

15 581

– 4 067

– 20,7 %

(a) Après dépréciation et en incluant les actifs avec accord de rachat et dérivés de négociation.

 

Le crédit à la clientèle brut (incluant des crédits avec accord de rachat) a baissé de 3,7 % face à l’année précédente pour atteindre 68 735 millions d’euros, résultat fortement influencé par les 1 929 millions d’euros d’abandon de créances effectués au cours de l’année 2016. Le crédit CGD Portugal a totalisé 51 453 millions d’euros, soit environ 75 % du total du crédit à la clientèle du groupe.

 

Pour le passif, on constate une baisse des ressources de la clientèle (– 3 746 millions d’euros, soit – 5,1 %), traduisant surtout la réduction des soldes des dépôts de différents clients institutionnels et la souscription de OTRV de clients particuliers, et dans les engagements représentés par des titres (– 2 516 millions d’euros, soit – 37,6 %).

 

Les ressources de la clientèle ont conservé leur poids, soit environ 78 % du total du passif de Caixa à la fin 2016, ce qui illustre clairement les caractéristiques d’une banque centrée sur le marché du détail portugais, au service de ses ménages et ses entreprises.

Traduisant la baisse du portefeuille de crédit à la clientèle, le ratio de transformation s’est situé à 90,6 %, en comparaison aux 90,1 % observés en décembre 2015.

 

Ratio crédits/dépôts (millions d’euros) :

 

 

 

Après le renforcement significatif de dépréciations et de provisions, ainsi que l’abandon de crédits susmentionnés, le ratio de crédit à risque, calculé conformément aux critères de la Banque du Portugal, a diminué à 10,5 %, tout en atteignant une couverture par dépréciation de 79 %. Il convient de noter la couverture de 99,9 % atteinte dans le segment de crédit aux entreprises, tandis que la couverture du crédit aux particuliers s’est chiffrée à 48 %.

 

Le ratio de crédit à risque non couvert par des dépréciations est passé à 2,2 % du crédit total, ce qui traduit le renforcement de solidité opéré dans le portefeuille de crédit de CGD.

 

Le ratio du crédit restructuré, également calculé conformément aux critères de la Banque du Portugal, s’est situé à 9 %, soulignant une amélioration face aux 10 % constatés en décembre 2015.

 

Qualité du crédit (consolidé) :

 

(Millions d’euros)

2015-12

2016-12

Crédit total

70 957

68 500

Crédit sur la clientèle (sain)

65 562

63 552

Crédit et intérêts douteux

5 395

4 949

Dont : douteux depuis plus de 90 jours

5 086

4 546

Dépréciation du crédit

5 198

5 633

Crédit net de dépréciation

65 759

62 867

Ratios :

 

 

Ratio de crédit avec impayés (a)

9,3 %

8,4 %

Ratio crédit avec impayés net/Crédit total net (a)

2,2 %

0,2 %

Ratio de crédit à risque (a)

11,5 %

10,5 %

Ratio crédit à risque net/Crédit total net (a)

4,5 %

2,4 %

Crédit douteux/crédit total

7,6 %

7,2 %

Crédit douteux depuis plus de 90 jours/Crédit total

7,2 %

6,6 %

Dépréciation cumulée/Crédit avec impayés

78,4 %

98,0 %

Dépréciation cumulée/Créd. À risque

63,9 %

79,0 %

Dépréciation cumulée/Crédit douteux

96,3 %

113,8 %

Dépréciation cumulée/crédit douteux depuis plus de 90 jours

102,2 %

123,9 %

Dépréciation du crédit (DR)/crédit total (moyen)

0,78 %

3,42 %

(a) Indices calculés conformément à l’instruction n° 23/2012 de la Banque du Portugal.

 

Le ratio de crédit échu à plus de 90 jours a atteint 6,6 % en décembre 2016 (7,2 % en 2015), et sa couverture par dépréciation a été fixée à 123,9 %, à comparer aux 102,2 % en décembre 2015.

 

Liquidité.

 

En accompagnant les mesures de dynamisation du marché du crédit prises par la BCE au début de l’année, CGD Portugal a opté, dans une optique d’optimisation de la gestion de liquidité et de réduction du coût de financement, pour substituer la totalité du financement obtenu à travers le TLTRO par les nouvelles opérations de refinancement à plus long terme ciblées (TLTRO II) à 4 ans, et pour une augmentation du montant des engagements auprès de la BCE, en encourageant ainsi sa capacité de soutien à l’économie et aux entreprises nationales.

 

En conséquence, le financement obtenu par CGD Portugal auprès de la BCE est passé en juin à 2 000 millions d’euros, valeur qui n’a pas changé jusqu’à la fin 2016. L’ensemble des actifs éligibles de CGD intégrés dans le pool de garantie auprès de la BCE a également présenté une augmentation similaire, passant de 9 876 millions d’euros fin 2015 à 10 676 millions d’euros en décembre 2016.

 

S’agissant du Groupe CGD, les ressources obtenues auprès de la BCE ont augmenté de 761 millions d’euros, pour se situer à 3 527 millions d’euros à la fin de l’année. Cette augmentation s’est accompagnée d’une montée parallèle du portefeuille d’actifs éligibles inclus dans le pool de l’Eurosystème, qui est passé de 11 604 millions d’euros en décembre 2015 à 12 347 millions d’euros en décembre 2016.

 

Financement obtenu auprès de la BCE (millions d’euros) :

 

 

 

Le solde de financement à moyen et long terme émis en vertu du Programme EMTN et du Programme d’obligations hypothécaires a maintenu en 2016 sa tendance descendante déjà opérée depuis les années précédentes. L’échéance de certaines émissions à fort volume, incluant l’émission inaugurale du marché hypothécaire au Portugal apparue en 2006, s’est traduite par 2 365 millions d’euros de remboursements au cours de l’année. Cette valeur a cependant été facilement gérée, la seule contrepartie ayant été la gestion de liquidité interne, sans nécessité de recourir à l’obtention de fonds sur le marché.

 

L’indicateur de liquidité Liquidity Coverage Ratio (LCR) a atteint à la fin du mois de décembre 2016 une valeur de 177,5 % (143,1 % enregistré fin décembre 2015), valeur qui se situe au-delà des exigences réglementaires. Pour sa part, le Net Stable Funding Ratio (NSFR) a atteint 134,1 % à la même date (135,9 % en décembre 2015).

 

Gestion du capital.

 

Les capitaux propres du Groupe ont totalisé 3 883 millions d’euros fin décembre 2016, soit une baisse de 37,2 % par rapport à la fin décembre 2015, ce qui traduit surtout l’évolution du résultat de l’exercice.

 

Capitaux propres (consolidé) :

 

(Millions d’euros)

2015-12

2016-12

Capital social

5 900

5 900

Réserves de juste valeur

259

– 38

Autres réserves et résultats reportés

– 691

– 984

Participations ne donnant pas le contrôle

887

864

Résultat de l’exercice

– 171

– 1 860

Total

6 184

3 883

 

Les ratios phased-in Common Equity Tier 1 (CET1) et Total, calculés selon les règles de la CRD IV/CRR se situaient respectivement, en décembre 2016 à 7 % et 8,1 %.

 

Ratios de solvabilité (consolidé) :

 

(Millions d’euros)

Règlement CRD IV/CRR

2015-12

2016-12

01-01-2017 Pro forma (a)

Fonds propres :

 

 

 

Common equity Tier I (CET I)

6 551

3 858

6 741

Tier I

6 551

3 859

7 286

Tier II

859

579

597

Total

7 410

4 437

7 883

Actifs pondérés

60 282

55 015

55 886

Ratios de solvabilité :

 

 

 

CET I

10,9 %

7,0 %

12,1 %

Tier I

10,9 %

7,0 %

13,0 %

Total

12,3 %

8,1 %

14,1 %

Fonds propres :

 

 

 

Common equity Tier I (CET I)

6 047

3 000

6 587

Actifs pondérés

60 316

54 542

55 878

Ratio CET I

10,0 %

5,5 %

11,8 %

Pro forma incluant les deux phases du processus de recapitalisation survenues au 1er trimestre 2017.

 

L’évolution du CET I entre décembre 2015 et décembre 2016 résulte des effets combinés suivants :

 

— La progression temporelle associée au phased-in induit des ajustements réguliers dans certaines composantes du CET 1, en particulier, celles des réserves de réévaluation et des intérêts minoritaires, ce qui implique une réduction de près de 125,8 millions d’euros (– 21 p.b dans le ratio CET 1 phased-in) ;

 

— Le résultat de l’activité consolidée de CGD, sous forme de résultat négatif de près de 1 860 millions d’euros (– 354 p.b dans le ratio CET 1 phased-in) ;

 

— Un ensemble d’opérations ayant un impact sur d’autres composantes du CET 1 et qui a occasionné une aggravation de près de – 11 p.b dans le ratio CET 1 phased-in.

 

En tenant compte des opérations de recapitalisation réalisées début 2017, sous forme de (i) l’augmentation de capital en espèce, d’un montant d’environ 499 millions d’euros correspondant à la valeur comptable de la participation de l’État Portugais dans Parcaixa SGPS, S.A, (ii) la conversion de 945,1 millions d’euros d’obligations subordonnées de conversion contingente (CoCos) et de leurs intérêts en capital social, (iii) l’augmentation de capital social de 2 500 millions d’euros en argent par l’État, ainsi que l’émission, sur les marchés, d’une dette à fort degré de subordination (AT1), d’un montant de 500 millions d’euros, les valeurs pro forma au 1er janvier 2017 des ratios Common Equity Tier 1 (CET 1) phased-in et fully implemented ont respectivement atteint 12,1 % et 11,8 %. Les ratios Tier 1 et Total phased-in de CGD ont, quant à eux, atteint respectivement 13 % et 14,1 %.

 

Les ratios obtenus après les opérations de recapitalisation excèdent les critères minimums de capital SREP exigibles en 2017, ce qui renforce de façon décisive la solidité de CGD.

 

Ratios de capital phased-in CGD et critères SREP 2017 :

 

 

 

* Pro forma incluant les mesures des phases 1 et 2 du Plan de Recapitalisation

 

Le ratio de leverage fully implemented était de 3,3 % fin décembre 2016, mais en considérant les deux phases du processus de recapitalisation susmentionnées, le ratio atteint 7,8 %.

 

Exigences de capital de la BCE pour 2017.

 

En se basant sur les résultats calculés dans le cadre du Supervisory Review and Evaluation Process (SREP) de 2016, CGD a été notifié par la Banque Centrale Européenne (BCE) quant aux exigences minimums de capital en vigueur à partir du 1er janvier 2017.

 

SREP - exigences de capital (consolidé) :

 

 

2017

Common Equity Tier 1 (CET1)

8,25 %

Pilier 1

4,5 %

Pilier 2 (P2R)

2,5 %

Buffer de Conservation de capital (CCB)

1,25 %

Tier 1

9,75 %

Total

11,75 %

 

En termes d’activité consolidée, l’exigence de capital CET1 (phased-in) de 8,25 % à respecter inclut : i) le ratio de capital CET1 minimum exigé sous le Pilier 1 de 4,5 % ; ii) le ratio de capital CET1 minimum exigé sous le Pilier 2 (P2R) de 2,5 % ; et iii) le buffer de conservation de capital (CCB) de 1,25 %.

 

En vertu de la décision du 29 juillet 2016 de la Banque du Portugal, le buffer systémique OSII (Other Systemically Important Institutions) a été fixé à 0,5 % en 2018, et 1 % en 2019 pour CGD. Par ailleurs, le buffer de conservation de capital (CCB) augmentera par phases de 0,625 % par an, jusqu’à atteindre 2,5 % en 2019.

 

Outre les exigences de capital CET1 susmentionnées, CGD devra atteindre un critère minimum de Tier 1 de 9,75 % et de Capital total de 11,75 % en 2017.

 

2. Activité individuelle

 

RESULTATS.

 

L’activité individuelle de CGD, suite au renforcement significatif des dépréciations et provisions ayant totalisé 3 090,2 millions d’euros en 2016, vérifié dans le cadre de la réévaluation de la valeur des actifs et des éventuelles contraintes susmentionnées, a présenté un résultat net négatif de 2 050,4 millions d’euros en 2016.

 

Compte de résultats individuel (a) :

 

(Milliers d’euros)

2015-12

2016-12

Variation

Abs.

(%)

Intérêts et revenus assimilés

2 241 503

1 939 389

– 302 114

– 13,5 %

Intérêts et charges similaires

1 617 336

1 274 441

– 342 895

– 21,2 %

Marge financière

624 166

664 948

40 782

6,5 %

Revenus d’actions

438 592

57 540

– 381 052

– 86,9 %

Marge financière élargie

1 062 758

722 488

– 340 270

– 32,0 %

Produits services et de commissions

440 285

435 055

– 5 230

– 1,2 %

Charges services et de commissions

92 769

85 573

– 7 196

– 7,8 %

Commissions nettes

347 515

349 482

1 966

0,6 %

Résultats d’actifs et de passifs financiers évalués à la juste valeur au travers de résultats

88 799

– 76 089

– 164 888

 

Résultats d’actifs financiers disponibles en vue de la vente

210 872

95 464

– 115 408

– 54,7 %

Résultats de réévaluation de change (net)

12 570

13 450

880

7,0 %

Résultats de cession d’autres actifs

147 593

– 17 159

– 164 752

-

Autres résultats d’exploitation

34 240

10 238

– 24 003

– 70,1 %

Marge complémentaire

841 590

375 386

– 466 205

– 55,4 %

Produit de l’activité bancaire

1 904 349

1 097 874

– 806 475

– 42,3 %

Frais de personnel

590 815

503 720

– 87 094

– 14,7 %

Autres frais administratifs

345 375

321 970

– 23 404

– 6,8 %

Dépréciations et amortissements

69 508

65 775

– 3 734

– 5,4 %

Frais opérationnels et amortissements

1 005 698

891 465

– 114 232

– 11,4 %

Résultat brut d’exploitation

898 651

206 408

– 692 243

– 77,0 %

Provisions nettes de reprises et annulations

27 530

300 151

272 620

0.990,3 %

Dépréciation du crédit net de reprises

481 481

2 229 282

1 747 801

363,0 %

Dépréciation d’autres actifs (nette)

99 342

560 723

461 381

464,4 %

Provisions et dépréciations

608 353

3 090 155

2 481 803

408,0 %

Résultats avant impôts

290 298

– 2 883 747

– 3 174 045

 

Impôts

101 509

– 833 334

– 934 843

 

Exigibles et différés

71 955

– 869 164

– 941 119

 

Contribution extraordinaire sur le secteur bancaire

29 554

35 830

6 276

21,2 %

Résultat de l’exercice

188 789

– 2 050 413

– 2 239 202

 

 

Comptes de 2015 retraités en résultat de la publication de l’avis 5/2015, du 7 décembre 2015, de la Banque du Portugal, qui a conduit à l’application de la norme IAS 39 dans le calcul des pertes de valeur sur les crédits et autres montants à percevoir.

a) Inclut l’activité des succursales de la France, de Londres, de l’Espagne, du Luxembourg, de New York, de l’Ile Grand Cayman, du Timor, de Macao et Zhuhai.

 

La marge financière élargie a atteint 722,5 millions d’euros, traduisant une baisse par rapport au montant constaté lors de l’exercice précédent, ce résultat provient de l’évolution négative des revenus des instruments de capital, qui ont connu une baisse de 381,1 millions d’euros, – 86,9 %), en grande partie suite à la remise en 2015 de Caixa Seguros e Saúde des résultats associés à la cession des compagnies d’assurance en 2014.

 

Outre le comportement défavorable de la marge financière élargie, les résultats sur opérations financières et les autres résultats d’exploitation ont également présenté des baisses respectives de 279,4 millions d’euros et de 188,8 millions d’euros.

 

Le produit bancaire a ainsi enregistré une baisse de 806,5 millions d’euros (– 42.3 %).

 

S’agissant des frais d’exploitation, qui ont enregistré une évolution favorable par rapport à 2015 (– 11,4 %), il faut souligner une diminution des frais de personnel de 87,1 millions d’euros (– 14,7 %). Les autres frais administratifs, les dépréciations et les amortissements ont également diminué pendant cette période (– 6,8 % et – 5,4 %, respectivement). En ne tenant pas compte des frais non courants relatifs au programme de préretraite ou de départ à la retraite volontaire en cours (Plan Horizonte) enregistré en 2015 et en 2016, la baisse aurait été de 6,5 %.

 

Suite à l’évolution évoquée, le résultat brut d’exploitation s’est inscrit à 206,4 millions d’euros en 2016, soit une baisse de 692,2 millions d’euros (– 77 %) par rapport à 2015.

 

Le résultat d’exploitation core (somme de la marge financière stricte et des commissions moins les frais d’exploitation) se situant à 123 millions d’euros en 2016, a augmenté de 157 millions d’euros par rapport à l’année précédente, en bénéficiant du comportement de la marge financière stricte et des frais d’exploitation.

 

Le montant des dépréciations et provisions s’est fixé à 3 090,2 millions d’euros, élevant le montant destiné au crédit à 2 229,3 millions d’euros.

 

BILAN.

 

L’actif net de l’activité individuelle de Caixa Geral de Depósitos a atteint 82 908 millions d’euros fin 2016, soit une baisse de 8,7 % par rapport à l’année précédente, particulièrement visible dans les placements en titres, avec – 4 350 millions d’euros (– 21,4 %) et dans le portefeuille de crédit à la clientèle, avec – 2 349 millions d’euros (– 4,3 %), suite aux abandons de créances réalisés en 2016.

 

Du côté du passif, on souligne une baisse de 3 301 millions d’euros (– 5,3 %) dans les ressources de clientèle, pénalisées par l’évolution des dépôts de clients institutionnels tandis que les ressources totales de clients particuliers ont évolué positivement. Les engagements représentés par des titres de créance ont également baissé de 2 469 millions d’euros (– 36,9 %).

 

Bilan (individuel) (a) :

 

(Millions d’euros)

2015-12

2016-12

Variation

Abs.

(%)

Actif :

 

 

 

 

Caisse et dispo. dans des banques centrales

1 774

867

– 907

– 51,1 %

Placements dans des établissements de crédit

5 401

4 553

– 848

– 15,7 %

Placements dans des titres

20 349

15 999

– 4 350

– 21,4 %

Crédit à la clientèle

54 391

52 042

– 2 349

– 4,3 %

Actifs avec convention de rachat

771

422

– 349

– 45,3 %

Actifs non courants détenus en vue de la vente

387

341

– 45

– 11,7 %

Propriétés d’investissement

3

3

0

11,2 %

Actifs incorporels et corporels

429

397

– 32

– 7,5 %

Investissements dans des filiales et sociétés associées

3 765

3 664

– 101

– 2,7 %

Actifs pour impôts courants et différés

1 279

2 329

1 051

82,2 %

Autres actifs

2 277

2 289

12

0,5 %

Total de l’actif

90 825

82 908

– 7 917

– 8,7 %

Passif :

 

 

 

 

Ressources de banques centrales et d’établissements de crédit

5 707

5 954

247

4,3 %

Ressources de clientèle

61 950

58 649

– 3 301

– 5,3 %

Engagements représentés par des titres

6 686

4 217

– 2 469

– 36,9 %

Passifs financiers

6 054

5 764

– 291

– 4,8 %

Provisions

868

1 073

206

23,7 %

Passifs subordonnés

2 604

2 622

18

0,7 %

Autres engagements

2 101

2 212

111

5,3 %

Total du passif

85 970

80 491

– 5 479

– 6,4 %

Capitaux propres

4 855

2 417

– 2 438

– 50,2 %

Total du passif et capitaux propres

90 825

82 908

– 7 917

– 8,7 %

 

Comptes de décembre 2015 retraités en résultat de la publication de l’avis 5/2015, du 7 décembre 2015, de la Banque du Portugal, qui a conduit à l’application de la norme IAS 39 dans le calcul des pertes par dépréciation sur les crédits et autres montants à percevoir.

 

a) Inclut l’activité des succursales de la France, de Londres, de l’Espagne, du Luxembourg, de New York, de l’Ile Grand Cayman, du Timor, de Macao et Zhuhai.

 

Gestion du capital.

 

Les capitaux propres ont totalisé 2 417 millions d’euros fin décembre 2016, soit un montant inférieur à celui observé fin 2015 de 2 438 millions d’euros, ce comportement traduit surtout l’évolution du résultat de l’exercice.

 

Capitaux propres (individuel) :

 

Soldes au 31 décembre

(Millions d’euros)

2015-12

2016-12

Variation

Abs.

(%)

Capital

5 900

5 900

0

0,0 %

Réserves de réévaluation

368

116

– 252

– 68,5 %

Autres réserves et résultats reportés

– 1 602

– 1 548

53

– 

Résultat de l’exercice

189

– 2 050

– 2 239

– 1186,1 %

Total

4 855

2 417

– 2 438

– 50,2 %

 

En termes d’activité individuelle, les ratios phased-in Common Equity Tier 1 (CET1) et Total, calculés selon les règles de la CRD IV/CRR se situaient respectivement, en décembre 2016, à 6,6 % et 8,1 %.

 

Ratios de solvabilité (individuel) :

 

(Millions d’euros)

Règlement CRD IV/CRR

2015-12

2016-12

01-01-2017 Pro forma (a)

Fonds propres :

 

 

 

Common equity Tier I (CET I)

4.508

2.891

6.027

Tier I

4.508

2.891

6.511

Tier II

947

665

670

Total

5.456

3.557

7.182

Actifs pondérés

48.029

43.644

44.398

Ratios de solvabilité :

 

 

 

CET I

9,4 %

6,6 %

13,6 %

Tier I

9,4 %

6,6 %

14,7 %

Total

11,4 %

8,1 %

16,2 %

Fonds propres :

 

 

 

Common equity Tier I (CET I)

4 407

2 554

5 903

Actifs pondérés

48 055

43 630

44 391

Ratio CET I

9,2 %

5,9 %

13,3 %

a) Document incluant les deux phases du processus de recapitalisation survenues au 1er trimestre 2017.

 

L’évolution du CET1 entre décembre 2015 et décembre 2016 a conduit aux effets combinés suivants :

 

— La progression temporelle associée au phased-in induit des ajustements réguliers dans certaines composantes du CET 1, qui a impliqué une légère baisse de près de 3,2 millions d’euros (– 1 p.b dans le ratio CET 1 phased-in) ;

 

— Le résultat de l’activité individuelle de CGD, sous forme de résultat négatif de près de 2 050 millions d’euros (– 485 p.b dans le ratio CET 1 phased-in) ;

 

— Un ensemble d’opérations ayant un impact sur d’autres composantes du CET 1 et qui a occasionné une amélioration de près de + 209 p.b dans le ratio CET 1 phased-in.

 

Compte tenu des deux phases du plan de recapitalisation précédemment mentionnées, les valeurs pro forma au 1er janvier 2017 des ratios Common Equity Tier 1 (CET 1) phased-in et fully implemented sont respectivement fixées à 13,6 % et 13,3 %. Les ratios Tier 1 et Total phased-in de CGD ont, quant à eux, atteint respectivement 14,7 % et 16,2 %.

 

Exigences de capital de la BCE pour 2017.

 

En termes d’activité individuelle, l’exigence de capital CET1 (phased-in) de 7 % à respecter inclut : i) le ratio de capital CET1 minimum exigé sous le Pilier 1 de 4,5 % ; ii) le ratio de capital CET1 minimum exigé sous le Pilier 2 (P2R) de 1,25 % ; et iii) le buffer de conservation de capital (CCB) de 1,25 %.

 

Outre les exigences de capital CET1 susmentionnées, CGD devra atteindre un niveau minimum de Tier 1 de 8,5 % et de Capital total de 10,5 % en 2017.

 

SREP - exigences de capital (individuel) :

 

 

2017

Common Equity Tier 1 (CET1)

7,0 %

Pilier 1

4,5 %

Pilier 2 (P2R)

1,25 %

Buffer de Conservation de capital (CCB)

1,25 %

Tier 1

8,5 %

Total

10,5 %

 

FONDS DE PENSIONS ET PLAN MEDICAL DU PERSONNEL DE CGD.

 

Aux 31 décembre 2015 et 2016, les engagements avec les pensions de retraite du personnel de la CGD s’élevaient respectivement à 2 287,7 millions d’euros et 2 540,5 millions d’euros, enregistrant une augmentation de 252,8 millions d’euros. Fin 2016, les engagements étaient financés soit par le montant du Fonds de Pensions (2 358,9 millions d’euros), soit par une contribution extraordinaire (138,6 millions d’euros) enregistrée dans le passif et qui a été remise au Fonds en mars 2017, pour un total de 98,3 % des engagements. Le rendement effectif du fonds de pensions s’est révélé insuffisant pour compenser le coût des intérêts, ce qui a occasionné des écarts de revenu qui ont atteint les 36,4 millions d’euros. À la fin de l’année, les écarts actuariels associés aux engagements liés aux pensions ont atteint près de 610,8 millions d’euros.

 

Les engagements associés aux bénéfices médicaux post-travail du personnel de la CGD - plan médical étaient couverts dans leur totalité et s’élevaient, aux 31 décembre 2015 et 2016, à 512,8 millions d’euros et 491,4 millions d’euros, respectivement. À la fin de l’année, les écarts actuariels associés aux engagements avec le plan médical ont atteint près de 89,9 millions d’euros.

 

Par rapport à l’exercice précédent, CGD a ajusté les conditions d’évolution salariale, en modifiant le taux de croissance salariale de 2017, de 0,5 % à 1 %, le taux des années suivantes étant fixé à 1 %. En outre, la CGD a réduit le Taux d’Escompte de 0,375 p.p. (de 2,5 % à 2,125 %).

 

Fonds de pensions en 2016 - mouvements du fonds :

 

 

(Millions d’euros)

Montant du fonds au 31.12.2015

2 301,6

Cotisations des employés

21,9

Cotisations de l’entreprise

66,9

Pensions versées

– 52,3

Revenu net du fonds

20,8

Montant du fonds au 31.12.2016

2 358,9

Contribution extraordinaire - Passif

138,6

Montant du fonds incluant la contribution extraordinaire

2 497,5

 

Le montant du Fonds calculé par la Société de gestion était fixé à 2 358,9 millions d’euros au 31 décembre 2016, ce montant est insuffisant pour couvrir le financement minimum obligatoire exigé par les normes actuelles s’appliquant à cette catégorie d’engagements, à savoir, couvrir 100 % des engagements avec les retraités et au moins 95 % avec les actifs. Dans ce cas de figure, CGD a enregistré dans ses comptes un passif d’environ 138,6 millions d’euros à remettre au Fonds à titre de contribution extraordinaire. Compte tenu de cette contribution extraordinaire remise par CGD au cours du mois de mars, le montant du Fonds de Pensions s’est chiffré à 2 497,5 millions d’euros, soit l’équivalent au financement de 98,3 % des engagements totaux (100 % des engagements avec les retraités et 97 % avec les actifs).

 

Au cours de l’année, près de 76,6 millions d’euros ont été inscrits sur le compte des frais de personnel, 70,3 millions d’euros relatifs au coût normal de l’exercice et près de 6,3 millions d’euros concernant l’augmentation des engagements de retraites avant l’âge légal du Plan Horizonte.

 

L’évolution des écarts actuariels (cumulés) comptabilisés directement dans les capitaux propres comptables, qui sont passés d’un montant négatif de 425 millions d’euros fin 2015 à un montant négatif de 610,8 millions d’euros, s’explique essentiellement par l’écart négatif associé aux engagements (– 149,4 millions d’euros) provenant essentiellement de la baisse du taux d’escompte à 2,125 % à la fin de l’année (– 169,5 millions d’euros) et par l’écart actuariel négatif de la rentabilité des fonds de pensions (– 36,4 millions d’euros).

 

La rentabilité du Fonds de Pension de CGD a été de 0,89 %.

 

Les engagements associés aux bénéfices médicaux post-travail du personnel de CGD - plan médical étaient couverts dans leur totalité et s’élevaient, aux 31 décembre 2015 et 2016, à 512,8 millions d’euros et 491,4 millions d’euros, respectivement, tel que mis en évidence dans le tableau suivant :

 

Plan médical en 2016 - évolution de la provision :

 

 

(Millions d’euros)

Montant de la provision au 31/12/2015

512,8

(+) Coût de l’exercice de l’année

21,0

(-) Contr. pour serv. assist. méd. (SS et SAMS)

22,7

(-) Gains actuariels

19,7

Montant de la provision au 31/12/2016

491,4

 

Les gains actuariels mentionnés dans le tableau et relatifs à l’exercice sont essentiellement dus aux modifications des critères utilisés, notamment la modification du taux de contribution aux Services sociaux qui a engendré un gain (50,3 millions d’euros) très supérieur à la pénalisation (25,1 millions d’euros) induite par la réduction du taux d’escompte. Le solde cumulé des écarts actuariels s’élevait à 89,9 millions d’euros au 31 décembre 2016.

 

Le taux de contribution aux Services sociaux a changé par rapport à l’année précédente, il est passé de 7,8 % à 7,3 % en 2017 et à 6,5 % à partir du 1er janvier 2018. Par ailleurs, CGD va financer partiellement les activités culturelles, sportives et d’autres soutiens sociaux à hauteur d’une contribution annuelle d’un montant de 85 euros par actif et par retraité.

 

NOTATION.

 

Le 12 mai 2016, l’agence de notation internationale Fitch Ratings a réaffirmé les notations à long et court terme de Caixa Geral de Depósitos, soit respectivement, ’BB-’ et ’B’, avec un outlook stable.

 

Le 6 juin, Moody’s a placé les notations de dépôts et de dette de premier rang à long terme de B1 de la Banque dans la rubrique « review for downgrade ». Les autres émissions de CGD et de BCA (Baseline Credit Assessment) ont été placés dans la rubrique « review with direction uncertain ».

 

Au 31 août 2016, Standard & Poor’s a placé la notation à long terme de CGD de ’BB-’ à « creditwatch avec perspectives positives », notation réaffirmée par l’agence le 30 novembre, et dont la modification dépend de l’approbation formelle du plan de recapitalisation de CGD par la Commission européenne.

 

La DRBS a placé, quant à elle, le 17 novembre, les notations à long et court terme de CGD de, respectivement, BBB (low) et R-2 (middle) à « révision avec perspectives négatives », traduisant en particulier, selon l’agence, les défis que le groupe affronte dans le domaine de la gouvernance d’entreprise et du plan de recapitalisation.

 

Les notations attribuées par les quatre agences de notations à CGD sont résumées dans le tableau ci-dessous :

 

Notation du groupe :

 

 

Court Terme

Long Terme

Date (dernière évaluation)

Standard & Poor’s

B

BB-

2016-11

FitchRatings

B

BB-

2016-05

Moody’s

N/P

B1

2016-06

DBRS

R-2 (mid)

BBB (low)

2016-11

 

XI. — POLITIQUES COMPTABLES (ACTIVITE INDIVIDUELLE)

 

1. Politiques comptables

 

Les états financiers du Siège social sont agrégés avec ceux des Succursales, ce qui représente son activité globale (ou activité individuelle). Tous les montants et toutes transactions entre le Siège social et les Succursales ont été éliminés lors du processus de consolidation des états financiers respectifs.

 

1.1. Bases de présentation.

 

Les états financiers de CGD ont été préparés dans l’hypothèse de la continuité des opérations, sur la base des Normes Comptables Internationales de Rapport Financier (IFRS), comme adoptées dans l’Union Européenne (suite au Règlement (CE) N° 1606/2002 du Parlement européen et du conseil), en vertu de l’Avis n° 5/2015 du 7 décembre 2015 de la Banque du Portugal, du fait de la compétence conférée par le point 1 de l’Article 115 du Régime Général des Institutions de Crédit et des Sociétés Financières, adopté par le Décret-loi n° 298/92 du 31 décembre 1992, et par l’article 5 du décret-loi n° 158/2009, du 13 juillet 2009.

 

Jusqu’au 31 décembre 2015, l’élaboration des états financiers de CGD obéissait aux principes consacrés dans les Normes Comptables Ajustées (NCA), conformément aux dispositions de l’Avis 1/2005, du 21 février 2005 de la Banque du Portugal (abrogée par la publication de l’avis 5/2015). Les NCA correspondaient généralement aux Normes internationales d’informations financières, sauf pour les exceptions suivantes :

 

i. Mesure du crédit à la clientèle et montants à percevoir d’autres débiteurs (crédit et créances).

 

Les crédits pourraient uniquement être enregistrés à leur valeur nominale, ils ne peuvent pas être classés dans d’autres catégories et ils ne peuvent donc pas être enregistrés à la juste valeur ;

 

ii. Provisionnement du crédit et des montants à percevoir.

 

Des niveaux minimums de provisionnement sont définis selon les dispositions de l’Avis n° 3/95, accompagnés des modifications introduites par les Avis n° 8/03 et n° 3/05 de la Banque du Portugal. Cette réglementation couvrait également le provisionnement d’engagements représentés par accords, garanties et autres instruments analogues ;

 

iii. Les actifs corporels devraient obligatoirement être conservés au coût d’acquisition.

 

Il est ainsi possible de les enregistrer à la juste valeur conformément à ce qui est autorisé par la norme IAS 16 – Actifs fixes corporels. À titre d’exception, il était permis d’enregistrer des réévaluations extraordinaires, légalement autorisées. Dans ce cas, les plus-values en résultant seraient enregistrées dans le poste « Réserve de réévaluation ».

 

L’incidence patrimoniale résultant de cette reconfiguration normative est davantage détaillée dans la Note 2.2.

 

La préparation des états financiers conformément aux IFRS requiert que la Commission exécutive formule des jugements, des estimations et des conditions affectant l’application des politiques comptables et la valeur des actifs, des passifs, des profits et des coûts. La Commission exécutive a été nommée le 1er février 2017. Les conditions et les critères qui ont été utilisés dans la clôture des états financiers consolidés, au 31 décembre 2016, ont tenu compte des informations recueillies par l’analyse interne et par les contacts entretenus avec la Banque du Portugal, la Banque centrale européenne et le Ministère des finances, dans le cadre du processus de recapitalisation conclu en mars 2017. Les estimations et conditions associées se basent sur l’expérience historique et sur d’autres facteurs considérés comme raisonnables en vertu des circonstances et formant la base servant à juger les valeurs des actifs et passifs dont la valorisation par de d’autres sources n’est pas démontrée.

 

Les politiques comptables décrites dans cette note ont été appliquées de façon cohérente pendant toutes les périodes présentées dans les états financiers, avec les exceptions identifiées.

 

1.2. Modification du référentiel comptable - abrogation de l’avis 1/2005 de la Banque du Portugal et application des normes internationales d’information financière telles qu’adoptées dans l’Union européenne.

 

Suite à la publication de l’avis 5/2015, du 7 décembre 2015, de la Banque du Portugal, CGD a intégré dans la préparation de ses états financiers de l’activité individuelle les dispositions des Normes internationales d’information financière telles qu’adoptées dans l’Union européenne à la suite du règlement (CE) nº 1606/2002 du Parlement européen et du Conseil, du 19 juillet 2002. Compte tenu de la structure conceptuelle et règlementaire des normes en vigueur jusqu’au 31 décembre 2015 (les Normes Comptables Ajustées) ainsi que les politiques comptables alors en vigueur, les impacts de cette modification se concentrent sur l’application des critères de l’IAS 39 dans la détermination de pertes pour dépréciation de valeur sur les crédits et autres montants à recevoir, détaillées de la manière suivante :

 

 

01-01-2015

31-12-2015

Capitaux propres statutaires avant la modification des méthodes comptables

3 777 443

3 806 544

Impact de l’abrogation de l’avis 1/2005 (NCA) et adoption des critères de l’IAS 39 dans le calcul de la perte de valeur pour crédit et autres montants à recevoir :

 

 

Autres réserves et résultats reportés (*)

1 211 795

1 201 701

En résultats de l’exercice

 

241 361

 

1 211 795

1 443 062

Effet fiscal

– 331 426

– 394 721

 

880 369

1 048 341

Capitaux propres sur la modification des méthodes comptables

4 657 812

4 854 884

Résultat de l’exercice :

 

 

Avant la modification des méthodes comptables

 

12 211

Après la modification des méthodes comptables

 

188 789

Résultats par action :

 

 

Avant la modification des méthodes comptables

 

0,01

Après la modification des méthodes comptables

 

0,16

(*) Au 1er janvier et au 31 décembre 2015, ces chiffres incluent les effets des variations de change sur les ajustements de transition enregistrés par les succursales avec une monnaie fonctionnelle autre que l’euro.

 

Les critères appliqués par Caixa à l’analyse et à la quantification de la perte de la dépréciation de valeur sur les crédits et autres montants à recevoir sont décrits dans la note 2.5.

 

1.3. Adoption de normes (nouvelles ou revues) établies par le « Conseil des normes comptables internationales » (IASB) et interprétations du « Comité d’interprétation des informations financières internationales » (IFRIC), telles qu’adoptées par l’Union européenne.

 

Au cours de l’exercice 2016, la Caixa a adopté, dans la préparation de ses états financiers, les normes et interprétations établies par l’IASB et l’IFRIC, respectivement, dès qu’elles ont été approuvées par l’Union européenne et sont applicables aux exercices financiers ayant débuté le 1er janvier 2016 ou après cette date. Les modifications pertinentes pour CGD sont les suivantes :

 

— IAS 1 – « Présentation des états financiers » (Modifiée) : Les modifications introduites dans le texte de l’IAS 1, en décembre 2014, vise à assurer l’évolution et, parallèlement, la simplification des critères normatifs inhérents à l’application des IAS/IFRS. La modification relative à ce cadre normatif s’applique obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2016 ou après cette date.

 

— « Annual Improvements to IFRS 2012-2014 Cycle » : Le document publié par l’IASB, en septembre 2014, prétend introduire un ensemble de modifications aux normes IFRS 5 – « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », IAS 7 IFRS – « Instruments financiers : Présentations », IAS 19 - « Avantages du personnel » et IAS 34 – « Rapport financier intercalaire ». Les modifications introduites s’appliquent obligatoirement aux exercices économiques démarrés le 1er janvier 2016 ou après, leur adoption anticipée étant autorisée. Les modifications suivantes sont à souligner :

 

– IFRS 7 – « Instruments financiers : Informations à fournir » : Elle ajoute des orientations spécifiques dans la classification de contrats de service continu sur des opérations de transfert d’actifs financiers, ainsi que des critères de présentation auxquels ils doivent obéir ;

 

– IAS 19 - « Avantages du personnel » : Elle précise que les émissions de dette de grande qualité utilisées comme référence dans la détermination du taux d’escompte des engagements avec avantages doivent être libellées dans la même devise que celle dans laquelle ces obligations seront liquidées.

 

— IAS 27 – « Etats financiers consolidés et individuels » (Modifiée) : À la suite des modifications apportées au texte de cette norme en août 2014, l’IASB autorise la réintroduction de la possibilité d’utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans la valorisation d’investissements dans des entreprises associées, d’investissements conjoints et d’investissements dans des filiales dans les états financiers séparés d’une entité présentant des états financiers consolidés. La modification relative à ce cadre normatif s’applique obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2016 ou après cette date.

 

— IAS 16 – « Immobilisations corporelles » et IAS 38 – « Immobilisations incorporelles » (Modifiées) : Les modifications apportées au texte de ces normes en juin 2014 ont permis de préciser ce que constitue des méthodes d’amortissement d’immobilisations corporelles et d’immobilisations incorporelles ». Les modifications relatives à ces normes s’appliquent obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2016 ou après cette date.

 

— IFRS 11 – « Partenariats » (Modifiée) : La modification apportée au texte de la norme précise que l’IFRS 3 s’applique à la comptabilisation initiale de participations conjointes (ou renforcements ultérieurs) lorsqu’elles constituent une activité conforme à ce que prévoit cette norme. La modification relative à ce cadre normatif s’applique obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2016 ou après cette date.

 

— IFRS 10 – « États financiers consolidés », IFRS 12 : « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités » et IAS 28 – « Participations dans des entreprises associées » (Modifiée) : Les modifications introduites dans le texte en décembre 2014 ont pour objectif de clarifier un ensemble de questions associées à l’application de l’exception dans la consolidation attribuée à des entités d’investissement, notamment quant à l’extension de cette exception à des sous-groupes de consolidation, ou à des entités fournissant des services associés aux activités d’investissement du groupe. Les modifications relatives à ces normes s’appliquent obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2016 ou après cette date.

 

L’adoption de ces normes, interprétations, modifications et révisions n’a pas eu d’impact significatif sur la situation patrimoniale de Caixa.

 

Au 31 décembre 2016, les normes et interprétations suivantes émises par l’IASB et endossées par l’Union Européenne étaient disponibles pour leur adoption anticipée :

 

— IFRS 9 – « Instruments financiers » (et modifications subséquentes) : Cette norme, à l’origine publiée par l’IASB en novembre 2009, a été à nouveau publiée en juillet 2014, elle vise à remplacer progressivement le texte actuel de la norme IAS 39 – « Instruments financiers : Classement et évaluation ». Des modifications ont été introduites dans les critères actuels de classement et d’évaluation d’actifs financiers, registre de dépréciation, application de la comptabilité de couverture (à l’exception du macro hedging), et décomptabilisation des instruments financiers. Ce cadre normatif s’applique obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2018 ou après cette date et son adoption anticipée est autorisée sous certaines conditions.

 

— IFRS 15 – « Produit des activités ordinaires » : Cette norme, publiée par l’IASB en mai 2014, spécifie la forme et la temporalité du registre du revenu en communicant quant aux critères de publication à respecter par les entités soumises à son application. L’IFRS 15 prévoit un modèle de reconnaissance reposant sur cinq principes et dont l’application pourra s’étendre à toutes les relations contractuelles établies avec la clientèle. Ce cadre normatif s’applique obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2017 ou après cette date.

 

En outre, jusqu’à la date d’approbation de ces états financiers, les normes et interprétations suivantes ont été également émises, mais n’ont pas encore été approuvées par l’Union Européenne :

 

— IFRS 14 – « Actifs régulés » : Cette norme établit les obligations de déclaration par les entités adoptant pour la première fois les IFRS applicables à des actifs régulés.

 

— IFRS 16 – « Location » : Cette norme, publiée par l’IASB en janvier 2016, modifie et redéfinit les principes de comptabilisation, calcul et présentation des opérations de leasing, en tenant compte des attentes du loueur comme du locataire. Ce cadre normatif s’applique obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2019 ou après cette date.

 

— IFRS 10 – « États financiers consolidés » et IAS 28 – « Participations dans des entreprises associées » (Modifiée) : Les modifications introduites dans le texte de ces normes, font suite à la présence d’un conflit dans le traitement prévu par celles-ci dans le cadre d’une vente ou avec la contribution d’actifs entre l’investisseur et l’entreprise associée ou une entité contrôlée conjointement.

 

— IAS 12 – « Impôts sur le résultat » (Modifiée) : les modifications introduites au texte de cette norme en janvier 2016 entendent clarifier les circonstances qui doivent contenir la comptabilisation d’impôts différés actifs en moins-values latentes en titres de créance. Les modifications relatives à cette norme s’appliquent obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2017 ou après cette date.

 

— IAS 7 – « État des flux de trésorerie » (Modifiée) : Les modifications apportées au texte de cette norme en janvier 2016 introduisent des critères supplémentaires de diffusion spécialement dédiés aux composantes de financement des activités des institutions. Les modifications relatives à ces normes s’appliquent obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2017 ou après cette date.

 

— IFRS 15 – « Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients » : Ces modifications vont introduire différentes explications dans le texte de la norme afin de supprimer la possibilité de voir surgir des interprétations divergentes. Les modifications relatives à cette norme s’appliquent obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2018 ou après cette date.

 

— IAS 40 - « Immeubles de placement » (Modifiée) – Ces modifications expliquent que le changement de classification de ou pour un immeuble de placement doit uniquement être effectué lorsqu’un changement d’utilisation de l’actif est démontré. Les modifications relatives à cette norme s’appliquent obligatoirement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2018 ou après cette date.

 

— « Annual Improvements to IFRS 2014-2016 Cycle » : Ces modifications englobent la clarification de certains aspects portant sur l’IFRS 1 - « Première application des Normes internationales d’information financière » : elle supprime certaines exemptions à court terme , et l’IFRS 12 - « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités » : elle clarifie le cadre de la norme quant à son application dans les intérêts classés comme détenue en vue de la vente ou dans l’interruption en vertu de la norme IFRS 5. Les modifications proposées à l’IFRS 1 s’appliquent automatiquement aux exercices économiques démarrés le 1er janvier 2018 ou après et les modifications proposées à l’IFRS 12 aux exercices économiques démarrés le 1er janvier 2017 ou après.

 

— IFRIC 22 – « Transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée » (Interprétation) : Cette interprétation établit la date de la transaction afin de déterminer le taux de change de la comptabilisation du profit. Cette interprétation s’applique automatiquement aux exercices économiques débutés le 1er janvier 2018 ou après cette date.

 

Le Conseil d’Administration estime que l’adoption des normes et des interprétations mentionnées ci-dessus, en particulier les conditions introduites par la norme IFRS 9 – « Instruments financiers », pourront motiver des modifications ayant une certaine importance au niveau de la préparation et de la présentation des états financiers de Caixa, ainsi que sur l’extension et le contenu des présentations à réaliser. Cependant, une analyse détaillée des implications inhérentes à l’application de ces normes n’est pas encore conclue, rendant sa quantification par conséquent impossible.

 

1.4. Conversion de montants et transactions en devises étrangères.

 

Les comptes de Caixa et des succursales sont préparés selon la devise utilisée dans le contexte économique dans lequel ils opèrent (libellée « monnaie fonctionnelle »). Dans les comptes globaux, les résultats et la position financière de chaque entité sont exprimés en euros, la monnaie fonctionnelle de Caixa.

 

Lors de l’élaboration des états financiers individuels, les transactions en devise étrangère sont enregistrées en fonction des taux de change indicatifs à la date à laquelle elles ont été réalisées. À chaque date de bilan, les actifs et passifs monétaires libellés en devise étrangère sont convertis en monnaie fonctionnelle de chaque entité sur la base du taux de change en vigueur. Les actifs non monétaires évalués à la juste valeur sont convertis sur la base du taux de change en vigueur à la date de la dernière évaluation. Les actifs non monétaires enregistrés au coût historique, y compris les actifs corporels et incorporels, demeurent enregistrés au taux de change d’origine.

 

Les différences de change dégagées lors de la conversion cambiaire sont indiquées dans les résultats de l’exercice, à l’exception de celles imputables aux instruments financiers non monétaires enregistrées à juste valeur, tels que les actions classées en tant qu’actifs financiers disponibles à la vente, enregistrées à un poste spécifique de capitaux propres jusqu’à leur aliénation.

 

Dans les comptes globaux, les actifs et passifs de succursales ayant une monnaie fonctionnelle autre que l’euro sont convertis au taux de change de clôture alors que les produits et coûts sont convertis au taux moyen de l’exercice. Les différences résultantes de la conversion de change, selon cette méthode, sont enregistrées au poste « Autres réserves », des capitaux propres, ce solde étant transféré aux résultats au moment de la cession de ces succursales.

 

Comme la norme IFRS 1 l’autorise, Caixa a choisi de ne pas recalculer et, par conséquent, de ne pas enregistrer dans les « autres réserves » l’impact de la conversion des états financiers de succursales libellés en devise étrangère jusqu’au 31 décembre 2003. Ainsi, pour la cession ou la fermeture de succursales ayant eu lieu après cette date, seules seront reclassées aux résultats de l’exercice les variations de change occasionnées à partir du 1er janvier 2004.

 

1.5. Instruments financiers.

 

a) Actifs financiers.

 

Les actifs financiers sont enregistrés à la date de l’opération à la juste valeur respective. Dans de cas des actifs financiers enregistrés à la juste valeur au travers des résultats, les coûts directement attribuables à la transaction sont enregistrés dans le poste « Charges avec services et commissions ». Dans les autres catégories, ces coûts sont majorés de la valeur de l’actif. S’agissant de l’enregistrement initial, ces actifs sont classés dans une des catégories suivantes définies dans la norme IAS 39 :

 

i) Actifs financiers à la juste valeur au travers des résultats. – Cette catégorie inclut :

 

— Les actifs financiers détenus pour la négociation et correspondant essentiellement à des titres acquis dans l’objectif de réaliser des profits résultant de fluctuations à court terme sur les prix du marché. Sont également intégrés dans cette catégorie les instruments financiers dérivés, à l’exception de ceux qui respectent les critères comptables de couverture ; et

 

— Les actifs financiers classés de façon irrévocable dans leur enregistrement initial comme la juste valeur au travers de résultats (« Fair Value Option »). Cette désignation se limite à des situations dans lesquelles leur adoption résulte de la production d’information financière plus significative, notamment :

 

– Si leur application élimine ou réduit de façon significative une incohérence dans l’enregistrement ou l’évaluation (accounting mismatch) qui, dans le cas contraire, apparaîtrait dans le résultat d’évaluation d’actifs et de passifs associés ou dans l’enregistrement des profits et pertes de façon incohérente ;

 

– Des groupes d’actifs financiers, de passifs financiers ou des deux qui sont gérés et dont la performance est évaluée sur la base de la juste valeur, selon des stratégies de gestion de risque et d’investissement formellement documentées et dont l’information sur celui-ci est distribuée en interne aux organes de gestion.

 

– En outre, il est possible de classer dans cette stratégie des instruments financiers contenant un ou plusieurs dérivés incorporés, à moins que :

 

- Les dérivés incorporés ne modifient pas significativement les flux de trésorerie qui seraient sinon produits d’une autre façon par le contrat ;

- Il est évident que la séparation des dérivés implicites ne doit pas être réalisée sans, ou avec peu, d’analyse.

 

Les actifs financiers classés dans cette catégorie sont enregistrés à la juste valeur, les profits et pertes, générés par la valorisation ultérieure sont répercutés dans les résultats de l’exercice, dans les postes « Résultats d’actifs et de passifs financiers évalués à la juste valeur au travers des résultats ». Les intérêts sont répercutés dans les postes appropriés de « Intérêts et revenus similaires ».

 

ii) Prêts et comptes à percevoir. – Ce sont des actifs financiers à paiements fixes ou déterminables, non cotés sur un marché actif. Cette catégorie inclut le crédit à la clientèle (incluant le crédit titre), les montants à recevoir d’autres institutions de crédit et des montants à percevoir par la prestation de services ou la cession de biens, enregistrés dans « Autres actifs ».

 

Dans l’enregistrement initial, ces actifs sont enregistrés par la juste valeur, moins les éventuelles commissions incluses dans le taux effectif, et majoré de tous les coûts différentiels directement attribuables à la transaction. Par conséquent, ces actifs sont reconnus dans un bilan à coût amorti, moins les pertes par dépréciation.

 

iii) Actifs financiers disponibles à la vente. – Cette catégorie comprend les instruments financiers suivants :

 

— Titres à revenu variable non classés en tant qu’actifs financiers à la juste valeur au travers des résultats, y compris les actions détenues pour leur stabilité ;

— Obligations et autres titres à revenu fixe ;

— Unités de participation dans des fonds d’investissement.

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont évalués à la juste valeur, à l’exception des actions non cotées sur un marché actif et dont la juste valeur ne peut être mesurée de manière fiable et demeurent enregistrés à leur coût. Les gains ou pertes résultant de la réévaluation sont directement enregistrés en capitaux propres, au poste « Réserve de juste valeur ». Lors de la vente, ou en cas de décision d’une dépréciation, les variations cumulées à la juste valeur sont transférées vers les bénéfices ou coûts de l’exercice et respectivement enregistrées aux postes « Résultats d’actifs financiers disponibles à la vente » ou « Dépréciation d’autres actifs financiers, nette de réintégrations et de récupérations ».

 

Afin de déterminer les résultats dans la vente, les actifs vendus sont évalués par le coût moyen pondéré de l’acquisition.

 

Les intérêts des créances classées dans cette catégorie sont déterminés sur la base de la méthode du taux effectif, ils sont enregistrés dans le poste « Intérêts et revenus similaires » des états financiers.

 

Les dividendes des actions classées dans cette catégorie sont enregistrés en tant que bénéfices au poste « Revenus d’actions » lors de l’établissement du droit de CGD à la réception respective.

 

— Décomptabilisation : Selon la norme IAS 39, les actifs sont retirés du bilan (« décomptabilisation ») uniquement lorsque Caixa transfère substantiellement tous les risques et bénéfices associés à leur détention. Dans ce cadre et s’agissant des opérations de titularisation de crédits effectués par Caixa (Note 20), les procédures adoptées ont été les suivantes :

 

– Concernant l’opération de titularisation de crédit à l’habitat effectuée en novembre 2003, Caixa a utilisé la possibilité permise par la norme IFRS 1 de ne pas appliquer rétrospectivement les critères de décomptabilisation pour des opérations effectuées avant le 1er janvier 2004. De cette façon, les crédits titularisés n’étaient pas enregistrés dans le bilan de Caixa.

 

– Concernant l’opération de titularisation de crédit à l’habitat effectuée en novembre 2010, Caixa n’a pas procédé à sa décomptabilisation dans la mesure où les critères permettant de procéder à son retrait du bilan n’étaient pas réunis. Les montants en dette de crédits titularisés sont ainsi restés comptabilisés dans le poste « Crédits à la clientèle » et un passif financier associé aux actifs transférés a été reconnu (Notes 2.5. b) et 20).

 

— Reclassification d’actifs financiers : Lors de l’entrée en vigueur, le 13 octobre 2008, des modifications apportées au texte de l’IAS 39, Caixa a eu la possibilité de reclasser certains actifs financiers classés en tant qu’actifs financiers détenus à des fins de négociation ou disponibles à la vente pour d’autres catégories d’actifs financiers. Ont continué à ne pas être autorisées les reclassifications à la juste valeur au travers de résultats dans des catégories d’actifs financiers. En vertu de cette réglementation, les reclassifications effectuées jusqu’au 1er novembre 2008 ont eu le 1er juillet 2008 comme date de référence. Les reclassifications effectuées après cette date ont eu un impact à partir de la date de référence du transfert évoqué parmi les différentes catégories d’instruments financiers.

 

Les informations concernant les reclassifications effectuées conformément à cette modification sont présentées en Note 6.

 

— Juste valeur : Tel qu’indiqué ci-dessus, les actifs financiers enregistrés dans les catégories d’actifs financiers à la juste valeur au travers des résultats et les actifs financiers disponibles à la vente sont évalués suivant la juste valeur.

 

La juste valeur d’un instrument financier correspond au montant auquel un actif ou passif financier peut être vendu ou liquidé entre parties indépendantes, informées et intéressées par la réalisation d’une transaction dans des conditions normales de marché.

 

La juste valeur d’actifs financiers est déterminée par un organe de Caixa qui ne participe pas à la négociation, sur la base de critères suivants :

 

– La cotation de clôture à la date du bilan, pour les instruments échangés sur les marchés actifs ;

 

– Concernant les créances non échangées sur des marchés actifs (comprenant des titres non cotés ou de liquidité réduite), sont utilisées des méthodes et techniques d’évaluation comprenant :

 

i) Des prix (« bid prices ») diffusés par des moyens de diffusion d’informations financières, notamment Bloomberg et Reuters, comprenant des prix de marché disponibles pour des transactions récentes ;

 

ii) Des cotations indicatives (« bid prices ») obtenus auprès d’établissements financiers fonctionnant comme des teneurs de marché ;

 

iii) Des modèles internes d’évaluation, lesquels tiennent compte des données de marché qui seraient utilisées dans l’établissement d’un prix pour l’instrument financier, répercutant les taux d’intérêt de marché et la volatilité, ainsi que la liquidité et le risque de crédit associé à l’instrument.

 

– Les fonds d’investissement hors des marchés actifs sont évalués sur la base du dernier NAV (Net Asset Value) disponible. Lorsque cela est jugé approprié, le montant du NAV peut connaître des ajustements en fonction de l’évaluation critique par Caixa des critères de mesure appliqués aux actifs sous gestion des Fonds d’investissement évoqués ;

 

– Les autres instruments de capital non cotés et dont la juste valeur ne peut être évaluée de manière fiable (par exemple, en raison de l’absence de transactions récentes), sont maintenues au coût, moins les éventuelles pertes par dépréciation.

 

— Coût amorti : Les instruments financiers maintenus au coût amorti sont initialement enregistrées à la juste valeur, augmentation ou déduction faite des gains ou coûts directement imputables à la transaction. L’enregistrement des intérêts est effectué par la méthode du taux effectif.

 

Lorsque l’estimation de paiements ou recouvrements associés à des instruments financiers évalués par le coût amorti est revue, le montant respectif du bilan est ajusté afin de refléter les flux de trésorerie revus. Le nouveau coût amorti est dégagé en calculant le montant présent des futurs flux de trésorerie revus au taux d’intérêt effectif d’origine de l’instrument financier. L’ajustement au coût amorti est enregistré dans le compte de résultat.

 

b) Passifs financiers.

 

Les passifs financiers sont enregistrés à la date de l’opération à la juste valeur respective, déduction faite des coûts directement imputables à la transaction. Les passifs financiers sont classés dans les catégories suivantes :

 

i) Passifs financiers détenus à des fins de transaction. – Les passifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat comprennent des instruments financiers dérivés avec réévaluation négative ainsi que des titres à revenu fixe et variable échangés à découvert (short selling).

 

Ces passifs sont enregistrés à la juste valeur, les gains ou pertes résultant de leur évaluation subséquente étant enregistrés dans le poste « Résultats d’opérations financières ».

 

ii) Passifs financiers associés à des actifs transférés. – Cette catégorie comprend les passifs associés aux opérations de titularisation de crédits à l’habitat dont les montants n’ont pas été décomptabilisés suite à l’application des critères des normes IAS 39 (Notes 2.5. a) et 20).

 

Ces passifs sont initialement enregistrés par le montant reçu lors de la cession de crédits et ils sont ensuite évalués par le coût amorti, en cohérence avec l’évaluation des actifs correspondants et avec les conditions définies dans l’opération de titularisation.

 

iii) Autres passifs financiers. – Cette catégorie comprend des ressources d’autres d’établissements de crédit et de clients, des dettes émises, des passifs subordonnés et passifs contractés pour paiement de prestations de services ou achat d’actifs, enregistrés dans « Autres passifs ».

 

Ces passifs financiers sont évalués par le coût amorti, les intérêts étant, le cas échéant, enregistrés conformément à la méthode du taux effectif.

 

c) Dérivés de négociation.

 

Caixa réalise, dans le cadre de son activité, des opérations sur des produits dérivés afin de satisfaire les besoins de ses clients et de réduire leur exposition aux fluctuations de change, des taux d’intérêt et de cotations.

 

Les instruments financiers dérivés sont enregistrés à leur juste valeur à la date de la transaction. En outre, ils sont indiqués dans des postes hors-bilan à la valeur notionnelle respective.

 

La juste valeur des instruments financiers dérivés non négociés sur des marchés organisés est calculée par des modèles intégrant des techniques de valorisation basées sur des cash-flows décomptés, traduisant également l’effet du risque de crédit des contreparties et du risque de crédit propre (Credit Value Adjustment and Debt Value Adjustment – CVA/DVA).

 

— Dérivés incorporés : Les dérivés incorporés dans d’autres instruments financiers sont séparés du contrat de base et traités en tant que dérivés autonomes conformément à la Norme IAS 39, pour autant que :

 

– Les caractéristiques économiques et risques du dérivé incorporé ne soient pas étroitement associés aux caractéristiques économiques et aux risques du contrat de base, tel que défini dans la Norme IAS 39 ; et

 

– À condition que la totalité de l’instrument financier combiné ne soit pas enregistrée à la juste valeur avec les variations respectives répercutées dans les résultats.

 

Il est nécessaire, à des fins d’impact maximal de cette procédure sur l’activité de CGD, de séparer et d’évaluer les dérivés incorporés dans des dépôts et instruments de dette, notamment ceux dans lesquels la rémunération n’est pas sous forme de taux d’intérêt (par exemple, des rémunérations indexées sur les cotations ou indices d’actions, les taux de change, et autres). Lors de la séparation, le dérivé est reconnu à la juste valeur, la valeur initiale du contrat de base correspondant à la différence entre la valeur totale combinée du contrat et la réévaluation initiale du dérivé. Ainsi, aucun résultat n’est calculé lors de l’enregistrement initial de l’opération

 

— Dérivés de négociation : Comprend tous les dérivés qui n’étaient pas associés aux relations de couverture efficaces, conformément à la Norme IAS 39, notamment :

 

– Les dérivés contractés à des fins de couverture de risque dans des actifs ou passifs enregistrés à la juste valeur au travers de résultats, rendant ainsi inutile l’utilisation d’une comptabilité de couverture ;

 

– Les dérivés contractés à des fins de couverture et qui ne réunissent pas les conditions nécessaires à l’utilisation d’une comptabilité de couverture conforme à la Norme IAS 39, compte tenu notamment de la difficulté à identifier spécifiquement les éléments couverts, dans les cas où il ne s’agit pas de micro-couvertures, ou qui, suite aux résultats des tests d’efficacité, se situeraient hors de l’intervalle autorisé par la Norme IAS 39 ;

 

– Les dérivés contractés à des fins de négociation.

 

Les dérivés de négociation sont enregistrés à la juste valeur, les résultats de la réévaluation quotidiennement dégagés étant enregistrés en tant que gains et coûts de l’exercice, aux postes « Résultats des opérations financières », à l’exception de la part relative aux intérêts courus et liquidés, laquelle est répercutée au poste « Intérêts et revenus similaires » et « Intérêts et charges similaires ». Les réévaluations positives et négatives sont enregistrées aux postes du bilan d’« Actifs financiers à la juste valeur par l’intermédiaire du compte de résultat » et « Passifs financiers à la juste valeur par l’intermédiaire du compte de résultat », respectivement.

 

d) Dérivés de couverture.

 

Il s’agit de dérivés contractés à des fins de couverture de l’exposition de CGD aux risques inhérents à son activité. La classification en tant que dérivés de couverture et l’utilisation des règles comptables de couverture, comme indiqué ci-dessous, dépendent de l’exécution des exigences définies dans la Norme IAS 39.

 

Au 31 décembre 2016 et 2015, Caixa n’a utilisé que des couvertures d’exposition aux variations de juste valeur d’instruments financiers enregistrés au bilan, dénommées « Couvertures de juste valeur ».

 

Pour toutes les relations de couverture, Caixa établit au début de l’opération des documents officiels comprenant au moins les aspects suivants :

 

— Objectifs de gestion de risque et stratégie associée à la réalisation de l’opération de couverture, conformément aux politiques de couverture de risque définies ;

— Descriptif du (des) risque(s) couvert(s) ;

— Identification et description des instruments financiers couverts et de couverture ;

— Méthode d’évaluation de l’efficacité de couverture et périodicité de sa réalisation.

 

Sont mensuellement effectués, documents à l’appui, des tests d’efficacité des couvertures par comparaison de la variation à la juste valeur de l’instrument de couverture et de l’élément couvert (de la parcelle attribuable au risque couvert). Afin de permettre l’utilisation de la comptabilité de couverture conformément à la Norme IAS 39, cette relation doit se situer dans un intervalle compris entre 80 et 125 %. En outre, sont effectués des tests d’efficacité prospectifs d’estimation de la future efficacité de la couverture.

 

Les dérivés de couverture sont enregistrés à la juste valeur, les résultats quotidiennement dégagés étant enregistrés en tant que gains et coûts de l’exercice. Dans le cas où il serait démontré que la couverture est efficace, notamment par dégagement d’une efficacité comprise entre 80 et 125 %, Caixa répercute également dans le résultat de l’exercice la variation à la juste valeur de l’élément couvert attribuable au risque couvert, dans les postes « Résultats d’opérations financières ». Dans le cas d’instruments comprenant une composante d’intérêts (tel que, par exemple, des swaps de taux d’intérêt) la périodicité des intérêts relative à la période en cours et les flux liquidés sont répercutés dans « Intérêts et revenus similaires » et « Intérêts et charges similaires » de la marge financière.

 

Lorsque les couvertures ne sont pas conformes aux dispositions relatives à l’application de la comptabilité de couverture établies dans la Norme, ou en cas de révocation par Caixa de la désignation, la comptabilité de couverture est interrompue. Dans ces situations, les ajustements effectués des éléments couverts jusqu’à la date à laquelle la comptabilité de couverture cesse d’être efficace ou de décision de la révocation de cette désignation, sont enregistrés dans des résultats par la méthode du taux effectif jusqu’à l’échéance de l’actif ou du passif financier.

 

Les réévaluations positives et négatives de dérivés de couverture sont enregistrées à l’actif et au passif, respectivement, à des postes spécifiques.

 

Les évaluations des éléments couverts sont répercutées dans les postes de bilan dans lesquels ces instruments sont enregistrés.

 

— Dépréciation d’actifs financiers :

 

– Actifs financiers au coût amorti : CGD effectue régulièrement des analyses de dépréciation de ses actifs financiers enregistrés au coût amorti, notamment, « Disponibilités dans d’autres établissements de crédit », « Crédit à la clientèle » et montants à recevoir enregistrés dans « Autres actifs ».

 

L’identification des indices de dépréciation s’effectue sur une base individuelle par rapport à des actifs financiers dont le montant d’exposition est significatif, et sur une base collective quant aux actifs homogènes dont les soldes débiteurs ne sont pas individuellement pertinents.

 

Conformément à la Norme IAS 39, les événements suivants sont considérés comme constituant des indices de dépréciation dans des actifs financiers maintenus au coût amorti :

 

- Inexécution des clauses contractuelles, avec retards de paiements des intérêts ou capital ;

 

- Enregistrement de situations d’impayés dans le système financier ;

 

- Existence d’opérations en vigueur résultant de restructurations de crédits ou de négociations en cours pour restructurations de crédit ;

 

- Difficulté afférente à la capacité des associés et de la gestion, notamment en ce qui concerne la sortie des associés de référence et des principaux cadres et divergences entre les associés ;

 

- Difficultés financières significatives du débiteur ou de l’émetteur de la dette ;

 

- Existence d’une probabilité élevée de déclaration d’insolvabilité du débiteur ou de l’émetteur de la dette ;

 

- Diminution de la position concurrentielle du débiteur ;

 

- Évolution historique des recouvrements, dont il résulte que le montant nominal ne sera pas totalement récupéré.

 

À chaque identification d’indices de dépréciation des actifs individuellement analysés, toute éventuelle perte pour dépréciation correspond à la différence entre le montant actuel des flux de trésorerie que l’on espère recevoir (montant récupérable), escompté en fonction du taux d’intérêt effectif originel de l’actif, et le montant enregistré dans le bilan lors de l’analyse.

 

Les actifs n’ayant pas fait l’objet d’une analyse spécifique sont inclus dans une analyse collective de dépréciation, ils ont ainsi été classés dans des groupes homogènes ayant des caractéristiques de risque similaires (notamment sur la base des caractéristiques des contreparties et du type de crédit). Cette analyse est déterminée par l’identification des indices de dépréciation référencés ci-dessus. Les cash-flows futurs sont estimés sur la base de l’information historique relative aux manquements et recouvrements d’actifs ayant des caractéristiques similaires.

 

Par ailleurs, les actifs évalués individuellement et pour lesquels aucun indice objectif de dépréciation n’a été identifié ont également fait l’objet d’une évaluation collective de dépréciation, conformément aux dispositions du paragraphe précédent.

 

Les pertes par dépréciation calculées dans l’analyse collective intègrent l’effet temporaire d’actualisation des flux de trésorerie estimés à percevoir à chaque opération, à la date du bilan.

 

Le montant de la dépréciation calculé est comptabilisé dans les coûts, aux rubriques « Dépréciation du crédit net des reprises », « Dépréciation d’autres actifs nets de réversions et récupérations » et « Dépréciation d’autres actifs nets des reprises et récupérations », cette séparation traduisant ainsi dans le bilan une déduction réalisée sur le montant des actifs concernés

 

— Annulations de capitaux et intérêts : Caixa déduit périodiquement de l’actif les créances considérées irrécouvrables à des fins d’utilisation de la dépréciation constituée, après analyse spécifique par les organes structurels chargés du suivi et de la récupération des crédits et de l’approbation du Conseil d’Administration. Dans les crédits éligibles pour être déduits de l’actif, ce qui implique l’enregistrement de 100 % des dépréciations, on retrouve également : i) les crédits avec des retards de paiement supérieurs à 24 mois ; ii) les crédits sans garantie réelle.

 

D’éventuels recouvrements de crédits déduits de l’actif sont répercutés dans les états financiers, dans le poste « Dépréciation du crédit nette des reprises et récupérations ».

 

Conformément aux politiques en vigueur, les intérêts de crédits échus sans garantie réelle sont annulés jusqu’à trois mois après la date d’échéance de l’opération ou de la première prestation retardée. Les intérêts non enregistrés, sur les crédits visés ci-dessus, ne sont enregistrés que dans l’exercice dans lequel ils sont recouvrés.

 

Les intérêts de crédit échu par rapport aux crédits garantis par hypothèque ou avec d’autres garanties réelles ne sont pas annulés, pour autant que le montant cumulé du capital à payer et des intérêts échus soit inférieur au montant attribué à la garantie.

 

– Actifs financiers disponibles à la vente : Tel qu’indiqué à la Note 2.5. a), les actifs financiers disponibles à la vente sont enregistrés à la juste valeur et les variations à la juste valeur traduites en capitaux propres se trouvent dans la rubrique « Réserves de juste valeur ».

 

Les variations de celle-ci sont répercutées, dans le poste « Réserve de juste valeur », en capitaux propres. Lorsqu’il existe une preuve objective de dépréciation, les moins-values cumulées enregistrées en réserves sont transférées vers les dépenses de l’exercice sous forme de pertes pour dépréciation et enregistrées au poste « Dépréciation d’autres actifs nets de réversions et récupérations ».

 

Outre les indices de dépréciation visés ci-dessus pour actifs financiers enregistrés au coût amorti, la Norme IAS 39 prévoit également les indices spécifiques suivants pour dépréciation d’actions :

 

- Informations concernant les modifications significatives ayant un impact adverse sur les aspects technologiques, de marché, économiques ou légaux dans lesquels l’émetteur agit et indiquant que le coût de l’investissement n’est pas totalement récupérable ;

 

- Une baisse significative ou prolongée de la valeur marchande inférieure au coût de revient.

 

À chaque date de référence des états financiers, Caixa analyse l’existence de pertes pour dépréciation des actifs financiers disponibles à la vente, en tenant compte, à cet effet, de la nature et des caractéristiques spécifiques et individuelles des actifs évalués.

 

Indépendamment des résultats de cette analyse, les événements présentés ci-dessous ont été pris en considération en tant qu’indicateurs objectivement attestés de dépréciation d’action :

 

- Existence de moins-values potentielles supérieures à 50 %, par rapport à la valeur respective d’acquisition ;

 

- Situations dans lesquelles la juste valeur de l’instrument financier est maintenue au-dessous du coût respectif d’acquisition au cours d’une période supérieure à 24 mois.

 

En outre, a également été considérée comme preuve objective de la dépréciation l’existence de moins-values potentielles supérieures à 30 % détenues pendant plus de neuf mois.

 

Les pertes pour dépréciation d’actions ne peuvent être redressées. En conséquence, d’éventuelles moins-values potentielles survenues après l’enregistrement de pertes pour dépréciation sont imputées à la « Réserve de juste valeur ». Dans le cas où des moins-values additionnelles seraient ultérieurement déterminées, l’on estime chaque fois qu’il y a dépréciation. En conséquence, elles sont répercutées dans les résultats de l’exercice.

 

Concernant les actifs financiers enregistrés au coût, notamment les actions non cotées et dont la juste valeur ne peut être évaluée de manière fiable, Caixa effectue également des analyses périodiques de dépréciation. À cet égard, le montant récupérable correspond à la meilleure estimation des futurs flux à recevoir de l’actif, escomptés à un taux répercutant de manière adéquate le risque associé à sa détention.

 

Le montant de la perte pour dépréciation dégagée est directement enregistré dans les résultats de l’exercice. Les pertes pour dépréciation de ces actifs ne peuvent elles aussi être annulées.

 

1.6. Actifs reçus pour recouvrement de crédits.

 

Les immeubles et autres biens vendus aux enchères pour recouvrement de crédits impayés sont enregistrés à la valeur de vente dans la rubrique « Actifs non courants détenus en vue de la vente ».

 

Ces actifs ne sont pas amortis. Caixa analyse régulièrement la valeur recouvrable des bâtiments reçus dans le cadre d’un recouvrement de crédits ou d’autres bâtiments reclassés comme actifs non courants détenus en vue de la vente à travers un modèle de dépréciation conçu à cette fin.

 

La dépréciation est calculée individuellement pour tous les bâtiments d’une valeur comptable brute égale ou supérieure à 5 millions d’euros, des bâtiments d’une valeur comptable brute inférieure à 5 millions d’euros pouvant être inclus occasionnellement dans ce segment d’évaluation lorsqu’ils présentent des caractéristiques spécifiques le justifiant. Pour les autres bâtiments, la dépréciation est calculée en se basant sur des modèles collectifs de dépréciation.

 

Dans le cadre du modèle d’analyse individuelle de la dépréciation, les particularités du bâtiment sont évaluées ainsi que la stratégie de désinvestissement envisagée, en intégrant les informations disponibles sur la demande, l’offre et les autres risques spécifiques, notamment en ce qui concerne les autorisations, les besoins en investissement, les situations d’occupation, les contrats de location ou d’autres éléments susceptible d’influencer sa valeur.

 

Le modèle collectif de dépréciation repose sur le calcul de la valeur recouvrable de chaque bâtiment, qui correspond au minimum :

 

(i) Soit à la valeur de la dernière évaluation disponible ;

(ii) Soit à la valeur résultant d’une réduction dans les évaluations obtenues depuis l’entrée du bâtiment en portefeuille.

 

La réduction appliquée est différenciée par des segments de bâtiments pour lesquels les caractéristiques de dévalorisation sont similaires et par le temps de séjour en portefeuille. Les valeurs de coupe sont définies sur la base de l’évolution historique des évaluations des bâtiments, accompagnées d’ajustements complémentaires permettant de garantir l’adhésion de la valeur recouvrable à l’historique de ventes, en pénalisant les bâtiments restant le plus de temps en portefeuille et en assurant l’alignement avec la stratégie de désinvestissement.

 

Si cette valeur de recouvrement ainsi déterminée, après déduction des coûts estimés liés à la vente de l’immeuble, est inférieure à la valeur du bilan, elle est enregistrée dans les pertes pour dépréciation.

 

En ce qui concerne les biens vendus aux enchères, leur valeur est déduite de l’actif, et les gains ou les pertes sont comptabilisés aux postes « Résultats de l’aliénation d’autres actifs » et « Autres résultats d’exploitation ».

 

1.7. Investissements immobiliers.

 

Il s’agit d’immeubles achetés dans le but de percevoir les revenus de leur location et/ou des plus-values.

 

Les investissements immobiliers ne sont pas amortis, ils sont enregistrés à la juste valeur déterminée chaque année en fonction d’évaluations d’experts. Les variations de la juste valeur sont comptabilisées dans les résultats, dans le poste « Autres résultats d’exploitation ».

 

1.8. Autres actifs corporels.

 

Les autres actifs corporels sont enregistrés au coût d’acquisition, réévalué en fonction des dispositions applicables, après déduction des amortissements et des pertes pour dépréciations cumulées. Les frais d’entretien, de réparation et d’autres dépenses inhérentes à leur utilisation sont enregistrés comme charge de l’exercice dans la rubrique « Frais Généraux ».

 

Jusqu’au 1er janvier 2004, Caixa a réalisé des réévaluations d’actifs corporels en vertu des dispositions légales applicables. Conformément à ce qu’autorise la Norme IFRS 1, lors de la transition vers l’IFRS on a considéré comme coût la valeur du bilan intégrant l’effet des réévaluations évoquées, puisque leur résultat, au moment où elles ont été effectuées, correspondait de manière générale, au coût ou au coût amorti décidé conformément aux normes comptables internationales, ajusté de façon à traduire les modifications présentes dans les indices de prix. Au Portugal, une part correspondant à 40 % de l’augmentation des amortissements résultant de ces réévaluations n’est pas acceptée comme coût à des fins fiscales, les impôts différés correspondants sont enregistrés comme passifs.

 

Les amortissements sont calculés systématiquement pendant toute la durée de vie estimée du bien, autrement dit, pendant toute la période où il est utilisable, comme expliqué ci dessous :

 

 

Durée de vie

Immeubles d’exploitation

50-100

Équipements

 

Mobilier et matériel

8

Machines et outillages

5-8

Équipement informatique

3-8

Installations intérieures

3-10

Matériel de transport

4-6

Équipement de sécurité

4-10

 

Les terrains ne peuvent faire l’objet d’un amortissement.

 

Les frais de travaux et améliorations des immeubles occupés par la Caixa en tant que locataire en régime de location professionnelle sont comptabilisés dans ce poste et amortis en moyenne sur une période de 10 ans.

 

Les amortissements sont enregistrés dans les charges de l’exercice.

 

Des analyses sont effectuées annuellement afin de déceler des preuves de dépréciation d’autres actifs corporels. Dès lors que la valeur comptable nette des actifs corporels est supérieure à sa valeur récupérable (le montant le plus élevé entre la valeur d’usage et la juste valeur), on enregistre une perte pour dépréciation dans les résultats de l’exercice, dans le poste « Dépréciation d’autres actifs ». Les pertes pour dépréciations peuvent être reprises de manière à être répercutées dans les résultats de l’exercice, si la valeur récupérable de l’actif augmente par la suite.

 

CGD évalue annuellement l’adéquation de la durée de vie utile estimée de ses actifs corporels.

 

1.9. Location financière.

 

Les opérations de location financière sont enregistrées comme suit :

 

En tant que locataire.

 

Les actifs sous le régime de la location financière sont enregistrés à la juste valeur dans « Autres actifs corporels » et le passif, moyennant les amortissements respectifs.

 

Les loyers relatifs aux contrats de location financière sont consolidés conformément au plan financier respectif, déduction faite au passif de la partie correspondant à l’amortissement du capital. Les intérêts payés sont enregistrés dans « Intérêts et charges similaires ».

 

Comme loueur.

 

Les actifs en régime de location financière sont enregistrés dans le bilan comme « Crédit sur la clientèle », et celui-ci est remboursé au travers des amortissements de capital figurant dans le plan financier des contrats. Les intérêts inclus dans les loyers sont enregistrés dans « Intérêts et revenus similaires ».

 

1.10. Immobilisations incorporelles.

 

Ce poste comprend essentiellement les frais d’acquisition, de développement ou de préparation relatifs à l’usage de logiciels utilisés pour le développement des activités de Caixa. Dans les cas où les conditions définies dans la Norme IAS 38 – Actifs Intangibles, sont remplies, les frais internes directs encourus dans le développement d’applications informatiques sont capitalisés en tant qu’actifs intangibles. Ces frais correspondent essentiellement à des frais de personnel.

 

Les actifs incorporels sont enregistrés dans les coûts d’acquisition, déduction faite des amortissements et pertes pour dépréciation cumulée.

 

Les amortissements sont systématiquement enregistrés pendant toute la durée de vie estimée des actifs, soit, pour une durée normalement estimée de 3 à 6 ans.

 

Les frais de maintenance de logiciel sont comptabilisés en tant que coût dans l’exercice au cours duquel ils sont contractés.

 

1.11. Placements dans des filiales, des sociétés associées et des partenariats.

 

Ce poste comprend les participations dans lesquelles CGD est exposée ou détient des droits sur les résultats variables générés dans le cadre de l’activité qu’elle développe et, simultanément, dans son rôle d’investisseur, si elle a la capacité d’influencer la valeur de ces résultats à travers l’exercice du pouvoir qu’elle détient (contrôle de fait).

 

Il comprend également les participations dans lesquelles CGD possède une influence significative mais sur lesquelles elle n’exerce pas un contrôle de fait sur leur activité « associées », ainsi que sur les sociétés possédant un contrôle partagé de façon équitable avec les autres investisseurs « partenariats ». On considère qu’il y a influence notable lorsque la participation de Caixa, directe ou indirecte, est supérieure à 20 % du capital ou des droits de vote.

 

Ces actifs sont enregistrés au coût d’acquisition et font l’objet d’analyses périodiques de dépréciation.

 

Les dividendes sont enregistrés comme gains lors de l’exercice au cours duquel les filiales et sociétés associées décident de leur distribution.

 

1.12. Impôts sur les bénéfices.

 

Impôts de l’exercice.

 

La CGD est assujettie au régime fiscal stipulé dans le Code de l’impôt sur le revenu des personnes morales (Code de l’impôt des sociétés), étant imposée, selon le régime spécial d’imposition des groupes de sociétés prévu à l’article 69 et suivants de ce Code. Le périmètre du groupe couvert par la norme en question, dont CGD est l’entité dominante, inclut toutes les sociétés siégeant au Portugal et dont la totalité des revenus est soumise au régime général d’imposition en IRC aux taux normal le plus élevé, dans lesquelles celle-ci détient, directement ou indirectement, une participation d’au moins 75 % du capital social sur une période supérieure à 1 année et cette participation lui confère plus de 50 % des droits de vote.

 

Le bénéfice imposable du groupe est calculé par la somme algébrique des bénéfices imposables et des préjudices fiscaux individuels des sociétés qui intègrent le périmètre. De plus, les comptes des succursales sont intégrés, à des effets fiscaux, aux comptes du siège, selon le principe de la taxation du bénéfice global prévu à l’article 4 du Code de l’impôt sur des sociétés. Outre l’assujettissement à l’impôt sur le revenu de personnes morales au Portugal, les résultats des succursales peuvent également être assujettis aux impôts locaux dans les pays/territoires dans lesquels ils sont établis. Les impôts locaux sont déductibles du prélèvement de l’impôt des sociétés du siège, au titre du crédit d’impôt par double imposition juridique internationale, aux termes de l’article 91 du code respectif.

 

L’IS est calculé sur la base du bénéfice imposable de l’exercice, lequel diffère du résultat comptable dû aux ajustements résultant de coûts ou recettes non pertinents à des fins fiscales, ou qui ne seront pris en considération que dans d’autres périodes comptables.

 

Ajustements par rapport au résultat comptable :

 

— Imputation des bénéfices de filiales non résidentes assujetties au régime fiscal privilégié : En vertu de l’article 66 du Code de l’impôt des sociétés, sont imputés à Caixa, en fonction de sa participation et indépendamment de la distribution, les bénéfices obtenus par des sociétés non résidentes, assujetties à un régime fiscal nettement plus favorable, pour autant que Caixa détienne directement ou indirectement une participation sociale d’au moins 25 % ou 10 % dans le cas d’une société non résidente directement ou indirectement détenue à plus de 50 % par des associés résidents.

 

Une société est considérée comme étant assujettie à un régime nettement plus favorable (i) lorsque le territoire sur lequel elle réside figure dans l’ordonnance numéro 292/2011, du 8 novembre 2011, ou, (ii) lorsqu’elle n’est pas assujettie à un IS identique ou analogue à l’impôt sur les sociétés, ou également, (iii) lorsque le taux d’impôt applicable dans le cadre de son activité est au plus égal à 60 % de l’impôt sur les sociétés.

 

L’imputation des bénéfices en question est effectuée sur l’exercice comprenant la durée d’imposition de la société non résidente et correspond au bénéfice net obtenu par celle-ci, selon la proportion du capital détenu par Caixa. Le montant des bénéfices imputés est déductible du bénéfice imposable de l’exercice dans lequel les bénéfices en question seraient éventuellement distribués à Caixa. Caixa n’enregistre pas d’impôts différés relatifs à cette situation, lesquels ont connu une hausse respective, les 31 décembre 2016 et 2015, de 64 715 milliers d’Euros et 55 499 milliers d’Euros.

 

— Dépréciation du crédit : Dans le calcul de son bénéfice imposable, et notamment pour l’exercice 2015, Caixa a appliqué les normes suivantes :

 

– Dispositions du paragraphe 2 de l’article 28-A du Code de l’impôt sur les sociétés, selon lesquelles n’étaient pas acceptées en tant que charge fiscale les provisions pour (i) risques généraux de crédit (comme calculés dans le cadre de l’avis n° 3/95 de la Banque du Portugal), et (ii) risque-pays ;

 

– Dispositions de l’article 28-C du Code de l’impôt sur les sociétés et du décret règlementaire n° 19/2015 du 30 décembre 2015, selon lesquelles ne sont pas acceptées en tant que charge fiscale les provisions pour risque spécifique de crédit (comme calculées dans le cadre de l’avis n° 3/95 de la Banque du Portugal) concernant notamment les crédits couverts pour droits réels sur des biens immobiliers.

 

Au cours de l’exercice 2016, dans le cadre de l’application de l’avis nº 5/2015, de la Banque du Portugal, lequel abroge l’avis n° 1/2005 et, par conséquent, le calcul des pertes de crédit en vertu de l’avis n° 3/95 de la Banque du Portugal, Caixa a donc préparé ses états financiers de l’activité individuelle conformément aux dispositions des Normes internationales d’information financière adoptées à chaque moment par la règlementation de l’Union européenne, en tenant compte, à partir du 1er janvier de l’exercice en question, des critères de l’IAS 39 concernant l’approvisionnement de crédit et autres valeurs à percevoir.

 

La modification du régime comptable a conduit à la nécessité de se définir le cadre fiscal applicable à partir du 1er janvier 2016. À cet égard, le décret règlementaire nº 5/2016, a été publié le 18 novembre 2016. Ce décret maintient pour l’exercice 2016, de manière générale, le même régime fiscal en vigueur en 2015 relatif aux pertes de valeur et autres corrections de valeur pour risque spécifique de crédit, à savoir, en limitant la déductabilité fiscale des montants calculés conformément aux dispositions de l’avis n° 3/95 de la Banque Banque du Portugal et dès lors que, notamment, les crédits ne sont pas couverts par des droits réels sur des biens immobiliers.

 

Ce décret règlementaire consacre également, en choisissant le sujet passif, un régime transitoire s’appliquant aux annulations ou aux réductions de pertes de valeur comptabilisées avec la modification de référentiel comptable, en conséquence de l’application de l’avis n° 5/2015. En vertu du régime transitoire, la différence positive calculée au 1er janvier 2016 entre la valeur des pertes de valeur pour crédit déterminées en référence aux dispositions de l’avis n° 3/95 et les dépréciations déterminées conformément à la nouvelle norme comptable est prise en compte dans le calcul du bénéfice imposable uniquement pour la partie excédant les préjudices fiscaux pas encore utilisés générés pour des périodes fiscales débutées au 1er janvier 2012 ou après.

 

Caixa a choisi d’appliquer le régime transitoire évoqué pour calculer sa base imposable de l’exercice 2016, elle a de ce fait consommé le solde reportable de préjudices fiscaux qui n’avait pas été utilisé et qui provenait des exercices 2013 et 2014, pour un montant de 1 531 349 milliers d’Euros.

 

Caixa conserve l’enregistrement des impôts différés actifs associés à des dépréciations non acceptées fiscalement pour des opérations de crédit ayant déjà été déduites de l’actif, en espérant qu’elles intègrent la constitution de la base imposable dans les périodes fiscales dans lesquelles sont réunies les conditions requises pour leur abattement, au niveau de la durée du retard (24 mois) comme dans le respect des limites prévues par la législation en vigueur qui, au 31 décembre 2016, étaient reportées dans les dispositions du Décret règlementaire n° 5/2016 (ci-dessus évoqué), ou également, lorsque sont remplies certaines des conditions prévues dans l’article 41 du CIRC (crédits irrécouvrables).

 

— Dépréciation de participations financières : Conformément aux dispositions du paragraphe 2 de l’article 28-A du CIRC, sont considérées déductibles les pertes de valeur en titres ou d’autres placements comptabilisés conformément aux normes comptables applicables aux entités sous contrôle de la Banque du Portugal.

 

Avec la publication de la loi n° 42/2016, l’article 51-C du CIRC a été modifié par un avenant de son paragraphe 6, lequel stipule, pour les exercices 2017 et suivants, que les pertes de valeur et autres corrections de valeur de parts sociales ou d’autres instruments de capitaux propres apparus pour la formation du bénéfice imposable, sont considérés comme des composantes positives du bénéfice imposable sur la période fiscale pendant laquelle la transmission monétaire a lieu. En conséquence de cette situation, Caixa a comptabilisé au cours de l’exercice 2016 des impôts différés passifs pour des dépréciations dans des participations financières fiscalement acceptées au moment de leur constitution pour lesquelles il existe une intention de vente ou de liquidation (ou déjà en cours), d’un montant de 90 165 milliers d’Euros.

 

Au 31 décembre 2016, le montant des impôts différés passifs non comptabilisés associés à des dépréciations dans des participations financières fiscalement acceptées, dans la mesure où il n’y a pas de modifications attendues dans la stratégie du Conseil d’Administration quant à la gestion de ces investissements, notamment le fait qu’il n’existe pas de perspective de leur vente ou liquidation dans un avenir proche, atteint les 71 348 milliers d’Euros.

 

— Charges de personnel : La CGD en est venue à considérer comme fiscalement acceptables pour la définition de la matière assujettie à l’impôt les charges de personnel supportées et enregistrées au niveau comptable, y compris, entre autres, celles associées aux engagements de pensions et autres bénéfices post-emploi, dans la limite des cotisations effectivement versées au fonds de pension. Cette procédure relève de l’entendement du Secrétaire d’Etat aux Affaires Fiscales relatif à cette matière, du 19 janvier 2006, selon lequel sont déductibles à des effets de définition du bénéfice imposable, les montants enregistrés en frais, en vertu des normes comptables applicables, mais dans la limite de l’apport effectivement versé au fonds de pension, au cours du propre exercice ou lors d’exercices précédents, et en vertu des règles prévues à l’article 43 du Code de l’IRC.

 

Egalement dans ce domaine et suite à la modification de la politique comptable relative à la reconnaissance des gains et pertes actuarielles avec plans de pensions et autres bénéfices post-emploi survenue en référence au 31 décembre 2011, le solde des charges nettes différées enregistré au bilan de Caixa à cette date a intégralement été reconnu par contrepartie des Réserves. Étant donné que le composant relatif aux engagements avec les pensions, d’un montant de 60.837 milliers d’Euros, remplissait les conditions prévues à l’article 183 de la Loi nº 64-B/2011, du 30 décembre 2011, Loi qui a approuvé le Budget de l’Etat pour 2012, les variations patrimoniales négatives survenues au cours de l’exercice 2011, lesquelles n’ont pas été prises en compte à des effets fiscaux sur cette période, sont reconnues comme une déduction au bénéfice imposable, à parts égales, sur les dix exercices démarrés le 1er janvier 2012 ou après.

 

Aux 31 décembre 2016 et 2015, Caixa n’a pas enregistré d’impôts différés pour des gains et des pertes actuarielles ou financières avec son plan de pensions et étant associés à des collaborateurs dans l’actif.

 

— Résultat de la liquidation : L’article 92 du Code de l’impôt sur le revenu des personnes morales, modifié par la Loi du Budget de l’État pour 2011, établit que la contribution, hors déductions relatives à la double imposition internationale et bénéfices fiscaux, ne peut pas être inférieure à 90 % du montant qui serait déterminé dans le cas où le contribuable (i) ne bénéficierait pas d’avantages fiscaux, (ii) il ne réaliserait pas de contributions supplémentaires pour fonds de pensions et assimilés destinés à couvrir les engagements relatifs aux pensions, en conséquence de l’application des normes comptables internationales.

 

Cette contrainte ne s’applique pas aux avantages fiscaux prévus dans le paragraphe n° 2 du même article.

 

CGD n’a dégagé, suite à l’application du présent article, aucun ajustement dans la détermination de la contribution des exercices 2016 et 2015.

 

— Impôts différés : Le total des impôts sur les bénéfices enregistrés dans les résultats englobe les impôts de l’exercice et les impôts différés.

 

Les impôts différés correspondent à l’effet sur l’impôt à récupérer ou à régler dans de futures périodes résultant de différences temporaires déductibles ou imposables entre le montant du bilan des actifs et passifs et leur base fiscale, utilisée dans la détermination du bénéfice imposable.

 

Les passifs pour impôts différés sont en principe enregistrés pour toutes les différences temporaires imposables, alors que les impôts différés actifs ne sont enregistrés qu’à hauteur du montant pour lequel il peut exister de futurs bénéfices imposables permettant l’utilisation des différences fiscales correspondantes déductibles ou de report de pertes fiscales. En outre, ne sont pas enregistrés les impôts différés actifs dans le cas où leur récupérabilité pourrait être remise en question à cause d’autres situations, y compris des questions d’interprétation de la législation fiscale en vigueur.

 

Ne sont pas non plus enregistrés les impôts différés relatifs à des différences temporaires consécutives dans l’enregistrement initial d’actifs et de passifs dans des transactions n’affectant ni le résultat comptable ni le bénéfice imposable.

 

Les principales situations à l’origine des différences temporaires au niveau de CGD correspondent aux provisions, dépréciations et bénéfices des employés temporairement non acceptés fiscalement.

 

Les impôts différés sont calculés sur la base des taux d’impôt qui, selon les prévisions, devraient être en vigueur à la date de réversion des différences temporaires, lesquelles correspondent aux taux approuvés ou substantiellement approuvés à la date du bilan.

 

Les impôts sur le revenu (de l’exercice ou différé) sont imputés sur les résultats de l’exercice, sauf dans les cas où les transactions les ayant générés sont imputées à d’autres postes de capitaux propres. Dans ces situations, l’impôt respectif est également imputé par contrepartie des capitaux propres.

 

1.13. Provisions et passifs corporels.

 

Une provision est constituée lorsqu’il existe une obligation présente (légale ou constructive) résultant d’événements passés par rapport à laquelle une future perte de ressources serait possible et pourrait être déterminée de manière fiable. Le montant de la provision correspond à la meilleure estimation du montant à acquitter à des fins de liquidation de l’engagement à la date du bilan.

 

Lorsque la future perte est improbable, il s’agit d’un passif corporel éventuel. Les passifs corporels ne font l’objet que d’une diffusion, à moins qu’ils puissent se concrétiser à terme.

 

Les provisions pour d’autres risques sont destinées à faire face aux :

 

— Engagements avec des garanties fournies et d’autres engagements extrapatrimoniaux, dont le calcul repose sur une analyse du risque des opérations et de leurs clients respectifs ;

 

— Contingences judiciaires, fiscales et autres résultant de l’activité de Caixa.

 

1.14. Avantages pour les employés.

 

Les engagements assortis d’avantages pour les employés sont enregistrés conformément aux principes établis par la Norme IAS 19 – Avantages des travailleurs. Les principaux avantages octroyés par Caixa comprennent les pensions de retraite et de subsistance, les charges liées à la santé et autres avantages à long terme.

 

Engagements relatifs aux pensions et charges de santé.

 

La CGD a établi un plan de pensions d’avantage défini qui a pour objectif de garantir le paiement de pensions de retraite, invalidité et subsistance à ses employés, selon les termes décrits dans la Note 34. En outre, l’assistance médicale-sociale aux employés actifs et retraités du Siège social est à la charge des Services Sociaux de Caixa Geral de Depósitos (Services Sociaux), qui sont financés par l’intermédiaire de contributions du Siège social et des employés.

 

La Caixa doit également répondre des contributions envers les services d’assistance médico-sociale (SAMS) relatifs aux collaborateurs de l’Ex-BNU retraités jusqu’à la date de la fusion, survenue le 23 juillet 2001, de cette banque avec CGD.

 

L’engagement enregistré au bilan relatif aux plans d’avantage défini correspond à la différence entre la valeur actuelle des engagements et la juste valeur des actifs du fonds de pensions. Le montant total des engagements est déterminé sur une base annuelle, par des actuaires spécialisés qui utilisent la méthode « Unit Credit Projected », et des hypothèses actuarielles considérées appropriées (Note 34). Le taux d’escompte utilisé pour l’actualisation des engagements représente les taux d’intérêt du marché des obligations des entreprises de haute qualité, libellées dans la devise dans laquelle sont réglés les engagements, à terme à des échéances similaires aux termes moyens de liquidation des engagements.

 

Les gains et pertes résultant des différences entre les hypothèses actuarielles et financières utilisées et les montants effectivement constatés en ce qui concerne les engagements et le revenu espéré du fonds de pensions, ainsi que ceux résultant des modifications des hypothèses actuarielles, sont enregistrés par contrepartie dans le poste « Autres Réserves ».

 

Les coûts de l’exercice relatif aux pensions de retraite et charges sanitaires, y compris le coût des services courants et les charges liquides avec intérêts, s’ajoutent dans la rubrique appropriée de « Frais de personnel ».

 

L’effet du départ à la retraite de collaborateurs avant l’âge normal de la retraite définie dans l’étude actuarielle est directement imputé dans « Frais de personnel ». En outre, Caixa enregistre un passif spécifique correspondant à l’effet du passage à une situation d’inactif de travailleurs avec lesquels ont été passés des accords de suspension de la prestation de travail. Cette provision est également enregistrée au poste « Frais de personnel » en contrepartie des résultats.

 

Les engagements pour les charges liées à la santé sont enregistrés dans une rubrique de « Provisions » (Note 21).

 

Autres avantages à long terme.

 

CGD doit également répondre des avantages à long terme accordés aux travailleurs, y compris des engagements relatifs aux préretraites, aux primes d’ancienneté et subside pour décès avant l’âge normal de la retraite. L’indemnité de décès après l’âge normal de la retraite est comprise dans le Fonds de pensions.

 

Les engagements relatifs à ces avantages sont également déterminés sur la base d’évaluations actuarielles. Cependant, tel que prévu dans la Norme IAS 19 relative à la nature des bénéfices identifiés, les gains et pertes actuariels constatés sont intégralement imputés sur les résultats de l’exercice.

 

Les engagements pour les charges liées aux primes d’ancienneté et allocations de décès sont respectivement enregistrés dans les postes « Autres passifs » (Note 23) et « Provisions » (Note 21).

 

Avantages à court terme.

 

Les avantages à court terme, y compris les primes de productivité aux collaborateurs pour leur travail, sont imputés, conformément au principe de la spécialisation des exercices, au poste « Frais de personnel » pour l’exercice respectif.

 

1.15. Commissions.

 

Les commissions relatives aux opérations de crédit et autres instruments financiers, notamment les commissions recouvrées ou réglées directement imputables à son exécution, sont enregistrées au cours de ces opérations dans le poste « Intérêts et revenus similaires » et « Intérêts et charges similaires ».

 

Les commissions pour services fournis sont normalement enregistrées en tant que recette au cours de la période de prestation de service ou en une seule fois, dès lors qu’elles concernent une compensation pour exécution d’actes uniques.

 

1.16. Montants reçus en dépôt.

 

Les montants reçus en dépôt, notamment les titres de clientèle, sont enregistrés à la valeur nominale dans les postes extrapatrimoniaux.

 

1.17. Caisse et ses équivalents

 

Aux fins d’élaboration de l’état des flux de trésorerie, CGD considère comme « Caisse et ses équivalents » le total des postes « Caisse et disponibilités dans des banques centrales » et « Disponibilités dans d’autres établissements de crédit ».

 

1.18. Estimations comptables décisives et aspects de jugement plus pertinents dans l’application des politiques comptables.

 

Pour l’application des politiques comptables ci-dessus décrites, le Conseil d’Administration de Caixa doit réaliser des estimations. Celles dont l’effet est le plus important dans la préparation des états financiers individuels sont présentées ci-dessous.

 

Détermination des pertes pour dépréciation des prêts et autres effets à recevoir.

 

Les pertes de valeur pour crédit concédé sont déterminées selon la méthode définie dans la Note 2.5. Ainsi, le calcul de la dépréciation des actifs analysés individuellement résulte d’une évaluation réalisée spécifiquement par Caixa, sur la base de la connaissance de la réalité des clients et des garanties associées aux opérations en question.

 

Le calcul de la dépréciation par analyse collective s’effectue en se basant sur des paramètres historiques déterminés pour des typologies d’opérations comparables, en tenant compte des estimations d’entrée en défaillance et de recouvrement.

 

Caixa considère que la dépréciation calculée à l’aide de cette méthode permet de traduire correctement le risque associé à son portefeuille de crédit concédé, compte tenu des règles définies par l’IAS 39.

 

Détermination des pertes pour dépréciation des actifs financiers disponibles à la vente.

 

Conformément aux critères d’évaluation de ces actifs, les moins-values issues de la dévalorisation de la valeur de marché respective sont enregistrées par contrepartie de la rubrique « Réserve de juste valeur ». Lorsqu’il existe une preuve objective de dépréciation, les moins-values cumulées ayant été reconnues en contrepartie dans la rubrique « Réserves de juste valeur » doivent être transférées vers les coûts de l’exercice.

 

Dans le cas des actions, la détermination de l’existence de pertes pour dépréciation peut revêtir une certaine subjectivité. La Caixa détermine l’existence ou non de la dépréciation de ces actifs par l’intermédiaire d’une analyse spécifique à chaque date du bilan et en tenant compte des indices établis dans la Norme IAS 39 (voir Note 2.5. e)). Une dépréciation est généralement déterminée lorsque, compte tenu de l’importance de la moins-value dégagée, il serait improbable de récupérer intégralement le montant investi par Caixa.

 

Pour les créances classées dans cette catégorie, les moins-values sont transférées de la Réserve de juste valeur vers les résultats pour autant qu’il existe des indices indiquant que peut survenir une inexécution des flux de trésorerie contractuels, notamment en raison de difficultés financières de l’émetteur, de l’existence d’inexécution d’autres engagements financiers, ou d’une dégradation significative de sa notation.

 

Évaluation des instruments financiers non échangés dans des marchés actifs.

 

Conformément à la Norme IAS 39, Caixa évalue à la juste valeur tous les instruments financiers à l’exception de ceux enregistrés au coût amorti. Sont utilisés dans l’évaluation d’instruments financiers non négociés sur des marchés nets des modèles et techniques d’évaluation tels que décrit dans la Note 2.5. Les évaluations obtenues correspondent à la meilleure estimation, à la date du bilan, de la juste valeur des instruments en question. Afin d’assurer une répartition appropriée des fonctions, l’évaluation de ces instruments financiers est effectuée par un organe ne participant pas à la négociation.

 

Avantages pour les employés.

 

Tel qu’indiqué dans la Note 2.14 ci-dessus, les engagements de la Caixa en matière d’avantages post-emploi et autres avantages à long terme concédés à ses employés sont déterminés en fonction des évaluations actuarielles. Ces évaluations actuarielles comprennent, entre autres, des hypothèses financières et actuarielles relatives à la mortalité, à l’invalidité, aux augmentations salariales et des pensions, à la rentabilité des actifs affectés à la couverture de ces engagements et au taux d’escompte. Les hypothèses adoptées correspondent à la meilleure estimation, réalisée par Caixa et ses actuaires, du futur comportement des variables respectives.

 

Détermination des impôts sur les bénéfices.

 

Les impôts sur les bénéfices (de l’exercice et différés) sont déterminés par Caixa en fonction des règles établies aux termes des dispositions fiscales en vigueur. Cependant, dans certaines situations, la législation fiscale n’est pas suffisamment claire et objective et peut être interprétée différemment. Dans ces cas, les valeurs enregistrées résultent de l’accord des organes responsables de Caixa et des entreprises de Caixa sur l’encadrement approprié de ses opérations, lequel est toutefois susceptible d’être examiné par les autorités fiscales.

 

La comptabilisation des impôts différés actifs par Caixa, y compris ceux concernant des préjudices fiscaux reportables, se base sur l’attente de bénéfices fiscaux imposables futurs qui permettent leur réalisation, calculés sur la base de projections de résultats comptables plus actuels et compte tenu du plan de réduction de l’actif non performant remis aux autorités de supervision. Les projections des résultats fiscaux ont été préparées dans l’hypothèse de l’approbation d’un avant-projet de modification de l’article 28-C du CIRC, lequel prévoit un régime transitoire de déduction des dépréciations de crédit imposables existant au 31 décembre 2016, pendant 15 ans, à pourcentages croissants. Ainsi, le recouvrement des impôts différés actifs dépend de la concrétisation de la stratégie du Conseil d’Administration de Caixa, notamment de la capacité à gérer les résultats fiscaux estimés, de l’interprétation de la législation fiscale et de l’approbation évoquée ci-dessus (voir Note 15).

 

Valorisation de l’immobilier.

 

La valorisation de l’immobilier enregistré dans les postes « Actifs non courants détenus en vue de la vente » prend en compte un ensemble de contraintes légales qui dépendent des caractéristiques spécifiques de chaque actif et de la stratégie de Caixa pour leur commercialisation. Les conditions liées à des événements futurs pourront ne pas survenir ou, même si elles surviennent, les résultats réels pourraient être différents puisqu’il arrive fréquemment que d’autres événements anticipés n’adviennent pas comme il était attendu et que la variation peut être matériellement significative. À titre d’exemple, des modifications au niveau des attentes du marché immobilier peuvent être observées, de même au niveau de variables macroéconomiques notables ou au niveau de caractéristiques intrinsèques du propre bâtiment et de l’environnement physique qui l’entoure.

 

Perte de valeur dans des investissements effectués dans des filiales, des entreprises associées et des coentreprises.

 

Caixa évalue annuellement, à la fin de l’exercice, la valeur recouvrable des investissements effectués dans des filiales, des entreprises associées et des coentreprises. La valeur recouvrable est calculée en se basant sur des méthodes d’évaluation, intégrées dans des techniques de cash-flows escomptés, compte tenu de la stratégie du Conseil d’Administration pour chaque entité, les conditions de marché et la valeur temporelle et les risques d’activité pour lesquels sont utilisés des conditions ou des jugements dans l’établissement d’estimation à la juste valeur.

 

Les méthodes alternatives et l’utilisation de différentes conditions et estimations pourraient conduire à un niveau différent de valorisation des investissements effectués dans des filiales, des entreprises associées et des coentreprises, avec un impact conséquent sur les résultats de Caixa.

 

Provisions et passifs corporels.

 

Comme mentionné dans la Note 2.13. ci-dessus, les provisions sont comptabilisées lorsqu’il existe une obligation présente (légale ou constructive), il est probable que leur paiement soit exigé à l’avenir et qu’il puisse être calculé de manière fiable.

 

Les passifs éventuels ne sont pas enregistrés dans les états financiers, ils font l’objet d’une divulgation si la possibilité de réaliser des paiements n’est pas classée comme lointaine.

 

La décision relative à la comptabilisation de provisions et à leur mesure tient compte de l’évaluation réalisée par le Conseil d’Administration quant aux risques et aux doutes associés aux processus en cours et à l’attente de concrétisation des sorties de trésorerie futures, en se référant à la meilleure information disponible à la date de clôture des états financiers.

 

XII. — RAPPORTS ET COMPTES RENDUS FINANCIERS.

1. Comptes consolidés.

 

RAPPORT D’AUDIT ELABORE CONFORMEMENT AUX CRITERES DE L’ARTICLE 245, PARAGRAPHE 1, ALINEA B) DU CODE DES VALEURS MOBILIERES.

(Montants exprimés en euros)

 

RAPPORT D’AUDIT DES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES.

 

Opinion.

 

Nous avons audité les états financiers consolidés annexes de Caixa Geral de Depósitos, S.A. (« Caixa » ou « CGD ») et ses filiales (Groupe), qui comprennent le bilan consolidé au 31 décembre 2016 (qui présente un total de 93 547 313 000 euros et un total de capitaux propres de 3 882 841 000 euros, comprenant un résultat net consolidé négatif imputable à l’actionnaire de 1 859 523 000 euros), les états financiers consolidés, les états financiers et autre résultat global, les modifications des capitaux propres et des flux de trésorerie, relatifs à l’année clôturée à cette date, ainsi que les notes annexes aux états financiers consolidés qui comprennent un résumé des principales politiques comptables.

 

Selon notre opinion, les états financiers annexés présentent de façon sincère et appropriée, dans tous les aspects matériels, la position financière consolidée de Caixa Geral de Depósitos, S.A. et ses filiales au 31 décembre 2016, ainsi que sa performance financière et les flux de caisse consolidés relatifs à l’année close à cette date conformément aux normes comptables et de rapport financier faisant partie du Système de normalisation comptable.

 

Bases de notre opinion.

 

Notre audit a été effectué conformément aux normes internationales d’audit (ISA) et aux autres normes et orientations techniques et éthiques de l’Ordre des experts-comptables. Nos responsabilités, selon les dispositions de ces normes, sont décrites à la section « Responsabilité de l’auditeur dans l’audit des états financiers consolidés » ci-dessous. Nous sommes indépendants des entités composant le Groupe, selon les dispositions légales, et nous respectons les autres exigences éthiques conformément au Code d’éthique de l’Ordre des experts-comptables.

 

Nous sommes convaincus que la preuve d’audit que nous avons obtenue est suffisante pour constituer la base de notre opinion.

 

Observations.

 

Aux termes de la note 1, de façon à répondre aux exigences réglementaires de capital croissantes s’appliquant à Caixa, l’État portugais, en tant qu’actionnaire unique, et la Direction générale de la concurrence de la Commission européenne (« DGComp ») ont approuvé, en mars 2017, un plan de recapitalisation de Caixa (« Plan de recapitalisation »).

 

Le plan de recapitalisation comprend un plan stratégique à mettre en œuvre par Caixa avant fin 2020 et qui prévoit un ensemble de mesures ayant pour objectif de promouvoir sa rentabilité à long terme. Ces mesures comprennent, entre autres, la réduction du nombre d’employés et du nombre d’agences, ainsi que la cession ou la clôture d’un ensemble d’unités du Groupe. Dans ce contexte, au 31 décembre 2016, la participation du Groupe dans le Mercantile Bank Holdings Limited a été classée selon la Norme IFRS 5 - « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », pour laquelle une dépréciation de 18 000 000 d’euros a été enregistrée (Note 13). L’organe de gestion de Caixa a considéré que toutes les conditions prévues dans les IFRS n’étaient pas réunies pour que les autres coûts estimés de la mise en œuvre du plan stratégique soient enregistrés dans les états financiers consolidés au 31 décembre 2016.

 

Dans le cadre du plan de recapitalisation, l’organe de gestion de CGD a effectué une révision de la valorisation des principales classes d’actifs et d’expositions de plus grand risque (« Management Assessment of Asset Value » – MAAV), suivant les principes d’évaluation qui seraient utilisés pour un nouvel investisseur privé significatif, ainsi que cela a été décidé avec la DGComp, comme condition pour la non-qualification du processus de recapitalisation comme aide de l’État. Dans ce contexte, lors de la quantification des pertes pour dépréciation, l’organe de gestion de Caixa a pris en compte différents facteurs et diverses conditions, y compris les intentions quant à la gestion future des actifs, notamment des non performing exposures (« npe »). Une stratégie de désinvestissement plus rapide a été assumée pour ces expositions, ce qui a eu des impacts, entre autres, sur la valorisation de garanties de crédit et d’immeubles reçus en recouvrement de crédit et lors de la détermination d’une dépréciation d’un ensemble de crédits dans laquelle une perspective de vente a été adoptée. Lors de la réalisation de ces estimations, l’organe de gestion a également considéré certains critères de détermination de dépréciation et de classification de crédits définis dans des documents récents de la Banque centrale européenne et de l’Autorité bancaire européenne (EBA). La révision dans le cadre du MAAV et les modifications des attentes, intentions et conditions qui leur sont sous-jacentes ont contribué de façon significative au volume de provisions et pertes pour dépréciation de crédit et autres actifs enregistrés, au cours de l’exercice 2016 pour un total de 3 016 942 000 euros.

 

Ainsi que décrit dans la note 43, le 4 janvier 2017, le capital social de Caixa a été augmenté de 1 444 144 000 euros, via la conversion d’instruments financiers hybrides éligibles en des fonds propres Core Tier 1 et l’apport en nature d’actions de Parcaixa, SGPS, S.A., représentant 49 % de son capital social. Le 30 mars 2017, le capital social a, de nouveau, été augmenté de 2 500 000 000 d’euros via une entrée en devises de l’actionnaire, après l’émission de valeurs mobilières représentatives de fonds propres de niveau 1 (« Additional Tier I ») d’un montant de 500 000 000 euros. Ces opérations ont permis à Caixa de respecter à nouveau les conditions de capital définies par le régulateur, situation qui ne s’était pas vérifiée au 31 décembre 2016. Dans le cadre du plan de recapitalisation, Caixa devra également émettre des titres de créance subordonnée supplémentaires, d’un montant de 430 000 000 euros, dans les 18 mois suivant la date de cette première émission.

 

Notre opinion n’a pas changé en relation à ces sujets.

 

Sujets pertinents de l’audit.

 

Les sujets importants de l’audit sont ceux qui, de notre point de vue professionnel, ont eu une plus grande importance lors de l’audit des états financiers consolidés de l’année en cours. Ces sujets ont été considérés comme ensemble dans le contexte de l’audit des états financiers consolidés, ainsi, au niveau de la formation de l’opinion nous ne donnons aucune opinion séparée sur ces sujets.

 

Dépréciation pour le crédit à la clientèle (Notes 2.7 d), 2.20, 12, 23, 37 et 41) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Les pertes cumulées pour dépréciation de crédit et les provisions pour garanties et compromis assumés, enregistrées par CGD (« pertes pour dépréciation »), au 31 décembre 2016 ont respectivement atteint les 5 633 397 000 euros et 360 935 000 euros, et les pertes totales enregistrées au cours de l’exercice 2016 pour ces engagements ont atteint les 2 599 880 000 euros.

 

Les pertes pour dépréciation représentent la meilleure estimation de l’organe de gestion de CGD quant aux pertes encourues dans son portefeuille de crédit à la date de référence des états financiers consolidés. Elles sont déterminées au travers de l’analyse individuelle de clients hautement exposés et via l’analyse collective des expositions soumises à une analyse individuelle auxquelles n’a pas été attribuée une dépréciation et une analyse des autres expositions qui ne font pas l’objet d’une analyse individuelle, comme décrit à la section « Politiques comptables » de l’annexe des états financiers consolidés.

 

La détermination des pertes par dépréciation possède de façon inhérente une forte composante de jugement de la part de l’organe de gestion, notamment lors de l’identification d’indices de dépréciation et de l’estimation de la valeur actuelle du montant que Caixa s’attend à recouvrer des crédits. Cette estimation prend en compte les informations disponibles sur les débiteurs, les garanties existantes et la stratégie de recouvrement à adopter par Caixa en relation à chaque crédit. Concrètement, en ce qui concerne l’analyse collective, la dépréciation est déterminée à partir d’un modèle assez complexe, attendu que plusieurs variables sont prises en compte dans le calcul, notamment les caractéristiques des opérations, le montant des garanties et les paramètres de risque, comme la probabilité d’indice, la probabilité de transition par défaut et les taux de recouvrement (loss given default).

 

Ainsi que décrit dans la section « Observations », la quantification des pertes de valeur, au 31 décembre 2016, reflète également les résultats de la révision de la valorisation des principales classes d’actifs et d’expositions ayant un plus grand risque (« Management Assessment of Asset Value » – MAAV) effectuée par l’organe de gestion de CGD, dans le cadre du plan de recapitalisation.

— Analyse des procédures de contrôle interne mises en œuvre par CGD, considérées importantes dans le processus d’identification et de détermination des pertes pour dépréciation, pour son portefeuille de prêt.

 

— Révision des résultats du MAAV, comprenant l’analyse des respectives conditions assumées, les approches adoptées et les jugements effectués par l’organe de gestion de CGD.

 

— Sélection d’un échantillon de clients objet de l’analyse individuelle de dépréciation par Caixa. Pour l’échantillon choisi, analyse du caractère raisonnable de l’estimation des pertes pour dépréciation enregistrée dans les états financiers consolidés, à partir de la révision des jugements de CGD sur les informations disponibles aujourd’hui, sur la situation économique et financière des clients, la valorisation des garanties qu’ils ont fournis et les perspectives d’évolution de leur activité, en tenant compte des critères adoptés dans le cadre du MAAV.

 

— Au niveau du modèle collectif de dépréciation : (i) approche des principales caractéristiques du modèle et analyse critique du caractère raisonnable des méthodologies utilisées par CGD ; (ii) analyse des modifications introduites en 2016 (iii) analyse sur une base d’échantillon du calcul des paramètres de risque et de la dépréciation collective ; et (iv) validation à partir d’un échantillon des données utilisées dans la détermination des principaux paramètres de risque.

 

Dépréciation pour le crédit à la clientèle (Notes 2.7 d), 2.20, 12, 23, 37 et 41) (cont.) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

La révision dans le cadre du MAAV et les modifications des attentes, intentions et conditions qui leur sont sous-jacentes ont contribué de façon significative au volume de pertes pour dépréciation de crédit enregistrées au cours de l’exercice 2016.

Attendu qu’il s’agit d’un domaine dans lequel l’organe de gestion doit réaliser des estimations dans lesquelles entrent un niveau élevé de subjectivité ou une certaine complexité et considérant également la matérialité des valeurs impliquées dans le contexte des états financiers consolidés de CGD, la dépréciation pour le prêt à clients a été identifiée comme étant un élément important de l’audit.

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers consolidés en relation avec la dépréciation pour le crédit à la clientèle, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Valorisation d’immeubles reçus par recouvrement de crédit octroyé (Notes 2.8, 2.9, 2.20, 13 et 14) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Le 31 décembre 2016, le montant comptable net des immeubles reçus par recouvrement de crédit octroyé classés comme actifs immobilisés détenus en vue de la vente et propriétés d’investissement atteint respectivement 606 525 000 euros et 232 388 000 euros, et les pertes de valeur et revalorisation enregistrées lors de l’exercice 2016, pour ces actifs, ont atteint 125 708 000 euros et 192 641 000 euros.

 

Les immeubles classés en actifs immobilisés retenus pour la vente sont enregistrés à la moindre valeur entre le montant comptable et la juste valeur déduite des respectifs coûts de vente, aux termes de l’IFRS 5 - « Actifs immobilisés retenus pour la vente et activités abandonnées ». Les immeubles classés en immeubles de placement sont enregistrés à la juste valeur conformément aux dispositions de l’IAS 40 - « Immeubles de placement ».

 

La valorisation a été déterminée via l’analyse individuelle pour les immeubles d’un montant plus significatif. Pour les autres, une analyse collective a été prise en compte, comme décrit dans la section « Politiques comptables » de l’annexe aux états financiers consolidés.

— Analyse des activités de contrôle importantes mises en place par le Groupe dans le processus de valorisation d’immeubles classés en actifs non immobilisés détenus en vue de la vente et propriétés d’investissement.

 

— Vérification de l’enregistrement des évaluateurs extérieurs auprès de la Commission du marché de valeurs mobilières et analyse de leur indépendance sur un échantillon d’immeubles évalués en 2016.

 

— Révision du caractère raisonnable des conditions utilisées dans la valorisation d’un échantillon des immeubles analysés individuellement par CGD, en tenant compte de leurs caractéristiques actuelles, des données du marché et des intentions de l’organe de gestion quant à la commercialisation de ces actifs. Nos spécialistes internes ont été chargés de réaliser ces procédures.

 

Valorisation d’immeubles reçus par recouvrement de crédit octroyé (Notes 2.8, 2.9, 2.20, 13 et 14) (cont.) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

La valorisation de ces actifs, enregistrée dans les comptes du Groupe au 31 décembre 2016, représente l’estimation de l’organe de gestion de Caixa quant à leur valeur recouvrable. Dans ce contexte, les évaluations réalisées par des experts immobiliers ont été prises en compte, mais également leurs intentions quant à la gestion future des immeubles, notamment une stratégie de désinvestissement plus rapide, telle que considérée dans le cadre du processus de révision de la valorisation des actifs (MAAV), mentionné à la section « Observations ». Cette révision contribue de façon significative au volume de pertes pour dépréciation et autres résultats d’exploitation négatifs enregistrés en 2016 pour ces actifs.

 

Attendu que la valorisation des immeubles est supportée dans un ensemble de conditions, par nature de jugement et face à la matérialité de ces actifs dans les états financiers consolidés de CGD, ce domaine a été défini comme étant un élément important de l’audit.

— Au niveau de l’analyse collective de dépréciation d’immeubles : (i) approche des principales caractéristiques du modèle de dépréciation et analyse critique du caractère raisonnable des méthodologies utilisées par CGD ; (ii) analyse des modifications introduites en 2016 (iii) analyse sur une base d’échantillon de calcul des coupes déterminées pour calculer la dépréciation collective ; et (iv) validation à partir d’un échantillon des données utilisées dans la détermination de la dépréciation collective.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers consolidés portant sur cette matière, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Engagements avec avantages postérieurs à l’emploi de collaborateurs de CGD (Notes 2.15, 2.20 et 35) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Caixa a assumé son engagement de payer à ses retraités et collaborateurs, des pensions de retraite et autres avantages postérieurs à l’emploi. Au 31 décembre 2016, les engagements des services passés relatifs aux retraités et collaborateurs avec des pensions de retraite et assistance médicale et sociale postérieurs à l’emploi ont atteint respectivement 2 540 514 000 euros et 491 352 000 euros.

 

Les engagements de Caixa liés à ces plans de pension définie ont été déterminés par un actuaire responsable, prenant en compte un ensemble de conditions actuarielles, parmi lesquelles, le taux de remise, le taux de croissance des salaires et des pensions et la table de mortalité.

 

D’éventuelles modifications des conditions actuarielles peuvent avoir des impacts importants sur les engagements des services passés relatifs aux pensions et à d’autres avantages postérieurs à l’emploi.

 

Au regard de la matérialité des engagements des services passés relatifs aux pensions et autres avantages postérieurs à l’emploi dans le contexte des états financiers consolidés de CGD et à l’importance des conditions actuarielles utilisées pour leur détermination, nous considérons que ce domaine est un élément important de l’audit.

— Analyse des processus de contrôle interne importants mis en place par CGD, dans le cadre de la détermination des engagements des services passés relatifs à des pensions et assistance médico-sociale postérieure à l’emploi.

 

— Vérification de l’enregistrement de l’actuaire responsable près de l’Autorité de contrôle des assurances et fonds de pension (ASF) et lecture de sa déclaration d’indépendance figurant dans l’étude actuarielle, au 31 décembre 2016.

 

— Lecture de l’étude actuarielle en référence au 31 décembre 2016 et discussion avec l’actuaire responsable des principales conditions actuarielles utilisées.

 

— Analyse du caractère raisonnable des principales conditions actuarielles utilisées dans la quantification des engagements en tenant compte : (i) de l’étude actuarielle, (ii) des données de marché disponibles, (iii) de l’information historique (gains ou pertes d’expérience) ; et (iv) informations fournies par l’organe de gestion.

 

— Révision des divulgations comprises dans les états financiers consolidés de CGD, portant sur ces sujets, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Capacité à recouvrer les actifs d’impôts différés et application du décret réglementaire nº 5/2016 (Notes 2.13, 2.20 et 18) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Le 31 décembre 2016, le bilan consolidé présente 2 545 785 000 euros d’actifs d’impôts différés. En accord avec l’interprétation du Groupe, sont inclus 1 373 023 000 euros qui dépendent de l’existence de bénéfices imposables futurs (actifs d’impôts différés qui n’entrent pas dans le Régime spécial applicable aux actifs d’impôts différés, adopté par la loi nº 61/2014, du 26 août 2014 - REAID).

 

En 2016, CGD a utilisé des actifs d’impôts différés associés à des pertes fiscales reportables des années précédentes, en accord avec son interprétation du décret réglementaire nº 5/2016, du 18 novembre 2016 (DR 5/2016), comprenant 126 611 000 euros, provenant de 2013 et qui ont été annulés en 2015.

 

Selon l’IAS 12 - Impôts sur le revenu, la comptabilisation d’actifs d’impôts différés implique l’existence probable de bénéfices imposables futurs, qui permettent son utilisation.

 

CGD a préparé une estimation de ses bénéfices imposables pour la période comprise entre 2017 et 2031 de façon à évaluer la possibilité de recouvrer les actifs d’impôts différés enregistrés. Cette estimation est par nature subjective et dépend des conditions assumées par l’organe de gestion pour calculer l’évolution des résultats avant impôts et de sa compréhension et interprétation de la législation fiscale qui sera en vigueur à cette période.

 

Le DR 5/2016 prolonge pour la période d’imposition qui a débuté au 1er janvier 2016, le cadre fiscal applicable aux pertes pour dépréciation pour risque spécifique de crédit précédemment en vigueur. Cependant, dans son préambule il est mentionné qu’il est possible que le traitement fiscal de cette matière fasse l’objet d’une révision en 2017.

— Analyse des processus de contrôle interne importants mis en place par CGD, en ce qui concerne l’évaluation du recouvrement des actifs d’impôt différé.

 

— Approche des principales conditions considérées par Caixa pour estimer l’évolution future des résultats avant impôts, y compris l’analyse de leur consistance avec une documentation interne au niveau des projections de résultats et de gestion de non performing exposures (« npe »).

 

— Analyse de l’application du DR 5/2016 et de l’interprétation de la législation fiscale significative, à savoir, celle en vigueur et celle dont Caixa prévoit l’approbation et prise en compte lors de l’estimation effectuée des bénéfices imposables futurs.

 

— Révision des calculs effectués par CGD visant à démontrer la possibilité de recouvrer des actifs d’impôt différé, en tenant compte de l’approche des conditions utilisées pour estimer des résultats avant impôts et la révision de l’interprétation de la législation fiscale qui sera applicable en vertu des termes décrits ci-dessus.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers consolidés en relation avec ce sujet, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Pour réaliser les procédures décrites ci-dessus, nous avons eu recours à des spécialistes internes dans le secteur fiscal.

 

Capacité à recouvrer les actifs d’impôts différés et application du décret réglementaire nº 5/2016 (Notes 2.13, 2.20 et 18) (cont.) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Dans ce contexte, comme indiqué dans la Note 18, le scénario principal considéré par l’organe de gestion dans ses projections prévoit l’approbation d’un nouveau régime fiscal pour la dépréciation de crédit, en vigueur à partir du 1er janvier 2017, à partir du texte d’un avant-projet de proposition de loi visant à modifier l’article 28-C, du Code de l’IS, en vigueur à partir du 1er janvier 2017. Ce nouveau cadre fiscal, qui figure sur un document fourni en décembre 2016 par le Secrétariat d’État aux affaires fiscales à l’Association portugaise des Banques afin que ses associés le commentent et l’analysent, comprend un régime de transition visant à déduire du bénéfice imposable, pendant 15 ans, des dépréciations imposables qui sont à la base des actifs d’impôt différé enregistrés au 31 décembre 2016. L’organe de gestion de CGD considère qu’il est hautement probable que cette loi soit adoptée sans modifications substantielles face à l’avant-projet évoqué.

 

Dans le cadre de l’évaluation de la possibilité de recouvrer les actifs d’impôt différé, Caixa a également préparé des scénarios en cas de maintenance future du régime fiscal applicable aux dépréciations de crédit au cours de l’exercice 2016. Selon ces scénarios, il faudra réduire le rythme de désinvestissement en crédits avec dépréciations fiscalement pas encore déductibles et prendre d’autres mesures pour ajourner la déductibilité fiscale des pertes pour dépréciation déjà enregistrées au 31 décembre 2016, afin de réduire le risque de non recouvrement d’une partie des actifs correspondants à des actifs d’impôt différé. Bien que pour l’organe de gestion de Caixa ces scénarios soient peu probables, il considère qu’il sera possible de mettre en œuvre ces mesures le cas échéant.

 

Compte tenu de ce qui précède, d’éventuelles modifications dans les conditions utilisées lors de l’estimation de résultats futurs ou dans la législation fiscale que Caixa estime entrer en vigueur au cours de cette période, principalement en ce qui concerne le régime transitoire évoqué, peuvent avoir des impacts importants sur le recouvrement des actifs d’impôt différé.

 

Étant donné la matérialité des actifs d’impôt différé dans les états financiers consolidés de CGD et le besoin d’utiliser des estimations pour déterminer sa capacité de recouvrement, ce domaine a été considéré comme étant un élément important de l’audit.

 

 

Fonds de résolution (Note 23) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Suite aux mesures de résolution appliquées aux banques Banco Espírito Santo, S.A. (BES) et Banif – Banco Internacional do Funchal, S.A. (Banif), le Fonds de résolution détient désormais la totalité du capital social de la banque Novo Banco, S.A. et de Oitante, S.A.. Pour celà, elle a contracté un emprunt auprès de l’État et d’un syndicat bancaire et a assumé d’autres engagements et passifs éventuels. CGD a participé au syndicat bancaire au travers d’un contrat mutuel.

 

Pour rembourser ces prêts et faire face à d’autres engagements qu’elle peut avoir à assumer, le Fonds de résolution dispose essentiellement des recettes provenant des contributions périodiques des institutions participantes (y compris Caixa) et de la contribution sur le secteur bancaire. Il est également prévu la possibilité que le membre du gouvernement responsable du domaine des finances détermine, par arrêté ministériel, que les institutions participantes effectuent des contributions spéciales dans les situations prévues dans la législation applicable, notamment si le Fonds de résolution ne dispose pas de ressources propres pour respecter ses obligations.

 

Le coût des contributions périodiques et de la contribution sur le secteur bancaire est enregistré sur une base annuelle, comme prévu à l’IFRIC 21 - « Taxes ».

 

Au 31 décembre 2016, le prêt de 3 900 000 000 euros concédé par l’État au Fonds de résolution et le prêt de 700 000 000 euros du syndicat bancaire, juste après un premier avenant aux contrats initiaux, avaient pour échéance le 31 décembre 2017, bien qu’il était de notoriété publique depuis 2016 que tous les contrats étaient renégociés, y compris l’extension de sa maturité.

 

Conformément à la déclaration publique du Fonds de résolution du 21 mars 2017, les conditions des emprunts que le Fonds de résolution a obtenues pour financer les mesures de résolution appliquées à BES et à Banif ont été, en effet, renégociées au cours du premier trimestre 2017, y compris l’extension de l’échéance au 31 décembre 2046 et la possibilité d’ajuster ce délai, afin de garantir au Fonds de résolution la capacité de respecter intégralement ses nouvelles obligations à partir de recettes régulières et sans devoir recourir à des contributions spéciales ou tout autre type de contribution extraordinaire de la part du secteur bancaire.

— Analyse du contrat de prêt conclu entre CGD et le Fonds de résolution, et les respectifs avenants signés en août 2016 et février 2017.

 

— Analyse des communications publiques du Fonds de résolution et du cabinet du ministre des Finances du 28 septembre 2016 et de la communication publique du Fonds de résolution du 21 mars 2017, sur les nouvelles conditions des emprunts au Fonds de résolution et à l’impact correspondant sur sa durabilité et son équilibre financier.

 

— Lecture du dernier rapport et comptes du Fonds de résolution auquel se réfère l’exercice 2015.

 

— Analyse du modèle simplifié de projections de flux de trésorerie du Fonds de résolution qui nous a été présenté par Caixa.

 

— Révision du cadre comptable des contributions pour le Fonds de résolution.

 

— Suite à l’annonce du 31 mars 2017 de la vente envisagée par le Fonds de résolution de 75 % du capital de Novo Banco, l’obtention de présentation de l’organe de gestion sur les perspectives qui lui ont été transmises par les autorités compétentes précisent que les conditions de cette opération n’impliqueront pas non plus le paiement par le Groupe de contributions spéciales ou d’autres types de contribution extraordinaire pour le Fonds de résolution.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers consolidés en relation avec ce sujet, en tenant compte des normes comptables applicables.


 

 

Fonds de résolution (Note 23) (cont.) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

A également été confirmé le traitement pari passu des obligations du Fonds de résolution émergentes du contrat de mutuel conclu avec le syndicat bancaire, dont CGD fait partie et des contrats de mutuel conclus avec l’État.

 

Les états financiers consolidés au 31 décembre 2016, reflètent l’espoir du Groupe qu’aucune contribution spéciale ne lui sera exigée, ni aucun autre type de contribution extraordinaire pour financer les mesures de résolution appliquées à BES et à Banif.

En tenant compte du potentiel impact pour le Groupe des engagements du Fonds de résolution, ainsi que les jugements de l’organe de gestion comme décrit ci-dessus, celle-ci a été considérée comme un élément important de l’audit.

 

 

Autres éléments.

 

Notre rapport d’audit sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2015, daté du 29 avril 2016, comprend l’importance liée aux ratios de capital de Caixa à cette date et qui a cessé de s’appliquer suite aux augmentations de capital réalisées en janvier et mars 2017.

 

Responsabilité de l’organe de gestion et de l’organe de contrôle dans les états financiers consolidés.

 

L’organe de gestion est responsable de :

 

— La préparation des états financiers consolidés, qui présentent de façon sincère et appropriée la position financière, la performance financière et les flux de trésorerie du Groupe, conformément aux normes internationales de rapport financier adoptées dans l’Union européenne (IFRS) ;

 

— Élaboration du rapport de gestion, comprenant le rapport de gouvernance d’entreprise, aux termes légaux et réglementaires applicables ;

 

— La création et le maintien d’un système de contrôle interne approprié, à la préparation d’états financiers consolidés exempts de toute distorsion matérielle due à la fraude ou l’erreur ;

 

— L’adoption de politiques et de critères comptables adaptés aux circonstances ; et

 

— L’évaluation de la capacité du Groupe à maintenir la continuité de ses activités, en divulguant, quand c’est nécessaire, les sujets qui pourraient susciter des doutes significatifs sur cette continuité.

 

L’organe de contrôle est responsable de la supervision du processus de préparation et de diffusion de l’information financière du Groupe.

 

Responsabilité de l’auditeur dans l’audit des états financiers consolidés.

 

Notre responsabilité consiste à obtenir une sécurité raisonnable concernant le fait que les états financiers consolidés sont exempts de distorsions matérielles dues à la fraude ou l’erreur, et à émettre un rapport où figure notre opinion. Une sécurité raisonnable est un niveau élevé de sécurité, mais n’assure pas qu’un audit exécuté conformément aux normes ISA détectera toujours une distorsion matérielle quand elle existe. Les distorsions peuvent avoir pour origine la fraude ou l’erreur et sont considérées matérielles si, isolées ou conjointement, on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles influencent les décisions économiques des utilisateurs prises sur la base de ces états financiers consolidés.

 

En tant que partie à un audit conforme aux normes ISA, nous émettons des jugements professionnels et nous préservons notre scepticisme professionnel, et :

 

— nous identifions et évaluons les risques de distorsion matérielle des états financiers consolidés, dus à la fraude ou l’erreur et nous concevons et exécutons des procédures d’audit qui répondent à ces risques, puis nous obtenons une preuve d’audit suffisante et adaptée pour servir de base à notre opinion. Le risque de ne pas détecter une distorsion matérielle due à la fraude est plus grand que le risque de ne pas détecter une distorsion matérielle due à une erreur, étant donné que la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions intentionnelles, les fausses déclarations ou le non-respect du contrôle interne ;

 

— nous obtenons une compréhension significative du contrôle interne pour l’audit dans l’objectif de concevoir des procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pour exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne du Groupe ;

 

— nous évaluons l’adéquation des politiques comptables utilisées et si les estimations comptables et les divulgations effectuées par l’organe de gestion sont raisonnables ;

 

— nous apportons une conclusion sur l’adéquation de l’usage, par l’organe de gestion, de l’hypothèse de la continuité de l’activité, et sur la base de la preuve d’audit obtenue, nous concluons au sujet de l’existence d’une quelconque incertitude matérielle liée à des événements ou à des conditions qui pourraient susciter des doutes significatifs sur la capacité du Groupe à assurer la continuité de ses activités. Si nous concluons qu’il existe une incertitude matérielle, nous devons mettre en lumière dans notre rapport les divulgations associées incluses dans les états consolidés, ou, au cas où ces divulgations ne seraient pas adéquates, modifier notre opinion. Nos conclusions sont basées sur la preuve de l’audit obtenue jusqu’à la date de notre rapport. Toutefois, des événements ou conditions à venir peuvent amener le Groupe à interrompre ses activités ;

 

— nous évaluons la présentation, la structure et le contenu global des états financiers consolidés, y compris les divulgations, et si ces états financiers consolidés représentent les transactions et les événements sous-jacents de façon à parvenir à une présentation appropriée ;

 

— nous possédons des éléments démontrant que l’audit effectué sur les informations financières des entités ou des activités au sein du Groupe était suffisant et approprié pour exprimer une opinion sur les états financiers consolidés. Nous sommes responsables de l’orientation, de la supervision et du déroulement de l’audit du Groupe, nous sommes également les responsables finaux de notre avis ;

 

— nous communiquons aux responsables de la gouvernance, y compris l’organe de contrôle, entre autres sujets, le champ d’application et le calendrier prévu de l’audit, et les conclusions significatives de l’audit, incluant toute déficience significative du contrôle interne identifiée durant l’audit.

 

— parmi les sujets que nous avons communiqués aux responsables de la gouvernance, y compris l’organe de fiscalisation, nous avons déterminé ceux qui ont été les plus importants dans l’audit des états financiers consolidés de l’année en cours et qui sont les éléments importants de l’audit. Nous décrivons ces éléments dans notre rapport, sauf lorsque la loi ou le règlement interdit leur divulgation publique ;

 

— nous déclarons à l’organe de surveillance que nous avons répondu aux exigences éthiques importantes liées à notre indépendance et nous avons communiqué toutes les relations et autres sujets pouvant être perçus comme des menaces à notre indépendance et, le cas échéant, les respectives protections.

 

Notre responsabilité comprend également la vérification de la concordance de l’information figurant dans le rapport de gestion avec les états financiers consolidés et les vérifications prévues aux paragraphes 4 et 5 de l’article 451 du Code des sociétés commerciales.

 

INFORMATION SUR LES AUTRES EXIGENCES LÉGALES ET RÉGLEMENTAIRES.

 

Au sujet du rapport de gestion.

 

En application de l’article 451, nº 3, alinéa e) du Code des sociétés commerciales, nous sommes d’avis que le rapport de gestion a été préparé conformément aux exigences légales et réglementaires en vigueur, que l’information financière qui y figure est concordante avec les états financiers consolidés audités et, au vu de notre connaissance du Groupe, nous n’avons pas identifié d’erreurs matérielles.

 

Sur le rapport de gouvernance d’entreprise.

 

En vertu de l’article 451, paragraphe 4 du Code des sociétés commerciales, nous sommes d’avis que le rapport du gouvernement de société comprend les éléments exigibles au Groupe, en vertu de l’article 245-A du Code des valeurs mobilières, et qu’aucune erreur matérielle n’a été identifiée dans l’information qui y est divulguée, conformément aux dispositions des alinéas c), d), f), h), i) et m) dudit article.

 

Sur les éléments supplémentaires prévus à l’article 10 du règlement (UE) nº 537/2014.

 

Aux termes de l’article 10 du règlement (UE) nº 537/2014 du Parlement européen et du Conseil, du 16 avril 2014, et outre les matières importantes d’audit susmentionnées, nous signalons ce qui suit :

 

— Deloitte & Associados, SROC S.A. audite Caixa Geral de Depósitos, S.A. depuis 2002. La nomination la plus récente correspond à l’exercice 2016, lors de la réunion de la Commission d’audit qui s’est tenue le 29 février 2016.

 

— L’organe de gestion nous a confirmé ne pas avoir connaissance d’une quelconque fraude ou suspicion de fraude conduisant à un effet matériel sur les états financiers consolidés. Dans le planning et l’exécution de notre audit, en accord avec les ISA, nous avons conservé le scepticisme professionnel et nous avons conçu des processus d’audit pour répondre à la possibilité de distorsion matérielle des états financiers consolidés du fait d’une fraude. Suite à notre travail, nous n’avons identifié aucune distorsion matérielle dans les états financiers consolidés du fait d’une fraude.

 

— Nous confirmons que l’opinion d’audit que nous délivrons est cohérente avec le rapport supplémentaire que nous avons préparé et remis à l’organe de contrôle du Groupe le 28 avril 2017.

 

— Nous déclarons n’avoir fourni aucun service interdit aux termes de l’article 77, paragraphe 8, du Statut de l’ordre des commissaires aux comptes et que nous avons conservé notre indépendance vis-à-vis du Groupe lors de la réalisation de l’audit.

 

Lisbonne, le 28 avril 2017

Deloitte & Associados, SROC S.A.

Représentée par Maria Augusta Cardador Francisco, ROC

 

 

CERTIFICATION LÉGALE DES COMPTES.

 

RAPPORT D’AUDIT DES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

 

Opinion.

 

Nous avons effectué un audit des états financiers consolidés annexes de Caixa Geral de Depósitos, S.A. (« Caixa » ou « CGD ») et de ses filiales (« Groupe »), qui comprennent le bilan consolidé au 31 décembre 2016 (qui présente un total de 93 547 313 000 euros et un total de capitaux propres de 3 882 841 000 euros, comprenant un résultat net consolidé négatif imputable à l’actionnaire de 1 859 523 000 euros), les états financiers consolidés, les états financiers et autre revenu global, les modifications des capitaux propres et des flux de trésorerie, relatifs à l’année clôturée à cette date, ainsi que les notes annexes aux états financiers consolidés qui comprennent un résumé des principales politiques comptables.

 

Selon notre opinion, les états financiers annexés présentent de façon sincère et appropriée, dans tous les aspects matériels, la position financière consolidée de Caixa Geral de Depósitos, S.A. et ses filiales au 31 décembre 2016, ainsi que sa performance financière et les flux de trésorerie consolidés relatifs à l’année close à cette date conformément aux normes comptables et de rapport financier faisant partie du Système de normalisation comptable.

 

Bases de notre opinion. 

 

Notre audit a été effectué conformément aux normes internationales d’audit (ISA) et aux autres normes et orientations techniques et éthiques de l’Ordre des experts-comptables. Nos responsabilités, selon les dispositions de ces normes, sont décrites à la section « Responsabilité de l’auditeur dans l’audit des états financiers consolidés » ci-dessous. Nous sommes indépendants des entités composant le Groupe, selon les dispositions légales, et nous respectons les autres exigences éthiques conformément aux dispositions du Code d’éthique de l’Ordre des experts-comptables.

 

Nous sommes convaincus que la preuve d’audit que nous avons obtenue est suffisante pour constituer la base de notre opinion.

 

Observations.

 

Aux termes de la note 1, de façon à répondre aux exigences réglementaires de capital croissantes s’appliquant à Caixa, l’État portugais, en tant qu’actionnaire unique, et la Direction générale de la concurrence de la Commission européenne (« DGComp ») ont approuvé, en mars 2017, un plan de recapitalisation de Caixa (« Plan de recapitalisation »).

 

Le plan de recapitalisation comprend un plan stratégique à mettre en œuvre par Caixa jusqu’à fin 2020, ce plan prévoit un ensemble de mesures ayant pour objectif de promouvoir sa rentabilité à long terme. Ces mesures comprennent, entre autres, la réduction du nombre d’employés et du nombre d’agences, ainsi que la cession ou la fermeture d’un ensemble d’unités du Groupe. Dans ce contexte, au 31 décembre 2016, la participation du Groupe dans le Mercantile Bank Holdings Limited a été classée selon la Norme IFRS 5 - « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées », pour laquelle une dépréciation de 18 000 000 d’euros a été enregistrée (Note 13). L’organe de gestion de Caixa a considéré que toutes les conditions prévues dans les IFRS n’étaient pas réunies pour que les autres coûts estimés de la mise en œuvre du plan stratégique soient enregistrés dans les états financiers consolidés au 31 décembre 2016.

 

Dans le cadre du plan de recapitalisation, l’organe de gestion de CGD a effectué une révision de la valorisation des principales classes d’actifs et d’expositions de plus grand risque (« Management Assessment of Asset Value » – MAAV), suivant les principes d’évaluation d’un nouvel investisseur privé significatif, comme accordé avec la DGComp, comme condition pour la non-qualification du processus de recapitalisation comme aide de l’État. Dans ce contexte, lors de la quantification des pertes pour dépréciation, l’organe de gestion de Caixa a considéré différents facteurs et diverses conditions, y compris les intentions quant à la gestion future des actifs, notamment des non performing exposures (« npe »). Une stratégie de désinvestissement plus rapide a été assumée pour ces expositions, ce qui a eu des impacts, entre autres, sur la valorisation de garanties de crédit et d’immeubles reçus en dation pour paiement et lors de la détermination d’une dépréciation d’un ensemble de crédits dans laquelle une perspective de vente a été adoptée. Lors de la réalisation de ces estimations, l’organe de gestion a considéré également certains critères de détermination de dépréciation et de classification de crédits définis dans des documents récents de la Banque centrale européenne et de l’Autorité bancaire européenne (EBA). La révision dans le cadre du MAAV et les modifications des attentes, intentions et conditions qui leur sont sous-jacentes ont contribué de façon significative au volume de provisions et pertes pour dépréciation de crédit et autres actifs enregistrés, au cours de l’exercice 2016 pour un total de 3 016 942 000 euros.

 

Ainsi que décrit dans la note 43, le 4 janvier 2017, le capital social de Caixa a été augmenté de 1 444 144 000 euros, via la conversion d’instruments financiers hybrides éligibles en des fonds propres Core Tier 1 et l’apport en nature d’actions de Parcaixa, SGPS, S.A., représentant 49 % de son capital social. Le 30 mars 2017, le capital social a, de nouveau, été augmenté de 2 500 000 000 d’euros via une entrée de capital de l’actionnaire, après l’émission de valeurs mobilières représentatives de fonds propres de niveau 1 (« Additional Tier I ») d’un montant de 500 000 000 euros. Ces opérations ont permis à Caixa de respecter à nouveau les conditions de capital définies par le régulateur, situation qui ne s’était pas vérifiée au 31 décembre 2016. Dans le cadre du plan de recapitalisation, Caixa devra également émettre des titres de dette subordonnée supplémentaires, d’un montant de 430 000 000 euros, dans les 18 mois suivant la date de cette première émission.

 

Notre opinion n’a pas changé relativement à ce sujet.

 

Sujets pertinents de l’audit.

 

Les sujets importants de l’audit sont ceux qui, de notre point de vue professionnel, ont eu une plus grande importance lors de l’audit des états financiers consolidés de l’année en cours. Ces sujets ont été considérés comme un tout dans le contexte de l’audit des états financiers consolidés, ainsi, au niveau de la formation de l’opinion nous ne donnons aucune opinion séparée sur ces sujets.

 

Dépréciation pour le crédit à la clientèle (Notes 2.7 d), 2.20, 12, 23, 37 et 41) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle analysés

Les pertes cumulées du fait de la dépréciation de crédit et les provisions pour garanties et compromis assumés, enregistrées par CGD (« pertes pour dépréciation »), au 31 décembre 2016 ont respectivement atteint les 5 633 397 000 euros et 360 935 000 euros, et les pertes totales enregistrées au cours de l’exercice 2016 pour ces actifs ont atteint les 2 599 880 000 euros.

 

Les pertes pour dépréciation représentent la meilleure estimation de l’organe de gestion de CGD quant aux pertes encourues dans son portefeuille de crédit à la date de référence des états financiers consolidés. Elles sont déterminées au travers de l’analyse individuelle de clients hautement exposés et via l’analyse collective des expositions soumises à une analyse individuelle auxquelles n’a pas été attribuée une dépréciation et une analyse des autres expositions qui ne font pas l’objet d’une analyse individuelle, ainsi que décrit à la section « Politiques comptables » de l’annexe des états financiers consolidés.

 

La détermination des pertes par dépréciation possède de façon inhérente une forte composante de jugement de la part de l’organe de gestion, notamment lors de l’identification d’indices de dépréciation et de l’estimation de la valeur actuelle du montant que Caixa s’attend à recouvrer des crédits. Cette estimation prend en compte les informations disponibles sur les débiteurs, les garanties existantes et la stratégie de recouvrement à adopter par Caixa en relation à chaque crédit. En ce qui concerne l’analyse collective, la dépréciation est déterminée à partir d’un modèle, attendu que plusieurs variables sont prises en compte dans le calcul, notamment les caractéristiques des opérations, le montant des garanties et les paramètres de risque, comme la probabilité d’indice, la probabilité de transition par défault et les taux de recouvrement (loss given default).

 

Ainsi que décrit dans la section « Observations », la quantification des pertes de valeur, au 31 décembre 2016, reflète également les résultats de la révision de la valorisation des principales classes d’actifs et d’expositions ayant un plus grand risque (« Management Assessment of Asset Value » – MAAV) effectuée par l’organe de gestion de CGD, dans le cadre du plan de recapitalisation.

 

Attendu qu’il s’agit d’un domaine dans lequel l’organe de gestion doit réaliser des estimations dans lesquelles entrent un niveau élevé de subjectivité ou une certaine complexité et considérant la matérialité des valeurs impliquées dans le contexte des états financiers consolidés de CGD, la dépréciation pour le prêt à clients a été identifiée comme étant un élément important de l’audit.

— Analyse des procédures de contrôle interne mises en œuvre par CGD, considérées importantes dans le processus d’identification et de détermination des pertes pour dépréciation, pour son portefeuille de prêt.

 

— Analyse des résultats du MAAV, comprenant les respectives conditions assumées, les approches adoptées et les jugements effectués par l’organe de gestion de CGD.

 

— Sélection d’un échantillon de clients objet de l’analyse individuelle de dépréciation par Caixa et, pour l’échantillon choisi, analyse du caractère raisonnable de l’estimation des pertes pour dépréciation enregistrée dans les états financiers consolidés, à partir de la révision des jugements de CGD sur les informations disponibles aujourd’hui, sur la situation économique et financière des clients, la valorisation des garanties qu’ils ont fournis et les perspectives d’évolution de leur activité, en tenant compte des critères adoptés dans le cadre du MAAV.

 

— Au niveau du modèle collectif de dépréciation, approche des principales caractéristiques du modèle et analyse du caractère raisonnable des méthodologies utilisées par CGD et des modifications introduites en 2016.

 

— Analyse de la documentation produite par des consultants extérieurs indépendants sur ce thème.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers consolidés en relation avec la dépréciation pour le crédit à la clientèle, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Valorisation d’immeubles reçus par recouvrement de crédit octroyé (Notes 2.8, 2.9, 2.20, 13 et 14) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle analysés

Le 31 décembre 2016, le montant comptable net des immeubles reçus par recouvrement de crédit octroyé classés comme actifs immobilisés détenus en vue de la vente et propriétés d’investissement atteint respectivement 606 525 000 euros et 232 388 000 euros, et les pertes totales enregistrées lors de l’exercice 2016, pour ces actifs, ont atteint 125 708 000 euros et 192 641 000 euros.

 

Les immeubles classés en actifs immobilisés retenus pour la vente sont enregistrés à la moindre valeur entre le montant comptable et la juste valeur déduite des respectifs coûts de vente, aux termes de l’IFRS 5 - « Actifs immobilisés retenus pour la vente et activités abandonnées ». Les immeubles classés en immeubles d’investissement sont enregistrés à la juste valeur conformément aux dispositions de l’IAS 40 - « Immeubles d’investissement ».

 

La valorisation a été déterminée via l’analyse individuelle pour les immeubles d’un montant plus significatif. Pour les autres, une analyse collective a été prise en compte, comme décrit dans la section « Politiques comptables » de l’annexe aux états financiers consolidés.

 

La valorisation de ces actifs, enregistrée dans les comptes du Groupe au 31 décembre 2016, représente l’estimation de l’organe de gestion de Caixa quant à leur valeur recouvrable. Dans ce contexte, les évaluations réalisées par des experts immobiliers ont été considérées, mais également leurs intentions quant à la gestion future des immeubles, notamment une stratégie de désinvestissement plus rapide, telle que considérée dans le cadre du processus de révision de la valorisation des actifs (MAAV), mentionné à la section « Observations ».

 

Cette révision contribue de façon significative au volume de pertes pour dépréciation et autres résultats d’exploitation négatifs enregistrés en 2016 pour ces actifs.

 

Attendu que la valorisation des immeubles est supportée dans un ensemble de conditions, par nature de jugement et face à la matérialité de ces actifs dans les états financiers consolidés de CGD, ce domaine a été défini comme étant un élément important de l’audit.

— Analyse des activités de contrôle importantes mises en place par le Groupe dans le processus de valorisation d’immeubles classés en actifs non immobilisés détenus en vue de la vente et propriétés d’investissement.

 

— Vérification de l’enregistrement des évaluateurs extérieurs auprès de la Commission du marché de valeurs mobilières.

 

— Analyse du caractère raisonnable des conditions utilisées dans la valorisation des immeubles analysés individuellement par CGD.

 

— Au niveau de l’analyse collective de dépréciation d’immeubles : (i) approche des principales caractéristiques du modèle de dépréciation et analyse du caractère raisonnable des méthodologies utilisées par CGD ; (ii) analyse des modifications introduites en 2016 (iii) analyse sur une base d’échantillon de calcul des dévalorisations déterminées pour calculer la dépréciation collective ; et (iv) validation à partir d’un échantillon des données utilisées dans la détermination de la dépréciation collective.

 

— Analyse de la documentation produite par des consultants extérieurs indépendants.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers consolidés portant sur cette matière, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Engagements avec avantages postérieurs à l’emploi de collaborateurs de CGD (Notes 2.15, 2.20 et 35) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle analysés

Caixa a assumé son engagement de payer à ses retraités et collaborateurs, des pensions de retraite et autres avantages postérieurs à l’emploi. Au 31 décembre 2016, les engagements des services passés relatifs aux retraités et collaborateurs avec des pensions de retraite et assistance médicale et sociale postérieurs à l’emploi ont atteint respectivement 2 540 514 000 euros et 491 352 000 euros.

 

Les responsabilités de Caixa associées à ces plans de pension définie ont été déterminées par un actuaire responsable, considérant un ensemble de conditions actuarielles, parmi lesquelles, le taux de remise, le taux de croissance des salaires et des pensions et la table de mortalité.

 

D’éventuelles modifications des conditions actuarielles peuvent avoir des impacts importants sur les engagements des services passés relatifs aux pensions et à d’autres avantages postérieurs à l’emploi.

 

Au regard de la matérialité des engagements des services passés relatifs aux pensions et autres avantages postérieurs à l’emploi dans le contexte des états financiers consolidés de CGD et à l’importance des conditions actuarielles utilisées pour leur détermination, nous considérons que ce domaine est un élément important de l’audit.

— Analyse des processus de contrôle interne importants mis en place par CGD, dans le cadre de la détermination des engagements des services passés relatifs à des pensions et assistance médico-sociale postérieure à l’emploi.

 

— Vérification de l’enregistrement de l’actuaire responsable près de l’Autorité de contrôle des assurances et fonds de pension (ASF) et lecture de sa déclaration d’indépendance figurant dans l’étude actuarielle, au 31 décembre 2016.

 

— Lecture de l’étude actuarielle en référence au 31 décembre 2016 et analyse du caractère raisonnable des principales conditions actuarielles utilisées.

 

— Analyse de la documentation produite par des consultants extérieurs indépendants sur ce thème.

 

— Révision des divulgations comprises dans les états financiers consolidés de CGD, portant sur ces sujets, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Capacité à recouvrer les actifs d’impôts différés et application du décret réglementaire nº 5/2016 (Notes 2.13, 2.20 et 18) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle analysés

Le 31 décembre 2016, le bilan consolidé de Caixa présente 2 545 785 000 euros d’actifs d’impôts différés.

 

Les actifs d’impôts différés, en accord avec l’interprétation de CGD, comptent 1 373 023 000 euros qui dépendent de l’existence de bénéfices imposables futurs (actifs d’impôts différés qui n’entrent pas dans le Régime spécial applicable aux actifs d’impôts différés, adopté par la loi nº 61/2014, du 26 août 2014 - REAID).

 

En 2016, CGD a utilisé des actifs d’impôts différés associés à des pertes fiscales reportables et concernant des années précédentes, en accord avec son interprétation du décret réglementaire nº 5/2016, du 18 novembre 2016 (DR 5/2016), comprenant 126 611 000 euros, provenant de 2013 et qui ont été annulés en 2015.

 

Aux termes de l’IAS 12 - Impôts sur le revenu, la comptabilisation d’actifs d’impôts différés implique l’existence probable de bénéfices imposables futurs, qui permettent son utilisation.

 

CGD a préparé une estimation de ses bénéfices imposables pour la période comprise entre 2017 et 2031 de façon à évaluer la possibilité de recouvrer les actifs d’impôts différés enregistrés. Cette estimation est par nature de jugement et dépend des conditions assumées par l’organe de gestion pour calculer l’évolution des résultats avant impôts et de son interprétation de la législation fiscale qui sera en vigueur à cette période.

 

Le DR 5/2016 prolonge pour la période d’imposition débutée au 1er janvier 2016, le cadre fiscal applicable aux pertes pour dépréciation pour risque spécifique de crédit précédemment en vigueur. Cependant, dans son préambule il est mentionné qu’il est possible que le traitement fiscal de cette matière fasse l’objet d’une révision en 2017.

 

Dans ce contexte, comme indiqué dans la Note 18, le scénario principal considéré par l’organe de gestion dans ses projections prévoit l’approbation d’un nouveau régime fiscal pour la dépréciation de crédit, en vigueur à partir du 1er janvier 2017, à partir du texte d’un avant-projet de proposition de loi visant à modifier l’article 28-C, du Code de l’IS, en vigueur à partir du 1er janvier 2017. Ce nouveau cadre fiscal, qui figure sur un document fourni en décembre 2016 par le Secrétariat d’État aux affaires fiscales à l’Association portugaise des Banques afin que ses associés le commentent et l’analysent, comprend un régime de transition visant à déduire du bénéfice imposable, pendant 15 ans, des dépréciations imposables qui sont à la base des actifs d’impôt différé enregistrés au 31 décembre 2016. L’organe de gestion de CGD considère qu’il est hautement probable que cette loi soit adoptée sans modifications substantielles face à l’avant-projet évoqué.

 

Dans le cadre de la démonstration de la possibilité de recouvrer les actifs d’impôt différé, Caixa a également préparé des scénarios en cas de maintenance future du régime fiscal applicable aux dépréciations de crédit au cours de l’exercice 2016. Selon ces scénarios, il faudra réduire le rythme de désinvestissement en crédits avec dépréciations fiscalement encore déductibles et prendre d’autres mesures pour ajourner la déductibilité fiscale des pertes pour dépréciation déjà enregistrées au 31 décembre 2016, afin de réduire le risque de non recouvrement d’une partie des actifs correspondants à des actifs d’impôt différé. Bien que pour l’organe de gestion de Caixa ces scénarios soient peu probables, il considère qu’il sera possible de mettre en œuvre ces mesures le cas échéant.

 

Compte tenu de ce qui précède, d’éventuelles modifications dans les conditions utilisées lors de l’estimation de résultats futurs ou dans la législation fiscale qui sera en vigueur au cours de cette période, principalement concernant le régime transitoire, peuvent avoir des impacts importants sur le recouvrement des actifs d’impôt différé.

 

Étant donné la matérialité des actifs d’impôt différé dans les états financiers consolidés de CGD et le besoin d’utiliser des estimations pour déterminer sa capacité de recouvrement, ce domaine a été considéré comme étant un élément important de l’audit.

— Analyse des processus de contrôle importants mis en place par CGD, en ce qui concerne la présentation du recouvrement des actifs d’impôt différé.

 

— Approche des principales conditions considérées par Caixa pour estimer l’évolution future des résultats avant impôts, y compris l’analyse de leur consistance avec une documentation interne au niveau des projections de résultats et de gestion de non performing exposures (« npe »).

 

— Analyse de l’application du DR 5/2016 et de l’interprétation de la législation fiscale notable, existante et prévue, prise en compte par CGD lors de l’estimation des bénéfices imposables futurs.

 

— Analyse des calculs effectués par CGD visant à démontrer la possibilité de recouvrer des actifs d’impôt différé, en tenant compte de l’approche des conditions utilisées pour estimer des résultats avant impôts et la révision de l’interprétation de la législation fiscale qui sera applicable en vertu des termes décrits ci-dessus.

 

— Analyse de la documentation produite par des consultants extérieurs indépendants sur ce thème.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers consolidés en relation avec cette matière, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Fonds de résolution (Note 23) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle analysés

Suite aux mesures de résolution appliquées aux banques Banco Espírito Santo, S.A. (BES) et Banif – Banco Internacional do Funchal, S.A. (Banif), le Fonds de résolution détient désormais la totalité du capital social de la banque Novo Banco, S.A. et de Oitante, S.A.. Dans cet objectif, elle a contracté un emprunt auprès de l’État et d’un syndicat bancaire et a assumé d’autres engagements et passifs éventuels. CGD a participé au syndicat bancaire au travers d’un contrat de prêt.

 

Pour rembourser ces prêts et faire face à d’autres engagements qu’il peut avoir à assumer, le Fonds de résolution dispose essentiellement des recettes provenant des contributions périodiques des institutions participantes (y compris Caixa) et de la contribution sur le secteur bancaire.

 

Il est également prévu la possibilité que le membre du gouvernement responsable du domaine des finances détermine, par arrêté ministériel, que les institutions participantes effectuent des contributions spéciales dans les situations prévues dans la législation applicable, notamment si le Fonds de résolution ne dispose pas de ressources propres pour respecter ses obligations.

 

Le coût des contributions périodiques et de la contribution sur le secteur bancaire est enregistré sur une base annuelle, comme prévu à l’IFRIC 21 - « Taxes ».

 

Au 31 décembre 2016, l’emprunt de 3 900 000 000 euros concédé par l’État au Fonds de résolution et l’emprunt de 700 000 000 euros du syndicat bancaire, juste après un premier avenant aux contrats initiaux, avaient pour échéance le 31 décembre 2017, bien qu’il était de notoriété publique depuis septembre 2016 que tous les contrats étaient renégociés, y compris l’extension de sa maturité.

 

Conformément à la déclaration publique du Fonds de résolution du 21 mars 2017, les conditions des emprunts que le Fonds de résolution a obtenues pour financer les mesures de résolution appliquées à BES et à Banif ont été, en effet, renégociées au cours du premier trimestre 2017, y compris l’extension de l’échéance au 31 décembre 2046 et la possibilité d’ajuster ce délai, afin de garantir au Fonds de résolution la capacité de respecter intégralement ses nouvelles obligations à partir de recettes régulières et sans devoir recourir à des contributions spéciales ou tout autre type de contribution extraordinaire de la part du secteur bancaire.

 

A également été consacré le traitement pari passu des obligations du Fonds de résolution résultant du contrat de prêt conclu avec le syndicat bancaire, dont CGD fait partie et des contrats de prêt conclus avec l’État.

 

Les états financiers consolidés au 31 décembre 2016, reflètent l’espoir du Groupe qu’aucune contribution spéciale ne lui sera exigée, ni aucun autre type de contribution extraordinaire pour financer les mesures de résolution appliquées à BES et à Banif.

 

En tenant compte du potentiel impact pour le Groupe des engagements du Fonds de résolution, ainsi que les jugements de l’organe de gestion comme décrit ci-dessus, celle-ci a été considérée comme un élément important de l’audit

— Analyse du contrat de mutuel conclu entre CGD et le Fonds de résolution, et les respectifs avenants signés en août 2016 et février 2017.

 

— Analyse des communications publiques du Fonds de résolution et du cabinet du ministre des Finances du 28 septembre 2016 et de la communication publique du Fonds de résolution du 21 mars 2017, sur les nouvelles conditions des emprunts au Fonds de résolution et à l’impact correspondant sur sa durabilité et son équilibre financier.

 

— Lecture du dernier rapport et comptes du Fonds de résolution auquel se réfère l’exercice 2015.

 

— Analyse d’un modèle simplifié de projections de flux de trésorerie du Fonds de résolution qui nous a été présenté par Caixa.

 

— Vérification du cadre comptable des contributions pour le Fonds de résolution.

 

— Suite à l’annonce du 31 mars 2017 de la vente envisagée par le Fonds de résolution de 75 % du capital de Novo Banco, l’obtention de déclaration de l’organe de gestion sur les perspectives qui lui ont été transmises par les autorités compétentes précisent que les conditions de cette opération n’impliqueront pas non plus le paiement par CGD de contributions spéciales ou d’autres types de contribution extraordinaire pour le Fonds de résolution.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers consolidés en relation avec ces matières, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Autres éléments.

 

Notre certification légale des comptes sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2015, datée du 29 avril 2016, comprend l’importance liée aux ratios de capital de Caixa à cette date et qui a cessé de s’appliquer suite aux augmentations de capital réalisées en janvier et mars 2017.

 

Responsabilité de l’organe de gestion et de l’organe de contrôle dans les états financiers consolidés.

 

L’organe de gestion est responsable de :

 

— La préparation des états financiers consolidés, qui présentent de façon sincère et adaptée la position financière, la performance financière et les flux de trésorerie du Groupe, conformément aux normes internationales de rapport financier (IFRS) adoptées dans l’Union européenne ;

 

— Élaboration du rapport de gestion, comprenant le rapport de gouvernance d’entreprise, dans les termes légaux et réglementaires applicables ;

 

— La création et le maintien d’un système de contrôle interne approprié, pour permettre la préparation d’états financiers consolidés exempts de toute distorsion matérielle due à la fraude ou l’erreur ;

 

— L’adoption de politiques et de critères comptables adaptés aux circonstances ; et

 

— L’évaluation de la capacité du Groupe à maintenir la continuité de ses activités, en divulguant, quand c’est nécessaire, les sujets qui pourraient susciter des doutes significatifs sur cette continuité.

 

L’organe de contrôle est responsable de la supervision du processus de préparation et de diffusion de l’information financière du Groupe.

 

Responsabilité de l’auditeur dans l’audit des états financiers consolidés.

 

Notre responsabilité consiste à obtenir une sécurité raisonnable concernant le fait que les états financiers consolidés sont exempts de distorsions matérielles dues à la fraude ou l’erreur, et à émettre un rapport où figure notre opinion. Une sécurité raisonnable est un niveau élevé de sécurité, mais n’est pas une garantie qu’un audit exécuté conformément aux normes ISA détectera toujours une distorsion matérielle quand elle existe. Les distorsions peuvent avoir pour origine la fraude ou l’erreur et sont considérées matérielles si, isolées ou conjointement, on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles influencent les décisions économiques des utilisateurs prises sur la base de ces états financiers consolidés.

 

En tant que partie à un audit conforme aux normes ISA, nous émettons des jugements professionnels et nous préservons notre scepticisme professionnel durant l’audit, et :

 

— nous identifions et évaluons les risques de distorsion matérielle des états financiers consolidés, dus à la fraude ou l’erreur et nous concevons et exécutons des procédures d’audit qui répondent à ces risques, puis nous obtenons une preuve d’audit suffisante et adaptée pour servir de base à notre opinion. Le risque de ne pas détecter une distorsion matérielle due à la fraude est plus grand que le risque de ne pas détecter une distorsion matérielle due à une erreur, étant donné que la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions intentionnelles, les fausses déclarations ou se superposer au contrôle interne ;

 

— nous obtenons une compréhension significative du contrôle interne pour l’audit dans l’objectif de concevoir des procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pour exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne du Groupe ;

— nous évaluons l’adéquation des politiques comptables utilisées et si les estimations comptables et les divulgations effectuées par l’organe de gestion sont raisonnables ;

 

— nous apportons une conclusion sur l’adéquation de l’usage, par l’organe de gestion, de l’hypothèse de la continuité de l’activité, et sur la base de la preuve d’audit obtenue, nous concluons au sujet de l’existence d’une quelconque incertitude matérielle liée à des événements ou à des conditions qui pourraient susciter des doutes significatifs sur la capacité du Groupe à assurer la continuité de ses activités. Si nous concluons qu’il existe une incertitude matérielle, nous devons mettre en lumière dans notre rapport les divulgations associées incluses dans les états consolidés, ou, au cas où ces divulgations ne seraient pas adéquates, modifier notre opinion. Nos conclusions sont basées sur la preuve de l’audit obtenue jusqu’à la date de notre rapport. Toutefois, des événements ou conditions à venir peuvent amener l’Entité à interrompre ses activités ;

 

— nous évaluons la présentation, la structure et le contenu global des états financiers consolidés, y compris les divulgations, et si ces états financiers consolidés représentent les transactions et les événements sous-jacents de façon à parvenir à une présentation appropriée ;

 

— nous possédons des éléments démontrant que l’audit effectué sur les informations financières des entités ou des activités au sein du Groupe était suffisant et approprié pour exprimer une opinion sur les états financiers consolidés. Nous sommes responsables de l’orientation, de la supervision et du déroulement de l’audit du Groupe, nous sommes également les responsables finaux de notre avis ;

 

— nous communiquons aux responsables de la gouvernance, y compris l’organe de contrôle, entre autres sujets, le champ d’application et le calendrier prévu de l’audit, et les conclusions significatives de l’audit, incluant toute déficience significative du contrôle interne identifiée durant l’audit.

 

— parmi les sujets que nous avons communiqués aux responsables de la gouvernance, y compris l’organe de contrôle, nous avons déterminé ceux qui ont été les plus importants dans l’audit des états financiers consolidés de l’année en cours et qui sont les éléments importants de l’audit. Nous décrivons ces éléments dans notre rapport, sauf lorsque la loi ou le règlement interdit leur divulgation publique ;

 

— nous déclarons à l’organe de contrôle que nous avons répondu aux exigences éthiques importantes liées à notre indépendance et nous avons communiqué toutes les relations et autres sujets pouvant être perçus comme des menaces à notre indépendance et, le cas échéant, les respectives protections.

 

Notre responsabilité comprend également la vérification de la concordance de l’information figurant dans le rapport de gestion avec les états financiers consolidés et les vérifications prévues aux paragraphes 4 et 5 de l’article 451 du Code des sociétés commerciales.

 

INFORMATION SUR LES AUTRES EXIGENCES LÉGALES ET RÉGLEMENTAIRES

 

Au sujet du rapport de gestion.

 

En application de l’article 451, nº 3, al. e) du Code des sociétés commerciales, nous sommes d’avis que le rapport de gestion a été préparé conformément aux exigences légales et réglementaires en vigueur, que l’information qui y figure est concordante avec les états financiers consolidés audités et, au vu de notre connaissance du Groupe, nous n’avons pas identifié d’erreurs matérielles.

 

Sur le rapport de gouvernance d’entreprise.

 

En vertu de l’article 451, paragraphe 4 du Code des sociétés commerciales, nous sommes d’avis que le rapport de gouvernance d’entreprise comprend les éléments exigibles au Groupe, en vertu de l’article 245-A du Code des valeurs mobilières, et qu’aucune erreur matérielle n’a été identifiée dans l’information qui y est divulguée, conformément aux dispositions des alinéas c), d), f), h), i) et m) dudit article.

 

Sur les éléments supplémentaires prévus à l’article 10 du règlement (UE) nº 537/2014.

 

Aux termes de l’article 10 du règlement (UE) nº 537/2014 du Parlement européen et du Conseil, du 16 avril 2014, et outre les matières importantes d’audit susmentionnées, nous signalons ce qui suit :

 

— Oliveira Rego & Associados, SROC, Lda. a été désignée comme commissaire aux comptes de CGD à la date de sa transformation en société anonyme à capitaux publics. L’assemblée générale qui s’est déroulée le 31 mai 2013 a procédé à notre élection pour le mandat 2013-2015.

 

— L’organe de gestion nous a confirmé ne pas avoir connaissance d’une quelconque fraude ou suspicion de fraude conduisant à un effet matériel sur les états financiers consolidés. Dans le planning et l’exécution de notre audit, en accord avec les ISA, nous avons conservé le scepticisme professionnel et nous avons conçu des processus d’audit pour répondre à la possibilité de distorsion matérielle des états financiers consolidés du fait d’une fraude. Suite à notre travail, nous n’avons identifié aucune distorsion matérielle dans les états financiers consolidés du fait d’une fraude.

 

— Nous confirmons que l’opinion d’audit que nous délivrons est cohérente avec le rapport supplémentaire que nous avons préparé et remis à l’organe de contrôle du Groupe le 28 avril 2017.

 

— Nous déclarons n’avoir fourni aucun service interdit aux termes de l’article 77, paragraphe 8, du Statut de l’ordre des commissaires aux comptes et que nous avons conservé notre indépendance vis-à-vis de l’Entité lors de la réalisation de l’audit.

 

Lisbonne, le 28 avril 2017

Pedro Miguel Marques Antunes Bastos, ROC

Oliveira Rego & Associados, SROC, Lda.

Av. Praia da Vitória, 73-2º Esq. 1050-183 Lisboa

 

 

2. Comptes individuels.

 

RAPPORT D’AUDIT ELABORE CONFORMEMENT AUX TERMES DE L’ARTICLE 245, PARAGRAPHE 1, ALINEA B) DU CODE DES VALEURS MOBILIERES

(Montants exprimés en euros)

 

RAPPORT D’AUDIT DES ÉTATS FINANCIERS INDIVIDUELS.

 

Opinion.

 

Nous avons audité les états financiers individuels annexes de Caixa Geral de Depósitos, S.A. (« Caixa » ou « CGD »), qui comprennent le bilan individuel au 31 décembre 2016 (qui présente un total de 82 908 153 000 euros et un total de capitaux propres de 2 416 989 000 euros, comprenant un résultat net négatif de 2 050 413 000 euros), les états financiers individuels, les états financiers et autre résultat global, les changements des capitaux propres et des flux de trésorerie, relatifs à l’année clôturée à cette date, ainsi que les notes annexes aux états financiers individuels qui comprennent un résumé des principales politiques comptables.

 

Selon notre opinion, les états financiers individuels annexés présentent de façon sincère et adaptée, dans tous les aspects matériels, la situation financière individuelle de Caixa Geral de Depósitos, S.A. au 31 décembre 2016, ainsi que sa performance financière et les flux de caisse individuels relatifs à l’année close à cette date conformément aux normes comptables et de rapport financier faisant partie du Système de normalisation comptable (IFRS).

 

Bases de notre opinion.

 

Notre audit a été effectué conformément aux normes internationales d’audit (ISA) et aux autres normes et orientations techniques et éthiques de l’Ordre des experts-comptables. Nos responsabilités, selon les dispositions de ces normes, sont décrites à la section « Responsabilité de l’auditeur dans l’audit des états financiers individuels » ci-dessous. Nous sommes indépendants de CGD, selon les dispositions légales, et nous respectons les autres exigences éthiques des dispositions du Code d’éthique de l’Ordre des experts-comptables.

 

Nous sommes convaincus que la preuve d’audit que nous avons obtenue est suffisante pour constituer la base de notre opinion.

 

Observations.

 

Plan de recapitalisation :

 

Conformément aux termes de la note 1, de façon à répondre aux exigences réglementaires de capital croissantes s’appliquant à Caixa, l’État portugais, en tant qu’actionnaire unique, et la Direction générale de la concurrence de la Commission européenne (« DGComp ») ont approuvé, en mars 2017, un plan de recapitalisation de Caixa (« Plan de recapitalisation »).

 

Le plan de recapitalisation comprend un plan stratégique à mettre en œuvre par Caixa avant fin 2020, qui prévoit un ensemble de mesures ayant pour objectif de renforcer sa rentabilité à long terme. Ces mesures comprennent, entre autres, la réduction du nombre d’employés et du nombre d’agences, ainsi que la cession ou la clôture d’un ensemble d’unités du Groupe. L’organe de gestion de Caixa a considéré que toutes les conditions prévues dans les IFRS n’étaient pas réunies pour que les coûts estimés de la mise en œuvre du plan stratégique soient enregistrés dans les états financiers individuels au 31 décembre 2016.

 

Dans le cadre du plan de recapitalisation, l’organe de gestion de CGD a effectué une révision de la valorisation des principales classes d’actifs et d’expositions de plus grand risque (« Management Assessment of Asset Value » – MAAV), suivant les principes d’évaluation qui seraient utilisés pour un nouvel investisseur privé significatif, en accord avec ce qui a été décidé avec la DGComp comme condition pour la non-qualification du processus de recapitalisation comme aide de l’État. Dans ce contexte, lors de la quantification des pertes pour dépréciation, l’organe de gestion de Caixa a considéré différents facteurs et diverses conditions, y compris ses intentions quant à la gestion future des actifs, notamment des non performing exposures (« npe »). Une stratégie de désinvestissement plus rapide a été assumée pour ces expositions, ce qui a eu des impacts, entre autres, sur la valorisation de garanties de crédit et d’immeubles reçus en recouvrement de crédit et lors de la détermination d’une dépréciation d’un ensemble de crédits dans laquelle une perspective de vente a été adoptée. Lors de la réalisation de ces estimations, l’organe de gestion a considéré également certains critères de détermination de dépréciation et de classification de crédits définis dans des documents récents de la Banque centrale européenne et de l’Autorité bancaire européenne (EBA). La révision dans le cadre du MAAV et les modifications des attentes, intentions et conditions qui leur sont sous-jacentes ont contribué de façon significative au volume de provisions et pertes pour dépréciation de crédit et autres actifs enregistrés, au cours de l’exercice 2016 pour un total de 3 090 156 000 euros.

 

Ainsi que décrit dans la note 42, le 4 janvier 2017, le capital social de Caixa a été augmenté de 1 444 144 000 euros, via la conversion d’instruments financiers hybrides convertibles en fonds propres Core Tier 1 et l’apport en nature d’actions de Parcaixa, SGPS, S.A., représentant 49 % de son capital social. Le 30 mars 2017, le capital social a, de nouveau, été augmenté de 2 500 000 000 d’euros via une entrée en apport de l’actionnaire, après l’émission de valeurs mobilières représentatives de fonds propres de niveau 1 (« Additional Tier I ») d’un montant de 500 000 000 euros. Ces opérations ont permis à Caixa de respecter à nouveau les conditions de capital définies par le régulateur, situation qui ne s’était pas vérifiée au 31 décembre 2016. Dans le cadre du plan de recapitalisation, Caixa devra également émettre des titres de créance subordonnée supplémentaires, d’un montant de 430 000 000 euros, dans les 18 mois suivant la date de cette première émission.

 

Adoption des normes internationales de rapport financier telles qu’adoptées dans l’Union européenne :

 

Les états financiers individuels de CGD jusqu’au 31 décembre 2015 compris, étaient préparés et présentés aux termes des normes de comptabilité ajustées émises par la Banque du Portugal. À partir du 1er janvier 2016, suite à la publication de l’avis nº 5/2015, du 30 décembre 2015, de la Banque du Portugal, les états financiers individuels de Caixa ont été préparés aux termes des normes internationales de rapport financier, telles qu’elles sont adoptées dans l’Union européenne (IFRS), et qui étaient déjà utilisées dans la préparation et la présentation de ses états financiers consolidés depuis 2005. Suite à cette modification, le portefeuille de prêt concédé, garanties fournies et autres opérations de nature analogue, s’est trouvé soumis à la constitution de pertes pour dépréciation, calculées conformément aux exigences prévues dans la norme internationale de comptabilité 39 - Instruments financiers : Reconnaissance et évaluation (IAS 39), remplaçant l’enregistrement de provisions pour risques spécifiques, ainsi que pour risques généraux de crédit et pour risques pays, aux termes de l’avis nº 3/95, du 30 juin 1995, de la Banque du Portugal. En conséquence, CGD a procédé à l’application rétrospective de la nouvelle politique dans ses états financiers individuels (retraitement), en référence au début de la première période comparative présentée, soit le 1er janvier 2015. Dans ce sens, le bilan individuel au 1er janvier et au 31 décembre 2015, ainsi que les états financiers individuels, les états financiers et autre résultat global, les modifications des capitaux propres de l’exercice clôturé au 31 décembre 2015, présentés en annexe, ont été retraités, le respectif impact net de l’effet fiscal, a consisté en une augmentation des capitaux propres individuels de CGD, au 1er janvier 2015, d’un montant de 874 304 000 euros, en une augmentation du résultat net individuel de l’exercice de 2015, de 176 578 000 euros, et une augmentation des capitaux propres individuels au 31 décembre 2015, de 1 048 341 000 euros (note 2.2).

 

Notre opinion n’a pas changé relativement à ces sujets.

 

Sujets pertinents de l’audit.

 

Les sujets importants de l’audit sont ceux qui, de notre point de vue professionnel, ont eu une plus grande importance lors de l’audit des états financiers individuels de l’année en cours. Ces sujets ont été considérés comme un tout dans le contexte de l’audit des états financiers individuels, ainsi, au niveau de la formation de l’opinion nous ne donnons pas d’opinion séparée sur ces sujets.

 

Dépréciation pour le crédit à la clientèle (notes 2.5 e), 2.18, 9, 21, 36 et 40) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Les pertes cumulées du fait de la dépréciation de crédit et les provisions pour garanties et engagements assumés, enregistrées par CGD (« pertes pour dépréciation »), au 31 décembre 2016 ont respectivement atteint les 5 076 158 000 euros et 458 103 000 euros, et les pertes totales enregistrées au cours de l’exercice 2016 pour ces engagements ont atteint les 2 551 082 000 euros.

 

Les pertes pour dépréciation représentent la meilleure estimation de l’organe de gestion de CGD quant aux pertes encourues dans son portefeuille de crédit à la date de référence des états financiers individuels. Elles sont déterminées au travers de l’analyse individuelle de clients hautement exposés et par l’analyse collective des expositions soumises à une analyse individuelle auxquelles n’a pas été attribuée une dépréciation et une analyse des autres expositions qui ne font pas l’objet d’une analyse individuelle, ainsi que décrit à la section « Politiques comptables » de l’annexe des états financiers individuels.

 

La détermination des pertes par dépréciation possède de façon inhérente une forte composante de jugement de la part de l’organe de gestion, notamment lors de l’identification d’indices de dépréciation et de l’estimation de la valeur actuelle du montant que Caixa s’attend à recouvrer des crédits. Cette estimation prend en compte les informations disponibles sur les débiteurs, les garanties existantes et la stratégie de recouvrement à adopter par Caixa pour chaque crédit. Concrètement, en ce qui concerne l’analyse collective, la dépréciation est déterminée à partir d’un modèle assez complexe, attendu que plusieurs variables sont prises en compte dans le calcul, notamment les caractéristiques des opérations, le montant des garanties et les paramètres de risque, comme la probabilité d’indice, la probabilité de transition par défaut et les taux de recouvrement (loss given default).

 

Ainsi que décrit dans la section « Observations », la quantification des pertes de valeur, au 31 décembre 2016, reflète également les résultats de la révision de la valorisation des principales classes d’actifs et d’expositions ayant un plus grand risque (« Management Assessment of Asset Value » – MAAV) effectuée par l’organe de gestion de CGD, dans le cadre du plan de recapitalisation.

— Analyse des procédures de contrôle interne mises en œuvre par CGD, considérées importantes dans le processus d’identification et de détermination des pertes pour dépréciation, pour son portefeuille de prêt.

 

— Révision des résultats du MAAV, comprenant l’analyse des respectives hypothèses assumées, les approches adoptées et les jugements effectués par l’organe de gestion de CGD.

 

— Sélection d’un échantillon de clients objet de l’analyse individuelle de dépréciation par Caixa. Pour l’échantillon choisi, analyse du caractère raisonnable de l’estimation des pertes pour dépréciation enregistrée dans les états financiers individuels, à partir de la révision des jugements de CGD sur les informations disponibles aujourd’hui, sur la situation économique et financière des clients, la valorisation des garanties qu’ils ont fournis et les perspectives d’évolution de leur activité, en tenant compte des critères adoptés dans le cadre du MAAV.

 

— Au niveau du modèle collectif de dépréciation : (i) approche des principales caractéristiques du modèle et analyse critique du caractère raisonnable des méthodologies utilisées par CGD ; (ii) analyse des modifications introduites en 2016 (iii) analyse sur une base d’échantillon du calcul des paramètres de risque et de la dépréciation collective ; et (iv) validation à partir d’un échantillon des données utilisées dans la détermination des principaux paramètres de risque.

 

Dépréciation pour le crédit à la clientèle (notes 2.5 e), 2.18, 9, 21, 36 et 40) (cont.) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

La révision dans le cadre du MAAV et les modifications des attentes, intentions et conditions qui leur sont sous-jacentes ont contribué de façon significative au volume de pertes pour dépréciation de crédit enregistrées au cours de l’exercice 2016.

 

S’agissant d’un domaine dans lequel l’organe de gestion doit réaliser des estimations incorporant un niveau élevé de subjectivité et une certaine complexité et considérant également l’importance des valeurs impliquées dans le contexte des états financiers individuels de CGD, la dépréciation sur crédits à la clientèle a été identifiée comme étant un élément important de l’audit.

— Révision des éléments figurant dans les états financiers individuels en relation avec la dépréciation pour le crédit à la clientèle, en tenant compte des normes comptables applicables

 

Valorisation d’immeubles reçus par recouvrement de crédit octroyé (Notes 2.6, 2.18 et 11) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Au 31 décembre 2016, le montant comptable net des immeubles classés comme actifs immobilisés détenus en vue de la vente atteint 340 972 000 euros, et les pertes totales enregistrées lors de l’exercice 2016, pour ces actifs, a atteint 66.975 000 euros.

 

Les immeubles classés en actifs immobilisés retenus pour la vente sont enregistrés à la moindre valeur entre le montant comptable et la juste valeur déduite des respectifs coûts de vente, aux termes de l’IFRS 5 - « Actifs immobilisés retenus pour la vente et activités abandonnées ».

 

La valorisation a été déterminée par l’analyse individuelle pour les immeubles d’un montant plus significatif. Pour les autres, une analyse collective a été considéré, comme décrit dans la section « Politiques comptables » de l’annexe aux états financiers individuels.

 

La valorisation de ces actifs, enregistrée dans les comptes de Caixa au 31 décembre 2016, représente l’estimation de l’organe de gestion quant à leur valeur recouvrable. Dans ce contexte, les évaluations réalisées par des experts immobiliers ont été considérées, mais également leurs intentions quant à la gestion future des immeubles, notamment une stratégie de désinvestissement plus rapide, telle que considérée dans le cadre du processus de révision de la valorisation des actifs (MAAV), mentionné à la section « Observations ». Cette révision contribue de façon significative au volume de pertes pour dépréciation enregistré en 2016 pour ces actifs.

— Analyse des activités de contrôle principales mises en place par Caixa dans le processus de valorisation d’immeubles classés en actifs non immobilisés détenus en vue de la vente.

 

— Vérification de l’enregistrement des évaluateurs extérieurs auprès de la Commission du marché de valeurs mobilières et analyse de leur indépendance sur un échantillon d’immeubles évalués en 2016.

 

— Révision du caractère raisonnable des hypothèses utilisées dans la valorisation des immeubles analysés individuellement par CGD, en tenant compte de leurs caractéristiques actuelles, des données du marché et des intentions de l’organe de gestion quant à la commercialisation de ces actifs. Nos spécialistes internes ont été chargés de réaliser ces procédures.

 

Valorisation d’immeubles reçus par recouvrement de crédit octroyé (Notes 2.6, 2.18 et 11) (cont.) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Attendu que la valorisation des immeubles est basée sur un ensemble de conditions, par nature subjectives et face à la matérialité de ces actifs dans les états financiers individuels de CGD, ce domaine a été défini comme étant un élément important de l’audit.

— Au niveau de l’analyse collective de dépréciation d’immeubles : (i) approche des principales caractéristiques du modèle de dépréciation et analyse critique du caractère raisonnable des méthodologies utilisées par CGD ; (ii) analyse des modifications introduites en 2016 (iii) analyse sur une base d’échantillon du calcul des dévalorisations déterminées pour calculer la dépréciation collective ; et (iv) validation à partir d’un échantillon des données utilisées dans la détermination de la dépréciation collective.

 

— Révision des éléments figurant dans les états financiers individuels portant sur cette matière, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Engagements sur les avantages retraite de collaborateurs de CGD (Notes 2.14, 2.18 et 34) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Caixa a assumé son engagement de payer à ses retraités et collaborateurs, des pensions de retraite et autres avantages postérieurs à l’emploi. Au 31 décembre 2016, les engagements des services passés relatifs aux retraités et collaborateurs avec des pensions de retraite et assistance médicale et sociale postérieurs à l’emploi ont atteint respectivement 2 540 514 000 euros et 491 352 000 euros.

 

Les responsabilités de Caixa associées à ces plans de pension définie ont été déterminées par un actuaire responsable, considérant un ensemble de conditions actuarielles, parmi lesquelles, le taux de remise, le taux de croissance des salaires et des pensions et la table de mortalité.

 

D’éventuelles modifications des conditions actuarielles peuvent avoir des impacts importants sur les engagements des services passés relatifs aux pensions et à d’autres avantages postérieurs à l’emploi.

 

Au regard de la matérialité des engagements des services passés relatifs aux pensions et autres avantages postérieurs à l’emploi dans le contexte des états financiers individuels de CGD et à l’importance des conditions actuarielles utilisées pour leur détermination, nous considérons que ce domaine est un élément important de l’audit.

— Analyse des processus de contrôle interne principaux mis en place par CGD, dans le cadre de la détermination des engagements des services passés relatifs à des pensions et assistance médico-sociale postérieure à l’emploi.

 

— Vérification de l’enregistrement de l’actuaire responsable près de l’Autorité de contrôle des assurances et fonds de pension (ASF) et lecture de sa déclaration d’indépendance figurant dans l’étude actuarielle, au 31 décembre 2016.

 

— Lecture de l’étude actuarielle en référence au 31 décembre 2016 et discussion avec l’actuaire responsable sur les principales conditions actuarielles utilisées.

 

Engagements avec avantages postérieurs à l’emploi de collaborateurs de CGD (Notes 2.14, 2.18 et 34) (cont.) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

 

— Analyse du caractère raisonnable des principales conditions actuarielles utilisées dans la quantification des engagements en tenant compte : (i) de l’étude actuarielle, (ii) des données de marché disponibles, (iii) de l’information historique (gains ou pertes d’expérience) ; et (iv) informations fournies par l’organe de gestion.

 

— Révision des éléments comprises dans les états financiers individuels de CGD, portant sur ces sujets, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Recouvrabilité les actifs d’impôts différés et application du décret réglementaire nº 5/2016 (Notes 2.12, 2.18 et 15) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Le 31 décembre 2016, le bilan individuel présente 2 319 512 000 euros d’actifs d’impôts différés. En accord avec l’interprétation de Caixa, comptent 1 151 695 000 euros qui dépendent de l’existence de bénéfices imposables futurs (actifs d’impôts différés qui n’entrent pas dans le Régime spécial applicable aux actifs d’impôts différés, adopté par la loi nº 61/2014, du 26 août 2014 - REAID).

 

En 2016, CGD a utilisé des actifs d’impôts différés associés à des pertes fiscales reportables et concernant des années précédentes, en accord avec son interprétation du décret réglementaire nº 5/2016, du 18 novembre 2016 (DR 5/2016), comprenant 126 611 000 euros, provenant de 2013 et qui ont été annulés en 2015.

 

Aux termes de l’IAS 12 - Impôts sur le revenu, la comptabilisation d’actifs d’impôts différés implique l’existence probable de bénéfices imposables futurs, qui permettent son utilisation.

 

CGD a préparé une estimation de ses bénéfices imposables pour la période comprise entre 2017 et 2031 de façon à évaluer la possibilité de recouvrer les actifs d’impôts différés enregistrés. Cette estimation est par nature de jugement et dépend des conditions assumées par l’organe de gestion pour calculer l’évolution des résultats avant impôts et de sa compréhension et interprétation de la législation fiscale qui sera en vigueur à cette période.

— Analyse des processus de contrôle interne importants mis en place par CGD, en ce qui concerne l’évaluation du recouvrement des actifs d’impôt différé.

 

— Approche des principales conditions considérées par Caixa pour estimer l’évolution future des résultats avant impôts, y compris l’analyse de leur cohérence avec une documentation interne au niveau des projections de résultats et de gestion de non performing exposures (« npe »).

 

— Analyse de l’application du DR 5/2016 et de l’interprétation de la législation fiscale adéquate, à savoir, celle en vigueur et celle dont Caixa prévoit l’approbation et prise en compte lors de l’estimation effectuée des bénéfices imposables futurs.

 

— Révision des calculs effectués par CGD visant à démontrer la possibilité de recouvrer des actifs d’impôt différé, en tenant compte de l’approche des conditions utilisées pour estimer des résultats avant impôts et la révision de l’interprétation de la législation fiscale qui sera applicable en vertu des termes décrits ci-dessus.

 

Capacité à recouvrer les actifs d’impôts différés et application du décret réglementaire nº 5/2016 (Notes 2.12, 2.18 et 15) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Le DR 5/2016 prolonge pour la période d’imposition débutée au 1er janvier 2016, le cadre fiscal applicable aux pertes pour dépréciation pour risque spécifique de crédit précédemment en vigueur. Cependant, dans son préambule il est mentionné qu’il est possible que le traitement fiscal de cette matière fasse l’objet d’une révision en 2017.

 

Dans ce contexte, comme indiqué dans la Note 15, le scénario principal considéré par l’organe de gestion dans ses projections prévoit l’approbation d’un nouveau régime fiscal pour la dépréciation de crédit, en vigueur à partir du 1er janvier 2017, à partir du texte d’un avant-projet de proposition de loi visant à modifier l’article 28C, du Code de l’IS, en vigueur à partir du 1er janvier 2017. Ce nouveau cadre fiscal, qui figure sur un document fourni en décembre 2016 par le Secrétariat d’État aux affaires fiscales à l’Association portugaise des Banques afin que ses membres le commentent et l’analysent, comprend un régime de transition visant à déduire du bénéfice imposable, pendant 15 ans, des dépréciations imposables qui sont à la base des actifs d’impôt différé enregistrés au 31 décembre 2016. L’organe de gestion de CGD considère qu’il est hautement probable que cette loi soit adoptée sans modifications substantielles par rapport à l’avant-projet évoqué.

— Révision des éléments figurant dans les états financiers individuels en relation avec cette matière, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

— Pour réaliser les procédures décrites ci‑dessus, nous avons eu recours à des spécialistes internes dans le domaine fiscal.

 

Capacité à recouvrer les actifs d’impôts différés et application du décret réglementaire nº 5/2016 (Notes 2.12, 2.18 et 15) (cont.) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Dans le cadre de l’évaluation de la possibilité de recouvrer les actifs d’impôt différé, Caixa a également préparé des scénarios en cas de maintenance future du régime fiscal applicable aux dépréciations de crédit au cours de l’exercice 2016. Selon ces scénarios, il faudra réduire le rythme de désinvestissement en crédits avec dépréciations fiscalement pas encore déductibles et prendre d’autres mesures pour ajourner la déductibilité fiscale des pertes pour dépréciation déjà enregistrées au 31 décembre 2016, afin de réduire le risque de non recouvrement d’une partie des actifs correspondants à des actifs d’impôt différé. Bien que pour l’organe de gestion de Caixa ces scénarios soient peu probables, il considère qu’il sera possible de mettre en œuvre ces mesures le cas échéant.

 

Compte tenu de ce qui précède, d’éventuelles modifications dans les hypothèses utilisées lors de l’estimation de résultats futurs ou dans la législation fiscale que Caixa estime entrer en vigueur au cours de cette période peuvent avoir des impacts importants sur le recouvrement des actifs d’impôt différé.

 

Étant donné la matérialité des actifs d’impôt différé dans les états financiers individuels de CGD et le besoin d’utiliser des estimations pour déterminer sa capacité de recouvrement, ce domaine a été considéré comme étant un élément important de l’audit.

 

 

Fonds de résolution (Note 21) :

 

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

A la suite des mesures de résolution appliquées aux banques Banco Espírito Santo, S.A. (BES) et Banif – Banco Internacional do Funchal, S.A. (Banif), le Fonds de résolution détient désormais la totalité du capital social de la banque Novo Banco, S.A. et de Oitante, S.A.. Dans cet objectif, elle a contracté un emprunt auprès de l’État et d’un syndicat bancaire et a assumé d’autres engagements et passifs éventuels. CGD a participé au syndicat bancaire au travers d’un contrat de prêt.

 

Pour rembourser ces prêts et faire face à d’autres engagements qu’elle peut avoir à assumer, le Fonds de résolution dispose essentiellement des recettes provenant des contributions périodiques des institutions participantes (y compris Caixa) et de la contribution sur le secteur bancaire. Il est également prévu la possibilité que le membre du gouvernement responsable du domaine des finances détermine, par arrêté ministériel, que les institutions participantes effectuent des contributions spéciales dans les situations prévues dans la législation applicable, notamment si le Fonds de résolution ne dispose pas de ressources propres pour respecter ses obligations.

 

Le coût des contributions périodiques et de la contribution sur le secteur bancaire est enregistré sur une base annuelle, comme prévu à l’IFRIC 21 - « Taxes ».

 

Au 31 décembre 2016, l’emprunt de 3 900 000 000 euros concédé par l’État au Fonds de résolution et l’emprunt de 700 000 000 euros du syndicat bancaire, juste après un premier avenant aux contrats initiaux, avaient pour échéance le 31 décembre 2017, bien qu’il était de notoriété publique depuis 2016 que tous les contrats étaient renégociés, y compris l’extension de sa maturité.

 

Conformément à la déclaration publique du Fonds de résolution du 21 mars 2017, les conditions des emprunts que le Fonds de résolution a obtenues pour financer les mesures de résolution appliquées à BES et à Banif ont été, en effet, renégociées au cours du premier trimestre 2017, y compris l’extension de l’échéance au 31 décembre 2046 et la possibilité d’ajuster ce délai, afin de garantir au Fonds de résolution la capacité de respecter intégralement ses nouvelles obligations à partir de recettes régulières et sans devoir recourir à des contributions spéciales ou tout autre type de contribution extraordinaire de la part du secteur bancaire.

— Analyse du contrat de prêt conclu entre CGD et le Fonds de résolution, et les respectifs avenants signés en août 2016 et février 2017.

 

— Analyse des communications publiques du Fonds de résolution et du cabinet du ministre des Finances du 28 septembre 2016 et de la communication publique du Fonds de résolution du 21 mars 2017, sur les nouvelles conditions des emprunts au Fonds de résolution et à l’impact correspondant sur sa durabilité et son équilibre financier.

 

— Lecture de la dernière publication de résultat du Fonds de résolution auquel se réfère l’exercice 2015.

 

— Analyse du modèle simplifié de projections de flux de trésorerie du Fonds de résolution qui nous a été présenté par Caixa.

 

— Révision du cadre comptable des contributions pour le Fonds de résolution.

 

— Suite à l’annonce du 31 mars 2017 de la vente envisagée par le Fonds de résolution de 75 % du capital de Novo Banco, l’obtention d’une représentation de l’organe de gestion sur les perspectives qui lui ont été transmises par les autorités compétentes précisent que les conditions de cette opération n’impliqueront pas non plus le paiement par CGD de contributions spéciales ou d’autres types de contribution extraordinaire pour le Fonds de résolution.

 

— Révision des éléments figurant dans les états financiers individuels en rapport avec cette matière, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Fonds de résolution (Note 21) (cont.) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

A également été confirmé le traitement pari passu des obligations du Fonds de résolution résultant du contrat de prêt conclu avec le syndicat bancaire, dont CGD fait partie et des contrats de prêt conclus avec l’État.

 

Les états financiers individuels au 31 décembre 2016, reflètent l’espoir de Caixa qu’aucune contribution spéciale ne lui sera exigée, ni aucun autre type de contribution extraordinaire pour financer les mesures de résolution appliquées à BES et à Banif.

 

En tenant compte du potentiel impact pour Caixa des engagements du Fonds de résolution, ainsi que les jugements de l’organe de gestion comme décrits cidessus, celle-ci a été considérée comme un élément important de l’audit.

 

 

Dépréciation pour des investissements dans des filiales, sociétés associées et joint venture (Notes 2.11, 2.18, 14 et 36) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Au 31 décembre 2016, le montant net comptable des investissements dans des filiales, sociétés associées et projets joint venture atteint 3 664 333 000 euros.

 

Les investissements dans des filiales, sociétés associées et joint venture (« société en participation ») sont enregistrés au coût réel, déduction faite des pertes par dépréciation déterminées au travers d’analyses périodiques de dépréciation, comme décrit dans la section « Politiques comptables » de l’annexe aux états financiers individuels.

 

Conformément à l’IAS 36 - « Dépréciation d’actifs », les analyses de dépréciation susmentionnées consistent à identifier des indices de dépréciation et, dans les cas où ils sont en effet identifiés, à déterminer le montant recouvrable de l’investissement.

 

Pour les sociétés en participation avec une valeur nette de bilan considérée comme significative, Caixa détermine le montant recouvrable par la réalisation d’évaluations périodiques, basées surtout sur des modèles de cash flows actualisés et, dans certaines situations, elle considère le montant patrimonial respectif des sociétés en participation. Ces évaluations sont majoritairement préparées par Caixa – Banco de Investimento, S.A.

— Analyse des activités de contrôle importantes mises en place par CGD dans le processus de détermination de la dépréciation d’investissements en filiales, sociétés associées et projets conjoints.

 

— Révision de l’aspect raisonnable des méthodologies et des conditions utilisées dans les évaluations des sociétés en participation préparées par Caixa, en considérant les informations financières disponibles sur sa performance et les données de marché. Nos spécialistes internes ont été chargés de réaliser ces procédures.

 

— Révision des éléments figurant dans les états financiers individuels portant sur cette matière, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Dépréciation pour des investissements dans des filiales, sociétés associées et projets conjoints (Notes 2.11, 2.18, 14 et 36) (cont.) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Les évaluations susmentionnées reposent sur un ensemble de conditions, notamment sur l’évolution future de l’activité des sociétés en participation et des taux d’intérêt, qui ont un impact significatif sur la détermination du montant recouvrable. Dans ce contexte, la détermination de ces conditions et des pertes conséquentes pour dépréciation possède une forte composante intrinsèque de jugement de la part de l’organe de gestion.

 

Au cours de l’exercice 2016, les pertes pour dépréciation enregistrées pour des investissements dans des filiales, sociétés associées et joint venture ont atteint 127 090 000 euros. De plus, les pertes pour dépréciation enregistrées pour d’autres actifs comprennent 119 313 000 euros relatifs à des avances concédées à ces sociétés en participation.

 

Ces pertes reflètent, entre autres, les résultats de la révision de la valorisation des principales classes d’actifs et d’expositions de plus grand risque (« Management Assessment of Asset Value » - MAAV) effectuée par l’organe de gestion de CGD dans le cadre du plan de recapitalisation, mentionné dans la section « Observations », notamment en ce qui concerne les immeubles détenus par des filiales du secteur immobilier. Les pertes pour dépréciation enregistrées ont pris en compte des évaluations réalisées par des experts immobiliers, mais également les intentions des organes de gestion de Caixa et des filiales quant à la gestion future des immeubles, notamment la mise en œuvre d’une stratégie de désinvestissement plus rapide.

 

En tenant compte de l’importance de ces actifs dans les états financiers individuels de CGD et de la composante de jugement incorporée dans sa valorisation, ce domaine a été défini comme un élément important de l’audit.

 

 

Autres éléments.

 

Les états financiers individuels annexes se réfèrent à l’activité de Caixa Geral de Depósitos, S.A. au niveau individuel et ils ont été préparés pour approbation et publication aux termes de la législation en vigueur. Comme indiqué dans la Note 2.11 de l’annexe aux états financiers individuels, les participations financières dans des filiales, sociétés associées et joint venture sont enregistrées au coût d’acquisition moins les pertes pour dépréciation. Les états financiers individuels annexes ne comprennent pas l’effet de consolidation intégral, ni celui de l’application de la méthode de la mise en équivalence, ce qui sera fait dans les états financiers consolidés à approuver et à publier séparément.

 

Notre rapport d’audit sur les états financiers individuels au 31 décembre 2015, daté du 29 avril 2016, mettant l’accent sur les ratios de capital de Caixa à cette date et qui a cessé de s’appliquer aux augmentations de capital réalisées en janvier et mars 2017.

 

Responsabilité de l’organe de gestion et de l’organe de contrôle dans les états financiers individuels.

 

L’organe de gestion est responsable de :

 

— La préparation des états financiers individuels, qui présentent de façon sincère et adaptée la position financière, la performance financière et les flux de trésorerie de CGD, conformément aux normes internationales de rapport financier adoptées dans l’Union européenne (IFRS) ;

 

— Élaboration du rapport de gestion, comprenant le rapport de gouvernance d’entreprise, aux termes légaux et réglementaires applicables ;

 

— La création et le maintien d’un système de contrôle interne approprié, pour permettre la préparation d’états financiers individuels exempts de toute distorsion matérielle due à la fraude ou l’erreur ;

 

— L’adoption de politiques et de critères comptables adaptés aux circonstances ; et,

 

— L’évaluation de la capacité de CGD à maintenir la continuité de ses activités, en divulguant, lorsque c’est nécessaire, les sujets qui pourraient susciter des doutes significatifs sur cette continuité.

 

L’organe de contrôle est responsable de la supervision du processus de préparation et de diffusion de l’information financière de CGD.

 

Responsabilité de l’auditeur dans l’audit des états financiers.

 

Notre responsabilité consiste à obtenir une assurance raisonnable concernant le fait que les états financiers individuels sont exempts de distorsions matérielles dues à la fraude ou l’erreur, et à émettre un rapport où figure notre opinion. Une assurance raisonnable est un niveau élevé d’assurance, mais n’assure pas qu’un audit exécuté conformément aux normes ISA détectera toujours une distorsion matérielle quand elle existe. Les distorsions peuvent avoir pour origine la fraude ou l’erreur et sont considérées matérielles si, isolées ou conjointement, on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles influencent les décisions économiques des utilisateurs prises sur la base de ces états financiers.

 

En tant que partie à un audit conforme aux normes ISA, nous émettons des jugements professionnels et nous préservons notre scepticisme professionnel, et :

 

— nous identifions et évaluons les risques de distorsion matérielle des états financiers individuels, dus à la fraude ou l’erreur et nous concevons et exécutons des procédures d’audit qui répondent à ces risques, puis nous obtenons une preuve d’audit suffisante et adaptée pour servir de base à notre opinion. Le risque de ne pas détecter une distorsion matérielle due à la fraude est plus grand que le risque de ne pas détecter une distorsion matérielle due à une erreur, étant donné que la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions intentionnelles, les fausses déclarations ou le non-respect du contrôle interne ;

 

— nous obtenons une compréhension significative du contrôle interne pour l’audit dans l’objectif de concevoir des procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pour exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de CGD ;

 

— nous évaluons l’adéquation des politiques comptables utilisées et si les estimations comptables et les divulgations effectuées par l’organe de gestion sont raisonnables ;

 

— nous apportons une conclusion sur l’adéquation de l’usage, par l’organe de gestion, de l’hypothèse de la continuité de l’activité, et sur la base de la preuve d’audit obtenue, nous concluons au sujet de l’existence d’une quelconque incertitude matérielle liée à des événements ou à des conditions qui pourraient susciter des doutes significatifs sur la capacité de Caixa à assurer la continuité de ses activités. Si nous concluons qu’il existe une incertitude matérielle, nous devons mettre en lumière dans notre rapport les divulgations associées incluses dans les états individuels, ou, au cas où ces divulgations ne seraient pas adéquates, modifier notre opinion. Nos conclusions sont basées sur la preuve de l’audit obtenue jusqu’à la date de notre rapport. Toutefois, des événements ou conditions à venir peuvent amener CGD à interrompre ses activités ;

 

— nous évaluons la présentation, la structure et le contenu global des états financiers individuels, y compris les divulgations, et si ces états financiers individuels représentent les transactions et les événements sous-jacents de façon à parvenir à une présentation appropriée ;

 

— nous communiquons aux responsables de la gouvernance, y compris l’organe de contrôle, entre autres sujets, le champ d’application et le calendrier prévu de l’audit, et les conclusions significatives de l’audit, incluant toute déficience significative du contrôle interne identifiée durant l’audit.

 

— parmi les sujets que nous avons communiqués aux responsables de la gouvernance, y compris l’organe de fiscalisation, nous avons déterminé ceux qui ont été les plus importants dans l’audit des états financiers individuels de l’année en cours et qui sont les éléments importants de l’audit. Nous décrivons ces éléments dans notre rapport, sauf lorsque la loi ou le règlement interdit leur divulgation publique ;

 

— nous déclarons à l’organe de surveillance que nous avons répondu aux exigences éthiques importantes liées à notre indépendance et nous avons communiqué toutes les relations et autres sujets pouvant être perçus comme des menaces à notre indépendance et, le cas échéant, les respectives protections.

 

Notre responsabilité comprend également la vérification de la concordance de l’information figurant dans le rapport de gestion avec les états financiers individuels et les vérifications prévues aux paragraphes 4 et 5 de l’article 451 du Code des sociétés commerciales.

 

INFORMATION SUR LES AUTRES EXIGENCES LÉGALES ET RÉGLEMENTAIRES

 

Au sujet du rapport de gestion.

 

En application de l’article 451, nº 3, alinéa e) du Code des sociétés commerciales, nous sommes d’avis que le rapport de gestion a été préparé conformément aux exigences légales et réglementaires en vigueur, que l’information financière qui y figure est concordante avec les états financiers individuels audités et, au vu de notre connaissance du Groupe, nous n’avons pas identifié d’erreurs matérielles.

 

Sur le rapport de gouvernement de société. — En vertu de l’article 451, paragraphe 4 du Code des sociétés commerciales, nous sommes d’avis que le rapport du gouvernement de société comprend les éléments exigibles à Caixa, en vertu de l’article 245-A du Code des valeurs mobilières, et qu’aucune erreur matérielle n’a été identifiée dans l’information qui y est divulguée, conformément aux dispositions des alinéas c), d), f), h), i) et m) dudit article.

 

Sur les éléments supplémentaires prévus à l’article 10 du règlement (UE) nº 537/2014.

 

Aux termes de l’article 10 du règlement (UE) nº 537/2014 du Parlement européen et du Conseil, du 16 avril 2014, et outre les matières importantes d’audit susmentionnées, nous signalons ce qui suit :

 

— Deloitte & Associados, SROC S.A. audite Caixa Geral de Depósitos, S.A. depuis 2002. La nomination la plus récente correspond à l’exercice 2016, ayant eu lieu lors de la réunion de la Commission d’audit qui s’est tenue le 29 février 2016.

 

— L’organe de gestion nous a confirmé ne pas avoir connaissance d’une quelconque fraude ou suspicion de fraude conduisant à un effet matériel sur les états financiers individuels. Dans le planning et l’exécution de notre audit, en accord avec les ISA, nous avons conservé le scepticisme professionnel et nous avons conçu des processus d’audit pour répondre à la possibilité de distorsion matérielle des états financiers individuels du fait d’une fraude. Suite à notre travail, nous n’avons identifié aucune distorsion matérielle dans les états financiers individuels du fait d’une fraude.

 

— Nous confirmons que l’opinion d’audit que nous délivrons est cohérente avec le rapport supplémentaire que nous avons préparé et remis à l’organe de contrôle de Caixa le 28 avril 2017.

 

— Nous déclarons n’avoir fourni aucun service interdit aux termes de l’article 77, paragraphe 8, du Statut de l’ordre des commissaires aux comptes et que nous avons conservé notre indépendance vis-à-vis de Caixa lors de la réalisation de l’audit.

 

Lisbonne, le 28 avril 2017.

Deloitte & Associados, SROC S.A.

Représentée par Maria Augusta Cardador Francisco, ROC

 

 

CERTIFICATION LÉGALE DES COMPTES.

 

RAPPORT D’AUDIT DES ÉTATS FINANCIERS INDIVIDUELS

 

Opinion.

 

Nous avons effectué un audit des états financiers individuels annexes de Caixa Geral de Depósitos, S.A. (« Caixa » ou « CGD »), qui comprennent le bilan individuel au 31 décembre 2016 (qui présente un total de 82 908 153 000 euros et un total de capitaux propres de 2 416 989 000 euros, comprenant un résultat net négatif de 2 050 413 000 euros), les états financiers individuels, les états financiers et autre résultat global, les modifications des capitaux propres et des flux de trésorerie, relatifs à l’année clôturée à cette date, ainsi que les notes annexes aux états financiers individuels qui comprennent un résumé des principales politiques comptables.

 

Selon notre opinion, les états financiers individuels annexés présentent de façon sincère et adaptée, dans tous les aspects matériels, la position financière individuelle de Caixa Geral de Depósitos, S.A. au 31 décembre 2016, ainsi que sa performance financière et les flux de caisse individuels relatifs à l’année close à cette date conformément aux normes comptables IFRS.

 

Bases de notre opinion.

 

Notre audit a été effectué conformément aux normes internationales d’audit (ISA) et aux autres normes et orientations techniques et éthiques de l’Ordre des experts-comptables. Nos responsabilités, selon les dispositions de ces normes, sont décrites à la section « Responsabilité de l’auditeur dans l’audit des états financiers individuels » ci-dessous. Nous sommes indépendants de CGD, selon les dispositions légales, et nous respectons les autres exigences éthiques conformément aux dispositions du Code d’éthique de l’Ordre des experts-comptables.

 

Nous sommes convaincus que la preuve d’audit que nous avons obtenue est suffisante pour constituer la base de notre opinion.

 

Observations :

 

Plan de recapitalisation :

 

Aux termes de la note 1, de façon à répondre aux exigences réglementaires de capital croissantes s’appliquant à Caixa, l’État portugais, en tant qu’actionnaire unique, et la Direction générale de la concurrence de la Commission européenne (« DGComp ») ont approuvé, en mars 2017, un plan de recapitalisation de Caixa (« Plan de recapitalisation »).

 

Le plan de recapitalisation comprend un plan stratégique à mettre en œuvre par Caixa avant fin 2020, ce plan prévoit un ensemble de mesures ayant pour objectif de promouvoir sa rentabilité à long terme. Ces mesures comprennent, entre autres, la réduction du nombre d’employés et du nombre d’agences, ainsi que la cession ou la clôture d’un ensemble d’unités du Groupe. L’organe de gestion de Caixa a considéré que toutes les conditions prévues dans les IFRS n’étaient pas réunies pour que les coûts estimés de la mise en œuvre du plan stratégique soient enregistrés dans les états financiers individuels au 31 décembre 2016.

 

Dans le cadre du plan de recapitalisation, l’organe de gestion de CGD a effectué une révision de la valorisation des principales classes d’actifs et d’expositions de plus grand risque (« Management Assessment of Asset Value » – MAAV), suivant les principes d’évaluation d’un nouvel investisseur privé significatif, ainsi que cela a été décidé avec la DGComp, comme condition pour la non-qualification du processus de recapitalisation comme aide de l’État. Dans ce contexte, lors de la quantification des pertes pour dépréciation, l’organe de gestion de Caixa a considéré différents facteurs et diverses conditions, y compris les intentions quant à la gestion future des actifs, notamment des non performing exposures (« npe »). Une stratégie de désinvestissement plus rapide a été assumée pour ces expositions, ce qui a eu des impacts, entre autres, sur la valorisation de garanties de crédit et d’immeubles reçus en dation pour paiement et lors de la détermination d’une dépréciation d’un ensemble de crédits dans laquelle une perspective de vente a été adoptée. Lors de la réalisation de ces estimations, l’organe de gestion a considéré également certains critères de détermination de dépréciation et de classification de crédits définis dans des documents récents de la Banque centrale européenne et de l’Autorité bancaire européenne (EBA). La révision dans le cadre du MAAV et les modifications des attentes, intentions et conditions qui leur sont sous-jacentes ont contribué de façon significative au volume de provisions et pertes pour dépréciation de crédit et autres actifs enregistrés, au cours de l’exercice 2016 pour un total de 3 090 156 000 euros.

 

Ainsi que décrit dans la note 42, le 4 janvier 2017, le capital social de Caixa a été augmenté de 1 444 144 000 euros, via la conversion d’instruments financiers hybrides éligibles en des fonds propres Core Tier 1 et l’apport en nature d’actions de Parcaixa, SGPS, S.A., représentant 49 % de son capital social. Le 30 mars 2017, le capital social a, de nouveau, été augmenté de 2 500 000 000 d’euros via une entrée en devises de l’actionnaire, après l’émission de valeurs mobilières représentatives de fonds propres de niveau 1 (« Additional Tier I ») d’un montant de 500 000 000 euros. Ces opérations ont permis à Caixa de respecter à nouveau les conditions de capital définies par le régulateur, situation qui ne s’était pas vérifiée au 31 décembre 2016. Dans le cadre du plan de recapitalisation, Caixa devra également émettre des titres de créance subordonnée supplémentaires, d’un montant de 430 000 000 euros, dans les 18 mois suivant la date de cette première émission.

 

Adoption des normes internationales de rapport financier telles qu’adoptées dans l’Union européenne :

 

Les états financiers individuels de CGD, jusqu’au 31 décembre 2015, compris, étaient préparés et présentés conformes aux normes de comptabilité ajustées émises par la Banque du Portugal. À partir du 1er janvier 2016, suite à la publication de l’avis nº 5/2015, du 30 décembre 2015, de la Banque du Portugal, les états financiers individuels de Caixa ont été préparés aux termes des normes internationales de rapport financier, telles qu’elles sont adoptées dans l’Union européenne (IFRS), et qui étaient déjà utilisées dans la préparation et la présentation de ses états financiers consolidés depuis 2005. Suite à cette modification, le portefeuille de prêt concédé, garanties fournies et autres opérations de nature analogue, s’est trouvé soumis à la constitution de pertes pour dépréciation, calculées conformément aux exigences prévues dans la norme internationale de comptabilité 39 - Instruments financiers : Reconnaissance et évaluation (IAS 39), remplaçant l’enregistrement de provisions pour risques spécifiques, ainsi que pour risques généraux de crédit et pour risques pays, aux termes de l’avis nº 3/95, du 30 juin 1995, de la Banque du Portugal. En conséquence, CGD a procédé à l’application rétrospective de la nouvelle politique dans ses états financiers individuels (retraitement), en référence au début de la première période comparative présentée, soit le 1er janvier 2015. Dans ce sens, le bilan individuel au 1er janvier et au 31 décembre 2015, ainsi que les états financiers individuels, les états financiers et autre résultat global, les modifications des capitaux propres de l’exercice clôturé au 31 décembre 2015, présentés en annexe, ont été retraités, et le respectif impact net de l’effet fiscal, a consisté en une augmentation des capitaux propres individuels de CGD, au 1er janvier 2015, d’un montant de 874 304 000 euros, en une augmentation du résultat net individuel de l’exercice de 2015, de 176 578 000 euros, et une augmentation des capitaux propres individuels au 31 décembre 2015, de 1 048 341 000 euros (note 2.2).

 

Notre opinion n’a pas changé relativement à ces sujets.

 

Sujets pertinents de l’audit.

 

Les sujets importants de l’audit sont ceux qui, de notre point de vue professionnel, ont eu une plus grande importance lors de l’audit des états financiers individuels de l’année en cours. Ces sujets ont été considérés comme un tout dans le contexte de l’audit des états financiers individuels, ainsi, au niveau de la formation de l’opinion nous ne donnons aucune opinion séparée sur ces sujets.

 

Dépréciation pour le crédit à la clientèle (notes 2.5 e), 2.18, 9, 21, 36 et 40) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle analysés

Les pertes cumulées du fait de la dépréciation de crédit et les provisions pour garanties et compromis assumés, enregistrées par CGD (« pertes pour dépréciation »), au 31 décembre 2016 ont respectivement atteint les 5 076 158 000 euros et 458 103 000 euros, et les pertes totales enregistrées au cours de l’exercice 2016 pour ces engagements ont atteint les 2 551 082 000 euros.

 

Les pertes pour dépréciation représentent la meilleure estimation de l’organe de gestion de CGD quant aux pertes encourues dans son portefeuille de crédit à la date de référence des états financiers individuels. Elles sont déterminées au travers de l’analyse individuelle de clients hautement exposés et pour l’analyse collective des expositions soumises à une analyse individuelle auxquelles n’a pas été attribuée une dépréciation et une analyse des autres expositions qui ne font pas l’objet d’une analyse individuelle, ainsi que décrit à la section « Politiques comptables » de l’annexe des états financiers individuels.

 

La détermination des pertes par dépréciation possède de façon inhérente une forte composante de jugement de la part de l’organe de gestion, notamment lors de l’identification d’indices de dépréciation et de l’estimation de la valeur actuelle du montant que Caixa s’attend à recouvrer des crédits. Cette estimation prend en compte les informations disponibles sur les débiteurs, les garanties existantes et la stratégie de recouvrement à adopter par Caixa en relation à chaque crédit. Concrètement, en ce qui concerne l’analyse collective, la dépréciation est déterminée à partir d’un modèle assez complexe, attendu que plusieurs variables sont prises en compte dans le calcul, notamment les caractéristiques des opérations, le montant des garanties et les paramètres de risque, comme la probabilité d’indice, la probabilité de transition par défaut et les taux de recouvrement (loss given default).

 

Comme décrit dans la section « Observations », la quantification des pertes de valeur, au 31 décembre 2016, reflète également les résultats de la révision de la valorisation des principales classes d’actifs et d’expositions ayant un plus grand risque (« Management Assessment of Asset Value » – MAAV) effectuée par l’organe de gestion de CGD, dans le cadre du plan de recapitalisation.

 

La révision dans le cadre du MAAV et les modifications des attentes, intentions et conditions qui leur sont sous-jacentes ont contribué de façon significative au volume de pertes pour dépréciation de crédit enregistrées au cours de l’exercice 2016.

 

Attendu qu’il s’agit d’un domaine dans lequel l’organe de gestion doit réaliser des estimations dans lesquelles entrent un niveau élevé de subjectivité ou une certaine complexité et considérant également la matérialité des valeurs impliquées dans le contexte des états financiers individuels de CGD, la dépréciation pour le crédit aux clients a été identifiée comme étant un élément important de l’audit.

— Analyse des procédures de contrôle interne mises en œuvre par CGD, considérées importantes dans le processus d’identification et de détermination des pertes pour dépréciation, pour son portefeuille de crédit.

 

— Analyse des résultats du MAAV, comprenant les respectives conditions assumées, les approches adoptées et les jugements effectués par l’organe de gestion de CGD.

 

— Sélection d’un échantillon de clients objet de l’analyse individuelle de dépréciation par Caixa et, pour l’échantillon choisi, analyse du caractère raisonnable de l’estimation des pertes pour dépréciation enregistrée dans les états financiers individuels, à partir de la révision des jugements de CGD sur les informations disponibles aujourd’hui, sur la situation économique et financière des clients, la valorisation des garanties qu’ils ont fournis et les perspectives d’évolution de leur activité, en tenant compte des critères adoptés dans le cadre du MAAV.

 

— Au niveau du modèle collectif de dépréciation, approche des principales caractéristiques du modèle et analyse du caractère raisonnable des méthodologies utilisées par CGD et des modifications introduites en 2016.

 

— Analyse de la documentation produite par des consultants extérieurs indépendants sur ce thème.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers individuels en relation avec la dépréciation pour le crédit à la clientèle, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Valorisation d’immeubles reçus par recouvrement de crédit octroyé (Notes 2.6, 2.18 et 11) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle analysés

Le 31 décembre 2016, le montant comptable net des immeubles classés comme actifs immobilisés détenus en vue de la vente atteint 340 972 000 euros, et les pertes totales enregistrées lors de l’exercice 2016, pour ces actifs, a atteint 66 975 000 euros.

 

Les immeubles classés en actifs immobilisés détenus pour la vente sont enregistrés à la moindre valeur entre le montant comptable et la juste valeur déduite des respectifs coûts de vente, aux termes de l’IFRS 5 - « Actifs non couvrants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ».

 

La valorisation a été déterminée via l’analyse individuelle pour les immeubles de valeur plus significative. Pour les autres, une analyse collective a été prise en compte, comme décrit dans la section « Politiques comptables » de l’annexe aux états financiers individuels.

 

La valorisation de ces actifs, enregistrée dans les comptes de Caixa au 31 décembre 2016, représente l’estimation de l’organe de gestion quant à leur valeur recouvrable. Dans ce contexte, les évaluations réalisées par des experts immobiliers ont été considérées, mais également leurs intentions quant à la gestion future des immeubles, notamment une stratégie de désinvestissement plus rapide, telle que considérée dans le cadre du processus de révision de la valorisation des actifs (MAAV), mentionné à la section « Observations ». Cette révision contribue de façon significative au volume de pertes pour dépréciation enregistré en 2016 pour ces actifs.

 

Attendu que la valorisation des immeubles est supportée dans un ensemble de conditions, par nature de jugement et face à la matérialité de ces actifs dans les états financiers individuels de CGD, ce domaine a été défini comme étant un élément important de l’audit.

— Analyse des activités de contrôle importantes mises en place par Caixa dans le processus de valorisation d’immeubles classés en actifs non immobilisés détenus en vue de la vente.

 

— Vérification de l’enregistrement des évaluateurs extérieurs auprès de la Commission du marché de valeurs mobilières.

 

— Analyse du caractère raisonnable des conditions utilisées dans la valorisation des immeubles analysés individuellement par CGD.

 

— Au niveau de l’analyse collective de dépréciation d’immeubles : (i) approche des principales caractéristiques du modèle de dépréciation et analyse du caractère raisonnable des méthodologies utilisées par CGD ; (ii) analyse des modifications introduites en 2016 (iii) analyse sur une base d’échantillon de calcul des coupes déterminées pour calculer la dépréciation collective ; et (iv) validation à partir d’un échantillon des données utilisées dans la détermination de la dépréciation collective.

 

— Analyse de la documentation produite par des consultants extérieurs indépendants.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers individuels portant sur cette matière, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Engagements avec avantages postérieurs à l’emploi de collaborateurs de CGD (Notes 2.14, 2.18 et 34) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle analysés

Caixa a assumé son engagement de payer à ses retraités et collaborateurs, des pensions de retraite et autres avantages retraite. Au 31 décembre 2016, les engagements des services passés relatifs aux retraités et collaborateurs avec des pensions de retraite et assistance médicale et sociale postérieurs à l’emploi ont atteint respectivement 2 540 514 000 euros et 491 352 000 euros.

 

Les responsabilités de Caixa associées à ces plans de pension définie ont été déterminées par un actuaire responsable, considérant un ensemble de conditions actuarielles, parmi lesquelles, le taux de remise, le taux de croissance des salaires et des pensions et la mortalité.

 

D’éventuelles modifications des conditions actuarielles peuvent avoir des impacts importants sur les engagements des services passés relatifs aux pensions et à d’autres avantages retraite.

 

Au regard de la matérialité des engagements des services passés relatifs aux pensions et autres avantages postérieurs à l’emploi dans le contexte des états financiers individuels de CGD et à l’importance des conditions actuarielles utilisées pour leur détermination, nous considérons que ce domaine est un élément important de l’audit.

 

sujets, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Capacité à recouvrer les actifs d’impôts différés et application du décret réglementaire nº 5/2016 (Notes 2.12, 2.18 et 15) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle analysés

qu’il est possible que le traitement fiscal de cette matière fasse l’objet d’une révision en 2017.

 

Dans ce contexte, comme indiqué dans la Note 15, le scénario principal considéré par l’organe de gestion dans ses projections prévoit l’approbation d’un nouveau régime fiscal pour la dépréciation de crédit, en vigueur à partir du 1er janvier 2017, à partir du texte d’un avant-projet de proposition de loi visant à modifier l’article 28-C, du Code de l’IS, en vigueur à partir du 1er janvier 2017. Ce nouveau cadre fiscal, qui figure sur un document fourni en décembre 2016 par le Secrétariat d’État aux affaires fiscales à l’Association portugaise des Banques afin que ses associés le commentent et l’analysent, comprend un régime de transition visant à déduire du bénéfice imposable, pendant 15 ans, des dépréciations imposables qui sont à la base des actifs d’impôt différé enregistrés au 31 décembre 2016. L’organe de gestion de CGD considère qu’il est hautement probable que cette loi soit adoptée sans modifications substantielles face à l’avant-projet évoqué.

 

Dans le cadre de l’évaluation de la possibilité de recouvrer les actifs d’impôt différé, Caixa a également préparé des scénarios en cas de maintenance future du régime fiscal applicable aux dépréciations de crédit au cours de l’exercice 2016. Selon ces scénarios, il faudra réduire le rythme de désinvestissement en crédits avec dépréciations fiscalement encore déductibles et prendre d’autres mesures pour ajourner la déductibilité fiscale des pertes pour dépréciation déjà enregistrées au 31 décembre 2016, afin de réduire le risque de non recouvrement d’une partie des actifs correspondants à des actifs d’impôt différé. Bien que pour l’organe de gestion de Caixa ces scénarios soient peu probables, il considère qu’il sera possible de mettre en œuvre place ces mesures si elles s’avèrent nécessaires.

 

Compte tenu de ce qui précède, d’éventuelles modifications dans les conditions utilisées lors de l’estimation de résultats futurs ou dans la législation fiscale qui sera en vigueur au cours de cette période peuvent avoir des impacts importants sur le recouvrement des actifs d’impôt différé.

 

Étant donné la matérialité des actifs d’impôt différé dans les états financiers individuels de CGD et le besoin d’utiliser des estimations pour déterminer sa capacité de recouvrement, ce domaine a été considéré comme étant un élément important de l’audit.

— Analyse des processus de contrôle importants mis en place par CGD, en ce qui concerne la présentation du recouvrement des actifs d’impôt différé.

 

— Approche des principales conditions considérées par Caixa pour estimer l’évolution future des résultats avant impôts, y compris l’analyse de leur consistance avec une documentation interne au niveau des projections de résultats et de gestion de non performing exposures (« npe »).

 

— Analyse de l’application du DR 5/2016 et de l’interprétation de la législation fiscale importante, à savoir, celle en vigueur et celle dont Caixa prévoit l’approbation et prise en compte par CGD lors de l’estimation des bénéfices imposables futurs.

 

— Révision des calculs effectués par CGD visant à démontrer la possibilité de recouvrer des actifs d’impôt différé, en tenant compte de l’approche des conditions utilisées pour estimer des résultats avant impôts et la révision de l’interprétation de la législation fiscale qui sera applicable en vertu des termes décrits ci-dessus.

 

— Analyse de la documentation produite par des consultants extérieurs indépendants sur ce thème.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers individuels en relation avec cette matière, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Fonds de résolution (Note 21) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle analysés

Suite aux mesures de résolution appliquées aux banques Banco Espírito Santo, S.A. (BES) et Banif – Banco Internacional do Funchal, S.A. (Banif), le Fonds de résolution détient désormais la totalité du capital social de la banque Novo Banco, S.A. et de Oitante, S.A.. Dans cet objectif, elle a contracté un emprunt auprès de l’État et d’un syndicat bancaire et a assumé d’autres engagements et passifs éventuels. CGD a participé au syndicat bancaire au travers d’un contrat mutuel.

 

Pour rembourser ces prêts et faire face à d’autres engagements qu’il peut avoir à assumer, le Fonds de résolution dispose essentiellement des recettes provenant des contributions périodiques des institutions participantes (y compris Caixa) et de la contribution sur le secteur bancaire.

 

Il est également prévu la possibilité que le membre du gouvernement responsable du domaine des finances détermine, par arrêté ministériel, que les institutions participantes effectuent des contributions spéciales dans les situations prévues dans la législation applicable, notamment si le Fonds de résolution ne dispose pas de ressources propres pour respecter ses obligations.

 

Le coût des contributions périodiques et de la contribution sur le secteur bancaire est enregistré sur une base annuelle, comme prévu à l’IFRIC 21 - « Taxes ».

 

Au 31 décembre 2016, l’emprunt de 3 900 000 000 euros concédé par l’État au Fonds de résolution et l’emprunt de 700 000 000 euros du syndicat bancaire, juste après un premier avenant aux contrats initiaux, avaient pour échéance le 31 décembre 2017, bien qu’il était de notoriété publique depuis 2016 que tous les contrats étaient renégociés, y compris l’extension de sa maturité.

 

Conformément à la déclaration publique du Fonds de résolution du 21 mars 2017, les conditions des emprunts que le Fonds de résolution a obtenues pour financer les mesures de résolution appliquées à BES et à Banif ont été renégociées au cours du premier trimestre 2017, y compris l’extension de la durée au 31 décembre 2046 et la possibilité d’ajuster ce délai, afin de garantir au Fonds de résolution la capacité de respecter intégralement ses nouvelles obligations à partir de recettes régulières et sans devoir recourir à des contributions spéciales ou tout autre type de contribution extraordinaire de la part du secteur bancaire.

 

A également été consacré le traitement pari passu des obligations du Fonds de résolution émergentes du contrat de prêt conclu avec le syndicat bancaire, dont CGD fait partie et des contrats de prêt conclus avec l’État.

 

Les états financiers individuels au 31 décembre 2016, reflètent l’espoir de Caixa qu’aucune contribution spéciale ne lui sera exigée, ni aucun autre type de contribution extraordinaire pour financer les mesures de résolution appliquées à BES et à Banif.

 

En tenant compte du potentiel impact des engagements du Fonds de résolution sur Caixa, ainsi que les jugements de l’organe de gestion en la matière comme décrit ci-dessus, celle-ci a été considérée comme un élément important de l’audit.

— Analyse du contrat de prêt conclu entre CGD et le Fonds de résolution, et les respectifs avenants signés en août 2016 et février 2017.

 

— Analyse des communications publiques du Fonds de résolution et du cabinet du ministre des Finances du 28 septembre 2016 et de la communication publique du Fonds de résolution du 21 mars 2017, sur les nouvelles conditions des emprunts au Fonds de résolution et à l’impact correspondant sur sa durabilité et son équilibre financier.

 

— Lecture du dernier rapport et comptes du Fonds de résolution auquel se réfère l’exercice 2015.

 

— Analyse d’un modèle simplifié de projections de flux de trésorerie du Fonds de résolution qui nous a été présenté par Caixa.

 

— Vérification du cadre comptable des contributions pour le Fonds de résolution.

 

— Suite à l’annonce du 31 mars 2017 de la vente envisagée par le Fonds de résolution de 75 % du capital de Novo Banco, l’obtention de déclaration de l’organe de gestion sur les perspectives qui lui ont été transmises par les autorités compétentes précisent que les conditions de cette opération n’impliqueront pas non plus le paiement par CGD de contributions spéciales ou d’autres types de contribution extraordinaire pour le Fonds de résolution.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers individuels en relation avec ces matières, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Dépréciation pour des investissements dans des filiales, sociétés associées et projets conjoints (Notes 2.11, 2.18, 14 et 36) :

 

Description des risques de distorsion matérielle les plus significatifs identifiés

Synthèse de la réponse donnée face aux risques de distorsion matérielle analysés

Au 31 décembre 2016, le montant net comptable des investissements dans des filiales, sociétés associées et projets conjoints atteint 3 664 333 000 euros.

 

Les investissements dans des filiales, sociétés associées et projets conjoints (« participations ») sont enregistrés au coût historique, déduction faite des pertes par dépréciation déterminées au travers d’analyses périodiques de dépréciation, comme décrit dans la section « Politiques comptables » de l’annexe aux états financiers individuels.

 

Conformément à l’IAS 36 - « Dépréciation d’actifs », les analyses de dépréciation susmentionnées consistent à identifier des indices de dépréciation et, dans les cas où ils sont en effet identifiés, à déterminer le montant recouvrable de l’investissement.

 

Pour les sociétés en participation avec une valeur nette de bilan considérée comme significative, Caixa détermine le montant recouvrable par la réalisation d’évaluations périodiques, basées surtout sur des modèles de cash flows actualisés et, dans certaines situations, elle considère le montant patrimonial respectif des sociétés en participation. Ces évaluations sont majoritairement préparées par Caixa – Banco de Investimento, S.A.

 

Les évaluations susmentionnées reposent sur un ensemble de conditions, notamment sur l’évolution future de l’activité des sociétés en participation et des taux d’intérêt, qui ont un impact significatif sur la détermination du montant recouvrable. Dans ce contexte, la détermination de ces conditions et des pertes conséquentes pour dépréciation possède une forte composante intrinsèque de jugement de la part de l’organe de gestion.

 

Au cours de l’exercice 2016, les pertes pour dépréciation enregistrées pour des investissements dans des filiales, sociétés associées et projets conjoints ont atteint 127 090 000 euros. De plus, les pertes pour dépréciation enregistrées pour d’autres actifs comprennent 119 313 000 euros relatifs à des fournitures concédées à ces sociétés en participation.

 

Ces pertes reflètent, entre autres, les résultats de la révision de la valorisation des principales classes d’actifs et d’expositions de plus grand risque (« Management Assessment of Asset Value » - MAAV) effectuée par l’organe de gestion de CGD dans le cadre du plan de recapitalisation, mentionné dans la section « Observations », notamment en ce qui concerne les immeubles détenus par des filiales du secteur immobilier. Les pertes pour dépréciation enregistrées ont pris en compte des évaluations réalisées par des experts immobiliers, mais également les intentions des organes de gestion de Caixa et des filiales quant à la gestion future des immeubles, notamment la mise en œuvre d’une stratégie de désinvestissement plus rapide.

 

En tenant compte de l’importance de ces actifs dans les états financiers individuels de CGD et de la composante de jugement incorporée dans sa valorisation, ce domaine a été défini comme un élément important de l’audit.

— Analyse des activités de contrôle importantes mises en place par CGD dans le processus de détermination de la dépréciation d’investissements en filiales, sociétés associées et projets conjoints.

 

— Appréciation de l’aspect raisonnable des méthodologies et des conditions utilisées dans les évaluations des sociétés en participation préparées par Caixa.

 

— Analyse de la documentation produite par des consultants extérieurs indépendants sur ce thème.

 

— Révision des divulgations figurant dans les états financiers individuels portant sur cette matière, en tenant compte des normes comptables applicables.

 

Autres éléments.

 

Les états financiers individuels annexes se réfèrent à l’activité de Caixa Geral de Depósitos, S.A. au niveau individuel et ils ont été préparés pour approbation et publication aux termes de la législation en vigueur. Comme indiqué dans la Note 2.11 de l’annexe aux états financiers individuels, les participations financières dans des filiales, sociétés associées et projets conjoints sont enregistrées au coût d’acquisition moins les pertes pour dépréciation. Les états financiers individuels annexes ne comprennent pas l’effet de consolidation intégral, ni celui de l’application de la méthode de la mise en équivalence, ce qui sera fait dans les états financiers consolidés à approuver et à publier séparément.

 

Notre certification légale des comptes sur les états financiers individuels au 31 décembre 2015, datée du 29 avril 2016, comprenait l’importance liée aux ratios de capital de Caixa à cette date et qui a cessé de s’appliquer aux augmentations de capital réalisées en janvier et mars 2017.

 

Responsabilité de l’organe de gestion et de l’organe de contrôle dans les états financiers individuels.

 

L’organe de gestion est responsable de :

 

— La préparation des états financiers individuels, qui présentent de façon sincère et adaptée la position financière, la performance financière et les flux de trésorerie de CGD, conformément aux normes internationales de rapport financier adoptées dans l’Union européenne (IFRS) ;

 

— Élaboration du rapport de gestion, comprenant le rapport de gouvernance d’entreprise, aux termes légaux et réglementaires applicables ;

 

— La création et le maintien d’un système de contrôle interne approprié, pour permettre la préparation d’états financiers individuels exempts de toute distorsion matérielle due à la fraude ou l’erreur ;

 

— L’adoption de politiques et de critères comptables adaptés aux circonstances ; et

 

— Évaluation de la capacité de CGD à maintenir la continuité de ses activités, en divulguant, le cas échéant, les sujets qui pourraient susciter des doutes significatifs sur cette continuité.

 

L’organe de contrôle est responsable de la surveillance du processus de préparation et de divulgation de l’information financière de CGD.

 

Responsabilité de l’auditeur dans l’audit des états financiers individuels.

 

Notre responsabilité consiste à obtenir une sécurité raisonnable concernant le fait que les états financiers individuels sont exempts de distorsions matérielles dues à la fraude ou l’erreur, et à émettre un rapport où figure notre opinion. La sécurité raisonnable est un niveau élevé de sécurité, mais n’est pas une garantie qu’un audit exécuté conformément aux normes ISA détectera toujours une distorsion matérielle quand elle existe. Les distorsions peuvent avoir pour origine la fraude ou l’erreur et sont considérées matérielles si, isolées ou conjointement, on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles influencent les décisions économiques des utilisateurs prises sur la base de ces états financiers individuels.

 

En tant que partie à un audit conforme aux normes ISA, nous émettons des jugements professionnels et nous préservons notre scepticisme professionnel durant l’audit, et :

 

— nous identifions et évaluons les risques de distorsion matérielle des états financiers individuels, dus à la fraude ou l’erreur et nous concevons et exécutons des procédures d’audit qui répondent à ces risques, puis nous obtenons une preuve d’audit suffisante et adaptée pour servir de base à notre opinion. Le risque de ne pas détecter une distorsion matérielle due à la fraude est plus grand que le risque de ne pas détecter une distorsion matérielle due à une erreur, étant donné que la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions intentionnelles, les fausses déclarations ou se superposer au contrôle interne ;

 

— nous obtenons une compréhension significative du contrôle interne pour l’audit dans l’objectif de concevoir des procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pour exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de CGD ;

 

— nous évaluons l’adéquation des politiques comptables utilisées et si les estimations comptables et les divulgations effectuées par l’organe de gestion sont raisonnables ;

 

— nous apportons une conclusion sur l’adéquation de l’usage, par l’organe de gestion, de l’hypothèse de la continuité de l’activité, et sur la base de la preuve d’audit obtenue, nous concluons au sujet de l’existence d’une quelconque incertitude matérielle liée à des événements ou à des conditions qui pourraient susciter des doutes significatifs sur la capacité de Caixa à assurer la continuité de ses activités. Si nous concluons qu’il existe une incertitude matérielle, nous devons mettre en lumière dans notre rapport les divulgations associées incluses dans les états individuels, ou, au cas où ces divulgations ne seraient pas adéquates, modifier notre opinion. Nos conclusions sont basées sur la preuve de l’audit obtenue jusqu’à la date de notre rapport. Toutefois, des événements ou conditions à venir peuvent amener l’Entité à interrompre ses activités ;

 

— nous évaluons la présentation, la structure et le contenu global des états financiers individuels, y compris les divulgations, et si ces états financiers individuels représentent les transactions et les événements sous-jacents de façon à parvenir à une présentation appropriée ;

 

— nous communiquons aux responsables de la gouvernance, y compris l’organe de contrôle, entre autres sujets, le champ d’application et le calendrier prévu de l’audit, et les conclusions significatives de l’audit, incluant toute déficience significative du contrôle interne identifiée durant l’audit.

 

— parmi les sujets que nous avons communiqués aux responsables de la gouvernance, y compris l’organe de fiscalisation, nous avons déterminé ceux qui ont été les plus importants dans l’audit des états financiers individuels de l’année en cours et qui sont les éléments importants de l’audit. Nous décrivons ces éléments dans notre rapport, sauf lorsque la loi ou le règlement interdit leur divulgation publique ;

 

— nous déclarons à l’organe de surveillance que nous avons répondu aux exigences éthiques importantes liées à notre indépendance et nous avons communiqué toutes les relations et autres sujets pouvant être perçus comme des menaces à notre indépendance et, le cas échéant, les respectives protections.

 

Notre responsabilité comprend également la vérification de la concordance de l’information figurant dans le rapport de gestion avec les états financiers individuels et les vérifications prévues aux paragraphes 4 et 5 de l’article 451 du Code des sociétés commerciales.

 

INFORMATION SUR LES AUTRES EXIGENCES LÉGALES ET RÉGLEMENTAIRES

 

Au sujet du rapport de gestion.

 

En application de l’article 451, n° 3, al. e) du Code des sociétés commerciales, nous sommes d’avis que le rapport de gestion a été préparé conformément aux exigences légales et réglementaires en vigueur, que l’information qui y figure est concordante avec les états financiers individuels audités et, au vu de notre connaissance du Groupe, nous n’avons pas identifié d’anomalies matérielles.

 

Sur le rapport de gouvernement de société.

 

En vertu de l’article 451, paragraphe 4 du Code des sociétés commerciales, nous sommes d’avis que le rapport du gouvernement de société comprend les éléments exigibles à CGD, en vertu de l’article 245-A du Code des valeurs mobilières, et qu’aucune erreur matérielle n’a été identifiée dans l’information qui y est divulguée, conformément aux dispositions des alinéas c), d), f), h), i) et m) dudit article.

 

Sur les éléments supplémentaires prévus à l’article 10 du règlement (UE) n° 537/2014.

 

Aux termes de l’article 10 du règlement (UE) nº 537/2014 du Parlement européen et du Conseil, du 16 avril 2014, et outre les matières importantes d’audit susmentionnées, nous signalons ce qui suit :

 

— Oliveira Rego & Associados, SROC, Lda. a été désignée comme commissaire aux comptes de CGD à la date de sa transformation en société anonyme à capitaux publics. L’assemblée générale qui s’est déroulée le 31 mai 2013 a procédé à notre élection pour le mandat 2013-2015.

 

— L’organe de gestion nous a confirmé ne pas avoir connaissance d’une quelconque fraude ou suspicion de fraude conduisant à un effet matériel sur les états financiers individuels. Dans le planning et l’exécution de notre audit, en accord avec les ISA, nous avons conservé le scepticisme professionnel et nous avons conçu des processus d’audit pour répondre à la possibilité de distorsion matérielle des états financiers individuels du fait d’une fraude. Suite à notre travail, nous n’avons identifié aucune distorsion matérielle dans les états financiers individuels du fait d’une fraude.

 

— Nous confirmons que l’opinion d’audit que nous délivrons est cohérente avec le rapport supplémentaire que nous avons préparé et remis à l’organe de contrôle de Caixa le 28 avril 2017.

 

— Nous déclarons n’avoir fourni aucun service interdit aux termes de l’article 77, paragraphe 8, du Statut de l’ordre des commissaires aux comptes et que nous avons conservé notre indépendance vis-à-vis de l’Entité lors de la réalisation de l’audit.

 

Lisbonne, le 28 avril 2017

Pedro Miguel Marques Antunes Bastos, ROC

Oliveira Rego & Associados, SROC, Lda.

Av. Praia da Vitória, 73-2º Esq. 1050-183 Lisboa

 

 

RAPPORT ET AVIS DU CONSEIL DE SURVEILLANCE PORTANT SUR L’EXERCICE 2016.

 

1. Introduction.

 

En vertu des dispositions figurant à l’alinéa g) du paragraphe 1 de l’article 420 du Code des sociétés commerciales (CSC), le conseil de surveillance a la charge d’éditer un rapport sur son action de contrôle et de donner un avis sur les documents de reddition de comptes de Caixa Geral de Depósitos, S.A. (ci-après dénommée Caixa ou CGD), quant à l’exercice écoulé au 31 décembre 2016.

 

Le conseil de surveillance a été élu par délibération de l’actionnaire unique le 31 août 2016, dans le cadre de l’adoption d’un nouveau modèle de gouvernance d’entreprise destiné à CGD.

 

Le 12 décembre 2016, l’adjoint Luís Manuel Baptista Branco et l’adjoint suppléant Manuel Sotto-Mayor Coelho de Sousa ont renoncé à leurs fonctions.

 

Le 24 avril 2017 l’adjoint Manuel Lázaro Oliveira de Brito et l’adjoint suppléant Nuno Filipe Abrantes Leal da Cunha Rodrigues ont pris leurs fonctions.

 

Outre les compétences établies dans la loi et dans les statuts de la société (« Statuts »), le conseil de surveillance à la charge de :

 

(a) Contrôler l’administration de la société ;

 

(b) Veiller au respect de la loi et du contrat de société ;

 

(c) Vérifier la régularité des livres, des registres comptables et des documents leur servant de support ;

 

(d) Contrôler l’exactitude des documents de reddition de comptes et, en général, superviser la qualité et l’intégrité de l’information financière présente ;

 

(e) Contrôler le processus de préparation et de diffusion de l’information financière ;

 

(f) Vérifier si les politiques comptables et les critères de valorisation adoptés par la société conduisent à une évaluation correcte du patrimoine et des résultats ;

 

(g) Élaborer tous les ans, un rapport sur son action de contrôle et donner un avis sur le rapport, les comptes et les propositions présentées par le Conseil d’Administration ;

 

(h) Contrôler la révision de comptes et l’audit des documents de reddition de comptes de CGD ;

 

(i) Proposer à l’Assemblée générale la nomination de la Société de commissaires aux comptes ;

 

(j) Contrôler l’indépendance de la Société de commissaires aux comptes, notamment quant à la prestation de services additionnels ;

 

(k) Contrôler la qualité et l’efficacité du système de gestion des risques, du système de contrôle interne et du système d’audit interne, et superviser l’exécution des fonctions exercées dans le cadre de l’audit interne et du système de contrôle interne ;

 

(l) Recevoir les communications d’irrégularités, les réclamations et/ou les plaintes présentées par l’actionnaire, par les collaborateurs de CGD ou par d’autres personnes, et mettre en œuvre les procédures destinées à leurs réception, leur enregistrement et leur traitement ;

 

(m) Souscrire à la prestation de services d’experts qui interviennent dans l’exercice de leurs fonctions. Leur embauche et leur rémunération doivent prendre en compte l’importance des sujets et la situation économique de CGD ;

 

(n) Approuver la proposition de la commission d’audit et de contrôle interne sur les honoraires à verser à la Société de commissaires aux comptes pour la prestation de services d’audit à CGD et aux autres sociétés du groupe CGD ;

 

(o) Approuver la proposition de la commission d’audit et de contrôle interne sur la contractualisation de services additionnels à fournir par la Société de commissaires aux comptes à CGD et aux autres sociétés du groupe CGD, ainsi que leurs conditions de rémunération.

 

Le Conseil de surveillance a également la responsabilité de :

 

(a) Assister aux réunions du Conseil d’Administration et de l’Assemblée générale auxquelles il est convoqué, qu’il estime pertinentes dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, ou dans lesquelles il peut évaluer les comptes de l’exercice ;

 

(b) Exercer un contrôle consciencieux et impartial ;

 

(c) Enregistrer par écrit toutes les vérifications, tous les contrôles, toutes les plaintes reçues et les démarches entreprises ainsi que leur résultat ;

 

(d) Informer le Conseil d’administration des vérifications, contrôles et démarches entreprises et leur résultat ;

 

(e) Émettre un avis sur les thèmes prévus dans les dispositions légales applicables ou qui lui sont demandés par le Conseil d’administration ;

 

(f) Présenter au Conseil d’administration les sujets qu’il doit évaluer.

 

Les membres du Conseil de surveillance ont également intégré, jusqu’au 31 décembre 2016, les commissions spéciales consultatives et de soutien au Conseil d’Administration suivantes :

 

(a) Guilherme d’Oliveira Martins – Commission de gouvernance ;

 

(b) Antonio Borges de Assunção – Commission d’audit et de Contrôle interne ;

 

(c) Luís Manuel Baptista Branco – Commission de nominations, d’évaluation et de rémunérations et Commission de gouvernance ;

 

(d) Manuel Coelho de Sousa – Commission des risques financiers.

 

2. Activités exercées par le Conseil de surveillance portant sur l’exercice 2016.

 

En 2016, depuis son élection, le Conseil de surveillance a réalisé deux réunions auxquelles ont participé l’ensemble de ses membres.

 

Outre ces réunions, le Conseil de surveillance a été représenté dans les trois réunions de la Commission d’audit et de contrôle interne (CACI) et lors des deux réunions de la Commission des risques financiers (CRF) qui se sont tenues jusqu’au 31 décembre 2016, et il a également participé aux trois réunions du Conseil d’administration, ce qui lui a permis :

 

(i) d’analyser l’ensemble de la documentation distribuée pour soutenir les travaux ;

 

(ii) assister aux présentations réalisées sur chaque matière soumise à discussion et délibération, souvent avec l’aide de consultants externes ;

 

(iii) bénéficier des explications données par les responsables de chaque secteur dont les sujets ont fait l’objet d’une discussion, d’une analyse et d’une délibération ;

 

(iv) soumettre les questions et les demandes d’explication que les documents analysés et les présentations et explications avaient suscitées ; et,

 

(v) effectuer le suivi direct de l’évolution de l’activité du groupe CGD sur ses différents aspects, en prêtant une attention particulière au respect du contrat de société et aux dispositions légales et réglementaires.

 

Le Conseil de surveillance s’est réuni le 4 janvier 2017 et a réitéré son total accord avec les délibérations prises lors de la réunion du Conseil d’Administration de ce jour à laquelle il a participé, et visant à assurer le fonctionnement de CGD suite aux démissions présentées par 7 des 11 membres du Conseil d’administration, par la pratique de tous les actes nécessaires ou appropriés à la poursuite de l’objet social de la société.

 

Le Conseil de surveillance a également participé aux réunions du Conseil d’administration lors desquelles ont été évalués et approuvés les comptes de l’exercice 2016, ainsi que les documents de reddition de comptes annuels, notamment les 10 mars et 27 avril 2017.

 

Dans l’accomplissement de son mandat et au regard des compétences qui lui sont légalement attribuées, le Conseil de surveillance a exercé plusieurs activités parmi lesquelles on peut souligner, par leur importance, celles qui, dûment encadrées, sont évoquées ci-dessous.

 

2.1. Contrôler l’administration de la société et veiller au respect de la loi et du contrat de société :

 

Le Conseil de surveillance a pris connaissance du plan industriel adopté suite à l’accord de principe obtenu entre l’État Portugais et la Commission européenne, lequel comprend un plan d’activité allant jusqu’en 2020 et une augmentation du capital social de CGD, intégralement souscrit et libéré par l’État.

 

Dans le cadre de ce plan de recapitalisation, CGD a procédé à l’évaluation de la valeur de ses actifs suivant les principes d’évaluation d’un « nouvel investisseur privé significatif » (ou qu’un investisseur privé utiliserait s’il souhaitait réaliser un investissement significatif dans le Groupe CGD), comme convenu avec la Direction Générale de la Concurrence Européenne (processus dénommé MAAV-Management Assessment of Asset Value). Ce Conseil de surveillance a suivi méticuleusement cet exercice.

 

Après autorisation de la Banque centrale européenne, de la Banque du Portugal et approbation de l’État, en qualité d’actionnaire unique, CGD a poursuivi au cour du 1er trimestre 2017 les opérations intégrant les deux premières phases du processus de recapitalisation. La conclusion de la seconde phase du plan de recapitalisation et, par conséquent, le renforcement de sa solvabilité, ont permis à Caixa de se concentrer sur l’exécution de son plan stratégique 2020. Compte tenu de la conclusion de ces deux phases prévues dans le plan de recapitalisation, les valeurs pro forma au 31 décembre 2016 des ratios Common Equity Tier 1 (CET 1) phased­-in et fully implemented, ainsi que les ratios Tier 1 et Total phased-in de CGD, respectent les critères de capital SREP (Supervisory Review and Evaluation Process) applicables.

 

Le Conseil de surveillance a régulièrement pris connaissance de la correspondance échangée entre CGD et les entités de supervision.

 

2.2 Supervision du processus de préparation et de diffusion de l’information financière (vérifier la régularité des livres, des registres comptables et des documents qui leur servent de support ; vérifier l’exactitude des documents de reddition de compte et, en général, superviser la qualité et l’intégrité de l’information financière y figurant ; contrôler le processus de préparation et de divulgation de l’information financière ; vérifier si les politiques comptables et les critères de valorisation adoptés par la société conduisent à une évaluation correcte du patrimoine et des résultats ; contrôler la révision de comptes et l’audit aux documents de reddition de comptes de CGD) :

 

Le Conseil de Surveillance a procédé à l’analyse des résultats et des conclusions des procédures de révision des états financiers dressés par l’Auditeur externe et par le commissaire aux comptes (ROC), ainsi que des informations fournies quant aux politiques et aux pratiques comptables, pour les résultats reportés à la fin de 2016 par CGD. Il convient de souligner l’impact très significatif du MAAV.

 

Le Conseil de surveillance a analysé les documents fournis sur la Certification légale des comptes consolidés et individuels, et il a contacté l’auditeur externe et le ROC, ce qui lui a permis de mieux comprendre les situations qui, dans cette optique, auraient mérité une plus grande attention de la part de CGD.

 

2.3. Proposer à l’Assemblée générale la nomination de la Société de commissaires aux comptes :

 

Dans le cadre des compétences qui lui sont attribuées, le conseil de surveillance, après avoir obtenu l’avis favorable de la CACI, a délibéré de proposer le ROC pour 2016 conformément à la proposition présentée.

 

Deloitte & Associados, SROC en tant qu’auditeur externe et Oliveira Rego & Associados, SROC en tant que Commissaire aux comptes ayant atteint la durée maximale prévue pour l’exercice de ces fonctions, le Conseil de surveillance a repris le processus de sélection et il a délibéré, lors de la réunion du 6 mars 2017 de proposer le Commissaire aux comptes et l’auditeur pour le mandat 2017-2020.

 

2.4. Contrôler l’indépendance de la Société de commissaires aux comptes, notamment quant à la prestation de services additionnels ; Approuver la proposition de la commission d’audit et de contrôle interne sur les honoraires à verser à la Société de commissaires aux comptes pour la prestation de services d’audit à CGD et aux autres sociétés du groupe CGD ; Approuver la proposition de la commission d’audit et de contrôle interne sur la souscription de services additionnels à fournir par la Société de commissaires aux comptes à CGD et aux autres sociétés du groupe CGD, ainsi que leurs conditions de rémunération :

 

Le Conseil de surveillance a supervisé et évalué l’activité et l’indépendance du ROC et de l’auditeur externe en contrôlant le poids relatif des honoraires perçus en matière de services additionnels sur la totalité des honoraires souscrits.

 

Il a approuvé, après avoir obtenu l’avis favorable de la CACI, les honoraires de Deloitte relatifs à l’« extension du travail effectué dans le cadre de la révision des états financiers consolidés au 30 juin 2016 », qui incluait les tâches suivantes : i) collecte et classement des informations relatives à la composition et à la nature des différentes catégories d’actifs et approche de valorisation adoptée par CGD ; ii) suivi du processus d’évaluation des actifs ; iii) participation à des réunions de travail avec la Commission exécutive et les Directions de CGD intervenant dans le processus d’évaluation des actifs ; iv) analyse indépendante des calculs et de l’application des critères d’évaluation des actifs définis par la Commission Exécutive ; v) élaboration du rapport de validation indépendant.

 

En 2017, dans le cadre du processus de capitalisation, le Conseil de surveillance a délibéré sur l’émission par Deloitte d’une Comfort Letter pour l’émission de dette subordonnée AT1.

 

2.5. Contrôler la qualité et l’efficacité du système de gestion des risques, du système de contrôle interne et du système d’audit interne, et superviser l’exécution des fonctions exercées dans le cadre de l’audit interne et du système de contrôle interne :

 

Le Conseil de surveillance a suivi un ensemble significatif d’initiatives et de réalisations très complet portant sur les meilleures pratiques en matière de gestion des risques, parmi lesquelles nous pouvons relever :

 

(a) Centralisation de la fonction de gestion des risques du groupe CGD dans le « Chief Risk Officer » (« CRO »), membre de la commission exécutive du conseil d’administration de CGD, le CRO de CGD étant globalement responsable de la surveillance du cadre de gestion des risques du Groupe ;

 

(b) Création de la direction des risques de crédit - fonctions dans le domaine de l’analyse, de l’émission d’avis et de décisions sur des opérations de crédit, conformément aux normes de crédit et de délégation de compétences en vigueur. Il a également la charge de valider le processus d’évaluation individuelle de dépréciation de crédit, de contrôler les alertes de crédit définis, et de noter les risques d’entreprises et de groupes économiques ;

 

(c) Création du Bureau de validation de modèles - dédié à la validation interne des modèles d’évaluations de risques utilisés dans le groupe CGD, afin de consacrer le principe de répartition de fonctions entre les fonctions owner des modèles de risque et la fonction d’évaluation de leur qualité ;

 

(d) Approbation du règlement interne de la fonction de gestion du risque - il établit la mission, les responsabilités et les compétences de la fonction de gestion du risque de Caixa Geral de Depósitos, S.A., ainsi que les principes, les règles et les devoirs régissant leur activité, suivant les orientations de l’autorité bancaire européenne (European Banking Authority - EBA) sur la gouvernance interne des établissements bancaires ;

 

(e) Révision et actualisation du modèle de gouvernance de la propension au risque (Risk Appetite Framework), complétée par la Déclaration de propension au risque (Risk Appetite Statement) du Groupe - visant à établir le modèle de gouvernance et à impliquer les différents secteurs de la Banque dans la gestion du risque et les mécanismes de contrôle, et à intégrer la propension au risque dans les processus de gestion du risque et de prise de décision ;

 

(f) Formalisation des modèles de gouvernance des processus d’autoévaluation de l’adéquation du capital et de la liquidité pour le Groupe CGD, respectivement ICAAP et ILAAP, avec la publication des normes internes corporatives respectives.

 

Le Conseil de surveillance, via sa participation dans la CACI, a suivi les rapports des audits effectués par la Direction d’audit interne et il a également régulièrement accompagné l’activité exercée par le Bureau d’aide à la Fonction Compliance.

 

2.6. Recevoir les communications d’irrégularités, les réclamations et/ou les plaintes présentées par l’actionnaire, les collaborateurs de CGD ou d’autres, et mettre en œuvre les procédures destinées à leur réception, leur enregistrement et leur traitement :

 

Le Conseil de surveillance a régulièrement pris connaissance des plaintes et des réclamations qui lui ont été adressées et il a fait suivre les procédures aux services compétents de CGD.

 

2.7. Élaborer tous les ans, un rapport sur son action de contrôle et donner un avis sur le rapport, les comptes et les propositions présentées par le Conseil d’Administration :

 

Conformément aux dispositions légales, statutaires et règlementaires, le Conseil de surveillance :

 

(a) a contacté les responsables et les techniciens de l’auditeur externe et du Commissaire aux comptes, en suivant les travaux réalisés et, en particulier, s’est réuni avec eux : (i) le 22 janvier 2017 (auditeur externe) et le 6 mars 2017 (Commissaire aux comptes) pour planifier les travaux d’audit ; (ii) le 22 mars 2017 pour obtenir un avis de l’auditeur externe sur les comptes et un point sur la situation des travaux d’audit ; (iii) le 20 avril 2017 avec l’auditeur externe pour un point sur la situation et sur le contenu attendu des rapports d’audit ; (iv) le 27 avril 2017, avec l’auditeur externe et le Commissaire aux comptes pour présenter les conclusions significatives des examens effectués et des circonstances affectant la forme et le contenu des rapports ;

 

(b) a examiné les documents suivants, préparés pour l’exercice 2016, qui ont nécessité son accord :

 

(i) Le Rapport de gestion et comptes - qui inclut le Bilan individuel et consolidé au 31 décembre, la présentation des résultats individuels et consolidés ainsi que leurs annexes ;

 

(ii) les Certifications légales des comptes individuels et consolidé élaboré par le Commissaire aux comptes ;

 

(iii) les rapports d’audit délivrés par l’auditeur externe, conformément à l’article 245, paragraphe 1, alinéa b) du code des valeurs mobilières, sur les états financiers de base individuelle et consolidée délivrés sans réserves (et se concentrant sur le Plan de recapitalisation et sur l’adoption des normes internationales de rapport financier telles que celle adoptées dans l’Union européenne pour les comptes individuels). Il est également à noter, en raison du nouveau format utilisé cette année, les « Éléments notables de l’audit » présents : (1) dépréciation pour le crédit à la clientèle ; (2) valorisation d’immeubles reçus pour recouvrement de crédit octroyé ; (3) engagement avec des avantages postérieurs à l’emploi de collaborateurs de CGD ; (4) recouvrement des actifs par impôts différés et application du Décret Règlementaire n° 5/2016 ; (5) fonds de résolution ; (6) dépréciation pour des investissements effectués dans des filiales, des entreprises associées et des coentreprises ;

 

(iv) les rapports additionnels de l’auditeur externe et du Commissaire aux comptes adressés au Conseil de surveillance en vertu de la disposition de l’article 24 du Régime juridique de la supervision d’audit, adopté par la loi n° 148/2015, du 9 septembre 2015, et de l’article 11 du règlement (UE) n° 537/2014 du Parlement européen et du Conseil, du 16 avril 2014 ;

 

(c) il a évalué le respect des orientations légales en vigueur pour le secteur entrepreneurial de l’État, notamment le respect des orientations relatives aux rémunérations en vigueur en 2016 et celles relatives au rapport de gouvernance d’entreprise inclus dans le rapport de gestion et comptes, en lui donnant une appréciation positive.

 

3. Indicateurs d’activité :

 

Comptes individuels :

 

— L’actif net de CGD a atteint 82,9 milliards d’euros, soit une diminution de 7,9 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2015, dont il est à noter la réduction notable du crédit à la clientèle (fortement influencée par les créances effectuées) et des actifs titres.

 

— Le passif de CGD a atteint 80,5 milliards d’euros, soit une diminution de 5,5 milliard d’euros face à l’année précédente. Ce comportement a été influencé par les réductions des ressources de clientèle et des engagements représentés par des titres.

 

— Les capitaux propres atteignent 2,4 milliards d’euros, soit une baisse de 2,4 milliards d’euros par rapport à l’année précédente, ce comportement traduisant surtout l’évolution négative du résultat de l’exercice.

 

— Le ratio cost-to-income s’est situé à 81,2 %, à comparer aux 52,8 % de 2015, il traduit la chute du produit de l’activité bancaire.

 

— Les ratios Common Equity Tier 1 (CET1) « fully implemented » et « phased-in », calculés selon les règles de la CRD IV/CRR, sur une base individuelle, se situaient respectivement, à la fin de l’exercice 2016, à 5,9 % et 6,6 %.

 

— Le résultat net individuel a atteint un montant négatif de 2 050,4 millions d’euros, traduisant ainsi le renforcement des provisions et des dépréciations au cours de l’exercice.

 

Comptes consolidés :

 

— L’actif net du Groupe CGD a atteint 93,5 milliards d’euros, soit une diminution de 7,4 milliards d’euros face à l’année précédente, surtout liée à la baisse enregistrée dans les placements en titres et crédit à la clientèle.

 

— Le passif a atteint 89,7 milliards d’euros, soit une diminution de 5,1 milliards d’euros face au 31 décembre 2015, dont à signaler la réduction notable des ressources clientèle et autres crédits, ainsi que des engagements représentés par des titres.

 

— La réduction constatée dans les dépôts de clientèle s’est surtout produite dans le segment institutionnel, la diminution constatée dans les dépôts de particuliers étant la conséquence des placements de OTRV enregistrés au cours de l’année.

 

— Les capitaux propres du Groupe atteignent 3,9 milliards d’euros, soit une baisse de 2,3 milliards d’euros par rapport à l’année précédente, ce qui traduit surtout l’évolution négative du résultat de l’exercice.

 

— Le ratio cost-to-income se situait à 77,8 % en décembre 2016 (66,7 % pour l’année précédente), la variation étant surtout le résultat de la chute du produit bancaire.

 

— Sur une base consolidée, les ratios Common Equity Tier 1 (CET1) « fully implemented » et « phased-in », calculés selon les règles de la CRD IV/CRR se situaient respectivement à 5,5 % et 7 %.

 

— Le résultat net consolidé attribuable à l’actionnaire de CGD a atteint une valeur négative de 1 859,5 millions d’euros, à comparer avec le résultat négatif de 171,5 millions d’euros en 2015.

 

4. Avis du Conseil de surveillance.

 

Au vu de ces considérations, le Conseil de surveillance considère que, au regard de l’exercice 2016, le rapport de gestion de CGD, la proposition d’affectation de résultats qu’il contient, les comptes annuels individuels et consolidés du Groupe CGD, la respective Certification légale des comptes et le Rapport d’audit et le Rapport sur la gouvernance d’entreprise sont conformes aux dispositions légales, statutaires ou comptables applicables, et il recommande leur approbation en Assemblée générale des actionnaires.

 

Les souscripteurs déclarent que, à leur connaissance, le Rapport de gestion, les Comptes annuels individuels et consolidés, la respective Certification légale des comptes et le Rapport d’audit, et les autres documents de reddition de comptes de CGD, tous concernant l’exercice 2016, ont tous été élaborés conformément aux normes comptables applicables, donnant une image fidèle et honnête de la situation patrimoniale et des résultats financiers de Caixa et des sociétés incluses dans son périmètre de consolidation, et le rapport de gestion expose fidèlement l’évolution des activités, de l’exercice et de la position du Groupe, il décrivant les principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés.

 

Lisbonne, le 29 avril 2017.

 

Guilherme d’Oliveira Martins

(Président)

 

António Luís Borges de Assunção

(Adjoint)

Manuel Lázaro Oliveira de Brito

(Adjoint)

 

XIII. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion sera tenu à la disposition du public 38, rue de Provence – 75009 PARIS.

 

 

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